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Romans, témoignages & Co

Amour, livres & mécanique

Cerise, 12 ans, passionnée de littérature, est bibliothécaire bénévole et ambulante (à vélo) dans une petite ville de bord de mer breton. Survient Balthazar : Parisien, renfrogné, détestant lire et féru de mécanique. Entre eux, c'est l'étincelle, sur fond de littérature et de réparations de vans.

06/2022

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Littérature étrangère

Chiens errants et arganiers. Le monde naturel dans l'imaginaire des écrivains marocains de langue française

Après un demi-siècle d'existence, la littérature marocaine de langue française offre une grande richesse d'œuvres et d'auteurs, tant en nombre qu'en diversité. Il est devenu possible d'interroger l'imaginaire propre à l'ensemble de cette littérature. L'hypothèse de départ de cette recherche repose sur le constat de l'importance de l'environnement naturel dans les œuvres, constat suivi de la question : existe-t-il un imaginaire spécifiquement marocain que la littérature marocaine de langue française permettrait de mettre en évidence ? L'analyse de plusieurs centaines d'ouvrages a permis de répondre qu'un tel imaginaire existe, et qu'il présente des visages divers selon qu'il reflète le conditionnement culturel, la volonté de décrire l'environnement, ou les relations entre le sujet et l'espace qu'il habite. S'imposent dès lors plusieurs problématiques : celle de l'intertextualité et de la citation sous toutes ses formes, celle de la description - dans une littérature réputée non descriptive -, et celle d'une symbolique originale, dont le rapport au sacré n'est pas la moindre des composantes. Par les questionnements qu'il suscite, cet ouvrage ouvre de nouvelles voies dans le champ des études maghrébines, tandis que l'ampleur du corpus, ainsi que la bibliographie quasi-exhaustive de la littérature marocaine de langue française, en font un instrument de référence pour tous les chercheurs qui travaillent sur cette littérature.

05/2003

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Littérature française

Nouvelles d'Algérie

C'est le plus grand pays bordant la Méditerranée avec ses mille deux cents kilomètres de côtes et, avec son immense Sahara, le deuxième pays le plus étendu d'Afrique après le Soudan. De la plus haute Antiquité à la conquête musulmane, de la colonisation française à son Indépendance en 1962, elle fut de tous temps un carrefour de cultures et de civilisations, une terre de convoitise où l'Histoire a marqué le passage des hommes de traces indélébiles et laissé d'innombrables vestiges. Même si la littérature algérienne est déjà mondialement reconnue avec Kateb Yacine, Mohammed Dib, Assia Djebar, Rachid Mimouni ou Yasmina Khadra, et s'inscrit admirablement dans l'histoire des littératures de langue française, elle est aussi riche des voix de Leila Marouane Rachid Boudjedra, Hamid Skif, Amin Zaoui, Anouar Benmalek ou du jeune nouvelliste Atmane Bedjou. Les thèmes de l'exil, de la difficulté d'être femme, de la famille, de la place de la religion, de l'amour, y sont récurrents dans ces nouvelles. Ils traduisent bien un pays en devenir, dont l'identité s'affirme au fil du temps.

10/2009

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Poches Littérature internation

Pañcatantra

Depuis la traduction de Lancereau, en 1871, on n'avait jamais redonné en français ce fameux recueil d'apologues et de contes, l'un des livres les plus illustres et les plus charmants de toutes les littératures. Dans l'édition que nous en produisons et que présente M. Louis Renou, on n'a rien changé ni au texte ni aux notes. Simplement, on a cru devoir adjoindre un texte où le grand sanskritisant du XXe siècle fait le bilan d'un siècle de recherches touchant le Pancatantra. "Laissons-nous aller au charme de ces récits, à la fois savants et naïfs : est-il une façon plus agréable de raconter ? Nous sommes aussi loin que possible de la littérature habituelle de l'Inde ancienne, celle qu'alourdit si souvent le poids des spéculations philosophiques ou religieuses. On voit ici tout ce que l'Inde recèle d'aimable dès lors qu'elle laisse librement sourdre les fontaines de son génie." Croyons-en sur parole M. Louis Renou. Diffusé dans le monde entier, traduit en de nombreuses langues, le Pancatantra nous intéresse tout particulièrement, parce que sans lui aurions-nous notre La Fontaine ?

01/1992

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Critique littéraire

Essai sur une mesure du monde au XXe siècle. Edouard Glissant

Pour les écrivains issus des sociétés dominées après leur découverte, par l'esclavage et la colonisation européens, la mesure du monde procède par la littérature. Elle consiste à opposer aux visions du inonde créées par l'occident européen (à travers le voyage notamment) leur propre vision du monde. Elle consiste aussi à inventer un discours de savoir (sociologique, historique ou psychiatrique) sur le monde à partir d'une critique des sciences humaines. Elle consiste enfin à affronter le langage qui est monde, quoiqu'on dise, dès qu'on se propose de dire ou d'écrire le monde. Ces réflexions sur une mesure du monde au XXe siècle prennent appui sur l'oeuvre de l'écrivain martiniquais Edouard Glissant mais ne se restreignent pas à celle-ci. Elles la mettent en perspective avec l'oeuvre de Césaire, Claudel, Fanon, Faulkner, Leiris, Lévi-Strauss, Saint-John Perse, Segalen, Senghor et Whitman. Si l'oeuvre de Glissant est un pivot, c'est parce qu'elle condense les interrogations, les contradictions et les enjeux de ce discours sur le monde qui traverse toutes les littératures contemporaines, dont le rapport à la domination et à la violence est l'une des caractéristiques.

01/2002

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Correspondance

Correspondance 1941-1958

"A mesure qu'on avance en âge, les idoles changent et se déforment, vous êtes resté le même pour moi." L'idole ? Georges Nicole (1898-1959), critique de poésie renommé et professeur au collège de Nyon. L'admirateur ? Son élève Yves Velan (1925-2017), futur écrivain au parcours hors du commun. Leur correspondance s'ouvre au début des années 1940 sur La Côte lémanique. Alors que Velan vient de perdre son père, Nicole l'entoure d'une sollicitude durable : à la fois figure paternelle de substitution et mentor, il accompagne le romancier durant ses années de formation, au fil d'un échange qui permet au lecteur de plonger dans la genèse d'une oeuvre toute d'exigence et de rigueur. Aux antipodes l'un de l'autre à bien des égards, Georges Nicole et Yves Velan sont pourtant liés par une connivence profonde, fondée sur leur affection mutuelle, le partage de leurs tourments existentiels et un amour viscéral pour la littérature. Correspondance établie, annotée et présentée par Océane Guillemin, responsable de recherches au Centre des littératures en Suisse romande de l'université de Lausanne.

06/2022

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Théâtre

D'une scène à l'autre : l'opéra italien en Europe. Volume 2, La musique à l'épreuve du théâtre

De sa naissance à l'aube du XXe siècle, l'opéra italien n'a cessé de s'enrichir au contact des littératures européennes. Parmi ces dernières, la littérature française - en particulier le théâtre - a toujours occupé une place privilégiée. De tout temps, compositeurs, librettistes et théoriciens italiens se sont tournés vers la France en quête de modèles et de sujets d'inspiration. Or le genre de l'opéra italien possédait une poétique particulière, liée aux conditions de production, à la mobilité des musiciens et au fonctionnement des théâtres d'Italie. Pour adapter une source française, il fallait donc en extraire la matière et la retranscrire selon les codes de représentation propres à l'opéra italien. Les échanges entre le théâtre français et l'opéra italien se caractérisent donc par ce double jeu de proximité et de distance qui existe entre les deux genres. A la lumière des développements récents de la recherche en dramaturgie musicale, en études interculturelles et intermédiales, le présent ouvrage se propose d'examiner les multiples questions auxquelles étaient confrontés traducteurs, librettistes et compositeurs dans leurs réécritures d'œuvres françaises pour la scène italienne.

02/2009

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Construction européenne

Un rêve culturel : l'Europe au pluriel

Chaire L'invention de l'Europe par les langues et les cultures 2022-2023 L'Europe réunit une grande variété de langues et de cultures. A la fois une et plurielle, elle véhicule un rêve culturel d'intégration. Comment faire vivre ensemble des langues, des littératures, des cultures, en respectant leur diversité ? Mieke Bal aborde cette question en interrogeant les notions de frontières (géographiques, linguistiques, culturelles), d'identité (qu'elle rejette pour sa " fixité "), d'identification. Elle propose un voyage dans la sémiosphère européenne sur les traces de Henri Cartier-Bresson, d'Edvard Munch et d'autres artistes-penseurs, montrant que leurs oeuvres donnent corps aux processus d'intergration qu'elle invite à penser. Diversité, union : le débat autour de ces enjeux est essentiel pour la construction de l'Europe. Mieke Bal est théoricienne d'art et de littérature, analyste de la culture et réalisatrice. Professeure à l'université d'Amsterdam, elle y a cofondé l'Amsterdam School for Cultural Analysis (ASCA). Elle est professeure invitée sur la chaire annuelle L'invention de l'Europe par les langues et les cultures, créée en partenariat avec le ministère de la Culture, pour l'année 2022-2023.

03/2023

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Littérature française

De la Profondeur

"De la profondeur" , "Lectures pour le tréfonds" , "Visions de l'oeuvre" , "Autour de l'incandescence" . Quatre titres qui marquent un territoire, celui d'une littérature forte, expressive, qui atteint le plus profond de l'être. Composé principalement de notes de lecture et d'articles parus en périodiques et revues - Europe, les Lettres françaises, Contre Vox, le Bord de l'eau, la Revue Commune, les Cahiers Laure, Cahiers de Tinbad... - ou sites Internet - Poezibao, Lecteurs de Pierre Jean Jouve, Recours au poème, la Revue des ressources, la Cause littéraire... - ce recueil critique réuni à partir des coups de coeur que l'édition a pu apporter au jour le jour porte un regard sur la littérature actuelle, mais aussi sur celle qui l'a forgée. Sans oublier la littérature érotique. Se dégage une vision très personnelle de la littérature et de la poésie qui remet en cause, ou plutôt, qui amène sur le devant, la question de la fonction de la littérature, de sa place, notamment dans la société, et pour la poésie, de la fonction poétique. Le panorama accumulé d'article en article et de note en note est le fruit d'un parcours qui passe aussi par le cri, notion que développe notamment l'essai Ecrire le cri . Et comme il n'y a pas de littérature sans politique de la littérature, "Autour de l'incandescence" réunit des articles qui abordent la censure, l'édition, etc. Loin de l'article toujours censé épuiser son objet, le "Journal de l'instant" , suites de notes, vient s'intercaler et donner un autre ton. "Visions de l'oeuvre" suit de très près, réunissant des articles sur l'oeuvre d'écrivains qui ont en commun la puissance de leurs écrits. Editions l'Ecarlate, Orléans, 2000.

09/2021

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Littérature anglo-saxonne

Le magicien

Une existence hors du commun adossée à une histoire familiale extraordinaire, une oeuvre littéraire majeure couronnée par le Prix Nobel, et la traversée de toutes les tragédies politiques de la première moitié du XXème siècle - voilà comment on pourrait résumer la vie de Thomas Mann en quelques mots. La prouesse du Magicien consiste à nous faire vivre de l'intérieur - comme seul le roman peut le faire - cette vie exceptionnelle. Thomas Mann naît dans une famille de riches bourgeois hanséatiques dont il fera le portrait dans Les Buddenbrook, son premier roman qui fut aussi son premier succès. Mais le déclin de sa famille tout autant que sa quête d'un ailleurs le mène à Munich, où il épouse la riche et fascinante Katia Pringsheim. Avec et grâce à elle, il construit patiemment une oeuvre protéiforme en même temps qu'un paravent de vie confortable qui le protège de ses démons : son attirance pour les hommes. Pour ses six enfants nés entre un voyage à Venise et un séjour dans un sanatorium - qui seront transposés dans La Mort à Venise et La Montagne magique - il restera à jamais ce magicien enfermé dans son bureau qu'il est interdit de déranger. Colm Tóibín raconte avec le même bonheur la naissance de quelques chefs-d'oeuvre de la littérature européenne que l'existence d'abord agitée, puis tragique, d'une grande famille, mais il excelle surtout dans l'évocation de la vie intérieure du romancier. Sa mue de grand bourgeois conservateur en intellectuel engagé face à la montée du nazisme, puis dans la douleur de l'exil, est dépeinte avec la même intensité que sa solitude et sa difficulté à être aimé. Heinrich, Klaus et Erika Mann, Christopher Isherwood, Bruno Walter, Alma Mahler et Franklin Delano Roosevelt peuplent la vie du grand écrivain et deviennent ici autant de personnages romanesques. Colm Tóibín entretisse tous ces fils littéraires, intimes, historiques et politiques dans une grande fresque qui se confond avec l'émouvant roman d'une vie : celle d'un génie littéraire et d'un homme seul qu'on appelait le magicien. Traduit de l'anglais (Irlande) par Anna Gibson

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Littérature française

La bataille des mouches à feu

Avec ce deuxième roman, Michel Lecorre a écrit une oeuvre magnifique qui ne se calque sur aucune autre, ne rentre pas dans un genre particulier, se situe sur son propre terrain d'influence : l'aventure, la découverte de l'autre, la présence de l'intime. L'auteur nous livre une histoire à la fois extraordinaire, par les mouvements de rencontre entre les personnages, puis par la fascination du jeune Ben pour une nature grandiose qui se prêtera à sa découverte de la chasse et plus particulièrement du piégeage. Roman métaphysique qui retranscrit, au sein des grands espaces sauvages, toute la vie intérieure du héros aux prises en parallèle avec sa passion pour la boxe thaï et ses questionnements autour de sa virilité. Les scènes de désir sont magnifiques. Jamais cela n'a été exprimé avec à la fois autant de tendresse et de violence en littérature. Sur les pas de James Baldwin, l'auteur explose le vieil idéal américain paralysant, celui d'un modèle simpliste d'une masculinité symbolisée par le cowboy et l'indien, le bon et le méchant, le Blanc et le Noir, le viril et le pédé. Benoît, jeune Franco-Américain, se voit donc confronté au monde, à travers la nature et son initiation au piégeage avec des compagnons qui revêtent tous leur importance. Autre sujet qui va de pair avec les lieux, celui de la quête d'amour du père lui-même en proie à un secret lié au drame de la perte d'un premier fils. Une nouvelle séquence rapprochera Benoît de son père : la mort de ce dernier, en tant que policier, tout près de son fils lors d'une fusillade comme seuls en connaissent les Etats-Unis. OEuvre magistrale qui décrit une Amérique aux prises avec ses démons. Benoît se rendra aussi au Québec et reviendra un moment en France pour chasser, aimer, découvrir en lui ce qu'il a de plus fort. On pourrait parler ici d'une oeuvre complexe au sens philosophique puisqu'elle met en jeu des faits, des sentiments, des émotions qui tout en étant opposés se complètent pour créer du sens en nous. Un roman d'intensité, de profondeur et de sublimation...

10/2017

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Littérature Allemande

Etzel Andergast. L'affaire Maurizius

Etzel Andergast, un jeune révolté épris de justice, se trouve un " maître " dans la personne du psychiatre Joseph Kerkhoven, spécialiste de la " pathologie des hallucinations ". Une dévotion lourde de dangers. La suite de L'Affaire Maurizius, chef-d'oeuvre de Jakob Wassermann, auteur majeur de la littérature allemande du XXe siècle. La fresque d'une société au bord du gouffre L'Affaire Maurizius (1928), roman grinçant d'une erreur judiciaire, s'achevait dans l'Allemagne des années 1920. Etzel Andergast, jeune fanatique de seize ans, s'y rebellait contre son père, le procureur général Wolf d'Andergast, symbole de la bonne société et incarnation de la justice aveugle. Car Etzel avait mené son enquête et découvert que Leonard Maurizius a été condamné à tort pour le meurtre de sa femme. Trois ans plus tard, Wassermann met en scène Johann Irlen, un Anglais chassé de l'armée à cause de son caractère inflexible, puis congédié d'une usine pour avoir soutenu des grévistes. Son destin tragique est celui de l'homme moderne tel que Wassermann se le représente, dans un monde au bord de la guerre. Irlen, qui a contracté la maladie du sommeil en Afrique, s'en remet au docteur Joseph Kerkhoven, spécialiste de la " pathologie des hallucinations ", qui développe en tentant de le soigner des dons de divination dont il n'avait pas conscience. La nièce d'Irlen, Marie, sera elle aussi subjuguée par l'aura mystique de Kerkhoven. C'est alors qu'entre en scène Etzel Andergast, qui s'est trouvé en Kerkhoven un père de substitution, qu'il appelle " maître ". Quelles réactions en chaîne l'éternel adolescent va-t-il provoquer dans ce monde hypersensible ? Une lutte s'engage, reflet d'un combat entre le " monde antérieur " et le " monde actuel ", titres des deux parties du roman. " Etzel Andergast est cette amertume allemande, cette immaturité dangereuse, cette mentalité d'enfant-soldat dont les exemples perdurent aujourd'hui un peu partout dans le monde. " (Nicole Casanova) " Si le roman n'avait pas existé avant lui, Wassermann eût été l'homme qui l'aurait inventé. " Heinrich Mann

06/2023

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Critique littéraire

Aragon, un destin français. II. L'Atlantide (1939-1982)

"Une poésie savante est devenue chanson de tout le monde. A la mairie, et parfois dans les églises, les mariés écoutent Que serais-je sans toi. On chante Aragon-Ferrat aux réunions de famille, au bal de l'amour, au départ des manifs, les coeurs battant, parfois aux enterrements. Une partie de notre histoire et de notre culture communes est transmise par l'art le plus immédiatement populaire, vivant et éternel, tant qu'il y aura des hommes". C'est par cette référence à Jean Ferrat que Pierre Juquin ouvre le deuxième tome de sa biographie d'Aragon : 1939-1982... Voici donc l'ancien surréaliste plongé dans la Seconde Guerre mondiale, devenant chef et chantre de la Résistance nationale, partageant désirs et déconvenues de la Libération. Au fil des épreuves, le récit nous touche de plus en plus près. Le péril nucléaire, la guerre froide, la guerre d'Algérie, la déstalinisation et ses avatars, les insurrections étudiantes et le Printemps de Prague, le Programme commun de la gauche... Aragon vit ces événements en acteur de premier plan. Ecrivain, l'un des plus grands de notre littérature, il lance des salves de chefs-d'oeuvre, depuis Le Crève-coeur jusqu'au Roman inachevé et aux Poètes, depuis Aurélien jusqu'à La Mise à mort et Blanche ou l'oubli, en passant par Les Communistes et La Semaine Sainte. Avec cela journaliste (notamment aux Lettres françaises), essayiste, critique d'art, historien même (de l'Union soviétique), il dit comme personne les espoirs et les drames d'un siècle grand, beau et terrible - et la tragédie des communistes, embarqués sur une Atlantide : "Au plus noir du malheur j'entends le coq chanter"... Dans des pages à la fois franches et emphatiques, Pierre Juquin s'efforce à déceler la vérité des dernières années d'un Icare écartelé et fidèle, excessivement complexe. Son récit s'achève avec Le fou d'Elsa, immense poème humaniste qui semble avoir été rêvé pour les générations du XXIe siècle, confrontées à la menace d'un "choc des civilisations". Truffée d'inédits et de textes introuvables, de témoignages et de documents qu'Aragon et Elsa Triolet - couple mythique - ont légués à la France, cette monumentale et passionnante enquête ne laisse dans l'ombre aucune énigme - politique, littéraire, intime - pour livrer une somme rigoureuse qui fera référence, tout en se lisant comme un roman : roman d'un témoin d'exception, roman d'une époque, il continuera à vous surprendre jusqu'à la dernière ligne.

03/2013

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BD tout public

Les chemins du fantastique. Tirage numéroté et signé

Guillaume Sorel voit le jour à Cherbourg en 1966. Entre 1982 et 1990, il enchaîne une école d'architecture, une école d'arts appliqués à Lyon et l'Ecole supérieure des beaux-arts à Paris. Amateur de littérature fantastique, il prête son talent d'illustrateur à des magazines et à des éditeurs de jeux de rôles. Ce secteur lui permet de rencontrer Thomas Mosdi, avec lequel il imagine L'île des morts, une série d'albums alliant un scénario lovecraftien avec un graphisme gothique, le tout sous le titre évocateur du célèbre tableau d'Arnold Bôcklin. En 1996, il débute la série Mens magna écrite par Froideval et, en 1999, le tandem Mosdi-Sorel se reforme pour le diptyque Amnésia dont Michel Crespin - une des influences dont se réclame Sorel - réalisera les couleurs. En 2000, Guillaume Sorel signe Mother, son premier album solo. Une guerre psychologique totale entre une mère et un fils, tous deux aux portes de la folie. Le " style Sorel " vient de naître. Et ce n'est que l'amorce d'une montée en puissance. Avec Mathieu Gallié, il imagine les aventures d'Algernon Woodcock, un jeune médecin de petite taille arpentant une Ecosse peuplée de créatures surnaturelles. En effet, le dessinateur affiche depuis toujours un faible pour la littérature fantastique européenne des XIXe et XXe siècles. Son roman graphique, Mâle de mer, paraît en 2009. Scénarisé par Laêtitia Villemin, il est l'unique ouvrage en noir et blanc réalisé par ce prince de la couleur. En 2012, il réussit avec brio l'adaptation du roman de Laurent Seksik, Les derniers jours de Stefan Zweig. En 2013 et 2014, il enchaîne deux albums en solo : Hôtel particulier et Le Horla, une adaptation libre de Maupassant. Plus que jamais, les dessins dépassent les apparences du réel pour plonger dans des univers où tout - même et surtout l'indicible - semble possible. J'ai tué Abel, scénarisé par Serge Le Tendre, inaugure, en 2015, une collection dédiée aux plus grands crimes qui ont marqué l'humanité. Bluebells Wood, en 2018, démontre l'évidence : Guillaume Sorel est un auteur complet. Textes, dessin et couleurs sont la Trinité de son univers. De fin 2015 à début 2017, il délaisse pour un temps la bande dessinée pour se consacrer à son travail d'illustrateur et de peintre. Les Chemins du Fantastique présente une grande partie de cette fête de la créativité : la mer, la nature, le rêve, l'art, sans oublier un monde animal vivant à côté du monde humain et, bien sûr, la féminité que Sorel se plaît à faire vivre sous tous ses atours.

11/2018

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Moyen Age

Les reines maudites Tome 3 : Jeanne Seymour. La reine bien-aimée

Jeanne n'avait aucun désir d'être mariée. Son souhait était de devenir religieuse. Chacun la taquinait à ce sujet, nul ne la prenant au sérieux. A leur guise. Bientôt, ils s'apercevraient que sa détermination n'avait rien à envier à celle de son frère quand il s'agissait d'obtenir ce qu'elle voulait. Onze jours après l'exécution d'Anne Boleyn, Jeanne Seymour devient la nouvelle épouse du roi Henri VIII. Entraînée contre son gré dans ce dangereux jeu politique, elle sait qu'elle devra donner naissance à un fils ou subir le même destin funeste que les deux reines qui l'ont précédée. Malgré l'affection sincère que semble lui porter le roi, celle qui se prédestinait à une vie de nonne s'expose à une mort brutale en s'accrochant à l'ancienne foi, dans une Angleterre en pleine révolution religieuse. Alors qu'elle doit chaque jour lutter pour sa survie, au-delà des murs de la Cour, la peste fait rage et la rébellion gronde. Le danger est partout, peut-être même là où Jeanne l'attend le moins. L'autrice et historienne de renom, Alison Weir, livre ici le troisième volume d'une série de six romans fascinants sur les épouses de Henri VIII, les reines maudites. Un incontournable pour les fans de Philippa Gregory et d'Elizabeth Chadwick. "La série des "Reines maudites" fera date dans les annales du roman historique". The Times "Dans ce roman captivant et absolument convaincant, Jeanne Seymour prend vie devant nos yeux émerveillés". Tracy Borman "Alison Weir donne vie à l'histoire comme nulle autre. L'héroïne, aimable et digne, ne laisse pas indifférent, d'autant que sa fin cruelle l'a privée d'un bonheur sincère". Barbara Erskine "Ce livre remarquable fera l'effet d'une bombe ! Jeanne Seymour timide et craintive ? Détrompez-vous ! Elle est dynamique, obstinée et enflamme la cour du roi". Kate Williams "Alison Weir parvient mieux que personne à transformer un travail de recherche documentaire en un récit captivant et c'est précisément la raison d'être du roman historique". Sarah Gristwood "Avec l'histoire de Jeanne Seymour, Alison Weir fait une fois encore revivre le passé de manière fascinante, comme elle seule sait le faire. Elle ajoute ainsi un autre classique à la grande tradition du roman historique". Josephine Ross " Alison Weir nous offre un portrait saisissant et empli de compassion de Jeanne Seymour. Une fiction biographique de qualité, qui deviendra assurément une référence du genre. " Kirkus "Très agréable à lire. Alison Weir maîtrise son sujet et a le don raconter et d'enrichir son récit de mille détails passionnants". Daily Mail

06/2024

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Littérature française

L'opprobre. Essai de démonologie

"L'unanimité violente qui s'est créée autour de Désenchantement de la littérature (Gallimard, 2007) et, plus généralement, de ma propre personne montre que non seulement on n'a pas voulu lire ce livre, mais aussi que la littérature reste un objet de scandale. L'affaire relève donc moins de la politique, comme on a voulu le faire croire, que de cette science annexe de la littérature : la démonologie. Oui, les démons sont plus que jamais à l'oeuvre parmi nous. Ces forces du mal, la toute-puissance du nihilisme, voilà ce que ce livre tente d'exorciser". Richard Millet.

03/2008

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Littérature française

L'angoisse du héron. Suivi de L'angoisse du lecteur

En littérature, les choses ne sont pas racontées parce qu'elles se produisent ; elles se produisent parce qu'elles sont racontées. Gaétan Soucy adhère à cette foi en la fiction. Écrivain le plus brillant de sa génération, indiscutablement l'un des flambeaux de la littérature contemporaine en langue française, il n'a cessé d'insister sur la nature thaumaturgique de la narration. La littérature crée un modèle du monde afin que nous ayons la possibilité d'explorer le monde réel, mais il revient au lecteur de créer ses propres cartes et de déterminer son propre itinéraire.

05/2009

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Revues

Lire N° 499, septembre 2021 : Rentrée littéraire

Rentrée littéraire Nos romans préférés Nothom, Angot, Dugain, Del Amo : au nom du père Le futur selon Kazuo Ishiguro Jane Austen : Mythique & Incorrecte

08/2021

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Littérature française

Jarry en Celtie puis Accalmie

Littérature.

05/2020

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Pléiades

Oeuvres. Tome 1, Dialogue entre un prêtre et un moribond, Les cent vingt journées de Sodome ou l'école du libertinage, Aline et Valcour ou le roman philosophique

Qu'attendons-nous aujourd'hui de Sade ? Y aurait-il enfin des raisons avouables de le lire ? Et faut-il ranger ses ouvres sur le deuxième rayon de notre bibliothèque (de préférence derrière les volumes de la comtesse de Ségur) ou les exposer à la convoitise des visiteurs sur une étagère au-dessus de tout soupçon, entre Rousseau, qu'il a lu, et avec quelle attention, et Sainte-Beuve, qu'il l'a lu, et qui s'en excuse ? Quoi que l'on décide, l'heure est sans doute venue de faire au divin marquis une place dans la bibliothèque imaginaire de nos plaisirs (intellectuels) et de notre admiration. L'ouvre pourtant n'a pas changé mais, souvent classés parmi les livres qu'on ne lit que d'une main, trop longtemps réservés aux psychiatres en quête de symptômes, les écrits de Sade existent désormais par eux-mêmes, pour ce qu'ils sont, des textes littéraires. Il y a quelque chance que leur entrée dans la Bibliothèque de la Pléiade marque, selon la formule de Michel Delon, leur sortie définitive de l'enfer des bibliothèques. Sade, décidément, n'est pas un écrivain comme les autres. Mais c'est un écrivain - et le concept de « sadisme » ne suffit certes pas à le définir. En doute-t-on encore ? Il n'est que de le lire pour s'en persuader.

11/2000

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Lecture 6-9 ans

Mes premières enquêtes Tome 8 : Le trésor de la femme pirate. Coffret avec 1 carnet d'enquêteur, 1 loupe, 1 bouteille à la mer et 1 roman inédit !

Enzo et son cousin Lucas sont en vacances chez leur grand-père en Bretagne. En construisant un château de sable, les garçons trouvent une bouteille à la mer qui contient la lettre de Marie la Rouge, une pirate ! Celle-ci indique où sont cachés les messages codés qui mèneront à un trésor enfoui depuis des centaines d'années... Avec l'aide de son chien Max, Enzo part à la chasse au coffre de la femme pirate !

10/2018

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Poésie

Oeuvre. Tomes 1 et 2

"La seule chose que je désirais [...] profondément, avidement, c'était un regard lucide et désabusé. Je l'ai trouvé enfin dans l'art du roman. C'est pourquoi être romancier fut pour moi plus que pratiquer un "genre littéraire" parmi d'autres ; ce fut une attitude, une sagesse, une position ; une position excluant toute identification à une politique, à une religion, à une idéologie, à une morale, à une collectivité ; une non-identification consciente, opiniâtre, enragée, conçue non pas comme évasion ou passivité, mais comme résistance, défi, révolte. J'ai fini par avoir ces dialogues étranges : "Vous êtes communiste, monsieur Kundera ? Non, je suis romancier". "Vous êtes dissident ? Non, je suis romancier". "Vous êtes de gauche ou de droite ? Ni l'un ni l'autre. Je suis romancier". "Milan Kundera, Les Testaments trahis. Dans Le Rideau, Milan Kundera oppose à la "morale de l'archive" , qui justifie la publication de tout ce qu'un auteur a pu écrire, la "morale de l'essentiel" : seuls appartiennent à l'oeuvre les textes que l'auteur juge dignes d'être retenus. Le reste relève de la biographie, peut-être des marges de l'oeuvre, non de l'oeuvre elle-même. La présente édition ne propose donc pas des Oeuvres complètes, mais une Oeuvre, complète dans la mesure où l'auteur en a lui-même dessiné les contours, fixé le titre et arrêté la présentation. Au sommaire de ces deux volumes figurent un recueil de nouvelles, neuf romans, une pièce de théâtre dont le point de départ est un roman et quatre essais consacrés pour l'essentiel à l'art du roman : quinze livres où se réalise pleinement la volonté esthétique de Milan Kundera, mûre, consciente, assumée. Le texte de ces livres, souvent retouché par l'auteur à l'occasion de rééditions ou de simples réimpressions, se veut aussi définitif que possible. On chercherait en vain, dans cette édition, une biographie de Kundera. On y trouvera en revanche la biographie de son oeuvre. En quinze chapitres, un par livre, François Ricard retrace le destin de ces livres et évoque les circonstances de leur publication, de leur diffusion, de leur réception. Ces chapitres sont enrichis d'extraits de déclarations, de notes ou de préfaces dues à Milan Kundera : autant d'écrits jusqu'alors difficilement accessibles, voire inédits en français.

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Littérature française

Oeuvre. Tome 2

"La seule chose que je désirais [...] profondément, avidement, c'était un regard lucide et désabusé. Je l'ai trouvé enfin dans l'art du roman. C'est pourquoi être romancier fut pour moi plus que pratiquer un "genre littéraire" parmi d'autres ; ce fut une attitude, une sagesse, une position ; une position excluant toute identification à une politique, à une religion, à une idéologie, à une morale, à une collectivité ; une non-identification consciente, opiniâtre, enragée, conçue non pas comme évasion ou passivité, mais comme résistance, défi, révolte. J'ai fini par avoir ces dialogues étranges : "Vous êtes communiste, monsieur Kundera ? - Non, je suis romancier". "Vous êtes dissident ? - Non, je suis romancier". "Vous êtes de gauche ou de droite ? - Ni l'un ni l'autre. Je suis romancier". Milan Kundera, Les Testaments trahis. Dans Le Rideau, Milan Kundera oppose à la "morale de l'archive", qui justifie la publication de tout ce qu'un auteur a pu écrire, la "morale de l'essentiel" : seuls appartiennent à l'oeuvre les textes que l'auteur juge dignes d'être retenus. Le reste relève de la biographie, peut-être des marges de l'oeuvre, non de l'oeuvre elle-même. La présente édition ne propose donc pas des Oeuvres complètes, mais une Oeuvre, complète dans la mesure où l'auteur en a lui-même dessiné les contours, fixé le titre et arrêté la présentation. Au sommaire de ces deux volumes figurent un recueil de nouvelles, neuf romans, une pièce de théâtre dont le point de départ est un roman et quatre essais consacrés pour l'essentiel à l'art du roman : quinze livres où se réalise pleinement la volonté esthétique de Milan Kundera, mûre, consciente, assumée. Le texte de ces livres, souvent retouché par l'auteur à l'occasion de rééditions ou de simples réimpressions, se veut aussi définitif que possible. On chercherait en vain, dans cette édition, une biographie de Kundera. On y trouvera en revanche la biographie de son oeuvre. En quinze chapitres, un par livre, François Ricard retrace le destin de ces livres et évoque les circonstances de leur publication, de leur diffusion, de leur réception. Ces chapitres sont enrichis d'extraits de déclarations, de notes ou de préfaces dues à Milan Kundera : autant d'écrits jusqu'alors difficilement accessibles, voire inédits en français.

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Littérature tchèque

Oeuvres. Tome 1

"La seule chose que je désirais [... ] profondément, avidement, c'était un regard lucide et désabusé. Je l'ai trouvé enfin dans l'art du roman. C'est pourquoi être romancier fut pour moi plus que pratiquer un "genre littéraire" parmi d'autres ; ce fut une attitude, une sagesse, une position ; une position excluant toute identification à une politique, à une religion, à une idéologie, à une morale, à une collectivité ; une non-identification consciente, opiniâtre, enragée, conçue non pas comme évasion ou passivité, mais comme résistance, défi, révolte. J'ai fini par avoir ces dialogues étranges : "Vous êtes communiste, monsieur Kundera ? - Non, je suis romancier". "Vous êtes dissident ? - Non, je suis romancier". "Vous êtes de gauche ou de droite ? - Ni l'un ni l'autre. Je suis romancier". " Milan Kundera, Les Testaments trahis. Dans Le Rideau, Milan Kundera oppose à la "morale de l'archive", qui justifie la publication de tout ce qu'un auteur a pu écrire, la "morale de l'essentiel" : seuls appartiennent à l'oeuvre les textes que l'auteur juge dignes d'être retenus. Le reste relève de la biographie, peut-être des marges de l'oeuvre, non de l'oeuvre elle-même. La présente édition ne propose donc pas des Ouvres complètes, mais une Ouvre, complète dans la mesure où l'auteur en a lui-même dessiné les contours, fixé le titre et arrêté la présentation. Au sommaire de ces deux volumes figurent un recueil de nouvelles, neuf romans, une pièce de théâtre dont le point de départ est un roman et quatre essais consacrés pour l'essentiel à l'art du roman : quinze livres où se réalise pleinement la volonté esthétique de Milan Kundera, mûre, consciente, assumée. Le texte de ces livres, souvent retouché par l'auteur à l'occasion de rééditions ou de simples réimpressions, se veut aussi définitif que possible. On chercherait en vain, dans cette édition, une biographie de Kundera. On y trouvera en revanche la biographie de son oeuvre. En quinze chapitres, un par livre, François Ricard retrace le destin de ces livres et évoque les circonstances de leur publication, de leur diffusion, de leur réception. Ces chapitres sont enrichis d'extraits de déclarations, de notes ou de préfaces dues à Milan Kundera : autant d'écrits jusqu'alors difficilement accessibles, voire inédits en français.

03/2011

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Littérature tchèque

Oeuvres. Tome 2

« La seule chose que je désirais [.] profondément, avidement, c'était un regard lucide et désabusé. Je l'ai trouvé enfin dans l'art du roman. C'est pourquoi être romancier fut pour moi plus que pratiquer un "genre littéraire" parmi d'autres ; ce fut une attitude, une sagesse, une position ; une position excluant toute identification à une politique, à une religion, à une idéologie, à une morale, à une collectivité ; une non-identification consciente, opiniâtre, enragée, conçue non pas comme évasion ou passivité, mais comme résistance, défi, révolte. J'ai fini par avoir ces dialogues étranges : "Vous êtes communiste, monsieur Kundera ? - Non, je suis romancier." "Vous êtes dissident ? - Non, je suis romancier." "Vous êtes de gauche ou de droite ? - Ni l'un ni l'autre. Je suis romancier"». Milan Kundera, Les Testaments trahis. Dans Le Rideau, Milan Kundera oppose à la « morale de l'archive », qui justifie la publication de tout ce qu'un auteur a pu écrire, la «morale de l'essentiel» : seuls appartiennent à l'oeuvre les textes que l'auteur juge dignes d'être retenus. Le reste relève de la biographie, peut-être des marges de l'oeuvre, non de l'oeuvre elle-même. La présente édition ne propose donc pas des Oeuvres complètes, mais une Oeuvre, complète dans la mesure où l'auteur en a lui-même dessiné les contours, fixé le titre et arrêté la présentation. Au sommaire de ces deux volumes figurent un recueil de nouvelles, neuf romans, une pièce de théâtre dont le point de départ est un roman et quatre essais consacrés pour l'essentiel à l'art du roman : quinze livres où se réalise pleinement la volonté esthétique de Milan Kundera, mûre, consciente, assumée. Le texte de ces livres, souvent retouché par l'auteur à l'occasion de rééditions ou de simples réimpressions, se veut aussi définitif que possible. On chercherait en vain, dans cette édition, une biographie de Kundera. On y trouvera en revanche la biographie de son oeuvre. En quinze chapitres, un par livre, François Ricard retrace le destin de ces livres et évoque les circonstances de leur publication, de leur diffusion, de leur réception. Ces chapitres sont enrichis d'extraits de déclarations, de notes ou de préfaces dues à Milan Kundera : autant d'écrits jusqu'alors difficilement accessibles, voire inédits en français.

03/2011

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Littérature tchèque

Kundera, oeuvre, coffret en 2 volumes. Tome 1 et tome 2

"La seule chose que je désirais [...] profondément, avidement, c'était un regard lucide et désabusé. Je l'ai trouvé enfin dans l'art du roman. C'est pourquoi être romancier fut pour moi plus que pratiquer un "genre littéraire" parmi d'autres ; ce fut une attitude, une sagesse, une position ; une position excluant toute identification à une politique, à une religion, à une idéologie, à une morale, à une collectivité ; une non-identification consciente, opiniâtre, enragée, conçue non pas comme évasion ou passivité, mais comme résistance, défi, révolte. J'ai fini par avoir ces dialogues étranges : "Vous êtes communiste, monsieur Kundera ? Non, je suis romancier". "Vous êtes dissident ? Non, je suis romancier". "Vous êtes de gauche ou de droite ? Ni l'un ni l'autre. Je suis romancier". "Milan Kundera, Les Testaments trahis. Dans Le Rideau, Milan Kundera oppose à la "morale de l'archive" , qui justifie la publication de tout ce qu'un auteur a pu écrire, la "morale de l'essentiel" : seuls appartiennent à l'oeuvre les textes que l'auteur juge dignes d'être retenus. Le reste relève de la biographie, peut-être des marges de l'oeuvre, non de l'oeuvre elle-même. La présente édition ne propose donc pas des Oeuvres complètes, mais une Oeuvre, complète dans la mesure où l'auteur en a lui-même dessiné les contours, fixé le titre et arrêté la présentation. Au sommaire de ces deux volumes figurent un recueil de nouvelles, neuf romans, une pièce de théâtre dont le point de départ est un roman et quatre essais consacrés pour l'essentiel à l'art du roman : quinze livres où se réalise pleinement la volonté esthétique de Milan Kundera, mûre, consciente, assumée. Le texte de ces livres, souvent retouché par l'auteur à l'occasion de rééditions ou de simples réimpressions, se veut aussi définitif que possible. On chercherait en vain, dans cette édition, une biographie de Kundera. On y trouvera en revanche la biographie de son oeuvre. En quinze chapitres, un par livre, François Ricard retrace le destin de ces livres et évoque les circonstances de leur publication, de leur diffusion, de leur réception. Ces chapitres sont enrichis d'extraits de déclarations, de notes ou de préfaces dues à Milan Kundera : autant d'écrits jusqu'alors difficilement accessibles, voire inédits en français.

03/2011

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Littérature française

En finir avec l'amour

Un roman poétique d'une originalité folle : l'histoire d'amour épistolaire entre Amélie Nothomb et Christian, sosie de son célèbre Prétextat Tach dans Hygiène de l'assassin. Amélie n'avait rien aimé d'autre que les mots et les histoires. Elle écrivait tous les jours, surtout la nuit, et rien ne lui plaisait plus que d'inventer des personnages malaisants baptisés de prénoms improbables. Rien ne lui offrait plus de joie que l'enfantement d'un nouveau roman, ses grossesses courtes et sans complications lui permettant d'accoucher trois à quatre fois par an. Jusqu'à Christian. Avant lui, Amélie n'était jamais tombée amoureuse d'un être humain. Elle éprouvait une grande affection pour les champignons parasites et les insectes ravageurs, mais aucun spécimen de ses espèces favorites n'était parvenu à la détourner de sa mission sur Terre : écrire. Une seule et unique fois elle avait cru aimer un homme, Prétextat Tach, dont la misanthropie et les fulgurances rhétoriques la subjugaient. Mais Prétextat était le personnage principal de son premier roman, et les difficultés qu'elle avait endurées pour en finir avec lui l'avaient convaincue qu'on ne l'y reprendrait pas. Non, cette fois, l'amour était bien réel, et elle l'avait tout de même vu approcher. Comme la plupart des gens avec qui elle avait réellement interagi au cours de sa vie, tout avait commencé par un élan épistolaire. Née d'un courrier de ce fan - Amélie répond toujours à ses admirateurs - la relation s'était équilibrée au fil des échanges, et elle-même était devenue une inconditionnelle des lettres de son lecteur. Christian semblait fasciné par le rapport d'Amélie à la beauté assassine, l'obésité morbide, par la fabuleuse monstruosité des personnages de ses romans ; Amélie était, quant à elle, totalement éblouie par la poésie et la perfection graphique de ses missives. Les deux correspondants avaient en commun d'avoir passé une partie de leur enfance au Japon, et c'est dans cette langue calligraphiée qu'ils s'étaient écrit avec une constance presque sans faille : on s'attache beaucoup à quelqu'un qui dessine pour vous parler. Après deux années d'idéogrammes à l'encre noire, ils se rencontraient enfin, dans un avion au départ de Paris, parce qu'ils n'avaient pas trouvé de lieu sur Terre qui soit à la hauteur de l'événement.

10/2021

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Littérature française

Les heures longues. 1914-1917

Du même auteur chez Fayard : Chéri, roman Julie de Carneilhan, roman Mitsou, roman Chambre d'hôtel, nouvelles Le képi, nouvelles La paix chez les bêtes Journal à rebours

06/1984

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Littérature érotique et sentim

La Chute des vierges. Un récit érotique au pensionnat

Une nouvelle année scolaire débute dans un pensionnat pas comme les autres...POUR UN PUBLIC AVERTI. La Chute des vierges s'inscrit dans le cycle érotique " Par le fouet et par les verges ". La saison commence par une jolie journée printanière : les élèves de l'Institution Sticker peuvent ainsi circuler par les jardins et s'y grouper par divisions, sous la surveillance bénévole de quelques sous-maîtresses, devenues très indulgentes pour les récréations depuis que la sévère miss Sticker se soumettait à toutes les volontés plus ou moins occultes de sa chère Reine de Glady, la Française.Un roman érotique parmi les classiques du début du XXe siècle.EXTRAIT.Arrêtée de saisissement, elle regarda cette fontaine jaillir de ce robinet humain ! L'homme l'avait aperçue, et, sans pudeur, tournait vers elle ce gros bout de chair qu'il tenait à la main. Elle rougissait et riait, elle avait peur, avec le courage de la curiosité ; il l'invitait à se rapprocher, en caressant de son autre main cette machine qui s'allongeait et semblait bien amusante. En somme, elle connaissait l'homme, le mari de Margareth, une brave servante qui s'occupait souvent des petites commissions des élèves : c'était un homme pas méchant, certainement. A PROPOS DE L'AUTEUR.Alphonse Momas, né en 1846, fonctionnaire à la préfecture de la Seine et écrivain français, était l'un des rédacteurs les plus actifs dans la littérature érotique du siècle dernier. Outre Tap-Tap, il écrivit sous divers autres pseudonymes : Le Nismois, Fuckwell, L'Erotin ou encore Un Journaliste du Siècle dernier. Cette multiplication de pseudonymes peut s'expliquer par le fait que la littérature érotique, comme d'autres productions du début du XXe siècle, a connu un début de taylorisation qui tendait à en faire une industrie spécifique soumise aux lois du marché, avec ses procédés standardisés et ses auteurs payés au forfait par l'éditeur.A PROPOS DE LA COLLECTION.Retrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

04/2018

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Critique littéraire

Parcours critiques. Avec un texte inédit

André Gide (1869-1951), Prix Nobel de littérature 1947, a été un essayiste et critique prolifique. Cette anthologie propose un choix représentatif contenant des pages sur la musique, la peinture, la politique culturelle et un texte inédit. Gide maîtrise l'art de la critique à tel point qu'il devient littérature.