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Chloé Fraser, Bernard Lorraine

Extraits

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Humour

Charlie Hebdo. Les Unes 1969-1981

(Texte provisoire) " Pas de posture, pas de comédie, pas de putasserie, pas de tricherie, pas de raffinage, du brut, de l'honnête ! " En 1969, L'Hebdo Hara-Kiri, puis son rejeton Charlie Hebdo, issu de l'interdiction du premier en 1970 pour sa Une " Bal tragique à Colombey " voient le jour. Et avec eux une nouvelle façon de traiter l'actualité. Les dessinateurs rassemblés autour de Cavanna et du Professeur Choron couvriront avec audace, curiosité et rage ces treize années qui ont vu se jouer les plus importantes mutations politiques et sociales de la seconde partie du xxe siècle. A travers près de 700 Unes, cet ouvrage nous invite à une mise en perspective des événements : abolition de la peine de mort, libération des mours, droit à l'avortement, émergence de l'écologie politique, chute des dictatures espagnole et portugaise, fin de la guerre du Vietnam, passage de la gauche au pouvoir. A la pointe des grands débats de l'époque, Charlie Hebdo ne s'est pas contenté de commenter l'actu, il l'a faite ! 13 ans d'histoire revisités en 320 pages et près de 700 Unes, signées par Cabu, Carali, Dimitri, Fournier, Gébé, Golo, Hugot, Nicoulaud, Reiser, Siné, Willem et Wolinski, et présentées par des témoins de l'époque : Robert Badinter, José Bové, Cabu, Carlos Giménez, Iegor Gran, Gisèle Halimi, Alain Krivine, Raymond Marcellin, Bernard Maris, Fabrice Nicolino, Jack Ralite, Michel Rocard et Luis Sepúlveda. Préface de Charb.

10/2014

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Critique littéraire

Livres pillés, lectures surveillées. Les bibliothèques françaises sous l'Occupation, Edition revue et augmentée

Dans la France de 1940 à 1944, une France qui est à la fois celle de l'occupant nazi et celle du régime de Vichy, les livres sont pillés. A la différence des archives des ministères (Guerre, Affaires étrangères, Intérieur, Justice) et des musées, peu de bibliothèques publiques sont l'objet du pillage par l'occupant, à l'exception des alsaciennes et des mosellanes, germanisées et propriétés du Reich. Le vol de masse, nazi mais aussi vichyste, frappe en revanche, dès juin 1940, les bibliothèques institutionnelles - juives, slaves, maçonnes - mais aussi privées, celles des premiers ennemis du Reich (les grandes familles juives, les Allemands exilés, les hommes politiques du Front populaire). Puis le pillage accompagne ordinairement les rafles. Plus de dix millions de livres prennent le chemin de l'Allemagne. Le régime de Vichy, de son côté, surveille les livres, les bibliothèques et les lecteurs, sous la houlette d'une Bibliothèque nationale devenue le parangon de l'ordre nouveau, instrument de la collaboration d'Etat aux mains de Bernard Faÿ. En regard, Martine Poulain esquisse les portraits de quelques grandes figures, notamment Jean Laran, conservateur des Estampes, administrateur de la Bibliothèque nationale lors de l'invasion et de la Libération, et Marcel Bouteron, inspecteur général, deux délicieux érudits à l'éthique infaillible, qui surent, face à la brutalité, à la bêtise et à la mesquinerie des temps, prendre le chemin juste et agir dans la droiture.

11/2013

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Histoire de France

De l'Empire à la République. Comités secrets du Parlement 1870-1871

Les 13, 25 et 26 août 1870, le Corps législatif du Second Empire et, le 22 mars 1871, l'Assemblée nationale de la République se constituent en comité secret : personne n'est admis dans l'enceinte parlementaire durant la discussion, à l'exception des députés et des ministres tenus au secret le plus total sur ce qui a été dit. Aucun compte rendu de la séance n'est rendu public. Mais ces comptes rendus existent. Ils ont été récemment redécouverts dans un coffre-fort du Palais-Bourbon. Il a fallu un vote de l'Assemblée nationale, le 5 avril 2011, pour autoriser leur consultation et leur publication. Et c'est passionnant. En ces heures terribles, alors qu'est en jeu l'existence même du pays envahi et déchiré, sous la présidence d'Eugène Schneider puis de Jules Grévy, se font entendre les voix de Jules Favre, de Gambetta, d'Arago, du ministre de la Guerre Palikao, de Jules Ferry, de Thiers, chef du gouvernement provisoire, dans une atmosphère électrique. C'est que, de la défaite de Wissembourg à la Commune de Paris, la patrie est en danger ! Le dernier mot appartient à un tout jeune député, Georges Clemenceau. Rarement a été ainsi vécue l'histoire en direct. Cette édition exceptionnelle, réalisée en partenariat avec l'Assemblée nationale, est présentée et annotée par le professeur Fric Bonhomme, spécialiste des débuts de la IIIe République. Le Président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, en a rédigé la préface.

10/2011

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Théâtre

Vie d'artiste

Les auteurs qu'il monte, d'Euripide à Cixous, sont les classiques d'hier (Racine, Tchekhov, Claudel) ou d'aujourd'hui (Duras, Brisville, Dubillard). On lui doit la mise en scène d'une quinzaine d'opéras aussi différents que Le Grand Macabre de Ligeti, Le Ring de Wagner ou La Flûte enchantée de Mozart. Il a dirigé, outre sa compagnie, deux grands théâtres nationaux et, depuis 2007, le Conservatoire national supérieur d'art dramatique. Au théâtre, au cinéma ou à la télévision, il a été Napoléon, Berlioz, Léon Blum, Descartes et même Billy the Kid... Acteur viscéral, metteur en scène effervescent, auteur et récitant, Daniel Mesguich est tout cela. Au fil de ces entretiens, il évoque son enfance dans l'Alger de Camus, les années sans le sou à Marseille, la découverte simultanée de Sartre, Dylan, Ferré, Marx et Gérard Philipe, l'arrivée à Paris et l'amitié d'Antoine Vitez, ses premières mises en scène de Kafka et Marivaux, les années de triomphe et de scandale d'Avignon à Pékin. Mais aussi son travail avec François Truffaut, Romy Schneider ou Bernard Rapp et la rencontre sans cesse répétée, sur la route d'Elseneur, d'un certain Hamlet, prince de Danemark... Plus qu'un iconoclaste, animé par la passion de "faire penser le texte", Daniel Mesguich se révèle un amoureux du verbe, des acteurs et de leurs rêves. Un artiste, avant tout.

11/2012

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Histoire internationale

La quatrième partie du monde. La course aux confins de la Terre et l'histoire épique de la carte qui donna son nom à l'Amérique

La course aux confins de la Terre et l’histoire épique de la carte qui donnera son nom à l’Amérique.En 2003, la Library of Congress de Washington achète pour la somme de dix millions de dollars la première carte sur laquelle figurait le nom « America ». Elle avait été dessinée en 1507, quinze ans après le voyage de Christophe Colomb, par un cartographe allemand, Martin Waldseemüller, et était considérée comme « l’acte de naissance de l’Amérique ». Dans cette superbe saga, Toby Lester raconte comment, à cette époque, la convergence des idées, des découvertes et des forces sociales rendit la carte possible. Les moines du monastère de Saint Dié, en rassemblant les témoignages, les récits de voyages des explorateurs, des érudits, des dignitaires de l’Église, des navigateurs et bien sûr de leurs prédécesseurs cartographes et géographes mirent de l’ordre et du sens à la représentation du monde à une époque où les Européens – en particulier Copernic – repensaient leur place dans le cosmos. La carte de Waldseemüller donne son unité à l’ouvrage : du cœur de l’Europe on part à la conquête du monde avec Amerigo Vespucci, Christophe Colomb, Marco Polo, on découvre aussi comment les conciles permettent autant que les quais des grands ports de transmettre les dernières découvertes, comment des légendes interpénètrent la véritable histoire. Un fabuleux voyage aussi bien géographique qu’intellectuel.Traduit de l’anglais par Bernard Sigaud

04/2012

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Romans historiques

Le Manuscrit des Parfaits. Chroniques limousines

Haletant et en sueur, Alexandre se redressa brutalement dans son lit. Encore ce damné cauchemar ! Il était hanté de la sorte chaque nuit depuis la tragédie, mais cette fois, c'était au-delà du supportable. Se levant d'un bond, il se précipita vers le petit miroir accroché au-dessus de sa table de travail. Ce visage ! Ces traits ! Exactement les mêmes que ceux du jeune clerc de son rêve maudit : habituellement, il les détestait autant qu'il les chérissait. À cet instant toutefois, la haine avait clairement pris le pas sur l'adoration. Il se saisit d'un grand couteau à la pointe effilée et le pointa sur son reflet. Limoges, une cité sous la Révolution. Alexandre Lonelet, jeune avocat tourmenté par un profond mal de vivre, se retrouve au coeur d'une intrigue angoissante liée à un mystérieux manuscrit. Pourquoi vers l'An Mil, le moine Adémar a-t-il falsifié la mémoire sacrée de son abbaye ? Pourquoi 300 ans plus tard le Grand Inquisiteur Bernard Gui voulait-il exterminer une paisible communauté installée à Gimel, au coeur du Limousin ? Une énigme sur fond de troubles révolutionnaires qui remonte aux temps les plus anciens. Du Moyen Age à la Révolution, de la cathédrale Saint-Etienne de Limoges aux cascades de Gimel en Corrèze à quelques chevauchées de là, Julien Deslembre a construit un roman d'aventures à la fois mystique et décadent.

10/2010

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Critique littéraire

L'Ermite & le Vagabond. Pour saluer François Augiéras

"Ce livre rend hommage à un artiste entré dans la légende, François Augiéras, écrivain génial et peintre singulier. Hier, adulé par Gide, Camus, Bonnefoy, Yourcenar, Malraux. Aujourd'hui, par Le Clézio, Jacques Lacarrière, Charles Juliet, Pierre Michon, Bernard Noël et tant d'autres dont je suis. Augiéras est l'un des grands écrivains de la seconde moitié du vingtième siècle. C'est aussi un peintre étonnant qui retient aujourd'hui l'extrême attention des collectionneurs. Pourtant, il est mort, indigent, à l'hospice de Montignac, en Périgord, le 13 décembre 1971, à l'âge de 46 ans... Ce livre n'est pas une biographie, plutôt un exercice d'admiration, sous la forme d'un récit épistolaire, mettant en relief un élément déterminant dans la trajectoire d'Augiéras - comme dans celle de Rimbaud ou de Gauguin, dont les aventures existentielles et artistiques sont proches : la question de l'absence du Père. J'ai moi-même perdu le mien lorsque j'avais dix ans. Cette perte, qui creusa un abîme, fut aussi déclenchement, ouverture, interrogation... Après de nombreux voyages en Afrique du Nord et de l'Ouest et au mont Athos, Augiéras est mort de dénuement, d'épuisement, de lassitude. Il vivait en Dordogne, d'hospice en hospice, investissant des grottes où il peignait, écrivait, méditait, jouait de la musique sur un instrument de sa fabrication. Augiéras est véritablement un artiste hors du commun". Joël Vernet

09/2010

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Littérature française

L'ombre de ma vie. Tome 1

Un destin incroyable en rebondissement, jalonné de malheurs successifs, poursuit l'auteur tout au long de sa vie... Née au sein d'une famille bourgeoise qui la rejette. Mariée, jeune, à un psychopathe, sa vie est un enfer. Est-ce un pur hasard ? ou bien une destinée dictée par sa mère ? Cette histoire véridique, vécue de nos jours n'en est que plus étonnante, émouvante, poignante. La vie mouvementée de l'auteur, où tout se mêle : enfant non-désirée, tout est mis en oeuvre pour la détruire, ne pas la faire naître est l'unique préoccupation de cette famille bien pensante. Elle naît fille, ce qui complique encore sa situation, un garçon aurait relevé le nom... Elle grandit, mal aimée de son entourage, elle comprend vite qu'elle n'est pas à sa place. À 17 ans et demi, elle épouse Bernard, qui, très vite, deviendra son bourreau. Il bravera les lois civiques, tentera même de supprimer sa femme. Son mariage ne résistera pas à la mort d'un enfant. Elle " ose " demander le divorce ! Elle se battra avec acharnement pour avoir la garde de sa fille Alicia. Sans qu'elle s'y attende, elle rencontre l'amour sous les traits de Jean-Philippe, puis un frère et une soeur de coeur. Parviendront-ils, tous les trois, à lui apporter le bonheur ? Ou bien est-ce la malédiction, dictée par sa mère qui l'emportera ?

12/2010

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Histoire de France

Une histoire moderne des croisades

Brutalité, avidité, sens de l'honneur : guerriers en armure contre valeureux archers ; sabres et cottes de mailles, sabots qui claquent tandis que retentit l'appel du muezzin : dans cette fresque magistrale. Jonathan Phillips restitue les multiples épisodes de l'affrontement séculaire entre chrétiens et musulmans. Tout y est : les violences atroces qui accompagnèrent la prise de Jérusalem en 1099, les heures de gloire de la troisième croisade qui mit aux prises Saladin et Richard Coeur de Lion, le détournement de la quatrième qui vit les croisés s'en retourner en Europe sans avoir jamais foulé la Terre sainte - mais après avoir dûment saccagé Constantinople... Parmi les acteurs de cette épopée, on croisera les figures bien connues des Templiers, de Bernard de Clairvaux, de Saint Louis ; la reine Mélisende qui, faisant preuve d'intelligence et d'autorité, gouverna d'une main de fer le royaume de Jérusalem ; ou encore l'empereur Frédéric II, érudit et arabophone, qui, bien qu'excommunié. réalisa l'exploit de reprendre Jérusalem, en 1229, sans coup férir ! Jonathan Phillips explore toutes les facettes de la guerre sainte, y compris les plus surprenantes. On verra ainsi que. contrairement aux idées reçues, la diplomatie l'emporta souvent sur l'épée ; que la croisade n'empêcha pas chrétiens et musulmans de nouer amitiés et alliances : et qu'il y eut, comble du paradoxe, des appels à la croisade contre des chrétiens, et au jihad contre des musulmans...

10/2010

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Histoire de France

Catherine de Médicis

" Une femme extraordinaire ", " un grand roi " : c'est le jugement de Balzac sur Catherine de Médicis. Le destin de la triste orpheline italienne est prodigieux : fille de banquiers, nièce de pape, reine de France pendant douze ans, puis, sous le règne de ses trois fils, pendant trente ans, véritable maîtresse du pouvoir. L'époque ? Sang et or : huit guerres civiles, le massacre de la Saint-Barthélémy, le meurtre des Guise, une cour brillante, dames galantes et mignons, astrologues et magiciens... De toutes parts, un combat de Titans oppose catholiques et protestants, Rome et Genève, l'Espagne et l'Angleterre. Les rapports sociaux sont bouleversés et les relations économiques perturbées par l'arrivée en Europe des trésors d'Amérique. Catherine, dans cette crise multiforme, tente l'impossible : rétablir l'ordre, imposer la tolérance, réaliser la coexistence des religions et des partis. Elle parvient tout au plus - et c'est miracle - à maintenir la cohésion de l'Etat. Jamais souveraine ne fut plus proche de ses sujets, ni ceux-ci plus écoutés : états-généraux, assemblées, colloques se succèdent. Autour d'elle gravitent Ronsard, Ambroise Paré, Bernard Palissy, Germain Pilon, Philibert de Lorme. La politique n'éclipse pas la princesse amie du luxe et des bâtiments, la femme dévote et superstitieuse. Des centaines de voyages, près de sept mille lettres attestent l'activité, l'intuition, le savoir-faire de celle qui fut, en des temps tragiques, l'une des femmes exemplaires de l'histoire de France.

01/2000

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Psychologie, psychanalyse

Question de N° 128 Janvier 2003 : Peut-on apprendre à être heureux ?

La réponse à huit questions essentielles : Peut-on tirer profit de ses échecs ? La souffrance a-t-elle un sens ? Peut-on apprendre à être heureux ? La foi peut-elle aider à vivre ? Faut-il avoir peur de ses émotions ? Comment vivre quand on n'a plus d'espoir ? Peut-on apprendre à accepter les autres ? Peut-on apprendre à s'aimer soi-même ? Avec la participation de Ysé Tardan-Masquelier (Les dieux aussi connaissent des échecs ! ), Gérard Miller (Et si nous tenions à nos échecs ? ), Sylvie Germain (Le silence, la gentillesse et la suffisance), Pascal Bruckner (Réconcilier les hommes avec leur fragilité), Isabelle Graesslé (Le bonheur, ou la palpitation de l'instant), Eugen Drewermann (La foi, c'est apprendre à être vrai), Jean-Yves Leloup (La foi, c'est apprendre à dire : "Je suis"), François Bizot (L'émotion du bourreau), André Gounelle (Retour du religieux et retour de l'émotion), Lytta Basset (L'impossible solitude), Georges Moustaki (La grâce de l'absence d'espoir), Denis Tillinac (Je crois à un nouveau réenchantement du monde), Hubert Auque (Accepter les autres, c'est d'abord m'accepter moi ! ), Daniel Sibony (L'entre-deux, un espace de rencontre qui rend l'autre acceptable), Marek Halter (Parler, c'est accepter l'autre), Bernard Besret (Le moine et l'ascèse de l'équilibre), Paul-Laurent Assoun (L'amour de soi à l'épreuve de la psychanalyse), Jean-Paul Guetny (Le moi est-il haïssable ? )

01/2003

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Religion

Nature et dignité de l'amour

Le Traité Nature et dignité de l'amour date des environs de 1120, au début de l'abbatiat de Guillaume à Saint- Thierry. Ecrivant d'abord à l'intention de sa communauté, le maître expose dans cette oeuvre didactique ses premières théories spirituelles. Après sa mort, ce traité a été rangé parmi les écrits de S. Bernard, ce qui lui a assuré une large diffusion. Pour son étude de la vie spirituelle, Guillaume prend comme canevas les âges de la vie, distinguant ainsi naissance de la volonté, jeunesse de l'amour, maturité de la charité. Chemin faisant, il accompagne son lecteur dans l'expérience de la vie monastique, lui montrant comment passer du faux amour charnel chanté par Ovide aux joies de la charité qui permet, d'une certaine façon, de voir Dieu et de le goûter en ce monde, tout en se préparant à le rencontrer au terme du parcours. OEuvre de jeunesse, peut-on dire, ce traité annonce déjà les thèmes que Guillaume développera par la suite, spécialement dans le chef-d'oeuvre que sera sa Lettre aux frères du Mont-Dieu. Yves-Anselme Baudelet, bénédictin, profès de l'abbaye de Landévennec (France), est depuis 1981 membre de sa fondation, le Prieuré S. Benoît (Haïti) ; il enseigne aussi à l'Université en ligne Domuni. Robert Thomas () a été moine de l'abbaye cistercienne N. -D. de Septfons. Paul Verdeyen, jésuite, a longuement enseigné au Centre de spiritualité d'Anvers.

10/2015

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Economie

Péchés capitaux. Le roman de la crise financière

La cupidité, l'orgueil, la gourmandise, entre autres péchés capitaux, s'appliquent aux personnages de la crise financière. Mais que savons-nous vraiment de cette déflagration ? Ce phénomène qui touche tous les continents reste, pour beaucoup, un mot abstrait. Qui en furent les acteurs, les instigateurs, les manipulateurs ? En vingt chapitres, qui se lisent comme vingt nouvelles, Sophie Gherardi fait pénétrer le profane dans les coulisses de la crise. Elle emmène son lecteur du côté de ces " banquiers fascinés par des produits financiers auxquels ils ne comprenaient à peu près rien sauf que c'était une source de rendements extraordinaires pour leur banque et de rémunérations ébouriffantes pour eux-mêmes ". Avec un art consommé de la dramatisation, l'auteur a romancé une histoire complexe pour la rendre accessible aux non-spécialistes. Spectatrice privilégiée de cette immense réaction en chaîne, elle nous en fait revivre les moments clés, depuis les prémices de la bulle des " subprimes " qui a éclaté en 2007, jusqu'à la chute de Bernard Madoff. " De la nouveauté, de l'action, du drame " : tous les ingrédients d'un bon film sont ici réunis, pour le plus grand bonheur, ou effroi, du lecteur, qui voyage de Paris à Reykjavik, de Liège à Washington, sur les traces de Jérôme Kerviel ou de Jean-Claude Trichet. Et quand on referme ce livre, on a enfin compris ce qui se cache derrière les termes barbares de " subprimes ", " titrisation " ou " régulation des marchés ".

11/2009

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Economie

Milliardaire d'un jour. Splendeurs et misères de la nouvelle économie

C'était hier: la France découvrait avec extase la " nouvelle économie " débarquée tout droit des Etats-Unis. En ce début de Me siècle, chacun s'apprêtait à vivre une révolution. La Bourse s'envolait. Les grands patrons dépensaient des milliards pour se construire des empires sur le Web. Le capitalisme français s'était trouvé de nouvelles stars d'à peine trente ans et déjà potentiellement milliardaires. Mais, le 3 avril 2000, le Nasdaq plongea de 7% en une séance. Ce fut le début de la fin. L'" e-krach " allait être dévastateur. Deux ans de déconvenues, de faillites, de nouveaux chômeurs... et de fortunes parties en fumée. Ce livre est le récit de cette aventure incroyable. L'histoire d'une fièvre, d'une comédie humaine et financière sans précédent. Comment ces jeunes milliardaires d'un jour ont-ils été courtisés par toute l'élite d'un pays, avant d'être jetés aux orties de l'anonymat ? Comment Jean-Marie Messier s'est-il transformé en prophète du Net pour acheter Universal, son rêve hollywoodien ? Comment l'empereur du luxe, Bernard Arnault, qui hier encore se rêvait en Bill Gates européen, a-t-il soldé son aventure dans le Web ? Comment la " main invisible " du marché a-t-elle mis en scène, puis sonné le glas de cette hallucination collective ? Voilà le récit d'un carnaval insensé où se mêlent vanités, dollars et larmes. C'est passionnant. Edifiant. Pathétique.

03/2002

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Histoire internationale

La dernière reine. Victoria, 1819-1901

Il y a cent-douze ans, la reine Victoria mourait et entrait dans la légende comme une petite dame obèse et impérieuse. Son nom symbolise un siècle d’hypocrisie, d’austérité sourcilleuse, de chasteté puritaine. Le moment est venu de corriger le mythe d’une Victoria "victorienne". La reine du plus grand empire depuis la Rome antique, la grand-mère de l’Europe, la souveraine de la révolution industrielle était une femme sensuelle qui aimait les hommes beaux, les soldats en uniforme, les Écossais en kilt, les Indiens en turban. Meilleure danseuse du royaume, elle raffolait des bals qui se terminaient à l’aube, elle ajoutait du whisky à son thé, apprenait l’italien en chantant du bel canto. Séduite par les couleurs de la Méditerranée, elle lança la Côte d’Azur. Aux lords, elle préférait ses serviteurs simples et bons. Son peuple l’appelait "la reine républicaine". Mais à quarante-deux ans, devenue veuve, elle respecta aveuglément les principes luthériens d’Albert, son prince allemand, qu’elle avait aimé jusqu’à la folie. Journal de Victoria, mots d’esprit d’un Bernard Shaw ou d’un Oscar Wilde, sarcasmes et courbettes de la presse de l’époque, mais aussi discours de Palmeston et Disraeli brossent le tableau fastueux de la cour britannique à son apogée, officielle autant qu’intime. C’est une Victoria ardente et violente que fait revivre cette biographie sans révérence.

06/2013

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Théâtre

L'Esprit Frappeur. Récit d'une aventure théâtrale

Albert-André Lheureux, une des figures de la scène bruxelloise des années 1960 aux années 1990, nous raconte l'histoire d'un théâtre, L'Esprit Frappeur, qu'il créa à l'âge de dix-huit ans et qui changea profondément le paysage théâtral de l'époque. A travers une épopée souvent burlesque et toujours inventive, ce récit vivant fourmille d'anecdotes, de portraits coups de coeur, de moments de grâce et de rencontres rares : Julos Beaucarne, Gilbert Bécaud, Maurice Béjart, Jacques Brel, Pierre Cardin, Marlène Dietrich, Bernard De Coster, Marthe Dugard, Hergé, Eugène Ionesco, Charles Trenet, parmi bien d'autres. Il nous raconte aussi de l'intérieur la naissance d'une génération d'acteurs, d'auteurs, de metteurs en scène et de techniciens qui allaient devenir le "jeune théâtre" en Belgique, dont Albert-André Lheureux est l'initiateur. Cet homme qui dirigea quatre théâtres à Bruxelles, L'Esprit Frappeur, Forest-National, Le Botanique et Le Résidence Palace, nous fait retrouver la liberté créative et la joie festive des Golden Sixties. Pendant vingt-huit ans de direction de théâtres et de mises en scène, il fut le témoin privilégié de l'évolution de cette folie dans un Bruxelles d'une grande richesse et d'une grande diversité culturelles. Un livre personnel, vivant, racontant, depuis les coulisses, les moments fondateurs d'un mouvement théâtral entre rigueur et flamboyance. Un livre-spectacle qui invite le lecteur à ouvrir grand le rideau.

09/2017

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Psychologie, psychanalyse

Une psychanalyste dans la cité. L'aventure de la Maison verte

Le 6 janvier 1979, Françoise Dolto fonde la Maison verte avec cinq psychanalystes et éducateurs (Pierre Benoit, Colette Langignon, Marie-Hélène Malandrin, Marie-Noélle Rebois et Bernard This), à Paris, dans le XVe arrondissement. C'est un lieu ouvert à tous, dont l'objectif est la socialisation précoce du tout-petit, de sa naissance jusqu'à trois ans. Pour Françoise Dolto, " cette relation précoce interhumaine - corporelle, affective et verbale - est une prévention formidable de souffrances "inutiles"". L'enfant vient à la Maison verte, accompagné d'un de ses parents ou d'un adulte tutélaire, passer un moment au cours duquel il entre en contact avec d'autres enfants et d'autres adultes : lui comme ses parents se préparent ainsi à la séparation au moment de l'entrée à la crèche ou à l'école. Aujourd'hui, son rayonnement persiste: près de dix mille enfants et parents y passent chaque année, et de nombreux lieux se sont ouverts en France et à l'étranger sur son modèle. L'ouvrage réunit des écrits de Françoise Dolto sur la Maison verte (conférences, entretiens, lettres), inédits ou dispersés dans différents ouvrages. Marie-Hélène Malandrin retrace, en collaboration avec Claude Schauder (cofondateur de La Maisonnée, à Strasbourg), la chronologie, les débats et les enjeux théoriques et cliniques d'une idée toujours actuelle. Les témoignages d'Annie Grosser et de Christine Roy (accueillantes à la Maison verte) complètent cette présentation, qui est accompagnée de documents d'archives de la Maison verte.

04/2009

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Droit

Droit et stratégies de l'action humanitaire

Cet ouvrage trouve ses origines dans une rencontre : celle des acteurs de terrain issus de l'épopée humanitaire avec les juristes de la Faculté de droit de Paris 8. Médecins, journalistes, avocats, politiques, et militaires se sont ainsi retrouvés dans cette université aux idées jugées très souvent "avant-gardistes" afin de débattre du concept de l'accès aux victimes ici et là-bas. A l'origine, leur but était de contribuer au développement des grands axes déjà initiés par les ONG médicales françaises, mais également internationales. Reconnus en quelques années, ces droits nouveaux ont permis de passer du droit d'ingérence au droit d'accès aux victimes (1988), pour finalement aboutir au concept de la responsabilité de protéger des Nations-Unies (2005). Toutefois, ce droit humanitaire international doit encore et toujours se développer s'il veut devenir plus efficace. Les ONG en ont en grande partie la responsabilité. Espérons que ce livre puisse permettre à de nouvelles générations d'humanitaires de réfléchir à l'amélioration de cette morale de "l'extrême urgence" en associant notamment la santé publique aux droits de la personne. Patrick Aeberhard - Pierre-Olivier Chaumet - Axelle Ebode - Bertrand Gallet - Agnès Gautier-Audebert - Abigail Hansen - Véronique Harouel-Bureloup - Sonia Jedidi - Jean-Christophe Klotz - Bernard Kouchner - Pierre Lunel - Jacky Mamou - Kamel Mohanna - Graziella Robert - Emmanuelle Roure-Léoutre - Jean-Pierre Rosenczveig - Francisco Rubio - Philippe Ryfman - Mélanie Samson - Jean-Claude Thomann - Antoine Vaccaro

01/2019

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Théâtre

Bleu, blanc, rouge, l'a-démocratie. 3 volumes : Elf, la pompe Afrique ; Avenir radieux, une fission française ; Le maniement des larmes

Trois couleurs pour évoquer le pétrole, le nucléaire et l'armement. Ce documentaire théâtral en triptyque se propose d'observer trois des domaines régaliens du régime français. Régaliens, c'est-à-dire qu'ils ont toujours été à la discrétion du seul roi (ou empereur, ou président de la République suivant le contexte). Bleu (pétrole) - SELF, LA POMPE AFRIQUE : L'affaire Elf, écrite à partir des vraies paroles des principaux protagonistes de ce scandale politico-financier qui a éclaté au milieu des années 1990 et auquel sont mêlés dirigeants du géant pétrolier, politiciens de premier rang et hommes d'affaires véreux. Edition établie par Nicolas Lambert avec Samuel Foutoyet Préface de François-Xavier Verschave Blanc (nucléaim)- AVENIR RADIEUX. UNE FISSION FRANCAISE : A partir des interrogations des rares citoyens présents aux débats publics sur la construction d'une centrale nucléaire de type EPR, des discours verrouillés d'EDF et de l'industrie nucléaire, une histoire du nucléaire français, ses ors républicains, ses non-dits étouffants. Edition établie par Jean-Luc Porquet avec Jean-Baptiste Bernard et Erwan Temple Rouge (armement) LE MANIEMENT DES LARMES : Un portrait de la politique de l'armement en France. Il nous permet de comprendre ce qui nous arrive et de découvrir ceux par qui cela nous arrive. Entre valse des valises et culte du secret, des guerres grondent et des familles éclatent. Et des armes, encore, ne cessent de se négocier. Edition établie par Nicolas Lambert avec Karl Laske et Erwan Temple

10/2016

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Littérature étrangère

L'homme à la clef d'or. Autobiographie

Voici un ouvrage spécial «deux en un» : il est de G K Chesterton et sur G K Chesterton, ce qui nous offre l'opportunité de constater quel homme remarquable fut son auteur. Chesterton a été l'un des écrivains les plus stimulants et appréciés du XXe siècle. Borges le considère comme l'un de ses principaux maîtres. D'autres plumes de talent comme Bertrand Russell, George Bernard Shaw dont il était l'ami ou encore Franz Kafka, Ernest Hemingway, Jean Paulhan et bien d'autres ont témoigné une grande admiration pour son oeuvre «de géant» : récits, nouvelles, romans, essais, articles et pièces de théâtre, sur une très grande variété de thèmes. Ce maître des aphorismes et du paradoxe, brillant et drôle, est à ce jour l'auteur le plus cité parmi les écrivains modernes. Voici donc Chesterton par lui-même dans un livre qu'il avait dans un premier temps refusé d'écrire pour se prêter finalement à l'exercice à la fin de sa vie, devant l'insistance de ses amis et admirateurs. A la mort de Chesterton, le critique Sydney Dark a écrit que la chose la plus heureuse sans doute de toute la vie extraordinairement heureuse de l'écrivain est qu'il avait achevé cette autobiographie quelques semaines avant sa mort. Cette autobiographie excitante, drôle et humble est pétillante, enivrante comme une coupe, ou plutôt plusieurs coupes de champagne littéraire versées les unes après les autres.

01/2015

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Carrière et réussite

Visez le sommet. Pour réussir, devenez stratège

La bible de la stratégie. Le monde regorge de tacticiens... et manque de stratèges ! Pourtant, les dirigeants qui réussissent le mieux, quel que soit leur domaine - diplomatie, politique, conseil, entreprise, défense -, sont ceux qui savent élaborer une stratégie, la faire partager à leurs collaborateurs et s'y tenir. Persévérer dans sa vision, s'adapter, agir sous contrainte sans compromettre sa liberté : ce sont autant de défis à relever pour viser le sommet, y compris dans sa propre vie. Dans ce livre qui fourmille d'exemples, le général Vincent Desportes, professeur de stratégie à Sciences Po et à HEC, et Christine Kerdellant, rédactrice en chef aux Echos, ont interrogé les plus grands leaders français et étrangers qui témoignent de leurs très riches expériences. Unique à ce jour, cet ouvrage réconcilie théorie et pratique et tire des leçons de l'histoire militaire et économique, tout en revisitant les enseignements d'Alice au pays des merveilles, un précis de stratégie sous ses airs de conte pour enfants. Avec les témoignages des personnalités suivantes : Jacques Attali, Alain Bauer, général Henri Bentégeat, Jean-Louis Bruguière, Laurent Burelle, Pierre- André de Chalendar, Howard Davies, Sylvain Duranton, Delphine Ernotte Cunci, Mercedes Erra, Xavier Fontanet, Antoine Frérot, général Christophe Gomart, Philippe Hayez, Nicolas Kachaner, Denis Kessler, Michel-Edouard Leclerc, Enrico Letta, Jean-David Levitte, général Stanley McChrystal, Anne Méaux, Alain Minc, général David Petraeus, général Bertrand Ract-Madoux, Bernard Ramanantsoa, Stéphane Richard, Olivier Sibony, Hubert Védrine, général Pierre de Villiers.

04/2022

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Napoléon

De Buonaparte et de Napoléon

La plume et l'épée. Le maître des mots contre le maître de guerre. La relation singulière entre l'auteur des Mémoires d'outre-tombe et le héros du Mémorial s'articule autour du fameux et violent pamphlet de Chateaubriand, De Buonaparte et des Bourbons, publié en 1814 au couchant de l'Empire et dont l'auteur s'est complu à répéter que Louis XVIII aurait affirmé qu'il lui avait valu une armée de 100 000 hommes. Directeur de la maison de Chateaubriand, éminent spécialiste de son oeuvre, Bernard Degout en donne une édition critique de référence, avant de retracer, loin de l'imagerie d'Epinal, l'utilisation que Chateaubriand a faite de cette brochure dans les premières années de la Restauration, puis l'évolution du "sachem du romantisme" vers une position bien plus complexe, non dénuée d'admiration, sous l'effet conjoint des compliments à lui prodigués par le proscrit de Sainte-Hélène et de son rejet progressif d'une Restauration décevante. Couronnement de cet itinéraire : les Mémoires d'outre- tombe, qui présentent une vision à la fois critique et héroïque du Géant, auquel l'architecture savamment pesée des Mémoires confère une place centrale. La vision de Chateaubriand, établit en substance le présent ouvrage, reflète celle de la France entière, passée en une génération de la légende noire au mythe du sauveur - et s'inscrit profondément en faux contre cette évolution.

02/2021

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Littérature française

Je vais promener ma truffe. Jacques De Decker

Jacques De Decker : Je vais promener ma truffe Editions Marot Edition FR (+ textes EN/NL/DE/IT/CA) Claudia Ritter (dir.). Textes par Amélie Nothomb, Pierre Mertens, Alain Berenboom, Tom Lanoye, Stefan Hertmans, etc SWISS BINDING, 220 x 170 mm, 352 p, 180 Kleurenillustraties FR (+E/NL/G TEXTS) edition Publication date : April 21 ISBN : 9782930117836 (SWISS BINDING - FR (+E/NL/G TEXTS)) ? 39, 95 In voorraad Romancier, nouvelliste, biographe, critique littéraire, enseignant, auteur de plus de soixante adaptations du répertoire théâtral international et de livrets d'opéra, Jacques De Decker (1945-2020) était membre de l'Académie royale de langue et de littérature françaises de Belgique depuis 1997 et en fut le secrétaire perpétuel de 2002 à 2019. "Je vais promener ma truffe" , avait-il l'habitude de lancer lorsqu'il partait à la recherche d'histoires, d'objets et d'inspirations pour nourrir ses nouveaux projets. Dans cet ouvrage, plus de deux cents de ses amis et compagnons de route refont un bout de chemin à ses côtés et se souviennent, à travers la photographie et la peinture, la prose et la poésie, la musique et le dessin. En rejoignant ce cortège festif, le lecteur retrouvera nombre de têtes familières ou moins connues, venues d'horizons artistiques et linguis­tiques variés - d'Amélie Nothomb à Pierre Mertens, de Bernard Foccroulle à Nicolas Vadot, de Géraldine Schwarz à Stefan Hertmans, d'Amin Maalouf à Nicolas Bacri. Reliure suisse avec coutures apparentes.

04/2021

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Critique Poésie

Lire, se mêler à la poésie contemporaine. Césaire, Noël, Fourcade, Pazzottu

L'ouvrage propose une réflexion sur l'adaptation des "théories de la lecture" (Iser, Jauss, Eco, Jouve, ...) au domaine de la poésie. Il pratique également une analyse des théories poétiques (Deguy, Dessous, Gullentops, Tsur, ...) en choisissant l'angle d'attaque constitué par la lecture. Enfin, il offre une mise à l'épreuve de ces théories à l'aune de quatre textes de poètes contemporains de la deuxième moitié du XXe siècle et du début du XXIe siècle : Aimé Césaire, Bernard Noël, Dominique Fourcade, Florence Pazzottu. Qu'en est-il de l'immersion du lecteur dans la poésie actuelle ? Le lecteur peut-il "entrer" dans la lecture de poésie, par une immersion ou par promenade d'un corps mentalité de lecteur dans un univers complet ? Nous verrons qu'il y est guidé par des traces de mimésis, par les sensorialités des images et des rythmes, vécus de façon oblique. Le mode de lecture spécifique à la poésie éveille à la fois la perception de la forme et du sens, la première n'étant pas évincée au profit du second. Les analyses de textes font apparaitre les grains, les textures spécifiques de chaque oeuvre : ainsi se combinent les perceptions des images, des rythmes et des sons, parle lecteur qui peut y investir ses affects aussi. Finalement, l'ouvrage cherche à montrer que la lecture poétique ne passe pas par de l'immersion mais par des moments d'intensité dans la lecture vécus par un corps imaginaire.

04/2021

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Essais

L'apathie hyperactive. L'économie psychique du néolibéralisme

Pourquoi sommes-nous apathiques ? Les trois essais qui constituent ce livre proposent une réflexion sur l'apparition d'une forme inédite d'apathie apparue durant les dernières décennies au sein des sociétés néolibérales : l'apathie hyperactive. Loin de la paresse et de l'ennui qui jadis définissaient les sujets flegmatiques, loin de la nonchalance et de l'aboulie, du désintérêt et de la somnolence, l'apathie contemporaine se présente comme une hyperactivité frénétique qui, à force, épuise psychiquement et émotionnelle-ment. Nous sommes face à une forme sui generis de désaffection qui se doit d'être analysée minutieusement. Suivant une trajectoire qui va de La Fable des abeilles de Bernard de Mandeville à " l'économie de la dépense " de Bataille, des géants technologiques qui contrôlent les plateformes de communication et divertissement digital – les dénommés GAFAM – aux héros apathiques de la littérature russe, du formatage cognitif de l'attention humaine au mindfulness et de l'apathie hyperactive du néolibéralisme à l'apathie du psychanalyste, ce travail – en plus d'identifier le problème de l'apathie hyperactive –, est aussi un exercice d'écriture qui cherche a transcender les limites de l'analyse théorique. Finalement, le besoin de chercher une échappatoire à l'apathie hyperactive nous conduit irrémédiablement à la psychanalyse : ce savoir qui, en permettant aux sujets de prendre la parole là où se situe leur désir, arrive à suspendre les exigences hyperproductives du néolibéralisme. Et là, dans cette suspension, nous voilà en mesure d'imaginer une issue.

04/2022

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Art contemporain

Figurations. Un autre art d'ajourd'hui

Depuis les années 1950, un pan figuratif de l'art contemporain s'est développé à l'ombre des avant-gardes. Négligé par les institutions muséales, il a néanmoins été défendu par des galeristes exigeants et a séduit un public de collectionneurs avertis et internationaux. Ce travail du trait, de l'expression, de l'humain demande à être regardé désormais à l'aune du retour de la figuration que l'on peut constater actuellement. Accrochées dans la Ferme Ornée, une centaine d'oeuvres choisies par le critique d'art Guy Boyer permettent de retrouver 35 artistes qui n'ont pas la place qu'ils méritent, comme Dado, Jean Rustin, Gilles Aillaud et Dominique Renson, ou qui ont été récemment remis en avant par des musées comme Sam Szafran, Susanne Hay et Pierre Skira. A l'Orangerie, une exposition contemporaine présente les nouvelles tendances de la figuration en France aujourd'hui avec douze artistes (six femmes et six hommes), exposés trois par trois pendant toute la durée de l'exposition principale. Artistes exposés : Andrew Wyeth, Jacques Truphémus, Pierre Lesieur, Tibor Csernus, Jean Rustin, Leonardo Cremonini, Dado, Avigdor Arikha, Jurg Kreienbuhl, Gilles Aillaud, Sam Szafran, Susanne Hay, Erik Desmazières, Pierre Skira, Astrid de La Forest, Malgorzata Pasko, Anna Metz, Marian Plug, Frans Pannekoek, Charles Donker, Dominique Renson, Olivier Masmonteil, François Bard, Jérôme Borel, Mouna Rebeiz, Romain Bernini, Gaël Davrinche, Youcef Korichi, Stéphane Belzère, Anahita Masoudi, Raymond Mason, Siemen Dijkstra, Gérard Schlosser, Bernard Rancillac, Catherine Viollet.

05/2023

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Littérature francophone

Chardon ardent

C'est, au fil des années 60, l'histoire de Julia et de René, son premier amour, de leur mariage en pleine guerre d'Algérie, et d'un été tropézien à l'Epi Plage, lieu incontournable des "people de l'époque". Ce roman doit son titre à Bernard Buffet, rencontré à Saint-Tropez, en même temps que d'autres célébrités, dont Julia immortalise les anecdotes de cet été 63. On retrouve sous sa plume Johnny Halliday, Georges Pompidou, Sacha Distel, mais aussi Catherine Deneuve, Vadim, Eddy Barday, Daniel Gélin... "Chardon ardent" , c'est aussi, sur la Guerre d'Algérie, le témoignage bouleversant et très personnel de cette jeune femme mariée à un appelé s, le cri de désespoir de toute une génération sacrifiée, qui portera à jamais l'empreinte d'un déchirement dont l'écho se fait encore entendre entre nos deux pays. S'y ajoute une traversée de miroir, avec une mise en abyme, via l'écriture d'un autre roman d'amour, et de nouvelles péripéties pour cette jeune femme rebelle, que l'on retrouve en 2020, heureuse et épanouie, après une plongée passagère dans son passé, grâce à un incroyable trait d'union entre hier et aujourd'hui. Entre amour et humour, entre gravité et légèreté, entre rires et larmes, sans jamais sombrer dans l'amertume, les grands thèmes de la vie sont ici abordés, avec une volonté farouche d'optimisme et d'espoir.

05/2021

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Sociologie

LES CLANDESTINS. Enquête en France, en Chine et au Mali

Evacuation musclée de l'église Saint-Bernard, vote de la loi Debré, pétitions et manifestations... On n'a pas fini d'entendre parler des sans-papiers et des clandestins. Mais les connaît-on vraiment ? Jean-Luc Porquet est allé à leur rencontre. Parlant un dialecte compréhensible d'eux seuls les très secrets Chinois de " Wenzhou " ont accepté de lui dévoiler les mœurs de leur communauté. Des Maliens qui semblent mieux connus mais dont on sait paradoxalement peu de choses, il a découvert l'étonnante solidarité et les rapports passionnels avec l'ancienne puissance coloniale française. Pour mieux comprendre les raisons profondes qui les ont poussés à l'exil et au franchissement illégal des frontières, il s'est rendu dans leurs pays d'origine, à Wenzhou, une ville au sud de Shanghai d'où viennent la majorité des clandestins chinois, et à Fegui, village soninké du Mali pareil à ceux dont sont issus plus de la moitié des Africains vivant chez nous. Là, il a découvert pourquoi les candidats au départ sont si nombreux et l'appel de la France si fort. Cet ouvrage tente aussi d'expliquer l'énigmatique absence de tout flux de réfugiés algériens en France. Que deviennent les hommes et les femmes qui cherchent à fuir la guerre civile en Algérie ? A l'heure où tout le monde ou presque est d'accord pour lutter contre l'immigration clandestine, ce reportage, vivant et original, montre l'envers du décor.

04/1997

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Pédagogie

Pour une pédagogie existentielle

Dans une pratique de l'éducation spécialisée, du travail social communautaire, du conseil institutionnel et de la formation des acteurs du travail social, l'auteur nous dit comment, au quotidien, accompagner des personnes et des groupes vers des décisions pour dépasser les déterminismes bien réels décrits par Freud, Marx ou Bourdieu. Il s'accompagne lui-même par la phénoménologie de J.-P. Sartre avec ses concepts de néantisation, de liberté et de projet, de la phénoménologie de M. Merleau-Ponty avec sa définition de la pédagogie et ses cours sur le langage et de la phénoménologie d'H. Maldiney avec ses travaux sur l'existence. Dans les référents je retrouve avec bonheur des maîtres à penser que Pierre et moi avons côtoyés : Freinet, Tomkievitz, Jean et Fernand Oury, Bernard Honoré ont été nos compagnons de route prestigieux. Leur démarche dialectique a modélisé la nôtre, qu'ils connaissaient et encourageaient. Ses pédagogues référents sont A. Aichhorn, A. Makarenko et P. Freire. Cette dénomination pédagogie existentielle est employée pour la première fois. Ce travail s'adresse aux acteurs de l'action sociale (travailleurs sociaux et éducatifs, consultants institutionnels, politiques et syndicats) ainsi qu'aux étudiants et formateurs des IRFTS et autres écoles de formation au travail éducatif et social. Il découle de ce choix un aller-retour permanent entre le quotidien des actes éducatifs et la réflexion la plus élaborée dans l'après-coup, éclairée par des maîtres à penser le désir. Extraits de la préface de B. Montaclair.

09/2021

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Beaux arts

Gauguin

Son oeuvre mise à part, la vie de Paul Gauguin est un extraordinaire roman. Le Pérou, Orléans, Copenhague, Paris, la Bretagne, Arles, la Méditerranée, le Brésil, le Chili, Panama, Cap Nord et Cap Horn, la Baltique, la Martinique, la Nouvelle-Zélande, Tahiti, les îles Marquises... Combien d'hommes au XIXe siècle ont pu errer ainsi sur la planète à la recherche d'eux-mêmes ? Et ses ascendances ne le cèdent en rien à la géographie, un aïeul vice-roi du Pérou, une arrière-grand-mère intime de Simon Bolivar, une grand-mère féministe et révolutionnaire, Flora Tristan, un père au coeur battant de la Révolution de 1848, tant de figures croisées, George Sand, Pissarro, Degas, Manet, Seurat, Emile Bernard... Et le face-à-face tragique avec Van Gogh. Lui-même officier de marine, fusilier marin, boursier, conspirateur, père de famille nombreuse au destin tourmenté, peintre, sculpteur, journaliste, écrivain. Personnage hors normes, dont les ombres ne seront pas estompées. Le roman vrai conté ici défie parfois l'imagination. Gauguin fut aussi un créateur puissant, majeur, lent à s'épanouir, dont l'oeuvre irrigue le XXe siècle et notre avenir, car il comprit le premier en pleine clarté les racines inconscientes de la beauté et ouvrit l'art occidental à l'imaginaire des autres peuples et civilisations. Un artiste-monde qui chercha à agréger toutes les formes héritées des hommes pour donner des éclats de lumière neufs.

10/2017