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Revues de psychanalyse

La Revue Lacanienne N° 23 : Qu'est-ce que vous croyez !

La croyance n'est pas saisissable comme concept de la psychanalyse, pas plus que ne l'était l'identité, ou les fake news, thèmes de nos dernières livraisons. Le statut de cette notion est des plus complexes. En ce qui concerne Freud, du passage de la théorie du trauma à celle du fantasme, de la pensée magique à la rigueur épistémologique de la construction de la pulsion, le statut de ce qu'il nomme Glauben, le croire, est au coeur de la relation qu'entretient l'humain au monde qui l'entoure, c'est-à-dire du malaise dans la culture. En témoigne le souci permanent de préserver la psychanalyse de toute vision du monde, soit d'un présupposé qui en déborderait le champ ! En ce qui concerne Lacan, la croyance et son vacillement, le doute, ne cessent de mettre au coeur de notre pratique la difficile question du partage du semblant et du vrai : le parlêtre se trouve-t-il condamné à vivre entre un monde borné et l'errance ? La cure est-elle déconstruction de toute croyance ? Comme concession à la question de l'espoir, Lacan donnera dans le texte intitulé Télévision une réponse incertaine : "Croire mais savoir qu'on croit" , ce qui semble dessiner un bord de nos visées, à en entendre le prolongement dans une de ses propositions ultimes : "Le réel est mon symptôme" ! Pas de théorie qui puisse se purifier de toute croyance ! Formulons ici une des hypothèses de ce travail : tout progrès de la cure, comme dans les théories qui balisent nos pratiques, consiste en un déplacement de la question de la croyance. Il n'en demeure pas moins que ce qui nous revient sur nos divans ou du monde qui nous entoure, que ce soit la constitution d'un référent commun qui pourrait alléger le malaise dans la civilisation sans verser dans l'hystérie collective dont le nom actuel ­- déjà aperçu par Freud - serait le populisme, ou le constat de la déconstruction des figures d'autorité qui pouvaient faire semblant de garantie, nous pousse à poser la question d'un malaise dans le croire, tant sur plan subjectif que dans la constitution des foules, et des institutions. L'homme d'aujourd'hui peut-il prétendre, contre l'avertissement de Gustave Flaubert, se penser "homme sans présupposé" ? La science et la démocratie, conditions de possibilité de la psychanalyse, ne se laissent-elles pas altérer par les dérives et l'effervescence libérale contemporaines au point de secréter des croyances nouvelles unifiant dans la solitude. De cette question du croire, et de son vacillement, le champ de la psychanalyse n'est pas exclu.

11/2022

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Poches Littérature internation

Le détour

" Je ne vois pas comment on peut se remettre de cette lecture, c'est hallucinant. Personne n'a parlé de la Seconde Guerre mondiale comme cette femme. " Juliette Arnaud, France Inter. Un nouveau classique à ranger aux côtés des livres de Charlotte Delbo, de Primo Levi et de Ruth Klüger. Publié pour la première fois en 1979, Le Détour est le fruit de vingt-cinq années d'écriture. Il relate le parcours de Luce d'Eramo qui, élevée dans une famille de dignitaires fascistes, partit de son propre chef en Italie en 1944 pour intégrer un Lager, un camp de travail nazi. S'il demeure méconnu en Italie, Le Détour rencontra immédiatement en Italie un immense succès et connaît depuis quelques années une nouvelle vague de traductions dans le monde entier. La force et l'acuité de ce texte - qui traque aussi sans complaisance les travestissements de la mémoire - le rattachent de fait aux plus grands témoignages de femmes sur l'expérience des camps, tels ceux de Charlotte Delbo et de Ruth Klüger. Nous devons la découverte de ce livre à ce passage des Carnets de Goliarda Sapienza : " Fini de lire Le Détour de Luce d'Eramo, assurément le plus beau livre de ces dix dernières années et peut-être un chef-d'oeuvre absolu ; cela m'obligera à relire Si c'est un homme et Le Dernier des Justes, pour vérifier ce que je soupçonne. C'est-à-dire que le livre de Luce est le plus actuel sur ce sujet, le plus durement approfondi dans la démonstration de l'aventure nazie, le plus polémique et courageux. " L'originalité du Détour tient de fait à ce que vécut Luce d'Eramo durant la Seconde Guerre mondiale mais aussi au difficile processus de remémoration dans lequel elle s'engagea par la suite, et dont le livre témoigne. Les textes qui composent ce récit ont été écrits successivement en 1953, 1954, 1961, 1975 et 1977. Ils sont présentés dans l'ordre chronologique de leur rédaction, et non dans celui des événements qu'ils décrivent. La confusion qui en découle parfois répond à celle que connut Luce d'Eramo, aux esquives de sa mémoire et aux détours qu'elle emprunta avant de retrouver la cohérence de son histoire. A sa publication en Italie, en 1979, le livre rencontra des centaines de milliers de lecteurs. En se plongeant dans ce texte, il revient au lecteur francophone de vivre à son tour - au-delà de l'histoire stupéfiante d'une adolescente idéaliste faisant volontairement l'expérience des camps nazis - l'expérience d'une femme en quête de sa vérité.

01/2021

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Philosophie

La construction du bonheur. Avec 1 DVD

La Construction du bonheur est, à la fois, un livre et un film... Les deux objets sont, ici, matériellement présents. Mais les deux peuvent être pris séparément. Dans l'un comme dans l'autre y apparaît Robert Misrahi sous des éclairages et des angles changeants. A l'écrit, Robert Misrahi, s'il commence par revenir sur son oeuvre livresque, consacré au bonheur et au philosophe eudémonique Spinoza, c'est afin de planter le décor. Très vite il en arrive à l'image. Car c'est là le sujet. Doublement. Voilà qui est nouveau. Il y consacre quatre chapitres : La fascination de l'image ; La mise en chantier ; Les premiers tournages ; La création. Ce court texte est des plus réjouissants. Il témoigne du courage d'un homme, philosophe de son état, qui n'hésite pas à se prêter à une expérience phénoménologique d'un genre particulier où champ et hors-champ, d'écriture et d'images, se mêlent. Robert Misrahi, même s'il bouge beaucoup, n'est pas un philosophe de l'action : la grande action de sa vie a été d'enseigner, ce qui n'est pas rien, mine de rien. L'oeoeuvre d'un philosophe, c'est avant tout de la pensée, et cette pensée produit d'abord des livres. Un philosophe, c'est un livre au milieu de la route, au milieu des gens. Répétons-le : le philosophe est quelqu'un qui pense. D'où : filmer la pensée est-ce que cela peut faire un film ? Un vrai film s'entend. Avec de vraies images, avec de la vraie musique, avec de vrais lieux, avec du concret donc et de vraies abstractions aussi. Nous avons tenté, avec ce film, une narration filmique. L'image devenant le miroir des mots et les mots devenant générateurs d'images. C'est une expérience particulière à laquelle, à 86 ans, Robert Misrahi a bien voulu se prêter. Nicolas Martin a été très soucieux de parvenir à un "point d'équilibre" dans ce mariage à trois : la pensée, la parole et l'image... Car le difficile est bien de représenter le bonheur. Le malheur, la douleur, la souffrance c'est facile : c'est une sorte de pot commun où tout le monde peut se reconnaître. La mort est toujours la même, partout dans le monde. Mais le bonheur ? Le bonheur est individuel. Le bonheur de l'un ne ressemble pas au bonheur de l'autre. Quelles images pour le bonheur ? Mais il s'agit, dans ce film, avant tout, d'accompagner les propos d'un philosophe sur la construction du bonheur.

11/2012

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Essais

Photos trouvées

"La petite photographie en noir et blanc et aux bords dentelés montre un jeune garçon dans une rue presque déserte. Au loin, on distingue à peine deux personnes assises devant le perron d'une maison. L'enfant a une main posée sur le guidon d'une trottinette en bois. Une des bretelles de sa salopette est tombée de son épaule. Il porte une chemise blanche dont les manches sont retroussées jusqu'au-dessus des coudes. Il semble intrigué par quelque chose qu'il observe hors champ. Est-ce un insecte, une fourmilière, un chat ? Je ne sais pas. Je ne m'en rappelle pas. Ce petit garçon, c'est moi. A l'encre bleue, tout en bas de l'image, quelqu'un, sans doute mon père, a écrit "Goulette mai 56". En voyant l'état délabré de la rue, je me demande comment une trottinette pouvait y rouler. La Goulette est une petite ville située à une dizaine de kilomètres de Tunis. Ma mère me racontait que c'est là-bas que nous passions nos vacances. Il paraît que les familles y faisaient en été un véritable exode, chargeant voitures et camions de presque toute leur maison pour meubler leurs locations de vacances. En 1956, j'avais quatre ans. Je reviens à cette photographie que j'ai toujours gardée avec moi depuis que l'ai redécouverte. Savais-je qu'un mois plus tard je serai dans un avion qui m'emmènerait à Marseille et qu'après cette étape ma famille s'installerait pour toujours à Paris ? Avais-je entendu mes parents en parler ? " [...] M.S. C'est une photo de mon enfance retrouvée par hasard qui a été le point de départ de ce projet Photos trouvées. Sans doute parce qu'en tant que plasticien je me suis tout particulièrement intéressé à la notion d'identité, les photos d'anonymes m'ont toujours fasciné. Certaines photos de famille ou de groupe semblent appartenir à un souvenir collectif. D'autres éveillent notre imaginaire car ne sachant rien des personnages posant sur ces images anciennes cela ouvre un champ d'interprétation qui s'étend à l'infini. Qui étaient-ils ? Que fut leur destin ? C'est justement parce qu'il est impossible de le savoir que je me suis amusé à donner vie, à inventer une histoire à ces inconnus. C'était comme offrir un dernier tour de piste à ces anonymes avant qu'ils ne retombent dans l'oubli.

09/2022

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Philosophie du droit

Des systèmes d'information aux blockchains. Convergence des sciences juridiques, fiscales, économiques et de gestion

Une blockchain est un registre, une grande base de données partagée simultanément avec tous ses utilisateurs, également détenteurs de ce registre, et qui ont la capacité d'y inscrire des données, selon des règles spécifiques fixées par un protocole informatique sécurisé grâce à la cryptographie. Cet ouvrage analyse l'impact des technologies en forte croissance en termes de transformations et les modifications disciplinaires qui en résultent. En effet, les systèmes d'information possèdent un potentiel disruptif impressionnant, en tant que fait social total, notamment en matière financière. La blockchain pourrait-elle s'analyser en un véritable "système" , multilatéral mais non centralisé ? D'un point de vue méthodologique, les travaux sont allés au-delà d'une simple pluridisciplinarité, chacun essayant d'adopter le regard de l'autre. Il fallait aussi bien circonscrire l'objet de l'étude, ce qui a été proposé à travers un cas pratique dans l'industrie du logiciel. Les auteurs démontrent que les applications technologiques de la blockchain convergent autours de principes. Des principes d'information permettent de revisiter le contrat en lui adjoignant les propriétés des smart contracts, le rôle de l'agence et en incitant à compléter la théorie économique d'essence contractualiste. L'impact sociétal à travers la notion de commun a aussi permis une réflexion fondamentale. Une catégorisation des parties prenantes autour de la blockchain traduit cette quête de convergence qui s'est ensuite focalisée sur son application dans la transformation de l'entreprise. La gestion et le modèle économique de certaines activités juridiques et fiscales d'entreprises d'avocats, actives dans le domaine du rapprochement d'entreprises participe de ce constat. Le design d'un cadre conceptuel général pour insérer la fiscalité de la blockchain est abordé, en s'appuyant sur les travaux fondamentaux de Von Hayek. Des interrogations philosophiques et des perspectives comparatistes ont conforté des premières conclusions de convergence, dans les méthodes de recherche, la qualification de la blockchain, les économies informationnelles et organisationnelles, tout en soulignant l'incomplétude des règles - notamment fiscales, d'appréhension de la valeur. L'autonomie du droit fiscal et le silence du législateur fiscal en matière de blockchain sont des freins à l'adoption massive de la blockchain en matière fiscale. Cela conduit à la création de nouveaux modèles d'organisation, de rapport à l'impôt, a daptés à de nouvelles matérialités, à une redéfinition de la valeur travail, du droit souple ou non, qui s'inscrivent dans le concept général de "nouvelles méthodes de travail" et de nouvelles règles fiscales pour appréhender de nouveaux cyberisques. L'équipe de recherche Louis Josserand de l'Université Lyon 3 (EA 3707) regroupe les enseignants chercheurs travaillant en droit privé et a pour objectif de promouvoir et d'encadrer les recherches individuelles et collectives menées dans cette discipline. Elle fonctionne selon une structure matricielle combinant une organisation par centres de recherche disciplinaires (droit de la famille, droit pénal, droit de la responsabilité et des assurances, droit de l'entreprise, patrimoine et contrats) et par thèmes et méthodes de recherche transversaux (corps et santé ; éthique et nouvelles technologies ; approche philosophique du droit privé ; pratiques du droit ; globalisation). Coactis est l'Unité de Recherche en gestion des Universités Lumière Lyon 2 et Jean Monnet de Saint Etienne. Anciennement Equipe d'Accueil (EA 4161), elle regroupe une cinquantaine d'enseignants-chercheurs titulaires (Professeurs des Universités et Maîtres de conférences HDR, et Maîtres de Conférences, parmi lesquels certains sont rattachés aux Mines Saint-Etienne) et associés et une vingtaine de doctorants. L'équipe se caractérise par sa dimension pluridisciplinaire (stratégie, finance, marketing, RH, Management des systèmes d'information...) dans le champ de la recherche en Sciences de Gestion Elle se structure autour de quatre axes de recherches, mais aussi autour de programmes scientifiques transversaux qui mobilisent et croisent les compétences des différentes spécialités et disciplines (Plan PME, Aura PMI et Interreg ASIS - Innovations sociales en sont des exemples caractéristiques). Cette approche correspond aux pratiques réelles des entreprises et des organisations qui ne cloisonnent pas les champs fonctionnels mais croisent au contraire les regards et approches pour construire leurs dynamiques. Les auteurs remercient les universités de Lyon pour leur soutien.

08/2021

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Sociologie

Frontières en travail. Migrations, travail et fabrique des frontières dans le monde

Cet ouvrage rassemble des travaux qui analysent et décrivent ce qui arrive aujourd'hui aux frontières physiques de ces pays dont la proximité aux centres mondiaux du capitalisme réinvente le statut. De bords oubliés du monde, ces frontières désormais plantées sous les projecteurs des médias sont régulièrement montrées du doigt pour leur caractère crucial par les discours politiques. Mexique-USA, Maroc-Europe, ces lieux frontières sont devenus centraux, par la conjonction d'un double processus à bien des égards paradoxal. Car d'un côté, avec le renforcement d'un ensemble de dispositifs de fermeture et de contrôle du passage et du franchissement, ces frontières se veulent mises en scène d'un processus de dramatisation et de criminalisation des parcours migratoires "subalternes", tandis que d'un autre côté, l'installation de lieux de production fait de la frontière l'un de ces "ateliers" industriels où se réinvente silencieusement une part cachée des cadres économiques et sociaux du capitalisme mondialisé. Confrontation qui se résume en un paradoxe, lorsque la frontière est "zone franche" infranchissable. C'est donc tout l'intérêt de cet ouvrage que de rassembler dans une mise en perspective comparative des lieux très éloignés, du Mexique au Moyen-Orient en passant par le Maroc, qui ont en commun d'avoir vu leurs frontières devenir des laboratoires de la modernité, mais aussi de mettre en résonance deux champs de recherche qui se rencontrent peu, celui de la sociologie des nouvelles dynamiques migratoires et celui de la sociologie des nouveaux mondes industriels. Cet ouvrage veut d'abord mettre en évidence, décrire et exposer depuis l'intérieur des situations de travail et de circulation, ce qui se trame et s'organise dans les univers d'ordinaire peu exposés des zones frontalières de travail et de passage.

01/2020

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Droit

Droit du travail et prévention

En droit du travail, la prévention est désormais un concept important et revêt aujourd'hui une ampleur sans précédent. Elle représente un nouveau paradigme, apte à fonder les évolutions récentes de la matière et à éclairer celles à venir. La première partie de l'étude intitulée "la prévention en droit du travail" permet de prendre la mesure de l'importance de la prévention en droit du travail qui se caractérise par son inéluctable expansion. Sont ainsi explorés les deux grands champs du droit du travail - sécurité des corps au travail et sécurité économique des personnes - où, successivement et différemment, mais inexorablement, s'est développée et affirmée une logique de prévention. Profondément ancrée en droit du travail, la prévention tend désormais à se consolider par le biais de la précaution et du bien-être au travail. La seconde partie de l'étude intitulée "le droit de la prévention au travail" vise à démontrer que le phénomène tire également sa force de paradigme de l'existence d'un droit de la prévention au travail qui organise, façonne et transforme le rôle des acteurs de la relation de travail, tant sur le plan individuel que sur le plan collectif, de manière à en assurer l'effectivité. Ainsi, sont envisagés la responsabilité de l'employeur et la participation du salarié, le rôle croissant des représentants du personnel ainsi que le recours accru à la norme négociée. Autant d'évolutions du droit du travail qui acquièrent du sens sous l'angle de la prévention. urd'hui une ampleur sans précédent. Elle représente un nouveau paradigme, apte à fonder les évolutions récentes de la matière et à éclairer celles à venir. La première partie de l'étude intitulée "l

12/2019

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Anglais apprentissage

Lexique thématique du vocabulaire contemporain anglais-français

Lexique thématique anglais-français vivant et moderne , New Words offre un vaste panorama de la langue des médias sur des sujets à la fois actuels et traditionnels. Il comprend des mots et expressions propres à l'histoire des pays anglo-saxons ainsi que du vocabulaire spécialisé, scientifique et technique . Organisé en 40 dossiers thématiques , il propose du vocabulaire en contexte donnant ainsi la possibilité de choisir plus facilement le mot juste à l'oral ou à l'écrit et de fixer son emploi et son usage . Particulièrement complet , il s'adresse à tous ceux qui souhaitent élargir et enrichir leur vocabulaire que ce soit dans le cadre d'études supérieures, de la vie professionnelle ou par goût personnel. Il comprend : 250 chapitres dont les champs lexicaux couvrent tous les domaines de la vie et des activités humaines. des rubriques et sous-rubriques (ou sous-thèmes) proposant, en plus des mots traduits : des définitions en français et/ou en anglais pour mieux cerner le mot et son emploi ; des expressions ; des collocations indiquant l'emploi des mots en contexte ; des idiomes, des proverbes, des rubriques culturelles pour éclairer certaines notions et les replacer dans un contexte historique, une rubrique " food for thought " offrant quelques citations à la réflexion ainsi que quelques grandes questions de société abordées plus largement dans le cadre d'une présentation comprenant les arguments pour et contre. 1 toolbox regroupant : les faux amis, les équivalences entre l'anglais britannique et américain, les anglicismes, les mots utiles, les chiffres et les nombres, les verbes irréguliers, les proverbes courants, une liste de quelque 1 750 collocations... Fonctionnel et pédagogique, New Words dépasse le simple cadre du lexique en proposant à tout apprenant les outils pour nourrir l'inspiration, la réflexion et l'expression.

08/2019

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Pédagogie

Grand manuel des pratiques psychomotrices. Fondements et applications cliniques

Cet ouvrage synthétise l'ensemble des pratiques professionnelles du psychomotricien. En rappelant les fondamentaux du métier, les auteurs ont l'ambition de cheminer de la formation initiale vers le métier de psychomotricien et son univers : comment il se construit, comment il se pratique et comment il se pense. Cinq grandes étapes sont ainsi proposées : les fondements du métier, ses champs d'application classiques puis spécifiques, ses nouvelles pratiques, et enfin la question de la formation initiale et continue. Un soin particulier a été apporté à l'articulation théorico-clinique grâce à de nombreuses vignettes. Les auteurs partagent leurs propositions thérapeutiques, leurs médiations, leur pensée psychomotrice, du bébé à la personne âgée en passant par l'enfant, l'adolescent et l'adulte, avec un seul objectif : rendre compte de la pratique de la psychomotricité d'hier à aujourd'hui pour témoigner du dynamisme de cette profession en constant développement. Ce Grand Livre des pratiques psychomotrices est appelé à devenir une référence dans le domaine. Avec la participation de C. Aroulanda, B. Arzel, M. Audoye, L. Barnich, E. Baudet, A. Baylot, S. Bednarek, A. Bonmartin, L. Bonnotte, A. Brandily, A. Buil, M. Cajal, G. Carrette, V. Cocaign, N. Collin-Betheuil, A. Constant, M. Coperland, P. Dalarun, S. Dauga, A. De Monval, D. Defontaine, R. Delaroche, C. Exposito, F. Fauchere, M. Fradet, J. Garrone, C. Gay-Brown, F. Giromini, M. Guiose, A. d'Ignazio, A. Lamouline, A. Lauras-Petit, M. Le Corre, C. Lefevre, A. Lemoine, S. Lescarbotte, A. Limacher, J-P Louvel, G. Malecot-Le Meur, J. Martin, B. Meurin, E. Navarre, C. Paumel, G. Ponton, C. Potel-Baranes, C. Removille, M. Rodriguez, C. Rousseau-Salvador, J. Roux, T. Ruiz Cifuentes, L. Saint-Ges, S. Tchedre, A. Teillet, M. Therain-Sommain, N. Thirant, F. Vincent, I. Zammouri, D. Ziri.

08/2019

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Histoire de France

Napoléon et la comète impériale

En 1811, Napoléon est au sommet de sa gloire. Du code Napoléon aux préfets, du baccalauréat au franc, il a façonné une France moderne. Son Empire s'étend sur une grande partie de l'Europe. Cette année là, Flaugergues découvre à Viviers (Ardèche) une des comètes les plus spectaculaires de l'Histoire. Sensible aux sciences, il la désigne "Comète impériale". Son éclat et sa longévité lui semblent le reflet céleste de son règne. L'Aiglon est né cinq jours avant sa découverte et lui-même une semaine après l'apparition de la grande comète de 1769, coïncidence soulignée par Messier en 1808. Mais surtout, avec une période de 3095 ans, son précédent passage remonte à l'époque de Ramsès II. Napoléon y voit un trait d'union avec l'Egypte qui le fascine depuis son expédition, un passage de flambeau des Pharaons à l'Empereur, voire un signal céleste d'invincibilité... La personnalité de l'Empereur est fascinante. La matrice rationnelle de sa psyché laisse percer des saillies irrationnelles. Il éprouve souvent le besoin de s'évader sur les champs de batailles. Comme une double personnalité qui intrigue les psychologues. L'influence de cette comète pourrait permettre de comprendre l'inversion qui se produit avec la campagne de Russie, lancée à l'été 1812 contre l'avis de ses généraux. Elle marque le tournant de l'Empire. Après la Bérézina, c'est Waterloo et l'exil à Sainte-Hélène. Précisément à Longwood où l'astronome Halley - auteur des calculs de l'orbite de sa célèbre comète - avait effectué ses observations du ciel austral. Citée par de nombreux écrivains de l'époque romantique, cette "Comète de Napoléon" a marqué les arts et la culture. Elle est aussi associée aux vendanges mirifiques de 1811 et au fameux "Vin de la comète" ! Un essai conjuguant rigueur historique et lecture céleste de faits bien terrestres...

07/2019

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Poésie

Evangile des petites gens

LE CLAIR-VOYANTJe suis là, seul au bord du chemin, je tends la main, Je suis la honte de la famille, un fardeau pour les miensQue je connais sans jamais les regarder ; mes parentsOnt souffert d'avoir un fils comme moi ; ils voulaientUn enfant qui plus tard les soutienne mais je ne vois rien. Je ne peux aller aux champs ni garder le bétail ! Qui veut d'un apprenti qui ne peut bougerSans s'entraver, passer son temps à le relever. Je survis à Jéricho, je mendie devant le portailDe la synagogue. Je ne vois mais j'entends, Je ressens. Je comprends les pleurs des enfants, La peine des lépreux qui font fuir les gens. Le père de famille sans emploi, sans argentQui ne peut subvenir aux besoins de ses gens. Cette année paraît une méditation poétique sur la base des évangiles, l'Evangile des petites gens. Sans altérer le message chrétien, l'auteur se place du point de vue d'un Jérusalémite qui raconte l'arrivée des savants, d'un disciple et de ses opposants - bourreaux compris. Afin de conserver un contexte cohérent, l'auteur utilise des prénoms araméens Yeshua pour Jésus, Myriam pour Marie, Yousef pour Joseph et Yehohanan pour Jean. Il donne la parole à l'aveugle Bartimée, à la femme adultère. Il ancre le récit dans le contexte politique et militaire de la Palestine romaine, des fréquents soulèvements et des répressions sanglantes. En fin d'ouvrage un index donne les références des textes bibliques qui ont inspiré le recueil ; il est suivi de notes biographiques sur Hérode, Ponce Pilate, des personnages apparaissant dans les Evangiles puis de deux cartes. Publié au XXIe siècle, il donne une dimension plus actuelle au message évangélique.

01/2021

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Littérature française

Le parfum de Nour

Une odeur flotte dans le couloir de l'immeuble sur Boundaries Road. Des arômes de thym, de sauge et de romarin, qui incitent à la transgression, chuchotent des secrets. Leur parfum est venu de la Terre des dieux, planant par-dessus les champs de guerre, les barrières et les murs. Il glisse sous la porte, éveillant le coeur somnolant de Leila, la journaliste qui court dans les parcs de Londres pour fuir sa vie et le souvenir de celui qu'elle a aimé sur les collines de la Palestine. Il agite les fantômes qui hantent Bennett, le médecin devenu concierge, cherchant la rédemption auprès de la femme qui l'avait sauvé de lui-même. Elle, qui lui a appris à chasser la mort avec la poésie de Mahmoud Darwich. Elle, qui aujourd'hui est séquestrée derrière le rideau rouge de l'appartement 12. Nour. Les destins de Leila, Bennett et Nour se rencontrent par la plus intangible et la plus intime des voies, grâce aux fragrances emplissant de part et d'autre l'air du couloir de l'immeuble où ils habitent sur Boundaries Road. Elles invoquent les mythes et les légendes des aromates, attisent les regrets de Leila, allumant la flamme de la révolte, alors qu'elles raniment pour Bennett l'espoir de libérer Nour de sa prison et de se libérer de ses remords. Les odeurs, elles sont libres. Elles voyagent. Depuis les paysages anéantis de Gaza, aux trottoirs mouillés de Londres, aux sentiers enneigés de Montréal. Elles ne connaissent aucune frontière. Ni celle du désir, ni celle de la vérité, ni celle de la violence. Indomptées, elles sont les lieux de l'impossible et de l'audace. Qui dans sa quête osera répondre à l'appel du parfum ?

09/2015

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Beaux arts

La communauté inavouable. Madrid, octobre 68, Edition bilingue français-espagnol

En 1968, le premier ordinateur fait son apparition dans l'Université de Madrid, marquant le début des activités du Centre de Calcul. Après des décennies d'isolement culturel, des artistes, des musiciens, des architectes, des ingénieurs, des scientifiques et des intellectuels se lancent dans une réflexion autour de l'exploitation de l'ordinateur dans leurs processus créatifs. Le Centre de Calcul devient l'espace de liberté créatif le plus significatif de la fin de la dictature en s'affirmant alors comme une structure d'expérimentation collective, dans un contexte où le rassemblement avait une signification presque subversive. L'immunité assurée par l'aura de la technologie, en apparence non-idéologique, permet au Centre d'impulser un élan sans précédent à l'innovation espagnole restée en gestation. S'ensuit une double rupture : l'effondrement du bloc culturel imposé par le régime politique ; la disparition des frontières entre les différents champs de la création, ouvrant l'expérimentation à de nouvelles voies d'expression. En jetant "des ponts entre un monde absolument virtuel et imaginaire, et un monde réel", le Centre de Calcul ouvre l'écriture à d'autres horizons d'expérimentation, tels que la musique et les arts plastiques, tout en s'inspirant des nouvelles théories linguistiques de Noam Chomsky et de l'information de Max Bense. L'ouvrage revient sur l'oeuvre historique de Javier Seguí de la Riva, qui forme le corpus nécessaire pour comprendre le contexte de l'époque et relier entre elles les oeuvres des architectes et des artistes, dans un questionnement permanent autour des cohabitations entre imaginaire et expérimentation. Quant aux formes en mouvement de José Luis Alexanco, elles côtoient les Figures impossibles de José María Yturralde, en dialogue avec la poésie d'Ignacio Gómez de Liano et de Guillermo de Searle.

01/2021

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Littérature française

Mérite et égalité en éducation - Critique de John Rawls

Doctorante et titulaire d'un master en sciences de l'éducation, je me suis longtemps consacrée aux pratiques des hommes d'Etat qui s'inspirent de l'idéologie sacro-sainte du célèbre philosophe anglo-saxon John Rawls. Ce livre, qui traite de l'originalité de John Rawls, n'est pas une adhésion totale à ses principes. Au contraire, c'est une critique de son idéologie qui veut que certaines inégalités infligées aux personnes soient légitimes, donc justes. Mais comment cela est-il pensable dans un régime qui se veut égalitaire comme la France ? Un pays qui ne cesse pourtant de sanctionner, sélectionner, punir via le jeu de la compétition et qui stigmatise les plus fragiles sur tous les champs - éducatif, social, politique, économique, voire même religieux. Car ce que veulent les citoyens, c'est être traités avec équité et être tous égaux en droit... Blandine Nya a à coeur de lire entre les lignes, pour comprendre, expliquer et nuancer les théories avancées par John Rawls. Elle affirme que l'oeuvre du philosophe, Théorie de la justice, bien que riche en politique, en morale, en vocabulaire et en philosophie, est jusqu'à présent l'une des plus complexes à saisir, tant le discours est varié. A travers cet essai, elle prend du recul sur les théories de John Rawls, les éclaire au regard d'autres auteurs tels que Ronald Dworkin, Robert Nozick ou Alexis de Tocqueville ; et soulève ainsi plusieurs questions, dont celle de la justice, de l'égalité, de la discrimination, ou encore du rôle de l'Etat dans la société. Son ouvrage n'est pas une simple critique du philosophe, c'est une réelle réflexion sur nos sociétés contemporaines, nos aspirations à plus d'égalité et, surtout, à plus d'équité.

10/2013

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Critique littéraire

La lettre trace du voyage à l'époque moderne et contemporaine

Comment rendre compte de l'effet "trace" de la lettre viatique - de cette trace qui, dans la correspondance, peut être lue comme "le voyage même" ? L'ambition de cet ouvrage, qui s'inscrit dans la continuité de la collection "Chemins croisés" en ouvrant des perspectives nouvelles sur l'écriture de l'ailleurs, est d'examiner les rapports entre l'écriture épistolaire et le voyage à travers les nombreuses traces que laisse la lettre viatique dans la littérature anglophone et francophone de la fin du XVIIIème siècle à nos jours. Spécialistes de littérature française, francophone et anglophone croisent ainsi leurs champs disciplinaires pour se mettre à l'écoute des lettres, réelles ou fictives, qui inscrivent leur trace dans notre connaissance, scientifique ou littéraire, du monde. L'originalité de cet ouvrage réside également dans les lettres d'écrivains qui ont été spécialement écrites pour ce volume. En tissant écrits critiques et textes d'auteurs, ce livre propose de suivre les relations qui se nouent entre l'oeil et le regard, ces deux modalités du voir qui entrent en jeu dans notre approche de l'espace géographique et littéraire. Ainsi l'oeil du scientifique analyse la matérialité de la lettre, suit le tracé des échanges, fait entrer en résonnance la sphère intime et l'arène publique, prend le pouls du vivant pour mieux appréhender la matière. Simultanément, le regard des écrivains nous invite à percevoir le relief du monde, à écouter l'appel du poète qui esquisse, derrière les apparences sensibles, une présence qui approfondit l'espace et qui recrée ce qu'Yves Bonnefoy appelait "la terre humaine". A la croisée des disciplines, des époques, des territoires et des langues, cet ouvrage s'adresse non seulement aux spécialistes de l'épistolaire et de l'écriture du voyage, mais également à tous ceux curieux de saisir dans le tracé des lettres "l'usage du monde" .

05/2019

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Musique, danse

Cathy Berberian, cant'actrice

" La musique est l'air que je respire et la planète que j'habite ", écrit Cathy Berberian quelques jours avant de mourir. Sa carrière ne ressemble à aucune autre. L'une des plus grandes chanteuses de ces cinquante dernières années évolue en marge des prises de rôle, des productions internationales, des soirées de gala au Metropolitan Opera ou à Covent Garden, des rumeurs étalées dans la presse, des cabales. Suivre son parcours conduit au cœur de l'histoire de la musique des années 1950-1980. On assiste avec elle aux expériences vocales majeures dans la musique électroacoustique, aux pratiques novatrices du théâtre musical, à la redécouverte du répertoire baroque, à l'émergence d'une conception nouvelle du récital conçu comme spectacle. Sa voix, ignorante des frontières, se déploie dans les univers les plus variés de la musique d'hier et d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, savante et populaire. Petite Arménienne dans l'Amérique des années trente, élevée dans un milieu modeste, Américaine dans l'Europe de l'après-guerre, femme dans un milieu presque exclusivement masculin, Cathy Berberian a lutté toute sa vie contre le courant dominant, avec pour armes un immense talent, une intelligence remarquable, un humour indéfectible. Créatrice et dédicataire des oeuvres vocales de son mari Luciano Berio, elle défriche avec lui des champs inexplorés dans le domaine de la voix et de l'utilisation du mot en musique. Par sa réceptivité et son goût de l'expérimentation, elle se place ainsi au cœur du processus de création, avec des compositeurs tels que Sylvano Bussotti, John Cage, Igor Stravinsky, et collabore aussi bien avec Peter Brook qu'avec Nikolaus Harnoncourt. " De Monteverdi aux Beatles ", elle fait connaître dans le monde entier la musique qu'elle aime et sert.

10/2003

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Droit

Le droit à l'épreuve des drones militaires

Les drones militaires sont des engins pilotés à distance, pouvant évoluer dans les airs, sur terre, sur mer et sous la mer, pour exercer l'ensemble du spectre des missions militaires, comme la surveillance, la reconnaissance, le renseignement, le combat, la sécurisation, le transport... Ces drones militaires sont au coeur de l'actualité. La multiplication des achats de drones par les Etats en vue de mener leurs opérations militaires, l'utilisation des capacités de ces appareils pour pratiquer des assassinats ciblés extraterritoriaux, l'expansion du recours aux drones en matière de sécurité intérieure, le développement d'un nouveau marché économique des drones, la crainte du développement et du déploiement de " robots tueurs ", qui pourraient exercer des missions de combat à partir de leurs seules intelligences artificielles, sans aucune direction humaine, sont quelques exemples de la montée en puissance de cette problématique depuis quelques années. Au vu de ces éléments, on peut s'interroger sur le rôle possible du droit. Peut-il efficacement encadrer le développement et l'utilisation des drones militaires ? L'ouvrage concourt à répondre à ce brûlant défi. Des universitaires, internistes, internationalistes, publicistes et privatistes, ainsi que des représentants du monde de la sécurité et de la défense abordent les différents champs où le droit et les drones sont amenés à se rencontrer, du fait de décisions politiques : les phases de fabrication (notamment à propos des drones autonomes), achat, essai, entraînement, circulation et de déploiement opérationnel (militaire, sécuritaire ou pour les assassinats ciblés) des drones sont autant de sources de questionnements juridiques. Cette recherche est destinée à tous les étudiants, professionnels et universitaires qui s'intéressent à la confrontation du droit avec les nouvelles techniques militaires, dans un environnement géopolitique en profonde mutation.

01/2019

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Animaux, nature

Crin-Blanc ou L'invention de la Camargue. L'oeuvre de Denys Colomb de Daunant

Denys Colomb de Daunant (Nîmes 1922-2006) est un écrivain, poète, photographe, cinéaste et manadier connu pour être l'inspirateur et le coscénariste du film Crin-Blanc (1952) réalisé par Albert Lamorisse. En immortalisant Crin-Blanc, il donna à la Camargue son identité : celle d'un territoire de nature sauvage où des troupeaux de petits chevaux blancs vivent en liberté dans d'immenses étendues salées. Mais l'image de Crin-Blanc va plus loin encore : elle incarne pour des millions de cavaliers de loisir la figure du cheval-ami, qui marque la mutation de l'équitation au tournant des années 1960. Ce passage du cheval-outil, employé dans les champs, le transport ou la guerre, au cheval-ami, compagnon unique de chevauchées fabuleuses, est symbolisé par le succès immense du film Crin-Blanc dans le monde entier, après sa reconnaissance par le Festival de Cannes en 1953 (Grand Prix du court métrage, prix Jean-Vigo), considéré par le New York Times en 2007 comme l'un des meilleurs films pour enfants de tous les temps. Crin-Blanc fut tourné à Cacharel, le mas de Denys Colomb de Daunant, au milieu des étangs de Camargue, avec ses chevaux et ses gardians. Premier à créer un hôtel pour cavaliers dans cette terre mythique, Denys Colomb de Daunant déplorait que le cheval de club soit enfermé dans le cadre du manège et voulait rendre aux cavaliers la possibilité de galoper en pleine nature. Grâce aux archives familiales, et en particulier à l'important fonds photographique laissé par Denys Colomb de Daunant, le livre retrace le parcours de ce personnage original et libre, et nous montre à quel point son héritage est déterminant dans la fabrication de la Camargue comme terre de liberté.

07/2016

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Sciences historiques

La vie en Côte-d'Or pendant la Grande Guerre

La Côte-d'Or ne fut pas épargnée par la première guerre mondiale. Au front, 11058 Poilus côte-d'oriens donnèrent leur vie pour la France. A l'arrière, bien que le département ne fût pas meurtri par les combats, la guerre s'imposa dans la vie civile. A Châtillon-sur-Seine, par exemple, eut lieu le repli ultime du GQG, d'où le général Joffre rédige, le 6 septembre 1914, son ordre du jour qui allait rester dans l'histoire de France « (…) se faire tuer sur place plutôt que de reculer ». Il y avait aussi le grondement des canons venant des champs de bataille qui perçait la quiétude de la campagne, ou encore le passage incessant des trains de blessés qui rappelait que, tout près, la guerre faisait rage. Chaque jour, il fallait travailler pour soutenir l'effort de guerre, faire preuve d'hospitalité pour accueillir les habitants des régions envahies, subir les réquisitions et les rationnements alimentaires, se protéger des raids aériens, soigner des milliers de blessés, encadrer des centaines de prisonniers allemands utilisés comme main-d'œuvre de guerre, etc. Le département était même suffisamment proche du front pour que l'armée américaine y implante, dès 1917, de nombreuses bases logistiques.Durant ces années sombres, les Côte-d'Oriens firent face à une existence d'angoisse, de désillusion, de peur, de sacrifice, de révolte, mais également de courage et de résignation. Ce livre très documenté nous raconte le quotidien comme les événements. Il constitue une synthèse historique indispensable pour qui s'intéresse au passé de la Côte-d'Or. Gilles Vauclair et Didier Callabre, spécialistes de la première guerre mondiale, sont les auteurs de plusieurs ouvrages et articles traitant de la Grande Guerre. Ce livre, richement illustré, complète leur précédent ouvrage publié aux Editions Sutton, Les Poilus de la Côte-d'Or dans la Grande Guerre.

10/2013

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Sports

Eleveurs. Femmes et hommes de cheval

A travers l'itinéraire de treize éleveurs de chevaux de course exerçant en France, divers par leurs âges, leurs apprentissages, leurs parcours, leurs manières de travailler et leurs objectifs, Anne Konitz-Hoyeau nous invite à découvrir ce métier si particulier. Chryss O'Reilly, Nicolas de Chambure, Hervé Morin, Miette Forien, PierreTalvard, Anna Sundström et les autres décrivent dans le détail et avec beaucoup d'émotion leur rapport à l'animal, leur quête du futur crack des champs de courses, leurs rêves et leurs difficultés, pour une plongée inédite au coeur de l'univers de ces femmes et hommes de cheval Ils nous ouvrent grand les portes de leurs haras, dévoilant un monde de professionnels passionnés, celui des courses de galop, très exposé et pourtant peu exploré. On ne trouve pas deux trajectoires identiques chez ces éleveurs. Pour ceux qui n'avaient aucun lien dans le milieu, le parcours a été parfois complexe : ils ont pu enchaîner les métiers de garçon de voyage, garçon d'écurie, garçon de cour, lad voire cow-boy ! D'autres ont appris le geste agricole au contact d'animaux différents tels les bovins, les chevaux de selle, les trotteurs et même les bisons. Le rapport des éleveurs au temps est singulier, avec la succession sans cesse renouvelée des sélections, saillies, naissances, sevrages, préparations, ventes, course... La projection dans l'étape suivante est permanente, les entraînant dans un rythme effréné. Certains le vivent en ayant le sentiment de vieillir plus vite que la plupart, parce que le temps défile sans leur laisser le loisir de se retourner, alors que d'autres pensent qu'à l'inverse les éleveurs restent "verts" parce que chaque année renaît l'espoir, une sève qui monte en soi...

09/2019

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Littérature étrangère

Une jeune fille au teint de pêche

Cet ouvrage est le premier d'une trilogie, mise en fiction de l'histoire de la Chine du XXe siècle. Le premier tome est paru en Chine en 2004, le deuxième en 2008, le troisième vient de paraître. L'histoire se déroule de la fin de la dynastie des Qing, au tout début du XXe siècle, jusqu'à la prise du pouvoir par les communistes en 1950. Il raconte la vie de Xiumi, de la puberté jusqu'à sa mort. Jeune fiancée, Xiumi part pour le Japon avant de revenir au pays s'engager dans des activités révolutionnaires, dans un esprit égalitaire et caritatif, fortement influencé par son père, lettré révolutionnaire romantique et utopiste. Jetée en prison, à la veille de l'effondrement de l'empire elle donne la vie à un fils, Tan Gongda, avant de retrouver la liberté... Si Une jeune fille au teint de pêche s'offre immédiatement au lecteur comme une fiction jubilatoire riche en intrigues et en rebondissements, véritable labyrinthe qui prend plaisir à multiplier les récits et les niveaux de narration, l'habileté romanesque de Ge Fei ne doit pas faire oublier que l'ambition affichée de ce récit demeure le questionnement de la notion d'utopie et l'examen de ses excès. Prenant prétexte de la confrontation du modèle traditionnel de l'organisation villageoise à la modernité naissante, Ge Fei propose une vaste réflexion sur l'idéalisme politique à la chinoise. Bien au-delà du roman d'apprentissage de la petite Xiumi, fille des champs convertie au communautarisme, la véritable ambition littéraire de ce récit est de rendre sensible l'ensemble des cheminements intimes -les " transformations silencieuses " - qui éveillent l'héroïne au désir révolutionnaire.

10/2012

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Histoire de France

Le Régent. Philippe d'Orléans, l'héritier du Roi-Soleil

De Philippe d'Orléans (1674-1723), régent de France à la mort de son oncle Louis XIV, Montesquieu a écrit qu'il était "indéfinissable". Il semble en effet s'être ingénié à brouiller les cartes et à défier ses biographes. Dans la mémoire collective, le prince demeure le libertin qui n'aimait rien tant qu'organiser des "petits soupers" et qui incarne à lui seul cette époque festive et insouciante que fut la Régence. Loué pour ses talents militaires et sa bravoure sur les champs de bataille, il suscita l'admiration de la Cour avant que ses provocations et ses excès ne finissent par lasser jusqu'au Roi-Soleil. Promis à rien, petit-fils de France condamné à contempler ses collections et à errer dans les splendeurs de Saint-Cloud et du Palais-Royal, il gouverna pourtant la France durant huit ans, de 1715 à 1723, après la mort de Louis XIV. A la tête de l'Etat, il mit en chantier de nombreuses réformes, dont certaines, novatrices, comme la polysynodie et le système de Law, ont marqué les esprits. Pour assurer la paix extérieure, il n'hésita pas à s'allier avec l'Angleterre, remettant en cause la politique étrangère menée par Louis XIV. Il n'eut pourtant d'autres ambitions que d'assurer la paix du royaume et de préserver le pouvoir absolu du jeune roi Louis XV. Loin d'être un prince libéral, annonciateur du siècle des Lumières, Philippe d'Orléans fut en vérité le digne héritier du Roi-Soleil. En s'appuyant sur les dernières avancées de la recherche, Alexandre Dupilet propose un portrait profondément renouvelé de ce prince qui marqua tant l'époque de son empreinte qu'il est désormais devenu pour l'Histoire, le Régent.

10/2020

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Sciences historiques

Rêves d'histoire. Pour une histoire de l'ordinaire

Philippe Artières, historien passionné d'art contemporain et de littérature fragmentaire, laisse dans cet ouvrage libre cours à ses désirs secrets de chercheur, dans une approche de l'Histoire joyeusement savante, personnelle et insolite. Réunissant de courts textes très divers, Rêves d'histoire propose une anthologie de rêveries ou, plus exactement, de " désirs d'histoire " encore non explorées. On y trouvera donc des idées brutes, des pistes incongrues, des domaines de recherche à arpenter, parfois nées à la lecture d'une source ou d'une archive qui révèle son imaginaire potentiel, ces îlots encore vierges qu'aucune carte n'avait encore répertorié. Mais l'historien n'est pas romancier à proprement parler, plutôt collecteur de détails, explorateur du plus simple ordinaire. Et s'il ne prétend pas plus emprunter la posture du demiurge que renoncer à l'honnêteté intellectuelle du chercheur, il se fait ici résolument homme de récits. Ou comment raconter l'histoire de la ceinture, des ordonnances médicales, de la tombe de Pétain (le " salaud de Yeu "), des routes, de la banderole, etc. Brièvement développées, agrémentées d'allusions autobiographiques et organisées en trois parties (Objets/Lieux/Traces), ces échappées ouvrent autant de champs de recherche dont on se plaît à imaginer la fécondité, parfois vertigineuse - mais souvent à l'état d'ébauche, elles sont inscrites dans la frustration de l'inachèvement. Un exemple parmi d'autres : autour d'une réflexion sur la cloison, procédant par digressions successives, l'auteur propose une histoire croisée du confessionnal, du parloir et de l'hygiaphone - de quoi faire apparaître toute une géographie de la parole dans nos sociétés, ce qui ne nous étonnera pas chez ce foucaldien de la deuxième génération. Au terme de ce recueil, Philippe Artières revient dans une postface-manifeste inédite sur toutes ses tentations d'écriture et interroge " cet hybride objet qu'est le récit historique ".

10/2014

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Critique littéraire

Regards sur l'édition dans le monde arabe

Cet ouvrage jette les bases d'une réflexion sur l'histoire récente de l'édition et de la lecture dans les pays arabes, du Liban à l'Egypte, en passant par l'Irak, les pays du Golfe et le Yémen, avec une incursion au Maroc. Les contours des champs éditoriaux sont souvent différents d'un pays à l'autre, liés à l'ancienneté des traditions (au Liban ou en Egypte, par exemple) ou à leur caractère extrêmement récent (dans les pays du Golfe), mais aussi au développement économique accéléré par endroits (toujours dans les pays du Golfe) ou ralenti à cause des crises politiques et des guerres (Irak, Syrie, Yémen, Libye). Plusieurs contributions traitent ainsi du développement de l'édition dans ces différents contextes, d'autres abordent la question des pratiques de lecture, particulièrement au Liban, en Syrie et en Jordanie. Si les problèmes de distribution et la vigilance d'une censure sourcilleuse sont des entraves à l'édition et à la diffusion, le livre conserve cependant une forte valeur symbolique, à la fois comme vecteur de subversion et comme enjeu de politiques culturelles. Dans le domaine du livre arabe, les études transnationales s'imposent du fait de l'existence d'un marché du livre panarabe et de l'importance commerciale des foires du livre organisées dans les capitales arabes. Il faut ainsi relever le rôle de certains pays de la péninsule arabique dans la promotion de la littérature arabe ou le développement de programmes de traduction. La profusion littéraire actuelle, notamment dans le domaine du roman, et l'irruption de nouveaux acteurs dans les mondes de l'édition, attachés à diffuser une pensée critique et novatrice, sont deux notes d'espoir dans ce temps d'incertitude qui caractérise la région arabe.

05/2016

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Littérature étrangère

Melincourt

Walter Scott avait remis le Moyen Age à la mode et la France venait de jeter sa Révolution à la face du monde comme un cinquième Évangile au moment où Peacock prit la plume. Wordsworth, Coleridge, Burke, après s'être enflammés pour les idées nouvelles, s'étaient encapuchonnés en voyant ce que l'humanité était en train de devenir. Dans quel camp Peacock allait-il se ranger ? Dans celui du progrès ou dans celui de la réaction ? Le mouvement romantique à cet égard était très divisé. Regardait-il en arrière comme Rousseau ? Ou devant lui comme Voltaire? On ne sait d'ailleurs trop de quel côté regardait Voltaire, qui semble n'avoir pas eu plus de goût pour les peuples que pour leurs princes et désespérait de rendre un roi philosophe ou un homme civilisé sur la terre, fût-il ou non un bon sauvage. Tout ce qu'on sait de sûr à son sujet c'est qu'il avait un goût décidé pour la retraite et le jardinage. En quoi Peacock lui ressemblait fort. Ne voulant être ni rat des villes ni rat des champs, Peacock opta pour un moyen terme, attitude très britannique. Son imagination le portait vers le Moyen Age des cours d'amour, des chansons de geste, des troubadours, des tournois de chevalerie, et sa raison et son esprit rationaliste et géométrique faisaient de lui un jardinier paysagiste écologiste avant la lettre. Son rêve était de rendre ou de conserver à la terre les traits et les couleurs qu'elle avait lorsqu'Adam la cultivait avant sa chute. Pour le reste, Peacock savait que le monde commercial, bancaire, industriel, populaire et surpeuplé qui s'ouvrait serait définitivement hideux. Ses romans sont à la littérature ce que les portraitistes et paysagistes anglais de son temps sont à la peinture.

05/2013

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Histoire de France

Joséphine Baker. Du music hall au Panthéon

2 octobre 1925, sur la scène du théâtre des Champs-Elysées, le public, venu en nombre, découvre Joséphine Baker dans La Revue nègre. Elle a 19 ans, c'est un triomphe. Elle danse le charleston, vêtue de sa seule peau brune, portant sa nudité comme une panthère noire sa fourrure. En 1931, elle chante J'ai deux amours. Une star internationale est née. Gérard Bonal, dans une approche personnelle et presque sentimentale, liée à ses souvenirs d'enfance, livre un portrait par touches de la "Vénus noire" . Il nous entraîne sur ses traces, de l'enfance pauvre à Saint-Louis, Missouri, jusqu'à la lutte pour les droits civiques aux côtés de Martin Luther King. On embarque avec elle en 1925 sur le paquebot qui l'emmène vers l'Europe, dans un voyage qu'elle espère sans retour, pour fuir la misère et la ségrégation. On l'escorte dans le Paris nocturne des Années folles, celui des théâtres de music-hall, le Casino de Paris, les Folies Bergère, des night-clubs de Pigalle, au bras de ses amants, Georges Simenon ou Giuseppe Abatino, dit Pepito, son impresario et mentor pendant dix ans. Dès 1941, l'icône des Années folles rejoint les services secrets de la France libre. Militant inlassablement pour la fraternité universelle, elle adoptera après la guerre douze enfants venus du monde entier, sa fameuse "tribu arc-en-ciel" , qu'elle installera dans le château des Milandes, en Dordogne. A sa mort, le 12 avril 1975, une vague d'émotion submerge le pays, des funérailles nationales sont décrétées. Aujourd'hui, la petite danseuse de Saint-Louis qui a conquis Paris en une soirée sera la première femme noire à reposer au Panthéon.

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Sociologie

Penser autrement

Après avoir étudié, dans ses livres précédents, les grands changements qui ont transformé notre vie personnelle et collective, Alain Touraine choisit ici de se consacrer à la nécessaire transformation de notre manière de penser ces changements. Car l'idée même de société est en crise : la mondialisation sous toutes ses fourmes, les désirs libérés des interdits ont entraîné l'écroulement de l'édifice social. La définition du bien et du mal dans notre société n'est plus du ressort des institutions ; la conscience de soi l'emporte sur la conscience des règles : le sujet devient créateur de lui-même. A partir d'une critique de ce qu'il nomme le Discours interprétatif dominant, qui a cherché à imposer, tout au long du XXe siècle, l'idée d'une société sans acteurs, soumise à des déterminismes surtout économiques, Main Touraine invite le lecteur à découvrir que le seul principe permettant d'évaluer les conduites de chacun et les situations sociales est la reconnaissance des droits, politiques, sociaux et culturels, de tous les êtres humains, reconnus comme des êtres libres et égaux. Il appelle à repenser l'individu en tant que sujet, clé de voûte d'une sociologie reconstruite. Là où certains dénoncent l'individualisme, l'auteur vante la subjectivation, qui passe par la défense des droits de chacun contre tous les modes d'intégration sociale. L'unité des conduites sociales n'est plus imposée par la société ou la culture, mais par le sujet, porteur de droits universels vécus dans des situations sociales et culturelles particulières. La dépendance des femmes, le rejet des minorités et les difficultés des jeunes à l'école et au travail sont les trois principaux domaines de la vie sociale dans lesquels le retournement nécessaire de la pensée sociale que propose Alain Touraine trouve ses champs d'application.

10/2007

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Informatique

Intelligence artificielle. L'être humain, maître du jeu

Et si une machine autonome réalisait avec rigueur, justesse et célérité, les tâches quotidiennes fastidieuses qui relèvent encore d'une intervention humaine ? Et si la machine apprenait de ses propres erreurs et s'adaptait durablement à notre mode de vie ? Qui serait le maître ? Et si arrivait le moment où le Robot remplace l'Homme ? Qu'on le sache ou non, qu'on le déplore ou non, la technologie recourant à l'Intelligence Artificielle (IA) est déjà à l'oeuvre et étend ses champs d'application à une vitesse inédite, grâce au développement de la puissance de calculs des algorithmes servant des ordinateurs de plus en plus performants. On ne peut déjà plus s'en passer. Mais la machine se passera-t-elle un jour de nous ? Cela dépend... de nous : de notre volonté de garder la main à travers une programmation maîtrisée. Facile à dire quand les chatbots des plateformes de e-commerce jouent désormais les assistants virtuels et rivalisent avec un opérateur téléphonique de chair et d'os. Rivaliser, le bon mot ? En réalité, il convient plutôt de déterminer quel type de relation construire entre cerveaux et microprocesseurs. De fait, opposer Robot et Humain constituerait une erreur ; il ne s'agit pas de faire avec quelqu'un ou sans personne. Car si la technologie synthétise, analyse et exécute à la perfection, elle ne pense toujours pas, à proprement parler. A date, un robot ne sait pas qu'il en est un ! Bref, il ne conscientise pas. D'ailleurs, voilà l'enjeu sociétal : la place de l'individu (qui sait en être un) dans le monde digital – donc déshumanisé au sens littéral – qu'il engendre. Dès lors, une réflexion éthique s'impose quant au cadrage d'un progrès technologique par et pour l'être humain. D'où l'ouvrage que vous tenez en main.

07/2019

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Développement durable-Ecologie

Tourisme durable et patrimoines. Une dialectique développementale ? (Europe-Caraïbe-Amériques-Afrique-Asie)

Ce nouvel ouvrage entend, dans la continuité des deux précédents (vol. 6 et 7), explorer les relations qui s'établissent entre, d'une part, les différentes formes d'un tourisme qualifié "d'alternatif" (tourisme solidaire, responsable, écotourisme, etc.) et, d'autre part, la recherche de durabilité et de viabilité d'un développement auquel elles peuvent contribuer, dans le respect et la valorisation des ressources patrimoniales naturelles et culturelles, matérielles et immatérielles. Il accueille dans ce propos de nouvelles contributions originales intéressant tour à tour l'Amérique latine et du Sud (Mexique, Guyane), l'Amérique du Nord (Canada), le Maghreb (Tunisie), l'Afrique Noire (Afrique du Sud, Namibie), l'Asie (Vietnam, Cambodge, Laos, Taddjikistan), la Caraïbe (Antilles françaises, Sainte-Lucie, Dominique) et l'Europe (France). Il s'agit là encore, dans des champs parfois nouveaux (tourisme spirituel et de mémoire, notamment), en approfondissant les recherches et en diversifiant plus encore les précédentes études, de mettre en évidence la dynamique et de tirer les enseignements du double constat des impacts socio- économiques du tourisme sur les composantes patrimoniales de l'environnement et, en sens inverse, de l'attrait déterminant des ressources d'un patrimoine dûment valorisé sur la demande et l'offre touristiques. La démarche, que l'on a voulue pluridisciplinaire pour en légitimer l'objet et en valoriser la portée, entend, à travers les thématiques et les enjeux politiques, économiques, juridiques, socio-culturels, etc., de la protection, de la conservation et de la mise en tourisme de ressources patrimoniales plus ou moins aisément (ré)appropriées par les populations locales et/ou les communautés autochtones, apporter une contribution constructive et opérationnelle à l'analyse de la relation dialectique déterminante entre tourisme et patrimoine.

11/2011

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Policiers

Le Belge Tome 1 : Emboucaner la planète

Paris. Septembre 2000. Quartier des Champs-Elysées. Un homme est tué de huit balles dans le corps. Le tueur casqué tire une dernière balle dans la nuque et s'enfuit à moto. Dans la minute, le quartier est bouclé. Les plus hauts responsables de la Police judiciaire défilent devant le corps. Un policier révèle l'identité de l'homme. Max Vander dit le Belge est un beau voyou, Marseillais de cœur, Parisien de raison. La nouvelle fait bientôt les gros titres. Règlement de compte en plein jour. Le dernier parrain de Marseille vient d'être assassiné. Au bout de la rue, un homme observe. Son rendez-vous avec le juge de paix n'aura jamais lieu. Pour cet honorable correspondant du Milieu, le meurtre du Belge agit comme un détonateur : il doit honorer sa dette, trouver les commanditaires, dérouler le fil de la carrière de Max. Relations, associations, amours et trahisons. Du Vieux-Port à Paris, en passant par la Corse, Beyrouth, Cuba et Miami. Marseille. 1956. Quartier de la Belle de Mai. Max a dix ans. Adopté par un patron de bistrot puis par une bande de malfaiteurs, il découvre les vols à la roulotte et l'école de la débrouille. Tirant profit du proxénétisme et de braquages audacieux, le Belge monte à Paris où il intègre les filières de l'héroïne. Mais, à Marseille, un Napolitain va bouleverser ses projets en éliminant ses meilleurs amis... Premier tome de la vie du Belge, Emboucaner la planète inaugure la formidable saga d'un demi-siècle de grand banditisme et de trafics à travers le monde. Construit à partir d'archives et de nombreux témoignages, il prend la forme inédite du roman policier d'investigation.

10/2002