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Carole Martinez

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Revues

La règle du jeu N° 79, mai 2023 : Proust et l'extrême droite

DOSSIER : L'ANTI-DESTIN D'ANDRE MALRAUX Malraux est la démonstration par A+B qu'une biographie ne vaut rien si rien ne l'irradie. D'une enfance détestée au désir d'entrer dans la légende, de l'auteur du farfelu au " je " réinventé des Antimémoires, de l'autodidacte du musée Guimet au visionnaire du Musée imaginaire, du romancier presque existentialiste au portraitiste de Picasso, de l'intellectuel antifasciste à cet " ami génial " du général de Gaulle, d'une Espagne pleine d'espoirs brisés au flambeau du Bangladesh, de l'hyperactif au penseur des civilisations, du voleur d'antiquités au premier occupant de la rue de Valois, du lecteur interdit devant le génie de Hugo au fameux discours sur Jean Moulin, des geôles aux salons dorés et des amours aux deuils, du Résistant à l'orateur antique, de la maladie à sa transfiguration, la sienne est trop complexe pour se présenter à nous comme une trajectoire simple, comme un voyage unique - excepté peut-être celui-ci : de l'artiste à l'artiste. Car l'art, chez Malraux, ne désigne pas seulement la quête des hommes qui créent, mais aussi l'oeuvre des hommes en quête. C'est cet élan, cet arrachement aux forces du destin, c'est cette transcendance d'un soi hostile aux scandales du Temps que ce numéro inédit de La Règle du jeu aimerait retracer. Avec les contributions de : Bernard-Henri Lévy, Bruno de Stabenrath, Jean-Noël Orengo, Yann Moix, Michaël de Saint Chéron, Perrine Simon Nahum, Nathan Devers, Victor Dumiot, Charles Amson, Carole Auroy, Charles-Louis Foulon, Diane Delbecq, Marie Geffray...

05/2023

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Cinéma

Busby Berkeley, l'homme qui fixait des vertiges. Deuxième édition

(Deuxième édition de l'ouvrage.) Busby Berkeley, cinéaste hollywoodien auquel on doit des numéros musicaux démentiels, génie obsédé par la forme, les figures kaléidoscopiques filmées en plans zénithaux et les guirlandes de filles, est un pionnier dans bien des domaines. Celui qui n'hésitait pas à crever les plafonds des studios pour donner corps à ses visions vertigineuses a sans nul doute révolutionné le cinéma hollywoodien, et ce dernier n'a de cesse de lui rendre hommage, de Spielberg aux frères Coen. Tout commence à Broadway avec le légendaire créateur des Follies, Florenz Ziegfeld, qui lui trace une voie royale pour Hollywood où il débute chez Samuel Goldwyn, avant de sauver du marasme la Warner, en relançant la comédie musicale avec des classiques comme 42nd Street et Gold Diggers of 1933, derniers soubresauts érotiques d'un pays qui se corsète bientôt dans la censure avec le code Hays. Le livre se divise en deux parties ; la première, biographique, dresse le portrait du Broadway de la fin des années 1920 et de l'Hollywood des années 1930 et vous fait pénétrer dans les coulisses de la comédie musicale, à la rencontre de producteurs (Florenz Ziegfeld, Darryl Zanuck, Louis B. Mayer), d'actrices (Ruby Keeler, Judy Garland, Carole Landis), de figures troubles (Eddie Mannix ou le gangster Arnold Rothstein), de réalisateurs méconnus (Paul Fejos, Robert Florey, Alla Nazimova) et de personnalités diverses (Philip K. Dick, Don Draper, Andy Warhol). Dans un second temps, l'ouvrage aborde l'oeuvre de Busby Berkeley de manière thématique, rappelant sa modernité, sa poésie et son influence. Préface d'Alain Masson

02/2024

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Français langue étrangère (FLE

Le FLE et la francophonie dans le monde

Cet ouvrage a une vocation d'information et de problématisation. Il s'agit de proposer une synthèse sur la place actuelle du français dans le monde et la francophonie, sur l'enseignement du français comme langue étrangère ou seconde vue dans son histoire et la diversité de ses contextes. Le devenir du français à l'étranger dans sa factualité et ses représentations, les permanences et les transformations des méthodologies ainsi que la description de la langue dans une optique FLE, les institutions et les dimensions linguistiques, littéraires et culturelles de l'espace francophone, constituent les principaux aspects de cette démarche. Ce collectif de professeurs des universités spécialistes du domaine, dirigé par Jean-Louis Chiss, a rédigé cet ouvrage à l'intention des enseignants-chercheurs, des formateurs d'enseignants, des enseignants et des étudiants. Les instances nationales et internationales des politiques linguistiques et culturelles en sont aussi les destinataires comme les francophones et les francophiles du monde.

06/2021

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Décoration

Design et merveilleux : de la nature de l'ornement. Edition bilingue français-anglais

L'avènement du numérique a profondément modifié le rôle de l'ornement dans le design. L'ornement n'est plus simple motif, mais se déploie comme une "forme animée" (Greg Lynn). Au croisement des sciences informatiques et de la biologie, les designers réalisent l'aide d'impressions 3D des objets calculés partir des principes de croissance de la nature. Dans toutes ces réalisations, la dimension générative de la nature a conféré l'ornement un rôle structurel nouveau. Cet ouvrage raconte une histoire inédite du design, entre végétal et ornement, nature et artifice. Le rôle de l'ornement y est exploré dans sa dimension de morphogenèse où l'objet ne cesse de se transformer travers une dynamique évolutive de formes. Trait d'union "entre le naturel et le surnaturel" (Etienne Souriau), l'ornement ouvre alors sur la notion de "merveilleux".

04/2019

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Policiers

Les partenaires

A trente et un ans, David Zinc est avocat chez Rogan Rothberg, un prestigieux cabinet de Chicago. Autant dire qu'il mène une existence lamentable : dix-huit heures quotidiennes de travail, un téléphone portable qui sonne jour et nuit et une vie sexuelle inexistante pour cause d'épuisement. Ce matin-là, il s'apprête à rejoindre son bureau quand il est terrassé par une crise d'angoisse. Il se réfugie au bistrot du coin. Après de nombreux bières et cocktails, il se retrouve sans trop savoir comment chez Finley & Figg, un cabinet juridique minable spécialisé dans les accidents et les divorces. Fasciné par ces " vraies personnes avec de vrais problèmes ", David, complètement soûl, convainc les deux associés, Oscar Finley et Wally Figg, de l'embaucher. Très vite, il se trouve embarqué dans le nouveau plan foireux de Figg pour devenir riche : intenter une action en justice contre le géant pharmaceutique Varrick, dont le nouvel anticholestérol Krayoxx est accusé - à tort ou à raison - de provoquer attaques cardiaques et infarctus. Wally veut réclamer à Varrick cent millions de dommages et intérêts. Tout ce que Finley & Figg ont à faire, c'est à mettre la main sur des individus qui ont été victimes d'attaques cardiaques alors qu'ils étaient sous traitement au Krayoxx, les convaincre de devenir leurs clients, intenter un procès en masse et s'en tirer avec la gloire et l'argent. Au grand ébahissement de David, que ses études à Harvard et son passage chez Rogan Rothberg n'ont pas préparé aux coups tordus, Figg manie l'intimidation, la subornation, la corruption et le mensonge pour attirer le plus de plaignants possible. La mort par infarctus d'un sénateur traité au Krayoxx donne un sérieux coup de pouce à Finley & Figg : l'administration des affaires sanitaires retire le médicament du marché et les actions de Varrick chutent. Varrick est aux abois. Finley et Figg ne doutent plus du succès de leur entreprise. Mais Varrick, tout en prétendant privilégier la compensation financière, se prépare dans l'ombre à aller devant la justice. Et c'est la très jolie et très teigneuse Nadine Karros, renommée dans tout Chicago et associée de l'ancienne boîte de David, qui va défendre le géant pharmaceutique. La nouvelle fait l'effet d'une bombe chez Finley & Figg : Oscar et Wally doivent préparer un retentissant procès public avec, comme le résume Oscar, " un cas qu'aucun avocat ayant un minimum de bon sens ne défendrait, pas d'expert, pas de preuves, et des plaignants cinglés ou drogués ". Enfin le grand jour arrive ! Oscar, victime d'une crise cardiaque, déclare forfait. Wally, terrifié, disparaît pour se soûler, et David se retrouve seul face à Martine Karros et à sa bande de barracudas du barreau. Les jeux sont faits, et les dés ne sont pas pipés...

04/2012

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Littérature française

FROU-FROU

Un académicien : Paul Bourget, un général de division au quelle la Corse a élevé une statue, un commandant de transatlantique, un président de section du Conseil d'Etat, un ancien président du Conseil Général de la Seine qui a, lui, sa rue à Paris, un lancier de l'impératrice Eugénie, une couturière célèbre sous Napoléon III, un avocat à la Cour, voilà quelques-uns des ancêtres de l'un des plus célèbres romanciers de notre temps. Talent extrêmement versatile, quand il signe Jacques Laurent, il écrit, alors en collaboration avec Claude Martine Neuf perles de culture, c'est-à-dire neuf pastiches du théâtre des plus célèbres auteurs. Epris de polémique littéraire, il écrit pour La Table Ronde, ce qui ne l'empêche pas de donner aussi des articles à différents journaux, d'assurer pendant un temps, pour l'un d'eux, la critique dramatique, et pour un autre le courrier du coeur. Il paraît presque inutile d'ajouter qu'il fait également de la radio et, bien entendu, des scénarios de films, sans oublier, à l'occasion, des ouvrages historiques. Comment s'étonner que Cécil Saint-Laurent ait besoin de plusieurs pseudonymes ? Toutes ces activités ont dû lui paraître négligeables, puisqu'il s'est, un jour, avisé qu'il lui serait agréable d'avoir une revue, et c'est ainsi qu'est née La Parisienne. Cécil Saint-Laurent avoue volontiers que, du temps qu'il était lycéen, il s'intéressait tout particulièrement aux jeunes lycéennes de l'établissement voisin. Cette façon d'envisager les études n'a certes pas été inutile, car c'est peut-être à elle que l'on doit, dans Frou-Frou, un portrait de femme remarquablement réussi. Cette femme, nous la verrons sous des aspects extrêmement différents à travers une vie mouvementée qui se déroule au cours des quarante dernières années, ce qui a permis à l'auteur des incursions dans des milieux divers et qui font déjà époque. L'auteur s'est attaqué ici à un genre un peu particulier, puisqu'il s'agit non pas du roman tiré d'un film, mais de ce qu' il appelle un «roman-cinéma» duquel le film est tiré, ce qui confère à l'ouvrage une cadence rapide . Il n'y a plus de chapitres, mais des séquences. La contrainte technique oblige l'auteur du roman-cinéma à se priver des digressions qui permettent d'expliquer l'état d'âme des personnages. Comme dans un film, on voit, on entend, on assiste ; rien d'expliqué, tout est donné. La lecture en est facile à l'extrême, mais cette forme garde au récit le mystère et l'épaisseur de la vie. Frou-Frou est à la fois une très belle histoire d'amour et une fine étude de moeurs.

10/1955

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Poches Littérature internation

Nouvelles et théâtre

Les neuf nouvelles qui figurent en ouverture de cet ouvrage ont été publiées après la mort de Jane Bowles. Ils faisaient partie des carnets dans lesquels elle avait pris des notes pour un roman inachevé ainsi que son roman paru sous le titre Deux dames sérieuses (qui, à l’origine, s’appelait Trois dames sérieuses mais coupé sur les conseils de son mari). Paul Bowles, malgré ses premières réticences, approuva la publication de ces inédits posthumes. « On y retrouve toutes les obsessions de Jane Bowles, la prise en compte des maladies nerveuses, de la dépression, des crises, des sautes d’humeur, des inquiétudes, des angoisses, des envies de solitude, des réactions imprévisibles et impossibles à maîtriser, et derrière, toujours, l’ombre de la folie et de la souffrance. On y trouve ce besoin de relatons avec les autres, quitte à aller trop loin, à se blesser, à heurter. La honte, la colère, qui s’oublient en un rien de temps pour laisser la place à l’ennui, un ennui tel que certaines femmes semblent devenir totalement imperméables quand d’autres semblent perpétuellement sur le point de se briser. Alors les personnages s’interrogent sur cette faculté que croient avoir certains de pouvoir changer pour se conformer à ce que l’on attend d’eux. Mais on y trouve souvent aussi de l’humour, de la cocasserie, de la drôlerie. Et quelques traits grinçant sur la mesquinerie, la méfiance à l’égard des étrangers ou des pauvres, forcément bizarres et un peu méprisables « Les Irlandais, les juifs ou les gens du cirque » et bien évidemment la bêtise ». (Martine Silber, Le Monde) Ces nouvelles sont suivies de Sa maison d’été, l’unique pièce de théâtre écrite par Janes Bowles. Nous sommes en Espagne, dans la maison de Gertrude qui y vit avec sa fille Molly. Cette dernière, qui voue à sa mère une dévotion excessive, est prise d’un accès de jalousie quand débarque la jeune Vivian; une pensionnaire. Molly n’aime pas non plus ce monsieur Solares qui tourne autour de sa mère et la demande sans cesse en mariage. Frustrée, la jeune fille trouve refuge dans une petite cabane du jardin appelée « Sa maison d’été ». Mais un jour, Vivian disparaît dans la mer. Suicide, meurtre ou accident ? Sa maison d’été s’organise autour de trois rapports mère/fille : Gertrude Eastman Cuevas et Molly, Madame Constable et Vivian, Madame Lopez et Frederica. Les deux principaux montrent, à l’opposé l’un de l’autre, le pouvoir destructeur du lien maternel et filial mal résolu, ans toute sa virtualité tragique et parfois ses effets comiques. Cette relation inégale entre deux femme, le plus souvent une mère et une fille, deux soeurs rivales, parois deux amies, hante toute l’oeuvre de Jane Bowles.

04/2011

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Sociologie

Enquete sur la visibilite des lesbiennes et la lesbophobie 2015

Ce document est le premier de ce type en France. Aucune enquête n'avait encore interrogé les lesbiennes sur la visibilité de leur orientation sexuelle et jamais un nombre aussi important de femmes (7 126 femmes partout en France ont répondu à notre questionnaire d'avril à juillet 2013) n'avait témoigné sur la lesbophobie. L'objectif de l'enquête est double : d'une part, établir la visibilité que les lesbiennes accordent aujourd'hui à leur orientation sexuelle et, d'autre part, déterminer la part d'entre elles qui se déclarent victimes de lesbophobie. Ainsi, faire connaitre les violences auxquelles les lesbiennes peuvent être confrontées et permettre une meilleure appréhension de la lesbophobie. Les résultats sont marquants : les lesbiennes sont très peu visibles. La visibilité par la parole est très peu développée : seules 26 % des répondantes parlent à tou-te-s les membres de leur famille et 18 % parlent à tou-te-s leurs collègues. La visibilité par les gestes dans l'espace public est quant à elle très contrôlée : plus de la moitié des répondantes font attention au contexte où elles se trouvent avant de tenir la main de leur partenaire ou de l'embrasser, et pour 63 % d'entre elles cette attitude s'explique par la peur des réactions hostiles. Les témoignages sur la lesbophobie permettent de comprendre cette peur. Près de 60 % des répondantes ont vécu au moins un acte lesbophobe au cours des 2 années précédant l'enquête. Parmi elles, 13 % déclarent y avoir été confrontées régulièrement. L'espace public apparaît comme un milieu hostile : 45 % des violences s'y déroulent, faisant de ce lieu le premier contexte de lesbophobie. La famille et le travail sont aussi des environnements lesbophobes régulièrement rapportés, concernant respectivement 14 % et 11 % des témoignages. Près de 2 ans après le vote de la loi ouvrant le mariage et l'adoption aux couples de personnes de même sexe, notre rapport dresse un état des lieux des vies des lesbiennes en France. Il met aussi en avant les progrès nécessaires dans une société encore trop inégalitaire pour les personnes LGBT en général et les lesbiennes en particulier. Trop souvent tue et invisibilisée, la lesbophobie est une forme de violence et de haine difficile à combattre. SOS homophobie en appelle aux pouvoirs publics pour que la violence mise en évidence dans notre rapport soit combattue avec force et détermination. Il ne suffit plus aujourd'hui de seulement constater que les lesbiennes n'ont ni une parole, ni des gestes libres, il est nécessaire que soit mise en place une politique ambitieuse et juste d'aide aux victimes, de lutte contre les LGBTphobies et pour l'égalité des sexes et des genres.

03/2015

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Réussite personnelle

L'art d'être malheureux

L'art de vivre, c'est l'art d'être malheureux. Dans ce traité de sagesse, le psychiatre Dirk De Wachter se livre à une critique acerbe de la société du bonheur. L'idée que la vie doit être rose coûte que coûte est la maladie de notre époque. Et ce bonheur compulsif s'insinue jusque dans les réseaux sociaux, excluant définitivement les malchanceux qui ne parviennent pas à exceller. Et si être malheureux de temps en temps donnait du sens à nos vies ? L'art de vivre consiste aussi à accorder un peu de place au malheur et au chagrin, devenus tabous et indésirables dans nos sociétés. Soumis au diktat de l'efficacité, les troubles du bonheur et leurs cortèges de larmes ne font pas partie de la dynamique des gagnants. Et si, paradoxalement, les épreuves de la vie, en créant du sens et du lien, pouvaient aussi être source de bonheur ? Dirk De Wachter nous invite à chercher le sens de la vie dans le rapport à l'autre et à nous ouvrir à la vulnérabilité. Si la parole soigne, libère, sauve, il nous incite aussi à créer des rituels pour favoriser le lien, le tissu social, le vivre ensemble. Et face à la misère et à l'injustice de ce monde, il lance un mot d'ordre : Indignez-vous ! Engagez-vous ! L'art de vivre, c'est l'art d'être malheureux. Dans ce traité de sagesse, le psychiatre Dirk De Wachter se livre à une critique acerbe de la société du bonheur. L'idée que la vie doit être rose coûte que coûte est la maladie de notre époque. Et ce bonheur compulsif s'insinue jusque dans les réseaux sociaux, excluant définitivement les malchanceux qui ne parviennent pas à exceller. Et si être malheureux de temps en temps donnait du sens à nos vies ? L'art de vivre consiste aussi à accorder un peu de place au malheur et au chagrin, devenus tabous et indésirables dans nos sociétés. Soumis au diktat de l'efficacité, les troubles du bonheur et leurs cortèges de larmes ne font pas partie de la dynamique des gagnants. Et si, paradoxalement, les épreuves de la vie, en créant du sens et du lien, pouvaient aussi être source de bonheur ? Dirk De Wachter nous invite à chercher le sens de la vie dans le rapport à l'autre et à nous ouvrir à la vulnérabilité. Si la parole soigne, libère, sauve, il nous incite aussi à créer des rituels pour favoriser le lien, le tissu social, le vivre ensemble. Et face à la misère et à l'injustice de ce monde, il lance un mot d'ordre : Indignez-vous ! Engagez-vous !

03/2021

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Code pénal

Le déni du viol. Essai de justice narrative

Un essai qui dit la puissance mobilisatrice du récit, source essentielle et nécessaire d'un Droit vivant. Depuis #MeToo, une nouvelle sensibilité centrée sur la femme, son histoire, son corps et ses droits s'est imposée. Les souffrances privées se sont invitées dans l'espace public et nous interpellent en toute légitimité, revendiquant une place dans une mémoire partagée qu'il revient au Droit d'instituer. Toutes ces femmes viennent dire haut et fort que cette violence intime ne peut plus être masquée par les mots du Droit. Mais comment une scène pénale pourra un jour réparer une commotion psychique aussi intime ? Une scène de procès est le miroir d'une société démocratique, au terme de laquelle la parole doit faire oeuvre de reconnaissance. Pour le juge, l'enjeu d'un débat contradictoire est d'établir les faits objectifs dans un temps et un espace délimité. Sa démarche relève d'une grammaire juridique en opposition avec " la grammaire de l'action militante ". Autrement dit, vu de près, un procès est une bataille du langage. Il ne s'agit pas de combattre une loi, mais une culture, un vocabulaire, une manière de penser. Son enjeu est de remettre sans cesse des mots justes sur des actes. Face à une justice hors d'atteinte et inadéquate, la plainte se constitue dans un récit porté devant son lectorat. La démarche de Vanessa Springora, par exemple, est comparable à celle des héroïnes de la tragédie grecque (Antigone ou Electre) interdites de parole sur l'agora et qui se placent sur la scène pour se faire entendre. Sources agissantes d'un droit vivant, ces récits de justice font partie de notre culture, au même titre que la littérature et la peinture. Fiction, témoignage ou expérience, ils donnent la mesure de la détresse extrême qui emporte ces figures féminines. C'est là, dans des arènes discursives parallèles, que sont nommées pour la première fois le viol conjugal, le harcèlement sexuel au travail ou les discriminations sexuelles à l'emploi - soit autant de situations vécues au quotidien par les femmes dans un espace privé qui jusque-là n'avaient pas de vocabulaire capable de les identifier, de les contester publiquement ou de les politiser, ni les moyens qu'ont aujourd'hui les réseaux numériques pour porter cette contestation dans un espace public élargi. Car ces voix singulières doivent se faire entendre dans l'espace public. C'est la condition pour qu'une société accède à une nouvelle conscience d'elle-même. Au terme d'un essai entre littérature et droit, entre la cause des femmes et leur plainte en justice, entre le cri de colère et le langage du droit, entre l'urgence d'une réponse et les pesanteurs institutionnelles, Denis Salas montre comment la chair émotionnelle du témoignage redonne un contenu aux mots du Droit.

06/2023

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Sociologie

De cendres et de braises. Voix et histoires d'une banlieue populaire ; L'expérience d'un film

Portrait d'une banlieue en mutation, le livre nous invite à écouter les paroles des habitants des cités des Mureaux, près de l'usine Renault-Flins. Cette histoire populaire et sensible fait écho à un pan de l'histoire sociale de la France depuis les années 1960. C'est aussi une rencontre, au pied des cités, à l'entrée de l'usine, ouverte sur des espoirs et d'autres lendemains. Depuis 2011, Manon Ott travaille avec les habitants des quartiers HLM de la ville des Mureaux en région parisienne où elle a vécu. Au cours de ce travail en immersion, elle réalise avec les habitants le film De cendres et de braises, assumant résolument le caractère subjectif de son récit. Comme dans bien d'autres quartiers populaires de banlieue, la parole des habitants des cités ouvrières est biaisée. La plupart du temps, ce sont les médias ou les chercheurs qui parlent à leur place. A ce titre, De cendres et de braises se veut une reconquête. La " face A " du livre retrace l'histoire de ce territoire sur trois générations. Les cités HLM des Mureaux ont été construites dans les années 1960 pour loger les ouvriers des usines Renault à Flins, majoritairement émigrés du Maghreb puis d'Afrique subsaharienne. Si l'usine a compté jusqu'à 24 000 ouvriers, ils sont aujourd'hui moins de 4 000 ; le tournant des années 1970 est celui des luttes sociales avec notamment l'expérience des établis ; et puis viennent le chômage, la construction des catégories de " quartiers sensibles " et des " jeunes des banlieues ", le JT spectaculaire du 20h ; après l'émergence d'un groupe social et de son engagement politique au début des années 1980, avec la marche pour l'Egalité et le MIB, la génération contemporaine vit la relégation et la grande précarité de l'intérim, la destruction de tours avec la rénovation urbaine... Quelle est la vie derrière ces décombres ? C'est l'objet de la " face B " du livre. Mohamed et Antoinette, Mao, Yannick, Brahim, Birane et bien d'autres racontent leur vie dans ces anciens quartiers ouvriers, leurs aspirations, leurs parents et leurs destins à eux... Ils témoignent de ce qui se réinvente derrière les décombres des démolitions actuelles des tours et des barres de ces cités, mais aussi dans les cendres du mouvement ouvrier. Le cinéma fut pour Manon Ott une expérience poétique et politique pour rencontrer des voix que d'ordinaire on entend peu. Le livre présente de nombreux documents, archives, cartes, chronologie, photogrammes du film, photos et carnets de travail. Il s'ouvre de deux côtés : face A, les cendres d'une histoire ; face B, la braise d'une parole reconquise.

09/2019

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Ecrits sur l'art

Contre-vents. Colères, espoirs, écologies et politiques dans l'Ouest de la France

Dans l'Ouest peut-être davantage qu'ailleurs en France, l'industrialisation de l'agriculture, la précarisation des conditions du travail paysan et ouvrier ainsi que la transformation autoritaire du territoire, sont des préoccupations constantes dans les années 1970. Des luttes dans les zones rurales, qui s'appuient sur un sentiment d'attachement à la terre sont portées par les revendications de Mai 68 et par les libérations décoloniales en Afrique. Occultés par l'image de l'étudiant·e parisien·ne lançant des pavés, ces mouvements ne furent que peu visibles médiatiquement : pourtant, ils ont généré des expériences politiques, culturelles et artistiques qui aujourd'hui encore portent leurs fruits. Cet ouvrage documente des luttes et des contre-cultures en Bretagne et en Loire-Atlantique, telles qu'elles ont été chroniquées par des cinéastes, des photographes, des artistes et des militant·e·s à partir de 1968. Prolongement de l'exposition Contre-vents au Grand Café-centre d'art contemporain de Saint-Nazaire, il trace des intersections entre les luttes paysannes et ouvrières, les questions identitaires et écologiques, et propose une ligne de fuite depuis les actions collectives de récupération de terres agricoles des années 1970 jusqu'à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Contre-vents n'est pas un livre d'Histoire, mais bien de généalogies, qui restitue avant tout des expériences artistiques et leur articulation avec ces combats : théâtre collectif d'Armand Gatti, poésie paysanne d'Anjela Duval, cinéma de lutte des collectifs Cent Fleurs et Torr e Benn, de René Vautier, de Carole Roussopoulos, de Nicole Le Garrec et de beaucoup d'autres. Ces oeuvres engagent une pensée de l'émancipation qui a encore aujourd'hui des choses à nous apprendre. Publié suite à l'exposition éponyme au Grand Café, Saint-Nazaire, en 2019.

09/2021

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Sociologie

Revue francaise de sociologie T62-1. Varia

Comment se manifeste la confiance en entreprise ? A partir d'une enquête auprès des sites français et allemand d'une multinationale de l'aéronautique, Bénédicte Zimmermann montre qu'une confiance agie, qui se manifeste dans les interactions, coexiste dans l'entreprise allemande avec une confiance latente, qui se déploie de manière plus institutionnelle, alors que seul le premier type de confiance s'exprime dans l'entreprise française. Carole Sigman analyse comment les olympiades, mode de recrutement des étudiants développé par les universités russes pour contourner les réformes des autorités fédérales, affectent aujourd'hui l'ensemble du fonctionnement du champ universitaire du pays. Ces pratiques recomposent les enjeux de la compétition entre universités mais aussi le fonctionnement du pouvoir politique en Russie depuis une quinzaine d'années. Quelles catégories sociologiques pour étudier l'évolution de la mobilité sociale ? A partir des données françaises de l' "Enquête emploi en continu" , Cyril Jayet développe une approche centrée sur les microclasses. Il montre que si la reproduction micro apparait comme faible en valeur absolue, elle est en réalité au moins aussi importante qu'au niveau macro. L'approche en microclasses permet d'identifier les différentes dimensions qui sous-tendent les flux de mobilité entre professions et entre classes sociales. La domesticité, un salariat sans droit ? A partir d'une enquête conduite auprès de personnes fortuné·es ayant recours à du personnel de maison, Alizée Delpierre montre que, dans cette forme de domesticité, employeur·es et employé·es s'arrangent avec le droit pour établir elles et eux-mêmes les rapports de travail : le droit n'est pas absent de leurs relations, mais ses usages sont à leur entière discrétion, laissant une place réduite aux cadres légaux du travail et à sa régulation extérieure.

09/2021

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Policiers

Imagine le reste

Une place dans le puzzle, ni meilleure ni moins belle, juste une place, c'est tout ce que l'on cherche, et quand on en a une, on s'y sent beau et fort, ou tout du moins, vivant. Il y a d'abord Fred et Karl, deux amis d'enfance, deux frères, qui décrochent un jour la timbale : un sac en cuir brun renfermant deux millions d'euros. De quoi avoir la vie dont ils rêvaient. De quoi, surtout, filer vers le sud et retrouver Carole, la fille qu'ils ont toujours aimée. Puis vient Nino, un chanteur à la voix incroyable, qui fuit sa propre vie, Nino le seul à ne pas voir son talent. Nino qui vole sans vraiment le savoir le sac de Karl et Fred, avant de devenir le chanteur du plus grand groupe de rock de tous les temps, le sac à ses côtés comme un fardeau. Il y a Serge enfin, que tout le monde craint depuis le départ, et dont personne ne connaît les larmes cachées. Serge, capable de tout pour récupérer ce fameux sac dont il est le propriétaire initial. La prunelle de ses yeux... Chacun verra dans ce sac ce qu'il voudra y voir : une vie meilleure, des habits de lumière, ou le souvenir d'un bonheur enfui. Chacun imaginera le reste, et tous feront fausse route. Mais tous auront vécu. Imaginer le reste est une chose magnifique, mais voir son destin s'accomplir est une chose plus belle encore. Imagine le reste s'ouvre comme un polar captivant mais, au-delà d'une intrigue implacable, Hervé Commère nous offre une poignante histoire d'hommes et de femmes qui transcende les genres et s'inscrit en littérature.

06/2014

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Policiers

Alibis N° 59

Le numéro cinquante-neuf de la revue Alibis présente des nouvelles de provenances aussi variées que leur contenu. Le voyage commence au Québec avec « Le Cri des fillettes mortes » de Pierre-Luc Lafrance, texte récipiendaire du Prix Alibis 2016. Comment la chanson Hey Jude des Beatles peut réveiller de sombres souvenirs ? Vous le découvrirez en lisant… et alors, vous aussi entendrez ces terribles cris d'outre-tombe ! La deuxième nouvelle, « Barre bien la porte, mon ange » a voyagé entre plusieurs mains et dans la tête de nombreux auteurs puisqu'il s'agit d'un collectif (Louise Archer, Carmen Belzile, Carole Blanchette, Karine Dupont, Marie Gagné, Jocelyne Pelletier et Marie-Hélène Tremblay) dirigé par Benoît Bouthillette lors des Printemps Meurtriers 2016 de Knowlton. Deux nouvelles nous proviennent du Canada Anglais. La première, « Un seul petit instant » de Rick Mofina, raconte une fin de semaine au chalet d'un homme meurtri par le passé qui tentera tout pour défendre sa famille. Margaret Atwood nous offre la seconde, au titre énigmatique « Matelas de pierre », dans laquelle une croisière tourne au cauchemar. Cette nouvelle a remporté le Prix Arthur-Ellis en 2015. L'invité français du numéro, Yves-Daniel Crouzet, nous invite dans « Ils sont arrivés dans le soleil » pour des vacances à la plage qui ne seront pas de tout repos. Du côté des articles, Morgane Marvier nous fait vivre la cinquième édition des Printemps Meurtriers de Knowlton comme si nous y étions, photos à l'appui. Aussi, Pascale Raud partage avec les lecteurs son entrevue exclusive avec Richard Ste-Marie, auteur de polars maintes fois encensés par la critique. De nombreuses critiques de romans viennent clore ce cinquante-neuvième numéro qui vous fera voyager, sourire aux lèvres et la main sur votre arme de poing, juste au cas où…

01/2017

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Revues de droit

Revue du droit public et de la science politique en France et à l'étranger N° 1, janvier-février 2021 : Le fonctionnaire demain, un travailleur comme les autres ?

Revue du droit public 1-2021 Sommaire Entretien : Le regard critique de Paul Amselek sur l'oeuvre de Kelsen Dialogue avec Alexandre Viala Dossier : Le fonctionnaire demain, un travailleur comme les autres ? - Le dialogue social : instrument et objet de la transformation de la fonction publique, par Ludivine Clouzot - Re-naissance du dialogue social dans la fonction publique, par François-Xavier Fort - L'extension du recours au contrat d'engagement, par Sylvain Niquège - La loi de fonction publique du 2 août 2019 de déformation des transitions professionnelles, par Antony Taillefait - Les conditions de travail après la loi de transformation de la fonction publique : la recherche d'un équilibre entre réorganisation du cadre de gestion des agents et reconnaissance de nouveaux droits, par Hélène Pauliat - L'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes à l'aune de la loi de transformation de la fonction publique : entre continuité et perplexité, par Carole Moniolle - La loi du 6 août 2019, ou comment développer le statut "en même temps" que le contrat, par Charles Fortier Doctrine - Droit administratif Le Conseil d'Etat et l'imposition des gains de jeux, par François Barviaux La police des fausses informations à l'ère du numérique, par Pierre Blanquet Les atteintes aux libertés fondamentales dans le cadre du référé-liberté, par Maria Gkegka Les quotas de logements sociaux, un outil de mise en oeuvre du droit au logement ? par Alexandra Korsakoff - Droit constitutionnel L'abstention électorale en droit public français, par Robin Medard Inghilterra - Droit étranger L'initiative populaire des lois (IPL) en Espagne : état des lieux critique, par Nicolas Pauthe Chronique jurisprudentielle Chronique de droit constitutionnel 2020, par Dominique Rousseau, Pierre-Yves Gahdoun et Julien Bonnet Table annuelle 2020

03/2021

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Littérature française

Le jour de trop

Une histoire poignante, intense et déroutante, bousculée entre deux mondes Une femme retrouve sur la toile après 23 ans, l'adolescent, qui est devenu un homme maintenant, pour lequel elle ressentait à l'époque, un sentiment de fascination qu'elle ne lui avait jamais avoué par peur du refus. Il lui répond et les messages s'enchainent de jour en jour et d'heure en heure, tout en laissant dévoiler des sentiments qui mettent le doute qu'un amour naissant est présent. Cette femme quadragénaire déchirée entre la réalité et le rêve utopique qu'elle vit, voit sa vie basculée ce jour de trop. Le 27/08/08 à 15.44.15 Quelles années....... Bonjour Marc, Est-ce que tu te rappelles de moi?? Toutes ces années et te retrouver sur Internet, c'est là que l'on s'aperçoit que c'est un outil ingénieux. Grâce au site, j'ai pu retrouver Nadia. Je suis étonnée de ton parcours car à l'époque tes cheveux longs et ta guitare n'étaient pas envisageables pour rentrer dans l'armée, mais nous changeons avec les années. J'espère à bientôt, je ne sais pas si je dois te dire au revoir ou te faire un bisou, après toutes ces années, je me sens un peu bête. Une traversée de différents paysages comme la petite Camargue où Carole a passé ses 20 premières années de sa vie et où l'on marquera la fin de cette histoire. Une histoire tirée de faits réels qui s'accompagne de beaucoup de romance. Une histoire qui fait rêver et qui donne aussi à réfléchir car il n'existe pas de vérité mais SA vérité. Est-ce qu'Internet aura eu raison ou tort de l'existence de ces retrouvailles ?

04/2019

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12 ans et +

Tout près d'ici

Imaginez : l'endroit rêvé, la famille idéale, la revanche parfaite... " J'ai beaucoup pensé au nombre de fois où une fille doit dire non avant d'être écoutée. " Magpie Magpie se souvient du jour où elle a écrit les premières lignes de son journal. C'était le jour où sa soeur a quitté la ville. Le jour où elle a surpris son père au lit avec sa tante. Le jour où sa mère est tombée dans une spirale infernale d'autodestruction. Le jour de la soirée chez Brandon Phipp. Depuis, au lycée, Magpie a hérité du surnom de salope. Sa meilleure amie ne lui adresse plus la parole, et elle passe ses pauses déjeuner à la table des rejetés du lycée, en silence. Alors, pour sortir un peu de l'enfer du quotidien, elle invente dans son journal un mystérieux endroit appelé " Tout près d'ici ". Tout près est une contrée parfaite. Son père n'y trompe personne, sa mère n'a jamais bu une goutte d'alcool et les soirées ne dérapent pas. Elle s'y sent tellement bien qu'elle pourrait presque toucher " Tout près " du doigt. La porte d'entrée semble là, à quelques pas, juste dans la cour de sa maison... Serait-ce l'endroit rêvé pour enfin prendre sa revanche ?

02/2020

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Poésie

Pau-ésie

"Donc je tangue, je vacille et je désespère, Dans cette marée de visages éphémères, De mots, de voix, de sons, de souvenirs amers, Et de faux espoirs en tes sourires prospères". Témoignage de treize ans d'existence, ce recueil est un cri du coeur sincère et cathartique, une main tendue vers tous ceux qui sont confrontés d'une manière ou d'une autre à cette maladie négligée qu'est la dépression. Chaque poème a la volonté de libérer la parole, glissant de l'innocence de l'enfance aux premiers déboires sentimentaux, des questionnements adolescents aux tourments de l'âge adulte. Un ouvrage sincère pour aider les malades à se sentir moins seuls, à mettre des mots sur ce qu'ils ressentent mais également pour aider chacun d'entre nous à comprendre et appréhender la dépression. Née en 1996, Pauline a grandi dans la campagne autour de Bordeaux. Aînée d'une famille de quatre enfants, elle est une amoureuse de la Nature, des animaux, de lecture et de jeux en tous genres. Après un Bac S et quatre années dans des cursus médicaux, elle change de parcours et intègre une faculté de Lettres modernes. Son recueil de poèmes retrace un parcours de vie atypique et douloureux avec la dépression.

01/2020

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Critique littéraire

Philologie et liberté. La plus subversive des disciplines, l'indépendance de pensée et le droit à la vérité

Dans son nouveau livre, Luciano Canfora établit explicitement le lien entre l'analyse rigoureuse des textes — la philologie — et l'indépendance et la fierté intellectuelle, cette liberté de pensée qui est la grande réalisation de l'époque moderne. En septembre 1943, Pie XII publie une encyclique, Divino celante spiritu, pour proclamer que la critique des textes dits "sacrés" est une pratique légitime. Cette concession tardive a permis de "dédouaner" la plus subversive des disciplines, la philologie, et a autorisé les chercheurs à soumettre la " parole de Dieu " à une analyse critique. Mais le chemin vers ce document papal historique fut laborieux, dégoulinant de censure et de répression de la liberté de pensée. A travers l'histoire fascinante des disciplines philologiques, des premiers spécialistes de l'Ecriture Sainte qui ont osé soumettre des textes intouchables à Erasme de Rotterdam, Spinoza et Giordano Bruno, des obscurs copistes médiévaux qui ont sauvé les grands écrits de l'Antiquité aux philologues de l'époque moderne qui ont rétabli la vérité historique de l'écriture et de la tradition contre les mystifications idéologiques ou religieuses, Luciano Canfora montre comment la philologie est une pratique de la liberté intellectuelle, de l'indépendance de la recherche et du droit des hommes à la vérité contre tout obscurantisme.

01/2020

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Couple, famille

Je parle en signes avec mon bébé. 60 signes pour mieux comprendre et communiquer avec son enfant au quotidien !

Bien avant de parler avec des mots, le bébé "parle" avec son corps par des sourires, des regards, du babillage... et interagit avec ses parents qui lui répondent avec amour, tout en veillant à lui assurer ses besoins fondamentaux. Ces échanges sont essentiels pour le développement de l'enfant. La communication gestuelle est un outil ludique et simple à utiliser, qui facilite les échanges et renforce les liens parents-enfants. Il s'agit d'associer des gestes à la parole en annonçant au bébé ce que vous allez faire. Par exemple, si c'est l'heure du repas, dites à votre enfant "Je vais te donner à manger" et faites en même temps le signe "manger" . Se servir des signes pour jouer avec son enfant, chanter des comptines et raconter des histoires est un bon moyen de partager des moments de joie tout en éveillant ses sens et son imagination. Vous trouverez dans cet ouvrage 60 signes liés à la vie quotidienne, aux émotions ainsi qu'à la nature et aux animaux. Empruntés à la langue des signes française, ils sont tous faciles à reproduire et à comprendre. Certains se font même naturellement ("au revoir" , "bravo" ... .). ! Essayez le langage signé, un langage à portée de main !

01/2020

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Littérature française

A quoi rêvent les jeunes gens

Ils ont dix-huit ans et se retrouvent, après le baccalauréat, plongés dans une perspective de métier, de carrière, bref, d'adulte, alors qu'hier encore, ils attendaient la fin des cours ou l'absence d'un professeur. On les ausculte, on les consulte brièvement, on les catégorise, pour qui pensez-vous voter, quel modèle de smartphone préfé­rez-vous, vous souciez-vous du sort de la planète, oui/non. Mais on ne leur donne jamais longtemps la parole. Les jeunes gens présents dans ce livre devaient parler vingt minutes devant leur pairs d'un sujet qui leur tenait à coeur. C'est très long, vingt minutes, il faut en dire pour tenir, surmonter la peur et la gêne de l'intime. Même, et peut-être surtout, si ce sont de "bons élèves" , logés dans des institutions universitaires prestigieuses. Ce livre n'est pas un document sociologique ni une plongée journalistique dans l'univers des post-ados ou pré-adultes. C'est juste un moment de liberté, qui ne se mesure jamais mieux que dans l'indécision. Cet ouvrage collectif est la somme d'un atelier de rhétorique tenu l'an dernier à Paris avec des étudiants en bi-cursus Sciences- Po Paris / Sorbonne Université.

12/2019

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Religion jeunesse

La Bible racontée par Billy Graham. 60 bonnes nouvelles pour les enfants

Cette Bible racontée par Billy Graham invite les enfants à découvrir Dieu à travers des histoires inspirantes toutes issues de sa Parole : la Bible. Ils s'imagineront marcher au milieu des murailles d'eau de la mer Rouge, ils comprendront pourquoi Joseph a choisi de pardonner à ses frères, ils verront comment Jésus a guéri l'homme paralytique... Ils découvriront que Dieu les invite à le suivre, qu'il a un plan merveilleux pour leur vie ! Toutes ces histoires aideront les enfants à expérimenter à quel point Dieu les aime. Ces histoires sont des extraits du véritable texte biblique dans une traduction choisie par Billy Graham. Elles aideront chacun à comprendre dans son coeur et son intelligence le message de Dieu : il nous a sauvés par amour, nos péchés sont pardonnés et il nous invite à une vie nouvelle avec lui. Chaque chapitre est introduit et commenté avec sagesse par Billy Graham qui a consacré son existence à aider des millions de personnes dans le monde à donner leur vie à Dieu et à accueillir, par la foi, son amour et sa miséricorde. Tous les enfants peuvent le comprendre : La Bible nous dit que Dieu nous aime. Et c'est une super nouvelle !

12/2019

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Littérature française

Contes et légendes du pays Dogon - Tomon du Arou. Tome 1

Ce livre nous plonge dans l'univers des contes et légendes dont se servaient les Dogon le soir, après les durs travaux champêtres pour divertir, amuser, encourager ou effrayer, moraliser et éduquer aussi bien les enfants que les adultes. En effet, c'est par le conte qu'on éduquait autrefois le jeune Dogon-Tomon, qu'on lui inculquait le savoir-faire nécessaire. Les anciens s'en servaient pour lui apprendre comment vivre en fils et fille, en père et mère, en époux et épouse, en voisin et voisine dans leur société. Ils lui faisaient découvrir entre autres l'homme bon et mauvais, la femme rusée et folle, l'enfant digne ou indigne. Le conte tomon est une véritable école de la vie dans toute sa réalité paisible et guerrière, amicale et hostile. Ces contes recueillis par M. Athanase Erensin Somboro sont donc un condensé de la parole que les vieillards dogon-tomon ont conservée pour servir de panneaux de signalisation et baliser leur propre vie et celle de ceux et celles qui viendront après eux sur le chemin de la vie. Aujourd'hui, par les effets conjugués des nouvelles religions importées, de la colonisation et de la disparition des vieillards, les contes sont aussi menacés.

06/2020

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Actualité et médias

En avant toutes ! 120 dessins de presse

"Malgré les criantes inégalités des femmes entre elles à travers le monde, nous avons en commun le droit et le devoir de nous révolter contre ce qu'on nous fait subir, pour l'unique raison que nous sommes nées de sexe féminin." En 2017, le mouvement #MeToo invitait à la libération de la parole des victimes de harcèlement sexuel. Des millions de femmes de tous pays avaient alors parlé d'une seule voix pour témoigner des abus qu'elles avaient pu subir. Aujourd'hui, quel bilan pouvons-nous tirer de cet épisode ? Si notre société semble s'engager dans une nécessaire réflexion sur la condition féminine, avec pour horizon l'égalité entre les femmes et les hommes, le respect des droits de chacune est encore loin d'être garanti en France comme aux quatre coins du globe. Dans cet ouvrage préfacé par Laure Adler - spécialiste de l'histoire des femmes - et conçu en collaboration avec Amnesty International, 120 dessins de presse internationaux sélectionnés par Cartooning for Peace dressent un état des lieux de la situation des femmes à travers le monde. Tout en participant à la dénonciation des injonctions et des violences faites aux femmes, ils soutiennent les combats féministes et leurs enjeux déterminants.

03/2020

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Théâtre

Petites pièces désabusées

Petites pièces désabusées (sélection) constitue une géographie réelle et fictive, marquée par des situations qui donnent lieu à notre désolation quotidienne. Non sans humour, une voix narrative se déploie à travers différents récits qui sont rarement en lien avec les grands sujets de l'histoire souvent considérés comme transcendants. Ainsi, nous nous confrontons à des situations apparemment anecdotiques qui bloquent nos vies et nous empêchent d'être en osmose avec nos désirs. C'est alors que commence le drame de notre solitude. Le style de ces récits, qui fonctionnent pour la plupart à partir d'une voix intérieure, nous renvoie à une sorte d'Intranquillité, d'agitation calme en surface. Les personnages affrontent leurs fantômes, leurs contradictions, et aussi les pièges de leur propre parole. La réalité, hostile, nous interroge inlassablement sur nous-mêmes et nos représentations, faisant de nous des petites marionnettes. L'ironie est une clef essentielle pour lire cette mosaïque de textes entrelacés et entendre le murmure des voix qu'ils abritent Des textes à déplier donc, pour y retrouver des êtres incomplets, insatisfaits et fragiles face à la brièveté du temps. L'horizon n'est sans doute pas si infini que l'on veut bien nous le faire croire.

12/2019

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Musique, danse

L'esprit de variation. Ecrits 1941-2007, catalogue de l'oeuvre

Maître du temps et du timbre, Henri Dutilleux (1916-2013) a oeuvré dans des genres aussi éloignés que l'art symphonique ou la musique de film, de scène et de ballet. Passeur entre différents langages musicaux du XXe siècle comme entre plusieurs générations de musiciens et de mélomanes, il n'a cessé de prendre la plume ou la parole : hommages aux grands aînés (Beethoven, Schoenberg, Debussy, Ravel, Stravinski) et aux contemporains (de Poulenc à Jolivet en passant par Roland-Manuel, Nadia Boulanger et Pierre Schaeffer), entretiens, réponses à des enquêtes ou émissions radiophoniques. Ces textes apparaissent comme les balises d'une vie d'artiste sensible aux inscriptions dans la mémoire et, au-delà, retracent une histoire de la musique française à travers près de sept décennies (1941-2007). Le catalogue de l'oeuvre (soixante-treize notices) présenté dans la seconde partie de l'ouvrage témoigne d'une quête continue de formes toujours réinventées. Si la voix d'Henri Dutilleux porte aujourd'hui encore dans l'esprit des jeunes musiciens de tous bords esthétiques, c'est parce qu'elle engage au mouvement et non à la doctrine ; à la reconnaissance d'un certain degré de liberté dans le domaine de l'art.

11/2019

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Beaux arts

Le temps de peindre

L'histoire de mon travail, c'est l'histoire de quelqu'un qui sort d la lumière et qui en est ébloui. (Entretien avec X. Girard, 1985). Sans doute faut-il toujours se prémunir contre la tentation de trop rapatrier dans le langage une expérience qui est en premier lieu celle de la matière peinte ; et d'autant plus face à l'oeuvre de Monique Frydman, pour laquelle il n'est pas jusqu'à l'usage de la couleur qui ne fut le résultat d'une lente "montée", d'Une longue recherche plastique. N'en demeure pas moins que la parole ajoué un rôle décisif à chaque étape de cette recherche, et qu'elle fournit par conséquent non "des explications de la peinture", selon les termes d'Eric de Chassey, mais "une couche supplémentaire, virtuelle", susceptible d'accompagner le spectateur des oeuvres de l'artiste et d'enrichir sa perception. Tel est le sens du présent recueil. Réunissant d'une part carnets de notes d'atelier, d'autre part textes et entretiens dont la rédaction ou la publication s'échelonnent des années 70 à aujourd'hui, Le Temps de peindre jette sur la peinture de Monique Frydman un éclairage inédit par son ampleur, sa densité et sa profondeur.

11/2019

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Critique littéraire

Un temps pour tout. Etudes sur les mutations de l'autorité de l'Antiquité au XXIe siècle, Textes en français et en espagnol

Nos sociétés semblent inquiètes, plus qu'elles ne l'ont jamais été, de ce qu'elles perçoivent comme une crise des valeurs et une disparition de l'autorité. Or une parole ancienne nous rappelle qu'"il y a un temps pour démolir et un temps pour construire", qu'il y a en somme un temps pour tout. Cet ouvrage propose, à partir de champs de compétences variés, une réflexion pluridisciplinaire sur une interrogation qui sature notre espace politique, psychique, littéraire, économique, pédagogique. Il ne vise pas à explorer la notion de l'autorité, qui a été largement balayée par différentes disciplines, mais choisit plutôt de retenir un aspect récurrent des diverses tentatives d'approche du concept : la définition de l'autorité en relation, et "entre passé et futur" (Hannah Arendt). La difficulté de saisir la nature même de l'autorité, liée à la polysémie du terme, a donc conduit les auteurs à privilégier l'étude de ses manifestations, à la fois sur le temps long et dans leur relation à un contexte lui-même toujours en renouvellement, cela dans les trois grands espaces qui concernent les sciences humaines et les humanités, celui de l'oeuvre d'art, celui du psychisme, celui du lien social.

11/2019

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Théâtre

Bleu comme le ciel

Fukushima après la catastrophe. Dans la cour délabrée d'un lycée. Dix adolescents et un mystérieux onzième, enveloppé dans une bâche bleue, ces blue sheet qui au Japon font partie du paysage — très utilisées dans la construction, elles servent aussi à héberger les sans-abris et, en cas de catastrophe, à recouvrir les décombres ou envelopper les cadavres. Les lycéens prennent tour à tour la parole sur des sujets qui les préoccupent : un amour non partagé, les mésententes entre parents, le sentiment d'être différent, les mystères des relations humaines ou du monde animal... Ils se livrent également à des jeux et des exercices collectifs, des danses, des pantomimes, toutes façons pour eux d'exprimer non seulement l'indicible de cette expérience, mais aussi le chagrin, la colère, le deuil. Ces bâches omniprésentes sont-elles bleues comme le ciel, comme l'espoir, ou comme les corps sans vie que la mer ramène sur le rivage ? Norimizu Ameya interroge avec subtilité, tendresse et poésie, l'impact de la catastrophe et un avenir incarné par des adolescents qui bouillonnent d'envie de vivre, malgré tout. Au-delà de ce groupe de jeunes, c'est le devenir de l'humain qui est ici en jeu.

10/2019