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Couple, famille

Le tour du Monde de la politesse

Dans les trains japonais, le contrôleur fait la courbette aux passagers. En Russie, la méfiance règne : sourire dans la rue ou dire bonjour à un voisin est suspect. Les petits Thaïlandais, eux, font l'apprentissage d'une longue liste de règles de politesse, indispensables à la vie au "pays du Sourire". Les Grecs, eux, ont la politesse plutôt rustique, et à géométrie variable : des mots comme malaka (connard) ou pousti (pédé) servent, selon le contexte, d'insulte ou de formule amicale. Ce Tour du Monde de la politesse, voyage riche en informations et plein d'humour parmi les rituels du monde entier, reprend une série d'articles publiés pendant l'été 2011 par le quotidien Le Monde. Les correspondants étrangers du journal y portent un regard aigu et souvent cocasse sur les pays qu'ils observent au quotidien. Le savoir-vivre, que les Français ont tendance à considérer comme leur patrimoine national, se décline en réalité sur les cinq continents de façon singulière et parfois surprenante. Les habitudes des uns peuvent être des injures pour les autres, et certaines règles intangibles ici n'ont aucun sens ailleurs. L'ouvrage est préfacé par Didier Pourquery, directeur adjoint des rédactions du journal Le Monde, et assorti d'un panorama général et de commentaires par Laurence Caracalla, experte en bonnes manières.

05/2012

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Histoire internationale

Le 8 mai 1945 en Algérie. Les discours français sur les massacres de Sétif, Kherrata et Guelma

Qu'y a-t-il de commun entre le général de Gaulle, le journal Le Monde de 1945, les anciens Français d'Algérie, les historiens de la colonisation française en Algérie, les romanciers et les cinéastes ? Tous ont, à un moment ou un autre, opiné et argumenté sur les massacres de Sétif, Kherrata et Guelma. Cet ouvrage se propose d'analyser ces discours français, divers et divergents, de 1945 à nos jours. Récurrent dans ces expressions publiques, le mot " massacre " avait, cependant et pendant de longues années, un sens très restrictif puisqu'il ne servait qu'à désigner les victimes françaises. Quant aux victimes " indigènes ", elles n'étaient que " réprimées " ou tout simplement soumises à des " mesures graves ", comme l'écrivait en son temps le journal Le Monde. Ces euphémismes, qui ont longtemps voilé la réalité des faits, ne se dissiperont qu'au début des années 1990. C'est le temps alors de nouveaux discours français, bien résolus à revisiter les émeutes algériennes et, surtout, leur répression, de façon claire et directe. On ne s'étonnera pas alors de relever que la plupart des articles, des études universitaires, des livres d'histoire et des documentaires sur la question proposent des titres se structurant autour du mot-clé " massacre ", utilisé cette fois-ci pour désigner les victimes algériennes.

09/2010

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Littérature française

Quarante ans

Vingt ans après, quel miroir tend à notre époque le Journal d'un quadragénaire de la fin des années 1990, devenu un académicien des années 2010 ? Quels étaient alors les personnages publics, les événements privés, les bonheurs et les déboires d'un écrivain français ? Avec la patine du temps, on y trouve les portraits savoureux de figures alors rencontrées au fil d'une intense activité journalistique, tels Woody Allen, Isabelle Huppert, Philippe Sollers, Frédéric Mitterrand, Claudia Cardinale, Jean Paul Gaultier ou Alain Juppé. Ils tournent toujours dans notre actualité, mais étaient-ils les mêmes il y a vingt ans ? Cette année-là, Marc Lambron publiait chez Grasset 1941, roman sur les débuts du régime de Vichy. Engagé dans la bataille des prix d'automne, l'ouvrage cristallisa polémiques et passions en plein procès Papon. Au jour le jour, on suit dans Quarante ans les spasmes déclenchés par cette brûlure de la mémoire française, en même temps que l'on découvre le témoignage sans précédent d'un auteur jeté dans les jeux du cirque d'une rentrée littéraire. Au coeur intime de ce Journal, loin des tumultes parisiens, il y a le dialogue poignant que l'auteur engage avec son père dans les derniers mois de son existence. C'est un livre de deuil, c'est un livre de vie.

01/2017

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Critique littéraire

Lucette Destouches, épouse Céline

Elles sont deux, Lucette et Véronique. Lucette c'est la danseuse Lucette Almanzor, la femme de l'écrivain Louis Ferdinand Céline, et Véronique, c'est l'amie qui l'accompagne. Le 20 juillet 2012 Lucette a eu cent ans et la vie a continué. Quatre ans durant Véronique a tenu le journal de leur amitié. Lucette y dévoile encore quelques secrets. Elle qui a connu la guerre, la prison, l'hôpital, l'exil auprès d'un mari dont elle n'était pas seulement la muse, et la première lectrice mais aussi et surtout, qui participait à la création en suscitant et vivant la transe émotionnelle qu'exigeait la vie avec Louis Ferdinand Céline. Ce texte est également un témoignage sur l'extrême vieillesse, sur ses dernières joies et tristesses, sur le passé qui remonte et les souvenirs qui s'effacent, sur la mort qui rôde et sur le temps qui passe et finit par tout engloutir. C'est aussi le portrait d'une femme dont la force vitale et la drôlerie nous émerveillent. Céline l'avait écrit, "on meurt quand on n'a plus assez de musique en soi pour faire danser la vie". A cent quatre ans, Lucette continue de danser, et sa vitalité hors norme que ce journal de bord permet de découvrir nous fascine.

02/2017

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Littérature française (poches)

La douleur

J'ai retrouvé ce journal dans deux cahiers des armoires bleues de Neauphle-le-Château. Je n'ai aucun souvenir de l'avoir écrit. Je sais que je l'ai fait, que c'est moi qui l'ai écrit, je reconnais mon écriture et le détail de ce que je raconte, je revois l'endroit, la gare d'Orsay, les trajets, mais je ne me vois pas écrivant ce Journal. Quand l'aurais-je écrit, en quelle année, à quelles heures du jour, dans quelle maison? je ne sais plus rien. Ce qui est sûr, évident, c'est que ce texte-là, il ne me semble pas pensable de l'avoir écrit pendant l'attente de Robert L. Comment ai-je pu écrire cette chose que je ne sais pas encore nommer et qui m'épouvante quand je la relis. Comment ai-je pu de même abandonner ce texte pendant des années dans cette maison de campagne régulièrement inondée en hiver. La douleur est une des choses les plus importantes de ma vie. Le mot "écrit" ne conviendrait pas. Je me suis trouvée devant des pages régulièrement pleines d'une petite écriture extraordinairement régulière et calme. Je me suis trouvée devant un désordre phénoménal de la pensée et du sentiment auquel je n'ai pas osé toucher et au regard de quoi la littérature m'a fait honte.

06/2007

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Littérature française

Lettres à Sonia. 1939-1943

Raymond Guérin est fasciné par la lettre, qu'il s'agisse de la forme littéraire qui structure certains de ses récits ou d'une véritable correspondance. A tous les titres, de la pratique de l'échange à l'exercice de l'imagination, il est un épistolier. Les Lettres à Sonia sont certes une correspondance réelle entre un écrivain et la femme qu'il aime, séparés par la guerre et la captivité, mais elles sont aussi et au moins autant un journal, et encore une projection, une mythologie, bref c'est un récit qui se donne. Journal ou récit qui est adressé à l'autre, destinataire et matière sacrée de l'écriture. En contre-point, Guérin brosse son portrait intérieur, il évoque le quotidien du prisonnier dont la vie personnelle, comme celle du monde, est soumise aux ruptures de l'histoire. Ecrivant ces Lettres qui sont un roman, Guérin s'inscrit dans une fièvre d'expression que son étrange disponibilité ne peut qu'aviver. Digne dans l'épreuve, répondant par les mots à la misère du temps, il dresse au jour le jour un monument de résistance à la barbarie, fondé sur l'amour et la foi dans le verbe. Le monde de l'intelligence le nourrit plus que jamais et s'érige en rempart contre la sottise. Dans les Lettres à Sonia, Guérin se montre bouleversant de droiture et de lumière.

10/2005

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Suspense

Dans la tête de Gideon Green

En résolvant un mystère, Gidéon parviendra-t-il à dépasser sa différence et à être accepté ? Dans la veine de Le Bizarre incident du chien pendant la nuit. Extrêmement intelligent autant que mal à l'aise socialement, Gidéon s'est fait connaître dans son quartier quand il a monté une petite agence d'enfants détectives. Mais aujourd'hui adolescents, tous ses amis sont passés à autre chose. Sauf lui. Avec son chapeau et son imperméable, Gidéon vit une adolescence morne et solitaire et ne se passionne que pour les films de détective. Et il a cessé ses enquêtes. Jusqu'au jour où son ancienne meilleure amie, Lily, lui demande de l'aide pour résoudre un mystère avant d'écrire un article dessus dans le journal du lycée. Gidéon ne peut résister devant ce défi et cette occasion de briller à nouveau, malgré l'opposition farouche de son père. Il rejoint l'équipe du petit journal et à sa grande surprise se lie rapidement d'amitié avec la plupart des apprentis journalistes. Il tombe même amoureux de Tess, la rédactrice en chef qui semble accepter ses particularités. Mais l'enquête prend un tour bien plus grave que prévu quand Lily découvre le corps d'un homme assassiné ! La gravité dépasse le groupe d'adolescents, en particulier Gidéon et Lily qui refusent de renoncer... à leurs risques et périls !

03/2023

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Thèmes photo

L'amoureuse

"T, mon amoureux, le père de mon fils est décédé le 5 avril 2010 d'un accident vasculaire cérébral. Il est tombé à coté de nous sur une plage de la mer du nord. La violence de sa mort m'a placé devant un grand vide... un silence qui résonnait dans ma tête auquel faisait écho un ciel bleu intense de l'absence d'avion dû aux cendres d'un volcan en colère, ma colère. Face à cette perte, je me suis enfoncée dans mon travail quotidien de journal intime que je poursuis depuis plus de 10 ans, en y inscrivant ma souffrance mais aussi ce trop plein de vie qui bouillait en moi. Cette expérience aussi intime soit-elle je la reconnaissais dans les mots des autres qui très vite m'ont approché pour parler de leur expérience de la mort et du deuil. Ces blessures difficiles à dire trouvent rarement un interlocuteur, cet échange si nécessaire pourtant car un défunt reprend un peu vie au travers des paroles partagées". Cet ouvrage est le journal d'un deuil, un arrêt, une convalescence et la vie qui continue malgré tout pour les autres membres de la famille. La diversité des médiums utilisés, textes, collages, dessins et photographies, permet d'aborder cette thématique si difficile et si fragile.

05/2023

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Littérature française

Le mal d’enfance. Suivi de Le fruit dont l’ombre est la saveur

Blessé par une balle à la colonne vertébrale, sur le front en mai 1918, Joë Bousquet est condamné à vivre alité dans sa chambre à Carcassonne, jusqu'à sa mort, en 1950. Et c'est ici, dans ce retrait, depuis ce lit et ce corps mutilé, que se constituera le journal de Bousquet. Un journal sans fin, constitué de petits cahiers où se trouvent rassemblés dans le plus grand désordre les événements du monde (même les plus anodins), les réflexions, les lettres, les rêves, les citations... Ces matériaux constitueront les éléments premiers de la création littéraire, où Bousquet viendra puiser sans cesse pour réaliser des dispositifs créatifs, des constructions ouvertes où chaque texte semble être à chaque fois l'invention du texte lui-même, où les personnages ne semblent jamais jouer leurs rôles de personnages, où l'intrigue (bien grand mot) se ramifie, s'écarte et plonge et resurgit de discontinuités en discontinuités. Si bien que cette oeuvre romanesque si singulière, touchant parfois presque à l'inouï, paraît exiger du lecteur qu'il apprenne à lire en lisant, comme s'il n'était plus possible de parcourir cette oeuvre selon les codes conventionnels, mais qu'il s'agissait d'en accepter et d'en recevoir le grand rayonnement, d'en explorer les obscures et stupéfiantes irradiations.

10/2021

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Histoire de France

Le Havre 1914-1918. Les carnets d'Edmond Derome

Imprimeur, bibliophile et fin lettré, le havrais Edmond Derome (1881-1976), a rédigé, durant la Grande Guerre, un journal quotidien jusqu'alors resté inédit. Quoiqu'écrit, suivant ses propres termes, sans "aucune prétention littéraire" et dans l'unique but "de conserver fidèlement, pour [lui] seul, des souvenirs précieux autant que douloureux" , la lecture de ce journal fait entrer Edmond Derome dans le cercle des écrivains havrais. S'il existe d'autres témoignages situant Le Havre dans la première guerre mondiale, Edmond Derome est un des rares à avoir raconté au quotidien, de 1914 à 1919, la vie de la cité portuaire, base arrière des troupes alliées, partagée entre nouvelles et rumeurs du front et interrogations autour d'une guerre qui semble n'en pas finir. Ce témoignage vivant et angoissant, initiatique même, apporte un éclairage sur la vie locale dans un Havre bouleversé par l'afflux des troupes et les effets de la guerre, quoique situé à plusieurs centaines de kilomètres du front. Transcrit et annoté, agrémenté de plus de cent cinquante illustrations, cet ouvrage reproduit en outre pour la première fois l'intégralité des aquarelles de l'artiste havrais Jean Biette qui, durant la Grande Guerre, peignit avec finesse des scènes de la vie havraise. Cette collection d'une quarantaine de vues, conservée à la Chambre de Commerce du Havre, rend leurs couleurs aux scènes brossées par Edmond Derome.

10/2014

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Animaux, nature

L'Histoire d'Endal ou comment bien vivre grâce à l'amour d'un chien

Ce matin, Endal est allé chercher le journal, a préparé le petit déjeuner avant de lancer une machine. Tout à l'heure, il ira retirer de l'argent au guichet automatique de la banque. Rien d'exceptionnel à cela ? Et pourtant. Endal est un chien, un labrador hors du commun, et toutes ces tâches, il les accomplit pour Allen. Lorsque Allen, un officier de la marine anglaise, gravement blessé pendant la guerre du Golfe, est rapatrié en urgence, il ne reconnaît plus personne. Il a changé et peine à surmonter ses handicaps. La rééducation douloureuse déchire sa famille. Jusqu'au jour où sa femme, Sandra, éducatrice pour chiens, a l'idée de le conduire dans le centre où elle travaille. C'est là qu'Allen rencontre Endal, ce labrador doté de capacités exceptionnelles qui va lui apprendre à vivre et non plus à survivre. Dans ce journal, Sandra et Allen nous racontent leur merveilleuse histoire : comment un labrador a pu, par ses dons et son amour, redonner goût à la vie, réapprendre l'espoir à Allen, et sauver son couple. Véritable héros médiatique en Grande-Bretagne, Endal s'est vu décerner un grand nombre de prix dont celui de Chien du Millénaire et a reçu la médaille d'or du prestigieux PDSA (dispensaire populaire pour les animaux malades).

10/2010

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Policiers

Les quatre fils du docteur March

L'un et l'autre, ils tiennent un journal. Lui, c'est le tueur - et l'un des quatre fils du Dr March, mais lequel ? Elle, c'est Jeanie, la jeune bonne que le docteur a engagé pour aider son épouse à s'occuper de la maison. " J'aimais bien la voir brûler. Je savais qu'elle allait mourir. J'aimais bien ça. J'aime bien ça. Donner la mort. La mort. " Lorsque, par hasard, elle découvre cet horrible récit (une fillette de trois ans !) dans le journal de l'assassin, Jeanie n'en revient pas : maintenant âgés de dix-huit ans, les fils du docteur ont l'air si gentils ! Que faire ? Aller tout raconter aux flics alors qu'on n'est qu'une pauvresse qui boit beaucoup et sort de prison, que la famille March jouit de la belle réputation que l'on sait et que, les crimes se poursuivant, le meurtrier se fait de plus en plus habile dans l'odieux ? Tel est le dilemme de Jeanie, qui, ultime angoisse, comprend un jour... que l'assassin sait qu'elle sait. Va-t-elle donc, elle aussi, y passer ou bien pourra-t-elle, à force d'astuces et de perspicacité, découvrir -et à temps- sous quel visage se cache le meurtrier qu'elle côtoie sans arrêt ?

06/1992

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Histoire internationale

Pages réservées. Un Albanais à Paris

Voici un livre singulier, écrit par un homme singulier. Pages réservées, ce sont celles qu'un diplomate, tenu au devoir de réserve, ne confie pas à ses "dépêches" officielles mais consigne discrètement dans son journal intime. C'est une année de ce Journal du 8 mai 1994 au 7 mai 1995 que publie Besnik Mustafaj. A la fois carnet de notes politiques, découverte intime de la vie française, galerie de portraits, réflexions littéraires, effort pour mesurer la juste distance entre une ex-dictature stalinienne et un pays "occidental", méditation lucide sur les limites de la réalité "européenne", Pages réservées est un livre passionnant. On y trouvera, outre l'analyse de quelques grands problèmes ("coopération" franco-anglaise mais "amitié" franco-allemande, drame bosniaque, indifférence des "grandes" nations envers les petites, étrangetés du sentiment démocratique en France), des lieux (Trieste, Andorre, Chambéry, le Vercors) et des hommes, de Mitterrand à Le Pen ou Arlette Laguiller, de Claudio Magris à Federico Zeri. Tout cela nous révèle une autre façon de regarder la France. Curiosité, sérieux, ironie : Besnik Mustafaj possède les qualités du bon diariste et du bon diplomate. D'où l'intérêt majeur de ce livre aux éclairages changeants, passionnés, moqueurs. L'auteur aime notre pays, mais il l'aime sans être jamais dupe de nos comédies, qu'il démonte avec une feinte innocence tout à fait savoureuse.

03/1996

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Récits de voyage

Mer Rouge

" Que reste-t-il d'un aventurier, ? Rien, ou si peu... On ne retrouve souvent de ses audaces qu'une collection poussiéreuse de masques ou de flèches empoisonnées, quelques pièces de monnaie, un paquet de lettres, trois photos et, dans le meilleur des cas, une histoire racontée au coin du feu. Il y a pourtant une exception : Henry de Monfreid. Après une jeunesse rebelle, un échec à l'Ecole Centrale et divers métiers pratiqués sans passion, il embarque sur l'Oxus pour aller faire fortune sous d'autres cieux, en Abyssinie. A 32 ans, Henry de Monfreid découvre la libre vie, celle qui lui convient enfin. Il donnait régulièrement des nouvelles, écrivant énormément de lettres. Peu à peu les attraits de sa vie en brousse ou de ses courses en mer les transformèrent en journal de route, puis en journal de bord détaillé. Lorsque Kessel découvrit la vie fabuleuse de Monfreid et prit conscience de la richesse de ces premiers écrits, il réussit à le convaincre d'en faire lui-même un livre. C'est à ce moment-là, sans y croire un seul instant au début, qu'Henry de Monfreid devint, à 52 ans, un écrivain. Exubérance dans l'action, parfums d'Orient, embruns, tempêtes et coups d'audace incroyables : ses plus grands romans ont été rassemblés dans ce volume. "

04/2002

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Littérature française

Les papillons noirs de Bénarès

«Moi je veux dire les choses comme elles sont, que la mer est sale, grise et mauvaise, et que le ciel aussi, tout pareil. Avec des taches noires en plus, et des coulures blanchâtres comme du vieux lait, sur les bords du cadre...» Ainsi débute le journal d'Igor, pianiste d'hôtel et photographe, qui décide de se perdre dans le voyage, l'alcool et les rencontres hasardeuses, après la perte de sa femme, la passion de sa vie. Son errance débute en 1990 au Mali, qu'il est amené à fuir suite à un drame, avant de se retrouver en Iran au fond d'une prison. Après un bref retour dans sa ville natale de Bordeaux, il part au Rajasthan à la recherche d'une Indienne qu'il avait photographiée des années auparavant et qui ressemblait étrangement à sa compagne. A intervalles réguliers, son journal s'éclaire de son passé, enfance bordelaise douloureuse dans les années cinquante et de ses souvenirs amoureux. Ce voyage est une quête pleine de vie, hymne à l'amour, au plaisir sexuel, à la liberté, aux voyages aventureux et à la poésie. Condamnation de tous les fanatismes religieux, joyeuse perdition musicale et sensuelle, le récit dionysiaque s'achève à Bénarès, lieu de la rencontre sublimée de la vie et de la mort.

06/2015

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Histoire de France

René Caty, fonctionnaire colonial (1930-1947). La fin de l'Indochine française

René Caty a 26 ans lorsqu'avec Marguerite, son épouse, il débarque en Indochine. Nouveau savanturier, l'ingénieur d'agronomie tropicale est appelé à diriger un laboratoire de génétique végétale. Jusqu'à son départ d'Indochine, 17 ans plus tard, René a tenu son journal jour après jour. Il rend compte de la vie d'un fonctionnaire qui, au hasard des mutations et des pratiques coloniales, va se retrouver directeur de pénitenciers, dont un pour mineurs. Il en fera un modèle de gestion et d'humanité. Le journal décrit le quotidien des Européens dont la relation avec les Annamites est faussée par les a priori de la colonisation. Il nous entraîne à la découverte d'un monde foisonnant de figures insolites : peuplades des hauts plateaux indochinois, Européennes pimbêches, aventuriers, fonctionnaires corrompus, têtes brûlées, affairistes... Ces pages témoignent aussi de l'étrange pétainisme de la colonie que René a partagé tout en étant convaincu de la victoire finale des Alliés. En arrière-plan, l'effondrement de "la perle de l'empire". René nous en décrit les incertitudes et la violence : montée de la guerre, invasion japonaise, émergence du Viet Minh, bombardements et massacres aveugles. Il en sera l'un des acteurs, aussi héroïque face aux Japonais qu'il fut discret à Saigon dans le sauvetage de milliers de réfugiés.

12/2012

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Littérature française

Le promeneur de bayonne

Très tôt le matin, au coeur de la nuit, tard le soir, quand l'idée me vient, j'écris une quarantaine de lignes, parfois un peu plus, sur ce qui, dans les vingt-quatre heures qui viennent de se dérouler, a marqué mon esprit ou mon coeur, en tentant de ne jamais céder à la routine à laquelle ce type d'exercice peut conduire". C'est une chose étrange, à la fin, que de retrouver dans un "journal personnel" les fragments poétiques du quotidien. L'existence recommence tous les matins et quoiqu'elle paraisse à ses acteurs de la plus grande banalité, de la plus effroyable redondance, un diariste, lui, écrit une autre existence : inaperçue, sous-estimée, inconnue. Un exercice d'observation et de pure écriture auquel Yves Ugalde s'est soumis chaque jour. Des scènes de rue, un concert, la fermeture d'un magasin, un mariage, le café du matin, la politique, la disparition d'un ami, un vieux couple étrange sur les bords de la Nive : à Bayonne comme partout ailleurs, la vie hésite. Yves Ugalde perpétue la grande tradition du journal en occupant une position de témoin privilégié : élu, adjoint à la culture, il est au coeur de sa ville et au carrefour des changements. Son texte est lucide, songeur parfois, méchant jamais.

05/2019

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Religion

Le soleil se leve demain magnificat du soir - tii

Notre époque, soucieuse d'adapter pastorale et direction spirituelle à l'âge et aux conditions de vie, a beaucoup fait en faveur de l'enfance, de la jeunesse, de la vie conjugale et familiale. Et pour ce qu'on appelle maintenant... le troisième âge ? Que sait-on des problèmes que suscite le fait de vieillir ? CLAIRE ARBELET nous a déjà donné dans MAGNIFICAT DU SOIR le "journal émouvant d'une femme de 74 ans... témoignage d'espérance et de foi", Ami du Clergé ; "d'une psychologie profonde, riche d'expérience humaine et chrétienne", Mgr Courbe ; "écrit de cette manière qui retient parce qu'elle est directe et frémissante", Nouvelles Littéraires. "J'aime terriblement le livre" écrit le Père Guichardan dans Le Pèlerin. Avec la première partie de ce nouveau livre, LE SOLEIL SE LEVE DEMAIN, s'achève le Journal de CLAIRE ARBELET, mais non son témoignage. Dans une seconde partie, elle propose à la réflexion de ses frères et soeurs d'âge -... et aux autres aussi ! - en notations brèves et percutantes, la substance des questions qui plus ou moins nous préoccupent tous. Peut-être, croit-elle, suffit-il de les prier pour s'établir dans la paix. De MAGNIFICAT DU SOIR à LE SOLEIL SE LEVE DEMAIN, la confiance et la sérénité s'affirment et s'approfondissent.

04/1997

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Techniques d'écriture

Carnet de bord de mon roman

Vous souhaitez écrire un roman mais ne savez pas par où commencer ? Vous vous égarez dans vos multiples carnets de notes ? Vous n'avez pas le temps ou l'envie de vous former à l'écriture ? Naviguer à vue pourrait vous conduire au naufrage... C'est pourquoi ce carnet de bord - à mi-chemin entre manuel d'écriture condensé et bullet journal d'écrivain·e prérempli - vous accompagne dans toutes les étapes de la préparation et de la planification de votre roman, mais aussi de son écriture et de sa relecture, voire réécriture. Il vous aide notamment, à l'aide de conseils et d'astuces, à répondre à des questions essentielles telles que : comment intégrer l'écriture d'un roman à mon emploi du temps ? Quels sont les codes du genre que j'ai choisi ? Dois-je raconter cette histoire à la première ou à la troisième personne ? au passé ou au présent ? Quelle méthode utiliser pour structurer mon roman ? Désormais, toutes les cartes sont entre vos mains pour que votre histoire prenne enfin vie sur le papier ! Quelques exemples des nombreuses pages à remplir présentes dans l'ouvrage : - grille d'évaluation des idées - charte d'écriture - fiches personnages, lieux, univers - résumé des chapitres - suivi du nombre de mots - journal d'écriture - calendrier - frise chronologique - playlist - formulaire de bêta-lecture...

10/2022

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Résistance

"Imbéciles, c'est pour vous que je meurs !...". Valentin Feldman (1909-1942)

Le 27 juillet 1942, ce cri est lancé par le philosophe et résistant Valentin Feldman aux soldats allemands qui s'apprêtent à le fusiller. Si le mot est devenu célèbre, on en a oublié son inventeur. Né à Saint-Pétersbourg, réfugié en France après la révolution russe, Feldman est un élève brillant, qui décroche la première place de l'épreuve de philosophie au Concours général en 1927. Neuf ans plus tard, il publie le seul essai paru de son vivant, L'Esthétique française contemporaine. Ses proches se nomment alors Claude Levi-Strauss, jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir ou Georges Politzer. Confronté aux enjeux intellectuels et politiques de son temps (antifascisme, soutiens au Front populaire et à l'Espagne républicaine, etc.), le jeune homme s'engage volontairement en 1939 sous l'uniforme français. Stationnant à Rethel, il entame son Journal de guerre, un document irremplaçable sur l'effondrement de mai-juin 1940. Français d'adoption, juif et communiste, Valentin Feldman est de ceux qui s'engagent immédiatement contre l'occupant nazi. Nommé professeur à Dieppe, il lance un journal clandestin, L'Avenir normand. Rattrapé par le statut des juifs de Vichy, il est exclu de l'enseignement à l'été 1941 et bascule dans ta clandestinité. Arrêté en février 1942 après un sabotage, il est mis à l'isolement, torturé puis condamné à mort par un tribunal militaire allemand.

03/2021

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Déportation

Se souvenir d'Hélène Berr. Une célébration collective

Il est assez curieux ce mot "centenaire" apposé tout près du nom d'Hélène Berr et avec lequel il ose même faire la rime. Presque inapproprié ou anachronique tant Hélène Berr est restée cette jeune femme à la grâce altière et d'éternelle jeunesse. 24 ans. 24 ans au moment où la vie lui est arrachée, en 1945, à Bergen-Belsen, laissant derrière elle son Journal, mais emportant dans le néant toutes les autres promesses d'amour et de créativité qu'elle sentait prêtes à éclore en elle. Pas une année de plus ne viendra égrener le décompte de ce temps qui passe inexorablement, vieillit les visages, mais pas le sien, dessine des projets ou conforte des vocations, mais pas la sienne. C'est en réponse à cette injustice qu'est née la volonté d'une publication à l'occasion de cette date symbolique. Un hommage certes, mais un hommage pleinement chargé de dire la vie et la mémoire, l'une et l'autre toujours aussi vives. Une célébration de son Journal donc, telle qu'elle l'aurait peut-être souhaitée, par des femmes et des hommes de la sphère publique ou non, sans distinction d'âge, d'appartenance sociale ou religieuse et dont le ressenti serait aussi un témoignage pour tous les autres partis avec elle, mais sans laisser le moindre mot ni la moindre trace.

03/2021

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Littérature française

La moisson des orges

"On engrange que ce qu'on peut", affirme un personnage de La Moisson des Orges. Parfois, on cherche un champ de blés, mais on ne récolte que la moisson des orges... Autrement dit, il faut accepter ses limites. Dans cette saga familiale, Luc est amoureux d'une mère et de sa fille. Toutes deux vont mourir, et il rejoint Paris pour se marier avec une femme qu'il n'aime pas. Toute sa vie est marquée par une recherche perpétuelle de lui-même, par une inquiétude qui se prolonge chez ses enfants. Sans doute le reflet de l'époque, car le roman se déroule durant la Seconde Guerre mondiale, notamment lors du terrible bombardement de Dunkerque en 1940. Mais il est aussi le reflet de cette réflexion sur la complexité humaine qui traverse toute l'oeuvre de Marie-Thérèse Bodart, marquée par une vigueur mêlée de sensibilité et, toujours, inscrite dans la vie la plus prosaïque et quotidienne. Marie-Thérèse Bodart a tenu un journal intime (à ce jour inédit), depuis l'âge de seize ans, et durant presque cinquante ans (entre 1926 et 1974). Môme si l'histoire est imaginaire, La moisson des orges est un écho aux années de guerre vécues par la romancière, avec son mari et sa petite fille (qu'elle transcrit dans son journal).

03/2021

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Histoire littéraire

Les fantômes comme les chats choisissent leurs maîtres

Ce journal, tenu de 2018 à 2023, est une mine d'informations sur les fantômes : on y trouve des histoires, des témoignages, la présentation de livres, d'articles, d'émissions, de films, d'expositions, de faits d'actualité en relation avec la revenance et avec d'autres phénomènes insolites. Au-delà des croyances et des superstitions, ce livre permet une plongée contemporaine dans ce monde interlope. Toujours présente, la perception des fantômes constitue aujourd'hui encore le plus sûr moyen d'affronter les questions essentielles de notre existence : les relations humaines, la mort, l'existence de l'au-delà, la religion, la perte, le deuil... Spécialiste reconnu de pneumatologie (science des esprits), Daniel Sangsue ne craint pas les fantômes, il les considère au contraire avec une certaine affection, celle qu'on peut porter aux chats puissants et doux qui hantent nos maisons. Daniel Sangsue, professeur émérite de l'Université de Neuchâtel, est essayiste et romancier. Il a consacré une partie de ses recherches aux fantômes dans la littérature : Fantômes, esprits et autres morts-vivants (José Corti), Vampires, fantômes et apparitions (Hermann), Journal d'un amateur de fantômes (La Baconnière). Une part de sa production romanesque porte également sur ce thème : Le Copiste aux eaux (Metropolis, sous le pseudonyme d'Ernest Mignatte), A la recherche de Karl Kleber (Favre), Les Fantômes du presbytère (La Baconnière).

03/2024

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Littérature française

La meilleure part

"Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part : elle ne lui sera pas enlevée". Ces paroles de Jésus ont inspiré la trame de ce roman dans lequel Marthe et Marie sont deux femmes vivant à un siècle de distance. Marthe, notre contemporaine, divorcée et désoeuvrée. Marie, jeune couturière qui travaille dans les années vingt pour la maison de haute-couture de Madeleine Vionnet. Marthe fait la connaissance de Marie à travers son journal intime trouvé par hasard dans une vente aux enchères. Dans son journal, Marie se montre enjouée et légère, habitée par une joie intime, comme un étonnement d'être, écrit-elle, et guidée par son ange gardien : Angélus Silésius. Au fil des pages, elle communique à Marthe une force de vie qui l'aide à renouer avec le plaisir des sens et la chaleur des sentiments. Le récit, animé par la quête et la transmission de cette mystérieuse "meilleure part" , évoque les milieux de la haute-couture et de l'art, le travail et la condition sociale des petites mains, les fêtes luxueuses et la recherche spiritualiste de l'entre-deux guerres, l'émancipation des femmes pendant et après la guerre de 1914-1918. Un monde a basculé et, entre deux cataclysmes, il faut tellement vivre.

09/2017

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Actualité politique internatio

Nous vaincrons. Au coeur du conflit qui a bouleversé l'ordre mondial et fait de Volodymyr Zelensky un leader

Le journal de guerre de Volodymyr Zelensky, sous la plume du journaliste Simon Shuster, unique journaliste à avoir accès au président ukrainien et à son gouvernement. Proche du président Zelensky, Simon Shuster retrace dans ce livre le parcours de cet homme que personne, au départ, ne prenait au sérieux. Ce héros de sitcom propulsé candidat à la présidentielle qui, contre toute attente, se retrouve à la tête d'un pays bientôt envahi par la Russie. Cet homme aujourd'hui salué par les gouvernements et la presse internationale pour son courage et sa détermination. La figure même de l'incroyable résistance ukrainienne. Au-delà de son histoire hors du commun, Simon Shuster nous donne aussi à lire le journal de guerre du président : ses stratégies pour contrer les attaques russes, ses réactions dans ce contexte de crise politique et militaire inouï. Le récit essentiel de cette guerre qui ravage l'Ukraine à travers les yeux de son leader, Volodymyr Zelensky. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Cécile Leclère A propos de l'auteur Simon Shuster est un journaliste russo-américain, d'origine ukrainienne. Reporter au Time depuis 2013, il décrypte et commente la crise en Europe de l'Est, les tensions grandissantes entre la Russie et les pays de l'Est, ainsi que le conflit en Ukraine, où il se rend régulièrement depuis dix ans.

01/2024

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Lycée

Le poison d'amour

Une belle et tragique histoire d'amitié adolescente sous forme de journaux intimes croisés, de la plume légère et incisive d'Eric-Emmanuel Schmitt Quatre adolescentes - Anouchka, Colombe, Julia et Raphaëlle - vivent une amitié fusionnelle. Elles écrivent chacune leur journal intime en faisant part de leurs émotions, leurs joies, leurs attentes, leurs déceptions, leurs désespoirs. Entre joie et tristesse, ces quatre récits de vie, montrent la difficulté d'être quand on est adolescent, cet âge charnière qui arrache de l'enfance et propulse vers le monde adulte, si souvent décevant. Comment accepter la médiocrité du monde que l'on commence à découvrir quand on ne songe qu'à connaître le grand amour ? Le style léger et incisif de l'auteur, dont on ne vante plus le talent, mêle les niveaux de langue et soulève l'empathie du lecteur qui est invité à se lancer dans sa propre introspection. L'ouvrage permet d'étudier, en outre, les caractéristiques du journal intime et plus généralement du récit à la 1re personne, tout en permettant un lien avec l'étude de Roméo et Juliette de Shakespeare. Niveaux et objets d'étude : 3e : Se raconter, se représenter 2de et 1re : Le roman et le récit 2de professionnelle : Dire et se faire entendre 1re professionnelle : Lire et suivre un personnage : itinéraires romanesques

06/2022

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Critique littéraire

Le silence des filles. De l'aiguille à la plume

" L'aiguille est à la femme ce que la plume est à l'écrivain. " jusqu'au milieu du XXe siècle, les filles ont été élevées dans ce principe : leurs talents de créatrice se limiteront à confectionner des ouvrages de dames. On les a instruites pour en faire des épouses modèles et des mères attentives, et non pas des femmes savantes. On leur a expliqué que leur cerveau est plus mou que celui des hommes. Même les sujets de rédaction et les problèmes d'arithmétique de leurs livres de classe leur ont appris à rester à la place que la nature leur a donnée. Mais les adolescentes d'autrefois n'ont-elles pas eu d'autres rêves ? D'Eugénie de Guérin à Anaïs Nin, certaines ont avoué dans leur journal intime leur volonté d'indépendance, leur désir de s'instruire, ou pire, d'écrire comme les hommes. Les unes ont bravé les usages, comme Marie Bashkirtseff, dont le journal annonce une autre façon de vivre. Plusieurs ont osé " se libérer ", comme Marie Lenéru ou Virginia Woolf qui, à l'aube du XXe siècle, dut exorciser son sentiment de culpabilité avant de devenir romancière. Toutes ont tenté de sortir du silence que leur imposait la société pour s'aventurer, avec plus ou moins d'audace, sur le chemin de l'art et de la littérature.

01/2001

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Littérature française

Qui sauve une vie sauve le monde

Paris, 2010. Raphaëlle, jeune médecin ambitieuse, se remet à peine de la mort de sa grand-mère, Elisabeth, lorsqu'elle découvre le journal intime que celle-ci a tenu pendant la guerre. Domaine de Fayolles, Haute-Loire, 1940. Elisabeth, dite Lisette, a tout juste dix-sept ans quand les Allemands envahissent la zone libre. Réfugiée dans le château familial et séparée de son père, Lisette va devoir apprendre à grandir d'un seul coup. En choisissant son camp. En tombant irrémédiablement amoureuse. Mais son journal s'arrête brutalement, laissant de nombreuses zones d'ombre. Soixante-dix ans plus tard, Raphaëlle décide de mener l'enquête pour comprendre le rôle qu'a joué sa grand-mère sous l'occupation et les secrets qu'elle a tus toute sa vie. Se pourrait-il qu'ils bouleversent tout ce que Raphaëlle croyait savoir, y compris sur sa propre existence ? Madeleine de Place est née à Paris en 1981. Après Dis, quand reviendras-tu ? (Editions de La Martinière, 2019, sélectionné pour le prix Maison de la Presse), c'est l'histoire du plateau de Chambon-sur-Lignon, en Haute-Loire, qui lui inspire l'intrigue de ce deuxième roman. Ce haut lieu de résistance où furent sauvés de nombreux enfants juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, est l'une des deux seules communes à avoir reçu collectivement la distinction de " Justes parmi les Nations ".

05/2021

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Poésie

Voix d'encre. 30 ans

Ce recueil réunit, pour fêter les 30 ans de la revue voix d'encre, douze écrivains qu'elle a accueillis dans ses numéros parus entre 1991 et 2011. Autant d'auteurs majeurs qui ont ponctué son parcours.

08/2019

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Revues

L'Eau-forte N° 12 : Le Désir

Douzième numéro de la revue L'Eau-forte, Le Désir propose une plongée dans le monde d'Eros, regroupant les participations de poètes et de romanciers au fil d'une méditations sur l'énergie et la vie.

03/2021