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Alexandre Terwagne, Alexandra Marin

Extraits

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BD tout public

La Première fleur du pays sans arbre

Travailleur humanitaire en Afghanistan durant deux ans, Julien Lacombe collecte à la façon d'un ethnographe un ensemble de récits de vie, d'histoires et d'impressions sur ce pays déchiré. De ces matériaux qu'il partage avec la dessinatrice Sarah Arnal nait « La première fleur du pays sans arbre ». Mai 2004: deux ans et demi après la chute des Talibans, le narrateur arrive en Afghanistan pour y conduire un projet de développement financé par la Banque Mondiale. Au fur et à mesure des rencontres et des histoires fortes qu'il recueille, l’envie naît de partager ce sentiment unique d’être là où s’écrit l’Histoire, d’assister à la (re)naissance d’un pays. Vingt ans après “le Photographe” de Guibert-Lefèvre-Lemercier, on retrouve le même pays et les mêmes gens. Cette fois-ci, le pays est à terre, dévasté par les 20 années de guerre. Pourtant, l’envie d’aller de l’avant et de tout reconstruire est plus forte que tout. Avec ce récit mis en image en noir et blanc, d'un trait minimaliste, retranscrivant la rugosité et le côté brut du pays et de ses histoires, les auteurs ont la volonté de proposer un regard original sur la renaissance de l’Afghanistan. Le tableau d’ensemble contraste avec l’approche sensationnaliste et parfois réductrice du traitement médiatique dont le pays fait traditionnellement l’objet. A travers ce roman graphique, les auteurs ont la volonté de parler simplement d’une situation géopolitique qui peut paraître complexe, en présentant des personnages vrais et des anecdotes touchantes, dans une alternance de phases introspectives et de scènes comiques. A la croisée du devoir de témoignage et du récit de voyageur, les auteurs nous invitent ici à porter un nouveau regard sur le pays d’Alexandre le Grand, de Genghis Khan et de Joseph Kessel.

02/2012

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Histoire internationale

Atlas historique de l'Inde. Du VIe siècle av J-C au XXIe siècle

Terre d'ancienne civilisation, l'Inde n'a jamais cessé de fasciner. Alexandre le Grand y trouva la sagesse, les Portugais les épices, les pacifistes du XXe siècle la non-violence... Il s'agit dans cet Atlas unique de présenter la constitution, sur la très longue durée, de ce vaste espace politique et culturel qui est aujourd'hui la plus grande démocratie du monde. Les 3000 ans d'histoire de l'Inde, loin d'être un long fleuve tranquille, sont une succession d'empires puissants et de faillites retentissantes. L'empereur bouddhiste Ashoka qui renonce à la guerre, le Grand Moghol qui fait construire le Taj Mahal pour son épouse disparue, Gandhi qui refuse la résistance armée pour gagner l'indépendance contre le colonisateur britannique... Autant d'héritages que cet atlas entend décrire et situer, et qui permettent de comprendre les forces et les freins de son développement actuel. En outre, la plus grande démocratie du monde n'est pas un monde immobile. Si elle s'ancre entre l'Indus et le Gange depuis les temps védiques, quelque mille ans avant notre ère, ses limites n'ont cessé de se déplacer, son territoire de se fragmenter et de se recomposer. Convoitée par les Grecs, envahie par les peuples d'Asie centrale, en partie soumise par des souverains musulmans à partir de l'an 1000, disputée entre Français et Anglais avant de devenir le fleuron de l'empire britannique, l'Inde est un pays ouvert, doté d'une étonnante capacité à transformer les éléments extérieurs en marques distinctives. Cet Atlas propose pour la première fois en français une vision d'ensemble de cette très longue histoire, où les innovations successives n'ont pas éliminé les plus anciennes traditions.

10/2012

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Décoration

Richesses du livre pauvre

La tradition des livres enluminés est séculaire. Elle a trouvé un relais, du temps de Mallarmé puis d'Apollinaire et des surréalistes, dans les livres d'artistes, dont le destin a souvent été de rejoindre les étagères ou les coffres des bibliophiles. Le livre pauvre est certes un livre d'artistes, mais qui obéit à une double exigence : les ouvrages, qui associent le texte manuscrit d'un écrivain et l'illustration originale d'un peintre, sont tous " hors commerce " et leurs exemplaires en nombre très réduit (de deux à sept). Destiné à être montré au public le plus large, le livre pauvre est paradoxalement un livre de bibliophilie qui se refuse aux bibliophiles. Si on le qualifie de " pauvre ", c'est parce qu'il se passe des relais habituels - avec lui, point d'imprimeur, point de graveur ni de lithographe, point d'éditeur, point de diffuseur. II s'affranchit allégrement de toutes les barrières pour s'adonner à l'échange, à la confrontation, au métissage. René Char avait réalisé des " manuscrits enluminés " avec les plus grands peintres de son temps (de Braque et Picasso, à Alexandre Galperine). Ami et confident du poète, Daniel Leuwers a repris son flambeau en associant une pléiade de poètes - et parfois de romanciers - à leurs " alliés substantiels ". Du côté des écrivains, les plus affirmés - Fernando Arrabal, Michel Butor, Alain Jouffroy - tendent la main à la génération des Bernard Chambaz, Guy Goffette, Henri Meschonnic, André Velter, parmi tant d'autres. Quant aux peintres, ils ont pour noms Pierre Alechinsky, Georges Badin, Béatrice Casadesus, Erré, Philippe Hélénon, Michel Nedjar, Claude Viallat, André Villers, Yuki... Le livre pauvre est un livre riche - et qui s'enrichit du regard des autres, hors des huis clos stériles. Avec lui, comme l'écrivait René Char, " toute la place est pour la beauté ".

10/2008

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Histoire ancienne

Une archéologie des peuples du Proche-Orient. Tome 1, Des premiers villageois aux peuples de cités-Etats (Xe-IIIe millénaire av. J.-C)

Une lecture de l'Orient ancien d'après la documentation archéologique de 10000 avant notre ère à la mort d'Alexandre, entreprise sur une immense zone géographique, d'Istanbul aux rives de l'Indus et du Caucase au Golfe jusqu'à la frontière de l'Egypte. Sur les terres d'Orient, l'humanité a parcouru un long chemin. Elle a essayé toutes les formules, du village à la ville, de la cité-Etat à l'Etat territorial, des Etats nationaux à l'Empire universel. Les populations d'Orient se sédentarisèrent progressivement, maitrisèrent les plantes et les animaux, puis les techniques d'irrigation, la métallurgie, l'art de construire. Certaines sociétés s'organisèrent peu à peu selon un système de chefferies, d'abord assez simples puis de plus en plus complexes, en un tissu serré de relations sociales garantes de leur survie. A la fin du IVe millénaire, des villes virent le jour. Certaines régions accédèrent à un mode de vie urbain qui allait marquer le monde. Au sein de ces villes se constituèrent des entités politiques d'abord centrées sur un petit territoire. Assez brutalement, durant le troisième quart du IIIe millénaire, un système nouveau fit son apparition, celui de l'Etat territorial, qui cessa d'être fondé sur une ethnie ou un système de parenté et de redistribution, pour se structurer autour d'un chef politique, d'un pouvoir centralisé et d'une bureaucratie. Depuis le XIXe siècle, les archéologues de tous les pays du monde creusent la terre et le sable dans des paysages variés, des déserts, des montagnes, des plateaux et des rivages maritimes, et mettent au jour de nombreuses civilisations, des plus modestes aux plus célèbres. Cette nouvelle édition a été revue et augmentée pour tenir compte des dernières recherches.

09/2019

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Sciences historiques

Nouvelle encyclopédie politique et historique des femmes

Comment les femmes ont-elles perdu en France le pouvoir de gouverner ? Pourquoi Calvin s'est-il excusé auprès de la reine d'Angleterre Élisabeth Ie lorsqu'elle accéda au trône ? Comment les femmes ont-elles participé collectivement aux Révolutions anglaises du XVIIe siècle, américaine, française, liégeoise et brabançonne, néerlandaises du XVIIIe siècle ? Quelles ont été les formes de résistance des femmes esclaves dans la traite négrière ? Comment les utopistes et les marxistes ont-ils conçu l'émancipation des femmes ? Quand le féminisme est-il né ? Comment a-t-il évolué ? Quand et comment les femmes ont-elles obtenu le droit de vote dans les États européens, en Amérique du Nord, en Amérique latine ? Savez-vous que des femmes s'enrôlèrent dans le nazisme, le fascisme italien, la collaboration française, le franquisme, le salazarisme portugais ? Quelle fut l'action souvent méconnue des résistantes à ces régimes totalitaires ? La Commune de Paris de 1871, les Révolutions russes de 1905 et 1917, la Révolution allemande de 1918 ont-elles marqué des avancées sociales et politiques pour les femmes ? Quelles ont été la liberté et l'égalité pour les femmes dans les pays du communisme réel ? Qui étaient Clara Zetkin, Rosa Luxemburg et Alexandra Kollontaï ? Qu'est-ce que les deux Guerres mondiales ont changé pour les femmes ? Quelle est l'étendue du succès politique des femmes dans les pays nordiques ? Pourquoi l'avortement est-il interdit en Pologne, membre de l'Union européenne ? Comment des femmes ont-elles combattu les dictatures militaires d'Amérique latine ? Comment les mouvements de libération des femmes des années 1970 ont-ils traversé l'Atlantique ? Comment la mondialisation affecte-t-elle les relations hommes- femmes ? Comment les organisations internationales ont-elles construit, idéalement, l'égalité entre femmes et hommes ?

02/2010

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Histoire internationale

L'épopée des Tibétains. Entre mythe et réalité

C'est le combat de David contre Goliath. Petit peuple épris de spiritualité et menacé d'extermination par la puissance matérialiste chinoise, le Tibet tient une place très particulière sur la scène mondiale : son importance médiatique en Occident est sans commune mesure avec son poids démographique ou économique. Cet intérêt des Occidentaux pour le Pays des neiges, ne date pas d'aujourd'hui. Depuis des siècles, des intellectuels, des missionnaires, des voyageurs, des romanciers, des aventuriers se sont passionnés pour le Tibet et ont tenté, le plus souvent en vain et au péril de leur vie, d'y pénétrer. Des échecs de ces expéditions va naître un mythe puissant : celui du Tibet comme dernière terre sacrée de l'humanité. Du père Huc à Hergé, en passant par Alexandra David-Neel et James Hilton, ce mythe du Tibet va s'amplifier au cours du XXe siècle, prenant une tonalité tragique avec l'invasion brutale par la Chine en 1950. Vivant aujourd'hui en diaspora, les lamas tibétains répandent leur sagesse spirituelle à des millions d'Occidentaux en quête de spiritualité, mais aussi profondément marqués par le mythe. Pour la première fois, ce livre raconte une double histoire : celle du Tibet réel, véritable société féodale, marquée par une culture religieuse unique, et celle du Tibet mythique tel qu'il est rêvé et fantasmé. En démêlant les fils enchevêtrés du réel et de l'imaginaire, il permet de comprendre les ressorts profonds de l'engouement pour ce pays et montre le vrai visage d'un peuple d'autant plus attachant qu'il est décrit avec son courage, mais aussi avec ses contradictions, ses parts d'ombre et ses doutes. Un ouvrage à la hauteur de son sujet : le Toit du monde.

04/2002

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Documentaires jeunesse

Te souviens-tu de Wei ? L'histoire d'un travailleur chinois de la Grande Guerre

Alors que la Première Guerre Mondiale ravage l'Europe, les forces vives manquent. Pour faire face aux besoins en hommes des usines d'armement, des mines, de la construction des routes, etc., Français et Britanniques recrutent en Chine 140.000 travailleurs qui arriveront entre 1916 et 1918 pour servir de main-d'ouvre en arrière des lignes de front. Parmi eux, Wei dont le destin reflète celui de milliers d'autres de ses semblables. A l'issue du conflit, plus de 20.000 de ces hommes sont morts, comme en témoigne le cimetière chinois de Nolette (dans la baie de Somme). Tandis que la plupart des survivants retournent au pays, quelques milliers de Chinois, dont Wei, s'installent en France pour une vie qu'ils n'avaient pas imaginée. Fiction documentaire composée d'une première partie narrative au texte sensible et d'une seconde partie documentaire (cartes, chiffres, photographies anciennes). Gwenaëlle ABOLIVIER est journaliste et auteure. Pendant 20 ans, elle a présenté sur France Inter des émissions de reportages où elle a raconté ses grands voyages à travers le monde. Plus récemment, elle s'est consacrée à la littérature de voyage et aux relations épistolaires. Elle est l'auteure de plusieurs anthologies de lettres et d'une biographie d'Alexandra David-Néel. ZAÜ a d'abord travaillé dans la publicité et continuera longtemps d'exercer dans ce secteur d'activité. Il publie son premier album jeunesse en 1966 à l'Ecole des loisirs et collabore à différents magazines de presse jeunesse avant de revenir à l'album au début des années 90. Il développe une création humaniste attentive à la différence et à l'autre et puise son inspiration dans ses nombreux voyages.

04/2016

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Sciences historiques

La Corse et les Corses dans la diplomatie

Poursuivant leur louable engagement pour sa restauration, l'Association des Amis du château de La Punta, sur les hauteurs d'Ajaccio, et sa Présidente Elisabeth Sanguinetti : Noël Pinzuti, directeur (h.) des Archives départementales de Corse-du-Sud ; et Etienne Ferrandi, maire d'Alata, ont demandé au professeur Michel Vergé-Franceschi d'y réunir une quinzaine d'historiens, afin d'y tenir un deuxième colloque international autour de Pozzo di Borgo, né à Alata en 1764, ambassadeur de Russie à Paris de 1814 à 1834, puis à Londres de 1834 à 1839. Lucien Bély, professeur à la Sorbonne, spécialiste d'Histoire diplomatique, deux ambassadeurs de France, Henry Zipper de Fabiani et Jacques Huntzinger et Alain Blondy, professeur émérite à la Sorbonne, nous disent ici ce qu'est l'Art de la diplomatie en Méditerranée, à Malte et dans le monde. Michel Vergé-Franceschi, Lucette Poncin, spécialiste du patrimoine, Zelia Darnaut-Orsoni, professeur à l'école de Design de Nantes, Jean-Marc Olivesi, conservateur général du patrimoine, et Philippe Perfettini, responsable des collections napoléoniennes à Ajaccio ont axé leurs recherches sur les diplomates insulaires au coeur du patrimoine corse et ajaccien : château de La Punta, Maison Napoléon, Musée Fesch, les Milelli, le cap Corse (Morsiglia, Centuri). Le professeur Francis Beretti (université de Corte), Anna Vladimirovna Moretti, agrégée de l'université (Corte), Elena Linkova (Université de l'Amitié des peuples, Moscou), le professeur Nathalia Petrovna Tanchina (Université de Moscou et Académie du service d'Etat du président de la Fédération russe) et Tania Rakhmanova, réalisatrice russe du film Pozzo di Borgo (2017) montrent à leur tour les passerelles qui reliaient la Corse des XVIIIe-XIXe à la Russie de Catherine II, d'Alexandre Ier, de Nicolas Ier et à l'Angleterre de Georges III, terres d'élection de Pascal Paoli et de Pozzo di Borgo.

10/2019

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Littérature française

Une vie sans fin

"Ce livre raconte comment je m'y suis pris pour cesser de trépasser bêtement comme tout le monde. ". . L'éternel jeune homme de Un roman français a franchi le cap du demi-siècle. Le voilà obsédé par la mort depuis qu'il a refait sa vie avec une jeune femme et qu'il a solennellement promis à sa toute jeune fille qu'il ne disparaitraît jamais. Le narrateur se lance donc dans une course contre la montre frénétique pour tester le premier les protocoles d'immortalité... Ce roman d'amour raconte une enquête " gonzo " qui inaugure un genre nouveau : la science-non-fiction. Tout dans ce livre semble fantastique au point de rappeler Dracula, Frankenstein, l'île du Docteur Moreau ou Dr Jekyll and Mr Hyde, or tout y est scientifiquement avéré. Le héros rencontre les plus grands chercheurs en longévité humaine (les professeurs Buganim, Antonarakis, Choulika, Alexandre, Saldmann, Church) en Israël, en Suisse, en Autriche, en France et aux Etats-Unis. Il fait le tour des recherches de pointe légales ou illégales (rajeunissement des cellules, rétrécissement des télomères, injection de cellules souches, oxygénation du sang, crisperisation de l'ADN, impressions d'organes en 3D, greffe d'organe de porc humanisé, implants d'intelligence artificielle, fusion homme-robot par stockage numérique sur l'ADN) destinées à conduire à brève échéance (2030 ?) au remplacement d'homo sapiens par une nouvelle espèce, la post-humanité... Les guerres pour le pétrole ou le réchauffement climatique ne sont qu'un avant-goût des futures guerres du sang entre les vieux riches et les jeunes pauvres, puis entre les immortels et les mortels. Car si l'on vit deux ou trois cents ans, il faudra faire de la place sur la planète : qui aura le droit de rester vivant ?

01/2018

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Sciences historiques

Le monde de l'Angle. Voix paysannes 1915-2020, avec 1 Clé USB

L'Angle est le nom d'un lieu-dit d'altitude de la commune du Mont-Dore, en Auvergne. Ce bout de terre a été acquis en 1932 par Blaise Legay (1897-1972) et son épouse Anaïs. Le buron qui s'y trouvait à l'origine est devenu une ferme-auberge, aujourd'hui tenue par Virginie et Alexandra, leurs arrière-petites-filles, et les parents de celles-ci, Jean-François et Maryse. Le livre s'ouvre par un document rare : le carnet de Blaise, qu'il a titré Souvenirs et récits de mes pèlerinages à Vassivière. Rare, ce carnet l'est par sa richesse documentaire, sa force littéraire et l'étendue de la période sur laquelle il court : plus d'un demi-siècle, de 1915 à 1967. Coutumière des lieux, l'historienne Corinne Legoy, disciple d'Alain Corbin, a recueilli entre 2016 et 2019 les paroles des descendants de Blaise qui témoignent de leur passé et de leur quotidien, de leurs rêves et de leurs fatigues. Ainsi se tisse l'histoire du monde de l'Angle. Ainsi s'entendent des vies paysannes, souvent méconnues, oubliées ou tues. Deux "films sonores" (50' chacun, 2020) accompagnent et prolongent le livre, Aux quatre coins de l'Angle et Dans les pas de Blaise et des sangliers. Une autre manière - par l'ouïe, un sens guère sollicité pour "voir" - d'appréhender le monde de l'Angle, ses gens et ses bêtes, ses bâtiments et ses machines, ses entours enneigés et venteux. Le réalisateur Philippe Busser fait oeuvre pionnière avec ces saisissantes créations sonores au service d'un livre. On y entend les comédiens Monique Brun et Olivier Perrier lire des extraits du carnet de Blaise.

10/2020

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Religion

Les Pères de l'Eglise dans le monde d'aujourd'hui

L'intégration du christianisme dans son siècle n'est rendue possible que par la lente digestion que l'Europe, puis le reste du monde, en ont faite. On ne présente pas un christianisme nouveau, ou plutôt sa nouveauté consiste dans son incessante ingestion dans des sociétés différentes et sa surprenante plasticité pour adhérer à des périodes diverses de l'histoire et à des sociétés hétérogènes. Ce n'est pas en tronçonnant le christianisme, et en le déracinant qu'on pourra le planter profondément et lui faire porter des fruits aujourd'hui. Les Pères ont transmis ce qu'ils avaient reçu. La tâche actuelle est la même, au sens de cette tradition nommée au coeur de la prière eucharistique, traditur, qui se dit successivement du Christ aux mains des pécheurs et du pain aux mains du Christ-prêtre. Nous avons essayé de relire les Pères en leur posant aussi nos questions ou en les interpellant de façon libre sur divers points de leurs oeuvres qui nous posent problème. Nous nous sommes demandés aussi pourquoi ces Pères sont-ils encore lus, étudiés, édités aujourd'hui ou, au contraire, pourquoi certains d'entre eux sont tombés dans l'oubli ? Quelles parties de leurs oeuvres sont les plus " actuelles " et quelles autres parties ne disent plus rien, ou presque rien, à l'homme moderne ? Que faut-il garder de l'enseignement et de l'exemple des Pères et que faut-il rejeter ou interpréter avec une certaine précaution ? Textes de : Monique Alexandre, Jean-Robert Armogathe, Cristian Badilita, Viorel S. Clintoc jr., Marius David Cruceru, Martine Dulaey, Jean-Noël Guinot, Petre Guran, Atilla Jakab, Charles Kannengiesser, Enrico Norelli, Lorenzo Perrone, Andrei Plesu, Marco Rizzi, Bogdan Tataru-Cazaban, Lucian Turcescu, Davide Zordan.

02/2006

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Beaux arts

Profane N° 14, printemps-été 2022 : Pratiquer, aimer, collectionner

Un homme se souvient de la déchetterie proche de la maison de son enfance, comme un secret de chineur qu'il partage avec son grand-père (p. 180). Un autre homme fait grandir dans son jardin des arbres de ciment dont les feuilles persistantes sont des objets de consommation flétris (p. 32). Une femme utilise des portants à vêtement et autres cintres à pinces qui ne lui serviront plus pour y suspendre ses toiles (p. 202). Un homme repêche sur les rivages grecs des bouts de plastique, matière première à des masques faits main (p. 48). Une femme ramasse les écorces d'un arbre tronçonné pour les enraciner à nouveau dans des tableaux (p. 230). Une femme archive des moutons de poussière pour leur qualité chromatique (p. 104). Récupérer. Recycler. Détourner. Des verbes communs à nombre d'autodidactes et de collectionneurs qui visitent nos pages, numéro après numéro. Une pratique du glanage étendu, souvent aperçu ici, et qui sédimente un peu plus dans cette quatorzième édition, profitant d'une réflexion plus vaste autour du déchet. Nous affectionnons ces "dandys des gadoues" , pour reprendre la belle formule de l'écrivain Michel Tournier dans Les Météores, surnom attribué à un des héros, Alexandre Surin, à la tête de six décharges, de Deauville à Casablanca, qu'il chérit comme des mines d'or. Toutes celles et ceux qui trouvent de la vigueur et de la vie dans le rebut. Après tout, quoi de plus intime, et par là précieux, que ce que l'on rejette? De plus révélateur d'un état du monde? Dans la réalité, cette matière grise, couleur dominante de la bouillie finale, soulève des questions moins romanesques, mais elle motive aussi des démarches d'invention et de réappropriation qu'il nous plaît de relayer. Pour saisir l'éclat dans l'ordure.

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Littérature française

Mes années cabossées (1945-1957)

Dans Ma drôle de guerre à 18 ans et dans Gen Paul à Montmartre, Chantal Le Bobinnec avait raconté son passé tumultueux. Mais demeurait une zone d'ombre entre son retour d'Allemagne en 1945 et sa rencontre, dans les années 1950, avec le peintre Gen Paul et sa bande. Après les années de l'Occupation et de la guerre, voici les années grises, années de pénurie où la France a froid et faim. Cabossée par la vie, n'ayant ni métier ni relations, Chantal tente de survivre. Les petits boulots vont se succéder, rebutants, mal payés : laveuse et peigneuse de queues de cheval, manutentionnaire en tout genre... S'y ajoutent un climat de jalousie entre employées, mais aussi les privautés que s'arrogent patrons et contremaîtres. Se loger n'est pas simple non plus. C'est souvent une chambre d'hôtel au confort spartiate. Quant à la nourriture, c'est une idée fixe à une époque où les tickets de rationnement ont toujours cours. Les loisirs se réduisent à une séance de cinéma où l'on cherche un semblant d'intimité. Mais les galants sont rares, peu fortunés, les liaisons fugaces et sans lendemain : Marcel, baptisé " Gros Nounours ", " le Grizzli ", Michel, un homosexuel, Lucien, Ramon... Dans une telle situation, comment bâtir un projet de vie, élever un enfant ? D'où la peur des grossesses intempestives qu'on doit assumer tant bien que mal. Pourtant, tout n'est pas désespéré et Chantal, forgée aux épreuves, reste incorrigiblement optimiste. Pour éclairer son quotidien monotone, elle apprend la guitare, rencontre Alexandre Lagoya et Ida Prestli et, par leur entremise, découvre Le Lapin agile, et bientôt Gen Paul. Montmartre, dès lors, est son oxygène, son refuge, dont elle donne, au final, quelques savoureux tableaux.

06/2014

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Littérature française

Un verre de rosé très clair très frais Tome 1 : Toscane

" C'est un beau roman c'est une belle histoire... ", avec de l'émotion, de la douleur, de la mélancolie, de la tristesse de l'humour et une immense joie de vivre. " Un verre de rosé très clair très frais " est l'histoire de rencontres improbables, de destins inattendus et d'une intense amitié où se mêlent les sentiments les plus vrais avec des personnages des plus fragiles aux plus forts. Toscane et Vincent, avec autour d'eux Céline, Sylvie, Sébastien, Mathilde, François, Henri, Julien, Sofia di Fa, Thomas, Alexandre le Doyen, sans oublier petit Louis, nous entraînent dans une romance amicale élégante avec larmes et sourires. Le hasard des rencontres succède aux rendez-vous manqués et la valse hésitation s'accompagne de non-dit, de vérités douloureuses et parfois heureuses... Ecrit comme un scénario en quatre volumes, Un verre de rosé très clair très frais nous emmène de la Romieu, à Toulouse en passant par Paris, Londres, Taormine, Lavernose, Baqueira, Cannes, Cormeilles et Hendaye. Rythmées par des dialogues riches en humour et sensibilité, les scènes nous conduisent crescendo sur le chemin de l'amitié où parfois l'amour s'invite au grès " des choses de la vie ". Aude ERMET est née à Toulouse dans les années soixante. C'est dans cette ville qu'elle a grandi, obtenu son baccalauréat, et suivi des études en sciences politiques. Les deux ans passés à Paris pour suivre un enseignement journalistique lui ont permis d'intégrer Sud Radio après des stages à TF1 et à France Inter. Riche de différentes expériences dans la communication et dans la publicité elle a eu le plaisir d'organiser la venue de nombreux auteurs pour présenter leurs derniers romans, recueils, essais...

10/2020

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Beaux arts

Le Désir de voir

Et pour moi-même, quand donc m'est venu ce désir de plonger dans le visible ? Tard, il me semble. Comme si des écailles m'avaient longuement pesé sur les yeux. Enfant, ce sont d'abord les mots qui m'occupent, un écran de mots. Trop d'imaginaire, pas assez de vision, l'un toujours superposé à l'autre, l'oblitérant dans la contemplation des images. Inévitable, nécessaire même, mais pour revenir en arrière, c'est un long chemin... Essai d'un homme de la lettre converti à l'image, Le désir de voir retrace une initiation au regard pictural. Intitulées "Voir dans le noir", "L'instant de voir", "Voir en rêve" et "Manières de voir", les étapes de cet essai discrètement autobiographique donnent lieu à l'exploration de plusieurs modes de vision, découverts au croisement d'expériences personnelles, d'expérimentations artistiques, de lectures et de contemplations. Entamé sous les auspices de Michaux et de ses peintures-idéogrammes, poursuivi dans le compagnonnage des dessins signes ou schèmes d'Alexandre Hollan, élargi au contact — entre autres — des encres de Joan Barbarà, des monotypes de Degas, de l'"outre-noir" de Pierre Soulages et des "protographies" d'Oscar Munoz, ce parcours est désirant et raisonné. Confessant son statut initial d'étranger dans le royaume des images, et soupçonnant ses affinités picturales d'être entachées du signe de l'écrit, Laurent Jenny convertit cette nécessité en haute vertu, dans des analyses dont sont seuls capables un regard consciencieux et une parole consciente des limites de son pouvoir : "Ecoute-voir", dit le langage familier "Regarde-dire" me semble aussi un bon chemin. Essayons... Et son parcours fructueux de devenir ainsi celui de son lecteur.

08/2020

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Romans historiques

Votre très humble et très obéissant serviteur

C'est miracle que le jeune Constantin Chevezoff, ait obtenu, par l'entremise de son ancien professeur de français, Joseph Proutier, un emploi de secrétaire dans la chancellerie de l'impératrice Catherine II. De ce poste d'observation proche du trône, il suit avec avidité les intrigues de cour et les expériences amoureuses de la tsarine, insatiable dévoreuse d'hommes. En 1786, comme un des favoris du moment prend ombrage de l'intérêt que Sa Majesté porte à son fidèle secrétaire, il est éloigné du palais et envoyé en mission à Paris. Là, il revoit Proutier et s'éprend d'une femme très belle et très autoritaire, Laure, laquelle, par certains côtés, lui rappelle la souveraine de toutes les Russies. Mais Laure ne paraît guère affectée par les premiers débordements de la Révolution alors que Constantin, habitué à la discipline du peuple russe, s'effraie des exactions dont s'accompagne la naissance d'une nouvelle société. Au plus fort des massacres, il prend en horreur la violence et la démagogie françaises et profite de la première occasion pour retourner en Russie. Or, là, il est le témoin impuissant des complots qui entourent la fin du règne de Catherine II. A la mort de la tsarine, son fils, Paul Ier, un déséquilibré, plonge le pays dans une autre terreur : celle du despotisme. Puis, c'est le doux Alexandre Ier qui, malgré ses intentions généreuses, doit se lancer dans une guerre sans merci contre Napoléon. Votre très humble et très obéissant serviteur est une peinture puissante de l'opposition entre la Russie de la tradition et la France de la subversion, entre le goût de l'ordre et celui de la liberté, entre l'habitude de plier l'échine et la fierté de dire non.

04/1996

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Littérature française

Le plancher

Le Plancher, c'est l'histoire d'une famille qui bascule dans la folie. 1930, Joséphine et Alexandre quittent le nord de la France pour s'installer dans une ferme des Pyrénées. Joséphine : deux frères à l'asile, ne s'entend avec personne, ne s'entend pas. Quatre enfants viennent au monde : Paule, Simone, Mortné et Jean. Jean sera toujours Jeannot, l'enfant tourmenté, le fragile, le sensible. Il s'engage en Algérie pour ne pas travailler là, dans la ferme familiale, avec le père. Puis il reviendra, comme il pourra, sans plus être tout à fait le même ni un autre. Il retrouve le huis-clos familial, s'y engouffre pour ne plus jamais le quitter. "Les années avancent et avec elles les coups de hache, les éraflures, les entailles, les éviscérations. Les années avancent et elle s essaient, les filles, de courir insouciantes, d'étudier bienveillantes, de grandir, turbulentes. Les années passent et Jeannot tente de comprendre et d'apprendre, d'aimer et de parler. Les années passent et les parents poursuivent l'oeuvre de destruction, souterrainement aidés par les Deux-cents qui n'en finissent pas de maudire, de cracher, d'envier." Jeannot assistera, participera à tout. Les morts, les crimes, les enterrements. Jusqu'au bout, jusqu'à la fin, il gravera à la gouge et au marteau sur le plancher de sa chambre l'histoire du délire familial. Il est là pour ça. Comprenne qui pourra. Le "plancher de Jeannot", exposé sur un mur d'enceinte de l'hôpital Sainte-Anne à Paris, est aujourd'hui visible par tous. Car ceci est une histoire vraie, fouillée de l'intérieur par la langue dont use Perrine Le Querrec pour formuler l'indicible, l'innommable.

03/2018

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Humour

Petit crapahut dans le parler de Kaamelott à l'usage des pégus et du gratin. Edition revue et augmentée

Pour la première fois, un guide réuni et explique l'argot de Kaamelott. Indispensable pour tous les accros de la série et du film qui veulent se replonger dans ses dialogues truculents et hilarants. NOUVELLE EDITION AUGMENTEE Alors que peu de professionnels pariaient sur le succès de la série, Kaamelott fut une révélation ovniesque, fédérant rapidement un large public. Parler de la Table ronde, de la quête du Graal, en costumes d'époque ? Et pour faire rire en prime ? Improbable, parce que d'une ambition folle. Et pourtant, Kaamelott est devenu culte. A quoi l'efficacité de Kaamelott tient-elle ? Pas de gags ou de grosses ficelles, Kaamelott c'est un univers : une grande aventure qui a du sens, qui progresse, dont les personnages évoluent. Ils sont sérieux, ils sont dans leur époque, et le ressort follement comique tient au décalage qui repose sur le langage contemporain mais aussi à une langue propre à Kaamelott, nourrie par un très riche vocabulaire familier et argotique, proche du cinéma de genre français des années 60-70 à la Michel Audiard. Alexandre Astier met en mouvements et en rythme ce patrimoine linguistique, l'adaptant à chaque personnage, qui a son phrasé propre et ses intonations. Kaamelott se donne à écouter, comme une vaste partition. En parcourant plus de 500 mots familiers et argotiques dans ce " dictionnaire ", l'auteur s'est amusé à crapahuter dans les méandres de l'esprit Kaamelott, non pour en mettre plein les miquettes et frimer, comme le commun des glandus ou des pégus, mais pour donner du singe au gratin qui souhaite découvrir le monde d'une série mortelle, ou à tous les amateurs qui veulent s'amuser à retrouver les répliques pour poursuivre l'aventure !

01/2023

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Littérature étrangère

Conseils à un écrivain. Suivie de Vie de Anton Tchekhov de Natalia Ginzburg

Ce livre regroupe quelques conseils d'Anton Tchekhov, extraits de sa correspondance, à l'intention de ceux qui écrivent. Il s'agit de minutieuses indications que le grand auteur russe avait tirées de sa propre expérience de lecteur et d'écrivain. "Une mauvaise critique vaut mieux que rien... ne crois-tu pas ?" écrivait-il à son frère aîné, Alexandre. Il pensait ainsi l'aider, en atténuant la solitude qui accompagne l'écriture. Dans une de ses lettres à Gorki, Tchekhov observa un jour : "On écrit parce qu'on se casse le nez et qu'il n'y a rien d'autre à faire." Dans le calepin où il notait ses pensées, Tchekhov ironisait sur le rôle d'une certaine critique : "L'opinion d'un professeur : ce qui compte, ce n'est pas Shakespeare, c'est le commentaire sur Shakespeare." C'est pourquoi le petit livre que voici propose les conseils de Tchekhov sans commentaire, mais en invitant le lecteur à les prendre au sérieux. Au départ, ils ont été relevés à des fins personnelles, mais les suggestions d'un grand auteur peuvent être utiles à tout un chacun. Ecrivez sur divers sujets, drôles ou larmoyants, bons ou mauvais. Donnez des récits, des petits riens, des anecdotes, des traits d'esprit, des calembours, etc., etc. Je n'ai pas encore de conception du monde politique, religieuse ou philosophique arrêtée. J'en change tous les mois. Aussi dois-je me borner à décrire la façon dont mes héros aiment, se marient, ont des enfants et s'expriment. On ne doit jamais mentir. L'art a ceci de particulièrement grand qu'il ne tolère pas le mensonge. On peut mentir en amour, en politique, en médecine. On peut tromper les gens, voire Dieu, mais dans l'art, on ne peut mentir.

04/2004

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Littérature étrangère

Un poète fusillé. Vers choisis

Nikolaï Oleïnikov fut une des nombreuses victimes des purges staliniennes. En 1937, à peine âgé de 39 ans, il fut déclaré " ennemi du peuple " comme de nombreux intellectuels et écrivains russes de l'époque, et fusillé, après avoir publié seulement trois poèmes. Né en 1898 dans un village cosaque du Don, Oleïnikov commence à fréquenter les révolutionnaires très tôt, puis rejoint l'Armée Rouge en mars 1918. Son propre père le dénonce, mais il arrive à s'enfuir. Après la victoire de la Révolution, il devient membre du Parti bolchévique en 1920 et commence une carrière de journaliste, notamment au sein de la Pravda. Mais en tant que poète, il est proche du cercle des Obérioutes (Daniil Harms en est le représentant le plus connu), un mouvement comparable aux dadaïstes voire aux surréalistes en France, et quand le " réalisme social " sous le contrôle de l'Union des écrivains de l'URSS devient le seul dogme littéraire acceptable aux yeux du parti, l'étau se referme lentement autour d'Oleïnikov. Il est arrêté le 20 juillet 1937 à l'aube, puis après avoir été interrogé sans relâche puis torturé, il est fusillé le 24 novembre de la même année. Sa femme Larissa a miraculeusement réussi à conserver les manuscrits qu'il lui avait confiés, et ce malgré sa déportation en Bachkirie. La poésie ironique et tendre d'Oleïnikov commence à circuler en Union Soviétique à partir des années 1970 grâce aux éditions clandestines des samizdats, et petit à petit, Oleïnikov devient un poète très populaire. C'est grâce à son fils Alexandre, né quelques mois seulement avant la mort du poète, que son oeuvre commence à être reconnue aujourd'hui dans le monde entier. Préfacé et traduit du russe par Anne de Pouvourville

03/2016

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Critique littéraire

Décapage N° 45, Automne-hiver 2012

#45 CHRONIQUES Le Journal littéraire avec Serge Joncour qui voyage et termine un livre -ce qui n'est pas incompatible. Regards Olivier Adam évoque sa découverte de Bourdieu et s'attaque à la question sociale en littérature. Romain Monnery, victime de la page blanche, teste deux ateliers d'écriture. Alexis Jenni revient en dessins sur les grands moments de sa publication. A vos idoles Arnaud Cathrine écrit une lettre à Roland Barthes -et n'attend pas nécessairement de réponse.
La Vie secrète des philosophes Vincent Delecroix, qui connaît personnellement quelques philosophes, nous présente Aristote sous un angle nouveau. Les Objets trouvés Alexis Barthet se plonge dans les romans de Roger Nimier afin d'y piocher quelques lettres pas piquées des hannetons. L'Interview imaginaire Alexandre Gouzou converse avec Gombrowicz -qui prend toujours le temps de répondre. La Pause Alban Perinet et Jean-Baptiste Gendarme donnent envie de lire, dans un même élan, David B.
et J. -B. Pontalis. Et moi, je vous en pose des questions ? Benoît Duteurtre répond à quelques questions sans importance mais qu'on espère instructives. LA PANOPLIE LITTERAIRE Véronique Ovaldé se prête au grand jeu de la compilation et de l'introspection pour évoquer en toute liberté ses influences, son écriture, ses lectures. THEMATIQUE Mes souvenirs de promo. Alors qu'un livre chasse l'autre sur les tables des libraires, quelques écrivains racontent un souvenir lié à la promotion de leurs romans.
Avec Edouard Launet, Emmanuel Adely, Patrick Goujon, Philippe Jaenada, Iegor Gran, Jean-Philippe Blondel, Laurent Sagalovitsch, Lydie Salvayre, Yannick Haenel. CREATIONS Cent pour cent inédits Nouvelles et poèmes illustrés de Grégoire Polet, Will Cuppy, Christian Garcin, Didier Retail, Vincent Wackenheim, Thomas Vinau, Clément Bénech.

09/2012

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Sciences politiques

La fabrication de l'ennemi. ou Comment tuer avec sa conscience pour soi

"Nous allons vous rendre le pire des services, nous allons vous priver d'ennemi !", avait prédit en 1989 Alexandre Arbatov, conseiller diplomatique de Mikhaïl Gorbatchev. L'ennemi soviétique avait toutes les qualités d'un "bon" ennemi : solide, constant, cohérent. Sa disparition a en effet entamé la cohésion de l'Occident et rendu plus vaine sa puissance. Pour contrer le chômage technique qui a suivi la chute du Mur, les Etats (démocratiques ou pas), les think tanks stratégiques, les services de renseignements et autres faiseurs d'opinion ont consciencieusement "fabriqué de l'ennemi" et décrit un monde principalement constitué de menaces, de risques et de défis. L'ennemi est-il une nécessité ? Il est très utile en tout cas pour souder une nation, asseoir sa puissance et occuper son secteur militaro-industriel. On peut dresser une typologie des ennemis de ces vingt dernières années : ennemi proche (conflits frontaliers : Inde-Pakistan, Grèce-Turquie, Pérou-Equateur), rival planétaire (Chine), ennemi intime (guerres civiles : Yougoslavie, Rwanda), ennemi caché (théorie du complot : juifs, communistes), Mal absolu (extrémisme religieux), ennemi conceptuel, médiatique... Comment advient ce moment "anormal" où l'homme tue en toute bonne conscience ? Avec une finesse d'analyse et une force de conviction peu communes, Pierre Conesa explique de quelle manière se crée le rapport d'hostilité, comment la belligérance trouve ses racines dans des réalités, mais aussi dans des constructions idéologiques, des perceptions ou des incompréhensions. Car si certains ennemis sont bien réels, d'autres, analysés avec le recul du temps, se révèlent étonnamment artificiels. Quelle conséquence tirer de tout cela ? Si l'ennemi est une construction, pour le vaincre, il faut non pas le battre, mais le déconstruire. Il s'agit moins au final d'une affaire militaire que d'une cause politique. Moins d'une affaire de calibre que d'une question d'hommes.

09/2011

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Critique Poésie

Mes sept familles

Sept familles ? Ce sont celles que Jacques Réda reconnaît ici comme autant de familles d'adoption car elles auront littérairement nourri et édifié l'auteur de L'Herbe des talus. Sept familles ? Ce sont celles de sept écrivains, plus ou moins de la génération de son propre père, et qu'a connus l'auteur, comme on dit, de leur vivant. Le directeur de la NRF qu'il fut de 1987 à 1996 est devenu leur ami et il propose ici, comme une reconnaissance de dette, à la fois de parlants portraits et, pour chacun d'eux, une des poétiques des plus pointues, une esthétique des plus justes qui leur ait jamais été consacrées. Car Jacques Réda -on l'oublie trop souvent si on ne l'ignore pas - est l'un des lecteurs les plus fins qu'a connus la littérature française de notre époque. Sept familles ? Il s'agit, dans l'ordre alphabétique, de celles de Jean Follain, d'André Frénaud, de Lorand Gaspar, de Jean Grosjean, de Louis Guillaume, de Francis Ponge, de Jean Tardieu - et puisqu'il faut toujours qu'une pièce rapportée élargisse heureusement chaque famille, au risque de faire mentir notre titre : de l'impayable Raymond Queneau. Les lecteurs auront ainsi la chance de redécouvrir des auteurs essentiels pour la compréhension de l'histoire littéraire de la fin du XXe et du début du XXIe siècle et - clé unique pour la compréhension de son oeuvre- de la bibliothèque intime de Jacques Réda. Jacques Réda est né le 24 janvier 1929 à Lunéville. Du même auteur, les éditions Fario ont publié dans la collection Théodore Balmoral, Le Chant du possible, écrire le jazz, en 2021 et avec Alexandre Prieux, Entretien avec Monsieur texte en 2020.

11/2022

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Photographie

Comment un petit chasseur païen devient Prêtre Catholique

En suivant le chemin de Salumu, Geoges Senga a cherché dans son livre à mieux comprendre la valeur culturelle de cette expérience personnelle, en visitant à Rome les Archives des Missionnaires d'Afrique (Pères Blancs) et des Jésuites, deux congrégations catholiques dont la très longue histoire au Congo belge été associé à celle de la vie de Salumu. Entrelaçant histoires privées et événements publics, le travail d'excavation de Senga dévoile, à travers la narration de cette incroyable histoire de vie, l'histoire du Royaume du Kongo / Congo belge / Zaïre dans son contexte global : en tant que région connectée à l'Europe depuis l'ère pré-moderne par les échanges commerciaux et diplomatiques des marchands portugais. Les matériaux recueillis dans les archives de la famille Salumu et ceux qui sont ressortis des recherches de Georges Senga à Rome, révèlent de l'influence d'une histoire individuelle d'un homme simple né dans un village de la province du Tanganyka, sur l'histoire commune d'un peuple dans un cadre de référence plus large. Les voix du meilleur ami de Salumu, de sa fille et des membres de sa famille interviewés par Georges Senga, entre 2020 et 2021, maintiennent l'Histoire en arrière-plan, comme une présence constante qui nous aide à comprendre de nombreux événements de sa vie dans une perspective plus large. Les textes rassemblés dans ce livre ont été commissionnés à trois jeunes écrivains de Lubumbashi (Bibiche Tankama N'sel, Alexandre Mulongo Finkelstein, Ramcy Kabuya). Ils sont inspirés de la collection de photographies ici présentée et organisés selon les trois cadres conceptuels structurés par l'artiste : la jeunesse et l'éducation de Bonaventure ; les voyages ; la vie de famille au Zaïre. Chaque texte fait entrevoir un moment spécifique de la vie de Salumu, en utilisant des interviews, de la documentation et des informations historiques.

11/2022

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Histoire internationale

Souvenirs et mémoires (1917-1925)

Le nom du général Alexeï Broussilov (1853-1926) reste attaché à la grande offensive russe de l'été 1916, ultime victoire de l'Armée impériale avant les secousses révolutionnaires qui ont emporté le régime. Rallié à la révolution de février 1917, il soutient le gouvernement provisoire puis l'abdication de Nicolas II. Généralissime des Armées russes, il est l'un des témoins privilégiés de la construction de l'Armée rouge, qu'il intègre en 1919. En 1929 paraissent en français, dans la traduction du général Albert Niessel, des Mémoires couvrant la période 1914-1917. Consacrés à la guerre et aux débuts de la révolution, ils apportent un éclairage radicalement nouveau sur son parcours personnel au milieu du tumulte révolutionnaire. Cependant cette publication est fragmentaire, la veuve de Broussilov ayant exigé que la partie du manuscrit évoquant les années 1917 à 1925 reste secrète, au moins jusqu'en 1950. La traduction de Niessel fut léguée au Service historique de la Défense à Paris en 1955 et retrouvée en 2007 par Alexandre Jevakhoff, historien et préfacier du présent volume. C'est la version complète, enrichie par un important appareil critique établi par Loïc Damilaville, qui est proposée au lecteur. ? A travers le témoignage exceptionnel de l'un des principaux acteurs russes de la Première Guerre mondiale, c'est toute une époque qui revit, des dernières décennies du régime tsariste jusqu'aux débuts douloureux de l'ère soviétique. Le général Alexeï Alexeïevitch Broussilov (1853-1926) est né à Tiflis. Il connaît une ascension fulgurante et en 1916 il devient commandant en chef des armées du front sud-ouest. Nommé généralissime des Armées russes, il est ensuite conseiller militaire du gouvernement. Malgré son ralliement aux bolcheviks, Broussilov est arrêté en août 1918, puis libéré deux mois plus tard. Après la guerre, il est chargé de diverses missions et meurt en 1926.

11/2020

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Romans historiques

Le roman du masque de fer. Ou le secret de Douvres

Qui ne s'est pas interrogé au moins une fois sur la véritable identité du Masque de fer ? On a attribué plus de vingt identités à ce prisonnier mystérieux, toutes plus ou moins fantaisistes comme celle qui en fit un frère jumeau de Louis XIV. Pourtant cet homme a existé et se trouve à l'origine d'une affaire d'Etat. Quels furent les motifs réels de cette arrestation ? Comment a pu naître cette incroyable légende qui, aujourd'hui encore, intrigue historiens et curieux ? En 1661, Fouquet est arrêté par d'Artagnan et conduit à la forteresse de Pignerol. Là, il retrouve un prisonnier mystérieux dont l'identité est cachée et que personne ne peut voir. Arrive ensuite l'étrange duc de Lauzun puis le comte Matthioly. La cousine de Louis XIV, soeur du roi d'Angleterre, entreprend une diplomatie parallèle. Un homme joue les messagers. Il n'est pas encore l'homme au masque de fer. Il le deviendra. Saint-Mars, le geôlier, et Barbézieux, fils et successeur de Louvois, fourniront à Voltaire et à Alexandre Dumas la matière qui va bâtir la légende. Entre les deux, il y aura l'apport de la révolution française et les écrits troublants d'un curé défroqué. Ce roman retrace toute la saga de l'affaire avec un éclairage nouveau. L'auteur met en scène la raison vraisemblable de la réclusion de cet homme enfermé durant trente-quatre ans. L'Histoire devient alors aussi prenante que la légende. Michel Ruffin est président de la Fédération Française des Salons du livre et de l'Union des Auteurs et Créateurs de France. Il est l'auteur d'une douzaine d'ouvrages notamment des romans historiques dont une saga en trois volumes consacrée au XIe siècle.

07/2013

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Histoire internationale

La découverte de l'Arabie par les Français. Anthologie de textes sur Djeddah, 1697-1939

Les écrits français sur la ville de Djeddah forment un corpus riche et méconnu. Des auteurs prestigieux comme Alexandre Dumas, Arthur de Gobineau, Victor Hugo, Jules Verne, Paul Nizan, Albert Londres, Joseph Kessel ou Paul Morand y côtoient des dizaines de voyageurs oubliés et des signatures moins célèbres. Sa constitution au XIXe siècle est liée à l'éveil de l'intérêt de la France pour le bassin de la mer Rouge et le pèlerinage à La Mecque, à mesure qu'elle devenait une puissance musulmane. Le consulat de France, ouvert en 1839 à Djeddah, deviendra le port d'attache de voyageurs attirés par une région restée jusqu'alors méconnue par la culture européenne. Ainsi est-ce parle biais de cette ville que les Français découvrirent l'Arabie, sur les plans humain, politique, religieux et littéraire. Elle fut le creuset d'un savoir français aujourd'hui oublié. Cette anthologie exhume les sources françaises de l'histoire de l'Arabie. Elle rassemble, introduit et commente plus de deux cents écrits d'une précision remarquable sur Djeddah, souvent d'une grande valeur littéraire. Ces textes en dressent un tableau évolutif fourmillant de détails sur tous les aspects de sa vie quotidienne, qui permet de suivre son évolution et celle du regard français sur l'Arabie. L'occultation de l'Arabie dans l'imaginaire français dans la seconde partie du XXe siècle a contribué à effacer ces écrits du patrimoine orientaliste, qu'ils relèvent du domaine documentaire, du récit de voyage ou de la fiction. Djeddah y avait pourtant sa place pendant près d'un siècle, en particulier grâce au fameux tombeau d'Eve, qui reliait le patrimoine commun aux grands monothéismes à l'espace symbolique oriental.

02/2019

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Critique littéraire

L'Afrique. Tome 2 (Livres VI-IX), Edition bilingue français-latin

Après les chants I à V, publiés en 2006, Pierre Laurens nous donne dans ce tome II les quatre derniers chants (VI-IX) de l'Africa, le chef-d'oeuvre poétique de Pétrarque. Comme dans le tome précédent, l'édition est fondée sur le Laurentianus Acquisti et Doni 441, copie directe de l'autographe, qui, avec les annotations personnelles du poète devient pour la première fois la base d'une édition moderne. Le choix de la traduction rythmée est conforme à l'objectif initial de restaurer l'épopée en tant que grand texte poétique, les notes éclairent sources et allusions et commentent, en suivant l'apparat pas à pas, les repentirs de la rédaction. Un court avertissement met en valeur les beautés (ainsi les fameuses plaintes de Magon à la fin du chant VI) qui scandent la deuxième partie du récit, depuis le rappel d'Hannibal et l'affrontement des deux armées à Zama jusqu'au retour de la flotte romaine et au double couronnement du chef et du poète (Ennius) témoin et chantre de ses actions ; surtout il relève l'importance des discours auxquels est confiée l'interprétation des événements et le sens profond de l'épopée : telle, au chant VIII, la fameuse collatio ducum, où la figure de Scipion, sublimée, est mise loin au-dessus d'Alexandre, le héros célébré par Geoffroy de Chatillon, et plus encore, au chant VII, prélude à l'affrontement décisif entre le Bien et la Mal, la Vertu et la Fraude, la promesse qu'au peuple vainqueur reviendra l'empire du monde, accompagnée de cette révélation stupéfiante que le siège de l'Empire sera le siège du dieu suprême, une fois accompli le mystère de l'Incarnation.

05/2018

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Histoire des mentalités

Des femmes qui ont inventé notre temps

Quand les femmes prennent le pouvoir sur leur vie ! Voyage historique et militant. Ces femmes, qui ont vécu à des époques et dans des milieux fort différents, ont toutes une chose en commun, une seule, peut-être bien : elles ont pris le pouvoir sur leur vie. En se démarquant des usages, des codes préétablis, en se libérant du carcan mental et comportemental dans lequel le système et de prétendues "traditions immuables" les enfermaient, elles ont, certes marqué leur temps, mais elles ont surtout contribué, chacune à sa place, chacune dans son registre, à inscrire dans les faits le droit pour la femme d'inventer sa propre manière d'être au monde. Sans avoir jamais prétendu donner de leçons à quiconque, elles ont, par l'exemple, par les actes, par les idées, montré à la terre entière que, pour les femmes aussi, l'art de vivre doit être un art de la liberté. Evoquer ce qu'elles ont été, ce qu'elles ont fait, créé, inventé, conquis ; exposer les ruptures, les audaces, les épreuves, qu'elles ont assumées, c'est juste montrer à quel point la ségrégation sexiste relève non seulement d'une inexpiable injustice, mais aussi - et surtout - d'une abyssale sottise. Femmes évoquées : Hypatie - Trotula de Salerne - Pétronille de Chemillé - Jacoba de Almania - Madeleine Brès - Rosalind Franklin - Sophie Germain - Hildegarde de Bingen - Christine de Pisan - Aliénor d'Aquitaine - Mary Wollstonecraft - Mary Shelley - Billie Holiday - Joséphine Baker - Marquise de Sévigné - Germaine de Stael - Juliette Récamier - George Sand - Colette - Agatha Christie - Jeanne d'Arc - Olympe de Gouges - Rosa Luxemburg - Hannah Arendt - Simone Weil - Simone de Beauvoir - Louise Weiss - Elisabeth Tudor - Eléonore Roosevelt - Jeanne Barret - Alexandra David-Néel - Héléna Blavaski - Isabelle Eberhardt - Hélène Boucher - Claude Cogan - Florence Arthaud, et quelques autres...

06/2022

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Cinéma

Les archives Ingmar Bergman

Depuis la sortie du Septième Sceau et des Fraises sauvages, Ingmar Bergman fut l'une des figures de proue du cinéma international. En 60 ans de carrière, il a écrit, produit et réalisé 50 films, dont Persona, Scènes de la vie conjugale ou Fanny et Alexandre, qui révèlent comment on se perçoit et comment on se comporte avec ceux que l'on aime. Avant sa mort, en 2007, Bergman avait accordé aux co-éditeurs TASCHEN et Max Ström un accès illimité à ses archives de la Fondation Bergman, ainsi que l'autorisation de rééditer ses écrits et interviews, dont beaucoup n'avaient jamais été diffusés hors de Suède. L'iconographe Bengt Wanselius, photographe de plateau de Bergman pendant 20 ans, a exploré des archives photographiques dans toute la Suède, découvert des images encore inconnues des films du réalisateur, sélectionné des clichés inédits tirés des archives personnelles de nombreux photographes. Cette réédition remet en avant Les Archives Ingmar Bergman, ouvrage le plus complet jamais paru sur le cinéaste, aujourd'hui épuisé. Pour ce projet déjà récompensé, Paul Duncan, éditeur chez TASCHEN, a rassemblé toute une équipe de spécialistes de Bergman pour collaborer à l'ouvrage. De leurs recherches est né un récit proposant, pour la première fois, une synthèse de l'oeuvre cinématographique de Bergman. La profondeur des écrits de Bergman est telle que la plus grande partie de l'histoire est racontée avec ses propres mots. Cet ouvrage offre également une introduction écrite par Erland Josephson, grand ami de Bergman, dont il fut aussi l'acteur et le collaborateur. Le 24 novembre 2008, les archives Ingmar Bergman et les éditeurs Paul Duncan et Bengt Wanselius se sont vu décerner le prix August 2008 du meilleur essai publié en Suède, récompense littéraire la plus prestigieuse en Suède, attribué par un jury de libraires et de bibliothécaires issus de tout le pays.

06/2018