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Alain Galan

Extraits

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Théâtre

Journaux de répétitions avec Antoine Vitez et Klaus Michael Grüber

Ce livre reproduit les deux journaux de travail que la grande comédienne Dominique Reymond a tenus dans les années 1980 durant les répétitions de La Mouette de Tchékhov dirigée par Antoine Vitez et de La Mort de Danton de Büchner montée par Klaus Michael Grüber. L'actrice y décrit, au plus près de la pratique, la réalité quotidienne du travail au plateau, en particulier de la construction pas à pas du personnage de Nina dans La Mouette. Mais c'est avant tout un témoignage depuis le point de vue de la jeune comédienne novice qu'elle était alors, qui apprend son art sous la direction de ces deux géants de la scène contemporaine et travaille à s'inscrire dans ces mises en scène devenues légendaire. Ces documents révèlent donc l'approche du théâtre de ces deux metteurs en scène considérables dans le mouvement même de leur processus de création, en décrivant leurs échanges artistiques et humain avec leurs acteurs, et dans le même temps, ils racontent la naissance de l'une des personnalités d'actrice les plus singulières et les plus respectées du théâtre français d'aujourd'hui. Ils sont encadrés par un appareil analytique composé par David Tuaillon qui éclaire le contexte artistique dans lequel ils s'inscrivent. Dominique Reymond est une des actrices les plus singulières du théâtre et du cinéma français d'aujourd'hui. Outre Antoine Vitez (dont elle fut l'élève) et Klaus Michaël Grüber, elle a joué au théâtre sous la direction de Luc Bondy, Pascal Rambert ou Arthur Nauzyciel et au cinéma pour Sandrine Veysset, Benoit Jacquot, Olivier Assayas et de nombreux autres. David Tuaillon est docteur en arts du spectacle, spécialiste de la dramaturgie et de la mise en scène contemporaine. On lui doit Quittez le théâtre affamés de changement composé avec Alain Françon et des Entretiens avec Edward Bond publiés aux Belles Lettres en 2013.

01/2014

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Cinéma

Artmedia. Une histoire du cinéma français

Catherine Deneuve et François Truffaut, Gérard Depardieu et Patrick Dewaere, Isabelle Adjani et Jean-Paul Belmondo, Alain Resnais et Romy Schneider, Sophie Marceau et Vincent Lindon... : tous et toutes ont été les clients d'Artmedia, l'une des plus prestigieuses agences artistiques, qui a inspiré à Dominique Besnehard - son agent vedette - la série à succès Dix pour cent. Agence mythique, Artmedia a révolutionné le métier d'impresario, celui d'acteur et le septième art, composant au plus haut de sa gloire 80 % des génériques français. Mais plus qu'une agence, Artmedia est à la fois la pierre angulaire et l'âme du cinéma. Créée par Gérard Lebovici en 1970, elle est rapidement devenue incontournable. Ce que l'on connait moins, c'est le destin incroyablement romanesque de cette institution, qui est indissociable de celui de ses dirigeants : le "roi Lebo" , son fondateur, fils de déportés sans qui aucun film n'était possible ou presque dans les décennies 1970 et 1980, et dont le meurtre mystérieux, en 1984, ne fut jamais élucidé. Jean-Louis Livi, enfant d'ouvrier immigré, ami et agent des plus grands devenu un producteur français majeur. Et Bertrand de Labbey, descendant d'aristocrate peu fortuné, comptant parmi les plus puissants entrepreneurs de la musique et du cinéma, avec à ses côtés Julien Clerc, Jamel Debbouze, ou aujourd'hui Jean Dujardin. Trois destins qui retracent l'histoire du cinéma, et nous offre un ticket d'entrée inédit dans ses coulisses, au-delà des projecteurs, là où tout se décide et se joue. Plus de cinquante ans après sa création, Jean-Louis Livi et Bertrand de Labbey ont accepté de se livrer sur ces années pour raconter leur Artmedia, au côté d'une quinzaine d'agents, sortis de l'ombre pour l'occasion, et des grands noms du métier : Fanny Ardant, Nathalie Baye, Francis Huster, François Ozon, Thierry Frémaux, Francis Veber, Xavier Beauvois ou Kad Merad, et plus encore.

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Ethnologie

L'animal cannibalisé. Festins d'Afrique

Questionner les formes transgressives, alternatives et subversives de consommation, dont le cannibalisme est un cas exemplaire, permet d'interroger les interactions entre les humains et les animaux. Domestiqués ou mis à distance, anthropomorphisés ou nourriciers, domptés par la force ou dotés d'inquiétants pouvoirs, les animaux alimentent aussi les affects et l'imaginaire des hommes. Entre ethnologie et muséographie, trois modes opératoires sont ici analysés : consommer l'ordinaire, accommoder l'imaginaire et digérer le sauvage. La consommation du lait de chèvre ou de chamelle chez les Touaregs du Niger (Abdoulaye Mohamadou). celle de sang et de lait chez les Bodi d'Ethiopie (Lucie Buffavand) ou celle de viande de primate chez les Pygmées Aka (Alain Epelboin) constituent des cas princeps d'ingestion. Dans l'ordre des représentations, les références animalières sont omniprésentes dans les proverbes africains (Cécile Leguy), tandis que le modèle de la prédation sert à penser la sorcellerie en Afrique centrale (Julien Bonhomme). Le nourrissage des fauves exposés dans les parcs zoologiques d'Afrique de l'Ouest (Julien Bondaz) et les enjeux de la présentation d'animaux vivants au Musée national Boubou Hama du Niger (Mamane Ibrahim) révèlent quant à eux les problèmes liés à l'exposition de la faune africaine sur place. Les imaginaires de la sauvagerie africaine et de sa consommation se rejoignent dans l'histoire des trophées de chasse (Nélia Dias) ou dans celle du safari (Maxime Michaud), mais aussi dans l'actualité problématique du modèle du muséum d'histoire naturelle, dans le cadre du projet lyonnais du Musée des Confluences (Martine Millet), ou celle d'un ancien musée missionnaire (Michel Bonemaison et Audrey Collé). Ces onze réflexions d'ethnologues ou de professionnels de musée sont présentées par trois anthropologues non africanistes, Noélie Vialles, Benoît de L'Estoile et Sergio Dalla Bernardina, qui proposent un regard réflexif sur les métamorphoses zoologiques et les métaphores ethnologiques du cannibalisme.

10/2012

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Littérature française

Les aventures de Percival. Un conte phylogénétique

Nous connaissons l'histoire du singe assis pour l'éternité devant une machine à écrire dans l'espoir de composer, par le plus grand des hasards, une comédie de Shakespeare. Cette fable sert à donner une idée de l'improbabilité des choses, comme l'apparition de l'intelligence chez les primates. Seulement voilà : admettre cette histoire suppose d'imaginer le singe comme un pur mécanisme immortel couplé à une autre machine faite de touches et de ruban encreur. Cela revient à lui refuser la moindre intelligence, la moindre sensibilité artistique ou même le moindre embryon de jugeote. Que se passerait-il si on invitait à s'asseoir devant la machine à écrire, au lieu d'un chimpanzé imaginaire, un véritable chimpanzé doté d'un véritable cortex, et d'une conscience non moins authentique ? C'est l'expérience à laquelle s'est livré Samuel Mclntosh, jardinier. mathématicien, docteur en Probabilité & Comportement animal. Percival, ci-devant singe dactylographe, finira-t-il par écrire les oeuvres de Shakespeare ? Va-t-il pianoter en aveugle ou bien dévoyer le hasard en laissant s'exprimer son génie ? Va-t-il obéir à son destin d'animal métaphorique ou bien prendre un malin plaisir à tromper les prévisions des éthologues ? Samuel McIntosh parviendra-t-il au bout de son expérience ? La lecture de ces pages devrait nous permettre de répondre à ces questions. Cependant, rien n'est moins sûr :il existe plusieurs versions de la même fable, et elles ne concordent pas toujours. Ce livre s'inspire des travaux de Dominique Lestel, philosophe-éthologue. et d'Alain Richert, paysagiste-botaniste. Il tient compte (à sa guise) des plus récentes spéculations en matière d'éthologie, et détourne l'usage de l'éthogramme (description de comportements) afin de trouver d'autres façons de raconter les fables. Les dessins de Nicolas de Crécy sont 1à pour apporter un peu de rigueur scientifique à la fantaisie, et vice-versa.

09/2009

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Sociologie

Le partage. Forum international Le partage Maison de l'Unesco, 25 et 26 novembre 2003

L'Académie Universelle des Cultures que préside Elie Wiesel, prix Nobel de la Paix, organise chaque année un prestigieux Forum international : dans ce cadre, les membres de l'Académie et des experts de toutes disciplines ont réfléchi en 2003 sur le partage. " Serait-ce une utopie de suggérer la vision morale d'un autre monde qui, en raison des turbulences qui le traversent, reste lié par sa démarche et uni dans son destin, autrement dit, par la nécessité absolue de partager à tous les niveaux ? " s'interroge Elie Wiesel. Les intervenants ont exploré le sens profond ainsi que les dimensions et les applications du partage. Prenons par exemple la société démocratique où " le devoir de partage " constitue la base même de la vie commune, le domaine économique où la part du gâteau prise par chacun conditionne la taille de la part de tous les autres, le domaine culturel où le désir de partager inspire les créateurs, qui font de leur talent, de leur savoir, une offrande qui envahit toute la société. Ils nous ont aussi fait part de leur expérience. Parmi eux, Jacqueline de Romilly a évoqué la complexité du partage entre frères, Alain Minc et Christophe Aguiton : le partage des richesses, Jérôme Bindé : le partage des connaissances et du savoir, Umberto Eco et Franz-Olivier Giesbert : le partage de l'accès à l'information, Bernard Kouchner : l'invention d'un système de santé universel, Junzo Kawada : le partage de la mémoire collective, Jorge Semprun : les mémoires récalcitrantes, Heinz Wismann : deux mémoires : celle de l'Europe de l'Ouest et de l'Europe de l'Est, Michelle Perrot : le partage des sexes, Helena Kennedy : le partage des cultures ; enfin, autour d'une table ronde, Julia Kristeva, le Père Pierre Ceyrac, Furio Colombo, Pierre Zemor et Sœur Emmanuelle ont évoqué le partage comme expérience humaine, expériences religieuses, usages ou traditions pour conclure : être humain signifie partager.

11/2004

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Philosophie

Oeuvres. Tome 2

Bergson a connu une carrière à la fois brillante et traditionnelle : ancien élève de l'Ecole normale supérieure, agrégé de philosophie, il devient professeur de lycée et soutient sa thèse, Essai sur les données immédiates de la conscience, en 1889. Maître de conférence à l'Ecole normale supérieure en 1898, il est élu deux plus tard au Collège de France où ses cours vont attirer un auditoire considérable. En 1907, après la parution de L'Evolution Créatrice, sa réputation devient une gloire mondiale ; on parle de bergsonisme comme on a pu parler de cartésianisme ou de kantisme, plusieurs ouvrages d'importance lui sont consacrés, et la hauteur de sa pensée comme le brio de son écriture lui valent d'être élu à l'Académie française en 1914 et de recevoir en 1928 le prix Nobel de littérature. A partir de la découverte de la durée, un nouveau spiritualisme philosophique se met en place dans son oeuvre, appuyé sur l'étude critique des sciences, mais aussi lié à une conscience animée d'un élan vital, et l'intuition va devenir un thème majeur de la doctrine de Bergson qui s'attache à fonder un pragmatisme moderne et une doctrine d'élévation de l'âme. Et cependant sa philosophie suscite des hostilités : son spiritualisme lui vaut d'être taxé d'irrationalisme, sa philosophie de la vie est critiquée par les catholiques, et sa conception du temps par Einstein. Après sa mort, il arrive qu'on voit en Bergson un philosophe académique dont il convient de se détourner, et sa pensée, pour une part passée dans le domaine commun, perd sa force incisive : c'est précisément elle qu'il convient de retrouver pour une lecture renouvelée de son oeuvre. Cet ouvrage réunit : L'Energie spirituelle, Durée et simultanéité, Les Deux Sources de la morale et de la religion, La Pensée et le Mouvant, Edition de Jean-Louis Vieillard-Baron, en collaboration avec Alain Panero.

11/2015

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Psychologie, psychanalyse

Quarto N° 124, printemps 2020 : Noces avec l'Un

L'oeuvre de Gabriel Belgeonne, artiste peintre et graveur belge, est tissée de ses gestes "libres et sauvages" . Il la décrit comme une "sorte d'écriture1" au service de sa peinture du monde où il souhaiterait vivre, rêver, voyager, et se tenir à distance de l'insupportable. Nous avons choisi l'une de ses toutes premières oeuvres pour illustrer le numéro de Quarto que vous tenez entre vos mains. G. Belgeonne en évoque la genèse avec précision : "A la côte bretonne, j'avais été frappé par la manière dont l'eau s'engouffrait sauvagement dans les rochers, sa façon de s'écraser et de se transformer en gouttelettes. C'est sauvage et imprévi-sible. [... ] Ce n'est pas directement l'eau qui m'avait fasciné, mais son oeuvre. Ce qui explique le titre : ressac, le retrait de l'eau qui dénude son oeuvre. 2" Lacan use, lui aussi, de la métaphore de l'eau, dans sa "Conférence à Genève sur le symptôme" , pour parler du langage : "Le fait qu'un enfant dise peut-être, pas encore, avant qu'il soit capable de vraiment construire une phrase, prouve qu'il y a en lui quelque chose, une passoire qui se traverse, par où l'eau du langage se trouve laisser quelque chose au passage, quelques détritus avec lesquels il va jouer, avec lesquels il faudra bien qu'il se débrouille. 3" C'est avec ces débris de l'eau du langage que chacun se construit sa lalangue dont le noyau inaltérable d'inconscient réel porte les traces. Cet inconscient où se rejoue inlassablement l'itération brute du symptôme, que Jacques-Alain Miller a inscrit au fondement même de l'existence, se lit dans l'analyse et se dénude à sa fin. Il conduit celui qui s'y voue à un nouveau rapport au vivant qui l'habite, à un nouvel amour, qui, loin d'une nouvelle exaltation fantasmatique, se révèle être, selon la belle formule d'Eric Laurent "l'amour du nouveau mariage avec la pulsion, en tant qu'elle accroche aussi l'Autre"

04/2020

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Histoire de France

Prier et combattre. Dictionnaire européen des ordres militaires au Moyen Age

C'est dès 2002 que s'est ouvert le grand chantier du Dictionnaire européen des ordres militaires au Moyen Age. Coordonné par Nicole Bériou (université Lyon-II et Institut universitaire de France) et par Philippe Josserand (université de Nantes), cet ouvrage se fait l'écho du dynamisme d'un champ historiographique en plein renouveau, en intégrant mieux qu'ils ne le sont les frères de ces institutions - Templiers, Teutoniques, Hospitaliers et autres Calatravans : ils furent plusieurs dizaines -, aux préoccupations des connaisseurs et des amateurs du Moyen Age. Cette mine de documentation, à l'intersection de l'histoire militaire, spirituelle, politique (sans oublier l'architecture et l'urbanisme) s'étend dans l'espace du Proche-Orient des croisades aux pays Baltes des Teutoniques, des commanderies templières d'Angleterre jusqu'à l'Espagne et au Portugal de la Reconquista, et couvre quatre ou cinq des siècles les plus fascinants du Moyen Age. Autour d'historiens français reconnus, une équipe a travaillé pendant plusieurs années, rassemblant plus de 200 collaborateurs issus de quelque 25 pays dont huit de l'Union Européenne (Allemagne, Espagne, France, Hongrie, Italie, Pologne, Portugal, Royaume-Uni). Des nombreux échanges qui ont permis de confronter des traditions historiques s'ignorant souvent, un ouvrage exceptionnel est né qui compte 1 120 entrées traitant d'un lieu, d'un personnage ou d'une institution, ou portant au contraire sur l'ensemble des ordres dans une perspective thématique. Précédé d'une ample introduction historique d'Alain Demurger, spécialiste des Templiers, pourvu de renvois, de bibliographies et d'index, le Dictionnaire européen des ordres militaires au Moyen Age donne aussi, loin des stéréotypes du Templier avaricieux ou du Teutonique cruel, au public le plus large - ceux que font trembler le supplice et la spoliation des Templiers, rêver le film d'Eisenstein sur Alexandre Newski, les ruines du krak des chevaliers - l'occasion de mieux comprendre des institutions qui comptent au nombre des créations les plus originales du Moyen Age. Sans oublier ici ou là, de prodigieux destins.

11/2009

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Développement personnel

Ils ont vécu le burn-out. Témoignages et conseils pour se reconnecter à soi

10 histoires de burn-out et des conseils pour se reconstruire. Infirmière, cadre, salarié, jeune actif ou professionnel aguerri... Leurs situations professionnelles et familiales sont très différentes, pourtant, ils ont tous vécu un burn-out au cours de leur carrière. Ce livre retrace leur parcours, de l'épuisement professionnel à la reconstruction. Chacun des 10 témoignages proposés est suivi du décryptage de leur thérapeute qui permet de comprendre les grands mécanismes en jeu dans le burn-out, tout en soulignant les spécificités de chaque individu. Ils offrent une diversité de regards sur ce qu'est le burn-out et sur les issues possibles. Un cahier pratique pour identifier les causes d'un burn-out, le prévenir et faire le point sur sa situation professionnelle enrichit les témoignages. Ce livre saura guider à la fois les personnes concernées par le burn-out, mais également leur entourage en quête de solutions. Sommaire : INTRODUCTION DIX HISTOIRES DE BURN-OUT ET LEUR PRISE EN CHARGE - Pierre, employé dévoué victime d'un patron abusif. - Jean-Yves, placardisé après des années au sommet - Hannah, du surinvestissement au chagrin d'amour professionnel - Michèle, une personnalité consciencieuse et appliquée - Martin, hyperactif et boulimique de travail sauvé par la musique - Marie, sur le chemin de la reconstruction - Mélanie, ou comment apprendre à vaincre son burn-out - Thierry, confronté à un management toxique - Alain, haut potentiel à haut risque de burn-out - Didier, se reconstruire après un harcèlement LE BURN-OUT : COMMENT L'IDENTIFIER, COMMENT S'EN SORTIR - Quels sont les symptômes du burn-out ? - Comment évaluer et mesurer le burn-out ? - Quelles sont les causes du burn-out ? - Quelles sont les autres pathologies en lien avec le travail - Que faire en cas de suspicion de burn-out ? - Quelles sont les principales recommandations en cas de burn-out ? - Comment prévenir le burn-out ? - Petit guide pour vous aider à savoir ou vous en êtes professionnellement...

09/2020

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Littérature française

Le retour d'Hénoch et Elie

Ste Hildegarde de Bingen dévoile son dialogue avec Dieu au travers de ses trois livres principaux : Les Scivias, le livre où elle décrit ses visions, le Livre des Ouvres Divines où elle montre nos rapports avec le cosmos, le Livre des Mérites de la Vie qui nous guide dans l'élévation spirituelle. Il est surprenant de lire dans ces écrits la prédiction du retour d'Hénoch, dont les livres ont été évincés de l'Ancien Testament. C'est ce qui a posé question à l'auteur. Ce livre nous conduit vers la cité atlante - Nout, Geb, Isis et Osiris - vers les pyramides d'Egypte, et vers le cosmos, à la découverte de ses étoiles et de ses planètes. Ste Hildegarde de Bingen nous fait prendre conscience, par ses visions, que l'homme est une merveilleuse pierre précieuse : l'oeuvre de DIEU ! "Dieu a créé l'homme comme une merveilleuse pierre précieuse, dans laquelle se mire toute la création" . La créature humaine est totalement libre de se tourner vers ce Créateur, et c'est parfois pour elle un choix difficile. Le but ultime est la joie : le remède universel de Ste Hildegarde de Bingen. Brigitte Scohy est née en 1961. Mère de deux enfants, elle est psychothérapeute et accompagne des malades dans leur travail d'autoguérison depuis 2002. Mariée au Dr Alain SCOHY, elle découvre Ste Hildegarde de Bingen en 2006... Elle se passionne pour ce personnage hors du commun. Elle rédige un premier livre sur la vie et la médecine de cette sainte énigmatique du XIIe siècle, canonisée par l'Eglise catholique et déclarée Docteur de l'église en 2012. Elle entreprend ensuite de décrypter les visions de la sainte au travers de ses trois livres spirituels qui racontent ses visions : les Scivias ou "Connais les voies" , "le Livre des Mérites de la Vie" et "le Livre des Ouvres Divines" . Ce livre est le fruit de ce travail...

02/2019

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Critique littéraire

Histoire de la poésie française. Tome 5, La poésie du XIXe siècle Volume 2, Naissance de la poésie moderne

La Poésie du XIXe siècle, cinquième tome de l'histoire générale de la poésie française des origines à nos jours, se compose de deux volumes : Les Romantismes et Naissance de la poésie moderne. Histoire de la poésie, mais aussi histoire des poètes. "J'ai tenté, écrivait l'auteur dans la préface générale (cf. La Poésie du Moyen Age), de tracer des portraits, souvent en laissant parler le créateur lui-même, parfois en ayant recours à ses proches. Il fallait exprimer cette entité, le Poète, dire sa place dans la société de son temps, ses possibilités d'expression et de diffusion, ses barrières, ses interdits, son mode de vie et ses moyens d'existence [... ], ses lieux de réunion, ses chemins, les opinions le concernant, ses succès et ses revers, son destin littéraire. " Le XIXe siècle est le temps des renversements, des révolutions incessantes, bientôt des éclatements, mais ce volume fait corps avec ceux qui l'ont précédé. Romancier (d'Alain et le Nègre aux Noisettes sauvages en passant par Les Allumettes suédoises), Robert Sabatier est aussi le poète de cinq recueils, des Fêtes solaires à Icare et autres poèmes. Il a choisi de raconter l'Histoire de la poésie française pour mettre en évidence cette chose si précaire en nos heures, mais éternellement salvatrice, qui se nomme Poésie. Il faut lire l'Histoire de la poésie de Sabatier ; on comprendra à quel point la poésie, ce jeu en apparence superflu, tient dans la société le rôle de tels corps ou anticorps sans lesquels l'organisme n'existe plus (Michel Cournot, Le Nouvel Observateur) Une sorte de genèse de la poésie française (Marion Renard, Le Monde) Un explorateur passionné (Matthieu Galey, L'Express) L'entreprise est exemplaire (Georges Jean, La Quinzaine littéraire) Le dessein de Robert Sabatier : la générosité (Hubert Juin, Le Magazine littéraire) Une mise en situation des oeuvres et des hommes (Jacques Jaubert, Le Figaro) La poésie française a son monument littéraire (F. de Comberousse, France Soir)

10/1990

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Sciences politiques

Rapport contre la normalité

Les manifestations très agressives autour du " mariage pour tous " auront révélé la profonde homophobie d'une bonne partie de la population française. L'assez nette distribution des partis politiques concernant ce projet de loi a remis en évidence une relation très forte entre sexualité et politique. En 1971, cette évidence n'en était pas une. Il faut imaginer une France beaucoup plus archaïque dans ce domaine, beaucoup plus homogène et moins diversifiée dans la représentation qu'on lui impose et qu'elle se doit de donner d'elle-même. Mai 68 fut l'expression d'un refus collectif de cette paralysie organisée de l'imagination : cette société était plus diverse qu'on ne le lui donnait à penser. Très vite, des voix féministes puis homosexuelles se lèvent pour ne pas laisser la 'réalisation de leur espoir de libération (la Révolution) aux seuls hommes hétérosexuels. C'est le cas du Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire dont voici le manifeste très inspiré par le mouvement " provocateur," de l'Internationale situationniste créé par Guy Debord. Ce mouvement proposait une stratégie qui avait tout pour plaire aux futurs gays exacerbés : interventions spectaculaires, détournement d'oeuvres artistiques, souvent érotiques, politisation générale et inversions épistémologiques. On retrouvera la même veine dans les six numéros de la revue Le Fléau social (1972-1974) dirigée par Alain Fleig (groupe 5 du FHAR) ainsi que dans celui de la revue Recherches de mars 1973 intitulé " Trois Milliards de Pervers - Grande encyclopédie des Homosexualités ". Près de 40 ans plus tard, la réédition de ce texte devenait éminemment utile et nécessaire. Il peut en effet, recontextualisé, servir l'histoire des mouvements queers préoccupés d'hégémonie, d'impérialisme, de luttes de classes, de genre et de sexualité, d'hétérosexisme, d'immigration, d'homonationalisme, d'intersectionnalité en résumé, mais aussi de plaisir et de sexe : une approche que le FHAR désignait alors comme une " conception homosexuelle du monde ".

06/2013

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Informatique

ACTES DU CARREFOUR SUR LA ROBOTIQUE INDUSTRIELLE. Juin 1980, INSA Lyon

L'Automatisation dans l'Industrie est un phénomène inéluctable, qui améliore la qualité des produits et diminue les coûts. C'est donc un élément déterminant dans l'affrontement entre les pays industrialisés. Aussi n'est-il pas étonnant que les Pouvoirs Publics engagent des actions pour favoriser le développement des " industries de l'automatisation " et c'est ainsi que la Robotique a été retenue parmi les thèmes prioritaires du Comité d'Orientation pour le développement des Industries Stratégiques, l'objectif étant d'accélérer son développement. Anne-Marie DILL et Hubert EMPTOZ, du Centre de Mathématiques de l'Institut National des Sciences Appliquées de LYON (I.N.S.A.), spécialistes de la Reconnaissance de Formes ; Alain JUTARD et Gilbert LIEGEOIS du Laboratoire d'Automatique Industrielle de l'I.N.S.A., spécialistes de l'Analyse des Tâches et de la Commande Numérique ont bien senti la nécessité de promouvoir tout ce qui touche à la Robotique, en particulier en ce qui concerne l'échange des connaissances entre chercheurs et industriels, c'est dans ce but qu'ils ont organisé le Carrefour sur la Robotique Industrielle les 12 et 13 juin 1980 à l'I.N.S.A. de LYON, préfaçant une animation régionale en Robotique. Mais au-delà de l'état actuel de la technologie, leur souhait était que les discussions permettent d'appréhender les nombreux problèmes associés à l'introduction des robots industriels, problèmes technologiques, mais aussi économiques, sociaux, humains,... et qu'elles permettent de dégager une synthèse des impératifs urgents liés à la robotique. Il est apparu que l'une des actions prioritaires à entreprendre était celle de formation et d'information. Le présent ouvrage est le recueil des Conférences présentées lors de ce Carrefour. L'éventail des sujets abordés est vaste puisqu'il concerne des problèmes d'informatique comme la Reconnaissance des Formes et l'Intelligence Artificielle, des problèmes d'automatique comme la modélisation, la simulation et la commande de tout ou partie d'un robot, des problèmes humains comme l'ergonomie...

01/1981

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Mer

Tiens bon ! Pêcheur. Gens de Mer et Cie

"La pêche se meurt" , disent certains avec des trémolos dans la voix. "La pêche vide les mers de tous ces innocents - et néanmoins succulents - poissons, crustacés et mollusques" proclament d'autres. Le Finlande, l'un des neuf derniers chalutiers-usines français de grande pêche, en 1978, va traquer la crevette rose dans le détroit de Davis, à l'ouest du Groenland... Faits et gestes, soucis et espoirs ont été recueillis depuis le départ de Bordeaux jusqu'au retour à Boulogne sur Mer, 70 jours plus tard ! L'équipage a subi tempêtes, neige, glace, banquise, a gagné le "pain de leurs enfants" et les bénéfices de leur armement. Des Terre-neuvas qui, durant ce voyage, ont appris la mort de Jacques Brel, ont suivi la disparition d'Alain Colas, le naufrage d'un chalutier de Lorient (dix disparus) d'un cargo allemand (28 disparus)... lors d'une terrible tempête qui les bouscula aussi. Sont évoqués d'autres pêches, toutes vécues en mer... des points forts de l'Histoire de la Marine française (Richelieu, Colbert, Denis Papin, Samuel Morse, jusqu'à... Marcel Proust) ; la création des Glénans... et une curieuse observation du Médoc depuis la Gironde... Et après, il y eut un autre voyage au Groenland avec Jean-Louis Etienne. Et quelques fictions qu'inspire toujours le grand large... 1962 : "Je vous écoute ! " , première phrase de Pierre-René Wolf, directeur de Paris-Normandie quotidien régional de Rouen, où je suis né en 1937. Il me forma au journalisme. 1968 : "T'es journaliste ! Quelle connerie vas-tu encore raconter ? " Michel Chardon, patron pêcheur artisan dieppois. J'écrivais. Je photographiais. Je n'avais pas le mal de mer... A moi, le petit et le grand large ! Le premier m'a appris à écouter et témoigner. Le second à m'aventurer au-delà des quais. Depuis 1978, j'embarque à bord des bateaux de pêche (et autres) le temps d'une marée. Mon guide : l'humain, toujours l'humain... Tout ce qui le motive, l'entoure, est son cadre de travail en mer...

05/2019

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Poésie

Patrice Cauda, Je suis un cri

De tant de douleur comment faire une vie ? interroge, non seulement Patrice Cauda, mais son oeuvre entière. Le 9 juin 1944, à Tulle, quatre-vingt-dix-neuf hommes de dix-sept à quarante-deux ans sont pendus par les nazis aux balcons et aux réverbères de la ville sous les yeux de la population : Il ne reste qu'une pierre à leur bouche tordue, écrit Patrice Cauda, qui est un rescapé des massacres. Orphelin élevé dans la chaleur humaine, mais dans la pauvreté, la misère, prolétaire n'ayant quasiment pas été scolarisé, misérable, dénué de formation et de culture : Patrice, poète et homme du peuple, s'est forgé en tant qu'autodidacte et sera ouvrier dans une usine à douze ans, garçon de café, préposé au vestiaire dans vingt caravansérails de la Côte d'Argent ou d'Azur, d'Avignon ou de Paris, barman au "Chat qui pêche" et dans bien d'autres endroits, représentant des éditions Pauvert... Et c'est ce Cauda-là et la vérité inédite de sa poésie qui séduisent Henri Rode et les Hommes sans Epaules, mais aussi Alain Borne, Lucien Becker, René Char, Louis Aragon et bien d'autres. Jean Breton n'a pas écrit en vain, à propos du poète de "La mère défigurée" : "Ces poèmes demeurent un monument d'émotion que peu de poètes - à part Rilke ou, près de nous Renée Brock - ont pu en hauteur égaler... Il s'agit pour moi de l'un des plus beaux poèmes du demi-siècle écoulé". C'est toute sa vie, son métier ingrat à venir, ses rêves mêmes, que Patrice Cauda engage dans l'éblouissement de la page blanche : Le sang du rêve a tous les droits - quand l'or irise les épines. La douleur chemine sous la peau du poète ; elle creuse et s'élargit ; elle semble ne pas avoir de frontières : Je suis un cri qui marche.

04/2018

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Actualité et médias

Ce qu'ils disent vraiment. Les politiques pris au mot

"Liberté", "laïcité", "sécurité", "peuple", "identité"... Les hommes politiques aiment les mots qui claquent ou qui clivent. Mais quel sens précis leur donnent-ils ? A l'aube d'une année électorale à hauts risques, et dans le contexte de montée du Front national et de menace terroriste accrue, il est urgent de clarifier le sens des mots du débat politique. Pour la première fois, une analyse scientifique décode la logique du discours des politiques qui se disputent l'élection présidentielle de 2017 – Marine Le Pen, François Fillon, Jean-Luc Mélenchon, etc.– et de ceux qu'ils ont peu à peu supplantés – François Hollande, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé. A la croisée d'un monde ancien et d'un monde nouveau, c'est la capacité des politiques à lire le monde contemporain et à le dire qui est scrutée. L'auteur passe au crible plus de 1 300 textes – 2,5 millions de mots – écrits ou prononcés de 2014 à 2016 pour décrypter mots-clés, mots-fétiches et mots-tabous, et cartographier les positions de chacun et la reconfiguration du paysage politique. Cette enquête sémantique, stylistique et rhétorique dévoile derrière l'écume des petites phrases la structure profonde de la vision du monde des politiques. Que disent-ils ? Qui est "de gauche" et "de droite" à l'heure des concepts politiques élastiques ? Les "populismes" des deux bords se ressemblent-ils vraiment ? Et quels sont les angles morts de ces orateurs aguerris qui manient aussi bien silences et non-dits que slogans et mots d'ordre ? Plus que jamais, la bataille des idées passera par celle des mots. Et celui qui imposera son propre sens de la "laïcité" ou de la "République" aura remporté une victoire idéologique, au-delà même des résultats électoraux. Professeur de littérature à l'université Stanford et chercheuse associée au Cevipof à Sciences Po, Cécile Alduy est l'auteur au Seuil de Marine Le Pen prise aux mots. Décryptage du nouveau discours frontiste (2015).

01/2017

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Littérature française

Voyage à la rue de Fribourg. Ou Une nouvelle Andalousie à Genève

La rue de Fribourg. Comme la rue du Valais, celle de Berne ou de Zurich, ou encore de Neuchâtel. Toutes sises dans le quartier des Pâquis. Certains imaginent que ces rues ont été habitées par des immigrés confédérés. Fausse piste. Mais il y a bel et bien eu à certaines époques, parfois avant l'entrée de Genève dans la Confédération, un lien particulièrement fort avec ces régions, et Genève a tenu à le signifier via ces dénominations. Lorsque j'étais très jeune, au début des années septante, la rue de Fribourg abritait des bistrots espagnols. On y trouvait d'anciens militants de la cause républicaine. Je me souviens de soirées arrosées et chantantes au El Ruedo. Ensuite, très rapidement, à la fin de cette décennie, des commerçants venus d'horizons plus éloignés sont apparus. Alain Bittar, le libraire arabe de L'Olivier, Hagop Avakian, le marchand de tapis arménien, Habibollah Khanmohammad, l'Iranien du magasin de tabac et journaux, furent de ceux-là. Aujourd'hui, après encore bien des lustres, on y rencontre des émigrés venus du monde entier. Faut-il le rappeler, environ 70 pourcent des habitants du canton de Genève ont un papa ou une maman étranger(ère). Genève est une petite New York. Fréquentant la rue de Fribourg depuis des années car j'y ai quelques amis, j'avais le sentiment que cet espace urbain reflétait de manière concentrée un peu l'esprit notre cité. Pas loin d'une vingtaine de pays présents via des commerces sur quelques centaines de mètres de long. Et une ambiance plutôt paisible, voire parfois une réelle solidarité, même si on peut aussi percevoir quelques légères acrimonies ici ou là. A deux ou trois reprises, des commerçants de cette rue ont organisé des fêtes afin de rapprocher les habitants du coin. Ainsi est née l'idée de faire un petit livre sur les patrons ou gérants des magasins et autres restaurants du coin.

03/2015

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Mode

Le détail qui tue. Petit précis de style de Marcel Proust à Rihanna

SOPHIA LOREN - PAUL BOWLES - FRANK SINATRA - AMELIA EARHART - MARGUERITE DURAS - THELONIOUS MONK - MARIANNE FAITHFULL - WILLY DeVILLE - JACKIE ONASSIS - KAREN BLIXEN - GRETA GARBO - MARVIN GAYE - CAROLE LOMBARD ET CLARK GABLE - WOODY GUTHRIE - LAUREN BACALL - THE KILLS - C. ISHERWOOD ET W. H. AUDEN - MILES DAVIS - BRIAN JONES - LOUISE BOURGEOIS - CURZIO MALAPARTE - AMY WINEHOUSE - CARY GRANT - JAMES BROWN - GRAM PARSONS - RIHANNA - MARLENE DIETRICH - LEONARD COHEN - MICHAEL CAINE - THE WHO - JIMI HENDRIX - DAVID CROSBY ET GRACE SLICK - MARTIN ET KINGSLEY AMIS - JEAN COCTEAU - BRYAN FERRY - JOHNNY ROTTEN - DIANA ROSS - JULIE CHRISTIE - JEANNE MOREAU - BIANCA JAGGER - DOLLY PARTON - YAYOI KUSAMA - GRACE JONES - STEVE McQUEEN - BILLIE EILISH - DANI ET ZOUZOU - CHLOË SEVIGNY - ELVIS PRESLEY - JANE RUSSELL - BRUCE SPRINGSTEEN - CARDI B - GABRIELE D'ANNUNZIO - FRANCIS SCOTT FITZGERALD - BOB DYLAN - PATTI SMITH - GRACE KELLY - ALAIN DELON - SIGOURNEY WEAVER - ANAÏS NIN - WILLIE NELSON - FRED ASTAIRE - CHARLIE PARKER - JACK LONDON - CHET BAKER - SACHA GUITRY - SIMONE DE BEAUVOIR - YUKIO MISHIMA - JOHN UPDIKE - MEL GIBSON - JANE FONDA - MARLON BRANDO - JAMES DEAN - PABLO PICASSO - DEBBIE HARRY - DENISE HO - CHRISTOPHE - ANDY WARHOL - ALBERT CAMUS - IRIS APFEL - PETER FONDA - ANDRE BRETON - FRIDA KAHLO - NANCY CUNARD - MARCEL PROUST - CARSON McCULLERS - PETER DOHERTY - MADONNA - PHARRELL WILLIAMS - FRANCOISE DORLEAC - NENEH CHERRY - RAYMOND ROUSSEL - JIM MORRISON - JANE BIRKIN - KANYE WEST - GEORGIA O'KEEFFE - AUDREY HEPBURN - JOAN CRAWFORD - DAVID BOWIE - ANNEMARIE SCHWARZENBACH - JEAN-PAUL GOUDE - JOANNE WOODWARD ET PAUL NEWMAN - NEIL YOUNG - KATE MOSS - FRANCOISE HARDY - JIM HARRISON - AVA GARDNER - FRANCOISE SAGAN ET ANNABEL SCHWOB - JAMES JOYCE - BALTHUS - KIRK DOUGLAS - ANGELINA JOLIE - TILDA SWINTON - RITA HAYWORTH - PJ HARVEY - MARILYN MONROE - JACK KEROUAC - PRINCE - ELIZABETH TAYLOR - URSULA ANDRESS - CHARLOTTE RAMPLING - ROMY SCHNEIDER - FAYE DUNAWAY - WILLIAM FAULKNER - THE BEATLES - TERENCE STAMP - LEE MARVIN - CHARLOTTE GAINSBOURG - SALVADOR DALÍ - JACQUES PREVERT - FOUJITA - JAMES TAYLOR - INGRID BERGMAN - ANDRE GIDE ET JEAN-PAUL SARTRE - LEONARDO DiCAPRIO - BRIGITTE BARDOT - JAYNE MANSFIELD - KATHARINE HEPBURN - JACK LEMMON - ANTHONY PERKINS - ERROL FLYNN - WES ANDERSON - EDWARD NORTON - G. B. SHAW - JACQUES DUTRONC - DAVE DAVIES - RAMÓN NOVARRO ET ROBERT MONTGOMERY - DENNIS HOPPER.

10/2022

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Histoire de France

Milena

C'est en 1937, fuyant l'hitlérisme, que Margarete Buber, jeune allemande et militante communiste, se réfugie en compagnie de son mari Heinz Neumann, ancien député au Reichstag, à Moscou, où ils seront arrêtés pour "déviationnisme". Heinz disparaîtra aussitôt, sans doute exécuté, et Margarete sera déportée en Sibérie pendant deux ans. En 1940, le NKVD la livre à la Gestapo qui l'interne à Ravensbrück. C'est dans ce camp, à son arrivée, au mois d'octobre, qu'elle rencontre Milena Jesenská, célèbre journaliste tchèque, qui avait été la destinataire des admirables Lettres à Milena de Franz Kafka, au début des années vingt. Pendant près de quatre ans, jusqu'à la mort de Milena à l'infirmerie du camp, le 17 mai 1944, les deux femmes vont vivre un bouleversant compagnonnage. Au milieu de la misère et de l'horreur quotidiennes (dont le récit occupe près d'un tiers du livre), les deux femmes se racontent leur vie. La vie amoureuse de Milena, sa brève liaison avec Kafka, ses deux mariages, d'abord avec l'écrivain juif Ernst Polak, puis avec l'architecte Jaromir Krejcar, sa carrière étonnante de journaliste, ses traductions de Kafka en tchèque, sa force et sa désinvolture face à l'invasion nazie en 1939, et ses désillusions de militante communiste, Margarete les rapporte fidèlement, tenant la promesse faite à Milena qui lui disait sur son lit d'agonie "Tu leur diras qui je fus, n'est-ce pas ? Tu auras pour moi la clémence du juge". Margarete s'était effacée devant son amie. Le présent livre n'est pas seulement la biographie d'une femme exemplaire, la traversée d'une époque magnifique (Prague et Vienne dans la tourmente artistique et intellectuelle de l'entre-deux-guerres). C'est avant tout un témoignage d'amour d'une femme exceptionnelle pour une autre femme exceptionnelle : un hymne à l'engagement et à la vie, surgi du fin fond de ce que les hommes ont inventé de pire. Traduit de l'allemand par Alain Brossat.

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Rock

Scott Walker. Chronique d'une obsession

Scott Walker fait parti du panthéon des chanteurs géniaux mais maudits. Son influence est nettement supérieure au succès populaire, même si les débuts de Scott Walker au sein des faux-frères Walker Brother, ont détrôné, dans les années 60, les Beatles et Rolling Stones avec le tube mondial " The Sun Ain't Gonna Shine Anymore ". Scott Walker, n'a cessé de suivre une voie à part, un chemin exigeant, naviguant entre des reprises de Jacques Brel, des disques rock dépouillés, des textes lumineux. Le livre commence en quelque sorte par la fin : le 22 mars 2019, Scott Walker a 76 ans. François Gorin, doit s'atteler pour son journal Télérama à sa chronique posthume. Comment écrire quelques centaines de signes sur un artiste que l'on vénère au point d'avoir cultivé une obsession aussi radicale que celle qu'a connu François Gorin ? Très vite, l'auteur nous prend la main, et nous amène dans les méandres de son cheminement (pas toujours linéaire) walkérien, en partant de la première écoute d'un disque de Scott Walker, et de ses quêtes à la recherche des disques oubliés introuvables de Scott Walker, à l'époque, totalement sous-estimé. Cette quête non linéaire apporte un grand intérêt dans la lecture de ce livre. Le texte de François Gorin se situe dans une sorte de croisement entre biographie musicale et littérature. Gorin emmène le lecteur dans une quête obsessionnelle d'une oeuvre musicale. Ici, l'auteur tourne autour de Scott Walker, mais cela pourrait être un autre artiste. L'intérêt du livre réside dans la quête : le graal étant remplacé par des disques de Scott Walker. Aujourd'hui, Scott Walker est reconnu par les plus grands musiciens comme étant une influence majeure (David Bowie, Lou Reed, Alain Bashung, Nick Cave, Radiohead, etc.). L'intégralité de son oeuvre, à la différence de la quête qu'a mené François Gorin pendant plusieurs décennies, est disponible sur toutes les plateformes streaming.

04/2023

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Actualité médiatique France

Souvenirs, souvenirs... Tome 2 : Tu le sais bien, le temps passe

Après l'immense succès remporté par le premier volume, la suite très attendue des mémoires de Catherine Nay. Elle couvre les années 1995-2017, de l'élection de Jacques Chirac à celle d'Emmanuel Macron. Près de trente ans de vie politique et journalistique, mais aussi personnelle, racontés avec le même sens du trait, de la formule incisive, la même intensité romanesque qui font de Catherine Nay une observatrice et une narratrice hors pair, souvent mordante et toujours savoureuse. Catherine Nay révèle ici les épreuves auxquelles elle a été confrontée dans sa vie affective et familiale : la perte de l'homme de sa vie en juillet 2020, et avant cela la mort de ses parents et de l'un de ses frères. Episodes intimes évoqués avec pudeur et vérité par une femme qui a toujours préféré parler des autres que d'elle-même. Souvenirs, anecdotes, choses vues abondent dans cette nouvelle chronique où elle dévoile les secrets de la conquête du pouvoir de Jacques Chirac, ses rencontres avec Bernadette et les confidences volontiers acerbes de la première dame. Catherine Nay excelle dans l'art du portrait. Elle décrypte avec une maestria décapante les personnalités complexes d'Alain Juppé et de Philippe Séguin comme celle de Lionel Jospin. Du séisme de 2002 à la montée en puissance de Nicolas Sarkozy jusqu'à son élection triomphale en 2007 et à son échec cinq ans plus tard, c'est une histoire plus hasardeuse de la Ve République que Catherine Nay décrit avec un mélange d'amusement et de perplexité. Elle montre Nicolas Sarkozy, qu'elle connaît bien, à travers ce qui fait sa force et sa faiblesse, dans sa vie publique ou privée, parfois à son détriment. Et consacre à son successeur François Hollande des pages sans concession. Ce livre témoigne aussi de la nostalgie de son auteur envers une certaine époque du journalisme, qui a laissé place à une période médiatique elle aussi plus incertaine. Les bonheurs et vertiges du temps qui passe.

01/2023

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Poésie

Journal inédit suivi de Beauté de ce monde (Poèmes 1940-46). 2e édition revue et augmentée

En 1933, Ilarie Voronca, figure phare du constructivisme roumain, poète et théoricien de l'intégralisme, s'installe à Paris. En France, il n'est plus le chantre individuel, son moi s'épanouit dans toutes les voix : "Je veux me mêler à cette foule. Je partage sa vie". Voronca devient le poète anonyme, de la foule et toujours le visionnaire de l'invisible. Mais l'apparente euphorie qui émane de sa création comme de sa personnalité cache bien mal l'angoisse qui le ronge souterrainement. A Paris, au soir du 4 avril 1946 : Ilarie Voronca s'enferme dans la cuisine de son appartement, à Paris. Il calfeutre portes et fenêtres, absorbe un tube de somnifères et arrache le tuyau à gaz. Ilarie Voronca est enterré au cimetière Parisien de Bobigny-Pantin. Bien des mystères demeuraient autour de sa disparition, comme de sa dernière année de vie. Ces mystères sont en grande partie levés, grâce au Journal inédit du poète ; lequel avait été confié en 1946 par sa femme, Colomba, à Sasa Pana, qui, poète, critique et directeur de la revue "Unu", fut l'ami et la plaque tournante de l'avant-garde roumaine. C'est dans les archives de ce dernier que le tapuscrit du journal a été retrouvé en 2016. Sa publication est un évènement considérable, qui éclaire d'un jour nouveau la dernière année de vie d'Ilarie Voronca. Dans la deuxième partie du livre sont rassemblés des témoignages et études de Tristan Tzara, Stéphane Lupasco, Georges Ribemont-Dessaignes, Jean Cassou, Jean Follain, Claude Sernet, Eugène Ionesco, Yves Martin, Alain Simon ou Guy Chambelland : "Je place ILARIE VORONCA, poète de notre contradiction humaine-poétique, poète de l'émotion et de la féerie, tout simplement à côté des plus grands". La troisième partie rassemble, sous le titre "Beauté de ce monde", l'intégrale de l'oeuvre poétique, depuis longtemps épuisée à l'exception d un titre, d'Ilarie Voronca, de "Beauté de ce monde" (1940) aux ultimes "poèmes inédits" de 1946. Christophe DAUPHIN

06/2020

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Bas Moyen Age (XIVe au XVe siè

Armagnacs contre Bourguignons. La fabrique de la guerre civile 1407-1435

L'éclosion d'un monde nouveau. L'ouvrage met en scène un moment crucial de la fin du Moyen Age. Une guerre à la fois domestique et civile entre princes du sang (Orléans contre Bourgogne) qui a ébranlé l'histoire (1407-1435), accouchant dans la douleur d'un nouveau monde. Elle devient un modèle pour les guerres civiles qui se sont succédé par la suite tout au long du XVe siècle et même au-delà : ainsi du meurtre de Louis d'Orléans (1407), de celui de Jean sans Peur (1419) ; ces deux assassinats sont à l'origine d'un cycle de violences sans précédent, conséquence fatale du vide politique créé par la folie du roi Charles VI. De nouveaux et terribles outils, lèse-majesté et tyrannicide notamment, en sont comme banalisés. Certes, l'aspect circonstanciel des événements retient l'attention mais, au-delà d'une chaîne complexe, c'est l'ensemble des situations régionales et internationales qui en sont affectées (Grand Schisme et conciles, guerre de Cent Ans, séditions urbaines et paysannes), tant l'onde de choc est forte, tant elle bouscule la stabilité même des pouvoirs en place. D'où la mise en perspective de cette séquence historique que le livre tend à illustrer en dénouant la trame confuse des situations et en élargissant la vision politique et guerrière. Emergent dans ce récit des personnalités hors du commun, souvent féminines (Isabelle de Bavière, Christine de Pizan, Jeanne d'Arc, Yolande d'Aragon), d'autres plus attendues, comme Jean de Gerson, Jean Courtecuisse, Alain Chartier... Ce que nous retenons surtout de cette période où les passions sont portées à l'extrême, c'est, en dépit d'un climat de haine et de dangers multiples (guerre, épidémies, famines), la prodigieuse effervescence culturelle qui s'en dégage, aussi bien dans les arts et dans les lettres que dans le droit et la philosophie politique. Une grande synthèse éclairante sur les rapports qu'entretient le Moyen Age finissant avec notre modernité.

02/2024

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Histoire du cinéma

Midi-Minuit Fantastique. Volume 4, avec 1 DVD

Mai 1962. Les kiosques à journaux affichent la photo saisissante d'un loup-garou aux prises avec une voluptueuse jeune femme. En lettres noires et rouge sang brille pour la première fois un nom appelé à la postérité : Midi-Minuit Fantastique. Tout au long des Sixties, ces trois mots magiques résonnent comme la plus intense des promesses... Fondée par Michel Caen, Alain Le Bris, Jean-Claude Romer et Jean Boullet, la toute première revue européenne consacrée au cinéma de genre ne se contente pas de défricher un domaine alors méconnu et méprisé. En dix ans d'existence, MMF s'impose comme une publication à la fois ludique et exigeante, foisonnante et avant-gardiste. En un mot : culte. Sa rédaction fédère de brillants spécialistes : Gérard Lenne, Jean-Pierre Bouyxou, Raymond Borde... De prestigieuses plumes d'horizons divers s'invitent dans ses colonnes : Ado Kyrou, Eugène Ionesco, Jean Rollin... Le ton est libertaire, les racines populaires, l'inspiration surréaliste. L'iconographie de sexe et de sang, éminemment évocatrice. Un seul credo : le fantastique est l'autre nom de l'érotisme. MMF saisit en temps réel un age d'or du septième art et accouche d'une subversive "politique des horreurs". La Hammer, le gothique italien, l'épouvante américaine sont à l'honneur. Dracula et Peeping Tom deviennent les héros noirs d'une contre-culture qui annonce mai 1968 et la libération sexuelle. Cinéma bis, cinéma d'auteur, underground, littérature et BD s'entremêlent dans un enthousiasmant maelström pop... Cet ultime volume, dirigé par Michel Caen et Nicolas Stanzick, préfacé par John Landis, regroupe les neuf derniers numéros la revue, depuis le 18/19, en 1967, jusqu'au légendaire 25/26, resté inédit en 1973 et publié ici pour la première fois. Enrichi de photos et de textes inédits, il comporte aussi le DVD Les Frissons de Midi-Minuit - une sélection de huit courts métrages introuvables. Manière de fêter comme il se doit la renaissance d'une revue devenue littéralement mythique.

12/2021

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Critique

Rearmements critiques dans la litterature francaise contemporaine

Toute oeuvre est comptable d'une configuration historique et sociale, qui participe a sa mise en forme esthétique autant qu'a son processus de signification. Dirigée par Jean-Pierre Bertrand et Pascal Durand, la collection "Situations" accueille, dans un double esprit de rigueur et d'ouverture, des travaux novateurs relevant de la sociologie de la littérature et de l'art, de l'histoire sociale des pratiques culturelles et de la sociocritique des discours. Autrices et auteurs contemporains ne se reconnaissent plus guère dans les postures manifestaires des avant-gardes ni dans le modèle de rengagement sartrien. Beaucoup continuent pourtant à parler du monde social, selon des modalités moins "engagées" qu'"impliquées". Au vocabulaire de la critique et de la politique se serait substitué celui de l'éthique et du soda, le texte qui dénonce et attaque à partir d'une position de surplomb ayant fait place à un régime critique plus ouvert, avec gestualités immersives, émotionnelles, individuelles, etc. Contre ce modèle et ce vocabulaire, les études rassemblées ici se concentrent sur la critique sociale telle qu'elle se perpétue et se ressource en littérature. Elles s'intéressent aux dialogues entre concepts critiques et production littéraire : théories du contrôle dans l'oeuvre d'Alain Damasio, pensée queer chez Edouard Louis enquête et épistémologie des savoirs situés dans le travail d'Anne Ernaux. Elles intéressent d'autre part aux médiations spécifiques de cette portée critique : oeuvres (Nathalie Quintana, Arno Bertin, Antoine Volodine, Eric Arlix), éditeurs (P.O.L, Questions théoriques), outils et supports (des bandes magnétiques utilisées par Bernard Heidsieck au vocodeur employé dans le rap), protocoles d'écriture (manifeste, recherche-création), méthodes d'enseignement et pratiques d'évaluation. Avec des textes de Benoit Auclerc, Jean-Pierre Bertrand, Frédéric Claisse, Sonya Florey & Judith Emery-Bruneau, Jean-Marie Gleize, Christophe Hanna & Nancy Murzilli, Justine Huppe, Julien Lefort-Favreau, Sian Lucca, Jean-Charles Massera, Magali Nachtergael, Pierre Schoentjes, Sylvie Servoise, David Vrydaghs et Maric-Jeanne Zenetti.

04/2022

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Littérature française

Les enfants de la nuit

Après Innocence, le roman de l'enfance, voici celui de l'adolescence et de toutes les premières fois. De manière rêvée, parfois crue, Eva Ionesco retrace une existence violente dans le monde de la nuit, à la fin des années 1970. Vendue par sa mère en Lolita dénudée sur des couvertures de magazine, l'enfant trop en avance erre seule et sans but, jusqu'au collège et à la découverte de l'amitié avec Christian Louboutin. Elle l'aime ; lui, homosexuel, va désormais la protéger et faire avec elle les 400 coups. Puis viendront Vincent Darré, la belle Edwige, Alain Pacadis et enfin, au bout de la nuit et des rencontres parfois limite, frôlant le danger et la mort, ce sera la découverte de l'amour fou, Charles Serruya. Il a 29 ans et elle 13. Christian, Eva, Vincent, la bande traverse le Paris mondain, celui de la mode et des grandes fêtes mythiques du Palace, mais aussi, plus populaire et secret, celui de Pigalle, de Montparnasse ou de la Main bleue à Montreuil. Travailleurs immigrés, militants homosexuels, sapeurs africains, travestis, journalistes à Libération, c'est un Paris divers, mêlé, sans tabous qui se côtoie. Avec les copains, on michetonne, on vole, on se drogue, on fait des strip-teases forains, en groupe c'est si amusant. Paris est une fête, on y danse, la foule est joyeuse, c'est l'aventure, la vie devant soi... Mais en arrière-fond trône la mère d'Eva, l'inquiétante Irène, accusée par le juge pour enfant d'avoir fait mener une existence contre nature à sa fille et de la vendre. Une assistante sociale mène l'enquête et Eva se mure dans le silence, terrifiée à l'idée de voir la petite bande menacée par la police. Poétique, rocambolesque, le récit restitue l'âme d'un Paris disparu. Quête éperdue de l'amour, il est aussi une adresse à l'amitié, à la tendresse, à ceux qu'on a chéris depuis l'enfance et qu'il est impossible d'oublier.

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Romans policiers

Les chats noirs de la Table Ronde

Le commissaire Yvon Legal, le capitaine Erwan Quéméner ainsi que leurs fidèles collaborateurs quadrupèdes Hector de Pennec, le vieux et beau chien Saint-Hubert féru d'histoire, et la célèbre Catia, première chatte policière d'Europe, sont appelés en renfort par le capitaine de gendarmerie Alain Le Moël, de la brigade de Plélan-le-grand, en forêt de Brocéliande. Une série de cambriolages dans des demeures prestigieuses sont signés par un petit chat noir sculpté dans du bois laissé sur les lieux. Pis : le président du Conseil général, Arthur Legrand, dont la résidence a été vidée entièrement, est menacé directement par le message "Tu auras la tête tranchée" déposé sous la figurine maléfique dont la tête est manquante. Or les lettres formant la menace proviennent de lettres découpées d'un grimoire du VI ème siècle ! Commence une enquête hallucinante auprès de gens dont les noms perdurent depuis . . . 14 siècles ! Se côtoient dans des habitations au coeur de la forêt mythique les chevaliers Hector des Marres, Perceval Le Gallois, Caradoc Freichfras, Messire Gauvain, Lancelot Dulac et son fils Galaad, Viviane, femme de Merlin Lépidus, Morgane Magus et son mari Accolon, Mordred, fils adultère de Morgane et Arthur, tous les personnages de la légende Arthurienne. La fameuse équipe bipèdes-quadrupèdes va de surprises en surprises : ce petit monde se déchire en luttes politiques avec deux partis qui s'affrontent ! D'une part le C. I. A, Cercle Interceltique Arthurien, et d'autre part le F. B. I, Forêt Broceliande Immortelle. La découverte de la fameuse épée Excalibur et de l'extraordinaire Table Ronde réunissant les chevaliers et le roi Arthur achève de plonger l'équipe de Quimper dans un mystère impensable. Leur visite dans les lieux merveilleux de la légende ne fait que renforcer l'énigme. Que signifie toute cette histoire qui semble pourtant véridique ? La réponse dépasse l'entendement, comme l'affirme Hector. Catia, elle, est furieuse !

06/2022

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Critique

Bestiaire de Bosco

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06/2024

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Actualité et médias

Souvenirs, souvenirs... Tome 2 : Tu le sais bien, le temps passe

Après l'immense succès remporté par le premier volume, la suite très attendue des Mémoires de Catherine Nay. Elle couvre les années 1995-2017, de l'élection de Jacques Chirac à celle d'Emmanuel Macron. Près de trente ans de vie politique et journalistique, mais aussi personnelle, racontés avec le même sens du trait, de la formule incisive, la même intensité romanesque qui font de Catherine Nay une observatrice et une narratrice hors pair, souvent mordante et toujours savoureuse. Catherine Nay révèle ici les épreuves auxquelles elle a été confrontée dans sa vie affective et familiale : la perte de l'homme de sa vie en juillet 2020, et avant cela la mort de ses parents et de l'un de ses frères. Episodes intimes évoqués avec pudeur et vérité par une femme qui a toujours préféré parler des autres que d'elle-même. Souvenirs, anecdotes, choses vues abondent dans cette nouvelle chronique où elle dévoile les secrets de la conquête du pouvoir de Jacques Chirac, ses rencontres avec Bernadette et les confidences volontiers acerbes de la première dame. Catherine Nay excelle dans l'art du portrait. Elle décrypte avec une maestria décapante les personnalités complexes d'Alain Juppé et de Philippe Séguin comme celle de Lionel Jospin. Du séisme de 2002 à la montée en puissance de Nicolas Sarkozy jusqu'à son élection triomphale en 2007 et à son échec cinq ans plus tard, c'est une histoire plus hasardeuse de la Ve République que Catherine Nay décrit avec un mélange d'amusement et de perplexité. Elle montre Nicolas Sarkozy, qu'elle connaît bien, à travers ce qui fait sa force et sa faiblesse, dans sa vie publique ou privée, parfois à son détriment. Et consacre à son successeur François Hollande des pages sans concession. Ce livre témoigne aussi de la nostalgie de son auteur envers une certaine époque du journalisme, qui a laissé place à une période médiatique elle aussi plus incertaine. Les bonheurs et vertiges du temps qui passe.

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Faits de société

Call-girl du Tout-Paris. Confessions d'une "fille" de Madame Claude

Lorsqu'elle a été recrutée par Madame Claude, Patricia est devenue " Florence " . C'était en 1975 et elle venait d'avoir 18 ans. La jeune fille de bonne famille s'est laissé tenter par l'aventure. La clientèle de Madame Claude, triée sur le volet, savait se tenir. Hommes d'affaires de renom, réalisateurs et stars de cinéma, piliers de la République ou chefs d'Etat étrangers, ils avaient de l'éducation, comme les filles qui les recevaient à domicile ou les retrouvaient lors de voyages. Parmi eux, un certain Giovanni Agnelli, dit " l'Avvocato " , PDG de Fiat, que Patricia rejoignait souvent à Milan ou à Rome. Un autre grand patron, français, lui proposa un jour 50 000 francs pour qu'elle porte son enfant... Dans les boîtes ou chez ses amis, Patricia, devenue une figure de la nuit parisienne, côtoyait Serge Gainsbourg, Bernard Lavilliers, Johnny Hallyday, Gérard Lanvin, Alain Delon et beaucoup d'autres... Cette échappée dans les années 1970-1980, empreinte d'une liberté regrettée, compte aussi des épisodes plus sombres, comme la disparition de deux call-girls - dont l'une était sa meilleure amie - envoyées auprès d'un chef d'Etat au Yémen, et retrouvées assassinées. Patricia devait faire partie du duo et n'a dû qu'au hasard de rester à Paris. Elle a voulu connaître la vérité sur la mort de son amie, impliquant les services secrets de plusieurs pays, mais la raison d'Etat en a décidé autrement. Après l'arrestation de Madame Claude, Patricia vend ses charmes autour de la Place de l'Etoile. Un jour, à cause de quelques grammes d'opiacés, c'est le patron de la brigade des Stups en personne qui la sortira de garde à vue... pour dîner avec elle. Patricia Herszman assume tout de cette vie choisie, qu'elle raconte avec émotion et sincérité, livrant ainsi l'unique témoignage à ce jour d'une "fille" de Madame Claude. De l'intérieur. Avec la collaboration de Frédéric Ploquin, journaliste et documentariste.

04/2023