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Histoire internationale

Le concert européen. Aux origines de l'Europe (1814-1914)

On a beau jeu de pointer les grands conflits militaires qui ont frappé l'Europe entre la défaite napoléonienne et la Première Guerre mondiale, mais on ne pense presque jamais à tous ceux qui ont été évités. On oublie que l'Europe n'a pas attendu le traité de Rome (1957) pour s'organiser. Si le système européen né en 1814-1815 fut au début dirigé contre la France, celle-ci a rapidement rejoint les quatre premiers garants de l'ordre international : Grande-Bretagne, Autriche, Prusse et Russie. Ce qu'on a appelé le « concert européen » devait ainsi fonctionner jusqu'en 1914, permettant à notre continent de se transformer profondément dans une paix relative, sans catastrophe majeure. Se concerter, se réunir pour apaiser les tensions avant qu'elles ne dégénèrent devient une habitude pour les diplomates, les ministres et les souverains. Le XIXe siècle est ponctué de rencontres où les Européens apprennent à se parler (en français). Faire accepter des limites aux hégémonies, gérer les effets des mouvements révolutionnaires, contrôler au mieux (ou au moins mal) l'idée d'Etat-nation et l'aspiration à l'unité (Italie, Allemagne) ou à l'indépendance (Grèce, Bulgarie, Serbie, etc.), discipliner la compétition coloniale, définir un comportement face à l'effondrement de l'Empire ottoman. Voilà un bilan largement positif. Jusqu'à ce que le système s'enraye et qu'éclate l'affrontement généralisé. Toute cette histoire trop oubliée, mais qui a des accents étonnamment modernes, méritait d'être racontée dans sa totalité sous la plume vivante et érudite d'un diplomate doublé d'un historien. C'est l'une des faces cachées du XIXe siècle qui est révélée ici.

09/2009

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Philosophie

Au combat. Réflexions sur les hommes à la guerre

Pourquoi et comment les hommes combattent-ils ? Quel est le sens de la guerre ? Cette expérience humaine incomparable est ici analysée avec lucidité et humanité. Plus qu’un livre de témoignage, il s’agit ici de « penser la guerre », de penser en temps de guerre, malgré la violence et la mort. Un matin de 1941, J. G. Gray apprend en même temps qu’il est nommé docteur en philosophie et incorporé dans l’armée. Durant quatre années, combattant en Afrique du Nord, en Italie et en France, il notera dans un carnet ses impressions. Quatorze ans plus tard, en se replongeant dans ses notes, il médite sur ce qu’il a vécu et nous livre une analyse pleine d’humanité, sans rien occulter de l’impact réel qu’eut la guerre sur les hommes en général et sur lui en particulier. Loin de seulement vivre l’expérience de la guerre, il cherche à la comprendre et à transposer par écrit ce qu’il en retire. Il nous livre ce que fut le quotidien d’un jeune appelé : passage de l’état civil à celui de combattant, loyauté avec ses compagnons d’armes, tendance à déshumaniser l’ennemi, sentiment d’exaltation et même de libération lorsque les hommes se jettent ensemble dans la bataille, moment que, paradoxalement, ils ne voudraient pas avoir manqués. Cette invitation à nous défaire de la justification morale offerte aux soldats par leurs victoires sur les totalitarismes nous pousse à réexaminer l’expérience de guerre en ne niant aucune réalité et à comprendre pourquoi « bien des gens craignent autant aujourd’hui une voie vide et morne qu’une grande guerre » (Hannah Arendt).

04/2013

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Histoire ancienne

Gens de l'eau, gens de la terre. Ethno-archéologie des communautés lacustres

Qui n'a entendu parler des fameuses "cités lacustres", anciens villages bâtis sur pilotis ? Les archéologues ont été longtemps divisés sur la signification de cet habitat très original. Aujourd'hui encore, les ruines des villages construits au bord de l'eau, dont les plus anciens remontent au IVe millénaire avant J. -C. , font l'objet d'une recherche d'avant-garde qui tend à modifier considérablement nos connaissances sur les prémiers agriculteurs d'Europe occidentale. En effet, le milieu aquatique a favorisé l'excellente conservation des vestiges des maisons en bois et de toutes les traces d'activités de l'homme, depuis le Néolithique et l'Age du Bronze jusqu'au Moyen Age. Mieux qu'ailleurs, on peut retracer la vie quotidienne dans les premiers hameaux des lacs alpins, les cités nouvelles d'Italie du Nord et de Pologne et les maisons fortes d'Ecosse. Grâce aux résultats des fouilles les plus récentes en Europe, et notamment celles du lac de Clairvaux dans le Jura dirigées par l'auteur, cet ouvrage fait le point sur l'habitat, l'économie et l'évolution des communautés préhistoriques qui, durant quatre millénaires, ont lié leur vie aux lacs et aux marais. Par le biais de comparaisons avec des villages lacustres contemporains - en particulier ceux du lac Nokoué, en République populaire du Bénin -, Pierre Pétrequin propose des solutions nouvelles pour cerner les raisons qui ont poussé certains groupes d'agriculteurs à construire leurs villages sur l'eau, à s'y adapter, et à y développer des civilisations particulières. Pierre Pétrequin est docteur d'Etat en préhistoire et attaché de recherches au C. N. R. S.

01/1984

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Littérature française

CORRESPONDANCE

Madame d'Andlau a réuni la correspondance échangée entre son aïeule, Madame de Staël, et un jeune diplomate portugais, Don Pedro de Souza, soit 46 lettres dont 24 inédites, précédées d'une préface et assorties de commentaires biographiques. La romancière, déjà illustre et fêtée dans toute l'Europe, s'est éprise de ce beau jeune homme âgé de vingt-quatre ans qu'elle a connu à Rome en 1805 et avec lequel elle s'est promenée au clair de lune dans les ruines du Colisée. Fils d'ambassadeur et chargé d'affaires, Don Pedro a été visiblement séduit par les qualités de son amie, flatté aussi d'avoir été introduit dans son intimité, mais il marque quelque réserve devant ses effusions amoureuses que la distance n'apaise pas, car Madame de Staël a dû quitter l'Italie. De Coppet, puis d'Avallon où elle remue ciel et terre pour obtenir l'autorisation de rentrer à Paris (autorisation que, comme on sait, Napoléon ne lui accordera jamais), elle lui adresse des lettres enflammées en le suppliant de venir la rejoindre. Seule une lettre du jeune homme lui faisant part de ses projets matrimoniaux amènera un léger refroidissement dans leurs rapports. Cependant ils se rencontrèrent à nouveau, notamment dans la maison de Benjamin Constant auprès d'Etampes. Mais le diplomate étant rappelé dans son pays où il se mariera par la suite et fera une brillante carrière, leur correspondance s'espacera pour cesser bientôt tout à fait. Don Pedro de Souza sera pour l'essentiel le modèle d'Oswald, dans Corinne. Et il est vrai que ces lettres se lisent comme un roman.

12/1979

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Théâtre

Théâtre. Tome 3

Ce troisième tome du Théâtre d'Audiberti est composé de deux pièces en trois actes : La Logeuse et Opéra parlé, d'une pièce en un acte Le Ouallou, et d'un thème lyrique, Altanima. La Logeuse raconte une curieuse histoire : l'emprise que Mme Cirqué, une belle personne, exerce sur les hommes qui l'entourent, qu'il s'agisse de son mari, de ses locataires et même de son gendre. Tout le monde est amoureux d'elle, mais amoureux jusqu'au suicide, jusqu'à l'hallucination, jusqu'au crime. La police elle-même ne résiste pas au sortilège de Mme Cirqué. Et le fonctionnaire chargé de la faire interner, le seul homme qui la dominât, et qu'elle allait aimer à la folie, voilà qu'il succombe à son tour ! Mais le charme qui liait les autres semble rompu. Sont-ils délivrés ? Non. Quelle que doive être leur vie, ils porteront en eux jusqu'au bout le poison de la moderne Circé. Opéra parlé se situe dans un Moyen Âge plus vrai que nature. Le personnage principal est une jeune fille, la Hobereaute qui, en pleine chrétienté, détient le mystérieux pouvoir des Druides. Cela ne l'empêchera pas de connaître l'amour et de le connaître tragiquement. Dans Le Ouallou, nous assistons à une bien réjouissante ronde administrative. Il s'agit de chefs de la police qui se succèdent à un rythme étourdissant, pour finir tous au ouallou, c'est-à-dire au cachot. Enfin, Altanima nous propose le classique conflit du rêve et de l'action chez le poète Torquato Tasso dans l'Italie guerrière et artiste de la Renaissance.

04/1956

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Sociologie

L'AMOUR DE L'ART. Les musées d'art européens et leur public

L'accès aux trésors artistiques est à la fois ouvert à tous et interdit en fait au plus grand nombre. Qu'est-ce qui sépare des autres ceux qui sépare des autres qui fréquentent les musées ? Les amoureux de l'art vivent leur amour comme affranchi des conditions et des conditionnements. Ne fallait-il pas qu'ils fussent prédisposés à recevoir la grâce pour aller à sa rencontre et pour l'accueillir ? Pourtant, le musée est un des lieux où l'on ressent le plus vivement le poids des obligations mondaines : la pratique obligée peut-elle conduire à la vraie délectation ou bien le plaisir cultivé est-il irrémédiablement maqué par l'impureté de ses origines ? Chaque visiteur des musées est enclin à suspecter la sincérité des autres : mais ne trahit-il pas par là qu'il sait que son amour doit aux arguments de la raison et à la force de la coutume autant qu'à l'inspiration du cœur ? Ce livre essaie d'apporter à la question des réponses sociologiques, c'est-à-dire à la fois logiques et empiriques. Sans craindre de manquer au bon goût, il prétend soumettre le bon goût à la rigueur de l'examen scientifique. En mettant en évidence les conditions sociales de l'accession à la pratique cultivée, il fait voir que la culture n'est pas un privilège de nature mais qu'il faudrait et qu'il suffirait que tous possèdent les moyens d'en prendre possession pour qu'elle appartienne à tous. La présente édition est augmentée des résultats des enquêtes menées dans cinq pays européens : l'Espagne, la Grèce, l'Italie, les Pays-Bas, la Pologne.

05/1985

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Critique littéraire

TUSCULANES TOME I ( Livres I-II )

Après l'assassinat de César, les espoirs politiques de Cicéron se font des plus minces et celui-ci se tourne vers la philosophie : retiré dans sa demeure de Tusculum, Cicéron entreprend d'éduquer le peuple romain, d'abord de manière théorique, avec le De Finibus, puis de manière plus pratique avec les Tusculanes. Retiré des affaires publiques, Cicéron se fait l'avocat non plus de la république, mais de la philosophie, et plus précisément des doctrines de l'Académie. Désireux de supplanter l'épicurisme, largement répandu en Italie, Cicéron entend promouvoir l'idéal de l'Académie grâce à un ouvrage de vulgarisation destiné à un public de non-spécialistes. En une série de discours fictifs, voire de conférences, Cicéron dévoile les points forts de la doctrine, et offre un inoubliable portrait du Sage, inaccessible aux chagrins et aux passions, ne craignant ni la mort ni la souffrance, satisfait du bonheur que procure la tranquillité de l'âme. Notre édition rassemble en deux volumes les cinq livres des Tusculanes. L'introduction donne un bref aperçu de l'oeuvre philosophique cicéronienne et replace les Tusculanes dans cet ensemble. Les échos avec le De Finibus, oeuvre jumelle des Tusculanes, sont finement analysés. Les sources, particulièrement nombreuses et variées dans cet ouvrage qui entend rallier le néophyte à une pensée parfois austère, font l'objet d'une étude approfondie. Chacun des cinq livres est précédé d'un argument analytique fournissant un plan de l'argumentation. Des notes éclairent la lecture et sont développées, en fin d'ouvrage, par des notes complémentaires. Chaque volume est enrichi d'un Index des noms propres.

02/1997

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Philosophie

Actualité d'Eric Weil. Actes du colloque international, Chantilly 21-22 mai 1982

On trouvera réunis, dans ce volume, les exposés présentés, les 21 et 22 mai 1982, au Centre Cultuel "Les Fontaines" de Chantilly lors du premier colloque consacré, en France, à la pensée d'Eric Weil, à l'initiative du Centre Eric Weil de l'Université de Lille III en accord avec les Archives de philosophie, avec le concours du Conseil Scientifique de l'Université de Lille III, du Centre National de la Recherche Scientifique, de la Direction de la Coopération et des Relations Internationales du Ministère de l'Education. Honoré par la présence d'Henri Gouhier, de l'Académie française, le Colloque réunit une bonne centaine de participants : étudiants, professeurs de lycée, universitaires français ou étrangers, amis personnels d'Eric Weil, venus de tous les coins de France, du Pérou, du Canada, des USA, de Belgique, d'Italie - les Italiens étaient particulièrement nombreux : Weil ne fut-il pas chez lui à Urbino ? Il revenait au Doyen Pierre Reboul, à Yvon Belaval d'évoquer l'homme Eric Weil. Trente-deux communications furent groupées en trois Tables Rondes, chacune s'organisant autour d'une unité thématique, sous l'autorité d'un président de séance qui introduisit et orienta la discussion en fonction des thèmes abordés par les communications écrites. La première table Ronde sur Logique de la Philosophie fut dirigée par Marcel Régnier et Pierre-Hean Labarrière ; la seconde sur Morale et Politique par Raymond Polin ; la troisième sur Lecture des Philosophes par Livio Sichirollo. Le Colloque s'acheva en beauté avec la conférence de Paul Ricoeur. La qualité des discussions, la rencontre et la participation amicales des uns et des autres portèrent témoignage de l'actualité d'Eric Weil.

03/1984

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Romans historiques

Champ d'espoir. Le roman de Teruel

Printemps 1938 : la guerre déchire l'Espagne et son issue est incertaine. L'appui massif de l'Allemagne et de l'Italie aux militaires factieux et la décision de Non-intervention de la France et de l'Angleterre mettent en péril la continuité de la République. André Malraux s'est engagé depuis les premières heures pour soutenir la République espagnole. D'abord en oeuvrant pour lui fournir des avions et constituer une escadrille à même de s'opposer aux attaques aériennes de l'armée du général Franco et de ses puissants alliés. Puis en écrivant L'Espoir, roman-reportage sur cette guerre. Malraux croit à l'efficacité du cinéma pour démontrer au monde - et plus spécialement à l'opinion publique des Etats-Unis - le périlleux déséquilibre des forces en présence. Il obtient l'appui économique et logistique du gouvernement républicain et sans autre bagage que son enthousiasme et ses rêves illimités, il se tourne vers Max Aub, grand connaisseur des réalités théâtrales et politiques espagnoles prévalant alors, pour le convaincre de le seconder. Aub va être l'homme de confiance indispensable à l'aventure cinématographique entreprise par Malraux. Ainsi commence la trame de Champ d'espoir. Ce livre où se mêlent fiction et réalité, raconte les multiples vicissitudes vécues par l'équipe de tournage d'un film sur la guerre, tourné au coeur même de cette guerre. Et invite le lecteur à partager son émotion et son admiration envers André Malraux, Max Aub et tous ces hommes qui, en dépit des séismes impitoyables de l'Histoire, surent maintenir le cap vers l'espoir qui guidait leurs pas.

02/2018

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Récits de voyage

Le voyage à Compostelle. Du Xe au XXe siècle

Ce volume nous fait vivre le mythique voyage à Compostelle à travers les témoignages directs des pèlerins, depuis l'origine jusqu'à nos jours. C'est avec l'annonce de la découverte en Galice, au milieu du IXe siècle, du tombeau de l'apôtre Jacques, fils de Zébédée, que commença le "voyage à Compostelle", faisant de la ville qui s'édifia peu à peu autour du sépulcre apostolique le but de l'un des trois pèlerinages majeurs de la Chrétienté, avec Rome et Jérusalem. Compostelle connut un élan renouvelé et depuis lors ininterrompu lorsque, au cours des années 1070-1170, la cathédrale se dota d'une énorme basilique, tandis que paraissaient les premiers textes souvent enjolivés qui n'allaient cesser de nourrir l'imaginaire des pèlerins. Il faut attendre le milieu du XIVe siècle pour voir apparaître des itinéraires écrits, issus de l'expérience directe de leurs auteurs, anonymes, pour la plupart. Ce sont, d'une époque à l'autre, autant d'évocations originales des villes, paysages et populations traversés, des modes de vie, au sud de la France comme en Pays basque, en Galice et en Castille. Cet ouvrage rassemble près de soixante-dix récits de pèlerins originaires de toute l'Europe, venus de France, d'Italie, d'Angleterre, d'Allemagne, de Belgique, depuis le me et jusqu'au XXe siècle. Ils sont présentés par ordre chronologique, ce qui permet d'apprécier les variations, à travers le temps, dans les façons de voyager, les motivations des pèlerins, leur perception du chemin parcouru. Cet ensemble offre au lecteur d'aujourd'hui le guide sans doute le plus éclairant pour accomplir son propre voyage, sur les traces de ses devanciers.

10/2018

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BD tout public

U.47 Tome 12 : Point de rupture

Capturé par les Soviétiques dans le golfe de Finlande, le commandant Prien se retrouve sur l'île de Moshchny. Son équipage monte alors une opération de sauvetage pour le libérer, semant le chaos dans ce poste avancé de l'armée rouge. Les Allemands profitent alors de ce combat pour s'emparer des plans d'une opération russe imminente, qu'ils doivent alors faire décrypter et traduire en urgence par un agent en Estonie. Mais les SS sur place ont d'autres priorités qui révèlent les facettes les plus sombres de la machine de guerre allemande. Les U-Boote à Salamine. Les avions et les sous-marins britanniques basés à Malte déciment les convois de navires marchands entre l'Italie et Tripoli, particulièrement à partir de juillet 1941 où 70% du tonnage envoyé par l'Axe est coulé. De plus, les navires de la Royal Navy, longeant la côte depuis Alexandrie en Egypte, ravitaillent la place forte de Tobrouk. Les forces de l'Axe doivent donc trouver un ancrage en Méditerrannée. L'île de Salamine, sur laquelle la marine grecque possédait sa principale base navale, est choisie par la Kriegsmarine comme point d'appui pour ses sous-marins en Méditerranée orientale. Elle se situe face aux ruines de l'Acropole près d'Athènes. C'est à partir de sa baie étroite que les U-boote vont se répandre pour tenter de défendre les forces de l'Allemagne nazie. Un livre inédit de Luc Brauer, spécialiste du sujet et créateur du musée du Grand Blockhaus de Batz-sur-Mer, présentant une riche iconographie rassemblée pour la première fois.

08/2018

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Science-fiction

Le condamné ; Le guerrier de Kya

LE GUERRIER DE KYA Wylo est un jeune magicien aux multiples pouvoirs, venant de la planète Kya. Doté de la capacité de contrôler l'énergie et l'esprit, il va s'attaquer aux Yoxa, de terribles envahisseurs de la planète Terre. Il est aidé par Lya, jeune femme novice mais volontaire, et par son ami Harno. Au gré de leur périple qui les mènera d'Amérique, à l'Australie, en passant par la Russie, l'Allemagne, l'Italie ou l'Angleterre, ils peaufinent leur capacité à se servir de leurs pouvoirs : faire se matérialiser leurs tatouages en forme de guerrier, d'animal ou d'arme. Leur but : neutraliser les Yoxa, qui cherchent à reconquérir leur planète. Sauront-ils restaurer la paix ? LE CONDAMNE Mayol voit sa fille de dix ans, Lana, emportée par le sida. " C'est alors qu'il décide que toutes les petites filles doivent mourir. " Il met son funeste plan à exécution, jusqu'à ce qu'une dénonciation le mène en prison. Il est jugé et condamné à mort. Derrière les barreaux, il rencontre son double, sous la forme d'un hologramme, Zlopé. Celui-ci lui apprend à sortir de son esprit, alors que son corps purge sa peine en prison. Lors de ces " sorties ", Mayol réalise des actes de bravoure - il empêche le kidnapping d'une fillette, la noyade d'un enfant, etc. - qui, il l'espère, rendront sa peine moins lourde auprès du juge. Pendant ce temps, les enquêteurs, eux, ne cessent de chercher les corps des victimes. Puis Zlopé propose à Mayol de l'aider à sauver sa planète. Y trouvera-t-il le salut de son âme ? Sera-t-il pardonné ?

01/2019

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Pédagogie

Enseigner la Grande Guerre. Actes du colloque, abbaye-école de Sorèze, 21-22 octobre 2017

Dans cet ouvrage, les meilleurs spécialistes nous éclairent sur la façon dont est enseignée la guerre de 1914-1918, en France mais aussi en Allemagne, en Italie, en Irlande, et avec le cas si particulier de l'Alsace. Ils s'interrogent sur les grilles successives d'interprétation qui sont proposées aux élèves. La confrontation des scénarios didactiques montre combien ils dépendent des situations nationales et des traumatismes spécifiques à chaque pays, des enjeux présents ou supposés futurs de chaque nation. Source essentielle pour tracer les évolutions des enseignements depuis 100 ans, l'étude des manuels scolaires fait ici l'objet d'une attention particulière. Mais entre les programmes officiels, les manuels et la réalité d'une classe, il y a encore tout un monde. Une large place est donc faite aux expériences de terrain, variables selon les niveaux, car on n'enseigne pas la Grande Guerre de la même façon à des enfants, à des adolescents et à des étudiants. C'est tout l'art de l'enseignant que de s'adapter à son public, en tenant compte des progrès de l'historiographie. Cet ouvrage, qui paraît à la fin des commémorations du centenaire, dresse aussi un bilan des actions engagées depuis quatre ans. Positionnement de la Mission du centenaire, rôle de l'école, des enseignants, des élèves sont ici interrogés. A-t-il été possible, lors de ce temps fort commémoratif, de garder le cap ardu du "devoir d'histoire", tant à l'échelle nationale qu'à celle des territoires, de proposer autre chose aux élèves que d'assister passivement à des cérémonies d'hommages organisées par d'autres ?

12/2018

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Critique littéraire

Les modes de sociabilité au château de Coppet. A l'époque de Germaine de Staël (1766-1817)

L'histoire de la famille Necker est celle d'une ascension sociale unique. Jacques Necker (1732-1804), d'origine bourgeoise modeste, débute comme banquier à Paris, fait fortune avec la Compagnie des Indes et, en 1776, devient Ministre des Finances de Louis XVI et achète le château de Coppet en 1784. Sa fille Germaine (1766-1817), mariée à Eric Magnus de Staël-Holstein, est la seule héritière de cette fortune. Au cours de sa courte vie (elle meurt à l'âge de 51 ans), Germaine de Staël publie une trentaine de livres et d'essais, dont les deux plus connus sont Corinne ou l'Italie (1807) et De l'Allemagne (1810). Elle tient son titre de gloire d'être une exilée et farouche opposante à Napoléon. Quand elle ne voyage pas, elle reste à Coppet où elle est aussi connue pour avoir rassemblé autour d'elle "les Etats généraux de l'opinion européenne". Elle a su tisser des réseaux d'amitiés à travers toute l'Europe et les Etats-Unis. Ce travail prend comme point de départ ce réseau d'intellectuels et d'aristocrates polyglottes pour mieux comprendre les différentes facettes et mécanismes de la sociabilité au château de Coppet. Martina Priebe étudie le lien subtil entre le Groupe de Coppet comme mouvement intellectuel et le rayonnement de Coppet comme mécanisme de communication, avec l'organisation de la vie quotidienne (jeu, fête, dîner) et l'espace du château (les chambres, le mobilier et les oeuvres d'art). Elle montre que la sociabilité à Coppet, entre Lumières et romantisme, a été un terrain fécond pour imaginer avant de les propager maintes idées républicaines.

05/2017

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Beaux arts

Le musée intérieur de Henry James

Cet essai (illustré d'une quarantaine de reproductions en couleurs dans deux cahiers) sur les rapports de James avec la peinture, à travers son oeuvre imaginaire et son oeuvre critique, est l'occasion d'analyser l'oeuvre du maître américain et aussi sa vie. En effet, intimement lié à des artistes, James était fasciné par la création artistique qu'il comparait constamment à la littérature. Il a analysé de très près la technique des peintres et leur univers, qu'il s'agisse de peintres académiques ou novateurs. Ses nombreux voyages en Italie l'avaient amené, par ailleurs, à s'attarder sur les grands maîtres vénitiens. Son frère, le philosophe William James, peignait, si bien que la peinture faisait partie intégrante de son univers psychique et quotidien. Le livre est divisé en deux parties : un essai en cinq chapitres et un choix de traductions de textes de James sur l'art, correspondant à ces cinq sujets : Venise, les peintres londoniens, les caricatures de Daumier, les lettres et les tableaux de Delacroix et l'oeuvre de John Singer Sargent (qui, par le cosmopolitisme et la haute société, était en quelque sorte son jumeau en peinture). C'est donc aussi un voyage dans l'intimité de James, dans sa conception de la création artistique, du visible et de l'invisible, du dicible et de l'indicible, du mystère. L'essentielle question jamesienne sur les indices d'une réalité cachée est au coeur de cet essai. Profondément européen, et particulièrement tourné vers la France, James était en constant dialogue, explicite ou secret, avec Baudelaire, Delacroix, Zola, sur la question de l'art, et se trouve être, en ce domaine, un précurseur de Proust.

11/2016

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Littérature étrangère

Baldamus. Ou le diable aux trousses

En 1913, à 23 ans, Oskar Wöhrlé publie ce passionnant roman autobiographique, qui est le récit de la rébellion du jeune Baldamus et de ses années de vagabondage dans le contexte tendu qui régnait avant 1914 entre la France et l'Allemagne. De l'Alsace à l'Italie, en passant par Paris et Marseille, Baldamus endure la faim et la misère des vagabonds avec le regard d'un Rimbaud, à la fois poète et mauvais garçon. Pour échapper à la faim, il s'engage dans la Légion étrangère, voit les atrocités de la guerre coloniale en Algérie. Très bien accueilli par la critique et le public, ce livre a connu un énorme succès dans l'Allemagne d'avant 1933, avec de multiples rééditions et plus de 100 000 exemplaires vendus. Ce roman autobiographique s'inscrit dans la naissance d'une littérature de la modernité. Après Mark Twain aux Etats-Unis  (A la dure, 1872), et avant Alfred Döblin (Berlin Alexanderplatz, 1929) en Allemagne, ou encore Céline (Voyage au bout de la nuit, 1932), Queneau (Le Chiendent, 1933) et Cendrars en France, Wöhrle donne ses lettres  de noblesse à une poésie des bas-fonds et des antihéros, à une diversité des parlers et des registres de langue. Il est à rapprocher du récit autobiographique de George Orwell, Dans la dèche à Paris et à Londres, 1933 : même  expérience de l'errance dans l'univers des clochards et des trimardeurs,  où se manifestent une même curiosité pour tout ce qui est humain, un  même sens de la dérision, et surtout une même révolte à fleur de peau.   Traduit de l'allemand par Joseph Groll et Damien-Guillaume Audollent

03/2017

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Histoire internationale

La Suisse et la guerre de 1914-1918. Actes du colloque tenu du 10 au 12 septembre 2014 au Château de Penthes

Le centenaire de l'ouverture de la Première Guerre mondiale a été l'occasion pour la Suisse de revenir sur cette période qui, durant des décennies, n'a guère suscité l'intérêt des chercheurs, jusqu'à ces dernières années. Peut-être fallait-il digérer l'épisode douloureux pour la fierté nationale de la Seconde Guerre mondiale, rendu possible par le rapport Bergier mis en œuvre à la fin des années 90, avant d'aborder l'autre guerre, celle des poilus français et des Landsers prussiens, des trains de réfugiés sillonnant le pays en tous sens et des dragons montant la garde aux frontières. Le colloque international, tenu du 10 au 12 septembre 2014 au sein du château de Penthes à Genève, en présence de nombreuses personnalités officielles, a vu se succéder plusieurs dizaines de contributions, sur des sujets parfois inédits, et réunis dans cet ouvrage. Sont abordés ainsi la scission linguistique de la Suisse et la naissance de l'identité romande, la propagande des pays en guerre, le rôle de l'armée suisse, la présence des révolutionnaires sur le territoire, l'action du CICR bien évidemment et les blessés accueillis dans les cantons, mais également les Suisses engagés dans les armées étrangères, le rapatriement de 500 000 réfugiés français de Bâle à Genève, ignorés des historiens jusqu'à il y a peu de temps, les évolutions des partis politiques ou les plans d'invasion suisses de l'Italie du Nord. La Première Guerre mondiale allait influencer le destin de la Suisse de manière durable et entraîner l'établissement sur son territoire de la jeune Société des Nations, puis de l'Organisation des Nations Unies.

09/2015

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Littérature étrangère

Signor Hoffman

Un écrivain guatémaltèque se rend en Italie, invité à évoquer la mémoire de son grand-père, rescapé d'Auschwitz. Là, il découvre que le camp de concentration mussolinien n'est pas le vrai camp mais une copie et se rend compte que tout est mascarade et dénaturation, à commencer par son nom, fallacieusement germanisé en Hoffman. L'univers romanesque bascule dans le vertige, que sous-tend l'humour sardonique du narrateur. Puis le voilà sur le chemin d'une plage du Pacifique ; au milieu d'une mare de requins débités en morceaux, une cage en bambou où s'agite un garçon mongolien et épileptique : là aussi, l'enfermement, la souffrance, et la peine coupable du narrateur. Ou encore sur le haut-plateau guatémaltèque, lorsqu'une enquête l'amène à découvrir une plantation de caféiers qui a survécu à l'exploitation capitaliste et au leurre du commerce équitable : dans l'équilibre naturel retrouvé, les oiseaux sont revenus, et le monde est à nouveau rassurant et beau. Seulement les frontières persistent à l'intérieur d'un même pays - le Guatemala des origines amputé du Belize aux sables blancs - et ses barrières policières. Chacune des nouvelles de ce recueil se déroule en somme entre deux pôles ou deux faces, de Senor Halfon à Signor Hoffman. Dans une tonalité mélancolique, douce-amère, et la sonorité d'un air de jazz entendu un soir, à Harlem, la musique des mots apparaît finalement comme la seule voix d'espérance, avec en écho la dérision d'un chant de déportés, "Oh ghetto mon amour", célébrant tout à la fois la grande misère des hommes et leur folle aptitude à survivre.

03/2015

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Ouvrages généraux

L'Homme et la Société N° 211, 2019/3 : Aux sources du capitalisme. Commerce, travail et transmissions familiales (Europe méridionale, XVe-XXe siècle)

La fin du salariat serait-elle en vue ? Un capitalisme plus "agile", ou plus " liquide" adviendrait-il ? Les formes les plus contemporaines du capitalisme, à travers notamment le travail de plateformes, contribueraient-elles à cette transformation radicale ? Cette vision des derniers développements du capitalisme renvoie en fait à un récit couramment admis, faisant du rapport salarial le creuset du capitalisme sous l'impulsion d'une bourgeoisie prométhéenne. Ce récit est dominé par la figure de la révolution industrielle fondée sur une héroïsation de l'entrepreneur, avec pour contrepartie l'expropriation - de la terre et des moyens de production - comme base originaire du salariat et de l'exploitation qui s'ensuivit. Pour échapper à ce mythe de la révolution industrielle, ce numéro propose un retour aux sources du capitalisme en analysant le développement d'une production initiée par une activité commerciale de plus en plus prospère. Le processus qui se dessine part de l'affirmation progressive du commerce, de la geste marchande, qui s'insinue comme activité économique dans les institutions existantes, qu'il s'agisse des familles rurales ou des corporations urbaines. Son analyse conduit à mettre au jour un encastrement originel de la production marchande dans l'univers familial, en interrogeant tout à la fois la place de la famille, celle des corporations, ainsi que les porosités des villes et des campagnes dans une dynamique de diffusion, de circulation et d'interdépendance économique et sociale. Les terrains choisis en Espagne, en France et en Italie, permettent ainsi de sortir de chemins bien balisés s'agissant de l'Europe du Nord, en adoptant un regard sur la longue durée (XVe-XXe siècle).

04/2021

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Art contemporain

4 à 4. Alain Campos, Araldo Governatori, Nissrine Seffar, Zhang Hong Mei

Depuis 2014, le musée Paul Valéry organise la biennale "4 à 4" , qui propose quatre expositions individuelles réunissant quatre artistes contemporains. Aucun lien stylistique ne sous-tend la réunion de ces artistes dans une même manifestation. Ce sont quatre regards sur la création contemporaine qui sont proposés et quatre interrogations adressées à la réalité du monde dans son actualité immédiate, au geste artistique dans ce qui le lie tout autant au réel qu'à la fiction. Alain Campos, né en 1955, commence à peindre dès l'adolescence, en autodidacte. A partir des années1980, il se consacre pleinement à son art. Aujourd'hui, il déploie un travail personnel riche et varié, où l'humain occupe une place centrale. Aroldo Governatori, né en 1937 à Senigallia (Italie), est diplômé de l'Institut d'Art d'Urbino. De 1967 à 1971, installé à Rome, il commence sa carrière d'artiste-peintre qu'il poursuit dans le sud-ouest de la France. Depuis 2007, il vit et travaille de nouveau à Senigallia. Nissrine Seffar est née au Maroc en 1983 et réside en France depuis 2011. Particulièrement sensible aux événements sociétaux et historiques liés à ces pays, elle a entamé, depuis le "Printemps arabe" , une démarche artistique de prélèvements d'empreintes autour de la Méditerranée. Zhang Hong Mei, née en 1973, est diplômée en dessin textile de l'Académie des beaux-arts du Shandong et de l'Université Qing Hua. Elle commence à développer son activité artistique comme peintre dans les années 2000. Zhang Hong Mei associe ses recherches sur l'abstraction à des traces de la tradition réaliste picturale chinoise. Du 12 février 2022 au 8 mai 2022, musée Paul Valéry, Sète.

08/2022

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Benoît XVI

Qu'est-ce que le christianisme ?. Le livre testament de Benoît XVI

Voici le livre que Benoît XVI a voulu faire publier après sa mort. Dans les années qui ont suivi le Concile Vatican II, le livre La foi chrétienne hier et aujourd'hui a fait connaître au grand public un jeune théologien allemand. Aujourd'hui, à la fin de sa vie et en tant que pape émérite, Benoît XVI a voulu léguer cet ouvrage à l'humanité entière pour partager ses dernières réflexions sur des thèmes fondamentaux de la religion chrétienne. Ce volume est presque un testament spirituel, dicté par la sagesse du coeur d'un maître toujours attentif aux attentes et aux espoirs des fidèles. Pendant ses années au monastère Mater Ecclesiae au Vatican, sa présence discrète et sa prière ont été un soutien important pour la vie de l'Eglise. De là, il observait avec bienveillance la nature, miroir de l'amour de Dieu Créateur, de qui nous venons et vers qui nous sommes dirigés. De là, il s'est tourné vers son pays d'origine, l'Allemagne, vers l'Italie où il a passé une grande partie de sa vie, vers la France qui l'a accueilli dans son Académie, vers l'Europe entière. A ces pays, le pape émérite confi e, d'une voix faible mais passionnée, sa demande de ne pas renoncer à l'héritage chrétien, qui est un patrimoine précieux pour toute l'humanité. De son vivant, Benoît XVI n'a pas toujours été compris. Personne, cependant, n'a pu nier la lucidité de sa pensée et la force de ses arguments, que ce dernier ouvrage rassemble avec brio.

03/2023

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Littérature étrangère

Toutes les familles

Si, comme l'écrit Tolstoï, chaque famille malheureuse l'est à sa manière, celle de Pietro a sa façon bien à elle de l'être, faite de non-dits qui se transmettent de génération en génération. Mario, le grand-père de Pietro, a fait la guerre sur le front russe et en est rentré si traumatisé qu'il n'a plus jamais réussi à vivre une vie normale, finissant ses jours dans une institution spécialisée. Sa fille Giovanna, la mère de Pietro, qui a reçu cette souffrance en héritage, s'en arrange sur un mode excentrique, se levant en pleine nuit pour cuisiner de bons petits plats. Pietro, lui, demande aux élèves de l'école primaire où il enseigne d'enregistrer les bruits de chez eux afin de les commenter en classe, et finit par découvrir que si sa compagne Sara et lui n'arrivent pas à avoir d'enfant, c'est parce qu'il ne "fonctionne pas correctement", puisque Sara tombe enceinte d'un autre après leur séparation. Pour sortir de cette spirale, il entreprend alors un long voyage vers les rives du Don, dans les steppes du sud de la Russie, sur les traces de Mario, sans trop savoir ce qu'il y cherche mais bien décidé à se trouver lui-même. Habité par le souffle de l'histoire, mais aussi par les joies et les douleurs d'une famille, Toutes les familles est le "roman russe", fort et poignant, de Bajani, couronné en Italie par le prestigieux Premio Bagutta, au palmarès duquel on trouve avant lui Gadda, Calvino, Bassani et Sciascia.

03/2013

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Littérature Italienne

Technique du coup d'Etat. Les Cahiers rouges

Comment s'emparer d'un Etat à l'ère de la modernité, et comment le défendre ? Voilà la question à laquelle Malaparte répond dans cet essai publié pour la première fois en 1931. La première édition a été française, chez Grasset, et le livre a été interdit dans toutes les dictatures du moment, pour n'être traduit en Italie qu'en 1948. Selon Malaparte, le temps des révolutions populaires est terminé. Nul besoin désormais de mobiliser un peuple afin de conquérir le pouvoir. Pour renverser un régime, il suffit d'une organisation technique et tactique, d'un nombre restreint d'individus capables de paralyser, pendant quelques heures, les administrations. Il illustre cette thèse en analysant le coup d'Etat bolchevique de 1917, la victoire du Polonais Pilsudski contre les Soviétiques en 1920, le putsch manqué de Kapp la même année à Berlin, et consacre un chapitre au 18 Brumaire de Bonaparte. Loin d'être un traité sec et analytique, ce livre donne l'occasion à Malaparte de déployer son génie du portrait. Et voici un homme politique allemand qui n'exerce pas encore le pouvoir au moment où est publié le livre : hystérique, jaloux, peureux, tous traits de caractère qui ne pourront le mener qu'à une férocité impitoyable et sans limite. Ce politicien, c'est Hitler, et la description est prophétique. Théorie impeccable, art du portrait et pénétration psychologique font de ce livre un classique. Et ce n'est pas parce que les réseaux sociaux sont arriver qu'il s'agit moins, à un moment donné, de prendre d'assaut un bâtiment symbolique du pouvoir... Tous ceux qui se rappellent le 6 janvier 2021 à Washington le savent.

03/2022

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Sciences politiques

Contre le totalitarisme. Textes politiques (1920-1948)

A l'instar de Stendhal qu'il admirait, André Suarès (1868-1948) est un écrivain pour "happy few" mais aussi l'un des grands esprits du XXe siècle. Ami d'André Gide, il n'a jamais soutenu Staline ; contemporain de Maurras, il n'a jamais versé dans le fascisme. A l'inverse, il a eu à subir les rigueurs du régime de Vichy qui l'a contraint à se cacher lors de la Seconde Guerre mondiale, et s'il est une voix, qui, dès les années 1920 et tout au long des années 1930, s'est élevée contre le fascisme en Italie et le nazisme en Allemagne, ce fut la sienne. Celle d'un prophète dans le désert. Fort d'un courage puisé dans les exemples d'Agrippa d'Aubigné, Chénier ou Hugo et de son seul génie verbal et visionnaire, il a décrit avec une acuité sans faille l'essence du totalitarisme qu'il a cernée comme nul autre en son temps en France. II a mis en garde contre les dangers mortifères d'une déflagration mondiale qu'il a vue venir et combattu la" Bible des Gorilles" dont l'un des premiers il a dénoncé l'Apocalypse fatale. II est temps de lire ces textes, en particulier sa Chronique de Caërdal, du nom du héros légendaire qu'il s'était choisi. Publiée entre janvier 1939 et juin 1940 dans la NRF, elle n'a pas été épargnée par la censure. Ces textes inédits en volume, composés dans une langue souveraine, restent d'une actualité brûlante. Edition établie et préfacée par Stéphane Barsacq.

03/2017

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Empire

Le différend entre César et le Sénat (59-49 av J-C)

Quand César revint d'Espagne, en 60, avec le dessein de briguer le consulat, Pompée et Crassus étaient les deux principaux personnages de Rome. Ils possédaient l'un et l'autre d'immenses richesses ; leur clientèle était très nombreuse, et beaucoup de villes, en Italie et au dehors, les reconnaissaient pour patrons. Ils avaient exercé de grands commandements, et leur gloire militaire, sans être égale, attirait sur eux tous les regards. La majorité du sénat, il est vrai, leur était hostile ; mais cette hostilité même leur assurait l'appui des chevaliers que les fautes de Caton et de ses amis avaient récemment détachés du parti sénatorial ; les soldats qui avaient servi sous leurs ordres leur étaient dévoués ; et la plèbe à Rome s'inclinait toujours devant ceux dont elle sentait la force. Comme les comices électoraux dépendaient d'eux, César avait besoin de leur protection pour arriver au consulat. Il ne faut pas croire, en effet, qu'il eût déjà la puissance que quelques historiens lui ont attribuée ; les contemporains étaient loin de le placer au même niveau que Crassus et Pompée. On vantait sa noble naissance, sa générosité, son éloquence ; on le savait ambitieux, hardi, peu scrupuleux dans le choix des moyens peu soucieux de la légalité, capable de tout oser et de tout entreprendre ; on lui soupçonnait les qualités d'un chef de parti ; on craignait qu'il ne se portât l'héritier des Gracques. Mais les talents militaires et politiques qui ont fait de lui un grand général et un grand homme d'Etat n'avaient pas encore eu l'occasion de se montrer...

04/2021

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Rome

Rome, naissance d'un empire. De Romulus à Pompée, 753-70 av. J.-C.

Quand commence l'histoire de Rome ? Les auteurs antiques, comme Tite-Live ou Denys d'Halicarnasse, affirment que l'Urbs fut fondée le 21 avril 753 avant J.-C. par Romulus. Il aurait tracé ce jour-là sur la colline du Palatin le sillon fondateur. Au cours des sept siècles suivants, cette cité du Latium, qui connut tour à tour la royauté et la république, s'est imposée aux communautés voisines puis à l'Italie et enfin au monde méditerranéen. Marquée de manière continue par la guerre, cette période se clôt avec le recensement de 70 avant J.-C qui enregistra pour la première fois l'ensemble des hommes libres de la péninsule au nombre des citoyens romains. Par l'ouverture de leur statut civique aux communautés vaincues, les Romains affirmaient leur prétention à l'universalité et à l'éternité de leur domination. Les conséquences de la conquête furent profondes : le contrôle de vastes territoires offrit à l'économie de Rome et des régions conquises des possibilités de développement considérables, et elle exerça un rôle majeur dans l'évolution de l'ordre social, des institutions et des pratiques politiques républicaines. Des guerres contre les Etrusques aux affrontements avec Carthage, des premières heures de la royauté à l'institution de la république, Stéphane Bourdin et Catherine Virlouvet retracent les principales étapes de la mise en place de l'entité politique la plus durable de l'histoire. Elle reste, encore aujourd'hui, une référence dans la pensée contemporaine. Près de deux cents documents iconographiques et une quarantaine de cartes originales éclairent cette histoire des premiers siècles romains, nourrie des dernières découvertes archéologiques et des travaux les plus récents.

#CultureAntique

04/2021

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Papauté

Pie VII

Le pape qui résista à Napoléon Ier. Depuis la biographie publiée à la fin des années 1950 par Jean Leflon, aucun ouvrage scientifique n'a été consacré la vie de Pie VII, pape de 1800 à 1823. Tous nos contemporains le connaissent pourtant au moins de vue puisqu'il est figuré bénissant Napoléon 1er dans le fameux tableau de Jacques-Louis David, qui représente le monarque en train de couronner Joséphine, le 2 décembre 1804. Moine bénédictin ouvert aux Lumières, évêque de Tivoli puis d'Imola, cardinal proche de Pie VI, Barnabé Chiaramonti dut faire face durant son épiscopat à l'invasion française en Italie de 1796-1797. Devenu pape, après avoir conclu le concordat de 1801, il tint tête à Napoléon pour préserver l'indépendance spirituelle de la papauté, ce qu'il paya d'un long exil à Savone puis à Fontainebleau (1809-1814). Sa résistance à l'Empereur et les voyages qui lui firent traverser la France à plusieurs reprises lui valurent, après la chute de l'aigle impérial, une renommée immense et sans précédent en Europe. Cette biographie, en s'appuyant sur les nombreux travaux scientifiques des dernières décennies et sur des sources originales, renouvelle l'image de ce pape qui fut aussi celui de la première (1801-1809) et de la seconde Restauration romaine (1814-1830). Pie VII présente en résumé une figure à la fois vigoureuse et modérée dont les décisions, en ce qui concerne les rapports du Saint-Siège avec les puissances civiles et séculières de l'Europe, ont joué un rôle déterminant dans l'histoire du XIXe siècle. La biographie de référence.

04/2022

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Généralités

Une chronique familiale

Chronique familiale éclatée dans l'espace et le temps, ce livre retrace les migrations des familles dont sont issus mes parents tout au long du vingtième siècle au sein de l'Europe et au-delà. Celle de ma mère, héritière d'une dynastie de magnats du sucre en Ukraine, forcée à fuir la Révolution bolchevique de 1917. On suivra leurs pérégrinations, dans des conditions souvent difficiles, à travers l'Allemagne, la Roumanie et surtout l'Italie avant de s'établir en Suisse peu avant la Seconde Guerre mondiale. Ces années d'exil leur permettront néanmoins de rencontrer des auteurs, des poètes et des musiciens du début du siècle qui les marqueront profondément. Celle de mon père, issu de la branche prospère de la famille Guggenheim, originaire du ghetto de Lengnau, en Suisse allemande, que la mauvaise conjoncture à la moitié du XIXe siècle, décide à financer le voyage aux Etats-Unis de sa branche pauvre. L'éclatante réussite de cette dernière passe par la création d'un empire minier dans un premier temps pour aboutir à la réalisation du désormais célèbre Musée Guggenheim de New-York. L'influence des trois générations de Guggenheim restés en Suisse, tout aussi liée aux grands événements de notre époque, s'exercera dans le domaine du droit et plus particulièrement du droit international. Dans ce récit se croisent des personnages hauts en couleur, tels Natasha qui épousa le Comte Drohojowsky, ambassadeur de l'URSS au Caire, ou Colette, une ancienne chanteuse d'opéra devenue multimillionnaire par mariage. Leurs destins, si différents soient-ils, ont comme trait d'union leur identité juive, même si celle-ci est souvent ignorée, voire rejetée.

04/2021

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Sciences politiques

L'orchestre noir. Enquête sur les réseaux néo-fascistes, Edition revue et augmentée

Le 12 décembre 1969, l'explosion d'une bombe sur la piazza Fontana de Milan tue 17 personnes et en blesse 88. L'onde de choc traverse l'Italie tout entière. Dans un climat social électrique, cet attentat inaugure les " années de plomb " , marquées par un activisme politique aveugle. La Péninsule connaîtra entre 1969 et 1980 plus de 4 000 actes terroristes. Alors que cette violence meurtrière est très majoritairement le fait de l'extrême droite, les premières enquêtes policières s'orientent vers les mouvements anarchistes. Mais des magistrats parviennent à identifier les vrais coupables : un groupe de néo-fascistes italiens manoeuvrés par la C. I. A. et les organisations clandestines de l'O. T. A. N. , obsédées par la montée du communisme. Rigoureuse et documentée, cette approche analyse les mécanismes et le pouvoir occulte de ces réseaux, nés au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Leurs membres ont pour projet d'abattre la démocratie italienne et d'instaurer un gouvernement militaire inspiré de la dictature des colonels en Grèce. Pour plonger leur pays dans le chaos, ils profitent du savoir-faire d'anciens officiers français de l'O. A. S. , spécialistes de la " guerre psychologique " et de l'infiltration dans les groupes gauchistes. " Cette enquête est remarquable. Rien n'y manque, du scrupule et de la minutie dans la recherche de l'information au suspense savamment ménagé. " (Libération, à propos du documentaire éponyme de Frédéric Laurent et Fabrizio Calvi) Coauteur de ce documentaire qui fit sensation en 1998, Frédéric Laurent est journaliste et historien. Il a notamment publié Le cabinet noir (Albin Michel, 2006).

01/2016

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Littérature francophone

Patricia

"Qu'on croie ou non au destin, il est écrit. J'ai tenté d'échapper au mien, de lui faire des fugues, des croche-pieds, mais à tous les coups il me rattrapait par le col pour me remettre sur sa voie. J'ai pourtant tenté de devenir danseuse, vendeuse de disques, globe-trotteuse. Malgré tous mes efforts à ne pas marcher dans les pas de mon père, j'ai fini par avancer avec lui dans le monde merveilleux de la chaussure. Mère à 18 ans, mariée au même âge, voici le récit d'une vie qui pétille, qui fait rire, émeut, et met un grand coup de langue dans vos bouches béantes. Ah et en plus il est écrivain mon fils. Il n'est ni médecin, ni avocat, mais il a écrit un livre. Et sur sa mère en plus". Une fresque familiale exubérante et jubilatoire, de l'Algérie à la France en passant par l'Espagne et l'Italie, de Paris à la Californie, du Drugstore des Champs-Elysées à la boutique Eram d'Alfortville en passant par Boulogne-Sur-Mer. Une avalanche d'anecdotes, de rencontres improbables, d'univers, de ceux qui enferment à ceux qui ouvrent des brèches, des horizons. Un roman autobiographique fantasmé, un objet littéraire non identifié, cathartique et jubilatoire. Après un passage remarquable dans les plus grandes sociétés de productions télévisuelles, la production de documentaires sociaux et de court-métrages expérimentaux, Renaud Blanchet se retire en Bretagne, pour écrire, et devient gardien de phare avant que ses parents ne l'appellent pour fonder Patricia Blanchet dont il deviendra directeur artistique.

05/2021