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Critique

Lectures de Victor-Marie, comte Hugo

Victor-Marie, comte Hugo est, au-delà de la confrontation avec cette figure de référence qu'était Hugo pour Péguy, un composé de réflexions sur la littérature, l'histoire, la politique, la langue. Mais s'y mêlent des confidences où se révèle le plus intime de Péguy.

06/2023

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Littérature française (poches)

Paris sera toujours une fête

Paris grave, Paris insouciante, Paris occupée, Paris libre, Paris village, Paris grand'ville, Paris meurtrie, Paris reconquise, Paris monumentale, Paris secrète... Vingt-cinq grandes plumes de la littérature mondiale, classique et contemporaine, de Montaigne à Dany Laferrière, portent aux nues, en ses mille visages, la Ville Lumière.

11/2016

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Littérature étrangère

Les Saisons

Les Saisons de l'Ecossais James Thomson (1700-1748) sont l'une des expressions les plus éclatantes de l'optimisme cosmologique du XVIIIe siècle. Les Saisons de Donelaitis (1714-1780), grand classique de la littérature lituanienne, jamais traduit en français, présente ici une vision bien différente.

12/2018

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Critique littéraire

Désir d'Afrique

"Cette littérature a commencé avec la négritude. Des idéologues de chez eux (les Occidentaux), pour justifier l'esclavage et la colonisation, avaient décrété que le nègre n'avait pas d'histoire parce que son histoire n'était pas écrite. Il s'est trouvé des Africains de chez nous pour le désir d'Afrique, qui se sont armés de la plume. Ils ont démontré que l'Afrique, le premier continent de l'humanité, avait – écrites ou non écrites – de multiples traces de son passé multimillénaire. Ils (les idéologues de chez eux) avaient arrêté que nous étions sans culture. On leur a répondu que les Africains de la plus longue histoire de l'humanité avaient la culture la plus riche de l'univers [Mongo-Mboussa] rappelle qu'au début nous savions à peine écrire le français, nous étions un tirailleur sénégalais. Puis ce furent des étudiants, la faim au ventre, qui reprirent le flambeau. Et quand ils quittèrent les universités, devinrent des intellectuels, prirent la relève des étudiants, ce fut pour aller à l'exil. C'est l'exil qu'ils ont continué à écrire. [...] M. Mongo-Mboussa a écrit un livre important sur la littérature africaine, un livre important pour l'Afrique." Ahmadou Kourouma On attend de la littérature africaine qu'elle soit à la fois exotique, porteuse d'une certaine oralité et conforme aux canons classiques du marché européen. Cet essai permet de comprendre un des paradoxes qui pèsent sur les auteurs africains.

01/2020

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Critique littéraire

Vade mecum de la version latine. Des grands débutants aux latinistes confirmés

Ce Vade mecum de la version latine est conçu pour être le compagnon de route de tous les latinistes, qu'ils soient débutants ou parvenus aux exigences les plus grandes comme celles des agrégations. Les 140 textes de cet ouvrage, issus de 42 auteurs, ont pour une moitié d'entre eux été donnés comme sujets dans les examens et concours de ces dernières années et constituent des annales utiles. Classés par genre littéraire, ces textes couvrent sept siècles et forment un florilège propre à donner de la littérature latine une vision élargie aussi bien dans sa durée que dans sa diversité. Présentés dans la singularité de leur auteur, de leur époque, de leur genre et de l'oeuvre dont ils sont extraits, ils offrent un aperçu assez complet des grandes idées et des grandes questions qui ont animé la pensée romaine.Les traductions juxtalinéaires accompagnées de notes et de consignes de révisions permettent à chacun d'organiser sa progression à son rythme ; elles permettent aussi une lecture courante des textes en français pour ceux qui seraient simplement curieux de civilisation romaine. A la fois manuel, littérature et revue des principaux thèmes qui hantent l'univers mental des Romains, cet ouvrage se fixe pour objectifs d'encadrer à lui seul tout le parcours technique d'apprentissage de la version latine, mais aussi d'éveiller ou de réveiller la curiosité de chacun pour une langue, une littérature et une civilisation antiques dont nous restons les héritiers.

05/2019

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Critique littéraire

Mémoires de ma vie

C'est en juin 1869 que Verlaine fait la connaissance de Mathilde Matité de Fleurville. Il est déjà un poète connu, auteur des Poèmes saturniens et des Fêtes galantes, et sa rencontre avec la jeune fille se fait naturellement sous les auspices de la littérature. Un an plus tard, la guerre avec la Prusse est déclarée. En août, Paul épouse Mathilde, et le couple s'installe rue du Cardinal-Lemoine. Les Mémoires de l'ex-Madame Verlaine restituent l'atmosphère de cet avant-guerre insouciant dominé par le souvenir de l'enfance. Le mariage de Mathilde avec Paul Verlaine amorce la chronique aigre-douce d'une période où la relation intime se mêle aux événements qui traversent le monde littéraire et artistique dont le poète est l'une des figures de proue. Mathilde se raconte, mais elle raconte aussi Verlaine et ses amis, esquisse tin portrait de groupe et confesse une expérience. Nulle gazette scandaleuse dans ces pages écrites d'une plume alerte qui livrent plutôt un témoignage ayant force de document. Jamais réédité depuis sa parution en 1935. quelque peu oublié par l'histoire littéraire, ce texte paraît aujourd'hui enrichi d'un appareil critique érudit et complet. Celui-ci est dû à Michaël Pakenham, professeur à l'université d'Exeter (Grande-Bretagne), spécialiste du Parnasse comme de la littérature symboliste, et auteur de nombreuses études sur la littérature du XIX siècle.

05/2014

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Littérature étrangère

Tous les chats sautent à leur façon

"Ma trajectoire est bizarre, de la petite gardeuse de vaches dans sa vallée jusqu'à l'hôtel de ville de Stockholm. Comme bien souvent, je me sens à côté de moi-même." C'est par ces mots, illustrant ses origines et l'itinéraire d'une vie consacrée à la littérature, qu'Herta Müller a commencé son discours de réception du prix Nobel de littérature en 2009. Un parcours qu'elle retrace dans ce long entretien avec l'éditrice Angelika Klammer, où elle évoque pour la première fois les faits biographiques qui l'ont marquée et qui continuent à inspirer son écriture. Depuis son enfance sous la dictature roumaine et jusqu'à La bascule du souffle, véritable monument de la littérature européenne, Herta Müller s'est toujours expliqué le monde qui l'entoure à travers la langue. Avec grande lucidité, elle décrit le quotidien oppressant dans son village natal de la minorité allemande du Banat et relate comment les services secrets de Ceausescu ont tenté de la recruter - avant de l'ostraciser et de la harceler à cause de son refus. Elle revient également sur son arrivée douloureuse de l'autre côté du rideau de fer, en Allemagne de l'Ouest, dans les années 1980. A travers des images puissantes et avec cette acuité si particulière que ses lecteurs lui connaissent, Herta Müller mesure de façon inédite l'impact de la violence dictatoriale sur l'individu.

02/2018

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Littérature française (poches)

La valse seconde. On me dit que ma poule est un coq

Mais alors Valse seconde, de quoi s'agit-il ... Au fil de sa correspondance, deux années de la vie d'un écrivain français offertes en une valse d'idées et de mots. (Les livres, les femmes, les amis : tout au grand jour. Que vivre et écrire vaillent ensemble.) La présente valse court de janvier 2012 à novembre 2013. Nous retrouvons l'ami suisse nihiliste, Roland Jaccard, auquel se sont adjoints d'autres philosophes : Fatima, Trinidad, Claudine, Diane, Nathalie, Chantal, Mireille, Sylviane, Adeline, Elise, Colette, Stella, Catherine, Olivia, Stéphanie, Varda, Claire, Anne, Monique, Tilly, France, Brigitte, David et Claude. Exercice périlleux, joueur, le lecteur est vite pris dans cette ronde de mots, Alain Bonnand est unique, et la chasse au bonheur est un mode de lecture. Mais écoutons-le : " Je fais de la littérature avec la vie et de la vie avec la littérature. J'essaie de les rendre heureuses l'une à l'autre. " Réussir un joli ouvrage de soi. Ce petit inconvénient, exister, le réduire à une phrase ou deux. Tenter de donner à rire à Cioran là où il est. Une façon de littérature. Nous avions les demi-vérités (Régnier), le fait divers (Paulhan), le fragment (Cioran), les scolies (Gómez Dávila), le paragraphe (Caraco), les papiers collés (Perros), les immédiates (de Roux), voici la phrase à danser (Bonnand). Le Bandeau qui accompagnera le livre : Je rêve un ouvrage littéraire qui soit comme le lit pendant l'amour

06/2020

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Critique littéraire

Le roman insupportable(L'internationale littéraire et la...)

Ce livre est une étude des rapports entre littérature, communisme et révolution, à partir de l'histoire, jusqu'ici peu connue, de l' "Internationale littéraire" : fondée à Moscou en 1920, cette organisation d'écrivains prolétariens et révolutionnaires a tenté pendant quinze ans, et dans tous les pays, de porter la lutte des classes jusque "sur le front" de la littérature. Idée alors nouvelle, qui divisait profondément les communistes eux-mêmes et qui témoigne de la vitesse à laquelle se sont développées, dans leurs rangs, la mentalité militante et la confusion entre littérature et "travail de parti" . Tout cela s'illustre particulièrement dans le cas de la France, qui est au premier plan de cette étude : l'Internationale littéraire y a soutenu la cause militante, la poussant même, après 1929, à affronter ouvertement la tendance plus conciliante représentée par Barbusse, au risque de briser l'essor du camp révolutionnaire qui s'était formé chez les intellectuels français. Pour reconstruire cette histoire, les informations de la presse française de l'époque sont systématiquement comparées à celles que les revues russes et allemandes donnaient au même moment, ainsi qu'aux archives aujourd'hui accessibles à Moscou. Ces documents, pour une grande part inédits en France, placent dans une lumière nouvelle des épisodes tels que le conflit de Barbusse avec l'Internationale littéraire, le rôle des surréalistes au congrès de Kharkov et la rupture entre Aragon et Breton...

01/1986

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Genres et mouvements

Le roman soviétique, un continent à découvrir

Un livre sur le roman soviétique, maintenant ? Précisément maintenant : comme le disait Romain Rolland pendant la Grande Guerre, ce n'est pas parce que les Allemands l'ont voulue que nous allons renier Goethe. Qui plus est, quantité des écrivains que Dominique Fernandez, un des plus grands connaisseurs de la littérature russe (Dictionnaire amoureux de la Russie, Plon, 2004, Avec Tolstoï, Grasset, 2010), nous présente ici, ont été d'opposition à Staline, ou ont tourné la censure par le roman historique ou le roman de science-fiction. Avec la chute de l'URSS, tout un pan de la littérature occidentale a été injustement effacé. Dominique Fernandez fait revivre pour nous les oeuvres et la vie des grands de la période (entre la Révolution et Khrouchtchev), de Gorki à Pasternak, en passant par Ehrenbourg, Babel, Paoustovski, Aïtmatov ou Alexeï Tolstoï. Il nous rappelle aussi l'admirable moment littéraire qu'a engendré l'après-Révolution. S'opposant à une idée trop facilement reçue, il exhume du mépris où ils ont été plongés de grands auteurs du " réalisme socialiste " . La dictature a, par contrecoup, fait naître une fiction satirique que nous découvrons ici, comme les savoureux Olecha, Zochtchenko ou Ilf et Pétrov. Loin de réduire la littérature au silence, la tyrannie expie ses fautes par un des plus grands livres par lequel Dominique Fernandez achève le sien, Vie et Destin de Vassili Grossman. Un livre de justice, un livre de savoir, un livre, aussi, de saveur.

01/2023

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Critique littéraire

Oralité, traditions et modernité en Afrique au XXIe siècle

La "dilection particulière" avec laquelle la tradition orale africaine a cultivé "certaines vertus de l'homme" repose sur l'équilibre de la fusion communautaire et, surtout, sur la "position dominante" de son expression sous forme artistique. Tout est finalement littérature, poésie. La littérature orale traditionnelle africaine devient un tout d'où émanent toutes les pratiques de vie, une culture "tentaculaire". Elle est aussi une conception collective de l'art : tout le monde joue le rôle d'inspirateur, d'artiste et de récepteur (donc de critique aussi). La relecture de la tradition est une oeuvre collective. Le spectacle est mené par le conteur, mais il est produit par toute l'assistance. La littérature orale traditionnelle africaine est par ailleurs une parole instauratrice de mutations sociales : porteuse d'un message relatif à toute la vie socioculturelle de l'homme, à savoir la fixation des lois de la culture, l'expression de l'idéologie communautaire, etc. Cette vision de l'oralité africaine s'est constituée, au fil du temps, en un héritage maintenu et transmis, par un mouvement de continuum : " un héritage de connaissances de tous ordres " (A. Hampâté Bâ). Les tourbillons de l'histoire ont bousculé cependant la tradition orale africaine et, ainsi, ont ouvert l'Afrique aux valeurs culturelles étrangères. La pratique de l'écriture a exigé un nouveau mode d'organisation de la parole orale. Aujourd'hui, l'oralité africaine dialogue et fait finalement route commune avec l'écriture.

09/2019

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Critique

Façons de lire, manières d'être

La lecture est l'une de ces conduites par lesquelles, quotidiennement, nous donnons un aspect, une saveur et même un style à notre existence. "J'allais rejoindre la vie, la folie dans les livres. [... ] La jeune fille s'éprenait de l'explorateur qui lui avait sauvé la vie, tout finissait par un mariage. De ces magazines et de ces livres j'ai tiré ma fantasmagorie la plus intime. ". . Lorsque le jeune Sartre se rêve en héros après avoir lu les aventures de Pardaillan, il ne fait rien d'exceptionnel, sinon répéter ce que nous faisons tous quand nous lisons, puissamment attirés vers des possibilités d'être et des promesses d'existence que donne la littérature. C'est dans la vie ordinaire que les oeuvres se tiennent, qu'elles déposent leurs traces et exercent leur force. Il n'y a pas d'un côté la littérature, et de l'autre la vie ; il y a au contraire, dans la vie elle-même, des formes, des élans, des images et des styles qui circulent entre les sujets et les oeuvres, qui les exposent, les animent, les affectent. Car les formes littéraires se proposent dans la lecture comme de véritables formes de vie, engageant des conduites, des démarches, des puissances de façonnement et des valeurs existentielles. Dans l'expérience ordinaire de la littérature, chacun se réapproprie son rapport à soi-même, à son langage, à ses possibles et puise dans la force du style une esthétique.

06/2022

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Critique littéraire

Une histoire éditoriale : The Conjure Woman de Charles W. Chesnutt

A la fin du XIXe siècle aux Etats-Unis, la littérature d'écrivains noirs était encore placée sous le signe du soupçon, et ses auteurs demeuraient des exceptions. En publiant son premier recueil de nouvelles en 1899 dans l'une des plus grandes maisons d'édition de l'époque, Charles W Chesnutt allait devenir un pionnier de la littérature noire du XXe siècle. Redécouvert dans les années 1960, méconnu en France, cet auteur figure aujourd'hui parmi les classiques de la littérature des Etats-Unis. Son accès à la publication dans une société profondément discriminatoire, au moment où l'édition américaine se constituait en véritable industrie et voyait se transformer la relation éditeur-auteur, nous pousse à interroger la complexité des relations entre éditeurs blancs et auteurs noirs. Cette histoire particulière éclaire plus largement un pan du développement de l'histoire de l'édition aux Etats-Unis, entre 1880 et 1910. Ancrée dans une double tradition française et anglo-saxonne, cette étude propose de retracer le trajet et la formation de cet écrivain africain-américain depuis son désir d'écriture, sa formation, l'apprentissage d'une profession, jusqu'à la matérialisation de son texte, et la diffusion de son premier livre. Au terme de cette trajectoire, c'est bien le passage par lequel The Conjure Woman devint livre qui se dévoile, révélant les mécanismes de la métamorphose du texte en objet de lecture.

06/2012

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Critique littéraire

La critique littéraire en France. Histoire et méthodes (1800-2000)

S'il y a une véritable légitimité à considérer que la critique littéraire des XIXe et XXe siècles constitue un ensemble qui mérite d'être cartographié pour lui-même, c'est que le terme de littérature, autour de 1800, vient supplanter celui de Belles-Lettres naguère ouvertes à un espace plus large que nos trois genres ; la poésie, le théâtre et le roman, et c'est aussi que, dans le même temps, disparaissent les Arts poétiques et leurs prescriptions : l'imitation des modèles maintenant a vécu, comme la mimèsis héritée d'Aristote, et la rhétorique dont le code contraignant bridait l'inventivité du Sujet est de plus en plus contestée. Par ailleurs, à côté de la parole que les écrivains eux-mêmes peuvent tenir sur la littérature, le développement de la presse, désormais, permet l'essor de la critique journalistique tandis que la refondation de l'Université au début du Premier Empire ouvre à un discours érudit qui va peu à peu gagner en rigueur et élaborer de véritables méthodes. Trois critiques se mettent en place qui permettent la constitution d'un savoir sur la littérature, mais un savoir où l'apport de chacune d'elles varie selon les époques : l'ambition de ce livre est ainsi de présenter doctrines et méthodes, de préciser le mouvement dans lequel elles se sont trouvées prises ou qu'elles ont initié, et de dégager les lignes de force qui ont traversé deux siècles de critique.

06/2016

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Critique littéraire

FIGURES I

Figures I rassemble dix-huit études et notes critiques écrites entre 1959 et 1965. A travers des sujets aussi divers que Proust et Robbe-Grillet, Borges et L'Astrée, Flaubert et Valéry, le structuralisme moderne et la poétique baroque, mais liées ici par un réseau continu d'implications réciproques, une question, constamment, reste posée : elle porte sur la nature et l'usage de cette étrange parole réservée (tout à la fois offerte et retenue, donnée et refusée) qu'est la littérature. La rhétorique classique, dont l'interrogation n'est pas encore refermée, voyait dans l'emploi des figures, c'est-à-dire d'un langage qui se dédouble pour cerner un espace et marquer sa distance, un des traits spécifiques de la fonction que nous appelons aujourd'hui littéraire. La littérarité de la littérature serait ainsi obscurément liée à cet espace intérieur où se trouble, et par là même se révèle, la littéralité du langage, à ce mince intervalle variable, parfois imperceptible, mais toujours actif, qui se creuse entre une forme et un sens, ouvert à un autre sens qu'il appelle sans le nommer. Mais la littérature tout entière - lettres, lignes, pages, volumes - ne dessine-t-elle pas comme une immense figure, toujours parfaite, jamais achevée, dont le texte immédiat parlerait, interrogativement, pour une signification plus distance - plus que distante - et n'offrant à déchiffrer, comme une trace sur le sol, que l'évidence de son retrait ?

05/1966

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Littérature française

Dans l'existence de cette vie-là

Et si notre existence n'était pas déterminée par nos origines sociales ou familiales mais par l'in­fluence des livres ? Et si le sens de notre existence n'était pas le fruit du hasard et de la contingence mais celui de la cosmogonie et de l'organisation des étoiles ? Tout quitter, partir au bout du monde, est-ce mourir un peu ou bien, au contraire, vivre plus intensément ? Existe-t-il un algorithme commun entre l'économie et la littérature ? La crise financière a-t-elle à voir avec la crise du roman ? Nos secrets de famille entretiennent-ils un rapport avec le secret de la littérature ? Lorsqu'un père joue le rôle d'un Sphinx, qu'en est-il de l'énigme à découvrir ? Qu'est-ce que les personnages fictionnels nous disent de la réalité ? Commence alors pour le personnage - dont on ignore s'il est un homme ou une femme - une quête obstinée. Muni seulement d'une liasse de billets verts et d'une carte de visite portant un nom inconnu et une adresse, celui-ci entreprend un voyage de l'autre côté de l'océan, dans ce pays où l'on dit volontiers que tout est possible, afin d'y trouver des réponses. Dans cet ambitieux deuxième roman, Caroline Hoctan interroge les liens cachés qu'entretiennent la littérature et l'accomplissement de soi dans un monde toujours plus déchiré par la vitesse du métal et des ­ flux.

08/2016

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Ethnologie

L'animal dans le monde lusophone. Du réel à l'imaginaire

Dans ses rapports avec l'homme, l'animal apparaît comme une "construction sociale et culturelle" qui varie suivant l'époque et le pays. Quatre volets permettent de questionner sa place, son rôle et son imaginaire dans le monde lusophone, à travers la littérature d'expression portugaise. Le premier, "Sciences de la vie et de la terre", aborde l'animal sous un angle archéologique, ethnographique et biologique et s'intéresse de ce point de vue à la faune de l'âge de glace en Lusitanie, à la pêche à la baleine aux Açores, aussi bien qu'aux primates menacés d'extinction en Afrique et au Brésil, au loup et au lynx du Portugal. La seconde partie introduit au bestiaire, aux images et métaphores animales privilégiées en littérature par le Père Vieira, Antonio Lobo Antunes, José Saramago et Herberto Helder. La troisième partie est consacrée au "regard des explorateurs", des récits de voyages en Afrique du XIXe siècle aux chroniques sur le Brésil du XVIe siècle, et montre comment préjugés, idées reçues et imagination y déterminent la vision de la faune nouvelle découverte. "La symbolique de l'animal au Brésil", enfin, étudie les mythes amazoniens de l'homme-tapir ou de l'homme-poisson, les animaux fantastiques des xylogravures de la littérature de cordel du Nordeste ou la symbolique du boeuf, cher à Màrio de Andrade, complétant ce panorama des représentations de l'animal dans le monde lusophone.

06/2015

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Littérature comparée

La carte et le territoire colonial. 15 études sur la poétique de l'espace (post)colonial

La conquête coloniale s'est accompagnée de l'établissement de cartes qui permettent de délimiter le territoire occupé. La cartographie du territoire colonial se fait par le tracé des frontières et diverses opérations de bornages et de cadastrage. "L'empire des cartes" (Christian Jacob) est d'autant plus coercitif qu'il s'agit de cartes de l'Empire, cartes de pouvoir qui symbolisent la puissance européenne. Même sans insérer de carte réelle, les textes littéraires produisent une cartographie de l'espace qui implique un ancrage territorial, la représentation d'une surface, réelle ou imaginaire, mais qui engage aussi un système métaphorique comme le suggère la notion de "mapping" en anglais. La métaphore cartographique s'est emparée de l'espace littéraire tant dans son versant fictionnel (Michel Houellebecq) que dans sa dimension théorique et critique. La réflexion relève d'une histoire spatiale du fait colonial dans la perspective de la "spatial history" anglo-saxonne et de la géographie sociale promue par Henri Lefebvre, mais telle qu'elle est perçue et représentée par la littérature. L'objet du volume est de privilégier une pensée géographique de la littérature, d'examiner comment la littérature articule une poétique et une politique à l'espace tel qu'il a été cartographié et produit par la colonisation et génère le plus souvent une réponse - topographique - du sujet écrivant. Il s'agit de montrer en quoi des textes littéraires coloniaux et postcoloniaux peuvent "faire carte" selon un cadastre mental élaboré par l'imaginaire.

03/2021

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Littérature française

Histoires buissonnières

Nadar (Félix Tournachon pour l'état-civil : 1820-1910) est sans doute pour le grand public l'homme d'une seule activité : la photographie. Voilà qui s'appelle bien méconnaître l'énergie de l'énergumène. Nadar est en effet l'être aux multiples passions : médecine, journalisme, caricature, photographie, navigation aérienne et littérature. Autrement dit, Nadar est l'homme de son siècle qui se veut celui du progrès entendu du point de vue de la technique et de l'invention. C'est pour quoi Nadar sera au moins (est-on tenté de dire) journaliste, caricaturiste photographe, aérostier, et homme de lettres. Un véritable goût pour la littérature lui venant de très loin certainement, si l'on n'oublie pas que son père tenait commerce de librairie. Et comment oublier également cette cohorte d'écrivains dont les portraits photographiques parsèment la colossale collection de clichés que Nadar a réalisée ? Oui, Nadar est au coeur de la littérature de son siècle, comme il est au coeur de ses plus grands moments de création. Non, Nadar n'aura jamais cessé d'écrire, fictions comme essais. Et ces textes rédigés au fil des années et livrés aux revues et gazettes se verront régulièrement rassemblés poux devenir la matière de volumes, comme ces admirables Histoires buissonnières, publiées en 1877, un ensemble étonnant de proses vives, intenses et délicates, que Mallarmé considérait comme faisant partie des plus beaux poèmes en prose depuis Baudelaire.

10/2019

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Littérature française

GHERASIM LUCA. L'intempestif

L'œuvre de Gherasim Luca pourrait se prêter à la légende d'une traversée du dadaïsme, du surréalisme et de la " poésie sonore ", aventures de la création, qui fondent notre épopée moderne. Elle entretient pourtant avec ces avant-gardes une relation d'intimité qui n'est pas " allégeance " ni dialogue. Dès les premiers textes, l'écriture poétique naît du litige entretenu à l'égard des mythes littéraires, suspecte les récits rétrospectifs et lutte contre toutes les figures édifiantes auxquelles la modernité aime à associer l'écrivain. Elle tire sa singularité d'une intransigeance nourrie à l'encontre de ses propres idéaux. L'intempestif caractérise alors cette voix discordante qui s'empare des représentations philosophiques contemporaines et les place sous une lumière qui révèle subtilement les tensions irrésolues qui les traversent. La poésie est ici la danse de la pensée lorsqu'elle refuse toute précaution, et " comme le funanbule à son fil s'accroche à son propre déséquilibre ". Cette approche poétique de l'abstraction philosophique révèle les désirs qui la nourrissent et dessine, dans la langue, les contours sensuels parcourus par l'idée avant son expression. La poésie de Gherasim Luca, au moment même où elle se voue à la matérialité du langage, inventant son " bégaiement " inspiré, décèle en effet dans cette syntaxe désarticulée le moyen d'une relecture démystificatrice de l'héritage, littéraire et philosophique, dont notre modernité poétique se réclame. Ce questionnement impromptu des valeurs de l'excès et de la subversion qui commandent notre représentation moderne de la littérature se manifeste dans des textes où la place réservée au lecteur est elle-même d'une instabilité radicale. L'interprétation se voit contrainte d'avouer son intéressement et sa violence. La démystification n'est pas la fin ultime de cette œuvre. La création poétique se voue à la conquête de l'incertitude. S'esquisse une théorie poétique du signe, qui, de recueil en recueil, fait se rejoindre la tragique d'une fuite éperdue du sens et la jubilation d'une chasse vouée à la répétition indéfinie. L'humour, si rarement associé à la poésie en France, devient soudain l'indice d'une distance intérieure du langage qui ne saisit sa proie qu'en se faisant, voluptueusement et désespérément " ombre ". Gherasim Luca poursuit cependant l'invention d'une " physique élémentaire " de la langue poétique. Il refuse le constat ou la déploration de l'absurde, qui contemple mélancoliquement la désertion du langage par les " valeurs " qui fondaient autrefois sa transcendance. Dans l'immanence des qualités plastiques et sonores de la langue, un rythme est conquis. La fuite de la signification, qui se dérobe à mesure qu'elle se construit, devient un geste érotique qui ouvre le discours au surgissement d'autrui. Le langage est-il ici un nouveau dieu trompeur et furtif, tout puissant ? Certes, le rire se glisse imperceptiblement derrière le sérieux de chaque acte aveugle devant ses propres risques et immuablement solitaire : il en révèle la nature théâtrale. Mais la " ruse " du langage s'effondre dès lors que surgit le dernier geste intempestif de cette poésie. Un autre rire éclate dans les mots, rire héraclitéen, qui exerce la séduction du néant pour mieux démentir sa victoire : Gherasim Luca opère l'union improbable de la tradition apocalyptique et de l'humour. L'effondrement humoristique du sens rejoint alors son relèvement : la catastrophe se fait révélation par le rire, et le désir, la silhouette d'un Thanastos énergumène.

07/1998

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Ecrits sur l'art

Dépassons l'anti-art

Acteur et témoin de plusieurs mouvements expérimentaux d'après-guerre, dont ceux du surréalisme-révolutionnaire et de Cobra, historien des arts impliqué dans l'histoire qu'il raconte, théoricien emporté cependant à l'écart de la théorie par sa fidélité à la confusion des sensations immédiates, telles sont les facettes de Christian Dotremont que révèlent ses nombreux écrits sur l'art, la littérature et le cinéma. A leur lecture, c'est d'abord comme si on déroulait plusieurs fils de noms, qui retracent certaines constellations artistiques et intellectuelles majeures de son époque, dans ce qu'elles eurent de tumultueux et de vivant. On croise ainsi, évoquées à travers leurs oeuvres comme à travers leur existence quotidienne, de grandes figures du milieu artistique belge, tels René Magritte et son "? anti-peinture ? " traversée d'humour et de poésie, ou Raoul Ubac et la "? forêt de formes ? " de ses photographies, mais aussi du surréalisme parisien, tels Paul Eluard accomplissant sa "? grande tâche lumineuse ? " dans la nuit de 1940, Nush Eluard servant du porto rue de la Chapelle, ou Pablo Picasso dans son atelier rue des Grands-Augustins, occupé à faire du café et à dessiner sur des pages de vieux journaux, en ces temps de pénurie de papier. On croise également des personnages plus inattendus, comme Gaston Bachelard, lecteur des Chants de Maldoror, Jean Cocteau, "? délégué de l'autre monde ? ", ou Jean-Paul Sartre, travaillant frénétiquement à sa table du Dôme, et s'interrompant pour lire avec bienveillance les poèmes que lui soumet jeune Christian Dotremont. Mais celles et ceux dont il esquisse les portraits les plus denses, ce sont les artistes de Cobra, qui de 1948 à 1951 fut "? une somme de voyages, de trains, de gares, de campements dans des ateliers ? ", une manière de travailler en "? kolkhozes volants ? ", entre Copenhague, Bruxelles et Amsterdam. Entre autres, sont évoqués avec une finesse critique particulière Asger Jorn, qui avec ses toiles "? sème des forêts ? " à l'écart des dogmes, Pierre Alechinsky, dont la peinture est "? comme un coquillage où s'entend l'orage ? ", Egill Jacobsen, inventant des "? masques criants de vérité chantée ? ", Erik Thommesen, dont les sculptures sont "? un grand mystère trop émouvant pour être expliqué? ", ou Sonja Ferlov, qui réconcilie "la pierre et l'air" ... Dans les textes qu'il consacre à ses amis et amies artistes, on retrouve la musique et les images obsédantes qui travaillent aussi sa poésie, telle l'image de la forêt, pour dire chaque fois les surgissements de la trame illisible du monde qui le fascinent. Artiste révolutionnaire, déçu pourtant par l'étroitesse des conceptions esthétiques communistes, il se fait théoricien d'un art du non-savoir, contre la propension à ordonner et à policer du "? réalisme-socialiste ? ". Il s'agit avant tout pour lui de ne pas trahir "? toutes ces confuses sensations que nous apportons nuit et jour ? ". Cela, seule une écriture affirmant sa dimension graphique le peut vraiment. Lignes discursives et lignes expressives doivent être pensées et tracées ensemble, comme en attestent ses logogrammes ou les "? peintures-écritures ? " de Cobra. A ses yeux, l'écrivain est un artiste, voire un artisan ? ; les gestes de sa main sont ce qui compte avant tout. Ses écrits sur l'art manifestent sa volonté de réconcilier la dimension intellectuelle et la dimension matérielle de l'écriture, le verbe et l'image, de même, dit-il, que sont réconciliés la création et l'interprétation dans le jazz. Ainsi l'écrivain doit-il être, selon ses termes, "? spontané" et "sauvage ? ".

10/2022

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Littérature française

Le complot chips mayo

Qui se cache réellement derrière les amoureux du combo chips-mayo ? Manger des chips accompagnées de mayonnaise n'est pas forcément le repas équilibré souhaité par les nutritionnistes et autres diététiciens. Mais pour Rex, jeune homme enchaînant les javas festives au possible, cette association d'aliments est le remède contre la gueule de bois. Cela fait même partie de son rituel du lendemain de fête. Cependant, rien ne lui faisait penser que ce combo déconseillé pour les artères se retrouvait, justement, au coeur d'un complot. Rex va découvrir qu'il n'est pas le seul être humain à se gaver de chips et de mayonnaise. Alors qu'il pensait avoir découvert une confrérie qui correspondrait à sa philosophie, il va se rendre compte que les adorateurs des chips plongées dans la mayonnaise se révèlent être une menace tout sauf fantôme... Accompagné d'Eddy, rencontré au rayon chips du Simply Market de Villefranche en Beaujolais, les deux hommes vont se lancer dans une incroyable enquête qui fera vaciller leurs plus profondes convictions sur notre monde. Le destin de l'Humanité serait-il en danger à cause du Complot Chips Mayo ? La réponse dans ce roman, à dévorer sans aucun risque de cholestérol, qui se veut hommage à l'humour des Monty Python et aux théories conspirationnistes de la série " X-files "...

02/2020

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Sociologie

L'accueil de jour en protection de l'enfance. Pratiques professionnelles et regards de parents sur l'intervention

En cherchant à diversifier les modalités d'aide aux familles, la Protection de l'enfance innove en proposant parfois le placement à domicile, le placement séquentiel voire l'accueil de jour, reconnu désormais par la loi du 5 mars 2007. L'accueil de jour attire les pionniers de l'intervention en tentant de maintenir l'enfant dans son environnement tout en aidant les parents à poursuivre l'éducation de leurs enfants. Mais peu formalisé, peu théorisé, l'accueil de jour reste invisible et les professionnels peinent à décrire leurs pratiques. C'est donc aux parents que ce livre donne la parole pour décrire le quotidien de l'intervention, le positif et le négatif de la contrainte, les savoirs transmis, les relations nouées au fil des jours. Par cette action menée au sein de la Sauvegarde 42 sont revisitées les questions de la participation parentale, de la communication et de ses impasses, des attentes des différentes parties. Regards croisés parents, enfants, professionnels sur une intervention qui s'invente et qui oscille entre deux logiques : celle du care, et de la protection de populations particulièrement vulnérables ; celle de l'autonomisation, de l'empowerment des familles. Si cette expérience se déroule au sein de la Sauvegarde 42, elle fait écho à de nombreuses autres tentatives pour décliner autrement l'intervention, à partir d'une immersion dans le quotidien.

11/2019

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Droit

Histoire contemporaine des sources du droit

L'article 7 de la loi du 30 ventôse an XII promulguant le Code civil des Français dispose : "A compter du jour où ces lois sont exécutoires, les lois romaines, lesordonnances, les coutumes générales ou locales, les statuts, les règlements, cessent d'avoir force de loi générale ou particulière, dans les madères qui sont l'objet desdites lois composant le présent Code". Ce témoignage d'adhésion à la nomophilie des Lumières et au légicentrisme semble tout offrir à la loi, à une époque où elle est censée exprimer la volonté générale et être souveraine. Dès lors, les codifications napoléoniennes auraient dû sceller le sort de toutes les autres sources du droit. La jurisprudence, suspecte, et la doctrine, indésirable, n'échappaient guère à cette mise au pilon ; le contrat lui-même serait surveillé. Toujours la loi, rien que la loi et jamais autre chose ? L'histoire contemporaine des sources du droit démontre de toute évidence l'inverse, plus conforme aux théories des sources du droit qui ont fait florès dès le milieu du XIXe siècle et aujourd'hui plus vivante que jamais. L'étudiant cherchera ici à saisir les soubassements du droit et les disputes que ses sources ont pu engendrer dans le temps, et quise répercutent dans le présent, dans l'idée de comprendre et de maltriser ses futurs outils de travail, nullement réduits aux codes.

11/2019

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Cuisine

L'imaginaire gastronomique roumain dans ses relations au modèle français

L'imaginaire gastronomique constitue un enjeu important de la vie sociale et culturelle d'un pays, que les sciences de l'information et de la communication ne peuvent manquer d'explorer avec un arrière-plan sociologique et historique. Le contexte de la Roumanie permet d'appréhender une problématique tout à fait particulière, centrée sur la résurgence et la redéfinition des signes de l'imaginaire gastronomique sous les traits de la postmodernité. Cela signifie à la fois une réévaluation des rites sous le régime de la déconstruction des pratiques de table et sous l'influence des régimes d'esthétisation et de restauration symbolique de la table. La recherche porte principalement sur la présence d'un modèle ou d'un éthos gastronomique " à la française " dans la symbolique de la table en Roumanie. La première partie du livre dresse un état d'art des théories et des concepts sur la gastronomie à la confluence du sociologique et du sémiotique en communication. Sur cette base théorique il est question d'aborder le contexte roumain sous l'influence, mais aussi dans une relation dynamique avec le modèle gastronomique de la table française. La recherche prend ensuite en charge l'analyse d'un terrain et d'un corpus, afin d'appréhender, au plus près, les processus de signification mis en jeu par l'imaginaire gastronomique.

09/2019

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Littérature française

Tu mets du sucre dans ton café ? Chroniques d'un humaniste approximatif

Tu mets du sucre dans ton café ? est la chronique d'un homme qui a raté sa vie sociale, qui aimerait bien apprécier l'Humanité mais qui n'arrive pas à aimer les gens. C'est tout d'abord une galerie de portraits, où vous reconnaîtrez votre oncle, Jean-Pierre, et sa petite tyrannie ordinaire ; votre cousin, Manu, et ses grandes théories ; ou encore vos amis, Isabelle et Thomas, chez qui vous ne trouverez que des jeux éducatifs. Ce journal est aussi celui d'un homme maladroit, perdu dans ses rêveries teintées de poésie, qui vous parlera du vent dans les arbres, d'une balade en bord de mer, mais aussi de son amour pour sa femme et ses enfants à travers le récit épique d'une partie de jeu vidéo, la présence d'un foulard sur une chaise ou encore la légende du bourbier de l'éternelle puanteur. Frédéric Larty est marié et père de famille. Son domaine de compétences est la gestion. Cadre de direction pendant vingt-cinq ans, il a pu observer à son aise les rouages et les interactions humaines complexes d'une organisation employant environ deux mille agents. Il est désormais magistrat, plus souvent en contact avec des dossiers qu'avec des êtres humains. Il consacre donc sa misanthropie à son entourage social et familial.

11/2020

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Histoire de France

La Grande Guerre. Petites histoires oubliées

Ce livre ne traite ni de grandes théories guerrières, ni de mouvements de troupes, ni de stratégies militaires maintes fois évoquées dans le passé. Simplement, il nous fait vivre aux côtés des PCDF, « Pauvres couillons du front »?! Au fil des pages, nous suivons les Poilus, blancs ou noirs, dans leurs tranchées, pendant leurs permissions, en patrouille, ou même devant un mutiné condamné à être fusillé. Que ce soit sur terre, dans les airs ou sur l'océan, nous côtoyons des héros anonymes, trop souvent victimes, hélas, de la folie des hommes. Daniel Appriou est expert judiciaire près la cour d'appel de Rennes. Après avoir écrit dans la presse régionale bretonne de nombreux articles sur la vie en Angleterre, il commença une série de livres d'histoire, tout d'abord locale, intervenant de 1992 à 1998 sur Radio Bretagne Ouest pour une série d'émissions évoquant les Bretons et Bretonnes célèbres. Puis il contribua à divers quotidiens et revues. Il a également publié une série de quatre tomes sur les châteaux et manoirs en baie de Morlaix, suivis d'une évocation historique du château du Taureau avec Marie-Claude Appriou. Il a aussi publié de nombreux ouvrages de référence expliquant les expressions historiques de la langue française, les grands événements qui ont fait l'Histoire, les surnoms historiques, et bien d'autres.

03/2014

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Littérature étrangère

En censurant un roman d'amour iranien

Téhéran, de nos jours. Comment un garçon et une fille peuvent-ils se rencontrer et vivre une histoire d’amour alors que la République islamique a instauré une rigoureuse séparation des sexes, aussi bien dans la rue et dans les jardins publics que dans les bibliothèques ? Comment publier un roman d’amour, alors que l’impitoyable censeur pourchasse non seulement toute prétendue incitation à la contre-révolution mais la moindre allusion érotique ? Sara et Dara s’aiment par messages codés inscrits dans des livres empruntés à la bibliothèque, par téléphone ou ordinateur interposé et au cours de promenades dans les rues en jouant à cache-cache avec les miliciens de la campagne contre la Corruption sociale. Au fait de toutes les théories littéraires, Shariar Mandanipour rédige sous nos yeux un poignant roman d’amour « postmoderne », à la fois réaliste et fantastique, placé sous l’égide des grands poètes persans, des écrivains et des cinéastes occidentaux. Dans des apartés marqués par la dérision et l’autodérision, il nous révèle les difficultés auxquelles est confronté un romancier iranien contemporain qui écrit sous l’oeil intériorisé du censeur. En censurant un roman d’amour iranien réconcilie Le Procès de Kafka et de Welles, La Ferme des animaux d’Orwell, le Journal des Faux-monnayeurs de Gide et les Contes des Mille et Une Nuits.

01/2011

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Psychologie, psychanalyse

Actualités de la psychanalyse chez l'enfant et chez l'adolescent

" Nous avons désiré mettre en évidence dans cet ouvrage la pertinence des visées actuelles de la psychanalyse chez l'enfant et chez l'adolescent. Actuellement, l'absence de limites générée par l'économie de marché, la fascination exercée par un discours pseudo-scientifique qui envahit le quotidien, et le désarroi des parents sollicités dans leur autorité symbolique mettent à mal la subjectivité de l'enfant. Dans ce contexte, le psychanalyste est amené à remettre sur le métier ses outils théoriques alors que dans le même temps, les neurosciences et les théories cognitivo-comportementales proposent un discours sans sujet et ramènent la pathogénie à l'organicité ou au conditionnement. Quels sont les apports et les questions actuelles de la pratique de la psychanalyse avec l'enfant ou l'adolescent ? Comment celle-ci engage-t-elle le clinicien ? Comme avec l'adulte ? Ou spécifiquement ? Cet ouvrage rend compte du travail de l'Ecole de psychanalyse de l'enfant à Paris (EPEP) fondée par Jean Berges et Gabriel Balbo en 1999 à l'intérieur de l'Association freudienne internationale, aujourd'hui Association lacanienne internationale (ALI). A partir de leur pratique avec des enfants et des adolescents, les auteurs réfléchissent aux incidences de la logique sociale actuelle sur la structuration de l'identité de l'enfant et sur les symptômes qui en constituent les avatars. " M. B.-B., C. F., J.-M. F.

12/2006

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Généralités médicales

Petits moments d'histoire de la psychiatrie en France

"Les Parisiens sont pris de convulsions sur une tombe au cimetière Saint-Médard... Moreau de Tours fait essayer le haschich à ses amis écrivains... Charcot scrute les miracles de Lourdes... Les surréalistes recommandent aux fous d'assassiner leur psychiatre... Les théories de Freud débarquent en France en pleine Affaire Dreyfus..." Ces "Petits moments de l'histoire de la psychiatrie en France" sont jalonnés de personnages remarquables par leur compassion et leur dévouement. Pinel, Cabanis et Lasègue ont légué une oeuvre écrite pleine d'humanisme. Itard nous émeut de ses observations auprès de Victor, l'enfant sauvage de l'Aveyron. Franz Fanon n'a manifestement pas obtenu la reconnaissance qu'il aurait méritée. On y découvre aussi des figures insolites, comme la princesse Marie Bonaparte ou Henri Baruk, qui ont occupé en leur temps une place incontournable. La naissance des médicaments relève parfois de l'épopée, comme le succès inattendu des neuroleptiques et l'échec du LSD. Un Prix Nobel vient couronner la vogue des lobotomies, alors qu'ailleurs, idées politiques ou idéologiques vont souvent à l'encontre de l'intérêt du malade. D'essais inspirés en entreprises hasardeuses, la psychiatrie s'est constituée par l'amalgame successif d'épisodes épiques, parfois tragiques, souvent passionnés, qui ont été le fait de quelques hommes, des idées qui les animaient et du contexte historique qu'ils traversaient.

01/2005