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Lauren Walker

Extraits

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Livres-jeux

Missions à tous les étages. Tome 2, Les maléfices de Vlad Viper

Cet album-jeu, cousin des Enigmes à tous les étages et inspiré des livres dont vous êtes le héros, entraîne les enfants à partir de 9-10 ans sur la piste d'un dangereux criminel. Cinq enquêtes basées sur l'observation, la logique et un fonctionnement interactif à la façon des livres dont vous êtes le héros : le lecteur/héros choisit les actions qu'il veut mener. Parviendra-t-il à remplir ses missions ? Conçues et écrites par Paul Martin (dont les Enigmes se sont déjà vendues à plus de 420 000 ex) et Erwann Surcouff (auteur des Sauroctones chez Dargaud), ces missions sont illustrées par L. Audouin, L. Méhée et S. Touache. Elles entraînent le lecteur dans un parcours visuel à travers des lieux étranges et inquiétants, vus de l'extérieur et de l'intérieur (comme dans les Enigmes à tous les étages), dans un livre composé de grandes pages dépliantes panoramiques et avec un livret top-secret.

10/2023

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Grèce hellénistique

Le monde hellénistique

La période hellénistique commence avec l'expansion considérable du monde grec lors de la conquête de l'Empire perse par Alexandre le Grand : ses frontières s'étendent désormais jusqu'à l'Egypte et aux contreforts de l'Himalaya, et elle s'achève lorsque Rome s'empare de l'Orient méditerranéen. Cette époque charnière entre l'histoire grecque et l'histoire romaine a longtemps été considérée comme une période de déclin après la période classique, mais l'historiographie récente a complètement renouvelé les approches en s'appuyant notamment sur l'archéologie et sur l'étude des transferts culturels. Elle met l'accent désormais sur la créativité et la vitalité des habitants du monde hellénistique, qu'ils soient grecs, juifs, égyptiens ou orientaux. L'histoire de cette période est traversée aussi par de vifs débats historiographiques qui rejoignent souvent l'actualité de notre époque, comme la question des identités politiques et culturelles ou la réflexion sur la notion de " déclin " .

04/2024

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Multi-Matières Général

Mon année de Tle Enseignements communs

Toutes les matières du tronc commun de l'année de Terminale réunies dans un seul ouvrage. Ce tout-en-un accompagne l'élève/le lycéen durant son année et lui permet d'approfondir les notions clés des matières du tronc commun pour réussir son contrôle continu et l'épreuve de philo du BAC. Conçu et rédigé par des enseignants, Mon année de Terminale - Enseignements communs propose, pour chaque notion du programme de tronc commun, du cours, de la méthode et des exercices variés (Philosophie, Histoire-Géographie, Enseignement scientifique nouveau programme 2024, Anglais, Espagnol, Allemand). Toutes les disciplines sont facilement repérables grâce aux onglets de couleur. Pour chaque notion abordée, l'objectif de travail clairement annoncé permet à l'élève de faire ses révisions selon une approche simple en trois temps : Le cours pour retenir l'essentiel La méthode à maîtriser pour réussir l'épreuve de philo Les exercices pour un entraînement varié, progressif et minuté et préparer le contrôle continu En+, les fiches et vidéos de Mathilde, influenceuse Education sur les réseaux sociaux, avec des conseils pour réviser efficacement, tout comprendre de Parcoursup, réussir les épreuves de Spé et le Grand oral. Les + de l'ouvrage Mon année de Terminale Enseignements communs : Des exercices résolus et corrigés, des exercices type-bac, des QCM, des schémas de synthèse et des cartes mentales Des encadrés (infos, révision, biographie, méthode), des mots-clés, le surlignage des termes importants Une présentation détaillée du bac (coeff, épreuves) Une préparation complète à l'épreuve finale de philo avec des sujets de type bac corrigés Un dossier complet sur le grand oral avec des exercices d'entraînement pour bien se préparer Un glossaire de philosophie

07/2024

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Lycée parascolaire

Les fiches Histoire-Géo Tle

Conformes au nouveau programme et à la réforme du Baccalauréat 2021, les fiches de révision Mes années BAC - Fiches Histoire-Géographie Terminale permettent de revoir l'ensemble des notions, des problématiques et des thèmes abordés au cours de l'année. Des fiches synthétiques et détachables, pour être prêt le jour de l'examen et réussir son BAC ! Mes années BAC - Fiches Histoire-Géographie Terminale regroupe tout le programme de Tle à travers 40 fiches thématiques, synthétiques, et détachables : avec son format poche, facile à transporter, c'est l'outil idéal pour des révisions efficaces. Pour chaque leçon, des QCM permettent de faire le bilan et de s'auto-évaluer, grâce aux corrigés détaillés. Suivez votre progression grâce aux repère mis en place tout au long de l'ouvrage. Et en + : Profitez également de la version numérique gratuite pour réviser sur mobile !

01/2021

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Economie d'entreprise

GPME 1re et 2e années. Edition 2025

Tout pour réviser et réussir votre BTS GPME ! Conforme aux nouveaux programmes, cet ouvrage a été conçu pour vous accompagner tout au long des deux années de BTS Gestion de la PME : - Les cours complets dans toutes les matières, pour réviser et mémoriser l'essentiel - 200 schémas et des exemples, pour bien comprendre - Des exercices types, des études de cas, pour s'entraîner dans les conditions de l'examen - Les méthodes de la réussite : analyse de documents, étude de cas, synthèse, écriture personnelle... - Le descriptif détaillé des épreuves : définitions, durées, coefficients... Cet ouvrage rassemble : - Toutes les matières professionnelles du BTS GPME : Gestion de la relation clients et fournisseurs, Gestion des risques et RH, Fonctionnement et développement de la PME, Communication - CEJM - Culture générale et expression (avec le nouveau thème pour l'examen 2025 : "A table : formes et enjeux du repas") - Anglais En plus ! Retrouvez 51 tutos vidéos pour mieux comprendre, sur notre chaîne Youtube "Objectif BTS Hachette" .

07/2024

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Sociologie

J'ai piscine. La France heureuse

Quel lien mystérieux unit la piscineindividuelle, le coaching dans toutesses variantes, les déambulations dansle métavers et la ville apaisée ? Tousnous parlent d'un pays méconnu, laFrance heureuse. Loin des clashs sur lesréseaux sociaux ou des polémiques surle wokisme, rurale autant que métropolitaine, soucieuse d'accomplissementpersonnel et de bien-être, jaugeant laréussite à l'aune de critères neufs, elle estd'abord à la recherche de liens inéditset de sens. Vous voulez la découvrir ? Suivez quatre auteurs qui décryptentpour vous l'un des signaux faibles lesplus inattendus de notre époque !

04/2022

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Théâtre

Journée de noces chez les Cromagnons

Au milieu des bombes, une mère de famille a décidé de marier sa fille et fait preuve d’une énergie délirante mais vitale pour convaincre son mari, son fils benjamin et sa voisine que le fiancé européen va débarquer aujourd’hui. Malgré l’orage, les coupures d’électricité, les engueulades, les bombardements, le retard du fiancé inconnu et l’absence du fils aîné milicien, la fiancée qui s’endort à tout instant, le mariage doit avoir lieu, parce qu’elle en a décidé ainsi, parce que la vie doit continuer vaille que vaille. Un jour d’orage, Nazha a décidé d’organiser le mariage de sa fille, coûte que coûte, comme un sale tour joué à la guerre qui fait rage. Elle veut croire que la vie continue, imperturbable. Le fils aîné est parti au combat ? le mariage de sa soeur le fera bien revenir. Le fiancé par correspondance est un parfait inconnu ? Tant mieux, il débarrassera la famille d’une fille qui s’endort à tout instant ; tant pis, il emmènera la seule qui ne soit pas cruellement contaminée dans son langage par la crudité affreuse de la guerre. Les parents se déchirent, mais c’est leur manière de se prouver qu’ils ont encore l’énergie de s’aimer autant qu’ils se détestent. Neel le benjamin attend son grand frère Walter, parti les armes à la main, il oscille entre ses rêves héroïques de combattant (contre qui ?) et son envie de rester enfant. Mais il faut prévenir les voisines, préparer le gigot qui ne peut cuire avec toutes les coupures d’électricité, chercher la salade qui a goût de mort… Neel et son père doutent bien un peu du fiancé annoncé par la mère, mais ils sont vite embarqués dans ce délire de faire semblant d’être à la noce. Pris au jeu, ils osent ce qu’ils n’ont jamais fait ou dit auparavant. Ils s’accrochent à ce rêve inventé contre le défaitisme du quotidien de la guerre : peut-être qu’après tout la vie pourrait être belle et les bombardements, un simple feu d’artifice. Dans ce combat enragé contre la mort, dans ce cache-cache avec la morosité, se niche toute leur résistance. Le théâtre est entré dans la maison. Tant pis si on en fait un peu trop, si on surjoue face à tous les problèmes qui s’enchaînent dans cet appartement dévasté : la guerre est une farce, la vie est une illusion, mais la beauté existe. Faire semblant d’être heureux, pour le devenir vraiment ? Il n’y a pas que dans les contes de fées que les princes surgissent.

04/2011

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Beaux arts

Divin Vinci - Léonard de Vinci, l'ange incarné. Un triptyque biographique, philosophique et artistique

La date du 2 mai 2019 marque le 500ème anniversaire de la mort de léonard de vinci, visionnaire de génie, l'un des plus grands artistes de tous les temps et modèle par excellence de cet âge d'or, pour les arts comme pour les lettres, que représenta, pour l'humanité tout entière et pour notre civilisation en particulier, la Renaissance. Un anniversaire, certes, en majesté ! Comment donc, face à cet homme d'exception, ne pas rendre l'hommage qui lui est dû ? Mais un hommage qui, au vu des nombreuses biographies, et autres études, qui lui sont consacrées, se veut original et inédit, tout en ne sacrifiant rien de sa réalité historique ni de sa rigueur scientifique. C'est ce à quoi s'adonne, dans ce livre, daniel Salvatore Schiffer, professeur de philosophie de l'art, mais aussi, comme en témoigne son abondante bibliographie, l'un des meilleurs spécialistes du dandysme. Car si, comme l'a dit oscar Wilde, le dandy le plus flamboyant de son temps, en un de ses aphorismes-clés, le dandysme consiste à faire de sa vie une oeuvre d'art, et de sa personne une oeuvre d'art vivante, alors Léonard de Vinci en est, tant par l'extraordinaire beauté de son allure que par le bon goût de son esthétique ou le fascinant parcours de son existence, le plus emblématique des précurseurs, avant même un lord Brummell, arbitre des élégances, ou un lord Byron, icône du romantisme. Du grand et moderne léonard, qui inspira jusqu'au " pop art " d'Andy Warhol, c'est cette vie construite, entre l'Italie et la France, comme une véritable oeuvre d'art, depuis sa naissance à vinci, splendide village de Toscane, jusqu'à sa mort à Amboise, sur les bords de la loire, en passant par Milan et la cour des ducs Sforza, que cet ouvrage, unique en son genre, retrace. Avec, en guise de viatique pour nous guider en ce fabuleux voyage, l'analyse de ses principaux tableaux, depuis sa célèbre mais énigmatique " Joconde " jusqu'à son mystérieux " Salvator Mundi ", en passant par sa céleste " Cène ", sa sublime " vierge, l'Enfant Jésus et Sainte Anne " ou son élégiaque quoique sensuel " Saint Jean-Baptiste ". Enfin, pour parfaire ce portrait, l'apport des écrits de léonard de vinci lui-même, mais aussi des principaux textes, rédigés, à son sujet, par des penseurs majeurs, de giorgio vasari à Sigmund Freud, en passant par Walter Pater, Paul Valéry, Emmanuel Lévinas ou Elisabeth Roudinesco. La vie de Léonard de Vinci illustrée à travers son oeuvre artistique : tel est l'objet de ce livre, aussi érudit qu'attrayant !

04/2019

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Philosophie

Autoportrait dans l'atelier

Giorgio Agamben est l'auteur d'une oeuvre de philosophie politique majeure, internationalement commentée. Depuis quelques années l'art semble prendre une place prépondérante dans sa réflexion : il publie en 2017 un livre consacré à la figure de Polichinelle dans les derniers travaux de Giandomenico Tiepolo (Polichinelle ou Divertissement pour les jeunes gens en quatre scènes), Autoritratto nello studio en 2017 et Studiolo (non encore traduit) en 2019. Nous publions la traduction d'Autoritratto nello studio. Voici ce qu'on pourrait lire sur la quatrième de couverture de l'ouvrage : "Le titre, Autoportrait dans l'atelier - un thème iconographique familier à l'histoire de la peinture - doit être entendu ici à la lettre : ce livre est un autoportrait, mais seulement dans la mesure où, à la fin, le lecteur pourra en déchiffrer les traits à travers le patient examen des images, des photographies, des objets, des tableaux présents dans les ateliers où l'auteur a travaillé et travaille encore. Le pari d'Agamben est, dès lors, celui de réussir à parler de soi seulement et exclusivement en parlant des autres : les poètes, les philosophes, les peintres, les musiciens, les amis, les passions - en somme les rencontres et les confrontations qui ont décidé de sa formation et ont nourri et nourrissent encore en diverses manières et proportions sa propre écriture, de Heidegger à Elsa Morante, de Melville à Walter Benjamin, de Caproni à Giovanni Urbani. Les images font donc partie intégrante de ce livre - comme dans ces rébus où des figures variées en produisent une autre, plus grande par leur juxtaposition -, elles composent avec le texte l'un des autoportraits les plus insolites qu'un auteur ait jamais laissés : non pas une autobiographie mais une autohétérographie des plus fidèles, et intemporelle". Autoritratto nello studio /Autoportrait dans l'atelier : le mot studio, en italien, signifie également bureau, tandis que l' "atelier" , en français, évoque l'art, l'artisanat, les métiers. Autoportrait dans l'atelier est un livre de philosophe sans être un livre de philosophie. Un autoportrait plus qu'une autobiographie au sens où il s'agirait d'une tentative, comme c'est parfois le cas dans l'art, de conserver au visage (ou à la figure) sa part d'énigme. Le fil indéterminé de l'ouvrage retisse en effet les liens intimes du philosophe Agamben avec les personnages et les oeuvres rencontrées, en partant de l'atelier, c'est à dire des livres, des photographies, des manuscrits, des gravures et des objets qui s'y trouvent comme autant de points de départ d'une récapitulation de sa pensée et de sa vie.

11/2020

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Romans policiers

Terreur à Aix-les-bains

Savoie, Aix-les-Bains, de nos jours : Dominique da Prato, éminent homme d’affaires habitant Tresserve, déjeune tranquillement avec des amis au restaurant Lamartine quand, soudain, 3 hommes cagoulés et armés font irruption. 6 hommes attablés non loin de da Prato sont abattus. L’une des victimes, un Asiatique, agonise dans ses bras. Fortement choqué, da Prato contacte Francis Magenta, qu’il a connu lors de la rocambolesque course-poursuite dans la galerie commerciale de l’hypermarché de Bellegarde-sur-Valserine, afin qu’il prenne en charge cette délicate et mystérieuse affaire. Qui en veut à Dominique da Prato ? Qu’a-t-il entendu ? Qu’a-t-il vu ? Que se passe-t-il ? L’ombre de la « Cosa Nostra » semble planer sur cette fusillade. Savoie, Grésy-sur-Aix, Brison St Innocent : Une terrifiante fusillade dans le Carrefour Market suivie d’une course-poursuite dans le centre de Brison St Innocent, finit de convaincre Magenta qu’il se trame dans l’ombre quelque chose de gigantesque. Quelque chose impliquant les dirigeants des deux plus puissants États de la planète. Italie, Rome : L’avocat mafieux Noferini est inquiet. Qui est en train de jouer en solo dans son dos ? De qui doit-il avoir peur ? Le crime organisé qu’il dirige n’a jamais été aussi puissant, efficace et présent. Utilisant depuis longtemps des modèles de développement similaires aux grandes multinationales, les mafias se sont mises à l’heure de la mondialisation et Noferini a horreur de la publicité. Etats-Unis, Washington : Walter Straumer, l’ancien conseiller privé de l’ex-Président qui est en "affaire" avec Noferini, se pose également des questions. Russie, Moscou : Le géant de l’agroalimentaire et proche du pouvoir, Vassili Tchernienkov, est en colère. Qui a volé les documents impliquant Poutine dans les dernières élections présidentielles américaines ? Du Kremlin à la Maison-Blanche, en passant par New York, Palerme, Paris, Londres, Berlin, Bruxelles, Milan et l’Afrique du Sud, Francis et Stan se verront plonger dans les coulisses de la criminalité planétaire directement menacée par un Dominique da Prato désemparé. Qu’a-t-il entendu ? Qu’a-t-il vu ? Qu’a-t-il reçu ? Pourquoi Jean-Philippe Destivelles, le conseiller spécial du Président de la République, vient-il rencontrer da Prato ? Certaines vérités ne sont pas bonnes à connaître ! Qui sortira vainqueur de cette course à la mort ? Une course à laquelle s’est invité le Rectificateur, l’âme damnée de la Troisième Loge, une société secrète millénaire de justiciers impitoyables.

09/2023

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Musique, danse

La musique sous la République de Weimar

La défaite militaire et l'effondrement de l'Empire ont fait de l'Allemagne en 1918 un pays à reconstruire, où les bouleversements politiques et sociaux s'accompagnent de profondes mutations culturelles. La musique qui, comme les autres arts, se ressent de ces chocs et les répercute, devient un enjeu idéologique majeur. L'inflation entretient une angoisse qui trouve sa traduction dans de folles audaces créatives. Les repères traditionnels s'effacent, les frontières entre les genres s'estompent : le cabaret envahit l'opéra. Les mouvements d'avant-garde surenchérissent les uns sur les autres, les manifestations dadaïstes et antibourgeoises relèguent au second plan l'expressionisme. Si les grandes figures du début du siècle (Busoni, R. Strauss, Schoenberg, Schreker), forment une pléiade de disciples, elles n'en sont pas moins contestées dans leur esthétique. A cette période d'effervescence succède une phase de stabilisation (1924-1929) où, la prospérité revenant, se développe une intense vie musicale dominée par les plus grands noms (Furtwängler, Walter, Klemperer, Scherchen, Schnabel...). De nouvelles tendances s'instaurent telles que le fonctionnalisme, la musique communautaire, la Nouvelle Objectivité, illustrées notamment par Hindemith ; la tradition spécifiquement allemande de la pratique du chant choral trouve alors une expression idéologique au sein des différents partis politiques. Les nouveaux moyens d'expression (cinéma, radio) ouvrent également un champ d'expérience largement pratiqué tandis que prospère l'industrie de la musique légère avec l'opérette, les cabarets et les revues. La crise économique de 1929 exacerbe les tensions sociales et radicalise les mouvements esthétiques comme le théatre musical et les pièces didactiques de Brecht ; les compositeurs novateurs qui bénéficiaient jusque-là du soutien fragile de la social-démocratie, se heurtent au conservatisme des milieux académiques (inspirés principalement par Hans Pfitzner) et à la haine des nationaux-allemands qui, assimilant toute nouveauté au bolchévisme culturel, s'appuient sur les forces montantes du parti nazi. De très nombreux compositieurs, parmi lesquels Kurt Weill et Hanns Eisler, vont se trouver contraints à l'exil sous le IIIe Reich. Sur la toile de fond du Berlin des années vingt, ce livre restitue la violence et les audaces esthétiques d'une société vivant dans un climat quasi permanent de guerre civile Musicologue, critique musical, Pascal Huynh est l'auteur de nombreuses contributions sur la musique de l'entre-deux-guerres, l'histoire culturelle de Berlin et Kurt Weill dont il a publié les écrits et qu'il contribue à faire connaître en France. Il prépare un ouvrage sur la musique sous le IIIe Reich.

11/1998

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Religion

Géographie de l'espoir. L'exil, les Lumières, la désassimilation

Nul n'ignore plus la différence fondamentale entre le judaïsme de l'Est de l'Europe et celui de l'Ouest. Le premier était une civilisation, irriguant la vie publique et les institutions communautaires ; c'est en son sein que naquirent, avec les premières enquêtes historiques et sociologiques, les études juives. Le second, qui bénéficia des Lumières et de l'émancipation politique des juifs, se marqua longtemps par la mise à distance, voire le rejet du judaïsme comme mode de vie intégral et ritualisant l'espace public : être juif était une question de confession privée. Aussi, lorsque, au cours du XXe siècle, les Juifs acquièrent des positions prééminentes dans les sciences sociales, ils délaissent pour la plupart systématiquement l'anthropologie, la sociologie ou l'histoire politique des sociétés juives passées ou contemporaines, soucieux de limiter le poids de leur passé propre et de ne pas se placer " du dehors " de la société. Les noces des sciences sociales et des études juives, un temps célébrées, tournent au divorce. Pourtant ressurgissent de nos jours, dans les sociétés pluralistes, notamment aux États-Unis, des tentatives de réinventer un destin collectif, par un effort de désassimilation, comme en écho au judaïsme de l'Est de l'Europe. Ce paradoxe ne se comprend qu'au prix d'un grand périple dans les sciences sociales occidentales, de l'Allemagne du XIXe siècle aux États-Unis d'aujourd'hui, en passant par la France et la Grande-Bretagne. On y découvre alors l'origine historique et culturelle des grandes thèses que sont : la fin attendue des Juifs par résorption ou assimilation, leur acceptation, en marge de la société, en tant qu'étrangers ou paria ; ou enfin leur reconnaissance, comme autant d'individus dotés, en diaspora, d'un domicile tenu pour inviolable dans lequel peut se donner libre cours une sociabilité commune. On voit le chemin chaotique ouvert par Kart Marx, Georg Simmel et Émile David Durkheim -et que prolongent de diverses manières Raymond Aron, Hannah Arendt, Isaiah Berlin et Michael Walzer- croiser, à de multiples reprises et de manière surprenante, celui que parcourent, de leur côté, Heinriech Graetz, Simon Doubnov, Salo Baron et aujourd'hui Yosef Hayim Yerushalmi. Car, par beaucoup d'aspects, les études juives contemporaines, preuves de la légitimité de la présence juive en diaspora, se présentent comme les héritières de ces géants confrontés, au siècle passé, aux expressions les plus contrastées des Lumières et des contre-Lumières. S'esquisse ainsi une vraie géographie de l'espoir juif.

04/2004

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Critique littéraire

La Nouvelle Revue Française Novembre 1951 : Hommage à André Gide

Jean Schlumberger, Tout comme on avait rouvert...Hommages de l'étranger : Thomas Mann, Témoignage Ernst Robert Curtius, Amitié de Gide Hermann Hesse, Souvenirs d'André Gide Ernst Jünger, André Gide Ernst Jirgal, Elégie de Gide Archibald Mac Leish, Dans les grandes générations...John Steinbeck, Un grand romancier de notre temps Justin O'Brien, Deviens qui tu es Irwin Edmon, Entre tant d'écrivains...Raymond Mortimer, Lettre Dorothy Strachey Bussy, Quelques souvenirs Enid Starkie, A Oxford Blaise Allan, André Gide et Neuchâtel Taha Hussein, Ce grand don de conversation et d'amitié...Ennio Francia, Nous, qui étions prêts à le repousser...Giacomo Antonini, André Gide et l'Italie Emilio Cecchi, Contre certains malentendus Gianna Manzini, Sur une photographie des obsèques d'André Gide Giuseppe Ungaretti, A Rome Gide dans les Lettres : Saint-John Perse, Face aux Lettres françaises (1909) Marcel Arland, Gide reste présent Jean Cocteau, On ne peut se permettre...Paul Léautaud, Une certaine grandeur...R M Albérès, Gide considéré comme esthète André Ruyters, Unité de Gide François Mauriac, Les catholiques autour d'André Gide Jean Grenier, Le problème de l'expression Henri Mondor, Premier tournant André Julien, Les Faux Monnayeurs et l'art du roman Marc Beigbeder, La grande force d'André Gide Robert Mallet, L'équilibre dans le doute Henri Thomas, La leçon difficile Jacques Brenner, Reconnaissance Jean Paulhan, La mort de Gide n'a pas été si mal accueillie André Gide tel que je l'ai vu : Maria Van Rysselberghe, Depuis que vous n'êtes plus...Dominique Drouin, 1904-1914 Roger Martin du Gard, Notes (1913-1951) Jean Giono, Lundi André Chamson, En reste avec André Gide Albert Camus, Rencontres avec André Gide Julien Green, Rencontres Pierre Mac Orlan, André Gide et Melun Albert-Marie Schmidt, A Pontigny Louis Guilloux, D'un voyage en U R S S Robert Levesque, Le compagnon de voyage Léon Pierre-Quint, Un entretien avec André Gide Pierre Sichel, Portrait d'un portrait Henri Bosco, Trois rencontres Denis de Rougemont, Un complot de protestants Monique Saint-Hélier, Deux visages d'André Walter Etiemble, Avec Gide en Egypte Claude Mahias, Instants Richard Heyd, Révérence parler Béatrix Beck, La sortie du tunnel Jean Lambert, Il y a un an Yvonne Davet, Le plus irremplaçable des êtres...Jean Delay, Dernières années Textes inédits : André Gide, Pages - A propos de La Symphonie pastorale Dominique Drouin, >«C'est en 1890, dans l'appartement qu'il partageait avec son frère rue Vineuse...»André Gide, Lettres d'Italie à Marcel Drouin - Quelques lettres à Paul Valéry Paul Valéry, Quelques réponses à André Gide André Gide, Deux fragments de Et nunc manet in te

10/1990

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Généralités

Le roman des damnés. Ces nazis au service des vainqueurs après 1945

Tout a été dit sur les complices d'Hitler jugés à Nuremberg (Göring...), rattrapés dans leur fuite (Eichmann, Barbie...) ou morts dans la clandestinité (Mengele). Mais on ne s'est guère intéressé à ceux qui, non content d'avoir échappé à la corde, ont entamé, à l'ombre des vainqueurs, une seconde carrière d'envergure. La plus spectaculaire est celle de Kurt-Georg Kiesinger, devenu chancelier de la République fédérale d'Allemagne de 1966 à 1969 après avoir été surnommé, entre 1940 et 1945, le " Goebbels de l'étranger ". Et les plus honteuses celles de Reinhard Gehlen, Adolf Heusinger et Ernst Achenbach. Le premier prit la tête, en 1956, des services secrets ouest-allemands et le second, de 1960 à 1964, du comité militaire de l'Otan. Sous les ordres d'Hitler, ils avaient pourtant planifié l'invasion de la Russie et son cortège de massacres. Quant au troisième, il fut le principal collecteur de fonds du NSDAP avant d'organiser le pillage de l'économie française, ce qui ne l'empêcha nullement de devenir président de la Commission des Affaires étrangères du Bundestag... puis candidat de l'Allemagne à la Commission de Bruxelles en 1970 ! A leurs côtés, voici le SS Walter Schellenberg, principal collaborateur d'Heydrich puis d'Himmler, cité à Nuremberg comme simple ''témoin'', alors qu'il jeta les bases de la Shoah par balles en Union soviétique ; Friedrich Paulus, le vaincu de Stalingrad, devenu un ardent propagandiste soviétique... ; Rudolf Diels, le premier chef de la Gestapo (1933-34), qui se transforma en chasseur de communistes pour le compte de l'armée américaine. Voici encore Albert Speer et Wernher von Braun, deux assassins aux mains propres qui ne réussirent respectivement comme ministre de l'armement d'Hitler et concepteur des premiers missiles balistiques de l'histoire, que grâce aux dizaines de milliers d'esclaves sacrifiés dans les usines du Reich ; et aussi " le sorcier " Hjalmar Schacht, qui mobilisa l'industrie et la finance en faveur du IIIe Reich avant de se reconvertir en conférencier international... Sans oublier Otto Skorzeny, le ''James Bond du Führer'', qu'on retrouve dans tous les coups tordus de l'Après-guerre, au service de la CIA comme du Mossad ! Et voici l'exception qui confirme la règle : Hanna Reitsch, héroïne de l'aviation, dont l'erreur fatale fut de croire en Hitler et de mettre son prestige de pilote d'essai au service d'un régime criminel. Continuant, jusqu'en 1977, à battre records sur records, elle osa regarder en face les horreurs qu'elle avait provoquée. Une galerie passionnante de portraits portée par un rare sens du récit.

05/2021

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Actualité politique France

Adieu la liberté. Essai sur la société disciplinaire

La crise de la Covid-19 a révélé un nouveau totalitarisme " soft " soucieux du " safe ", comme le démontre cet essai particulièrement incisif. Mathieu Slama y analyse les faits, les mots qui ont fait croître l'acceptation de la servitude chez un peuple pourtant réputé rebelle depuis la Révolution. Comment un peuple réputé rebelle a-t-il pu consentir à ce qu'on lui retire, une à une, ses libertés ? Avec cet essai incisif, Mathieu Slama analyse l'intégralité de la séquence du confinement depuis le 16 mars 2020, les faits et les mots qui ont contribué à faire croître, dans les esprits, l'acceptation de la servitude. Réactualisant la pensée de La Boétie, Slama voit dans la crise de la Covid, le révélateur de l'apparition d'un nouveau totalitarisme " soft " soucieux du " safe ", c'est-à-dire de notre sécurité. En cause, Emmanuel Macron, responsable du dévoiement de l'art de gouverner en une technique de management, cherchant non pas le bien commun, mais le bien-être de chaque citoyen - au prix de toutes ses libertés. Ainsi le politique s'est-il effacé devant le médecin, ouvrant la voie au gouvernement de ce que Walter Benjamin appelait la " vie nue ". Dans une société où les citoyens ont été rendus à leurs seules existences biologiques, contrôlables, quantifiables par le " bio-pouvoir ", théorisé par Michel Foucault. Ainsi l'Etat et sa bureaucratie sont-ils responsables de l'infantilisation d'un peuple, soudain sommé de dire ce qu'il fait, avec qui et à quelle heure dans l'" absurdistan " français. Pour l'auteur, l'éclipse de démocratie qu'aura engendré la Covid-19 n'est pas un commencement mais au contraire l'aboutissement d'un mouvement déjà ancien qui a préparé à l'abdication volontaire en chaque citoyen de la première des libertés : celle de penser et de dire ce qu'il pense. La conception limitatrice de la liberté n'est pas née de la crise sanitaire. Mais elle a été préparée par des renoncements successifs avec un point de bascule en 2002, quand Michel Houellebecq est accusé d'avoir " blasphémé l'Islam ". Encadré par le double puritanisme, du protestantisme américain, ressuscité avec l'idéologie woke, et du puritanisme islamiste, le citoyen est ainsi prêt à accepter, comme l'écrivait en 1977, de façon prophétique, Gilles Deleuze, " ce néofascisme, qui est une entente mondiale pour la sécurité, avec l'organisation concertée de toutes les petites peurs, de toutes les petites angoisses qui font de nous autant de micro-fascistes, chargés d'étouffer chaque chose, chaque visage, chaque parole un peu forte, dans sa rue, son quartier, sa salle de cinéma ".

01/2022

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Littérature française

La Violette et l'Olivier. Deuxième période, Le soleil au zénith

Violette et Olivier, devenus vicomtesse et vicomte de Magny, quittent La Rochelle pour Montréal. Après une traversée mouvementée, ils s'établissent à Ville-Marie, près des époux d'Aillebouste des Musseaux avec lesquels ils se lient d'amitié. Ils découvrent un pays magnifique le long des rives du Saint- Laurent. Violette, de nouveau enceinte, apprend de sa nouvelle amie, Catherine, comment s' est créée la colonie qui n' est encore que très faiblement peuplée et dont l'activité est surtout basée sur la traite des fourrures de castors, ce qui suscite l'hostilité des Iroquois. Elle le découvre à ses dépends lors d'une promenade imprudente dans la seigneurie de son mari. Depuis 1663, la colonie est placée directement sous l'autorité du roi et administrée par le Conseil souverain où les rivalités entre gouverneur, intendant et évêque font rage. Louis XIV accorde des présents à sa belle province : le régiment de Carignan- Salières pour venir à bout des incursions indiennes incessantes et destructrices et des filles du roi pour gagner la bataille des berceaux et peupler le pays. L' une d'elle séduit Olivier au bal du gouverneur, ce qui jette un froid durable entre les époux de Magny, élevés au titre de comte et comtesse, après la mort de Claude des Serpents, au service du roi, en 1667. Angélique, la fille de Violette, épouse en 1672 Alexandre de Chaumont et le suit en France dans son château d' Arthieul. Il conduira plus tard une ambassade au Siam qui le rendra célèbre. Dans le royaume, les guerres se succèdent, le Roi-Soleil cherchant à établir des frontières plus sûres, mais Guillaume d' Orange, devenu roi d' Angleterre, pousse l'Europe à se liguer contre le souverain français, ce qui entraîne des conflits de plus en plus coûteux en hommes. Olivier succombe en 1677, c'est la fin d'un grand amour ! Mais la vie continue, Violette, désormais marquise de Magny, doit gérer ses seigneuries et marier ses enfants qui grandissent...

08/2019

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Droit

Commotions cérébrales, sport et droit. Prévention, responsabilités, indemnisation

Le monde du sport, alerté par les médecins, prend conscience aujourd'hui de la dangerosité des commotions cérébrales et se mobilise pour combattre ce que le Professeur Dave Ellemberg qui préface cet ouvrage appelle une "épidémie silencieuse". Qu'il est loin le temps de l'éponge magique des rugbymen ! Tous les sports sont concernés par ce risque, même si les auteurs ont choisi de limiter leur analyse à la boxe, au hockey sur glace et au rugby. Cet ouvrage est la suite d'un colloque organisé par la Commission Droit du Sport du Barreau de Grenoble, intitulé "Commotions cérébrales : sport, santé et droit" qui a réuni, à Grenoble le 12 octobre 2o18, sportifs, médecins et juristes. Le docteur Jean Soubielle, médecin expert GMF, explique ce qu'est une commotion cérébrale et quelles sont ses conséquences. Le docteur Julien Brugniaux, enseignant-chercheur à l'UFR STAPS de Grenoble et rattaché au Laboratoire INSERM HT2 et Laurent Buttafoghi, préparateur physique, nous présentent leurs travaux en cours. Puis Jean-Marie Ostian, avocat, s'interroge sur les moyens qui pourraient être mis en oeuvre pour réduire les risques traumatiques avant d'analyser les principes fondamentaux des responsabilités civile, pénale et administrative, susceptibles d'être encourues à raison des commotions cérébrales par les différents acteurs du sport : le sportif lui-même, l'entraîneur, le club, le médecin, l'arbitre et, sous la plume de Luc Chocheyras, magistrat au tribunal administratif de Grenoble, les fédérations et ligues. La dernière partie de l'ouvrage s'intéresse plus particulièrement à l'indemnisation des victimes de commotions cérébrales. Les différents recours que la victime peut exercer ainsi que les principes et modalités de son indemnisation sont exposés par l'auteur. Et dans ce cadre, les docteurs Philippe Guin et Jean Soubielle témoignent de leur expérience comme experts d'assurance. Enfin, Pierre Chaix, rugbyman et enseignant à l'université Grenoble-Alpes, apporte son éclairage et sa conclusion à cet ouvrage.

08/2019

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Poésie

Oeuvres poétiques complètes

On connaît Stanislas de Guaïta (1861-1897) comme l'un des classiques de l'occultisme et comme l'un des principaux kabbalistes du mouvement rénové de la Rose-Croix. Il est le fameux auteur du Serpent de la Genèse (deux gros in-folios écrits entre 1891 et 1897) ; on le connaît moins comme l'un des jeunes poètes les plus prometteurs de son temps, auteur des trois recueils que nous présentons de manière presque inédite dans la collection Nouvelle Bibliothèque Initiatique, puisqu'il s'agit de leur première réédition en français : Les Oiseaux de Passages (1881) ; suivis de La Muse Noire (1883) et de Rosa Mistica (1884) . Guaïta ne fut pas seulement l'ami de Maurice Barrès (1862-1923) mais fut aussi l'ami de Laurent Tailhade (1854-1919) et de Jean Moréas (1856-1910), il a flirté avec Rachilde (1860-1953), rue de Condé, et plaisanté avec Emile Goudeau (1849-1906), le fameux « hydropathe » du Cabaret du Chat Noir, sans oublier ses liens avec Victor Emile Michelet (1861-1938), qui reconnut l'adepte, derrière le poète, c'est-à-dire le maître incontesté du mouvement de la Rose Croix Kabbalistique (1888-1897). Guaïta ne s'arrime à aucun des courants poétiques de son temps. Il les ramène tous à lui pour mieux les épurer sous le scalpel de sa plume comme pour en sonder l'efficience spirituelle. En grand critique poétique, la préface de Rosa Mystica nous le démontre, « Stanis » comme l'appelaient ses intimes, a jugé sévèrement la poésie de son temps, comme une parole qui s'affaisse déjà sur des acquis trop frêles sur le plan de l'élévation mystique. Emmanuel Dufour-Kowalski a tenté de replacer dans son contexte les premiers pas du poète dans le Paris des cabarets, dans celui des poètes maudits, des opiomanes et des morphinomanes, sans oublier d'évoquer la fortune littéraire de l'auteur en hommage à sa mémoire.

12/2016

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Sciences historiques

L'asile en procès. Le scandale d'Evere (1871-1872) et la prise en charge de la folie en Belgique

24 octobre 1871, 3 heures du matin, maison de santé d'Evere. Laurent Dumoulin, interné la veille dans cet établissement destiné à l'accueil de ceux que l'on dit alors "aliénés" , est pris d'un accès de fureur. Se sentant menacé par ses compagnons de chambrée, il terrasse deux de ceux-ci, qui trouvent la mort sous ses coups. Les conséquences dramatiques de cette rixe mènent à l'ouverture d'une instruction judiciaire, qui met en évidence une longue série de défaillances dans la gestion de l'asile. Au fil de cet ouvrage, l'histoire de la maison de santé d'Evere est retracée, depuis ses débuts exemplaires peu de temps après la promulgation, en 1850, de la première loi belge en matière de prise en charge des aliénés, jusqu'aux poursuites. Un instantané de l'asile est reconstitué au moyen du volumineux dossier judiciaire de ce que l'on a rapidement nommé "l'affaire d'Evere" ainsi que d'autres sources, parmi lesquelles les archives de l'établissement. Une place importante est laissée aux témoignages, qui offrent un éclairage brut sur ce que pouvait être le quotidien dans cette institution au début des années 1870. Ce que révèle l'enquête, largement médiatisée, émeut profondément l'opinion. L'affaire fait scandale et la seule réponse judiciaire apparaît tout à fait insuffisante. Les médecins aliénistes saisissent l'occasion pour faire valoir des revendications qu'ils portent depuis quelque temps déjà et auxquelles les abus constatés à Evere semblent donner raison. L'aile progressiste du parti libéral tente quant à elle d'imposer une réforme ambitieuse, qui aurait pour effet de responsabiliser davantage l'Etat belge dans la prise en charge des aliénés. Depuis le procès de l'affaire jusqu'à la promulgation de la nouvelle loi en 1873, ce sont donc aussi les multiples réactions provoquées par le scandale qui sont envisagées.

12/2019

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Critique littéraire

Laclos et le libertinage. Actes du colloque du bicentenaire des "Liaisons dangereuses" (1782-1982)

Le 16 mars 1782, un officier d'artillerie nommé de Laclos signe un contrat avec un libraire parisien pour un roman qui s'appelle encore Le danger des liaisons. Roman qui sous son vrai nom, Les liaisons dangereuses, devait selon le souhait de son auteur "faire du bruit". C'était, pour le comte de Tilly, "un de ces météores désastreux qui ont apparu sous un ciel enflammé". Quel est encore, à deux cents ans de distance, l'effet Laclos ? En 1982 l'Université d'Amiens a célébré le bicentenaire du roman d'un des plus célèbres Picards : car Laclos est né en 1741 à Amiens qui conserve sa correspondance et quelques souvenirs, dont le fameux portrait de l'officier-romancier et de sa femme. Ce sont les Actes de ce Colloque du bicentenaire que l'on retrouvera ici préfacés par René Pomeau, et conclus par Laurent Versini. Pour répondre à la question, qui est Laclos pour nous ?, il a fallu remonter avant lui, vers les origines du libertinage, vers les premières expressions de cet héroïsme inversé auquel il a donné son accentuation dernière et décisive ; ce sont d'abord ses précurseurs, poètes, romanciers, philosophes qui sont étudiés. S'enfermant ensuite dans l'oeuvre elle-même, les participants au Colloque ont analysé les conditions du récit libertin, ses modalités narratives, et ont questionné la féminité ou la virilité du libertinage. Mais les Liaisons, moment symphonique du thème libertin, conclusion d'un siècle, apparaissent aussi comme un roman d'avenir ou un avenir du roman : c'est donc leur postérité que des spécialistes du dix-neuvième et du vingtième siècle, français et étrangers, ont suivie pas à pas, de pays en pays, interprétant les interprétations révolutionnaires, romantiques, victoriennes, antivictoriennes, surréalistes, de Laclos. Est-il donc partout, avoué, enfoui, refusé, ou prôné ? Tel fut ce bicentenaire, bilan d'une continuelle interrogation sur l'écrivain qui s'était identifié au libertin, bilan d'une pérennité si étrange qu'elle conduisait à se demander, et demain, quel "bruit" feront encore ces Liaisons dangereuses ?

09/1998

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Sciences politiques

Portrait d'hôpital. Cameroun

" L'ouvrage proposé ici constitue une nouvelle avancée pour l'anthropologie médicale. La manière, c'est le sens et la rigueur de la description ethnographique, s'attachant tout particulièrement à l'examen de ce qui fait de ce lieu un monde de matérialités. Ainsi qu'un entrelacs d'espaces au sein desquels circulent et interagissent soignants, soignés et accompagnants. Le lecteur découvrira une ethnographie minutieuse d'un monde hospitalier et de ses matérialités, qui constitue aussi un excellent apport à l'anthropologie politique du Cameroun " (Jean-Pierre Dozon). " Portait d'hôpital " est un objet-livre, c'est aussi un récit et un cheminement au sens premier du terme. Le lecteur suit les pas de l'auteure qui l'emmène dans le Cameroun, son histoire, la région de l'Extrême Nord, son hôpital et ainsi de suite jusqu'aux plus intimes des gestes de soignants. Après l'anthropologue " embarqué " dans les équipes médicales envoyées sur des terrains épidémiques, on a là, le lecteur " embarqué " dans un récit avec conviction. Un livre des plus revigorant intellectuellement, qui s'inscrit en " terrain connu " (Laurent Vidal). " En nous invitant à partager la vie quotidienne d'un hôpital camerounais, Josiane Tantchou nous fait partager ce que le regard anthropologique a de plus original et de plus précieux à offrir : il révèle ce que l'on ne voit plus des choses les plus visibles. L'hôpital est ainsi décrit dans ce qu'il a de plus ordinaire et de plus matériel : les formulaires et les stylos Bic, les lits, les microscopes. A partir des lieux et des objets s'ouvrent alors un espace de réflexion et de critique sur les systèmes et les professions de santé dans l'Afrique du 21e siècle. Nourri par une conversation théorique riche et actuelle, l'ouvrage de Josiane Tantchou parvient à renouveler en profondeur le genre de l'ethnographie hospitalière " (Guillaume Lachenal).

01/2021

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Histoire internationale

Didier Mumengi. La vie comme une guerre

Le parcours de Didier Mumengi depuis la mosquée de la rue Usoke jusqu'à l'Ecole de Journalisme de Paris, en passant par le collège jésuite de Kimwenza, l'Athenée de Mbanza-Ngungu et l'Université de Nanterre, ressort d'une épopée qui ne peut laisser indifférent tout Congolais de bonne foi. Cette instruction, prolongée par une formation auprès de Mabika Kalanda et une autodidaxie librement consentie, fondèrent sa vie sur une catharsis visant à exorciser la société congolaise du fatalisme qu'il décriait dans ces lignes : "Le Congolais adopte une image négative de lui-même. La compétence devient subversion. L'intelligence est vanité. L'assiduité au travail ou à l'école est perçue comme bouffonnerie. Toute réussite est miracle. Oser faire des projets est aberration. Croire aux vertus devient absurdité. L'échec ou la maladie résulte d'une malédiction ou d'un envoûtement, mais jamais la conséquence de la paresse ou de l'inaction, de l'inattention ou de la passivité. La jeunesse ne rêve que de l'oisiveté gratifiante rubis sur ongle en lieu et place du travail, de l'effort ou du mérite" (Extrait du Livre Bleu, 2015, p.119). Ainsi préparé, Didier Mumengi devint, après Lumumba, Mulele et Mzee Laurent Désiré Kabila, un des météores politiques les plus engagés de la RDC. Avec ses éloquents discours et son action lors de l'invasion de la République Démocratique du Congo par les troupes étrangères en 1998, Mumengi en était arrivé à incarner pour les Congolais désemparés, l'espoir du mieux-vivre et d'indépendance. Dans cette biographie, Sindani Kiangu donne de lui un portrait qui plonge le lecteur dans la source de son inspiration, à savoir ses mentors "révolutionnaires" et sa propre expérience faite, à parts quasi égales, de la célébrité et de la traversée du désert, de l'adversité et de la résilience, de la reconnaissance et de l'ingratitude, comme ne peut l'imaginer le public.

04/2018

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Sciences historiques

1492

Cette année-là, trois caravelles rencontrent un continent ; s'effondre le dernier royaume islamique d'Europe ; les Juifs sont expulsés d'Espagne ; un Borgia est élu pape ; meurent Laurent le Magnifique, Piero della Francesca, Casimir IV, roi de Polo-gne, Ali Ber, roi du Songhaï ; la Bretagne devient française, la Bourgogne disparaît ; l'Angleterre renonce au continent et se tournera vers les colonies ; débarquent en Europe le chocolat, le tabac, le maïs, la pomme de terre ; en Amérique arrivent la roue, le cheval et la variole ; Martin Behaïm construit à Nurem-berg la première sphère terrestre ; on publie à Ferrare le premier plan d'urbanisme ; on émet à Gênes la première lire ; le professeur Antonio de Nebrija fait paraître à Salamanque la première grammaire en langue vulgaire ; à Genève apparaît la syphillis ; au Vatican, on tente peut-être la première transfusion sanguine ; en Italie, on imprime pour la première fois le traité d'harmonie musicale de Boèce ; à Mayence, Middleburg prophétise la Ré-forme et annonce Luther ; en Espagne, on représente la première pièce de théâtre sur une scène fermée. Cette année-là, Anvers supplante Venise au coeur de l'économie-monde ; l'Europe se tourne vers l'Atlantique, oubliant l'Est et son passé oriental, la Méditerranée et sa composante islamique. Elle se rêve pure, romaine et non plus jérusalmite. Se forge ce qui deviendra tantôt le rationalisme, tantôt le protestantisme ; s'inventent la démocratie et la classe ouvrière. On fait le projet d'un Homme nouveau. Commence à s'écrire l'Histoire telle que les nouveaux maîtres la raconteront pour leur plus grande gloire, vantant leur passion de la Raison, l'audace de leurs découvertes, leur goût de la vérité, leurs rêves de monuments et de musique. J'ai voulu comprendre ici cette catastrophe comme disent certains mathématiciens , cette bifurcation comme disent des physiciens , ce rendez-vous, comme pourrait dire, plus simplement et sans doute mieux, le commun des mortels. J. A.

09/1991

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Sciences historiques

La Bourgeoisie Française - Familles d'hier et d'aujourd'hui

Conjointement avec Etienne Chapelain de Seréville La Bourgeoisie Française : 459 NOTICES et 3 637 Familles citées Premier nom : d'Abadie Dernier nom : Xardel Exemples de notices figurant dans le livre : KOECHLIN, KOECHLIN-SCHWARTZ Pays de Saint-Gail, Suisse (Zurich), Mulhouse (XVIIe siècle). Importante bourgeoisie d'affaire. On peut citer Samuel (1719-1780), fondateur d'une fabrique d'indiennes, André (1780-1875), créateur d'une entreprise de construction mécanique, Jacques (1776-1834), maire de Mulhouse, député de 1820 à 1827, Nicolas (1781-1832), député de 1831 à 1841 et de 1846 à 1848. Alliances : SCHLUMBERGER, NICOLA (1856), HATT (1880), SCHWARTZ. Sources : A. Dolfus : Tableaux généalogiques de la famille Koechlin. EHRSAM : Livre d'Or de la ville de Mulhouse. Camille Schlumberger : Portraits mulhousiens. J. G. Dardel : Histoire et Généalogie de la famille Hofer. Jean et René Koechlin : Tableaux généalogiques de la famille Koechlin, 2e édition 1892. Tableaux 1460-1914. Georges Koechlin : Famille Koechlin morts pour la France 1914-1918. PASTEUR Franche Comté (Reculoz). Famille paysanne connue par des actes de procédure dès la fin du XVe siècle, qui a donné des meuniers à Plénisette et fut affranchie en 1768 avec Claude Etienne PASTEUR (1733-1798), tanneur à Chamtave en 1763, fut bourgeois de Salens. Claude PASTEUR, curé de Lessuy (1764-1806) installa sur son église le premier paratonnerre. La grande renommée de la famille est due à Louis PASTEUR (1822-1898), membre de l'Académie des Sciences 1862, de l'Académie de Médecine 1873, découvreur du vaccin contre la rage en juillet 1855. Le nom sera relevé par décret en 1948 pour Louis PASTEUR-VALLERY-RADOT, fils de René VALLERY-RADOT et de Marie-Louise PASTEUR. Alliances : VALLERY-RADOT (1934), BOUTROUX (1908), LAURENT (1849), ROQUI (1816), VICHOT, SAINT, JOURDASE. Sources : J. Piton : Les origines familiales de Louis Pasteur. Bulletin de l'Institut Pasteur 1973, Bulletin du Centre d'Entraide Généalogique de Franche-Comté N° 36, 37 et 38 1988, 1989. Maurice Vallery-Radot : Pasteur.

03/1993

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Critique littéraire

La guerre d’Algérie dans le roman français. Tome 1, Esthétique du bourreau

Cet essai La guerre d'Algérie dans le roman français – s'appuie, dans son contenu et sa démarche, sur une centaine d'ouvrages de genres très variés : fiction, récit, carnets de voyage, témoignage romancé, polar. Il offre ainsi un large éventail de pistes de lectures et de réflexions sur la littérature algérienne des Français qui, depuis ses fondateurs à la nouvelle génération des écrivains nés après 1962, reste essentiellement une littérature ancrée au passé colonial, avec ses faits d'histoire collective et ses pathos. Divisé en deux tomes distincts mais complémentaires et solidaires du point de vue de la réalité historique et des structures narratives des romans étudiés, l'essai offre aux lecteurs une diversité de regards emphatiques, croisés, divergents, antagoniques parfois, sur le passé colonial de la France en Algérie, la période de la conquête, peu exploitée, et la guerre proprement dite (1954-1962). Pour ce premier tome, Esthétique du bourreau, l'auteur développe une approche comparative de romans sur différentes périodes de publication ayant pour principal protagoniste, le militaire de la guerre d'Algérie, le soldat appelé du contingent trahi par les mensonges d'Etat de son pays et la figure du parachutiste que peignent avec moult prouesses stylistiques ses fictionneurs, charriant sur son sillage les récits de Verdun, l'héroïsme des maquis du Vercors durant la seconde guerre mondiale, l'inénarrable des camps nazis, l'humiliante défaite de Diên Biên Phu. Face à ces monceaux de guerres, ici de bravoure, là de honte, ce paradoxal militaire littéraire de Laurent Mauvignier, Jérôme Ferrari, Alexis Jenni, Mathieu Belezi, en est la voix primesautière, révulsive et corrosive qui vomit ses entrailles, exorcise ses traumatismes générés par une guerre putride qui, si elle ne l'a pas transformé en bourreau expert de la gégène, a fait de lui un spectateur désarmé et coupable d'avoir tu l'abject généré par son armée sur les populations indigènes. Est-il, ce faisant, une victime en uniforme malgré lui ?

11/2018

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Actualité et médias

Tous les coups sont permis. De Mitterrand à Sarkozy, la violence en politique

La politique est un sport de combat. Violent. Sanglant. Et la Ve République a inventé la joute ultime : la conquête du sceptre élyséen au suffrage universel, une épreuve sanctionnée par un jury composé de 40 millions d’électeurs. La conquête du pouvoir demande un effort de tous les instants, c’est un chemin de croix qui nécessite d’être capable d’humilier l’adversaire, de l’écraser, de le piétiner, sans un regret, sans un remords. Sans un regard pour celui que l’on laisse à terre. Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn, Marine Le Pen, et tous les autres : jusqu’où sont-ils prêts à aller au moment de se lancer dans la guerre de la présidentielle de 2012 ? Quels sacrifices sont-ils susceptibles d’endurer ? Quelles violences sont-ils capables d’infliger pour parvenir au sommet ? L’élixir du pouvoir semble justifier toutes les audaces, tous les excès, tous les crimes. Et c’est d’abord le concurrent issu de ses rangs, de son camp qu’il faut être prêt à poignarder pour arriver : Giscard contre Chirac, Mitterrand contre Rocard, Fabius contre Jospin, Chirac contre Balladur, Sarkozy contre Villepin. Quelques « amateurs », quelques « naïfs », quelques personnalités médiatiques issues de la société dite « civile » se sont risqués dans l’arène, de Bernard Tapie à Nicolas Hulot. Mais au final, la politique est bien une affaire de professionnels. Une idée reçue veut que ce soit l’amour de l’autre, l’envie de servir le bien public qui suscite les vocations. C’est faux. Cette enquête, fourmillant de révélations et d’anecdotes inédites, se propose de décrypter l’histoire de la violence politique. D’Éric Woerth à Michel Noir, d’Alain Carignon à Didier Schuller, de Michel Rocard à Laurent Fabius, on y trouvera les reliques de ces victimes tombées au champ d’horreur de la politique pour affaires, scandales en tous genres, ou simplement… défaites électorales.

10/2011

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Revues de psychanalyse

Revue des Collèges de Clinique psychanalytique du Champ lacanien N° 22, mars 2023 : Qu'est-ce qu'une clinique psychanalytique ?

Ce numéro 22 de la revue des Collèges de clinique psychanalytique du champ lacanien prend son élan d'une question : "Qu'est-ce qu'une clinique psychanalytique ? " Pour Lacan cette "question commence à partir de ceci qu'il y a des types de symptômes, qu'il y a une clinique. Seulement voilà : elle est d'avant le discours analytique, et si celui-ci y apporte une lumière, c'est sûr mais pas certain" . Si la psychanalyse n'est pas une science mais un discours, elle a pour tâche d'éclairer cette clinique qui la précède d'une façon originale, distincte des autres discours. En 1970, à l'occasion d'une intervention intitulée Apport de la psychanalyse à la sémiologie psychiatrique, Lacan revient sur le cas Aimée et interroge la différence entre sa position de psychiatre et de psychanalyste : "A la vérité, je ne vois pas une montagne ni rien qui me sépare de la façon dont j'ai procédé à cette époque-là. Ma patiente [... ] était vraiment très touchante. La façon dont j'ai procédé avec elle et ce que j'enseigne maintenant, je ne vois absolument aucune espèce de différence [... ]. Si on relit ma thèse, on voit cette espèce d'attention donnée à ce qui a été le travail, le discours de la patiente, l'attention que je lui ai apportée est quelque chose qui ne se distingue pas de ce que j'ai pu faire depuis". Apporter la plus grande attention au discours du patient jusqu'à s'en laisser enseigner distingue le discours analytique de celui de la science. A cette condition le discours analytique est susceptible d'éclairer cette clinique qui le précède. Avec les contributions de : Sidi Askofaré, Isabelle Boudin, Laurent Combres, Nadine Cordova, Jean-Claude Coste, Armando Cote, Jean-Pierre Drapier, Alexandre Faure, Bruno Geneste, Isabelle Geneste, Françoise Gorog, Jean-Jacques Gorog, Brigitte Hatat, Marie-Noëlle Jacob Duvernet, Bernard Lapinalie, Marie-José Latour, Phillipe Madet, Jean-Paul Montel, Muriel Mosconi, Pierre Perez, Sophie Pinot, Patricia Robert, Colette Soler, François Terral, Dominique Touchon Fingermann, Jean-Michel Valtat.

03/2023

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Essais

Les coulisses du divan. Confidences d'un psy

"- Après tant d'années de pratique, comment parvenez-vous à garder cet enthousiasme ? Lucien Kokh. - J'ai été sauvé enfant par des hommes et des femmes qui ont risqué leurs vies pour nous. Alors en souvenir de tous ces passeurs résistants, je me suis fait passeur à mon tour, passeur de rives, de lignes de démarcations. C'est dans ce sens que j'exerce ce métier et cherche sans relâche comment l'exercer du mieux que je peux". De nombreux ouvrages abordent la question de la pratique de la psychanalyse, mais aucun ne propose d'inverser les ro les en interviewant un psychanalyste. Ce livre vous offre la possibilite d'entrer dans les coulisses de la the rapie gra ce a Lucien Kokh, psychanalyste, qui a accepte de se pre ter au jeu et de re pondre aux questions des auteurs. Il sera notamment question du ro le de la parole, des diverses phases de l'analyse, des the rapies bre ves et de leurs e volutions, mais aussi du bon usage de l'humour ou des joies et affres du métier. Gra ce a cet e change a la fois amical et sensible, vous pourrez découvrir la the rapie sous un nouveau jour. Les trois auteurs - deux patients et une consoeur - ont travaille avec Lucien Kokh a la re alisation de cet ouvrage. Après avoir cheminéauprès de Jacques Lacan et Franc oise Dolto, celui-ci a forge , au fil des anne es, une approche singulie re et inventive, qu'il vous propose de de couvrir. Liliane Mitelman est psychanalyste et psychiatre. Elle intègre l'hypnose clinique àsa pratique de thérapeute. En 2009, elle a publiéen collaboration avec Lucien Kokh un ouvrage intituléLe corps possédé. Laurent Dubost est ingénieur dans le domaine du traitement de l'information et homme de théâtre. Avec Rachel Auriol, il codirige la compagnie Le Soleil des Abysses. Paul Besson est scientifique de formation et chercheur en modélisation financière. Il s'est toujours intéresséàde nombreux domaines en dehors de son champ professionnel

12/2022

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Revues

Schnock N° 48 automne 2023 : Karl Lagerfeld. "Voyez la vie en rose mais n'en portez pas"

AU SOMMAIRE p. 3 L'Edito p. 6 Le Trombinoschnock p. 8 Schnock des cultures - tout ce que vous avez toujours voulu savoir etc. p. 10 "Bien entendu, c'est on" par Eléonore Cambret p. 14 Top 15 des publicités de 1973 par François Roque p. 26 Les Schnocks parlent aux Schnocks p. 28 Le Grand Dossier - Karl Lagerfeld p. 30 Patrick Hourcade : "Nous formions un clan de culture" par Laurence Rémila p. 46 L'abécédaire du Kaiser par Marc Godin, Laurence Rémila et Pierre Léonforte p. 60 Jacques de Bascher, l'ange noir par Pierre Léonforte p. 66 Diane de Beauvau-Craon : "Nous étions comme deux gamins" par Laurence Rémila p. 68 Victoire de Castellane : "Karl ? Un parolier de choc ! " par Laurence Rémila p. 70 Les Mains de Karl par Marc Godin p. 76 Florence Müller : "C'était un mercenaire" par Marie Ottavi p. 78 KL et les livres par Jean-Christophe Napias p. 82 Karl selon Lagerfeld par Laurence Rémila p. 98 Pascale Petit : "Je n'ai jamais couché de ma vie pour avoir un rôle ! " par Luc Larriba p. 110 Jean-Patrick Capdevielle : "Je n'ai pas une âme de boutiquier" par Laurent Jaoui p. 124 Daniel Filipacchi : "Je préfère être l'empereur du cul que le roi des cons" ou les magazines de charme du groupe Filipacchi par Philippe Roure p. 136 Benoît Poelvoorde : "Mes modèles sont les seconds couteaux du cinéma. ". . par Marc Godin p. 144 C'est arrivé près de Benoît, André et Rémy par Marc Godin p. 168 Schnock chez soi lectures & autres loisirs de chambre p. 170-175 Nos Trésors cachés ne le restent jamais très longtemps p. 170 Trésor livre : Jacob Jacobi de Jack-Alain Léger par Louis-Henri de La Rochefoucauld p. 172 Trésor CD : Jacques Tati - Swing ! par Alister p. 174 Trésor DVD : Un si joli village... de Etienne Périer par Sylvain Perret

09/2023

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Policiers

Les aventures de Sherlock Holmes Tome 1 : Une étude en rouge ; Le signe des quatre ; Les aventures de Sherlock Holmes ; Les mémoires de Sherlock Holmes ; Le retour de Sherlock Holmes

Au numéro 221 de Baker Street, le docteur Watson, ancien officier de l'armée des Indes, partage un appartement avec Sherlock Holmes. Tantôt celui-ci fume l'opium ou rêve après une piqûre de morphine, tantôt il explore les gazettes du matin ; tantôt il neige à flocons épais, tantôt le brouillard envahit lentement la rue, mais on sait qu'un cab va s'arrêter, qu'un pas pressé va retentir sur les pavés, que la porte de l'appartement va s'ouvrir pour livrer passage à un inconnu, bouleversé par l'angoisse. Une nouvelle aventure va commencer dans ce domaine propre à Conan Doyle : la magie du rationnel. Parmi les héros de l'histoire littéraire, Sherlock Holmes a sa place auprès d'Ulysse et de Don Quichotte. Apparemment héros de la raison, Conan Doyle l'enfanta en effet à la fin d'un siècle positiviste où la science semblait s'être révélée capable de résoudre tous les problèmes cosmiques et humains. Sherlock Holmes est plutôt physicien et chimiste que mathématicien ou psychologue. Alors que Dupin, le détective d'Edgar Poe, raisonne intuitivement en se mettant à la place de l'autre, que Rouletabille, le détective de Gaston Leroux, cherche abstraitement " le bon bout de la raison ", Sherlock Holmes déduit le passé d'un inconnu à une certaine usure de sa canne, du boîtier de sa montre, de ses semelles ou de son haut-de-forme, et le passage clandestin d'un coupable ou d'une victime, aussitôt identifié, à des cendres de cigarette ou au déplacement d'une pendule. Mais Sherlock Holmes n'est pas que robot génial, car Conan Doyle est un romancier. Le mystère initial, l'émotion qu'il inspire, le démenti qu'il semble souvent porter à la raison, l'angoisse qui en résulte, la menace qui subsiste multipliée par les péripéties, tout conspire à produire une électricité poétique qui persiste lorsque, à la fin, la lumière plus banale de la raison triomphante vient remettre le monde en ordre. (Jacques Laurent)

09/2014