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Frédéric Leterreux, Jérôme Eho

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BD tout public

Les Odyssées de Pokerdas le Spartiate : Les jeux d'Olympie

Né en 1918, savoyard, normalien brillant à Alberville avec son ami Frédéric Dard. Instituteur de 1937 à 1944 puis journaliste (chef d'agence au DL, Directeur Drôme-Ardèche au Progrès de Lyon, Grand reporter) écrivain, poète (grand prix Lamartine), pianiste, compositeur de chansons, revues, opérette (La Marie de l'Euroscope) avec succès ainsi qu'auteur de romans de gare et surtout de la fabuleuse BD, la vraie histoire des JO en Grèce avec Pokerdas le Spartiate à Olympie (1964-1968) Jeune officier en 1940, il descend un stuka avec la mitrailleuse d'un de ses soldats... Il fut un brillant instituteur et talentueux poète puis grand journaliste... Il sera Chevalier de l'Ordre National du Mérite, Croix de Guerre 39-45 avec étoiles, Palmes Académiques, Chevalier des Arts et des Lettres, Membre de l'académie drômoise. Il a donné à ses deux fils le goût du piano, de la peinture et de l'écriture, plus tard, au fils de Pyte, JSR-COSMOS'BABY, la musique, ainsi qu'à ses deux filles (issues de son deuxième chapitre de vie) qui ont été concertistes au violon et piano. Djo a enregistré un 78 Tours au piano à 5 ans, un surdoué hélas tué le 31-12-1960 à 20 ans en AFN, parachutiste, major de promotion, EOR de Cherchell. Pyte, son deuxième fils, EOR de Cherchell en AFN, professeur en lycée et Ecole Normale, chargé de Mission Ministère Datar... est titulaire du Master de l'IAE de Grenoble et Docteur de l'Institut de Géographie alpine (1er BAC en AFN), 4 romans sur les 8 de la Saga sont aux Presses du Midi. Il est un aquarelliste du Sud ; il a aussi réalisé des grands tableaux acryliques "les villages vus du ciel". Il a aquarellisé la BD de son père en 2013 soit presque 50 ans après sa réalisation par le père et le dessinateur Hugues. Son édition en noir et blanc en 1968 fêtée à Paris par FR3, a été distribué à 5 000 exemplaires qui ont enchanté les lecteurs parisiens... "David Pokerdas" le spartiate sera ralenti longuement, voire plus, par Gaulorath, le temps que celui ci se réveille, pour profiter des titres et idées de "Pokerdas à Olympie, de Pokerdas et le feu de Zeus entre autres... Heureusement les planches de la BD étaient protégées. Le Gaulorath a du tirer un trac à des centaines de milliers d'exemplaires, pour annoncer qu'il sera aux "Jeux Olympiques mais seulement à la page 39", dans une revue de "Formule 1". Cherchez la suite ! A Regottaz et Jean Hugues n'avaient que le désir et la modeste prétention d'instruire les élèves et parents sur l'histoire grecque des premiers JO, avec les mots d'humour appréciés par les quelques 10 000 lecteurs de 1968. Mort en 2004, son fils se devait de ressortir cette belle BD, 50 ans après et de l'aquarelliser. Devant le résultat par les Presses du Midi, son succès mérité va enfin être reconnu. Les planches du feu de Zeus sont prêtes à être aquarillisées par son fils. Voilà une BD qui ne peut que se trouver dans les CDI de tous les établissements scolaires de France. Apprendre l'histoire grecque avec humour, quelle récompense pour "Europa".

06/2013

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Art contemporain

À mains nues. Parcours de la collection du MAC VAL

A mains nues Parcours de la collection du MAC VAL 192 pages 160 reproductions Format : 21 x 17 cm Broché, dos toilé pailleté, cahiers à la japonaise Textes : Marie Darrieussecq, Romina de Novellis, Alexia Fabre, Agnès Gayraud, Caroline Honorien, Philippe Liotard, Mélanie Meffrer Rondeau, Claire Moulène, Mathieu Potte-Bonneville, Fabienne Radi, Anne-Lou Vicente, Marion Zilio Graphisme : Lisa Sturacci Editions du MAC VAL ISBN : 978-2-900450-13-0 Parution : 8 avril 2022 15 euros Après "Le vent se lève" , exposition de la collection incarnant les relations que l'humanité entretient avec la Terre, le MAC VAL poursuit son exploration de l'humain en se recentrant sur le corps, son langage, son pouvoir et sa puissance de réinvention, avec cette nouvelle exposition "A mains nues" . Inédites ou plus anciennes, les oeuvres évoquent la réinvention de soi, le futur qu'il nous appartient de créer, à mains nues. En cette expérience partagée de la pandémie, d'empêchement de l'autre, de son contact, du violent constat de notre fragilité corporelle et de notre statut de corps vivant, nous avons eu envie de nous projeter dans le futur et de l'envisager avec désir, élan et espoir. Les oeuvres ici réunies racontent d'une part la corporéité et son langage, les fluides vitaux, les membres, dont les mains, qui incarnent la question de la réinvention de soi contre la réalité, la fatalité ou les déterminismes sociaux. La fiction, le récit, la mise en scène, le travestissement sont autant de stratégies mises en oeuvre par les artistes pour engager cette réinvention, douce, déterminée ou plus guerrière. Ont ainsi été composés des ensembles d'artistes particulièrement chers au musée et qui incarnent ces sujets : Annette Messager, Jena-Luc Blanc, Esther Ferrer, Gaëlle Choisne, Jean-Luc Verna, Nina Childress, Kapwani Kiwanga, Edi Dubien, Romina de Novellis, parmi d'autres... L'adresse à l'autre, à son regard comme à son corps, est au coeur des oeuvres, à travers la fabrication de sa propre image, portraits ou autoportraits qui résonnent ainsi avec les phénomènes historiques et contemporains de l'invention de soi, questionnant la distance au réel. Un réel souvent contredit, transformé par des artifices, maquillage, chorégraphie, tatouages, mises en scène... Il est avant tout question des langages des corps, de ce qu'ils peuvent dire, faire, enveloppe fragile, unique (? ), malléable, signifiante de l'âme qu'ils habillent et qui les habitent. Pour nous accompagner dans cet ouvrage, exclusivement illustré de photographies de ce nouvel accro- chage, nous avons invité des auteur. e. s et des artistes pour leur engagement, leur partage d'expériences positives, singulières et combatives, afin de l'ouvrir à des regards extérieurs, à d'autres voix. Exposition au MAC VAL à partir du 12 mars 2022. Avec les oeuvres de Boris Achour, Pierre Ardouvin, Bianca Argimón, Kader Attia, Elisabeth Ballet, Eric Baudart, Jean-Luc Blanc, Nina Childress, Gaëlle Choisne, Clément Cogitore, Mathilde Denize, Romina de Novellis, Angela Detanico ? /? Rafael Lain, Mario d'Souza, Edi Dubien, Mimosa Echard, Eléonore False, Sylvie Fanchon, Valérie Favre, Esther Ferrer, Nicolas Floc'h, Mark Geffriaud, Shilpa Gupta, Kapwani Kiwanga, Thierry Kuntzel, Emmanuel Lagarrigue, Ange Leccia, Natacha Lesueur, Annette Messager, Marlène Mocquet, Charlotte Moth, Frédéric Nauczyciel, Melik Ohanian, Bruno Perramant, Françoise Pétrovitch, Abraham Poincheval, Laure Prouvost, Judit Reigl, Jean-Luc Verna, Catherine Viollet, We Are The Painters...

04/2022

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Autres

Philosophie N° 162, juin 2024

Ce numéro s'ouvre sur la traduction, par Thomas Piel, de la seconde partie du dernier chapitre du grand livre d'Aron Gurwitsch, Leibniz. Philosophie du panlogisme, qui prolonge et achève l'interprétation phénoménologique de l'oeuvre de Leibniz comme une "philosophie transcendantale". L'analyse se poursuit ici par l'interprétation de la prétention à l'existence des possibles, du statut de l'existence comme prédicat, ainsi que des apories relatives à la conception leibnizienne de la création continuée, où la philosophie transcendantale de Leibniz atteint son expression la plus prégnante et la plus décisive. Suit un dossier intitulé "L'Ecole de Kyoto : histoire et horizons". Romaric Jannel y donne la traduction de "L'humain et l'environnement" de Miki Kiyoshi, publié en 1940 dans son Introduction à la philosophie. Miki y aborde la question de la relation entre l'humain et l'environnement en faisant usage de la distinction essentielle entre "sujet contemplatif" et "sujet agissant", qui fut reprise par nombre de penseurs liés à l'Ecole de Kyoto. Dans "La structure E-A-M dans les explications schématiques de Nishida Kitard", Jacynthe Tremblay s'intéresse à la distinction fondamentale, dans la philosophie de Nishida, entre les deux plans du "monde dialectique", ceux du sujet et de l'objet, qu'il illustre par une série de formules et de schémas. En qualité de médium, ce monde dialectique possède le statut d'un lieu englobant en lequel l'être humain nais, agit et meurt, et rencontre le domaine des objets. Dans "Le corps "auto-éveillant" : ce qui ressort de l'appréciation nishidienne de Maine de Biran", Yasuhiko Sugimura part de la sympathie de Nishida envers la philosophie du sens intime typiquement française", notamment Maine de Biran. S'il invoque Biran quand il déplace l'accent de sa philosophie du néant absolu vers l'idée de corporéité auto-éveillante, Nishida prend ensuite ses distances pour élaborer un concept tout à fait spécifique de corporéité. Dans "Expérience pure de Nishida Kitaro et expérience directe de Motora Yujiro", Frédéric Girard part de l'Etude sur le bien, où Nishida met en avant le concept d'expérience pure ou immédiate. Il mentionne le Traité sur l'acte de foi dans le Grand Véhicule, qui lui a permis de mettre en évidence la vérité authentique qu'il cherchait à illustrer, et s'inspire de son professeur Motora, qui fait état de l'expérience directe en rapport avec l'expérience du Zen. Dans "Transcendance et matière chez le premier Tanabe Hajime de l'expérience pure à la corporéité ", Morten E. Jelby montre comment Tanabe mobilise la pensée heideggérienne dans une interrogation sur l'articulation de la "conscience en général" avec le monde. Il en retrace l'itinéraire à partir du concept d'expérience pure jusqu'à la dialectique du corps, en passant parle statut de la matière de la donation et de la chose-en-soi. Enfin, dans "En deçà et au-delà du logos avec Yamauchi Tokuryù", Romaric Jannel mobilise la pensée de Yamauchi autour de cette question si, pour surmonter le problème de l'ineffabilité de la vérité de l'Etre, il faut "faire venir le silence à la parole", encore faut-il que l'étant que nous sommes puisse saisir cette dernière. Il mobilise sa notion de tétralemme pour discuter, en termes métaphysiques nourris de pensée bouddhique, de tout ce qui est ainsi que de tout ce qui n'est pas.

06/2024

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Sciences historiques

Leclerc et l'Indochine. Stratège militaire et génie politique

La pensée de Leclerc en Indochine évolue au gré des événements durant la période 1945-1947 et oscille entre décisions politiques et militaires. " Leclerc, le Militaire " apparaît de juin à décembre 1945. Il doit faire face aux Alliés qui, au cours de la conférence de Potsdam, ont partagé l'Indochine en deux zones : chinoise et britannique. Le général, après une période à Kandy ; réussit à convaincre Mountbatten et Gracey de permettre son arrivée à Saigon le 5 octobre 1945. Leclerc a gagné la première manche contre une nouvelle forme de guerre faite de guérilla et de terrorisme. " Leclerc le Militaire et le Politique " entre en scène de janvier à juillet 1946. Le but est de contourner la " résistance " chinoise au nord du 16e parallèle et de reprendre pied au Tonkin. Il influence donc les décisions en prônant une politique de négociations. Avec les Chinois d'abord par le traité du 18 février 1946, avec le Vietminh d'Hô Chi Minh par les accords du 6 mars 1946. Le 18 mars 1946, Leclerc rencontre Hô Chi Minh pour coller " la Libération de l'Indochine " dorénavant terminée ! En juillet 1946, il demande son rappel en France, compte tenu des désaccords qui l'opposent à l'amiral d'Argenlieu. C 'est enfin " Leclerc, le Politique " appelé par Léon Blum pour inspecter l'Indochine et rendre compte de la situation à la suite des débuts de guerre du 19 décembre 1946 ; sollicité tour à tour par Blum, Ramadier et même Vincent Auriol pour retourner sur place comme haut-commissaire en remplacement de d'Argenlieu. La situation est délicate, le général hésite. Il prend conseil du général de Gaulle puis prend sa décision ! Il refuse la carrière politique. L'Histoire retiendra que Leclerc fut l'inspirateur des Accords du 6 mars 1946. On peut toujours supposer que le général devenu haut-commissaire, les événements eussent été différents. Une chose est certaine, Philippe Leclerc de Hauteclocque est né, a vécu et est mort en militaire.

05/2011

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Musique, danse

British Rock. Tome 1, 1956-1964 : Le temps des pionniers

Le premier tome d'une monumentale histoire du rock britannique L'Angleterre n'a pas inventé le rock'n'roll et son premier héros n'a jamais approché la carrure d'un Elvis Presley. Rien ne laissait prévoir durant les années 1950 qu'un pays aussi éprouvé moralement puisse rivaliser musicalement avec les Etats-Unis et célébrer les turbulences d'une nouvelle génération. Egarés dans un monde d'austérité, les gamins anglais ont créé dans la liesse un terreau paradisiaque qui va révolutionner la musique sur tous les continents. Après le déclic instauré par Cliff Richard, les Shadows et les Tornados, l'ascension foudroyante des Beatles met fin à l'hégémonie américaine et révèle un élan national soutenu par des centaines d'orchestres aux prétentions innovantes. Une guerre effrénée s'engage. L'encouragement du ministère de l'Education permet de réorienter les jeunes en mal de résultats scolaires vers un cycle universitaire de quatre années consacrées aux arts. C'est ainsi, par exemple, que John Lennon obtient l'autorisation de faire répéter les Quarrymen dans la cantine de son établissement. D'autres (comme Eric Clapton, David Bowie, Pete Townshend, Nick Mason, Roger Waters, Jeff Beck, Eric Burdon, Rick Wright, Keith Richards, Ron Wood, Ray Davies et son frère) font cette même expérience d'un dilettantisme financé par l'Etat. Tandis que les initiateurs disparaissent tragiquement (Buddy Holly, Ritchie Valens, Eddie Cochran.) ou connaissent des destins mouvementés (Chuck Berry, Jerry Lee Lewis, Gene Vincent, Elvis Presley.), le rhythm'n'blues émigre en Angleterre telle une valeur stimulante. L'industrie du show-biz a trop longtemps méprisé le potentiel fantastique des artistes noirs issus du gospel, du blues et du doo-wop. Et ce sont ces disques exportés comme de vulgaires surplus qui vont susciter l'éclosion spontanée d'un style britannique aussi singulier que révolutionnaire : la Beat Music. Les groupes porteurs de cette révolution se nomment les Beatles, les Rolling Stones ou les Who. Le jeune public s'identifie aussitôt à ceux qui apparaissent comme les nouveaux héros d'une contre-culture. Les industriels anglais ne passent pas à côté du phénomène et vont follement amplifier la percée de ces groupes. Cette ascension débute en 1957 et est vite relayée par les médias britanniques. L'explosion du rock anglais (due aussi à des producteurs de génie (George Martin, Giorgio Gomelsky Shel Tamy, Andrew Oldham.) se mue en véritable invasion aux Etats-Unis et partout dans le monde. Christophe Delbrouck retrace avec brio cette fabuleuse aventure, à la fois culturelle, sociale et politique. Une aventure qui enthousiasmera et marquera profondément plusieurs générations. A NOTER Un second tome paraîtra courant 2013, consacré aux années 1965-1970, Psychedelia L'AUTEUR CHRISTOPHE DELBROUCK, musicien et compositeur, est notamment l'auteur de Frank Zappa / Chronique discographique (EditionsParallèles), Weather Report (Paréiasaure ; rééd. Le Mot et le Reste, 2007), Carlos Santana & la danse des solstices (Editions Larivière /Rock & Folk), la trilogie Frank Zappa & les mères de l'invention, Frank Zappa & la dînette de chrome et Frank Zappa et l'Amérique parfaite (Le Castor Astral, 2003, 2005 et 2006), The Who (Le CastorAstral, 2007), Live : une histoire du rock en public (Le Mot et Le Reste, 2009), Crosby, Stills, Nash & Young (Le Castor Astral, 2009) et Live, une histoire du rock en public (collectif, Le Mot et le Reste, 2011).

03/2013

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Littérature étrangère

Les esprits de la rivière

Héritier de Whitman et Thoreau, James Oliver Curwood est, dès le début du XXe siècle, l'auteur de romans qui marquent la naissance d'une pensée écologique aujourd'hui incontournable, Voyageur infatigable et reporter intrépide, il partagea la vie des trappeurs légendaires et des bêtes sauvages, s'en faisant l'inlassable conteur. Sous sa plume, la nature sauvage du Grand Nord canadien qu'il décrit avec fascination prend une dimension quasi métaphysique, au coeur de la littérature du wilderness. Dans ce bref récit peu connu, Curwood met en scène une histoire d'amour empêchée par la morale et les conventions sociales. Un amour qui, dans toute sa candeur et sa vérité, se veut l'écho de la beauté d'une nature indemne, aussi dangereuse que fragile... Double de l'écrivain dont il partage le regard critique sur une humanité avide et destructrice, le héros Paul Kirke est un éternel amoureux des grandes solitudes nordiques. Contraint de vivre éloigné de son épouse Claire alors qu'il dirige un chantier dans le village de Péribonka, au bord de la tumultueuse rivière Mistassini, il s'éprend de la jeune Carla... Aventure, nature puissante, sentiments forts, paysages fabuleux, tels sont les ingrédients d'un écrivain qui, un siècle après sa mort, continue de nous emporter et de nous charmer. Avec Les Esprits de la rivière, Kazan chien-loup (2018) et Au coeur des grandes solitudes (2018), L'Eveilleur entend faire redécouvrir l'oeuvre remarquable de cet auteur du Grand Nord, père fondateur, aux côtés de Jack London, du nature writing.

02/2020

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Poésie

Mon Arbre à Lire

Je te dédie aujourd'hui chaque vers de ce recueil C'est sous ton ombre que je les ai écrits Et tu continueras à exister à travers eux Toi, chêne majestueux, roi de la forêt, tu naquis un jour de pleine lune, Ou un printemps un peu plus clément que les autres. Tu grandis et t'épanouis sous tous les astres, Tu traversas les idées révolutionnaires sans plier, tu résistas aux Pluviôse et Ventôses de trois siècles, Tu déployas tes plus belles ramures au siècle des Lumières, tu sentis frémir et geler ta sève durant deux guerres. Maître des lieux et protecteur de la vallée, tu restais là plantureux et de plus en plus beau. Tu vis naître des vies et leur souhaitas bonheur intense, tu vis passer des hommes, des femmes, Les aimas, les observas, les regrettas. Trois cents ans de tic tac dans ta sève, et un jour l'Homme s'arrêta pour te rendre tes honneurs : Il prit le temps de t'admirer, de te parler, de te comprendre, Il te décora même de sa légion d'honneur à lui. Tu attendais secrètement ce moment depuis tant d'années, Que tu en ployas de joie et en mourus de bonheur Ta vie éternelle foudroyée par une rafale de vent, Tes racines t'abandonnèrent, ta sève se figea,tes ramures craquèrent remplies de l'écho de tant d'années. Le pic-vert s'en alla à tire d'aile, te quittant à jamais. Tu t'effondras Je t'aimais Tu n'es plus.

12/2019

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Histoire internationale

La Sibérie comme paradis

La Sibérie comme paradis entend corriger une méconnaissance regrettable de la Sibérie en prenant délibérément le contrepied (non sans un brin de provocation...) des images que les Occidentaux, et souvent les Russes eux-mêmes, associent spontanément à cette "noire Sibérie" qu'évoquait Baudelaire : vide, froid, nuit, ours, bagne, quand le monde sibérien ne se réduit pas au seul acronyme Goulag. Bien entendu, parler de la Sibérie comme terre paradisiaque - en écho à La Sibérie comme colonie, parue en 1882, du célèbre régionaliste Nikolaï Iadrintsev - ne relève pas d'une volonté de nier les conditions climatiques extrêmes de ce territoire, encore moins l'enfer carcéral qu'il a pu abriter ou le sort peu envieux qui y est encore trop souvent réservé aux peuples autochtones minoritaires. Mais il s'agit plutôt de rappeler que, paradoxalement ou non, cette terre, en raison notamment de son immensité et de son éloignement par rapport à Moscou et à Saint-Pétersbourg, a pu également être perçue, au cours des siècles, comme une terre d'asile et de refuge, comme une terre promise où ancrer des expériences sociétales nouvelles, comme une terre de liberté en rupture avec un "centre" autoritaire et prédateur, comme un véritable Eldorado en raison de ses richesses naturelles. Du jardin extraordinaire des chroniques médiévales russes au jardin écologique d'entreprises cosmétiques du début du xxie siècle, la Sibérie a inspiré les idéaux les plus divers. C'est cette "légende dorée" dont plusieurs chercheurs internationaux, un écrivain et un photographe ont souhaité rendre compte dans ce recueil.

11/2019

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Sciences historiques

Sexualités, identité & corps colonisés. XVe siècle - XXIe siècle

Longtemps passées sous silence, la sexualité dans les empires coloniaux et la domination sur les corps apparaissent aujourd'hui comme des sujets de recherches majeurs. Les héritages de cette histoire font désormais débats dans nos sociétés de plus en plus métissées et mondialisées. Six siècles d'histoire ont construit des imaginaires, des fantasmes et des pratiques analysés dans cet ouvrage au fil des cinquante contributions de spécialistes internationaux. Coordonné par un collectif paritaire de dix chercheur. e. s de plusieurs disciplines, l'ouvrage Sexualités, identités et corps colonisés tisse des liens entre passé et présent, et explore les nombreuses facettes de cette histoire. La publication de Sexe, race & colonies en 2018 a initié débats et polémiques, mais a aussi reçu un écho sans précédent. Ce nouveau livre va plus loin. Aux quinze articles majeurs du précédent ouvrage, réédités pour les rendre accessibles au plus grand nombre, ont été ajoutées trente contributions inédites éclairant la transversalité de cette question dans tous les empires coloniaux jusqu'aux sociétés postcoloniales actuelles. Ce livre permet de saisir comment la sexualité et les hiérarchies raciales ont été consubstantielles à l'organisation du pouvoir dans les empires et à l'invention d'imaginaires transnationaux. Déconstruire les regards coloniaux qui sont omniprésents dans nos représentations suppose de regarder en face cette hégémonie sexuelle mondialisée et ce passé, aussi complexe soit-il. C'est à ce prix qu'une décolonisation des imaginaires sera possible. Avant-propos d'Antoine Petit, président du CNRS. Postfaces de Leïla Slimani et Jacques Martial.

11/2019

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Mer

L'odeur du luzin

"Ce recueil se lit comme l'eau qui s'écoule le long de la coque ; fluide, gracieux, léger. Chamsi, nous fait partager son amour pour la mer, sa passion pour son métier et sa conviction que toute son histoire n'a de saveur qu'avec tous ces gens qu'il a croisés. Car la vie de marin, comme il le dit si bien, n'est rien sans les rencontres des personnes qui partagent les océans. Il y a les marins que l'on côtoie à bord au quotidien et avec qui il faut souvent s'accorder, il y a ceux qui restent des amis fidèles comme compagnons de "galère" ou ceux d'une rencontre à l'occasion d'un pilotage, pas toujours facile. Les marins sont des techniciens de fort caractère. Chamsi les apprécie même si parfois dans l'exercice de son rôle de pilote, il doit composer. Mais c'est à travers ces rencontres, ces conflits parfois, que Chamsi progresse, se perfectionne, jubile. Tous les marins se reconnaîtront dans L'odeur du luzin. Dans certains endroits du monde, un port se sent avant de l'apercevoir. Que ce soit l'odeur entêtante du fuel, des vapeurs âcres de la cuisine, de la cigarette d'une passerelle enfumée, la mémoire du marin est d'abord olfactive. L'odeur ramène au passé. Ces souvenirs qui émaillent ce recueil sont l'écho, en quelque sorte de la vie de tous les marins avec leurs histoires, leurs rencontres, leurs odeurs..." Hervé Baudu, de l'Académie de Marine.

10/2019

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Photographie

L'émoi de toi

L'Emoi de Toi est né de la rencontre d'une femme d'exception et d'un homme hors du commun dans un univers improbable. Tout pourrait séparer ces deux êtres et malgré cela, la rencontre se passe, une sorte de destinée. Elle, a besoin d'exprimer par les mots le plus profond de ses émotions et trouve une inspiration à travers l'oeil du photographe, Lui... Un soir de tristesse, voire de faiblesse dues aux enfances de corps crucifiés au nom de la psychologie du sexe, une lumière factice s'installe, agrémentée du clavier des orgueils. Des fenêtres s'ouvrent, des volets claquent lâchant des mots, des clichés, des photos, qui s'opposent et se superposent, à travers une autre dimension. S'installent des visages, des sourires et des prétentions qui tout à coup, sur un déclic s'entendent, s'apprivoisent pendant 10 mois... Un numéro qui s'affiche, une écoute, une conjugaison, un ailleurs, des pleurs et des aveux, une communion, une envie de paraître, d'être lus, regardés et entendus, un projet, un livre. Après le déclic, le clac, fermeture de la porte du train, un beau voyage pour une rencontre hors du commun. Dans un sucré amer, fait d'humour, d'histoire d'ailleurs et de sexe, renaissance des âmes et des corps. Un ouvrage, un office, au-delà du sacrifice de l'orifice et des clichés, pour accepter enfin qu'il est possible de renaitre sur le même chemin, des enfances volées et sacrifiées, main dans la sienne, le chemin de son Alter Ego...

10/2019

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Pédagogie

Approches (auto)biographiques et nouvelles épreuves de transitions. Construire du sens avec des parcours de vie

Comment construire du sens avec des parcours de vie, plus qu'avec des discours surplombant cette vie ? Comment les personnes racontent-elles les différents moments de leur vie les ayant amenées à changer d'environnement, à modifier leur état intérieur ? Seize récits venus du Brésil, du Niger, du Québec, d'Albanie, d'Algérie, de France, de Pologne et de Suisse nous montrent la traversée d'une région à une autre, leur propre développement et leur cheminement profond. Relier ces visions d'une démarche externe et visible à celle interne et cachée apporte une force d'interprétation à ce que nous croyons saisir des dispositions de santé, de spiritualité, d'écriture, d'émotions. C'est montrer la complexité du réel. Les auteurs et autrices, venant du monde de la recherche ou de la formation des adultes, révèlent ces souffles de vie, ces espoirs, ces énergies intimes. Le double mouvement de la migration et de la transition personnelle s'interpelle en écho dans les deux parties de l'ouvrage. Cent ans après la publication du classique de la sociologie américaine The Polish peasant in Europe and America : monograph of an immigrant group de W. Thomas et F. Znaniecki (1918), deux autres ouvrages, présentés à l'intérieur du livre, viennent souligner les apports et les mouvements des approches biographiques. Ces textes évoquent l'actualité toujours croissante des pratiques d'approches (auto) biographiques comme une nécessité de renouvellement du sens de la vie au moment où nous sommes autant confrontés à l'immatérialité de nos actions quotidiennes.

09/2019

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Littérature française

Leich, le journal d'un recteur de la côte Bretonne. Un village breton à l'heure des Trentes Glorieuses 1952-1979

Chronique de l'après-guerre dans un petit village du Sud-Bretagne. Au delà de la simple vie paroissiale, les articles du bulletin mensuel de son recteur résonnent aujourd'hui comme un reportage vivant de cette période, dite des Trente Glorieuses, miroir éclairant de la transformation d'une société maritime et rurale. Avec le regard direct et percutant d'un de ses acteurs, ce témoignage très vivant fait écho à l'analyse scientifique que porta à la même époque le sociologue Edgard Morin sur la vie du village de Plozévet (29). Le recteur n'hésite pas à interpeller ses ouailles dans leur vie quotidienne, un peu comme un certain "Don Camillo" ! Son personnage de Leich, acteur de cette vaste fresque du quotidien, est le véritable héros d'une saga qui se dessine entre les lignes. Voisindu père C. Larboulette, Jacques Paumier, a repris avec son fils Gonzague, les bulletins paroissiaux pour en présenter quelques morceaux choisis. Classés par thématiques, ils rendent compte de la polyvalence d'un observateur hors-pair, tout à la fois critique et bienveillant. Des textes savoureux et percutants dont la portée sociétale va bien au-delà du bourg de Damgan (56) et de la Bretagne. En novembre 1974, Jacques Paumier arrive à Damgan (56) pour y créer une officine de pharmacie. Il côtoie durant cinq années le père C. Larboulette. Après des études de journalisme, Gonzague Paumier devient responsable du service Communication d'une ville de Seine-et-Marne. Amoureux d'histoire et de littérature, il reste attaché à sa Bretagne natale.

07/2019

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Couple, famille

Routledge International Handbook of Sexual Addiction

The concept of sexual addiction has gained increasing recognition in the academic and healthcare communities since the 1990s. It has also captured the attention of the media, where there has been much debate over whether it can truly be described as an addiction. What is certain is that many people struggle with out of control sexual behaviour, which takes over their lives and has harmful consequences for their relationships, careers and finances. The Routledge International Handbook of Sexual Addiction brings together a comprehensive range of perspectives on sexual addiction from a worldwide selection of scholars and therapists. It sets out to define sexual addiction and to study its causes from a range of different psychological perspectives. A series of presentations of sexual addiction are outlined, including internet sexual addiction and the relationship between paraphilias and sex addiction. The handbook considers both individual and group treatment strategies, drawing on a wide range of approaches, including cognitive behavioural therapy, mindfulness and 12-step programmes. The book studies sex addiction in specific populations including women, adolescents and men who have sex with men. Finally, it considers some of the alternative discourses surrounding the concept of sexual addiction. This is the first comprehensive reference book to bring together global viewpoints on advances in research, theory and practice in one volume. This handbook provides an essential guide for academics and students of psychotherapy, counselling, nursing, addiction, sexualities, social work and health and social care, as well as professionals in practice and in training working with sexual addiction and related issues.

01/2021

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Récits de voyage

Passage en Alaska

"La mer me fait peur", avoue Jonathan Raban, navigateur hors pair, et c'est ce mélange d'angoisse et de fascination qui fait le prix de ce livre. A peine installé à Seattle, il décide de rejoindre à la voile Juneau, en Alaska : mille six cents kilomètres d'un entrelacs d'îles et de canaux aux eaux tourbillonnantes, traversés de courants dangereux, empruntés pourtant depuis des temps immémoriaux. Ici s'est épanouie la culture du canoë des peuples autochtones, avec leurs fabuleux masques peints, leur iconographie complexe, leurs histoires de dieux sous-marins aussi néfastes que retors. Trappeurs et autres coureurs des bois eurent tôt fait de s'engouffrer dans le sillage des premiers explorateurs, eux-mêmes bientôt suivis par des colons, des missionnaires, des anthropologues et des pêcheurs dont les histoires, les rêves, les conflits hantent parfois chaque pouce de terrain. Est-ce par nécessité de faire le point que Raban a levé l'ancre ? Ou bien par besoin de s'immerger dans l'énigme de la mer, d'en recueillir l'écho dans les mythologies et les arts indiens, dans les journaux du capitaine Vancouver, dans la poésie et la peinture, dans la physique des vagues. Peu à peu, cette aventure dans le "Grand Dehors", au coeur de la nature sauvage, entraînera l'auteur dans des eaux plus profondes, plus sombres, plus personnelles qu'il ne l'avait imaginé, quand un drame imprévu bouleversera le déroulement du voyage et le précipitera dans une exploration des replis les plus secrets du coeur de l'homme.

05/2019

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Manga

Momoider

Librement inspiré de l’illustre Kamen Rider, Momoider est un hommage très personnel de Tôru Fujisawa, l’auteur de GTO, à cette série-phare des années 70.Momo Sakura, 22 ans, est non seulement une fille superbe avec des mensurations de rêve mais surtout, elle cultive une âme de justicière, et ne rate pas une occasion de venir en aide à son prochain ! Il faut dire qu’elle fait partie de l’escadron secret des « Momoider », un groupe de cinq superhéroïnes aux uniformes colorés qui volent au secours des citoyens dès qu’un danger se manifeste. Et il y a fort à faire face aux monstres, dirigés d’une main de fer par le général Râ, leader charismatique à la cruauté légendaire. Problème : n’ayant pas de véhicule, et encore moins de permis de conduire, Momo se voit contrainte d’utiliser les transports en commun, ou doit compter sur sa modeste trottinette, pour se déplacer. Du coup, elle arrive toujours en retard. Une superhéroïne pas vraiment de cho et une galerie d’ennemis pour le moins improbables, allant du robot nounours à la taupe géante.On le voit, avec Momoider, Tôru Fujisawa signe un one-shot délirant du début à la fin, et s’autorise sans complexe tous les délires. Un sentai 100% féminin, à l’action débridée, où les justicières, sous leurs casques à visière en forme de coeur, n’hésitent pas à employer la manière forte pour arriver à leurs fins. Un titre léger à prendre au douzième degré, définitivement à part dans l’oeuvre de Tôru Fujisawa.

05/2010

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Récits de voyage

Odessa Transfer. Chroniques de la mer Noire

Douze écrivains et un photographe de grand talent nous livrent leur regard singulier, oblique, poétique, l’écho de leur propre expérience, sur la région de la mer Noire. Ovide et Pouchkine furent exilés sur son rivage. Ses vagues ont porté le navire des Argonautes. Connue par la Grecs anciens comme l’Inamicale, elle est peu à peu devenue l’Hospitalière. La mer Noire. Sur ses rives, entre les ruines de civilisations disparues et les vestiges de la mégalomanie soviétique, renaît aujourd’hui une vie nouvelle. Ici, l’Est rencontre l’Ouest, l’Asie rencontre l’Europe. Secouée par les conflits, bénie par de multiples promesses de bonheur, la région de la mer Noire est un paysage de l’avenir européen : marqué par l’inquiétude, le renouveau et le désir de liberté. Que se passe-t-il ici, entre Constanza et Odessa,Yalta et Sotchi, Batoumi et Istanbul, sur les ruines de l’histoire la plus ancienne et la plus récente ? Un voyage aux frontières d’empires disparus, dans des lieux d’exil et de refuge. « Nous avons demandé à des écrivains originaires des Etats qui jouxtent la mer Noire et à des auteurs qui se sont promenés sur ses côtes ou ont rêvé de s’y rendre de nous parler de villes et d’horizons qui laissent transparaître un peu de l’avenir. Des régions surgissent, auxquelles s’accrochent des rêves, des souvenirs, des nostalgies, des paysages qui suscitent l’enchantement ou l’effarement ». Katharina Raabe, extrait de la préface.

10/2011

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Santé, diététique, beauté

Les maladies, leurs sens, leurs remèdes

""Ca me démange, ça me brûle, ça me ronge" "Mais qu'est-ce qui me démange, qui me brûle ou me ronge ? " Avais-je autrefois écrit pour introduire mon premier livre sur la compréhension de ce que "la maladie cherche à nous dire" ... Vingt ans ont passé depuis, et ce septième livre vient boucler toutes ces années d'expérience et de réflexion en une synthèse théorique et pratique que je souhaite aujourd'hui partager : vous y trouverez un éclairage sur le sens de la maladie ainsi qu'un ensemble de conseils accessibles à tout un chacun en homéopathie, phytothérapie et élixirs floraux. Il vous proposera des solutions, mais pas seulement. Les solutions venues de l'extérieur apportent en effet une aide indéniable mais elles ne dénouent pas les noeuds intérieurs, ceux qui se nouent dans le corps en écho à une tension émotionnelle. Nous avons besoin de ces deux approches, celle par le remède extérieur et celle par la compréhension intérieure de ce que la maladie cherche à nous dire : elles sont complémentaires comme le sont nos deux mains lorsque nous cherchons à nous libérer d'un noeud qui nous retient. C'est pourquoi dans ce livre elles s'éclaireront l'une par l'autre, du moins je l'espère. Ce que vous avez entre les mains n'a pas vocation à remplacer votre médecin, mais avec son aide et sous sa compétence, ce livre vous aidera à être votre propre médecin, ce que vous êtes déjà quelque part sans le savoir. Puissent mes conseils vous soulager et vous éclairer ! "

09/2019

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Philosophie

Alexandre Kojève. La philosophie, l'Etat, la fin de l'Histoire

Pour l'essentiel, Alexandre Kojève (1902-1968) reste une figure fascinante et méconnue de l'histoire philosophique de ce siècle. Que savait-on, en effet, de son destin aventureux ? Que savait-on de ce Russe d'origine, neveu du peintre Wassily Kandinsky, qui devint à l'École pratique des hautes études un illustre professeur dont Bataille, Queneau, Aron, Lacan ou Léo Strauss suivaient admirativement les cours ? Quel fut, enfin, le vrai visage de ce sage hégélien qui, croyant venu " l'État final ", choisit de se métamorphoser en haut fonctionnaire avant de mourir, à Bruxelles, pendant une réunion du Marché commun ? C'est donc pour ressusciter le destin et la légende de cet homme d'exception que Dominique Auffret lui a consacré cette biographie. On y retrouve, bien sûr, l'écho d'une œuvre éparse et inachevée, mais on y entend aussi la rumeur violente d'une époque que Kojève voulut penser et vivre, à travers quelques questions : qu'en est-il vraiment de cette " fin de l'Histoire " dont certains analystes invoquent aujourd'hui l'actualité % A partir de quand un philosophe peut-il se prendre pour le confident de la Providence ? A-t-il le droit, sans faillir à sa mission, de devenir le conseiller des princes ? C'est en rassemblant documents et témoignages inédits, en recueillant les souvenirs de ceux qui connurent Kojève à Moscou, à Berlin ou à Paris, en confrontant son ouvre aux interprétations diverses qu'elle suscita, que Dominique Auffret a pu mener son enquête - et apporter ainsi une contribution décisive à la chronique intellectuelle de notre temps.

03/2002

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Histoire de France

LIBERATION D'ORLEANS

Au moment où ils mettent le siège devant Orléans, les Anglais se croient tout près de réaliser leur vieux dessein : annexer la France à la couronne d'Angleterre. Le sort de la ville, berceau de la dynastie capétienne et lieu stratégique essentiel, va ainsi décider de la survie, ou de la disparition, de la monarchie française ; c'est là que la guerre de Cent Ans va être perdue ou gagnée. Dans ce théâtre d'affrontement politique, militaire, symbolique, voici qu'apparaît, signe de la volonté divine, une jeune paysanne, la Pucelle, qui va galvaniser les énergies latentes des Orléanais pour mettre en déroute l'envahisseur et le refouler hors du royaume. De ce moment charnière, Régine Pernoud donne une reconstitution magistrale. Quarante ans après sa parution, ce livre n'a rien perdu de son éclat. Dans une postface inédite, Jacques Le Goff explore la portée historique de l'événement en faisant écho notamment au Mystère du siège d'Orléans, cette oeuvre théâtrale qui offre le commentaire le plus profond sur le siège et son dénouement : ce n'est pas la force des armes qui sauve Orléans, et la royauté, mais le décret de la Providence. En mettant fin à la "France anglaise", Dieu signifie sa résolution de modeler les sociétés humaines en autant de nations distinctes. Ainsi s'esquisse, à l'épreuve de cet épisode mémorable, une "idée nationale" avant la lettre : la libération d'Orléans s'inscrit dans le lent processus qui devait aboutir à la formation des nations européennes.

03/1969

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Philosophie

La force du dehors - Maurice Blanchot. Extériorité, limite et non-pouvoir à partir de Maurice Blanchot

Au-delà de la valeur littéraire d'une écriture, dont l'influence souterraine sur la littérature contemporaine est de plus en plus reconnue, au-delà de l'effort d'élucidation critique des essais, l'oeuvre de Maurice Blanchot, depuis Thomas l'obscur jusqu'à Discours sur la patience, ouvre une série de questions que notre époque se pose encore sous une forme confuse. Le parti pris de Blanchot pour la littérature a eu pour conséquence, voulue ou non, de constituer un dehors de l'oeuvre littéraire où, étroitement dépendant de l'écriture, s'édifiait un autre monde pour les hommes. Cet autre monde, dont nous parvient la rumeur prolixe et sourde, fût-il le produit d'une passion pour l'écriture, appartient à tous, à la communauté anonyme, mais à ce point piégé dans un rapport au langage et aux exigences dialectiques et sociales, qu'il est réduit au silence, et cela presque politiquement. C'est de ce monde recouvert que l'oeuvre de Blanchot se fait l'écho. Le dehors, le neutre, l'incessant, l'immédiat, la dissolution du présent et du sujet, l'absence de livre, ces termes n'appartiennent pas seulement à l'espace littéraire, ils commencent aussi à dessiner le monde à venir. Mais peut-être est-ce à condition d'en parler comme « parle » la littérature, que ce monde viendra au jour. Ce monde exige de nous une adhésion agissante, dont la portée est politique, et s'exprimant sous le terme de non-pouvoir.

01/1977

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Poésie

Les poètes du Grand Jeu

Des jeunes gens qui ont le goût de l'absolu, qui proclament ne chercher que l'essentiel, qui jouent de la dérision comme d'un vertige, créent en 1928 une revue dont le titre fait écho aux manoeuvres des arpenteurs, des géographes et des espions d'Orient : Le Grand Jeu. Mais René Daumal, Roger Gilbert-Lecomte, Maurice Henry, Pierre Minet, André Rolland de Renéville, Monny de Boully, André Delons, Hendrik Cramer, Pierre Audard, aussi Desnos, Vitrac, Ribemont-Dessaignes, Sefert ou Nezval, n'entendent pas seulement forcer des zones frontières, des limites terrestres, ils ont en tête les défis plus risqués dont on ne revient pas, ou alors souverainement calciné. Aventure éphémère s'il en est (1928-1932 : trois numéros parus, un quatrième non publié), Le Grand Jeu est, dans le siècle, l'une des expériences décisives qui ne s'éveillent qu'à la lumière de soleils noirs et ne se soucient que d'expéditions vers des Monts inconnus, inaccessibles au-dehors et sans pitié au-dedans. C'est pourquoi, évoquant un "mouvement" qui est bien plus que "littéraire", qui a l'allure foudroyante et contradictoire d'une comète collective, il est impossible de s'en tenir au seul espace des pages publiées dans la revue. C'est d'un parcours d'ensemble qu'il s'agit, d'une trajectoire, d'abord commune, puis dispersée, dilapidée. Après Rimbaud, les poètes du Grand Jeu sont, à l'évidence, ceux qui ont le plus authentiquement, le plus douloureusement parfois, témoigné pour la poésie vécue.

03/2003

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Beaux arts

Riding modern art

Riding Modern Art est un livre de photographie, consacré aux processus d'appropriation et de remploi par les skateurs des sculptures dans l'espace public, utilisées comme autant de supports pour leurs figures. Cette pratique de l'oeuvre d'art est perçue par l'artiste Raphaël Zarka comme vecteur du dynamisme de la sculpture moderne, et questionne l'idée de mouvement dans ces oeuvres souvent abstraites et géométriques, d'inspiration cubo-futuriste ou constructivistes. En rassembalnt une archive de cinquante photographies en noir et blanc de skateurs sur des scuptures dans l'espace public, Raphaël Zarka rend compte de l'hétérogéneité de cette pratique sur les plans technique, esthétique et conceptuels. Si l'évolution générale de l'art ces dernières années est profondément marquée par la volonté de renouveler la manière d'intervenir dans l'espace, de construire le regard et de percevoir le rapport au spectateur, peu nombreux sont les artistes à avoir formellement exprimé leur intérêt pour cette pratique populaire. Celle-ci fait pourtant écho, dans le contexte de la sculpture moderne, au discours volontariste de nombreux artistes à l'égard d'une participation active du spectateur. Sans être une "désobéissance" , un acte consciemment symbolique, l'usage fait par les skateurs révèle une réification de l'oeuvre d'art, traitée ici comme un simple objet, un matériau, ou un ensemble de matériaux mis en forme, telle une étude intrinsèque de la mécanique des solides, dans la grande tradition galiléenne. Ils renouvellent ainsi nos perceptions de l'art dans l'espace public.

06/2022

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Littérature française

Mille regrets

MILLE REGRETS. Foisonnant, picaresque, le romande Vincent Borel retrace, sur fond de lutte de pouvoirs entre Charles Quint et Soliman le Magnifique, le destin de trois personnages échappés des galères par la grâce d'un naufrage. Rachetés par le bey d'Alger en 1541, ils connaissent des fortunes diverses. Nicolas Gombert, chantre châtré élève du grand Josquin Desprez, se convertit, un temps, à l'Islam. Son compagnon d'infortune, Garatafas, le beau Turc, favorise la conception de l'héritier impérial à l'occasion d'une scène de séduction digne des Mille et Une Nuits et le pauvre Sodimo di Cosimo, graveur virtuose, devient prisonnier - et travesti - dans une tribu nomade. Mille Regrets, la chanson de Gombert tatouée sur la peau de Garatafas, est au cœur d'un véritable roman d'espionnage. Les trois compères rejoignent à Ratisbonne un Charles Quint déjà en fin de règne. Ils croisent Hernan Cortés, Barberousse, Benvenuto Cellini, Andrea Doria et quelques autres figures d'un XVIe siècle qui fait écho à notre XXIe siècle naissant, gros d'humanisme généreux comme de violences religieuses. Pour observer la vaine agitation des hommes, les dieux sont au balcon. Enchâssant les récits avec brio, Vincent Borel met en scène Allah, Yahvé et Dieu le Père qui, flanqués de divinités antiques, ripaillent et échangent des propos désabusés... Tout ne se termine pas exactement en chansons... mais c'est bien comme une magnifique tentative de déjouer les intégrismes qu'on peut lire Mille Regrets. A la manière d'un roman comique.

08/2004

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Sciences historiques

MUSE DE LA RAISON. Démocratie et exclusion des femmes en France

Pourquoi en France, les femmes participent-elles si peu aux affaires de la cité ? Faut-il, en réponse, changer la loi pour changer les mœurs, imposer la parité des hommes et des femmes dans les instances du pouvoir, obliger à des quotas aussi misérables que le retard qu'ils seraient censés combler ? L'écho que cet ouvrage, longtemps introuvable, a rencontré dès sa parution tient à ce que, le premier, liant histoire et philosophie, il a posé la question fondamentale du pourquoi de l'exclusion politique des femmes, en remontant à son origine - la Révolution française, celle-là même qui émancipa politiquement les sujets en citoyens. Car la Révolution française tint, y compris chez ses éléments les plus avancés, à marquer la différence des sexes. Constance de Salm, Mme Gacon-Dufour, Cabanis, Mme de Staël, Condorcet, Fourier, Stendhal, de Maistre ou de Bonald - toute la Révolution est traversée par la question de savoir si le génie peut exister chez une femme, si le sexe de la femme est en rapport avec son cerveau, si les femmes ont le même droit à l'éducation que les hommes, donc à une future citoyenneté. Cette volonté, qui agite la France bien au-delà de 1789, de marquer une différence entre les sexes là où l'émancipation politique a effacé les différences entre les êtres permet enfin de comprendre comment une société qui prétend respecter l'identité des personnes assume la différence des sexes, pourquoi la démocratie française devint, jusqu'en 1945, pour les femmes une démocratie exclusive.

09/1995

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Développement personnel

Ecopsychologie pratique et rituels pour la terre. Revenir à la Vie, 2e édition revue et corrigée

Beaucoup d'humains portent une souffrance profonde face aux graves atteintes faites à la nature et à notre Terre mère. Or ; dans l'impuissance où nous sommes souvent, cette affliction génère souvent de la culpabilité, la colère, ou du déni, et donc de la fermeture d'esprit. Joanna Macy et Molly Young Brown apportent ici de vraies réponses à ce défi ! Puisant dans le bouddhisme et l'approche systémique, elles proposent un positionnement et des exercices puissants ; c'est un vrai message d'espoir, dans plusieurs directions : Une contribution majeure pour se reconnecter et se réconcilier avec la Terre-Gaia en découvrant son identité écologique. Comment faire face à l'apathie, à l'impuissance pour prendre une part active à la guérison de notre monde dans l'interdépendance. Retrouver notre pouvoir au service de la Vie, par un travail de groupe sur des valeurs telles que la gratitude, la souffrance, le désespoir, notre relation au temps. Retrouver le courage, l'implication et la solidarité nécessaires pour changer nos vies et entrer en action pour prendre soin de la planète. Opérer un changement de cap, par un engagement volontariste pour la Vie ; poser des actions de résistance. Au carrefour de la psychologie, de l'écologie, de l'éco-féminisme et de la pensée systémique, ce livre met en avant le concept novateur d'inconscient écologique. C'est en même temps un manuel pratique contenant nombre d'exercices et de rituels pour se reconnecter à la Terre, fruit d'un travail de 40 ans testé avec des centaines de milliers de personnes.

10/2018

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Histoire et Philosophiesophie

La Fille de Lucy

En 1986, Donald JOHANSON, le découvreur du squelette de Lucy qui révolutionna les conceptions des débuts de l'évolution de l'homme retourne en Afrique à la recherche de fossile. Destination : la gorge d'Olduvaï une poussiéreuse vallée tanzanienne, jusqu'alors " chasse gardée " de la famille Leaky. Trois jours seulement après l'arrivée au camp se produit un événement imprévisible : Johanson trouve un morceau de coude de deux millions et demi d'années, exposé au bord de la piste principale de la gorge. Un éclat de mâchoire supérieure fournit la preuve irréfutable qu'il s'agit bien d'un hominidé - un membre de la famille de l'homme. La Fille de Lucy est le récit de cette nouvelle découverte, qui apporte de surprenants éclairages sur nos origines. C'est aussi l'histoire de l'enquête qu a suivi et de la polémique qui a secoué la communauté paléoanthropologique. C'est enfin la radiographie d'une science qui arrive à maturité et qui pose désormais, par-delà les querelles d'ego, les vraies questions : qu'est-ce qui nous a rendus humains ? Quand avons-nous commencé à marcher debout ? Pourquoi avons-nous développé de telles capacités intellectuelles ? A quel point sommes-nous différents du reste de la création ? Mais il soulève ces questions avec des approches nouvelles : techniques empruntées à la biologie moléculaire, fouilles archéologiques, études sociobiologiques, etc. Véritable roman d'aventures scientifiques, La Fille de Lucy passionnera tous ceux qui s'intéressent aux mystères du passé le plus ancien de l'humanité.

09/1990

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Histoire internationale

Les guerriers silencieux. Journaux apaches

Dans les années 1920, un peuple de fugitifs, des Apaches chiricahuas, vit encore caché dans la Sierra Madre, au nord du Mexique. Il est plus à contre-courant de l'histoire que ne l'était Geronimo lors de sa reddition en 1886. En 1927, la rumeur enfle : il se confirme que des groupes apaches se déplacent en toute liberté mais surtout, on vient d'apprendre qu'ils ont enlevé un enfant Mexicain après avoir tué ses parents. La chasse aux derniers Chiricahuas libres va bientôt être rouverte. L'anthropologue Grenville Goodwin, qui à ce moment travaille à la réserve de Fort Apache, se lance dans une quête passionnée sur leurs traces, à la découverte des derniers camps. Durant deux expéditions passées à sillonner les contrées sauvages il rédige un journal que son fils Neil, qui n'a jamais connu son père, découvrira en 1962. Dès 1976, Neil, à son tour, prend le chemin des pistes de l'Arizona et des sierras mexicaines. Il en fait aussi un journal. D'un journal à l'autre, père et fils font écho à toute une série d'histoires, à l'Histoire. De ses voyages, Neil acquiert la conviction que, de nos jours, des descendants de ces Apaches se cachent au Mexique parmi d'autres tribus. Autant hallucinants que réels, les deux journaux nous plongent dans cette aventure à peine croyable où planent l'ombre des Chiricahuas, derniers guerriers insaisissables, invisibles et silencieux, maraudant comme des fantômes dans les grands espaces où jadis ils régnaient en maîtres.

11/2018

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Beaux arts

Usage et architecture

Comment les architectes prennent-ils en compte l'usage ? C'est la question que pose cet essai, en repérant l'importance donnée à cette notion dans les traités d'architecture et la manière dont elle est introduite dans la conception des édifices. L'utilité sociale de l'architecture est en effet une dimension qui distingue cette discipline parmi les Beaux-Arts. A cet égard, la complexité de l'usage constitue une contrainte grandissante pour l'architecte. Elle fait écho à une vie sociale sans cesse plus sophistiquée, tout en étant souvent perçue par l'architecte comme une entrave à sa liberté de création plastique. Pourtant, faute de prêter une attention suffisante à l'usage, une distance peut surgir entre celui qui construit l'espace et celui qui l'habite. Les réflexions développées dans cet ouvrage sont une tentative de cerner l'origine de ce malentendu. Deux tendances sont progressivement apparues dans la pensée des architectes : pour la première, qui maintient l'architecture dans le strict domaine des Beaux-Arts, l'utilité est radicalement exclue des critères esthétiques ; pour la seconde, qui s'inspire du modèle scientifique, l'utilité est envisagée dans une perspective strictement instrumentale, sans grand souci de la valeur anthropologique de l'espace habité. A la lumière des débats qui continuent d'interroger la coupure entre les deux cultures (sciences / arts et lettres), cet essai propose, pour la création architecturale, une autre posture conceptuelle, plus attentive à la réalité des usages et à la valeur esthétique du "plaisir d'usage". Cette démarche réconcilierait en quelque sorte le beau et l'utile.

12/1993

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Critique littéraire

Lire Du côté de chez Swann

Nouvelle présentation Le 14 novembre 1913 paraît Du côté de chez Swann de Marcel Proust, le premier tome d'A la recherche du temps perdu qui concourt à fonder l'esthétique du XXesiècle. La création de l'univers de Swann invite Proust à transfigurer et à approfondir les grandes questions de sa vie. Comment l'adulte revit-il son "roman familial" ? La maladie est-elle nécessaire à la création ? Comment déguiser et universaliser son expérience amoureuse ? Mais à travers ces questions l'écrivain révolutionne l'art du roman. Le narrateur, qui pourtant dit : je, n'est pas l'auteur. Livré aux interprétations multiples, le roman s'enrichit de son système même. L'histoire d'une vocation d'écrivain ou la recherche du temps perdu, quel sujet l'emporte en fin de compte ? Quel rôle joue exactement Swann par rapport au narrateur ? Les réponses sont à chercher dans les symboles et la construction d'une oeuvre conçue comme une cathédrale. Luc Fraisse, professeur en classes préparatoires littéraires, est un spécialiste de l'oeuvre de Marcel Proust, à laquelle il a consacré sa thèse de doctorat ainsi que de nombreuses publications. Un livre évènement. Marcel Proust déconcerté. Les premiers lecteurs. Naissance d'un art poétique. L'oeuvre et l'auteur. L'écho lointain d'une vie. Le roman dans l'oeuvre. La recherche et la gloire. Les grands moments. "Combray". "Un amour de Swann". "Nom de pays : Le Nom". Proust juge son oeuvre. Enjeux et échos. L'histoire d'une vocation. Les enjeux de l'intrigue. La technique du roman.

07/2005