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Brice-Arnaud Guerin

Extraits

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Psychologie, psychanalyse

Voyage au bord du vide

C'est l'histoire d'une vie qui bascule à la fin de l'adolescence. Sans que rien ne le laisse prévoir, une jeune fille se retrouve prisonnière d'un univers mental éclaté. Crises d'angoisse, anorexie, automutilation... le long chemin dans le dédale des traitements psychiatriques commence, avec, en écho, la détresse et l'impuissance des proches... Caroline Valentiny nous prête ici les yeux de sa propre nuit et nous emmène dans l'univers brisé d'une forme de dépression sévère : la mélancolie. Dans un récit qui se lit comme un roman, elle raconte la détresse de l'identité morcelée, quand les repères se déconstruisent, quand le monde s'éloigne, quand le corps se vide et que la vie disparaît de la vie. Mais elle partage aussi l'inespéré bonheur du retour, après dix ans dans le tunnel de l'angoisse, tant l'existence est précieuse au sortir de l'exil. "Autant vous prévenir, en lisant ce bouleversant témoignage, vous aurez mal avec elle, pour elle. Pour vous aussi. Vous pleurerez, vous crierez peut-être, à l'intérieur en tout cas. Il vous arrivera de sourire, heureusement. Mais surtout, ça, je vous l'assure, même si l'angoisse vous donne rendez-vous devant le rideau de votre coeur, vous vous sentirez plus vivant à la fin du récit" , écrit Gabriel Ringlet dans sa préface. Paru en 2009, ce récit a été l'occasion de nombreux échanges et débats publics. Dans une postface à deux voix, Caroline Valentiny, aujourd'hui psychologue, et Gabriel Ringlet, écrivain et théologien, en partagent quelques traces, à la lisière de l'intime et de l'universel, en interrogeant nos fêlures dans ce qu'elles ont de plus aride et de plus lumineux.

05/2015

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Cinéma

Malgré tout DVD. L'histoire de Josh McDowell

Tout jeune, Josh McDowel a été confronté aux dures réalités d'un milieu familial difficile. Les sévices subis de la part de son père alcoolique et violent, les abus sexuels de la part d'une personne sensée prendre soin de lui, ont fait naître en lui une honte très profonde. Au fil des années, ce dégoût intérieur l'a de plus en plus éloigné de Dieu pour finalement se transformer en une véritable rage. Sa colère l'amenait à s'opposer à l'existence d'un Dieu d'amour, un Dieu qui puisse l'aimer. Josh cherchait toutes les occasions d'entrer en conflit avec les chrétiens qu'il rencontrait à l'université. Il se moquait de ce qu'ils croyaient et méprisait leur foi jusqu'au jour où ils lui ont lancé ce défi : prouve-nous que Dieu n'existe pas. Il a donc voyagé dans le monde entier pour étudier avec acharnement les textes sacrés historiques dans l'espoir d'y découvrir des éléments qui seraient en contradiction avec le christianisme. Les résultats de ses recherches le conduiront finalement à découvrir la foi, une foi qui a conduit l'homme brisé qu'il était à la grâce et à la rédemption. "Malgré tout" est une histoire vraie qui raconte comment Josh, qui désirait tant prouver que Jésus-Christ n'a jamais existé, a été amené à se trouver face à face avec l'amour de Dieu et son pouvoir de le transformer. Son ministère avec Campus pour Christ lui a permis de partager la Bonne Nouvelle de son Sauveur avec des millions de personnes dans le monde entier. Il a publié plus de 130 livres qui défendent la Foi chrétienne, dont le célèbre "Bien plus qu'un charpentier" . Ce film, source d'inspiration, a été couronné de plusieurs récompenses aux Etats-unis.

10/2015

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Sports

Le chant du sport. Histoire d'un thème et textes choisis français et étrangers

Imaginiez-vous que François Mauriac a célébré la gloire du boxeur Georges Carpentier. Vous connaissiez Marcel Aymé, Blondin, Buzzati, Conan Doyle, Genevoix, Hemingway, Jack London, Loti, Mac Orlan, Mistral, Montherlant, Philip Roth et San Antonio... Mais qui connaît " le Grand Jacques ", Théodore Chèze, Robert Dieudonné et tant d'autres, dont la trajectoire littéraire a croisé les destins de Muhammad Ali, Anquetil, Coppi, Kopa, Ladoumègue, Mias, Platini, Jean-Pierre Rives ? Ce livre d'amour et d'émotion est une somme qui fera date. En effet, Jean Durry est, sans doute, le meilleur connaisseur français des écrits sur le sport et du sport lui-même. Il a mis sa sensibilité d'écrivain au service d'une érudition prodigieuse. Auteur de La Véridique Histoire des Géants de la route (1973) et du Grand Livre du Sport (1992), homme de radio (France-Culture), fondateur du Musée National du Sport, Jean Durry propose " les plus beaux textes " des auteurs français et étrangers sur le sport, mais aussi une réflexion sur l'histoire d'un thème, analysé dans ses liens avec l'histoire tumultueuse du sport, l'histoire des éditeurs et l'évolution du monde depuis le dix-neuvième siècle jusqu'à aujourd'hui. " La révélation du sport offre un scénario simple qui accepte de la vie moderne le rythme et la vitesse, mais refuse l'incohérence et la confusion, un scénario où se retrouvent et se mêlent l'énergie de la solitude voulue et le goût de l'amitié " : ainsi s'exprime Pierre Dauzier, président de la Fondation du Sport, ancien patron d'une grande entreprise de communication, amoureux du rugby (il fut président du CA Brive-Corrèze) et de la littérature, dans son introduction qui situe l'originalité du Chant du Sport

05/2006

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Cinéma

Marlon. Mon amour, ma déchirure

Une seule femme a bien connu Marlon Brando. Ils se sont aimés et déchirés, pour la première fois elle raconte... Tarita est née à Bora Bora, fille du paradis de la Polynésie. Ils se rencontrent en 1960 lors du tournage des Révoltés du Bounty : Marlon Brando ? Je ne savais pas qui c'était... On disait qu'il était très connu, là-bas, en Amérique, mais moi son nom ne me disait rien... Marlon a trente-six ans et déjà un passé de star pour avoir joué dans Un tramway nommé Désir, L'Équipée sauvage, Jules César, Sur les quais, Le Bal des maudits. Tarita, elle, n'a que dix-neuf ans et elle ne sait pas que leur existence va basculer pour toujours. Marié déjà deux fois, il va divorcer pour elle. Mi-ange, mi-démon, Marlon est tourmenté, souvent triste, secret, parfois violent. Pourtant leur destin est scellé, elle ne cessera jamais de l'aimer. Jamais. Ils auront deux enfants ensemble : un fils, Teihotu, et une fille, Cheyenne, qui connaîtra un destin tragique. Marlon lui avait interdit de dire Je t'aime tout au long de leur vie, mais à la mort de Cheyenne, c'est lui qui avouera : Je n'ai jamais cessé d'aimer Tarita ! Et quand elle lui a expliqué, le jour de ses soixante-dix-neuf ans, qu'elle voulait écrire leur histoire pour essayer de la comprendre, il lui a répondu : C'est bien, Tarita. Écris ton livre. Ce livre nous révèle le portrait inédit d'un immense acteur brisé par son propre succès ; le choc de deux mondes - la folie d'Hollywood et le regret d'un paradis perdu - ; et le cheminement d'un amour impossible... mais absolu. Un livre fort, très surprenant, et totalement bouleversant. Un document exceptionnel.

01/2005

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Littérature étrangère

Le déclin de la lune

Le déclin de la Lune "Tout est mémoire." Après avoir retracé le destin de trois générations d'une famille ouvrière américaine, Joseph Coulson achève son roman sur ce constat désabusé. Rien n'a jamais été facile pour les Tollman : quand le père, réparateur de radios, se retrouve à la rue, victime de la grande dépression des années 1930, ils sont contraints de quitter Cleveland et d'aller vivre sous une tente en pleine campagne. Stephen, le fils cadet, évoque cette période misérable mais bucolique avec un certain bonheur, malgré la cécité naissante de la mère, la cruauté des gamins de l'école et une nature plutôt hostile dont les arbres morts sont les inquiétants vigiles. Sans doute la vitalité et l'obstination de Phil, le frère aîné, font-elles à cette époque écran à la malchance. Quand Katherine, narratrice de la deuxième partie du livre, rencontre Phil, il est devenu un ténébreux jeune homme qui chavire le cœur de la belle pianiste avant de la quitter pour s'engager dans l'armée de l'air. Nous sommes en 1939. La fatalité familiale et les épreuves de la guerre finiront par avoir raison de Phil : en 1968, c'est un père alcoolique et violent que décrit son fils James, adolescent dans l'Amérique des hippies, des Black Panthers et de la guerre du ViêtNam. Un déclin qui trouve son aboutissement dans la dernière partie du livre, lors d'une saisissante crise d'autodestruction. Bien qu'il soit le seul à ne jamais y livrer son point de vue, Philip Tollman est au cœur de ce roman polyphonique à l'écriture remarquablement modulée. Son destin brisé est emblématique de celui de sa famille en même temps qu'il nous parle d'une certaine Amérique, celle des laissés pour compte.

10/2005

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Histoire ancienne

Les sept merveilles du monde

Même si certaines d'entre elles échappent à notre mémoire, les Sept Merveilles du monde brillent toujours du même éclat dans la part rêvée de notre histoire. Vers 225 avant J.-C., Philon de Byzance en avait dressé la liste : le Zeus d'Olympie, le Colosse de Rhodes, le Phare d'Alexandrie, le Mausolée d'Halicarnasse, les Jardins suspendus de Babylone, le temple d'Artémis à Éphèse, les Pyramides de Memphis en Égypte. Le monde des Sept Merveilles est celui d'Alexandre le Grand. Elles sont situées dans les limites de son empire et pour les découvrir, on peut suivre les pas de ce conquérant entré vivant dans la légende. En historien documenté à l'extrême sur ce sujet, en archéologue qui a suivi attentivement les travaux de ses pairs, John Romer nous invite à retrouver l'histoire de ces merveilles : celle de leur antique réalité et celle de leur destinée ultérieure pendant laquelle elles sont devenues symboles d'un monde d'autant plus magique que sa belle part se situe dans notre imaginaire. Car, si les Pyramides de Memphis semblent défier le temps, il n'en a pas été de même pour les autres Merveilles. Le Zeus d'Olympie, le Colosse de Rhodes, le Phare d'Alexandrie ont disparu. Les hospitaliers ont brisé l'ensemble du Mausolée pour le transformer en chaux ou en incorporer les morceaux à la décoration de leur forteresse. Les vestiges du Temple d'Artémis dont l'emplacement a été retrouvé par Charles Newton participent à la splendeur d'un site voué de toute époque au sacré. Quant aux Jardins de Babylone, la longue enquête des archéologues n'a pu vérifier leur existence. N'ont-ils été, dans l'inconscient collectif, qu'un prolongement de l'Éden dont on trouve la première mention dans l'épopée de Gilgamesh, près de trois mille ans avant Jésus-Christ ?

09/2007

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Littérature étrangère

Le divin narcisse pré son

"A son époque Sor Juana Inés de la Cruz fut célébrée et admirée dans le monde des langues espagnole et portugaise, c'est-à-dire dans la moitié du monde. Ses livres étaient lus et commentés à Lima, Lisbonne et Séville ; on jouait ses oeuvres à Madrid, Mexico, et dans la lointaine Manille. A sa mort, en moins de trente ans, elle fut oubliée aussi vite qu'elle avait atteint la gloire. Cet oubli dura deux siècles. Le nôtre a été celui de sa résurrection. On a recommencé à éditer ses oeuvres, nombreux sont ceux qui l'ont lue avec passion et des critiques hispano-américains et nord-américains, français et allemands, italiens et espagnols l'ont étudiée. Aujourd'hui elle est considérée comme l'un des grands poètes de notre langue ; de plus, peu à peu, on commence à reconnaître qu'elle est une figure universelle. Premier songe, son grand poème hermétique, appartient à la tradition centrale de la poésie d'Occident et il n'est pas exagéré d'y voir la préfiguration d'un poème célèbre. Je pense à Un coup de dés de Stéphane Mallarmé. Tous deux ont pour thème le dialogue, brisé, entre le ciel et l'esprit humain, la conscience et l'infini. D'autres aspects de son activité et de sa pensée la rattachent à des préoccupations et des thèmes modernes. Sor Juana Inés de la Cruz est l'auteur d'un remarquable essai écrit sous forme de lettre à un évêque qui lui reprochait son goût pour les lettres profanes. Ce texte présente une double nouveauté historique : d'une part, c'est la première biographie intellectuelle d'une femme ; d'autre part, c'est une défense du droit des femmes au savoir." Octavio Paz.

11/1987

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Littérature étrangère

L'invention de la Vénus de Milo

L'invention de La Vénus de Milo. Comment un marbre antique découvert par hasard dans le champ d'un paysan grec, brisé en deux morceaux de surcroît, est devenu l'un des symboles majeurs de l'art occidental, voilà l'enjeu de cette enquête menée tambour battant. Au printemps 1820, il y avait foule dans la petite île cycladique de Milo : Olivier Voutier, aspirant de la Marine française nostalgique de l'empereur, fut le premier à dessiner le fascinant visage de la statue, à qui il donna les traits de la femme de ses rêves, épouse du consul local. Dumont d'Urville, le futur explorateur de l'Océanie, n'eut aucun scrupule à s'attribuer la paternité du croquis et de la découverte du marbre, tant il rêvait d'en faire hommage à son roi Louis XVIII. C'était sans compter avec le comte de Marcellus, le futur secrétaire de Chateaubriand, alors en poste à l'ambassade de Constantinople. Les notables locaux ne restèrent pas inactifs, et moins encore les pilleurs d'antiques ottomans. Au cœur de ces rebondissements sentimentaux, politiques et diplomatiques, s'inscrit pourtant la question principale : celle de l'identité de la statue. Que Voutier se soit écrié " ma Vénus ", devant la pureté et le mystère de ses traits ne constitue en rien une preuve... et jamais on ne retrouva la main gauche censée tenir la pomme de discorde, attribut de la déesse de l'amour ! Takis Théodoropoulos, dont l'iconoclaste ironie n'épargne aucun des acteurs impliqués dans cette affaire, montre ici avec brio que la Vénus de Milo fut l'invention paradoxale que tout le monde attendait. Produit d'une sensibilité néoclassique alors en vogue, elle contribua à renforcer les valeurs dont nous sommes encore les héritiers, à l'heure où triomphe la culture des musées.

05/2008

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Histoire de France

La Bataille d'Angleterre. Juin-octobre 1940

"Jamais dans l'histoire des guerres, un si grand nombre d'hommes n'a dû autant à si peu", Winston Churchill, Premier ministre, discours du 20 août 1940, à la Chambre des Communes. Juillet 1940 : l'Allemagne nazie s'apprête à envahir l'Angleterre. Commence alors la bataille aérienne la plus spectaculaire de la seconde Guerre Mondiale. Celle qui va changer à jamais le cours de l'Histoire... La bataille d'Angleterre bénéficie d'un statut doublement privilégié dans l'histoire et dans la mémoire. Dans l'histoire, car en infligeant à Hitler son premier échec, elle a brisé le mythe de l'invincibilité nazie et a ainsi changé le cours de la seconde Guerre Mondiale. Dans la mémoire collective, cette bataille tient aussi une place à part. Triomphe de la volonté sur la fatalité, combat d'une nation pour sa survie et d'un peuple pour sa liberté, drame immense par sa portée mais dont les protagonistes se réduisent à une poignée d'hommes (trois mille combattants de chaque côté), elle apparaît comme un de ces moments où en quelques semaines bascule le destin et se joue le sort du monde. La bataille d'Angleterre fut la première bataille entièrement livrée par les forces aériennes depuis l'essor de l'aviation trente ans plus tôt. Les Spitfire et les Hurricane en furent les rois. A côté du déroulement des événements - le bombardement de Londres par les avions de la Luftwaffe, la bataille dans les airs, le plan d'invasion de l'Angleterre, le blitz - Jérôme de Lespinois met en lumière les composantes techniques et logistiques de la bataille, les données politiques, en particulier le rôle de Churchill et l'abnégation du peuple anglais, la ténacité indomptable des pilotes de la Royale Air Force, ainsi que les erreurs tactiques et stratégiques commises du côté allemand.

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Histoire internationale

La guerre germano-soviétique

Le 22 juin 1941, l'Allemagne nazie lance contre l'URSS la plus grande armada jamais réunie jusqu'alors. Cette "guerre d'extermination" du "judéo-bolchevisme" et pour la conquête de "l'espace vital" tournera à la catastrophe. Repoussée jusqu'à Leningrad, Moscou et Stalingrad, l'Armée rouge se redresse, brise l'envahisseur, et déferle bientôt sur l'empire nazi, jusqu'aux rues défoncées de Varsovie, Budapest et Berlin. Ayant confronté deux féroces tyrannies à une époque où le pouvoir de destruction était proportionnel aux masses, la guerre germano-soviétique est bien le conflit de tous les superlatifs. Les affrontements se sont déployés sur un immense théâtre d'opérations, de l'Arctique à la mer Noire, de l'Europe centrale et orientale à la Russie d'Europe. Ils ont également tenu du huis clos, de Leningrad assiégé pendant 900 jours (septembre 1941-janvier 1944) aux ruines de Stalingrad (juillet 1942-février 1943), du cimetière de chars de Prokhorovka, près de Koursk (juillet-août 1942), aux flammes de Budapest et de Berlin. Batailles colossales, exterminations, déportations ou exodes de peuples entiers, décimation des prisonniers, ce cataclysme a tué plus de trente millions de personnes - la moitié du bilan mortuaire de la Seconde Guerre mondiale -, généré d'inextinguibles souffrances, pulvérisé des records de barbarie, léguant aux peuples belligérants une mémoire tourmentée. S'appuyant sur une vaste documentation russe, allemande et anglo-saxonne, le présent livre embrasse tous les aspects de cet affrontement, réfutant au passage nombre de légendes et d'idées reçues. Analysant les calculs de Hitler et de Staline, retraçant les opérations et les doctrines militaires, l'auteur fait aussi une large part aux péripéties diplomatiques, aux violences à l'oeuvre de chaque côté du front, ainsi qu'aux facteurs économiques, sociaux et culturels ayant maintenu la cohésion des troupes et de l'arrière.

09/2013

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Littérature étrangère

Adios mexico

Gil Baleares n'a pas la vie facile : un job épuisant, des ex envahissantes, un père en pleine crise d'adolescence et pas mal de dettes à régler. Mais il est têtu. Quand son père disparaît, il fait le serment de le retrouver - et de s'offrir, enfin, une vie digne de ses rêves. Gil Baleares est un privé à la masse, un bras cassé légèrement porté sur la bouteille et plus précisément sur la téquila, bref un amour d'homme. Chargé de retrouver la jeune Alicia del Moral, il essuie quelques plâtres et laisse traîner quelques cadavres sur sa route. Il finit par retrouver la fille et s'empare de l'argent de la rançon. Enfin, il va pouvoir acheter cette fameuse Tsuru Nissan couleur argent dont il rêve depuis la nuit des temps. Désormais à l'abri du besoin, il s'apprête à couler des jours heureux mais c'est au tour de son père, atteint d'Alzheimer, d'être kidnappé. La relation père-fils est conflictuelle : le vieux a des envies d'indépendance et d'amours adolescentes qu'il devient difficile de contenir... Cette folle recherche dans Mexico city se soldera par un échec. Le machisme, l'homophobie, les enlèvements, la corruption sont partout. Le ton n'est pas sans nous rappeler celui de Adios Hemingway de Leonardo Padura. Il y a aussi du Pepe Carvalho dans ce Gil Baleares. Les références au cinéma ponctuent le texte : Clint Eastwood, Bruce Lee... Ecrit à la première personne du singulier, on est immédiatement embarqué dans ce livre. L'humour est présent à chaque phrase. Et pourtant, à la manière de Tarantino, il y a du sang, de la violence, de la corruption. Une noirceur réjouissante !

10/2012

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Histoire internationale

Faire musée d'une histoire commune. Rapport de préfiguration de la nouvelle exposition permanente de l'histoire de l'immigration

"Pourquoi tant de spécialistes reconnus ont-ils décidé de nous suivre et de nous faire confiance dès la première réunion de notre comité ? Sans doute parce que chacun a senti que ce musée, qui ne saurait être le musée des autres, mais doit au contraire être le musée d'un "nous" moins étriqué et plus respirable, n'est pas non plus un musée comme les autres. Au moment où les débats politiques en France et en Europe sont faussés par des crispations idéologiques qui éloignent sans cesse les discours publics d'une mesure seine et juste de la réalité, c'est sans conteste le musée d'histoire dont nous avons besoin. Et puisqu'on en a besoin, d'influentes forces politiques tenteront encore de faire en sorte qu'il soit bridé dans ses ambitions. Nous avons choisi de disposer dans l'espace des récits, pour dire ici, maintenant, depuis longtemps, "ça a eu lieu", "ça a lieu là" - il y a lieu de considérer cette histoire. Nous proposons donc ici quelque chose comme une volte-face : par une ruse de l'histoire récente, le Musée national de l'histoire de l'immigration est installé dans le pavillon amiral de l'Exposition coloniale de 1931. Ce piège à regards, chambre noire de l'histoire coloniale, doit désormais se transformer en machine à ouvrir les yeux. Le musée doit investir son lieu car il lui faut affronter son histoire. Il ne s'agit pas, bien entendu, d'imposer à l'histoire des immigrations une surdétermination coloniale : cette histoire ne peut être que mondiale par vocation et comparatiste par méthode. Il s'agit de prendre la mesure du buissonnement, de la bigarrure dont nous sommes issus. On doit pouvoir s'y retrouver mais pas pour cultiver le petit lopin tranquille des identités."

11/2019

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Histoire et Philosophiesophie

Des sexes innombrables. Le genre à l'épreuve de la biologie

Combien y a-t-il de sexes ? "Deux !", répond l'opinion. "Deux !", répond la science. Heureuse concordance : c'est donc que l'opinion a raison, conclura-t-on. Mais est-on si certain que l'opinion et la science disent, sur la question du sexe, la même chose ? Quand l'opinion affirme qu'il y a deux sexes, elle soutient qu'il existe, dans chaque espèce, deux types d'individus et seulement deux. Il y aurait alors le masculin et le féminin comme il y a le Soleil et la Lune ou Mars et Vénus. Mais quand la science avance qu'il y a deux sexes, que vise-t-elle ? Quelle est, pour un biologiste, la signification des termes "mâle" et "femelle" ? La biologie nous invite à quitter le niveau des individus pour descendre dans les tissus et les cellules : elle vise des formules chromosomiques (XX et XY), des types de cellules reproductrices (les ovules et les spermatozoïdes), mais aussi bien une forme d'échange génétique qui n'a pas forcément de rapport avec la reproduction. Que penser en outre de l'existence d'individus intersexes, dont les formules chromosomiques ou les anatomies ne se laissent pas facilement ranger dans la classification propre et nette qui divise toute espèce en deux ? Recompter les sexes, ou mieux, cesser de les compter, c'est aussi, nécessairement, mener une réflexion sur le normal et le pathologique. Offrant un riche panorama des connaissances biologiques sur le sexe, Thierry Hoquet barre la route à toute récupération hâtive visant à transposer aux humains ce que l'on pense savoir de la "nature". Croisant des outils empruntés à l'épistémologie, à l'histoire des sciences et au féminisme, Hoquet brise le cercle des questions : le genre précède-t-il le sexe, ou le sexe précède-t-il le genre ?

03/2016

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Histoire de France

Rue de la Liberté. Dachau 1943-1945, Edition revue et augmentée

Le livre tiré par Edmond Michelet de ses notes de Dachau constitue un des documents les plus vivants et les plus honnêtes sur l'aventure concentrationnaire [... ] : avec une objectivité remarquable, Michelet décrit ce que fut la vie d'un résistant français qui a dû et pu tenir près de vingt mois dans un block de Dachau ; il analyse les conflits qui surgissaient entre classes de détenus - politiques et " droit commun " - allemands, latins et slaves ; il démonte la curieuse machine politique qui avait fini par s'organiser, l'équilibre des pouvoirs dans une cité d'esclaves hantés par la mort et qui, pourtant, ne cessaient de regarder vers la vie. Une galerie de beaux portraits psychologiques alterne avec des scènes dramatiques et de larges fresques, comme l'épidémie de typhus de l'hiver 44-45 et la pagaïe ubuesque d'une libération de fantômes. Le témoignage du chrétien, qui dit ce qu'il a tiré de sa foi, est porté sans ostentation et avec noblesse. Et il n'était pas possible de faire ressortir plus honnêtement l'ambiguïté d'une aventure où l'homme a révélé les pires côtés de sa nature [... ] mais aussi ses virtualités héroïques et son irrépressible spiritualité. Pierre-Henri Simon de l'Académie française Edmond Michelet (1899-1970) milite à Brive au sein de la Jeunesse catholique et des Equipes sociales. Nourri de Péguy et de Maritain, il alerte l'opinion contre la montée des périls et organise l'accueil des réfugiés fuyant le nazisme. Le 17 juin 1940, il élabore un des premiers tracts de la Résistance. Responsable régional de Combat, il est arrêté le 25 février 1943 et déporté à Dachau. Après la Libération et jusqu'à sa mort, ce gaulliste exerce de nombreuses responsabilités gouvernementales.

06/2020

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Romans de terroir

Le sabotier du plateau

Né avec un pied bot, Jean-Baptiste n'a pas sa place à la ferme où le travail exige des hommes costauds et robustes. Non seulement son père le lui répète inlassablement, mais un jour il lui annonce qu'il lui a choisi un autre métier : il sera sabotier... Sa décision est sans appel. Humilié, le coeur en vrac, un maigre baluchon pour tout bagage, Jean-Baptiste a à peine treize ans quand il rejoint le père Albert, le sabotier qui circule de village en village dans sa carriole tirée par un cheval. Si la séparation est douloureuse et les débuts laborieux, le maître est patient. Pas à pas, il le forme au métier tout en lui transmettant l'amour du bois. Il saura faire naître chez son élève une vocation si forte que fabriquer des sabots deviendra pour l'apprenti une tâche exaltante. Et quelques années plus tard, c'est un jeune homme volontaire, sûr de lui, qui revient sur les terres de son enfance. Il ose même affronter son père pour installer son atelier dans une remise de la ferme. Il y rencontrera Rose-Marie, sa première cliente, un coeur à prendre... Une nouvelle période de vie harmonieuse et heureuse s'ouvre enfin pour Jean-Baptiste. Mais la guerre se rapproche et l'ennemi ne tardera pas à envahir la région. Dans cette déchirante histoire - vraie -, André Michoux s'est laissé guider par ces familles innocentes qui ont vu leur destin brisé par la guerre. Ce roman fait parler avec justesse les oubliés de la grande Histoire, aux prises avec la folie du monde. Un récit à l'émotion intacte et la fresque superbe d'un métier de tradition.

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Beaux arts

Qui veut la peau de Vénus ?

C'est une femme nue, allongée de dos, qui, dans le plus tranquille naturel, offre au regard ses courbes voluptueuses. Avec un sourire énigmatique, elle se contemple dans un miroir au cadre d'ébène, semblant à peine souffrir des sept entailles qui lacèrent son corps parfait, de la nuque jusques aux fesses. Nous sommes en 1914 : l'un des tableaux les plus célèbres de l'histoire de l'art, la Vénus au miroir de Velazquez, vient d'être vandalisé par la suffragette Mary Richardson. Pourquoi la féministe s'en est-elle prise à un tableau ? A celui-ci plutôt qu'à un autre ? C'est ce que cherche à comprendre Bruno Nassim Aboudrar en reconstituant minutieusement la "scène du crime", et en contant le destin hors norme d'une toile subversive, seul nu connu à ce jour dans la peinture espagnole du XVIIe siècle. Tour à tour passent sur l'ouvre, pour mieux la révéler, les mains de la profanatrice, d'un restaurateur de tableaux, du conservateur en chef de la National Gallery ou encore d'un professeur de chimie interrogeant pigments et vernis. De l'Angleterre puritaine de 1914 à l'Espagne austère et pieuse de la cour de Philippe IV, c'est aussi à une méditation sur la représentation du corps féminin que ce voyage nous convie : un corps tour à tour sacralisé et mortifié ; à la fois caché, contraint, brimé, et célébré dans le secret des alcôves et des galeries bien gardées. Mêlant l'enquête à l'analyse érudite, Qui veut la peau de Vénus ? nous fait entrer dans l'intimité trouble d'un tableau : son aura de rêveries et de fantasmes qui fait de la puissance d'une oeuvre, aussi, la condition de sa vulnérabilité.

03/2016

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Romans de terroir

Source

Dans ce roman d'anticipation, Christian Laîné nous entraîne tour à tour dans la capitale et dans une montagne qu'il a imaginée en Corrèze, abordant deux thèmes très actuels : les effets de la réforme territoriale dans les zones rurales et l'émergence d'une nouvelle structure sociétale fondée sur le biocentrisme. Nous sommes vers les années 2025. Quentin est un jeune homme qui vit sa vie à cent à l'heure en région parisienne. Agent immobilier dans une "boîte" qui tourne à fond, il court chaque mois après ses objectifs. Néanmoins, son enthousiasme, son talent de fin négociateur et sa capacité de travail font de lui un "winner" . Très amoureux de Melissa, avec laquelle il vit, il se sent bien dans sa peau. Il pense que rien ne pourrait le détourner de cette existence trépidante, jusqu'au jour où un notaire de Brive-la-Gaillarde lui adresse une missive où il lui demande de se rendre dans son étude pour régler une affaire... Quentin est intrigué, il n'a pas de famille dans ce coin-là. Le voyage qu'il va entreprendre dans le Limousin lui réserve de grandes surprises et il ne se doute pas de tout ce qui se cache derrière les vertes collines de Corrèze, de ce qui l'attend au détour d'un virage, de ce qui se bâtit dans les forêts corréziennes. Alors, le choc qu'il va recevoir va fendre son armure de citoyen lambda et va lui ouvrir les yeux sur un monde qu'il ne soupçonnait pas. Christian Laîné, vit en Limousin. Correspondant pour la presse locale, il publie depuis 2010. Toujours soucieux de mettre en valeur la richesse du patrimoine territorial qui l'entoure, il utilise son quotidien comme matière première pour ses romans.

05/2019

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Ethnologie

Les gens de l'or

Un regard poétique, rigoureux et inédit sur la "créolité" et l'ensemble du monde antillais au travers de l'étude des orpailleurs d'or de Guyane. Un témoignage sur un mode de vie disparu, conté avec amour et finesse. "Cet ouvrage c'est tout d'abord de l'ethnographie de grand cru. Mais en même temps, l'étude de Baj Strobel - rigoureuse, personnelle et poétique - jette un regard inédit et convaincant sur la "créolité" et l'ensemble du monde antillais. Par le détour de la forêt guyanaise, elle nous met en situation d'aborder l'essentiel de ces sociétés insulaires, à la fois soumises et résistantes, repliées sur elles-mêmes et ouvertes - à leur façon - au "Tout-Monde". C'est le témoignage d'un mode de vie disparu, relaté avec amour et finesse. On y découvre tout une société nouvelle, minuscule, étrange et en fin de compte pleine de charmes. A travers contes, chansons, musiques, et minutieuses restitutions des travaux et des jours, on comprend pourquoi ces hommes se sont mis en quête de l'or et on saisit aussi les merveilleuses implications métaphysiques de cette ultime quête. En centrant son propos sur les orpailleurs, l'auteur tisse une trame qui s'étend à l'ensemble de la Caraïbe. Au fil des cent ans d'histoire qu'elle nous raconte, nous pouvons voir les processus de créolisation qui se sont reproduits depuis les premières ébauches de communauté sur la plantation insulaire jusqu'aux réinventions de l'identité par les migrants caribéens que l'on retrouve aujourd'hui à Toronto, Miami ou Paris. C'est un témoignage sur le processus continu de la créolisation, sur la migration et la reconstitution". Richard Price.

10/2019

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Littérature française

Avec ou sans toi, ça ira bien de toute façon. (mit oder ohne dich, es wird gut, sowieso)

Ma vie débuta vraiment à l'âge de 27 ans, lorsque je sautais enfin le pas de quitter la France - où je n'avais pas encore trouvé de sens à ma vie - pour l'Allemagne. C'est cette décision qui changea ma vie à jamais, car j'y rencontrais là-bas l'homme de ma vie, un irlandais âgé seulement de 19 ans à l'époque mais qui devint par la suite mon époux. Cette histoire est donc en partie une sorte de guide pour se lancer à l'aventure et oser la vie en dehors des sentiers tracés, même si on y regrette parfois le sentiment de sécurité non négligeable que ces derniers nous procuraient. Cependant, comme aiment à le répéter les personnes issues d'une autre génération, "on résout rarement les problèmes en les fuyant" , cette histoire est également celle des monstres cachés dans le placard qui finissent par ressurgir au moindre moment de faiblesse. Ces monstres, ce sont les maux de notre génération, le harcèlement scolaire, le viol d'une intimité, la dépression, la déconsidération qu'on subit presque au quotidien dans un monde où l'amour ne peut pas toujours triompher. Ce livre, c'est aussi l'ambition ou la naïveté de vouloir croire qu'un destin brisé peut être encore réparé. Enfin, cette histoire qui est la mienne est un hommage à l'homme qui m'a aidé à grandir et à devenir la personne que je suis aujourd'hui, à savoir ce jeune irlandais que j'ai fini par épouser et qui a subitement décidé un jour d'hiver que le combat pour lui était perdu d'avance, ce que je me refuse à admettre.

12/2020

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Récits de voyage

Le mal du Nord

"J'ai beaucoup randonné en forêt, là où le nord est partout et nulle part. Là où on peut perdre le nord. Comment dès lors s'orienter, trouver l'orient, sans le nord ? Quand il n'y a plus chemin, ni mémoire. Comment naviguer dans l'inconnu sans balise ? Trouver le chemin qui conduit du départ à la destination ? Retrouver le chemin du retour ? Sans instrument ? Ni carte ? Ni mémoire ? Et comment mémoriser le semblable, distinguer l'arbre et l'arbre, la colline de la colline, le pareil du même ? Le sens de l'orientation compense-t-il l'absence de mémoire, de repère, d'indication ? " Pierre Perrault consigne les impressions fugaces qui l'envahissent a` mesure que le brise-glace ou` il navigue, le Pierre-Radisson, remonte les eaux glacées jusqu'au Grand Nord. Dans sa volonte ? de comprendre le "mal du Nord" , il tire ce livre qui, au milieu de son oeuvre immense, a valeur de testament. Le lecteur y trouve en effet les principaux the`mes qui jalonnent l'oeuvre entie`re de Perrault : le fleuve, les explorateurs, la poe ? sie, l'odysse ? e de la parole, la capacite ? a` nommer un territoire afin d'orienter sa me ? moire, de s'y identifier. A sa parution initiale en 1999, ce livre s'est vu attribuer le prix du Gouverneur général du Canada. Pierre Perrault (1927-1999) est reconnu comme un maître du cinéma documentaire et un écrivain de premier plan. Outre des films majeurs, dont Un pays sans bon sens ! , L'Acadie, l'Acadie ? ! ? et Pour la suite du monde, conside ? re ? comme un chef-d'oeuvre mondial du cine ? ma, Pierre Perrault laisse des se ? ries radiophoniques ainsi qu'une conside ? rable d'essayiste, de dramaturge et de poe`te.

01/2023

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Etats limites

Histoires de TPL - Trouble de la Personnalité Limite. Tome 3, Marilou l'impulsive ; Tome 4, Nicolas le caméléon

Marilou, 15 ans, habite à Rimouski. Aux dires de ses proches, elle est très intense. Très colorée aussi, car elle se démarque bien des jeunes du coin. L'adolescente est impulsive et son intensité la pousse à sortir des sentiers battus, mais aussi à consommer drogues et alcool. Souffrant depuis sa tendre enfance d'un TDAH non soigné, elle trouve dans la consommation un moyen de calmer ses pics émotifs. Ses parents, qui la croient en pleine crise d'adolescence, n'ont aucune idée de ce qui les attend. Plusieurs possibilités s'offrent à Marilou, mais elle n'en est pas consciente. Choisira-t-elle le chemin difficile ou celui du moindre mal ? Ira-t-elle plutôt chercher de l'aide ? Selon les choix qu'elle fera, nous en verrons les répercussions sur le reste de sa vie. Nicolas est un grand jeune homme de 16 ans, hypersensible et timide, qui vit en banlieue de Québec. Comme il n'aime pas déplaire, il s'adapte aux gens qui veulent bien de lui. Il ne parle jamais trop fort, de crainte de déranger. Comme il ne sait pas trop qui il est, il n'a pas de plan d'avenir, surtout qu'il a bien le temps. Il mène une vie qui ressemble à celle de bon nombre d'adolescents de son âge, jusqu'au jour où la belle Marie-Pier lui brise le coeur. Plusieurs possibilités s'offrent à Nicolas, mais il n'en est pas conscient. Choisira-t-il le chemin difficile ou celui du moindre mal ? Ira-t-il plutôt chercher de l'aide ? Selon les choix qu'il fera, nous en verrons les répercussions sur le reste de sa vie.

02/2022

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Poésie

Oeuvres complètes. Les Chants de Maldoror, Lettres, Poésies I et II

"Lautréamont : le prophète de la poésie libérée, celui qui a montré que la littérature pouvait encore essayer d'exprimer l'homme dans sa totalité. Le symbole de la rébellion contre l'ordre établi, du cri contre le langage-prison. Précurseur du surréalisme, de la psychanalyse, de l'écriture à la recherche de l'écriture. Le poète de la conscience, et aussi de la limite de la conscience. Oui, tout cela est vrai, et prouve encore une fois qu'il n'y a pas de profonde originalité dans le langage. Prouve le conditionnement désespérant de toute littérature, sa filiation, sa logique. Lautréamont, né du roman noir anglais, annonçant la longue lignée de la littérature vengeresse. Génie, mais génie que l'on comprend. Révolte, mais révolte asservie par le langage. Orgueil brisé par le partage des louanges, par le bruit des applaudissements, bien plus qu'il n'eût jamais pu l'être par le silence... Tout cela est vrai, et c'est ce qu'il y a de pitoyable dans cette aventure. Mais il y a autre chose. Quelque chose qui n'est ni mystérieux ni grandiose. Lautréamont, converti par les mots et les idées, s'échappe quand même. Une part de lui-même n'a pas été conquise. Quelques cris, quelques mouvements que les hommes n'ont jamais partagés et qu'ils ne partageront jamais, parce que c'était au-delà de la littérature ; c'était en dehors des mots, et personne ne pouvait comprendre. Quelque chose qui ressemblait encore à la vie, à cet ensemble de sensations et d'actes que chacun porte et enterre avec soi. Un SORT. Une aventure, mais une aventure réelle. Une pensée sauvage", J-M-G Le Clézio.

03/1973

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Livres 3 ans et +

Les aventures de Zoë : Chat perché entre amis. Edition bilingue français-arabe

Les aventures de Zoë sont de petites aventures de tous les jours : Zoë va acheter du pain au village, Zoë n'aime pas la soupe, ni la pluie, Zoë boude toute seule sur le rocher au dessus de sa maison. Mais chaque histoire bascule et quitte la réalité. A ce moment-là, le livre se retourne et se lit dans l'autre sens, le style de dessin change : on plonge dans le monde de Zoë, réel, rêvé ou fantasmé. Toutes les histoires de la série sont construites sur le même renversement narratif avant de revenir, à l'extrême fin, à la réalité. Tous les albums sont construits sur le même retournement central de l'ouvrage pour signifier le basculement d'un monde à l'autre. Ainsi ces petits livres invitent-ils à créer un rituel, une lecture à double sens qui retourne le livre comme la narration retourne l'histoire, entre rêve et réalité. Cette oscillation est comme le jeu des enfants qui soudain bascule d'un monde à l'autre, et puis revient. Les aventures de Zoë sont des petits formats faciles à manipuler et à retourner par les plus jeunes. Les dessins au trait du début et de la fin, ainsi que les dessins de l'aventure qui intègrent des dessins d'enfants, sont adressés aux plus petits. Pour la série Poèmes, notre point de départ est souvent un ensemble de dessins d'illustrateur.trice découverte dans son atelier. Il en va de même avec la série de Zoë dont l'aventure est souvent inspirée par une ribambelle de dessins d'enfants découverte dans leurs cahiers : montres, dragons, copains d'école, etc. Dans Chat perché entre amis, Zoë part dans de nouvelles aventures, l'histoire est liée à l'école, le jeu et à la difficulté de trouver une place parmi les autres.

09/2019

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Littérature étrangère

Les cinq derniers jours du prophète

Ce roman évoque, le récit surprenant de la dégradation psychique d'un être, Rahmi Sônmez, poète révolutionnaire, surnommé " Le prophète ". A travers ce personnage à la fois lucide et perdu, drôle et déroutant, Tahsin Yücel nous donne un kaléïdoscope de la Turquie urbaine de la seconde moitié du XXe siècle. Nous accompagnons alors ledit prophète dans son parcours où, dans un état de semi conscience, voire de schizophrénie, il est persuadé que ses rêves se réalisent alors qu'ils sont en train de s'effondrer. C'est le récit d'une douce folie qu'alimente une quête sociale, identitaire et aussi littéraire, celle qui, pour le narrateur, cimente le tout. Le livre s'ouvre sur la présentation des deux amis inséparables que sont Rahmi Sônmez et Fehmi Gülmez. Leur cheminement individuel nous mène de façon inexorable aux cinq derniers jours d'errance qui incarnent et ponctuent la vie de Rahmi Sônmez au cours de laquelle il aura passé son temps, lui, le poète révolutionnaire - certainement plus poète que révolutionnaire - à vouloir être emprisonné, ce fait étant à ses yeux la seule preuve tangible de la réalité de son identité politique. Cette œuvre littéraire, très proustienne, dans la construction des phrases, a l'immense mérite de montrer une juste image de la Turquie de l'époque enfouie sous le joug étatique. La langue semble évoluer en même temps que le personnage qui passe d'un état de souffrance maximum dans la non réalisation de ses rêves à un état de paix intérieure une fois passé de l'autre côté du miroir ; un miroir souvent déformant quand les femmes désirées, les gardiens de cimetière, les geôliers, les enfants et petits-enfants " luciolisés " par la société de consommation naissante, envahissent de désespoir et de fausses illusions le coeur presque brisé du vieil homme. Ce roman a obtenu le prix Orhan Kemal en 1993.

03/2006

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Religion

Chemin vers le silence intérieur avec Marthe Robin

Ce livre propose une synthèse de la spiritualité de Marthe Robin à partir de son vécu, sous la forme d'un chemin spirituel accessible à tous. Marthe Robin est surtout connue pour les phénomènes extraordinaires qui ont marqués sa vie. Ces phénomènes peuvent susciter notre intérêt, mais peut-être aussi nous détourner d'elle. Le pape François l'a déclarée " vénérable " en 2014. Par cet acte, il a signifié que la manière dont elle a vécu sa vie chrétienne est un modèle pour aujourd'hui. En quoi une telle vie nous rejoint-elle ? La vie de Marthe Robin est un trésor pour tous. L'exemple qu'elle nous propose est imitable, proche de nos vies tissées de joies et d'épreuves de toutes sortes. Au sein même de l'épreuve de santé qui brisé sa vie à 16 ans, Marthe a choisi de croire à la tendresse et à la proximité de Dieu. Elle a accueilli le réel de sa vie et intégré ses limites. " La douleur, la souffrance ne vient pas du ciel, mais le secours en vient, le bonheur en est ", écrit-elle dans son journal, à 28 ans. Par toute sa vie, elle nous donne d'entrevoir le Coeur de Dieu et d'entrer dans le mystère de sa miséricorde. Elle témoigne que la vie peut être belle, même au milieu des épreuves ou dans des conditions de fragilité et de souffrance. Elle n'a vécu que son baptême, mais elle l'a vécu à fond et en manifeste toute la richesse et l'incroyable portée missionnaire. " Je t'ai choisie pour ranimer dans le monde l'amour qui s'éteint ", lui a dit Jésus en 1934. C'est le chemin qu'elle nous ouvre par sa vie.

08/2020

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Philosophie

Pourquoi le monde existe-il ? Un polar existentiel

Partant de la question la plus fascinante de tous les temps, " Pourquoi y a-t-il un monde plutôt que rien ? " Jim Holt embarque le lecteur dans une incroyable enquête existentielle. De la philosophie à la physique quantique, nombre d'intellectuels et de chercheurs tels que Leibniz, Hawking, Kant, Hegel ou Sartre, ont cherché à expliquer l'origine du monde. Jim Holt revient sur les théories qui ont émergé au cours des siècles et partage les échanges qu'il a eus avec de nombreux scientifiques et penseurs auxquels il a posé la question qui l'obsède ; Parmi les personnes interviewées, on trouve John Updike, David Deutsch, Adolf Grünbaum, John Leslie, Derek Parfit, Roger Penrose, Richard Swinburne, Steven Weinberg, Andrei Linde et Martin Amis. Avec humour et intelligence, Jim Holt nous invite à une réflexion profonde sur le plus grand mystère de l'univers. Critiques : " Il aurait pu n'y avoir rien. Cela aurait pu être plus facile. Au lieu de cela, il y a quelque chose. L'univers existe et nous sommes ici pour nous interroger à ce sujet. [... ]. Dans Pourquoi le monde existe-t-il ? , Jim Holt, écrivain élégant et plein d'esprit, se lance à la recherche de réponses... Holt retrace le raisonnement derrière chacune d'elles avec soin et clarté ; une clarté telle que chaque idée semble parfaitement sensée, même si elle fait tourner la tête d'incrédulité. " - Sarah Bakewell, New York Times, auteure de Comment Vivre ? Une vie de Montaigne en une question et vingt tentatives de réponses. " Jim Holt nous repose la question que Stephen Hawking a posée il y a longtemps sans pouvoir y répondre : pourquoi l'univers subit-il toute cette peine d'exister ? " - Ron Rosenbaum, Washington Post " J'ai lu Pourquoi le monde existe-t-il ? par Jim Holt et j'ai eu buzz existentiel. " - Bruce Springsteen

09/2020

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Théosophie

Pour que l'Homme devienne Dieu. Tome 2

Lorsque ce livre est sorti pour la première fois en 1983, il pouvait paraître dépassé car trop attaché à des croyances abandonnées par l'Eglise. Aujourd'hui, il fait figure d'avant-garde ! " Dieu s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu ". C'est la foi de l'Eglise primitive, d'Orient et d'Occident. C'est toujours la foi des chrétiens d'Orient : Dieu s'est fait l'un d'entre nous pour nous entraîner avec lui dans la maison du Père jusqu'à ne plus faire qu'un avec Dieu. C'est ce qu'éprouvent aujourd'hui ceux qui ont fait une expérience de mort imminente (EMI). C'est aussi ce qu'à travers les siècles ont vécu tous les mystiques. Mais l'Eglise d'Occident a suivi une évolution intellectuelle très philosophique qui l'a éloignée de cette foi mystique, abandonnant ainsi ce qui en a fait l'essentiel. Il s'agit d'une véritable trahison. L'Eglise n'ose plus dire jusqu'où va pour nous l'amour de Dieu. Le Pape François semble vouloir à nouveau y insister. Mais il faudra bien, pour être crédible, un véritable redressement de la théologie, un retour à la Tradition de l'Eglise. Or, les dernières découvertes des sciences contemporaines ont brisé le rationalisme un peu naïf du XIXe siècle. Les scientifiques semblent aujourd'hui ouverts à toutes les hypothèses et reconnaissent une certaine possibilité à des phénomènes qui leur échappent complètement. C'est à un retour à la Tradition, à la lumière des sciences d'aujourd'hui et des expériences spirituelles des mystiques et de ceux que l'on a crus morts, que ce livre veut contribuer.

02/2023

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Théosophie

Pour que l'Homme devienne Dieu. Tome 1

Lorsque ce livre est sorti pour la première fois en 1983, il pouvait paraître dépassé car trop attaché à des croyances abandonnées par l'Eglise. Aujourd'hui, il fait figure d'avant-garde ! " Dieu s'est fait homme pour que l'homme devienne Dieu ". C'est la foi de l'Eglise primitive, d'Orient et d'Occident. C'est toujours la foi des chrétiens d'Orient : Dieu s'est fait l'un d'entre nous pour nous entraîner avec lui dans la maison du Père jusqu'à ne plus faire qu'un avec Dieu. C'est ce qu'éprouvent aujourd'hui ceux qui ont fait une expérience de mort imminente (EMI). C'est aussi ce qu'à travers les siècles ont vécu tous les mystiques. Mais l'Eglise d'Occident a suivi une évolution intellectuelle très philosophique qui l'a éloignée de cette foi mystique, abandonnant ainsi ce qui en a fait l'essentiel. Il s'agit d'une véritable trahison. L'Eglise n'ose plus dire jusqu'où va pour nous l'amour de Dieu. Le Pape François semble vouloir à nouveau y insister. Mais il faudra bien, pour être crédible, un véritable redressement de la théologie, un retour à la Tradition de l'Eglise. Or, les dernières découvertes des sciences contemporaines ont brisé le rationalisme un peu naïf du XIXe siècle. Les scientifiques semblent aujourd'hui ouverts à toutes les hypothèses et reconnaissent une certaine possibilité à des phénomènes qui leur échappent complètement. C'est à un retour à la Tradition, à la lumière des sciences d'aujourd'hui et des expériences spirituelles des mystiques et de ceux que l'on a crus morts, que ce livre veut contribuer.

02/2023

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Beaux arts

Karem Arrieta. Edition bilingue français-anglais

Le temps ne s'égrène pas linéairement dans les toiles de Karem Arrieta. Il est cyclique ou revient comme un boomerang. Les époques se mêlent et s'effacent. Des spectres de l'Histoire de l'art passent, tout droit sortis de la Renaissance italienne ou flamande. Chérubins joufflus et moqueurs et autres putti à l'air goguenard. Femmes à la chevelure flamboyante et aux robes de velours échappées d'un Cranach. Ils sont les anges gardiens qui auréolent les bambins. Avec ces références, Karem Arrieta brise la chronologie et se place dans l'Histoire de l'art. Une histoire écrite par et pour l'Europe, dont les références ont infusé les cultures autochtones de l'Amérique latine, dans un syncrétisme parfois anachronique. "Notre appartenance au monde des images est plus forte, plus constitutive de notre être que notre appartenance au monde des idées." (Gaston Bachelard) / Time does not pass linearily in Karem Arrieta's artwork. It works in cycles, or comes back like a boomerang. Eras mingle and fade. Ghosts from the history of Art are passing by, coming straight out of the Italian or Flemish Renaissance. Chubby cherubins and classical "putti" with mocking eyes. Women with flamboyant hair in their velvet dresses, coming out of a Cranach. They're the guardian angels that crown their children. With these references, Karem Arrieta breaks free from the chronology and places herself in the history of Art—history written by and for Europe, and whose references influenced native cultures in Latin America, in a syncretism that can sometimes be anachronical. "Our belonging to the world of Images is stronger, more constituent to our being, than our belonging to the world of Ideas." (Gaston Bachelard) Barbara Tissier.

11/2019

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Littérature française

Et si c'était une nuit

"Cette nuit-là, j'ai fait deux rencontres, une personne, bien réelle que j'ai revue par la suite et une autre, plus floue, dont j'aurais du mal à parler. Peut-être l'ai-je seulement rêvée celle-là ? Ces rencontres ont été si puissantes, se sont révélées si décisives, qu'elles demeurent inscrites dans ma mémoire comme des balises, posées là pour éclairer mon chemin... " C'est un vendredi, le vendredi 10 mai 1968. Sur sa mobylette, le jeune Tobie, maoïste en déshérence, louvoie entre "CRS SS" , barricades et étudiants en colère. Alors que la foule envahit le quartier latin, il va à contre-courant comme il l'a toujours fait, Juif d'Egypte exilé, passé par Rome et qui grandit à Gennevilliers. L'exode a brisé sa mère, son père est insaisissable et lui est devenu autre, dans une "absolue étrangeté" , celle de "vivre étranger dans un pays étrange, étranger à soi-même" . Reste l'amour pour se rattacher au monde qui va, l'amour à fleur de peau et le désir ardent, dans les bras de femmes initiatrices qui le ramènent à l'épaisseur de l'existence. La découverte de Freud met des mots sur l'exaspération de sa jeunesse, le mariage entre ethnologie et psychanalyse devient une voie possible. Mais dans cette nuit-là, de révolution et de chaos intérieur, c'est un autre égyptien qui s'impose à lui. Zohar Zohar l'élégant, ange gardien et vengeur, à la poursuite du nazi qui l'obsède. Et aussi Sett Sal'ha, la Libyenne, fantôme des origines tout droit sortie de l'enfance et qui convoque l'ultime question : "Pourquoi sommes-nous sortis d'Egypte ? " Et si c'était en une nuit que se décidait son destin ?

08/2023