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Récits de voyage

Le voyage en Bretagne. De Nantes à Brest, de Brest à Saint-Malo

Bretagne, « province de l’âme » : la Bretagne est sans doute la seule région française à pouvoir se prévaloir d’autant d’oeuvres de grands écrivains s’attachant à cerner son génie et la singularité de ses paysages ou de ses modes de vie. Ce parcours littéraire, premier en son genre consacré à toute une province française, égrène d’Armor en Argoat, au fil des rivages et jusqu’au plus profond de la Bretagne intérieure, les écrits qui lui sont consacrés et qui appartiennent à son histoire littéraire, depuis Jules César au premier siècle avant Jésus-Christ jusqu’aux auteurs de la fin du vingtième siècle aujourd’hui disparus. Au total, presque deux cents auteurs et deux cent soixante-dix textes, quelques mille deux cent pages. Au-delà de la situation des textes dans le temps et dans l’espace, le premier critère de choix a été le plaisir de la lecture et la qualité littéraire et narrative : textes d’humeur, mémoires, relation d’épisodes historiques, correspondances, notes de voyage, essais. Les grands classiques de la littérature de Bretagne sont évidemment là ; pour n’en citer que quelques-uns : Cambry, Chateaubriand, Renan, La Villemarqué, Le Braz, Segalen, parmi les Bretons, mais aussi Hugo, Michelet, Stendhal, Balzac, Flaubert, Gide ; plus proches, mais tous disparus : Loti, Colette, Max Jacob, Guilloux, Henri Queffélec, Gracq, Mac Orlan, Jean-Edern Hallier … des poètes aussi, des écrivains étrangers, de grands auteurs méconnus, de Tanguy Malmanche à Armand Robin ou Yves Elléouët… et parmi d’autres pépites : Vauban à Camaret, Alexandre Dumas à Roscoff, Sarah Bernhardt à la baie des Trépassés, Saint-Pol Roux en bimoteur au-dessus de la rade brestoise, Villiers de L’Isle-Adam au collège de Vannes, Marcel Proust à Beg-Meil, Joseph Conrad à L’Île Grande, Jean Cocteau à Pont-Aven, le philosophe Alain au Pouldu, Georges Simenon sur un chalutier de Concarneau, le général de Gaulle incognito dans sa DS noire, Le Corbusier à Lesconil, Albert Camus au cimetière de Saint-Brieuc, ou les plus ou moins courtes nouvelles d’Édouard Corbière, de Jeanne Nabert, d’Henri de Régnier et d’Émile Zola dont les formidables Coquillages de M. Chabre révèlent une facette ignorée.

05/2012

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Récits de voyage

L'encre du voyageur

L'Encre du voyageur a reçu le prix Fémina Essai 2007. "Un voyage n'est que de l'encre. Toute exploration est le souvenir d'un ancien manuscrit. Christophe Colomb découvre une Amérique qu'il avait arpentée dans les récits de Marco Polo. Les missionnaires qui ouvrent le Brésil, au XVIe siècle, connaissent par coeur les textes des écrivains antiques, Pline le Jeune ou Hérodote. C'est pourquoi ils aperçoivent dans la forêt équatoriale toutes ces amazones. En lisant, en écrivant, j'ai parcouru quelques recoins de la terre, Inde, Islande ou Tahiti. J'ai ajouté ma peinture aux peintures qui les barbouillaient déjà. Cela m'a permis d'en raviver la fraîcheur, d'en débusquer les surprises, les miracles". Gilles Lapouge. "Avec une érudition et un humour formidables, Gilles Lapouge enrichit nos rayonnages d'une bien séduisante philosophie de la géographie". Géo. "Les écrivains sont les meilleurs guides. Avec Lapouge, on est sûr de s'égarer avec bonheur... Incitant au rêve, sollicitant les imaginations, favorisant la réflexion, L'Encre du voyageur convie à une délicieuse flânerie planétaire rappelant que, dans un monde qui court sans savoir où, on ne perd jamais son temps à perdre du temps". Jean Contrucci, Le Nouvel Observateur. "Joyeux, poétique, insolite, malicieux, drôle, amical Gilles Lapouge va là, où, mode ou pas mode, ça lui chante. Et il s'enchante de là où il est allé... Ses points de vue ne figurent dans aucun guide. Normal qu'on ne les retrouve pas après son passage, car il faut avoir son oeil, sa culture et son style... Sa prose, c'est du nanan à déguster. A Madurai existe un bassin dans lequel, autrefois, on jetait les livres pour en juger les qualités. S'ils tombaient au fond, ils ne valaient pas tripette. S'ils flottaient, ils méritaient d'être lus. J'ai jeté le livre de Gilles Lapouge dans le bassin du Luxembourg. Tiens, comment avez-vous deviné qu'il n'a pas coulé ? " Bernard Pivot, de l'académie Goncourt, "Les livres de Gilles Lapouge devraient être remboursés par la Sécurité sociale. ". . Mohammed Aïssaoud, Le Figaor littéraire. "Un enchantement [... ]. Ce livre éblouit par sa beauté, sa polyphonie, sa sagesse. ". . Roger Bichelberger, Le Républicain lorrain.

01/2022

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Littérature française

Chacun son royaume

"Je n'ai pas besoin de passion pour déformer la vérité, il me suffit d'être vivant pour le faire. C'est le fait d'être vivant qui m'oblige à interpréter les "petits faits vrais", à en faire des "petits faits pas tout à fait vrais" et enfin des "petits faits vrais inventés". Et je ne parle pas seulement des écrivains, je parle de tout le monde. Cette insécurité de la réalité est patente jusque dans les sciences exactes. C'est pourquoi j'admire tant les livres de Georges Navel. Ici la réalité est maniée de main de maître. Elle est nue et crue, c'est incontestable ; la sublimation se fait par tendresse. C'est le grand moyen, le moyen aristocratique par excellence, le seul valable, mais qui n'est à la disposition que des véritables écrivains, de ceux qui ont quelque chose à dire et qui aiment à dire ce qu'ils disent. Il procède par une petite phrase courte qui ne tire que sa charge mais la tire avec élégance et sans fatigue. "Dormir sous les tuiles m'enchantait", dit-il. Voilà le fait vrai mais mélangé à la lueur. On trouve l'exemple à chaque ligne et toutes ces lueurs font courir le phosphore romanesque, sur une réalité plus vraie que la vérité. L'homme qui est ici dépeint est l'auteur et l'écriture n'est pas autobiographique. Il s'agit d'une opération de grand style. Présenter un personnage comme de la simple matière en mouvement est une erreur dont on ne compte plus les victimes. Ici il y a constamment l'homme et son double ; non pas la matière doublée de l'esprit (ce qui est commun), mais cette double matière dont nous sommes tous faits qui rend nos contours imprécis et nous permet la plupart du temps d'échapper avec des blessures légères à la terrible mitrailleuse de Dieu. Cette patiente recherche du bonheur qui est la nôtre, nous la voyons ici exprimée avec une bonne foi tranquille. C'est un travail de héros grec : nous sommes dans les Travaux et les Jours d'un Hésiode syndicaliste". Jean Giono.

03/1960

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Littérature française

Nevermore

La narratrice de ce nouveau roman de Cécile Wajsbrot, une femme, traductrice, s'isole à Dresde pour traduire "Le temps passe" , partie centrale de La Promenade au phare, de Virginia Woolf, dans laquelle la romancière anglaise tentait d'écrire le temps pur en évoquant ses effets : la dévastation progressive d'une maison devenue inhabi- tée. Tandis que nous la voyons habiter peu à peu le texte et les lieux, et s'immerger dans les arcanes de la traduction, les fantômes qui peuplent la ville étrangère et ses propres fantômes intérieurs ne tardent pas à resurgir et à se mêler à son travail. Ainsi le thème de la dispari- tion récente d'une amie écrivain dont le souvenir la hante s'entretisse au journal dans lequel elle note au jour le jour - comme on ne l'avait sans doute jamais fait jusqu'ici dans une fiction-, les réflexions qui naissent des tâtonnements, des doutes suscités par la progression de son travail et par la tentative de s'approcher au plus près de la créa- tion d'un écrivain d'une autre époque, dans une langue autre. La lecture-commentaire de ce texte sur la dévastation du temps et la vie de la traductrice dans une ville jadis dévastée de la guerre ne font qu'un, sont intimement liés, retentissent sans cesse l'un sur l'autre. Un peu comme dans Mémorial, où, relatant un voyage en Pologne sur les traces de sa famille, elle parvenait à rendre une voix aux âmes des disparus, Cécile Wajsbrot réussit ici à rendre parfaitement justes, naturelles, les soudaines apparitions de l'amie disparue : on est trou- blé, ému, la grande réussite du roman est qu'à aucun moment cela ne paraisse forcé. Comme souvent, dans cette oeuvre, des thèmes secon- daires viennent s'intercaler en contrepoint ou même au sein du récit principal et en accroître la résonance. Il en va ainsi des pages qui évoquent la High Line, à New York, pour évoquer un autre type de métamorphose engendrée par le passage du temps. Mais il faudrait citer aussi d'autres leitmotive : ainsi la catastrophe de Tchernobyl, qui est comme une accélération à plus grande échelle de la dévastation décrite dans "Le temps passe" ; ou, a contrario, un thème qui tra- verse tout le récit comme l'image même du rôle de l'écrivain, ou de sa traductrice : celui des cloches (et, plus généralement, de la musique) qui avertissent de l'imminence du désastre ou, après que celui-ci a eu lieu, subsistent comme les derniers vestiges d'une vie humaine dans les villes englouties.

02/2021

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Littérature serbo-croate et sl

La chronique de Belgrade

C'est au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, entre 1946 et 1951, qu'Ivo Andric écrit les nouvelles qui composent La Chronique de Belgrade. Elles s'étendent du début du XXe siècle, de l'annexion de la Bosnie-Herzégovine par l'Autriche-Hongrie à la libération de Belgrade, en 1944, et constituent un véritable témoignage littéraire sur une époque trouble. Andric y évoque des "petites gens" dans leur humanité la plus admirable ou dans la complexité de leurs relations familiales. Ironique ou indulgent, il les observe minutieusement avec la même bienveillance. Tantôt acteurs, tantôt témoins, ses personnages subissent ensemble les bouleversements tragiques de l'histoire, la métamorphose de la société ou celle de leurs propres existences. On découvre en filigrane un portrait formidablement vivant de Belgrade et un hommage à la ville qui, en 1918, avait accueilli Andric à bras ouverts, alors qu'il était déjà un écrivain engagé. Son écriture, d'une élégance dépourvue de tout artifice, son style, sobre et lapidaire évoquent la longue tradition orale de la poésie populaire et des légendes de son pays. Héritage qu'Ivo Andric assume parfaitement : "Il faut laisser l'écrivain raconter". Né en 1892 dans un village proche de Travnik (Bosnie), mort à Belgrade en 1975, Ivo Andric a été lycéen à Sarajevo, étudiant à Zagreb et Vienne, avant de s'engager dans les rangs de l'organisation révolutionnaire Jeune Bosnie et d'être emprisonné, au début de la Première Guerre mondiale. Diplomate en Europe de 1921 à 1941, il a résisté au nazisme, fut député, puis se consacra uniquement à l'écriture d'une oeuvre magnifique. Elle lui a valu le prix Nobel de littérature en 1961. 9782940701414 | ARRET SUR LE PONTE VECCHIO Ces nouvelles nous font traverser le XXe siècle dans ce qu'il aura présenté de plus lucide et de plus tragique. Des exactions des Chemises noires fascistes, des douleurs de la guerre à celles de l'après-guerre, elles rendent à la littérature slovène la place qu'elle mérite au coeur de l'Europe. "La sensibilité de l'écrivain, la douceur subtile du regard qu'il porte sur le monde et les êtres se mêlent à cette mémoire tragique pour composer un livre superbe et bouleversant". La Croix Boris Pahor (1913-2022) est une figure majeure de la littérature slovène, infatigable combattant des régimes totalitaires. Sa voix singulière a défendu des grands thèmes tels que l'amour, la souffrance et la sauvegarde des cultures minoritaires. Il a connu une consécration tardive grâce aux traductions françaises et allemandes.

03/2023

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Psychologie, psychanalyse

Sud/Nord N° 28 : Famille, familles

Depuis l'époque néolithique est attestée l'existence d'un noyau élémentaire des sociétés, basé sur d'étroits liens de parenté : la famille. De compositions diverses selon les époques et les pays, les croyances religieuses et les traditions culturelles, les structures économiques et politiques, elle est le sujet d'étude et de recherche commun à un grand nombre de domaines de la connaissance. La fin du XX e siècle et le début du XXI e siècle ont vu sur tous les continents des évolutions plus ou moins rapides de ces formes locales traditionnelles, entraînant partout des luttes très vives entre tenant de conceptions opposées, des modifications des lois comme des bouleversements des coutumes. La grande rapidité actuelle de diffusion des informations permet au plus grand nombre des habitants de la planète d'être instantanément au courant de ce qui se passe ailleurs, d'infléchir les pratiques anciennes ou de les abandonner, d'adopter des manières de faire nouvelles ou de les vouer aux gémonies et de les combattre en même temps que ceux qui es adoptent. L'ampleur des migrations d'un continent à l'autre, comme la persistance de la misère dans chaque continent, réduit souvent la famille à un seul de ses membres. C'est de ces évolutions, de leurs causes et de leurs conséquences que traite ce numéro de la revue Sud/Nord . Il renoue avec ce qui a fait sa particularité dès sa naissance entre professionnels de la psychiatrie algériens et français, à savoir sa dimension internationale. Et bien sûr, le thème abordé ne pouvait pas ne pas évoquer la question des actuelles migrations d'enfants ayant quitté leurs pays et leurs familles afin de rejoindre les pays européens pour des raisons diverses. Ce sera l'objet de notre dossier.

08/2019

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Musique, danse

Dictionnaire amoureux de Mozart

Un portait différent, sensible, amoureux de Mozart, l'un des plus grands génies de la musique. Mozart ? Encore ! Alors que la plupart des musicologues se sont penchés sur sa vie, son oeuvre... Oui, Mozart. D'abord parce que je suis en quelque sorte née avec lui dans mon oreille, grâce à mes parents. Un père contrebassiste et chef d'orchestre, une maman violoniste. Puis le conservatoire, où il m'apparut didactique, décortiqué, à des années lumières de ce que j'en savais à travers les voix des amis musiciens de mes parents. Enfin, il y eut ce jour, suivi de beaucoup d'autres où, lettre après lettre, je suis entrée dans sa vie. Et ce n'était plus le " divin Mozart ", par essence inaccessible, mais le plus attachant des amis. Un génie qui avait le pouvoir de faire jaillir, du désordre de nos émotions, ce qu'il y avait de plus troublant, de plus pur, de plus inattendu aussi. Mozart tellement libre, loyal, courageux, insolent, pratiquant avec délices un érotisme joyeux et mettant en musique cette mélancolie déchirante qui n'appartient, dans sa retenue et son élégance, qu'à lui. En le jouant, en l'écoutant et en le réécoutant, en " violant " ses lettres, j'ai eu le désir de le raconter tel qu'en lui-même, en son temps, balayant au passage les pieux mensonges dont on l'a fardé. Adieu donc à Leopold, le père fouettard, exhibant à tout-va son prodige d'enfant ! Adieu à Constanze costumée en épouse sotte et inculte, à Salieri, le faux assassin du génie, à l'enterrement sous la neige, au corps jeté sans plus de cérémonie, dans la fosse commune et bienvenue à celui que, je l'espère, vous ne verrez plus tout à fait de la même manière après avoir lu ce dictionnaire amoureux.

11/2020

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Policiers

Mort dans le jardin de Socrate

Athènes, 408 av. J-C. : un jeune champion olympique est retrouvé mort dans des circonstances mystérieuses. Nicomaque, capitaine es archers, est chargé officieusement de démasquer l'assassin avant que la mort du garçon - sympathisant anti-démocrate - ne déclenche une guerre fratricide au sein de la Polis. Ses enquêtes le mènent, au travers des ruelles étroites et des routes majestueuses de la ville, de l'Acropole à l'Agora, en passant par le Stratègéion, au contact de personnages importants tels qu'Alcibiade, Socrate, Platon, Hippocrate - qui fera une terrible découverte sur le corps du mort -, Lysias et bien d'autres. Au fur et à mesure qu'avancent ses recherches, Nicomaque se retrouve malgré lui au centre d'un réseau d'espionnage, de conspirations et de trahisons qui implique non seulement la sphère politique, mais sa propre famille aussi. Pendant ce temps, le long conflit avec Sparte prend une tournure impensable et irréversible, qui se révélera fatale pour toute la civilisation hellénique. L'Athènes classique - avec ses philosophes et ses us et coutumes - est l'écrin d'un thriller au rythme soutenu, avec un héros moderne, plein de contradictions : Nicomaque est un homme en chair et en os qui a peur et cherche conseil, se laisse corrompre mais le regrette, aime sa femme Aspasie et leurs enfants mais n'en est pas moins jaloux de son jeune amant Lycon. Les grands personnages auxquels Sascha Berst offre certains rôles de l'histoire - notamment le vieux et loyal Socrate et l'ombrageux et fuyant Platon - apparaissent tout aussi captivants. Ensemble, les personnages donnent vie à un récit de grande envergure, jusqu'aux dernières pages où la vérité sur la mort de Périandre se mêlera à une fugue d'Athènes rocambolesque et à une bataille dramatique entre les exilés athéniens et l'année des Trente tyrans.

06/2019

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Régionalisme

Châteaux forts de l'Isère. Grenoble et le Nord de son arrondissement

Le Moyen Age constitue un épisode presque mythique de notre passé, dans le creuset duquel l'alchimie de l'Histoire jeta toutes les bases de notre civilisation moderne. Le témoin le plus éloquent de cette époque est sans conteste le château fort, cet acteur essentiel des contes de notre enfance, qui évoque dans l'inconscient collectif l'autorité brutale d'un univers farouche tout autant que l'idéal chevaleresque et l'amour courtois. Avec l'Eglise, il représente toutes les valeurs morales de ce lointain passé, en même temps que sa principale expression architecturale. Et c'est à l'abri de sa silhouette dressée que s'est construite la société féodale et que se sont mis en place la plupart des villages et des coutumes qui allaient parvenir jusqu'à nous. L'Isère semble aujourd'hui pauvre en châteaux forts, mais le cœur de l'ancienne principauté dauphinoise recèle au contraire un grand nombre de vestiges, pour la plupart méconnus car dissimulés à présent au regard des hommes. L'ouvrage qui vous est présenté vous propose de les retrouver et vous offre la clé pour pénétrer dans l'intimité de ces fascinantes constructions castrales, dont le monde féodal a laissé de très nombreuses empreintes dans ce département. Ce livre décrit le panorama castrat de 134 communes situées dans le bassin grenoblois, la vallée de la Gresse, le Grésivaudan, la Chartreuse, Belledonne, le Voironnais et la Bièvre. Ce sont au total plus de 560 châteaux forts, maisons fortes, mottes castrales, oppidums antiques et manoirs Renaissance qui sont décrits : un inventaire exhaustif illustré de photographies et de dessins de reconstitution réalisés par l'auteur. Sont également évoqués, de façon plus succincte, les principaux châteaux du reste du département, soit 140 sites au total.

01/2006

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Sciences politiques

La guerre des islamismes

L'islam vit une guerre permanente qui oppose essentiellement des groupes musulmans chiites et des groupes musulmans sunnites. Mais il existe également une lutte interne à l'islam sunnite, majoritaire dans le monde, entre les sunnites de la tendance frériste (Frères musulmans) et les sunnites de la tendance salafiste (wahhabites). Cette lutte interne à l'islam est soutenue par des pays qui ont pour religion d'Etat l'une ou l'autre de ces tendances, qui se vit comme dans le "vrai" face aux "déviants" ou "hérétiques". Méconnaissant cette situation, les Occidentaux, par leurs interventions, aggravent les luttes internes, voire les importent dans leur territoire national. Lorsque sous la présidence de Nicolas Sarkozy l'alliance avec le Qatar fut privilégiée, le courant sunnite des Frères musulmans apparut "béni de Dieu" dans la perception commune des musulmans sur les deux rives de la Méditerranée. A l'inverse, lorsque, sous la présidence de François Hollande, l'alliance avec l'Arabie saoudite a été préférée, le courant salafiste de l'islam sunnite a pris le dessus dans la perception collective : à chaque changement d'alliance en politique étrangère correspond un changement de perception dans les communautés musulmanes à l'intérieur comme à l'extérieur du pays. Mathieu Guidère articule en permanence le temps long des convictions religieuses et le temps plus court du politique et du national, l'évolution séculaire des disputes théologiques et les divisions très récentes des frontières héritées du modèle européen de l'Etat-nation. Le lecteur comprend ainsi pourquoi le croyant ordinaire, loin d'être un docteur en théologie, perçoit sa religion comme un marqueur culturel d'us et de coutumes ancestraux et transmis par la famille et le lignage, souvent en contradiction avec l'identité que l'Etat cherche à lui imposer.

01/2017

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Droit

L'invention coloniale du mariage musulman. Le cas tunisien

Le Code du statut personnel tunisien, présenté comme le modèle de modernité juridique favorisant le statut de la femme dans l'aire musulmane, est le résultat d'un processus colonial. Le législateur tunisien de 1956 s'est inscrit dans la continuité de la réécriture de la shari'a et des tentatives de transformations des pratiques matrimoniales au sein de la population musulmane. A partir de l'exemple des conditions de formation du lien matrimonial en Tunisie, l'auteur a cherché à démontrer que la notion de " droit " ne se limite pas, dans les pratiques et représentations du droit tant sur un plan social que judiciaire, aux textes législatifs adoptés par l'Etat. L'auteur a rompu avec une vision purement positiviste du droit, pour lui substituer une démarche anthropologique et historique, démontrant que les coutumes et les référents traditionnels à la shari'a, perdurent dans un contexte de politique volontariste visant le changement des représentations socio-juridiques. Un retour sur l'histoire du droit en islam et un éclairage sur des spécificités du système normatif musulman permettent de décrypter les imbroglios juridiques et sociaux actuels en Tunisie, et plus généralement dans le monde musulman, là où des influences extérieures ont entraîné des définitions du droit liées à des projets différents de sociétés dits soit " laïques ", soit " musulmans ". Loin de vouloir porter un jugement de valeur sur la situation du droit matrimonial tunisien en qualifiant certaines de ses caractéristiques de " conservatrices " ou d'" archaïques ", l'auteur a préféré chercher à comprendre les enjeux culturels des changements juridiques et des interactions entre normes d'origines différentes. Trois périodes sont ainsi délimitées : la spécificité du droit en islam pendant la période précoloniale, la relecture du droit musulman pendant la période coloniale et l'imbrication des repères normatifs et juridiques pendant la période post-coloniale en tant qu'aboutissement de cette relecture.

12/2008

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Généralités médicales

Reconstitutions faciales chez les momies égyptiennes

L'Egypte... Une terre aride traversée par le fleuve le plus long du monde. Désert et oasis, cités pleines de vie et cités de pierre, vestiges d'un passé et d'une civilisation ancienne dont les richesses archéologiques et les mystères ne cessent d'émerveiller encore de nos jours les chercheurs de toutes nationalités... Ceux-ci ont contribué à l'émergence d'une science, l'égyptologie, qui s'attarde notamment sur la découverte et la connaissance des rois d'Egypte. Les rencontrer, les comprendre, découvrir leurs rites, leurs moeurs, leurs us et coutumes, c'est appréhender d'une certaine façon un peu de l'Egypte antique. Mais comment les étudier, les approcher s'ils n'ont pas de visage ou un momifié 7 En premier lieu, il convient de les identifier formellement. Il existe des protocoles pour cela qui aboutissent le plus souvent à des certitudes formelles. Dans un second temps, des techniques sont employées aujourd'hui, manuelles ou par ordinateur assisté, qui reconstruisent des visages en trois dimensions. A la fois artistiques et scientifiques, les résultats sont jugés à l'heure actuelle très probants. Des momies égyptiennes, royales ou non, anonymes ou célèbres, renaissent ainsi aux regards du monde et retrouvent un semblant d'âme que les siècles écoulés leur avaient fait perdre. Morgane Morice s'est attachée à rappeler fidèlement l'histoire de ces procédés et de leurs acteurs prépondérants, comme Gerasimov, le Russe, ou encore Neave de Manchester. Et puis, bien sûr, elle s'est intéressée à leur usage, à leur application directement sur les vestiges humains de la Vallée des Rois, notamment, la nécropole des pharaons du Nouvel Empire, sans oublier la méthodologie de rigueur. Xavier Riaud.

04/2019

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Religion

Croyances meurtrières. Essai pour la paix

Les croyances seraient-elles causes de guerres ou de conflits graves ? Comment vivre ensemble entre peuples qui ont des croyances différentes et contradictoires ? Avec un besoin de certitudes et d'absolu, l'Homme se cherche dans cette enfance de l'humanité que nous vivons. Les religions qu'il a créées sont encore en gestation. Leur rigidité est soumise à rude épreuve. Face aux croyants les plus extrémistes qui tuent au nom de leur Dieu, les croyants sages et modérés tiennent-ils le bon discours ? Ces questions se posent aujourd'hui avec acuité. Comme on peut le dire dans d'autres domaines, la religion est une affaire trop sérieuse pour être laissée aux seuls religieux. Ce livre est écrit par un laïc qui voit sa religion à la fois de l'extérieur et de l'intérieur, après l'avoir pratiquée avec ferveur dans un temps où le clergé exerçait un véritable magistère, par des règles et des coutumes fortement établies et acceptées. La question qu'il pose s'adresse à toutes les religions : comment vivre ensemble avec des croyances aussi fortes, aussi passionnelles et souvent belligènes ? La réponse qu'il propose, à la fois critique et constructive, ne saurait être négligée : simple question de survie. L'auteur ouvre la voie qui permet aux gens de foi comme aux athées de communiquer hors leurs barrières dogmatiques mais sans abandonner quoi que ce soit de leurs convictions. Curieusement d'ailleurs, cette voie est déjà pratiquée par de nombreux laïcs car le bon sens populaire précède souvent les grands esprits. Le sujet est explosif, aussi ce livre ne manquera pas d'interroger frontalement les croyants. Pourtant, ils y trouveront une sagesse nouvelle, porteuse de paix.

07/2011

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Littérature française

À la recherche du père

Ahmet est parti de l'Europe à la recherche des traces de son père dans l'Océan indien accompagné de sa femme Roxane. Ensemble, ils découvrent le charme et la beauté d'un archipel où la vie est régie par la chaleur et l'hospitalité de son peuple. Impressionnés et enthousiasmés par une population souriante, ils se sont faufilés dans la masse en épousant sa culture, sa civilisation et ses coutumes. Tellement que la joie et l'harmonie de la vie leur offrent ce dont ils désiraient depuis leur jeune âge, ils oubliaient le but de leur voyage. Quelque temps après, se sentant delaissée par son mari, Roxane se laisse transporté par l'envie de se rajeunir. Commence alors une relation extraconjugale entre la jeune femme et Idjire, un jeune homme dont sa vision est d'amener au lit le maximum possible des touristes. Ahmet se trouve esseulé et mène en parallèle ses recherches et sa vie. Son ami Ben, un jeune commandant d'un patrouilleur lui permet de dévoiler l'autre visage de sa femme et pénétrer le mystère de la mer en maîtrisant le langage maritime. Le hasard fait que le lendemain de leur remariage, Ahmet et Roxane rencontrent un commerçant qu'ils découvriront quelques jours plus tard qu'il est un membre de leur famille insulaire lors d'une invitation chez Djamila, la cousine d'Ahmet. L'euphorie était à son comble quand ils se sont retrouvés tous autour de la table un jour sacré du mois de ramadan. Nabil attribue à Ahmet le poste du gérant de sa boutique comme tapis d'entrée dans sa famille. Roxane et Ahmet restent vivre leurs amours dans ce petit coin du paradis terreste sans jamais penser retourner en Europe.

07/2018

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Ouvrages généraux

Annales Histoire, Sciences Sociales N° 3, 2021 : Migrations

Ce numéro est centré sur un dossier consacré aux migrations dans la longue durée. Portant sur la Hongrie médiévale, un premier article montre comment le royaume a développé un riche imaginaire migratoire, où la mobilité était facteur de prestige jusqu'au sein de la noblesse - à rebours du discours autoritaire de Victor Orbán, stigmatisant les nouveaux migrants. Un autre article s'intéresse aux migrations de travail germano-polonaises dans la vallée de la Ruhr au tournant des XIXe et XXe siècles : venant pour la plupart de Prusse, ces migrants étaient conçus comme des "étrangers" - en raison de leur langue, de leurs pratiques religieuses et de leurs coutumes -, mais selon des modalités diverses en fonction de l'échelle considérée (locale, régionale ou nationale). Enfin, une note critique s'intéresse à l'ouvrage de Camille Schmoll, Les damnées de la mer, qui réfléchit à la manière dont s'articulent les migrations afro-européennes et la question du genre dans une perspective géographique. Un dernier article revient sur le sort tragique des juifs en France sous Vichy à travers l'étude d'une catégorie spécifique - celle des "délinquants" traduits devant la justice française pour infraction au statut des juifs (1941-1944) et incarcérés à la prison parisienne de la Santé. Après une période de détention, par l'effet d'une mesure de sûreté appelée la "consignation provisoire" , ces juifs étaient soumis à un ordre d'internement, prélude à la déportation allemande. L'étude met ainsi au jour le rôle d'institutions jusqu'ici peu associées à la persécution des juifs - en particulier la justice et les juges français. L'ensemble est accompagné d'une section thématique de comptes rendus portant sur les migrations, les déplacements et les mobilités.

03/2022

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Religion

Cultes, mythes et religions

" Il n'y a d'intéressant sur la terre que les religions ", notait Baudelaire dans ses Journaux intimes. Salomon Reinach (1858-1932) fut de son avis, puisqu'il consacra sa vie entière à l'étude des cultes, des mythes, des croyances, des superstitions. De l'Antiquité gréco-latine à la Gaule gallo-romaine, rien n'échappait à sa curiosité. Et si les frères Goncourt avec leurs manies de " bibeloteurs " sont à l'origine du musée Carnavalet, Salomon Reinach est un des promoteurs du musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye, le musée qui nous renseigne le mieux sur nos origines lointaines, sur nos sources païennes et sur le début du christianisme en France. Salomon Reinach n'étudie pas seulement la manière dont ont été domestiqués nos animaux, il s'est également intéressé aux coutumes de mariage de nos ancêtres, au totémisme druidique et à Vercingétorix, à la figure d'Orphée et aux vestales romaines, aux cathares et à Gilles de Rais, à Jeanne d'Arc et à l'inquisition. Tous les aspects de la vie religieuse le fascinent. Durant des années, il a donné, à des revues plus ou moins savantes, des études extrêmement précises sur des points qui paraissent de détail mais qui sont révélateurs des grands problèmes fondamentaux. De 1905 à 1923, il a réuni dans cinq gros volumes intitulés Cultes, mythes et religions, des études dont la plupart font toujours autorité. Nous en avons retenu les plus importantes : toutes ont été préfacées par Hervé Duchêne. Pierre Brunel, professeur à la Sorbonne et éminent spécialiste des mythes littéraires, dit dans son avant-propos tout ce que sa réflexion doit aux travaux irremplaçables, mais hélas introuvables, de Salomon Reinach, qui reparaissent ici pour la première fois après trois quarts de siècle d'ombre : une renaissance plus qu'attendue.

09/1997

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Grec, Latin - Traduction

Lyon dans les textes grecs et latins. La géographie et l'histoire de Lugdunum, de la fondation de la colonie à l'occupation burgonde (43 avant - 460 après J.-C.), Edition revue et augmentée

Un jour de 43 avant J.C., L. Munatius Plancus, ancien lieutenant de César mêlé aux intrigues des guerres civiles, vient avec ses vétérans fonder la colonie romaine de Lugdunum, sur une colline au-dessus du confluent de la Saône et du Rhône. Aux alentours de 460, les Burgondes chassent définitivement le pouvoir romain et font de Lugdunum une de leurs capitales. A plusieurs reprises au cours de ces cinq siècles, l'histoire de Lyon rencontre l'Histoire tout court, celle de l'Empire romain. Des empereurs naissent à Lyon ; un autre y aurait été proclamé ; plusieurs y meurent tragiquement. Une ville gauloise, romaine, orientale aussi, se bâtit, brûle, se défend, subit le pillage. Des populations venues du plus loin de l'Empire (soldats, fonctionnaires, commerçants, médecins, hommes libres, affranchis ou esclaves) y passent, s'y installent, se mêlent ou s'affrontent, avec leurs langues, leurs coutumes et leurs croyances. De ces événements souvent tragiques, parfois comiques, l'archéologie et l'épigraphie ont révélé de nombreux témoignages. Pour la plupart d'entre eux cependant, faute de traces exhumées du sol d'une ville qui occupe toujours le même emplacement, les descriptions et les récits des géographes, historiens, hagiographes, ou encore des poètes de l'Antiquité et des débuts du Moyen Age, restent pour nous irremplaçables. Bon nombre de ces textes originaux sont proposés ici. Certains, célèbres, ne sont en réalité connus que par oui-dire, par une traditon qui en a déformé la signification. D'autres dormaient dans des recueils accessibles aux seuls spécialistes - et ce ne sont pas les moins vivants ! Tous sont présentés, traduits et rapidement commentés. Ces vingt dernières années, les recherches archéologiques, épigraphiques et historiques ont profondément renouvelé ce que nous savons de Lyon dans l'Antiquité. Cette seconde édition, corrigée, augmentée de nombreux textes méconnus et illustrée, tient le plus grand compte des progrès accomplis.

06/2021

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Thaïlande

Thaïlande. 14e édition. Avec 1 Plan détachable

Lonely Planet : un guide de référence, à la fois pratique et culturel, pour découvrir la Thaïlande Un aperçu tout en couleurs des sites incontournables et des meilleures expériences en Thaïlande : Chiang Mai, Pai, le parc historique de Sukhothai, les beautés naturelles et la diversité de cultures du Mékong, les trekkings à Kanchanaburi, l'île de Phuket, la vie nocturne à Bangkok... Des informations très complètes pour ceux se rendant pour la première fois en Thaïlande. Une sélection thématique pour organiser un voyage en phase avec ses envies, des suggestions d'itinéraires, et une carte " la Thaïlande hors des sentiers battus " pour découvrir des lieux encore confidentiels. Un chapitre " Choisir sa plage " très complet, comprenant un classement des destinations balnéaires (famille, fêtes, plongée et snorkeling, petit budget, haut de gamme...). Un nouveau chapitre sur les types d'hébergements : type de logements, prix, sites de réservation... Une couverture approfondie de la riche cuisine thaïlandaise : les spécialités par région et par ethnie, us et coutumes à table, ainsi qu'un lexique avec photos des plats à goûter absolument. Des renseignements complets pour voyager avec ses enfants : activités, régions, nourriture, santé et sécurité... De nombreux encadrés et des chapitres, richement illustrés, proposant des éclairages culturels sur les ethnies, l'art et l'architecture ou les conventions sociales. Des sections en couleurs sur sur les monuments incontournables de Bangkok : Wat Phrae Kaew et Grand Palais, Wat Pho, avec des plans en 3D. Un chapitre sur le "Tourisme responsable', avec des conseils et des règles à suivre pour respecter la nature et la population lors de vos visites, plongées ou randonnées, et lorsque vous rencontrez les habitants. Un plan détachable de Bangkok avec les sites incontournables, un index complet des rues et un schéma des lignes de transports en commun.

09/2021

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Science-fiction

Bomb X Tome 1 : La Terre en question

Naufragé temporel, échoué au milieu de nulle part : et vous, que feriez-vous ? Paul est né en France en 1985. Il est astronaute, membre d'équipage de l'ISS. Mais depuis le crash de la station, sa vie a basculé. Ce qu'il vit dépasse les lois de la physique... Désormais, il pourchasse des orages temporels en compagnie de Bohémond, un chevalier du XIIIe siècle sur une planète perdue à l'autre bout de l'Univers. Paul et Bohémond, ainsi que plusieurs milliers d'autres humains se sont retrouvés propulsés loin de leur époque par des orages temporels. Les rangs de ces exilés s'agrandissent chaque jour avec de nouveaux venus, comme Kyle, un étudiant tout droit sorti du XXe siècle. En réalité sur cette planète sans astres, nul ne sait en quelle année nous sommes ni comment hommes et bêtes franchissent "le passage" . La communauté, établie à Newtown, tâche de préserver la paix civile malgré les coutumes et croyances de chacun. Certains nourrissent des théories farfelues tandis que d'autres explorent en groupes les environs. Paul, gardant un esprit scientifique, essaie quant à lui de comprendre comment fonctionne ce phénomène insolite et pourquoi les exilés viennent de mille ans d'Histoire ? Mais quand une armée d'hommes et de femmes à la peau bleue parvient aux abords de Newtown, le fragile équilibre de cette microsociété risque de voler en éclats... Réalisée par Brice Cossu, Alexis Sentenac et Yoann Guillo, coauteurs qui ont rendu un vibrant hommage en BD au célèbre Goldorak en 2021 (éditions Kana), renforcés ici par le scénariste Vincent Brugeas et le dessinateur Ronan Toulhoat (auteurs du Roy des Ribauds, La République du Crâne, Conan le Cimmérien...), cette nouvelle série SF aux parfums survivalistes nous promet une aventure des plus explosives !

09/2023

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Divers

A l'heure où les dieux dorment encore

Entre carnet de route et journal intime, Cosey nous invite à partager ses voyages, ses pensées et le secret de son atelier... à l'heure où les dieux dorment encore. Depuis ses débuts dans le journal Tintin en 1975 avec la création de son personnage Jonathan, Cosey n'a cessé de voyager et de partager ses découvertes. Il introduit dans la bande dessinée franco-belge la réalité des pays que traverse son héros : paysages, coutumes, situation politique... De ses voyages, l'auteur a rapporté d'innombrables carnets. Ce sont à la fois des outils de travail, des repérages pour les albums à venir et des aide-mémoires pour noter au vol une pensée, un rève, un souvenir. En complément de ces carnets, Cosey réalise sur le vif des dessins plus poussés : aquarelles, crayon ou encre de chine au pinceau pour restituer, mieux qu'avec une photo, la lumière d'une montagne, les couleurs d'une cérémonie ou le désordre d'une scène de rue. Dans ces documents inédits, Cosey s'interroge sur le dessin, la couleur, la musique, la représentationdu réel et nos vies intérieures. Avec érudition et humour, le dessinateur nous fait entrer dans son panthéon personnel : Hokusaï, Rembrandt, Hergé, C. G. Jung, les Stones, Krichna et les Schtroumpfs (qui partagent la couleur bleue et l'art de la flûte ! ), et de nombreux anonymes, compagnons de voyage ou fantômes du passé. En Inde, au Tibet, au Japon, en Grèce, en Espagne et bien sûr dans les Alpes Vaudoises, Cosey a notéet dessiné tout ce qui a pu le surprendre, l'amuser... tout ce qui a nourri son travail d'artiste. Le texte et le dessin dialoguent en toute liberté, et offrent au lecteur le plaisir de découvrir, en même temps que la matière première des albums, une facette complètement inconnue d'un grand dessinateur.

11/2021

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Islam

Chemin vers la Mecque

L'histoire que je vais raconter dans ce livre n'est pas l'autobiographie d'un homme remarquable par son rôle dans les affaires publiques ; et ce n'est pas un récit d'aventures car bien que de nombreuses aventures étranges se soient produites sur mon cheminement, elles n'ont jamais été davantage qu'un accompagnement de ce qui se passait en moi, ce n'est pas non plus l'histoire d'une recherche délibérée de la foi car cette foi m'est venue, au fil des ans, sans aucun effort de ma part pour la trouver. Mon histoire est tout simplement celle de la découverte de l'islam par un Européen et de son intégration au sein de la communauté musulmane. Je n'ai jamais songé l'écrire, car il ne m'était pas venu à l'esprit que ma vie puisse intéresser qui que ce soit d'autre que moi-même. Mais lorsque, après une absence de vingt-cinq ans de l'Occident, je suis venu à Paris, puis à New York au début de 1952, j'ai été contraint de changer d'avis. En tant que ministre plénipotentiaire du Pakistan auprès des Nations Unies, j'étais évidemment dans le collimateur du public et j'ai rencontré beaucoup de curiosité parmi mes amis et connaissances européens et américains. Au début, ils pensaient que j'étais un "expert" européen employé par un gouvernement oriental dans un but précis, et que je m'étais adapté aux coutumes de la nation que je servais. Mais lorsque mes activités aux Nations unies ont montré que je ne m'identifiais pas seulement " fonctionnellement", mais également émotionnellement et intellectuellement aux objectifs politiques et culturels du monde musulman en général, ils sont devenus quelque peu perplexes. De plus en plus de personnes ont commencé à m'interroger sur mes expériences passées.

10/2021

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Théâtre - Essais

Vers une intégration des rituels traditionnels dans le jeu de l'acteur gabonais

Assimiler le théâtre du continent noir aux faits primitifs, ne terni aucunement ses valeurs ancestrales, car, son esthétique hybride produit généralement des trucs rares. A l'apogée de la civilisation occidentale, la découverte d'autres civilisations met les anthropologues, les ethnologues, les missionnaires, les philosophes et les voyageurs face au mystère de l'homme noir. La culture négro-africaine a toujours été le creuset des mémorables traditions antiques encore actuelles. On y découvre l'essence de l'homme africain souvent oublié ou ignoré. En Afrique subsaharienne, la culture noire de tradition écrite ou orale, se manifeste par la pratique des Us et Coutumes, selon les supports de communication adapté à chaque aire géographique, parmi lesquels le théâtre et les arts voisins. En effet, par l'expression artistique, l'homme affermit ses capacités physiques et spirituelles, à travers lesquelles, il exhibe sur la grande place à palabres sa nouvelle vision de l'univers, le progrès endogène de son être émotionnel et les préoccupations sociales dont il revendique un droit d'assouvissement. Permanent par une pratique endurante de l'art théâtral et après des études universitaires très poussées en la matière, Dominique Douma, exhorte la renaissance des civilisations et privilégie le théâtre, car, cet art vivant est le mieux adapté aux acteurs qui ont la volonté de relever le défi contre l'inculture des principes fondamentaux du patrimoine ancestral. Le présent ouvrage sur le théâtre africain en général et le Gabon en particulier tient à démontrer la dépendance évidente entre l'action de l'art et la vie intégrale d'un peuple. Il explore "l'être nègre" et "l'homme pivot" en symbiose avec les pratiques hétérogènes laïques ou sacrées qui engagent sa responsabilité au quotidien. Cultures, Mythes, Matières du terroir, Rites, Religions, sciences utiles : quoi intégrer et comment dans la transcendance du jeu de l'acteur ?

11/2021

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Littérature française

Akli, un Berbère dans la tourmente

Ce roman raconte l'histoire d'un jeune homme. Akli. Il est berbère. De ces hommes fiers, courageux, volontaires, épris de justice et de liberté. Il aurait pu être né ailleurs, au milieu d'un autre peuple, dans un autre pays. Qu'importe. Il est leur alter ego, l'histoire serait la même. Il est originaire d'un petit village pauvre, perché sur le flanc d'une montagne. Son père lui a appris qu'à l'école il faut travailler pour être premier, que l'instruction est un rempart contre la misère. Alors Akli considère cela comme un défi. Il est premier. Son père meurt. C'est à lui désormais de travailler pour nourrir sa famille. Il faut oublier l'école. Les évènements s'acharnent contre lui. Akli est pris dans un tourbillon de tracas, de catastrophes. Il n'a pas pour autant oublié le défi, ces principes que son père lui a appris. Aura-t-il la force, le courage, la chance de s'en sortir ? Quelle sera sa lutte pour surmonter toutes les difficultés ? Dans ce roman, les auteurs dépeignent avec minutie la société, les coutumes berbères, la fierté d'un peuple. Les dialogues, le quotidien, relatés avec le souci du détail offrent le plaisir de la lecture, mais aussi celui de l'image qui lui est associée. Enfin il met le lecteur face à des réalités, hélas universelles : la misère, la corruption, la puissance de l'argent, les libertés volées, confisquées, l'inégalité... et aussi les dogmatismes religieux et autres extrémismes qui conduisent à toutes les dérives. Cependant, ce roman se veut optimiste. Il rend grâce aux hommes et aux femmes honnêtes, ouverts aux autres, humains, humanistes qui tendent la main aux plus faibles, au plus démunis, à ceux qui pour survivre prennent le risque de mourir.

10/2021

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Science-fiction

La princesse de Mars Tome 1

Un conquérant est né. A la mort du chercheur d'or John Carter, on découvre dans ses papiers un manuscrit à la légitimité douteuse. Ses lignes composent un texte contant une suite d'étranges et fascinants événements que Carter aurait lui-même vécus il y a des années... Projeté mystérieusement sur la planète Mars après s'être réfugié dans une grotte, John Carter y découvre un monde merveilleux mais aussi terrifiant. Cette planète guerrière est divisée entre les martiens verts - étranges créatures à l'apparence reptilienne - et les martiens rouges - parfaitement semblables aux terriens. Pour survivre sur cette terre hostile, Carter réalise qu'il peut user de sa faible gravité. Elle décuple ses forces et amplifie considérablement son agilité. Ses incroyables facultés attisent la curiosité autant qu'elles forcent l'admiration des autochtones. L'aventurier intègre alors le clan des martiens verts, où il est certes respecté mais toujours captif. Son destin bascule le jour où il rencontre la princesse Dejah Thoris, une martienne rouge dont il tombe éperdument amoureux. Peu à peu, John Carter va apprendre les coutumes de Mars et finir par entièrement s'impliquer dans le violent conflit qui agite cette planète sans jamais oublier Dejah Thoris, qu'il va tenter de retrouver par tous les moyens... La princesse de Mars est le premier tome du célèbre Cycle de Mars imaginé par le romancier Edgar Rice Burroughs. Dans ses récits de genre où l'aventure et le mystère sont rois, il ouvre les portes de mondes merveilleux aux parfums exotiques, riches d'incroyables bestiaires et de péripéties extraordinaires. L'adaptation de La princesse de Mars, menée par Jean-David Morvan au scénario et le jeune prodige italien Francesco Biagini au dessin, comptera deux tomes.

10/2023

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Indiens

L'Amérique du Nord. De Bluefish à Sitting Bull, 25 000 av. notre ère-XIXe siècle

D'environ 25 000 avant notre ère, jusqu'à la "ruée vers l'ouest" et aux guerres indiennes du XIXe siècle, Jean-Michel Sallmann expose comment des centaines de nations indiennes, aux langues, coutumes et croyances extrêmement diversifiées, ont habité un territoire immense, allant du Nouveau-Mexique à la Sibérie en passant par les grandes plaines et la vallée du Mississippi. Très rapidement, des petites bandes familiales de chasseurs-cueilleurs s'y répandirent et s'y adaptèrent quelles que pussent être les difficultés dues au climat ou au relief. Si certaines populations perpétuèrent le mode de vie nomade, d'autres se sédentarisèrent avec les débuts de l'agriculture et édifièrent des villages. Dès la fin du premier millénaire avant notre ère, les échanges se firent également plus denses, même sur la longue distance, faisant soupçonner des relations de chaque côté du Pacifique et, vers l'an mil, des premiers contacts avec les Européens via le Groenland. L'arrivée des colons espagnols, français et anglais au XVIe siècle bouleversa cependant la vie des populations d'Amérique. Si une forme de collaboration se mit en place en quelques endroits, notamment entre les Indiens du Nord et les coureurs des bois, les résistances armées indiennes - incarnées entre autres par Gros Ours, Geronimo ou encore Sitting Bull - furent d'emblée tenaces. Souvent réduites en servitude, chassées de leurs terres, acculturées de force ou encore victimes d'épidémies, les tribus connurent finalement un déclin démographique considérable, quand elles ne disparurent pas entièrement. A l'appui de l'archéologie, notamment expérimentale, associée à toutes les sciences de la vie et de la terre qui lui sont proches, et d'une bibliographie internationale, l'auteur retrace plus de 25 000 ans d'une histoire amérindienne, illustrée d'une centaine de documents iconographiques et d'une vingtaine de cartes inédites.

11/2022

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Droit

Tabellionages au Moyen Age en Normandie. Un notariat à découvrir

Le tabellionage est à la France du Nord ce que le notariat est au Sud. Ce sont des notaires et ce ne sont pas des notaires. Dans le midi, la signature du notaire suffit. Les tabellions doivent eux faire valider les actes qu'ils enregistrent par l'autorité judiciaire dont ils dépendent. Les deux faces de la justice, la gracieuse et la contentieuse restent étroitement liées. Dans certaines régions, ces actes ont été conservés dès le XIVe siècle dans des centaines de registres, en Normandie, en Bourgogne, dans l'Orléanais ou le Dunois. Les historiens disposent là d'une source exceptionnelle, qui va leur permettre de pénétrer dans la vie des familles, éclairer la vie économique, les pratiques religieuses, le rôle de la femme ou les décalages entre la pratique et les coutumes. Le tabellionage normand présente cependant des caractères particuliers, il ne contient guère de testament, ni d'inventaire après décès ; il sépare le meuble et l'immeuble ; et il oublie souvent de conserver le premier. Les recherches rassemblées ici éclairent les modes de tarification, les raisons qui ont poussé à mettre en registre, le comportement des élites urbaines, le rôle des tabellions dans l'administration fiscale, ou la manière dont ils contournent le poids de la très originale coutume normande. On a voulu fournir au lecteur un guide d'exploration et d'utilisation des tabellionages. Les villes de Caen, Rouen, Alençon, Neufchâtel, Louviers ou Vernon, seront tour à tour abordées. Il a semblé important aussi d'élargir ces recherches d'une part à la période postmédiévale, d'autre part à une autre terre à registres, les pays de Loire. La Normandie n'est pas seule dans cette histoire.

11/2014

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Ethnologie

Sorcellerie et prophétisme en Centrafrique. L'imaginaire de la dépossession en pays banda

Au milieu des années 1960, en Centrafrique, le pays banda connaît une formidable effervescence anti-fétichiste. Un jeune homme appelé Ngoutidé se lance dans une entreprise de destruction ostentatoire d'objets cultuels et appelle à se convertir au christianisme. Pour les missionnaires qui en furent les témoins, l'envergure de cette oeuvre iconoclaste évoque celle d'un "incendie de brousse" brûlant les "fétiches" et les symboles des anciens cultes initiatiques de la société banda. Cinquante ans après la retombée du mouvement et la disparition de son inspirateur, Ngoutidé continue d'être loué comme prophète dans une région où la précarité et l'insécurité contribuent à réactiver l'imaginaire de la sorcellerie et la violence des accusations de l'autre mortifére. Pour les Banda, le danger sorcellaire est l'expression d'une dépossession culturelle des savoirs et des pouvoirs traditionnels qui permettaient à leurs ancêtres de composer avec les forces de l'invisible. Ce discours de la dépossession met en lumière l'ambivalence de la glorification posthume du "plus grand des Banda", pourtant tenu pour responsable de l'éradication des coutumes anciennes. Cet ouvrage invite à comprendre le rôle capital des représentations contemporaines de la sorcellerie dans la vision que les Centrafricains se font de leur propre histoire au sein des conflits identitaires actuels. A partir d'enquêtes ethnographiques menées en Centrafrique et de matériaux d'archives inédits, cet ouvrage revient sur l'histoire de l'entreprise missionnaire en Afrique équatoriale et illustre, à la lumière de la trajectoire de mouvements prophétiques de la région, les changements intervenus dans les représentations de la sorcellerie, des débuts de la rencontre coloniale à l'insécurité et à la violence qui règnent aujourd'hui en Centrafrique.

02/2014

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Ethnologie

La société de Zghorta. Structures socio-politiques de la montagne libanaise 1861-1975

Placée depuis un siècle et demi au centre de la vie politique mouvementée du Mont-Liban puis du Liban, Zghorta demeure pourtant parmi les endroits les plus enveloppés de mystère au Levant. Située depuis de longs siècles sur la ligne frontalière entre le "? pays maronite ? " et l'environnement islamo-ottoman, cette ? forteresse avancée n'est en réalité que la ville d'hiver de son "? double ? ", Ehden, terre des origines, plantée à quelques mille cinq cent mètres d'altitude au dessus d'elle, dans la haute montagne libanaise du Nord face au rivage méditerranéen. Le mythe de Zghorta et le stéréotype du Zghortiote sont tellement ancrés dans la "? conscience collective ? " libanaise, voire moyen-orientale, qu'ils nourrissent à l'égard de cette société des attitudes passionnelles et des réactions contradictoires qui ne manquent pas d'en affecter profondément la vision. La société de Zghorta présente à ce niveau le modèle le plus achevé des traditions guerrières, du type d'organisation socio-politique "? clanique ? ", des coutumes de justice privée, de l'esprit d'indépendance montagnarde et du sentiment de différence, voire de supériorité, fondé sur l'appartenance à une collectivité particulière. Dans un ouvrage de référence, d'une grande rigueur, l'auteur analyse cette société perçue au milieu des mutations majeures de la Montagne libanaise, puis du Liban, entre les massacres de 1860 et la guerre de 1975. Une destinée liée à l'ambition libanaise ancestrale d'indépendance et de liberté, aux secousses de l'irruption dans la modernité, à travers la montée de l'Europe en Méditerranée, la Première Guerre mondiale, la chute de l'empire ottoman, le mandat français, la décolonisation et le devenir actuel de la région. Un ouvrage capital et inédit, sur Zghorta et le Mont-Liban.

09/2010

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Musique, danse

Chantons nos nouvelles régions de France

Chantons nos nouvelles r... de Roland Tèche fait mieux que tenir ses promesses. Mu par la volonté de déjouer les effets de l'actuelle obsolescence programmée des choses et des actes qui embrume nos mémoires, le musicien poète fait surgir du fond de nos mémoires des souvenirs dont il nous fait découvrir à quel point ils nous sont chers. Mieux, en replaçant dans le jus de leur territoire et de leur temps d'origine, ces musiques et chants qu'il fait revenir à nos lèvres, il nous ouvre des horizons qui éclairent notre temps, notre façon de penser, de voir, de vivre aujourd'hui. Par les effets de son patient et considérable travail d'historien et d'ethnologue (voire d'ethnomusicologue) que met en voix le conteur érudit qu'il est, Roland Tèche fait de Chantons nos nouvelles r..., un voyage aussi léger que profond, au pays de la musique, de la poésie, de l'histoire de notre pays. C'est tout naturellement qu'il nous fait savoir comment naquirent les instruments, comment évoluèrent les formes musicales dont les danses développèrent l'espace, comment les musiciens et paroliers façonnèrent notre manière de percevoir et exprimer l'amour, la joie, la tristesse, la vie et la mort, le temps qui passe, l'histoire qui court. En une mise en abîme extraordinaire, Roland Tèche nous fait découvrir : les chants, danses, fêtes et coutumes, les musiciens célèbres, les personnages réels ou légendaires qui font l'âme et le sang d'une région. Mieux encore, d'une partition à l'autre, toujours accompagnées de leur livret, c'est à jouer d'un instrument parfois délaissé depuis l'adolescence qu'il nous invite, pour en faire vivre la musique et en faire partager le chant.

11/2020

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Littérature française

Le sourire aux lèvres

" Le 17 août 2040, je fête mon 117e anniversaire. Le monde est fort différent de celui annoncé par les augures, la prévision, l'anticipation, la voyance. Ah ! Il s'en est passé des choses depuis le début du XXIe siècle ! Je les relate. Elles sont inséparables de mes aventures intimes, de mon entourage : la sublime Alexandra, Madame Versailles ma tutrice, Euler Pascal mon ami. Ma longévité me place dans une situation privilégiée. Par quels cheminements ? Pour quelles raisons ? J'enquête. Sans cesse l'attente, puis la surprise, comme dans les anciens romans à suspense. Les centenaires sont nombreux. Aucun d'eux n'a été appelé à connaître ce que je vis. D'un Paris métamorphosé à l'univers interdit des Rebelles, je décris la vie quotidienne, les mentalités, les us, les coutumes de ce monde neuf, inattendu. La créatrice, la conductrice des générations nouvelles, c'est Alcida Maria Hartmann, l'inconnue, l'invisible. Je la vénère. Qu'on accepte mes incursions dans le monde de la science, de la technique, des inventions, des découvertes, des grands travaux, de l'économie, de la politique, moi qui ne suis pas un spécialiste ! Le destin m'a placé au cœur de ces prodiges et de ces bouleversements. Peu de retours en arrière : cela m'ennuie. Des bonds en avant, oui. Je suis donc présent avec mes sentiments, mes angoisses, mes bonheurs, mes jours fertiles en coups de théâtre. Au fond, j'aime cette époque qui me déconcerte. Je montre, je critique, je m'enthousiasme, je me moque, je ris, je m'émeus, je questionne, je devine, je conjure, je crie un amour qui dépasse le temps. Gens du passé, pèlerins de l'avenir, je vous invite à faire ce voyage avec moi. " Robert SABATIER.

02/2000