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Sciences politiques

Mes années à la maison de verre

Quel peut être le rôle de l'ONU alors qu'il n'y a plus qu'une seule superpuissance ? A-t-elle encore les moyens de promouvoir la paix, selon la mission que lui ont assignée ses fondateurs ? " l'ONU semble dépassée par le désordre planétaire. Elle est pourtant la seule institution capable de gérer l'après-guerre froide et les multiples mutations qu'engendre la globalisation. Mais cette transformation ne réussira que si les Etats-Unis le permettent ", affirme Boutros Boutros-Ghali. Dans son récit des cinq années (1992-1996) qu'il a passées à la tête des Nations Unies, Boutros Boutros-Ghali fait une large part aux conversations qu'il a eues avec les dirigeants de ce monde. Il évoque aussi, sans détours, les obstacles auxquels il s'est heurté dès qu'il a entrepris de réformer l'administration onusienne et voulu trouver les moyens de financer des opérations de plus en plus nombreuses. Cambodge, Balkans, Somalie, Rwanda, Proche-Orient, Amérique centrale : l'ONU a dû alors intervenir sur tous les continents, souvent dans le même temps. Or pendant que les appels au secours se multipliaient, les relations entre les Nations Unies et la Maison-Blanche n'ont cessé de se détériorer, celle-ci ayant finalement opposé son veto à la réélection de Boutros Boutros-Ghali. " En fait, conclut l'ancien secrétaire général, l'ONU n'a pu pleinement accomplir sa mission que lorsque celle-ci recevait l'agrément des Etats-Unis. Durant mon mandat, on m'a reproché d'être tiers-mondiste, mais je continue à croire que les Nations Unies doivent être le porte-parole des peuples les plus déshérités. C'est là une des conditions pour qu'elles jouent un rôle planétaire au XXIe siècle. "

10/1999

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Philosophie

La pensée-paysage. Philosophie, arts, littérature

L'intérêt croissant qui se manifeste depuis quelques années en France et en Europe pour le paysage n'est pas seulement une mode ni même un "phénomène de société", mais un véritable fait de civilisation, qui correspond à une évolution profonde des mentalités. Il s'oppose à l'attitude qui a longtemps prévalu après la Seconde Guerre mondiale dans l'aménagement des villes et du territoire, et qui tendait à faire table rase du contexte historique, social, culturel et naturel dans lequel s'inséraient les constructions et infrastructures nouvelles. Or cette abstraction, caractéristique du "mouvement moderne", est l'aboutissement d'un type de rationalité qui repose sur l'opposition du sensible et de l'intelligible, de la chose pensante et de la chose étendue. Si l'homme a pu ainsi, grâce à l'essor des sciences et des techniques, conquérir la maîtrise de son environnement, ce n'est pas sans en altérer les équilibres fondamentaux ni se priver des apports de l'expérience sensible. Nous éprouvons aujourd'hui le besoin de renouer avec l'un et l'autre. Or cela suppose de réformer non seulement nos manières de faire et de vivre, mais notre façon de penser, et, dans cette perspective, le paysage est aussi un enjeu stratégique. Il n'est pas seulement un terrain d'action ni un objet d'étude : il donne à penser, et à penser autrement. Il nous propose, entre autres choses, un modèle pour l'invention d'une nouvelle forme de rationalité, que Michel Collot propose ici d'appeler la pensée-paysage, et qu'il tente de définir et d'illustrer à travers ses expressions philosophiques, artistiques et littéraires contemporaines, en faisant dialoguer notamment poésie et phénoménologie, Orient et Occident, plasticiens et écrivains, tradition et modernité.

09/2011

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Histoire internationale

Le nouveau dictionnaire de la civilisation indienne. 2 volumes, Edition revue et augmentée

Ouvrage de référence depuis sa première édition en 1987, le Dictionnaire de la civilisation indienne embrasse les principaux thèmes, concepts, événements, figures historiques et culturelles essentiels à la connaissance d'une nation aussi vaste que complexe. Depuis cette date, l'Inde a connu de tels bouleversements que le regard porté sur le pays par le monde extérieur et par ses habitants eux-mêmes a dû se redéfinir. La patrie de Nehru et d'Indira Gandhi a vu l'arrivée au pouvoir des nationalistes hindous du BJP, et les réformes économiques entreprises dans les années 1990 l'ont transformée en profondeur, y compris dans son tissu social et sa façon d'envisager l'avenir. L'Inde a changé. Et l'Inde est restée la même. La révolution numérique, la mondialisation, le déferlement des téléphones portables et des chaînes de télévision privées n'ont pas entamé la force des traditions et l'attachement à une culture qui plonge ses racines dans une histoire plurimillénaire. Réactualisé par Dave Dewnarain, le dictionnaire de Louis Frédéric donne toute leur place à un grand nombre de figures politiques, de peintres, de musiciens, du Nord comme du Sud, dont l'influence et l'aura à l'intérieur du pays sont à la hauteur de l'ignorance dans laquelle les a longtemps tenus le monde occidental. Il témoigne aussi de l'extraordinaire diversité linguistique de l'Inde (des centaines de langues, dont vingt-deux considérées comme "officielles") et de l'existence d'une littérature parfois ancienne qui s'impose plus que jamais dans la création contemporaine. Ainsi le lecteur pourra se faire une idée plus complète de la richesse et du génie de l'un des plus grands peuples du monde.

01/2018

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Religion

Vérités et mensonges historiques. Croisades, Cathares, Inquisition, Espagne royale et catholique, conquistadors, protestantisme, guerre d'Espagne 1936-1939

Toute notre Histoire reste à réécrire. Défigurée par deux siècles d'historiographie partisane et d'idéologie dominante foncièrement antichrétienne, dénigrée par des médias incultes, qui ne voient qu'obscurantisme et fanatisme dans la Civilisation Chrétienne, cette Histoire revue et corrigée par la Pensée Unique était devenue l'Empire du Mensonge. Car tout est bon pour nos champions du dénigrement : amnésie entretenue des masses quant à leur propre culture, conspiration du silence sur les atrocités commises par les ennemis de l'Eglise, haine masochiste de nos propres racines, exécration suicidaire du passé, autoflagellation permanente à base d'interminables repentances, voire mensonges éhontés. Dans cet ouvrage richement documenté, l'auteur a voulu mettre un terme à un tel déluge de propagande et d'idées reçues. Réfutant méthodiquement les légendes noires les plus tenaces sur l'Histoire de l'Eglise et des Monarchies, il montre que les Croisades, loin d'avoir constitué une injuste agression, furent un réflexe de survie et d'autodéfense face à un Islam fanatique et conquérant ; que les hérétiques cathares ne furent pas de tendres brebis innocentes ; que l'Inquisition, loin d'avoir été conduite par des moines obscurantistes sadiques, fut un modèle précurseur de procédure judiciaire, et prononça un nombre très réduit de peines capitales ; que les Rois d'Espagne s'érigèrent en constants protecteurs de Juifs, de Maures et d'Indiens, que la Conquête et l'évangélisation de l'Amérique hispanique, aux antipodes d'une barbare entreprise d'intolérance et d'oppression, furent un extraordinaire travail missionnaire au service des Indiens, et met en lumière, pour finir, le fanatisme sanguinaire des Réformés Protestants aux XVIe-XVIIe siècles, ainsi que les atrocités massives des Républicains espagnols lors de la Guerre-Civile de 1936-1939.

03/2018

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Histoire de France

Philippe III le Hardi

Long de quinze années, le règne de Philippe III le Hardi a été négligé par les historiens. Probablement son père, Louis IX (Saint Louis), et son fils, Philippe le Bel, lui font-ils tous deux de l'ombre par-delà les siècles... En outre, la personnalité effacée, évanescente d'un roi sachant à peine lire, capable des plus surprenants enfantillages, mais féru de violence et d'exploits militaires donna par la force des choses le pouvoir à son entourage familial et à ses conseillers. Sans les solides réformes administratives et fiscales faites sous Louis IX, la monarchie française aurait pu connaître entre 1270 et 1285 une mutation semblable à celle que la Couronne anglaise avait subie quelques décennies plus tôt : le régime des grandes assemblées mêlant l'aristocratie, les princes territoriaux, les techniciens du droit et de la fiscalité, les évêques et les grands abbés. Ponctué d'expéditions guerrières calamiteuses - y compris la dernière où il laissa la vie - et de secousses politiques comme l'exécution du favori Pierre de Brosse, ce court règne aux péripéties parfois shakespeariennes est passionnant à suivre, car on y voit l'Histoire hésiter : le renforcement du pouvoir central va-t-il s'arrêter là, l'édifice capétien est-il sur le point de se défaire, ou bien les institutions vont-elles se montrer plus fortes que les individus ? Bien sûr - nous connaissons la suite -, ces quinze années de flottement seront oubliées, mais elles auront enrichi l'expérience politique de la dynastie. Première biographie de Philippe III depuis plus d'un siècle, cet ouvrage clôt la magnifique galerie des portraits du " siècle de Saint Louis " que l'auteur a mis plus de trente ans à composer.

03/2003

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Economie

Réveillez-vous !

Voici plus de trois décennies que les Français se sont installés dans le déni. Qu'ils refusent de s'adapter aux grandes transformations du monde et évitent les réformes que tous savent indispensables, mais dont personne ne veut assumer la responsabilité. La France est à la veille d'un effondrement majeur si elle ne se réconcilie pas avec la réalité et la modernité. Elle a usé et abusé de son modèle de nation Providence jusqu'à ruiner son appareil de production, placer l'Etat au bord de la faillite, paupériser ses citoyens, déclasser le pays face à l'Allemagne et aux nouveaux géants du Sud. Elle risque aujourd'hui d'entraîner l'Europe dans sa chute. Ce qu'une génération nihiliste a détruit, une autre peut le reconstruire. Ce que les élections successives ont éludé, le débat public doit le porter. Cessons de nous en remettre à l'exaltation d'un passé mythique, de sous-estimer ou de contourner nos problèmes. Nommons-les, étudions-les et réglons-les. Cessons d'infantiliser les citoyens. Rassemblons-nous et mobilisons-nous. Cessons de renier une Europe dont l'aventure demeure un des laboratoires de la modernité, et de fuir devant l'histoire universelle qui entre pourtant en résonance avec les valeurs de 1789. L'heure n'est plus au défaitisme, mais au combat pour le redressement, car la France dispose encore d'atouts décisifs. II reste possible d'inventer un pacte productif, un pacte social, un pacte citoyen, un pacte européen pour être acteurs et non spectateurs du XXIe siècle. Il ne nous manque que d'ouvrir les yeux et d'agir dans le monde tel qu'il est. Réveillez-vous ! Réveillons-nous !

09/2012

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Critique littéraire

Les origines tragiques de l'érudition. Une histoire de la note en bas de page

Le texte persuade, les notes prouvent. Telle est, pour la tradition, la double dimension de l'écriture de l'histoire. Mais qui donc a inventé la note en bas de page ? A la fois forme littéraire du savoir et déchet qui déforme le récit romanesque de l'historien, la note en bas de page raconte souvent l'autobiographie refoulée des savants. En retraçant l'évolution de la note ne bas de page, Anthony Grafton veut comprendre le destin de l'érudition moderne en proposant une histoire générale des savoirs écrits. Il veut découvrir où, quand et pourquoi les historiens ont adopté la forme spécifique d'architecture narrative qui est la leur aujourd'hui. Arme des pédants, plaie des étudiants, bête noire des " nouveaux " historiens émancipés, la note en bas de page apparaît dans ce livre comme une ressource propre, riche d'une histoire surprenante. Avec humour, Anthony Grafton montre combien les bas de page racontent les laboratoires occultes du savoir. Il propose ainsi une encyclopédie de l'incongru autant qu'une satire de la bêtise moderne. Ensuite, plus gravement, l'auteur s'interroge les moyens de faire preuve de la vérité en histoire, et donc sur la fausseté possible des affirmations de l'historien : on assiste alors, par notes interposées, à la guerre des sources et à la revanche des archives. Parmi les héros de cette histoire : Athanasius Kircher, Pierre Bayle, Edward Gibbon, les philosophes Hume, Kant, Hegel, et Léopold von Ranke, le brillant historien allemand, souvent crédité, à tort, d'être l'inventeur de la note érudite moderne. Truffé d'intrigues, d'indices et de révélations inattendues, ce livre introduit à l'analyse intellectuelle des " bas de page ", une histoire qui fut souvent reléguée dans les arrière-cours et les arrière-pensées de l'histoire littéraire de l'esprit humain.

07/1998

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Droit

La santé au travail en danger. Dépolitisation et gestionnarisation de la prévention des risques professionnels

A partir d’une enquête de terrain menée auprès des acteurs de la prévention, cet ouvrage analyse l’évolution du système de médecine du travail vers un système de santé au travail. La pluridisciplinarité, telle qu’elle est pensée et mise en place dans les services de santé au travail, est emblématique de cette transition. Elle se présente à la fois comme un aménagement original de rapports de pouvoir entre différents groupes, et comme un dispositif managérial qui floute les enjeux politiques de la mission de prévention. Les reconfigurations du personnel des services occasionnent des conflits entre les acteurs « historiques », les médecins du travail, et les acteurs nouvellement introduits. Des lignes de fracture s’expriment également au sein d’une même profession : les médecins du travail, en particulier, se positionnent différemment vis-à-vis d’une injonction à transformer leur manière de travailler et à s’impliquer dans de nouvelles collaborations. Ces tensions interrogent la place et le rôle de chacun, mais aussi et surtout la visée ultime du système de prévention. Or, les réformes successives ont pour point commun de se focaliser principalement sur les outils, la méthode, sur le « comment », plutôt que sur le « pourquoi » de la prévention. Les gains d’efficacité recherchés touchent finalement davantage à la sécurisation juridique des employeurs et à leur assistance dans leur responsabilité de gestion des risques qu’à la protection de la santé des salariés vis-à-vis des atteintes dues à leur travail. Cet ouvrage vise à réintroduire les tensions identifiées sur le terrain dans le regard porté sur le système de prévention, à contre courant de l’approche technique aseptisée que portent les politiques de santé au travail actuelles.

03/2019

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Histoire de France

La division Charlemagne. Les combats des SS français en Poméranie

A l'automne 1944, les Alliés sont arrivés aux frontières du Reich, dont la défaite s'avère de jour en jour plus inéluctable. Pourtant, au camp de Wildflecken, près de Fulda, dans la Rhôn, plus de sept mille Français endossent l'uniforme allemand et prêtent serment à Adolf Hitler, d'être "fidèles et braves jusqu'à la mort". Venus de la Légion des Volontaires français contre le bolchevisme, de la Brigade d'assaut SS n° 7 Frankreich, ils sont, sur l'ordre personnel de Heinrich Himmler, regroupés dans une seule unité française, la 33e Waffen-Grenadier-Division der SS Charlemagne. En trois mois, ces hommes aux origines, aux mobiles et aux caractères les plus divers, sont entraînés au combat selon les méthodes impitoyables de la SS. A la mi-février 1945, ils sont lancés sur le front de Poméranie, que les Russes viennent de crever dans une ruée irrésistible, de la Vistule à l'Oder. La division Charlemagne sera engagée au point le plus exposé, sans appui, sans équipement, sans matériel, sans réserves. Le premier combat se soldera par cinq cents morts et mille disparus en un seul engagement. Reformés à Neustettin et dirigés sur Belgard, les SS français participeront aux combats désespérés pour Körlin et pour Kolberg. La division Charlemagne, ayant à sa tête le général Puaud, sera presque entièrement anéantie le 5 mars 1945 dans la plaine de Belgard. Seul, un bataillon de marche réussira à franchir les lignes russes et à rejoindre Swinemünde sur la mer Baltique. Des sept mille hommes de la division Charlemagne, il ne reste, au 21 mars 1945, que sept cents combattants. Neuf sur dix des hommes qui avaient rejoint ses rangs à Wildflecken sont morts, blessés ou prisonniers. Les survivants mourront à Berlin, dans la dernière semaine de la bataille pour la capitale.

04/2017

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Economie

Finances et politique au siècle des Lumières. Le ministère L'Averdy, 1763-1768

La nomination, à la fin de l'année 1763, d'un magistrat du parlement de Paris au contrôle général des finances eut les caractères d'une petite révolution. Effrayés de voir " le loup entrer dans la bergerie ", les commis des bureaux ministériels furent consternés à la nouvelle du choix de L'Averdy. N'était-il pas à redouter que cet homme de 39 ans, qui venait de supprimer l'ordre des jésuites en France et de négocier avec le gouvernement le principe d'une participation des parlements à la politique générale, ne diminuât encore l'autorité du roi et de ses ministres ? Le nouveau contrôleur général n'allait-il pas donner le dernier coup de poing à une monarchie au bord de la banqueroute et dont les principes traditionnels étaient remis en cause par les parlements, les économistes, les philosophes et les pamphlétaires ? Ces craintes, qui allaient justifier huit ans plus tard le coup de force du chancelier Maupeou contre les parlements, étaient illusoires. Si L'Averdy fut appelé au ministère par Louis XV, c'était pour que le nouveau venu fasse usage de son crédit auprès des cours de justice et apporte ainsi à l'Etat royal les moyens d'entreprendre une série de réformes difficiles que demandaient depuis longtemps les experts du gouvernement, que réclamait l'opinion publique et que la déroute de la guerre de Sept Ans invitait à ne plus différer. Ce livre se propose d'étudier, à travers l'action et la pensée d'un magistrat devenu ministre, les conflits que suscitèrent, entre la fin de la guerre de succession d'Autriche (1749) et la banqueroute de l'abbé Terray (1770), la question de la modernisation des structures économiques et politiques de la monarchie absolue.

12/1999

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Droit

L'administration publique au Tchad à l'ère de la décentralisation

La gestion de l'Administration publique reste une question d'actualité compte tenu de ses mutations incessantes liées à son adaptabilité aux réalités quotidiennes, induites par les conjonctures socioéconomiques et culturelles. Il en est ainsi de la place qu'occupe l'évolution technologique dans les sociétés actuelles. En outre, la nouvelle confi guration du paysage des services publics au Tchad, marquée par la création de nouveaux Etablissements et Entreprises publics, la restructuration, la scission voire la suppression d'anciens a fourni à ce secteur une nouvelle structuration tant spatiale que juridique. De surcroît, la mise en place des structures décentralisées, accompagnée de transferts de services assez importants aux collectivités locales, suivie des réformes institutionnelles intervenues en 2018, remodelant l'architecture de l'organisation administrative de la République du Tchad, ne sauraient laisser indifférent le juriste publiciste. Ces transformations assez notables sont dues au fait que l'Etat, partie d'une société en perpétuelle mutation, a également vu ses repères bouger du fait des changements économiques et sociaux que celle-ci traverse. Ouvrage de Droit public, ce document est consacré purement à l'activité administrative des personnes morales de droit public. Document pédagogique, il traite des Institutions administratives ou de l'Organisation administrative de la République du Tchad, sous une approche conciliant l'histoire du droit, le droit positif et le droit prospectif. Il traite en même temps du Droit des services publics et du Droit administratif applicables en République du Tchad. Il s'adresse aux étudiants des facultés des Sciences juridiques et politiques, aux élèves des Ecoles d'Administration et de Magistrature, aux administrateurs et auxiliaires de l'Administration, aux praticiens du Droit sans écarter les usagers des services publics et tous ceux qui manifestent une attention particulière vis-à-vis de l'Administration publique.

08/2019

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Sciences politiques

Macky Sall et le Sénégal

En interrogeant les concepts de résilience et d'émergence appliqués à la lecture et la compréhension de l'histoire et la culture sénégalaises, et à la personnalité d'un Homme d'Etat, Macky Sall, Boubacar Siguiné Sy essaie d'apporter des éclairages sur les scenarii possibles dans un futur proche. Dans cet essai à mi-chemin de la psychologie, de l'économie et de la politique, il décrit l'évolution d'un pays remarquable par sa cohésion nationale, sa stabilité politique, son ouverture démocratique et sa croissance fulgurante depuis quelques années qui préfigure une dynamique d'émergence au regard des énormes potentialités et des réformes d'envergure en cours. Il s'agit aussi de comprendre l'itinéraire exceptionnel de l'actuel Président de la République, qui, après avoir démissionné de ses fonctions au PDS, fonde un parti d'opposition, l'APR, pour aller à la conquête du pouvoir et changer radicalement la trajectoire du Sénégal. Il montre aussi comment ce parcours résilient de résistance à divers chocs se nourrit des valeurs culturelles africaines reposant sur la parenté à plaisanterie, l'entente entre les religions et les terroirs, résilience qui constitue un legs à préserver et promouvoir. En ce sens, il apparaît que l'évolution du Sénégal semble être traversée par une résilience permanente face aux aléas naturels, historiques et culturels qui préfigure un tournant décisif vers l'émergence économique et semble coïncider avec la " vie de combat " de Macky Sall, défenseur de la République et de ses valeurs, au péril de sa vie et de sa liberté. Celui-ci en effet constitue autant une synthèse de ses prédécesseurs, Léopold Sédar Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade sur l'unité nationale et les principes démocratiques, et inaugure une rupture radicale dans la vision et la doctrine de l'Etat réformateur posant les solides jalons dans la logique d'émergence.

02/2019

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Droit

Droit de l'économie numérique. E-commerce et dérégulation européenne, française, internationale, africaine, congolaise des télécoms

Télécoms, Internet et numérisation ont donné prise à la révolution numérique. La phénoménologie d'ordre sociétal qui en résulte est une source réelle pour le Droit. Au départ, les Etats-Unis, puis l'Europe ont organisé les services de la société de l'information autour de la politique de dérégulation. Pour l'Afrique, le " mimétisme contraint o a conduit à la même ouverture des marchés et aux réformes de l'Etat. Les accords de l'OMC, la confrontation des marchés, l'internationalisation des réseaux, la multinationalisation des acteurs y contribuent. Aujourd'hui, l'Etat fait face à des polycentres du pouvoir normatif et aux géants planétaires du Net. L'indépendance du Net postule la régulation seulement par le code informatique et par le marché. Quoique tourneboulés, les paradigmes du droit offrent deux approches possibles de législation via le contenu des activités réseautées ou via leur contenant. Le réseau est, en effet, la voie électronique pour le commerce à distance. Il est l'artère de l'économie informationnelle. Il monétise la valeur du clic d'ordinateur ainsi que les intelligences sans cesse inventives. Il faut appréhender les enjeux dans le champ d'un Droit de l'économie numérique. Pour autant, les millefeuilles législatifs européen et français offrent deux axes d'analyse. L'acquis communautaire a profilé, à travers le temps des technologies, d'utiles institutions juridiques : téléachat (1989), contrats à distance (1997), commerce électronique (2000), fourniture des services financiers à distance (2002). Les mesures de libéralisation des télécoms (ONP) ont aguillé l'harmonisation de régime des communications électroniques (Paquet Télécom). Grâce à la passerelle multilatérale de l'OMC (1994-1997), les standards européens empreignent les systèmes juridiques africains et congolais... Le droit comparé en révèle les transpositions, les transplantations, les transfigurations...

04/2019

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Littérature française

Il m'a été donné d'aller à Corinthe Tome 2 : La marche haute

Pour Philippe Saubadine, la période 1988-2008 est celle de la confirmation de ses choix. De Paris où il est immergé dans le milieu opérationnel pétrolier, il est muté en Angola, pays encore secoué par la guerre civile. Rappelé en France pour intégrer le groupe d'études chargé de réformer la branche Exploration-Production, véritable fer de lance du Groupe Elf Aquitaine, il vit l'échec de cette opération sur fond de grève violente et de mainmise finale de Total sur Elf. L'expérience africaine se prolonge au Gabon puis au Nigeria où le Groupe l'envoie afin de mettre en place le gréement des grands projets pétroliers et gaziers pour les vingt années suivantes. L'opportunité de remplacer un cadre dirigeant camerounais muté dans l'Hexagone lui étant ensuite offerte, il part pour Douala. Dans cette deuxième partie, l'épopée contemporaine d'une famille prise dans les événements du XXe siècle a pour cadre le contexte africain caractérisé à la fois par les traditions qui ancrent le fait villageois et par l'assimilation du progrès, source d'angoisse et d'envie. Parallèlement, les troubles qui secouent l'humanité - effondrement du bloc communiste, résurgence des nationalismes, regain du fait religieux, expansion communautaire, conflits territoriaux - et les profondes mutations technologiques introduisent des déséquilibres à l'échelle mondiale et individuelle. Ce récit non linéaire met aux prises des gens ordinaires qui ont saisi les opportunités sans espérer la chance. Quels que soient les lieux, Philippe Saubadine partage langue, traditions et vie quotidienne et est inséparable de son épouse qui assume à temps plein le rôle de "déléguée à l'harmonie familiale" . Les souvenirs sont la pertinence de sa mémoire et leurs cicatrices ont valeur de connaissance.

04/2019

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Droit

Les sociétés en agriculture. 5e édition

Nous comptons actuellement, en Agriculture, environ 140 à 150 000 sociétés, toutes formes juridiques confondues ! Le monde agricole a appris à les maîtriser pour se regrouper, s'adapter et développer d'autres activités. Lionel Manteau décrit et compare les différentes organisations sociétaires de l'exploitation agricole en prenant en compte les réformes juridiques les plus récentes : - les sociétés foncières (GFA, GFR et groupements forestiers) permettant d'assurer la propriété et la gestion partagée du capital, la pérennité de sa possession facilitant, également, sa transmission ; - les sociétés de gestion de l'entreprise agricole (SCEA, EARL, GAEC, société d'assolement en commun) permettant d'organiser sa viabilité, son fonctionnement et son adaptation avec la recherche d'une certaine efficacité par le regroupement du travail ou bien l'association travail-capital ; - les sociétés commerciales (GIE, SNC, SARL, SAS) assurant l'organisation de la vente des produits fermiers, la mise en place de circuits courts, la réalisation de services ou de prestations débordant le cadre de l'activité agricole pour rejoindre celui de la ruralité. De plus, l'auteur aborde également, dans un chapitre, le phénomène récent des groupes de sociétés réunissant les trois éléments clés de l'entreprise agricole : le foncier, support de l'activité, la production agricole et sa commercialisation, à travers la présentation et l'étude des sociétés holdings. Enfin, l'auteur propose : - d'une part, une méthode d'aide à la décision quant au choix de la forme sociétaire la plus appropriée en fonction des réalités et des contraintes rencontrées ; - d'autre part, des formules types facilitant la mise en place de ces schémas sociétaires tout en attirant l'attention du lecteur sur les points essentiels à ne pas omettre.

03/2019

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Sports

Reconstructions physique et sportive en France sous la IVe République (1946-1958). Entre intentions et réalisations

Dans le domaine du sport comme dans celui de l'éducation physique, la IVe République est souvent perçue comme un temps mort, sorte de parenthèse durant laquelle impuissance et immobilisme sont la règle à l'oeuvre. L'historiographie qui lui est consacrée montre que les pouvoirs publics, à la fois en rupture ou héritiers des décennies précédentes, n'ont pas les moyens de concrétiser leurs ambitions et, malgré quelques avancées, les objectifs annoncés en restent bien souvent à l'état d'intention. Cette vision de l'histoire est-elle discutable ? Peut-on et doit-on continuer à penser que, sur le plan du sport comme sur celui de l'éducation physique, les années 1946-1958 ne témoignent que de progrès mineurs ? En faisant le choix d'orienter l'analyse selon l'angle de la reconstruction, cet ouvrage ambitionne de s'attaquer à cette représentation quelque peu restrictive de la période. Si la reconstruction est l'action de rebâtir quelque chose ou une nouvelle façon de se la représenter, les contributions tentent alors de situer les degrés du changement qui s'opère et montrent dans quelle mesure cette période construit en partie les fondations de l'éducation physique scolaire et du sport sur lesquelles s'appuient l'élan et l'euphorie des années 1960. Fruit des journées d'étude qui se sont déroulées à la Maison de la recherche en sciences humaines de Caen, les 16 et 17 mars 2016, cet ouvrage propose un éclairage neuf sur les idées développées et les réformes engagées en matière d'éducation physique scolaire, de sport et de loisirs. Dans le contexte délicat de reconstruction matérielle et financière au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la IVe République érige les fondations des politiques sportives et de jeunesse à venir.

06/2018

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Développement personnel

Faire la paix avec la Terre

Quatorze témoins de courants spirituels bouddhistes, juifs, musulmans, chrétiens catholiques, orthodoxes et réformés, animistes, écopsychologues et philosophes, rassemblés au Val de Consolation (Doubs, France) en 2015 et 2016, apportent des réponses essentielles pour rétablir une relation harmonieuse entre l'humanité et la Terre meurtrie. Les enseignements publiés ici démontrent qu'au-delà des cultures et des pratiques les plus diverses, apparaissent des vérités et des valeurs communes à toute l'humanité. Le constat est clair : il faut susciter une transformation intérieure si nous voulons parvenir à une réconciliation universelle au sein d'une humanité en paix avec une nature réenchantée. Une centaine de personnes ont partagé avec les conférenciers une semaine de réflexions, d'échanges et de contemplations. Elles ont marché, médité, écouté, parlé, prié, pris part à des ateliers, des exercices spirituels, des chants ou à de simples promenades. Cette expérience a éveillé la conscience de notre position au coeur de la nature, et non pas au-dessus ou à l'extérieur, et l'évidence de notre fragilité et de notre interdépendance avec toutes les formes de vie. La forte conviction d'appartenir à une grande communauté vivante et cosmique nous inspire une grande humilité, la gratitude pour le don de la vie, le respect de tout être vivant, une sobriété dans nos consommations, la joie d'un bonheur simple et partagé et la plénitude d'une relation intense avec la Nature libre et sauvage qui nous relie à l'infini. C'est cette expérience que les auteurs vous proposent de partager, avec l'espoir que vous deveniez les acteurs d'une profonde transformation de la société vers une civilisation de tolérance, de respect et de coopération sur une Terre pacifiée.

05/2017

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Philosophie

Le complexe des trois singes. Essai sur l'animalité humaine

Quelque chose a changé dans notre rapport aux animaux. La " cause animale " est à l'ordre du jour, et le vivant humain est désormais plus essentiellement animal qu'humain. Cela s'appelle un zoocentrisme : au centre de notre humanité, l'animalité. En apparence, nous avons tout à gagner à cette nouvelle image de l'homme. Elle nous vient de la biologie de l'évolution, qui nous a situés, quelque part dans l'ordre des primates, en bonne compagnie avec nos cousins les grands singes. Elle est aussi un appel à réformer et à moraliser nos relations avec les animaux que nous exploitons : on respecte d'autant mieux qui nous ressemble. Enfin l'animalité humaine fait de nous des esprits forts, qui ont su en finir avec les dualismes et les grands partages métaphysiques d'antan. Bref : c'est à tous égards une pensée progressiste, car ouverte à la science, généreuse envers les animaux, et philosophiquement éclairée. Il se pourrait pourtant que ces raisons d'en finir avec la différence homme-animal ne soient qu'un ensemble de pensées bancales qui, entre oubli des sciences humaines, réduction de la vie humaine à sa seule vulnérabilité et déni de ce que nous vivons en première personne, composent finalement le portrait idéologique d'un progressisme stérile. Pouvons-nous échapper au " complexe des trois singes ", ces trois façons de méconnaître ce que nous vivons et faisons comme vivants humains ? Et pouvons-nous imaginer un progressisme de vérité conscient de tout ce que nous devons aux animaux sans pour autant renier ce que nous sommes ? Etienne Bimbenet est professeur de philosophie contemporaine à l'université Bordeaux Montaigne. Il est notamment l'auteur de L'Animal que je ne suis plus (Gallimard, 2011), et de L'Invention du réalisme (Cerf, 2015).

10/2017

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Littérature française

Ecosophia. Roman d'anticipation économique

Sous la forme d'un roman d'anticipation écrit pour le grand public, Ecosophia nous délivre un formidable message d'espoir : il est désormais possible de résoudre le problème du chômage, des dettes publiques, du financement des retraites, de la santé et de la transition écologique. Comment ? En profitant pleinement des possibilités insoupçonnées et jusque-là inexploitées que nous offre la dématérialisation de la monnaie. Ainsi, en modifiant les règles de la création et de la destruction monétaires, nous pourrions financer n'importe quel projet, sans jamais manquer d'argent, et sans pour autant générer une inflation excessive. Est-ce utopique ? Au contraire, Ecosophia démontre, de façon claire et pédagogique, que la véritable illusion est de croire qu'on pourra faire face aux défis écologiques, à l'accroissement inexorable des dettes publiques, aux crises financières récurrentes et à la précarisation de la société, avec les solutions proposées par l'immense majorité des économistes et des dirigeants politiques depuis plusieurs dizaines d'années. Ces solutions sont par nature vouées à l'échec, car les règles du jeu actuelles ne permettent pas d'atteindre les buts recherchés. C'est pourquoi Ecosophia propose une véritable révolution systémique, avec de nouvelles règles du jeu et de nombreuses solutions innovantes, surprenantes, pragmatiques et ancrées dans le réel (contrairement à celles qui sont dépendantes d'un manque de monnaie virtuelle). A une époque où le manque de solutions crédibles de la part des dirigeants politiques peut nous conduire au pire, Ecosophia propose une voie réaliste et réjouissante. Mais elle exige des réformes importantes qui ne pourront avoir lieu que si ces idées nouvelles sont largement diffusées et partagées, au point qu'elles en deviennent incontournables. Ainsi pourrons-nous enfin envisager un avenir meilleur pour nous-mêmes et pour les générations à venir.

05/2017

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Philosophie

Les nouveaux somnambules

L'ouverture de cet essai en résume le propos : " Quoique tous leurs mouvements se produisent dans la réalité, le propre des somnambules est d'y poursuivre leurs rêves. Or ce rêve leur fait éprouver comme inexistante la réalité où ils agissent, tout en leur imposant comme une incontestable réalité la fiction dont ils sont envoûtés. Les somnambules sont donc comme des hallucinés. Ils croient percevoir ce qu'ils ne font en fait qu'imaginer. Ils vivent l'irréel comme suprêmement réel, sans que la réalité soit pour eux plus que rien "C'est dire que cette théorie du somnambulisme concerne aussi bien le terroriste (qui ne croit qu'à ce qu'il imagine) , que le rêveur ou le militant politique. Cet essai s'ouvre ainsi, sur les évènements tragiques de janvier 2015 où des fanatiques voulurent ne voir, dans le monde réel, que la projection de leur foi, de leur folie, de leurs illusions ; mais cet essai se poursuit aussitôt avec l'analyse de vision du monde des dessinateurs de " Charlie " qui, en faisant de tout une farce, ont également pris le risque de considérer le réel comme une interminable saga comique - donc fallacieuse. Là aussi, l'imaginaire, fût-il drolatique, déforme le vrai. De fait, les hommes, semble dire Grimaldi, n'ont cessé de prendre leur imaginaire pour le réel, et les exemples ne manquent pas : que l'on songe, par exemple, à la " vision " paradisiaque que les communistes eurent du " paradis " soviétique. A celle que les nazis eurent du IIIème Reich, etc. Nicolas Grimaldi ne cesse donc, ici, d'aller et de venir entre l'histoire et la philosophie, entre le goulag et Montaigne, entre l'islamisme et Spinoza, pour analyser, impitoyablement, les distorsions que l'idéologie inflige au monde réel. C'est brillantissime. Et convaincant.

01/2016

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Sciences historiques

Retrouver un ancêtre soldat de la Révolution ou de l'Empire. 2e édition revue et augmentée

Nous avons tous des ancêtres qui ont participé aux guerres de la Révolution et de l'Empire : on a compté plus de huit millions de combattants et plus d'un million de morts sur vingt ans en Europe... pour une population française de 28 millions en 1789. Autant dire que toutes les familles sont concernées et que la saignée, étalée sur une plus longue durée de temps, a été aussi traumatisante pour le pays que celle de 1914-1918. La littérature du XIXe siècle a largement vanté l'héroïsme des grognards et la dureté du quotidien. Des légendes sont parfois restées dans les familles (l'aïeul aurait combattu à Austerlitz, il serait allé jusqu'en Egypte...), des objets aussi (un sabre, un reste d'uniforme...). D'autres fois, rien ne se devine : l'ancêtre s'est marié et est mort où il était né, il n'y a que les archives qui peuvent vous apprendre que, dans l'intervalle, il avait suivi la Grande Armée jusqu'à Moscou. Ce petit livre est d'autant plus indispensable aux amateurs de généalogie que, si votre aïeul n'est pas officier, il n'est pas si facile de le retrouver à travers la masse d'archives militaires quand on les aborde pour la première fois. Et même s'il n'a pas été enrôlé, les documents livrent bien des informations sur les dispensés ou les réformés. Ils permettent aussi, au-delà des conflits, de préciser une filiation, un lieu de naissance ou de décès, une délocalisation qui conduit à un mariage... travers ce guide riche d'exemples concrets, Jérôme Malhache permet à chacun de retrouver ses ancêtres dans les guerres de la Révolution et de l'Empire, ainsi que leurs tribulations au quotidien.

09/2016

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Sociologie

Population, éducation et développement au Congo-Brazzaville

La première partie de cet ouvrage fait le point sur l'école, l'état et la société en se demandant quel pourrait être le nouveau projet éducatif pour le Congo, et en faisant un plaidoyer pour réformer le système scolaire au Congo. La deuxième partie met l'accent sur les disparités sexuelles à l'école au Congo et en Afrique, car "le nombre de filles et de garçons qui entrent à l'école primaire donne une indication immédiate du succès ou de l'échec des mesures prises pour réduire l'écart entre les deux sexes en matière d'éducation." La troisième partie de cet ouvrage revisite le travail, la scolarisation des enfants et l'impact du SIDA sur l'offre et la demande scolaires, car la mauvaise qualité et l'inefficacité du système éducatif, à travers les échecs, les abandons et les exclusions scolaires, contribuent à la mise au travail des enfants, surtout les plus âgés alors que le SIDA tue l'éducation. La quatrième partie fait la liaison entre l'éducation et la sexualité, car cette dernière en milieu scolaire peut être à l'origine de la baisse du niveau éducatif des élèves. La cinquième et dernière partie insiste sur les relations entre l'éducation, l'économie et le développement, car à propos de l'Afrique, les auteurs ont montré les différents problèmes soulevés par la question de l'éducation avec la relation entre éducation et emploi. En outre, cette partie met en exergue le rapport de l'éducation au développement durable, autres notions importantes en ce début de XXIe siècle. Cet ouvrage expose les meilleures communications, sous forme de chapitres, issues des deuxièmes journées scientifiques sur " Population et développement " tenues à Brazzaville les 4 et 5 décembre 2013.

02/2016

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Sciences politiques

Démocratisation au Cameroun. Scènes, arènes, règles et acteurs

Au détour des années 1990, les pays d'Afrique subsaharienne ont emprunté les "chemins de la démocratie" au travers des trajectoires plurielles, et parfois entrecroisées. Au Cameroun, site d'observation de ces études, un tel processus, au demeurant erratique, a pris corps au confluent des mouvements sociaux saillants, d'une crise économique aiguë et d'un grand besoin de réformes politico-institutionnelles. Après trois décennies de période du monolithisme, la colère sociale a enclenché la crise du régime à parti unique et préparé à la réinstauration du pluralisme sociopolitique. Depuis, les partis politiques se sont multipliés, la société civile a émergé, les élections formellement concurrentielles se sont organisées et les normes régissant le jeu de la compétition politique se sont bon an mal an réajustées, plus souvent sous la pesée tutélaire des organismes internationaux. La littérature sur les mutations sociopolitiques au Cameroun existe. Celle-ci, qui advient plus de deux décennies après les vagues de démocratisation, a son identité. Loin de s'inscrire dans une perspective bilancielle, les contributions réunies dans cet ouvrage apportent des éclairages sécants au vitriol des évolutions politiques et des figures de rémanence en contexte de post-monolithisme. Pris dans le corset de contrariétés et de pesanteurs intimes, le processus démocratique s'aiguise tendanciellement aux marges de restauration monopoliste et de décompression passive. Se situant à équidistance des analyses afro-pessimistes et des lectures par trop angéliques sur les changements politiques en Afrique subsaharienne, les angles de différentes études, au-delà de leur caractère pluridisciplinaire et de leur sensibilité intrinsèque, allient argumentation théorico-empirique et raisonnement théorico-analytique. Le processus de démocratisation et ses dérivés tenus sont autopsiés sans fard, dans une perspective cognitive où les faits politiques sont analysés dans leur contexte de production, dans leur séquence de fluidité et dans leur régime d'historicité.

03/2016

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Droit

La nouvelle autorité parentale et les actions de soutien à la parentalité. 2e édition

L'autorité parentale moderne n'est plus la toute-puissance paternelle. Plus que jamais centrée sur l'intérêt de l'enfant, les conditions de son exercice ont été modifiées par les nombreuses réformes législatives, la prise en compte des droits de l'enfant et l'apparition de nouvelles formes de familles. Affaire d'ordre privé, l'autorité parentale est aussi une affaire d'ordre public ; aussi est-elle de plus en plus sollicitée par les services gouvernementaux qui prennent la mesure de la parentalité pour évaluer les carences ou les risques présentés par le milieu familial. Retraçant toutes les évolutions enregistrées par la famille au cours des siècles, et notamment la loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe, cette deuxième édition apporte des réponses actuelles et concrètes sur le contenu de l'autorité parentale, son exercice et son partage selon le type de famille, ainsi que sur les contrôles, suppressions et transferts de ce droit. Elle développe la notion de parentalité et décline l'ensemble des dispositifs mis en oeuvre par les pouvoirs publics pour favoriser, par l'action des professionnels de terrain, le soutien et l'accompagnement des capacités et des compétences parentales. Rédigé par deux auteurs bénéficiant d'une double expérience d'enseignant et de praticien, cet ouvrage adopte une approche à la fois juridique et sociologique. Il couvre tous les champs où la question de l'autorité parentale et de la parentalité se pose : de la PMI à la protection de l'enfance, de l'enfant à naître à l'enfant déjà né, de la parentalité "ordinaire" à la parentalité en difficulté. A jour de tous les textes parus au Journal officiel jusqu'au le janvier 2016, il intègre la jurisprudence la plus récente.

02/2016

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Histoire internationale

La révolution abolitionniste

Dans cette nouvelle étude d'histoire globale, Olivier Grenouilleau revisite à neuf les trois grandes dimensions d'un très vieux sujet : chronologique, en remontant dans le passé à partir des XVIIIe et XIXe siècles, parfois jusqu'à l'Antiquité ; géographique, en portant le regard au-delà du monde occidental, jusqu'à la Chine, au Japon et aux mondes musulmans ; thématique, en dépassant l'histoire des religions, pour se pencher sur l'analyse de la pensée et des pratiques politiques, la géopolitique et les relations internationales. Loin de se réduire à la France et à Victor Schoelcher ou aux Etats-Unis et à l'Atlantique colonial, la question de l'abolitionnisme couvre en effet un large spectre. Si l'esclavage n'est jamais allé de soi (sinon pourquoi aurait-on inventé tant d'alibis pour le légitimer ?), ce n'est qu'à partir de la fin du XVIIIe siècle que des hommes se sont élevés afin non de le réformer ou de l'"humaniser", mais de l'abolir. L'auteur montre que ce caractère profondément révolutionnaire et largement méconnu du projet abolitionniste se conjuguait avec un réformisme de l'action. Apparu autour de quelques hommes inscrits dans des réseaux internationaux, il s'est incarné dans la création de sociétés abolitionnistes, qui, via la Grande-Bretagne, parviendront à le transformer en une croisade planétaire. Quoique fondé sur des valeurs profanes et religieuses, l'abolitionnisme dut sans cesse se justifier sur le terrain de l'utile, et notamment de l'économie politique. Cela n'alla pas sans des relations ambiguës entre abolitionnisme et colonisation, au nom d'un "commerce légitime" avec l'Afrique en particulier. Au final, Olivier Grenouilleau montre comment le projet abolitionniste a pu s'élever d'un combat solitaire de quelques individus à un phénomène global inaugurant une liste ininterrompue de conquêtes au nom des droits de l'homme.

03/2017

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Commerce international

La juridiction compétente, statuant à bref délai dans l'espace OHADA. Un objet judiciaire non identifié ?

A la faveur des réformes intervenues les 15 décembre 2010 et 30 janvier 2014, la "juridiction compétente, statuant à bref délai", devenue omniprésente dans le langage uniforme de l'OHADA, a été hissée au rang d'instance juridictionnelle compétente pour connaître de plusieurs branches du contentieux du droit africain des affaires. Cette expression a paru ésotérique et difficile à pénétrer conceptuellement au point d'emprunter la figure d'un objet judiciaire non identifié dans la "galaxie" OHADA. Aussi, la question de l'identification de la "juridiction compétente, statuant à bref délai" a-t-elle très vite donné lieu à des controverses et à des débats passionnés. Dans le présent ouvrage, l'auteur s'emploie à décrypter cette formule standard à la lumière du droit uniforme, des législations des Etats membres de l'OHADA (Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d'Ivoire, Mali, Niger et Sénégal notamment), de la jurisprudence récente de la Cour Commune de Justice et d'Arbitrage et des éclairages de la doctrine du droit africain des affaires. En vue de conjurer les risques de perturbation de l'oeuvre d'uniformisation du droit uniforme et de favoriser un traitement diligent du contentieux africain des affaires, l'ouvrage préconise un règlement communautaire de la question de la compétence juridictionnelle dans les contestations dévolues au juge statuant à bref délai. Le Dr. Touré explore également des schémas et des circuits procéduraux efficaces permettant de concrétiser l'obligation juridictionnelle de statuer à bref délai, conformément au principe de célérité. Le renouveau procédural ainsi proposé préfigure de la gestation d'un véritable droit procédural uniforme servant le droit matériel de l'OHADA au service de la consolidation de la sécurité juridique et judiciaire dans l'espace OHADA.

04/2021

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Sciences politiques

Pour une régénération du libéralisme

Cet essai cherche à réhabiliter et à associer le libéralisme politique et économique dans une perspective historique et philosophique. De nos jours, il est convoqué au tribunal du politiquement correct pour répondre de ses méfaits présumés : individualisme vertigineux, crises financières, chômage, inégalités salariales, destruction des ressources naturelles. Ou alors il n'est salué que s'il peut être compris, à tort selon nous, comme le prolongement de l'individualisme moderne. Or, qui se rappelle encore que le libéralisme politique est à l'origine de l'Etat de droit devant préserver la pluralité des opinions et garantir l'égalité devant la loi ? Qui se soucie de savoir que les tenants du libéralisme économique ont souvent réfléchi sur le destin des ouvriers que la Révolution industrielle prétéritait en demandant la mise sur pied de mesures d'aides sociales ? Loin d'être cynique, le libéralisme se soucie au contraire de l'humain, appelé à se perfectionner tout au long de sa vie. Son credo est que l'homme est une réalité mouvante dont l'objectif est de construire son identité historique en respectant non seulement son héritage, ses traditions et son pays, mais aussi en se projetant vers les autres en vue de s'améliorer, de se réformer lorsque les circonstances l'exigent. Ce livre souhaite montrer que le libéralisme, en plus de la liberté et de la responsabilité, intègre dans son système de valeurs le désir qui ouvre continuellement la perspective sur des formes de vie nouvelles. L'horizon libéral n'est donc jamais fermé, il est constamment empli de virtualités à découvrir et à réaliser. Nous estimons qu'être libéral implique de transformer l'imprévisible en une opportunité, car l'individu, toujours en lien et connecté au monde, est et restera le moteur de l'histoire.

04/2021

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Sociologie

Vieillir dans la dignité

La vieillesse. Les responsables des politiques publiques n'en parlent qu'en termes de dépendance et de maladie. Mais le vieillissement déclin a laissé la place à une longévité active, qui participe vraiment à la société. Il est temps de changer le regard sur les personnes âgées ! Vieillir dans la dignité : telle est la demande des personnes âgées. Elle semble aller de soi. Ce n'est pas le cas, nous alerte le professeur Gilles Berrut. Au contraire, dans notre société de la performance, cette évidence est devenue un défi. La difficulté du vieillissement ne provient pas des problèmes dont il est la source mais des préjugés dont il est l'objet. C'est dans ce mécanisme de discrimination que se tient l'obstacle majeur. Que faut-il faire afin d'assurer à nos anciens une existence digne d'être vécue ? Notre grand gériatre ne se contente pas de s'interroger sur les établissements dont les modèles de fonctionnement doivent être profondément réformés. Il dépiste aussi cette tendance banale à ne pas les considérer comme de véritables interlocuteurs, la réalité de l'âge servant trop souvent à couvrir ce déni d'humanité. Or l'urgence est de changer notre regard sur les personnes âgées car elles-mêmes ont changé, et de les prendre en compte dans les politiques publiques. Plus que jamais, au sein de nos communautés, elles représentent une précieuse ressource de développement, un indispensable levier de cohésion sociale. Ce livre de vérité est aussi un manuel d'espérance. Professeur de médecine gériatrique, chef du pôle de gérontologie clinique à l'université et au CHU de Nantes, fondateur et président du Gérontopôle des Pays de la Loire, Gilles Berrut est l'auteur, entre autres, de La longévité, une chance pour tous et Le vieillissement, à la croisée des projets.

09/2022

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Droit international public

La justice, ses métiers, ses procédures. OHADA, Union africaine, CEEAC-CEMAC, CEDEAO-UEMOA, Nations Unies, Cameroun, 4e édition

Cet ouvrage s'adresse prioritairement aux universitaires en leurs différentes qualités, aux praticiens du droit, aux personnes désireuses d'accéder aux professions judiciaires ou auxiliaires et de les exercer. Ses destinataires privilégiés sont également ceux qui, directement ou indirectement, initient ou conduisent des réformes relatives à l'appareil judiciaire à l'échelle nationale ou supranationale. Le non-spécialiste "en situation" et le grand public en sont, enfin, les cibles par excellence. Dans une perspective à la fois explicative et analytique, les développements sont fortement illustrés et bâtis autour de trois axes majeurs. L'un des axes s'intéresse aux juridictions, qu'elles soient camerounaises ou supranationales : tribunal du premier degré, tribunal coutumier, "alkali courts", "customary courts", tribunaux de première et de grande instance, tribunal militaire, tribunal criminel spécial, commission provinciale du contentieux de la prévoyance sociale, tribunal administratif régional, tribunal régional des comptes, cour d'appel, haute cour de justice, cour suprême, cour commune de justice et d'arbitrage de l'OHADA, cour de justice et cour des comptes de la CEEAC et de la CEMAC, cour de justice de la CEDEAO, cours de l'UEMOA, cour africaine des droits de l'homme et des peuples, cour internationale de justice, cour pénale internationale. Le tableau est complété par les juridictions non étatiques qui se consacrent à l'arbitrage, à la médiation, à la conciliation, à la transaction... L'autre axe s'intéresse aux métiers de la justice, notamment à ceux qu'exercent les magistrats, avocats, huissiers de justice, notaires, fonctionnaires des greffes, personnel de l'administration pénitentiaire, officiers et agents de la police judiciaire, mandataires de justice. Le dernier axe s'intéresse aux principes fondateurs communs qui encadrent le service public de la justice et le procès : continuité, publicité, égalité, gratuité, indépendance, impartialité, dispositif...

03/2021

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Littérature française

Le cabinet noir

Ce roman à tiroirs se déroule sur le rythme du suspense de la préparation de l'élection présidentielle de 2022 dans la cellule d'experts la plus réputée et qui a déjà gagné trois présidentielles. C'est l'opportunité, grâce à l'auteur, très informé, de comprendre le fonctionnement de ces gourous mystérieux qui participent à la fabrication de ceux qui briguent les suffrages. Des Gilets jaunes au mouvement Woke, toutes les tendances d'opinion sont brassées devant nos yeux par les analyses de ces spécialistes de la communication politique. Cela donne la sensation d'un rendez-vous à grand risque qu'ils décrivent eux-mêmes : "On n'a pas le choix. C'est une campagne pour nos gosses, pour ce qui nous a toujours animés. C'est, peut-être, tout autant, se retourner sur nous-mêmes, nos certitudes, nos arrogances et le bordel qu'on a semé. On se croyait 'dandy' de la révolution, ne finissons pas Gandhi de notre incurie. Il faudra sortir par le haut". On croise aussi, dans un récit quasi autobiographique, les évocations de 68, ses enthousiasmes, ses excès et, surtout, ses conséquences. Pour cette raison, le livre commence de manière énigmatique : "Le soleil brûle l'asphalte d'idéaux. C'étaient aussi les miens. Ceux d'une génération exaspérante d'avoir tant espéré". Ce texte en appelle à l'humour parfois corrosif, aux descriptions très soutenues et aux émotions de personnages plein d'aspérités - des politiques qui concourent à la Présidence de la République ou des faiseurs d'opinion aussi puissants que discrets. De toute manière, on referme le livre avec un regard plus acéré, des signes d'excitation intellectuelle et la gaîté d'instants de dérision salutaire. Manuscrit relu et corrigé par staka. fr

03/2023