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Littérature étrangère

Notre histoire. Pingru et Meitang

En 2008, à la mort de sa femme Meitang, Rao Pingru entreprend de conjurer le deuil par l'encre et l'aquarelle en retraçant, in memoriam et en dessin, le destin de sa famille. Dans son appartement shanghaïen, le vieil homme se souvient du sel, des jours qu'il a partagés avec Meitang et de leur vie rythmée par les battements d'une Chine en ébullition. De sa petite enfance à son mariage avec celle qui porte aux lèvres "une touche d'écarlate", de son engagement militaire lors de la guerre contre le Japon à son internement dans un camp de rééducation où il resta vingt ans, de l'établissement de sa famille à Shanghai à la maladie de son épouse, Rao Pingru restitue dans cette histoire les jours de fête comme les jours difficiles et livre une oeuvre qui ne ressemble à aucune autre, une vie dessinée à l'échelle de la Chine. A chaque page d'un récit à la fois tendre, grave et poétique, la petite et la grande histoire, la voix unique de Rao Pingru et la marche des évolutions politiques du pays se rejoignent, donnant à lire un témoignage fort sur la vie des héros ordinaires de la Chine du siècle passé ainsi qu'une magnifique histoire d'amour.

01/2017

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Littérature étrangère

Botafogo

Botafogo (O cortiço) est un grand classique de la littérature brésilienne du XIXe siècle. Ce roman naturaliste - Azevedo est considéré comme le "Zola brésilien" - décrit les conditions de vie très rudes dans un quartier populaire, presque un bidonville, de Rio de Janeiro. Dans ce microcosme grouillant de jeunesse et de vitalité, les intrigues amoureuses et sexuelles sont nombreuses, la violence guette à chaque instant. Un grand nombre de personnages hauts en couleurs - immigrants portugais prêts à tout pour faire fortune, mulâtresses opulentes, mais aussi esclaves - s'y croisent, s'y aiment, s'y heurtent et s'y déchirent. A sa parution en 1890, le livre a fait scandale en raison de la présence, pourtant anecdotique, d'un personnage homosexuel et d'un couple de lesbiennes - ce qui n'empêchera pas son auteur de devenir membre de l'Académie brésilienne des Lettres en 1897, et ce jusqu'à sa mort en 1913. Ce roman, vif et brûlant, plein d'humanité, n'a rien perdu, finalement, de sa force d'évocation et de dénonciation du sort de tous les exploités de la Terre. Une traduction française expurgée a été publiée en 1955 au Club Bibliophile de France. Nous le proposons ici dans une nouvelle traduction moderne et complète d'Olivier Bosseau.

09/2018

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Poésie

Victorine Martineau

Pendant la vieillesse de ma mère - mais ma mère a toujours été vieille pour moi, elle m'a eue tard, on la prenait souvent pour ma grand-mère -, l'idée d'écrire quelque chose après, quand elle ne serait plus, sur elle et pour elle, A m'a sans doute aidée à supporter mon impuissance, ma honte, la honte de ma honte et le sentiment de ma défection. J'écrirais en compensation de ce que je n'avais pas fait. De l'amour que je ne lui avais pas témoigné. De ce que je n'avais pas été pour elle. Ce serait pour elle que j'écrirais, mais elle ne le saurait pas. Il ne fallait pas qu'elle le sache. Ma mère est morte, et ce "quelque chose", peu à peu, à partir de notes prises au jour le jour après l'événement, s'est dégagé sous la forme approximative de ces poèmes. Une discipline a régi leur écriture : ne pas se payer de mots. Comme au tribunal, il s'agissait pour moi de dire, sinon "toute la vérité", du moins "rien que la vérité". Rien d'autre que ce que je pouvais dire. Sur ma mère, et sur la mort, qu'elle avait rendu réelle en mourant.

11/2023

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Roman d'amour, roman sentiment

Un cri dans l'ombre

Quand l'agent Angela Hawkins accepte de devenir la coéquipière du brillant enquêteur Jackson Crow, elle est loin d'imaginer ce qui l'attend. Tout ce qu'elle sait, c'est que la femme d'un sénateur est morte en tombant du balcon de l'une des plus belles demeures du quartier français de La Nouvelle-Orléans. Et que, pour tous ses proches, elle s'est jetée dans le vide, désespérée par la mort récente de son fils. Mais à peine commence-t-elle son enquête que l'hypothèse du suicide lui semble exclue. Angela est en effet persuadée que dans l'entourage du sénateur, chacun est moins innocent qu'il n'y paraît. Mais de là à commettre l'irréparable ? ... Décidés à dévoiler la sombre vérité, Angela et Jackson vont non seulement risquer leur vie... mais, aussi, leur âme. A propos de l'auteur "Le nom d'Heather Graham sur une couverture est une garantie de lecture intense et captivante" , a écrit le Literary Times. En effet, l'indéniable talentde l'autrice pour le suspense, sa nervosité d'écriture et la variété des genres qu'elle aborde la classent régulièrement dans la liste des meilleures ventes du New York Times.

01/2022

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Littérature érotique et sentim

La blancheur qu'on croyait éternelle

Mathilde aimerait bien devenir chocolatière mais elle est trop diplômée pour ça. Elle ne sort pas beaucoup et n'aime pas se déguiser. Ce qu'elle préfère, c'est regarder le concours de Miss France à la télé en mangeant des palets bretons trempés dans du lait. Quand elle avait sept ans, Mathilde a été traumatisée par la mort de Romy Schneider. A trente-quatre ans, elle pense encore à Julien, et Eléonore, sa meilleure amie, est décidée à lui trouver un bon parti. Lucien est pédiatre, il aime les films avec Jean-Louis Trintignant, et Deauville. Il n'aime pas tellement danser. Ça remonte à son enfance, à l'époque des premières boums ratées. Chaque année, au Nouvel An, il envoie une carte de voeux à ses parents. À trente-cinq ans, il est célibataire. Il aimerait bien que ça change. Mais il n'est pas très à l'aise avec les SMS, alors c'est pas gagné. Mathilde et Lucien habitent le même immeuble mais ne le savent pas. Un jour, le nouveau voisin les invite à sa soirée déguisée. La Blancheur qu'on croyait éternelle est l'histoire de deux solitudes, deux sentimentaux perdus dans un monde plus vraiment sentimental.

03/2014

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Littérature étrangère

Les luminaires

Nouvelle-Zélande, 1866. En pleine ruée vers l'or, l'île voit débarquer sur ses côtes tout ce que la vieille Europe compte d'ambitieux et de désespérés. Parmi eux, Walter Moody, un jeune britannique ruiné bien décidé à trouver fortune accoste au port d'Hokitika, sur la côte Ouest, après un éprouvant voyage. Mais une étrange assemblée l'attend dans le petit hôtel où il a trouvé refuge. Là, dans une atmosphère des plus tendues, douze hommes du cru tiennent une réunion secrète pour tenter d'élucider des faits étranges qui agitent la communauté depuis plusieurs semaines. Un riche notable a disparu, une prostituée a tenté de mettre fin à ses jours, et on a découvert une immense fortune dans la maison d'un pauvre ivrogne, mort lui aussi. Moody succombe bientôt à l'irrésistible attrait du mystère et se retrouve plongé dans un entrelacs d'intrigues et de destins vertigineux. Formidable restitution des grands romans anglo-saxons du XIXe siècle, Les Luminaires est une narration ambitieuse dont la structure emprunte à l'astrologie pour livrer un inoubliable roman d'amour, une histoire de fantômes, de pouvoirs et d'énigmes insolubles campés dans une Nouvelle-Zélande ou la fièvre de l'or est reine.

01/2015

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Littérature française

Je veux pour noël, retrouver ma mère

Avec son compagnon, Sophie connaissait une vie conjugale marquée par la violence, la misère et la précarité, et peinait à assurer le minimum vital pour sa fille Cassandra. Les choses empireront encore après la mort de cet homme, la jeune mère devant rapidement assainir sa situation financière... Toutefois, le mauvais sort qui s'acharne à la talonner et qui prend toutes les formes possibles ne lui en laissera pas l'occasion, la séparant ainsi de son enfant prise en charge par les services sociaux... Sept ans plus tard et à l'approche des fêtes de fin d'année, Cassandra, placée dans un orphelinat, se lance dans la recherche de sa mère et a recours pour cela à une aide peu commune... Située dans la pure tradition du récit de Noël, "Je veux pour Noël, retrouver ma mère" est de ces romans qui cultivent l'espérance, la foi en la solidarité humaine, l'abnégation, de même qu'un soupçon de magie... Autant d'éléments et de soutiens qui permettent de triompher de l'adversité, de surmonter les obstacles et les embûches que l'existence peut dresser sur notre chemin... Autant d'éléments que trouveront, à force de patience, les héroïnes de G. Starnino dans leur quête éperdue, émouvante, puissante, l'une de l'autre.

12/2014

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Littérature érotique et sentim

Une vie de mensonges

Kim Harrison, la reine de l'Urban Fantasy à qui l'on doit Rachel Morgan, revient ici avec un nouveau roman de suspense psychologique où le paranormal flirte avec la folie. Vaut-il mieux vivre une vie parfaite tissée de mensonges ou accepter une réalité si atroce qu'elle risque de vous détruire ? Meg veut une vie normale. En dépression depuis la mort de sa mère, la jeune peintre pourrait révolutionner le monde de l'art... si seulement elle était capable de passer outre son anxiété paralysante. Encouragée par sa thérapeute, Meg sort de sa zone de confort et devient amie avec Haley. Haley est tout ce que Meg désire être : charismatique, sûre d'elle, parfaite. Alors quand Austin, son petit ami, exprime son inquiétude par rapport à l'emprise d'Haley sur elle, Meg se sent tirée par le bas et le quitte. Elle déclenche ainsi, sans le savoir, une série d'événements qui vont ébranler toutes ses convictions au point de ne plus savoir distinguer la réalité du mensonge. Qui de Haley ou d'Austin lui ment ? Kim Harrison donne vie à un monde dans lequel ce qui est réel et ce qui ne devrait pas exister se mêlent dans la folie d'un esprit troublé et désespéré. #Suspense Psychologique #Thriller #Paranormal

10/2020

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Policiers

1, 2, 3, Soleil

Nicole Guerdain, une mère de famille résidant à Montpellier confie à Jim, un détective privé, l'enquête sur la mort de son fils quadragénaire et chef d'entreprise suite aux investigations infructueuses de la police pour retrouver l'assassin. Jim, ancien officier de l'U.S. Air Force à la retraite mais aussi skipper de yachts à Port Camargue, est bien décidé à percer le mystère et à retrouver le meurtrier. Epaulé par ses deux fidèles amis Thierry, restaurateur à Aigues-Mortes et Julien, marin pêcheur au Grau du Roi - qui ne peuvent rien lui refuser -, il reprend l'affaire à zéro et s'aperçoit très vite qu'elle ne sera pas aisée. Il se heurtera à la mauvaise volonté de la police et d'une partie de l'entourage de la victime. Il devra faire tomber les masques et se méfier des faux-semblants en discernant le vrai du faux. Au fil de son enquête qui se déroule entre Camargue et Provence, Jim croisera des personnages hauts en couleur, drôles ou dangereux, et des femmes magnifiques, attachantes et surprenantes. Dans la fournaise d'un été du sud de la France, Jim Lawrence, natif de New-York, parviendra-t-il à dénouer l'intrigue ?

08/2020

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Science-fiction

Sous le ciel

Pendant deux ans, au coeur des montagnes entourant le lac Kuala Nor, loin à l'ouest de la cité impériale, au-delà même des frontières de l'empire de la Kitai, le jeune Shen Tài, seul au fond d'une cabane isolée, a écouté, dans l'air dur et froid des nuits de lune et des nuits noires, les voix des fantômes des soldats morts pendant la violente bataille qui s'est déroulée à cet endroit. Afin d'honorer la mémoire de son père, le général Shen Gao, qui était à la tête des soldats de l'empire, c'est en ces lieux maudits qu'il s'est voué corps et âme à la pénible tâche d'enterrer les os de tous les combattants. Alors que Tai prépare son retour vers la cité impériale et la cour, tout aussi dangereuse que magnifique, de Taizu, l'Empereur de la Kitai, un émissaire de l'empire Tagur, la nation rivale, lui apporte une nouvelle surprenante: Chen-Wan, l'une des épouses de Sangrama le Lion, empereur du Tagur, lui a offert, pour le remercier de sa tâche, un présent. Or, celui-ci est d'une telle importance qu'il peut changer le visage même de l'empire de la Kitai... ou mener Tai à une mort certaine.

12/2012

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Littérature française (poches)

Lit 54. Retour de l'enfer

"J'ignorais que tant d'amour pût naître de la souffrance". Lit 54, retour de l'enfer est un hymne à la vie et un remarquable témoignage sur la douleur, la maladie, la mort. Sans gémissement et sans complaisance, Edith Reffet partage, avec nous, son long séjour à l'hôpital dont elle sortira guérie alors que le médecin avait dit ? : "En voilà une qui ne fêtera pas ses 40 ans" . Elle met la beauté de son écriture au service d'une grande lucidité de vision sur soi, les relations avec les autres, la solidarité. Utile à ceux d'entre nous qui auront un jour à souffrir, utile à ceux qui ont choisi de soigner les autres, ce livre est un cadeau qui nous réconcilie avec ce qui nous fait peur, comme les hôpitaux, ces "villes entières de gens allongés. Pour ces gens, on a créé une vie à leur mesure et cette vie leur est salutaire. Seuls les profanes peuvent en douter et s'écrier avec mépris ? : "A l'hôpital, moi, jamais ? ! J'aime mieux crever tout seul dans mon coin". Ils ont tort. Là-bas, on les aidera à guérir et, s'ils ne peuvent pas guérir, on les aidera à mourir".

10/2011

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Policiers

Le cercle fermé

"... Si un meurtre va dans l'intérêt national, il y a beaucoup d'hommes ici qui ont assez de couilles pour le commettre... ... Vous voulez une révolution. Vous voulez des procès de Nuremberg. Vous voulez nous voir au bout d'une corde. Croyez-vous que je vais laisser faire ça ! Croyez-vous que je vais livrer le peuple afrikaner au génocide... Je vais vous dire une chose que vous ne semblez pas comprendre, vous le petit Juif si intelligent. La communauté afrikaner est un cercle fermé, complet et parfait. On n'y entre que par la naissance et on n'en sort qu'avec la mort. C'est une perfection qui émane de Dieu. Et si un Yudel Gordon essaie de la détruire, qu'il soit sur ses gardes..." Révélé en France par "Les Greniers de la Colère" (Ed. Bernard Coutaz), Wessel Ebersohn est l'auteur d'une trilogie policière dont le héros est Yudel Gordon, un psychiatre attaché à l'autorité judiciaire. "Le Cercle fermé", dernier volet de cette trilogie (La Nuit divisée et Coin perdu pour mourir, Rivages/Noir) est une mise en accusation impitoyable de l'ex-gouvernement d'Afrique du Sud, et a valu à son auteur de nombreuses "tracasseries policières".

06/2010

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Ethnologie

Pouvoir et religion (pour réconcilier l'Histoire et l'anthropologie)

Luc De Heusch examine les rapports entre l'anthropologie et la discipline baptisée Histoire. A titre d'essai, inaugurant une voie originale, il analyse ici du point de vue structural les relations permanentes et changeantes que le pouvoir entretient avec la religion. L'anthropologie sociale et culturelle (plus connue en France sous le nom d'ethnologie), considérée à tort comme une science coloniale périmée, nous livre une institution caractéristique des sociétés centralisées dépourvues d'écriture : la chefferie ou la royauté sacrée. L'auteur la décrypte comme structure symbolique arrachant le pouvoir au seul contrôle de la parenté. Elle transforme un homme, détenteur du pouvoir suprême, en une espèce de fétiche vivant, condamné à mort à plus ou moins brève échéance. L'Histoire, de son côté, a souvent affaire à une institution politico-religieuse qui confère à un homme projeté au sommet du pouvoir un statut quasi divinisé. Le monothéisme s'est emparé de cette vision ; il fait du roi un prêtre d'une espèce particulière. Luc de Heusch analyse les avatars de ce continuum qui rend compte du devenir politique. Il prend le parti de Hobbes contre Rousseau et constate que la démocratie en tant que Léviathan a bien du chemin à parcourir avant d'être désacralisée.

10/2009

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Théâtre

Echantillons de l'homme de moins

" Imaginons un paysage de prothèses, imaginez. De la terre et des pierres, un arbre effondré, des trous. Le drame n'a plus lieu sur la scène, il est dans le décor-paysage : verre, métal, plastique. Comment dire mieux que l'espace se meurt. On entend une radio... " Un homme arrive sur une colline par une nuit d'orage. Il parle à un mannequin qui ressemble à une jeune fille, il parle à un roi mort, à un chien, à un duo comique, à un arbre, à des pierres. Il parle avec les objets, les animaux, les morts. Dans la terre, il trouve un séquenceur. C'est un dispositif numérique, une mémoire exacte qui permet d'enregistrer et d'ordonner les éléments dans une séquence. L'homme joue avec le séquenceur. Il s'abandonne dans le concert de sa voix enregistrée. L'enregistrement a pris la place de la vie. L'échantillonnage met la répétition au coeur du texte, entraînant une perte de sens et en même temps la reconstitution de quelque chose qui se souvient du sens dans les trous de la langue. La machine ne porte plus seulement la mémoire, elle la tord et l'explose. Le théâtre est envahi par ce qui refuse le théâtre : animaux, objets, machines.

04/2010

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Littérature française

Zenith

L'enfant continue de hurler à la mort. J'ouvre la porte, et là, je ressens quelque chose de fort. J'ai ce sentiment de déjà vécu, mais d'un autre point de vue. Je ne suis plus le petit garçon en pleurs, dans la détresse. Je suis l'adulte qui amène avec lui un peu de cette douce lumière du couloir. Je m'assois au bord du lit de Guillaume. Je le prends dans mes bras, il se blottit contre moi. Il se calme, et je réalise que je l'aime. Je l'aime, ce petit, et cette prise de conscience en amène une autre : on peut donc aimer comme son fils un enfant qui n'est pas le sien. Au zénith de sa vie, après des années d'errance dans le sillon d'une adolescence marquée par le suicide de son père, le narrateur est peut-être prêt à apprendre certains secrets de famille. Paradoxe ou coïncidence, c'est une enquête minutieuse menée sur une montre donnée par un collègue, apparemment sans rapport avec son histoire, qui l'aidera à approcher sa vérité intime. Roman d'initiation moderne construit comme une mécanique de précision, Zenith interroge la filiation, le désir de paternité et le mystère des origines.

02/2009

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Littérature française

Nâga

" Une femme qui aime les serpents, c'est rare. Helena les aimait trop. Quelques mois avant sa mort, elle manifestait pour eux une sentimentalité déplacée, elle professait un anthropomorphisme incompatible avec l'objectivité scientifique, étudiait davantage le symbole que le sujet d'observation. Un jour, je l'ai trouvée avec une vipère de Russell d'un mètre cinquante dans son lit. Elle m'avait caché sa liaison avec cet animal pendant plusieurs semaines, le temps de l'apprivoiser. Une vipère de Russell, tu te rends compte, mon garçon ? Sais-tu que les serpents sont sourds ? La Russell ne m'a pas entendu entrer, je suis resté pétrifié sur le seuil à la regarder ramper le long de la cuisse d'Helena, monter sur son ventre, glisser entre ses seins jusqu'à ce que son museau effleure son cou. Ta mère était nue, elle ne bougeait pas plus qu'une morte. Je me souviens que ses yeux étaient grands ouverts, extatiques, ils fixaient le plafond. Le serpent explorait tranquillement son corps en tirant frénétiquement la langue. C'était répugnant, effrayant. Ce jour-là, mon petit, j'ai battu ta mère comme plâtre. La vipère de Russell est le serpent le plus venimeux d'Asie, sa morsure tue à coup sûr. "

04/2000

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Littérature française

Un peu de désir sinon je meurs

" J'ai toujours autant besoin, pour écrire, de cette apparente contradiction : travailler dans le secret absolu - pour cela rien n'est plus simple, nul ne s'enquiert plus de l'écrivain que j'étais, même pas toi - et, en même temps, me sentir attendue. " est une lettre de l'auteur à son éditeur, dans toute la crudité de son désarroi d'écrivain : impossibilité d'écrire, difficulté de vivre après la mort de Paul, l'homme aimé, journaliste politique reconnu. " Née à la littérature et à l'amour d'un même souffle ", Raphaële avait dix-neuf ans quand ils se rencontrèrent... Chacun vivait séparément, mais par l'autre. Dans le silence de son éditeur, l'indifférence et l'oubli de tous, à son insu, l'écriture revient... D'une langue lumineuse, musicale, puissante, elle tire le fil d'une liaison amoureuse hors du commun, qui connaît la grâce d'un enfant. Histoire de deux vies, faites d'écriture et d'amour. Mais " Raphaële est morte à elle-même ". Elle nous demande de l'appeler, de son premier prénom, Marie. Par l'auteur de Prends garde à la douceur des choses (prix Interallié 1976), et de Mes nuits sont plus belles que vos jours (prix Renaudot 1985).

03/2006

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Littérature française

L'Orientale

Hannah hérite à la mort de son père, le duc Nessim, héros burlesque du Livourne du siècle dernier, une fortune colossale. Elle relance l'activité du port, scandalise sa ville, la quitte pour suivre, jusqu'à Tunis, un Anglais fasciné par l'Orient. Mais John Lewis se dérobe. Hannah s'installe à Paris en 1900 et transforme son hôtel particulier de la place Vendôme en palais des Mille et Une Nuits. Elle y attend, en Orientale, l'homme aimé. En vain. Son amour déçu et sa sensualité la poussent alors dans les bras du bel Armand de La Fresnaye, antisémite comme tant d'autres à l'époque. Cette relation la dégrade jusqu'au dégoût d'elle-même. Une fois encore, elle réagira... Cloîtrée dans son palais comme dans un harem, Hannah créé une salle de jeux et devient banquière. Paris en fait une de ses reines. Des silhouettes défilent : Poiret, Citroën, Chanel... L'Orientale, recluse de la place Vendôme, assiste ainsi à un demi-siècle d'événements qui fracassent le monde et bouleversent les destins. Dans la lignée des Belles de Tunis, Nine Moati nous offre le portrait d'une femme moderne dans ses contradictions et ses passions, transfigurée, pour le désir et le rêve, en sublime et romanesque " Orientale ".

06/2005

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Romans historiques (poches)

Les Enfants de la Patrie Tome 2, La tranchée

Septembre 1914 : Léon est mort au front. Il laisse une épouse, une mère, désormais seule pour diriger l'exploitation agricole de l'Allier, et trois frères frappés par l'injustice de son sort. À l'arrière, on veut encore croire à une guerre éclair. Au front, l'heure n'est plus à la victoire en chantant. Les classes 16 ont été levées, des jeunes de dix-neuf ans prennent les armes. Raymond, le benjamin des fils Aumoine, est du lot. À Verdun, cette forte tête se révèle un as du téléphone de campagne, indispensable pour la coordination des fronts au sol et dans les airs. Julien, l'artilleur, passe le sombre hiver 1915 dans le Soissonnais, s'épuisant en offensives et contre-offensives. jean, accablé par la disparition de Clelia, la belle aristocrate allemande qui l'aida à s'évader des prisons ennemies, se porte volontaire pour les missions d'espionnage les plus dangereuses dans les cavernes de l'Aisne. C'est parce qu'il les aime, ces braves et humbles poilus, sacrifiés du champ d'honneur, que Pierre Miquel leur redonne vie. Et rompu à l'art du récit, il livre des pans secrets de cette funeste épopée - commerce de femmes, évacuation de populations indésirables, dénonciations. Sombre répétition de tragédies à venir.

05/2004

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Histoire de France

La guerre sépare ceux qui s'aiment. 1939-1945

L'amour serait-il plus fort que la guerre ? Sous l'occupation, les repères habituels volent en éclats. La guerre bouleverse les relations entre hommes et femmes, favorise l'amour et l'empêche tout à la fois, le libère ou l'interdit. Finie la routine, voici le temps du grand chambardement. Pour le meilleur et pour le pire : fiançailles rompues, mariages précipités, divorces reportés, liaisons clandestines, amours interdites, séparations interminables. L'éloignement de l'être aimé, son absence qui se prolonge, ou sa mort au combat, condamnent beaucoup d'épouses, de fiancées, de maîtresses ou de compagnes au chagrin et à la solitude. A la faveur de la guerre, combien de couples se sont-ils désunis ou, au contraire, rapprochés ? Quand a-t-on été privé de la liberté de s'aimer ? Comment certains ont-ils profité cri de circonstances exceptionnelles pour rompre ou pour séduire ? Les histoires, nées de la guerre l'ont-elles été pour la vie ou pour un temps ? Les hommes et les femmes, qui ont vécu ces amours, en gardent un souvenir heureux ou tragique. Par pudeur ou par peur de révéler des secrets, ils se sont tus. Aujourd'hui, Dominique Missika à souhaité raconter leurs destinées sentimentales marquées par l'occupation.

04/2001

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Actualité et médias

Au nom d'Ingrid

23 février 2002, sud de la Colombie : Ingrid Betancourt, candidate à la présidence de la République, est enlevée en pleine campagne électorale par un mouvement guérillero. Depuis ce jour, détenue quelque part dans la jungle, elle partage le sort de trois mille autres "kidnappés". Pions dans un vaste et tragique jeu de pouvoir, ils subissent une captivité qui peut les mener à la mort. Rien ne destinait Juan Carlos Lecompte, l'époux d'Ingrid, à ce combat quotidien pour faire libérer sa femme, "punie" pour avoir voulu faire entendre une autre voix, une voix citoyenne, une voix d'intégrité, là où l'on n'entend, le plus souvent, que le bruit des armes. C'est la chronique de ces années de lutte que nous livre Juan Carlos Lecompte. Son récit vibrant et passionné dessine en creux le portrait d'une femme d'exception et brosse le triste tableau d'un pays comme prédestiné à la tragédie. Mais ce cri lancé au nom d'Ingrid est aussi un cri d'espoir, pour elle comme pour tous les otages. Pour que cesse l'hypocrisie. Pour que reprennent les négociations. Pour que ce cinquième anniversaire de son enlèvement soit aussi l'heure de sa libération.

02/2007

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Faits de société

De Kaboul à Calais. L'incroyable périple d'un jeune Afghan

Ils sont des milliers chaque année à quitter l'Afghanistan et à affronter tous les dangers pour émigrer clandestinement : obligés de franchir déserts et montagnes, de traverser un ou deux bras de mer, ils mettent souvent des mois pour atteindre leur but - Calais, ultime porte avant l'Angleterre -, quand ils y parviennent. Wali Mohammadi a été l'un d'eux. Orphelin - son père, emprisonné par les talibans, est mort sous la torture, sa mère a été tuée par une bombe sur un marché -, il a quitté Kaboul à l'âge de quinze ans, car il n'avait plus rien à perdre, sauf la vie. Il fait ici le récit de son périple - à pied, à cheval, en bus, en train, en bateau, en camion -, de Kaboul à Calais via le Pakistan, l'Iran, la Turquie, la Grèce, l'Italie, la France... II raconte les espoirs, les angoisses d'un clandestin, et toutes les péripéties de son voyage. Il dénonce le système des passeurs, véritable économie fondée sur la contrebande d'êtres humains. Il décrit aussi le sort d'un sans-papier, sauvé, dans son cas, par une rencontre heureuse. Une famille de Calaisiens prendra le risque de l'accueillir et lui offrira la chance de mener une nouvelle vie, en France.

11/2009

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Poches Littérature internation

L'idiot. Tome 2

D'abord trois hommes sont "embarqués" . Ils ne se connaissent pas. Face à face dans le train de Petersbourg, Rogojine le noiraud et le blond Mychkine, prince à la race abolie, forment un contraste parfait ; bientôt ils s'appelleront "frères" et le seront. Dans la mort. Ou plutôt : auprès de la morte, ayant accompli leur destin, cousu au nom, puis au visage bouleversant de Nastassia Filippovna. Le coryphée est là aussi, sous l'aspect du fonctionnaire Lebedev [... ]. L'Idiot est une tragédie biblique, un drame coupé d'apologues, commenté par toutes les voix de l'humain concert... Traduire L'Idiot, c'est vivre, pendant un an, dans une tension incessante, avec une respiration particulière : jamais à pleins poumons, toujours à reprendre son souffle, toujours en haletant, à tenir cet élan indescriptible qui fait de presque chaque mouvement de la pensée, de chaque paragraphe, voire de chaque phrase une longue montée, une explosion et une descente brusque [... ]. Jamais encore auparavant l'image physique d'un auteur écrivant son roman ne m'avait autant suivi. Tous les matins, me mettant au travail avec une sorte de bonheur terrorisé, je le voyais paraître devant moi, et je me demandais : "Mais comment donc un homme peut-il écrire cela ? "

12/2001

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Littérature étrangère

L'homme surveillé

1957. Vesko Branev, étudiant bulgare, part à Berlin pour étudier le cinéma. Dans la ville que le Mur n'a pas encore divisée, il s'enivre pour la première fois de liberté. Mais un matin, un homme se présente à lui : il est officier du KGB et lui promet une vie " intéressante et glorieuse " s'il travaille pour eux. Dès lors, la vie de Branev bascule ; incapable d'accepter, il passe à l'Ouest. Mais peu après, il est enlevé par la Stasi, remis à la Sécurité bulgare, interrogé, emprisonné. Une fois libéré, pour le reste de sa vie, il restera un " homme surveillé ". Cette autobiographie scrupuleuse d'une vie ordinaire sous le régime communiste nous raconte comment on détruit un homme. A la manière du héros du film La Vie des autres, Branev a eu accès à son " dossier " après la chute du Mur : documents et rapports nous révèlent par quels mécanismes le système a entraîné ses proches à faire d'un innocent un coupable. Salutaire rappel sur la mise à mort psychologique des individus dans les régimes totalitaires, ce texte fort, terrible, a connu un succès retentissant et controversé en Bulgarie. Par son écriture et son humanité, il est un classique sur le rapport entre l'individu et son environnement politique.

10/2009

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Littérature française

Marseille porte du Sud. Le regard passionné d'un grand reporter

Albert Londres (1884-1936) a voyagé pendant 18 ans à travers le monde, pour en rapporter des reportages qui ont fait de lui l'un des plus grands journalistes de son temps (Au bagne, Terre d'ébène, Le terrorisme dans les Balkans, Pêcheurs de perles, la traite des blanches, La Chine en folie, etc.). Au lendemain de sa mort fut créé un prix portant son nom pour récompenser les meilleurs reporters de la presse francophone. En 2006, après Istanbul, Pékin et Moscou, Marseille a été choisie pour recevoir le Prix. Si Londres n'a jamais vécu à Marseille, il s'y est souvent embarqué. Il s'y arrête le temps d'un livre pour contempler cette ville de passage et de rencontres, décrire la foule la plus bigarrée du monde. Il chante le port, "l'un des plus beaux du bord des eaux", la place de la Joliette, la Canebière où se traitent les affaires du monde entier. Mais il connaît aussi l'envers du décor : les trafics, la misère et même les anarchies de la circulation, laquelle relève (déjà) de la "course de chars" ! Un livre-reportage de grand style sur le Marseille des années 20, que l'on retrouve ici illustré de superbes images d'archives.

10/2013

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 2, Prose

On a défini l’ouvre romanesque de Vigny comme un océan de projets d’où émergent des îles (Cinq-Mars, Stello, Servitude et grandeur militaires) et des îlots (Scènes du désert, Daphné). Nuançons. L’imaginaire de Vigny ne se disperse pas : divers seulement dans les formes qu’il se donne, il explore un monde cohérent, aux valeurs constantes. Elevé dans le culte des rois alors que ceux-ci sont détrônés, officier dans un temps où la gloire est une passion inutile, Vigny est fasciné par la faillite des aspirations humaines, par la Providence (nouveau nom de la Fatalité antique), par la Destinée : ses ouvrages sont les moments successifs d’une «étude du destin général des sociétés» qui élève ses héros à la puissance idéale. Cinq-Mars le noble, Stello le poète, Renaud l’un des soldats de Servitude, illustrent l’opinion suivant laquelle il est salutaire de n’avoir pas d’espérance ; les ombres mêmes que le Docteur-Noir réveille pour Stello sont celles de poètes morts avant que la réalité ait pu se prêter à leurs espoirs. Tous, et Vigny, sont les passagers d’un monde où, depuis la mort de l’espérance, l’honneur est la seule religion vivante.

10/1993

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Policiers

Par la vague

Après avoir affronté les Pictes, ces redoutables guerriers aux corps tatoués qui peuplent l'Ecosse, rencontré la mythique Ombreuse, combattu les pirates irlandais, dompté sortilèges, violence, mort et désir auprès des magiciennes écossaises, les deux apprentis druides, Fergus et Eogan, abordent aux rives de lite de Môna, au nord du Pays de Galles. Nous sommes en 420, en plein âge obscur et les premiers Chrétiens se mêlent aux Celtes. Un culte millénaire s'efface, celui des dieux anciens, maîtres des éléments... Les druides et les rois vont fêter Somain, la fête de l'entrée dans la saison sombre. Cette fête, où, l'espace d'une nuit-jour hors du temps, vivants et morts se côtoient. Eogan y croisera sa mère, exécutée par les siens quand il n'était qu'un enfant, entendra par la bouche de Myrrdin, le Merlin des légendes galloises, le nom de son père, et apprendra par la vague l'agonie de son monde... Après Par le feu, voici le deuxième volume de la Trilogie Celte retraçant l'étonnante odyssée d'Eogan et de Fergus qui, à travers l'Irlande, l'Ecosse, le Pays de Galles et bientôt l'Armorique - Par le vent -, nous entraînera jusqu'aux îles au Nord du Monde, séjour des dieux et lieu de toutes les initiations.

03/2005

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Littérature française

Diable à Paris

"On rencontrera, dans les récits historiques qui font la matière de cet ouvrage, un martyr juif vilipendé publiquement pendant plus de cinq siècles. Un philosophe injustement méconnu, ami de Voltaire et de Diderot, et mort dans des circonstances qui firent dire à beaucoup de ses contemporains qu'elles annonçaient sa damnation. Un révolutionnaire iconoclaste accusé d'avoir infligé à une statue le traitement qu'il devait subir lui-même, un peu plus tard. Un officier qui, par attachement à une relique, se fit, souvent inconsidérément, l'instigateur d'insurrections sanglantes. Un jeune homme qui, dans son combat acharné contre l'Eglise, se plut à exhumer certains morts qu'elle cachait pieusement, et qui finit par les rejoindre. Les raisons d'agir de ces personnages restent souvent difficiles à comprendre et se rattachent toutes aux conflits entretenus par le fanatisme et l'intolérance, dans notre pays, depuis plus de mille ans. Qu'attendent-ils ? Que justice leur soit rendue ? Que nous leur donnions, au moins, une place dans notre mémoire ? J'ai cru deviner cette muette sollicitation et j'ai essayé d'y répondre. A l'historien il appartient de dégager, d'ordonner et de relier les certitudes que recèle le passé. Il revient à l'écrivain de prendre en charge ses fantômes." Pierre Gascar.

01/1985

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Psychologie, psychanalyse

Nouvelle revue de psychanalyse N° 43 printemps 1991 : L'excès

Dominique Clerc Maugendre, L'excessive nature du transfert Edmundo Gómez Mango, Un amour sans remède Corinne Enaudeau, «D'un ton trop élevé...»Maurice Olender, Priape à tort et de travers Francois Lecercle, Une côte en trop Michel Jeanneret, Débordements rabelaisiens Daniel Arasse, Piero di Cosimo, l'excentrique des origines Françoise Coblence, L'être hors de soi Jacques André, La petite mort de Sardanapale Lore Schacht, Un enfant excessivement doué pour le calcul Martine Bacherich, Quand l'analyste a trop d'esprit Evelyne Séchaud, Mots d'amour Viviane Abel Prot, Brève note clinique sur un long sommeil Robert Stoller, X SM Sylvie Le Poulichet, Se faire un corps étranger Jean Starobinski, Quali eccessi Catherine Lépront, Trop de notes Jean-Claude Arfouilloux, Mille e tre Marc Le Bot, Des bonheurs d'écriture Document avec et sur Bruno Bettelheim : David James Fisher, Le suicide d'un survivant David James Fisher - Bruno Bettelheim, L'ultime conversation François Gantheret, L'accusation Varia, XV : Alain Boureau, Note pour introduire l'idée de lecture négative Michel Neyraut, L'oiseau aux ailes d'or Pierre Pachet, La colère de Chalamov Michel Gribinski, Finis terrae Aline Petitier, Note sur Balzac visionnaire Laurence Kahn, Le vrai seigneur de l'enthousiasme.

04/1991

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Critique littéraire

Histoire de la littérature française au XVIIe siècle. Tome 2

Plutôt que d'élever au XVIIe siècle un tombeau magnifique, Antoine Adam, professeur à la Sorbonne, éditeur et critique inlassable, a choisi, dès la fin des années quarante et jusqu'en 1956, de dresser le portrait d'un siècle littéraire défini par la " création, l'élan et la fécondité ". En un mot : substituer à l'image d'un monde magnifiant " un ordre classique éternel " celui d'un âge moderne. Sans réduire le classicisme à l'application d'une doctrine, Antoine Adam raconte la vie des Belles Lettres. Il exalte le sens de l'humain que cette époque a porté à l'incandescence. Selon la formule de Jean Mesnard, éditeur de Pascal et grand spécialiste de la période, Antoine Adam, avec passion et une science immense, " a empêché que le XVIIe siècle ne s'éloigne de nous ". Ce deuxième tome, qui va de la mort de Richelieu, en 1642, à la fin de la première partie du règne personnel de Louis XIV, en 1677, est placé sous le patronage de Pascal et de Molière. Antoine Adam y laisse paraître toute sa fascination pour Port-Royal et, dans ses pages les plus inspirées, donne libre cours à son admiration pour l'auteur de Tartuffe.

02/1997