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Tony Diaz

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Policiers

L'alphabet du polar. 26 histoires inédites

Rois bourlingueurs du polar - Marc Villard et Jean-Bernard Pouy, complices de toujours, à la plume, et José Correa aux pinceaux - ont troussé 26 escapades polar. 26 histoires inédites, toutes en rage et en contraste, qui égrènent des thèmes du noir en vignettes frappantes, non pour épuiser le sujet, mais au contraire pour étendre le domaine de la lutte. De A comme Amphétamines à Z comme Zone, les amoureux du polar trouveront largement de quoi étancher leurs plus sombres appétits de lecture. Une comédie humaine couleur polar. Pas de doute, ces personnages sont nos contemporains. Dans le métro, au sein d'une maison de retraite ou tapinant le long des rues, autour d'un go-fast ou peut-être d'un happy hour ils se croisent, parfois la nuit, toujours au coeur des villes, jamais loin d'un crime ou d'un bon coup. La filiation d'une nouvelle à l'autre opère au moyen d'une mise en images au trait inimitable. Mais c'est aussi la liberté de ton, tranchant comme l'argot, que partagent nos compères. Résolument cru, toujours sur le vif, volontiers amoral : il est certain que cet abécédaire, objet "hors collection" des éditions in8, n'est pas brodé par nos grands-mères. Isbn : 978-2-36224-054-6 Prix : ? 25. 00 Auteur : José CORREA Genre : 17x23 cm / 160 pages / parution : 23 octobre 2014 Quantité : page précédente

10/2014

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Romans de terroir

Une si longue haine

Charlotte s'était juré de ne jamais revenir à Sarlat. Mais comment refuser un dernier adieu à Louise, celle qui l'a élevée comme une mère ? Cela fait vingt-huit ans que Charlotte tente d'oublier le drame qui l'a obligée à fuir. Et s'il était temps, enfin, d'affronter le passé ? Charlotte, la quarantaine, partage sa vie entre sa fille de douze ans dont elle assure la garde partagée depuis son divorce et la librairie qu'elle possède à Arles. Un jour, elle reçoit une lettre de sa tante Louise... Le ton est désespéré. Louise, en phase terminale d'une longue maladie, souhaite revoir Charlotte une ultime fois. Pour Charlotte, qui n'a pas revu sa famille depuis vingt-huit ans, le dilemme est cruel. Elle décide pourtant d'entreprendre ce voyage à Sarlat, car elle doit tout à sa chère Louise qui a été pour elle une seconde mère. Mais à l'idée de revoir son père, son frère et sa belle-mère, elle a l'impression de se précipiter dans un traquenard. Car plus encore que ses proches, c'est son passé, son histoire, le drame de son adolescence qu'elle devra affronter. Haine, amour, jalousie vont jalonner son retour aux sources. Se remet-on jamais d'un traumatisme de l'enfance ?

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Littérature française

J'ai renoncé à vous séduire

Après Du bon usage de la lenteur, Pierre Sansot propose ici un " bon usage de la séduction ". Suite de courtes fictions, qui sont autant de variations sur le thème du renoncement au monde, ce livre renoue avec le ton des moralistes français. Tour à tour drôle, provocant, sarcastique, violent ou tendre, il témoigne d'abord d'un grand amour des femmes et de la vie. Et si l'auteur - qu'on reconnaîtra sous bien des masques - renonce à la séduction, que la haine, l'égoïsme ou la volonté de dominer défigurent, c'est au profit d'une écoute plus attentive des êtres et des choses. Le monde alors ne disparaît pas tout à fait : il " existe avec moins d'arrogance ", et permet à l'auteur d'aborder aux rivages, peu décrits ou parcourus, de la tendresse. " J'ai mis un terme aux jeux souvent insignifiants, parfois cruels de la séduction. J'ai pris le risque d'aimer et de m'exposer. Je me dis que je suis en mesure de souffrir si les circonstances l'exigent et qu'à me réserver, comme je le faisais autrefois, je passais à côté de la vie. Quoi qu'il arrive, ma joie à exister aura été sans commune mesure avec mon ancienne façon élégante, distraite de briller, de conquérir. "

08/2002

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Philosophie

L'Ange et le Passeur

"Les propos de cet ouvrage, tu les as sollicités, toi qui tiendras la plume pour moi. Eh oui, je n'ai pas de mains, pas de doigts, pas de corps qui me permettraient d'appuyer sur les touches de vos subtils claviers puisque je suis un ange, du moins c'est comme cela que vous, les humains, surnommez communément les énergies dont je fais partie. Tu souhaites que je raconte le monde, l'Univers et les aventures qui s'y rattachent. Tu voudrais que ma voix se fasse entendre par ton entremise et que grâce à ces mots écrits sur le papier, je vous fasse part de mon expérience et du regard que je porte sur votre Terre. Je vais tenter de te répondre... " A la frontière du développement personnel et de la spiritualité, cet ouvrage ne se veut pas un dogme mais une vision. A partir d'un dialogue avec "la voix qui parle à mon oreille" , l'auteure propose une réflexion en parallèle et hors des sentiers battus sur l'évolution des hommes et sur le sens de leur existence. Catherine Vasquez est née à Genève en 1961. La vie l'a amenée à se diriger vers le travail social. Elle partage son temps professionnel entre l'animation socioculturelle, la formation d'adultes et l'accompagnement des personnes dans leur chemin de vie.

12/2019

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Critique littéraire

La Spectatrice

En mars 1728 est lancé à Paris un curieux journal anonyme, seulement intitulé La Spectatrice. L'auteur affirme d'emblée sa volonté d'écrire un " spectateur " : par ce terme, on désigne à l'époque les centaines de périodiques imités du Spectator, journal anglais qui connaît un succès inédit dans toute l'Europe. Pourtant, La Spectatrice est bien plus qu'une simple imitation. Il s'agit bien d'un " spectateur ", mais au féminin, puisque ce journal est censé être rédigé par une femme restée célibataire. Son féminisme provocant lui confère en outre un ton qui n'a guère d'équivalent dans la presse d'Ancien Régime. La modernité de ce périodique vient aussi de la relation ambiguë que l'auteur construit avec son public : elle oscille entre une hostilité farouche et un élan vers l'autre de plus en plus désespéré. En réunissant les quinze numéros parus sous ce titre en 1728 et 1729, ce volume propose la première édition de La Spectatrice depuis 1730. Mais la radicale étrangeté de ce journal tient aussi à son destin inattendu. Malgré l'absence de réédition, ce périodique a été salué au XVIIIe siècle par d'illustres commentateurs. Et il a même été plagié à la veille de la Révolution, à une époque où la plupart des " spectateurs " étaient déjà retombés dans l'oubli.

12/2013

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Littérature française

Le compagnon

Catherine Chastenet a vu son mari s'écrouler à quelques pas d'elle, criblé de balles. Elle est harcelée par celte image. Dans quelle mesure est-elle coupable ? Elle vacille, pendant plusieurs mois, aux frontières de la folie. Puis la voilà confrontée avec elle-même, dans le silence d'une cellule ; avec un juge d'instruction, en un dialogue haletant où elle se débat une dernière fois, prise à son propre piège ; avec des voisines de prison, qui lui révèlent ce qu'elle est devant autrui ; avec son compagnon d'éternité, dont elle est plus proche que lorsqu'il vivait, maintenant que le remords fait place au repentir. L'univers de la justice, qu'aucune réforme n'empêchera d'être une mécanique plaquée sur du vivant, apparaît ici sous une terrible clarté : tout-puissant souci des convenances, pressions occultes, incapacité de la logique juridique à coïncider avec une existence humaine. A voir cette accusée, on mesure la fragile limite qui sépare les honnêtes gens, de ceux que la fatalité a marqués pour la torture. Les vingt mille lecteurs de Ton Pays sera mon Pays retrouveront le trait cruel, le pathétique discret dont est fait l'art de Claude Orcival. Le Compagnon est le roman âpre et poignant de la haine qui redevient amour. Jamais sans doute on n'avait été aussi loin dans la psychologie du crime passionnel.

06/1956

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Théâtre

3 minutes pour comprendre 50 pièces et rôles remarquables du théâtre français

La collection "3 minutes pour comprendre" a le désir de tenter un pari fou ! Rien ne ressemblera à ce qui avait été fait auparavant sur le théâtre ! Francis Huster ne respecte aucune règle car le théâtre doit rester ce cheval indomptable, qui refuse depuis des siècles de se soumettre ! Ne dit-on pas : "coups de théâtre" ? Sur un ton vivant et audacieux, ce livre met en lumière les pièces les plus illustres du théâtre français : Le Cid, Tartuffe, Le Barbier de Séville, Lorenzaccio, Cyrano de Bergerac, mais aussi Marius, Partage de midi... Et, dans ces pièces, les rôles de trente magnifiques héroïnes, expliqués, révélés, mis à nu, sous la plume scalpel de l'auteur qui les admire et les critique aussi. Chimène éprise de Rodrigue, ou Phèdre d'Hippolyte, Elvire affrontant Don Juan, ou Hélène enlevée par Pâris... et bien d'autres surprises. Femmes et hommes purs ou impurs, criminels ou sacrifiés, adorés ou détestés, reines, rois, esclaves, soubrettes ou valets, tous crient vengeance, meurent d'amour ou s'abandonnent sous nos yeux ! L'ouvrage truffé de somptueuses photos d'actrices et d'acteurs de légende bouscule toutes les idées reçues, les a priori, voire les mensonges colportés de siècle en siècle, pour rendre justice à tous ces héros au coeur de feu et les pièces qu'ils incarnent !

09/2018

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Couple, famille

La boîte à outils de la famille organisée. Avec 40 fiches pratiques et détachables

As-tu rangé ta chambre ? Est-ce que tu as fait tes devoirs ? Où as-tu mis ton manteau ? Pourquoi n'es-tu pas encore prêt ? Au quotidien, certaines tâches sont difficiles à assimiler pour les enfants, quel que soit leur âge. Ils ne savent pas comment s'y prendre, oublient ce qu'ils ont à faire, remettent à plus tard ce qu'ils considèrent comme des corvées... Cet ouvrage ludique va les aider progressivement à faire " tout seuls " en les encourageant et en valorisant chaque petit pas vers l'autonomie. Vous trouverez dans cet ouvrage : - 40 fiches pratiques et détachables pour organiser et simplifier le quotidien en famille : Je range ma chambre, Ma routine du matin, Mon rituel du soir, Les règles à la maison, Je me brosse les dents, J'apprends mes leçons... mais aussi Les moments importants de l'année, Mémo des activités, Je prépare mon anniversaire, Ma rentrée des classes... ? Au recto : des fiches visuelles, pour la plupart conçues en pas à pas, détaillant à l'enfant ce qu'il doit effectuer et dans quel ordre ; des fiches à remplir et à afficher, utiles à toute la famille. ? Au dos de chacune : un texte destiné aux parents, qui présente comment utiliser la fiche avec son enfant, dans une approche bienveillante et positive. En route vers l'autonomie !

06/2019

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Littérature française

Immersion

"ANNE FRUCHON, en véritable autodidacte, tisse aussi bien les fils que les mots avec la même sensibilité intuitive que lui procure les émotions extérieures qui viennent frapper à la porte de son imaginaire intérieur. Avec tendresse, elle les capte, les assemble et les compose sur son métier à tisser comme on joue d'un piano à couleurs, pour mieux nous les offrir en partage. Un partage sensuel, invitation à l'unique voyage, celui de l'âme. MADDI ZUBELDIA AROZENA écrit, compose et chante la musique comme elle chante les mots. Avec délicatesse et passion, elle joue de son phrasé reconnaissable entre tous sur une gamme sonore et chromatique qui donne à son euskara un ton original si particulier. Le rythme de la petite musique intérieure de ses strophes sonne à la manière des accords d'une partition en mode majeur. BERNARD OLCZAK recherche depuis longtemps l'harmonie des contrastes et des formes dans une quête picturale sans cesse remise sur la toile. Avec des éclats, des nuances, des clairs-obscurs, sa matière s'anime soudain sur une trame enjouée et poétique. Elle agit comme un reflet du moi intérieur pour, au final, exploser sur le support en deux dimensions en une ouverture des sens et de l'esprit comme une fenêtre donnant sur le vrai monde."

04/2018

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Sociologie

Baigneurs et bagnards. Tourismes et prisons dans l'île de Ré

Pendant longtemps, l'île de Ré fut connue comme l'île aux bagnards d'où partaient pour la Guyane les condamnés aux travaux forcés. Cette mauvaise réputation découragea le tourisme. Elle passe désormais pour une villégiature chic mais elle est autant investie par les " élites " que par les " congés payés " qui se livrent une lutte acharnée pour s'approprier l'espace. Il est aussi plus probable d'y croiser des détenus que des célébrités. En effet, c'est à Saint-Martin-de-Ré, le " Saint-Tropez de l'Atlantique ", que se trouve la plus grosse centrale de France, une prison réservée aux longues peines et le principal employeur de l'île. Comment l'administration pénitentiaire a-t-elle sorti les autochtones de la misère ? Pourquoi voulaient-ils être reliés au continent par un pont ? Comment people, campeurs et détenus cohabitent-ils, l'été, sur ce bout de terre ? Par quels tours de magie la prison disparaît-elle du décor et des discours ? Comment la presse et l'édition ont-elles construit l'image d'excellence de Ré ? Sur un ton narratif, l'auteur entraîne le lecteur dans le monde des secrets et des simulacres. Il montre aussi que les villages pittoresques, les couchers de soleil et le " bagne " sont mis en scène, comme au théâtre, pour cacher en coulisses la plus importante concentration de criminels de l'Hexagone.

04/2007

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Histoire internationale

Les chemins sahraouis de l'espérance

Au Sahara Occidental se mène depuis 1976 une guerre oubliée, ramenée régulièrement aux feux de l'actualité : celle des Sahraouis pour la libération de leur territoire occupé par le Maroc, en dépit de toutes les résolutions des organismes internationaux. Réfugiée sur la Hamada de Tindouf, balayée par les vents glacés en hiver, brûlants en été, la majorité de la population civile vit sous tente, déplacée depuis douze ans. Sur le front, les hommes pieds nus, au courage indomptable. En face d'eux, une des coalitions les plus agressives, les plus réactionnaires que l'Afrique moderne ait connues, tandis que dans les geôles marocaines des territoires occupés, des "experts" étrangers assistent les bourreaux chérifiens, auxquels de leur côté, la France, les Etats-Unis, l'Afrique du Sud et d'autres ne refusent aucune aide militaire... Ce livre d'histoire et d'actualité est écrit par un Sahraoui. De là, le ton passionné qu'on lui trouvera, et un désir constant de ne rien laisser dans l'ombre, afin que nul ne doute de la légitimité d'une lutte pleine d'espoirs où le Maroc met aussi en jeu la paix dans cette partie du monde et au-delà. Il en appelle à nos propres principes d'indépendance, de liberté, de solidarité, à notre propre sens de la dignité. De là, sans doute, l'émotion qui naît de ces pages.

07/1987

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Littérature étrangère

Sartre et la Citroneta

Au moment où il part à Santiago du Chili pour assister à l'enterrement de sa mère, Pablo rencontre au hasard d'une promenade Nelson, le mouchard qui l'a obligé à l'exil. Ce voyage et cette rencontre réveillent ses souvenirs de militant étudiant contre la dictature de Pinochet dans les années 80. Mauricio Electorat mêle le récit de ses années d'adolescence au difficile dialogue avec Nelson au cours d'une soirée très arrosée, où les deux déracinés qui ont partagé les mêmes expériences dans des camps opposés se retrouvent au cœur d'un pays qui n'existe plus. Pablo nous raconte les aventures cocasses des étudiants engagés dans un parti de la gauche clandestine où ils découvrent que la fameuse résistance au régime de Pinochet tient davantage de la farce tragi-comique que de l'aventure héroïque et qu'elle est très loin des idéaux de Sartre et de Camus. La réalité se charge ainsi de leur apprendre le mensonge, la trahison et l'indifférence. L'ironie dévastatrice, l'humour et la tendresse donnent le ton dans cette construction où les plans se superposent et tiennent le lecteur en haleine d'un bout à l'autre du récit. Le roman est écrit dans une langue brillante, changeante, un feu d'artifice de styles. Ce livre a reçu le Prix Biblioteca Breve 2004.

09/2005

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Littérature française (poches)

La ville anonyme

En 1925, André Beucler faisait avec éclat son entrée en littérature. En mai, paraissait chez Gallimard son premier roman : La ville anonyme. En juillet, la NRF accueillait en son sommaire, entre Rilke, Proust, Gide et G. B. Shaw, sa première nouvelle : Un nouvel amour. En août, les Cahiers du mois de Maurice Darantière publiait un conte fantastique : Entrée du désordre. En octobre, la collection d'avant-garde Cinario offrait aux cinéphiles un synopsis inédit : Un suicide. Quatre oeuvres immédiatement remarquées. Dès le mois de juin, Paul Morand salue le nouveau venu : "Il y a des années que je n'ai pas adhéré à un auteur avec autant de contentement". En août, Max Jacob lui écrit : "Vous êtes un homme nouveau : c'est le plus grand éloge qu'on puisse faire à un artiste". Albert Thibaudet et Edmond Jaloux enregistrent la révélation d'un grand auteur. Un "magicien romanesque" ajoute Hélène Vacaresco. "Comme je voudrais vivre dans votre ville anonyme ! au moins la moitié de ma vie !. ". . confie Joseph Delteil. Et Kessel : "Ton talent me rendrait un peu envieux si je t'aimais moins". 1925, c'est aussi pour Beucler l'année où se nouent des amitiés définitives : Léon-Paul Fargue, Max Jacob, Jean Cocteau, Paul Morand, Joseph Kessel, Emmanuel Bove. Puis ce sera le grand succès populaire de Gueule d'amour, que Jean Gabin incarnera au cinéma.

10/1998

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Poches Littérature internation

En liberté dans les champs du Seigneur

" La Famille Martin Quarrier est arrivée ! Priez avec ferveur pour Ses serviteurs Martin et Hazel Quarrier, priez pour votre correspondant et sa femme, Andy, qui ont pour tâche de porter Sa parole aux sauvages Niarunas, car l'entreprise s'annonce dangereuse et ardue. Nous avons besoin de toutes vos prières, car Satan rassemble ses forces et l'Opposition, toujours vigilante, tirera profit de notre premier faux pas. ". En compagnie de leur fils, Martin et Hazel Quarrier partent rejoindre Leslie et Andy Huben, comme eux missionnaires protestants, pour évangéliser une des tribus les plus primitives de la jungle amazonienne, les Niarunas. Leurs efforts se heurteront à l'obscurantisme et à la duplicité des Indiens, aux entreprises de l'opposition catholique, à l'hypocrisie des autorités locales, au cynisme de deux hors-la-loi américains retenus par les circonstances à Madre de Dios, mais aussi, et surtout, à leurs propres contradictions... En liberté dans les champs du Seigneur évoque la confrontation de deux mondes, que tout oppose. Peter Matthiessen remet en question le mythe du bon sauvage et celui de la mission civilisatrice, avec ce qu'elle implique de prétention, d'orgueil et de bêtise. II livre dans ces pages d'une rare beauté de ton et d'inspiration une fresque dense et envoûtante, à l'image de la jungle, aux frontières du document.

11/2008

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Littérature étrangère

Suffragette Sally

Paru en 1911, Suffragette Sally est un des rares romans, sinon le seul, à avoir été écrit sur le vif par une militante du mouvement pour le droit de vote des femmes. Populaire et didactique, classique dans sa forme, audacieux par le ton, il décrit un moment particulièrement véhément de cette lutte et livre quantité d'informations sur la société britannique de l'époque et ses contradictions, sur les motifs de la revendication féministe, la conception de la citoyenneté, le partage du pouvoir et des responsabilités politiques. Suffragette Sally expose les arguments du débat entre partisans et adversaires du suffrage féminin, ainsi que les différences de position entre d'un côté les suffragistes, raisonnables et légalistes, de l'autre les suffragettes, exaspérées par l'absence de résultat d'un mouvement né un demi-siècle plus tôt, et décidées à arracher coûte que coûte leurs droits de citoyennes. Ce roman engagé prend clairement parti pour les secondes. C'est aussi un roman à clés, dont la trame se tisse autour de faits réels, et qui présente, sans les citer nommément, plusieurs personnalités de premier plan actives dans le mouvement féministe de l'époque. Les femmes britanniques, ou plus exactement une partie d'entre elles, obtiendront enfin le droit de vote en 1918. La première traduction en français de Suffragette Sally paraît l'année du centenaire de cette demi-victoire.

06/2018

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Religion

La "famille chrétienne" n'existe pas. L'Eglise au défi de la société réelle

En octobre 2014 s'ouvrait à Rome le Synode des évêques sur "Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation". Le pape François voulait faire "bouger les lignes" sur ces questions, notamment sur celle des divorcés-remariés. Mais devant la bronca des évêques conservateurs, il a dû convoquer une deuxième session qui aura lieu en octobre 2015. De toute façon, sur l'essentiel rien n'a bougé et rien ne bougera : comme l'analyse ici André Paul sur un ton franc et vif, tout ce qui touche à l'union charnelle des conjoints se trouve absent tant des déclarations issues du Synode que du service après-vente dont il fut l'objet. Jamais, en effet, on ne prend en compte que l'acte d'amour physique est la base nécessaire de tout engendrement. Ce qui fait que l'on parle d'une "famille chrétienne" qui n'existe pas dans la réalité - et encore moins depuis un demi-siècle. Et qui est une construction intellectuelle du IIème siècle, bien après Jésus, comme l'auteur l'avait déjà montré dans Eros enchaîné. André Paul se livre à une analyse serrée des déclarations synodales, reprend les questions de contraception, de divorcés-remariés, de mariage homosexuel, pour appeler à une "empathie évangélique" qui changerait radicalement le discours de l'Eglise.

09/2015

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Histoire de France

Souvenirs de la marquise de Saint-Chamans. Douairière (1797-1874)

Fille d'un pauvre maître de poste de Lituanie, la marquise de Saint Chamans est née Eléonore Dombrowska. Son destin bascule un jour de 1801, où elle est recueillie par la princesse Louise de Condé qui se rend du couvent de Nieswiez en Lituanie, à celui de Varsovie, et qui la gardera constamment auprès d'elle jusqu'à sa mort en 1824. Dans ses Souvenirs inédits conservés aux archives de l'abbaye Saint-Louis du Temple, Eléonore évoque la vingtaine d'années passées dans l'ombre de celle qui fut sa " chère marraine ", sa " mère adoptive " : grâce à elle, on découvre le parcours tourmenté de Louise de Condé, filleule et cousine de Louis XVI, ses séjours successifs en émigration, puis son installation au Temple de Paris que lui concède Louis XVIII afin d'y fonder une communauté bénédictine. Après la mort de sa bienfaitrice, Eléonore, devenue marquise de Saint Chamans, raconte les cinquante années de sa seconde vie, évoquant notamment les confidences étonnantes du duc de Bourbon, en août 1830, quelques heures avant sa tragique disparition à Saint-Leu. Ses Souvenirs ont le mérite de nous donner un tableau très vivant, de sa " marraine " et de la haute société française du XIXe siècle : leur style simple et parfois naïf, d'une élégance conventionnelle compensée par un ton sincère et très personnel, complète heureusement l'austérité des documents d'archives classiques.

02/2006

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Critique littéraire

Le roman de Thèbes

Avec le Roman de Thèbes s'opère la naissance d'un genre littéraire dont le succès ne s'est pas démenti. Premier volet de la " triade classique " avec les romans d'Eneas et de Troie, le Roman de Thèbes constitue bel et bien notre premier roman, avant ceux de Chrétien de Troyes. C'est en même temps une œuvre plurielle, traduction, adaptation, recréation, qui tantôt suit de très près son modèle, tantôt s'en affranchit avec la plus grande liberté. Comme la Thébaïde de Stace, sa source, l'auteur médiéval relate la guerre fratricide des deux fils d'Œdipe, Etéocle et Polynice, à la manière des chansons de geste contemporaines. Mais le péché de Jocaste semble bien loin, et des figures féminines comme Antigone et Ismène prennent un relief particulier, dans la fraîche innocence de leurs amours. En même temps, le monde antique semble habillé aux couleurs du Moyen Age. Mais la pratique de l'anachronisme (ou plutôt de l'anachronisation) semble ici concertée. La coexistence de l'antique et du médiéval aboutit à des synthèses de caractère baroque, répondant à un goût certain pour l'insolite. C'est dire que dès son apparition, le Roman de Thèbes frappe par sa nouveauté, son originalité, sa liberté de ton. Le souhait d'immortalité formulé il y a plus de huit siècles par son auteur semble désormais exaucé.

06/2002

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Ethnologie

La civilisation des différences

Alain Daniélou rend compte d'une société traditionnelle, celle de l'Inde, qu'il a connue de l'intérieur. Presque tout ce qu'il nous dit heurte les préjugés modernes : sur la raison d'être des castes et des races, sur le rôle de la femme, sur le mariage, sur " l'alpha-bêtise-me " - qui détruit les langues originelles et la transmission orale. Dénonçant le nivellement prôné sur tous les plans par le monde moderne comme une tendance mortifère et une forme subtile de racisme, Daniélou défend, avec sa liberté de ton habituelle, le droit à l'existence et la valeur civilisatrice des différences, qu'elles soient sexuelles, religieuses, ethniques ou sociétales. " L'institution des castes est une application, sur le plan social, d'une conception générale du monde et des êtres vivants qui a fait de l'Inde le refuge de tous les peuples persécutés, menacés ailleurs d'extinction ou d'assimilation. Elle a certainement des défauts, mais elle a dû affronter depuis plus de six siècles des conditions difficiles qui ont bloqué son évolution : les invasions musulmanes, puis la colonisation anglaise et la démocratie socialisante de l'Inde moderne ont cherché à en détruire les bases ; mais rien n'a pu entamer sérieusement le système social des Hindous, qui continue à régir la vie de la plupart des habitants de l'Inde. " (Alain Daniélou)

05/2003

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Littérature étrangère

La tour. Histoire en provenance d'une terre engloutie

Dresde, 1982. Les habitants d'un quartier résidentiel cossu se sont depuis longtemps accomodé des conditions de vie. Pourtant, les membres de cette bourgeoisie est-allemande, véritable anachronisme en RDA, s'isolent parfois pour tourner le dos à la grisaille quotidienne.A commencer par Meno, correcteur pour une maison d'édition, qui se doit de composer avec la censure ; mais aussi son beau-frère, chirurgien qui mène une double vie et qui, avec sa femme, aveugle et aimante, a élevé son fils. Celui-ci est un éternel incompris qui incarne pour l'Homme Nouveau dont le nom rayonnera un jour, dans le respect des plus belles valeurs – vie familiale harmonieuse, amour de la culture, pratique de la musique, travail acharné. Toutefois, cette peinture idyllique ne tarde pas à se lézarder et bientôt, c'est le pays tout entier qui tremble...Uwe Tellkamp nous plonge dans l'ambiance de la RDA à travers le prisme d'une époque oubliée, réplique de l'Allemagne cultivée de la fin du XIXème siècle, bulle délicieusement désuète dans ce pays productiviste et matérialiste. Mais pour décrire cette Allemagne de l'Est agonisante, jamais il n'adopte le ton de la dénonciation : il préfère nous guider dans les méandres et les secrets de ce monde qui nous a d'abord paru si lisse et si parfait, et qui s'avère finalement être un des rouages du système.

02/2012

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Littérature française (poches)

La bête faramineuse

Le narrateur et son cousin Michel âgés de onze ans passent leurs vacances dans une maison de Corrèze où leur grand-père est en train de mourir tout doucement après une existence d'aventures extraordinaires sur des continents lointains. Il n'en faut pas plus pour que l'esprit des deux garçons s'enflamme et réussisse à passer sans le moindre hiatus d'une réalité quotidienne heureuse aux jeux fantastiques de l'imagination. Comme pour marquer la fin de leur enfance, ils inventent deux rites de passages. Dans le bois voisin, la nuit, il s'agit de traquer une bête fabuleuse, surgie du fin fond de l'Afrique, avec les récits et les livres du grand-père. Puis sur le désertique plateau de Millevaches, de marcher jusqu'aux sources de la Corrèze, où le père a l'habitude de pêcher des truites. Mais la Corrèze qu'ils découvrent n'est qu'un filet d'eau. Où sont les truites ? Deux questions capitales se posent alors. Au père : As-tu menti ? Au grand-père : As-tu peur de mourir ? Pierre Bergounioux évite aussi bien le ton de la narration enfantine que celui du souvenir. Il a inventé autre chose d'absolument original pour faire revivre la sensibilité d'un âge exigeant et lucide, bien que mêlé de rêves, encore.

02/2017

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Littérature française

Au petit bonheur la brousse

"L'avion se posa à Ndjamena peu avant minuit. Encadré par sa mère et son père, Ben commença à en descendre la passerelle. L'Afrique l'étreignit avec une telle passion qu'avant d'atteindre le tarmac, il était déjà en nage. Il réalisa même que sa sueur avait touché le sol de ses ancêtres bien avant lui. Cette sensation d'entrer dans un sauna à ciel ouvert donna le ton de la chaleur de l'accueil qui leur fut réservé. Des parents et des amis endimanchés les assaillirent et les enlacèrent à tour de rôle en hurlant des salamalecs à n'en plus finir. [...] En échangeant rires et embrassades avec ces gens à l'enthousiasme contagieux, il avait le sourd pressentiment d'être en bonne voie de conquérir cette part d'âme qui lui avait toujours manqué pour se sentir pleinement Africain." Roman d'apprentissage et narration picaresque, Au petit bonheur la brousse relate la quête haletante de Bendiman afin de faire libérer ses parents incarcérés dès leur arrivée au Tchad, en revenant d'Europe. Ayant grandi en Suisse, Bendiman est pétri de l'idéal de justice et de transparence et ne connaît finalement ni son pays ni ses codes. Entre rébellions, trahisons, policiers et marché noir, il relativisera autant l'idéal de blancheur helvétique que celle d'une Afrique tout autant agitée par les pétrodollars et la concussion.

04/2019

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Histoire de l'art

Les femmes de l'art

Vierge, Vénus, prostituées, sorcières, belles endormies, étrangères, prépubères, victimes, bourreaux... Les femmes sont omniprésentes dans l'histoire de l'art occidental. Généralement dans des attitudes stéréotypées, elles endossent une multitude de rôles en étant souvent... dénudées. Un sein (voire deux) qui se fait la malle hors d'un corsage, une paire de fesses bien rondes, une cambrure improbable... On peut dire que les hommes se sont fait plaisir ! Hommes, oui, car jusqu'à la première moitié du XXe siècle, ce sont eux qui dominent le monde de l'art, imposant leurs canons esthétiques. Et si leurs oeuvres s'inscrivent dans un certain contexte socioculturel, leur art a néanmoins contribué à bâtir une image de " la femme " conforme à la société patriarcale et à véhiculer des préjugés qui, encore aujourd'hui, ont la peau dure. En effet, que la gent féminine y soit fantasmée (proportions idéales, mère parfaite, " beauté exotique "), associée au mal (sorcière, femme fatale ou monstrueuse, hystérique ou syphilitique) ou victimisée (agressée, violée, assassinée), peintures et sculptures ont longtemps été un miroir grossissant du sexisme et de la misogynie en Occident. Dans cet ouvrage richement illustré, Ludivine Gaillard s'appuie sur les mythes et leurs mises en image pour révéler la domination masculine dans l'histoire de l'art occidental à travers les siècles. Avec un ton décalé, mais une plume toujours documentée !

11/2022

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BD tout public

Magus Tome 1 : Le Fossoyeur

Quand la religion moderne étouffe peu à peu le pouvoir des magies ancestrales, Stanislas le passeur se révèle le dernier espoir d'un Moyen-âge en proie au chaos... Le jeune Stanislas est à la lie de la société. Fossoyeur chargé d'enterrer les victimes des guerres qui secouent un Moyen Age en proie au chaos, il enchaîne les jours et les nuits de travail sous le signe effrayant de la Mort. Mais ce que Stanislas ignore c'est que sommeille en lui un don. Celui de se faire le réceptacle des sortilèges des derniers magiciens pourchassés par un pouvoir religieux souhaitant régner en hégémonie. Un don qui en fait l'espoir des mages et autres sorciers du royaume. Mais un don qui va en faire aussi l'homme à abattre des autorités religieuses. Qui dès lors ne penseront plus qu'à creuser le trou du fossoyeur... Proposé par Cyrus et François Debois, ce premier cycle de 3 albums oscille entre aventure épique et fantasy. Un imaginaire soigné au service d'un ton moderne, très proche dans le style d'écriture de la construction narrative et feuilletonnante des meilleures séries télévisées actuelles (Lost, Heroes, Damages). Pour un voyage en terres médiévales à nul autre pareil, enluminé par toute la richesse et l'élégance du trait d'Annabel.

01/2009

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Critique littéraire

Pensées. Suivi de Pensées et Sens plastique

" Dans le regard, il y a tous les gestes du corps en miniature. Eau agitée : la lumière se noie dans l'eau. Calme plat : l'eau sert à la lumière de radeau. Dans le désert de la face de l'idiot, passent et repassent en caravane, les chameaux des dents. Une oreille coupée : le bateau de la face est sur le flanc. Deux oreilles coupées : redressement de la nef, mais visage ensablé. Tous les drames de la personnalité partent du refus de vivre avec soi. L'amour tient sa toute puissance de l'illusion qu'il nous donne de nous débarrasser de cette obligation. Les seuls écrivains qui durent sont ceux qui écrivent nu pour l'homme nu, pour l'homme-nature, pour l'homme de tous les temps. " Malcolm de Chazal " C'est entre 1942 et 1944 que l'on assiste à une curieuse métamorphose, où les pensées de Chazal changent de ton, et d'âme en quelque sorte. Leur part sous-entendue (et parfois clairement entendue) tenait, jusque là, à une articulation logique, induction ou déduction. Quelle révélation Chazal a-t-il rencontrée ; ou quelle clef découverte ? A présent, les événements s'offrent à lui en foule, peints de la même évidence, doués du même tranchant. Son intelligence cesse d'être une faculté pour devenir un vase où s'engouffre l'Intelligence cosmique. " Jean Paulhan

11/1999

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Littérature française

Confession d'un Djihadiste. J'ai combattu pour Allah

Un djihadiste du nom de Al Tigra, après avoir combattu auprès de ses frères d'armes sur les fronts d'Afrique avec Boko Haram et Shebabs et, d'Asie avec Daech, renonce à l'islamisme radical et dénonce les horreurs commises par les djihadistes. Il regrette d'avoir tué des innocents et décide de décrire les conditions de vie et de combats sur les champs de bataille. Triste , il se condamne à travers des remords et des regrets. Il décide alors à travers son témoignage de dissuader les jeunes innocents qui s'engagent aux cotés des djihadistes. A travers un ton triste, l'ex combattant d'Allah pleure pour son âme perdue à cause des crime commis au nom d'Allah. Lui qui se croyait Fou de Dieu découvre que ses combats n'étaient pas pour Allah. Déçu sur les champs de bataille, il renonce après avoir massacré, violé et incendié des innocents pour une autre cause que celle d'Allah. Il découvre que ses bourreaux utilisent le nom d'Allah et la jeunesse inconsciente pour chercher la gloire et l'argent plutôt que défendre les idéologies islamiques. Se sentant trahi, il pleure et témoigne les regrets de ses actes atroces commis au nom d'Allah. l'oeuvre est mélangée de mélancolie et de peur d'avoir perdu l'Ame loin d'Allah.

09/2016

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Cuisine

Maman, je ne veux plus manger de viande

Lorsque ma fille Mélody, alors âgée de 9 ans, est un jour entrée dans la cuisine et m'a lancé d'un ton décidé : "Maman, je ne veux plus manger de viande ! ", j'ai compris que cette fois-ci, je ne pourrais plus y couper — j'avais jusque-là réussi à botter en touche ! Quand on est une vraie carnivore comme moi, on se sent prise au piège devant ce genre de décision radicale. Et il faut l'avouer, pour beaucoup d'entre nous, " bien manger " = manger' de la viande. Ne me doutant pas, à l'époque, du bouleversement que cela allait provoquer dans ma façon de cuisiner, je lui ai répondu le plus simplement du monde : "OK ! ". C'est ainsi qu'a commencé notre belle aventure dans le monde des "mangeurs de graines" comme j'aime tendrement les appeler. Ce livre raconte comment nous avons vécu cette révolution en famille, mais il vous offre, aussi et surtout, tous mes conseils et cinquante recettes pour bien vivre cette odyssée, sans stress, en apportant à l'organisme d'un enfant en pleine croissance tout ce dont il a besoin (protéines, vitamines, sels minéraux...). Et si, en tant qu'adulte, vous souhaitez simplement diminuer votre consommation de viande, que ce soit pour des raisons écologiques, économiques ou pour le bien-être animal, ce livre est aussi fait pour vous !

09/2020

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Littérature française

Tremblement de coeur

" Encore quelques rencontres et le dégoût s'emparera de moi. Un dégoût à me lever le coeur. Cela passera exactement au moment où je sentirai la jouissance se substituer à ma vie même. Je me lèverai brusquement, remettrai mes vêtements sans hâte, silencieuses, alors qu'il demandera, ahuri comme les autres : " Qu'as-tu ? Que se passe-t-il ? Parle ! Mais parle ! " Je sourirai, déposerait sur le lit un billet d'un dollar, du côté de la photo de la reine comme de bien entendu et je quitterai la chambre. Dans l'ascenseur, je perdrai la mémoire de cette histoire et, une fois dans la rue, je chercherai un endroit pour me cacher et vomir. " Françoise est une battante. Aussi forte qu'un homme, meilleure qu'un homme, pire parfois. En affaires comme en amour. Mais dans les nuits solitaires des palaces glacés où la mènent des négociations internationales, les peurs se lèvent, ses fantômes lui rendent visite, les miroirs reçoivent d'étranges confidences. Survient A. , homme à haut risque. Le coeur de Françoise se met à battre, à trembler. Peut-elle se mettre en danger ? Denise Bombardier, on le sait, n'a pas froid aux yeux. Elle met à nu, avec le courage, l'intrépidité et le ton qui lui sont propres, une femme de notre temps. Livre troublant dans lequel hommes et femmes se retrouveront. Etonnamment proches.

02/1990

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Littérature française

Une fille de traitre

Sur un ton à la sobriété crue, exacte, sans souci de transposition romanesque et sans jamais se plaindre, Anna Lorme raconte son enfance dans une famille aristocratique de Leningrad au lendemain de la Révolution. Elle a été abandonnée par son très jeune père devenu traducteur au Komintern. Elle a sept ans quand sa mère meurt. Elle est adoptée par sa grand-mère et le deuxième mari de celle-ci. Sa tutrice est alcoolique et la martyrise. En 1934 Kirov est assassiné et c'est le début des Procès de Moscou. Sur l'ordre de Staline, on arrête, exécute et déporte en masse ceux qui sont soupçonnés de trahison. Anna voit disparaître beaucoup de ses camarades d'école, devenus des "enfants de traîtres". Son père ayant été arrêté puis condamné à mort, elle devient à son tour une "fille de traître". Quand la guerre éclate elle a tout juste seize ans et se trouve à Koursk loin de ses tuteurs. Elle sera déportée en Autriche, dans un camp de travail. Alors qu'elle n'en peut plus de désespoir, un miracle se produit. Grâce à un couple d'émigrés russes elle va pouvoir rejoindre dans la région parisienne sa tante, une artiste peintre qui a épousé un Français, docteur en philosophie. Adoptée par eux, Anna ne sera plus une fille de traître.

03/1988

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Littérature française

Roméo à la folie

Il y a les ados qui se cherchent, et puis il y a les ados qui vont mal, très mal même parfois. Klara en sait quelque chose, elle qui n'a cessé de vouloir venir en aide à Roméo, son fils unique aussi ébouriffant qu'ébouriffé. Là est sa seule faute et son plus grand malheur : avoir voulu trouver le psychiatre qui, d'un coup de baguette magique, lui aurait rendu son petit bien peigné. Une quête qui s'est transformée en une incroyable épopée. Parce que Fransec, la psychiatre en question ou peut-être le diable en personne a jeté son dévolu sur Klara, laquelle a disjoncté tout doucement mais très sûrement. Le danger est plus que réel et la folie véritablement contagieuse, un secret de polichinelle que le corps médical s'applique à préserver, mais qu'il est temps d'éventer. Tous les parents d'adolescents se retrouveront dans ce roman, et les mésaventures de l'héroïne les rassureront même sur leur sort : à cette lecture, ils se diront que non, décidément, leur ado n'est certainement pas le pire. Et pour ceux qui se reconnaîtront dans ce portrait de famille, le livre fera mouche. Car derrière le ton vif et le rythme trépidant, le roman s'attaque à une question sérieuse : le parent happé dans l'engrenage infernal des soins psychiatriques peut-il demeurer sain d'esprit ?

06/2017