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Loïc Boyer

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Histoire de France

Une histoire du luxe à Genève. Richesse et art de vivre aux XVIIe et XVIIIe siècles

Le nom de Genève suggère deux idées contradictoires. C'est d'abord la cité de Calvin, figure tutélaire qu'on crédite volontiers d'une austérité sans concession. C'est ensuite une ville de marchands, d'horlogers et de joailliers, qui a toujours cultivé les produits de luxe tandis que ses banquiers en faisaient un concentré de la richesse du monde. Austérité et richesse : Corinne Walker s'est demandé quelle est, dans l'histoire de la ville, l'origine de ces deux notions. Elle est remontée aux lois somptuaires attribuées à Calvin, documents aussi souvent cités que peu connus. Après en avoir scruté les nombreuses expressions du XVIe au XVIIIe siècle, elle examine l'application qu'en faisait la "Chambre de la Réformation" , tribunal dont les délibérations permettent de reconstituer les représentations sociales en même temps que la vie quotidienne d'une société, de ses pratiques et de ses goûts. Dès le XVIIe siècle, et surtout au XVIIIe siècle, Genève s'inspire moins de "l'austère Calvin" que des modèles parisiens en matière de mode (les femmes sont ici à l'honneur), mais aussi d'architecture. Dans un souci d'ordre social, les patriciens genevois qui gouvernent la ville ne se croient pas tenus de respecter les limites qu'ils voudraient imposer aux basses classes. D'où un art de vivre dans des intérieurs confortables, rehaussés de miroirs et de tableaux de prix, qu'encourage Voltaire qui prend ses quartiers non loin de Genève. De ce monde cosmopolite qui apprécie les joies de l'existence, où l'on est sensible aux beaux-arts et où l'on pratique une musique de qualité, Corinne Walker nous propose un tableau attachant, en faisant revivre certains de ses représentants : les membres de la famille Pictet, le pasteur Ami Lullin et sa fille, la charmante Manon, ou le célèbre Horace-Bénédict de Saussure. Aussi bien le pasteur que le savant s'entendent à montrer comment il est possible de concilier une vie de haut vol avec une éthique qui recommande aux élites de cultiver les lumières, en donnant à l'art et aux nouvelles sciences la place qui leur revient dans la culture de l'honnête homme.

12/2018

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Littérature étrangère

Fable d'amour

Le récit commence, se construit, et s'achève comme une fable : un vieux clochard, arrivé au plus bas de la déchéance sociale et physique, entre cartons souillés et sacs en plastique, dont le seul ami est un fidèle pigeon, fait la rencontre de la "jeune fille merveilleuse" qui le sauve par amour. Comme dans une fable, il instaure avec le lecteur un échange qui ressemble à celui du conteur et de son public et, loin de se complaire dans l'analyse psychologique des personnages, il s'appuie sur les passions fondamentales, moteurs muets des belles actions. Mais dans cette fable, rien de mièvre ni d'enfantin, rien de gratuit ni de mécanique. Rien de prévisible non plus, mais une ouverture qui surprend et suscite stupeur et émerveillement. Dans une scène qui a la pureté des grands récits fondateurs, la jeune fille merveilleuse sort ce personnage, comme venu des poubelles de Beckett, de ses cartons, prend un soin infini à le laver, à l'épouiller, à le remettre sur pied. Mais l'amour le plus pur et le plus mystérieux peut-il être plus fort que la vie ? a-t-il vocation à durer ? Si l'amour est sans pourquoi, doit-on chercher plus d'explications à ce qui le tue qu'à ce qui le fait naître ? Moresco écrit à propos de Fable d'amour : "Dans ce roman sont présents la cruauté et la douceur, la désolation et l'enchantement, la réalité et le rêve, la vie et la mort, qu'on ne peut séparer si l'on veut parler véritablement et profondément de l'amour. Il en résulte une vision extrême et une méditation inactuelle sur l'amour, qui ne cache rien de ses vérités féroces mais suggère une invention possible de la vie au milieu de toute l'obscurité qui nous entoure." Pour sortir de l'histoire d'amour et des paroles de l'amour, pour sortir des lois de nécessité, il faut rentrer dans l'ordre de la fable d'amour. Alors seulement on comprendra que si la mort est plus forte que la vie, l'amour est plus fort que la mort.

08/2015

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Histoire de France

La France, terre de refuge et de désobéissance civile (1936-1944). Exemple du sauvetage des juifs Tome 2, Implication des fonctionnaires, le sauvetage aux frontières et dans les villages-refuges

Comptant trois tomes formant fine unité consacrée à la désobéissance civile et au sauvetage des Juifs durant les années noires de la France, l'étude de Limore Yagil ne revient pas sur les lois antisémites ou sur la politique d'exclusion du régime de Vchy, mais fait découvrir que, pour bon nombre de réfugiés et de Juifs, la France fut une véritable terre d'asile durant cette période. Après avoir retracé l'histoire de la désobéissance civile depuis l'Antiquité et analysé ses racines philosophiques et politiques, l'auteur rappelle que si 80 000 Juifs français et étrangers ont péri, plus de 250 000 survécurent à la Shoah, ce qui représente un nombre assez élevé, dans l'absolu et en proportion. Exceptionnelle, la désobéissance civile débuta comme une attitude individuelle dès 1940, puis se généralisa au fil des mois, prenant la forme de réseaux d'entraide, composés souvent de personnes ayant un lien antérieur entre elles. Dans ce deuxième volume, Limore Yagil montre comment, en zones libre et occupée, certains préfets, gendarmes et policiers ont choisi de désobéir et de ne pas arrêter, ni signaler la présence de Juifs, mais de les cacher ou de leur fournir de faux papiers. Si quelques rares fonctionnaires sauvèrent l'honneur en s'engageant dans la Résistance, nombreux étaient cependant ceux qui décidèrent d'agir discrètement pour sauver des Juifs. Le long des frontières et de la ligne de démarcation, ainsi que dans de nombreuses localités-refuges, on constate l'activité courageuse des uns et des autres pour secourir des Juifs, enfants ou adultes. On connaît le rôle du Chambon-sur-Lignon en faveur des Juifs pendant la période de l'Occupation, ou celui des habitants des Cévennes et de la Drôme. On connaît moins l'histoire des villages-refuges dans la Sarthe, le Gers, l'Isère, le Vaucluse, le Lot-et-Garonne, la Creuse, la Vendée, le Loir-et-Cher, etc. Fondée sur des archives de différentes sources, son enquête brosse des tableaux d'histoires locales, de pratiques culturelles, soulignant l'alliance de la géographie humaine et de l'histoire. Foisonnant d'informations, ce livre est à la mesure de ce sujet si singulier, qui mérite une nouvelle réflexion plus de soixante-dix ans après les événements.

12/2010

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Policiers

Une mort sans importance

1912, New York. Alors que la ville se remet du choc du naufrage du Titanic et que la mafia envahit les rues, une jeune nurse d'origine italienne est retrouvée assassinée dans une riche demeure. La femme de chambre Jane Prescott se retrouve en première ligne pour enquêter... En 1912, alors que New York est sous le choc du naufrage du Titanic, la dame de compagnie Jane Prescott se rend à Long Island avec la famille Benchley. Leur fille, Louise, va épouser William Tyler et la cérémonie se tiendra chez son oncle et sa tante. Les Tyler sont un couple célèbre et glamour, au passé fait de voyages et d'aventures. Aujourd'hui, Charles Tyler est connu pour traquer la mafia italienne, La Main noire, et sa femme Alva est devenue femme au foyer. Là-bas, Jane se rapproche rapidement de la nourrice des enfants du couple, Sofia, une jeune italo-américaine. Mais, au cours d'une nuit chaude et étouffante, elle est réveillée par un cri dans la nursery, et s'y précipite pour découvrir Sofia assassinée, et la fenêtre, toujours soigneusement verrouillée sur ordre des Tyler, qui craignent les représailles de la mafia, grande ouverte. Les Tyler sont rapidement convaincus qu'il s'agit d'une tentative d'enlèvement de leur bébé qui aurait mal tourné. Mais Jane commence à investiguer de son côté pour rendre service à son ami, le journaliste Michael Behan, qui sait qu'elle a une position privilégiée pour observer les conflits et découvrir les secrets qui peuvent se cacher sous la surface de cette riche et secrète maisonnées. Le meurtre de Sofia était-il un dommage collatéral des tensions sociales de New York ? Ou ce crime était-il beaucoup plus personnel ?

02/2020

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Sciences historiques

L'usine, l'empire et l'amour. "Travailleurs indochinois" en France et en Lorraine (1939-2019)

L'histoire de l'immigration en France reste un sujet d'étude relativement récent. En Lorraine, les recherches menées sur le monde ouvrier ont montré l'importance des Italiens, des Polonais, des Espagnols, des Portugais et des Maghrébins dans l'histoire économique, sociale et culturelle de ce territoire. L'immigration indochinoise n, elle, est restée inconnue. C'est cette lacune que cet ouvrage vient combler. L'histoire de ces "travailleurs indochinois" commence en 1939 avec l'arrivée à Marseille de 20 000 d'entre eux, leur placement dans des camps à travers la France, et leur travail forcé dans des entreprises relevant d'abord de la Défense nationale, puis dans divers secteurs de l'économie : agriculture, forestage, routes, assèchement de marais, industrie chimique, etc. A la Libération, plus d'un millier d'entre eux fut envoyé en Lorraine (sidérurgie, bâtiment, textile). Dans le même temps, une guerre de libération du joug colonial était menée en Indochine à laquelle ces hommes prirent part en métropole - organisations de manifestations, meetings, distribution de tracts, accueil de Ho Chi Minh à l'été 1946. De 1948 à 1953, la plupart sont rapatriés au Vietnam mais quelque 3 000 décident de rester en France, dont une partie en Lorraine, et fondent un foyer. Ce livre suit le destin de ces familles jusqu'à nos jours à travers témoignages et archives, publiques et privées. L'ouvrage conçu par le journaliste Pierre Daum et la cinéaste Ysé Tran, avec les contributions de l'historien Gilles Manceron et de l'ethnologue Dominique Rolland, repose sur une enquête menée depuis plusieurs années autour de trois aspects rappelés dans le titre : empire colonial, monde de l'usine et découverte de l'amour avec une femme française. Une riche iconographie de photos et documents, pour la plupart inédite, permet enfin de voir cette page d'histoire coloniale longtemps occultée.

10/2019

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Littérature érotique et sentim

A la dérive

Comment ne pas se noyer quand on a un boulet accroché au pied ? Le monde de Jake Moore est trop étroit et l'étouffe. Le moindre centime qu'il gagne en tant que soudeur lui sert à soigner son père mourant, un homme abusif et manipulateur, mais aussi la seule famille qui lui reste. Sur le plan amoureux, il n'est pas plus heureux : en raison d'une promesse faite à sa mère décédée, Jake résiste à son désir envers les hommes, alors même que cela le ronge de l'intérieur. Dallas Yates doit faire appel à des montagnes d'imagination pour percevoir les possibilités qu'offre le bâtiment Art déco délabré en périphérie de WeHo, mais ce qui le convainc de l'acquérir, c'est le sourire timide du beau soudeur qui travaille de l'autre côté de la rue. Avec douceur, Dallas décape les couches durcies qui étouffent l'âme de Jake, permettant à leur amitié de fleurir. Il est facile de craquer pour l'homme tendre et artistique qui se cache derrière la carapace fissurée de Jake, mais Dallas sait que rien entre eux ne sera envisageable tant que Jake n'apprendra pas à s'aimer lui-même. Quand le monde de Jake s'effondre et qu'il sombre au creux de la vague, il se sent partir à la dérive dans une vie qu'il n'a jamais voulu mener et c'est auprès de Dallas qu'il cherche du réconfort. Alors qu'il souhaiterait tant lui ouvrir son coeur, son passé le hante et Jake est certain de ne pas mériter l'amour que Dallas désespère de lui offrir. #Secondechance #Famille #MM #Comingout --- "J'ai vraiment apprécié ce livre, même s'il y avait des moments d'angoisse et d'émotion, il y avait assez de lumière pour équilibrer l'histoire". - Chris

01/2021

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BD jeunesse

Waldor Tome 1 : Le Dragon multiple

Quand le royaume est en danger, c'est lui qu'on vient chercher. Alors qu'il s'est depuis longtemps écarté des troubles d'une vie d'aventures, Waldor, renard intrépide et astucieux, est dérangé de sa calme retraite sous les bosquets par Bromir, un vieil ami. Un coffre royal d'une importance inestimable a été dérobé dans la citadelle de Bagnum et le mage Stupendor a chargé Waldor de résoudre cette épineuse affaire. Non sans regret, ce dernier quitte son paisible foyer armé d'un pessimisme auquel il préfère donner le nom de lucidité. Tombé rapidement entre les griffes de l'orgueilleux Duc Avengine, Waldor découvre son intention de reconstituer OBOR, une bête infernale et légendaire vaincue par de puissants mages en des temps immémoriaux. Cet être monstrueux et immortel, pour être défait, a été découpé en morceaux éparpillés dans le royaume et un de ces morceaux loge dorénavant dans le coffre royal volé. Au coeur d'une épopée faite de légendes et provoquée par la sempiternelle quête de pouvoir Waldor peut compter sur son courage et sa détermination pour empêcher le pire de survenir. Marquée par l'empreinte de La planète des chats, 4e album du Docteur Poche de Wasterlain et influencée par le travail de Macherot, l'apparence joviale et naïve de Waldor est renforcée par des personnages incarnés associés à des thématiques profondes et une intrigue pleine de rebondissements. Empruntant, par de nombreux aspects, aux classiques du récit d'aventure jeunesse, cette nouvelle bande dessinée de David De Thuin se démarque par la modernité de son ton, son rythme soutenu, et la fraîcheur de son univers médiéval fantastique anthropomorphe. On y perçoit la force d'un auteur capable de jongler entre récits adultes et jeunesse.

01/2021

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Tourisme étranger

TANGER. Porte entre deux mondes

Tanger, telle Protée, se présente sous des formes diverses, comme pour défier ceux qui l'interrogent pour y découvrir le secret de son charme. Il tient aux villes différentes, séparées et unies, qu'elle contient. Elles nous parlent leurs langues propres et mystérieuses, constituées par le lieu et l'histoire, les traces des populations qui s'y succédèrent. Elles suscitent les pèlerinages. On y évoque hauts faits et figures du passé, nostalgies et espoirs, ce qui fond, dans une mystérieuse alchimie de l'imaginaire, hier et aujourd'hui. Aux mythes fondateurs se sont ajoutés ceux laissés par chaque grande période d'une histoire millénaire. Ils contribuent, ensemble ou séparément, dans des amalgames changeants, comme les couleurs du jour ou du temps modifient le décor, à faire naître de la ville des émotions multiples, toujours renaissantes dans leur infinie diversité. La ville internationale s'est muée en grosse cité marocaine. Pas tout à fait comme les autres. Les étrangers fidèles de Tanger y continuent d'entretenir un foyer de vie internationale et culturelle particulier. La marque générale espagnole n'est pas effacée. On retrouve dans l'espace urbain les différentes phases d'une longue histoire. Ainsi coexistent la vieille cité, la kasbah, le quartier de la montagne, ses palais et jardins, les quartiers populaires, la banlieue issue du négoce, les grands hôtels de la plage. Les liens spéciaux que la ville entretient depuis des siècles avec l'Europe si voisine sont maintenus. Ils prennent une forme et une force nouvelles. Entre le Maghreb qui tient à s'unir et l'Europe du marché commun, Tanger se retrouve ville-charnière. Tanger se retrouve ainsi entre les deux mondes qui nourrissent son passé, l'Europe et l'Afrique marocaine. Elle se reprend à rêver...

10/1997

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Sociologie

La condition foetale. Une sociologie de l'engendrement et de l'avortement

Pratique universellement répandue, l'avortement est légalisé en France, à l'instar de la majorité des pays occidentaux. Introduit de ce fait dans l'espace public, il demeure néanmoins confiné dans l'espace de l'officieux, par suite d'une sorte de pacte tacite, de mauvaise foi sociale. S'appuyant sur une centaine d'observations recueillies à l'hôpital et quarante entretiens approfondis avec des femmes ayant connu l'expérience de l'avortement, sur des données empruntées à l'histoire et à l'anthropologie, Luc Boltanski explique ce refoulement. L'avortement doit rester dans l'ombre car il révèle une contradiction au foyer du contrat social celle qui oppose le principe de l'unicité des êtres et le postulat de leur nature remplaçable, sans lequel nulle société ne se renouvellerait démographiquement. Luc Boltanski est alors conduit à poser la question de l'engendrement et analyser les contraintes essentiellement symboliques qui président à l'entrée des êtres humains dans la société. Des contraintes antinomiques que différents types d'arrangements sociaux tendent à estomper. Ce qui fait un être humain, ce n'est pas le fœtus, inscrit dans le corps, mais son adoption symbolique. Or, cette adoption suppose la possibilité d'une discrimination entre des embryons que rien ne distingue. Le caractère arbitraire de cette discrimination est au plan social, et parfois individuel, difficilement supportable. La contradiction, montre Luc Boltanski, est rendue vivable par une sorte de grammaire des catégories : au fœtus projet - adopté par les parents qui, grâce à la parole, accueillent l'être nouveau en lui donnant un nom - s'oppose le fœtus tumoral, embryon accidentel et qui ne sera pas l'objet d'un projet de vie. Grammaire, expérience mise en récit et perspective historique se nouent ici pour faire de l'avortement, rendu depuis des décennies politiquement légal, une expérience désormais socialement audible.

09/2004

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Religion

Breizh, Brazil ! Epopée de deux coeurs ressuscités

L'histoire d'Yves et Ligia Guézou est un hymne à la vie et à l'amour quand tout semble désespéré. Vivant à des milliers de kilomètres, Yves entre la Bretagne et Paris, et Ligia entre le Brésil et les capitales européennes, ont traversé les épreuves de la vie en frôlant les portes de la mort. La rencontre au plus profond de leur coeur avec le Christ va les relever et les amener à se rencontrer eux-mêmes. Lui, dessinateur, a vécu la dépression, la perte totale de confiance en lui, dans les autres et dans la vie. Elle, sociologue, a vécu les désillusions politiques de son pays au temps du marxisme, les égarements du coeur d'une jeune femme dans les ruptures amoureuses et un mal-être profond. Sortis de leurs angoisses, leurs yeux se sont ouverts. Au détour d'un apéritif paroissial, ils se sont rencontrés pour ne plus se quitter. En voie de guérison, assoiffés de vivre pleinement cette vie qu'ils ont appris à goûter à nouveau, ils sont partis vivre un an au Brésil avec l'organisme Points Coeur pour écouter le cri des hommes, des femmes et des enfants démunis des Favelas. Ils ont réappris à s'aimer, à aimer, à faire confiance en Dieu et en la vie. Récit d'aventure autant que plongée au coeur de l'âme humaine nous confrontant à ce que chacun vit en soi : la lutte entre nos zones d'ombre et notre part de lumière, Yves et Ligia nous bousculent par leur témoignage solidement ancré dans la conviction que Dieu peut tout. Ce récit haut en couleurs est un chant d'espérance, une bouée pour tous ceux qui croient se noyer mais ont oublié que l'amour est plus fort que la mort.

11/2019

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Psychologie, psychanalyse

Vivre avec un frère ou une soeur porteur d'un trouble du spectre autistique (TSA)

La présence au foyer d'un enfant porteur d'un trouble du spectre autistique (TSA) a des répercussions sur la dynamique de la famille et la vie personnelle de chacun de ses membres. Or, autant l'impact du TSA sur la qualité de vie des parents est aujourd'hui un élément bien connu et heureusement de plus en plus souvent pris en compte, autant le retentissement sur la fratrie est un problème beaucoup moins reconnu et encore trop souvent éludé. De plus, si les frères et soeurs ont des préoccupations qui pour partie peuvent rejoindre celles de leurs parents, ils en ont également par ailleurs d'autres qui leur sont propres, en lien avec leur place d'enfant et le fait qu'ils vivent avec le handicap depuis les premières années de leur vie. Cet ouvrage vise à donner quelques clés et outils à la fratrie et à la famille pour les aider à faire face aux différentes situations qui vont se présenter après l'annonce du diagnostic de TSA, à exprimer leurs émotions, à analyser concrètement les problèmes qui peuvent se poser à eux, à trouver les ressources pour affronter les moments difficiles, mais aussi à identifier et prendre conscience de tout ce que cette situation parfois douloureuse peut leur apporter de positif. Comprendre les comportements de son frère ou de sa soeur ; Aider chacun, aine ou cadet à trouver sa place dans la fratrie et dans la famille ; Partager des trucs et astuces pour gérer le quotidien, les préoccupations et les inquiétudes de tous, depuis l'enfance jusqu'à l'adolescence Savoir parler du handicap, apprendre à le nommer devant autrui et expliquer la différence, entretenir des relations harmonieuses avec les pairs, apprendre à mener une vie sociale équilibrée, à se projeter dans l'avenir, à ne pas rester seul, et identifier dans son entourage les personnes-ressources...

01/2020

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Musique, danse

La véritable biographie de la Belle Otero et de la Belle Epoque. Ruine-moi mais ne me quitte pas

Rien n'est plus romanesque que la vie de la danseuse et interprète de pantomimes Caroline Otero. Cette Galicienne née de père inconnu (ou fille d'un curé ?), chassée par sa mère à l'âge de douze ans, quitta son foyer avec comme seul atout ses charmes. Après avoir débuté dans les cabarets de Barcelone, une prestation spectaculaire au Grand Vefour marqua le commencement d'une carrière fulgurante et internationale : d'abord au Cirque d'Été, puis aux États-Unis en 1890 où elle devint la Diva adulée. De retour à Paris, elle conquiert pendant presque vingt ans son public : des Folies-Bergères au Théâtre des Mathurins, elle interprète surtout des rôles de belle étrangère, (Une fête à Séville, La Chulapa, Rêves d'opium, La Dominicaine) sans oublier le rôle de Carmen. Amie de Colette, rivale de la Carmencita, autre Espagnole et plus tard de Liane de Pougy, de Cléo de Mérode ou d'Émilienne d'Alençon, la reine de l'élégance fréquente les hauts lieux parisiens, aux bras de riches banquiers ou de rois, et de celui qui fut longtemps son amant, le président du Conseil Aristide Briand. A quarante ans, en pleine gloire, la Belle Otero décide de se retirer et s'installe à Nice, jusqu'à la fin de sa vie. Son amour du jeu lui fait perdre presque toute sa fortune au casino de Monte Carlo. Elle meurt seule, dans la plus grande indigence, dans sa chambre meublée de l'hôtel Novelty, à l'âge de quatre-vingt-seize ans, en 1965. Cette biographie, enrichie de documents d'archives inédits et d'une centaine de photographies, retrace un destin incroyable qui fut intrinsèquement lié à celui de la Belle Époque parisienne. C'était aussi la naissance de la Côte d'Azur qui accueillit Otero parmi tant d'autres.

04/2003

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Littérature étrangère

Malva

Depuis son étrange paradis, Malva raconte sa courte vie et surtout celle de ses parents, Pablo Neruda et Maria Hagenaar. Voyageant au gré de ses réminiscences et de ses lubies à travers le monde et les époques, elle revient sur leur rencontre en Indonésie, leur mariage, leur installation à Buenos Aires puis à Madrid. Elle s'évertue à saisir ce qui les a liés puis séparés, à approcher le feu poétique et politique dont brillait Pablo. Profondément blessée par le choix de son père de quitter le foyer après sa naissance, Malva veut comprendre ce qui l'a poussé à la fuir, elle, sa fille atteinte d'hydrocéphalie, et à l'effacer de sa mémoire. Cherchant obstinément à circonscrire la douleur de l'abandon, ivre de la parole dont elle a été privée pendant ses huit années sur terre, Malva harangue, non sans malice, ceux qui partagent son sort d'enfant délaissé : Daniel Miller, Eduard Einstein, Lucia Joyce et d'autres. Jusqu'à l'auteur, Hagar Peeters, dont l'enfance a été marquée par l'absence paternelle. Son père, journaliste en Amérique latine, a notamment couvert l'enterrement de Pablo Neruda et rendu hommage au courage des Chiliens venus en masse accompagner le cercueil et crier, à la barbe de la junte, que le poète restait "présent, maintenant et toujours ! ". C'est aussi ce que proclame Malva, d'une petite voix aigre-douce, tout en revendiquant sa place dans l'histoire de son père. Hagar Peeters, déjà très remarquée pour son oeuvre poétique, révèle ici son talent de romancière en explorant avec une grâce piquante, émaillée de réalisme magique sud-américain, le mystère de l'amour et de l'abandon, la force du souvenir et de la poésie.

03/2019

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Ethnologie

Mutations alimentaires au Laos. Salade de papaye ou pizza ?

Salade de papaye ou pizza ? Les Laotiens peuvent désormais choisir parmi une offre variée de mets " traditionnels " ou internationaux, à condition toutefois d'habiter en ville et de disposer de revenus suffisants. Ils entrent de plain-pied dans une société de consommation globalisée. En plein essor économique, le Laos vit une période charnière, en ce début du XXe siècle. Les évolutions des modes de vie, de l'agriculture, du commerce et de la distribution, ou encore des médias et des réseaux sociaux, entraînent des changements alimentaires, tant sur le plan des pratiques que sur celui des représentations. L'analyse des modalités, des causes et des conséquences de ces transformations met en lumière l'importance de facteurs économiques, sociaux et culturels. Elle fait ressortir les spécificités du Laos, mais aussi ses points communs avec les autres pays qui connaissent ces mutations alimentaires. Pour cela, l'auteure mobilise la notion de " transition alimentaire ", comme cadre conceptuel pour analyser les changements alimentaires de la population laotienne, mais s'en affranchit aussi pour effectuer une observation plus fine de l'alimentation dans toutes ses dimensions, à l'échelle des familles comme des individus. Elle aborde les questions de la diversification alimentaire, de l'occidentalisation de l'alimentation, du lien entre le local et le global, de la résilience et de l'adaptation. L'ouvrage s'intéresse à tous les maillons de la chaîne alimentaire, de la production agricole à la consommation, en passant par le commerce et la restauration hors foyer. Il explore les représentations de l'alimentation dans l'éducation, dans le système de santé, dans les projets de développement. Par une approche d'ensemble des évolutions de la vie quotidienne en milieu urbain, il appréhende les changements alimentaires dans leur interaction avec les autres mutations de la société.

05/2019

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Droit

L'acquittement de Laurent Gbagbo et Blé Goudé. Les juges de la CPI restituent la vérité historique - Une analyse thématique du verdict

Cet ouvrage est un résumé des motivations écrites des deux juges de la majorité de la Chambre de 1ère instance de la CPI qui ont prononcé l'acquittement des deux prévenus, et de l'opinion dissidente de la troisième juge qui s'est prononcée contre ce verdict. Le verdict d'acquittement du Président Laurent Gbagbo et de son Ministre Blé Goudé a une portée qui va bien au-delà de la perception juridique de cette affaire. Elle a aussi une portée politique et historique très forte. En lisant ce petit livre, l'on découvrira la vérité sur les événements qui ont endeuillé et défiguré la Côte d'Ivoire ; une vérité simple que l'on a tenté de noyer en désignant, dans une approche manichéenne, avec une mauvaise foi consommée, un bouc émissaire en la personne du Président Laurent Gbagbo. On ne reprochera pas à cette vérité d'être dite par des pro-Gbagbo. Ce sont les juges de la CPI qui restituent la vérité historique sur ce qui s'est réellement passé lors de la crise postélectorale 2010. Les auteurs et commanditaires du drame ivoirien cherchaient en effet à la CPI des exorcistes pour libérer leur conscience souillée par tant de mensonges et de crimes afin de sanctifier leur besogne honteuse en Côte d'Ivoire. Ils sont tombés, malheureusement pour eux, sur des Juges qui ont tout simplement dit le Droit. Ce n'est pas la notification de sa déclaration d'appel de l'acquittement de la Procureure, qui sonne comme un chant du hibou qui annonce le crépuscule des temps sombres qui enveloppent la Côte d'Ivoire depuis près de dix ans, qui empêchera la véritable histoire du pays de suivre son cours, contre vents et marées.

10/2019

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Histoire de France

Chanter la Grande Guerre. Les "poilus" et les femmes

Août 1914. La France s’engage dans un conflit d’une durée et d’une intensité jamais atteintes. Chanter paraît alors dérisoire, voire déplacé. Pourtant, cette guerre a inspiré des milliers de couplets et de refrains qui disent tout ce que les documents officiels taisent : les souffrances d’hommes et de femmes confrontés au défi de la séparation. Tour à tour grivoises, comiques ou graves, ces chansons évoquent les espoirs des fiancés, les souffrances des blessés, le manque sexuel et affectif des couples, le chagrin infini des mères. Dans un raccourci saisissant de deux à trois minutes, miroirs fidèles ou photos retouchées de la réalité pour les besoins de la propagande, elles évoquent ce que vécurent, au quotidien, les hommes et les femmes face à la brutalité de la guerre et à ses exigences qui creusent l’écart entre les valeurs masculines et les valeurs féminines. Alors qu’au front les combattants doivent composer avec leurs corps meurtris et redoutent l’abandon et l’infidélité, à l’arrière, gardiennes du foyer et de la famille, celles qui les attendent ne restent pas inactives : aux détours des couplets apparaissent la tourneuse d’obus, la mère courage, l’infirmière, la marraine, la chanteuse, qui, toutes, impressionnent par leur bravoure et leur détermination. Les chansons montrent aussi de quelle façon la ségrégation imposée aux hommes et aux femmes a contribué à redéfinir les images traditionnellement admises du masculin et du féminin au sein de la société. Hésitant entre la dérision et la surprise, leurs auteurs se font l’écho de changements qui ont ouvert aux femmes des portes qui ne se refermeront plus... Miroirs de l’intime et vecteurs de choix pour diffuser des injonctions de la propagande par tout un jeu de représentations, les chansons de la Grande Guerre s’inscrivent avec brio dans l’historiographie actuelle.

01/2014

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Littérature étrangère

Ce genre de petites choses

Ce genre de petites choses. En cette fin d'année 1985 à New Ross, Bill Furlong, le marchand de bois et charbon, a fort à faire. Aujourd'hui à la tête de sa petite entreprise et père de famille, il a tracé seul sa route : élevé dans la maison où sa mère, enceinte à quinze ans, était domestique, il a eu plus de chance que d'autres enfants nés sans père. Trois jours avant Noël, il va livrer le couvent voisin. Le bruit court que les soeurs du Bon Pasteur y exploitent à des travaux de blanchisserie des filles non mariées et qu'elles gagnent beaucoup d'argent en plaçant à l'étranger leurs enfants illégitimes. Même s'il n'est pas homme à accorder de l'importance à la rumeur, Furlong se souvient d'une rencontre fortuite lors d'un précédent passage : en poussant une porte, il avait découvert des pensionnaires vêtues d'horribles uniformes, qui ciraient pieds nus le plancher. Troublé, il avait raconté la scène à son épouse, Eileen, qui sèchement lui avait répondu que de telles choses ne les concernaient pas. Un avis qu'il a bien du mal à suivre parce froid matin de décembre, lorsqu'il reconnaît, dans la forme recroquevillée et grelottante au fond de la réserve à charbon, une très jeune femme qui y a probablement passé la nuit. Tandis que, dans son foyer et partout en ville, on s'active autour de la crèche et de la chorale, cet homme tranquille et généreux n'écoute que son coeur. Claire Keegan, avec une intensité et une finesse qui donnent tout son prix à la limpide beauté de ce récit, dessine le portrait d'un héros ordinaire, un de ces êtres par nature conduits à prodiguer les bienfaits qu'ils ont reçus.

11/2020

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Psychologie, psychanalyse

Enfants en souffrance... La honte. Le livre noir de la Protection de l'enfance

"Nous n'assurons plus la sécurité des enfants dont nous nous occupons... Ils sont en danger dans nos foyers !". Ces propos glaçants sortent de la bouche d'éducateurs de l'Aide sociale à l'enfance (ASE), censée protéger les enfants lorsque leur famille n'est pas en mesure de s'occuper d'eux. Ainsi, en France, des enfants sont maltraités alors que l'institution est supposée les protéger ! Ici un pédophile, déjà condamné, engagé comme veilleur de nuit d'un foyer hébergeant des enfants. Là un travailleur social qui perd le contrôle de sa Ferrari avec 1,58 g d'alcool dans le sang, tuant ses deux passagères de 15 et 16 ans, dont l'une placée chez lui par les services sociaux. Là encore le directeur d'une association en charge de quelques foyers qui touche plus de 9 000 euros de salaire net par mois auxquels s'ajoutent des milliers d'euros de frais personnels payés par l'Aide sociale à l'enfance. Notre pays dépense plus de 7,5 milliards d'euros pour la Protection de l'enfance. Où va vraiment l'argent public ? On parle de 200 000 professionnels pour s'occuper de ces enfants, mais ceux qui sont sur le terrain se plaignent du manque de personnel et de moyens. Comment expliquer et tolérer que sur les 150 000 d'entre eux qui vivent dans des foyers ou des familles d'accueil beaucoup finiront à la rue ? Ce livre, résultat de plusieurs années d'enquête, est un SOS en faveur des enfants fragilisés, en détresse ou à l'abandon, plaie à vif de notre société dont trop d'indifférence et d'intérêts conjugués continuent de masquer l'existence. Alexandra Riguet est journaliste et réalisatrice de documentaires. Bernard Laine a produit ou réalisé quelques grandes enquêtes qui ont marqué le documentaire télévisé.

09/2014

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Divers

Underground. Wombat renégat et autres opposants australiens à la guerre du Vietnam

Quelle est cette idée, pour le moins saugrenue et pourtant historique, d'enrôler un wombat dans la Guerre du Vietnam ? L'histoire se passe en 1965. En Australie, les jeunes ne se pressent pas dans les bureaux de recrutement de l'armée. Pour pallier ce manque de volontaires, le gouvernement met en place une loterie un peu particulière : elle a pour objectif de désigner les prochains jeunes hommes à envoyer au front en soutien aux troupes américaines... A Melbourne, Jean McLean, une femme au foyer (et future politicienne australienne), s'insurge contre cet appel aux armes pour le moins... inique. Il en va de même pour ses amis artistes Clif et Marlene Pugh, qui vivent dans le bush australien avec leur wombat Hooper. Déterminée à renverser ce qu'elle appelle une "loterie de la Mort", Jean crée le mouvement "Save Our Sons" destiné, comme son nom l'indique, à protéger les fils de la nation de la machine de guerre gouvernementale. Avec d'autres militants, elle descend dans la rue pour protester. De leur côté, Clif et Marlene inscrivent Hooper, leur wombat, sur les listes du recensement afin de montrer toute l'absurdité de ce système de recrutement. Pendant ce temps, dans la petite ville de campagne de Katunga, Bill Cantwell s'engage dans l'armée australienne et, à Saïgon, la jeune Mai Ho écrit des lettres aux soldats sud-vietnamiens depuis sa table d'école. Lorsqu'arrivent les papiers d'appel de Hooper, le jeune wombat déserte et entre dans la clandestinité... Au fil de ces intrigues qui se croisent, les destins s'entremêlent et un nouveau monde émerge ; un monde où la compréhension et l'empathie ont davantage de sens que la guerre. En mêlant fiction et réalité documentée, absurde et tragique, Mirranda Burton livre un roman graphique étonnant, un hymne à la paix et à l'empathie.

01/2023

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Histoire internationale

Poilus de la Côte d'Or dans la Grande Guerre (Les)

L'histoire des Poilus côte-d'oriens dans la Grande Guerre prend dans cet ouvrage une dimension nationale. En effet, dans chaque département français, il y eut des hommes partant à la guerre, des blessés, des morts, des héros anonymes et des familles trop souvent endeuillées. A l'arrière, les anciens, les femmes et les enfants travaillaient dur tout en vivant dans l'angoissante et insupportable attente du retour d'un fils, d'un mari ou d'un père. Le retour au pays, au foyer, ce retour tant espéré n'eut jamais lieu pour 11 000 soldats côte-d'oriens ! Ces Poilus, dépendant de la 1re armée, vécurent les combats dans les Vosges et en Alsace à la mi-août 1914. Dès lors, ils furent sur tous les champs de bataille : en septembre 1914 sur la Meuse et la Marne, en 1915 à Notre-Dame-de-Lorette puis dans l'offensive de Champagne, en 1916 à Verdun et sur la Somme, en 1917, pour certains d'entre eux, au Chemin des Dames. D'autres combattirent avec l'armée d'Orient contre l'armée turco-bulgare sur les terres arides de Salonique et d'Albanie ; pendant que d'autres encore allaient soutenir les alliés italiens. L'année 1918 vit les dernières offensives allemandes, puis la reconquête aux côtés des alliés américains et anglais jusqu'à l'Armistice. Gilles Vauclair et Didier Callabre résument l'épopée de ces soldats, rendant hommage à tous ces hommes qui se sont battus pour la France. Les faits historiques prennent corps à travers les témoignages des Poilus et une iconographie inédite. Gilles Vauclair et Didier Callabre, spécialistes de la première guerre mondiale et des recherches archivistiques, sont les auteurs de plusieurs ouvrages et articles ayant pour centre d'intérêt la Grande Guerre, et présentent aussi des communications sur ce thème.

10/2010

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Santé, diététique, beauté

Celle que l'on doit appeler Maman

"... Je me demandais si mon frère allait bien de l'autre côté du mur. Je ne l'entendais plus, ni pleurer, ni respirer. Il faut dire que moi non plus je ne respirais plus. J'avais peur qu'elle m'entende et qu'elle se souvienne que j'étais toujours là". . Véritable exutoire, ce récit bouleverse et dérange. Il dévoile ce que le silence cache parfois de plus atroce, là où la figure maternelle n'est plus que l'ombre d'elle-même. Il conte la manipulation, les vices et les sévices d'une mère sur ses enfants, entre violences physiques et psychologiques. Il évoque surtout le combat que vont devoir mener deux enfants contre celle que l'on doit appeler Maman, quand l'imagination d'une mère - que l'existence de ses enfants dérange - se développe hors de tout contrôle et de toutes limites. Cette oeuvre authentique nous invite à considérer autrement les relations filiales que la société impose comme une évidence, et qui pourtant peuvent se révéler bien plus complexes et ambivalentes. Ce livre est enfin un témoignage rare, écrit avec bienveillance et courage. Peut-être pourra-t-il toucher des personnes qui ont ou qui subissent ce genre de situation mais dont la honte et la culpabilité les empêchent encore de dévoiler la sombre vérité. Sans doute pourra-t-il leur prouver que la résilience est possible, et qu'en sortant du silence, tous les enfants peuvent s'en sortir. Lina Colombéro est née en Sardaigne, de parents forains. Placée en famille d'accueil dans le Gard jusqu'en 1993, puis chez sa mère biologique et en foyer d'accueil, elle a habité le département du Vaucluse jusqu'en 2001. Actuellement mariée à un artisan boulanger, elle travaille avec son mari à Manosque et s'éprend d'une passion pour l'écriture et la peinture.

12/2019

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Ecrits sur l'art

La Peur de peindre

Si une idée parcourt ce cahier de notes de Jacques Le Scanff, c'est que nous n'avons pas fini d'apprendre à voir : qu'il s'agisse du motif - faces d'hommes, montagnes, ciels -, ou des tableaux eux-mêmes, tout reste à inventer, à chaque instant. Et ce qui se joue dans l'ordre du regard ne se réduit que très lointainement, très approximativement, à la matière en apparence ordonnée du langage. Ecrire la peinture, cette aporie ne vaut que lorsque la langue touche à un autre domaine, à un autre état, celui du poème. Ces fragments, tout proches de l'atelier, de la main, de l'oeil, sont de cette nature. Ils sont une approche des images elles-mêmes à travers leur gésine, mais ils disent aussi l'effarant mystère de ce dont le peintre, tout autant que sa main et son pinceau, n'est qu'un medium éphémère et toujours menacé. "Peindre est une folie qui tache mais le blanc apaise le bleu, le voile. J'aime disposer des estuaires surplombés de monts fragiles, les noyer d'encre venue de Chine. J'aime disposer des villes. Je les cerne de pins gris. De nouveau, il charge son pinceau de rose. Mais craindre la couleur ne décroît pas le désir de la répandre pressé par la force du désir, forcé par le plaisir cocardier de l'étendre et d'étaler un jansénisme brunâtre qui par moments m'envahit. Comment combattre ? Je déverse des seaux d'un rouge éclatant sur la toile. Il n'y a que le jet de la main qui, tel une dague me vaut. Et cette saillie soudaine, qui forme des ciels. Le réel, blessé, s'efface". J. L. S.

11/2022

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Romance et érotique LGBT

Une vie à refaire

La vie d'Israel Ingham n'est pas facile. Il a grandi dans un foyer dépourvu d'amour et de chaleur. Jamais à la hauteur des attentes de son père, son homosexualité n'a fait que s'ajouter à la longue liste de déceptions. Jusqu'au jour où une lettre de l'hôpital pour enfants d'Eastport change la donne, une terrible erreur humaine est révélée au grand jour : vingt-six ans plus tôt, deux bébés ont été échangés et sont repartis dans la mauvaise famille. Avec l'aide de son meilleur ami, Sam, Israel décide de rencontrer sa mère biologique et son fils, celui-là même qui a vécu la vie qu'Israel aurait dû avoir. Sam a toujours été son rempart dans la tempête, son seul soutien, son unique source d'amour. Avec lui à ses côtés, Israel sait qu'il pourra faire face à tous ces sentiments qui menacent de le submerger, mais aussi à cette attirance qui se fait de plus en plus forte entre eux. Au milieu de ces émotions tumultueuses, Israel est prêt à s'ouvrir à un monde de nouvelles perspectives, mais avant cela il a besoin de disséquer sa relation douloureuse avec ses parents s'il veut sauver ce qu'il en reste. Car parfois, la preuve qu'on n'est pas vraiment une famille suffit pour en devenir une. #Secondechance #Famille #MM #FriendstoLovers --- "C'était si incroyablement bon. J'ai acheté ce livre avec l'intention de lire quelques chapitres et j'ai fini par le terminer en une nuit. L'intrigue était si originale qu'elle m'a gardée éveillée tout le temps. Et surtout, il y avait ce que je préfère : friends-to-lovers" - Ashley

09/2022

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Littérature française

Le manteau de la vierge

Le récit d'un exil empreint de nostalgie, prix Méditerranée 2007. " Emile Brami sait faire revivre son pays, ses parfums, sa chaleur... Il fallait un roman pour dire ce peuple ; et il fallait, pour l'écrire, la nostalgie sans aigreur d'Emile Brami. " (Le Monde) Le récit d'un exil " J'aurais voulu raconter ton histoire dans notre dialecte, le judéo-tunisien, ce baragouin sans grammaire où se mêlent l'arabe, l'hébreu, l'espagnol, l'italien et le grec. Mais il sombrera avec nous car, au contraire du yiddish, il ne donna jamais un livre imprimé. Alors je me suis résolue à broyer les mots de mon enfance jusqu'à les réduire en poudre pour fabriquer du français, comme les peintres du Quattrocento pilaient le lapis-lazuli, préparant ainsi le coûteux bleu céleste dont, par tradition, ils coloriaient le manteau de la Vierge. " Une langue disparaît, un peuple aussi. Une femme écrit le roman de sa mère, incarnation malgré elle d'une communauté chassée de sa terre jusque sur les pentes de Belleville. Des juifs de Tunisie, que reste-t-il ? Quelques souvenirs déformés par le prisme du folklore méditerranéen et de malentendus historiques, quand il aurait fallu comprendre la mélancolie et le sentiment de déshérence qui les hante. Dans ce livre de l'exil, d'une nostalgie universelle, Emile Brami les réhabilite - les sauve peut-être. " Ce roman est celui d'une femme, enfermée depuis des années dans la surdité, qui, à la mort de sa mère, écrit l'histoire de celle-ci... Emile Brami sait faire revivre son pays, ses parfums, sa chaleur... Il fallait un roman pour dire ce peuple ; et il fallait, pour l'écrire, la nostalgie sans aigreur d'Emile Brami. " (Josyane Savigneau, Le Monde) Prix Méditerranée 2007 Prix Méditérannée 2007

09/2023

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Réalistes, contemporains

Il m'a volé ma vie

Femmes en danger, un récit bouleversant d'après le témoignage de Morgane Seliman. Elles sont nombreuses chaque jour en France à subir des humiliations ou à essuyer des coups au sein du foyer conjugal. Morgane Seliman le dit sans détours, grâce à sa détermination, elle s'est sauvée avant que le pire n'arrive. Tout avait pourtant bien commencé entre elle et Yassine. Entreprenant quand il s'agit de conquérir le coeur de Morgane, Yassine se montre charmant au premier rendez-vous. Il est attentionné et " protecteur ". Rapidement, le couple s'installe ensemble... A quel moment un signe alerte Morgane ? Cette violence était-elle déjà tapie là, dans une parole, dans un regard ? Quand le premier coup part, il est déjà trop tard. Par un mécanisme insidieux, Morgane va entrer dans une spirale infernale jusqu'au geste de trop. Après quatre ans de calvaire et un livre-témoignage (Il m'a volé ma vie, XO éditions 2015), Morgane Seliman tâche aujourd'hui de se reconstruire aux côtés de son fils. Elle ne se taira plus, car la parole reste le meilleur moyen de se protéger... Adaptation fidèle du livre éponyme, ce roman graphique nécessaire revient sur l'emprise destructrice d'un conjoint. Morgane Seliman, devenue une voix forte contre les violences faites aux femmes, livre à travers ce récit bouleversant sa vérité sur un drame qui fait une victime tous les deux jours en France. Le dessinateur Francesco Dibattista dépeint de manière frontale la peur, l'isolement et la culpabilité aux côtés du scénariste Laurent-Frédéric Bollée (La Bombe, Terra Australis, Patrick Dewaere...) qui trouve la voie pour aborder ce sujet avec dignité. Aujourd'hui Morgane Seliman est activement engagée contre les violences faites aux femmes. Elle informe et sensibilise l'opinion publique à travers des interventions dans les médias et des conférences au sein des lycées ou dans les entreprises.

10/2023

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Littérature étrangère

La proie

Quand il sort de prison, Freddie Jackson est le roi du monde. Derrière les barreaux, il a noué les bons contacts. Il va les faire fructifier. Sa femme Jackie, qui l'adore, aimerait qu'il reste un peu à la maison. C'est sans compter avec son goût de la bagarre, du sang et des femmes. Amère, aigrie, complètement instable, Jackie regarde sa vie se noyer dans l'alcool tandis que sa sœur, la jeune et jolie Maggie, s'accroche à sa bonne étoile : mariée au beau Jimmy, le cousin de Freddie, et douée d'un sérieux sens des affaires, elle prend sa vie en mains. Freddie initie Jimmy au bizness. L'élève, bientôt, prend le dessus. Profondément blessé dans son orgueil, Freddie sait comment se venger : un soir où Jimmy s'est absenté, il entre chez lui et viole Maggie. Jackie et Maggie, l'une sombre, sale, alcoolique et violente, l'autre éclatante, volontaire, amoureuse mais brisée, accouchent de deux garçons aussi différents que leurs mères : Little Freddie est un monstre, Jimmy junior, un parfait petit ange. La malédiction s'acharne. Chez les Jackson, ce n'est jamais la loyauté qui l'emporte. A l'abri des regards, derrière les portes, jalousie et trahison distillent la mort. Dans leur monde, on ne peut faire confiance à personne. Dans leur monde, chacun est la proie de l'autre. Véritable phénomène outre-Manche, Martina Cole a conquis, à ce jour, plus huit millions de lecteurs de par le monde. Avec La Proie, couronné " Meilleur thriller de l'année 2006 " par le British Book Award, elle explore, au cœur de l'Essex, les abîmes de l'âme humaine, là où fermentent les secrets de famille. Rarement on a su, comme elle, habiter l'esprit d'un criminel, claquemurer des hommes et des femmes dans la prison de leur destin.

11/2007

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Comics divers

Tarzan L'intégrale des Newspaper Strips Volume 2 : 1969-1971

"Russ Manning était un véritable conteur d'histoires... on reconnaît instantanément son style dais, sans faiblesses, expressif jusque dans les regards, les décors luxuriants de la jungle ou le rendu des écailles des dinosaures. Les éléments fantastiques de l'univers de Tarzan sont exprimés avec un réalisme qui confère aux planches de Manning une adhésion immédiate du lecteur. Tout comme son modèle, Hal Foster (Prince Valiant), la qualité du récit narratif de Manning est éclipsée par l'éclat de son art graphique. Un don rare qui invite le lecteur à s'immerger totalement dans l'élégant et sauvage monde de l'Homme-singe." — William Stout. En 1967, l'entreprise qui gère le fonds du créateur de Tarzan, la Edgar Rice Burroughs Inc, fait appel à Russ Manning pour prendre en charge la production des bandes dessinée (comic strips) qui paraissent chaque jour dans la presse, avec comme condition que celles-ci soient en harmonie avec la vision du créateur. Assisté de Bill Stout, Mike Royer et Dave Stevens, Manning illustre 9 histoires complètes en noir et blanc, découpées en bandes, à paraisse quotidiennement (dailies) et 22 histoires en couleurs destinées aux parutions hebdomadaires en planches (sundays). L'action couvre les avenues inédites de Tarzan à Pal-ul-don, Opar, Pelluddar et au-delà. Vous tenez entre les mains le deuxième volume d'une série de quatre qui couvrent l'intégralité des snips de Russ Manning sur l'Homme-singe. Ce volume contient pas moins de 644 strips couvrant la période allant d'octobre 1969 à juillet 1971. Tout le matériel a été tiré du fonds de la Edgar Rice Burroughs Inc et est d'une qualité irréprochable consacrée par le Eisner Award 2014 dans la catégorie "Best Archival Collection : Comic Strips".

10/2021

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Divers

Everything Tome 1

Une nouvelle forme de roman graphique à la croisée de Twin Peaks et Leftovers . Depuis le Michigan des années quatre-vingt, voici l'histoire de EVERYTHING. EVERYTHING est ce nouveau centre commercial flambant neuf dont les rayons regorgent de tout ce dont vous pouvez rêver. Mais, il pourrait en retour vous enlever ce dont vous avez besoin... des choses aussi insignifiantes que votre santé mentale... Ou votre vie. Des adolescents capricieux aux femmes au foyer esseulées jusqu'aux responsables municipaux ambitieux, la majorité des habitants de Holland sont enchantés par l'ouverture de EVERYTHING dirigé par son étrangement parfaite directrice, Shirley. L'excitation de l'ouverture se transforme rapidement en frénésie, et lorsque la consommation se transforme en obsession, que des incendies infernaux aléatoires se produisent, que des explosions violentes et des troubles psychiques impromptus commencent à envahir la population, des habitants comme Lori, jeune femme dépressive et Rick le vendeur de Hi-Fi commencent à soupçonner que EVERYTHING pourrait en être la cause. Quel pouvoir infâme s'est emparé de Holland, du Michigan et de ses habitants ? Qui ou quoi est-il exactement en charge de ce centre commercial... et quels plans insidieux se cachent dans ses rayonnages ? EVERYTHING, une histoire étrange et fantastique sur la quête du " vrai " bonheur. " Une bulle d'énergie et d'inventivité. " Jeff Lemire (Sweet Tooth, Black Hammer...) " Hautement recommandé pour les fans de Twin Peaks. " Christian Ward (Invisible Kingdom, Black Bolt...) " Un livre merveilleusement bizarre, humain et inquiétant sur le vrai bonheur. " Gerard Way (Umbrella Academy) " Everything rampe sous votre peau et demeure avec vous longtemps après l'avoir terminé... Croyez-moi, vous ne vous voulez pas rater ce livre. " James Tynion IV (Department Of Truth, Something Is Killing The Children)

04/2022

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Lâcher prise

La charge mentale des femmes... Et celle des hommes. Mieux la détecter pour prévenir le burn-out

Le concept de " charge mentale " a surgi dans nos vies avec la force d'une évidence jusque-là dissimulée. Il semble caractériser mieux qu'à toute autre époque les femmes d'aujourd'hui, obligées de penser à tout, même à demander de l'aide... Organisation de la vie domestique, de la vie au travail, gestion des repas, des courses, des vacances, des réunions, des plannings, accélération et compression du temps... Qu'on soit célibataire, en couple, femme ou homme au foyer, divorcé, ... chacun peut être, un jour, concerné par une surcharge, certes mentale, mais aussi physiologique. Avec, pour conséquence, un risque de burn-out. Comment l'identifier et la repérer ? Quels sont les moyens à mettre en place pour ne plus se laisser dépasser ? Comment organiser la vie et la survie du couple face à la charge mentale ? Autant de questions auxquelles ce livre apporte des réponses claires, simples et efficaces, tout comme il fait un état des lieux historique, sociétal et thérapeutique inédit et original de la charge mentale. Médecin, psychiatre, Aurélia Schneider est spécialiste en psychothérapies comportementales et cognitives. Au travers de nombreux exemples, elle livre ici son expérience et son expertise clinique dans le repérage, la gestion et la prévention de la charge mentale. Elle formule également l'hypothèse, pour les femmes, d'un lien avec leur rythme chronobiologique. " Notre vie moderne est passionnante mais usante, par ses multitudes de sollicitations mais aussi de pressions. Nos cerveaux aimeraient bien arriver à tout faire, mais nos corps et nos emplois du temps ont du mal à suivre ! Cette charge mentale caractéristique des temps modernes est très intelligemment révélée et décrite dans ce livre amical et concret, qui nous offre de nombreuses pistes pour nous aider à l'alléger. " Christophe André

04/2023

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Beaux arts

Gratia Mundi, Raphaël la grâce de l'art

2020 : 500e Anniversaire de sa disparition (1520-2020) 2020 signe le 500ème anniversaire de la mort du peintre Raphaël, l'un des trois grands génies de la Renaissance, aux côtés de Michel-Ange et de Léonard de Vinci. Ainsi ce livre commence-t-il logiquement, et de manière chronologique, là où mon précédent ouvrage, Divin vinci - Léonard de Vinci, l'Ange incarné, se termine. D'autant que Léonard fut aussi l'un des principaux maîtres (avec le Pérugin) de Raphaël lorsque celui-ci vécut à Florence, après avoir quitté sa ville natale d'Urbino, foyer intellectuel et artistique des Marches, région, aux confins de l'éblouissante Toscane et de l'élégante, mais secrète, Ombrie, de l'Italie centrale. Né un vendredi Saint, le 6 avril 1483, et mort également un vendredi Saint, le 6 avril 1520, à l'âge de 37 ans seulement, Raphaël, génie précoce, à la vie romanesque et à la mort mystérieuse, mais à l'oeuvre immense surtout, fut considéré, de son vivant, comme un mythe, à l'instar de Léonard. Il est le seul artiste à avoir les honneurs, à Rome, où il s'est éteint après une folle nuit d'amour auprès de sa " Fornarina ", du panthéon, lieu sacré, dédié, dans l'Antiquité, au culte des dieux. C'est donc l'art tout autant que la vie, sinon la pensée, de Raphaël, peintre et architecte adulé par les papes, tout autant que par les princes de son temps, que cet essai s'emploie à élucider : une constante et quadruple interpénétration entre l'idéal esthétique, l'explication philosophique, le parcours artistique et le récit biographique. Mais, non moins étonnant, Raphaël est aussi celui qui, nanti de son incommensurable talent, inspira quelques-uns des plus grands peintres de l'art classique, dont Ingres, ou de l'art moderne et contemporain, au premier rang desquels figure Modigliani.

03/2020