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Daisy Ridley film

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Thrillers

Bullet Train

Aller simple pour Morioka : à bord d'un Shinkansen, cinq tueurs se disputent une valise pleine d'argent. Qui arrivera à destination ? En gare de Tokyo, Kimura s'apprête à monter dans le Shinkansen, le train à grande vitesse japonais, avec une arme à feu cachée dans son sac. Sa cible ? Un collégien qui a poussé son fils de 6 ans du haut d'un toit, le laissant entre la vie et la mort. Mais Kimura ignore qu'il est loin d'être le seul passager armé. Parmi les voyageurs se trouvent aussi Lemon et Tangerine, les hommes de main d'un gangster qui doivent lui ramener son fils, victime d'un kidnapping - ainsi que la valise contenant la rançon. Et puis Nanao, un assassin malchanceux chargé de récupérer ladite valise. Une situation explosive, en particulier quand tout ce petit monde est voué à se croiser dans les wagons de ce bullet train...

06/2022

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Couple, famille

Il était une fois... ton journal

Que vous soyez grands-mères gâteau, grands-mères tricot, grands-mères texto, ou grands-mères " longue distance ", voici le plus beau des présents que vous trouverez à offrir à votre petit-fils, ou à votre petite-fille : le journal de son enfance. Parce que votre statut vous confère une certaine hauteur de vue, un regard élargi sur la Famille dans laquelle arrive ce petit-enfant, et parce que vous avez élevé un de ses parents, cet ouvrage à écrire, à créer au fil des ans, est pour vous. Laissez aux parents les premiers jours, les premières fois, les premières nuits blanches. A vous de créer, d'ouvrir des fenêtres de joies, de rires, de tendresse, de réconfort, d'émotions, et de tristesse parfois. Racontez à vos petits-enfants combien vous chérissez ces moments passés avec eux à " pâtisser ", à lire des histoires du soir, à faire des balades à vélo, des jeux vidéo...Au travers de votre voyage, tel un impressionniste, avec quelques touches de pinceau, de-ci de-là, racontez-lui quel enfant il est, qu'est-ce qui le caractérise, comment s'est nouée votre relation, quel lien avez-vous tissé ? Comment et sur quelles bases s'est construit ce pont entre vos générations ? Oui, écrire un journal pendant 15 ans, voire plus, c'est du temps. Et " Le temps c'est de l'amour ", nous dit Pascal Obispo.Oui, du temps pour écrire, mais surtout pour thésauriser, ancrer les souvenirs, les anecdotes, les chansons, les poèmes. Ici, vous l'avez compris, ce n'est pas un exercice de style que vous allez vous imposer, mais un exercice qui viendra vous cogner le coeur le jour où vous offrirez ce joyau à chacun de vos petits-enfants.

12/2019

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Littérature étrangère

Caïn

Dernier livre de José Saramago, décédé peu après sa parution au Portugal et en Espagne. Caïn est sans doute le roman qui condense le mieux l'érudition, les inquiétudes, les convictions et le talent de conteur du grand écrivain portugais, prix Nobel de littérature. Résolument humaniste, furieusement anti religieux, d'un humour ravageur, Caïn est la reécriture libre d'une oeuvre -selon Saramago, de fiction-, la Bible, à partir de l'un de ses personnages les plus emblématiques du mal et premier meurtrier de l'histoire: Caïn. Qu’est-ce qui a poussé Cain à tuer Abel ? L’envie, comme le disent les Ecritures ? Non, répond Saramago : l’injustice de Dieu. Méprisé, rejeté, mal aimé du père céleste, Cain le bon, le laboureur fidèle, s'est rebellé contre l'arbitraire et le favoritisme. Le coupable de la mort d'Abel, c’est Dieu. Condamné à errer sur la terre, Caïn, qui erre aussi dans le temps biblique, succombe aux charmes de Lilith, assiste et participe à des événements qui le le révulsent et contre lesquels il s'insurge. Il arrête le bras d’Abraham, prêt à assassiner son propre fils, regarde épouvanté les enfants et les innocents périr dans le brasier de Sodome, assiste impuissant à la colère de Moïse passant au fil de l’épée les adorateurs du veau d’or, observe les massacres et les pillages perpétrés par les tribus d’Israel contre les Madianites, la prise de Jericho, les souffrances inutiles infligées à Job. Et lorsqu’avec Noé il monte dans l’arche supposée sauver l’espèce humaine, il prend une décision drastique qui mettra fin aux agissements inconsidérés de ce Dieu rancunier, cruel et corrompu. Caïn est, le roman de la lutte séculaire entre l'homme et Dieu, entre le créateur et sa créature.

01/2011

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Romans historiques

J'ai aimé une reine

26 mars 1774, Versailles : le jeune Gilbert de La Fayette, venu tout droit de son Auvergne natale, se présente à la Cour. Face à lui, Marie-Antoinette, qui n'est encore que Dauphine. Les jeunes gens se jaugent : Gilbert lit dans yeux de la jeune fille le désir d'une femme ; il en est sûr, il la désire aussi. Désormais, leur destin est lié. Leurs routes vont se croiser et se décroiser au fil de ces années qui comptent parmi les plus marquantes de l'histoire de France. Pour Gilbert, l'occasion vde briller aux yeux de sa reine va très vite se présenter. À dix-huit ans, il n'a qu'une idée en tête : aider les Américains à conquérir leur liberté en combattant les Anglais qui, naguère, ont tué son père. Donné pour mort à Paris, deux fois victorieux, on lui confie une division et le jeune marquis va trouver dans cette lutte l'occasion de révéler une bravoure et un sens du combat qui conduira George Washington, futur président des États-Unis, à le considérer comme son fils adoptif. De retour en France, La Fayette est auréolé d'une telle gloire qu'elle indispose à la Cour, d'autant plus qu'il rapporte d'Amérique des idées subversives. 1789 : La prise de la Bastille survient alors que notre héros est devenu chef de la Garde nationale. La Fayette est déchiré entre l'amour qu'il n'a jamais cessé de vouer à la reine - il la sauvera à trois reprises de la mort - et son engagement pour la défense des droits de l'homme et la liberté des citoyens. C'est dans cette bourrasque historique et romanesque que nous entraîne Patrick Poivre d'Arvor dans ce double roman de la folle aventure américaine et de la passion fatale d'un cœur républicain pour la reine de France.

03/2003

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Divers

Underground. Wombat renégat et autres opposants australiens à la guerre du Vietnam

Quelle est cette idée, pour le moins saugrenue et pourtant historique, d'enrôler un wombat dans la Guerre du Vietnam ? L'histoire se passe en 1965. En Australie, les jeunes ne se pressent pas dans les bureaux de recrutement de l'armée. Pour pallier ce manque de volontaires, le gouvernement met en place une loterie un peu particulière : elle a pour objectif de désigner les prochains jeunes hommes à envoyer au front en soutien aux troupes américaines... A Melbourne, Jean McLean, une femme au foyer (et future politicienne australienne), s'insurge contre cet appel aux armes pour le moins... inique. Il en va de même pour ses amis artistes Clif et Marlene Pugh, qui vivent dans le bush australien avec leur wombat Hooper. Déterminée à renverser ce qu'elle appelle une "loterie de la Mort", Jean crée le mouvement "Save Our Sons" destiné, comme son nom l'indique, à protéger les fils de la nation de la machine de guerre gouvernementale. Avec d'autres militants, elle descend dans la rue pour protester. De leur côté, Clif et Marlene inscrivent Hooper, leur wombat, sur les listes du recensement afin de montrer toute l'absurdité de ce système de recrutement. Pendant ce temps, dans la petite ville de campagne de Katunga, Bill Cantwell s'engage dans l'armée australienne et, à Saïgon, la jeune Mai Ho écrit des lettres aux soldats sud-vietnamiens depuis sa table d'école. Lorsqu'arrivent les papiers d'appel de Hooper, le jeune wombat déserte et entre dans la clandestinité... Au fil de ces intrigues qui se croisent, les destins s'entremêlent et un nouveau monde émerge ; un monde où la compréhension et l'empathie ont davantage de sens que la guerre. En mêlant fiction et réalité documentée, absurde et tragique, Mirranda Burton livre un roman graphique étonnant, un hymne à la paix et à l'empathie.

01/2023

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Histoire internationale

Ethnogenèse et nationalisme en Afrique centrale. Aux racines de Patrice Lumumba

"Avec cette monumentale monographie, Thomas Turner résume une vie de travail consacrée à l'étude des dynamiques identitaires dans une communauté ethnique relativement réduite mais politiquement importante, les TETELA, situés dans le centre-est congolais (zaïrois). Son enquête recouvrant une période de trois décennies se fonde sur des sources riches et variées : entretiens approfondis, inventaire répété des données d'archives, et recension globale des nombreuses informations publiées. Le résultat, c'est une analyse se situant au chevauchement des disciplines de l'Histoire, de l'Anthropologie et des Sciences politiques. Tout au long, Turner ancre sa recherche dans l'ampleur du contexte politique des processus sociaux, régionaux et nationaux qu'a connus le Congo. L'ouvrage est bien davantage qu'une ethnographie. Le siècle de turbulences, comme cadre temporel, permet une vision interprétative qui transcende le "présent anthropologique" ou la tendance des sciences politiques à privilégier le contemporain. En même temps, le large recours aux débats conceptuels qui s'élèvent dans ces domaines, ouvre la voie à une grande richesse analytique surpassant l"'histoire événementielle" (...) Le fil directeur de l'étude, c'est l'ethnogènese. Comment le sentiment d'appartenance tetela s'est-il durci au contact d'une multiplicité d'identités locales, enracinées dans les compréhensions ancestrales du soi collectif, à partir de la classification-type imposée par l'Etat colonial et les missions chrétiennes, à partir des processus politiques déchaînés par l'essor du nationalisme à la fin des années 1950, le traumatisme des crises consécutives à l'indépendance, les rébellions de 1964-65, l'apparition et le déclin de l'Etat mobutiste (...) Le plus célèbre des fils du pays tetela, Patrice Lumumba, (...) a donné aux Tetela une visibilité politique renouvelée. La vision radicale du nationalisme congolais (...) continue à ce jour d'influencer la politique nationale. (...)" Crawford Young

09/2017

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Philosophie

Sartre ou la conscience souveraine. Critique de l'occidentalocentrisme

L'auteur, passionné de J.-P. Sartre, propose une lecture à travers la philosophie, l'histoire et la littérature pour aborder des questions fondamentales sur notre société d'aujourd'hui. Il nous raconte comment Sartre a pris conscience de l'engluement dans des héritages, à commencer par celui de la civilisation. Cette civilisation comme étant le logos, la parole, la logique, le discours écrit, la loi du monde, l'intelligence, la science, la rationalité, la raison. Pour cela l'auteur nous fait voyager dans l'histoire depuis avec "la raison grecque" qui a procédé méthodiquement à une liquidation des dieux de l'Olympe, à une émancipation de la "raison mythologique", pour finalement s'imposer au fil des siècles, des millénaires comme Civilisation ou Raison. En effet de sa "naissance" à nos jours, la Raison ne sait faire que trois choses et rien d'autre : mater, formater, colmater la nature en l'homme et hors de l'homme. Alors, Bassidiki Coulibaly fait dialoguer les grands penseurs entre eux autour de l'Occident qui file, sans frein ni marche arrière ; progrès, développement, croissance ! "Nous sommes embarqués", a écrit Pascal. "Serions-nous muets et cois comme des cailloux, notre passivité même serait une action", constate Sartre. Sartre a traversé le XXe siècle en choisissant d'incarner le personnage du fou de dame Raison. Il a décidé en toute souveraineté, c'est-à-dire après s'être débarrassé des idoles héritées, d'affronter la Raison en retournant contre elle ses propres armes, en tout lieu et sans répit. Projet humaniste au sens de Térence, engagement planétaire que Sartre a mené par générosité, par amour, avec passion, avec l'intime conviction de l'"homme total", de l'"individu souverain" qui sait qu'il ne faut se fier qu'à sa propre raison car la Raison ne peut avoir raison que par la force et la mystification.

03/2020

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Sociologie

Dialogues sur la Belgique. Souvenirs, images, questions

Quels événements, lieux et personnages demeurent dans la mémoire de dix-huit Belges connus lorsqu'ils pensent à leur pays ? Un groupe d'universitaires francophones et néerlandophones cherchent des réponses à cette question depuis plusieurs années. Ils ont organisé des rencontres avec des duos de différents domaines. Au fil de dialogues inspirants, on découvre certains souvenirs partagés - comme les Diables rouges à la Coupe du monde en 1986 ou l'affaire Dutroux - mais aussi des visions contrastées à propos de certains événements ou lieux comme les guerres mondiales ou Bruxelles. Les différences se situent souvent entre communautés de notre pays, mais aussi entre disciplines ou professions. Le livre débute par une introduction sur le contexte historique belge et la notion de mémoire collective. Il se termine par une conclusion dans laquelle les auteurs mettent en évidence certains fils rouges, mais aussi certains silences. Que retrouvons-nous dans cette mémoire prétendument collective ? Quels sont les éléments qui n'y figurent pas ? Bref, un tour d'horizon passionnant des souvenirs partagés et non partagés sur la Belgique. Dialogues sur la Belgique offre sur la Belgique d'hier et d'aujourd'hui un regard unique, fait de souvenirs évocateurs pour les Belges et d'images parfois surprenantes pour les non-Belges. La version néerlandaise de ce livre a paru sous le titre Dialogen over België. Herinneringen, beelden, opvattingen (Universitaire Pers Leuven, 2020). Avec la partipation de Nina Verhaeghe et Christian Laporte (journalistes), Herman Van Rompuy et Philippe Moureaux (hommes politiques), Dirk van Bastelaere et Laurence Vielle (poètes), Jan Verheyen et Adil El Arbi (réalisateurs), Kristien Hemmerechts et Vincent Engel (écrivains), Laurence Rase et Jean-Michel Saive (athlètes), Yves Noël et Christ'l Joris (responsables patronaux), Caroline Copers et Felipe Van Keirsbilck (syndicalistes), Brahim Laytouss et Myriam Tonus (théologiens).

10/2020

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Romans graphiques

Antonio

Né à Naples en 1894, Antonio Caffiero a très tôt manifesté un goût marqué pour les histoires qu'elles soient réelles ou imaginaires. L'aventure principale, qui prend à certains moments une allure de thriller, est celle du moulage en vermeil du coeur du sultan ottoman Abdelmecit, qu'Antonio et son père ont réalisé, à la demande de son fils, le sultan Mehmet V Resad. Ses aventures, Antonio les vit ou les imagine sur fond de plusieurs conflits - guerre italo - grecque, 1ère guerre mondiale, guerre gréco - turque, démembrement de l'empire ottoman, guerre d'Abyssinie, deuxième guerre mondiale - qu'il traverse avec un détachement qui s'accentue au fil des années. Il s'attache en revanche profondément à toutes les villes méditerranéennes où il s'installe : Petit délinquant à Naples, orfèvre du sultan à Istanbul, latin lover de la chanteuse Roza Eskanazi au Pirée, principal fournisseur d'argenterie des grands hôtels à Beyrouth, il promène sa silhouette nonchalante et son regard à la fois curieux et désabusé dans les rues de ces villes-monde où il se sent chez lui. Allergique à la pensée unique, il sera mal vu des communautés italiennes de Beyrouth et d'Istanbul parce qu'il n'adhère pas au fascisme, mais s'engagera quand même comme cuisinier dans la guerre d'Abyssinie, pour fuir une maîtresse qui le harcèle. Maria, son épouse dont il est fou amoureux, parce qu'il a rêvé d'elle, avant même de la rencontrer, est la seule constante de sa vie. Rythmé par une voix off qui n'est autre que celle de son arrière-petite-fille, l'autrice Michèle Standjofski, le récit prend toute sa dimension grâce au graphisme réalisé aux crayons de couleur.

09/2021

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Rome

De Jules César à César Auguste. Cinquante ans de Révolution romaine

Professeur émérite de l'Université Bordeaux Montaigne et premier directeur de l'Institut Ausonius, Jean-Michel Roddaz compte à un niveau international au nombre des meilleurs spécialistes de la période qui vit le passage de la République romaine au régime du prince, le Principat. Connu pour sa biographie d'Agrippa, publiée en 1984, il n'a depuis lors cessé de prolonger sa quête scientifique en approfondissant certains des thèmes développés dans son premier livre et en ouvrant également de nouvelles pistes de recherche. Il a consacré de nombreuses études aux figures centrales de cette période, depuis Jules César jusqu'à son fils adoptif Auguste en passant par Marc Antoine, son frère L. Antonius et Lépide, mais aussi à des acteurs secondaires de la vie politique tel L. Cornelius Balbus. Il a également élargi ses horizons géographiques au-delà de Rome en cherchant à mieux définir l'impact de la crise politique et de la naissance d'une monarchie impériale sur les sociétés provinciales ; il a fait de la péninsule Ibérique son principal champ de recherche en remontant jusqu'à la deuxième guerre punique, sans s'interdire de parcourir également l'Orient romain et en croisant sur son chemin la figure d'Hérode. Il a contribué à élaborer au fil de ses recherches une analyse si cohérente que plusieurs de ses amis et de ses élèves ont jugé nécessaire de rassembler en un seul volume les textes de vingt-huit de ses articles, répartis en deux thèmes principaux : tout d'abord l'histoire d'une "révolution" politique vue depuis Rome ; ensuite l'histoire de Rome telle qu'elle fut vécue à cette époque dans le monde provincial et par les provinciaux eux-mêmes.

07/2021

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Essais

Le sang du père. Un meurtre cinématographique, Edition revue et augmentée

La mort de la figure du père est désormais chose admise dans nos sociétés modernes. De son rôle de chef de famille à celui d'incarnation de la loi, tout lui a été retiré au fil des décennies depuis la Révolution jusqu'à Mai 68. "Tuer le père" en était, en effet, le principal cri, du père du peuple au père de famille, toutes les références à la tradition devaient disparaître pour laisser place au "monde nouveau". Si le rôle des intellectuels est reconnu dans cette véritable révolution anthropologique, qu'en est-il de celui de la culture et plus particulièrement du cinéma ? Ce livre tente de répondre à cette question épineuse. A travers une étude détaillée des films de Jacques Audiard, le présent ouvrage montre que le 7ème art est présent en amont des avancées sociétales. La mort de toutes les figures de père : biologique, symbolique, putatif, tyrannique, classique, et la promotion d'une nouvelle figure : le père-mère, semblent préparer les mentalités à la mort concrète du père au sein de l'architecture nationale. L'auteur analyse également, dans cette version augmentée, les propagandes des séries télévisées (Lost, The Leftovers), et de ce qu'il nomme "le triple mouvement" des plateformes de streaming telles Netflix ou Disney+. Ainsi, l'alliance du mondialisme de "la tribu-monde" s'allie au mondialisme "gnostique" pour atteindre la victoire du Mondialisme global. Sylvain Durain, spécialiste des questions de patriarcat, de matriarcat et des conséquences familiales, politiques et religieuses de la mort de la figure paternelle dans la société, est l'auteur de l'ouvrage Ce sang qui nous lie (Verbe Haut, 2021 dans une édition augmentée), dans lequel il développe et propose le concept novateur de matriarcat sacrificiel.

09/2021

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Beaux arts

Jacqueline Delubac, le choix de la modernité : Rodin, Lam, Picasso, Bacon

En insistant sur l'audace des choix de Jacqueline Delubac, l'exposition et l'ouvrage qui l'accompagne présentent à la fois la comédienne, la femme "la plus élégante de Paris", mais aussi et surtout l'amatrice d'art qui, en 1997, légua trente-huit oeuvres de première importance au musée des Beaux-Arts de Lyon, sa ville natale. Jacqueline Delubac (1907-1997) gagne Paris dans les années 1920, où sa carrière théâtrale débute en 1931 avec une pièce de Sacha Guitry. Devenue la troisième épouse de l'auteur en 1935, elle emménage dans son hôtel particulier, au milieu des oeuvres de Rodin, Degas, Toulouse-Lautrec, Bonnard, Vuillard... Au fil de ses rôles, les spectateurs sont conquis par cette brune piquante, au jeu moderne "à l'américaine", qui incarne l'élégance à la scène comme à la ville. Séparée de Sacha Guitry en 1939, la comédienne entreprend aussitôt de constituer sa propre collection d'oeuvres d'art. En pleine guerre, elle revend à cette fin les bijoux qu'il lui avait offerts et achète L'Atelier aux raisins, peint par Dufy deux ans auparavant. Après avoir interprété vingt-sept rôles au théâtre et joué dans vingt-cinq films, Jacqueline Delubac interrompt sa carrière au début des années 1950 et devient une figure du Tout- Paris. Avec son nouveau compagnon, le diamantaire arménien Myran Eknayan, propriétaire du fragment central du Déjeuner sur l'herbe de Monet (musée d'Orsay), elle vit désormais pleinement sa passion pour la peinture. Cet ouvrage montre toute la richesse de la ersonnalité de Jacqueline Delubac : le personnage public comme "la part secrète", la femme d'avant-garde qui réunit des tableaux de Lam, Braque, Picasso ou Bacon, aux sujets parfois violents, souvent troublants.

11/2014

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Monographies

Simone Prouvé. Tisser la lumière

"Tisser la lumière" est le premier et unique livre sur le parcours de l'artiste Simone Prouvé. Agée de 90 ans, celle qui, selon ses dires, "s'exprime par le fil et la photo depuis toujours" , n'est pourtant pas une débutante. En 2021, le Musée national d'art moderne lui a d'ailleurs accordé la reconnaissance de toute une vie de création par l'acquisition d'un ensemble de pièces qui ont rejoint ses collections. Pendant plus d'un an, cet ensemble a alors été exposé dans une salle dédiée des collections permanentes du Centre Pompidou. Dans "Tisser la lumière" , Simone Prouvé raconte son parcours professionnel qui prend ses racines dès l'enfance au sein d'une famille qu'elle qualifie de marginale. Elle nous révèle combien le poids d'un nom peut être allégé par une éducation libre qui nourrit et encourage la créativité et la création. Très jeune, Simone Prouvé a côtoyé César, Le Corbusier, Charlotte Perriand, Bernard Zehrfuss, Jean Le Couteur, Steph Simon, Calder, François Stahly, Pierre Jeanneret, Michel Bataille... elle nous raconte la chance unique qu'elle a eue de grandir et d'évoluer à la lumière de cet entourage. Elle nous confie comment, à 60 ans, elle a "démarré" une nouvelle étape de sa carrière autour des fils non-feu et les opportunités que ses recherches et travaux ont créé dans le monde de l'architecture et de l'industrie, les chantiers qu'elle s'est vu confier - Musée d'art moderne André Malraux - MuMa Le Havre, Musée Matisse - Le Cateau-Cambrésis, MACRO - Museo di Arte contemporanea di Roma... -, les commandes qu'elle n'a eu de cesse de satisfaire, travailleuse, fonceuse... c'est de famille, paraît-il.

05/2023

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Littérature érotique et sentim

Coeur fondu

Ce soir-là, Nathalie était juste montée, il se releva de son canapé, tourna cinq minutes dans la salle à manger, s’attarda sur le meuble bas et feuilleta les courriers debout dans le porte-documents. Il en retira la lettre de cette ancienne amie qui lui demandait ce qu’il était devenu. "Bonjour François, C’est Martine, je ne sais pas si tu te rappelles de moi, cela fait si longtemps. J’habite désormais à La Rochelle et je me suis mise à te rechercher sur Internet pour savoir si tu étais toujours dans la région. Je t’ai retrouvé dans les annonces légales car tu as une entreprise, et je vois que tu sembles avoir bien réussi, tu es restaurateur. J’ai toujours su que tu réussirais ta vie, tu semblais tellement déterminé. Je ne sais rien de plus de toi, moi je vis seule désormais, divorcée, j’ai un grand fils qui habite toujours au Bouscat. J’ai été nommée à La Rochelle à un poste à responsabilité, et tout se passe très bien. J’aimerais beaucoup savoir ce que tu es devenu et, si tu veux reprendre contact, je te laisse mes coordonnées. En espérant que tu répondes favorablement, je te dis à bientôt peut-être…". Deux anciens amants : un homme amnésique et une femme endeuillée. Deux êtres à la dérive qui reprennent contact… mais qui ne se dirigent pas nécessairement là où l’imagine le lecteur qui découvre une histoire où le destin se fait aveuglément cruel, où le pardon demeure imprononçable, où la culpabilité rejaillit d’une manière insupportable, où le retour à la vie est toujours compromis. Écrit par Francis Beaufour, "Coeur fondu" se révèle, au fil d’une écriture tout en retenue, un roman où l’intensité dramatique ne cesse de progresser jusqu’à ses dernières lignes.

04/2013

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Littérature étrangère

Khâtem. Une enfant d'Arabie

Avec ses allures de garçon manqué, Khâtem, sixième et néanmoins unique fille du cheikh Nassib, dégage une mystérieuse ambiguïté. D'une écriture maîtrisée, par petites touches progressives, Raja Alem nous révèle son secret. Une énigme intime et douloureuse qui raconte aussi toute la société mecquoise traditionnelle du début du XXe siècle. Ayant perdu dans les guerres et les épidémies toute sa descendance masculine, le cheikh Nassib, à la tête d'une famille patricienne de La Mecque, finit par adopter le fils d'une servante afin de pouvoir perpétuer à travers lui son nom prestigieux. Et voilà que sa femme donne le jour à une sixième fille, qu'ils prénomment Khâtem (ce qui signifie en arabe "sceau" ou "ultime"). La vie de Khâtem est environnée de mystère. Elle est venue au monde sans l'intervention d'une sage-femme et, avec son corps trop mince et son visage trop pâle, elle a des allures de garçon manqué. Peu à peu, à travers des scènes de la vie quotidienne et au fil des dialogues, on commence à percer son secret, mais c'est seulement lors de sa rencontre inopinée avec une musicienne venue de Syrie qu'elle découvre elle-même, en même temps que le plaisir, sa propre ambiguïté sexuelle d'hermaphrodite. Lors d'un conflit violent qui agite la ville, elle se voit contrainte de quitter l'appartement des femmes où elle a toujours vécu. L'écriture maîtrisée de Raja Alem, d'une élégance classique, lui permet de conduire son récit comme la révélation progressive d'une énigme à travers laquelle est également dévoilée, dans un constant souci de précision dans la description des êtres et des choses, toute la société mecquoise traditionnelle du début du XXe siècle.

10/2011

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Philosophie

Monsieur Descartes ou La Fable de la Raison

Il pense, donc il est : sérieux, solitaire, méditatif et de noir vêtu, Descartes est depuis des siècles l'incarnation de la raison triomphante et du génie français. Tant de limpidité et d'éclat a éclipsé l'homme même, qui demeure très méconnu : fils d'un temps d'incertitude ? père de la philosophie moderne ? Qui était vraiment René Descartes et qu'en reste-t-il aujourd'hui, au-delà des idées reçues et de la référence obligée ? Mettant en lumière les contradictions du philosophe, Françoise Hildesheimer brosse le portrait d'un homme fort éloigné du mythe officiel. On le veut rationnel, on ne l'imagine pas rêvant ; c'est pourtant sur trois songes que Descartes a fondé son projet d'une science universelle qui devait faire de lui le nouvel Aristote. Il a côtoyé de très près les courants déviants de l'époque (Rose-Croix en Allemagne, libertins en France), avant de s'établir en Hollande en 1628 pour concevoir son système, dévoilé au fil du Discours de la méthode, des Méditations métaphysiques, des Principes de la philosophie et des Passions de l'âme. Sa vie durant, Descartes a balancé entre désir de reconnaissance officielle et soif d'incognito ; il invitait le monde entier à débattre de ses théories, mais n'aimait guère la contestation ; il affectionnait le repos, et n'a cessé de voyager, sans jamais s'établir durablement ; lui qui se tenait éloigné du pouvoir a fini ses jours, en 1650, à la cour de la reine Christine de Suède. Curieux paradoxe que cet obsédé du secret, ce maniaque du brouillage des pistes, se soit consacré corps et âme à la quête de la Vérité et à l'étude de la lumière...

09/2010

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Critique littéraire

La Comtesse de Ségur. Mots, silences et stéréotypes

Si les romans de la comtesse de Ségur sont réputés être aujourd'hui décalés, c'est davantage en raison de l'univers qu'ils décrivent et des valeurs auxquelles ils se réfèrent que pour une difficulté particulière à y décoder mots et expressions. Nous pouvons toutefois faire l'hypothèse que la langue de la comtesse n'échappe pas au sort de toute langue et que des glissements s'y sont opérés sans que nous y prenions garde. Nombre de mots utilisés naguère ne seraient pas compris comme ils l'étaient alors et les valeurs implicites auxquelles ils renvoient aujourd'hui ne seraient pas celles du code moral et social en vigueur sous le Second Empire. Nous rencontrons chez la fille de Rostopchine des pestards, des busons, des cafards, des capons, des grigous qui ne se gênent pas pour prendre un coup de fil en quatre ; quant aux dames et demoiselles, n'en doutez pas, ce ne sont pas toutes des petites filles modèles et nous croisons des pies-grièches, des pécores, des oisons bridés, des péronnelles qui font les renchéries. Passons tout de même à table, puisqu'il y a toujours fricot dans les bonnes maisons. Connaissez-vous le potage de gélinottes et becfigues ? Encore un peu de langue fumée fourrée à la pistache ? Talmouses, croquembouches ou croquignoles ? Sac à papier ! Ce n'est pas de la gargote ! Vous ne suivez pas ? Laissez-vous conduire... Pour instruire l'affaire, nous avons lu les oeuvres complètes de la comtesse muni du Dictionnaire de la langue française de Pierre Larousse, publié en 1856, confrontation improbable mais féconde entre l'aristocrate russe exilée et le fils d'un charron-forgeron de l'Yonne qui dégustait les mots en connaisseur. Tous les deux s'étaient promis d'instruire mais aussi d'éduquer en distrayant.

09/2011

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Ethnologie

Piegan. Chronique de la mort lente, la réserve indienne des Pieds-Noirs

L'épopée, l'aventure individuelle, l'esprit de conquête et de la race sont synonymes du WESTERN. Avec impudence et pour le plaisir renouvelé de tous, la plupart de ces films nous font assister aux joyeux massacres de nations indiennes irrédentistes ou désespérées. Le fusil et la famine se révèlent les plus visibles agents de la civilisation : le temps n'est pas si loin où il n'était de bon Indien que mort ! La puissance nord-américaine actuelle ne peut faire oublier ce sanglant dossier, d'autant que ces sociétés blessées n'ont toujours pas renoncé. Au droit du plus fort, Indian Rights Association, Association of American Indian Affairs, National Congress of American Inchans s'opposent vigoureusement. Avec " Piegan ", la parole est donnée, pour la première fois, à la tribu la plus belliqueuse, la plus longtemps insoumise dans les Prairies, les Pieds Noirs du Montana. C'est son vieux chef, son dernier guerrier, White Calf, qui nous fait saisir le sens de son combat. A la fin du XVIIIe siècle, à l'est des Rocheuses, s'est épanouie cette brillante civilisation moderne axée sur le cheval et le bison. Moins d'un siècle plus tard, la rapacité des immigrants, de politiciens véreux et de colons sans scrupules allait la réduire à néant. Ce livre est plus : c'est la chronique de la mort lente d'une tribu cantonnée à une insuffisante réserve. Au fil des jours, le lecteur, grâce à Richard Lancaster, peut apprécier les effets d'une action insidieuse des administrations plus soucieuses de désindianisation que de réalités historiques. L'alcoolisme, la misère, le sous-emploi sont désormais les vrais compagnons d'Indiens déchus et toujours hostiles. La résistance à ces humiliations est trop profonde pour qu'on ne puisse y voir comme le creuset de nouveaux courants imprévisibles, dont l'agitation des minorités constitue les premières manifestations.

04/1999

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Critique littéraire

Utopie et désenchantement

C'est à nouveau un très beau livre que nous donne Claudio Magris avec Utopie et désenchantement. L'écrivain triestin y rassemble une brassée d'essais écrits tout au long de ce dernier quart de siècle. Avec une grande diversité dans l'approche, Claudio Magris revisite ici tout un pan de la littérature universelle, son attention se portant tantôt sur l'ensemble de l'œuvre (pour Hermann Hesse, Hermann Broch, Goethe et Thomas Mann), tantôt sur une œuvre spécifique (pour Hugo, Gontcharov ou Tagore), tantôt sur la mise en parallèle de deux écrivains (Fontane et Strindberg, Nietzsche et Dostoïevski), ou sur un bilan établi à l'occasion d'un anniversaire, d'une mort ou d'un événement historique (Ernst Jünger, Primo Levi, Ivo Andric), ou encore sur un aspect apparemment anecdotique mais en fait révélateur de l'essentiel des êtres (Hannah Arendt et Martin Heidegger, Pasolini et Montale). Ce livre est itinérant et vagabond, comme l'était à sa manière Danube. En bon voyageur, Claudio Magris aime s'écarter des sentiers battus : il nous parle aussi d'une œuvre étonnante que Linné destinait à son fils, de lettres apocryphes de Ninon de Lenclos, d'écrivains naïfs au sens propre du terme (Turi, Qipinngi, un poète indien anonyme), et de ces aventuriers que furent eux-mêmes certains auteurs de romans d'aventures (Sealsfield et Stevenson). Enfin, il sort du domaine littéraire pour s'interroger sur notre époque, ses dilemmes et ses vertiges. La réflexion de Claudio Magris prend son essor aux confins où se croisent et s'entrelacent la littérature, l'Histoire et l'éthique. Il apparaît alors que le fil rouge reliant ces divers essais est le conflit dynamique entre utopie et désenchantement. Il se pourrait que ce livre soit aussi un livre de sagesse, nous invitant à l'apprentissage d'une " forme ironique, mélancolique et aguerrie de l'espérance ".

01/2001

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Récits de voyage

Voyage d'un européen à travers le XXe siècle

Au début de 1999, j'ai quitté Amsterdam pour entreprendre un périple d'un an à travers l'Europe. Un dernier état des lieux, en quelque sorte: où en était le continent en cette fin de XXe siècle ? Et en même temps un voyage dans l'histoire, dont j'ai suivi littéralement les traces, tout au long du siècle, d'un pays à l'autre, en commençant en janvier par les vestiges de l'Exposition universelle de Paris et le souvenir de l'effervescente Vienne, pour finir en décembre sur les ruines de Sarajevo. J'ai donc voyagé avec le siècle, empruntant un dédale de routes et de chemins qui m'ont conduit de Londres à Saint-Pétersbourg, de Lisbonne à Berlin... J'ai conversé avec les témoins du siècle: écrivains, politiciens, résistants, officiers. Le petit-fils de Guillaume II, des descendants de réfugiés espagnols dans les Pyrénées françaises, le secrétaire de la reine Wilhelmine, des dizaines d'Européens m'ont raconté leur histoire. Dans ce récit de voyage, il est question du passé et de ce que le passé fait de nous. De discorde et d'incertitude, d'histoire et d'angoisse, de pauvreté et d'espoir. De tout ce qui divise et unit L'Europe d'aujourd'hui. Au fil de quelque mille pages, Geert Mak dresse le tableau des principaux événements du siècle passé. A partir de témoignages et de rencontres, à travers l'expérience intime du voyageur sur des lieux chargés de mémoire, il nous donne à lire la dimension humaine, individuelle, des grandes destinées des peuples. D'une virtuosité rare, cet ouvrage, véritable vade-mecum du XXe siècle, nous entraîne à notre tour dans un voyage unique.

10/2010

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Beaux arts

Calder. Forgeron de géantes libellules

C'est par un extrait d'un poème d'André Masson, écrit en 1942, que s'ouvrent ce livre et cette exposition sur Alexander Calder, immense sculpteur du xx° siècle. Celui-ci a conçu sa vie comme un vaste atelier, ouvert aux vents de l'avant-garde et d'un humanisme qui lui était propre : sa vie s'incarnait sous le signe d'une inventivité débordante, celle de l'" ingénu ingénieur "; elle prenait la forme de la jovialité, ronde et avenante, celle d'un humour à la fois noir et rabelaisien. L'exposition au musée Soulages, d'amplitude internationale, réunit 105 oeuvres réalisées entre 1925 et 1974. Calder mit en mouvement la sculpture avec ses Mobiles en métal peint. Après guerre, ils se multiplièrent et devinrent si familiers qu'un " Calder " désignait une sculpture en mouvement dans l'espace, une sorte d'hommage aux formes naturelles éprouvées, aux théories abstraites de son temps et au cinétisme. Calder en est un pionnier. La brutalité joyeuse des couleurs met en éveil tous nos sens. En opposition, les Stabiles noirs, tapis sur le sol, de plus en plus démesurés, sont les sentinelles des villes nouvelles et de leurs architectures géantes. L'ouvrage dévoile aussi le plus petit, les figures en fil de fer des années folles comme Josephine Baker, surgie du Bal nègre. L'ouvrage parle d'un Calder, figure imposante d'Américain comme on en voit dans les films, avec sa chemise en laine d'un rouge flamboyant ; il décrit aussi un autre Calder qui fut français dans l'âme, à Paris dans les années 1920, notamment avec son Cirque miniature, en Touraine dès les années 1950, à Saché, où il construisit un grand atelier pour réaliser ses sculptures en métal.

07/2017

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Littérature francophone

Le violon de Leonardo

Leonardo Gagliano, jeune luthier et brillant violoniste de Naples, ignore en ce début du 18e siècle que son premier violon, fabriqué de ses mains, le conduira vers le Sud de la Sicile, à TERRANOVA, au Palais du prince PIGNATELLI, vice roi de Sicile dont il sera le Maitre de chapelle. A sa mort, son violon se transmettra de père en fils durant trois siècles, traversera trois continents et constituera le lien de ses descendants avec la musique. Ce livre retrace l'histoire de quatre familles siciliennes, les GAGLIANO, les BONGIORNO, les PRINZIVALLI et les SPINELLA, qui, du 17e au 19e siècle, ont connu en Sicile l'époque des Habsbourg, la monarchie des Bourbons, l'époque napoléonienne, l'épopée garibaldienne et l'unité italienne, avant de connaitre l'exil. Ils étaient royalistes, carbonari, aristocrates ou paysans. Au 19e siècle ils s'expatrient pour les Etats Unis, le Maghreb puis l'Europe. Les uns, opposants au régime ou déserteurs, fuient la prison ou la conscription. Les autres, écrasés par la misère ou terrorisés par la Mafia, s'enfuient, souvent en barque, pour échapper au pire. Ils connaitront la vie dans le Maghreb sous protectorat français, les deux guerres mondiales, l'indépendance de la Tunisie avec l'arrivée de Bourguiba et ils prendront encore, au 20e siècle, la route de l'exil, les uns pour la France, les autres pour l'Italie. Les quatre familles formeront au cours du temps une seule lignée projetée sur différents continents. Ainsi se construit le chemin de l'exil. La mémoire familiale se transmet au cours des générations dans des ailleurs inconnus, traînant derrière elle des liens invisibles, des liens de sang qui disparaissent puis réapparaissent pour reprendre le fil interrompu de l'histoire dont les enfants, ces fruits de l'exil, deviennent tour à tour les passeurs.

04/2021

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Livres-jeux

Mon cahier d'activites. +50 jeux pour les timoun et les timanmay

Mi on liv épi plis ki 50 jé maké an kréyòl pou timoun é timanmay... Koloryaj, touvé chimen, cach-cach, ki lonbraj, désiné, Ti diférans é onpil dòt tou sa avè ti koko... Un magazine Jeu 100 % en créole pour nos enfants. Nou adan !!! Coloriages, 7 différences, labyrinthes, objets cachés, La bonne ombre, Dessiner, Intrus, tout cela accompagné au fil des pages par l'ami Ti koko. Le cahier d'activité vous propose des classiques et des jeux originaux avec une seule particularité : le créole. Fait pour les efants pour les débutants et les initiés au créole avec le cahier d'activités il s'agit d'initier et de faire vivre la langue et mieux connaitre la culture dès le plus jeune âge. Mi on zouti filé pou voyé Kréyòl annou pli lwen... Nou adan !!! On magazin a jé kréyòl. Ti moun ki ka palé kréyòl, ki ka ésayé aprann li é maké kréyòl, timoun lékòl kréyòl, tout timoun ki ka santi yo byen avè kilti kréyòl dwèt aprann jouwé avè lang a yo ! Cahier d'activités sé on chans pou jouwé an fanmi, piti kon gran, matrité kon avòté, ké touvé on biten pou yo, avè mo annou ou kilti annou, gran anman é gran apa ké kontan bay on koudmen. Liv la sa sé osi on siman pou nou alantou on biten nou tout ka palé ki sé kréyòl. Ou ni pou ri, pou kabéché, pou chèché, pou aprann. Sé on prèmyé dékatman pou sé ti moun-la, sé ti anmay-la, pli nou ké fè, pli sa ké fasil pou nou, pou yo. Woulo pou zòt ki ja konprann, Woulo pou sa ki ka chaché konprann. Sé grenn diri ka fè sak diri.

04/2021

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Littérature anglo-saxonne

Copies non conformes

Lark et Robin sont demi-soeurs, profondément di érentes et pourtant très liées. Tandis que Lark, l'aînée, est réservée et studieuse, Robin a un tempérament farouche et artistique a rmé. Elles sont élevées à Montréal par une mère célibataire distante chérissant plus que tout sa propre indépendance. Le lien entre les deux soeurs n'en est que renforcé. Lark excelle dans ses études et développe un intérêt pour le cinéma et l'art du montage en particulier ; Robin quant à elle se découvre un incomparable talent pour le piano. Lorsque Lark part faire ses études aux Etats-Unis, sa soeur ne tarde pas à la rejoindre. Leur vie à New York les met cependant à l'épreuve. Lark alimente son goût pour les films documentaires auprès de professeures inspirantes sans pour autant trouver sa voix propre et doute de ses capacités de réalisatrice. Robin de son côté est acceptée à la prestigieuse école Juilliard mais lutte avec ses enseignants qui la brident et n'aspirent à faire d'elle qu'une pure technicienne. Sous cette pression, leurs chemins divergeront radicalement. Pourtant, des années plus tard, le destin les réunira de façon inattendue. Copies non conformes dresse avec tendresse et précision le portrait de ces deux soeurs au fil de leur vie, mais aussi de deux femmes face à leurs talents respectifs. Alix Ohlin interroge brillamment le rapport entre la passion et la technique, l'originalité et la contrainte du cadre. Dans un style limpide et délicat, elle parvient à capturer le langage unique des frères et soeurs et à révéler l'imperceptible lien qui nous relie à ceux qu'on aime, nous offrant ainsi un roman bouleversant sur la sororité, l'ambition, le désir, l'art et la maternité.

03/2021

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ouvrages généraux

L'aigle et le léopard. Les liaisons dangereuses antre l'Angleterre et le IIIe Reich

Les " cousins germains ". Après la chute de la France, en juin 1940, l'Angleterre a bien failli faire la paix avec le IIIe Reich et accepter le partage du monde qu'Hitler lui proposait depuis son arrivée au pouvoir. Nul doute qu'alors l'issue de la guerre eût été tout autre. En parvenant, sur le fil, à faire échouer ce plan, Churchill n'a pas seulement triomphé des anciens partisans de l'" apaisement ", regroupés derrière son prédécesseur Neville Chamberlain, l'homme des accords de Munich. Les forces qu'il a vaincues in extremis s'activaient depuis deux décennies, tantôt dans l'ombre, tantôt au grand jour, pour répudier l'ancienne " Entente cordiale " entre Londres et Paris au profit d'un accord géopolitique global avec l'Allemagne : à cette dernière, la direction politique du continent, assortie d'une intégration économique et financière poussée avec le monde anglo-saxon ; à l'Empire britannique, un leadership écrasant sur le commerce mondial. Ce rêve n'a pas seulement été poursuivi par de nombreuses figures de l'aristocratie britannique, sans parler d'une partie de la famille régnante, fidèle à ses origines allemandes - à commencer par le roi Edouard VIII, authentiquement nazi. Largement partagé, il avait pour chef de file le gouverneur de la Banque d'Angleterre en personne, Montagu Norman, et ses adeptes se recrutaient dans tous les secteurs de l'opinion, syndicats compris. Quant à Hitler lui-même, c'est peu dire que sa fascination pour l'Angleterre était inséparable de sa doctrine raciste. Cette dernière fut forgée au contact d'un idéologue britannique, Houston Stewart Chamberlain, considéré par les nazis comme leur second " prophète ". Ecrite d'une plume alerte et riche de nombreuses révélations, voici l'histoire inédite et prenante de ces liaisons dangereuses qui faillirent changer la face du monde et perdurèrent jusqu'à la chute du IIIe Reich.

03/2023

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Littérature française

1914-1918 : le journal du soldat Jean Dupin

"Tard dans la nuit, j'entends les Boches qui ramassent les blessés. De temps à autre, un coup sec. Je suppose qu'ils finissent les plus atteints. Je les entends s'approcher et je reçois un coup de pied dans les reins. Je ne bouge pas. Ils font de même avec les deux autres cadavres. C'était sans doute le moyen de savoir si il y avait encore des vivants. Ouf ! Je suis pris de panique. N'entendant plus rien, je pars sur mes genoux et mes coudes vers nos lignes, je ne veux pas être pris ; toujours des coups de fusil, venant surtout du côté français, tant pis je continue, je m'empêtre dans les fils barbelés. On me crie : "qui va là ?", je réponds "blessé français deuxième coloniale" ; "avance !" me crie-t-on. Je ne peux pas, les brancardiers viennent me chercher pour m'emmener au poste de secours". A l'occasion du centenaire du début du premier conflit mondial, Thierry Dupin verse aux dossiers de l'histoire le journal de son grand-père Jean, jeune soldat qui connut le front et les hauts et tristement célèbres lieux de cette guerre. Au fil des entrées et des pages se révèlent ainsi à nous, sans atermoiement et presque brutalement, le quotidien des soldats, la réalité des tranchées, la vermine et la boue, les incessants déplacements et les périls, l'horreur du gaz et les exécutions pour l'exemple... Immersion éloquente, in vivo et in media res, dans quelque cinquante mois de mobilisation, ce document nous confronte à cet indicible qu'est la guerre qui fait de vous, ainsi que l'exprimait J Dupin, "un mort en sursis". De même qu'il nous laisse entendre une voix de Poilu inédite.

03/2014

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Poésie

L'espoir musicien. 1e édition

Le titre de ce recueil est emprunté à un poème dans lequel Alain Lévêque évoque la scène de "La Flûte enchantée" de Mozart où le couple princier traverse les épreuves du feu et de l'eau. "Quel guide tu fais, Pamina, sur les chemins du coeur ! " s'écrie le poète, s'adressant à la jeune fille qui a su dire "non à la peur, oui à la vérité" . De poème en poème, le lecteur suivra ici un chemin qui, à l'écoute de la voix du poème, cherche de même à conjurer la peur et à saisir le vrai. Ce chemin commence dans le froid de l'hiver parisien et s'achève dans le printemps perpétuel des fresques de la Maison de Livie, à Rome où l'auteur a vécu le sentiment d'être parmi les hôtes d'un "dur paradis" menacé mais persistant, et de boire à "la source de l'ici" qui offre à "la fièvre des visiteurs / rien qu'un élan, rien qu'une musique" . Que l'espoir soit possible malgré tout, que la musique de Mozart ou les peintures de Véronèse à la Villa Barbaro soient capables d'en réveiller ou d'en cultiver la flamme intérieure, que l'on puisse demander à la parole de poésie une foi dans la vie par-delà la disparition des êtres chers, y compris l'animal de compagnie qui fut l'incarnation même de la confiance en l'être, c'est la leçon de ce recueil. Il culmine en son centre avec un ample "Dialogue des mots et du parleur" où se nouent les uns aux autres tous les fils thématiques apparus au fil des pages. Au coeur de ce livre longuement médité, ce texte s'impose au lecteur avec l'évidence des grands poèmes.

05/2021

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Littérature anglo-saxonne

La pipe d'Oppen

Au fil de ces quatorze textes, Paul Auster rend hommage à une constellation de créateurs dont la rencontre, à travers leurs oeuvres et, parfois, dans la vie réelle, a durablement marqué son propre parcours d'écrivain. Si le livre salue des auteurs américains aussi prestigieux que Nathaniel Hawthorne ou Edgar Allan Poe, la créativité d'un Joe Brainard telle que l'exprime son célèbre I remember (qui servit de modèle au Je me souviens de Perec) ou la mémoire d'un George Oppen, figure tutélaire de la poésie américaine, la plupart de ces textes s'attache à payer également tribut aux écrivains français qui ont contribué à faire de Paul Auster (lui-même, un temps, éminent traducteur du français) "le plus européen des écrivains américains" : du grand poète Jacques Dupin auquel le lia une longue et profonde amitié à l'effervescent Georges Perec aussi inventif que sensible, sans oublier André du Bouchet et sa poésie virulente ou Alain Robbe-Grillet, personnalité jubilatoire et écrivain libérateur. Dans un entretien accordé à The Paris Review, Paul Auster évoque également sa propre pratique de l'écriture, insistant sur sa foi inébranlable dans le roman en tant que genre majeur, sans pour autant nier les vertus du septième art tel que l'incarne son ami Jim Jarmusch, dont il qualifie l'un des films, Night on Earth, de véritable poème sur New York. Arts poétiques multiples, infinie variété des tempéraments mais identique engagement vis-à-vis de la création : à travers l'évocation de tant de figures bien-aimées, Paul Auster célèbre avant tout les pouvoirs fédérateurs de l'art s'efforçant d'interpréter et d'éclairer le texte éternellement énigmatique que délivre le monde.

01/2016

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Grands textes illustrés

Alice au pays des merveilles

Qui a déjà vu un lapin blanc chercher ses gants, une chenille fumer un calumet, un chapelier tenter de faire entrer un loir dans une théière, un paquet de cartes jouer au croquet ? Alice, bien sûr ! Alice qui, par un bel après-midi d'été a glissé au fond du puits vertigineux des rêves. Nous voici entraînés à sa suite au "pays des merveilles", dont chaque recoin cache une surprise où se mêlentQui a déjà vu un lapin blanc chercher ses gants, une chenille fumer un calumet, un chapelier tenter de faire entrer un loir dans une théière, un paquet de cartes jouer au croquet ? Alice, bien sûr ! Alice qui, par un bel après-midi d'été, a glissé au fond du puits vertigineux des rêves. Nous voici entraînés à sa suite au " pays des merveilles " , dont chaque recoin cache une surprise où se mêlent logique et absurde. Et comme Alice, trop grande ou trop petite, nous ne cessons jamais de nous étonner ! Toutes les clés pour comprendre l'oeuvre et le thème associé Avant de lire l'oeuvre - L'essentiel sur l'auteur - Le contexte d'écriture de l'oeuvre Au fil de l'oeuvre - Des questionnaires sur les passages clés : compréhension et étude de la langue - L'enregistrement audio d'extraits lus par un comédien Le dossier BIBLIOCOLLEGE - L'essentiel sur l'oeuvre - La structure de l'oeuvre - Les personnages de l'oeuvre - Le genre de l'oeuvre - L'oeuvre dans l'histoire des arts - Des films, des documents et des livres associés à l'oeuvre LE GROUPEMENT DE TEXTES Thème : Imaginer des univers nouveaux - Ces mondes qui nous émerveillent logique et absurde. Et comme Alice, trop grand ou trop petite, nous ne cessons jamais de nous étonner !

06/2024

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Philosophie

Ethique du samouraï moderne. Petit manuel de combat pour temps de désarroi

" Jusqu'à sa disparition en 2010, maître Isogushi enseignait au dojo d'Ishen dans le sud du Japon. Son enseignement comportait deux disciplines inséparables : pour le corps et pour le mental, la transmission de l'ensemble des arts martiaux traditionnels ; pour l'âme et pour l'esprit, un guide nouveau pour la conduite de la vie. On ignore combien d'élèves forma maître Isogushi, venus des cinq continents, et il ne reste de cet enseignement que les notes de cours prises par mon vieil ami Emiliano Zapoga dit " le Mexicain " , ici rassemblées. Le maître a voulu que ses propos soit autonomes, tout en formant un modèle éthique complet, utilisable de manière concrète par n'importe quel homme ou femme. A quoi j'ajoute jeune adulte qui cherche une conduite à sa vie " . Ainsi commence cet extraordinaire ouvrage de Patrice Franceschi : une " éthique " personnelle, forgée au fil des années par l'auteur, entre ses études approfondies de philosophie à la Sorbonne, sa passion pour les stoïciens ; et sa pratique des arts martiaux, de l'engagement et de la lutte, depuis l'Afghanistan jusqu'au kurdistan syrien... Ce " petit manuel de combat " rassemble 327 courts chapitres, mélodieux, philosophiques, universels. Ici une brève parabole ; là un aphorisme surprenant ; ici encore, un paradoxe. Chaque ligne étonne, secoue, oblige. C'est à la fois une éthique ; un manuel de haute tenue pour une époque où rien ne semble tenir, et nous tenir. Et la recherche d'une voie, à l'évidence humaniste, poétique - à la manière d'un Kipling écrivant à son fils. Romancier, explorateur, baroudeur, Patrice Franceschi est aussi un passionné de sagesse, une sagesse active, vive, enthousiaste - il nous offre ici le plus beau des traités, dans une langue nette et forgée par le temps.

02/2019