Recherche

Calamity. Une enfance de Martha Jane Calamity

Extraits

ActuaLitté

Littérature française

Une Mort sale

Hong Kong, devant le port noyé de pluie par l'hiver, un hôtel qui est aussi une maison de rendez-vous. Jean Chayral, un écrivain vieillissant et miné par la maladie, y achève une partie de go avec M. Liu, lui aussi malade et condamné. Jean Chayral lui raconte ses amours enchevêtrées, autant de haltes sans repos avant la "mort sale" dont M. Liu lui prédit qu'elle sera atroce. Le jeu de go représente à la fois le mouvement des pièces, le déplacement des souvenirs et aussi le va-et-vient des moments du passé et de ceux de l'écriture dont Jean Chayral a perdu le fil depuis la mort d'une femme.

03/1973

ActuaLitté

Littérature française

Une ville grise

Peu de temps avant ce qu'on nomme le "printemps de Prague", un vieux professeur juif en retraite, Jaromir W. , tombe amoureux d'une fillette de sept ou huit ans, à laquelle il donne des cours de français. Il en fait sa fiancée, ayant l'intention de l'épouser sitôt qu'elle sera nubile. Les troupes soviétiques vont et viennent dans le pays. Le professeur ne se trouve jamais assez près de sa "fiancée". Coïncidence heureuse : elle lui est confiée par les Autorités, le professeur ayant, à tout hasard, dénoncé son père, que la police escamote. Entre le vieillard et la fillette va se tisser un singulier rapport, selon un emploi du temps minutieusement réglé. Mais que peut-il arriver ? Cela se passe à Prague, une petite ville, que recouvrent brouillards et fumées...

09/1978

ActuaLitté

Littérature française

Une transaction secrète

Virginia Woolf écrit dans Orlando : "Ecrire de la poésie, n'est-ce pas une transaction secrète, une voix répondant à une autre voix ?" C'est comprendre la poésie comme une attention à ce qui semble une parole dite par le monde, et la recherche de la traduction la plus juste de cette parole, plus ou moins forte et plus ou moins cachée. Dans ce recueil de textes critiques dont le plus ancien remonte à 1954, le plus récent datant de 1986, il y a une écoute, non plus de cette parole du monde, mais de la voix poétique elle-même, telle qu'elle a tenté cette traduction chez Scève ou Gongora, Hölderlin ou Novalis, Ungaretti ou Rilke, chez des prosateurs tels que Senancour, Paulhan ou Dhôtel, ou chez des poètes contemporains, de Ponge à Bonnefoy. De bout en bout, cette écoute est celle d'un poète pour qui écrire de la poésie, en lire ou en faire lire, ne saurait être qu'ouvrir un dialogue aussi vrai que possible dans un monde comme aéré par lui.

03/1987

ActuaLitté

Livres 3 ans et +

Juste une seconde

C'est l'heure de rentrer à la maison, le parc va fermer. "Une petite seconde ! " dit Diane à sa maman. Elle vient juste de découvrir un bébé statue. Il est trop petit pour parler ou pour marcher. Il tend les bras pour se faire porter. Diane ne peut tout de même pas le laisser seul.

09/1996

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Construire une maison

En 1906, sous le prétexte de construire sa maison idéale, Jack London (1876-1916) dénonce violemment le paraître et le factice, qu'il juge inutiles et peu fiables. C'est également le moyen pour lui de concevoir une demeure qui, par son organisation, respectera les classes sociales, l'économie, la nature... En un mot, l'être humain. Car la politique n'est jamais loin chez London, que l'on a souvent cantonné à ses romans d'aventure. Et l'architecture est un thème récurrent dans son oeuvre : en 1905, dans Ce que la vie signifie pour moi, il avait déjà utilisé la métaphore de l'édifice pour décrire la société.

06/2014

ActuaLitté

Photographie

Une amitié heureuse !

...Il s'agit d'une époque où la photographie n'était pas considérée comme un art, où les photographes, assimilés à des artisans, gagnaient leur vie en faisant aussi bien des photographies industrielles que des mariages ou des reportages sportifs ! Cela n'empêchait pas que des relations professionnelles se transforment en de véritables amitiés, comme ce fut le cas pour Jean DIEUZAIDE et Robert DOISNEAU. Au travers de photographies souvent inédites, on mesure à quel point la vision humaniste qu'ils avaient de leur métier pouvait se rejoindre et parfois se confondre. En parcourant cet ouvrage, on se livre avec délectation au petit jeu de savoir "qui fait quoi ?"... La reproduction de quelques-unes des lettres qu'ils échangèrent vient attester de ce qui fut autour de la photographie et de ses soubresauts d'alors, une véritable amitié.

09/2014

ActuaLitté

Littérature française

Une saison ardente

Les bêtes sortent des bois, les hommes partent combattre le feu, leurs femmes prennent des amants. Les jeunes gens ont du mal à dormir. Ils se lèvent la nuit et rôdent, l'âme en peine, attentifs au moindre bruit. C'est l'été 1960, des incendies de forêt ravagent le Montana. Richard Ford a-t-il été l'un de ces adolescents insomniaques ? Probablement. Mais Joe, le narrateur et le héros de ce récit, doit beaucoup à Conrad et à Tourgueniev. Avec sa gaucherie et son énorme besoin de tendresse, il cherche ce qui, loin de le consoler, ne lui apportera qu'une sagesse amère : la lucidité. Dans Une saison ardente, Richard Ford explore à nouveau une " Amérique privée d'histoire " (Salman Rushdie), sorte de no man's land moral peuplé d'êtres si démunis qu'ils ne parviennent plus à nommer leur douleur. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Marie-Odile Fortia-Masek.

03/1991

ActuaLitté

Littérature française

Une nouvelle histoire

Ce soir-là, Marie-Paule se sentait plus fatiguée que d'habitude. Elle avait eu énormément de clientes à coiffer. Elle n'avait qu'une envie, rentrer se coucher. Malheureusement, elle avait promis à Edith son amie d'enfance de l'accompagner à un dîner où elle connaîtrait enfin Alain, l'amoureux d'Edith. Marie-Paule craignait de s'y ennuyer mais Edith comptait sur elle. Savait-elle que ce dîner changerait sa vie ?

10/2016

ActuaLitté

Poésie

Comme une lettre

Ecrits après une longue période de silence, les poèmes de ce recueil ont marqué pour leur auteur une véritable renaissance à la parole, par-delà l'expérience cruciale de la traduction à laquelle elle a consacré une partie de sa vie. Des poèmes comme des lettres : tournés vers l'autre – destinataire ou lecteur–, beaucoup comportent une date et un lieu. Reflets d'une expérience à chaque fois unique, située dans l'espace et le temps, et qui pourtant semble s'adresser directement à nous. Mireille Gansel est un poète de la rencontre. Elle porte sur le monde qui l'entoure un regard attentif à tout ce qui est fragile et menacé, mais aussi à tout ce qui témoigne des forces invincibles de la vie, à tous ceux qui, comme elle, s'attachent à préserver la mémoire des êtres et des lieux. Plus qu'une poésie du voyage, un art d'habiter le monde.

05/2017

ActuaLitté

Policiers

Une ballade américaine

Jamie Currier est de retour. Mais qui peut le reconnaître dans ce petit vieux édenté et claudiquant ? Pourtant, c'est bien lui sous le déguisement, serrant sa canne de toutes ses forces et animé d'une froide vengeance. Un bain de sang en perspective dont il savoure les préliminaires. Car, loin de l'anéantir, quinze ans de prison ont forgé sa volonté. Son plan, il l'a préparé à la perfection. Il le sait, le Destin va s'accomplir. Ce sera le jour le plus grand dans l'histoire d'Ashville. II est le Justicier vengeur ! Un génie ! Il s'est donné trois jours pour le match final, pour éliminer ceux qui furent autrefois ses amis, quatre anciens basketteurs. Ils l'ont humilié et ont lâchement détruit sa vie, l'accusant d'un meurtre qu'il n'a jamais commis. À lui de jouer désormais ! Le spectacle peut commencer.

02/2004

ActuaLitté

Littérature étrangère

Une femme surveillée

Environs de Londres, de nos jours. Après avoir subi plusieurs semaines d'intimidation, deux femmes âgées sont assassinées à quelques jours d'intervalle. Selon la police, ces crimes portent la signature du même auteur. Non loin de là, Gillian Ward mène une existence apparemment sans histoire avec sa famille. Une vie parfaite aux yeux de Samson Segal, son voisin. Obsédé par Gillian, ce marginal passe ses journées à la suivre et à épier ses moindres faits et gestes. Quand Tom, le mari de Gillian, est retrouvé mort dans leur maison, tué par l'arme ayant servi aux meurtres des deux vieilles dames, tous les soupçons se portent sur Samson, le guetteur.

03/2013

ActuaLitté

Littérature française

Une seconde vie

Dan la quarantaine, se sent épanoui professionnellement, en tant que pédiatre. Au contact des enfants il se sent vivant, au contraire de sa vie personnelle où il ressent une immense solitude et une infinie tristesse... mais c'est sans compter sur le destin qui vient tout bouleverser...

ActuaLitté

Littérature française

Une bille verte

"Brancart observe les trois femmes derrière la vitre, yeux épouvantés, lèvres muselées par une main tremblante "Puis regard sur la maison, le jardin, le massif de rhododendrons blancs, incongru dans un espace tout en harmonie, le cadavre d'un femme" Menée par le commissaire Brancart, l'enquête écorchera les sensibilités d'un groupe d'amis peu enclins à se dévoiler.

11/2015

ActuaLitté

Littérature française

Une aventure mystérieuse

L'émigration s'explique en grande parti à travers la volonté de fuir certaines difficultés qui prévalent dans les pays de départ à savoir surtout des difficultés familiales comme la pauvreté ou le favoritisme créant ainsi un climat de mésentente et de division. Face à ces problèmes beaucoup de jeunes recherchent des refuges ailleurs ; pire encore, d'autres se suicident. Ce livre analyse cette situation, qui est une problématique africaine, et propose des solutions.

06/2017

ActuaLitté

Littérature française

Une Vie fatale

Un homme dans le courant de sa vie et de ses turpitudes. Une vision familière de celle ci comme un bon chien mais un coeur ouvert à l'immense été. Nina est son poison mais qui en sera l'antidote ?

12/2014

ActuaLitté

Littérature française

Une Mauvaise Rencontre

Je m'appelle François Martin. Dirigeant une agence immobilière spécialisée dans la vente de biens de luxe, je gagne très bien ma vie. Ce métier lucratif ne me passionne pas. J'aurais voulu être écrivain. Un soir d'hiver, au retour de la visite d'une maison de maître dans les Yvelines, je prends un auto-stoppeur à bord de ma voiture. En chemin, l'homme d'allure peu engageante me confie qu'il est un messager dont la mission est d'organiser ma propre mort imminente. Je le prends pour un illuminé et le débarque. Cette rencontre m'ébranle. Et si ce personnage était sérieux finalement ? Un peu plus tard, j'apprends par hasard que ma femme me trompe. Je décide alors de la quitter et partir au hasard, en espérant qu'on perdra ma trace pour me consacrer à écrire mon premier roman. Mais ne va-t-on pas finalement me rattraper ?

01/2015

ActuaLitté

Littérature française

Comme une histoire

Le jour avait été bien choisi : 21 mars. Le printemps avait fait son entrée et le beau temps était au rendez-vous. Des grappes de collègues, certains sur leur trente-et-un, d'autres plus simplement vêtus, s'acheminaient vers le bâtiment de toutes les surprises. Cette énorme bâtisse en verre était plantée au milieu de nulle part. On y accédait par un chemin vallonné sans penser un instant découvrir au sommet de la colline, sur une immense plaine, raides comme une saillie, sept étages qui déchiraient le ciel. Ses bâtisseurs enclins à frapper les consciences et subjuguer les esprits voulaient écrire l'histoire de la santé du pays avec une nouvelle encre qui raconte ce qu'elle fait et fait ce qu'elle raconte.

06/2020

ActuaLitté

Littérature française

Une femme obscure

Que sait-on de Melanía ? Qu'elle est une survivante ; que les femmes autour d'elle meurent ou disparaissent, à commencer par sa mère et ses soeurs ; qu'enfant déjà, elle pose sur toute chose des yeux noirs et ronds d'une intensité inquiétante ; qu'elle gardait les chèvres ; qu'elle est tombée enceinte toute jeune, personne ne saura jamais de qui. Daniel Maggetti dresse le portrait ambigu et lacunaire d'une femme forte, inspirée de sa grand-mère décédée cinq mois avant sa naissance. De rares objets, trois photographies, quelques épisodes colportés d'une génération à l'autre nourrissent l'histoire de cette vie d'il y a cent ans dans un village isolé des Alpes tessinoises.

10/2019

ActuaLitté

Littérature étrangère

Une Certaine parenté

"J'ai vécu toutes les époques, les belles et les laides, les folles et les raisonnables, deux guerres mondiales... quatre chiens, trois épouses, deux châteaux, une bibliothèque fidèle et quelques amis comme vous", dit Branly au narrateur en l'entraînant vers une table de l'Automobile Club qui surplombe le jardin des Tuileries. Tout au long de cet après-midi de novembre, le vieil aristocrate évoquera l'étrange destin des Heredia. De souche française, ils ont essaimé en Amérique latine, mais une attirance obscure renvoie leurs descendants à une demeure proche d'Enghien, où les feuilles meurent au cour même de l'été. Au fil de son récit, Branly se souviendra - ou rêvera - des pans secrets de sa propre vie, renvoi opaque à d'autres vies, d'autres morts peut-être. Faut-il admettre que nous avons un fantôme à nos côtés, qui se confond avec notre être "comme la mer dans la mer" ? D'abord simple auditeur, l'auteur se trouve pris comme dans une nasse. À mesure que le comte de Branly lui livre les pans d'un récit voué au secret, il comprend qu'il en est l'ultime dépositaire, contraint par là même d'en devenir le narrateur. Une certaine parenté est l'un des romans les plus étranges de Carlos Fuentes. Au travers de dialogues apparemment banals, l'écriture glisse imperceptiblement - diaboliquement - vers sa propre subversion, chaque geste acquiert plusieurs "sens", faisant basculer la raison, la logique, les identités, déformant les rapports du temps et de l'espace. L'homme du monde a érigé la courtoisie au rang de maxime philosophique. Pourtant, sous le masque lisse, la mort rôde parmi le grouillement des fantasmes. L'invisible sous-tend chaque épisode et ronge, larvé, les apparences du quotidien. Pour dire ce fantastique, Carlos Fuentes utilise aussi l'arme visuelle, sensitive : celle de la poésie.

01/1982

ActuaLitté

Poches Littérature internation

Dorian, une imitation

Henry Wotton est un dandy qui use et abuse de tous les plaisirs illicites : sexe, drogue, alcool, et bons mots. Dans le studio de son ami (et ex-amant) Basil Hallward, vidéaste très en vogue, il rencontre Dorian Gray, un jeune homme d'une grande beauté. Il se propose de l'initier à toute une vie de débauche... Dorian se laisse tenter, tout en faisant le vœu de garder la fraîcheur et l'innocence de la jeunesse. Mais il y a le sida et ses ravages... Dorian est Le Portrait de Dorian Gray d'Oscar Wilde transposé un siècle plus tard. Wilde racontait la déchéance du XIXe siècle finissant, Will Self, lui, raconte la lente dérive du Londres décadent des années 80 et 90. Dans ces variations sur un mythe, il dépeint, avec le cynisme et l'humour qu'on lui connaît, une fin de siècle désormais révolue.

05/2005

ActuaLitté

Théâtre

Une réalité. Théâtre

Issue d'une famille pauvre, Djeneba, une jeune fille pleine de rêves, perd ses parents en classe de troisième. Cette situation va la contraindre à emprunter un chemin ignoble pour faire face à la vie. Malgé les obstacles, elle tient le coup et affronte la vie. la persévérence, le courage et la volonté l'aident à réussir.

10/2016

ActuaLitté

Littérature française

Une femme silencieuse

La mort tragique de son fils a plongé Aurore dans une dépression si profonde qu'elle s'isole de tout et de tous, même de son mari. Peu à peu grandit en elle la certitude qu'elle trouvera dans les racines perdues de son passé des réponses, peut-être les raisons qui justifieraient sa douleur et sa survie. Elle part sans prévenir, habitée par sa conviction, trop fragile pour affronter les réalités d'une vie qui ne cesse de dériver, trop hésitante pour obtenir de vraies réponses, éperdue et égarée. Les drames du passé expliquent-ils ceux du présent ? Y a-t-il toujours un prix à payer ? Ceux qu'elle rencontrera ou retrouvera l'aideront-ils ? Ceux qui n'ont pas su l'aimer l'accepteront-ils ? Découvrira-t-elle enfin de nouvelles raisons de continuer à vivre malgré tout ?

12/2014

ActuaLitté

Policiers

Une sale affaire

Ali Duncan, jeune, ravissante, très ambitieuse, est prête à tout pour faire la couverture des magazines. Jusqu'au jour où, agressée lors d'une fête à South Beach, elle fait la Une des faits divers. Pour démêler le vrai du faux, Sam Hagen enquête dans un monde de corruption qui a déjà tuer son fils. Insensible aux multiples pressions, il mettra tout en œuvre pour protéger les faibles et faire enfin éclater la vérité.

09/2000

ActuaLitté

Poésie

Une même lunaison

Une même lunaison est le "journal" d'une lunaison, l'intervalle de temps séparant deux nouvelles lunes. Ce journal tel un cycle en partage relatant les vies d'ils ou elles - au singulier, en solitude souvent, des gens plutôt âgés, quelques enfants ou écoliers - est séparé en deux parties construites chacune sur quinze jours, "Un même vent" et "Un même temps" , titrées d'après le terme de marine "lunaison de vent ou du même temps / du même vent ou de temps" . "Il y a ici tout un monde qui s'affaire invisible" , un réseau de petits riens qui vont et viennent au fil des pages : la pêche à la ligne, les animaux (ragondins, chats), les légumes à préparer, les trains, les horloges, les mouchoirs, les fleurs... des traces qui dessinent des vies de peu. Des vies comme sous influence de la lune où point une certaine mélancolie, une tristesse des humeurs, la bile noire, comme on disait jadis, ou alors un ennui des mêmes gestes fatigués. Il y a le voisin ou la voisine acariâtres, il y a elle, sûrement dans un intérieur - "Au-dehors tout est moins clair" -, qui a "peu de choses à vivre" , si ce n'est observer les mouvements des autres : "Elle n'a rien d'autre que de dire de ce que les autres font, ce que les autres ne font pas" . Ou il, son corps : "De la route elle voit son corps d'homme / de cris et d'abois / qu'elle voudrait toucher de tendresse et de sexe" . Elle s'imagine - "Puisqu'il est là le bien-aimé" -, et "enfin dort au bruit du dernier train de nuit" ... Il n'y a guère d'échappatoire, pas de pensée magique, ici on est au ras du réel. Mais il y a encore du désir, beaucoup de tendresse aussi malgré l'usure et le quotidien. Des cheveux blancs, des mains usées, juste quelques gestes, quelques mouvements furtifs dans la pénombre, qui suffisent pour qu'une "main entre les cuisses" , pour qu'une "main qui sait encore s'agiter, caresser les souffles" ...

04/2019

ActuaLitté

Policiers

Une fois deux

A la veille d'un procès très médiatique, Elisabeth, jeune journaliste, s'exile en Irlande sur l'insistance de ses collègues. Elle en profite pour s'offrir une semaine de remise en forme à Mount Castle. Loin de tout, elle pense pouvoir profiter de vacances bien méritées. Mais son arrivée est vite perturbée par un énigmatique homonyme...

04/2019

ActuaLitté

Littérature française

Une amitié vagabonde

Ce recueil magnifie quarante ans de complicité entre deux hommes. Michel Déon et Pierre Joannon, fondateurs du prix Audiberti créé en 1989 afin de récompenser une oeuvre littéraire célébrant la Méditerranée, en étaient respectivement le président et le secrétaire général. Ils partageaient le goût de la mare nostrum qui a vu naître la civilisation occidentale ainsi que celui de l'Irlande : l'un y habitait, l'autre la représente en tant que consul général. En réunissant ces seize textes, dont certains inédits de Michel Déon, Pierre Joannon se fait l'intercesseur entre la Grande Bleue et les terres brumeuses de la verte Erin. Discours, portraits ou éloges vantent les mérites des deux écrivains, mais aussi ceux de Jean d'Ormesson, de Lawrence Durell, de Jacques Audiberti. Ils évoquent les plaisirs de la vie : l'amour de la littérature, la passion de la bibliophilie, les raisons d'un établissement en Irlande, bien des souvenirs... Il y a même un entretien à bâtons rompus pour tenter de définir une "Apologie (modérée) de la rébellion". Ces exercices d'affection et d'admiration respirent la légèreté, l'humour et l'érudition. La préface de Jean-Christophe Rufin, un autre académicien, souligne l'insatiable curiosité de l'auteur d'Un taxi mauve : "Il avait, plus que quiconque, la passion de découvrir et la capacité d'admirer. Lecteur éclectique et sans préjugé, il détestait les gloires factices et les icônes médiatiques." La fidélité aux amis, c'est aussi entretenir la mémoire d'un "pessimiste heureux". Et cultiver l'élégance littéraire en tweed sur les rivages de la Côte d'Azur... Michel Déon aurait eu cent ans en 2019.

02/2019

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Une ville flottante

" Plus qu'un vaisseau, c'est une ville flottante. Si le Great Eastem n'est pas seulement une machine nautique, si c'est un microcosme, un observateur ne s'étonnera pas d'y rencontrer tous les instincts, tous les ridicules, toutes les passions des hommes. " Les rumeurs vont bon train quand on franchit le pont du Great Eastern : des cabines jusqu'aux cales, il est question d'inquiétantes disparitions... Un des capitaines aurait péri noyé, un passager se serait égaré dans les profondeurs du navire, un mécanicien aurait même été soudé dans la boîte à vapeur ! Hypnotisé par la démesure du bâtiment, le narrateur embarque à son bord pour une traversée qui réserve bien des surprises.

ActuaLitté

Littérature française

Une mère, etc.

Emmanuelle vouvoie ses parents, porte des jupes bleu marine, apprend les bonnes manières. Ses cousins s'appellent Maximilien, Hugues ou Gontran. Mais elle ne leur ressemble pas. Elle a été adoptée et ignore tout de ses origines. Jusqu'à ce que le pays de sa naissance resurgisse brutalement dans sa vie. Alors elle veut soudain savoir. Frénétiquement, elle sillonne une Colombie aussi violente qu'enchanteresse, en quête de sa mère biologique, dont elle ne connaît que le prénom. Une mère, etc. , est une histoire d'aujourd'hui. Une épopée pleine de rebondissements, une émouvante aventure à rebours. Celle d'une maternité qui se vit au pluriel. Et de ces enfants écartelés entre deux cultures, deux pays, deux passés, deux familles. Avec cette question, universelle, de l'amour filial.

02/2019

ActuaLitté

Policiers

Une fille modèle

Deux frères s'introduisent dans une ferme isolée abritant la famille Quinn. Deux soeurs, Charlie, treize ans, et Sam, quinze ans, vont lutter pour leur propre vie. L'une est laissée pour morte. Enterrée alors qu'elle respire encore. L'autre s'enfuit... Vingt-huit ans après le drame, Charlie est devenue avocate, comme son père. Elle est en première ligne quand Pikeville se retrouve à nouveau en plein cauchemar : Kelly Wilson, dix-sept ans, est accusée d'avoir tué deux personnes. Charlie est témoin, et des images dont elle aurait préféré ne jamais se souvenir commencent à affluer, l'obligeant à s'interroger et à affronter la vérité : que s'est-il réellement passé lors de cette terrible journée, il y a presque trente ans ? Avec son style violent et frontal, Karin Slaughter explore les rouages de la machine juridique et ceux, peut-être encore plus complexes, d'une famille.

ActuaLitté

Littérature française

Une fille bien

Pourquoi sa vie avait-elle basculé en si peu de temps ? Quand Louise Castillo lui restitue le journal intime qu'elle avait oublié chez elle trente ans plus tôt, un malaise gagne la narratrice : des pages entières sont raturées, qui semblent évoquer un événement grave, lié à une relation avec un homme plus âgé. Pourquoi ne se souvient-elle de rien ? Alors que Sibel, sa vieille tante fantasque dont le passé arménien est marqué par la tragédie, pense qu'elle est le jouet d'une malédiction familiale, ses amies lui intiment d'affronter son histoire forcément traumatique et ses fils s'inquiètent de sa nervosité grandissante. Quant à elle, elle redoute de s'enfermer dans le rôle de la victime. Valérie Toranian dresse, sous la forme d'une enquête psychologique, le portrait d'une fille bien résolue à résister à toute forme de conformisme. Elle nous livre une véritable comédie dramatique mettant en scène, entre cocasserie et gravité, nos obsessions contemporaines.

03/2018