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Textes médiévaux

Le bestiaire d’amour

A l'époque gréco-romaine, les animaux avaient été déjà l'objet de nombreux traités, fictions, discours. Et bien que nourrie par cette longue tradition, l'époque médiévale a su instaurer un nouveau rapport avec le monde des animaux, en concevant une création littéraire qui lui est propre : le bestiaire. Autrement dit encore, un recueil où se trouvent décrites, étudiées les natures ou propriétés des animaux, que celles-ci soient réelles ou relevant de légendes et de croyances. A partir de l'étude de ces natures ou propriétés, la plupart de ces bestiaires sont l'occasion de tirer des enseignements moraux ou religieux, dans des vues d'édification. Toutefois, parmi cette large production, un bestiaire occupe une place tout à fait à part, celui de Richard de Fournival. En effet, de ces natures ou propriétés, sont obtenus cette fois des enseignements concernant l'amour : comment obtenir, conquérir et conserver l'amour, comment déchiffrer les signes de l'amour, comment en éviter les pièges... Un bestiaire, en somme, qui devient l'occasion, par le texte et l'image, de reprendre les topiques de la tradition courtoise et de montrer combien chaque animal est exemplaire des relations amoureuses et des désillusions et des délectations auxquelles elles peuvent conduire. Médecin, savant, lettré, théologien, Richard de Fournival (1201-1260) fut également un grand bibliophile, dont la collection d'ouvrages et de manuscrits constituera l'un des fonds les plus anciens et les plus importants de la bibliothèque de la Sorbonne.

11/2021

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Vitraux, enluminures

Les tarots enluminés. Chefs-d'oeuvre de la Renaissance italienne

Les tarots enluminés du xve siècle fascinent. Leur qualité d'exécution, la richesse de leurs couleurs, leurs fonds d'or estampés en font des oeuvres à part, à la fois cartes à jouer et miniatures. Objets de luxe qui ont vu le jour dans les milieux aristocratiques et cultivés du nord de l'Italie au xve siècle, ils ont été mieux préservés que les tarots ordinaires imprimés. Dominés par les cartes peintes par Bonifacio Bembo et son atelier pour la cour de Milan, les tarots enluminés ont été aussi réalisés pour d'autres cours, comme celles de Ferrare ou de Florence. L'apparition sur le marché de l'art et l'acquisition par le musée de la Carte à jouer d'un superbe Chariot, un des atouts du tarot, totalement inédit, a bousculé les attributions faites jusque-là. Organisé autour de la carte du Chariot et de ses "? soeurs ? ", deux cartes clairement issues du même jeu exceptionnellement prêtées par le musée national de Varsovie, cet ouvrage présente de précieux tarots milanais et florentins, en provenance d'institutions prestigieuses telles le Louvre, la Bibliothèque nationale de France, la Morgan Library and Museum à New-York ou encore les musées de Sicile. Les tarots enluminés apportent des détails indispensables à la connaissance de la peinture italienne du xve siècle. "? Triomphes ? " de Pétrarque, plateaux d'accouchée, livres illustrés... en éclairent le contexte historique, artistique et intellectuel.

01/2022

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Littérature française

Netsuké

Si Renée Vivien est surtout connue, sous ce nom français - elle qui est anglaise, mais écrit en français - pour l'inspiration qu'elle trouve dans les œuvres poétiques de la Grèce antique (essentiellement Sapho), Netsuké, paru fin 1904, montre qu'elle a aussi puisé sa matière dans l'Orient si prisé à la fin du XIXe siècle et au début du XXe, pour écrire en prose des contes et nouvelles. Tout ce qui flatte son sens de la beauté, de l'idéal et du spleen, l'inspire : elle donne ici une correspondance littéraire des netsukés, miniatures japonaises ciselées que l'on suspendait à la ceinture des kimonos, en adaptant ou créant, à partir de sa propre bibliothèque ou d'ailleurs, des contes qui, parfois sous une apparence enfantine, s'adressent à des lecteurs adultes. Le public curieux découvrira la façon personnelle dont Vivien répond au goût de l'époque pour l'Extrême-Orient (cf Loti par exemple) et pour les contes fantastiques ou féeriques. Elle fait même totalement sien ce goût, en parvenant à insérer dans son recueil ses préférences saphiques, qui l'ont rendue célèbre jusqu'à nos jours. Les princes charmants, ou plutôt les samouraïs charmants, chez elle peuvent tout simplement être des princesses ! Un siècle plus tard, cette autre facette de Vivien, auteure nouvelliste, dans une prose d'une remarquable simplicité, méritait d'être à nouveau offerte au public, avec une préface de la spécialiste Melanie Hawthorne, professeure d'université américaine.

05/2014

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Histoire de France

Eté 14. Les derniers jours de l'ancien monde

Eté 14. En réaction à l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand par un nationaliste serbe de Bosnie à Sarajevo, le 28 juin 1914, l'Autriche adresse, le 23 juillet, un ultimatum à la Serbie. Pour les hommes politiques, les diplomates et les opinions publiques, c'est une crise régionale, qui doit se régler par une conférence de paix. Cependant, une semaine plus tard, la Russie mobilise. La machine de la guerre s'ébranle, il ne sera plus possible de l'arrêter. En treize jours, l'Europe, qui "oscillait au bord de l'abîme" selon la formule de Jean Jaurès, bascule dans l'horreur. Mais pourquoi ? Comment ? Les collections de la Bibliothèque nationale de France et du ministère de la Défense, associées à celles de plusieurs institutions prestigieuses, permettent de comprendre combien, dans une Europe qui s'est attardée aux tables de la Belle Epoque, le déclenchement de la guerre a pris la figure d'un surgissement. Qui étaient les hommes partis se battre un matin d'août 1914 ? Quel était leur univers ? Comment étaient-ils préparés à la guerre ? Sur 14-18 et ses causes tout semblait avoir été dit, et pourtant les questions subsistent. Regroupant des essais signés par les plus grands spécialistes français et étrangers de la période, ce volume apporte un regard critique et novateur sur la "première catastrophe du XXe siècle". Dans le vertige des origines de la guerre, chacun ressaisira une part essentielle de notre identité collective.

03/2014

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Histoire de France

Un prêtre missionnaire dans la grande guerre

Depuis bientôt un siècle, dix-huit carnets, conservés dans une bibliothèque privée, gardaient précieusement les secrets d'un aumônier bénévole de la Grande Guerre. Mobilisé en août 1914, comme secrétaire dans une ambulance de campagne, Omer Denis ne tarde pas, dès la bataille de la Marne, à exercer auprès des blessés, " sans titre officiel ", les fonctions d'aumônier. En 1916, estimant ne plus être en mesure d'accomplir son ministère dans des conditions satisfaisantes, il demande et obtient un poste de brancardier dans un régiment d'artillerie de canons de 75. Ce personnage, qui a le sens de l'humour et de l'anecdote, se lance au fil des pages, dans de très intéressantes digressions qui sont autant de tableaux de la vie en cette période troublée. Ne négligeant jamais les bonnes relations, il n'hésite d'ailleurs pas à recourir à sa condition de prêtre pour améliorer le quotidien ! Bien au-delà de l'ecclésiastique en campagne, le lecteur découvre là un personnage aussi truculent qu'attachant. Partant de la masse considérable de notes des plus diverses, soigneusement consignées d'août 1914 à mars 1919, Denise et Allain Bernède, tous les deux rompus aux techniques du maniement des archives militaires, se sont livrés, après avoir transcrit les 1 356 feuillets du document, à un véritable travail de vérifications pour mettre en valeur ce "matériau pour l'Histoire", toujours difficile à traiter, que sont les témoignages.

11/2011

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Romans de terroir

Le fils caché

Brouillé avec son père, un éleveur de pur-sang au caractère irascible, Jean Maisonnial se réfugie chez son oncle. Mais la folle et répréhensible passion qu'il éprouve pour sa cousine le contraint à s'exiler, à partir à la conquête de l'Algérie. Auprès des spahis, il découvre alors cette passion des chevaux que son père n'avait pas su lui faire partager et décide, quelques années plus tard, en rentrant en France, de faire revivre la Ribière Haute, un domaine abandonné qu'il tient de sa mère, en y créant un haras. Taciturne, il ne semble vivre que pour sa bibliothèque, ses chevaux et le souvenir de son amour interdit. Ce que devine Rose, la rouquine entrée à son service avec l'intention de l'aguicher. Parvenant à ses fins, elle met au monde un garçon, Adrien qui, tenu à l'écart. va vivre douloureusement sa condition de " bâtard du château " avant de relever la tête, d'entrer à l'école normale et de devenir un hussard de la République. Mais le " fils de la rouquine " devra attendre d'être père et grand-père à son tour pour pouvoir enfin crever l'abcès et lever la malédiction qui semble s'être transmise de père en fils chez les Maisonnial. Avec la complicité de sa petite-fille et de l'époux de cette dernière, il retournera à la Ribière Haute, réveillera les haras endormis et écoutera enfin, le coeur en paix, le fougueux galop des chevaux.

02/2010

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Histoire de France

Archives d'une captivité, 1939-1945. L'évasion littéraire du capitaine mongrédien

Georges Mongrédien (1901-1980), historien prolixe, spécialiste de la vie littéraire et du théâtre au XVIIe siècle, fut captif en tant qu'officier durant toute la Seconde Guerre mondiale. L'expérience de l'enfermement dans l'oflag XI A (Osterode am Harz) jusqu'à l'été 1941, puis dans l'oflag IV D (Elsterhorst bei Hoyerswerda) jusqu'en février 1945 a suscité en lui le besoin non seulement d'écrire au quotidien, mais aussi celui de reconstituer une véritable vie intellectuelle et artistique au sein même du camp. Mongrédien, avec la complicité de ses codétenus, a ainsi participé à la création d'une université et d'une bibliothèque (le plus de 7000 volumes, monté des expositions dans les baraquements, mis en oeuvre un Comité du Livre, tout en assistant à des soirées musicales et des conférences, alors qu'il éditait le Les Cahiers des captifs d'Osterode. Cette évasion littéraire et artistique a surtout donné lieu à la rédaction de nombreux carnets et de "Causeries familières", journaux de bord d'une existence obsidionale. En archiviste de lui-même, Georges Mongrédien a pris soin de conserver les documents représentatifs de cette extraordinaire activité littéraire et culturelle: programmes et photos de théâtre, journaux, menus des soirées de remise de prix littéraires, billets de "croisières" musicales... Le fonds d'archives ainsi formé constitue le mémorial inattendu d'une captivité associant sans cesse la souffrance de la réclusion aux remèdes littéraires de la vie collective.

05/2010

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Littérature française

Les corps subtils

" On était au mois de juin et, avec les premières chaleurs, les femmes lisant dans la salle de lecture, dont j'aimais les minces colonnes de fonte et la lumière fine tombant des coupoles, habitaient des corps neufs. Spécialement une rousse au regard perdu et à la peau laiteuse, placée juste en face de moi, qui, chaque fois que je levais les yeux, avait les siens levés eux aussi, et dont je sentais avec une violence délicieuse, cachées sous la table nous séparant, les hanches et les cuisses se mouvoir, tièdes, sous l'étoffe mince d'une robe d'été. " Presque au même instant, dans cette même salle de l'ancienne Bibliothèque nationale, Guillaume, nègre dans l'édition, fait en ouvrant une plaquette éditée par un certain L, membre d'une société savante liée au Muséum, une seconde rencontre, tout aussi imprévue : celle de A. Dès lors, sa vie et le livre qu'il prépare se mettent à balancer entre Paris et l'Afrique, notre époque et le XVIIIe siècle, la traite des nègres et les sans-papiers, l'esprit encyclopédique des Lumières et la gueule de bois post-révolutionnaire, l'embrasement de l'amour et sa crémation. Tout roman n'est-il pas, depuis Don Quichotte, une auberge espagnole aussi confuse que nos vies, un enchevêtrement de nœuds, de plis, d'entrelacs et de coïncidences, une " toile " enfin, où se trament présent et passé, réel et virtuel ? J-P-L-D.

08/2000

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Pléiades

Oeuvres romanesques complètes. Tome 1

"L'Ouvre romanesque de Barbey d'Aurevilly paraît dans la Bibliothèque de la Pléiade. Consécration méritée d'un écrivain que ses contemporains ont méconnu et que la postérité n'a pas toujours mieux traité. Toute une légende l'entoure : critique brutal, romancier régionaliste, dandy extravagant et un peu ridicule... Masques et défenses, auxquels on s'est mépris. Quelques-uns seulement devinaient le tragique intérieur, tragique d'une solitude infrangible, qui est l'un des thèmes les plus constants de l'oeuvre, en même temps que sa justification profonde. Nul autre mode de publication ne pouvait mieux convenir à cette oeuvre restreinte dans ses dimensions, et que toute lecture partielle affaiblit ou défigure. Variés, les décors et les fictions ne cachent point au lecteur le retour des thèmes, la permanence d'une atmosphère, qui en font l'unité et l'intérêt. On connaît à ce propos la page célèbre de Proust. Sans doute est-ce celui-ci d'ailleurs qui a le mieux vu cette oeuvre romanesque, y découvrant certains de ses propres mouvements : le goût du secret, l'obsession du passé, l'anxiété... Thèmes tout proches de nous ! ce qui explique cette curiosité qui depuis quelques années revient à Barbey d'Aurevilly. Auprès des grands romanciers du XIX ? siècle, il fallait lui faire une place ; il est un de ceux, dit Proust encore, qui ont à nous révéler la "qualité inconnue d'un monde unique"". Jacques Petit.

08/2002

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Romans historiques

La porte aux oiseaux

Constantinople, 1599. Une délégation de marchands anglais s’apprête à remettre au sultan une extraordinaire horloge mécanique, présent de la reine Elizabeth. Parmi eux, Paul Pindar, secrétaire de l’ambassadeur, porte depuis deux ans le deuil de sa fiancée Celia Lamprey, perdue en mer. Un jour, il apprend la présence, derrière les murs interdits du harem, d’une jeune femme ressemblant en tous points à son amour perdu. Se pourrait-il que Celia soit encore en vie ? Au sérail, une impitoyable lutte pour le pouvoir oppose la mère du sultan et sa favorite. Le chef des eunuques noirs a été emprisonné. Celia, devenue Kaya, tente de survivre au milieu des intrigues, ne sachant à qui se fier dans cet univers clos dont la beauté et la sensualité dissimulent des pièges mortels. La situation devient encore plus dangereuse lorsqu’elle apprend que Paul se trouve lui aussi à Constantinople. Des siècles plus tard, Elizabeth Staveley, qui fait des recherches pour sa thèse de doctorat, découvre dans une bibliothèque d’Oxford un fragment de manuscrit concernant Celia. Tout de suite, elle se passionne pour le sort de cette jeune captive anglaise, comme si un lien mystérieux les unissait. Sa quête la mènera jusqu’à Istanbul, vers les labyrinthes secrets du harem de Topkapi où une histoire tombée dans l’oubli depuis quatre cents ans attend d’être enfin racontée.Traduit de l’anglais par Annick Perrot-Cornu

02/2011

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Critique littéraire

La grande aventure du livre. De la tablette d'argile à la tablette numérique

Etroitement liée à l'histoire de la pensée, la grande aventure du livre a débuté il y a plus de 5 000 ans en Mésopotamie et en Egypte. De la tablette d'argile au papyrus, du parchemin à l'écran numérique, les supports du livre n'ont cessé d'évoluer, intégrant progressivement de multiples techniques de reproduction du texte et des images. A la Renaissance, l'apparition de l'imprimerie a profondément modifié les moyens de production et les échelles de diffusion du livre, sans pour autant en affecter notablement les formes. Aujourd'hui, le livre numérique amorce un bouleversement de plus large ampleur : les techniques de reproduction, les supports, mais aussi les modes de production et de consultation de l'écrit, se trouvent considérablement modifiés. Cette révolution n'a d'équivalent que celle qui advint, entre le Ier et le Ve siècle de notre ère, lors du passage du volumen, ou rouleau, au codex, c'est-à-dire le livre composé de cahiers assemblés et cousus. Ce manuel abondamment illustré, qui donne à voir certains des plus beaux trésors conservés à la Bibliothèque nationale de France, retrace les temps forts de l'histoire du livre. Les enseignants de collège et de lycée y trouveront des repères pédagogiques, des documents commentés et des focus qui leur permettront de faire découvrir aux élèves les nombreux acteurs - imprimeur, libraire, éditeur, relieur, typographe, graphiste, etc. - qui ont contribué à faire du livre un art à part entière.

06/2013

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Littérature française

Chroniques de la Forteresse du Ciel Tome 1 : Vingt et une marches de marbre noir... Lieutenant des années 2000

Empruntez les marches de marbre noir qui vous conduiront à l'étage noble de cette forteresse des confinsd'une province imaginaire. Vous y rencontrerez le lieutenant qui vient d'y être affecté. Il y découvre la réalité de la vie militaire du temps de paix, que l'on n'a plus décrite dans la littérature française depuis Vigny. Vous ferez connaissance avec son ami Madahoui et vous apprécierez leur capitaine à l'ample et claire pensée. Ils vous entraîneront derrière eux avec leurs hommes, mais également vous feront partager leurs préoccupations éthiques, si importantes pour le militaire et bien méconnues du civil. A vous aussi les nuits en igloo, les vols en hélicoptère de transport et les éclats de rire. A vous les affres de l'attente lors des missions de surveillance à la frontière de l'Etat du Nord, les soirées de vent glacé ou les jours de marche à ski. A vous la chaude intimité de la bibliothèque du fort où il se dit tant de choses derrière les murs séculaires. Mais la paix peut se révéler trompeuse et les incertitudes se transformer en fulgurances, un exercice en drame et une rencontre en amour vrai. Les beautés de la Solvanie et de ses montagnes ne vous laisseront pas indifférent : l'air y est pur et l'aigle de Dormillouse tourne lentement dans un ciel bleu roi. Mais ce livre est-il un roman ?

11/2002

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Livres 0-3 ans

L'école d'Eliott

Eliott est grand maintenant et il va à l'école. La maîtresse, Élise, est gentille mais, ce matin, il n'a pas très envie de quitter Papa et Maman. Heureusement, dans la classe, il retrouve Caspar, Reiko, Vanou et Coco, ses copains de la crèche ! Avec l'Atsem, Julie, la maîtresse a préparé toutes sortes d'activités : peinture, pâte à modeler, perles... À la récré, perché sur le toboggan, Eliott joue au pirate avec un copain. Il s'amuse bien ! Plus tard, dans la salle de motricité, il rampe, roule et escalade, quand tout à coup, bing ! Il se cogne le front : aïe ! C'est l'heure de manger : à la cantine, ce n'est pas comme à la maison : il y a du monde et beaucoup de bruit. Après le déjeuner, Eliott et ses copains de petite section vont faire la sieste, tandis que les plus grands profitent de la bibliothèque. À la fin de l'après-midi, il s'installe sur le banc pour écouter l'histoire que raconte la maîtresse. Oh ! c'est déjà l'heure des parents ! Avec ses dialogues et ses légendes documentaires favorisant une lecture partagée, L'École d'Eliott est un livre animé ludique qui permet aux jeunes lecteurs et à ses parents de se familiariser avec l'école maternelle. Avec ses nombreux flaps et rabats, l'enfant suit Eliott tout au long de sa journée et découvre les secrets de l'école.

07/2014

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Critique littéraire

Correspondance 1922-1950

En matière éditoriale, André Gide était un stratège. Sa relation avec l'éditeur Jacques Schiffrin (1892-1950) - trente années d'une amitié sans faille dont témoignent les quelque deux cents cinquante lettres inédites ici rassemblées - le confirme de façon exemplaire. Né en Russie et installé en France en 1922, Schiffrin associe Gide au premier livre qu'il fait paraître, dès 1923, à l'enseigne de sa firme, les Editions de la Pléiade. L'écrivain confie à la jeune maison quelques-unes de ses oeuvres et suit de très près les débuts d'une collection promise à un grand destin : la "Bibliothèque de la Pléiade" (1931). Et quand l'éditeur aura besoin de recourir à des fonds complémentaires, il conseillera à Gaston Gallimard de l'accueillir sous son toit. Schiffrin devient dès lors directeur de la collection pour la NRF. Gide sera le premier auteur à voir l'une de ses oeuvres entrer de son vivant dans la collection : le Journal, à la mise au point duquel nous assistons ici. Puis c'est la tragique bousculade de l'Histoire : mobilisé en 1939, Schiffrin se voit contraint de quitter la France en 1941. Son exil à New York ne sera possible que grâce au soutien pécuniaire et logistique de Gide. S'ouvre alors la période américaine, où la correspondance entre les deux hommes se prolonge. Années douloureuses, hantées par l'espoir d'un retour toujours reporté...

04/2005

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Critique littéraire

Papiers inédits. De Dada au surréalisme (1917-1931)

Grand couturier, mécène perspicace, Jacques Doucet constitua dans les années vingt une Bibliothèque Littéraire d'une richesse unique. Aragon, qui fut son conseiller, y figure par de très nombreux manuscrits. On lira ici tous ceux qui restaient inédits pour la période 1917-1931 : correspondance avec Doucet lui-même, protecteur indulgent que le poète ombrageux finit par rejeter, - lettres à des destinataires aussi divers qu'Adrienne Monnier, Tzara, Max Jacob, Natalie Barney..., - échanges fascinants avec André Gide, - journal d'une amitié rompue avec Jean Cocteau, - lettres de Jean Paulhan... Et tout un éventail de textes inédits ou retrouvés : critiques destinées au mécène, billets d'humeur suscités par l'actualité littéraire, etc. Ces écrits nés aux carrefours de multiples rencontres recréent par leurs échos mutuels une étonnante unité. Ils sont une mine de documents pour l'histoire d'une période charnière, de Dada au surréalisme. Ils enrichissent la biographie d'Aragon de maints jalons fiables, et nuancent un portrait complexe, où s'allient fragilité et confiance en soi, sensibilité théâtrale et souveraine insolence, optimisme et désespoir. Lettres ou chroniques attestent le même bonheur d'expression, la pensée naît frémissante au fil de la plume, car " nous ne pensons rien que nous ne l'ayons écrit au préalable " - ceci proclamé cinquante ans avant les Incipit. Epistolier charmeur ou griffu, lecteur incisif, polémiste étincelant dans la vindicte ou l'éloge : tout l'arc-en-ciel du premier Aragon, d'Anicet au Traité du style, se déploie dans ces pages.

11/2000

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Critique littéraire

Histoire de l'édition française. Tome 1, Le livre conquérant, Du Moyen Age au milieu du XVIIème siècle

Bien plus que dresser la bibliothèque d'un temps et d'un lieu, le premier volume de cette histoire de l'édition française cherche à mettre en évidence les principales transformations d'une marchandise qui ne ressemble pas tout à fait aux autres, le livre, et l'histoire de ceux qui en furent les artisans, les commerçants ou les lecteurs. Une histoire qui commence bien avant Gutenberg, quand les copies des manuscrits sont mises en circulation. Comment un auteur éditait-il alors son œuvre ? Comment fabriquait-on un manuscrit ? Au fil des siècles, les procédés évoluent, mais c'est surtout l'instauration de la séparation des mots qui bouleverse les habitudes intellectuelles puisqu'elle permet la lecture silencieuse, une lecture plus rapide donc, qui engendre une demande accrue de manuscrits. L'apparition de l'imprimerie engendre à son tour une véritable révolution culturelle, transformant le livre en instrument de communication, en instrument de propagande aussi. Marchands imprimeurs, imprimeurs libraires et tous ceux qui travaillent aux métiers du livre s'efforcent alors de conquérir des lecteurs nombreux. Typographie, mise en page, illustration, reliure : ces techniques, nouvelles ou renouvelées, modifient profondément la présentation des textes ; En moins d'un siècle et demi, le temps de l'humanisme et du classicisme, le livre devient un objet plus familier, plus lisible, plus maniable. Longtemps le livre reste l'apanage des seules élites, mais déjà apparaissent, dans les villes du moins, les premiers signes d'une " lecture populaire ".

12/1989

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Littérature érotique et sentim

Séduction

Le château de Messange, proche de Tours, est un havre de paix et de bonheur où vivent Claire, sa sœur Marguerite, leur gouvernante Miss Ellen et Germaine, femme de chambre des jeunes filles. Agées de 18 et 16 ans, les deux sœurs sont d'une grande beauté et attisent les convoitises des garçons alentour et plus particulièrement de Claude, un garçon déluré de vingt ans qui épie en permanence les jeunes filles. Initiées aux délices de l'amour saphique par la belle Germaine, Claire et Marguerite vont plonger avec délice dans les bonheurs de la volupté entraînant tout sur leur passage. C'est ainsi qu'elles feront de Claude leur amant dévoué dont elles useront et abuseront. Dans leur élan, elles entraîneront Miss Ellen et Germaine à partager leurs turpitudes avec le jeune homme dans des bacchanales effrénées. D'une écriture belle et délicate, Séduction est un texte tendre et leste à la fois qui nous fait suivre les premiers émois de jeunes filles de bonne famille et leur exploration de la planète Éros. Ce texte rare publié clandestinement au début du XXe siècle à une centaine d'exemplaires dont on ne trouve qu'un seul dans l'Enfer de la Bibliothèque nationale, est une petite merveille dédiée à l'éveil des sens et à leur prise de pouvoir sur ceux qui y succombent. La qualité de l'écriture donne à penser que Séduction a très certainement été écrit par un littérateur de renom.

02/2002

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Critique littéraire

L'iconographie du Chevalier errant de Thomas de Saluces

Rédigé à la fin du XIVe siècle par le marquis Thomas III de Saluces, le Chevalier errant décrit les pérégrinations du double allégorique de l'auteur, qui vont le mener successivement chez le dieu d'Amour, chez Fortune et chez Connaissance. Ce canevas narratif permet l'intégration syncrétique de matériaux extrêmement divers, tant littéraires qu'historiques, et dessine une méditation sur le sens de la vie humaine, partagée entre hasard et Providence. Si l'oeuvre était surtout destinée au cercle familial des Saluces, elle n'en est pas moins ambitieuse par son contenu éclectique et représentative de l'évolution des pratiques littéraires à la fin du Moyen Age. Le Chevalier errant est actuellement conservé dans deux manuscrits : celui, endommagé, de la Biblioteca nazionale e universitaria de Turin, et celui, complet et richement enluminé, de la Bibliothèque nationale de France. C'est ce dernier, BnF fr.12559, qui fait l'objet du présent volume. Il s'agit du manuscrit commandé par Thomas de Saluces lors de son séjour à Paris en 1403-1405 à l'atelier d'un peintre aujourd'hui connu sous le nom de Maître de la Cité des dames, dont c'est une des premières réalisations. Ce représentant fameux du gothique international a mis en valeur la quête allégorique du héros éponyme et produit nombre de miniatures remarquables par leur contenu narratif, symbolique et didactique. L'étude systématique du cycle iconographique du Chevalier errant éclaire sous un angle nouveau un roman complexe et mal connu.

07/2015

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Tourisme étranger

Le zaouïa au Maghreb. Entre le religieux et le tourisme rituel. Le cas de la zaouïa de Sidi El Kantaoui (Tunisie)

La zaouïa, au Maghreb, constitue un lieu de culte partagé, parfois syncrétique entre paganisme, islam et tourisme religieux. La question de la sauvegarde de ce petit patrimoine architectural, traditionnel, diachronique, souvent d'origine berbère, se pose différemment selon les pays. Le mausolée, surmonté d'un dôme, abrite le tombeau d'une personne collectivement vénérée ou saint (sidi). Attaché à ce sanctuaire, le marabout, descendant d'un saint soufi ou d'un sage, doté ou non de pouvoirs spirituels, contribue à perpétuer une religion populaire ou culte des saints. La zaouïa s'organise en un petit complexe religieux et social, associant le mausolée du saint, un patio, une salle de prière, une pièce pour l'étude, une bibliothèque, des hébergements, un réfectoire. A travers les siècles, le culte des morts enveloppe le sanctuaire de phénomènes mystérieux et irrationnels (génies, miracles). En Afrique du Nord, certaines zaouïas (Maroc) drainent chaque année des milliers de visiteurs et de fidèles. En Tunisie, cultes et pèlerinages attachés à ces lieux sacrés font à nouveau débat, divisent les esprits, dans la société contemporaine secouée par le printemps arabe tunisien ou "révolution du jasmin". Les usages de la zaouïa Sidi El Kantaoui, établie dans la zone touristique d'El Kantaoui, au nord de la ville de Sousse, importante destination touristique, associent recueillement, méditation, hommage au saint et convivialité (hébergement, repas) en relation avec la fréquentation récréative de la station touristique voisine.

09/2016

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 8

« Si nous allons retrouver Green dans son bureau [...], que voyons-nous, cette fois ? Un homme qui lit. La bibliothèque est d'une grande richesse et sur ses rayons voisinent beaucoup de noms peu connus, étrangers pour la plupart, car l'auteur est polyglotte, ayant même appris l'hébreu pour mieux connaître la Bible. Les titres qui s'offrent à nos regards sont révélateurs et expriment bien celui qui a édifié autour de lui ces murailles de livres. Sous leur habit d'époque les écrivains du XVIIe siècle se pressent là en grand nombre, et beaucoup des ouvrages jansénistes ici rassemblés seraient aujourd'hui introuvables. En haut Pascal, Saint-Cyran, Nicole, Arnauld, Monsieur Hamon, les Mémoires de Fontaine, le nécrologe de Port-Royal, etc. Au-dessous (sans aucune intention !) tout Bossuet et tout Fénelon... Ailleurs presque tous les classiques anglais, les poètes (de Chaucer à Dylan Thomas) et les grands Français. Baudelaire un peu partout dans toutes les éditions possibles, pas mal de classiques latins et grecs, des dictionnaires, des lexiques, d'innombrables livres d'art. Dans la chambre voisine voici les ouvrages qu'on aime à garder sous la main, les poètes, les Pères de l'Église, la Bible dans différentes éditions et, rangés à part, de nombreux mystiques : Eckhart, Suso, Tauler, sainte Gertrude, les Italiens, les Espagnols, les jésuites du XVIIe siècle français et aussi tous les moralistes de cet ordre, plus ou moins antimystiques mais passionnants... » Robert de Saint Jean.

05/1998

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Pléiades

Oeuvres en prose complètes. Tome 3

Avec ce volume s'achève la publication dans la Pléiade des Ouvres en prose complètes d'Apollinaire. Un index - qui porte sur les trois volumes - et une bibliographie générale permettront aux lecteurs de retrouver, dans le foisonnement des textes, ce que furent les vies minuscules du Mal-Aimé, journal du dehors qui s'attache à l'anecdote parce qu'elle fixe - un temps bref - la vie qui coule. A flâner entre les deux rives de la vie et de la mort, Apollinaire fait revenir ces riens qui trament nos existences : "Tout fumeur fume une cigarette au moins trois fois par heure pendant sept heures chaque jour. Chaque cigarette exige une manipulation d'au moins une minute et demie, ce qui fait quatre minutes et demie par heure, soit trente et une minutes et demie par jour". Fumée destinée à un dieu absent, fragments de vie où se perd l'homme, échos des voix assourdies d'un théâtre qu'on ne joue plus, chroniques de peintures oubliées, qui cependant représentaient un monde. Mais il y a le corps, et c'est l'Enfer, qu'Apollinaire fréquente avec assiduité à la Bibliothèque Nationale. Si les diables peuvent être amoureux, c'est bien la preuve que l'amour est satanique. D'où ce parcours, comme une cure, des Onze mille verges, liste à la Leporello de ses propres fantasmes qu'il mettra en scène dans les Exploits d'un Jeune Don Juan.

05/1993

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 5

« Si nous allons retrouver Green dans son bureau [...], que voyons-nous, cette fois ? Un homme qui lit. La bibliothèque est d'une grande richesse et sur ses rayons voisinent beaucoup de noms peu connus, étrangers pour la plupart, car l'auteur est polyglotte, ayant même appris l'hébreu pour mieux connaître la Bible. Les titres qui s'offrent à nos regards sont révélateurs et expriment bien celui qui a édifié autour de lui ces murailles de livres. Sous leur habit d'époque les écrivains du XVIIe siècle se pressent là en grand nombre, et beaucoup des ouvrages jansénistes ici rassemblés seraient aujourd'hui introuvables. En haut Pascal, Saint-Cyran, Nicole, Arnauld, Monsieur Hamon, les Mémoires de Fontaine, le nécrologe de Port-Royal, etc. Au-dessous (sans aucune intention !) tout Bossuet et tout Fénelon... Ailleurs presque tous les classiques anglais, les poètes (de Chaucer à Dylan Thomas) et les grands Français. Baudelaire un peu partout dans toutes les éditions possibles, pas mal de classiques latins et grecs, des dictionnaires, des lexiques, d'innombrables livres d'art. Dans la chambre voisine voici les ouvrages qu'on aime à garder sous la main, les poètes, les Pères de l'Église, la Bible dans différentes éditions et, rangés à part, de nombreux mystiques : Eckhart, Suso, Tauler, sainte Gertrude, les Italiens, les Espagnols, les jésuites du XVIIe siècle français et aussi tous les moralistes de cet ordre, plus ou moins antimystiques mais passionnants... » Robert de Saint Jean.

06/1998

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Critique littéraire

Histoire nouvelle. Tome 1, Livres I et II, Edition bilingue français-grec ancien

"Lu un ouvrage d'histoire en six livres du comte Zosime, ancien avocat du fisc ; en matière de religion, c'est un impie et souvent, sur de nombreux points, il aboie contre la vraie foi. Il est concis et, dans son style, il est net et pur ; il n'est pas dépourvu d'agrément. Il commence son récit, peut-on dire, à Auguste et il passe rapidement en revue tous les souverains jusqu'à Dioclétien en rapportant uniquement leur avènement et leur succession ; à partir de Dioclétien, il traite plus longuement, en cinq livres, des souverains qui ont régné. Le premier livre, en effet, dénombre les empereurs antérieurs à Dioclétien depuis Auguste. L'auteur achève son sixième livre en traitant l'époque où Alaric fit pour la deuxième fois le siège de Rome et, alors que les Romains étaient aux prises avec la disette, leva le siège, après leur avoir donné Attale comme empereur. Plus tard, il enleva aussi le trône à ce personnage parce qu'il ne semblait pas bien gérer le pouvoir qui lui avait été donné ; il envoya traiter avec l'empereur Honorius, qui séjournait alors à Ravenne. Mais Sarus, un Goth lui aussi, ennemi d'Alaric, et qui avait trois cents hommes sous ses ordres, se joignit à Honorius en promettant son alliance contre Alaric et se dressa contre celui-ci. Son sixième livre se termine là-dessus". Photius, Bibliothèque, codice 98.

01/2000

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Critique littéraire

ECLAT DES CONTRAIRES. La poétique de Saint-John Perse

L'œuvre de Saint-John Perse semble édifiée à l'écart des mouvements littéraires du XXe siècle. Le poète a cultivé cette distance en même temps qu'il sculptait le masque du personnage appelé " Saint-John Perse " dans le volume de la Pléiade rédigé et agencé par ses soins : il entendait alors défendre sa poésie dans un contexte jugé défavorable. Colette Camelin interroge l'historicité de cette œuvre, donnée pour intemporelle, et montre comment, affrontant les enjeux majeurs du siècle, elle se construit dans un dialogue complexe avec le symbolisme, le surréalisme, la peinture de Georges Braque... De manière originale, l'étude conjointe des manuscrits et de la bibliothèque du poète permet de combiner l'analyse des recueils, au fil de l'élaboration de l'œuvre, avec l'examen des ouvrages qui ont nourri sa pensée. On lit par-dessus son épaule Empédocle, Pindare, Virgile, Plotin, Spinoza, Rimbaud, Nietzsche, Bergson, en même temps qu'on accompagne son évolution intellectuelle, inscrite dans les Proses et la texture même des poèmes. Dans cette poétique se dégagent ainsi de vives tensions entre l'énergie cosmique et l'action humaine, la puissance du subconscient et la rigueur intellectuelle, mais aussi entre la souffrance de la perte et l'éclat de l'éloge, le rythme savamment gouverné et l'émotion qui brise la syntaxe. Œuvre humaine " à fleur d'abîme ", œuvre vivante où, des contraires, jaillit l'éclat.

11/1998

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Pléiades

OEUVRES COMPLETES. Tome 2

« Si nous allons retrouver Green dans son bureau [...], que voyons-nous, cette fois ? Un homme qui lit. La bibliothèque est d'une grande richesse et sur ses rayons voisinent beaucoup de noms peu connus, étrangers pour la plupart, car l'auteur est polyglotte, ayant même appris l'hébreu pour mieux connaître la Bible. Les titres qui s'offrent à nos regards sont révélateurs et expriment bien celui qui a édifié autour de lui ces murailles de livres. Sous leur habit d'époque les écrivains du XVIIe siècle se pressent là en grand nombre, et beaucoup des ouvrages jansénistes ici rassemblés seraient aujourd'hui introuvables. En haut Pascal, Saint-Cyran, Nicole, Arnauld, Monsieur Hamon, les Mémoires de Fontaine, le nécrologe de Port-Royal, etc. Au-dessous (sans aucune intention !) tout Bossuet et tout Fénelon... Ailleurs presque tous les classiques anglais, les poètes (de Chaucer à Dylan Thomas) et les grands Français. Baudelaire un peu partout dans toutes les éditions possibles, pas mal de classiques latins et grecs, des dictionnaires, des lexiques, d'innombrables livres d'art. Dans la chambre voisine voici les ouvrages qu'on aime à garder sous la main, les poètes, les Pères de l'Église, la Bible dans différentes éditions et, rangés à part, de nombreux mystiques : Eckhart, Suso, Tauler, sainte Gertrude, les Italiens, les Espagnols, les jésuites du XVIIe siècle français et aussi tous les moralistes de cet ordre, plus ou moins antimystiques mais passionnants... » Robert de Saint Jean.

01/1988

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 1

« Si nous allons retrouver Green dans son bureau [...], que voyons-nous, cette fois ? Un homme qui lit. La bibliothèque est d'une grande richesse et sur ses rayons voisinent beaucoup de noms peu connus, étrangers pour la plupart, car l'auteur est polyglotte, ayant même appris l'hébreu pour mieux connaître la Bible. Les titres qui s'offrent à nos regards sont révélateurs et expriment bien celui qui a édifié autour de lui ces murailles de livres. Sous leur habit d'époque les écrivains du XVIIe siècle se pressent là en grand nombre, et beaucoup des ouvrages jansénistes ici rassemblés seraient aujourd'hui introuvables. En haut Pascal, Saint-Cyran, Nicole, Arnauld, Monsieur Hamon, les Mémoires de Fontaine, le nécrologe de Port-Royal, etc. Au-dessous (sans aucune intention !) tout Bossuet et tout Fénelon... Ailleurs presque tous les classiques anglais, les poètes (de Chaucer à Dylan Thomas) et les grands Français. Baudelaire un peu partout dans toutes les éditions possibles, pas mal de classiques latins et grecs, des dictionnaires, des lexiques, d'innombrables livres d'art. Dans la chambre voisine voici les ouvrages qu'on aime à garder sous la main, les poètes, les Pères de l'Église, la Bible dans différentes éditions et, rangés à part, de nombreux mystiques : Eckhart, Suso, Tauler, sainte Gertrude, les Italiens, les Espagnols, les jésuites du XVIIe siècle français et aussi tous les moralistes de cet ordre, plus ou moins antimystiques mais passionnants... » Robert de Saint Jean.

04/1972

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Pléiades

Oeuvres complètes. Tome 6

« Si nous allons retrouver Green dans son bureau [...], que voyons-nous, cette fois ? Un homme qui lit. La bibliothèque est d'une grande richesse et sur ses rayons voisinent beaucoup de noms peu connus, étrangers pour la plupart, car l'auteur est polyglotte, ayant même appris l'hébreu pour mieux connaître la Bible. Les titres qui s'offrent à nos regards sont révélateurs et expriment bien celui qui a édifié autour de lui ces murailles de livres. Sous leur habit d'époque les écrivains du XVIIe siècle se pressent là en grand nombre, et beaucoup des ouvrages jansénistes ici rassemblés seraient aujourd'hui introuvables. En haut Pascal, Saint-Cyran, Nicole, Arnauld, Monsieur Hamon, les Mémoires de Fontaine, le nécrologe de Port-Royal, etc. Au-dessous (sans aucune intention !) tout Bossuet et tout Fénelon... Ailleurs presque tous les classiques anglais, les poètes (de Chaucer à Dylan Thomas) et les grands Français. Baudelaire un peu partout dans toutes les éditions possibles, pas mal de classiques latins et grecs, des dictionnaires, des lexiques, d'innombrables livres d'art. Dans la chambre voisine voici les ouvrages qu'on aime à garder sous la main, les poètes, les Pères de l'Église, la Bible dans différentes éditions et, rangés à part, de nombreux mystiques : Eckhart, Suso, Tauler, sainte Gertrude, les Italiens, les Espagnols, les jésuites du XVIIe siècle français et aussi tous les moralistes de cet ordre, plus ou moins antimystiques mais passionnants... » Robert de Saint Jean.

08/1990

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Religion

Paysages et destins balzaciens

Le livre cristallin du philosophe Ponceau ne saurait être un simple ouvrage de tourisme. Certes, de ce seul point de vue on peut l'aimer… Grâce aux rappels délicats, aux prestes et sensibles résumés de M. Ponceau, ils (paysages et destins) se raniment. Notre mémoire excitée les rebâtit et les recolore. Ce volume devient le vademecum du Balzacien, - et qui peut se refuser à être balzacien ?… S'il eût vécu plus longtemps, il eût enrichi la bibliothèque balzacienne d'autres essais, accessibles et charmants comme celui-ci. Le lecteur qui fermera Paysages et destins aura gagné un ami, et regrettera de l'avoir perdu. Robert KEMP. Paysages et Destins Balzaciens… Le titre de l'ouvrage dit assez qu'entre les pays et les âmes, entre les villes et les destinées des créatures qui y passent leur brève existence, il est des harmonies secrètes, de mystérieuses consonances. Inaperçus du commun distrait, ces rapports n'ont pas échappé aux lanternes de Balzac. Mais il les a si étroitement intégrés à son œuvre qu'il fallait, en quelque mettre, les y redécouvrir et les mettre en évidence. La chose exigeait à la fois la pénétration d'un philosophe expert aux analyses de l'âme et la plume translucide d'un poète délicat. C'est pourquoi le livre d'Amédée Ponceau est de ceux auxquels on revient toujours pour s'y enrichir à chaque fois d'une ferveur nouvelle pour la France de Balzac. André MAUROIS.

04/1997

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Littérature française

De Malal Bah à Alfaa Moolo Baalnde. Une histoire du Fuladu à raconter

Ce petit livre relate une histoire non encore écrite dans un quelconque livre que l'on trouverait rangé sur un rayon d'une bibliothèque scolaire ou universitaire. Il s'agit, en effet, d'une histoire qui se raconte aujourd'hui encore, pendant les veillées, au village, à la faveur d'un clair de lune sans tache, par les traditionnistes, gardiens de la mémoire collective des peuples dits sans civilisation écrite. L'histoire a bien lieu dans un espace bien déterminé comprenant d'anciennes provinces bien connues : Kantoora, Jimara, Kamako, Mammbuwa, Pacaana, Patim, etc. L'auteur y retrace les grands moments de ce terroir où, jadis, ont successivement régné les Baynounk, les Mandingues et les Peuls. Il met fort justement l'accent sur le règne de ces derniers qui a été facilité par l'arrivée du grand marabout haalpulaar : Ceerno Sayku Umaar Taal, dans cette zone. La rencontre entre le Marabout et Moolo Egge, qui deviendra Alfaa Moolo, sur instruction de ce dernier, marque une étape importante dans l'histoire du Fuladu. Par ailleurs, le contact physique de toutes ces populations n'a pas manqué de laisser des traces aussi bien sur le plan culturel que sur le plan linguistique. C'est pourquoi l'auteur a t-il jugé utile d'y annexer quelques listes de mots mandingues, passés au pulaar du Fuladu, conséquence d'une longue cohabitation, tumultueuse à bien des égards.

04/2019

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Pédagogie

Tu seras docteur.e mon enfant ! Expériences et postures de recherche des thésards africains

L'économie mondiale du savoir auquel l'Afrique devrait contribuer passe nécessairement par le renforcement de la formation doctorale et le soutien à la recherche. Rédiger une thèse de doctorat demande ainsi du temps, de trois ans à plus de dix ans (la tendance globale actuelle est de la limiter à quatre ans maximum), un encadrement institutionnel, des moyens matériels et financiers, de l'autonomie, et de la discipline. Cependant, contrairement à nos homologues européens, asiatiques ou américains, nous nous engageons la plupart du temps dans une thèse sans repères, sans date butoir, sans bibliothèque, sans financements, sans ordinateurs, sans un encadrement effectif, sans surveillance et surtout sans autres moyens que la volonté d'y arriver. Les motivations varient d'un candidat à l'autre, d'un contexte à un autre. Cependant, une question demeure : concrètement, comment rédige-t-on une thèse de Doctorat en Afrique aujourd'hui ? Comment devient-on Docteur(e) en sciences sociales à Yaoundé, à Ouagadougou, à Dakar, à Tunis ou à Maputo ? Les expériences sont diverses et singulières. En mettant ensemble quelques-unes d'entre elles par delà nos spécificités culturelles, géographiques, voire disciplinaires, nous essayons d'engager un processus de communication et d'échanges dont le but ultime est de diffuser et d'éclairer un public plus large sur les spécificités et les enjeux du Doctorat en Afrique. Ce titre volontairement positif est un cri d'encouragement, une promesse et un présage.

12/2017