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XIXe siècle

Les misères des enfants trouvés. Tome 1

La saga de la rentrée, un feuilleton en quatre épisodes haletants ! TOME 1 Sologne - 1845. Le petit peuple trime du matin jusqu'au soir, tentant de faire naître quelque chose des terres marécageuses ingrates, l'estomac et les mains chaque jour plus vides. Les riches, blasés et impitoyables, galopent à travers champs, sur les fidèles destriers lors de prolifiques parties de chasse, et rivalisent de bêtise et d'orgueil lors d'exubérantes réceptions. Sans jamais oublier d'encaisser les loyers et fermages de leurs chers paysans. Mais dans ce "meilleur des mondes" campagnard, quelques grincements souterrains agitent soudainement la tranquillité des nantis. "Bête-Puante" , le braconnier qui distribue sa chasse aux miséreux, est partout et semble tout savoir... "Bamboche" , le forçat, s'est échappé et rode dans la forêt. Et que fait Martin, l'énigmatique valet qui semble si bien connaître le roi ? Beaucadet, le gendarme, ne pense qu'à mettre la main sur tous ces criminels... Sur les traces de son enquête, à mesure qu'il tente de démêler les fils de ces mystères, nous remontons peu à peu le temps, alors que ces anciens enfants orphelins brulaient les planches du cirque de l'homme-poisson, Léonidas Requin... A la croisée du vaudeville, de la tragicomédie à la française et du roman social, Les Misères des enfants trouvés nous plonge dans une série haletante, entre grandeur et misère, rire et larmes, dont la petite musique politique et sociale fait diablement écho à notre époque. Grand écrivain populaire du XIXe siècle, Eugène Sue est également sans aucun doute l'auteur du feuilleton de la rentrée !

09/2023

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Récits de voyage

Fatras Port-au-Prince

"Vous n'avez vraiment rien de bien à dire d'Haïti ? Parlez-nous un peu de votre enfance, de lorsque vous étiez patriote et heureux". Cette réflexion d'un étudiant puis, plus tard, une carte blanche d'un quotidien haïtien, vont entraîner Jean Marie Théodat à écrire cette série de textes qui laissent une vraie place à l'amitié et au courage, si présents à Port-au-Prince. Il y est question de vie, d'odeurs, de colères, d'hommes, de femmes, de chants, de cuisine, de paysages, de la musique d'une langue, d'enfants, de souvenirs, de couleurs, de la terre, et de tous les fatras de ce monde, desquels naissent le pire et le meilleur. Avec Fatras Port-au-Prince, Jean Marie Théodat fait dialoguer textes et dessins. Ce double regard propose de découvrir Haïti par un autre prisme que celui de la seule actualité, celui d'un homme né sur cette terre et qui la porte dans son âme. Lucide, rempli d'émotions et d'humanité. Rires et larmes s'entremêlent, l'amour est là, il n'y a aucun doute. L'espoir aussi. "Dès que je pénètre dans cette pièce, je ne ressens plus le besoin de faire de jolies choses, de jolis paysages. Je peins le monde tel qu'il m'apparaît. Or de tous les côtés, je ne vois que fatras. Fatras joudlan, fatras la ville, fatras l'amour, parole Legba, fatras salons, fatras jardins, fatras ceci, fatras cela. Alors je peins les fatras qui s'offrent à mon quotidien comme un lot de consolation. Fatras de nuit de préférence, mais fatras de toutes les couleurs".

10/2021

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Primaire

Pack de 5 ex Histoires farfelues d'orthographe - Monsieur C et sa cédille

Ce pack comprend 5 exemplaires de l'album Monsieur C et sa cédille, qui fait partie du coffret Classe Cycle 2 des Histoires Farfelues d'orthographe. Il est idéal pour un équipement classe. Quand Monsieur C pousse la porte du commissariat pour déclarer le vol de sa cédille, c'est un commissaire pas très commode qui l'accueille. C'est si compliqué de comprendre à quel point ce petit signe est indispensable, et que sans lui tous les sons " ssss " " prononcés se transforment en K ? !! ... Le commissaire a vraiment l'air de ne rien y comprendre. Finira-t-il par trouver le voleur malgré tout ? La collection Histoires Farfelues d'orthographe propose des histoires à lire et à écouter avec des jeux pour mémoriser facilement les règles d'orthographe. Retrouvez aussi les recueils d'histoires et les coffrets pédagogiques pour la classe. L'autrice Elodie Fondacci est diplômée de Science Po. Avec une maîtrise de lettres en poche, elle devient journaliste culture sur Radio classique au début de sa carrière. Elle y crée en 2009 une émission pour les enfants " Les histoires en musique " qui a donné lieu à une collection de livres et à un podcast. Elle anime aujourd'hui des émissions musicales, et poursuit sa carrière de conteuse sur scène et sur les ondes. L'illustratrice Marianne Barcilon est diplômée des Beaux-Arts de Cergy Pontoise et de Bordeaux, elle a aussi étudié le dessin animé à l'Ecole des Métiers de l'image à Paris. Elle a illustré de nombreux livres, notamment la série des Princesses coquettes, de la fée Baguette et bien d'autres albums pour les enfants...

05/2023

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Beaux arts

Le musée chrétien. Dictionnaire illustré des images chrétiennes occidentales et orientales. Coffret en 3 volumes

Le Musée chrétien rassemble et analyse, en une œuvre unique et magistrale, ce qui est visible et audible du christianisme dans la richesse et la pluralité de ses représentations. Non pas un mais des christianismes y sont montrés dans leurs diversités et aussi dans leurs contradictions et leurs conflits, géographiques et spirituels, dogmatiques et moraux, voire folkloriques et légendaires. Le Musée chrétien est à la fois un vocabulaire rigoureux et de la langue religieuse chrétienne occidentale et orientale et une encyclopédie des traces culturelles chrétiennes. L'attention est portée d'abord aux arts plastiques traditionnels (gravure/dessin/peinture/sculpture) mais aussi très largement à la caricature, à la bande dessinée, à la photo et au cinéma. Le lecteur retrouvera les trois divisions habituelles de l'iconographie chrétienne : héros, antihéros et événements de l'Ancien Testament ; ceux du Nouveau Testament ; les saints et les légendes de l'histoire de l'Eglise. A ces catégories, ont été ajoutés des personnages historiques ou légendaires, orthodoxes ou hérétiques qui ont marqué l'iconographie, ainsi qu'un très grand nombre de noms communs relatifs aux représentations de la liturgie, du folklore, de la vie sociale, du bestiaire, de la musique, des symboles, des emblèmes et des attributs, de la numismatique... Les illustrations sont accompagnées de légendes très développées qui constituent des guides de lecture. Le Musée chrétien est l'aboutissement du travail d'un auteur unique, ce qui en fait une œuvre d'une exceptionnelle cohérence. L'ensemble est complété par un répertoire-index qui permet la circulation simple entre une grande quantité de données à multiples références croisées.

10/2014

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Comics

La crème de Crumb

Comme son titre l'annonce haut et fort, La Crème de Crumb se propose de réunir en un volume compact la quintessence d'une oeuvre polymorphe s'étalant sur plus d'un demi-siècle de création. Ouvrage destiné aux néophytes autant qu'aux amateurs, il recueille les pages emblématiques d'une carrière foisonnante et présente au lecteur une grande quantité de documents rares ou inédits. On y retrouvera un Crumb toujours en verve, qui tire à boulet rouge sur ce qui l'horripile et décortique avec sagacité ce qui l'obsède. Et les sujets ne manquent pas : humains, animaux, incarnations de l'auteur et ectoplasmes divers défilent pour évoquer le sexe et la religion, le monde moderne et ses mirages, la sacro-sainte famille et ses hypocrisies, l'idéal et le mythe des sixties, la musique et la nostalgie qui s'y attache... La Crème de Crumb permet de découvrir l'évolution d'un style qui n'a cessé de se réinventer au fil des décennies. Piochant dans les carnets de croquis de jeunesse de l'auteur, suivant l'inspiration grotesque et délirante des années psychédéliques jusqu'à la métamorphose réaliste des années 1980, le sommaire composé pour cet ouvrage couvre toutes les périodes de l'oeuvre et s'appuie pour une large part sur les originaux. Le livre est complété par une interview-fleuve inédite en français dans laquelle Crumb revient sur ses influences, son histoire familiale et son parcours exceptionnel. Coffre aux trésors, portrait de l'artiste, digest éclairé, La Crème de Crumb est le livre indispensable à tous ceux qui aiment l'auteur de Mister Snoid ou veulent le découvrir.

05/2012

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Critique littéraire

Le pavillon des fantômes

Tour à tour journaliste, éditeur littéraire, éditeur musical, organisateur de concerts et impresario, Gabriel Astruc (1864-1938) fut aussi fondateur du Racing-Club de France et le maître-d'œuvre des saisons des Ballets Russes de Diaghilew. Mais, surtout, il prit l'initiative de faire construire, avenue Montaigne à Paris, le Théâtre des Champs-Elysées, dont il fut le premier directeur. C'est sous son règne qu'eut lieu la création du ballet d'Igor Stravinski, Le Sacre du printemps, en mai 1913. Ruiné, mis en faillite six mois à peine après l'ouverture de ce " Temple " dédié à la musique et à la danse, traîné dans la boue par tous les antisémites de l'époque, c'est Marcel Proust qui lui apporta le réconfort de son admiration et de son amitié, allant jusqu'à lui proposer de l'aider à rédiger ces souvenirs, publiés en 1929, quelques mois avant la disparition de Serge de Diaghilew. Cette nouvelle édition du Pavillon des fantômes, augmentée de documents rares et inédits, remet enfin Gabriel Astruc à sa juste place : une place centrale dans la vie artistique de la première partie du XXe siècle. Personnalité forte, inclassable, prodigue, d'une grande sûreté de goût et de jugement, Gabriel Astruc a " tout vu, tout compris, tout retenu de son temps ", jugera son ami et collaborateur de toujours, le critique musical Robert Brussel. En ce sens, il ne fut pas seulement un observateur de son époque mais un acteur essentiel de la vie culturelle et un créateur irremplaçable qui contribua à faire du Paris de la Belle-Epoque la capitale artistique du monde. Olivier Corpet.

07/2003

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Critique littéraire

La Chambre aux secrets

Stefan Zweig possédait une connaissance intime de l'esprit français, de la culture et de l'histoire de notre pays. Dans la lignée de ses grandes biographies, cet ouvrage nous invite à découvrir son panthéon littéraire personnel où se côtoient Verlaine, Stendhal et Proust, Flaubert, Claudel et Rimbaud, Balzac et Romain Rolland. Il permet aussi de mieux saisir l'évolution intellectuelle de l'auteur, le développement de son goût, ses passions constantes, de connaître ses coups de coeur plus éphémères et ses rencontres parfois déterminantes. Lorsqu'il parle d'un autre écrivain, Zweig fait toujours montre de ses dons de passeur : ces textes sont avant tout des exercices d'admiration de "maîtres" ou de proches. Il sait comme personne créer un long dialogue, par-delà la vie et la mort, avec des présences fraternelles. Zweig aime aimer et faire aimer ; l'enthousiasme est sa première vertu. C'est par le biais d'une démarche de sympathie, émotive et subjective, qu'il perce le mystère des créateurs en entrant dans leur "chambre aux secrets", selon sa propre formule. Zweig nous rappelle ainsi que l'art n'a pas d'autre fin que celle d'unir les hommes : toute littérature digne de ce nom - de même toute musique - est réconciliatrice. Elle est faite pour ouvrir les coeurs, éclairer les intelligences, rassembler et pacifier. Inspiré par cette idée de partage et de transmission, Zweig propose à l'admiration de ses lecteurs des "bâtisseurs" exemplaires. Des artistes qui oeuvrent, à leur manière, pour un absolu. C'est ainsi que curiosité, profondeur et élégance règnent constamment dans ces pages puisées aux sources mêmes de l'humanisme européen.

10/2020

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Primaire

Pack de 5 ex Histoires farfelues d'orthographe - Mademoiselle Je n'aime pas le thé

Ce pack comprend 5 exemplaires de l'album Mademoiselle Je n'aime pas le thé, qui fait partie du coffret Classe Cycle 2 des Histoires Farfelues d'orthographe. Il est idéal pour un équipement classe. Du thé ? Pouah ! Mademoiselle Je déteste ça ! Mais sa grand-mère lui en offre toujours une tasse lorsqu'elle vient lui rendre visite. Si bien que Mademoiselle Je doit à chaque fois redoubler d'inventivité pour éviter d'en boire... autant d'astuces pour se souvenir qu'il n'y a jamais de " t " lorsqu'un verbe se conjugue avec le pronom " je " ! La collection Histoires Farfelues d'orthographe propose des histoires à lire et à écouter avec des jeux pour mémoriser facilement les règles d'orthographe. Retrouvez aussi les recueils d'histoires et les coffrets pédagogiques pour la classe. L'autrice Elodie Fondacci est diplômée de Science Po. Avec une maîtrise de lettres en poche, elle devient journaliste culture sur Radio classique au début de sa carrière. Elle y crée en 2009 une émission pour les enfants " Les histoires en musique " qui a donné lieu à une collection de livres et à un podcast. Elle anime aujourd'hui des émissions musicales, et poursuit sa carrière de conteuse sur scène et sur les ondes. L'illustratrice Véronique Deiss est diplômée de l'école des Arts décoratifs de Strasbourg. Elle fait de l'humour et de la dérision sa marque de fabrique. Elle travaille pour la presse et l'édition jeunesse et adultes. Elle a notamment réalisé en 1997 les dessins du roman Journal d'un chat assassin de Anne Fine et depuis, continue à illustrer la série de ses aventures.

05/2023

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Romans historiques

Saudade

Follement amoureux de son pays, Dom Pedro II, empereur humaniste, a une mission : transformer Rio de Janeiro en une capitale étincelante et le Brésil du XIXe siècle en l'une des nations les plus puissantes du monde. S'inspirant des idées généreuses des Lumières, il bouscule l'ordre établi, ouvre les frontières à la modernité, encourage le développement des arts et des sciences et accompagne l'essor des chemins de fer, de l'industrie, de la photographie alors que le peuple lutte pour sa survie, sa liberté et la fin de l'esclavage. Dans ce roman foisonnant se croisent les destins de personnages hauts en couleur : Zumbi, un homme autrefois injustement condamné, qui garde l'espoir que sa fille, Marina, après dix ans passés en prison, viendra le retrouver ; Rosa, une ancienne prostituée au grand coeur ; Filomena, fille d'un fazendeiro réactionnaire et raciste et d'une esclave Minas ; Raimundo, maton dans la lugubre prison du Calabouço et mélomane à ses heures ; l'énigmatique Madame de Barrai, issue à la fois du peuple et de la noblesse, del Bahia et de Paris, mariée et amante impossible de Dom Pedro II... Amours contrariées, soubresauts de l'histoire, assassinats, révoltes, espoirs, luttes fratricides, traite négrière, mais aussi musique populaire, poésie, délices gastronomiques, sensualité et coups de théâtre ponctuent cette saga brésilienne. Et lorsque se calment la fureur et les larmes, affleure la saudade, ce sentiment si particulier teinté de langueur et de nostalgie. Saudade est le huitième volet de la Suite brésilienne de Jean-Paul Delfino, une fresque commencée en 2005 avec Corcovado et qui couvre une période de près de trois siècles.

05/2014

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Beaux arts

Voyages

Au musée du Louvre, Philippe Djian propose, le temps d'une exposition, un voyage onirique dans les arts et la littérature. Goût pour l'ailleurs, désir de passer au-delà des frontières, le voyage se découvre aussi comme une universelle interrogation humaine sur l'avenir de l'individu ou de l'espèce, une transhumance des âmes, un exil intérieur, une forme de la création littéraire. Le texte de Philippe Djian, écrit pour le livre qui accompagne l'exposition, ne sera pas un commentaire des oeuvres qu'il a choisies mais un ensemble autonome qui pourrait être lu seul. Il précède les reproductions des oeuvres présentées, puisées par l'auteur dans le fonds de la collection Edmond de Rothschild conservé au musée du Louvre. De nombreux dessins et estampes de Dürer, Rembrandt, Seghers et bien d'autres, des livres, des carnets de voyages d'artistes occidentaux des XVIIIee et XIXe siècles, seront accompagnés de dessins de Victor Hugo, d'estampes de Pierre Alechinsky ou de Louise Bourgeois, une vidéo de Bill Viola, une grande encre d'Henri Michaux, enfin une oeuvre contemporaine consacrée, par le Collectif anonyme défendu par Vincent Sator, à la Cartographie littéraire de Guy Debord. Sera également présentée une oeuvre spécialement créée pour cette occasion, un cadavre-exquis vidéo d'une durée de cinq minutes tournant en boucle sur moniteur, moment de création libre par des cinéastes et vidéastes souhaitant mettre en scène la relation entre la feuille, la route, le voyage et la littérature. Du 16 au 18 janvier 2015, à l'auditorium du Louvre, Philippe Djian, entouré de quelques invités, prolongera ses "Voyages" dans les domaines de la musique, de la littérature et du cinéma.

11/2014

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Beaux arts

Léon Moussinac, un intellectuel communiste, critique et théoricien des arts. 2 volumes

Léon Moussinac (1890-1964) est l'un des intellectuels communistes français majeurs de la première moitié du)OC` siècle. Critique de théâtre, de cinéma, des arts décoratifs, ses réflexions s'inscrivent dans le courant de l'Art social. Après avoir endossé des responsabilités éditoriales dans nombre de revues, puisqu'il est secrétaire de rédaction d'Art et Décoration, rédacteur en chef de Comodia illustré, il crée la rubrique cinématographique du Mercure de France puis celle de l'Humanité. Aux côtés d'Henri Barbusse et de Paul Vaillant-Couturier, il s'engage dans des actions de démocratisation culturelle et artistique, tels les Amis de Spartacus, premier ciné-club de masse, ou l'Association des Ecrivains et des Artistes Révolutionnaires, organisation qui prélude au rassemblement des intellectuels contre le fascisme. Arrêté pour ses opinions politiques en 1940, libéré en 1941, il entre en Résistance. Aux lendemains de la Guerre, devenu directeur d'écoles supérieures (l'IDHEC puis l'EnsAD), Moussinac poursuit une oeuvre personnelle, publiant des recueils de poésies, des romans ou des ouvrages consacrés aux arts décoratifs, au cinéma et au théâtre. Cet ensemble, qui associe un volume d'études et une anthologie de textes, a l'ambition et l'originalité d'aborder sans hiérarchie les différents domaines dans lesquels Moussinac a oeuvré. Le premier volume réunit les contributions de spécialistes reconnus et le second volume, s'il rassemble en majorité des critiques ayant pour sujet le cinéma, comprend également un choix d'articles dédiés aux arts décoratifs, au théâtre ou à la musique. Etudes et textes qui aident à saisir la trajectoire intellectuelle de Moussinac.

12/2014

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Beaux arts

Patrick Schweitzer & Associés Architectes. Edition bilingue français-anglais

Dans un monde en pleine mutation, les défis de l'architecture sont nombreux : proposer des solutions architecturales innovantes et concevoir des formes capables d'appréhender les contraintes énergétiques pour le bien de tous. Dès sa création en 2001, l'agence d'architecture Patrick Schweitzer & Associés a intégré ces enjeux nouveaux afin de valoriser une architecture sensible qui réduise l'impact écologique des bâtiments et favorise le "mieux vivre ensemble". En relation avec les urbanistes, les ingénieurs et les acteurs locaux, les architectes de l'agence Patrick Schweitzer & Associés répondent efficacement aux contraintes de l'existant pour construire des projets sur la durée. Ils placent l'homme au coeur de leur réflexion spatiale, afin de proposer des dispositions qui s'appuient sur la volonté de dialogue et la générosité : générosité des lignes, générosité de la circulation et des échanges, générosité des articulations multiples. A l'occasion de l'exposition de son travail à la galerie d'Architecture de Paris intitulée "Composer le sensible", l'agence Patrick Schweitzer & Associés souhaite y associer un ouvrage qui donnerait à voir son parcours et son identité. Préfacé par Claude Parent, architecte et académicien, et Alexandre Labasse, directeur général du Pavillon de l'Arsenal, Un certain regard s'adresse à tous ceux que l'architecture ne laisse pas indifférents : acteurs de la construction, étudiants ou simples amateurs. C'est une proposition faite au lecteur de porter, à son tour, un regard personnel sur des oeuvres dont la beauté et la force sont parfois évidentes, et parfois plus discrètes, mais qui recèlent toutes une "musique silencieuse" toujours unique, pour peu que l'on porte sur elles "un certain regard".

12/2013

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Philosophie

Le Phédon. Philosopher en présence de la mort

Le Phédon de Platon est un "dialogue extrême", qui met en scène Socrate philosophant avec ses amis les plus fidèles quelques heures avant sa mort. Il inaugure le commencement de la philosophie telle qu'elle s'est écrite et a été transmise. Face à la mort, Socrate est vivant, on ne peut plus. Il rit, pense, se meut, frotte ses jambes endolories, rassure ceux qui l'entourent, fait preuve d'ironie et d'humour ; surtout il parle. Dans la lecture qu'il propose du Phédon, Benny Lévy prête une attention sans faille à ce que ce dialogue donne à voir et à entendre de la posture socratique. Il remarque ainsi que toutes les grandes articulations du texte sont scandées par des changements de position du corps de Socrate qui, bientôt, se raidira sous l'effet de la ciguë. Il se demande quel est le sens de ce rêve que Socrate veut à tout prix interpréter avant de mourir et qui l'invite à "composer" ou à "faire de la musique". Benny Lévy tient que les formules les plus abstraites et les plus théoriques ne sauraient être séparées de leurs significations existentielles, que c'est à cette aune qu'il faut en éprouver la pertinence. Complexe de ce fait, sa lecture vise pourtant à retrouver la simplicité : "Lire, dit-il à ses élèves, c'est redevenir simple, frôler la naïveté. Il faut beaucoup de ruses de lecture pour retrouver cette naïveté." Le dialogue "extrême" appelle une lecture extrême, scrupuleusement soucieuse de la lettre du texte et qui tient qu'au coeur de cette lettre se donne toujours un au-delà: celui de la vie de la pensée.

10/2018

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Critique littéraire

Journal de Vézelay. 1938-1944

En juin 1938, Romain Rolland et sa femme Marie quittent la Suisse et s'installent en France, à Vézelay, où ils passeront toutes les années d'Occupation. Le grand pacifiste de 1914, « au-dessus de la mêlée », l'homme épris de culture et de musique (auteur de biographies de Michel-Ange, de Beethoven ou de Tolstoï), l'immense romancier (le roman-fleuve Jean-Christophe, qui fut un triomphe, mais aussi Colas Breugnon et L'Âme enchantée), l'éveilleur qui fit découvrir les spiritualités indiennes à l'Occident (Vivekananda, Ramakhrishna, Gandhi…) retrouve sa région d'origine. Lui qui fut un grand germanophile et un compagnon de route du Front populaire doit faire face à l'Occupation allemande et au régime de Vichy. Il n'en continue pas moins à tenir son journal, dont est publiée intégralement, dans ce volume, la partie correspondant aux années de Vézelay, de 1938 à 1944. Il s'agit du témoignage exceptionnel d'un écrivain au quotidien dans un village français pendant les années sombres. Au jour le jour, il note les faits marquants de la guerre et suit la vie à Paris, où il se rendra plusieurs fois. Le 30 décembre 1944, il s'éteint. Pendant ces années, la grande conscience que fut Rolland, lucide jusqu'à la fin, continue à s'interroger, nourrit un dialogue avec Claudel, reçoit Éluard et Le Corbusier, écrit une somme sur Charles Péguy, renoue avec des amitiés anciennes. Ce livre constitue un événement.     Jean Lacoste est philosophe et germaniste. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages sur Goethe. Il a également traduit Nietzsche et Walter Benjamin. Depuis de nombreuses années, il s'intéresse à l'œuvre de Romain Rolland.

11/2012

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Littérature française (poches)

Les folles années Tome 3 : Thalie et les âmes d'élite

1925. Thalie a enfin entre les mains son diplôme de médecine. Elle se rend vite compte qu'il s'agissait de l'étape la plus facile. Il lui reste maintenant à se constituer une clientèle, dans un monde où l'idée qu'une femme fasse carrière soulève tous les soupçons, et à affronter la misère humaine. Heureusement, elle peut toujours compter sur l'appui des membres de sa famille, en particulier sur Mathieu, jeune professionnel qui sera bientôt père. À l'époque, l'économie tourne à plein régime, la province de Québec semble se couvrir de chantiers. Des États-Unis vient un vent de modernité, alimenté par la presse à grand tirage, la musique populaire et le cinéma, qui proposent une façon de vivre plus libre, davantage orientée vers les plaisirs. Mais l'Église catholique entend protéger les âmes contre les idées nouvelles. Depuis le titulaire du diocèse jusqu'au dernier prêtre, dont Émile Buteau, curé de la paroisse Saint-Roch, chacun participe à une véritable croisade contre toutes les dangereuses innovations, depuis le vote des femmes et leur accès aux professions jusqu'aux affiches de cinéma. Mais multiplier les interdits ne suffit pas. Les membres du clergé cherchent des modèles à offrir à la jeunesse. Les âmes sont soigneusement scrutées, à la recherche d'une religiosité précoce. Un candidat à la sainteté de 16 ans, Raymond Lavallée, devient la cause d'un affrontement entre Thalie, qui entend ramener le garçon à des habitudes de vie plus saines, et son oncle, le curé Émile Buteau, qui alimente sa crainte morbide du péché et sa recherche obsessive de moyens de se mortifier.

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Musique, danse

Le pianiste voyageur. Louis Moreau Gottschalk (1829 - 1869)

Pianiste virtuose et compositeur, l’Américain Louis Moreau Gottschalk (1829-1869) aimait à se définir comme un « artiste voyageur » et promena sa silhouette de dandy en des lieux reculés où un piano passait presque pour un animal fantastique. Sa célébrité mondiale ne lui a pourtant guère survécu, bien que ses œuvres fassent à l’occasion une excellente musique de film, et sa vie elle-même mériterait d’être portée à l’écran.Né à La Nouvelle-Orléans, il vint très jeune à Paris et y fut distingué pour son extraordinaire brio par Chopin et Berlioz. Ses compositions enchantèrent les salons de la capitale, où il imposa des accents exotiques et des rythmes nouveaux. Après une tournée en Suisse et en Espagne, il repartit pour l’Amérique, enchaîna les récitals et organisa des « concerts monstres » qui rassemblaient sur une même scène des centaines de musiciens et des dizaines de pianistes. Il sillonna Cuba, les Antilles et les États-Unis en pleine guerre de Sécession. Il alla ensuite chercher la gloire en Amérique du Sud, mais à l’âge de quarante ans il y rencontra prématurément la mort au Brésil, épuisé par son « métier de marchand d’enthousiasme, de sensibilité et de passion ».Les pérégrinations musicales de cet aventurier en habit de scène qui notait ses impressions dans des pocket books font de la biographie de Gottschalk un remarquable récit de voyage et une passionnante lecture estivale.D’origine franco-autrichienne, Catherine Sauvat a déjà publié chez Payot Alma Mahler (2009). Elle est aussi la biographe de Robert Walser (Le Rocher, 2002), Stefan Zweig (Folio/Biographies, 2006) et Arthur Schnitzler (Fayard, 2007).

05/2011

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Littérature française

L'année de l'éclipse

L'année de l'éclipse. Basile est de ceux qui n'abdiquent pas. Philosophe, il s'interroge sans désemparer sur le Sens, dans un monde qui en paraît dépourvu. Même si ses tentatives de mener à bien sa somme sur l'éclipse de la pensée se soldent par de stériles ruminations, même si sa femme, avec qui il avait partagé les utopies des années soixante-dix, l'a quitté, et si ses séances hebdomadaires avec son psychiatre débouchent sur une impasse, il veut croire encore, dans un sublime désarroi, que la philosophie peut sauver le monde. Le surgissement de l'amour sous la forme d'un éblouissement érotique pour Shadi, moderne Mélisande rencontrée dans la touffeur de la grande serre du Jardin des Plantes, vient à point nommé réenchanter sa vie. Shadi est iranienne, son père a été exécuté lors de la révolution des mollahs, et pour ces deux êtres que rapproche l'héritage de pères problématiques - Basile se souvient de ses visites au sien à la prison de Tulle, après la guerre d'Algérie -, l'extase se matérialise dans la fusion des corps. La musique, la poésie, les errances urbaines dans un Paris fantasmagorique, l'exploration de la magie du corps féminin, sont autant de jalons d'une flamboyante dérive amoureuse et philosophique. Philippe de la Genardière, confrontant la folle logique des hommes et celle de son narrateur exalté, brouille au fil d'un récit somptueux les repères de la raison. Au terme de ce roman total, il n'est pas certain que l'individu sorte vainqueur de la société post-moderne et mondialisée... Mais l'écrivain donne ici la preuve éclatante que la littérature, elle, le peut.

08/2008

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Musique, danse

Correspondance romaine. Présentée et annotée par Cyril Bongers

« Je ne puis absolument pas écrire sur le papier l’admiration qui m’a frappé en voyant la villa Medici. Quand je pense que pendant deux ans j’habiterai là-dedans, mais c’est un rêve réalisé. Oh, je suis trop heureux ! » Si la postérité n’a voulu retenir de Gabriel Pierné (1863-1937) que ses importantes activités de chef d’orchestre, il n’en reste pas moins un grand compositeur, auteur d’une œuvre de qualité encore à découvrir. Signe manifeste de la multiplicité de ses talents, c’est par le prestigieux prix de Rome qu’il acheva ses années d’études au Conservatoire. Cette récompense très convoitée lui valut le privilège de vivre quelques années dans le cadre idéal de la villa Médicis, avec pour seule obligation d’y parfaire son art. La correspondance présentée dans ces pages, totalement inédite, en représente le témoignage unique ; celui d’un jeune compositeur ambitieux partagé entre l’espoir d’un avenir glorieux et l’insouciance de la jeunesse. Dans ce véritable journal de bord où se côtoient sans distinction les noms de Grieg, Liszt, Wagner et Debussy, Gabriel Pierné relate jour après jour, dans un style des plus vivants, l’émerveillement suscité par chacune de ses découvertes. « Cependant, dans les Meistersinger, Wagner a été bien plus musical que dans sa Tétralogie, où le chanteur n’est absolument que l’humble explicateur de ce qui se passe. A la 1ère audition c’est indigeste, mais à la 2e on est empoigné, émerveillé. Quant à faire de la musique comme celle-là, je ne le souhaite pas. Vous voyez chers parents que tout en aimant Wagner, je ne suis pas encore Wagnérien. »

12/2005

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Littérature étrangère

L'ascète du désir

Si le Kama sutra est le traité de technique philosophico-érotique le plus lu au monde, on ignore tout, ou presque, de son auteur, Vatsyayana, si ce n'est qu'il aurait vécu au IVe siècle, à l'ère des rois Gupta, considérée comme l'âge d'or de la civilisation indienne. Dans L'Ascète du désir, Sudhir Kakar entreprend de relater l'histoire de Vatsyayana et de son temps. Ou plutôt c'est un narrateur, jeune disciple et apprenti biographe, qui recueille le récit de sa vie et tente d'élucider deux mystères : quelles sont, d'une part, la personnalité profonde du grand maître des sciences érotiques et, d'autre part, la véritable nature de la femme ? Au récit du narrateur, se superpose celui de Vatsyayana. Il aurait grandi dans un bordel où sa mère et sa tante Chandrika, dans la grande tradition des courtisanes instruites dans les arts de la musique, de la danse et de l'amour, accueillaient des hommes fortunés. C'est auprès d'elles qu'il aurait pris ses premières leçons en matière de sexualité - et aussi de psychologie - féminine. Mais bientôt les révélations du maître accélèrent l'initiation du disciple. Tandis que les deux récits se téléscopent, survient l'inattendu... Grâce à un mélange ludique de genres et de techniques littéraires, de sensualité et d'humour, l'essayiste réussit avec brio son passage à la fiction et saura conquérir un nouveau public : celui qui, attiré par la réputation du Kama sutra, se laissera charmer par les senteurs, les sons, les épices, la douceur et la violence du récit. En bref par les soixante-quatre arts du romancier.

01/2001

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Critique littéraire

Idées et visions et autres écrits polémiques, philosophiques et critiques, 1897-1923. Volume 1

André Suarès (1868-1948) est le plus méconnu des auteurs de sa génération, celle de Gide, de Proust, de Claudel et de Valéry. Il a pourtant été leur égal. Bergson, Ernst-Robert Curtius ou Paulhan ont salué en lui un maître. Condisciple à l'Ecole normale supérieure de Romain Rolland, Suarès partageait avec ce dernier une même passion pour la musique. Excellent pianiste, il a consacré à ses compositeurs favoris une série de portraits qu'on retrouve ici pour la première fois Mozart, Beethoven, Wagner, Debussy, Ravel. Et bien d'autres. Souffrant de la veulerie de son époque, Suarès, pour ne pas désespérer de l'homme, s'est raccroché aux grands créateurs Tolstoï et Dostoïevski, Shakespeare et Cervantès, Baudelaire et Pascal, Goethe et d'Annunzio. Tous, ils incarnent des valeurs, ils transmettent ce sens de la grandeur, lisible également dans l'architecture des villes italiennes ou dans certains paysages bretons. La violence avec laquelle il a combattu les dérives fascistes et antisémites de son époque n'a d'égale que celle de Zola, de Péguy ou de Bernanos. Engagé dans l'affaire Dreyfus alors qu'il n'avait que vingt ans, Suarès a été le premier à dénoncer la montée du nazisme. Ayant vécu la Première, puis la Seconde Guerre, il était persuadé que seule une Europe unie était capable de prévenir les folies meurtrières de la France et de l'Allemagne. Poète, essayiste, philosophe, voyageur, Suarès aborde tous les genres. Pour la première fois est donné ici un choix représentatif de son œuvre immense. La plupart de ses textes étaient devenus introuvables ; beaucoup sont restés inédits. Ils sont plus actuels que jamais.

09/2002

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Musique, danse

Haydn et Mozart

Haydn et Mozart, les deux plus grands compositeurs de la seconde moitié du XVIIIe siècle, furent unis par des liens d'amitié et d'estime réciproques uniques dans l'histoire de la musique. La brève existence de Mozart (1756-1791) s'inscrit entièrement dans la longue carrière de Haydn (1732-1809), son aîné de vingt-quatre ans, et lorsqu'ils se rencontrent pour la première fois ait début des années 1780, chacun a déjà un grand nombre de chefs-d'œuvre à son actif et bien établi son style propre. Leurs origines géographiques et sociales ne sont pas les mêmes, et si Mozart a beaucoup voyagé en Europe depuis son enfance, Haydn n'a pratiquement pas quitté Vienne et ses environs. Mozart a toujours vécut ait sein de sa famille, en particulier sous la tutelle de son père, alors que Haydn, très tôt, a dû assumer seul son propre destin. Ce livre, en tenant compte des recherches les plus récentes, met en perspective la vie et la carrière de ces deux génies musicaux, tout en éclairant leurs rapports avec le pouvoir, l'argent, les femmes ou encore le milieu social et artistique dans lequel ils évoluèrent, sans oublier, bien évidemment, leurs relations mutuelles, tant au plan personnel que musical. Il traite aussi de la façon dont le phénomène Haydn-Mozart fur perçu par les musiciens du temps, en particulier à l'époque qui suivit la mort de Mozart, où Haydn se trouvait seul pour porter bien haut le flambeau du classicisme, alors à soit apogée, avec cependant a ses côtés, se réclamant de lui, tout en cherchant à se démarquer de son emprise, un " jeune loup " nommé Beethoven.

12/2001

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Littérature française

Outrage

Fabien, ingénieur du son, a un père qui meurt souvent mais ne cesse jamais de vivre. Il veut composer une musique pour lui, la dernière, avec les sons du monde qu'il recueille en tendant son micro là où on ne l'attend pas. Son enfance le hante. Deux séries d'images n'en finissent pas de réapparaître. La première, liée au père, un cheminot, résonne de fer, de sang et de sueur. C'est l'univers fascinant des trains, de la vie ouvrière qui ne l'anime plus et dont il a la nostalgie. La seconde, tournant autour d'un vaste champ d'épandage au bord de la Loire, près de Nantes, concentre séduction et menace : sur les tas d'ordures rôde un jeune gitan à la peau cuivrée. Sa présence, chaude et charnelle, marque à jamais les goûts sexuels de Fabien. Il dérive aux quatre vents, de la Corse au Brésil, de la Moselle à Vitrolles, au Liban, en Iran, à New York. Séduit par des gens ordinaires ou des êtres en marge, des rejetés, voyous et camés, des prolos, des intérimaires, il découvre, au-delà d'échanges souvent brutaux, une part de dignité et de grandeur. En se mêlant à eux, il dévoile une face cachée du pays réel. Complice de leur douleur de vivre, de leur inadaptation à une société cannibale, il les rejoint furtivement, jusqu'aux confins de la folie. Leur déréliction, il la partage. En la disant, il l'anoblit. Son expérience, sorte de passion laïque, enfonce les enquêtes sociologiques, explore des chemins intimes et secrets. Elle a la force nue de la vérité, la beauté dérangeante d'un cri dans la nuit.

08/2004

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Critique littéraire

Dans l'atelier de Cendrars

"Ce matin est le premier jour du monde." Avec le poète du Panama, toujours nous sommes ramenés à la naissance mystérieuse de tout. l a passion des origines étend son empire à tous les domaines de la vie et de la création. Rien n'est plus exaltant pour lui que partir. Mais, dans la bourlingue à la Cendrars, l'amour du voyage ne fait qu'un avec le désir d'aller à la rencontre de l'inconnu et à la recherche de soi. Partir, c'est renaître. Son univers est traversé de voyageurs hallucinés, qu'une idée fixe a jetés sur les routes : tout quitter pour se refaçonner. Se faire enfin la belle. La quête de l'élixir de longue vie ou du secret des choses dévore ces aventuriers de l'esprit. Brûlés, boiteux, rongés, manchots, ils ont lâché la proie pour l'ombre et rêvent de voir le monde surgir à l'état naissant, avec des yeux d'enfant émerveillé. Autant qu'une règle de vie, partir est un précepte d'écriture : ne jamais s'enfermer dans une formule. L'étonnante diversité des livres de Cendrars (poèmes, romans, reportages, mémoires), de même que l'inventaire des enthousiasmes qui l'ont porté vers la musique, la peinture, le cinéma, la publicité ou la radio, révèlent un créateur en mouvement perpétuel, à l'écoute du "profond aujourd'hui". Ce qui fascine dans l'atelier du poète est le refus de dissocier l'expérimentation des formes et l'expérience de soi. Sous le plaisir de rompre se relance une seule et même hantise : l'amour des commencements.

03/2014

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Littérature française

Vous êtes moi

« Je m'appelle Nathalie, Nat, pour les intimes. Je suis en mission. — En mission ? Quelle mission ? — Le nom de mon service ne vous dirait rien. Sachez que je dois plus ou moins discrètement surveiller les familles du personnel engagé en Afghanistan. — Pour la discrétion... — Madame Fournil... vous êtes en danger ! — En danger ? Mais pourquoi ? — Vous venez d'être approchée par un inconnu sur un sujet touchant l'Afghanistan où se trouve votre mari ! Ce n'est pas vous qui m'intéressez, mais l'inconnu en question. Il nous surveille actuellement, nous devons très vite nous séparer. Je vous demande de m'embrasser et de me quitter avec un grand sourire suivi d'un large signe d'au revoir. » Étrange, cette Nathalie ! Toujours sur terre après d'aussi terribles épreuves. Mais avec quelles aides depuis son expérience de mort imminente ! Ne lui manquent ni philosophie, ni goût de l'aventure, ni la recherche du sens de la création avec les données peu communes qui lui sont fournies : une fulgurante intuition personnelle ou des informations d'ordre occulte ? Avec la musique comme fil conducteur, elle découvre le monde politique de plusieurs nations et rencontre les personnages dont les pouvoirs écrivent l'histoire. Partie d'une vie banale, elle se retrouve dans des situations exceptionnelles. Depuis des enfants qu'on lui impose puis qu'on lui enlève mystérieusement, elle vivra en conscience, presque en responsabilité, les conflits économiques mondiaux et actuels les plus cruels avec des données peu connues du grand public. Autour d'une héroïne pas comme les autres, Michel Morel nous propose un thriller ésotérique intrigant, savoureux cocktail d'espionnage et de fantastique.

05/2015

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Théâtre

Wuturi, le bébé géant

Il s’agit, dans cette pièce, de réinventer un théâtre complet, qui retrouve les formes originelles de la scène coréenne. Kim Kwang-lim allie arts martiaux, marionnettes, chant rituel, danse, musique pour créer une nouvelle tradition artistique. Wuturi sera créé en 2002 et fera une tournée mondiale, y compris en France, au Théâtre du Soleil, en 2004. Wuturi renouvelle une vieille légende populaire coréenne : dans un village de montagne, un général haineux et dominateur fait exécuter tous les nouveau-nés de géants qui pourraient le détrôner. Une mère parvient cependant à sauver son enfant, Wuturi. Ce bébé, une fois devenu géant, réveille le peuple pour libérer le village… Ainsi passe un message à la fois archaïque (c’était au temps où les tigres fumaient la pipe) et contemporain (le peuple résiste à la tyrannie), autant dire universel. Cette fable est portée par une écriture complexe et très maîtrisée. Kim Kwang-lim joue de tous les registres, du trivial au lyrique, du rire aux larmes, de la satire à la rêverie. Surtout, il utilise une langue rythmée, issue des conteurs traditionnels coréens et du p’ansori, qui swingue, et que les traducteurs, qui suivent le travail de Kim Kwang-lim depuis dix ans, rompus à accompagner le théâtre coréen moderne ou traditionnel, ont voulu rendre de la manière la plus efficace possible. édition complétée d’un dossier : afin d’aider le lecteur français, la traduction comprend un dossier présentant le projet Wuturi, avec des textes inédits de l’auteur, du metteur en scène, et du dramaturge français, Michel Vinaver, qui dit le plaisir qu’il a eu à découvrir le travail de cette troupe.

05/2012

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Musique, danse

Montrez-moi vos mains

"Mes mains, je veux bien vous les montrer. Touchez, c'est gratuit. Blanches, veineuses, rien d'extraordinaire". C'est avec la modestie des grands artistes qu'Alexandre Tharaud, l'un des plus célèbres pianistes vivants, nous parle de son métier. Non pas de façon grandiloquente et abstraite, mais à partir des détails les plus pratiques et des expériences les plus sensibles. Souvenir par souvenir, bribe par bribe, il nous livre ces petites choses qui composent la vie d'un musicien. Ses doutes et ses certitudes. Ses manies les plus intimes et ses émotions les plus intenses. Ses souvenirs de jeune pianiste courant le cachet dans des restaurants de Paris jusqu'à ses triomphes éclatants dans les plus prestigieuses salles de concert du monde. Quelle est la différence entre un concerto de Bach et un ballet de Ravel ? Entre une loge du Symphony Hall de Boston et celle du Musikverein de Vienne ? Entre le public de Tokyo et celui de Paris ? Quelle est la sensation des touches sous les doigts ? Quelle est l'irritation que procure un spectateur mal élevé qui déballe un bonbon au milieu d'un concert ? Qu'est-ce que cela change, de jouer de côté plutôt que face au public ? Par petites touches, exactement comme on pianote, Alexandre Tharaud nous fait pénétrer au plus profond, non seulement de l'art et de la pratique du piano, mais aussi de la vie de forçat d'un pianiste. Apparaît alors une personnalité sensible, fragile, passionnée, tout autant que rigoureuse, courageuse, déterminée. Un homme qui consacre chaque mesure de la partition de sa vie - chaque note, chaque silence, chaque soupir surtout - à la musique.

03/2017

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Beaux arts

Qu'est-ce que le futurisme ? Suivi de Dictionnaire des futuristes

Premier mouvement d’avant-garde du xxe siècle, le futurisme est fondé en janvier 1909, à Milan, par l’écrivain Filippo Tommaso Marinetti. Ce mou- vement révolutionnaire veut instaurer une nouvelle approche du monde en général et de l’art en particulier en repensant l’homme dans sa confrontation avec la machine, la vitesse et la technologie. Etre futuriste signifie poursuivre la régénération continue de toute chose, c’est-à-dire rechercher la plus totale adéquation de la vie humaine à la logique du devenir. Aussi les futuristes inventent-ils mots en liberté, musique des bruits, sculp- tures cinétiques, assemblages plastiques mobiles, sonores et abstraits, archi- tecture du verre, du fer et du béton, art du mouvement, danses plastiques, théâtre abstrait, tactilisme, jeux simultanés, pour réinventer, par l’art, la vie au quotidien : mode, design, jouets, communication postale, création graphique, typographie, meubles, sport, cuisine, comportement, sexualité, etc. Le futurisme, avant de se compromettre en grande partie avec le régime fasciste, deviendra un modèle de référence pour les avant-gardes des années dix et vingt : le cubo-futurisme français et le constructivisme russe, le moder- nisme brésilien, l’ultraïsme espagnol, le vorticisme anglais, l’électricisme sué- dois, l’ardentisme mexicain, l’activisme hongrois, le formisme polonais, etc. , sans parler du dadaïsme et du surréalisme. On retrouvera dans la plupart de ces mouvements, à la manière futuriste, la stratégie du manifeste et des « soirées», l’organisation de spectacles, la projection de l’action culturelle au sein même du corps social. Le rôle historique du futurisme fut immense, car son exemplarité en fit le paradigme de ce qu’on a appelé « le siècle des avant-gardes».

10/2015

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Histoire de France

Les rythmes au Moyen Age

Les rythmes entraînent dans leur mouvement la vie tout entière des individus et des sociétés : les comportements quotidiens et les expériences esthétiques, les déplacements dans l'espace aussi bien que l'ordre du temps. Il n'y a pas de vie sans rythme, c'est-à-dire - comme dans un air de jazz ou une toile abstraite de Mondrian - sans une mise en ordre variable de faits qui se répètent en combinant indéfiniment périodicité et rupture. Philosophes, sociologues, anthropologues, musicologues s'interrogent parmi d'autres depuis deux siècles sur les rythmes sociaux, dont Marcel Mauss disait qu'ils commandent les représentations du temps. Pourtant, il n'existe pas à ce jour une histoire des rythmes qui confronte nos conceptions et expériences du rythme à celles du passé. Or, le contraste est fort entre notre monde moderne, où les rythmes sont partout, mais sont observés dans des champs séparés (rythmes scolaires, arythmie cardiaque, tempo musical, croissance économique en dents de scie...) et la civilisation holiste de l'Europe médiévale : ici, la notion de rythme, héritée de l'Antiquité gréco-romaine, paraît ne concerner que la musique, la poésie et la danse, mais elle entre en fait en résonance avec la totalité de la Création, que Dieu aurait façonnée en six jours. C'est à ce rythme fondateur que le présent livre emprunte sa propre scansion, en explorant successivement les significations du rhythmus médiéval, les rythmes du corps et du monde, ceux du temps, de l'espace et du récit, avant de s'interroger sur la fonction des rythmes dans le changement social et la marche de l'histoire.

05/2016

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Littérature française

Tenir tête aux dieux

Nadia l'attend depuis neuf mois. Neuf mois qu'il a été incarcéré. Elle lui écrit tous les jours, de longues lettres où elle lui raconte ce qu'elle fait, ce qu'elle pense. Elle lui parle comme s'ils se trouvaient encore l'un à côté de l'autre. Jusqu'à quand une jeune femme aussi belle et indépendante continuera-t-elle de tenir à lui ? Jusqu'à quand pourra-t-il accepter qu'elle continue ? Le narrateur est un étudiant égyptien à l'âme rebelle, farouchement épris de liberté. Il a été arrêté, avec beaucoup d'autres, au cours de la grande rafle décidée par le président Nasser, en 1959, contre tous ceux qui s'opposent à son pouvoir autocratique. Le récit entrelace plusieurs temps, celui de la vie quotidienne dans le camp de concentration d'El-Favyoum, en plein désert ; celui de l'enfance du narrateur dans un milieu modeste de la province égyptienne ; celui de son éveil à un amour dont la pureté transfigure les épreuves qu'il traverse. Sous le patronyme de Mahmoud Hussein sont réunis Bahgat El Nadi et Adel Rifaat, auteurs d'essais novateurs devenus des livres de référence, sur l'histoire politique de l'Egypte et, plus récemment, sur l'islam des origines. Ils nous offrent ici un roman inspiré, qui nous captive par la peinture des mentalités et des faits d'une époque rarement évoquée dans la littérature, et nous séduit par une musique qui nous rappelle, loin du pessimisme des temps actuels, que pour ceux qui font confiance à leurs rêves, au coeur même de l'adversité, le monde est un matin.

04/2016

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Littérature française

Les nouvelles elliptiques

Recueil de nouvelles. Vies émotions. Préface d'auteurs. Si la plume de Sand Canavaggia a une particularité singulière, celle du double sens, sa pointe, elle, est empreinte de poésie. En effet, altruiste, sensible, empathique, l'auteure écrit avec l'encre de son coeur et possède le don de faire passer les messages subliminaux sur les rapports entre les gens, sur leurs espoirs, leurs amours, leurs craintes, leurs doutes.
Si vous acceptez de prendre une de ses oeuvres entre vos mains, vous n'en sortirez pas indifférent. Après la première page, tout s'enchaîne. Sans même vous en rendre compte, vous vous envolez, happé par un tourbillon de mots qui vous emporte dans les univers de Sand dans lesquels elle relate avec justesse les histoires de gens ordinaires pour les rendre extraordinaires. Véronique Rivat. (Auteure) Dès les premières phrases, l'auteure nous prend par la main et nous conduit dans son monde.
Ses histoires tout en douceur et en pudeur évoquent par certains côtés les contes d'autrefois. Elle développe un style bien à elle qui nous emporte dans une écriture fluide pleine de délicatesse. J'ai été bercé à travers ses lignes, elle les déploie aussi facilement qu'une musicienne dans des notes de musique. Elle est toute en mélodie. On vibre alors en étroite communion avec ses écrits. Chaque mot souvent en rime semble avoir été posé harmonieusement pour transmettre l'émotion et la sensibilité de l'auteure.
On ne revient pas indemne de ses nouvelles. Sand Canavaggia nous entraîne dans des questions sur les différents reflets de l'âme humaine. Jean-Marc-Nicolas. G. (Auteur)

12/2020