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Histoire internationale

Essor des plantations et subversion antiesclavagiste à Cuba (1791-1845)

Lorsque lui parvint à Madrid où il se trouvait la nouvelle des débuts en 1791 de la révolution nègre dans la partie française de Saint-Domingue, Francisco de Arango y Parrerio qui fut l'oracle de la plantocratie cubaine comprit que l'heure de la félicité avait sonné pour les siens. De fait, dès les lendemains de la fameuse insurrection dite de Boukman qui ravagea la Plaine du Nord en Saint-Domingue, la grande île de Cuba va accueillir un contingent qui ira croissant de colons et de nègres français rescapés de la tourmente. L'intense transfert technologique et financier engendré par ce flux migratoire va modifier en profondeur les structures économiques du pays d'accueil et y altérer pour longtemps les relations sociales. Dès lors, l'esclavage cubain se métamorphosa en un système de production des plus coercitifs lié aux lois du marché. Dans ces conditions, on assiste à une remontée de l'insurgence nègre liée tant à l'entreprise des révoltes d'esclaves qu'à l'activisme des libres de couleur tout au long de la première moitié du XIXe siècle. Partant, il convenait de s'attacher au processus d'internationalisation du conflit nègre à Cuba dont les protagonistes ont été les Haïtiens et les Anglais mus par des desseins bien distincts. En contrepartie, la part a été faite aux mesures de répression et de dissuasion de la puissance coloniale qui sut tirer parti de la menace que constituait le " péril noir " pour juguler les velléités séparatistes à Cuba au temps des guerres d'indépendance de l'Amérique espagnole. Enfin, a été mise en lumière l'attitude des gens de Lettres cubains qui, en s'engageant dans la lutte contre l'esclavage et le préjugé de couleur, ont ouvert la voie aux Pères de la Patrie, de Carlos Manuel de Céspedes et Antonio Maceo à José Marti dont on connaît la geste insigne dans la seconde moitié du XIXe siècle.

10/2010

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Théâtre

Théâtre-bouffe

" Tout le monde sait que les comédies ne sont faites que pour être jouées et je ne conseille de lire celles-ci qu'aux personnes qui ont des yeux pour découvrir dans la lecture tout le jeu du théâtre. " Molière. Résumé de Transit : Un huis clos surréaliste. Un aéroport de province piège des passagers en partance pour une île paradisiaque. Durant cette escale interminable, les voyageurs acculés finissent par craquer... Partiront-ils un jour vers l'avenir meilleur qui leur a été promis ? Résumé de Bambille, le surineur de Romorantin : Le monde carcéral a ses codes, mais la nouvelle Alcatraz est l'emprisonnement de l'individu par l'image, celle de l'assassin. Louis Bambille est accusé d'avoir égorgé toute une famille de Romorantin. La presse s'en empare. Il devient un monstre fascinant. Il est adulé, choyé, aimé, adoré. Tout l'entourage le pousse à avouer ce merveilleux crime. Mais Louis Bambille nie... Résumé de L, Comme, oiseau : C'est l'histoire d'un homme né avec une aile à la place de son bras droit. Il va traverser le siècle le plus noir, celui qui a engendré deux guerres mondiales et deux formes terribles de totalitarisme. Peut-être est-il né pour délivrer un message à l'humanité ? On ne sait pas, mais on constate que tout le monde veut se l'approprier, fasciné par cette anomalie... naturelle. Résumé de Le primerissimo : Le Primerissimo" est un hommage que l'auteur rend au théâtre itinérant italien qu'il a connu au cours de ses études au pays de Pirandello. Une compagnie où, sauf un Belge, tout le monde est membre de la même famille. Le chef (il Capo) est un la grande vedette. Une sorte de soleil. Le Primerissimo" se veut une comédie où l'amour, la haine; la trahison, la fierté forment un melting-pot. Seul sentiment commun: la passion pour le théâtre. ?? ?? ?? ?? 1

06/2011

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Littérature étrangère

Quand nous étions révolutionnaires

Le récit s'ouvre sur le coup d'État d'Augusto Pinochet au Chili. Opposant à la dictature, le narrateur assiste à l'arrestation, la torture, et la mort de ses compagnons de lutte. En 1974, il s'exile en Allemagne de l'Est et rejoint rapidement un réseau de jeunes communistes. C'est là qu'il rencontre la fille du fameux révolutionnaire cubain Ulysse Cienfuegos (directement inspiré de Fernando Flores Ibarra, cacique de la révolution castriste, responsable de la mort de centaines de Cubains « contre-révolutionnaires »). Éperdument amoureux d'elle, il accepte de la suivre à Cuba pour y fonder une famille et enfin vivre l'idéal communiste. Exalté par l'idée de la révolution, dirigé d'une main de maître par son terrible beau-père, le jeune homme embrasse immédiatement la devise de Castro : la patrie ou la mort. Alors que son mariage bat de l'aile, il découvre petit à petit la face cachée du régime. Les membres de la famille Cienfuegos vivent dans l'opulence, le reste de la population est soumise au rationnement. Chaque frein administratif ou bureaucratique est réglé en un clin d'oil à la seule mention du nom de son beau-père. Son amitié pour Herberto Padilla l'éclaire sur les persécutions dont les intellectuels font l'objet. Mis au ban de la société castriste par son divorce, il découvre le quotidien des habitants de La Havane, les privations, le secret, le néant des jours. Se méfier de tous, lutter pour trouver un toit, un morceau de pain, surveiller ses actes, ses paroles, jusqu'à ses pensées, à chaque instant. Une seule obsession le guide, comme Reinaldo Arenas ou Zoé Valdès avant lui, quitter l'île, chercher la liberté, encore. Avec esprit, entre mélancolie et humour, Roberto Ampuero raconte la quête d'un idéal. Très chaleureusement salué par la critique hispanophone, Nuestros años verde olivo est resté 24 mois sur la liste des best-sellers et a été salué par Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature.Traduit de l'espagnol (Chili) par Anne Plantagenet

09/2013

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Poésie

L'amer du sud. Petite suite sarde, Edition bilingue français-italien

Préface de Giacomo Casti (extrait) : "Les poèmes de Thierry Renard et de Dimitri Porcu sont un voyage en mer en temps de paix, avant que la prochaine guerre n'éclate, un temps au présent rempli de mémoire, de relations et de musicalité. Ce sont des abîmes d'affections, d'esprits bienveillants, de fantômes malins et d'objets non identifiés. Leur voyage tourne autour de la Sardaigne, leur voyage, c'est la Sardaigne, une Sardaigne rythmique, nostalgique, utopique, beat, jazz, accueillante, primitive, barbare, préservée. Leur Sardaigne n'existe pas, car si elle existait vraiment ce serait trop beau, une Sardaigne à laquelle nous devons aspirer, leur île perdue et retrouvée, nous devons et devrons nous acharner longtemps pour pouvoir la vivre comme l'ont vécue nos aèdes ; mais la poésie sert justement à cela : nous faire voir les lieux de notre quotidien, avec des yeux nouveaux". Pendant le mois d'août 2018, Dimitri Porcu et Thierry Renard ont écrit sept poèmes chacun dont le thème principal est la Sardaigne. Ces poèmes, réunis dans ce livre, annoncent un autre futur, plus sonore et, donc, plus musical. Poésie fraternelle, poésie sauvage, mêlant à chaque vers, presque, intuition et improvisation. Ce duo de vers est aussi à l'origine du spectacle dont le titre est emprunté au recueil. L'AMER DU SUD - DUO POETIQUE ET MUSICAL L'Amer du Sud est l'aboutissement d'une recherche sur le fil raide de la composition contemporaine et de l'improvisation ouverte à tous les risques. Cette création nous dit l'âme commune, indomptable et déchirée, du poète Thierry Renard et du musicien Dimitri Porcu. Ce spectacle est aussi une manière d'hommage à la "Méditerrannée" , mer intérieure, mer pourtant ouverte à tous les vents, et à quelques-unes de ses voix disparues ou de ses figures tutélaires : Antonio Gramsci, Albert Camus, Cesare Pavese, Pier Paolo Pasolini, Sergio Atzeni et, plus près de nous, Marc Porcu. Dimitri Porcu : voix, clarinette, saxophone, mélodica, guimbarde et autres instruments insolites. Thierry Renard : voix

03/2019

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Sociologie

PPDA

Qu'on le veuille ou non, PPDA fait partie des journalistes surdoués de sa génération. Une carrière exceptionnelle qui, depuis trente ans, ne doit rien au hasard, même si elle a parfois un lointain rapport avec l'histoire officielle que l'intéressé s'est plu à imposer au travers d'entretiens - souvent contradictoires - accordés à la presse écrite ou audiovisuelle. Ainsi qu'à travers une œuvre littéraire abondante, vingtaine d'ouvrages qui ressemblent souvent à des autobiographies déguisées. Mais pour quelles raisons ce personnage complexe, fidèle à son image ambivalente, se plaît-il ainsi à brouiller les pistes ? C'est ce que Bernard Violet a cherché à savoir afin de mieux appréhender le " phénomène " PPDA. Après avoir archivé des milliers de pages de documents, interviewé plusieurs dizaines de témoins privilégiés qui, à un titre ou à un autre, ont joué un rôle dans l'existence et/ou la carrière du journaliste-écrivain, il brosse de lui un portrait tout en nuances et surprises. Brillant, talentueux, Patrick Poivre d'Arvor ne fait pourtant pas l'unanimité. La moindre erreur professionnelle déchaîne même contre lui tous les censeurs plus ou moins bien intentionnés de l'Hexagone. Certaines d'entre elles ont fait grand bruit : la vraie-fausse interview de Castro, l'affaire Botton, le paparazzo mis à mal sur une île grecque, ou, dans un tout autre genre, le face à face avec Saddam Hussein en pleine guerre du Golfe, l'enfant ramené clandestinement d'Irak, ses démêlés avec la presse people... Dans ces péripéties professionnelles et personnelles, que s'est-il véritablement passé ? Pourquoi ses détracteurs persistent-ils à ignorer son talent d'interviewer politique, son opiniâtreté d'amoureux des livres, ses réussites multiples qui font sa force et son audience depuis des décennies ? Ce sont ces secrets, et bien d'autres encore, que l'auteur révèle dans cette biographie tout à la fois irrévérencieuse et bienveillante...

09/2005

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Histoire internationale

L'exil de Sa Majesté le roi Mohammed V à Madagascar (1954-1955)

Cet ouvrage présente une partie de l'histoire du Maroc encore peu connue : la période de l'exil de sa Majesté Mohammed V de 1953 à 1955. Ce temps de l'exil apparais dans l'historiographie du Maroc comme la période transitoire entre le protectorat et l'indépendance. Participant courageusement à la libération du Maroc, le 20 mai 1953, le Sultan Sidi Mohammed Ben Yoússef et sa famille sont contraints de partir en exil, d'abord en Corse, puis plus longuement à Madagascar, la grande ile de l'océan Indien. Les détails de l'exil, sur le plan personnel et sur le plan politique sont particulièrement mis en avant dans cet ouvrage : la vie quotidienne du Sultan et de sa famille, la naissance de la princesse Lana Amina, les fructueux échanges avec la communauté indo-musulmane de Madagascar, les prêches que le Sultan fait en arabe pour la prière du vendredi, les visites qu'il reçut dl Maroc, les liens avec les autorités françaises pour mettre fin à l'exil et préparer l'indépendance. Au-delà des souffrances de cet exil forcé, le Sultan montre de grandes qualités morales et garde confiance en l'avenir. L'expression de sa foi se renforce par ses prières. Contrairement au souhait de la France, l'exil renforce l'image du Sultan : il devient le symbole de la libération nationale auprès de tous les marocains. Avec le soutien de la résistance, c'est suite à l'exil que le Sultan accède au trône le 19 novembre 1955 en devenant le roi Mohammed V, souverain du Royaume du Maroc, libre et indépendant. Les récits de vie comme les photos inédites qui illustrent cet ouvrage historique, ne manquent pas de nous livrer la grandeur d'âme du roi Mohammed V et de nous faire découvrir les arcanes de l'indépendance du royaume, directement en lien avec la période de l'exil.

11/2018

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Science-fiction

Cauchemars sur le club Diogène (1886-1889)

"Ainsi c'est toi, dit calmement le Russe. Tu as osé pénétrer ici avant même d'être des nôtres ? Tu vas regretter ton audace, Prétendant". L'autre ne bronchait pas, comme une grande marionnette élégante, attendant le bon moment pour se mettre en branle. "Tu crois qu'on va donner la place de Lison à un chapardeur de culotte et de mouchoir ? Il te faudrait bien d'autres preuves, pour mériter le droit d'être le septième membre du club Diogène. Je te le dis, ce ne sera pas toi". L'autre ne répondit rien. Excédé, Fédor reprit : "Je vais donc, sans ton accord, t'attraper, te maîtriser, te ligoter et te refiler à Monsieur, qui pourra te renvoyer à tes limbes. La seule Succession à laquelle tu auras droit, ce sera celle de mes poings sur ta tronche". Le Prétendant, bien que d'une carrure moindre, dominait Fédor d'une quasi tête, mais sa figure demeurait résolument retirée dans les discrétions d'un haut col de manteau et d'un chapeau Lafayette. "Que la lumière soit ! " cria Fédor en lançant son chandelier. Toujours en deuil, le club Diogène n'acceptera qu'à contrecoeur un remplaçant à Lison, et celui-ci devra faire sa place au cours de ces quatorze nouvelles aventures. Le lecteur apprendra, pour son plus grand profit, qu'il ne vaut mieux pas pousser des portes noires ouvrant sur des églises inachevées, ni sauver des matrones tziganes qui vous lisent un avenir dont vous vous seriez bien passés. Dans ce troisième volume, les cadavres sont parfumés, les démons sèment des crottes sur les escaliers et une secte de castrats russes envahit Paris. Vayec, quant à lui, joue à disparaître. Enfin, l'heure est aux fantômes. Nul suaire, nulle spectralité, mais des bagnards d'outre-tombe, une lettre, une île au trésor, et un effarant livre de comptes. C'est le passé du club Diogène qui commence à revenir le hanter, et à le guider dans les dédales du Paris infernal...

01/2013

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Histoire internationale

Richard Coeur de Lion

L'historien ne peut manquer de s'interroger sur ce paradoxe : angevin par son père Henri II et aquitain par sa mère Aliénor, Richard Ier, roi d'Angleterre de 1189 à 1199, ne résida dans l'île que six mois au total et n'en parla sans doute jamais la langue... Il se consacra beaucoup plus à la lutte contre ses vassaux du continent, contre le roi de France et les Sarrasins qu'au gouvernement de son royaume. Et pourtant il demeure certainement, depuis bientôt huit siècles, le plus aimé des souverains anglais. Cette popularité ne doit rien à la légende : les contemporains, unanimes, nous le décrivent comme le "roi des rois terrestres, nul n'étant allé "plus loin que lui pour l'ardeur, la magnanimité, la chevalerie et toutes autres vertus". N'est-ce pas lui qui enleva Chypre aux Byzantins et la place d'Acre au redoutable Saladin, le vainqueur de Jérusalem ; ne fut-il pas l'un des plus grands troubadours de son temps ? Brave jusqu'à la témérité, fastueux, lettré, il incarne admirablement l'idéal chevaleresque qui était celui du XII siècle ; tout roi qu'il fût, il ne se pardonnait pas même ses écarts (notamment la "sodomie") ou ses manquements de parole (car il était d'un caractère changeant — oc e no, oui et non, l'avait-on surnommé) et s'en accusa publiquement à plusieurs reprises avec force manifestations — sincères — de repentir. Longtemps absent en raison de la croisade et aussi d'une interminable captivité dans les geôles de l'empereur Henri VI, il mourut à quarante et un ans près de Limoges en assiégeant un vassal révolté. Disparition prématurée, infiniment dommageable pour l'Angleterre et pour l'Aquitaine, mais peut-être bénéfique pour sa mémoire. Le monde était en effet en train de changer : aurait-il pu ou su devenir un grand "politique" avec ce que cela requiert de cynisme, de calcul et de dissimulation ?

04/1988

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Esotérisme

Revue Spirite (Année 1868). le spiritisme devant l'histoire, les convulsionnaires de la rue Le Pelelier, instructions des Esprit

Ce numéro de la Revue Spirite contient, entre autres, le spiritisme devant l'histoire, les convulsionnaires de la rue Le Pelelier, instructions des Esprits, correspondance inédite de Lavater avec l'impératrice Marie de Russie, éducation d'outre-tombe, le baron Clootz, un rêve, la médiumnité au verre d'eau, photographie de la pensée, la génération spontanée et la genèse, théâtre, le matérialisme et le droit, la réincarnation au Japon, le fauteuil des ancêtres, obsèques de madame Victor Hugo, épidémie de l'Ile Maurice, musique de l'espace... Un an après l'apparition du Livre des Esprits, Allan Kardec se rend compte de la nécessité d'une revue mensuelle. Mais pour fonder un journal, il faut avoir des fonds. Allan Kardec n'en a pas assez. Il s'adresse à M. Tiedeman, ami des spirites et d'Allan Kardec. Mais Tiedeman hésite. Pendant ce temps, Allan Kardec demande l'avis des guides, par l'entremise de Mme E. Dufaux. On lui répond de mettre son idée à exécution et de ne s'inquiéter de rien. "Je me hâtai, dit Allan Kardec, de rédiger le premier numéro et je le fis paraître le 1er janvier 1858, sans en avoir rien dit à personne. Je n'avais pas un seul abonné, et aucun bailleur de fonds. Je le fis donc entièrement à mes risques et périls, et n'eus pas lieu de m'en repentir, car le succès dépassa mon attente. A partir du 1er janvier, les numéros se succédèrent sans interruption, et, comme l'avait prévu l'Esprit, ce journal devint pour moi un puissant auxiliaire. Je reconnus plus tard qu'il était heureux pour moi de n'avoir pas eu de bailleur de fonds, car j'étais plus libre, tandis qu'un étranger intéressé aurait pu vouloir m'imposer ses idées et sa volonté, et entraver ma marche ; seul, je n'avais de comptes à rendre à personne, quelque lourde que fût ma tâche comme travail".

10/2017

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Théâtre

Cailloux

La pièce se passe à Capri, mais c'est un Capri hors saison, débarrassé des touristes et des estivants, réduit à sa petite société cosmopolite qui, sur ce "caillou", espère trouver un remède à son angoisse. Arrive le vieux Douglas Forstetner, ex-roi du chocolat. Il est venu à Capri pour y acheter une maison et chercher à entrer dans ce milieu plein de prestige à ses yeux. Il est accompagné de son secrétaire, un jeune Hongrois réfugié, sans argent, sans papiers, sans appuis. Douglas lui fait cruellement sentir à quel point il dépend de lui. Le jeune Hongrois pourtant s'éprend de Sandra et, poussé par elle, il va lutter pour retrouver sa liberté. Par snobisme, Douglas multiplie les attentions à l'égard d'une Américaine, Marjorie Watson, dont tout peut faire penser qu'elle est une des reines de New York. En réalité, c'est une petite employée, à qui le hasard a fait gagner une certaine somme et qui s'en est servie pour vivre son rêve : mener la grande vie pendant quelques mois. Elle aime Vos, un peintre qui a renoncé à la peinture et qui a cru trouver à Capri son équilibre et sa paix. Déçue, à bout de ressources, Marjorie finira par se suicider. Pour sauver le jeune Hongrois, Sandra vole l'argent de Forstetner. Elle sera arrêtée. Le jeune Hongrois renonce au combat. Il accepte son esclavage. A côté de ces deux couples qui luttent pour leur bonheur, gravitent d'autres personnages dont l'exemple contribuera à les acheminer vers la défaite : Cetrilli, le play-boy mâtiné de bourgeois ingénu, lady Ambersford qui vole les petites cuillers, lady Noakes qui les rapporte, Passiekoc, l'antiquaire somnambule, Jacquot, le joli parasite. Comme l'île sur laquelle ils vivent, tous ces personnages sont des cailloux. Ils sont atteints de ce mal contemporain : l'impossibilité de communiquer. Il s'agit ici d'une pièce où l'essentiel peut-être se trouve dans ce qui est suggéré, non dans ce qui est dit.

04/1962

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Animaux, nature

Planète singes. Nos cousins les primates

Planète singes explore le monde des primates - prosimiens, singes et grands singes - sous tous ses aspects, et expose les dernières théories scientifiques concernant leur comportement. Il traite non pas des singes, mais du peuple singe, tant du point de vue de la morphologie et de l'habitat que de tous les aspects culturels. Le monde des primates dépeint ce que sont les primates et raconte leur histoire et leur évolution depuis les origines, à l'époque des dinosaures. Sont posés également les problèmes de survie des espèces et des différentes menaces qui pèsent sur elles. Les prosimiens : Certains ressemblent plutôt à des souris, tel le microcèbe mignon de Madagascar, d'autres, comme le aye-aye avec sa fourrure noire ébouriffée, semblent issus d'un autre monde. La plupart d'entre eux sont des créatures de la nuit et vivent dans le noir. Ils n'en ont pas moins une vie sociale active où les odeurs et les sons jouent un rôle important. L'île de Madagascar est le domaine des lémuriens : les femelles dominent souvent les mâles, et ce sont elles qui dictent la loi. Les singes : La vie des singes est profondément marquée par la sociabilité. Tous ont des signes bien particuliers les colobes guereza mangent de la terre et de l'argile ; les babouins mangent toutes sortes de plantes ou d'animaux ; les entelles pratiquent le toilettage et atteignent ainsi la relaxation suprême ; les singes-écureuils prennent beaucoup de poids et se préparent à l'épuisante période de concurrence pour l'accouplement. Les grands singes : Gibbons, orangs-outans, gorilles, chimpanzés, bonobos et hommes appartiennent au même groupe de primates : les grands singes. Dotés d'un cerveau plus développé que les singes, ils sont remarquables par leur intelligence, leur faculté de communication et leur longévité. En quelques millions d'années à peine, les humains sont devenus l'espèce dominante. Qu'est-ce qui nous sépare - et nous rapproche - des autres singes ? En sommes-nous si différents que nous aimons à le penser ?

10/2001

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Photographie

Une double absence. Edition bilingue français-anglais

Une double absence raconte l'histoire d'une disparition, l'effacement d'un jeune homme dont la vie était entièrement dédiée à sa grand-mère. Daiki et de sa grand-mère, Yukimi, vivent dans la petite ville de Kunitomi, située dans la préfecture de Miyazaki, sur l'île de Kyushu, au sud du Japon. Dès ses premières années, l'enfant décide de résider chez sa grand-mère, qui habite au rez-de-chaussée d'une maison familiale. La vieille dame élève et prend soin de son petit-fils, suit son éducation, l'accompagne à toutes étapes de sa vie scolaire et de jeune homme. Tous deux partagent le même espace de vie, dînent ensemble, échangent leurs expériences, chacun étant profondément attaché à l'autre. Au fil des années, une relation rare se crée entre la grand-mère et son petit-fils : attention, bienveillance, confiance et attachement dessinent un lien d'une extraordinaire force. Arrivé à l'âge adulte, Daiki entame des études d'accompagnant médical et continue de prendre soin de sa grand-mère : le rapport s'est inversé, c'est le jeune homme désormais qui gère la vie de Yukimi. Et lorsque celle-ci tombe très malade, il abandonne ses études pour se consacrer uniquement à son rétablissement et parvient à la remettre sur pieds malgré les avis alarmant des médecins. Fasciné et touché par cette relation unique, le photographe Akhito Yoshida, cousin de Daiki et petit-fils également de Yukimi, décide de documenter cette histoire. Il photographie le quotidien : Daiki et sa grand-mère chez eux, prenant le thé, allant faire des courses, discutant. Des images qui racontent la vie de tous les jours, une acuité du réel. Mais un jour, Daiki disparaît, sans un mot. Yumiki s'effondre, la présence de Daiki s'efface. Que reste-t-il de cette histoire, de leur relation, de leur affection ? Akhito Yoshida donne à voir l'impermanence des êtres, la fragilité des liens, les apparences qui trompent, l'absence obsédante des êtres qui nous sont chers.

04/2019

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Religion

Les migrants, François et nous. Repères

Le thème de l'accueil des migrants se fait de plus en plus pressant au coeur de l'actualité depuis quelques années et malheureusement, dans un monde où les conflits, les guerres et la misère continuent de sévir, le sujet est loin de pouvoir se refermer. La question est délicate, car elle dérange notre conscience, mais aussi l'identité nationale, les privilèges économiques comme le bien-être des pays accueillants. Même parmi les catholiques, des voix s'élèvent pour limiter l'engagement chrétien dans l'accueil de l'étranger : le pape François "n'en fait-il pas trop"? Benoît XVI n'était-il pas à juste titre plus prudent en la matière ? Geneviève Médevielle souhaite répondre dans ce livre à ces deux questions essentielles : au sein d'une communauté qui partage la même foi et la même spiritualité, que dire des manières plurielles d'envisager le positionnement éthique à l'égard de l'accueil du migrant ? Et quelle cohérence François, qui n'a de cesse de rappeler et pratiquer l'impératif de l'Evangile ("J'étais un étranger et vous m'avez recueilli", Mt 25, 35) présente-t-il avec le discours de l'Eglise en matière d'immigration ? Son analyse tient en trois temps : quelles peuvent être les raisons de ces désaccords entre chrétiens ? Le salut offert par Dieu à tous ne se fonde-t-il pas sur la mémoire biblique de la migration ? Enfin la marque propre du pape François dans ce domaine est-elle si singulière ? L'auteur complète son propos par des critères de discernement pour que le lecteur lui-même parvienne à se situer face au questionnement des migrants. Gageons qu'il se laissera toucher et déplacer, aussi bien par l'exposé éclairant de Geneviève Médevielle que par le témoignage en prologue de Maurice Joyeux, s.j., écrit depuis l'île de Lesbos, plaque tournante des migrations actuelles en Méditerranée.

02/2018

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Tourisme étranger

Voyages spirituels

Des incroyables statues de l'île de Pâques à l'historique chemin de Compostelle, découvrez vingt-cinq lieux empreints de spiritualité dans le monde. Un baume pour l'âme et un épanouissement pour l'esprit. Certains lieux ont la capacité de toucher l'âme. Ils ont ce pouvoir de s'insinuer davantage ; de s'infiltrer à travers la peau pour plonger intimement au plus profond de soi ; de nous contraindre à nous poser de nouvelles questions sur l'existence. Ces endroits pourraient ne pas être plus beaux, plus frappants, plus insolites ou plus grandioses que d'autres - mais la plupart du temps, ils le sont. D'une certaine manière, ils ont beaucoup plus de densité. C'est parce qu'ils sont sacrés qu'ils sont empreints d'une telle intensité spirituelle accumulée au cours des siècles - peut-être même des millénaires - par le recueillement de nos prédécesseurs. Ce sont des lieux chargés de prières et d'espérance. Lorsque vous visitez un site sacré, vous n'admirez pas qu'un joli caprice de la nature ou une structure architecturale géniale. Dans un site sacré, vous vivez une expérience, vous pouvez discerner dans les roches, les briques, la boue ou le mortier, toutes les histoires ancestrales. Peu importent vos propres croyances ou sentiments. En feuilletant Voyages spirituels, vous partirez au coeur de différentes confessions et croyances, vous traverserez les continents, volerez au-dessus des océans, pénétrerez au plus profond des massifs montagneux, vous parcourrez les déserts et plongerez au coeur de grouillantes cités. Parce que les êtres humains ont toujours été à la recherche de récits et de croyances pour transcender le monde qui les entoure. L'objectif de ce livre est de vous faire voyager dans quelques-uns de ces lieux magiques, mystérieux et mystiques. Illustré par de splendides dessins, il évoque la quintessence de vingt-cinq sites sacrés disséminés sur toute la planète, et ravive quelques-unes des légendes qui leur sont associées.

10/2018

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Histoire internationale

Société militaire à Madagascar. Une question d'honneur(s)

Ce livre est né d'une interrogation, voire d'un paradoxe, suite au renversement en 2009 à Madagascar de Marc Ravalomanana par Andry Rajoelina. Alors que le pays traverse de nouveau une grave crise politique, économique et sociale, pourquoi l'armée n'a-t-elle pas conservé le pouvoir que lui avait remis le président déchu et préféra-t-elle le confier au maire de la capitale ? La sociologie historique de la société militaire malgache offre de nombreuses réponses à ce choix, tout en révélant la nature symbolique et les faiblesses réelles des "Forces de sécurité" de ce pays. La genèse de l'armée malgache débute au cours de la période précoloniale avec les guerres entre les différents royaumes de l'île. L'occupation française infléchira alors son rôle jusqu'à l'Indépendance. Les différentes phases politiques postcoloniales parachèveront la formation d'une corporation d'officiers qui ne se caractérise pas uniquement par le fait d'être des "hommes en armes". Une élite "martiale" spécifique s'est bien constituée, perpétuée et adaptée à travers l'histoire. Loin de représenter une continuité identitaire, il s'agit plutôt ici de formes de réinventions selon des contextes, rapidement globaux, mais dépendant cependant de la structure sociale et économique insulaire et des références à la communauté imaginée malgache. Se consolide ainsi une société militaire située ailleurs, dans une hétérotopie qui alimente ses répertoires d'action et de représentation et la disculpe de ses failles et de ses échecs. Le néo-libéralisme des années 2000 ouvre alors la voie à une "bureaucratie galonnée" où s'encastrent les officiers et suscite une gouvernance criminelle accentuée sous le régime de la Haute Autorité de Transition. La figure du chef militaire se retrouve ainsi à la croisée des réseaux de pouvoir et d'affaires, poursuivant des trajectoires singulières dans les registres de la coercition, de la gestion et de la complicité avec l'accumulation oligarchique des richesses.

10/2017

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Esotérisme

Revue Spirite (Année 1869). qu'est-ce que le spiritisme ? le procès des empoisonneuses de Marseille, un esprit qui croit rêver,

Ce numéro de la Revue Spirite contient, entre autres, qu'est-ce donc que le spiritisme ? le procès des empoisonneuses de Marseille, un esprit qui croit rêver, vision de Pergolèse, apparition d'un fils vivant à sa mère, les arbres hantés de l'île Maurice, un curé médium guérisseur, biographie de M. Allan Kardec, musée du spiritisme, l'égoïsme et l'orgueil, théorie de la beauté, les précurseurs du spiritisme, la médiumnité guérissante en russie, réincarnation, les déserteurs, la vie éternelle... Un an après l'apparition du Livre des Esprits, Allan Kardec se rend compte de la nécessité d'une revue mensuelle. Mais pour fonder un journal, il faut avoir des fonds. Allan Kardec n'en a pas assez. Il s'adresse à M. Tiedeman, ami des spirites et d'Allan Kardec. Mais Tiedeman hésite. Pendant ce temps, Allan Kardec demande l'avis des guides, par l'entremise de Mme E. Dufaux. On lui répond de mettre son idée à exécution et de ne s'inquiéter de rien. "Je me hâtai, dit Allan Kardec, de rédiger le premier numéro et je le fis paraître le 1er janvier 1858, sans en avoir rien dit à personne. Je n'avais pas un seul abonné, et aucun bailleur de fonds. Je le fis donc entièrement à mes risques et périls, et n'eus pas lieu de m'en repentir, car le succès dépassa mon attente. A partir du 1er janvier, les numéros se succédèrent sans interruption, et, comme l'avait prévu l'Esprit, ce journal devint pour moi un puissant auxiliaire. Je reconnus plus tard qu'il était heureux pour moi de n'avoir pas eu de bailleur de fonds, car j'étais plus libre, tandis qu'un étranger intéressé aurait pu vouloir m'imposer ses idées et sa volonté, et entraver ma marche ; seul, je n'avais de comptes à rendre à personne, quelque lourde que fût ma tâche comme travail".

10/2017

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Littérature française

Je descends la rue de Siam

« Direction le nord d‘Inishmore. Je suis attifé comme un épouvantail: sac à dos, enregistreur en bandoulière, appareil photo, mini perche avec micros emmitouflés dans leurs cages anti-vent et leurs moumoutes, imper à la taille, sacs en plastique à portée de main en cas de grains pour le matériel. Il me faut des images, il me faut du son. Biaiser le vent, affronter la pluie. Je dois regarder partout à la fois, mes pieds (éviter les trous), devant et autour de moi ainsi que les VU-mètres du Sound Device. » Jean-Guy Coulange est un homme de sons qui accompagne les tournages de ses essais radiophoniques par des notes et des photographies, qui elles aussi sont des notes, une manière d'arrêter le réel. Ce matériel qui complète l'œuvre sonore, nous immerge dans le chantier d'un artiste, avec un art subtil de composer avec l'inattendu. Si nous suivons le parcours et les pensées d'un homme, nous profitons également de ses réflexions sur la radio, sur la prise de son et la qualité de l'écoute. Dans ses carnets, Jean-Guy Coulange nous raconte des histoires de sons et les chemins qui y mènent. Nous suivons sa quête dans chaque projet qu'il accompagne, et plus mystérieusement nous touchons aux frontières entre le son et le silence, entre ce qui se dit et ce qui ne se dit pas. Lire Coulange, c'est voyager avec lui, reprendre les mêmes chemins et comprendre peu à peu, par le texte et l'image, comment se construit une œuvre. De l'Île-Grande à Aran, de Brest à Langada ou au Havre... Ce qui frappe dans l'écriture de Jean-Guy Coulange, habitée par de nombreuses références littéraires, c'est l'économie de la phrase. C'est de l'écriture, un texte qui nous apprend à écouter différemment dans toutes les étapes de la création. --- Préface de David Collin Trente photographies couleur et noir/blanc

11/2016

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Psychologie, psychanalyse

La protection de l'enfant à Madagascar. Accompagner la lutte contre la maltraitance

Peu d'études ont été réalisées à ce jour sur la maltraitance des enfants à Madagascar. Tout se passe comme si elle n'existait que dans le silence, à l'abri des regards, et qu'il était difficile, voire malvenu, d'en parler. Pour permettre d'en débattre, cet ouvrage présente ce que l'on peut connaître actuellement de la réalité de la violence, de ses effets et surtout de ses causes multiples. La préoccupation de " protéger " l'enfant résulte d'abord de l'effort de l'Etat malgache pour mettre en oeuvre la Convention des droits de l'enfant signée par lui en 1991. Une multitude de textes officiels en témoignent. Mais plus intéressante est la mutation silencieuse qui commence à apparaître. Attendu traditionnellement avec impatience pour perpétuer le nom, apporter sa contribution à la survie économique de la famille et assurer la continuité du culte des ancêtres, l'enfant commence à mobiliser les acteurs. L'enfant roi, l'enfant désiré, choisi, précieux, mais aussi l'enfant au travail, l'enfant domestique, victime, rejeté, coexistent dans la Grande Ile. Contribuer à construire une vision collective nouvelle de l'enfant, propre à la société malgache et qui soit en rupture avec la vision traditionnelle, constitue une autre ambition de ce livre. Fondé sur vingt ans d'expériences de l'auteure dans le domaine social et sur des échanges avec des professionnels et des parents, l'ouvrage fait apparaître la complexité entre les traditions coutumières propres à la culture malgache (mariage précoce, rejet des jumeaux...) et les exigences relatives aux droits de l'enfant. Assistante sociale et chercheure, Olga Noelivao Phan Van Hien, fcm, est docteur en Sciences de l'éducation de Paris-Est. Elle est l'initiatrice du premier Institut supérieur de travail social à Madagascar. La question sur le bien-être de l'enfant a toujours été au centre de sa réflexion et de son action.

03/2017

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Thèmes photo

Auctus Animalis. Prix Swiss Life à 4 mains

Auctus Animalis (animal augmenté) Au croisement de la science et de la magie, Auctus animalis raconte l'expérience d'un biotope crée par une société parallèle au XVIIIe siècle sur l'île de Kyramide. Cet étonnant bestiaire associant histoire et anticipation, mémoire et science-fiction révèle une collection de créatures inspirée d'une nature repro­grammée par les biotechnologies et certaines mythologies : panthère au pelage luminescent, papillon créateur de silence, oiseaux sculpteur de nuages... La composition musicale qui joue avec cette galerie de portraits donne à entendre des sons hybrides qui résonnent avec l'univers de ces néo-êtres. Auctus animalis est une fable qui fait l'experience de nouvelles relations possibles avec la nature. Auctus Animalis, un bestiaire surréaliste et futuriste. Entre histoire et anticipation, mémoire et science fiction. La série se situe au croisement entre la biologie et le surréalisme, en nous plongeant dans un monde suspendu entre réel et virtuel qui défie les réalités scientifiques à l'image de l'ère anthropocentrique que nous vivons. Ce bestiaire imaginaire met l'accent sur des animaux potentiellement en voie de disparition : un paon à l'exosquelette en argent serti de diamants, une libellule dotée d'un capteur luminescent qui mesure la qualité de l'air... Vincent Fournier (photographie) et Sébastien Gaxie (musique) sont les lauréats de la 5ème édition du Prix Swiss Life à 4 mains pour leur projet Auctus Animalis. La Fondation Swiss Life a créé son Prix Swiss Life à 4 mains - Photographie & Musique, en 2014 : le prix est destiné à valoriser des talents et récompense un projet de création croisée et originale d'un photographe et d'un compositeur. Pour la 5ème édition, ce sont le photographe Vincent Fournier et le compositeur Sébastien Gaxie à remporter la mise. Le nouveau binôme lauréat sera accompagné durant deux ans par la Fondation Swiss Life et ses conseillers artistiques : Emilia Genuardi pour la photographie, et Olivier Bouley pour la musique.

10/2022

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Littérature française

L'ÉTONNANTE AVENTURE DE LA MISSION BARSAC. Tome 2

L'Etonnante Aventure de la mission Barsac est un roman publié en 1919 sous le nom de Jules Verne, mais écrit par son fils Michel Verne à partir d'un manuscrit de son père nommé Voyage d'études. Les illustrations du livre sont de George Roux. L'oeuvre paraît sous forme de feuilleton, puis est éditée en volume en 1919, après la mort de Jules Verne. Le roman raconte une expédition en Afrique dans la boucle du fleuve Niger Personnages Amédée Florence : journaliste et narrateur du récit. M. Poncin, obsédé par les statistiques : "Dans la boucle du Niger, il y a une moyenne de 9 millièmes de caïman [... ] par mètre courant de rivière". Le député Barsac : homme politique, idéaliste, avec des discours pompeux, voire un peu soporifiques. Initialement, Jules Verne voulait choisir comme titre du livre "Voyage d'étude" , mais le roman a finalement pris un titre beaucoup plus accrocheur dont ce personnage secondaire est éponyme. Baudrières : son contraire quant aux idées, avec les mêmes défauts. M. de Saint-Bérain : distrait, passionné de pêche à la ligne ; ses rapports avec sa nièce évoquent les personnages des deux oncles dans Le Rayon vert. Jane Buxton : séduisante jeune fille, intelligente et décidée, c'est le pivot autour duquel toute l'action du roman tourne ; son corsage lui permet de camoufler un couteau. M. Châtonnay : médecin, amateur de citations malheureusement peu pertinentes. Le capitaine Marcenay : il est amoureux, mais il obéit aux ordres même s'il a un doute sur leur authenticité et si cela laisse sa bien-aimée sans protection. Marcel Camaret : personnage de savant fou génial, naïf, distrait, mais aussi atteint d'un début de folie des grandeurs. Harry Killer : gangster alcoolique, tyran de Blackland qui manipule Marcel Camaret. Malik et Tongané : couple de fidèles serviteurs noirs ; on retrouve ce genre de personnages stéréotypés dans d'autres romans de Jules Verne (Nord contre Sud, L'Ile mystérieuse). Lewis Buxton : banquier, frère de Jane Buxton.

01/2023

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Science-fiction

Le Cycle du midi

Dans une société humaine qui a réussi, sans guerre, sans argent, avec une administration bienveillante, le monde est dans une démarche collective d'exploration de l'Univers. Mais dans cette utopie où tout semble aller pour le mieux, un grain de sable comme un mystère cosmique peut vite enrayer la mécanique. Mnémos propose pour la première fois la grande fresque des frères Strougatski : Le Cycle du midi. Composée de dix romans et de plusieurs nouvelles, cette vaste histoire d'un monde utopique du XXIIe siècle, durant lequel l'humanité semble avoir atteint le summum de son développement, propose une science-fiction unique au monde. Les deux écrivains ont tout simplement inventé une autre histoire du futur, à la fois critique et métaphysique, atmosphérique et profondément humaniste, animée par le secret le plus important de l'évolution humaine. Viktoriya et Patrice Lajoye, spécialistes des deux auteurs et de la littérature russe, ont révisé et unifié la traduction qui comporte un tiers de textes inédits. Patrice Lajoye a dirigé cette édition et rédigé spécialement à cette occasion une préface, un dictionnaire des personnages, un glossaire, la source et les concordances des textes. Arkadi et Boris Strougatski, (1925-1991/1933-2012) figurent parmi les écrivains de SF les plus célèbres de la Russie. Dans leurs écrits, ils cherchent un idéal mais n'épargnent pas le régime soviétique qui commence à les censurer en 1969. L'intelligence et la sensibilité humaniste de leurs romans, devenus des classiques, leur ont valu une renommée universelle. Nombre de leurs textes ont été adaptés au cinéma, dont Stalker par Andreï Tarkovski et plus récemment, Il est difficile d'être un dieu par Alexeï Guerman. Cette intégrale regroupe les romans, les nouvelles et l'appareil critique suivants : Midi, XXIIe siècle Il est difficile d'être un dieu Tentative de Fuite L'Ile habitée Le Petit L'Inquiétude Un gars de l'enfer Le Scarabée dans la fourmilière L'Arc-en-ciel lointain Les vagues éteignent le vent Les nouvelles du cycle Préface Dictionnaire des personnages Glossaire Source et concordances des textes

02/2022

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Violence

Violences sexuelles. En finir avec l'impunité

Les violences sexuelles sont un phénomène de très grande ampleur dont la reconnaissance par les pouvoirs publics et la société dans son ensemble n'en est qu'à ses balbutiements. L'écart est encore immense entre les faits de violences sexuelles et les condamnations des agresseurs. Il n'est pas excessif de considérer que cela constitue un système d'impunité pour les agresseurs. L'objectif de ce livre est de mieux comprendre les différentes formes de violences sexuelles (viol et agression sexuelle, prostitution, violences au travail, mutilations sexuelles féminines, inceste) et leur impact sur les victimes afin de promouvoir des pratiques professionnelles protectrices. Pour cela il était nécessaire de faire appel aux professionnels les plus reconnus dans leurs différents champs de compétence. François Molins : procureur de la République près le tribunal de grande instance de Paris. Marie-France Casalis : conseillère technique à la délégation régionale aux droits des femmes et à l'égalité d'Ile-de-France. Emmanuelle Piet : médecin de Protection maternelle et infantile (PMI) en Seine-Saint-Denis, présidente du Collectif féministe contre le viol (CFCV), dont l'action a permis de faire évoluer la loi sur le sujet. Membre du Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes. Marilyn Baldeck : déléguée générale de l'AVFT (Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail). Hélène de Rugy : déléguée Générale l'Amicale du Nid. Stéphanie Caradec : directrice du Mouvement du Nid-France. R. Job : psychologue formateur au centre de formation de la Gendarmerie nationale. Anne Soussy : cheffe de service de l'Unité Médico-Judiciaire (UMJ) de l'Hôpital intercommunal de Créteil. Patrick Poirret : 1er avocat général à la Cour de cassation. Christine Gilles : gynécologue, cheffe du service de Gynécologie-Obstétrique (Bruxelles). Olivier Christen : Procureur de la République adjoint au tribunal de grande instance de Paris. Cécile Pudebat : avocate en droit social, membre du Conseil d'administration de l'association FIT, une femme un toit, depuis avril 2017. Linda Tromeleue : psychologue clinicienne.

03/2021

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Paris - Ile-de-France

Boulogne-Billancourt. Ville d'art et d'histoire

Ce guide se propose d'accompagner le lecteur à la découverte de l'histoire et du patrimoine de la ville de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) du XIVe au XXIe siècle, avec une attention particulière sur la ville des années 1930. Ce guide se propose d'accompagner le lecteur à la découverte de l'histoire et du patrimoine de la ville de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) du XIVe au XXIe siècle, avec une attention particulière sur la ville des années 1930. Dans cette commune toute en contrastes, la ville ouvrière au sud avec ses blanchisseries, ses studios de cinéma puis de télévision, ses usines automobiles, se juxtapose à la ville résidentielle et artistique au nord. A travers les différents quartiers, les visites s'organisent autour de sept parcours thématiques qui permettent d'admirer tour à tour l'église Notre-Dame des Menus, l'hôtel de ville conçu par Tony Garnier, un exceptionnel patrimoine architectural des années 1930 (écoles, équipements collectifs, ateliers d'artistes, immeubles de rapport ou hôtels particuliers dus à Mallet-Stevens, Le Corbusier, Fischer...), le musée des Années 30, le musée Albert-Kahn avec ses archives et ses fabuleux jardins récemment restaurés, le parc Rothschild (l'une des plus belles réalisations paysagères du XIXe s.) ou les anciennes usines témoins du passé industriel, ainsi que le patrimoine du XXIe siècle (Nouvel, Portzemparc). Les aménagements en cours de l'île Seguin font l'objet d'un chapitre à part, ainsi que ceux du quartier désormais appelé "le trapèze' qui occupe les anciens espaces des usines Renault. 10 auteurs ont collaboré à la rédaction de ce guide : animateur du patrimoine, historiens et historiens de l'art, conservateurs des musées et des bibliothèques. Une visite de Boulogne-Billancourt et de son remarquable patrimoine architectural le long de sept itinéraires commentés. Pour accompagner des promenades réussies, un guide de visite complet et documenté avec des notices concises, des cartes détaillées et des encadrés sur les lieux phares.

09/2022

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Sciences politiques

Fragments d'une guerre inachevée. Les entrepreneurs taiwanais et la partition de la Chine

La République de Chine, repliée à Taiwan en 1949, a conservé une indépendance de fait. Mais les autorités communistes n’ont pas renoncé à réunifier formellement l’île à la Chine populaire. Outre une pression militaire croissante, la politique irrédentiste de Pékin a tablé sur l’intégration économique entre les deux rives du détroit de Formose. Répondant aussitôt aux mesures préférentielles qui leur ont été offertes, les industriels insulaires ont opéré un vaste mouvement de délocalisation de leurs activités sur le continent. Fragments d’une nation déchirée par des revendications contradictoires, ces entrepreneurs sont les vecteurs d’une unité de la Chine imposée par le Parti communiste, voulue mais différée par le Parti nationaliste, rejetée par les partis indépendantistes taiwanais. Dans cette guerre civile inachevée, les logiques sociales s’imbriquent au conflit de souveraineté. Les acteurs transnationaux ont pu s’affranchir d’une législation sécuritaire ou tirer parti des modes de gouvernement de la Chine des réformes pour reconfigurer, à terme, la scène démocratique taiwanaise et, par là même, les rapports entre Pékin et Taipei. Dans son irréductible spécificité, la question de Taiwan éclaire le rapport de l’économique au politique : une opération fictive de dépolitisation a présidé à l’ouverture de la frontière sino-taiwanaise afin d’ajourner toute résolution du conflit de souveraineté. Renouvelant la sociologie et l’économie politique des relations internationales, l’auteur apporte un éclairage aigu sur l’un des différends territoriaux qui font de l’Asie orientale une zone de risques majeurs. Françoise Mengin, directrice de recherche à Sciences Po (CERI), a consacré l’essentiel de ses travaux à la question de Taiwan dans son rapport à la formation de l’État dans le monde chinois. Elle a notamment publié Trajectoires chinoises : Taiwan, Hong Kong et Pékin (Karthala, 1998), et a dirigé Cyber China : Reshaping National Identities in the Age of Information (Palgrave Macmillan, 2004) et – en collaboration avec Jean-Louis Rocca – Politics in China : Moving Frontiers (Palgrave, 2002).

01/2013

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Histoire internationale

Fidel Castro

L'histoire a rarement produit des hommes de cette trempe et d'une telle originalité. On a voulu faire de Fidel Castro un monstrueux dictateur tropical au fond très banal , mais sa vie, certes sans l'absoudre de tout reproche puisque, comme le Prince de Machiavel, il dut ruser et sortir de la stricte morale, nous conduit sur des chemins parfois très inattendus . Au royaume de l'utopie menacée de régresser vers l'Etat-caserne après quelques années où les cubains espérèrent un socialisme festif aussi naturel que les palmes, Fidel ne cessa pourtant ni d'espérer vaincre la misère et l'ignorance ni d'affirmer son indépendance . Malgré l'influence du bloc de l'est, il n'eut jamais la servilité des chefs d'états-satellites et, rescapé de Moncada, miraculé du Granma, il oeuvra pour arracher l'Amérique latine, l'Asie et l'Afrique à la malédiction cinq fois séculaire de la colonisation . A deux reprises, dans un élan quichottesque, ses troupes traversèrent l'Atlantique sur de vieux coucous pour combattre aux côtés des angolais sur le continent qui fit naître l'île de Cuba. L'espagnol et galicien Castro devint pour les africains un frère car c'est le combat qui fait l'homme noir et non sa couleur. Ses critiques font valoir d'autres arguments : l a dureté des combats menés , l'ère post-communiste et ses renoncements, l'impitoyable corrosion du pouvoir et une réelle rigidité idéologique firent plus qu'égratigner les espoirs des cubains et son image. Mais il semble qu'au soir de sa vie, retrouvant les racines de sa foi, interpelé par les combats pluriels de la multitude de l'empire global post-colonial, la prise de conscience de ses aveuglements et de la propension de l'homme à l'autodestruction, une nouvelle vision, plus critique, et ses espoirs l'aient embrasé. Faudrait-il pour gagner le monde non point perdre son âme mais la gagner ?

02/2019

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Littérature française

Bien accueillir son prisonnier

"Marie était la seule à pouvoir m'en parler. La vie du soldat Montin était l'otage de sa veuve. Il n'avait laissé ni lettre, ni témoignage, il ne gardait rien. C'était sûrement lui qui était responsable de la disparition des télégrammes, des lettres de guerre pliées en trois et visées par la Kommandantur, et d'autres curiosités que j'aurais aimé avoir en main. Et c'était à moi de trouver les indices qui m'éclaireraient définitivement sur le sens, s'il en était un, de cette phrase absurde : Jean a toujours voulu retourner en Allemagne ? Je me retrouvais avec un homme qui ne pouvait pas parler, et une femme qui ne savait pas écrire, et il me fallait raconter leur histoire ! " Le narrateur abandonne sa thèse de doctorat en littérature grecque ancienne pour se lancer dans une quête nourrie par la mémoire prodigieuse d'une quasi-centenaire, immigrée italienne illettrée, qui l'emmène sur les chemins de la drôle de guerre, de la débâcle de l'armée française en 40 et de la captivité de son mari, soldat français. A travers son récit, nous découvrons la vie quotidienne et le tissu social d'une bourgade de l'Isère entre les années 30 et 60, ainsi que l'immigration italienne dans les années 30. Né dans le Jura, mais habitant Bruxelles depuis 2011, David Jauzion-Graverolles, après des études littéraires parisiennes, enseigne à l'université de Stockholm puis de Lyon 2, édite des revues (Vulturne, Sezim), et pratique la poésie, la typographie et la sérigraphie. En 2004, il décide de se consacrer à la mise en scène. Il est aujourd'hui enseignant de lettres, de théâtre, et metteur en scène. Les recueils de poèmes "Lumière des limites" et "L'Ile précaire" sont parus au Coudrier en 2021 et 2022. "Bien accueillir son prisonnier" est son premier roman. Ce roman est inspiré par les longues heures passées à écouter ls souvenirs d'un personnage en chair et en os, qu'il transpose toutefois.

03/2023

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Autres vignobles

Le renouveau de la vigne et du vin en Bretagne

Historiquement, depuis les temps gallo-romains, le territoire de la Bretagne a toujours accueilli la vigne et produit du vin. Autour de Nantes bien sûr, donnant des appellations célèbres comme le muscadet et le gros-plant, mais aussi dans bien d'autres zones propices comme la vallée de la Rance, la presqu'île de Rhuys, celle de Guérande... L'auteur revient sur ce parcours millénaire et sur le succès des vins nantais, afin de mieux décrire ensuite le progressif abandon de la viticulture en dehors des bords de Loire au sens large, et ses causes qui sont multiples. Les motivations commerciales et les contraintes administratives n'étant pas les moindres. Pourtant, les vins nantais ont désormais rénové leur image, diversifié leur production, affiné leurs goûts. Surtout, de nouveaux vignobles ont vu le jour depuis vingt ans, replantations parfois très urbaines assurées par des passionnés qui, de joyeux farfelus parfois clandestins peuvent être aujourd'hui regardés comme pionniers. Car, le réchauffement climatique aidant, mais aussi grâce à une meilleure connaissance des pratiques adaptées à ses sols, la Bretagne renoue un peu partout avec la vigne. Et des cépages anciens sont remis à l'honneur, du pays de Retz aux îles du Ponant, en passant par Quimper et, de nouveau, les coteaux du fleuve Rance, à cheval entre Côtes d'Armor et pays Rennais. Ce livre très illustré en couleur de cartes, documents d'archives, photographies récentes, cartes postales anciennes fait le tour de ces initiatives. Il analyse, à l'appui d'une documentation impressionnante, autant scientifique qu'humaine, les trajectoires passées et contemporaines de cette activité dont l'intérêt par le grand public va croissant, du niveau local au national. Toutes les études prouvent que le renouveau de la vigne en Bretagne est lancé, et que demain les vins bretons, bien plus variés et riches qu'on ne le pense, tireront leur épingle du jeu. Un livre-découverte à consommer sans modération.

10/2022

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Art contemporain

Depuis ces épaules

Après L'Ile des morts, Cinabre invite Nicolas Lefebvre et Camille Zisswiller à laisser libre cours à leur imagination à partir de l'oeuvre de leur choix. Les deux artistes ont élu Saint Christophe de Konrad Witz (vers 1435, Kunstmuseum Basel) comme point de départ de leur processus créatif. Confrontant l'écriture de fiction à l'exploration visuelle, l'oeuvre publiée dans Depuis ces épaules interroge les rapports possibles entre un motif pictural ancien et une compétition sportive d'aujourd'hui. --- Ce que contient le livre La nouvelle nous plonge dans les pensées de son narrateur, en pleine course de trail. La description de son monde intérieur est prolongée par des illustrations colorées, constituant des visions rêvées du paysage de montagne que le narrateur traverse - mais n'y a-t-il vraiment qu'un seul narrateur ? Le tout est réalisé à quatre mains et produit sous forme d'un livre à collectionner. --- Ce à quoi ressemble le livre 17 x 22,8 cm à la française, intérieur imprimé à 4 couleurs sur 96 pages de papier Muncken Lynx de 150 grammes, couverture imprimée à 4 couleurs et 1 fer à chaud holographique sur du papier Wibalin Natural Amethyst de 130 grammes contrecollé sur du carton de 2 mm, cahiers cousus et brochés. --- Lefebvre Zisswiller Par le biais de la vidéo, de la photographie et de l'écriture, Camille Zisswiller et Nicolas Lefebvre construisent un travail commun et interrogent le mythe à travers des modes de récits oscillant entre réalité et fiction. Formés à l'histoire de l'art, aux techniques et aux modes de diffusion de l'image, leur recherche questionne le rapport texte-image dans un large spectre, à travers des réalisations allant de l'objet livre à l'installation d'art contemporain. Ces dispositifs tentent d'approcher le réel " par surprise " dans un intervalle entre l'écriture et ce qui est formulé au-delà du langage. --- Une publication initiée par les éditions Cinabre, diffusée et distribuée grâce à Archibooks.

03/2021

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Ouvrages généraux

Grandeur et déclin d'un hôtel parisien. L'hôtel de Lauzun et ses propriétaires au XVIIe siècle

Une guerre intestine divise la société à l'aube du règne de Louis XIV. Sous la régence d'Anne d'Autriche, des bourgeois ont investi massivement l'administration de l'Etat et la gestion des finances royales. Déjà en germe au XVIe siècle, l'apparition de cette nouvelle classe de dirigeants suscite une hostilité marquée de la part de la noblesse mais aussi de la population qui souffre du poids croissant de l'impôt. C'est au coeur de ces années marquées par de vives tensions que naît sur l'île Saint-Louis un des plus beaux hôtels parisiens, l'hôtel de Lauzun, construit entre 1656 et 1660 par un financier dont le parcours de "parvenus" est emblématique. Charles Gruyn a fait carrière au service de la couronne et devient la cible de critiques acerbes, soulignant ses origines modestes et son enrichissement jugé frauduleux. Les jugements de ses contemporains marquent encore aujourd'hui son historiographie ainsi que celle de l'hôtel qu'il a fait construire sur les quais de la Seine. Il en va de même des propriétaires qui ont occupé l'hôtel après la famille Gruyn : le comte de Lauzun, favori déchu de Louis XIV, et le couple Richelieu-Mazarin, formé par les descendants des deux cardinaux-ministres, dont le destin fut marqué par des conflits familiaux qui menèrent à sa mise à l'écart de la cour. Au XVIIIe siècle, l'histoire de l'hôtel de Lauzun est ainsi marquée par la présence de parias qui évoluent dans un cadre somptueux, l'architecture et le décor intérieur (réalisé par Michel Dorigny, élève de Simon Vouet) comptant parmi les plus belles créations de l'époque. L'hôtel se démarque-t-il des constructions de son temps ? Quel rôle a joué le statut social du commanditaire et des propriétaires successifs dans sa conception et sa préservation ? De quelle manière ont-ils occupé les lieux ? L'histoire de l'art et l'histoire sociale, politique et financière sont mises à contribution pour apporter des éléments de réponse.

05/2021

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Littérature française

Un si bel horizon

Sur l'île de beauté, l'histoire d'une famille unie pour le meilleur et pour le pire... Depuis la mort du patriarche Ettore Bartoli, c'est son épouse Lisandra qui a repris les rênes de l'Hôtel Bleu Azur, un des fleurons de l'hôtellerie corse. Epaulée par deux de ses quatre enfants, Giulia et Ange - ce dernier étant le successeur désigné pour reprendre un jour le célèbre hôtel du flamboyant cap Corse - Lisandra n'a jamais manqué d'énergie pour faire prospérer l'ancienne petite auberge du grand-père d'Ettore, jusqu'à obtenir, au fil des ans, sa quatrième étoile. Mais le travail en famille est parfois paradoxalement un challenge plus difficile que les autres entreprises. Tout en essayant de laisser le plus d'initiatives possible à ses enfants, respectant leurs idées de changement, d'amélioration, de modernisation des conditions d'hébergement des clients, parfois même en allant jusqu'à donner raison à la jeunesse, Lisandra, qui a conscience de vieillir, n'est pourtant pas prête à s'effacer. Et puis, au-delà de l'intendance de l'hôtel et du domaine, et des difficultés du quotidien - de la gestion du personnel et des egos, à celle de la clientèle exigeante voire capricieuse, en passant par les problématiques liées la récente crise sanitaire - il y a les tracas personnels de tout un chacun. Giulia qui élève seule son fils de 10 ans Matteo, Ange qui est fiancé à Inès, la belle espagnole qui ne s'intègre pas au clan très fermé des Bartoli, Lucca le frère aîné, jeune avocat brillant qui a tout pour être heureux, si ce n'est que sa femme et lui n'arrivent pas à avoir l'enfant qui manque à leur bonheur... et que l'adoption n'est pas une option pour Lucca. Et enfin Orso, le troisième fils Bartoli. Orso dont le tempérament borderline inquiète et mobilise la famille, Orso qu'il faut surveiller à chaque instant comme le lait sur le feu... .