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Histoire des sciences

Pasteur. Le mythe au coeur de l'action (ou le combattant)

Construite de son vivant, à la fois par le savant lui-même et la société dans laquelle il déploie une activité étonnante, la légende de Pasteur a obscurci la personnalité, les enjeux de son oeuvre, et jusqu'à ses réalisations elles-mêmes. Il faut ainsi restituer le triple combat que Pasteur a mené toute sa vie - Combat pour la vérité, en raison des illusions inhérentes à la découverte scientifique, de la pauvreté matérielle des laboratoires et de la précarité d'une existence marquée par la maladie et l'omniprésence de la mort. - Combat pour faire admettre ses découvertes par une communauté savante divisée, dans un contexte hautement concurrentiel, qui oblige le savant à déployer des trésors d'imagination pour imposer ses solutions. - Combat pour se faire reconnaître comme étant celui qui apporte les preuves décisives, malgré les polémiquesincessantes, une presse longtemps sceptique et les divisions internationales. A l'occasion du prochain bicentenaire de sa naissance, cette enquête permet non seulement de suivre le savant dans l'enchaînement de ses découvertes et de ses luttes, mais aussi de comprendre la part exacte de ses apports personnels, grâce à une attention spéciale accordée au contexte économique, politique et intellectuel dans lequel il a su s'insérer. Le livre se double d'une réflexion sur le rôle du grand homme dans l'histoire, les causes et la signification du processus d'héroïsation. Présent au coeur des décisions de Pasteur, le mythe permet paradoxalement de s'approcher de l'homme, de ses tourments et de ses contradictions. La connaissance de ses faiblesses rend d'autant plus impressionnante l'ampleur de ses accomplissements.

11/2021

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Littérature française

Méfiance

"Le lendemain de leur arrivée, les nouveaux occupants de la caserne désaffectée se réveillèrent terrorisés ! Les murs de la clôture nouvellement repeints étaient vandalisés, les inconnus ont dessiné les têtes de morts à la peinture rouge ; on pouvait par exemple lire : "Vous ne serez jamais tranquilles ici", "Retournez chez vous !". Une enquête de police fut ouverte pour retrouver le ou les auteurs. Par peur, ces dix nouveaux habitants issus de divers horizons quittaient rarement le centre. Les seuls endroits où l'on pouvait les apercevoir étaient le supermarché et l'office de poste du village. Ils s'efforçaient de communiquer entre eux en anglais et en français, les deux langues dont ils connaissaient juste quelques notions. Ils se montraient discrets et solidaires. Ils restaient souvent enfermés dans leur bulle et à raison. On leur répétait en effet que l'opinion publique ne leur était pas favorable suite au comportement qu'avaient affiché certains requérants d'asile ailleurs". Immigration et intégration : tel est le double sujet, brûlant, au cœur du roman de Joao Paca Manuel Sebastiao qui autopsie les réactions de toute une communauté à l'ouverture d'un centre pour demandeurs d'asile. Le rejet, les préjugés, le racisme, mais aussi la solidarité, l'amitié et même l'amour se voient ainsi convoqués dans un roman qui ne cède jamais à la facilité ou au manichéisme, mais qui tente toujours de saisir les problématiques que recèle son thème. Et l'auteur de composer encore un texte choral, aux personnages terriblement ou tendrement humains, qui nous entraînent au creux de leurs colères, de leurs douleurs, de leurs joies et de leurs espoirs.

06/2014

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Histoire de France

François Ier, roi de chimères

Au xxie siècle, François Ie apparaît comme le père de la Renaissance française, l'ami de Léonard de Vinci, le bâtisseur de Chambord et de Fontainebleau, le vainqueur de Marignan, l'allié de Soliman contre l'ennemi juré du royaume, Charles Quint. Mais ces traits saillants ne sont-ils pas l'arbre qui cache une forêt bien plus complexe ? Dans cet essai biographique d'un genre nouveau, Franck Ferrand dépasse l'image d'Epinal et nous dépeint ce roi sous les traits d'un personnage moins brillant qu'on ne le prétend. Car le géant débonnaire a connu des triomphes mais aussi des défaites - et ce jusqu'à la captivité. François Ie, héros tourmenté, subit la trahison de son cousin, adora sa soeur et détesta son héritier, frôla plusieurs fois la mort, multiplia les conquêtes amoureuses, vit mourir ses fils aimés... Un homme qui vécut entre une jeunesse de rêve et une vieillesse de cauchemar, torturé par une maladie atroce. L'historien va plus loin : et si François Ie n'avait pas été un si bon roi ? Louis XII disait de son successeur : "Ce gros garçon gâtera tout." L'histoire, pour peu qu'on la regarde objectivement, semble lui avoir donné raison. Longtemps dominé par sa mère, manipulé par sa maîtresse, François se laissa aveugler par son amour de l'Italie et par sa haine de l'Empereur. Jouet des factions, facile à duper, le soi-disant "restaurateur des Lettres" instaura la censure et lutta contre l'imprimerie ; il finit même par allumer les bûchers d'où partiront les guerres de religion ! Sous une plume érudite et alerte, voici un portrait contrasté, doublé d'une analyse implacable.

09/2014

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Littérature française

Grosses joies

"Il vous arrive de recevoir des gouttes de pluie, de lever la tête et voir un ciel si pur et si bleu que vous pensez rêver. Pourtant vos cheveux sont mouillés et vous sentez le cheminement frais de gouttes d'eau entre votre front et votre menton. Alors il reste à croire qu'une espèce d'oiseau un peu volumineux s'est lâché en plein ciel juste au-dessus de votre tête, mais ça ne vous convint pas. Vous préférez croire que les choses peuvent être différentes de ce qu'elles sont habituellement, qu'elles peuvent se dilater de façon assez irraisonnée pour que la réalité se modifie". Il suffit parfois de changer légèrement de regard. Et soudain les contours se déforment à peine et prennent une autre dimension. L'enfant qui frappe à la porte, c'est vous il y a trente ans. Et vous vous reconnaissez mutuellement. A l'autre bout de la ville habite un homme, c'est votre frère, et votre frère c'est soudain un peu votre double. Un jeune homme tente de prendre la route mais s'acharne à ne pas être pris en stop, pour découvrir que le vrai chemin est sur le bas-côté. Une femme si belle qu'il faut cesser de la regarder, ou alors avec des huîtres à la place des yeux, pour la préserver un tout petit peu. Parce que la couleur du monde dépend de nous, et qu'un clin d'oeil suffit à mettre un peu de poésie. Une poésie animale, puisque notre rapport au monde passe d'abord par le corps, et que le chien est le meilleur ami de l'homme.

06/2014

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Littérature érotique et sentim

La Dame et le Poète

"Maeve Haran raconte habilement l'histoire de ces amants maudits. Roman riche en détails historiques et ponctué des vers exquis de John Donne, La Dame et le Poète est une histoire d'amour magnifique. A ne pas manquer ! " Library Journal "On ne meurt qu'une fois, Et qui aima mourut, Il ment qui dit deux fois". John Donne Son amour était sa muse : une histoire vraie Dans l'Angleterre élisabéthaine, il ne fait pas bon être érudite lorsque l'on est une fille de bonne famille. Pourtant, la jeune Ann More a reçu une solide éducation de la part de son grand-père. Conséquence de cette anomalie : Ann refuse d'épouser un homme avec lequel elle n'aurait aucun plaisir à vivre. Un tel entêtement ne peut que lui attirer des problèmes, surtout lorsqu'il se double d'un amour déraisonnable pour un jeune poète à la réputation sulfureuse... Un certain John Donne. "A travers un récit fascinant qui explore les dernières années du règne d'Elisabeth Ire, Maeve Haran nous offre l'histoire d'un amour passionné et tourmenté entre Ann More, une héroïne fougueuse, et John Donne, poète connu pour ses vers érotiques et intemporels". Boston Globe "Maeve Haran met en scène les difficultés de la condition féminine au XVIIe siècle de manière saisissante. Les personnages semblent prendre vie sur les pages dans ce portrait romancé de John Donne et de celle qui fut sa muse". Publishers Weekly "John Donne et Ann More seraient enchantés : Maeve Haran a su écrire l'histoire de leurs scandaleuses amours avec la plume et le coeur d'un poète, donnant vie à ces personnages inoubliables. A lire absolument ! " Jeanne Kalogridis

08/2019

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Littérature érotique et sentim

Attractive Disaster

Les objectifs de Sarah dans la vie ? Réussir sa vie professionnelle, être indépendante, libre et ne jamais rien devoir à personne. Et jusque là, elle s'en sortait pas trop mal. Elle est heureuse. Ou du moins, elle l'était. Elle n'avait juste pas prévu qu'en devenant amie avec sa super collègue Camille, son grand frère Mat allait chambouler ses certitudes. Un conseil : n'embrassez jamais, au grand jamais, votre patron ! Même si ce type ressemble à un dieu grec, un de ces rugbymans qui posent dans un calendrier sur lequel vous bavez à chaque fois un peu plus en tournant les pages. Surtout, retenez-vous ! C'est dangereux. Encore plus si ce type est aussi le frère de votre meilleure amie. Double raison pour ne pas craquer ! Ne fantasmez pas sur ses biceps qui vous narguent et son petit accent français à tomber. Soyez forte ! Vous pouvez le faire ! Il y a des situations qu'il vaut mieux éviter et croyez-moi sur parole, celle-ci en fait partie. Pour cause, je suis dans la panade la plus totale depuis que j'ai craqué lors d'un coucher de soleil, sur les hauteurs de Montréal. Nous avons dérapé lui et moi. Mettons ça sur le compte du changement d'environnement hein ? Il aime les femmes, les aventures sans lendemain ou qui durent une semaine grand maximum, c'est bien connu. Je ne vais certainement pas tout envoyer bouler pour une nuit de sexe magique avec lui ! Il y a des fantasmes qui sont faits pour rester ce qu'ils sont, lointains, risqués et inabordables.

01/2020

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Policiers

Les griffes du passé

Dans la même veine que Le Vertige de la chute, ce deuxième titre de la trilogie consacrée aux aventures du détective noir Leonid McGill a pour cadre la ville de New York, ses bas-fonds et ses hautes sphères tout aussi opaques. Ancien voyou et boxeur amateur, fils du légendaire Tolstoy qui l’a abandonné enfant après l’avoir élevé dans l’idéal communiste, mal marié à la belle Katrina et père de trois enfants dont un seulement est de lui, Leonid McGill poursuit ici, sans illusions mais avec ténacité, ses efforts pour se racheter une conduite. Esprit philosophique et homme d’action, McGill, dit LT, a plusieurs fers au feu, et ses nuits sont courtes. Tout en menant l’enquête pour retrouver la mystérieuse Angelique à la demande du très puissant et très dangereux Alphonse Rinaldo, il joue au plus fin avec des flics vertueux ou pourris pour résoudre le mystère d’un double meurtre sanglant et ne ménage pas sa peine pour arracher Ron Sharkey, une de ses anciennes victimes, aux griffes du FBI. Sa famille et sa vie privée ne lui laissent guère de répit. Lasse de l’attendre, la belle Aura, la femme de sa vie, a pris un amant, tandis que les premières amours du fils dont il est le géniteur l’amènent à démanteler un réseau de proxénètes russes. Entre considérations politiques et examen du fait racial aux Etats-Unis, les tribulations de Leonid McGill servent avant tout à Walter Mosley de toile de fond à un portrait de New York qui exalte les dimensions mythiques d’une ville romanesque en diable.

11/2011

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Histoire de France

Leipzig, 16-19 octobre 1813. La revanche de l'Europe des souverains sur Napoléon

Du 16 au 19 octobre 1813, se déroule à Leipzig la « bataille des nations ». Elle est le tournant qui initiera la chute de Napoléon. La coalition ne se limite plus à repousser l’Empereur au-delà du Rhin, mais est désormais décidée à l’écraser définitivement, ce qui aura lieu deux ans plus tard. Les coalisés, rassemblant Britanniques, Russes, Espagnols, Prusses, Autichiens et Suèdois, forts de 300 000 hommes, et les troupes de Napoléon de 130 000 hommes s’affrontent dans cette bataille qui fut la plus grande de l’histoire européenne jusqu’aux affrontements de la Première Guerre mondiale. Ce combat est « moderne » par la masse des troupes engagées et par la cristallisation du sentiment nationaliste qui se fait jour en Allemagne à cette occasion. Pour la première fois, toute l’Europe est en arme contre la France. L’ennemi compte le double d’hommes, les Français font face. Mais la défection des mercenaires saxons, la décision des coalisés d’adopter les stratégies créées par Napoléon dans ses combats précédents et d’attaquer ses maréchaux plutôt que l’Empereur ; tout cela mène à la défaite. Elle s’organise par une retraite en bon ordre avec une guérilla au cœur de la ville et le passage de la rivière Elster dont la perte du pont construit par les Français bloquera une partie de la Grande Armée. Dans ce conflit, dont les pertes furent évaluées pour les coalisés à 60 000 hommes et pour les Français à 30 000 hommes, la France aura perdu son espace allemand. Les coalisés auront acquis la conviction qu’il était possible de vaincre l’Empereur.

03/2013

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Philosophie

Annales bergsoniennes. Tome 5, Bergson et la politique

Bergson et la politique : ce sont d’abord des relations, connues ou inattendues, parfois les deux ensemble ! Ce sera la relation avec son condisciple, Jean Jaurès : elle n’est pas seulement un débat métaphysique essentiel de jeunesse, mais traverse leurs vies et leurs œuvres, jusqu'aux limites brûlantes de deux guerres, en 1914, en 1941. Ce sera la reprise, la surprise, dans la lecture que Mohammed Iqbal et Leopold Senghor font de la « Révolution de 1889 », de l’Essai, donc, avant même l’apparition de « l’ouvert » dans Les deux sources de la morale et de la religion. On n’oubliera pas non plus, bien sûr, les avancées encore méconnues de ce dernier livre, qu’il faut reprendre pour lui-même et dans ses effets eux aussi inattendus : de la rédaction de la Déclaration des Droits de l’Homme de l’ONU, en 1948, à aujourd’hui. Tels sont les éléments du présent volume. Il comprend d’abord des inédits (lettres de Bergson à Ferdinand Buisson, article fondateur de Souleymane Bachir Diagne), et un double dossier (Bergson et Jaurès, préfacé par Vincent Peillon, Bergson et la politique, issu de rencontres internationales récentes), qui renouvellent en profondeur ces questions, ces relations. Il comprend aussi des Varia, qui reviennent au centre de sa philosophie (la durée) ou encore de ses relations (d’Aristote à Wittgenstein) et de sa réception (de l’Espagne à l’Argentine). Comme si, dans cette relation aujourd’hui reprise entre Bergson et la politique se jouaient les questions les plus tendues tout à la fois de son oeuvre singulière et du siècle entier.

01/2012

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Littérature étrangère

Correspondances russes. 2 volumes

On connaissait le cosmopolitisme du prince Charles Joseph de Ligne (1735-1814), ses voyages, notamment en Russie. Mais aujourd'hui, grâce à la découverte de nombreux textes inédits, l'étendue insoupçonnée de ses correspondances russes voit enfin le jour. Les éditeurs ont réuni 60 chapitres couvrant plusieurs décennies et qui mettent une fois de plus en pleine lumière ses goûts pour les amours, l'amitié, les armes et la plume. Un véritable monde nouveau est désormais accessible au lecteur, celui des intrigues diplomatiques secrètes, des aventures galantes, des exploits militaires et des échanges littéraires. Catherine II, Paul Ier, Alexandre Ier, Potemkine, Souvorov, Roumiantsev, la princesse Dolgoroukaïa, Ouvarov, Belosselski, etc. apprécient ses lettres et sa compagnie. Certes, quelques lettres avaient été publiées au cours des années, mais la présente publication offre, pour la première fois, l'ensemble complet et authentique de correspondances souvent inattendues, porteuses d'une " russophilie " dans la foulée de Voltaire, assez rare à son époque. Plusieurs lettres, retravaillées par le prince pour leur édition, ont retrouvé leur forme originale. Le contenu du présent volume a incité les éditeurs à en entreprendre un second essentiellement centré sur la guerre de Crimée. L'édition critique des Lettres à la marquise de Coigny sera englobée dans un vaste contexte historique incluant de nouvelles découvertes de taille. Un double index détaillé, nominal et géographique complète ce volume dont le résultat s'impose de lui-même : le prince de Ligne est un épistolier " incontournable ". Les éditeurs, Alexandre Stroev et Jeroom Vercruysse sont des dix-huitiémistes connus. Le premier est professeur à l'Université Sorbonne Nouvelle Paris 3, le second est professeur émérite de la Vrije Universiteit de Bruxelles.

04/2013

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Livres 3 ans et +

La lune voleuse

Un jour, ma tétine a disparu. Ma mère m'a dit que la Lune l'avait emportée. J'étais loin de penser que la Lune était une voleuse et j'ai cherché ma tétine dans toute la maison... mais elle n'y était pas. L'auteur parle avec tendresse d'un défi compliqué pour les enfants et leurs parents : abandonner la tétine. C'est une étape de la croissance, un peu difficile, où la compréhension et la stimulation sont indispensables pour que les enfants atteignent leur but. L'imagination devient pour eux la ressource la plus efficace. Ce genre de lectures peut leur être utile. La tétine est un objet à forte charge symbolique et affective pour les petits, un compagnon fidèle qui les calme et les rassure. L'auteur se sert efficacement du doudou préféré de notre héroïne pour traiter ce thème délicat : c'est lui, Lapin, qui l'aidera à se défaire volontairement de la tétine sans traumatismes. Les dépendances affectives des enfants envers certains objets ou jouets varient facilement. Les retrouvailles avec Lapin aident l'héroïne à remplir le vide laissé par l'absence de la tétine et à comprendre qu'il y a des compagnons de voyage nécessaires à certaines étapes de la vie. La tendresse de l'auteur trouve son écho dans les illustrations à double page et les personnages de l'illustrateur : des traits simples aux détails charismatiques (les nez des personnages) qui les font uniques. L'illustrateur largement récompensé (Canadien Governor General's Award, Totem au salon de Montreuil) déplie sa palette de couleurs facilement reconnaissables : bleus, rouges, oranges, et jaunes intenses, qui attirent l'attention des premiers lecteurs.

04/2012

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Comptabilité

Comptabilité OHADA . Tome 1, Comptabilité générale, Edition revue et augmentée

Conçu et réalisé à l’intention des élèves, des étudiants en comptabilité et des professionnels, ce manuel présente l’environnement comptable OHADA (Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires). Vous y apprendrez à appliquer les règles et les mécanismes comptables élémentaires, ainsi qu’à identifier les entreprises selon les régimes d’imposition et les systèmes de présentation de clôture des comptes. Il vous permettra également d’effectuer facilement les enregistrements comptables selon le principe de la partie double dans le respect des règles du système comptable OHADA. Enfin, vous pourrez comptabiliser les documents commerciaux les plus courants dans les livres comptables en rapport avec les cycles d’exploitation, de trésorerie, de financement et d’investissement. Pratique et didactique, le premier tome de la Comptabilité OHADA de Marcel Dobill est un outil de travail indispensable pour tous ceux qui suivent des études de comptabilité. À l’aide d’exemples clairs et d’exercices à la difficulté progressive, il vous permettra de comprendre et de maîtriser chacun des aspects fondamentaux et des opérations courantes qui vous seront demandés tout au long de vos études et de votre carrière. Diplômé de l’ESCAE d’Amiens (École supérieure de commerce et d’administration des entreprises) et titulaire d’un DESS en gestion des entreprises (Université de Rouen), Marcel Dobill est expert-comptable, commissaire aux comptes et consultant. Après avoir travaillé dans des cabinets d’audit internationaux, il a créé en 1986 avec deux confrères le cabinet Audit, Expertise comptable, Commissariat aux comptes et Conseil (AECC) à Douala au Cameroun. Outre la direction de l’audit au sein du cabinet, il anime des séminaires de formation en comptabilité et gestion.

05/2013

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Littérature française

Les Sauvages Tome 2

Chaouch est victime d'une tentative d'assassinat. Tandis qu'il prenait un ultime bain de foule, le candidat PS favori des présidentielles reçoit une balle tirée par Krim, le jeune paumé de la famille Nerrouche. Chaouch est transporté au Val-de-Grâce, entre la vie et la mort, alors qu'il avait cumulé 52,9 % des votes. Les banlieues bientôt s'enflamment : " Sarko assassin ! " Krim subit un interrogatoire serré des policiers anti-terroristes, et un chantage corsé de Pierre-Jean de Montesquiou, cerbère vicieux et directeur de cabinet de madame Vermorel, la redoutable ministre de l'Intérieur. C'est ainsi qu'on plonge dans les coulisses du pouvoir, et c'est d'un réalisme fascinant. Nazir, le vrai cerveau de l'attentat, s'enfuit dans une fausse voiture diplomatique vers la Suisse. Il change de chauffeurs et de cartes Sim, invente de faux profils sur Facebook, envoûte par son cynisme solitaire. Pendant ce temps, la famille Nerrouche, dispersée à l'hôpital, aux postes de police et dans la ville, se déchire. Mené tambour battant, ce roman poursuit, avec peut-être plus d'ambition encore, ce double récit où le destin d'une famille se mêle à celui d'un pays, de notre pays. Et comme dans les familles shakespeariennes, on y découvre la haine, la grandeur, l'instinct du mal et le risque de l'hallucination, la drôlerie et le frisson, la complicité de deux sœurs - mères de deux assassins, l'extrême violence qui isole, les pieds de nez et les coups bas. Un roman remarquable tant par son rythme, sa densité que son inventivité.

04/2012

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Littérature française

Vérité et amour

"La vérité et l'amour doivent triompher de la haine et du mensonge" par cette formule célèbre, Vaclav Havel résuma l'esprit de la Révolution de velours. Pravda a Laska, vérité et amour, furent les mots-clés de ses partisans et de ses héritiers politiques, que leurs détracteurs moquent pour leur naïveté. Sans doute mon roman reprend-il à son compte cette ironie toute tchèque, et cette naïveté volontaire - il en faut pour continuer à croire... Francesca, mon héroïne, est française et enseigne l'histoire-géographie. Adolescente elle a adhéré, un temps, à la Jeunesse Communiste. Après l'élection de Sarkozy en 2007, elle quitte la France pour suivre son mari, diplomate, à Prague. Elle doit se glisser, du jour au lendemain, dans ce rôle de "femme d'expat" oisive et désoeuvrée, qui ne lui ressemble pas. Le sentiment d'étrangeté qu'elle éprouve à Prague se double d'un vertige intime : étrangère aux Tchèques, à la langue, au contexte politique qui remet en question ses convictions et son identité, Francesca devient étrangère dans son couple, isolée dans un silence nouveau : celui du désamour. C'est le difficile chemin vers l'autre que nous offre ce roman, mais c'est aussi l'histoire d'une émancipation - d'un pays, et d'une femme. J'ai vécu trois ans à Prague, de 2008 à 2011, j'y suis arrivée à deux et j'en suis partie seule. J'ai aimé infiniment cette ville, ce pays, ses habitants. L'autobiographie s'arrête là. L'histoire de Francesca n'est pas la mienne. La République Tchèque aura 20 ans en 2013.

02/2013

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Littérature française

Le Condottière

C’est à la réalisation d’un faux Condottière, le célèbre tableau du Louvre, peint par Antonello da Messina en 1475, que s’est voué depuis des mois le héros de ce livre. Gaspard Winckler est un peintre faussaire. Maître de ses techniques, il n’est pourtant qu’un simple exécutant d’un commanditaire, Anatole Madera. Comme dans un bon polar, dès la première page du livre, Winckler assassine Madera. Ce roman enquête sur les mobiles de ce meurtre dont l’une des raisons sera l’échec du faussaire à rivaliser avec le peintre de la Renaissance. La question du faux en peinture parcourt toute l’œuvre de Perec, et le personnage de fiction, nommé Gaspard Winckler, apparaît aussi dans La Vie mode d’emploi et dans W ou le souvenir d’enfance. Quant au dernier roman publié du vivant de Perec, Un cabinet d’amateur (1979, "La Librairie du XXIe siècle"), il a pour sous-titre "Histoire d’un tableau". Du Condottière, Georges Perec a dit : il est le "premier roman abouti que je parvins à écrire". Dans sa préface, Claude Burgelin, rappelle qu’après le double refus, du Seuil et de Gallimard, de publier ce roman, Perec écrivait le 4 décembre 1960, à un ami : "Le laisse où il est, pour l’instant du moins. Le reprendrai dans dix ans, époque où ça donnera un chef- d’œuvre ou bien attendrai dans ma tombe qu’un exégète fidèle le retrouve dans une vieille malle…" Plus d’un demi-siècle après, on va pouvoir enfin découvrir ce roman de jeunesse de Georges Perec, égaré puis retrouvé "dans une vieille malle".

02/2012

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Littérature française

De lait et de miel

Au premier regard, quand il la rencontre en 1957 à la sortie d'un concert au bénéfice des réfugiés hongrois, le narrateur sait qu'il peut offrir à Zsuzsanna une vie de lait et de miel. Avec cette jeune femme volontaire et lumineuse, qui a fui Budapest et sa révolution manquée, il a en commun l'expérience de l'exil et, chevillé au corps, le désir de construire un avenir possible. Arrivé en France quelques années plus tôt, il a lui aussi échappé à l'étau de l'histoire. Parvenu au soir de sa vie, il se remémore son long combat contre le typhus, dans un hôpital de fortune, après qu'à l'automne 1944 il a quitté précipitamment avec son ami Stefan la ville de Temesvar que se disputaient les puissances ennemies. Roumain du Banat, d'origine française pourtant, il ne s'est jamais senti tout à fait chez lui dans cette Champagne où avec Zsuzsanna devenue Suzanne il a fondé une famille. D'autant que la malédiction d'un drame intime n'a pas tardé à rattraper ces deux-là, qui avaient tant voulu oublier les traumatismes collectifs. Le vieil homme, qui se confie par bribes à son fils Gabriel, aimerait trouver l'apaisement. L'on comprend à quel point Stefan lui a manqué pendant tout ce temps. Leur séparation sur un quai de gare à Budapest soixante ans auparavant le hante toujours. Dans ce deuxième roman, Jean Mattern construit avec justesse et maîtrise l'histoire intime d'un double exil. Tissant avec une grande subtilité sentiments et sensations diffuses, il donne corps à des personnages d'une émouvante vérité.

08/2010

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Sociologie

Cybercafés de Bamako. Les usages de l'internet au prisme des classes d'âges et de parenté

Au Mali, les technologies de l'information et de la communication (TIC) ont suscité un vif engouement. Portés par l'ancien Président Alpha Oumar Konaré, de nombreux projets gouvernementaux ont vu le jour. Parallèlement, les cybercafés se sont multipliés : moins de dix en 1997, ils étaient presque plus de 120 en 2006. Si les possibilités de se connecter à domicile et sur son lieu de travail se sont développées, les cybercafés restent des espaces idéaux pour découvrir les pratiques numériques. Une façon d'étudier les usages de l'Internet est de s'intéresser aux liens qui se nouent autour de l'ordinateur. La situation est complexe à Bamako, car les personnes qui accompagnent les clients des cybercafés sont nombreuses. L'analyse de cette nébuleuse relationnelle est l'occasion de procéder à un double détour. Géographique d'abord, dans la mesure où l'anthropologue est conduit à quitter le cybercafé pour se rendre dans l'espace social plus vaste appelé le Cyber. Disciplinaire ensuite, puisque son regard se déplace progressivement du média vers l'étude des règles qui régissent la parenté et les classes d'âge. Pour le lecteur, cette balade dans les cybercafés bamakois est heuristiquement féconde, car elle le conduit à croiser différents courants de l'anthropologie. En effet, si l'étude de l'Internet fait appel à une conception moderne de la discipline, l'observation des liens de parenté s'inscrit dans une perspective plus classique. Ces deux courants véhiculent des représentations du territoire et de la culture parfois antithétiques. Or, leur rencontre s'avère indispensable pour décrypter les jeux des acteurs du Cyber et les enjeux dont les cybercafés font l'objet au Mali.

08/2011

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Histoire internationale

Laurent Gbagbo. L'Intellectuel et Le politique

Le présent ouvrage n'est pas une étude sociologique de la vie politique ivoirienne ou africaine. L'auteur a davantage choisi de questionner le parcours politique d'un homme et non la totalité d'un champ politique dont Laurent Gbagbo est l'un des acteurs majeurs. Car, si dans l'Afrique contemporaine, dans de nombreux pays, les allégeances politiques obéissent parfois à des logiques claniques ou tribales, il existe en revanche des hommes politiques qui ont pensé et pensent le devenir des sociétés africaines sur la base de majorités d'idées, de doctrines ou d'idéologies comme dans le reste des régions du monde. Il existe en cela de nombreux précédents : Kwamè N'krumah, Nelson Mandela, Julius Nyerere, Léopold Sédar Senghor. Ceux des observateurs qui, depuis des décennies, multiplient des poncifs, des "analyses" à l'emporte-pièce sur le champ politique africain en général et ivoirien en particulier, ne devraient-ils pas se demander pourquoi Léopold Sédar Senghor, le poète-président, catholique fervent, durant deux décennies, a dirigé l'Etat du Sénégal qui compte 90% de musulmans ? A un journaliste français qui l'interroge en 2003 sur son rapport au pouvoir, Laurent Gbagbo répond : " depuis que je suis entré en politique, et plus encore comme chef d'Etat, je porte sur la vie un double regard. Celui de l'acteur, et celui de l'intellectuel, qui observe ce qui se fait et se marre très souvent ". Nous tentons de suivre dans ces lignes, la longue marche d'une ambition intellectuelle qui se traduira en une ambition politique forte, une ambition qui continue de se déployer contre vents et marrées sur la scène tourmentée de l'Histoire.

09/2010

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Critique littéraire

Traité du débutant

L'écrivain qui, à la manière de Baudelaire, dispense des Conseils aux jeunes littérateurs et signe, au printemps de 1929, un Traité du débutant, n'a que vingt-huit ans. Voici donc un garçon précoce doublé d'un outrecuidant. C'est qu'il ne lui déplaît point de poser en cicérone, de feindre d'avoir assez de métier pour l'enseigner aux novices. Il ne déteste pas non plus profiter de l'exercice pour s'imposer à lui-même quelques règles de conduite. Bref, notre jeune auteur a du caractère. Il est vrai, que, à l'âge où certains de ses contemporains finissent encore leurs études, Jean Prévost a déjà bien vécu et beaucoup écrit. Si son Traité du débutant se lit si bien plus de quatre-vingts ans après sa parution, ce n'est pas seulement que son auteur écrit vite, clair et moderne, c'est aussi qu'il donne des conseils pratiques qui valent toujours et portent, sur la société littéraire, des jugements que le temps a rendus plus aigus. Bien avant La littérature à l'estomac, de Julien Gracq, il écrit : " La hâte que ce siècle a voulu mettre en toutes choses, il l'a mise aussi dans sa lecture ". Mais aussi : " Étant donné que le public est bête, tout grand et immédiat succès d'une belle oeuvre est le fruit d'un malentendu ". Mais encore : " Les critiques n'ont aucune espèce d'influence (...) ; ils n'ont même pas d'avis ". Une fois pour toutes, Jean Prévost a décrété que le public des vrais lettrés ne dépassait pas, en France, les six cents âmes. Pour ce début de siècle, nous ne serons guère plus généreux.

03/2011

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Ethnologie

L'adieu au voyage. L'ethnologie française entre science et littérature

C'est une tradition française : lorsqu'il revient de son " terrain " , l'ethnologue écrit non pas un, mais deux livres, l'un scientifique, l'autre littéraire. L'Î1e de Pâques d'Alfred Métraux, L'Afrique fantôme de Michel Leiris, Les Flambeurs d'hommes de Marcel Griaule, Tristes tropiques de Claude Lévi-Strauss s'ajoutent à leurs travaux sur les Pascuans de Rapa Nui, les Dogons du Mali, les Amhara d'Ethiopie ou les Nambikwara du Brésil, et ce schéma se retrouve chez la plupart de leurs collègues. Vincent Debaene s'interroge sur les raisons de ce double livre et retrace les rapports entre anthropologie et littérature au XXI siècle, depuis Marcel Mauss jusqu'à la collection " Terre humaine ". Ce faisant, il dévoile la fascination réciproque des ethnologues pour la littérature et des écrivains pour les sciences de l'homme. Les premiers se veulent savants mais se réclament de Rousseau et de Montaigne ; les seconds se méfient d'une discipline austère mais sont troublés par les objets qu'elle rapporte et les questions qu'elle pose. " Adieu sauvages ! adieu voyages ! " s'exclame Lévi-Strauss à la fin de Tristes tropiques, déplorant l'appauvrissement de la diversité culturelle. Mais ce qui est perdu, ce n'est pas tant l'altérité qu'une certaine subjectivité et une façon de raconter l'histoire. Pour l'ethnologue, l'adieu au voyage constitue moins un renoncement qu'un point de départ : l'oeuvre anthropologique de Lévi-Strauss suivra Tristes tropiques. Pour l'écrivain, il constitue un défi à relever : la fin d'un rapport prédateur de l'Occident à ses " autres " impose que soient repensés notre héritage humaniste et notre idée de la littérature.

10/2010

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Policiers

Imago

A l'été 1938, un corps est découvert dans une tourbière du Schleswig, à la frontière germano-danoise. Il s'agit du cadavre d'un soldat du dix-neuvième siècle, témoin des féroces combats qui ensanglantèrent à l'époque ces landes très convoitées. Alors qu'une nouvelle invasion allemande menace le paisible royaume scandinave, trois hommes, un policier danois, un réfugié juif et un professeur allemand, s'aventurent dans ce bourbier afin d'essayer de comprendre qui est ce soldat momifié. Peu après, le professeur disparaît et le cadavre dans sa tourbière commence à susciter de plus en plus de questions... En l'an 2000, Esmé Olsen, femme de ménage à l'Institut des études historiques de Copenhague et historienne amateur à ses heures perdues, tombe par hasard sur des documents d'archives relatifs à la découverte de ce corps, et ne peut s'empêcher de les dérober. Ces documents vont plonger Esmé, insatisfaite de son existence creuse et inachevée, dans un complexe voyage à travers le passé ; le sien, celui du jeune soldat, celui du professeur allemand, et finalement celui du Danemark. Au fur et à mesure de sa progression, Esmé se métamorphose en " imago ", c'est-à-dire en papillon ayant atteint sa forme définitive. A l'image du terme même d'imago, qui désigne aussi une " survivance imaginaire ", cette métamorphose d'Esmé se double d'un voyage trouble dans les mystères de la mémoire, où plusieurs époques se reflètent en miroir. Puzzle patiemment reconstruit, fresque historique, drame aux accents romantiques, Imago est le deuxième roman, particulièrement riche et envoûtant, de l'auteur de Chambre noire.

02/2010

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Littérature française

Les îles du Hollandais

Thomas, dit " le Hollandais " parce qu'il se croit, comme le héros wagnérien, condamné à errer perpétuellement jusqu'à ce qu'un grand amour le délivre des sujétions de l'absolu, passe ses journées au café Flora à ruminer ses désastres et à revivre, de rêverie en rêverie, ses amours. Sa préoccupation essentielle se pose en ces termes : comment désormais remonter à la surface de la vie des autres ? Mais à cela il faut, bien sûr, un programme. Le voyage en Grèce, sept jours de genèse dans une île, servira de prétexte à une étrange quête : jour après jour se précisent les liens ambigus qui lient Thomas à son frère Malcolm, dit "l'Irlandais", son double réussi, l'homme fort qu'il envie et qu'il admire. Sur l'île, par le truchement des rencontres amoureuses (Daphné, Helena, et l'énigmatique "Dame de Marvara"), le doute augmente : qui est Thomas ? Qui est Malcolm ? Lequel sert donc de substitut à l'autre ? Cette question de l'identité et du nom, comme le thème du Hollandais, court, véritable vague lyrique, tout au long du roman. Elle introduit dans le récit d'imperceptibles fissures qui trouveront leur explication dans la troisième partie du livre, au large de la Bretagne, sur un îlot rocheux, l'île-aux-Cryptes. Les Iles du Hollandais emprunte tout à la fois au roman d'apprentissage et au voyage initiatique : au premier l'ampleur, au second le mystère. Aux deux, la recherche exaspérée d'une solution. Mais tôt ou tard, que les démons aient été tués ou pas, il faudra revenir sur terre. Même le Hollandais volant a dû se résoudre un jour à l'inévitable : redevenir mortel.

01/1993

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Beaux arts

Jacques Meuris. Un poète au miroir de l'art

Jacques Meuris (1923-1993) a conçu son œuvre aux frontières de l'art, de la critique et de la poésie. A travers ses articles, il accompagna les évolutions de l'art, belge et international, dans l'après-guerre, tout en tirant de cette activité la matière d'essais philosophiques sur la photographie ou le design. Souvent très liée à leur époque, la pertinence de ses textes tient au fait que Jacques Meuris a tenté de comprendre l'art moderne au lieu de le juger ; et de l'appréhender dans toutes ses dimensions sociales, esthétiques et métaphysiques. Cette approche complexe a également nourri - et été nourrie par - des recueils de poésie et de véritables livres-objets qu'il réalisa avec des artistes comme Gaston Bertrand ou Serge Vandercam, dont il habita les univers avec un lyrisme surprenant. A ceux qui s'étonnaient de ces talents " contradictoires ", comme de cette volonté de totaliser les langages, Jacques Meuris aimait rappeler qu'il était né sous le signe du gémeau. " Je n'est pas forcément un autre... ", écrivait-il. Façon de placer son œuvre sous le signe du double, mais aussi d'inviter le lecteur à ne pas dissocier le critique de l'écrivain. Ce qui ramène à bien des aspects de la Belgique de l'après-guerre, comme à la dialectique permanente que Meuris instaura avec les œuvres d'artistes amis - et plus généralement avec les arts visuels. Le présent volume tente de rendre compte de toutes les facettes de cette œuvre singulière dans le paysage culturel belge. Pour la première fois dans une publication de Meuris, l'essayiste rencontre le poète, et le poète son miroir.

12/2005

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Littérature française

"Musulman" roman

" Musulman " Roman. D'un cabanon de zinc où elle est enfermée, la narratrice se souvient. Isolée dans un camp par le simple fait de ses origines musulmanes, elle s'interroge sur ses nombreuses tentatives d'échapper à un tel destin. Marquée dès l'enfance par la rupture avec sa langue natale, qu'elle parlait en Algérie, elle abandonne volontairement le berbère, tissé dans l'étoffe des contes, pour se réfugier dans la langue française, avec le Petit Poucet pour guide. Ce compagnon d'infortune, figure emblématique d'un récit d'abandon, la ramènera pourtant à la langue de sa mère, et à la complexité de ses origines. Issue d'une culture dite minoritaire dans l'Islam, cette femme devenue adulte se confronte à une nouvelle violence : le déni de la diversité de celui qu'on noie sous la figure générique de l'Arabe. Acculée, elle tente une fuite, vers l'étude, puis vers la solitude. Mais la convulsion islamique qui agite le monde la rattrape. Elle se retrouve prisonnière. Nourrie par la singularité de son identité, Zahia Rahmani prolonge par ce texte puissant et inspiré, à mi-chemin entre prose, poésie et écriture dramatique, la réflexion sur le bannissement qui était la sienne dans Moze, son premier livre. Cette femme condamnée - son semblable ou son double - témoigne de l'injonction faite à ceux qui sont nés de parents musulmans de coller à une identité prédéterminée et dessine les contours d'une figure de paria à venir, le " Musulman ". Ce livre dit avec force et légitimité l'urgence à faire entendre d'autres voix sur la question du " Musulman ".

03/2005

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Beaux arts

Diego et Frida

Lorsque Frida annonce son intention d'épouser Diego Rivera, son père a ce commentaire acide : " Ce seront les noces d'un éléphant et d'une colombe. " Tout le monde reçoit avec scepticisme la nouvelle du mariage de cette fille turbulente mais de santé fragile avec le " génie " des muralistes mexicains, qui a le double de son âge, le triple de son poids, une réputation d' " ogre " et de séducteur, ce communiste athée qui ose peindre à la gloire des Indiens des fresques où il incite les ouvriers à prendre machettes et fusils pour jeter à bas la trinité démoniaque du Mexique - le prêtre, le bourgeois, l'homme de loi. Diego et Frida raconte l'histoire d'un couple hors du commun. Histoire de leur rencontre, le passé chargé de Diego et l'expérience de la douleur et de la solitude pour Frida. Leur foi dans la révolution, leur rencontre avec Trotski et Breton, l'aventure américaine et la surprenante fascination exercée par Henry Ford. Leur rôle enfin dans le renouvellement du monde de l'art. Etrange histoire d'amour, qui se construit et s'exprime par la peinture, tandis que Diego et Frida poursuivent une œuvre à la fois dissemblable et complémentaire. L'art et la révolution sont les seuls points communs de ces deux êtres qui ont exploré toutes les formes de la déraison. Frida est, pour Diego, cette femme douée de magie entrevue chez sa nourrice indienne et, pour Frida, Diego est l'enfant tout-puissant que son ventre n'a pas pu porter. Ils forment donc un couple indestructible, mythique, aussi parfait et contradictoire que la dualité mexicaine originelle, Ometecuhtli et Omecihuatl.

09/1995

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Littérature étrangère

Un jet de pierre

Harold est un homme sans âge, sans amour, sans succès, sans échec flagrant non plus, et sans métier défini. Un homme gris perdu dans la grisaille d'une existence inutile et banlieusarde. Il affleure chez lui par instants, cependant, des éclairs de lucidité qui font assumer qu'il a été autre chose, qu'il a connu une vie meilleure. En fait la vie véritable de Harold s'est arrêtée le jour où son fils de huit ans s'est fait écraser par une voiture dont le chauffeur a été dégagé de toute responsabilité. A celui-ci Harold voue une haine qui tourne à l'obsession de vengeance. Le livre s'ouvre sur le premier acte de ce qu'il vient de considérer comme le ressort de sa vie, la persécution de l'assassin impuni : il jette une brique à travers les vitres de ce Greensmith. Le roman s'achève sur l'arrestation de Harold. La police, qui suivait le cas de Harold, s'était efforcée de lui faire entendre raison afin d'éviter une arrestation. Sa femme, sa maîtresse ont essayé de l'aider mais Harold est irrémédiablement embourbé, irrécupérable, fasciné par le gouffre de sa propre perte qu'il ne peut plus que précipiter lui-même. Les lettres anonymes, les briques, les menaces, les coups qu'il distribue ne sont plus en fait que les étapes de sa délivrance. Car cet homme qui s'achève à petits coups se leurre sur ses véritables mobiles qui ne sont pas un acte commis par un certain Greensmith, mais sa médiocrité, son ennui, sa graisse, son âge qu'il vise justement sur sa victime qui, en fait, est son double.

03/1969

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Sciences historiques

Histoire de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Tome 3, Naissance d'une région (1945-1985)

Naissance d'une région, naissance en France de la région : une double aventure pour la première fois contée par Roger Duchêne sans préjugé pro- ou antirégionaliste, sans passion politique. En octobre 1956, vingt-deux régions de programme sont créées dans l'indifférence générale. Malgré la résistance des notables locaux, malgré l'échec du référendum de 1969, elles ont finalement réussi à se glisser entre les départements et l'Etat. Avec l'élection de leur Conseil au suffrage universel, elles deviennent majeures en mars 1986. Voulues par le parti socialiste, les institutions régionales ont été définies dans le cadre préparé par le ministre de la Décentralisation, G. Defferre, qui a tenté de transposer à l'échelle du pays les leçons de sept années à la présidence du Conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur. Cette dernière a donc constitué un véritable laboratoire et son aventure est tout à fait exemplaire. Voir comment Provence-Alpes-Côte d'Azur s'est formée et comment aujourd'hui elle pratique la concertation, la planification et le contrat permet à l'ensemble des Français de découvrir le sens des évolutions régionales de demain. Pour s'en réjouir ou pour se sentir jacobin... Roger Duchêne, né en 1930, est professeur de littérature française à l'université de Provence. Il a consacré sa thèse à Mme de Sévigné dont il a édité la correspondance dans la Bibliothèque de la Pléiade. Il a collaboré régulièrement à divers journaux régionaux pour des chroniques traitant du passé de Marseille et de la Provence. Il est l'auteur de Madame de Sévigné (Fayard, 1982), et de Ninon de Lenclos (Fayard, 1984).

12/1986

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Enseignement primaire

Pour comprendre les mathématiques CM2

Conforme aux programmes 2008 Les points forts : - Une mise en oeuvre des leçons facilitée grâce à une introduction posant une problématique à débattre oralement, suivie d'une activité de recherche collective permettant aux élèves de découvrir et d'acquérir les notions à étudier. - Des situations-problèmes développant un comportement de recherche. - Des situations complexes portant sur des sujets d'actualité nécessitant la mobilisation d'acquis antérieurs pour les résoudre.
- Des manuels richement illustrés par des photos et des documents pour favoriser la participation active des élèves. - Des ateliers informatiques permettant aux élèves d'approfondir leurs connaissances (B2i). L'organisation du manuel : Le manuel s'organise en cinq périodes correspondant au découpage de l'année scolaire. Les leçons débutent par un débat mathématique suivi d'une activité de recherche et d'exercices et problèmes d'application.
Les pages "Calcul réfléchi" , "Problèmes" et "Ateliers de problèmes" permettent de travailler certains aspects en particulier. La double page "Fais le point" propose de tester les acquis et la "Banque d'exercices" favorise une pédagogie différenciée. Dans les pages "Mobilise tes connaissances" , les élèves réinvestissent les notions mathématiques en découvrant d'autres domaines (avec une liste de sites Internet sécurisés).
Les "Ateliers informatiques" familiarisent les élèves avec les tableurs et logiciels de géométrie. Au fil des pages, une mascotte guide les élèves avec des conseils judicieux et des questions pertinentes. Ce manuel est également disponible en version numérique. Pour le commander et le télécharger, rendez-vous sur le site du KNE, Kiosque Numérique de l'Education, à l'adresse : www. kiosque-edu. com Le guide pédagogique est téléchargeable gratuitement sur notre site (accès limité aux enseignants).

01/2009

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Pléiades

Oeuvres

C'est l'histoire d'une licorne qui croyait que les petites filles étaient des monstres fabuleux. La petite fille, elle, ne croyait pas aux licornes. Jusqu'à ce qu'Alice et la Licorne se rencontrent de l'autre côté du miroir : «Eh bien, maintenant que nous nous sommes vues une bonne fois l'une l'autre, dit la Licorne, si vous croyez en mon existence, je croirai en la vôtre. Marché conclu ?» Tout Carroll est là, comme en raccourci : l'enfance et le merveilleux ; l'univers réel et l'univers fabuleux ; l'interrogation sur l'existence de chacun de ces deux univers ; et la question, fondamentale, du pacte conclu ou à conclure entre eux. L'inventeur du Chapelier fou et de la Tortue fantaisie est à bien des égards un original (un excentrique, disent les Anglais). Ce n'est pas la moindre de ses originalités que d'avoir décrit, par la biais d'une vision enfantine, un monde d'adultes absurdes dans lequel c'est l'enfant qui détient justice, sagesse et vérité ; et de l'avoir décrit dans la double perspective d'aider les enfants à se comprendre et de rouvrir pour les adultes les lieux qu'habite l'enfance. Le révérend Charles L. Dodgson-Lewis Carroll entre dans la Pléiade, dans une édition soigneusement annotée - et illustrée de près de trois cents dessins - qui a pour ambition de faire découvrir derrière le créateur d'Alice le poète, le diariste, l'épistolier, le pamphlétaire et le logicien, soit toutes les facettes d'un auteur qui, comme il arrive, fut trop longtemps masqué par l'extraordinaire popularité dont jouit l'un de ses personnages.

05/2005

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Beaux arts

Naissance de l'Art grec

"L'Univers des Formes", collection voulue par André Malraux, est la plus prestigieuse Histoire universelle de l'art. En vingt volumes, cette nouvelle édition présente les grandes civilisations et l'histoire de leurs chefs-d'œuvre, de la Préhistoire au déclin de la Rome antique. Naissance de l'Art grec inaugure la série des quatre volumes de la collection " L'Univers des Formes " portant sur la Grèce antique. Il constitue la première synthèse sur les débuts de l'art hellénique, s'inscrivant dans une double perspective, celle d'une histoire de l'art, qui voit dans la Grèce des origines l'annonce de la modernité, et celle, plus actuelle, d'une archéologie qui révèle aux regards contemporains des formes inattendues et simples d'un art oublié. Cnossos, le sanctuaire d'Archanès, la Dame de Mélos, les ateliers de Malia, les fresques de Théra, les trésors du palais de Zakro, les maisons et sanctuaires de Mycènes, les tombes royales de Salamine de Chypre, et les pithos à relief des îles, mais aussi le Kouros de Palaikastro, la nécropole d'Éleutherne, les arsenaux de Kommos, la ville de Zagora et la nécropole d'Armeni : découverte après découverte, l'art grec offre ainsi dès sa naissance des œuvres et des monuments aussi riches qu'à l'âge classique, mais plus inattendus. Le texte d'origine de Pierre Demargne, illustré par une documentation photographique largement en couleur, est introduit par une nouvelle présentation et augmenté d'une bibliographie mise à jour dues à Alexandre Farnoux, professeur d'archéologie et d'histoire de l'art grec à l'Université Paris IV-Sorbonne.

10/2007