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Ferdinand Ries, Franz-Gerhard Wegeler

Extraits

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Littérature anglo-saxonne

Home

L'histoire de Home se déroule dans l'Amérique des années 1950, marquée par la ségrégation et la violence qui s'exerce à l'encontre des Noirs. La guerre de Corée vient de se terminer, et le jeune soldat Frank Money rentre aux Etats-Unis. Il en sort choqué, secoué par des crises d'angoisse et en proie à une rage terrible. Un appel au secours de sa jeune soeur va le lancer sur les routes, de Seattle jusqu'à sa Géorgie natale. Quand il parvient à Atlanta pour retrouver cette soeur gravement malade, il décide de la ramener dans la petite ville de Lotus où ils ont passé leur enfance. Ce voyage vers un lieu à la fois détesté et fantasmé le plonge dans les souvenirs familiaux autant que dans le traumatisme de la guerre et le pousse à vouloir se reconstruire et à aider sa soeur à vivre et à faire de même. Home est le dixième roman de Toni Morrison ; après les romans consacrés à l'esclavage, il marque un retour à l'Amérique du xxe siècle, en l'occurrence par une focalisation sur les années 1950. L'écriture très suggestive de Morrison nous offre un roman de la rédemption tout en subtilités.

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Hindouisme

Portraits indiens. Huits chrétiens à la rencontre de l'hindouisme

L'auteur retrace ici le portrait de huit grandes figures spirituelles dont il se nourrit spirituellement et qui incarnent la rencontre entre le christianisme et la culture indienne. Au-delà d'une rencontre interculturelle passionnante, ces huit figures permettent à l'auteur de proposer une méditation sur la communion des saints, la nuit et les confins de l'humanité. Henri Le Saux tient une place particulière, mais aussi des disciples de ce dernier, Marc Chaduc et soeur Thérèse, la carmélite de Lisieux, Vandana Mataji qui continua à Rishikesh l'inspiration de Le Saux ; Prasanna Devi l'ermite du Girnar ; ainsi que les grandes figures de charité qui sont descendues dans les bas-fonds de l'humanité : Mère Teresa, Pierre Ceyrac (dont l'auteur se réclame comme fils spirituel) ainsi que Jean Vanier et les communautés de L'Arche en Inde. Huit figures indiennes dont certaines sont déjà connues et d'autres pas. La présence de Jean Vanier dans cette liste de portraits permet de rappeler que, quels que soient ses erreurs ou manquements, il reste une personnalité-clé du christianisme contemporain jusqu'en Inde. Déjà publié en Inde, en langue anglaise, ce livre, qui y connaît un franc succès, a été salué tant par des théologiens que par des personnalités politiques.

01/2022

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Réalistes, contemporains

Partitions irlandaises Tome 2 : Second couplet

30 ans après, le passé se rappelle aux mauvais souvenirs de la famille Pearse... et de Tim ! Déclenchée par Johnny et ses soldats de l'Ulster unioniste, une fusillade crible de balles la façade de la maison des Pearse. Un homme est tué qui s'écroule dans les bras de Mary. C'est Tim qui est visé, c'est Dylan, l'ex-petit ami de Mary, qui est tué. Le forfait est signé "Crazy Dog". Frank "Crazy Dog" Brown, le père de Tim... mort et enterré il y a vingt ans ! Tim est alors exfiltré de Belfast, sous protection policière, vers l'Irlande républicaine. C'est un témoin précieux pour la police. Mais un témoin indocile. La vie recluse ne l'enchante guère. D'autant que Mary, que la police a fait venir pour le convaincre de parler, annonce qu'elle est enceinte, et que Tim est le père. Alors ce dernier décide de fausser compagnie à ses protecteurs et de régler lui-même ses comptes avec le passé... Une histoire d'amour magnifique et tourmentée dans le Belfast tout aussi tourmenté d'aujourd'hui, entre Brexit et retour des tensions identitaires. Kris et Vincent Bailly reviennent en Irlande du Nord douze ans après le succès du récit complet Coupures irlandaises.

05/2023

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Exercice médicale

Médecine de ville en péril. Sept propositions pour la transformer

La crise sanitaire liée au Covid 19 a révélé combien le système médical français était précieux mais fragile. Les inégalités territoriales augmentent, l'espérance de vie en bonne santé stagne, voire diminue, et trouver un médecin devient de plus en plus difficile. Nous ne sommes plus dans un système d'offre de soins à la hauteur de nos besoins. Il fallait le regard et la pratique décalée d'un médecin "des cités" pour porter des propositions pour la nécessaire refondation de la médecine en France. En créant un lieu de soins et de santé collectif pluri-professionnel avec la population de la cité du Franc-Moisin, Didier Ménard a mis en oeuvre des alternatives de rupture dans la pratique médicale. Dans ce livre, en s'appuyant sur son expérience des 40 dernières années, Didier Ménard formule sept propositions de transformation de notre système de soins : soigner avec les personnes malades et non pas des maladies, favoriser le collectif et le pluriprofessionnel, faire vivre la santé communautaire avec les habitants, inventer de nouvelles pratiques de soins et de prévention, diminuer les inégalités territoriales de santé, sortir du paiement à l'acte. Ces défis sont immenses. Ils impliquent la médecine de ville, l'hôpital et les populations.

05/2022

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Revues

Le 1 Hebdo Hors-série XL : Immortelle Egypte

En 1822, le Français Champollion décryptait les hiéroglyphes. En 1922, le tombeau de Toutankhamon était découvert. A l'occasion de ce double centenaire, le 1 consacre un numéro grand format à l'égyptologie, revenant sur cette immense civilisation qui ne finit pas d'irriguer notre imaginaire. Il y a deux cents ans, Jean-Franc ? ois Champollion découvrait enfin le secret des hiéroglyphes, cette écriture mystérieuse dont les roseaux, corbeilles ou vautours étaient restés jusque-là muets. Et il y a tout juste un siècle, l'archéologue anglais Howard Carter pénétrait dans le tombeau de Toutankhamon, révélant au monde les plus incroyables des trésors ! A l'occasion de ce double centenaire, le 1 hebdo consacre un hors-série à l'égyptologie, une science jeune qui se consacre à l'étude d'une des civilisations les plus antiques et dont les vestiges ne cessent de proclamer le désir d'éternité. Un numéro grand format pour comprendre l'émergence de cette discipline et aborder ses derniers acquis. - La saga-fleuve de l'égyptologie, par le journaliste Robert Solé - Le récit d'Howard Carter, découvrant la tombe de Toutankhamon - Entretien avec l'égyptologue Nicolas Grimal : quoi de neuf du côté de l'Egypte antique ? - Un poster géant de Ramsès II, tiré d'une gravure d'époque

06/2022

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Poésie

Le mot de pauvreté

Le mot de pauvreté : titre étrange. Qui d'emblée récuse le jeu illusionniste de l'écriture et consent à donner le poème pour ce qu'il est : fait de mots, seulement de mots – même si les plus lumineux. Et qui d'emblée récuse l'idée même de tout accomplisse-ment par les mots : les mots ne sont à proprement parler que pauvreté. Il n'y a en eux de richesse, de plénitude que pour autant que nous nous aveuglons. Dire donc cette pauvreté inhérente aux mots, et rien de plus : " il n'y a rien à dire de plus / que ce qui manque par-dessus tout // si quelque chose est vrai / c'est la pauvreté. " Car il n'y a de parole vraie que celle qui consent sa propre pauvreté : " la pauvreté est une conscience / sans prétention " Qui renonce à feindre, à briller. Qui laisse les choses être ce qu'elles sont : " un mot de pauvreté ne construit rien / par-dessus le vide / qui fait peur // sinon ce serait abandonner / la pauvreté " Car les choses ne sont rien que l'on pourrait dire : " tout le travail est de / comprendre que rien n'est pas une idée / rien n'est rien d'abstrait " Les choses ne sont que les choses, si pauvres que nous ne savons rien en dire et qu'incapables de faire face à ce rien nous en faisons une idée : " ni échec ni succès : une langue / pauvre ne serait plus dupe d'elle-même // (celui qui parle en croyant / ce qu'il dit / croit en la richesse) " Mais voulons-nous vraiment comprendre ? On dirait que sans cesse " la pauvreté s'éloigne // nous / entretenons / les clôtures ".

10/2023

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Histoire internationale

Viva Garibaldi ! Une odyssée en 1860

" Je n'ai point de vices, mais j'ai des fantaisies, ce qui est bien plus cher ! " avoue Alexandre Dumas. L'une de ses fantaisies les plus persistantes a été d'aller à la rencontre de l'Orient splendide, de soulever sous ses pieds " la poussière de deux ou trois civilisations ". Le 9 mai 1860, à Marseille, a enfin lieu l'embarquement. Le lecteur qu'il invite à bord de sa goélette l'Emma s'attend à partager des Impressions de voyage, dans lesquelles l'intarissable conteur met en scène mythes et légendes, Histoire et histoires des pays abordés, en même temps que les aventures picaresques advenues à lui-même, délicieux égotiste, et à ses compagnons de voyage, l'admirable photographe Gustave Le Gray, chargé de fixer deux mille clichés du voyage, et les jeunes Télémaques, Edouard Lockroy et, Paul Parfait, sans parler de sa capricieuse maîtresse, Emilie Cordier. Les premiers chapitres répondent à l'attente du lecteur : " Le Voyage en Sicile et autour de la Méditerranée promet d'être un livre des plus curieux et des plus amusants ", estime Noël Parfait qui en a l'étrenne. Mais bientôt le rêve d'Orient se brise contre l'épopée. A Gênes, où il prête sa plume à la rédaction des Mémoires de Garibaldi, l'écrivain apprend que son héros, " l'homme qui a reçu de la Providence mission de réveiller les peuples ", a débarqué en Sicile à la tête de ses quelque mille Chemises rouges. L'écrivain le rejoint pour s'engager à ses côtés dans la geste de libération du royaume pourri des Deux-Siciles dont le jeune roi François descend de l'ignoble Ferdinand, l'empoisonneur de son père, le général Dumas. Le livre maintenant s'écrit au fil des événements : c'est du grand reportage, de l'histoire immédiate, écrite par un témoin privilégié, ami du général, collectant et recueillant les témoignages, assistant aux faits d'armes, comme la bataille de Milazzo, et aux tractations politiques, un témoin qui n'hésite pas à se faire acteur, trafiquant d'armes, enrôleur de volontaires, manœuvrier militaire défiant les généraux de François II, négociateur secret. Il ne raconte plus l'Histoire, il la fait. Imprimée dans son journal Le Monte-Cristo en 1862, Une odyssée en 1860 n'avait jusqu'ici jamais été publiée en volume.

02/2002

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Renaissance

Les larmes d'une reine

Si je ferme les yeux, je peux sentir la fumée et le jasmin, le feu et la rose ; je peux voir les murs de mon palais adoré. C'est là que tout a commencé, à la chute de Grenade. Et donc ce soir, je vais témoigner du passé. Je vais coucher sur le papier tout ce que j'ai vu et vécu, tout ce que j'ai fait, tous les secrets que j'ai gardés. Je vais me souvenir, parce qu'une reine ne peut jamais oublier. Une trahison qui a changé le cours de l'Histoire... Fille d'Isabel de Castille et de Ferdinand d'Aragon, Juana est une femme gouvernée par ses passions. Son mariage arrangé avec Philippe le Beau commence comme un véritable conte de fées ; ils tombent amoureux au premier regard. Mais lorsque sa propre famille est tragiquement décimée, elle se retrouve, à l'âge de vingt-cinq ans, héritière du trône d'Espagne. Dès lors, Juana est au coeur d'une lutte d'ambitions sans pitié et sera même déclarée folle par les deux hommes de sa vie. Peu importe le prix à payer, Juana est prête à tout pour assurer l'avenir de l'Espagne et sa liberté. Les Larmes d'une reine est le récit captivant et émouvant de celle qu'on surnomma Jeanne la Folle, une femme en avance sur son temps, qui se battit farouchement pour le royaume qui lui revenait de droit, en dépit d'une trahison inimaginable. Un des secrets les plus sombres de l'Histoire, évoqué de façon saisissante par ce roman exaltant. " La conquête de Grenade en 1492 est synonyme d'aventure et d'intrigue royale dans ce roman historique pétillant de Gortner. Perturbants secrets royaux et manipulations de Cour corsent cruellement cette histoire passionnante, superbement racontée. " Publishers Weekly " Gortner nous offre un grand récit d'opulence et de tromperie, de privilèges et de destruction, de folie et d'amour fragile. Sa prose captivante saisit les émotions du lecteur dès le début et les maltraite jusqu'à une fin très poignante. Une histoire captivante de passion, d'intrigue et de trahison... Une lecture exceptionnelle. " Historical Novel Review " L'historien Gortner utilise une prose lyrique et des détails historiques fascinants pour éclairer la vie d'une reine oubliée dont la passion et le courage ont façonné le monde dans lequel elle vivait. Un drame glorieux et coloré. " RT Book Reviews

02/2022

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Dessins animés

Fp-mickey mouse

Le 18 novembre 1928, la souris la plus célèbre du monde faisait sa première apparition publique. Aujourd'hui, nous célébrons les 90+ ans de Mickey avec l'une des publications illustrées les plus exhaustives consacrées à l'univers Disney. En commençant par les premiers croquis d'un personnage qui s'appelait alors Mortimer, nous retraçons la carrière de la créature la plus fameuse créée par Walt et Ub, saluée par une popularité mondiale fulgurante et durable que Charlie Chaplin était le seul à avoir connue jusqu'alors. Grâce à un accès illimité aux archives Disney et à plusieurs collections publiques et privées, les auteurs redonnent vie à la légende : esquisses, story-boards, arrière-plans, dessins d'animation et photos d'époque retracent les origines et l'évolution de grands classiques comme Steamboat Willie, La Fanfare et Le Brave Petit Tailleur. Ils suivent aussi Mickey dans la construction de son légendaire catalogue de courts-métrages d'animation, qui débute par deux longs-métrages historiques, Fantasia et Coquin de printemps. Des projets inaboutis, dont beaucoup sont présentés ici pour la première fois à travers des extraits de story-boards, dévoilent ce qu'aurait pu être Mickey. Les recherches approfondies menées pour cet ouvrage donnent un coup de projecteur inédit à des chapitres peu connus de la carrière de Mickey, comme ses émissions de radio, pionnières, les origines du Mickey Mouse Club ou son détournement comme icône patriotique pendant la Seconde Guerre mondiale. Au fil de l'histoire, on admire le travail de tous les grands artistes qui ont façonné le personnage de Mickey, à l'écran et en bande dessinée, parmi lesquels Ub Iwerks, Win Smith, Ferdinand Horvath, Freddie Moore, Floyd Gottfredson, Carl Barks, Manuel Gonzales, Paul Murry, Romano Scarpa, Giorgo Cavazzano, Byron Erickson, César Ferioli et Noel Van Horn. Mickey a laissé une marque indélébile sur la culture populaire. Comme aimait à le dire Walt Disney : "J'espère juste que nous ne perdrons jamais de vue que tout a commencé par une souris". Et la success-story ne semble pas près de s'arrêter. Aujourd'hui, à 90+ ans, Mickey est aussi aimé et populaire que jamais. Rendons hommage à cette petite créature, à sa légende et à son héritage en érigeant un monument à la souris ! Copyright © 2023 Disney Enterprises, Inc.

01/2023

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Histoire internationale

Histoire de Vienne

Ville princière, puis résidence des Habsbourg, Vienne s'affirme dès la Contre-Réforme comme l'un des grands pôles européens. Le péril turc repoussé, elle devient un foyer de l'art baroque : églises somptueuses, imposants palais de l'aristocratie, Chancellerie de Bohême manifestent avec éclat la puissance de la dynastie. Bientôt, le château de Schönbrunn est aménagé afin de permettre à la monarchie d'y déployer ses fastes. Après les conquêtes napoléoniennes, Vienne retrouve la gloire en accueillant les congrès qui réorganisent l'Europe. Commence alors l'époque Biedermeier, qui accompagne les débuts de l'ère industrielle et l'essor de la grande bourgeoisie. Un nouvel art de vivre apparaît, plus sobre, à l'image de ces intérieurs où les Viennois recherchent le " bien-être " ; c'est le triomphe de la valse, des guinguettes du Prater et du Theater an der Wien. En 1848, la ville s'embrase, contraignant Ferdinand Ier à abdiquer en faveur de François-Joseph. Le jeune empereur, qui prend la tête d'un empire réunissant cinquante millions de sujets de onze nationalités, veut donner à sa capitale un visage conforme à son rang. En quelques années, le prestigieux Ring s'élève à la place des anciens remparts tandis que d'innombrables bâtiments officiels en font la vitrine de la monarchie habsbourgeoise. Musiciens et écrivains en ont fait depuis longtemps la capitale des arts ; à la fin du siècle, Klimt, Otto Wagner et bien d'autres artistes fulminent contre les artifices de la Vienne libérale et lancent le mouvement de la Sécession. La culture viennoise entre dans la modernité. Elle est inséparable des cafés : Schnitzler, Hofmannsthal et Karl Kraus se retrouvent au Griensteidl ; au café de l'hôtel Impérial, on croise Rilke, Freud et Mahler ; Berg, Kokoschka, Schiele comptent parmi les familiers du Museum. Au crépuscule du siècle, les affrontements entre les déçus du libéralisme et la montée de l'antisémitisme annoncent les heures sombres. Le cortège funéraire du vieil empereur qui s'éteint en 1916 préfigure l'enterrement de la monarchie. Au lendemain de la Première Guerre, Vienne n'est plus que la capitale d'un petit Etat en quête de son identité. Première victime des Nazis, il lui faudra bien des années pour se relever de ses ruines, immortalisées par Le Troisième Homme.

02/1998

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Second Empire

L'exposition universelle de 1867. L'apogée du Second Empire

La fête impériale. Paris, 1er juillet 1867. Dans le palais de l'Industrie et des Beaux-Arts, gigantesque bâtiment construit en 1855 sur les Champs-Elysées, l'empereur des Français Napoléon III, entouré de sa famille, des hauts dignitaires de l'Etat, de chefs d'Etat et membres des familles souveraines, ainsi que du corps diplomatique, remet les récompenses décernées par le jury international de l'Exposition universelle, en présence d'un public nombreux. Ouverte le 1er avril, cette manifestation réunit une trentaine de pays (y compris le Siam et le Japon), 52 000 exposants, et voit chaque jour plusieurs milliers de visiteurs arpenter le Champ-de-Mars où l'Exposition est installée. La fête impériale bat son plein dans un Paris en pleine transformation sous l'égide du préfet Georges Haussmann, entre les visites de souverains étrangers (Guillaume Ier de Prusse, Alexandre II de Russie, le sultan Abdulaziz, le vice-roi d'Egypte Ismaïl Pacha), les multiples réceptions offertes par les ministres et les ambassadeurs et les spectacles donnés par les opéras et théâtres parisiens, sur des musiques de Giuseppe Verdi, Charles Gounod et surtout Jacques Offenbach. Et pourtant, ce même 1er juillet, la capitale bruisse d'une rumeur insistante : l'empereur du Mexique, Maximilien, frère de l'empereur d'Autriche François-Joseph, aurait été exécuté par les troupes républicaines. Confirmée trois jours ensuite, la nouvelle interrompt temporairement les festivités. Un an après la victoire de la Prusse sur l'Autriche à Sadowa, et alors que les difficultés politiques économiques et sociales se multiplient, le temps semble se charger de " nuages noirs ", comme l'avouera quelques semaines plus tard l'empereur lui-même lors d'un discours à Lille. La " plus belle pensée du règne " de Napoléon III, à savoir la constitution d'un empire catholique au Mexique, a vécu. Pour tous ceux qui connaîtront ensuite l'" année terrible " (Victor Hugo) de 1870-1871, 1867 restera à jamais celle de l'Exposition, la dernière période de joie et d'insouciance avant les difficultés. C'est à la découverte de cette " flèche d'or du Second Empire " que nous invite cet ouvrage particulièrement vivant, sur les pas de ceux qui l'ont organisée et de ceux qui l'ont visitée, George Sand, Gustave Flaubert, Jules Verne, Jules Michelet, Ferdinand de Lesseps, Frédéric Le Play ou le futur Edouard VII.

02/2023

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Thèmes picturaux

Couleurs de Loire

"Couleur du ciel, couleur de Loire, la mare était dans l'herbe comme une éclaboussure du ciel". Maurice Genevoix : La Boite à Pêche. Curieuse appellation de couleur : La Loire en effet, plus que tout autre fleuve passe par une vaste gamme de teintes, allant de l'argenté au lilas, selon la couleur du ciel et selon le moment du jour. (Dicos point virgule, Le Seuil) Unique ! la Loire comme vous ne l'avez jamais vue. Plus de cent peintres, poètes et écrivains ! Plus de 70 reproductions en couleurs, Des tableaux inédits, notamment ceux de Maurice Genevoix ! La Loire et ses affluents ont inspiré d'innombrables artistes, peintres, écrivains et poètes qui ont fréquenté ses rives. Ils ont été séduits par ses aspects pittoresques : villes au bord du fleuve, activités des bords de Loire... Ils ont souvent peint ou écrit sur la Loire. C'est ce que révèle ce beau livre. Rieuse, épanouie, sablonneuse, ample et magnifique... la LOIRE, miroir de l'âme les a inspirés. La Loire sous les regards croisés de Félix Vallotton, Max Ernst, Jean-Jacques Delusse, Nicolas Mecheriki, Henri-Joseph Harpignies, Francis Picabia, Prosper Barbot, Charles Le Roux, Claude Rameau, Louis-Robert Antral, Jean Fouquet, Jean-Albert Gorin, Théodore Rousseau, Léon Eugène Dambeza, Maxime Maufra, Jean Commère, Louis Dupont, Maurice Loirand, Richard Boutin, Félix Vallotton, Max Ernst, Jean-Jacques Delusse, Eugène Delacroix, Prosper Barbot, William Turner, Emmanuel Lansyer, Eugène Prévost-Messemin, Olivier Debré, Roger Toulouse, Paul Fachet, Maxime Maufra, Jacques Lefebvre, Jacqueline Cailliau, Bernard Lorjou, William Turner, Balitran, Jacques Villon, Thomas Aignan Desfriches, Louis Joseph Soulas, Jacques Poirier, Nicolas Chapuy, Jeanne Champillou, Jacques Ousson, Johan Barthold Jongkind, Jean-Pierre Houel, Emmanuel Lansyer, Paul Désiré Trouillebert, Edouard Debat-Ponsan, Stephano Della Bella, Pierre-Antoine Demachy, Justin Ouvrié, Lambert Doomer, Jean Zaccheo, Stephano Della Bella, Denise Bruneau, Ferdinand Perrot, Charles Péguy, Marguerite Cécile Albrecht, Louis Aragon, Germain Audebert, Paul Badin, Honoré de Balzac, René Bazin, Maurice Bedel, Joachim du Bellay, Adam Billaut, Lucien Bodard, Michel Bondu, Roger Bonhomme, Jacques Branger, Marcel Bréchet, Francine Caron, Paul Fort, Hervé Guerlin, Gustave Flaubert, Julien Gracq, Maurice Genevoix, Victor Hugo, Max Jacob, Henry James, Jean-Marie Laclavetine, Jacques Lacarrière, Jean de La Fontaine, Jules Lemaître, Géo Norge, Pierre de Ronsard, Mme de Sévigné, Emile Souvestre, André Spire, Jules Vallès, André Turquet, Hubert Tillay, Francis Viélé-Griffin, Alfred de Vigny, Arthur Young.

04/2022

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Autres éditeurs (P à T)

Le jour où Franklin mangea le soleil

Le jour où Franklin mangea le soleil, personne ne s'aperçut de rien. De toutes façons, personne ne s'aperçoit jamais de rien.

11/1996

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Littérature française

La maison des lumières

A vingt-cinq ans, Jérémie Rex, boulanger à Arcachon, est entré dans un tableau de Magritte. Là, il a retrouvé pendant quatre minutes trente la femme de sa vie, au temps où elle l'aimait encore. Hallucination, accident cérébral, changement d'espace-temps ? Lorsqu'il reprend connaissance, les problèmes commencent pour Jérémie : comment retourner dans le tableau ? Comment échapper à la réalité pour recréer le bonheur ? De Venise au Perreux-sur-Marne, des mystères du cerveau aux secrets des chamanes, Didier van Cauwelaert nous fait partager l'irrésistible aventure d'un jeune homme ordinaire, confronté aux pièges les plus fascinants de l'amour, de l'art et de la destinée humaine. "Impeccablement ciselé. Un remarquable roman". François Busnel, L'Express "A la fois drôle, pertinent, romantique, il parvient à nous faire croire à l'impossible ... Dites, vous reprendrez bien du van Cauwelaert ? " Gilles Pudlowski, Le Point "A mi-chemin entre l'univers de Magritte et celui de Boris Vian, poétique et surréaliste ... Un grand moment ! " Valérie Gans, Madame Figaro "A coup de tendresse, d'humour, de fantaisie, de dérision ... il caresse nos rêves, taquine nos lubies, joue avec nos nerfs. Un enchantement". Jean-Michel Ulmann, Notre Temps "Cauwelaert nous embobine en virtuose". Gérard Pussey, Elle "Un vaudeville métaphysique, à la frontière du réel. Fantasque mais documenté. Un feu d'artifice". Patrick Grainville, Le Figaro

03/2009

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Montagne

L'Alpe N° 55, Hiver 2012 : Planète Grenoble

Fidèle à son vocation d'aller explorer l'autre côté du miroir, L'Alpe est allé chercher des auteurs venus d'ailleurs qui proposent une approche inédite de la capitale des Alpes. Depuis les Jeux olympiques d'hiver de 1968, Grenoble a connu une croissance urbaine très forte. Elle reçoit aujourd'hui plusieurs dizaines de milliers d'étudiants, dont de très nombreux étrangers. Une tradition d'accueil et d'ouverture qui ne date pas d'hier puisque se sont succédé ici, communautés italiennes, grecques, arméniennes, africaines ou maghrébines. Attirées par un bassin d'emploi en plein développement, mais aussi par un environnement montagnard exceptionnel que nombre d'autres sites urbains peuvent lui envier. Curieusement, la cité auto-proclamée " capitale des Alpes" , n'a pourtant guère suscité de regards venus d'ailleurs sur la ville, mais aussi sur sa relation à ses montagnes (Belledonne, Chartreuse et Vercors), voire au-delà comme l'Oisans, ou même à des villes comme Innsbruck avec laquelle Grenoble est jumelée. Pour regarder l'envers du décor, L'Alpe est donc allé chercher des auteurs qui, du photographe Robert Doisneau jusqu'à l'alpiniste parisien Robert Paragot, du navigateur Gérard Janichon à Jean-Jacques Rousseau, proposent autant de regards curieux et interrogateurs sur cette ville où la rédaction de la revue a fait son nid depuis 1998, et que nous ferons (re)découvrir avec les yeux de Candide.

12/2011

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Littérature française

LE TEMPS DE LA REFLEXION 1981

Réflexion : Le religieux dans le politique : Claude Lefort, Permanence du théologico-politique ? Miguel Abensour, L'utopie socialiste : une nouvelle alliance de la politique et de la religion Jutta Scherrer, L'intelligentsia russe : sa quête de la "vérité religieuse du socialisme" Emile Poulat, Dérèglements et débordements du "champ religieux"Jean Pouillon, Des dieux et des lieux Eric Weil, Religion et politique Leo Strauss, Théologie et philosophie : leur influence réciproque Edgar Quinet, Le mahométisme Recherche : Jean-Pierre Vernant, Le tyran boiteux : d'Odipe à Périandre Javier Teixidor, L'hellénisme et les barbares : l'exemple syrien François Lissarague ; Alain Schnapp, Imagerie des Grecs ou Grèce des imagiers ? Gérard Simon, Derrière le miroir Bertrand Weil, Expressions de la xénophobie du soi Critique : Paul-Laurent Assoun, Wittgenstein séduit par Freud, Freud saisi par Wittgenstein Michel Schneider, Elias Canetti : la défusion des langues Marie-Christine Pouchelle, Des peaux de bêtes et des fourrures Jean-Pierre Morel, Lieux ravagés Hubert Damisch, Aujourd'hui, l'architecture Lecture : Michel Jeanneret, La poésie au pouvoir Paul Viallaneix, Entre deux chemises Michel Izard, Le flâneur et le "petit bossu"Jean-Pierre Morel, Doubles noirs de l'écrivain Lucien Scubla, Procréation, philosophie, religion Paul Jorion, Les structures élémentaires du savoir Nicole Loraux, Un Arcadien à Athènes Roberte N. Hamayon, Parler à la tête et aux jambes Michel Deguy, L'oeil au supplice.

10/1981

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Religion

Frédéric Ozanam. Le christianisme a besoin de passeurs

Le 22 aout 1997, à Notre-Dame de Paris, pendant les journées mondiales de la jeunesse, le pape Jean-Paul II béatifie Frédéric Ozanam, laïc et père de famille. Né à Milan en 1813, ce "jeune lyonnais remarquablement doué" meurt à quarante ans à peine. Très pieux et grand intellectuel, il a voué sa vie aux autres, aux pauvres et à ses étudiants. Libéral comme Montalembert ou Lacordaire, mais aussi social, il s'affirme démocrate et républicain, à rebours de l'élite du catholicisme français de l'époque. Son premier et permanent combat a été de réconcilier la science et la foi, son oeuvre écrite à partir de sa thèse sur Dante en atteste. Mais c'est surtout la création et le développement mondial de la Société Saint-Vincent-de-Paul qui va occuper sa vie. Cette association créée par des laïcs en 1838 et dirigée par eux, est depuis lors au service des plus pauvres. Frédéric Ozanam demeure pour beaucoup un exemple et un témoin de la "civilisation de l'amour" . Deux cents ans après sa naissance, il reste un modèle très actuel. L'auteur : Gérard Cholvy est Professeur émérite d'histoire contemporaine à l'université Paul Valéry (Montpellier-III) où il a enseigné de 1962 à 2002. Auteur de nombreux livres couronnés de prix littéraires, il est un éminent spécialiste de l'histoire religieuse et culturelle en France.

11/2012

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Religion

La Haggada aux quatre visages. Suivie du commentaire La saveur de l'azyme

Mémorial vivant de la libération d'Egypte du peuple hébreu, la Haggada est à la fois une pièce maîtresse des textes liturgiques juifs et une oeuvre dont la portée est universelle. Traduction moderne munie d'un commentaire précis, illustrée par des oeuvres originales et puissantes. La Haggada met en scène quatre types d'enfants auxquels il s'agit de transmettre la mémoire de la sortie d'Egypte : l'érudit, le rebelle, le simple et celui qui ne sait pas questionner. Cette allégorie des quatre enfants témoigne de l'immense gageure que constitue la transmission d'une mémoire millénaire. Expression de l'espérance face à l'oppression, la Haggada de Pâque constitue un legs pour la conscience juive comme pour tout peuple épris de liberté. Paradoxe : d'entre tous les textes liturgiques, la lecture de la Haggada au soir de la Pâque est probablement la plus partagée par le peuple juif, et pourtant le lecteur rencontre des enseignements énigmatiques et ne dispose pas toujours des codes pour déchiffrer le sens des rites. La Haggada aux quatre visages vise à relever ce défi : doter les convives du soir de Pâque d'un livre traditionnel complet, didactique et instructif, rigoureux dans sa traduction et ses explications et qui soit aussi un beau livre, grâce aux planches originales de Gérard Garouste spécialement réalisées pour cet ouvrage.

03/2019

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Histoire de France

1914, enquête sur une guerre programmée

"Bonne année !" : c'est par ces mots traditionnels, écrits ou prononcés par des millions d'individus au même instant, que Gaston Calmette, le directeur du quotidien Le Figaro, salue l'avènement de l'année 1914 à la une de son journal. Comment pouvait-il savoir que, peu après sa brutale et tragique disparition, le monde qui l'entourait allait basculer à son tour dans les ténèbres? Pour entrer dans une nouvelle ère, engendrée par un monstrueux chaos guerrier, annonciateur des autres brisures qui hacheront le XXe siècle. Dans une puissante Europe secouée récemment par plusieurs crises localisées qui ont menacé de dégénérer, les grands acteurs - France, Russie, Grande-Bretagne, d'un côté, Allemagne et Autriche-Hongrie de l'autre - accompagnés de leurs satellites, vont finalement en découdre. Les ferments de la guerre ? On peut les rattacher à diverses causes : prédominance du sentiment national, nationalismes exacerbés, rivalités économiques, financières et coloniales. Car il est certain que l'événement officiellement déclencheur du mécanisme fatal - l'attentat de Sarajevo du 28 juin 1914 - ne suffit pas à expliquer le conflit. Il convenait donc de conduire une "enquête sur une guerre programmée" que Gérard Chauvy mène ici magistralement à son terme. Un livre capital pour comprendre pourquoi l'année 1914 est restée gravée dans l'Histoire comme une "année tragique", celle de la fin d'un monde.

01/2014

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Sociologie

La servitude électrique. Du rêve de liberté à la prison numérique

L'action de l'électricité se révèle dans trois domaines principaux : la lumière, la force, l'information. Une telle immatérialité la fait passer pour innocente. Pourtant, son efficacité repose essentiellement sur le pouvoir du feu, elle n'est qu'un vecteur énergétique. Dégâts et déchets sont cachés en amont ou en aval de son utilisation. A travers un parcours historique d'Ampère à Bill Gates, les auteurs démontent les coulisses et les travers du mythe électrique et de la numérisation de nos existences. Non, le tout-électrique-tout-numérique ne sauvera pas la planète ! Avant qu'ils ne nous emprisonnent totalement, arrachons-nous à leur pouvoir de séduction et sortons de la Matrix. Gérard Dubey est sociologue, professeur à l'Institut Mines-Telecom Business School. Il est l'auteur de Le Lien social à l'ère du virtuel (PUF, 2001), Dans la peau d'un pilote de chasse (PUF, 2016, avec C. Moricot) et Mauvais temps (Dehors, 2018, avec P. de Jouvancourt). Alain Gras est professeur émérite de socio-anthropologie des techniques à l'université Paris 1-Sorbonne. Il a publié Les Macro-systèmes techniques (PUF, 1997), Fragilité de la puissance (Fayard, 2003), Le Choix du feu (Fayard, 2007) et Oil (B2, 2015). Tous deux sont chercheurs au Centre d'études des techniques, des connaissances et des pratiques (UFR de Philosophie) fondé par Alain Gras.

01/2021

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Sciences historiques

Les volontaires armés. Ces Français qui ont combattu pour une cause étrangère depuis 1945

Le retour des jihadistes français de Syrie fait aujourd'hui débat. Ils semblent pourtant s'inscrire dans une tradition qui remonte à la fin du XVIIIe siècle. Après 1945, alors que l'Europe connaît une longue période de paix et une hausse du niveau de vie, des volontaires continuent de quitter la France pour défendre des causes étrangères les armes à la main. Ce goût de l'aventure militaire ne disparaît pas et s'incarne dans des figures intellectuelles (Gérard Chaliand, Régis Debray) ou de baroudeurs tombés dans l'oubli (Dominique Borella). Des Français s'engagent dans le conflit israélo-palestinien. D'autres rejoignent les chrétiens du Liban dans la guerre civile ou encore participent à des conflits en Afrique et en Asie. En Bosnie, des Français sont présents dans chacun des camps. La tradition des volontaires armés traverse ainsi la guerre froide et s'intensifie après 1991. La Syrie constitue un apogée, avec le phénomène jihadiste notamment. Walter Bruyère-Ostells retrace les parcours de ces hommes qui, depuis soixante-dix ans, quittent une France en paix pour faire la guerre ailleurs. Pour cela, il a cherché à comprendre leurs motivations, à éclairer les idéologies politiques ou religieuses qui les animent, les filières qui ont facilité leur départ et, enfin, leurs possibilités de réinsertion dans notre société. Une enquête historique passionnante et indispensable pour éclairer l'actualité.

11/2018

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Romans de terroir

Le village perdu

A Villenave, la vie s'écoule routinière et tranquille pour Marcel Duffour. A l'approche de l'été, le vigneron guette cependant avec une grande fébrilité l'arrivée au village des enfants Guardet. Il s'est porté acquéreur d'une de leurs propriétés, une lande à l'abandon étrangement convoitée et au sujet de laquelle courent bien des rumeurs ! Mais cette terre est-elle la seule raison qui le pousse à errer sous les fenêtres du vieux Baptiste ? Hélas, en cet été 1970, il se raconte que la famille tant espérée ne viendra pas. Un drame pour Marcel Duffour ! Son obsession de rejoindre à tout prix les « Guardet » va le mener au Bourdigou, village maritime de cabanons et de paillotes qui, aménagement du littoral oblige, se retrouve en lutte pour sa survie. Marcel devient alors le héros involontaire des Bourdigueros, une communauté singulière qui l'adopte immédiatement. Mais, de menaces de mort en tentatives d'assassinat, l'horizon s'obscurcit bientôt pour lui. Marcel découvre peu à peu le lien ténu qui existe entre sa quête au Bourdigou et la fameuse friche de Villenave... Ce nouveau roman de Gérard Raynal navigue entre terroir et énigme. Au gré des pages, on retrouve l'odeur de cette campagne si chère à l'auteur. On y découvre également les derniers soubresauts d'un Bourdigou acculé à la disparition.

05/2016

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Religion

LE TEMPS DE LA REFLEXION 1982

Réflexion : Phases de l'immortalité : Jean-Pierre Vernant, Le refus d'Ulysse Nicole Loraux, Donc Socrate est immortel Michel Tardieu, Les vêtements de lin Jean-Louis Chrétien, Pouvoir mourir et devoir mourir selon la théologie chrétienne Jean-Paul II, Propos sur la résurrection Joseph Staline, Conversation avec le Patriarche Alexis René Marlé, La foi en la résurrection des morts Elisabeth de Fontenay, Nous marchons tous à l'éternité Claude Mouchard, Deux secondes vies Claude Lefort, Mort de l'immortalité ? Gilbert Durand, Le retour des immortels Jean Starobinski, L'immortalité mélancolique Recherche : Jacques Le Goff, Saint Louis et les corps royaux Jean-Claude Schmitt, Les revenants dans la société féodale Claude Imbert, Port-Royal et la géométrie des modalités subjectives Krzysztof Pomian, La culture de la curiosité Antoine Compagnon, Comment on devient un grand écrivain français Critique : François Gantheret, Freud "biologiste" ? Michel Schneider, Au défaut de l'oeuvre : les Journaux de Musil Laurent Jenny, La fêlure et la parenthèse : Roger Caillois Lecture : Michel Deguy, Le haut Marc Froment-Meurice, La recherche de l'oubli François Azouvi, Un avatar inattendu du mesmérisme Georges Roque, Du pouvoir de la représentation à la représentation du pouvoir Michel Izard, Les grands espaces Elhanan Motzkin, L'art de la machine Gérard Jorland, Paradigme et réfutabilité Michel Morange, L'autogestion en biologie moléculaire Jean Pouillon, Quand on est mort, est-ce pour longtemps ?

11/1982

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Musique, danse

Le marquis de Cuevas

Le nom du marquis de Cuevas est indissociable des ballets de Monte-Carlo qu'il a ressuscités dans les années 40 en leur insufflant tout à la fois la force de sa passion et l'immense fortune de son épouse, née Rockefeller. Fastueux, follement mondain, George de las Cuevas de Bustillo y Teran, né le 26 mai 1885 à Santiago du Chili, s'intègre parfaitement à cette époque de l'immédiat après-guerre aussi pressée de panser ses plaies que de rattraper le temps perdu. Le monde de la fête se joue à lui-même le spectacle de ses extravagances. On s'y affronte en des joutes d'un autre âge. Au grand bal Besteguy donné en 1951 à Venise répond le grand bal Chiberta du marquis qui rassemble trois mille invités. Une querelle qui l'oppose à Serge Lifar se règle par un duel resté célèbre. En France, à Monaco, aux Etats-Unis, Gérard Mannoni a recueilli les témoignages d'Élisabeth de Cuevas, fille du marquis, de Rosella Hightower, de tous ceux qui ont été les derniers témoins de cette hallucinante saga. Il signe une biographie féerique de cet aristocrate fantasque qui recevait le Tout-Paris des années 50 dans l'ancien appartement de Cécile Sorel, couché sur son lit, entouré de ses pékinois et de ses perroquets.

05/2003

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Cinéma

Mes années 60 à Marseille. Chroniques en noir et blanc

Henri Dumolié revient sur ses années de formation intellectuelle dans le Marseille des années 1960. Pour ce jeune homme du quartier de la Plaine qui découvre Guernica de Picasso, le be-bop, le cool-jazz et les films de la Nouvelle vague, qui rencontre Jean Cocteau, Armand Gatti et serre la main à Krouchtchev(!) le déclic vient en 1958 avec l'intensification de la guerre d'Algérie. En révolte contre sa famille conservatrice et contre une France dans laquelle il ne se reconnait pas, il s'engage au Parti communiste. Avec d'autres jeunes gens (dont le futur cinéaste Claude Miller ou l'écrivain et éditeur Gérard Guégan) eux aussi engagés politiquement et épris de modernité, il fonde grâce au soutien du journal La Marseillaise, une revue de cinéma d'avant-garde, Contre-Champ. Henri Dumolié retrace cette brêve et intense aventure, ainsi que celle du ciné-club qui y était lié, son action militante au sein de l'UEC à l'École Supérieure de Commerce de Marseille, sa participation à la revue Action poétique ou sa découverte de la République démocratique allemande. Le 21 août 1968, les chars russes entrent dans Prague?: Henri Dumolié quitte alors le Parti, mais non les idéaux qui ne cesseront jamais de l'animer… et qui trvouvent leurs sources dans cette décennie « en noir et blanc »

08/2015

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Poches Littérature internation

Tout ce qui nous submerge

"Nos lieux de naissance reviennent toujours. Ils sont notre moelle - ils sont inscrits en nous. Si on nous retournait la peau, leur carte apparaîtrait à l'envers de façon qu'on puisse toujours y revenir. Pourtant, incrusté à l'envers de ma peau, il n'y a ni canal, ni voie ferrée, ni bateau mais simplement : toi". Jusqu'à ses seize ans, Gretel a vécu avec sa mère, Sarah, sur une péniche le long des canaux de l'Oxfordshire. Puis un jour, Sarah a disparu. Seize ans plus tard, un coup de fil vient raviver les questions qui n'ont jamais cessé de hanter Gretel : pourquoi Sarah l'a-t-elle abandonnée ? Qu'est devenu cet étrange garçon qui a vécu un moment avec elles ? Que s'est-il réellement passé sur la rivière ? Daisy Johnson signe ici une histoire de famille et d'identité, de langage et d'amour, qui frappe par la maîtrise et la beauté de son écriture. Terreur et stupeur sont les moteurs à explosion de ce formidable roman de l'inquiétude. Gérard Lefort, Les Inrockuptibles. Un remarquable tour de force. Laëtitia Favro, Lire. On est époustouflé par la maturité de ce premier roman. Des premières lignes jusqu'au dénouement, percutant. Anne-Sophie Hache, La Voix du Nord. Finaliste du Man Booker Prize 2018. Traduit de l'anglais par Laetitia Devaux.

01/2021

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Philosophie

Alchimie et philosophie à la Renaissance. Actes du colloque international de Tours (4-7 décembre 1991)

Si les alchimistes se désignaient eux-mêmes sous le nom de "philosophes", cette qualité leur fut déniée dès le Moyen-Age par bien des représentants plus officiels de la "philosophie". Aujourd'hui, l'importance des doctrines alchimiques dans l'histoire des idées n'est plus guère contestée. Pourtant, les rapports entre la "philosophie hermétique" ou "chymique" et la philosophie au sens habituel restent mal étudiés. C'est afin d'apporter des éléments de réponse à cette question que s'est tenu le colloque dont ce volume constitue les Actes. L'originalité des contributions est de présenter l'alchimie de la Renaissance (XVe-XVIIe siècles) non comme un tout cohérent, donné une fois pour toutes dans la dimension anhistorique d'une "secrète science", mais comme un corpus théorique traversé par une multiplicité de tendances. Cette multiplicité est ici illustrée par l'analyse d'oeuvres ou de courants particuliers ayant contribué au développement des doctrines alchimiques, comme la Summa perfectionis de Geber, les traités attribués à Arnaud de Villeneuve, les oeuvres de Guillaume Sedacer, Paracelse, Gérard Dorn, Evangelista Quattrami, Jacques Gohory, Michel Maier, Pierre-Jean Fabre, etc. Elle l'est aussi à travers l'étude de la représentation de l'alchimie et de son influence chez des philosophes ou savants eux-mêmes non alchimistes, tels Michel Savonarole, Marsile Ficin, André Thevet, Tycho Brahé, Giordano Bruno, Campanella, Naudé, ou Mersenne.

10/1993

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Poésie

Les chansons secrètes de Bilitis et autres poèmes libertins

Le deuxième recueil de Pierre Louÿs, Les Chansons de Bilitis (1894) qu'Yves-Gérard Le Dantec considère comme "un de ses chefs-d'oeuvre et l'un des plus heureux spécimens des poèmes en prose jamais conçus dans notre langue" est resté célèbre en tant que supercherie littéraire. Louÿs mystifie la critique en le prétendant traduit du grec et en l'attribuant à une poétesse de l'âge lyrique, Bilitis, contemporaine et amie de Sapho dont elle partage les goûts. Pour satisfaire les puristes, l'ouvrage est précédé d'une Vie de Bilitis, retracée par l'auteur et suivi de plusieurs pages de notes. Les Chansons de Bilitis fut le premier livre de Louÿs à susciter parmi les critiques et le public lettré de nombreux échos. Mallarmé vit en ce livre "une merveille". "C'est une bonne surprise", devait écrire Jules Renard. Quant aux hellénistes, ils eurent vite fait d'éventer la supercherie. A ce recueil resté célèbre, Pierre Louys a composé une suite intitulée Les Chansons secrètes de Bilitis d'une tonalité beaucoup plus érotique que nous publions intégralement ici. Nous l'avons fait suivre d'un choix de poèmes érotiques de styles très variés composés entre 1890 et 1920. Ceux-ci n'ont été édités clandestinement qu'après la mort du poète et sont restés longtemps interdits de publication.

04/2019

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Histoire de France

Une affaire sous François Mitterrand. La Française des Jeux

Lorsque François Mitterrand confie le Loto à son publicitaire préféré, Gérard Colé, il n'imagine pas que cette généreuse " pompe à finances " de la République va se transformer un jour en machine de guerre pour ses adversaires chiraquiens. L'affaire de la " Française des jeux " éclate au beau milieu de son deuxième septennat. Elle donne prétexte à éclabousser plusieurs protégés du Président : Bernard Tapie, Michel Charasse, ou encore à mettre en cause Henri Modiano, cet ex-député gaulliste que le locataire de l'Elysée avait pris sous son aile. Elle jette surtout sur le Président socialiste un lourd voile de suspicion, comme si l'" argent facile " qu'il décriait tant avait finalement eu raison des scrupules de son propre camp. Polar des " années fric ", ce livre dévoile les secrets de l'enquête menée par la police financière. On y voit comment les amis de Jacques Chirac se sont emparés du dossier pour le propulser à la une de l'actualité des " affaires ". Et comment l'Elysée a pesé de tout son poids pour désamorcer le scandale à une époque où bien des juges étaient encore aux ordres. De quoi éclairer d'un jour cru le jeu mortel auquel se livrent aujourd'hui juges et politiques alors que ne cesse de se creuser l'écart entre jugement moral et vérité judiciaire.

05/2001

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Religion

Jésus contre Jésus

Ecrivains et cinéastes, Gérard Mordillat et Jérôme Prieur ont enquêté pendant sept ans avant de réaliser la série Corpus Christi, dont l'audience et l'accueil critique ont été considérables. Avec Jésus contre Jésus, ils mènent leurs propres investigations à travers les récits de la Passion et de la Résurrection. Ils éclairent d'un jour nouveau les contradictions innombrables entre les Evangiles et l'histoire, découvrent des indices surprenants, explorent les hypothèses les plus audacieuses pour reconstituer les secrets de fabrication du Nouveau Testament. Leurs témoins sont Lazare, que Jésus ramena à la vie, Judas, qui le trahit, Barabbas, contre qui il fut échangé, Simon de Cyrène, qui porta sa croix, Joseph d'Arimathie, qui se chargea de son cadavre, Marie-Madeleine, qui, la première, le vit apparaître ressuscité, toutes les figures obscures de cette histoire, et la plus obscure d'entre elles, celle de Jésus lui-même, crucifié comme " roi des juifs "... Un personnage insaisissable sous les identités multiples que les évangélistes lui ont attribuées. " Qui suis-je, aux dires des gens ? " demande Jésus dans l'évangile selon Marc. La réponse ne serait-elle pas sous nos yeux, dans le texte même du Nouveau Testament ? Un livre que tout le monde croit connaître. Un livre que nous devons apprendre à lire. A lire comme un livre.

10/1999