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Montagne

L'Alpe N° 88 : Refuges. De l'abri de fortune au tourisme d'altitude

Abri pour la nuit, havre de réconfort et de convivialité, les refuges alpins sont des lieux emblématiques de la moyenne et haute montagne. Des repères pour les alpinistes chevronnés comme pour les randonneurs d'un jour. Ce numéro accompagne l'exposition "Refuges alpins. De l'abri de fortune au tourisme d'altitude" que le public est invité à découvrir au Musée dauphinois à Grenoble du 4 juin 2020 au 21 juin 2021. Trouver un lieu où passer la nuit en sécurité, telle est la première fonction du refuge, celle-là même des hospices implantés sur les grands cols qui accueillaient les voyageurs au Moyen Age et les dérobaient au froid, à la neige et à la peur de la mort. Avec la naissance de l'alpinisme et la création des clubs alpins, l'arc alpin se couvre peu à peu de refuges de toutes tailles et de toutes sortes (cabanes non gardées, refuges " gardiennés ", " hôtels " d'altitude, etc.). Ces dernières années, nouveau bouleversement, les refuges se métamorphosent ici en ateliers culturels, là en observatoires du changement climatique, ailleurs en lieux touristiques, devenant même le but de certaines randonnées (et non plus seulement une étape). Ce sont toutes ces mutations que ce numéro de L'Alpe va examiner à la loupe. AU SOMMAIRE DE CE NUMERO DE PRINTEMPS : - De l'abri au tourisme Dans son exposition, le Musée dauphinois se penche sur l'histoire des refuges, réfléchit à leurs usages et à l'imaginaire qu'ils véhiculent. - Système débrouille Les cabanes de bergers, prisées aujourd'hui, n'ont longtemps été qu'un abri spartiate. - Un laboratoire architectural Depuis la fin du XVIIIe siècle, combien de structures ont été expérimentées pour abriter alpinistes et randonneurs ? - Des modèles de durabilité ? Comment construire un abri dans les conditions extrêmes de la haute montagne avec le moins d'impact sur l'environnement ? - (Ré)inventer l'inventaire ? L'Inventaire du patrimoine a lancé une campagne photographique atypique sur les refuges des Alpes françaises. - Un p'tit coin d'paradis Formidable, cet (autre) inventaire sur les... toilettes en montagne (! ) entrepris par le photographe suisse Marco Volken. - Chroniques des hauteurs Les livres d'or des refuges sont une source précieuse pour suivre l'évolution des pratiques. - Le casse-tête du casse-croûte Le refuge du col de la Vanoise accueille une centaine de visiteurs par jour. Une foule incertaine qu'il faut nourrir. - Gardienne du Temple (Ecrins) Marie Gardent est gardienne. Elle évoque son quotidien là-haut... - Portfolio : Uli Wiesmeier Quarante ans de photographie. Un regard respectueux et corrosif, lumineux et sombre. - La nouvelle vie des refuges Buts de randonnées, pôles culturels, échappatoires pour urbains en mal d'authenticité ou écoles de la montagne : quelles seront les fonctions des refuges demain ? - Brèves de refuges Guide, Claude Gardien a fréquenté les bat-flanc de centaines de refuges et y a glané des petites tranches de vie.

03/2020

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Religion

Etudes sur la sainte vierge tiv 1956

PREFACE, par Son Eminence le Cardinal Celse COSTANTINI, chancelier de l'Eglise Romaine LIVRE VII SAINTE VIERGE ET L'EXPANSION DU CATHOLICISME. CULTE MARIAL DANS LES DIFFERENTS PAYS DU MONDE Europe I. - Basiliques et Eglises mariales de Rome, par Joseph GAGOV, O. F. M. , Conv. II. - La Sainte Vierge dans la vie et piété populaire italienne, par Dominique MONDRONE, S. rédacteur la "Civilta Cattolica III. - Le culte de Très Sainte Vierge à Lorette, par Mgr André BARON, recteur de Saint-Louis des Français à Rome IV. - Pèlerinages aux Grands Sanctuaires français de Marie, par A. MABILLE DE PONCHEVILLE V. - La spiritualité mariale de Sainte Jehanne de France, par la R. M. GABRIEL-MARIA, O. M. , du Monastère de L'Annonciade de Thiais VI. - Marie, Reine de la· Corse, par L. CRISTIANI, Doyen honoraire de la Faculté des lettres à J'Université catholique de Lyon VII. - Le don de Lourdes, par le Chanoine Joseph BELLENEY, Chapelain de Lourdes VIII. - Bibliographie des Pèlerinages de Notre-Dame en France, par Maurice VLOBERG IX. - Marie, Reine du Nord, par Benoît THIERRY D'ARGENLIEU, O. P. X. - La gloire de Marie aux Pays-Bas, par J. -W. VAN DRIEL, S. professeur d'histoire au Collège Saint-Louis-de-Gonzague à La Haye XI. - Le culte marial dans les anciens Pays-Bas Méridionaux et en Belgique, par E. DE MOREAU, S. J. , membre de l'Académie Royale de Belgique, professeur au Collège Théologique S. J. Saint-Albert, Louvain XII. - La dévotion mariale dans les pays de langue allemande, par Paul STRATER, S. J. , directeur de la Katholische Marienkunde XIII. - Dévotion populaire mariale en Suisse, par Dom Basile NIEDERBERGER, O. S. B. , Abbé de Mariastein XIV. - Notre-Dame de Luxembourg, par Dom Jules FOHL, Moine de Clervaux XV. - Pèlerinages marials de Grande-Bretagne, par Donald ATTWATER. XVI. - Marie et l'Ame irlandaise, par Michael O'CARROLL, S. S. Sp. , Blackrock College (Dublin) XVII. - Notre Dame, Reine d'Irlande, par A. GWYNN, S. professeur l'Université Nationale (Dublin) XVIII. - Piété mariale du Peuple espagnol, par N. PEREZ, S. XIX. - Notre Dame dans la Piété populaire portugaise, par José de XX. - Le culte de la Sainte Vierge en Hongrie, par Louis NAGY- FALUSY, S. XXI. - Le culte marial en Lithuanie, J. KUBILIUS, S. J. XXII. - Le culte marial en Pologne, par Maria WINOWSKA . XXIII. - La Sainte Vierge et l'Orient Chrétien, par Ph. de REGIS, S. XXIV. - Le culte de Notre Dame en Biélorussie, par Léon HOROCHKO, Recteur de la Mission Catholique Biélorussienne en France XXV. - Dévotion envers la Sainte Vierge en Ukraine, par Maurice DE MAELE, C. S. S. R. , Vicaire général des Ukrainiens en France. XXVI. - Le culte marial en Bohême et en Moravie, par Konrad KUBES, S. J. et en Slovaquie, par Valère A. ZAVARSKY, S. J. XXVII. - Le culte marial en Roumanie, par Pierre GHERMAN, de la Mission Catholique Roumaine de Paris XXVIII. - Le culte marial populaire en Grèce, par J. MARANGOS, S. J. , Supérieur de la Résidence des Jésuites

04/1997

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Théâtre - Pièces

La statue de temps

La délicatesse. C'est le mot qui me vient à l'esprit à la lecture des poèmes de Gaëtane de Lansalut. Délicatesse et simplicité. Un univers enveloppant bien que minimaliste. La beauté de l'instant saisi dans sa fugacité. L'harmonie des contraires, puisque la statue évoque l'objet lourdement ancré, tandis que le temps, fugace, est par essence volatile. Les mots de Gaëtane ouvrent nos yeux sur ce monde qui nous entoure, et que nous avons perdu l'habitude de contempler. Pas besoin de chichi : une miette de pain, des flocons de neige, le café du matin, la rosée, le soleil levant, le ciel bleu, un caillou, suffisent à éveiller l'intensité de nos sens. La statue de temps est à l'image de l'autrice : sensible et émouvante, drôle et profonde, idéaliste et réaliste tout à la fois. A travers les lignes se devine la quête de l'Absolu dans les moindres détails du quotidien. Mis en scène au théâtre de Nesle, les poèmes de Gaëtane, subtilement interprétés par la comédienne Bérengère Warluzel et accompagnés à la flûte par Julie Huguet, faisaient l'effet d'un temps comme suspendu. Dans son atmosphère clair obscur, dans son dépouillement, la scène ressemblait à une peinture de Georges de La Tour. Intimistes et vibrants, les tableaux de Gaëtane de Lansalut interrogent la vie en même temps qu'ils la célèbrent, avec amour. Virginie Larousse Rédactrice en chef du Monde des religions. Ce sont des poèmes de jeunesse bien souvent, écrits d'une traite sous une impérieuse inspiration qui me faisait prendre le stylo ou la plume (de l'ordinateur) sans attendre. Un trépignement à écrire. De jour, de nuit. Je me suis toujours demandé dans quel état il fallait être pour écrire. Pour être inspiré(e). Que devenait notre conscience ? Dans quel univers fallait-il être pour succomber aux délices des mots bien souvent au bord de l'intime si ce n'est aux marges de l'indicible. Il est apparu que le temps avait une valeur pondérale dans certains de mes textes. Faisant accroitre leur maturation. Puis un déclic. Des textes nés comme ça. Au fil de l'eau. Au fil du temps. Au gré des rencontres. Ce fut celle avec la flûtiste Julie Huguet au Japon, qui a cru en mes textes et les a proposés à la comédienne Bérengère Warluzel pour en faire un spectacle d'une heure au théâtre de Nesle, les jeudis des mois de février et mars 2019. Avec le soutien du metteur en scène Jean-Daniel Laval. Et un projet est né. Une statue de temps qui veut se promener dans les théâtres, les bibliothèques ou les librairies ou chez les gens, dans leur salon, au gré des rencontres là aussi. Poèmes en prose et morceaux de musique s'intercalent judicieusement pour narrer la vie, sous une forme plutôt introspective, sensible et imagée. Chacun pourra y retrouver le thème du temps qui passe, de la vie allègre qui se déroule inexorablement comme pourrait-on dire un voyage. Ce spectacle s'adresse à toutes et tous. Les poèmes nus peuvent aussi être agencés et mis en scène d'une autre manière, avec une autre musique. Ainsi y a-t-il eu une alliance complice de la musique de Johann Sebastian Bach à la flûte et du texte qui a pu émouvoir. Un spectacle à hauteur d'enfant, contemporain et classique à la fois, qui a eu l'ambition folle de nous faire nous réjouir. Car tout, au fond, est à faire avec amour. Gaëtane de Lansalut

04/2021

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Littérature française

Arthur, son ange

Pour échapper au désespoir de vivre avec une mère caractérielle, inconsistante et insensible, Arthur se construit un univers parallèle peuplé de personnes dont il est le souverain absolu, féroce et contre lesquelles il peut exercer toute sa perversité. Avec un acharnement obsessionnel il poursuit sa quête de reconnaissance mais ses demandes inassouvies se trouvent irrémédiablement vouées à l'échec. De là à ce que cet amour se transforme en haine, il n'y a qu'un pas. Arthur ne peut atténuer sa douleur et ce manque intolérable qui frappe sa chair que dans l'exercice jouissif et habile de ses mains qui vont lui servir à perpétuer des châtiments vis-à-vis des êtres faibles qu'ils côtoient. Sa colère et sa rage ne vont faire que croître au fil des ans pour ce monde qui ne lui apporte aucun réconfort et aucun sens. L'autrice nous dresse avec effroi, talent et par une logique implacable tous les mécanismes psychiques qui vont construire et faire d'Arthur l'être dissocié et inhumain qu'il va devenir. Par un jeu d'aller-retour subtil de tous les moments marquants de la vie du jeune garçon puis du jeune homme qui se confrontent tout d'abord avec ses petites camarades de cours d'école puis avec ses amies adolescentes au lycée, Laure Beaudonnet qui signe ici son premier roman arrive par petites touches successives à nous faire rentrer dans les méandres troublés de ses personnages. Elle nous décrit la difficulté fondamentale des adolescent(e)s à trouver une place dans une société bien-pensante où la réussite est déjà écrite à l'avance ; un monde qui privilégie l'apparence au détriment des valeurs et d'une éthique de l'être. L'identité familiale reste le coupable numéro un des failles qui semblent se perpétuer de génération en génération sans que rien ne puisse freiner le processus inéluctable des implosions intérieures si ce n'est toutefois l'adoucissement par la tendresse et le respect quand on a la chance de les rencontrer sur sa route. Ce roman très prenant, cinglant, glaçant, sans langue de bois et mené par un tempo rapide et haletant nous fait réfléchir à notre part d'amour et de responsabilité à tenir, de l'importance des liens et de la fragilité des jeunes en devenir. Florence Issac, autrice

06/2020

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Santé, diététique, beauté

Dialogue avec mes intestins. Le réveil de la chamane

Est-il envisageable et réaliste d'oser imaginer " guérir " d'une maladie dite incurable par la médecine conventionnelle ? Est-il possible que le fait de s'être trop éloigné de son " Etre Intérieur " puisse finalement générer une souffrance chronique, des douleurs ou une maladie quelconque dans le corps ? Quels liens existent entre nos émotions refoulées et une bonne santé ? Est-il possible d'accueillir la maladie et tout ce qu'elle nous oblige à traverser ? L'auteur aborde ces sujets à partir de sa propre expérience d'une maladie chronique des intestins, R.C.H (Recto Colite Hémorragique) dont elle a souffert pendant plus de huit longues années. Son témoignage est poignant d'authenticité quant à l'épreuve traversée. Elle partage ses nombreuses explorations intérieures pour tenter de comprendre les origines de sa maladie.Ce livre ouvre la porte à beaucoup d'espoir lorsqu'elle réalise que c'est par un accueil total de ce qui Est, dans sa violente intensité, qu'une porte de libération s'ouvre véritablement.Pour Nicole il s'agit pour chacun de nous de retrouver sa Véritable Identité, l'Etre de Lumière que nous sommes tous. Elle reconnaît aussi que toutes les approches peuvent être judicieuses à un certain moment du chemin : la médecine classique et la médecine douce ou alternative ainsi que tout ce qui soutient notre joie. Ainsi, Nicole a appris à naviguer avec la maladie en conservant des activités ludiques et porteuses de sens comme le chant, la musique, la danse et l'écriture pour continuer à vivre et à partager avec les autres. Ce second livre nous questionne sur notre compréhension de la maladie et nous amène à une réflexion beaucoup plus vaste et profonde sur l'origine de nos maux et sur Qui nous Sommes Vraiment. Il ouvre des pistes de mieux-être et invite à honorer la Vie. La maladie est certes un chemin escarpé et souvent difficile mais chacun a la capacité de trouver son sentier unique pour traverser cette épreuve alchimique. L'auteur évoque ici une maladie spécifique, la R.C.H, mais ce livre s'adresse à toute personne confrontée à une maladie grave ainsi qu'à leurs proches qui pourront mieux les comprendre. Pour l'auteur, il est souvent question de nous éveiller toujours plus à l'Amour que nous Sommes de toute Eternité. Et l'Amour n'est-il pas la plus puissante énergie d'accueil et de guérison au monde ?

10/2020

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Documentaires jeunesse

Loomy et loofy, le journal de bord. La grande traversée vers l'île du Bonheur avec Loomy et Loofy

Dans le journal de bord, Loomy et Loofy reprennent les enfants par la main pour leur offrir plus encore ! - Savoir s'affirmer avec les copains - Savoir résister aux influences négatives - Savoir prendre des décisions bonnes pour eux. Toujours en s'amusant, ils apprennent facilement à s'affirmer et à gagner en joie de vivre à l'aide des connaissances précieuses transmises par Loofy, et ses potions magiques ! Lors de cette quête inoubliable, Loofy montre à chaque enfant comment prendre confiance en lui et vaincre ses peurs. En 21 étapes clés, votre enfant renforce les aptitudes acquises avec l'album " incident à l'école "afin que les bons réflexes deviennent définitifs. Loomy et Loofy, leurs nouveaux compagnons pleins de tendresse, emmènent les enfants vers une meilleure connaissance de soi et des autres. Un cadeau unique pour un enfant unique. Une aventure à découvrir au quotidien, en autonomie ou en famille, de 6 à 8 ans, et jusqu'à 99 ans... . Note importante : Le Journal de Bord fait partie intégrante de la méthode : Grandir avec Loomy. Il est donc indispensable d'avoir découvert au préalable l'épisode : Loomy et Loofy (incident à l'école) en livre ou en vidéo, avant de se lancer dans l'aventure du Journal de Bord. > PARENTS par Véronique Bertrand "C'est simple, efficace et donne la clé aux enfants pour prendre les bonnes décisions" > ALLOFAMILLE par Asma C'est un véritable bijou qui aide votre enfant à affronter les aventures du quotidien > FEMME ACTUELLE HELLOCOTON par Stéphanie Donne les clefs à l'enfant pour qu'il puisse construire son estime de soi > NEOPRODUITS par Y.Dupuy C'est le plus court chemin pour une enfance heureuse et une adolescence sereine ! > R.G.B 92.2 par G.Rohr et A.D Fait grandir plus sereinement en toute autonomie > MAGAZINE Déclic par la rédaction La petite Loomy et son espiègle compagnon Loofy sont les héros d'un modèle psycho-éducatif , un concept audacieux qui apporte de nouveaux appuis aux parents et aux enfants > LA GAZETTE par J.CANU Offre aux enfants les meilleurs outils qui existent > DADDYCOOOL par la rédaction Les nouveaux amis des KIDS apprennent aux enfants à se protéger, à se sentir bien, et à s'ouvrir aux autres, avec des étapes à franchir, des missions à remplir et des pouvoirs à acquérir. > S'AMUSER ENSEMBLE par Stef "évite qu'un petit souci ordinaire n'ait de conséquences à long terme"

09/2018

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Religion

Les lieux de communion. Liturgie et oecuménisme

Le père Cochon s'est consacré, tout au long de sa vie, à la formation des prêtres, des religieux et des religieuses, et des laïcs. Sa vaste compétence académique, il la mit sans compter au service de l'Eglise dans les nombreuses responsabilités qu'il assuma, entre autres comme membre de la Commission théologique internationale au Vatican (1986-1996) et collaborateur dans la rédaction du Catéchisme de l'Eglise catholique. Plusieurs articles du présent volume, repris dans la première partie " Liturgie et Vie selon l'Esprit ", reflètent sa méthode et sa pensée théologique. Il tenait surtout à faire connaître les richesses de la tradition théologique et spirituelle de l'Orient chrétien, patrimoine trop méconnu encore, en Occident et même en Orient. Pendant plus d'un demi-siècle, le père Corbon a partagé les joies et les douleurs non seulement des chrétiens, mais de tous les croyants du Moyen-Orient. A l'époque où les Eglises de la région se trouvaient tributaires de la culture occidentale, il a été parmi les premiers à souligner l'importance du monde arabe comme milieu culturel du christianisme au Moyen-Orient, comme élément aussi de parenté entre toutes les Eglises et communautés ecclésiales de la région, - et surtout comme lieu de service et de témoignage. En même temps, le père Cochon rappelait les Eglises du Moyen-Orient à leur propre identité ecclésiale, enracinée pour beaucoup d'entre elles dans l'antique Patriarcat d'Antioche. Plusieurs de ses articles, regroupés dans la deuxième partie du livre sous le titre " Eglises de l'Orient arabe dans la mouvance œcuménique ", témoignent de ses grandes intuitions en ce domaine. Il y a plus : intimement enraciné dans l'écoute de la Parole et dans la célébration liturgique, le père Corbon saluait et aimait en chaque croyant un frère dans le Christ. Cette conviction de foi, il l'a vécue et approfondie à travers de très nombreux engagements à caractère œcuménique, au point que sa vie et l'histoire de l'œcuménisme au Moyen-Orient resteront à jamais indissociables. L'œcuménisme est comme le cadre qui donne au livre entier son unité, son fil conducteur. Puisse ce recueil contribuer à entretenir le souvenir de la personne et des œuvres du père Corbon, mais aussi la flamme vivante de l'espérance œcuménique qui était le feu de son âme.

08/2009

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Policiers

Hollywood Stars

?Charlie Rey, un jeune étudiant, va tenter de réussir l'impossible grâce à la rencontre de Sabrina Tores, une actrice de cinéma Hollywoodienne dont il a toujours été fanatique. Mais, Francesca Tores, sa soeur, ne l'entendra pas de cette oreille. Elle aussi est une star de la pornographie. Elle va vouloir mettre la main sur le jeune étudiant, lequel devra en découdre avec Maître Burnes, un avocat redoutable. Celui-ci partira avec l'argent mal acquis que devait remporter Charlie suite à une sélection "Inter Lottery" à Londres dont le directeur se nomme Peter Moore. Plus tard et voyant que Charlie lui oppose une vive résistance, Maître Burnes engagera John, un tueur à gage peu scrupuleux dans le but d'assassiner Charlie afin qu'il ne puisse réussir à s'emparer de cet argent promis par l'avocat. On peut donc le surnommer à juste titre "L'avocat du diable." La suite de Santa Monica, toujours aussi explosive avec le monde des stars, le monde richissime d'Hollywood avec toutes ses joies et ses peines. Cette suite révèle une nouvelle facette du monde de la jet set, strass et paillettes. Au mois d'Août à l'Ohio, une famille bourgeoise s'ennuie de la vie et décide d'y mettre fin en partant en croisière. Emma Jackson, femme au foyer, mais aussi la femme de Steven Peterson, un riche excentrique, se sauvera avec un homme après avoir eu une aventure avec lui sur un bateau, aventure qui ne fait d'ailleurs que commencer. Linda Tores et Franck Tores, les enfants respectifs de célébrités défunts, seront repêchés sur l'île damnée où il y a eu tant de meurtres orchestrés jadis par l'odieux Charlie Rey. Ils viendront en aide aux ados mais ne savent pas qui ils sont, ils ne savent pas comment ils ont survécus depuis tant d'années, ni comment ils ont bien pu échouer ici. Le retour à Santa Monica promet d'être bien rude et les ragots sont déjà de la partie. Un nouveau règne de terreur est sur le point de commencer. Les journaux, les médias, la presse, les paparazzis ne manqueront pas de se relancer dans de nouveaux coups bas et dans de nouvelles aventures pleines de rebondissements. Cinq, quatre, trois, deux, un, action !

09/2018

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Cinéma

Ce que j'aimerais te dire

On ne présente plus Nikos Aliagas, animateur de "The Voice", fils d’immigrés grecs que l’on a découvert sur Union libre dans le rôle du chroniqueur grec. Quinze ans ont passé, des millions de téléspectateurs et puis, l’événement le plus marquant de sa vie : la naissance d’Agathe, sa fille aujourd’hui âgée de deux ans. Ce livre lui est destiné comme cadeau d’anniversaire. (Elle aura deux ans en octobre 2014). L’idée de ce livre : transmettre à sa fille, et partager avec les lecteurs, les fondements voire les valeurs héritées de la tradition grecque qui ont façonné et façonnent encore aujourd’hui une grande partie de sa vie, de ses choix et de son caractère : savoir attendre et saisir le bon moment pour agir, ce qu’on appelle en Grèce le "Kaïros", reconnaître les bienfaits de l’intelligence de la survie, la fameuse "Métis" dont Ulysse aux mille tours témoigne si bien dans l’Odyssée, choisir la puissance de la parole, "le Logos", plutôt que celle des armes, composer avec les montagnes émotionnelles entre l’orgueil et le juste milieu… Fort de cet héritage classique, qui résonne encore, même de façon lointaine, chez beaucoup d’occidentaux, comment veut-il éduquer sa fille ? Quelles options éducatives lui semblent primordiales ? De quelle idée de la famille, de l’amour, de la mort, de l’amitié veut-il être le passeur ? A quoi veut-il être particulièrement attentif ? Pour sa fille et pour ses lecteurs, Nikos Aliagas replonge sans nostalgie dans sa culture familiale et au-delà, dans la culture grecque : il revisite certains épisodes de la mythologie (Arachnè, Ajax, Artémis), il évoque les grandes figures de la Grèce antique et contemporaine, de Périclès à Onassis, d’Aristophane à Antonin Cavafy ou Seferis, et tous ceux qui ont accompagné son éducation, ses parents mais aussi des popes. Pour la première fois, l’animateur vedette se dévoile avec pudeur et fierté en tant que père mais aussi en tant que fils. Il raconte la détermination farouche et l’engagement quotidien de sa famille à ses côtés, la ferveur des processions chaque été à St Agathe, son rapport viscéral à la terre de ses ancêtres… tout ce qu’il souhaite partager avec sa fille pour qu’elle puisse trouver sa place sereinement dans le monde d’aujourd’hui.

10/2014

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Littérature étrangère

Le temps des vrais bonheurs

Aruna, une jeune femme d'origine bengali, vient de décider de quitter Londres, ainsi que son mari, et de rentrer à Singapour. Le déclencheur ? Les vers d'un poète bengali : "Il est temps de cesser le combat et de rentrer à la maison". Son combat, c'était vivre à cent à l'heure, refuser son traitement médical pour troubles psychologiques, et boire, fumer, faire l'amour sont devenus ses addictions, plus douces que d'autres par le passé. Désormais, cesser de se battre et rentrer. Trouver l'apaisement, même si c'est un peu vivre à moitié. Et rentrer, même s'il est toujours plus facile de fuir. Hari Hassan est en fin de vie à l'hôpital de Kuala Lumpur. Immobilisé sur son lit, il dépend des infirmières pour tout, et souhaiterait qu'on le laisse partir. Lourd de remords, Hassan se souvient. De la guerre fratricide et de la partition entre l'Inde et le Pakistan. De la seule femme qu'il ait jamais aimée, avec laquelle il n'a pu se marier : il n'a jamais su ce qu'était devenue leur fille, qui devait être adoptée. Alors que lui-même a épousé plus tard une femme qu'il n'aimait pas, et dont il a eu un fils, Jazz. Hassan trouve qu'il est temps de cesser le combat et de rentrer à la maison, lui aussi : faire la paix, que son fils Jazz lui pardonne et le laisse partir. Jazz vit à Singapour. Travail logement partenaire : il peut cocher chaque case, et aurait donc tout pour être heureux ? Mais il n'a pas oublié Aruna, son double, sa soeur, sa petite amie, son amie pour la vie. Inséparables depuis leurs douze ans jusqu'à ce qu'elle disparaisse du jour au lendemain, deux ans plus tôt. Jazz a toujours su qu'elle finirait par rentrer chez elle. Mais sait-elle seulement où c'est, chez elle ? En trois jours et trois nuits, les tragédies ordinaires se nouent et se dénouent, comme si l'on retournait une boule à neige sur chaque métropole, faisant tourbillonner les regrets et les espoirs au milieu des préoccupations quotidiennes. Jusqu'à ce que la neige se dépose, et que l'on puisse décider de garder une chance de goûter au bonheur, et de vivre.

06/2014

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Poésie

D'un mariage heureux. Edition bilingue français-anglais

Archibald MacLeish a connu aux Etats Ubis une carrière littéraire bien remplie puisqu'elle lui a valu entre autres distinctions de se voir décerner par trois fois le prix Pullitzer (en 1933, en 1952 et en 1958). Son existence se partage entre son métier de juriste, des fonctions officielles, l'enseignement et l'écriture qui, de son propre aveu, est la première de ses préoccupations. Il s'installe en France en 1923 où il fréquente les milieux littéraires et notamment les Américains de Paris (époque où il se lie avec Ernest Hemingway). En 1923 il publie son premier recueil, Tower of Ivory, puis en 1924 The Happy Marriage qui fut particulièrement bien accueilli. Le destin littéraire de MacLeish en France se résume à bien peu : publié dans les années trente par les plus prestigieuses revues, édité en français par Pierre Seghers en 1964 (Poèmes choisis, traduction de Renaud de Jouvenel), il disparaît ensuite complètement de nos catalogues. C'est qu'il n'est ni surréaliste, ni moderniste, ni formaliste. Son écriture vise un lyrisme ample, à la tonalité parfois cosmique, ce qui le fait plutôt parent d'un Saint-John Perse ou d'un Ezra Pound. Il y a chez MacLeish cependant le souci constant de concilier au souffle lyrique l'expression exacte du sentiment éprouvé. Ecrire de l'amour ou sur l'amour est des plus difficile ; MacLeish a su trouver l'équilibre en lequel puisse se dire la relation amoureuse, dans ses bonheurs et ses obstacles et le jeu toujours faussé de la fusion fantasmatique entre deux êtres. Il y faut une parole qui sache s'élever à l'universalité et à l'atemporalité. Qu'une pierre lancée par cette main-là vienne briser maintenant le reflet de ce ciel sur l'eau de ce lac, cela est de l'ordre de la singularité et de l'anecdote. Mais la parole poétique fait de cette main toutes les mains, de ce ciel tous les ciels et de ce lac n'importe quel lac ; et c'est la marque d'une indéniable réussite d'écriture. Ces pages sont porteuses d'un rayonnement immédiatement perceptible, d'un élan reconnaissable qui est celui que fait naître la naissance d'un sentiment ; elles ne peuvent en aucune façon être un exercice poétique sur le thème de l'amour.

05/2007

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Histoire de France

L'affaire Chapelant, l'autre vérité

Qui n'a pas été marqué par le film de Stanley Kubrick "Les sentiers de la gloire" ou meurtri par la vision de ces poilus fusillés pour l'exemple. Le martyr dans cet ouvrage, c'est Jean-Julien Chapelant, originaire d'Ampuis (69), exécuté le 11 octobre 1914 au hameau des Loges à Beuvraignes près de Roye (80). L'auteur vous fait revivre les derniers moments de ce jeune lieutenant, le chaos de la France en septembre 1914, la retraite de milliers de fantassins humiliés par l'artillerie allemande dans l'Aisne et l'Oise... Après l'éphémère succès des français sur la Marne, les fleurons des régiments d'infanterie ont connu la déroute dans la Somme. L'Etat-Major dépassé cherchera des boucs émissaires comme Chapelant. A l'aube de son conseil de guerre spécial, les paroles du lieutenant-colonel Didier, réitérant ses menaces aux juges, sont claires : "Vous entendez Gaube, il faut me le fusiller". Les mitrailleuses de Chapelant ont enrayé l'offensive des Poméraniens sur Paris et de clouer au sol 450 Allemands, pourquoi le cacher ? Les pièces de ce dossier ont été falsifiées, les témoins à décharge écartés, les faits de gloire attribués à d'autres. Pour quelle raison a-t-il été exécuté en dépit d'aucun code de justice militaire ? Pourquoi l'avoir inhumé dans une fosse commune aux Loges puis exhumé, transféré en catimini dans un autre lieu connu ? Comment l'affaire Chapelant alimentera ce parjure et la camarilla anti-Joffre durant toute la Grande guerre ? Pourquoi Henri Guernut représentant la Ligue de Défense des Droits de l'Homme dut lutter dès 1919, contre les réseaux résurgents de l'Affaire Dreyfus ? Comment le Général de division Demange attéré, exigera de surseoir à l'exécution du blessé ligoté sur un brancard ? Un imbroglio auquel le chef de corps du 98e R.I répondit : trop tard ? Chapelant a été reconnu "mort pour la France" le 9 novembre 2012. Il est le seul Poilu à l'être ainsi depuis 1934, pourquoi ? Christian Rollat répond à toutes ces interrogations. La stèle légitimement élevée pour Chapelant en 2014, sur le lieu de son exécution en présence des autorités nationales de l'Etat et de la région Picarde ne soulève aucune contestation. Nul ne s'oppose désormais à lever sa condamnation. Puisse ce livre y contribuer et engendrer d'autres reconnaissances.

10/2015

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Littérature française

Souvenirs d'une fille du peuple, ou La Saint-Simonienne en Égypte, 1834-1836

Souvenirs d'une fille du peuple. Suzanne Voilquin Date de l'édition originale : 1866 Née à Paris d'un père républicain ouvrier chapelier et d'une mère catholique pratiquante, Suzanne Monnier (1801-1877) reçoit une éducation religieuse dont elle s'éloigne alors qu'elle découvre à travers ses lectures, en autodidacte, la philosophie des Lumières. Elle connait par la suite une vie ouvrière en tant que brodeuse et rencontre Eugène Voilquin, un maçon qu'elle épouse en 1825. Elle rejoint en 1830 le mouvement saint-simonien, une utopie libertaire collectiviste qui revendique la justice sociale pour tous à travers l'industrialisation. En quête d'émancipation et de liberté, souhaitant se battre pour l'affranchissement des femmes, elle écrit dès 1832 pour l'hebdomadaire La Femme libre : créé par Marie-Reine Guindorf et Désirée Véret, ex-saint-simoniennes portées par un féminisme prolétaire, c'est le premier journal féministe français, entièrement écrit par des femmes. Suzanne Voilquin fi nit par en prendre la direction et le re baptise La Tribune des femmes : elle donne voix à de nombreuses journalistes qui dénoncent l'emprise du patriarcat tout comme la soumission et l'exclusion des femmes, tant dans la vie politique qu'intellectuelle du pays. En 1834, elle met fin à ce journal après avoir publié un texte qui se fait remarquer par son courage et son engagement, Ma loi d'avenir, écrit par une autre figure incontournable du féminisme, la passionnée Claire Démar. Désirant porter la parole saint-simonienne au-delà des frontières, elle se rend en Egypte en 1834. Dans Souvenirs d'une fille du peuple, Suzanne Voilquin s'adresse ainsi à sa fi lle adoptive et à sa nièce : elle y compile ses mémoires et le récit de son voyage en Egypte, livrant ses observations sur la condition des femmes orientales. Ces textes sont autant le témoignage d'une saint-simonienne que celui d'une femme engagée et humble qui voulait laisser une trace à ses descendantes : " Puisse le jugement des femmes m'être bienveillant ! car c'est pour elles, et pour toi, mon enfant, que j'ai osé prendre la plume, arrivée à la fin d'une longue carrière de travail. " Ce livre, réimprimé en fac-similé par Hachette-BnF, est identique à la publication originale de 1866 conservée à la Bibliothèque nationale de France. Pour découvrir tous les titres du catalogue, rendez-vous sur www. hachettebnf. fr.

09/2021

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Littérature française

Je hais les dimanches

Je hais les dimanches chantait Juliette Gréco. Cette formule, Hervé Bellec la chantonne quasiment chaque fin de semaine. Quelle journée étrange que le dimanche ! Que faire qui puisse la rendre belle, ou drôle, ou singulière ? 52 chroniques, comme les 52 dimanches de l'année. Et Hervé Bellec nous trimballe de promenade en dîner de famille, de souvenirs sensibles à des scènes épiques, et aussi, parfois, d'une femme à une autre... Il nous dévoile des récits personnels mais dans lesquels tout un chacun se retrouvera, pour le meilleur... et pour le pire ! Extrait : Des années durant, observant depuis ma fenêtre le manège des cyclistes, je ne pouvais m'empêcher de ressentir le plus profond mépris envers ces sportifs du dimanche qui s'imposaient de leur plein gré de tels châtiments. Mon petit blanc dominical à portée de lèvres, je ricanais méchamment tout en tirant sur la première clope de la journée. C'était la belle vie. Jusqu'au jour où un abruti de cardiologue est venu tout gâcher en me disant l'air sinistre que s'il avait juste un conseil à me donner, eu égard à mes antécédents, ça serait d'y aller mollo mollo. "Quels antécédents ?" Il a débranché une à une les électrodes pincées sur ma peau. "Vous savez très bien de quoi je veux parler !" Et de me dresser une liste d'interdits aussi longue que le cahier des charges d'un salafiste. J'ai sursauté : "Les cacahuètes aussi ?" Il a hoché la tête et m'a pétri le ventre la mine navrée avant d'ajouter sans finir sa phrase qu'avec un peu d'exercice... C'est ainsi que j'ai acheté un vélo idiot. Un vélo idiot, c'est une bicyclette sans roue qui avance dans le vide, ou plutôt qui n'avance pas. On a beau suer comme un haleur de la Volga, on ne bouge pas d'un pouce. En résumé, on pédale dans la choucroute. Et c'est ainsi que chaque dimanche que Dieu fait, j'exécute ma petite heure de surplace tout en regardant à la télé les épreuves de biathlon. Moi aussi, j'ignorais jusqu'à ce jour ce qu'était le biathlon, je pensais que c'était un médicament contre les remontées gastriques. A présent, je sais.

03/2015

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Littérature coréenne

Impossibles adieux

Comme un long songe d'hiver, ce nouveau roman de Han Kang nous fait voyager entre la Corée du Sud contemporaine et sa douloureuse histoire. Un matin de décembre, Gyeongha reçoit un message de son amie Inseon. Celle-ci lui annonce qu'elle est hospitalisée à Séoul et lui demande de la rejoindre sans attendre. Les deux femmes ne se sont pas vues depuis plus d'un an, lorsqu'elles avaient passé quelques jours ensemble sur l'île de Jeju. C'est là que réside Inseon et que, l'avant-veille de ces retrouvailles, elle s'est sectionné deux doigts en coupant du bois. Une voisine et son fils l'ont trouvée évanouie chez elle, ils ont organisé son rapatriement sur le continent pour qu'elle puisse être opérée de toute urgence. L'intervention s'est bien passée, son index et son majeur ont pu être recousus, mais l'oiseau d'Inseon n'a pas fait le voyage avec elle et risque de mourir si personne ne le nourrit d'ici la fin de journée. Alitée, elle demande donc à Gyeongha de lui rendre un immense service en prenant le premier avion à destination de Jeju afin de sauver l'animal. Malheureusement, une tempête de neige s'abat sur l'île à l'arrivée de Gyeongha. Elle doit à tout prix rejoindre la maison de son amie mais le vent glacé et les bourrasques de neige la ralentissent au moment où la nuit se met à tomber. Elle se demande si elle arrivera à temps pour sauver l'oiseau d'Inseon, si elle parviendra même à survivre au froid terrible qui l'enveloppe un peu plus à chacun de ses pas. Elle ne se doute pas encore qu'un cauchemar bien pire l'attend chez son amie. Compilée de manière minutieuse, l'histoire de la famille d'Inseon a envahi la bâtisse qu'elle tente de rejoindre, des archives réunies par centaines pour documenter l'un des pires massacres que la Corée ait connus - 30 000 civils assassinés entre novembre 1948 et début 1949, parce que communistes. Impossibles adieux est un hymne à l'amitié, un éloge à l'imaginaire, et surtout un puissant réquisitoire contre l'oubli. Ces pages de toute beauté forment bien plus qu'un roman, elles font éclater au grand jour une mémoire traumatique enfouie depuis des décennies. Traduit du coréen (Corée du Sud) par Kyungran Choi et Pierre Bisiou

08/2023

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Chiens

Je rends mon chien heureux !

Un livre de bien-être canin destiné à tous les propriétaires de chien (plus de 7 millions de chiens en France), et tous les propriétaires de chien savent qu'un chien heureux fait un maître heureux ; un titre qui ouvre une mini collection animalière cautionnée par Docteur Good Véto ! Voici un petit ouvrage pratique et original grâce auquel chaque propriétaire de chien trouvera des réponses à ses questionnements sur le bien-être de son animal, " c'est un peu le livre de développement personnel pour les chiens ", indique son auteur, le docteur-vétérinaire Hélène Gateau, connue des amis des animaux par ses interventions télé, radio et presse avec les deux hors-séries docteur Good Véto, une passionnée, elle-même propriétaire d'un chien, et qui oeuvre chaque jour au bien-être animal. Il s'agissait pour elle de ne pas faire un livre de plus sur le dressage, l'alimentation, l'éducation et les soins à prodiguer à son animal, mais de considérer, sans anthropocentrisme et du point de vue d'un éthologue qui a longuement étudié le comportement de cet animal, ce qui fait le bien-être de celui-ci et de construire l'ouvrage dans ce sens pour que homme et animal puisse vivre une relation épanouie et heureuse. Les 5 règles définies par l'organisation mondiale du bien-être animal sont les suivantes : Ne pas souffrir de faim ou de soif Ne pas souffrir d'inconfort Ne pas éprouver de peur ou de détresse Ne pas éprouver de douleur ou souffrir de lésion, de maladie Pouvoir exprimer les besoins propres à son espèce Le livre est composé de 4 grands chapitres qui prennent en compte ces règles en s'attachant aux spécificités du chien et des races : Alimentation Aménager l'espace, les 3 types de sorties - hygiénique, entretien et sportive avec l'apprentissage du rappel Etablir une relation d'amitié -respect et éducation Jeux et soins Le texte est émaillé de conseils et d'astuces pour découvrir encore son animal et le rendre heureux en toutes circonstances. Un test permettra à chaque lecteur en préambule de définir le type de chien dont il est le propriétaire et d'avoir quelques bases pour interpréter les messages que lui délivre sa gestuelle et ses comportements.

09/2021

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Sociologie

Penser la non-violence. Agir sur la violence

Si la déconstruction des mots est au coeur du propos afin de saisir les sens plutôt que l'essence de "la violence" , l'ouvrage porte un regard sur un mot la "violence" en interrogeant la capacité que l'on puisse avoir pour ne pas être une victime. En effet, il est l'émanation du Collectif APLP, créé en janvier 2015 comme résultante de la réponse pacifiée au double assassinat de Kévin et Sofiane le 28 septembre 2012 à Grenoble. Révélateur d'un bouillonnement réflexif de citoyens et de professionnels de l'action sociale grenoblois, ce collectif a pris la décision d'aller à la rencontre des gens afin d'avoir une conception du mot "violence" et pour tenter de comprendre sur quoi pourrait reposer la violence. Questionner la "violence" ne se limite pas à en tracer les contours sémantiques, vécus sur un territoire donné. Tenter d'aller aux sources de ces différentes formes de violence offre non seulement des éléments de compréhension de ces violences, mais également participe à inventorier un répertoire d'action qui viendrait s'attaquer aux causes et plus seulement aux conséquences. Il faudrait préciser que cette volonté d'aller aux sources n'implique pas in fi ne une connaissance exclusive du réel. Elle peut contribuer à préciser des particularités mais ne saurait en faire un absolu. La particularité d'une telle approche est son refus de se penser en généralité tout en s'inscrivant dans ces complexités qui caractérisent les interactions des personnes dans une société. Pour finir cet ouvrage s'achève avec un chapitre qui analyse le lieu comme une arène traversée par différents intérêts et groupes d'intérêts. Ce qui ouvre sur des pistes d'actions pour construire des communs. Bâtir des communs nous ouvre ainsi aux champs des possibles où l'on retrouve un affrontement de groupes stratégiques autour des idées. Ce collectif APLP a vu le jour à la suite de la volonté des amis proches de Kévin et Sofiane assassinés le 28 septembre 2012 à Grenoble. Ce Collectif se traduit par l'envie de travailler, faire et agir ensemble dans le respect de la différence. Pour créer cet ensemble, le Collectif va à la rencontre de l'inconnu dans l'optique d'apprendre en faisant fi de la peur de l'inconnu. L'objectif déconstruire les préjugés en essayant de lutter contre la violence en exaltant les merveilles de la non-violence.

09/2021

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Thrillers

La cinquième règle

"Par sécurité, j'avais pris l'habitude de toujours tirer deux fois. Laisser une cible pour morte puis se rendre compte, parfois des jours plus tard, qu'elle était devenue la seule personne au monde capable de vous identifier n'était jamais une nouvelle très plaisante. Même les tueurs à gages ont leurs histoires d'horreur". Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Ava aime son travail. Bien sûr, être tueuse à gages n'est pas donné à tout le monde, mais elle n'est pas du genre à baisser les bras simplement parce que la situation peut être un peu compliquée. Pour ne pas sombrer, elle a trouvé la solution : s'imposer des règles strictes qui lui ont permis de se forger une réputation impitoyable. Elle a passé des années à organiser une vie compartimentée, à tout contrôler : son travail, son identité, ses relations professionnelles et personnelles. Depuis ses dix-sept ans, la violence fait partie de son existence et elle ne changerait cela pour rien au monde. Tout le sang, toute la sueur et toutes les larmes qu'elle a pu verser l'ont conduite à devenir ce qu'elle est aujourd'hui, toutes ses cicatrices lui rappellent chaque jour qu'elle est le Fléau. Alors quand le monde entier semble se liguer contre elle pour faire exploser ses certitudes, elle doit faire face à de nouvelles épreuves. Et même ces fichues règles ne seront peut-être pas suffisantes pour l'aider à les surmonter. Ava s'en sortira-t-elle ? Un thriller puissant qui ne laissera aucun lecteur indemne. Karine Verny a grandi avec sa famille en Seine-Saint-Denis. Elle est passionnée depuis toujours par les animaux et les livres, et passe des heures à lire de la fantasy avec des héroïnes qui prennent de la place et s'émancipent des normes. Après des études d'anglais à Paris, elle est devenue enseignante en collège dans le 93 et lutte à son échelle pour l'égalité femmes-hommes, cause chère à son coeur. Elle vit toujours en Seine-Saint-Denis, chez ses animaux, et aime imaginer ce que serait la vie paisible dans une maison perdue dans la forêt, avant de se souvenir qu'elle est allergique au pollen. La Cinquième Règle est son premier roman publié aux Editions Persée.

11/2021

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Critique littéraire

Tué à l'ennemi. La dernière guerre de Charles Péguy

Le 1er août 1914, la France décrète la mobilisation générale. Comme un million d'autres Français, le lieutenant de réserve Charles Péguy reçoit sa feuille de route, embrasse les siens et rejoint son unité, le 276e Régiment d'Infanterie, à Coulommiers. Intellectuel engagé, normalien d'origine modeste, chrétien fervent, conservateur et pourtant républicain et dreyfusard, Péguy est un condensé des contradictions françaises, mais aussi, sans doute, de ce qu'on appelle alors le génie français. S'il vit ce moment avec un sentiment de plénitude frisant l'allégresse, c'est que s'impose à lui comme à tous le devoir sacré de défendre la patrie, et déjà, à travers elle, un système de valeurs égalitaire issu des Lumières et de la Révolution. Ce combat unit aristocrates, bourgeois, paysans et ouvriers, rouges blancs et bleus dans une même détermination, une même exaltation. Les premiers jours du conflit sont catastrophiques sur le plan militaire. Comme des centaines de milliers de soldats, le sous-lieutenant Charles Péguy et ses compagnons doivent marcher jour et nuit pendant trois semaines dans une chaleur torride, les pieds en sang dans leurs godillots cloutés, reculant encore et toujours devant l'ennemi pour l'attirer profondément dans le territoire de France afin qu'une contre-offensive puisse couper son avant-garde du gros de ses troupes et amorcer la reconquête. Charles Péguy ne vivra pas assez longtemps pour voir cette première victoire française. Revenu quasiment à son point de départ dans la Marne la veille de la bataille décisive, le 276e monte à l'assaut d'un régiment de mitrailleurs de la Hesse dans un élan suicidaire conforme à la doctrine de l'offensive à outrance qui fait office de tactique militaire. Péguy se montre impavide sous la mitraille et accueille la mort avec l'orgueil d'un homme qui communie avec les siens dans la défense d'un idéal, et le stoïcisme de celui dont la foi est chevillée au corps. Michel Laval, en racontant les trente derniers jours de sa vie, entonne un requiem à la gloire de ce peuple en marche que fut, le temps d'un été, la France combattante, avant que quatre ans de carnage ne noient dans le sang la "grande illusion" de Charles Péguy et de sa génération.

01/2013

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Santé, diététique, beauté

MEDITATIONS FONDAMENTALES ET AVANCEES POUR TRANSFORMER LES EMOTIONS NEGATIVES. Fusion des cinq éléments, 2ème édition 1991

La Fusion des Cinq Eléments constitue le premier niveau de méditation de la méthode taoïste, connue sous le nom de " Fusion des Cinq Energies de l'Univers ". Elle est le début de l'Alchimie Interne, un processus scientifique par lequel vous pouvez obtenir le contrôle de vos énergies intérieures, pour qu'ainsi une liaison puisse s'établir avec l'énorme Energie Universelle au-dessus du corps. Cette énergie est utile pour vous auto-guérir, pour poursuivre votre vie quotidienne, pour atteindre des buts spirituels. La méditation de la Fusion est le premier pas pour apprendre à contrôler la génération et l'écoulement des énergies émotionnelle, spirituelle et physique à l'intérieur de votre corps. La pratique vous apprend comment localiser et dissoudre les énergies négatives cachées dans votre corps. En utilisant la théorie taoïste des cinq éléments, vous réalisez une liaison entre les cinq organes sensoriels - yeux, langue, bouche, nez, oreilles - et les cinq émotions principales - colère, haine, inquiétude, tristesse et peur. L'émotion négative peut être contrôlée une fois qu'elle est identifiée avec l'organe qui l'emmagasine. Pas à pas, la méditation de la Fusion vous montre comment les émotions négatives sont éloignées des organes. Les émotions négatives ne sont ni supprimées, ni exprimées. Leur énergie négative est amenée à des endroits précis du corps, où elle est facilement neutralisée, purifiée et transformée en l'énergie positive originelle. Le grand secret de la cristallisation et du stockage de votre énergie positive originelle dans une perle est révélé pour la première fois dans la Formule alchimique de la Fusion. Cette perle est l'essence de votre énergie vitale, ou Chi. Elle est importante pour nourrir le corps physique, et plus tard le corps énergétique, l'âme. Dans la pratique plus avancée de la Fusion, votre corps énergétique devient très contrôlable et sa force peut être équilibrée, renforcée et développée pour se relier à l'essence de l'Energie Terrestre et de l'Energie des Etoiles. La pratique de la Fusion des Cinq Eléments est le premier pas essentiel vers un développement émotionnel et spirituel complet. A travers ce travail utile, étape par étape, le Maître Mantak Chia vous fait devenir une personne équilibrée émotionnellement, contrôlée et forte, tout en vous offrant la clé d'une existence immortelle.

01/1991

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Manifestes extrémistes

Historiciser le mal. Une édition critique de Mein Kampf d'Adolf Hitler

Historiciser le mal, une édition critique de Mein Kampf. Avertissement aux lecteurs. Historiciser le mal propose une analyse critique, une mise en contexte, une déconstruction, ligne par ligne, de Mein Kampf, une des sources malheureusement fondamentales pour comprendre l'histoire du XXe siècle. Nous avons agi en responsabilité en mettant en place un dispositif global afin de respecter l'exigence scientifique et éthique qui s'imposait. La nouvelle traduction présentée dans Historiciser le mal a été confiée à l'un des meilleurs traducteurs de l'allemand en langue française, Olivier Mannoni, qui a ensuite travaillé avec une équipe d'historiens, tous spécialistes du nazisme, de la Shoah et de l'histoire des Juifs. La rédaction d'Historiciser le mal a été menée dans le cadre d'un partenariat signé par Fayard avec l'Institut d'Histoire de Munich, qui a publié en 2016 une édition critique de Mein Kampf en Allemagne, un travail de référence qui a mobilisé une équipe d'historiens allemands. Historiciser le mal a été rédigé par un comité d'historiens, dirigé par Florent Brayard, qui a traduit, adapté, prolongé les 3 000 notes de l'édition allemande et rédigé une introduction générale et 27 introductions de chapitres. Dans la forme, les notes encadrent ainsi la nouvelle traduction et sont indissociables de sa lecture. L'ensemble compte près de 1 000 pages et constitue un jalon historiographique sur la genèse du nazisme. En définitive, l'appareil scientifique inclus dans Historiciser le mal est deux fois plus volumineux que la traduction du texte de Hitler. Il n'est pas question, bien évidemment, que la publication d'Historiciser le mal puisse être lucrative. Ainsi, la Fondation Auschwitz-Birkenau, chargée de la conservation du site du camp de concentration et d'extermination, percevra des droits au premier exemplaire vendu et la totalité des bénéfices qui pourraient être issus de la vente d'Historiciser le mal. Pour savoir où l'on va, il est indispensable de comprendre d'où l'on vient. Nous sommes convaincus que le travail des historiens est nécessaire pour lutter contre l'obscurantisme, le complotisme et le refus de la science et du savoir en des temps troublés, marqués par la montée des populismes. C'est le sens de notre démarche d'éditeur.

05/2021

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Eco-gestes, éco-citoyenneté

52 semaines au vert. Chroniques et conseils DIY pour renouer avec le vivant

Un livre engagé et joyeux, source d'appel à réflexions et à mise en pratique, qui nous invite à renouer avec le vivant pour nous engager activement dans sa protection sans préjugés, à l'instar de son auteur, Fanny AGOSTINI, journaliste TV (génération ushaiia), radio (europe 1 notre planète) et presse (le parisien et aujourd'hui en France) Le livre se compose de quatre parties, les 4 saisons, pour se relier au temps de notre horloge biologique. Au fil de l'année, Fanny Agostini nous guide vers l'essentiel, pour que chacun consomme des produits locaux en respectant les saisons, soutienne l'agriculture durable, repense ses déplacements, prenne des vacances qui ont du sens, respecte l'environnement et enrichisse le vivant, cela sans écomoralisme punitif ou restrictif. Chaque semaine, sous forme de double-page, invite à découvrir un sujet que l'autrice aborde (en page de gauche) sous un angle nouveau, critique et renseigné qui va venir bousculer nos idées reçues, attirer notre attention sur les travers de notre société ou sur la beauté de ce qui nous entoure et qu'il faut préserver (comme des autoroutes au service de la biodiversité, la viande rouge ce n'est pas si mauvais pour la planète, l'aloe vera, produit des bobos, se trouvait aussi dans nos campagnes, pourquoi le gazon est l'ennemi de la biodiversité...) Puis, à travers des DIY et des DO IT, ou bien par l'intervention d'invités comme Cyril Dion ou encore le photographe Christophe Lartigue, elle propose (en page de droite), des solutions concrètes afin de passer de la prise de conscience à l'action. Etape par étape, nous apprenons les gestes pratiques d'une démarche écologique (fabriquer son huile, un nichoir à abeilles, un abreuvoir pour les oiseaux) ou nous découvrons des actions utiles à l'environnement (acheter un arbre à distance, collecter ses propres graines, adopter des animaux locaux en voie de disparition...). L'objectif de 52 SEMAINES AU VERT est que chacun puisse s'ancrer physiquement dans la nature, de façon charnelle et sensorielle, renouer avec le vivant et participer à la lutte contre le dérèglement climatique, en un mot redevenir Terrien, dans la perspective d'un avenir meilleur pour nos enfants (pour Fanny, il faut continuer à en faire), Se mettre dans cette action rend vraiment heureux !

10/2021

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Littérature française

La Grimeuse

Dans une ville emmurée où se pratiquent d'étranges rituels, une passeuse clandestine œuvre aux évasions et aux métamorphoses. Le temps d'un spectacle, une marionnette raconte ses pérégrinations, émaillées de rencontres troublantes et d'apprentissages. On y croise des exilés et des bonimenteurs, des travestis désespérés, des femmes aux cuisses lustrées montées sur des échasses, des animaux de compagnie revenus à l'état sauvage, et même une troupe d'enfants parlant un langage oublié. Ces figures entremêlées composent une fable burlesque et sensuelle, le tableau baroque d'un monde aux prises avec l'illusion. S'y font écho la soif de liberté des habitants de Ciutabel et la quête initiatique de Pouc. Des personnages prêts à tout pour briser le miroir aux alouettes, avides d'échapper à la pesanteur des rôles et des enfermements. On dit que, ses sept vies révolues, l'âme d'un chat vient éclore dans une plante aromatique sauvage, une de ces mauvaises herbes utilisées en décoction par les vieilles femmes, pour faire chanter les morts ou venir les filles. A moins qu'elle ne reste prise aux filets d'un bas de soie, entortillée aux mailles serrées qui recouvrent les cuisses des prostituées comme celles, cachées sous d'épaisses robes, des épouses de notables. On dit aussi que le grésillement des cigales est un envoûtement certain, et que l'âme de celui qui l'entend au moment de mourir en reste à jamais prisonnière. Le chant des cigales, il n'est pas prêt de se faire entendre, dans ce champ de ruines. Quant aux prostituées, généralement les premières arrivées et les dernières parties, j'ai fini par me demander si elles avaient jamais paradé ici. Quoi qu'il en soit, avec ou sans elles, se sont évanouis tous les habitants de la ville. Il ne reste que ces moucherons endiablés, et moi. A tel point que je me demande parfois si je ne suis pas en train de rêver. La ville détruite est complètement déserte. Je déambule au milieu des ruines, sans âme qui vive et puisse attester ma propre existence. Suis-je réellement en train de parcourir ces rues ? Je pourrais en douter, mais mes besoins naturels semblent suivre leur cours et témoigner que mon corps fonctionne normalement. Puis-je, dès lors, conclure que je suis bien réel et que par conséquent les restes ébréchés de cette ville le sont aussi ?

08/2013

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Philosophie

Le petit métaphysicien illustré

Jean-Charles Pichon (1920 - 2006), romancier, poète, auteur dramatique, dialoguiste, philosophe, fut l'homme du paradoxe : une soixantaine de ses ouvrages ont été publiés, il a reçu des prix littéraires, été reconnu comme un pair par Hervé Bazin, Albert Camus, Lévi Strauss... Et il demeure inconnu du grand public. C'est sans doute que sa pensée dérange. Son oeuvre métaphysique, qui se situe dans la lignée de celle de Mircéa Eliade, est basée sur l'étude des mythes et des croyances qui ont accompagné l'humanité depuis des millénaires. Il en a étudié les formes, les rythmes et les figures - leur naissance, leur apogée et leur déclin. Ce faisant, il a dénoncé les impostures des églises et - pis encore en notre époque - celles des rationalistes scientistes. Se fondant sur un savoir encyclopédique, son raisonnement d'une rigueur implacable nous fait porter un regard lucide sur l'histoire de l'humanité et sur son avenir. Ecrit de 1985 à 1988, avec une préface de 1977, Le Petit Métaphysicien illustré constitue un livre indispensable pour ceux qui veulent suivre cette route. Jean-Charles Pichon y développe des notions qu'il utilisera dans ses oeuvres postérieures (le PAT et le PAN, la Forme Vide, l'analemme, etc.). Il s'agit en réalité d'une sorte de "manuel du gay sçavoir", d'un "discours de la méthode" métaphysique, d'une "défense et illustration" des vocables précis qui permettent au mythologue de confondre les mythomanes. Sa machine y est décrite, basée sur les aspects de l'objet : vocable, nombre et figure. De nombreuses machines y sont également étudiées, notamment celles qui constituent Sindbad le marin ou l'Apocalypse, mais aussi celles écrites par Attar, Goethe, St Thomas d'Aquin, Joachim de Flore, St Jean de la Croix, Roussell, Kafka, Duchamp, Artaud ... Puisse ce guide vous aider dans votre propre cheminement. "C'est pourquoi je ne conclus pas ce livre. Ferme le, ami. Dors et rêve un poème. Je t'ai donné peu de chose, somme toute : un nombre magique et quelques sommations, un analemme qui fut une croix et la redevient sans cesse, le plus concis des vocabulaires : 6 dieux, vivants ou morts, recréant les 12. Mais ce peu est sûr. Où que tu ailles, quoi que tu fasses, quelle que soit la sentence qui te menace, tu peux l'emporter avec toi". (p. 331).

06/2014

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Religion

Dieu au plus près de l'homme. Comme, dans l'arbre, monte la sève...

On a tant parlé de Dieu que certains croient « connaître », et nul ne les arrachera à leur certitude. Ils ont trop besoin de Lui pour imaginer un instant que leur chemin ne soit pas le bon. Plus, nombreux, ceux qui ont abandonné la recherche parce qu’ils n’entendent plus le langage qu’on leur tient et que nul ne se soucie vraiment de les rejoindre avec les mots qui sont les leurs. Le Dieu dont on leur parle leur apparaît étranger et inaccessible. Enfermé dans les pages d’un livre, ce Dieu sait-Il vraiment ce qu’eux-mêmes vivent, aiment, souffrent ? N’est-il que le Dieu d’un livre et ne peut-on pas le chercher dans ce qui fait le quotidien de nos vies ? La naissance d’un enfant, l’amour qui s’éveille, la parole qui réconcilie, l’homme humilié qui se relève et se tient debout, ne disent-ils rien de Lui ? N’y a-t-il qu’un chemin pour le rejoindre ? Tant de questions, reprises de génération en génération, et qui reviennent aussi sûrement que la mer à l’assaut de la plage, quand vient l’heure de la marée, sans que nul ne puisse en endiguer le flot ? Y aura-t-il jamais de réponse apportant avec elle la certitude et le repos ? Mais peut-être que Dieu est, dans nos vies, cette question toujours ouverte et qui doit le demeurer ? « Dieu dure avec le monde, écrivait naguère le dominicain P. Duployé, et il se dit lentement. (...) Dieu est lent avec nous, comme il l’a été avec le monde. Ce sont les arbres et leur maturation lente qui sont les premiers maîtres de l’existence humaine. Nous grandissons lentement avec Dieu qui ne nous dit pas tout d’un seul coup. Avec chacun d’entre nous, Dieu recommence un apprentissage de la vie ». Refaire le chemin, une fois encore. Avec les moyens du bord. Ce que l’on sait et ce que l’on ignore, en ouvrant les yeux, en les fermant parfois, attentif à ce qui fait signe, à ce qui pourrait être Lui, sans se presser à Le reconnaître, à Le nommer ? Peut-être vient-il à nous lentement, dans les premières lueurs de l’aube, tandis que la sève monte dans l’arbre ? René Luneau.

12/2013

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Histoire de France

Szkolnikoff, le plus grand trafiquant de l'occupation

Le 10 juin 1945, un corps calciné est découvert à proximité de Madrid. L'homme est identifié sous le nom de Mendel Szkolnikoff, un Juif d'origine russe, curieusement détenteur d'un passeport allemand. Il s'agit sans doute du plus gros trafiquant de l'Occupation, plus important que le célèbre Joanovici. Arrêté avant guerre pour diverses escroqueries, il est, depuis 1941, un agent financier des Allemands, notamment de la SS. Mais l'affaire Szkolnikoff, c'est surtout le plus grand séquestre de la Libération : 2 milliards de francs de l'époque accompagnés de 2 autres milliards d'amende. Car Szkolnikoff a bâti en très peu de temps, pour le compte de l'occupant, un immense empire immobilier et hôtelier : il détient des rues entières de l'Ouest parisien et des dizaines de "palaces", essentiellement sur la Côte d'Azur. Tous ces biens étant mis sous séquestre à la Libération, l'affaire Szkolnikoff se prolonge jusqu'à nos jours. Cet ouvrage révèle que les autorités françaises poursuivent en effet les descendants de l'affairiste au nom d'une condamnation prononcée après sa mort, ce qui est illégal ! L'hôtel Martinez à Cannes, dont les procédures sont encore en cours, soixante-dix ans après les faits, est au coeur de ce rocambolesque dossier qui n'a pas livré tous ses secrets. Pour qui Szkolnikoff travaillait-il vraiment et d'où tirait-il ses protections ? De Himmler, de Goering l'affairiste, ou de plusieurs dignitaires nazis à la fois ? Quelles sommes, apparemment énormes, a-t-il mis à l'abri dans les banques monégasques, espagnoles ou suisses avant de mourir, et que sont-elles devenues ? D'où venait le mystérieux commando qui a capturé et tué Szkolnikoff en Espagne en 1945, après l'avoir délesté des 600 millions de francs en bijoux qu'il emportait dans sa fuite ? Szkolnikoff est-il même mort en 1945 ? Personnage à tiroirs, connu jusqu'ici des seuls spécialistes, Szkolnikoff n'avait jamais fait l'objet d'une recherche fouillée. Cette enquête, menée dans plus de 6000 cartons d'archives provenant de cinq pays différents, apporte enfin des réponses étayées aux multiples fantasmes autour de cette affaire. Ancien grand reporter et journaliste d'investigation à TF1, auteur de nombreux documentaires, Pierre Abramovici, est aujourd'hui historien.

01/2014

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Manga

Collection Yaoi Pack N° 5. 5 mangas

Ce pack manga contient : Stop Bullying Me ! (161 pages - Volume : 2 / 2) : Alors que Tomo passe tous ses moments de libre avec son grand frère Ei, président du Conseil des Elèves, et avec son petit ami Izumi, Vice-président, il ne tarde pas à remarquer quelque chose d'intéressant ... Il semblerait que le secrétaire du conseil, Tsubasa Narihara, soit tombé amoureux d'Ei ! Tomo ne sait pas s'il doit l'aider ou s'il préfère garder son grand frère pour lui seul...Slightly Dangerous Switch (161 pages - Volume : One Shot) : Quand il rentre chez lui, Yôji, lycéen passionné par son club de basket, a la surprise de découvrir que sa mère a engagé un professeur particulier pour lui donner des cours à domicile. Son nouveau prof, Nishizawa, est à première vue du genre silencieux et distant, mais comme on dit, il ne faut jamais se fier aux apparences...How to start the Second Love (177 pages - Volume : One Shot) : Togaya est un acteur au palmarès déjà bien rempli. Entre sa carrière et sa fille unique, il se considère comme un homme comblé, mais lorsque son jeune partenaire de tournage, Kajimoto, lui fait une déclaration d'amour, Togaya se retrouve perplexe. Et ce n'est pas près de s'arranger quand Kajimoto revient sur sa déclaration un peu plus tard, après avoir semé le doute dans l'esprit de Togaya ! Please Hold Like a Bouquet (161 pages - Volume : One Shot) : Atsushi Hanada a repris la compagnie de son père en tant que PDG, mais son inexpérience et sa jeunesse lui valent l'inimitié de tous les autres employés, et surtout de son secrétaire personnel, Yazawa, qui trouve amusant de mettre des bouquets de fleurs fanées sur son bureau...The President is produced by my color (162 pages - Volume : One Shot) : Manager préféré de la société où il travaille et numéro 1 des Commerciaux, Akutsu se retrouve propulsé dans la section Secrétariat suite à la mort du directeur, avec une mission : transformer un nouveau venu en magnat des affaires pour qu'il puisse reprendre la succession. Et quelle n'est pas sa surprise lorsqu'il découvre que le candidat n'est autre que... son inconnu du Nid à Chats, son petit coin secret ! Découvrez quatre histoires farfelues dans lesquelles jeunes et moins jeunes succombent au virus de l'Amour.

12/2013

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Beaux arts

Chandigarh et Le Corbusier. Création d'une ville en Inde 1950-1965

Cet ouvrage s'attache par son texte très fouillé et une extraordinaire iconographie à saisir la façon dont, à l'occasion du projet de Chandigarh, ville nouvelle au cœur de l'Inde millénaire, Le Corbusier, le concepteur de la ville pour trois millions d'habitants, fut porté peu à peu à remettre en question "tout ce qu'[il] croyait savoir sur la ville". Comment la nature et l'histoire, l'ouverture à l'autre et au devenir, la temporalité même, peuvent-elles être réintégrées dans la conception d'une ville nouvelle qui par principe tire son unité et son harmonie d'un moi créateur, "d'une seule pensée" et d'une "pure géométrie" hors de la "matière et des heures" ? C'est l'histoire de cette rencontre et de cette lutte avec la pluralité des autres et des contingences matérielles nécessaires à la construction d'une ville, rencontre avec un monde, avec la terre de l'Inde, avec le temps de l'Inde, avec les hommes et leurs cultures immémoriales, qui porte l'architecte à une profonde humilité. Cette histoire se double d'une réflexion sur le rapport entre l'architecture, œuvre d'une seule pensée, et pour ainsi dire intemporelle, et la dimension urbaine, plurielle et profondément temporelle d'une ville. C'est l'histoire enfin de cette lutte de l'architecte avec lui-même, de sorte que l'esprit "maître et possesseur de la nature" puisse s'incarner dans cette pluralité conflictuelle, dans cette irréductible matérialité d'un monde qui lui résiste, jusqu'à ce qu'il accepte finalement d'être possédé par elle: "vous n'êtes plus le maître, il n'a plus de maître." Et c'est bien l'œuvre du poète qui s'impose aujourd'hui à tous ; celui qui dès les années vingt, à l'instar de Max Jacob, disait préférer aux "vérités premières" "le mariage avec la terre"; le bâtisseur du Capitole, du Parlement et de la Tour des ombres, celui qui, ouvrant toute grande sa main aux générations futures comme on sème dans le ciel de l'Inde, lui rend grâce : "Pleine main j'ai reçu, pleine main je donne", épigraphe sous le toit du monde, aux pieds des sources éternelles, par lequel nous sommes invités aujourd'hui à réévaluer l'œuvre entière du Maître.

12/2011

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Droit

Théorie générale du droit et de l'Etat. Suivi de La doctrine du droit naturel et le positivisme juridique

Hans Kelsen est, sans conteste, le juriste le plus important de ce siècle. Il n'y a pas une seule question de théorie juridique qu'on puisse traiter aujourd'hui sans examiner d'abord l'analyse qu'il en fait, mais son œuvre ne concerne pas seulement le droit et la philosophie du droit ; elle touche aussi la philosophie politique, l'épistémologie, l'éthique ou la logique. Sa théorie du droit représente, à côté du réalisme, l'une des deux branches du juspositivisme moderne, connue sous le nom de normativisme et que lui-même appelait " Théorie pure du droit ". Elle se donne comme une théorie scientifique qui se borne à décrire son objet, le droit positif, et qui donc est " pure " de tout jugement de valeur. La pureté ne concerne toutefois que la méthodologie. Le droit, lui, n'est nullement pur, car il exprime des choix moraux et politiques. La doctrine kelsenienne pure apparaît ainsi doublement politique : d'une part, elle se donne pour tâche de mettre en évidence la fonction idéologique du droit ; d'autre part, dans la mesure où elle analyse les dispositifs juridiques comme des moyens au service de certaines fins, elle peut servir de fondement à une véritable technologie juridique. C'est cette technologie que Kelsen prétendait appliquer à la politique et qui fonde aussi bien son travail de constituant - il est le père de la Constitution autrichienne et de la première Cour constitutionnelle - que ses écrits sur la démocratie. La Théorie générale du droit et de l'Etat présente à cet égard un intérêt exceptionnel. Elle a été écrite aux Etats-Unis, où Kelsen s'était réfugié au début de la Seconde Guerre mondiale. Comme le souligne Stanley L. Paulson dans son introduction, elle constitue une étape marquante dans l'évolution de sa pensée entre le néokantisme des origines et l'empirisme des derniers écrits. C'est aussi une présentation claire, systématique et concentrée de l'ensemble de sa doctrine et c'est le seul ouvrage de Kelsen qui porte à la fois sur les conditions de possibilité d'une science empirique du droit, sur la théorie générale du droit au sens strict - l'analyse structurale de tous les ordres juridiques possibles - et sur la théorie générale de l'Etat - l'analyse des concepts constitutifs de tout Etat possible.

12/2010

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Histoire de France

L'adieu. 1962 : le tragique exode des Français d'Algérie

Voilà cinquante ans, en mars 1962, les accords d'Évian marquaient la fin de l'Algérie française. Le 19 mars, un cessez-le-feu était censé mettre un terme à ce que l'on appelait alors "les opérations de pacification et de maintien de l'ordre en Algérie". Pourtant, à partir de cette date, une violence inouïe va s'exercer contre les pieds-noirs, les musulmans amis de la France et les harkis. Elle fera près de 100 000 victimes, dont plusieurs centaines de soldats français, plusieurs milliers de pieds-noirs et plusieurs dizaines de milliers de harkis. Un gigantesque exode s'engage alors, non préparé par le Gouvernement français qui ne l'avait pas prévu, et se déroule dans des conditions dramatiques indignes de notre pays. Un million de personnes - dont la majorité est composée de gens modestes - quittent l'Algérie, abandonnant, du jour au lendemain, leur terre natale, leurs biens et leurs morts dans la pagaille indescriptible d'une des plus grandes migrations de notre histoire. L'hypocrisie, le cynisme des hommes politiques, les manuels d'Histoire, la cécité volontaire des bonnes consciences françaises en ont trop longtemps caché la sinistre réalité. Cinquante ans après, l'auteur de cet ouvrage, qui n'est pas pied-noir mais qui a vécu ces événements en témoin, s'associe à un devoir de mémoire et de vérité. Il revient, par le récit et les témoignages, sur ce qui s'est passé à une époque où la France faisait de ses fils, par indifférence et lâcheté, les victimes expiatoires d'une véritable trahison d'État. Sans contester l'indépendance de l'Algérie, l'auteur met en cause la façon dont elle a été négociée et accordée, alors que notre armée était victorieuse sur le terrain et que nous avions les moyens d'assurer la passation du pouvoir entre la France et l'Algérie nouvelle dans de meilleures conditions. Il a fallu du temps mais il semblerait que la vérité puisse enfin s'exprimer. Cet ouvrage y contribue. Si la France a un devoir de repentance, ce n'est pas à l'égard des prétentions déplacées du pouvoir algérien mais plutôt vis-à-vis de ses fils et de ses filles qui ont été sacrifiés. Une soixantaine de photos et documents d'époque enrichissent cet ouvrage

03/2012