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Bouquet, Philippe

Extraits

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Energie

Energies

Décrypter la question des énergies pour construire notre avenir énergétique et relever le défi climatique. Depuis un siècle, l'humanité dispose de quantités très abondantes d'énergies, notamment fossiles. Chardbon, pétrole et gaz ont façonné notre monde, permis nos modes de vie, et ils assurent toujours l'essentiel de notre confort. En contrepartie, leur combustion menace la stabilité climatique, qui a permis à nos sociétés de se développer. Nous nous retrouvons donc face à un impératif : pour contenir le réchauffement climatique, il nous faut renoncer aux énergies fossiles. Nous devons notamment passer à l'életricité bas-carbone pour conserver les services actuellement rendus par les énergies fossiles. Mais comment la produire ? Eolien, solaire, nucléaire... quel bouquet allons-nous bâtir ? Ces technologies suffiront-elles à assurer la satisfaction de nos besoins ? Ingénieur et vulgarisateur sur les questions d'énergie et de climat, Maxence Cordiez brosse un tableau complet des réalités énergétiques qui conditionnent notre avenir. Présentation de la collection : Relever les défis environnementaux est l'enjeu majeur de nos sociétés. Comment y voir plus clair dans le magma d'informations, d'assertions et de rumeurs qui nous submerge ? Médias et réseaux sociaux nous plongent dans la confusion et la défiance. Il y a urgence à démêler le vrai du faux. La collection " Fake or not " nous aide à y voir plus clair. Nos livres scientifiques et pédagogiques décryptent le réel, déconstruisent les fake news et les idées reçues en s'appuyant sur l'analyse d'un scientifique, sur des chiffres, des faits et des ordres de grandeur. Une collection qui donne des repères fiables et aiguise notre sens critique. Identifier les conséquences de nos modes de vie et de consommation sur l'environnement : un impératif pour la survie de la planète et celle des générations futures.

04/2022

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Droit

Mélanges en l'honneur de Babacar Kanté. Actualités du droit public et de la science politique en Afrique

Idéalement, il faudrait que les Mélanges ressemblent à leur dédicataire. Il faut se féliciter que ceux-ci, exceptionnels par leur envergure et leur éclectisme, soient à l'avenant de la vie et de l'oeuvre universitaires du Professeur Babacar Kanté. L'ouvrage, sans n'être que cela, constitue une pérégrination sur les sentiers du droit public et de la science politique. Bien des aspects de ces deux disciplines y sont traités. (...) Que tant de ses anciens étudiants aient souhaité lui rendre hommage en abordant ici des thèmes touchant le droit administratif n'est donc pas surprenant. Le droit constitutionnel compta aussi parmi les passions académiques du Doyen comme membre de sociétés savantes - à l'instar de l'Association internationale de droit constitutionnel, dont il a été Vice-président, mais également et surtout comme juge constitutionnel - Vice-président, là aussi, du Conseil constitutionnel du Sénégal. Le droit et les institutions internationales sont également présents dans ce livre-hommage. Non seulement le Pr Kanté enseigna cette branche du droit en première année - et pendant de longues années, de même que la matière du "Régionalisme africain" -, mais son intérêt pour les choses du monde en général, son attention à ce qui se noue hors des frontières du pays se ressent de ses nombreuses activités à l'étranger. (...) Les travaux de science politique, enfin, ne pouvaient être absents au regard des travaux et des fréquentations du Professeur Kanté qui, à l'instar des grands maîtres du droit public de son temps, a toujours su allier rigueur de la dogmatique juridique et vigueur de l'analyse politiste. (...) Ce sont toutes ces disciplines, représentées de fort belle manière dans cet ouvrage, qui ont occupé la vie du Professeur. A l'aune de cette vie-là, ces Mélanges ne pouvaient être qu'un bouquet de fleurs écarlates et bigarrées. (...)

09/2017

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Littérature française

Un soir de téléthon

« ... les danseuses froufroutantes descendirent joyeusement vers la salle. Elles oscillaient leur corps de liane au rythme syncopé de la musique. La meneuse de revue apparut, scintillante, au centre de ce bouquet multicolore. Jaillissant de ce jardin enchanteur, une apparition bien réelle se posa juste devant la table des mousquetaires. Longue et brune, la jeune femme consuma de son regard de braise les bretteurs du dimanche. Sa bouche bien dessinée s'arrondissait comme un fruit mûr à cueillir sans attendre, et son corps flexible ondulait tel un serpent prêt à se projeter sur sa proie. La musique orientale distillée en mineure transportait les spectateurs dans un palais princier ottoman. La danseuse s'approcha encore plus près. Le Président se leva, s'inclina poliment comme s'il voulait la délivrer du sérail. Elle lui répondit par un clin d'œil engageant. Conquis par la beauté de cette apparition, André était sous le charme de la séductrice. Lui, le héros du jour allait-il perdre ce combat de nuit ? » S'inspirant d'une pratique interdite : le duel à l'épée, le cinquième roman de Bernard Marché rompt avec les précédents ouvrages de cape et d'épée, spécialités du maître d'escrime. Tel un romancier moderne, l'auteur fait évoluer les personnages de cette saga à travers les événements historiques de la deuxième moitié du vingtième siècle. Des années trente à nos jours, les acteurs principaux de cette péripétie récente sont ainsi confrontés à des conflits humains ou à des épreuves sentimentales à travers plusieurs continents. Que ce soit lors d'un duel, le débarquement en Normandie ou la chasse aux anciens nazis, l'adrénaline distillée par la plume du narrateur projette le héros en première ligne face au danger. Un régal pour les lecteurs de tous âges.

11/2015

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BD tout public

Welcome to the Death Club

Vous avez été choisis, vous faites partie des rares élus, Winshluss vous invite à faire un tour dans son fameux Club de la Mort ! Fouillez dans votre poche, trouvez-y votre billet et lancez-vous dans les dédales de cette fête foraine macabre où l'effroi le dispute au sarcasme. Guidé au milieu des attractions par la grande faucheuse en personne, vous ricanerez en choeur des tableaux qu'elle fera apparaître devant vous, compilant les vanités et les rêves médiocres d'une humanité en sursis, obèse et pourrissante... Mais ce sera votre visage décomposé et grouillant de vers que vous croiserez au détour de la galerie des glaces ! Vous vous consolerez de voir que vos compagnons de train fantôme n'auront pas meilleure mine que vous, avatars disneyens ou pantins de série B rescapés d'un film de zombies projeté un soir de panne de climatisation dans un cinéma de Tijuana. Mais avant même de pouvoir échanger avec eux quelques phalanges, vous serez entraîné par votre amie jusqu'au grand huit, où vous apprécierez de ne plus avoir d'estomac. Pour vous remettre de vos émotions, la grande parade des horreurs vous montrera avec une précision "entomologistique" vos semblables bouffer, vivre et s'accoupler dans un grouillement de cafards. La Camarde, qui n'est guère plus qu'un exterminateur d'insectes, les réduira en bouffie pour votre seule distraction dans un bouquet d'éclaboussures ! Ne vous restera plus qu'à vous diriger avec elle vers la buvette où, devant un verre de mort aux rats, vous regarderez les néons s'éteindre et les portes du club se refermer, heureux d'avoir encore une bouche pour rire... et des yeux pour pleurer.

01/2010

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Jardinage

Jardiniers des villes. Portraits croqués sur le vif

Au jardin, Marie-Laure aime méditer en regardant pousser les plantes aromatiques. Abdel, lui, se passionne pour l'art de la greffe et arrange entre les plantes des mariages insolites. Quant à Patrick, il revient chaque jour du jardin avec un bouquet de fleurs pour sa femme, Liliane... Raphaèle Bernard-Bacot est une artiste "butineuse" : pendant deux ans, elle a parcouru Paris et sa région à la rencontre des jardiniers urbains. Des anciens potagers ouvriers de Garches ou de Saint-Cloud, aux fermes urbaines de Versailles ou de Saint-Denis, en passant par les jardins associatifs qui poussent aux pieds et aux sommets des immeubles de Paris... elle a croqué sur le vif les fleurs, les fruits, les légumes, et celles et ceux qui les cultivent. Le résultat : 54 planches de croquis impressionnistes, fourmillantes de détails et d'anecdotes potagères, agrémentées de textes courts et poétiques qui tissent avec humour et tendresse les portraits de ces cultivateurs de la ville. Car chaque jardin a son caractère propre : ordonné, bucolique, écolo, balbutiant ou chevronné, il est avant tout le reflet de son jardinier. A travers ses mots et ses coups de crayon, Raphaèle Bernard-Bacot saisit l'instant présent du jardin, tout en présentant la richesse et la diversité des plantes aux noms étranges et chatoyants. Elle met également en lumière les techniques culturales et les usages des jardiniers : renouer avec les pratiques ancestrales, s'initier à la permaculture, partager des traditions venues d'ailleurs. Qu'il soit nourricier ou d'expérimentation, lieu-refuge, d'apaisement, de rencontre ou de "faire ensemble" , le jardin demeure un formidable espace d'exploration du lien qui continue d'unir, même en ville, l'homme à la terre.

06/2020

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Littérature française

Les dragons de Chaghal

Les dragons de Chaghal est un thriller bâti sur fond d'enquête policière. Mais c'est surtout un drame psychologique régional dont l'action se situe dans le Nord de la France, depuis la fin des trente glorieuses jusqu'à l'année 2000. Les pièces morcelées d'un corps viennent d'être découvertes, disséminées comme de simples paquets, au coeur de Roubaix. Très vite l'enquête s'oriente sur un crime en série. C'est alors que les investigateurs remontent le courant et découvrent une terrible nécropole assise sur la vie tourmentée d'un personnage que tout prédestinait à l'erreur, à l'horreur. C'est comme si Dieu lui-même avait passé un pacte avec Satan en se penchant sur son berceau, à la manière de Job (Ancien Testament). Chaghal est soumis à un parcours semé d'embûches ; elles construiront le berceau de sa névrose, puis de sa psychose. Construit à la manière d'un Tarentino (Pulp Fiction), ce roman part d'entrée de jeu dans toutes les directions. La trame se centralise ensuite autour de la psychose même du sujet. Enfin, s'amorce la grande descente aux enfers qui guidera progressivement le lecteur dans une spirale ou ce dernier sera confronté à ses propres cognitions, ses propres repères. Il se peut même qu'il se remette en question sur ses valeurs. C'est alors que le bouquet final lui explose à la figure. Et lorsqu'il pense que tout est fini : double effet ; une fin peut en cacher une autre. Un suspense époustouflant, une histoire déroutante, une fin des plus inattendue. Hannibal lecteur, si tu commences ce livre, attends-toi à être confronté au syndrome de Stockholm. Alors attache bien ta ceinture, il paraît que ça décoiffe au royaume de Dante.

01/2010

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Littérature française

Futur antérieur

Pour parler de son travail d'écrivain et interroger notamment la nature si particulière du temps de l'écriture, Olivia Rosenthal convoque une trentaine de photogrammes de films et vidéos, images où le mouvement est arrêté en plein vol. Avec Futur antérieur, Olivia Rosenthal tente de saisir non pas l'" être ", mais le " passage " (" Je ne peins pas l'être, je peins le passage ", disait Montaigne). C'est pourquoi elle a choisi d'écrire à partir d'images de quelques films qui, figées artificiellement sur la page, disent quelque chose de cette entreprise paradoxale : arrêter l'instant tout en racontant la manière dont il nous entraîne. Ouvrant du temps dans le surplace de l'écriture, ces images figurent le mouvement à la fois permanent et invisible par lequel, tout en allant droit au but, l'écrivain ne cesse de retrouver ses anciennes traces, comme si tout élan vers l'avant se retournait et exigeait de revenir en arrière, comme s'il n'y avait de futur qu'antérieur. Olivia Rosenthal a publié douze récits aux Editions Verticales. Parmi eux, On n'est pas là pour disparaître (2007, prix Wepler), Que font les rennes après Noël ? (2010, prix Alexandre Vialatte et prix du Livre Inter 2011), Mécanismes de survie en milieu hostile (2014), Eloge des bâtards (2019, prix Transfuge du meilleur roman de la rentrée), et deux recueils de textes interrogeant l'impact du cinéma sur nos vies, Ils ne sont pour rien dans mes larmes (2012) et Toutes les femmes sont des aliens (2016). Elle est en outre l'auteure de plusieurs textes pour le théâtre. Initiatrice de nombreuses performances avec des cinéastes, plasticiens ou compositeurs, elle a également fondé en 2013 le master de Création littéraire à l'université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis. Futur antérieur est le cinquième titre de la collection " Diaporama ". Prochains titres : Olivier Cadiot, Stéphane Bouquet.

02/2022

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Ethique

Euthanasie, stade suprême du macronisme

Ses tenants ont beau la magnifier comme le bouquet final d'un feu d'artifice des mille libertés, l'euthanasie n'est que le produit d'une économie et d'une politique. C'est parce que l'Europe de toutes les restrictions est devenue un océan de récession du fond duquel ne monte plus aucune espérance nouvelle, que les dirigeants, dont ceux de la France, financièrement acculés, choisissent en effet " la piqûre pour tous ". Comme une seringue d'or facilitant leur quête d'équilibres budgétaires, dans un bouillon d'inculture qui sent le ranci des vieilles idéologies, du malthusianisme au nouvel obscurantisme. Quand ce n'est pas le dernier racisme pratiqué : l'anti-vieux ! Mais les idiots utiles de droite se préparent à vendre la seringue pour se faire piquer, pendant que ceux de gauche travaillent déjà à se la faire rembourser, sans jamais comprendre que le mal de celui qui veut mourir vient de plus loin que la maladie qu'il affronte. Car s'il parle de mourir, tant sa souffrance est grande, c'est parce qu'il n'a personne pour la partager et lui donner des raisons d'espérer. La loi sur l'euthanasie, loin d'être l'extase de la République, dans la fraternité compassionnelle des injections, n'est alors que la fuite en avant d'une société qui, ne voulant pas voir les détresses qu'elle crée, préfère éliminer tous ceux qui viennent les lui rappeler. En racontant en plus au passage que c'est au nom de leur liberté qu'on les fait piquer. Ce cynisme et cette hypocrisie des " conventions pharisiennes " qui l'ont habillée, ce livre les débride, en disant les raisons de la colère à voir une loi nous faire mourir avec une longueur d'avance, au moment même où se déploie le génie de notre espèce sapiens.

03/2023

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Yoga

Ma solution yoga souplesse

Et si pour chaque problème il existait une... solution yoga ? La nouvelle collection à l'approche holistique sur une thématique santé/bien-être avec des postures de yoga, de la méditation, de la nutrition, de la phytothérapie, automassages... Travailler la souplesse et la mobilité va ouvrir la porte à un état de bien-être global ! Vous manquez de souplesse ? Cela peut s'arranger ! Même avec des corps, des expériences et des besoins différents, on peut travailler sa souplesse et éviter de transformer la raideur en douleur. Afin d'apprendre à s'occuper de nos sensations d'inconfort, il faut donc se tourner vers une solution adaptée... comme le yoga ! La respiration pour se décontracter : faire baisser la fréquence cardiaque, calmer le système nerveux, apaiser l'état émotionnel... la détente est le premier pas vers la souplesse ! La méditation pour nous guider : travailler sur sa résilience émotionnelle, se protéger, apaiser la douleur... retrouver la souplesse du mental. Les massages pour dénouer les tensions : décontracter cervicales et trapèzes, soulager le bas du dos, se relaxer par l'automassage... les bienfaits du toucher pour gagner en souplesse. 6 séances de yoga orientées sur la souplesse corporelle : déverrouiller son corps, séquence souplesse et mobilité du bas du dos, détente de la nuque et des épaules, remettre son corps en mouvement le matin, séquence de détente profonde, vinyasa doux axé souplesse et résilience. La nutrition pour son action anti-inflammatoire : reconnaître les aliments à éviter ou à privilégier, faire le plein de bonnes calories, améliorer la perte de mobilité... le carburant pour un corps en forme ! Les plantes pour retrouver équilibre et souplesse : drainer les toxines, atténuer l'inflammation, soulager les articulations, équilibrer le mental... un bouquet riche en efficacité ! Travaillez votre capital souplesse à tous les âges !

04/2023

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Lettres classiques

Les louves de machecoul. Tome 2

S'il vous est arrivé par hasard, cher lecteur, d'aller de Nantes à Bourgneuf, vous avez, en arrivant à Saint-Philbert, écorné, pour ainsi dire, l'angle méridional du lac de Grand-Lieu, et, continuant votre chemin, vous êtes arrivé, au bout d'une ou deux heures de marche, selon que vous étiez à pied ou en voiture, aux premiers arbres de la forêt de Machecoul. Là, à gauche du chemin, dans un grand bouquet d'arbres qui semble appartenir à la forêt, dont il n'est séparé que par la grande route, vous avez dû apercevoir les pointes aiguës de deux minces tourelles et le toit grisâtre d'un petit castel perdu au milieu des feuilles. En 1832, ce petit castel était la propriété d'un vieux gentilhomme nommé le marquis de Souday, et s'appelait le château de Souday, du nom de son propriétaire. Le marquis de Souday était l'unique représentant et le dernier héritier d'une vieille et illustre Maison de Bretagne ; le marquis de Souday, déjà héritier, sinon des biens - il n'en restait d'autres que la petite gentilhommière que nous avons dite - du moins du nom de son père, était le premier page de Son Altesse royale M. le comte de Provence. A seize ans - c'était l'âge qu'avait alors le marquis, - les événements ne sont guère que des accidents ; il était, au reste, difficile de ne pas devenir profondément insoucieux à la cour épicurienne, voltairienne et constitutionnelle du Luxembourg, où l'égoïsme avait ses coudées franches. C'était M. de Souday qui avait été envoyé sur la place de Grève pour guetter le moment où le bourreau serrerait la corde autour du cou de Favras, et où celui-ci, en rendant le dernier soupir, rendrait à Son Altesse royale sa tranquillité un instant troublée.

02/2023

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Lettres classiques

Les louves de machecoul. Tome 1

S'il vous est arrivé par hasard, cher lecteur, d'aller de Nantes à Bourgneuf, vous avez, en arrivant à Saint-Philbert, écorné, pour ainsi dire, l'angle méridional du lac de Grand-Lieu, et, continuant votre chemin, vous êtes arrivé, au bout d'une ou deux heures de marche, selon que vous étiez à pied ou en voiture, aux premiers arbres de la forêt de Machecoul. Là, à gauche du chemin, dans un grand bouquet d'arbres qui semble appartenir à la forêt, dont il n'est séparé que par la grande route, vous avez dû apercevoir les pointes aiguës de deux minces tourelles et le toit grisâtre d'un petit castel perdu au milieu des feuilles. En 1832, ce petit castel était la propriété d'un vieux gentilhomme nommé le marquis de Souday, et s'appelait le château de Souday, du nom de son propriétaire. Le marquis de Souday était l'unique représentant et le dernier héritier d'une vieille et illustre Maison de Bretagne ; le marquis de Souday, déjà héritier, sinon des biens - il n'en restait d'autres que la petite gentilhommière que nous avons dite - du moins du nom de son père, était le premier page de Son Altesse royale M. le comte de Provence. A seize ans - c'était l'âge qu'avait alors le marquis, - les événements ne sont guère que des accidents ; il était, au reste, difficile de ne pas devenir profondément insoucieux à la cour épicurienne, voltairienne et constitutionnelle du Luxembourg, où l'égoïsme avait ses coudées franches. C'était M. de Souday qui avait été envoyé sur la place de Grève pour guetter le moment où le bourreau serrerait la corde autour du cou de Favras, et où celui-ci, en rendant le dernier soupir, rendrait à Son Altesse royale sa tranquillité un instant troublée.

02/2023

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Littérature Allemande

Une jeunesse à Berlin. Bilan provisoire 1926-1950

Dans la banlieue verte de Berlin, au cours des années 1930, un garçon rêveur grandit, perdu dans ses livres. Le royaume de son imagination n'a que peu à voir avec l'environnement immédiat ou avec le régime qui se met en place. Pendant que les haut-parleurs exaltent autour de lui la force virile, l'adolescent s'éveille à l'amour et n'écoute que sa fantaisie... Puis on lui colle sur la tête un casque de soldat. Il a 17 ans. Quatre décennies plus tard, un écrivain repart sur les traces de ses vingt premières années. Il s'en est fallu de peu que l'Allemagne nationale-socialiste, en s'écroulant, n'écrase son propre corps sous les décombres. C'est un survivant qui témoigne. Commencée dans l'Allemagne divisée, publiée en 1992 dans l'Allemagne réunifiée, l'autobiographie de Günter de Bruyn connaît un immense succès au lendemain de la chute du Mur. Elle révèle un auteur majeur chez qui l'humaine fragilité s'affirme, prise entre le double feu du nazisme et du stalinisme, comme une force propre à résister à toutes les épreuves - à commencer par celle du temps. Dans la constellation des témoins de l'Allemagne hitlérienne, de S. Haffner (Histoire d'un Allemand, Actes Sud, 2003) à Th. Bernhard (L'Origine, Gallimard, 2007), de M. Reich-Ranicki (Ma vie, Grasset, 2001) à H. -M. Enzensberger (Hammerstein ou l'intransigeance ; Un bouquet d'anecdotes - Gallimard, 2008 et 2022), de Bruyn, qui fit toute sa carrière en RDA, occupe une place à part. Ine ? dit en franc ? ais Suivi d'un essai d'E ? douard Michel, Un Gu ? nter stoi ? cien (ou` il est aussi question de Gu ? nter Grass, Pelures d'oignon, Le Seuil, 2007)

01/2024

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Droit

Vertiges du droit. Mélanges franco-hélléniques à la mémoire de Jacques Phytilis

"J'ai quelque chose à dire de limpide" : Jacques Phytilis, à la mémoire de qui le présent volume est dédié, faisait volontiers sienne l'affirmation de ce vers d'Odysséas Elytis. Ses écrits, issus d'une réflexion parfois tourmentée, empruntent parfois aux thèmes traditionnels qu'il abordait devant ses étudiants. Mais, peut-être à cause de ses origines helléniques, ce sont la poésie et l'iconographie qui passionnaient l'aède qui sommeillait en lui. Conscient des limites de la connaissance, il "reléguait" à l'écriture poétique les domaines de sa pensée qui ne pouvaient trouver place dans les formes de l'écriture scientifique traditionnelle. Même si les confins ne sont jamais étanches, la production écrite de Jacques Phytilis se divise en deux grandes catégories : la poésie et l'écriture littéraire en général d'un côté, les essais et l'écriture scientifique de l'autre ; sans doute, l'adjectif "scientifique" est-il utilisé faute de mieux, lui-même l'ayant, au moins à deux reprises, récusé. Des liens de la poésie et du droit à ceux entre l'Antiquité et nous, de l'iconographie judiciaire à l'anthropologie juridique, de l'Orient plus ou moins lointain aux diverses facettes du sacré, voici, parmi les thèmes qui avaient retenu la curiosité de Jacques Phytilis, ceux auxquels ses collègues français et hellènes et amis ici réunis ont souhaité consacrer leurs réflexions. Ce bouquet d'articles s'ouvre avec un florilège d'axes de réflexions autour de thèmes qui lui étaient chers : la spécificité du droit et la particularité du droit romain, les jeux du pouvoir et de l'État, les écritures et les mémoires du temps, l'apport du raisonnement anthropologique, l'espace culturel méditerranéen et le monde grec. Il se clôt sur le texte inédit d'une conférence de Jacques Phytilis : "Couple, Images et Droit : regards iconoclastes".

12/2011

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Art égyptien

L'Egypte des pharaons. De Khéops à Ramsès II

Catalogue officiel de l'exposition De Vermeer à Van Gogh, les maîtres hollandais aux Carrières des Lumières du 24 février au 15 octobre 2023. Cette création numérique présente le génie des peintres du Nord à travers une véritable immersion dans une peinture authentique, au plus près de la nature et de ses sujets. Peindre la lumière et son atmosphère, tel est le fil rouge du parcours. Directe ou tamisée, froide ou solaire, la lumière révèle les façades et l'intimité des foyers. Le visiteur prendra les voiles pour accoster dans les cités et flâner dans ce climat vermeerien où les habitants nous invitent à entrer dans la toile. Vermeer, tel un cinéaste, choisit son cadre et met en scène un univers en suspens. Ses toiles sont comme des synopsis qui ouvrent les voies d'un mystère presque hitchcockien, où le spectateur fait partie de la mise en scène. Roi du clair-obscur, Rembrandt invite ensuite à l'introspection. La nuit s'installe au coeur des cathédrales, immergeant le visiteur dans une atmosphère spirituelle entourée de sujets bibliques. Portraitiste hors pair dans un puissant réalisme, c'est sa Ronde de nuit qui ferme la marche des portraits en apothéose. Du royaume des dieux d'Abraham Bloemaert aux étendues gelées d'Hendrick Avercamp, en passant par la mer d'Hendrick Cornelisz Vroom jusqu'à la taverne festive de Jan Steen, l'exposition nous projette dans ce monde hollandais si fascinant. Van Gogh, digne héritier de cette génération du 17e siècle, nous emmène finalement sous le soleil et la nuit du Sud. Son pinceau vif et émotif sculpte la matière et sublime à son tour les paysages, les autoportraits et les natures mortes. Comme un bouquet final haut en couleur, le visiteur est entouré d'une peinture nocturne et onirique, pour perdre pied dans les étoiles.

03/2024

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Archéologie

Des couvents fragiles. Pour une archéologie des établissements mendiants (France méridionale, Corse, Ligurie, Piémont)

Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin-top : 0cm ; mso-para-margin-right : 0cm ; mso-para-margin-bottom : 8. 0pt ; mso-para-margin-left : 0cm ; line-height : 107% ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 11. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : EN-US ; } Malgré une présence importante, aujourd'hui encore, de nombreuses traces de couvents mendiants médiévaux, l'historiographie ne s'est pas suffisamment arrêtée sur la question de leur fragilité. Grâce aux recherches archéologiques et historiques les plus récentes, il est désormais possible d'apporter des réponses aux questions de l'installation, de l'implantation et du rôle de ces couvents dans les sociétés et les espaces urbains médiévaux et modernes. En outre, ce livre traite aussi des relations des communautés religieuses avec les fidèles, de leurs spécificités spatiales et dévotionnelles - en lien avec leur apostolat - et de leurs rapports avec les choses matérielles. Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5. 4pt 0cm 5. 4pt ; mso-para-margin-top : 0cm ; mso-para-margin-right : 0cm ; mso-para-margin-bottom : 8. 0pt ; mso-para-margin-left : 0cm ; line-height : 107% ; mso-pagination : widow-orphan ; font-size : 11. 0pt ; font-family : "Calibri", sans-serif ; mso-ascii-font-family : Calibri ; mso-ascii-theme-font : minor-latin ; mso-hansi-font-family : Calibri ; mso-hansi-theme-font : minor-latin ; mso-bidi-font-family : "Times New Roman" ; mso-bidi-theme-font : minor-bidi ; mso-fareast-language : EN-US ; } Dans de très nombreuses villes, les couvents médiévaux ont été comme effacés de la topographie urbaine. En Languedoc, en Provence ou en Ligurie, la disparition très fréquente de ces établissements n'a pas été suffisamment soulignée par l'historiographie, sans doute parce qu'il reste, malgré tout, quelques beaux monuments qui font oublier quantité de destructions. La Révolution française, la vente des biens nationaux et les suppressions napoléoniennes ne sont pas seules responsables. C'est cette fragilité des couvents des ordres mendiants que ce livre tente de saisir en mêlant les avancées les plus récentes des recherches archéologiques et historiques dans ces régions de l'arc méditerranéen qui va des Pyrénées orientales à la Riviera ligure, jusqu'à remonter, au nord, en Auvergne, Dauphiné et Savoie. Les reconstitutions architecturales, l'étude du bâti et des matériaux de construction, l'archéologie funéraire et l'analyse des sources écrites apportent un nouvel éclairage aux dynamiques de l'installation, de l'implantation et du rôle des couvents dans les sociétés et les espaces urbains médiévaux et modernes. Ce sont aussi les relations des communautés religieuses avec les fidèles, leurs spécificités spatiales et dévotionnelles - en lien avec leur apostolat - et leurs rapports si particuliers avec les choses matérielles que ce livre s'attache à retracer. Avec les contributions d'Alain Badin de Montjoye, Simone Balossino, Silvia Beltramo, Agnès Bergeret, Fabien Blanc-Garidel, Aurélie Bouquet, Claire Bourguignon, Aurora Cagnana, Aymat Catafau, Jacques Chiffoleau, Sandrine Claude, Isabelle Doray, Patrick Ferreira, François Guyonnet, Margot Hoffelt, Philippe Jansen, Fanny Lelandais, Clément Lenoble, Véronique Lelièvre, Egle Micheletto, Jean-Marc Mignon, Emmanuel Moureau, Antonio Musarra, Céline Pallier, Fabienne Ravoire, Hélène Réveillas, Amélie Roger, Elodie Sanchez, Barbara Strano, Robert Thernot, Antonella Traversa, Alain Venturini.

10/2023

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Théâtre

Rideau ! Les enfants aussi font la guerre ; Sur la plage, jour et nuit ; Alea et interprétations ; Le paradis n'est plus ce qu'il était... ; Les dédales de la nuit

Les enfants aussi font la guerre de Jean Manuel FLORENSA : Cette pièce nous propose une plongée terrifiante dans les souvenirs d'enfants et de jeunes gens qui ont connu la période sinistre de la guerre de 39/45. Les monologues défilent et reconstituent par petites touches d'histoires singulières le grand puzzle de l'Histoire Moderne...Au delà du tragique, cette pièce est une touchante illustration de la condition humaine... Sur la plage, jour et nuit de Annie RODRIGUEZ : Philippe et Jean viennent de quitter l'armée après plusieurs années d'une intense activité sur les zones de guerre. Cette rupture les plonge dans une période d'incertitude et de vide. Ils se retrouvent en vacances dans une ville au bord de la mer, oil Vincent et sa compagne Camille, jeunes étudiants, effectuent "des boulots d'été". Vincent, musicien, anime le déjeuner dans un bar tandis que Camille travaille le soir dans un restaurant. Ces quatre personnages vont se croiser sur la plage, tantôt le jour, tantôt la nuit. Entre Vincent, jeune homme sensible et imaginatif, mal dans sa peau, se laissant porter par la vie et Philippe qui lui, a surmonté ses blessures d'enfance à force de volonté et d'énergie, une relation insolite se noue... Alea et interprétations de Philippe VINTEJOUX : Avez-vous remarqué comme il est parfois difficile de communiquer entre individus ? Pourtant, loin d'avoir une attitude sauvage les gens sont plutôt enclin à échanger facilement lors de rencontres fortuites, non ? Un homme, certains le trouveront sans doute naïf, s'inquiète de ce manque de communication réelle. Il veut créer un groupe formé grâce à ses nombreuses rencontres de hasard. Son projet ? Réapprendre à se comprendre et ne pas se contenter d'échanges creux où chacun parle de manière égocentrique. Evidemment la satire pointe son nez dans cette galerie de portraits... Le paradis n'est plus ce qu'il était,.. de Evelyne FLACHAT : Et si Diable et Dieu prenaient leur retraite ? et si Adam et Eve s'étaient réconciliés avec Dieu ? et si St Pierre était remplacé par sa femme ? et si les anges voulaient un corps humain ? et si le paradis subissait des tracasseries aussi matérialistes qu'une fuite d'eau ou qu'une fissure dans le mur ? et si cette fissure était l'annonciation d'un cataclysme ? Tout pourrait être tragique, mais tout est dérision dans cette farce iconoclaste aux résonances furieusement actuelles... Les dédales de la nuit de Jean Manuel FLORENSA : 1990. La nuit développe ses dédales d'autant plus que, lors d'un tournage, la vedette de cinéma Gérard Parrald découvre Daniel Sanchez qu'il a malencontreusement conçu il y a plus de trente ans alors qu'il n'avait que dix-sept ans. Ils se cherchent sans se trouver à la recherche d'une lumière illusoire.

11/2018

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Contes et nouvelles

Le Novelliste #07. Après la fin

Imaginer, anticiper, se représenter ce qu'il peut bien y avoir après est un des ressorts fondamentaux de l'être humain, dont l'appétit de découverte se nourrit autant de curiosité que d'imagination. Mais comment envisager l'après de ce qui, a priori, est une fin ? Les réponses n'ont jamais manqué en littérature, qu'il s'agisse d'explorer l'au-delà de la vie, des sociétés, ou des relations humaines. C'est autour de quelques-unes de ces représentations, sans prétendre épuiser le sujet, que s'est élaboré ce septième numéro du Novelliste. Au sommaire : Après la fin, blabla liminaire de Leo Dhayer Horizon, nouvelle de Didier Lesaffre, illustrée par Jacek Malczewski J'étais là avant le soleil, nouvelle de Philippe Cousin, illustrée par l'auteur L'Oil, nouvelle d'Yves Letort, illustrée par Céline Brun-Picard L'Ile, nouvelle de Nina Allan, traduite par Bernard Sigaud, illustrée par TheHardLab Inventaire après déménagement, Portfolio, texte de Fay Ballard traduit par Bernard Sigaud, illustré par une série de dessins de l'autrice Historiettes de Philippe Cousin, Claude Ecken, Thomas Geha, Frédéric Holic, Yves Letort Les salauds ont toujours tort, nouvelle de C. M. Deiana, illustrée par Charles Frederick William Mielatz Portrait d'un inconnu, nouvelle d'Anne Richter, illustrée par Albrecht Dürer Jeremiah, nouvelle de Jessica Amanda Salmonson, traduite par Leo Dhayer, illustrée par une toile d'un artiste anonyme La Madone aux sept glaives, nouvelle de Vernon Lee, traduite par Eugene Lee-Hamilton, illustrée par Alejandro Carnicero Un ex-voto dans le goût espagnol, article de Sophie Geoffroy Mes exuvies, Parenthèse, nouvelle de Louise Pleth Funérailles secondaires, nouvelle de Didier Pemerle, illustrée par Andrea Mantegna A corps et à cris, nouvelle de Joel Lane, traduite par Jean-Daniel Brèque, illustrée par Léo Kennel Le mausolée de tous les arts, nouvelle de Pascal Malosse, illustrée par Fritz von Uhde L'au-delà, nouvelle d'E. F. Benson, traduite par H. Frichet, illustrée par Howard Giles L'au-delà, y croire... ou pas, article d'H. G. Wells, traduit par Pierre-Paul Durastanti, illustré par Georges Roux Faut-il réveiller les endormis ? nouvelle de Jean-Baptiste Cabaud, illustrée par Jacques Gautier d'Agoty Stairway 2, nouvelle d'Alex Nikolavitch, illustrée par Léo Kennel Les passagers, nouvelle de Laurent Pheulpin, illustrée par une photo d'époque Morituri, nouvelle de Philippe Caza, illustrée par l'auteur Coloniser le cosmos, article d'Iwan Rhys Morus, traduit par Clément Martin, illustré par des documents d'époque Voyage en d'autres mondes (4/4), roman à suivre de John Jacob Astor, traduit par Marie Dronsart, illustré par Dan Beard Comme une image : Légende fugace du roi des rats, trois nouvelles courtes de Léo Kennel, Noé Gaillard te Sandrine Scardigli, sur un dessin ancien Clap de fin : Interiors (Skull) (1944), dessin de Pavel Tchelitchew

11/2023

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Droit

Les langues régionales et la construction de l'Etat en Europe. Actes du colloque organisé les 7 et 8 juin 2018 par l'IRDEIC-Centre d'excellence Jean Monnet

La problématique des langues régionales est d'autant plus délicate à saisir au sein d'une République dont le récit peut notamment se faire par le prisme jacobin. A l'heure d'une éventuelle révision constitutionnelle qui devrait permettre à la notion de différenciation de pénétrer le texte suprême, il est pertinent de s'interroger sur les éléments qui font, précisément, de la diversité une richesse républicaine et non un élément à combattre. La question du traitement des langues régionales, au coeur d'un colloque qui s'est tenu en juin 2018 à l'Université Toulouse Capitole et dont les actes sont réunis dans le présent ouvrage, est de ceux-ci. Comment, en Europe, les Etats considèrent-ils les langues régionales qui coexistent avec leurs langues nationales officielles ? Comment établir la frontière entre l'épanouissement et la sauvegarde ? Comment sauver une langue qui se meurt ? Par la permission ou la contrainte ? Dans la création de programmes scolaires bilingues ou la co-officialité ? Quels sont les modèles de reconnaissance possibles ? Dans quelle mesure ces revendications linguistiques pèsent-elles dans la rhétorique partisane ? Est-ce la question de la langue qui cristallise le plus les revendications dites identitaires, met le feu aux poudres des canons autonomistes et indépendantistes ? Existe-t-il, en Europe, une problématique commune de ce lien entre langues régionales et pouvoir étatique ou des multitudes si complexes qu'elles empêchent la comparaison rigoureuse ? Autant de questions que plusieurs auteurs venant d'horizons géographiques et disciplinaires différents ont souhaité soulever dans cet ouvrage. Avec les contributions de Hubert Alcaraz, Itziar Alkorta Idiakez, Jordan Arlettaz, Patxi Baztarrika Galparsoro, Joxerramon Bengoetiea, Véronique Berthe, Philippe Blacher, Romain Colonna, Alain Di Meglio, Olivier Dubos, Eugène F-X. Gherardi, Jean-Eric Gicquel, Victor Guset, Christian Lagarde, Philippe Martel, Lluis Medir, Paolo Passaglia.

12/2019

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Histoire de France

La Duchesse de Berry. L'oiseau rebelle des bourbons

Tempêtes, révolutions, assassinat, enfant posthume, exil, conspirations, chevauchées nocturnes, trahison, geôle, amours interdites, mariage secret, fêtes vénitiennes... L'existence de Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, duchesse de Berry (1798-1870) réunit tous les ingrédients d'un drame romantique digne d'Alexandre Dumas - dont elle fut à deux reprises l'inspiratrice. Cette Bourbon pas comme les autres fut l'une des figures les plus célèbres du siècle, par son audace et l'espoir dynastique qu'elle incarnait: son fils, le comte de Chambord, aurait régné sous le nom de Henri V, si Louis-Philippe n'avait pris le pouvoir en 1830 et contraint les Bourbons à l'exil. En s'appuyant sur un rigoureux travail de recherche et sur des sources jamais explorées à ce jour, Laure Hillerin (dont la trisaïeule fut l'amie d'enfance de la duchesse de Berry) brosse un portrait grandeur nature de cette femme qui fit rêver Balzac et Chateaubriand. Du château de Rosny au palais Vendramin à Venise, en passant par le Bocage vendéen; de la sauvageonne élevée sans contraintes dans le cadre pittoresque de la cour des Deux-Siciles jusqu'à l'aïeule qui s'éteint en Autriche au milieu de sa nombreuse progéniture; de la rebelle traquée par la police de Louis-Philippe jusqu'à la mère de Henri V, éloignée de son fils par sa propre famille, l'auteur nous fait pénétrer dans l'intimité d'une femme hors du commun, en avance sur son époque à bien des égards. Une femme généreuse, mécène, bâtisseuse et amie des arts. Une femme libre, naturelle et sans préjugés dans une époque corsetée. Un tempérament passionné et subversif qui, toute sa vie, n'a cessé de provoquer le destin, braver les interdits et bousculer les convenances.

05/2010

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Littérature française

Pour ce qu'il me plaist. Jeanne de Belleville, la première femme pirate

Qui était Jeanne de Belleville, la première femme pirate ? Fille d'un riche seigneur, elle épouse le baron breton Olivier de Clisson. Condamné pour une supposée haute-trahison sur ordre du roi Philippe VI, il est décapité en 1343 ; sa tête est empalée à l'entrée du château des ducs de Bretagne, tandis que son corps est exposé au gibet de Montfaucon. Les biens de Jeanne de Belleville sont confisqués. Indignée par cette injustice, Jeanne prend la mer. Elle la prend positivement. Elle arme des navires qu'elle jette sur les fleuves de France et sur la côte atlantique pour nuire aux intérêts français. La première femme pirate a pris le large. Quelques mois lui suffisent pour faire régner la terreur. Quelques mois pour devenir "la lionne sanglante" - le plus frappant des surnoms que son courage lui ait valu. Dévastant et pillant les navires qui croisent sa route, Jeanne de Belleville devient une légende. Pourchassée sans relâche par la flotte de Philippe VI, son ennemi juré, elle finit par se rendre en Angleterre. Le roi Edouard III l'accueille comme un membre de sa famille. Jeanne se remarie avec un lieutenant anglais et veut partir à la reconquête de ses terres, pour que flotte encore sur la Bretagne le blason des Clisson. Dernière étape de l'odyssée d'une femme devenue pirate. Revenue en France, elle meurt de vieillesse, à l'âge de 59 ans. Laure Buisson est allée à la recherche de sources inédites en France et en Angleterre sur ce personnage fascinant. A son impeccable travail d'historienne, elle greffe son art de romancière qui nous permet de sentir au plus près ce qu'était la vie d'une femme au Moyen-Age - la vie de cette femme, Jeanne de Belleville : intrépide, intransigeante, passionnée, et auprès de qui bien des féministes modernes pourraient prendre des leçons.

04/2017

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Sociologie

L'immigration humanitaire. Némésis de l'Europe compatissante

Actes du colloque du 3 avril 2014 de l'Institut de Géopolitique des Populations. L'immigration clandestine est celle qui se joue des frontières, des passeports, des visas, des douanes pour pénétrer à toute force par terre, mer, ou même air, sur le territoire ardemment désiré, en l'occurrence l'Europe, porteuse de sécurité, de bien-être et de félicité. L'immigration humanitaire, sa soeur jumelle, est celle qui déploie tous les moyens, aide, assistance, secours divers pour l'aider à réaliser ce projet et faciliter l'accueil de clandestins. En termes quantitatifs, on jugera sans doute que ces flux sont négligeables, quelque dizaines de milliers par an, en regard du total de la population européenne. Mais ce serait oublier que ce sont quelque 800 000 candidats à l'émigration qui sont massés aux frontières de l'Europe, attendant l'occasion favorable. Et ces milliers seront demain des millions et des millions si les prévisions de l'ONU portant sur une Afrique noire de 3, 6 milliards d'hommes en 2100 se révèlent exactes. En attendant ces immigrés non voulus pèsent déjà fort lourdement sur les comptes sociaux. Qu'en sera-t-il demain ? Et que fait l'Europe aux frontières poreuses, pénétrable en tous sens grâce à l'espace de Schengen, inerte et impuissante car lourdement empêtrée dans ses contradictions, face à ce tsunami démographique en puissance ? Rien ou si peu, espérant que les choses s'arrangeront d'elles mêmes, telle l'autruche de la légende. Intervenants : Jean-Paul Gourevitch, Expert et essayiste Philippe Millau, HEC, Chef d'entreprise Yves Marie Laulan, Président de l'Institut de Géopolitique des Populations Jean-Yves Le Gallou, Président de Polémia Françoise Monestier, Chercheur en sciences sociales André Pertuzio, Ancien conseiller auprès de la Banque mondiale André Posokhow, Spécialiste de l'Afrique Philippe Randa, Ecrivain, éditeur Guy Vidal, Ancien haut fonctionnaire

09/2015

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Policiers historiques

La vengeance du Baphomet

Les Templiers se vengent... En l'an de grâce 1314, un scandale éclate à la cour du roi Philippe Le Bel : on découvre que ses brus, les princesses bourguignonnes, ont commis l'adultère avec des gentils hommes de leur suite. Fou de rage, le roi fait enfermer les jeunes femmes et punit de mort leurs amants, acte qu'il regrettera amèrement lorsqu'il recevra une lettre des plus mystérieuses, signée de la main du Baphomet. L'auteur de cette missive y clame que les Templiers, bafoués par Le Bel quelques années plus tôt, sont désormais vengés, et que le scandale des brus n'était qu'une manigance pour punir le roi et ses alliés. La cour croit à un complot des Templiers, mais Dicy, un des conseillers du roi, rejette cette théorie ; selon lui, les fidèles du Temple n'auraient pas la bêtise de provoquer le roi au vu des tensions entre eux. Mais alors, qui a vraiment écrit cette lettre, et les brus ont-elles réellement trompé leur mari ? Face à ce mystère, Philippe Le Bel se voit contraint de faire appel à un fidèle du Temple pour enquêter sur la figure du Baphomet. Mais qui ? Il missionne Hugues de la Celle, un diplomate de sa cour, de retrouver Robert de L'Aigle, le filleul de Jacques de Molay qui avait manqué de devenir Templier avant que des calomnies ne circulent à son sujet. Seulement, depuis que des hommes du roi ont enlevé son épouse et l'ont poussé à trouver refuge en Angleterre, Robert de l'Aigle n'est pas exactement disposé à aider Le Bel. Cependant, la promesse d'une réhabilitation dans le Royaume de France le poussera à accepter la requête royale, et à se lancer dans une folle enquête pour trouver ce " Baphomet " et dissiper la menace qui plane sur le roi.

11/2022

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Critique littéraire

Décapage N° 45, Automne-hiver 2012

#45 CHRONIQUES Le Journal littéraire avec Serge Joncour qui voyage et termine un livre -ce qui n'est pas incompatible. Regards Olivier Adam évoque sa découverte de Bourdieu et s'attaque à la question sociale en littérature. Romain Monnery, victime de la page blanche, teste deux ateliers d'écriture. Alexis Jenni revient en dessins sur les grands moments de sa publication. A vos idoles Arnaud Cathrine écrit une lettre à Roland Barthes -et n'attend pas nécessairement de réponse.
La Vie secrète des philosophes Vincent Delecroix, qui connaît personnellement quelques philosophes, nous présente Aristote sous un angle nouveau. Les Objets trouvés Alexis Barthet se plonge dans les romans de Roger Nimier afin d'y piocher quelques lettres pas piquées des hannetons. L'Interview imaginaire Alexandre Gouzou converse avec Gombrowicz -qui prend toujours le temps de répondre. La Pause Alban Perinet et Jean-Baptiste Gendarme donnent envie de lire, dans un même élan, David B.
et J. -B. Pontalis. Et moi, je vous en pose des questions ? Benoît Duteurtre répond à quelques questions sans importance mais qu'on espère instructives. LA PANOPLIE LITTERAIRE Véronique Ovaldé se prête au grand jeu de la compilation et de l'introspection pour évoquer en toute liberté ses influences, son écriture, ses lectures. THEMATIQUE Mes souvenirs de promo. Alors qu'un livre chasse l'autre sur les tables des libraires, quelques écrivains racontent un souvenir lié à la promotion de leurs romans.
Avec Edouard Launet, Emmanuel Adely, Patrick Goujon, Philippe Jaenada, Iegor Gran, Jean-Philippe Blondel, Laurent Sagalovitsch, Lydie Salvayre, Yannick Haenel. CREATIONS Cent pour cent inédits Nouvelles et poèmes illustrés de Grégoire Polet, Will Cuppy, Christian Garcin, Didier Retail, Vincent Wackenheim, Thomas Vinau, Clément Bénech.

09/2012

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Sciences historiques

G Lenotre, le grand historien de la petite histoire

Le grand historien de la petite histoire présenté par Adrien Goetz, Franck Ferrand, Michel Crépu, Bruno Fuligni, Philippe Charlier, Frédéric Lenormand, Guy Stavrides, Thierry Lentz, Emmanuel de Waresquiel, Clémentine Portier-Kaltenbach et Michel de Grèce.Né en 1855 près de Metz, mort en 1935, Théodore Gosselin Lenotre, historien dramaturge, spécialiste de Versailles, des guerres de Vendée et surtout de l'histoire de Paris, compte aujourd'hui encore de nombreux inconditionnels. Non seulement ses admirateurs connaissent bien ses livres, en particulier les six volumes de Vieilles maisons, vieux papiers mais il y existe entre eux une sorte de compétition amicale : c'est à celui qui possédera le plus grand nombre d'exemplaires sur la centaine d'ouvrages écrits par le "Maître". On lit, on collectionne Lenotre, mais surtout on l'aime ! Nul ne l'évoque en effet sans une sorte de jubilation teintée d'affection : comme s'il avait été pour chacun de ses lecteurs, une sorte de "grand-père supplétif" dont les récits imagés et vivants avaient ensoleillé la jeunesse. Son érudition, son talent inné pour faire revivre sous sa plume les grands et petits épisodes et personnages de notre histoire, sa bonhomie, son humour, sa physionomie même, lui confèrent une place particulière au Panthéon des conteurs ; il fait partie de ces merveilleux « passeurs » auxquels nombre d'entre nous doivent d'avoir aimé l'histoire. En hommage à ce maître affectionné, dix auteurs ont chacun choisi et commenté avec passion un texte tiré de l'un de ses livres. Les cosignataires du recueil ainsi constitué sont Adrien Goetz, Franck Ferrand, Michel Crépu, Bruno Fuligni, Philippe Charlier, Frédéric Lenormand, Guy Stavrides, Thierry Lentz, Emmanuel de Waresquiel, Clémentine Portier-Kaltenbach et Michel de Grèce.

04/2013

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Actualité médiatique internati

Retour vers le futur. 10 leçons pour demain

« Il est temps de commencer à vivre la vie dont vous avez rêvé » (Henry James). Et si la réalisation de soi n'avait rien à voir avec la recherche du bonheur ? Et s'il était préférable de mener une vie intense et mémorable, pleine de rebondissements et d'imprévus, plutôt qu'une existence peinarde, tranquille, mais tellement lisse et monotone ?Et si le principe de précaution, la peur du risque et les pudeurs du conformisme nous empêchaient de devenir celui ou celle quenous pourrions être vraiment ? Et si l'on pouvait à tout âge réapprendre à vivre de façon audacieuse, à sortir de sa zone de confort et à agrandir son champ des « vies possibles » ? Si le temps était venu de faire le choix de l'audace et de la vie romanesque ?Dans cet éloge percutant, Philippe Gabilliet nous rappelle que s'il est bon de vouloir donner un sens à sa vie, il est tout aussi important de lui offrir une texture d'aventure et des saveurs romanesques dignes de ce nom. C'est la raison pour laquelle l'auteur nous encourage à faire en toutes circonstances le choix de l'audace. Et c'est aussi pour cela qu'il recommande d'accueillir avec bienveillance ces compagnons de route de toute « belle vie » que sont l'inattendu, la passion, le goût du risque et l'amour inconditionnel de la liberté. Laissons-nous gagner par le désir de renaître et de repartir à l'aventure, quitte à nous réincarner 100 fois dans une seule et même vie !À PROPOS DE L'AUTEUR Professeur à ESCP Europe, Philippe Gabilliet enseigne depuis plus de 20 ans la psychologie positive et le développement personnel. Il est l'auteur des best-sellers Eloge de l'optimismew (2010) et Eloge de la chance (2012), publiés aux éditions Saint-Simon.

01/2021

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Histoire du droit

Observations pour les héritiers et représentans du sieur Gressier, défendeurs. contre P.-E. de Fontanieu, chevalier de l'ordre militaire de Saint Louis, demandeur

Observations pour Louis-Alexandre Armand Géneau de Mieurle. Marie-Joseph-Antoinette Géneau. Le sieur du Wicquet de Rodlingen, pere & tuteur du sieur de Wicquet de Rodlingen, son fils, & de la dame Le Parc d'Herlen, & la Dame Avise, veuve du sieur Mutinot de La Maçonnerie, mere & tutrice de la demoiselle Mutinot, sa fille ; tous héritiers & représentans du sieur Géneau de Formanoir, & de dame Catherine Le Camus, son épouse. Adrian-François-Joseph-Marguerite de Tutil, chevalier, seigneur de Guémy, Bouquinkam, Asdantan, & autres lieux, & Marie-Marguerite Caroline de Tutil de Guémy. Jeanne-Antoinette Le Gressier, veuve de Philippe-Jean-Baptiste Jacquemin, seigneur d'Haulieu, ecuyer conseiller-sécretaire du Roi, & Philippe-Jean-Baptiste Jacquemin, ecuyer, seigneur de Château-Renaud, leur fils. Et Jeanne-Marie-Magdelaine-Antoinette Jacquemin, leur fille, épouse d'André-Hercule de Rougeat, ecuyer, seigneur des Plontiers, ancien officier & pensionnaire du Roi, héritiers & représentans du sr. Gressier, défendeurs. Contre Pierre-Elisabeth de Fontanieu, chevalier de l'ordre militaire de S. Louis, intendant, & contrôleur général du Garde-meuble de la Couronne, demandeur. Date de l'édition originale : 1778 Le présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des ouvrages de la littérature Française mise en place avec la BNF. HACHETTE LIVRE et la BNF proposent ainsi un catalogue de titres indisponibles, la BNF ayant numérisé ces oeuvres et HACHETTE LIVRE les imprimant à la demande. Certains de ces ouvrages reflètent des courants de pensée caractéristiques de leur époque, mais qui seraient aujourd'hui jugés condamnables. Ils n'en appartiennent pas moins à l'histoire des idées en France et sont susceptibles de présenter un intérêt scientifique ou historique. Le sens de notre démarche éditoriale consiste ainsi à permettre l'accès à ces oeuvres sans pour autant que nous en cautionnions en aucune façon le contenu.

09/2021

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Cinéma

Mes Moires. Un pont sur les étoiles

En 1975, un magazine de bande dessinée fait une entrée remarquée dans les kiosques. Son nom ? Métal hurlant. Il est fondé par quatre mousquetaires nommés Jean-Pierre Dionnet, Philippe Druillet, Bernard Farkas et Jean Giraud/Moebius qui prennent le nom d'"Humanoïdes associés". "Métal" révolutionne le paysage du neuvième art, inocule le virus de la science-fiction à toute une génération et invente la BD rock, avant de conquérir l'Amérique sous le titre de Heavy Metal. Infatigable découvreur de talents, éditeur de BD et de romans sous le label Les Humanoïdes associés, doté d'une culture encyclopédique et d'une capacité à trouver deux idées (minimum) à la minute, Jean-Pierre Dionnet est le rédacteur en chef inspiré de Métal hurlant, tout en poursuivant une oeuvre de scénariste pour Enki Bilal, Raymond Poïvet, Jean Solé, Jean-Claude Gal ou encore Beb Deum. Mais sa carrière ne s'arrête pas là. A la télévision, il lance les émissions L'Impeccable et Sex Machine avec son complice d'alors Philippe Manoeuvre, dans le cadre des Enfants du rock sur Antenne 2. Sur Canal +, il rend hommage au cinéma populaire dans Cinéma de quartier et aux classiques du cinéma d'horreur dans Quartier interdit. Puis il fonde une société de production, Des Films, qui contribue grandement à faire découvrir en France le cinéma asiatique. Dans son autobiographie, Jean-Pierre Dionnet ne fait pas qu'évoquer ses souvenirs, accompagnés d'anecdotes savoureuses et de portraits sensibles de tous ceux qu'il a croisés, de René Goscinny à Moebius (son ami), de Serge Gainsbourg à Richard Widmark ou de Federico Fellini à... Michael Jackson. Il se livre aussi à un plaidoyer passionné en faveur de tous ces arts longtemps qualifiés de mineurs et qui occupent enfin une place centrale dans la culture d'aujourd'hui.

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Monographies

Faites vos jeux !

Ce catalogue d'exposition accompagnera la prochaine exposition estivale des Franciscaines (du 24 juin au 17 septembre 2023), tout entière consacrée aux liens entre l'art et les jeux de hasard. L'approche à la fois historique - des premières salles de jeux du xviie siècle à Venise aux casinos que nous connaissons, voire que nous fréquentons - et pluridisciplinaire (art contemporain, peinture, jeux anciens...) permettra de pénétrer au coeur de l'histoire de cet univers de passion et d'en saisir les enjeux. L'ouvrage fera dialoguer une centaine d'oeuvres présentes dans l'exposition à travers un parcours organisé en trois thématiques : la sociabilité particulière de ces lieux souvent de villégiature, de thermalisme sera remise en contexte (mondanités, duels, séduction) ; l'univers du jeu sera présent à travers affiches, objets historiques au design particulier ; enfin, la personnalité du joueur sera abordée à travers sa passion (addiction, excitation, fortune et ruine) et ses travers (triche, superstition, martingale). Enfin, une part belle sera donnée au cinéma, car, dès ses débuts, le septième art s'est emparé de ce sujet où le suspens, l'humain et le spectacle tiennent le premier rôle. Mêlant différents niveaux de lecture (cartels simples, notices, glossaire), l'ouvrage sera également riche de textes critiques : Préface de Philippe Augier, maire de Deauville Texte général de Sébastien Gökalp, commissaire de l'exposition Sur le cinéma, Thierry Grillet, ancien directeur des expositions et éditions de la Bnf Sur l'histoire des casinos, à Deauville pour Philippe Normand, directeur des affaires culturelles de Deauville et depuis Venise pour Thierry Depaulis, historien des jeux Sur l'art, approche philosophique par Sarah Troche, historienne de l'art, docteure, spécialiste du hasard dans l'art et sur Duchamp et le gain pour Didier Semin, historien de l'art Sur les jeux dans l'art contemporain par Michel Gautier, conservateur au Centre Pompidou

06/2023

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Linguistique

Revue générale n° 2021/3. Dossier / Vingt ans après

Avec les contributions de Jean-Baptiste Baronian, Annick Cizel, Bruno Colmant, Marc Danval, Jean-François Delahaut, Guy Delhasse, Luc Dellisse, Francis Delpérée, Renaud Denuit, Jean De Ruyt, Simon Desplanque, Christopher Gérard, Marion Jacques, Jean Lacroix, Alexandre Lansmans, Philippe Leuckx, Michel Liégeois, Sylvie Lindeperg, Jean-Pol Masson, Christophe Meurée, Kimberly Orinx, Frédéric Saenen, Laetitia Spetschinsky, Tanguy Struye de Swielande, Aymeric Terlinden, Louise Van Brabant, Dorothée Vandamme, Tanguy de Wilde d'Estmael Avec des pages inédites du journal de Philippe Muray Le 11 septembre 2001, toutes les heures locales du globe se sont alignées sur le méridien de New York. La "ville debout" que décrivait jadis Céline devenait le terminus du voyage au bout de la nuit entamé par une poignée de fanatiques obnubilés par la haine. Les tours s'effondrent, la poussière envahit les avenues environnantes, entre l'Hudson et l'Atlantique. Soixante minutes qui ébranlent l'Occident, une onde de choc planétaire. Les images déferlent, ressassées à l'infini, puis c'est la sidération. Les valeurs, boursières et plus encore morales, accusent le coup. La mise à bas du mur de Berlin avait sonné la fin de la Guerre froide ; celle du World Trade Center amorce le tracé d'un nouvel Axe du Bien et du Mal. Notre dossier pose la question : que reste-t-il aujourd'hui du Nine-Eleven, comme on dit là-bas ? Quels ont été ses effets à long terme, dans des domaines tels que la géopolitique, l'économie, les arts, mais aussi sur nos destinées particulières, nos consciences, notre vision de l'existence, notre sens de la civilisation ? Si à l'époque l'expression Ground Zero a pu être la traduction de tabula rasa, elle était peut-être aussi synonyme de "refondation" . Qu'en est-il vingt ans après ?

09/2021

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Actualité et médias

RTL, histoire d'une radio populaire. Du Radio Luxembourg à RTL.fr

La plus ancienne des grandes radios généralistes, en tète des audiences malgré les soubresauts du paysage médiatique, est aussi celle dont l'histoire - mouvementée - demeure la plus méconnue. Radio Luxembourg apparaît en 1933, grâce à un émetteur luxembourgeois, des capitaux français, des programmes européens, et de la publicité rédigée par Robert Desnos ! En mai 1940, la station se voit contrainte de céder son émetteur aux forces du III Reich. Après-guerre, le poste privé triomphe avec Zappy Max, l'Abbé Pierre, Jean Nohain, Geneviève Tabouis, Jean Grandmougin. l'équipe dirigeante impulse une programmation mémorable (La famille Duraton, Reine d'un jour, Quitte ou double, des feuilletons radiophoniques, etc.). Mais la concurrence d'Europe numéro 1 et la télévision bouleversent peu à peu la donne. 1966 : Radio Luxembourg devient RTL, avec un nouvel état-major présidé par l'homme de presse Jean Prouvost. Son directeur, Jean Harran, installe Nienie Grégoire, Léon Zitrone et Anne-Marie Peysson à l'antenne. Des années 1980 à la fin des années 1990, Jacques Rigaud et Philippe Labro réussissent un parcours sans faute. L'éclosion des radios libres n'entrave pas la bonne marche dune station au coeur de la culture de masse. Un effritement de l'audience provoque un accident industriel majeur : le renvoi de Philippe Bouvard, l'animateur des Grosses /êtes, à l'été 2000. Avec la perte de 2 millions d'auditeurs, ces derniers appliquent à la lettre le slogan "RTL, c'est vous" et obtiennent son retour. Aujourd'hui, à la croisée des chemins malgré l'apparition de RTL.fr, ce média négligé des observateurs conserve une audience inégalée dans le temps et continue de façonner des générations d'auditeurs fidèles. Cette histoire sans parti pris explique les ressorts de cette saga aux multiples rebondissements souvent ignorés du public.

12/2010