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Cabane magique

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Littérature française

Electron libre

Que sommes-nous, si ce n'est Unité ? A travers ce récit, je souhaite rendre hommage à la solidarité et témoigner de ce que j'ai vu et vécu sur le terrain durant ces six dernières années. Orphelinats, camps de réfugiés, construction de toits de maisons.. ont rythmé mes six dernières années durant mon temps libre et vacances, à côté de mon travail dit officiel, afin de partager un peu de nos privilèges. Beaucoup de personnes m'ont dit vouloir agir de la sorte mais ne pas savoir comment s'y prendre. L'idée de cet ouvrage s'est alors mise en route. Créer une nouvelle source de récolte de fonds tout en informant. En effet, en vous procurant ce livre, vous participez aux prochaines aventures, car les sommes perçues des ventes serviront aux nouveaux projets et ceux en cours. Vous y trouverez donc quelques clés si vous souhaitez ceuvrer en ce sens et dé- couvrirez tout ce qui a pu être fait grâce à cette immense chaîne à laquelle nous sommes tous reliés. L'amour, la compassion, l'espoir et les sourires qui reprennent vie sont de magnifiques victoires face au racisme, à la maltraitance et au rejet. Vous verrez ce qu'une simple citoyenne peut accomplir avec très peu de moyen et constaterez que c'est finalement à la portée de tous. Les premières récoltes de fonds resteront inoubliables face à tant de réticences, de reproches et d'attaques. Discréditée et moquée, elle a continué à faire front. Fidèle à ses convictions, remplie de cette force, poussée par ce désir ardent de diffuser un maximum de lumière. Seule, accompagnée ou en groupe, chaque mission, chaque partage, chaque voyage fut un océan d'aventures, de marées hautes, de marées basses, d'instants forts parfois magiques, gravés à jamais. Des milliers de familles, d'enfants isolés, de tribus, tout cela vécu dans des endroits parfois époustouflants de beauté et de chaleur humaine, et d'autres bien plus sombres, froids et totalement insalubres.

12/2020

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Arts divinatoires

L'Oracle du troisième oeil

Un magnifique oracle de 40 cartes illustrées par Sarah Martin + 1 livre de 128 pages sur l'intuition, le chakra du 3e oeil et comment utiliser les cartes pour développer ses capacités médiumniques Découvrez un magnifique oracle de 40 cartes (divisées en 4 catégories) pour apprendre à booster son intuition et ouvrir son chakra du 3e oeil ! Catégorie "Questions" 1. De quoi ai-je peur ? - Le Chakra Racine (couleur rouge dominante) 2. Qu'est-ce que je ressens ? - Le Chakra Sacré (couleur orange dominante) 3. Où réside ma force ? - Le Plexus Solaire (couleur jaune dominante) 4. Qu'est-ce qui est juste pour moi ? - Le Chakra Coeur (couleur verte dominante) 5. Qu'est-ce que j'ai envie de dire ? - Le Chakra Gorge (couleur bleue dominante) 6. Est-ce que je vois clair ? - Le 3e Oeil (couleur indigo dominante) 7. Quelles sont mes croyances ? - Le Chakra Coronal (couleur violette dominante) Catégorie "Capacités médiumniques" 8. J'entends - La clairaudience 9. Je vois - La clairvoyance 10. Je ressens - La clairsentience 11. Je sais - La clairconnaissance 12. Je parle - Le contact défunt 13. Je touche - Le magnétisme 14. Je crée - Les objets magiques Catégorie "Blocages" 15. Je suis fatigué. e 16. Je réfléchis trop 17. Je ne me sens pas en sécurité 18. Je ne sais pas gérer mes émotions 19. Je ne trouve pas de solutions 20. Je ne me sens pas épaulé. e 21. Je ne comprends pas les signes 22. J'ai peur du changement 23. J'ai peur d'agir 24. Je ne me fais pas confiance 25. Je ne m'écoute pas 26. J'ai peur des autres Catégorie "Solutions" 27. L'intention 28. Les rituels 29. La méditation 30. Les soins énergétiques 31. La guidance 32. Prendre une pause 33. La thérapie 34. L'étude des symboles 35. Le journaling 36. Les rêves 37. L'amour de soi 38. L'alimentation 39. Lithothérapie 40. La prière

02/2022

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Romans historiques

Saladin. Rassembleur de l'Islam

Qui connaît Saladin aujourd'hui ? Au XIIe siècle pourtant, ce nom fit trembler la Chrétienté. Dans les mémoires arabes, il résonne encore comme un symbole d'unité et de lutte de l'Islam contre l'Occident. Né dans une famille kurde, à Takrit, en Irak, dans le même village où naîtra huit cents ans plus tard un certain Saddam Hussein, le jeune Youssef, cadet de famille, vassal entre les vassaux, se sentait davantage attiré par l'aventure spirituelle que par la guerre et les vanités du monde. Obéissant à la volonté divine, il sera néanmoins obligé de se forger une âme de rassembleur et de conquérant pour reprendre Jérusalem, la ville sacrée, occupée par les Croisés depuis 1099. Devenu malgré lui le célèbre " Salah-ed-Din ", sultan d'Egypte, de Syrie, de Mésopotamie et du Yémen, il parviendra après trente ans de luttes à rallier sous sa bannière couleur soleil ses voisins arabes divisés, puis à les entraîner, à la tête d'une armée colossale, sur les chemins de la Guerre Sainte et de la victoire. Dans ce passionnant récit peuplé de héros, de traîtres, de rois, de reîtres, de sages, de fous sanglants que nimbent les noms magiques de Bagdad, Damas, Beyrouth, Le Caire, Byzance, St Jean d'Acre... c'est Saladin lui-même selon une reconstitution historique rigoureuse qui raconte son prodigieux destin d'homme de paix, condamné à se battre jusqu'à son dernier souffle et à affronter deux conceptions de Dieu, alors que, pensait-il, il n'existait qu'un Dieu unique pour rassembler tous les hommes. La grandeur d'âme, la clémence de Saladin bousculent bien des idées reçues. Elles permettent surtout de découvrir, non sans stupeur, l'envers trop souvent occulté des Croisades. Saladin n'est pas mort. Depuis plus de huit siècles son souvenir et son exemple entretiennent un incendie qui ne pourra s'éteindre tant que l'Islam et l'Occident ne manifesteront pas la réelle et mutuelle volonté de se comprendre.

01/1991

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Romans, témoignages & Co

Tokyo Scénario. Rébellion d'une actrice sud-coréenne

Dans les K-Dramas et en public, Lee Shin interprète toujours le même type d'héroïne : une femme vulnérable et mignonne. Lasse de cacher sa personnalité, elle change de registre en acceptant le rôle principal d'un thriller japonais au côté d'un acteur mystérieux... Plongez dans le quotidien exaltant d'une actrice sud-coréenne et vivez des émotions dignes des dramas ! Adulée pour ses rôles d'héroïne adorable dans des K-Dramas romantiques, Lee Shin est au sommet de sa gloire. Mais pour maintenir son image de jeune femme timide et parfaite, elle doit constamment masquer sa personnalité indomptable. Ainsi, quand on lui propose de jouer une tueuse sanguinaire dans un long-métrage tourné au Japon, elle ne peut résister à la tentation de laisser sa nature coriace s'exprimer. Contre l'avis de son agent, elle rejoint le casting de ce projet de rêve et donne la réplique à Toma, un acteur difficile à cerner et peu apprécié de l'équipe. Se pourrait-il qu'il porte un masque, lui aussi ? D'abord auto-édité par son auteure, Tokyo Scenario rejoint la collection K ! Story avec une intrigue approfondie. Grâce à sa romance aux tournants inattendus et ses personnages bien travaillés, le roman fait vibrer le coeur des lecteur(trice)s à la façon d'un K-Drama. Mêlant la douceur des sentiments naissants à la dure réalité du métier d'acteur, Tokyo Scenario permet à la fois de rêver et d'ouvrir les yeux. C'est un voyage aux multiples facettes qui nous emmène dans les rues lumineuses de Tokyo et les non moins magiques coulisses du cinéma. C'est aussi un va-et-vient entre secrets et complicité, image de soi et introspection, doutes et amour... Le tout raconté par une plume fluide, légère et captivante. Avec ce roman contemporain et divertissant aux thématiques recherchées, on se laisse emporter dans le tourbillon de la vie d'actrice de Lee Shin.

11/2022

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Franc-maçonnerie

Franc-maçonnerie et politique. Les liaisons dangereuses

Ancien Vénérable Maître franc-maçon et membre des Hauts Grades au sein de l'obédience du Droit humain, Serge Abad-Gallardo se consacre depuis des années à dévoiler ce véritable contre-pouvoir caché qu'est la franc-maçonnerie. Avec ce livre il met en lumière, de l'intérieur, l'influence déterminante, continue, et secrète de la franc-maçonnerie sur le politique dès le XVIIIe siècle. On ne peut véritablement mesurer l'influence de la franc-maçonnerie qu'à travers les rapports qu'elle a tissés avec le politique depuis ses origines. Car aucun régime n'a été épargné par l'ombre de celle-ci depuis la Révolution française : en particulier toutes les républiques successives, sans exception, y compris la Ve République. Les décisions politiques elles-mêmes prises au plus haut niveau ont été orientées et sont orientées aujourd'hui encore par le pouvoir des loges - particulièrement dans le champ sociétal, jusqu'au sombre exemple actuel de l'euthanasie. Cette influence constante et déterminante pose la question de la nature même de notre démocratie et du pouvoir du peuple qui est censé en découler. Autrement dit, comment quelques milliers de membres des loges, à partir de principes ésotériques et magiques cachés au plus grand nombre, ont-ils façonné ainsi au fil du temps une nouvelle société à force de lois transgressives ? C'est tout l'enjeu de ce livre courageux que d'y répondre, nourri par la riche expérience de l'auteur lui-même. Serge Abad-Gallardo est un ancien haut fonctionnaire territorial qui a passé plus de vingt ans au sein des loges maçonniques du Droit humain qui est une obédience mixte et internationale. Il a occupé la plupart des postes d'officier de loge y compris celui de Vénérable Maître. Revenu à la foi chrétienne en 2012, il témoigne de sa connaissance du monde de la franc-maçonnerie dans de nombreuses conférences qu'il donne en France et à travers le monde.

03/2023

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Beaux arts

Comment regarder les symboles et allégories

Que disent les oeuvres d'art et que représentent-elles ? Est-il possible que, sous ce que voient nos yeux, l'artiste ait dissimulé un message caché ? Dans le très vaste répertoire des symboles du passé, les peintres ont puisé images et codes de représentation, dont la clef de lecture est souvent perdue. Ces codes font partie intégrante de la structure de l'oeuvre, et le spectateur, s'il ne les connaît pas, n'est pas en mesure de reconnaître ce que les images racontent ni la signification dont elles sont porteuses. Le présent volume veut offrir aux lecteurs d'aujourd'hui et aux visiteurs des expositions et des musées un instrument pour s'orienter dans le monde des images et apprendre à déchiffrer le sens caché de tableaux célèbres. Comme une telle matière interdit par nature une interprétation univoque et définitive, nous proposons quelques clefs d'interprétation des différentes oeuvres, sans avoir la prétention d'épuiser, en de simples et brèves explications iconographiques, l'étendue et la complexité de leurs références et des sujets qu'elles traitent. Cet ouvrage est organisé en quatre sections thématiques : la première, " Symboles du temps " , est consacrée à la manière d'exprimer la conception de la temporalité aux différentes époques de l'histoire européenne, et elle en présente les principales personnifications symboliques ; la deuxième section, " Symboles de l'homme " , illustre quelques archétypes de l'imaginaire culturel et anthropologique de l'humanité tirés des traditions religieuses et philosophiques de l'Occident ; la troisième section, " Symboles de l'espace " , se propose de faire découvrir au lecteur des lieux " magiques " du monde qui l'entoure ; et la quatrième section, intitulée " Allégories " , s'attache aux principaux thèmes iconographiques de l'histoire de l'art. Dans les annexes, sont présentées les sources littéraires, philosophiques, religieuses et iconographiques dont se sont inspirés les artistes ou les intellectuels qui guidaient ceux-ci dans la composition de leurs oeuvres, ainsi qu'une bibliographie essentielle, permettant ainsi au lecteur d'approfondir la connaissance de ce monde fascinant et riche de nombreuses surprises captivantes.

08/2018

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Beaux arts

Les arts de l'Asie centrale

A l'origine de ce livre, une conquête parmi tant d'autres : Alexandre le Grand occupait il y a 2300 ans la Bactriane, province occidentale de l'Asie centrale. Deux siècles plus tard, un envoyé chinois faisait le chemin inverse, vers l'Occident. La réalité humaine de ces régions, carrefour des routes de la Soie, fit éclore un commerce d'une richesse inouïe : ressources minérales (or, lapis-lazuli, turquoise), animales (chevaux ou moutons), vivrières, mais aussi la soie, le coton ou le thé... Marchands porteurs de denrées mais, aussi et surtout, d'idées et de spiritualités. Ce livre part à la redécouverte d'un monde aux dimensions d'un continent, de l'Iran à la Chine, entre les déserts et les steppes au nord et la barrière des Himalayas, au sud. Fébrilement et brièvement exploré au tournant du siècle, avant 1914, ce domaine était depuis lors ouvert par intermittences. L'éclatement de l'Union soviétique a fait sauter les verrous de sa partie la plus secrète : ce livre recrée l'unité d'un ensemble toujours divisé, mais désormais mieux connu. Ces civilisations charnières entre Orient et Occident sont en effet partagées entre des pays aux frontières souvent artificielles : anciennes républiques soviétiques, Afghanistan, Tibet, Mongolie ou Xinjiang chinois. Les cultures se sont succédé ou côtoyées dans ce creuset au rythme de trois grandes étapes. Antiquité où, sur fond d'affrontements et de symbiose, émergent des empires méconnus : parthe, kushan, sassanide, turco-sogdien. L'essor du bouddhisme, qui partira vers la Chine, la Corée, le Japon, marque une période de transition. Proclamé religion officielle du Tibet en 779, sous sa forme lamaïque, il est aussi adopté par la Mongolie. Enfin, la conquête arabe conduisit l'islam au cœur de l'Asie, et diffusa en retour techniques et motifs et couleurs vers Bagdad et Le Caire : ce fut l'apogée de l'Asie centrale, symbolisé par les noms magiques de Samarcande et Boukhara.

11/1999

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Beaux arts

Les couleurs de l'Occident. De la préhistoire au XXIe siècle

Nos couleurs d'aujourd'hui ne sont plus qu'une question de goût, dans un grand désordre que ne gouverne aucune règle. Pourtant, ce moment de leur longue histoire n'est qu'une exception. Toujours, les sociétés ont régi les significations de la couleur et ses usages magiques, religieux, politiques, sociaux selon des systèmes chromatiques qui ne se transgressaient pas sans risque et ne variaient qu'avec l'évolution des structures et des idéologies sociales. Hervé Fischer, en artiste et en sociologue, scrute l'oscillation permanente de la vision et de l'usage des couleurs en Occident entre deux pôles —rationalisation et irrationalité, contrainte et liberté —et dégage de leur tension les fondements d'une sociologie de la couleur, pour mieux en bâtir l'histoire. De la gamme rouge-jaune-noir-blanc des cavernes jusqu'aux fausses couleurs qui font voir l'univers invisible, des premières icônes jusqu'à la publicité et aux modes contemporaines en passant par le cercle de Chevreul, depuis les cathédrales colorées jusqu'au blanc des murs modernes, l'auteur dégage un chemin qui va du symbolisme des couleurs pures à l'invention du réalisme des couleurs, du clair-obscur de Rembrandt à la couleur lumière des impressionnistes et à l'anarchisme fauviste faisant écho aux crises sociales du temps. Vient alors l'idée du rôle moteur des grands artistes de l'Occident dans la trajectoire apparente des couleurs. On ne sait plus, au bout du compte, de la société ou de l'individu, qui agit sur l'autre pour bouleverser l'ordre établi —tout ce qui fait d'un Léonard, d'un Delacroix, d'un Van Gogh, d'un Matisse un révolutionnaire. Eux le savaient, et les citations de leurs écrits qui émaillent le texte de ce livre, en accord avec la pertinence des images, nous conduisent à mesurer, par leurs questionnements et leurs certitudes, la hauteur des débats et la puissance des enjeux qui se nouent autour de la couleur.

11/2019

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Littérature française

Homère est morte...

Ce livre a déjà été écrit par ma mère jusqu'à la dernière ligne. Tandis que je le recopie voilà qu'il s'écrit autrement, s'éloigne malgré moi de la nudité maternelle, perd de la sainteté, et nous n'y pouvons rien. Je décide d'incruster dans cette construction qui désobéit à maman des feuillets tirés de sa sainte simplicité. Le livre par excellence serait plein de livres et de ces photos magiques que l'on voit s'animer sous le regard d'un lecteur passionné, il s'ouvrirait sur des villes qui donneraient sur d'autres villes où ma mère aura séjourné. La plupart du temps on voit ma mère accrochée à moi d'une part et à sa canne de l'autre. Elle a le visage levé vers moi, elle me consulte d'un regard brillant, je lui souris et elle me croit. Je suis son père maternel. Et si elle avait été aussi grande que moi ? Ou plus grande ? J'ai trois cahiers dont Eve est la reine, la ruine, l'héroïne. Ma mère les a semés afin que je ne meure pas de sa fin pendant le premier désert. Eve n'a jamais rien fait exprès. Elle accorde. Elle laisse faire. Elle est la grâce même. Ces cahiers ont l'utilité qui est la vertu de ma mère Ils n'ont pas d'autre souci que d'accompagner les voyageurs et d'aider à mieux trépasser Quand maman me lancinait de février à mai, me disant continuellement aidemoiaidemoiaidemoi, des centaines de fois par jour, quand allongée dans sa barque elle me requérait, penchée sur elle, au plus étroit, après avoir abaissé les barreaux du lit de métal je disais avec une intensité égale à la sienne, "dis-moi ce que tu veux que je fasse pour toi, je le ferai". Et elle : "Rien." J'ai fait ces Riens. Les voici.

08/2014

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Littérature française

La Somnolence

À soixante-seize ans, seule, oubliée de tous, à demi-folle, Martha Krühl vit encore, comme les enfants, dans un sommeil enchanté. Sa vie n'est plus qu'un voluptueux ensevelissement dans les eaux magiques du songe, une lente dérive entre cauchemar et féerie : les vivants ne sont pas vivants, il y a des rires inquiétants dans les groseilliers, un pendu dans les jardins d'autrefois, un fantôme neurasthénique qui n'arrive pas à mourir vraiment et que la parole ressuscite sans cesse. Voyageuse de nuit, démon somnambule, Martha Krühl fera en quelques heures d'étranges rencontres. Alice de cauchemar, vieillie, alcoolique, réussira-t-elle comme l'héroïne de Lewis Carroll, à passer de l'autre côté du miroir pour retrouver son amour fou, ce compagnon qui l'a quittée un jour sans dire un mot ? N'aurait-il d'ailleurs jamais habité que dans cette région fabuleuse où vivent les pauvres créatures que nous inventons parfois pour meubler notre solitude et supporter le naufrage de notre vie ? L'histoire de cette vieille petite fille, prisonnière d'une ville étouffante qui se décompose lentement sous un ciel sale et vide, est peut-être avant tout l'histoire d'un refus de la vie qui ne peut déboucher que sur la folie et, au bout du compte, sur l'enfer, au sens où Bernanos dit que l'enfer, c'est de ne plus aimer. La Somnolence est le premier roman de Jean-Pierre Martinet. À sa sortie, en 1975, Pascal Pia, lecteur exigeant s'il en est, avait été saisi par le talent et l'originalité du jeune romancier, auquel il consacra un article conséquent dans Carrefour : "La somnolence de Martha est une somnolence prodigieusement active. La raison de Martha s'égare, mais ne s'engourdit pas. Et la vieille femme s'exprime avec tant de vivacité [que] peu de lecteurs seront tentés de lui fausser compagnie. La composition d'un tel ouvrage implique une intelligence aiguë de la création littéraire. "

01/2010

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Critique littéraire

Ces belles en leur demeure

Forteresses féodales austères ou à demi-écroulées... manoirs enfouis dans la verdure... fastueuses demeures, contemporaines de la Renaissance ou des temps modernes... Les visiteurs passent, admirent, envient parfois les privilégiés ayant vécu dans ces logis romantiques ou baroques qui témoignent de l'Histoire et des histoires dont les murs ont été les témoins muets. Des Belles de toutes époques, qui ont donné une âme à ces lieux de plaisance, d'amours et d'intrigues. En historien, en conteur, Claude Mossé entraîne les lecteurs en quelques sites magiques où des femmes hors du commun ont écrit des pages de gloire, d'esprit, de politique ou de passion. En Drôme provençale, Madame de Sévigné hante les vastes pièces du château de Grignan où, chez sa fille, elle écrivait... Sur les rives de la Loire où, par groupes de trente ou quarante, les touristes parcourent les couloirs du château de Loches, le spectre de l'éblouissante Agnès Sorel retrouve celui de son bien-aimé Charles VII... À la Malmaison, près de Paris, Joséphine de Beauharnais, épouse de Bonaparte, mêla en de fastueuses réceptions intrigues politiques et protocole impérial... Dans le bocage berrichon, à Nohant, dont George Sand fit le sanctuaire romantique de toute la vie culturelle du XIXe siècle, on passe naturellement de la plume de Musset, au piano de Chopin, à la verve de Flaubert... À Saint-Jean-Cap-Ferrat, dans la villa " Santo Sospir " où pas un pan de mur n'échappa au crayon de Jean Cocteau, Francine Weisweiller accueillit dans les années de l'après-guerre, tout ce que la France des arts comptait de gens de qualité ; Francis Poulenc y retrouva Jean Marais, François Truffaut, et beaucoup d'autres... Dans leur cadre, Claude Mossé fait revivre avec humour et précision la vie de ces femmes présentes dans la mémoire collective. Un livre qui, donne l'envie de voyager dans le temps et dans l'espace. Les belles et leur demeure alimentent nos rêves.

11/2005

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Montagne

Au bout de la corde, la vie, la mort

Qui ne cherche pas à fuir les platitudes du quotidien, à construire des rêves, des crêtes salvatrices ? La montagne est parfois une de ces réponses. Stefan Cieslar, tout à la fois alpiniste et guide de haute montagne, dans cet ouvrage regroupant neuf nouvelles et un poème, confie au papier, autre mur lisse et pourvu d'arêtes invisibles, sa relation complexe à la montagne.Tout au long de ses récits, cette complexité balaie les stéréotypes liés à cette thématique : accomplissement, ivresse des sommets, maîtrise progressive de la pratique et de ses termes. Faisant un usage sobre et parfaitement intégré du lexique technique, le narrateur ne cesse d'interroger le sens de l'univers, à travers des espaces aussi variés que magiques : Chili, Argentine, Mont-Blanc, Oisans, Calanques, du littoral français aux hauteurs de Sarajevo.L'ascension n'est jamais là pour elle seule : elle convoque personnages, passé et présent sans oublier le monde des vallées. C'est ainsi que la solitude du grimpeur voisine souvent avec amitiés, amour ou simples rencontres le temps d'une course.Le motif obsédant du choix tresse chaque épisode : « Choisir, c'est accepter de mourir ». L'éblouissement à l'arrivée n'occulte jamais le sentiment aigu de fugacité ainsi que les doutes.Soif aussi d'ouvrir de nouvelles voies mais en s'appuyant sur le respect des prédécesseurs, en lui adjoignant l'analyse des possibles, surtout dans les moments critiques : percevoir la bonne prise, poser un bon piton, mais aussi savoir lire la fin de l'amour dans un passage difficile.La « grimpe », telle une plaque photographique, fait office de révélateur. Mais cette « révélation » ne suffit pas, le narrateur se donne nécessité de lire les événements, tout au moins de tracer a posteriori la « voie » de ceux qui ont disparu. Cela sans imposer sa vision mais en l'éclairant par le passé, les témoignages des proches. Ils sont là pour rappeler à l'auteur ses propres dilemmes, la « confluence » au cœur de toute existence

02/2015

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Littérature française

Le seul homme

Après la 3ème guerre mondiale, il ne reste que des femmes sur terre. Les hommes sont morts au combat et ont succombé à Wolbachia. Traumatisées par cette mort sélective de leurs maris, de leurs pères et de leurs fils, les femmes ont constitué 4 Royaumes. Désormais elles n'enfantent plus mais des filles viennent au monde dans une incubatrice concevant les enfants in vitro par sélection d'ADN féminins. En 2600, Adsila, la compagne de la Reine Ozalee, découvre l'existence d'un mâle élevé comme une fille. Elle va s'acharner à le détruire et à accaparer le pouvoir. Au-delà de réconcilier avec la lecture, " Le Seul Homme " de Marianne Chabadi et Thierry de Massia transporte dans un univers d'émotions et d'aventures aussi lointaines qu'intérieures, à la recherche des autres et de soi-même. La narration épique de cette odyssée nous conduit dans des paysages magiques au milieu d'êtres fascinants. On se laisse emporter par Eyota, le jeune héros, dans les mêmes élans et les mêmes espoirs que lui. On chevauche, on gambade, on profite de sa jeunesse, de sa fougue, de ses rêves, de sa ferveur à battre la campagne, combattre... et se relever. Comme lui, du fond de l'âme, l'on sent l'appel de l'inconnu et la force de l'Amour qui construit le destin d'Eyota et de chacun ! Ce roman est une oeuvre fantastique, poétique, sentimentale, initiatique. Comme dans une parabole, Eyota nous emmène sur un chemin éclairé et parsemé de symboles. Puisse " Le Seul Homme " être désormais accompagné de nombreux lecteurs... Marianne Chabadi et Thierry de Massia se sont rencontrés dans le monde de l'Art. Leur première collaboration a donné naissance au court-métrage "Life Blood", tiré de la nouvelle "Le Sang de la Vie" de Marianne Chabadi. La création du "Seul Homme" est leur second travail en commun.

09/2018

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12 ans et +

Library Jumpers Tome 3 : La briseuse d'illusions

Il lui suffit de tourner la page pour déclencher la fin du monde... Gia l'a découvert à ses dépens : les plus belles bibliothèques du globe s'ouvrent sur un univers inquiétant où magiciens, sorcières et créatures surnaturelles s'affrontent depuis des siècles. Voilà plusieurs semaines que la jeune fille et ses compagnons d'infortune se terrent en Irlande pour échapper à la colère de ceux qui la tiennent pour responsable de la fuite d'une kyrielle de dangereux criminels. Les évadés, avec à leur tête Conemar -un puissant mage maléfique qui n'est autre que l'ennemi juré de Gia -, ravagent à présent le monde des humains et celui des Chimères. Difficile pour la Sentinelle, dans ces circonstances tragiques, de rester concentrée sur sa mission : retrouver les clés disséminées dans ces splendides bibliothèques anciennes et s'en servir pour réveiller un redoutable monstre de légende afin de le détruire une bonne fois pour toutes. D'autant que le Conseil a renforcé la sécurité des bibliothèques, condamné l'accès aux portes-livres et instauré un climat de suspicion... Gia peut-elle encore compter sur son oncle, Archimage d'Asile, et sur Arik, malgré leur rupture ? Les décisions du Conseil se succèdent, de plus en plus arbitraires, et la réponse à ces interrogations se fait de moins en moins évidente. La fin du monde approche ! Si elle veut enrayer le cours du destin, Gia n'a plus qu'une solution : basculer dans la clandestinité et s'allier avec ses anciens ennemis. Alors, seulement, elle pourra faire éclater la vérité et espérer maintenir l'équilibre entre les deux univers. Bestiaire fabuleux, objets magiques, voyage entre les univers... Jamais plus vous ne regarderez un vieux livre poussiéreux du même oeil ! Avec La Brifea e d'illuj ons, Brenda Drake nous entraîne vers un final à couper le souffle, dans un monde toujours plus surprenant et somptueux.

06/2018

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Tourisme étranger

Voyages spirituels

Des incroyables statues de l'île de Pâques à l'historique chemin de Compostelle, découvrez vingt-cinq lieux empreints de spiritualité dans le monde. Un baume pour l'âme et un épanouissement pour l'esprit. Certains lieux ont la capacité de toucher l'âme. Ils ont ce pouvoir de s'insinuer davantage ; de s'infiltrer à travers la peau pour plonger intimement au plus profond de soi ; de nous contraindre à nous poser de nouvelles questions sur l'existence. Ces endroits pourraient ne pas être plus beaux, plus frappants, plus insolites ou plus grandioses que d'autres - mais la plupart du temps, ils le sont. D'une certaine manière, ils ont beaucoup plus de densité. C'est parce qu'ils sont sacrés qu'ils sont empreints d'une telle intensité spirituelle accumulée au cours des siècles - peut-être même des millénaires - par le recueillement de nos prédécesseurs. Ce sont des lieux chargés de prières et d'espérance. Lorsque vous visitez un site sacré, vous n'admirez pas qu'un joli caprice de la nature ou une structure architecturale géniale. Dans un site sacré, vous vivez une expérience, vous pouvez discerner dans les roches, les briques, la boue ou le mortier, toutes les histoires ancestrales. Peu importent vos propres croyances ou sentiments. En feuilletant Voyages spirituels, vous partirez au coeur de différentes confessions et croyances, vous traverserez les continents, volerez au-dessus des océans, pénétrerez au plus profond des massifs montagneux, vous parcourrez les déserts et plongerez au coeur de grouillantes cités. Parce que les êtres humains ont toujours été à la recherche de récits et de croyances pour transcender le monde qui les entoure. L'objectif de ce livre est de vous faire voyager dans quelques-uns de ces lieux magiques, mystérieux et mystiques. Illustré par de splendides dessins, il évoque la quintessence de vingt-cinq sites sacrés disséminés sur toute la planète, et ravive quelques-unes des légendes qui leur sont associées.

10/2018

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Erotique

Pierre bleue

Au crépuscule des âges, vit Jan-Jâk, un jeune homme cro-mignon. Guerrier curieux et philanthrope, il cherche une petite tanière chaude et humide lorsqu'il rencontre une tribu de sympathiques chasseurs-queuteurs en pleine traque d'un troupeau de Deux Nez. Selon eux, la corne du rhinocéros aux pouvoirs magiques voire aphrodisiaques serait propice à guérir bien des maux. Voilà bien des lunes que leur chef Pââ-Tri souffre d'une terrible malédiction : son bambou-qui-crache reste plus mou qu'une liane. Impossible de le faire bander, même comme un arc... Les potions et les incantations du grand sorcier Rheu-Nay ne parviennent pas à lui mettre le gourdin. Le pauvre Pââ-Trik est d'une humeur aussi massacrante qu'un Bison des steppes blessé. Désespérés, les villageois voient dans le jeune et beau Jan-Jâk au derrière de feu, l'opportunité de rallumer le volcan éteint de leur souverain. Mais il faut tout d'abord initier ce puceau aux pratiques locales. C'est Jill-Bear, l'ancien favori de Pââ-Trik qui fera son éducation sexuelle. Ravis de suivre les progrès du jeune homme, les villageois l'encouragent et participent même aux leçons. Ce brave Jan-Jâk n'en a pas fini de tailler des silex ! Espérons qu'il aura le coutelas bien dur le soir de la cérémonie où Pââ-Trik le réduira en poudre. Allez, va toujours plus loin, Jan-Jâk ! Va toujours plus fort, Jan-Jâk ! Tu veux tout savoir, Jan-Jâk ! Ton vit est un cri, Jan-Jâk ! Il y a plus de 500 000 saisons, à l'aube de l'humanité, Jan-Jâk s'élançait vers l'inconnu, à la découverte de la grande horde de ceux qui se sucent debout : les hommes. Car se faire prendre et comprendre, tel était le destin de Jan-Jâk, fils des âges pas farouches. Aujourd'hui, grâce à Pochep, grand spécialiste de l'homo erectus, c'est enfin la guerre du foutre dans la collection BD-CUL ! Rahaaaaa !

11/2022

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Science-fiction

Splines

Qu'est-ce qu'une spline ? C'est une fonction mathe?matique qui permet d'approcher des distances, elle est utilise?e pour " repre?senter nume?- riquement les contours complexes ". En statistique c'est un outil de prospective, qui proce?de par interpolation. Et c'est par des interpolations topographiques que luvan fait surgir comme par magie des sce?nes, un passe? enfoui ou un futur invente?, a? partir d'un ba?timent myste?rieux ou familier, en vue d'en extraire l'essence me?me. Forant ainsi chaque de?tail faisant histoire, l'autrice pousse a? son extre?me la poe?tique de la ruine pour invoquer le monde malgre? nous, aux confins de l'utopie. Ce clin d'oeil au spleen, malicieuse re?sonance litte?raire, annonce 29 textes entreme?lant tous les genres, de la fiction a? la non-fiction, anime?s par l'imagination et la langue d'une autrice particulie?rement originale. C'est a? travers le monde que luvan a croque? (dans tous les sens du terme) chaque lieu : a? Prague, San Francisco, Hiroshima, Munich, Bratislava, Berlin, Bruxelles (le hall Van Volxem, la galerie Rivoli, le petit palais des Sports de Forest), Go?teborg, Galway ; pour la France, l'abbaye de Beauport a? Paimpol, le Cre?t de Roc a? Saint-E?tienne, le square Suzanne- Buisson a? Lyon, trois recoins de Paris (le palais des Congre?s, une incur- sion dans le muse?e du Louvre, la dalle Keller), et le Quartz a? Brest. VARIATIONS LITTE?RAIRES E?POUSTOUFLANTES AUTOUR DE LIEUX HORS NORMES, VERS UNE TOPOGRAPHIE DE L'INFIME, DE?SOSSANT L'HUMAIN, DE?CARCASSANT LES NOTIONS DE GROUPE, D'AUTORITE? ET DE LIBERTE?. Les illustrations en noir et blanc de Nacha Vollenweider ponctuent les textes et font e?merger comme une nouvelle dimension aux images et chocs engendre?s par la lecture. Les amoureux d'Agrapha retrouveront ce voyage a? travers le temps et a? travers le monde, jusqu'a? ressentir une reconfiguration e?tonnante du regard.

08/2022

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Radiesthésie

La radiesthésie

L'abbaye de Saint-Martin du Canigou. Au coeur du massif du Canigou (2 784 m), dans les Pyrénées-Orientales, cette abbaye bénédictine surplombe la vallée depuis le me siècle. Le lieu sacré permet de se recharger en ondes positives. La roche de Solutré : Lieu emblématique du sud de la Bourgogne, cet escarpement calcaire qui culmine à près de 500 m permettrait à l'homme d'être réceptif aux très hautes vibrations émanant de la Terre et du Cosmos. Son aura augmenterait et il se rechargerait en ondes positives. La basilique de Vézelay : Situé en Bourgogne, ce lieu de pèlerinage est construit sur un lieu celte recélant un nombre important de courants telluriques druidiques, la chapelle Saint-Bernard étant le point culminant de la présence de ces énergies. Le mont Sainte-Odile : Mont vosgien culminant à 767 m d'altitude et surmonté par l'abbaye de Hohenbourg. Divers endroits énergétiques sont présents : plateau des Fées, baignoires, lieux de naissance, mur païen, etc. Les châteaux de Montségur, de Quéribus et de Peyrepertuse : Situés en pays cathare (département de l'Aude), ces hauts lieux riches d'un passé mouvementé regorgent d'énergies et de plans vibratoires supérieurs. Tous nichés sur des pitons rocheux, à des altitudes vertigineuses, comme suspendus au-dessus de l'abîme, entre ciel et terre, ils permettent de se relier au Cosmos et à la Terre parce qu'ils cumulent des énergies sacrées depuis plusieurs siècles. Comment pénétrer dans un lieu cosmo-tellurique ? Les hauts lieux vibratoires, chargés d'histoire et d'énergies, ont détenu des fonctions magiques et demandent à y pénétrer avec prudence et considération. Accédez en conscience. Demandez la permission au "gardien du lieu" de vous autoriser à y entrer et ainsi à vous connecter aux énergies émanantes. Vous pouvez penduler pour obtenir la confirmation ou l'infirmation, ou ressentir une sensation (mains, corps, bas du dos). Lorsque l'autorisation est donnée, connectez-vous à l'énergie du lieu et recevez... Au moment de quitter les lieux, n'oubliez pas de remercier le "gardien du lieu" et la Terre.

05/2021

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Littérature française

Les confessions d’une vendeuse en baskets

"Vous, qui tenez mon livre dans les mains, bienvenu dans mon récit. Vous allez y découvrir un monde fantastique, peuplé de créatures magiques, d'une nature luxuriante, quelquefois aimante, souvent vengeresse. Vous y trouverez de preux chevaliers sauvant des princesses enfermées dans des tours dont la flèche côtoie la stratosphère. Vous y trouverez des chiens devenus rois et des chats voulant dominer le monde après une invasion de rats (c'est déjà pris comme sujet, je crois, il va falloir que je trouve autre chose). Vous y trouvez... Bon arrêtons là voulez-vous ? Vous risquerez d'être déçu. Si vous êtes fan de fantastique ou de philosophie fiction, vous risquez d'être frustré. Quoique... Non, le livre que vous tenez dans vos mains traite de mes ressentis, de mon expérience, de ma vision de ce beau métier qu'est celui de vendeuse en prêt-à-porter. Alors, certes, je ne suis pas médecin et je ne sauve pas des vies, je ne suis pas chirurgien et ne couds pas des mains dans le ventre d'un de mes patients pour éviter l'amputation, je ne fais pas de missions pour les chimpanzés à la Sierra Leone, je n'essaie pas non plus de sauver le panda roux de l'extinction, bien que sa disparition me fendrait le coeur. Je suis juste une vendeuse en baskets qui avait envie de partager certaines de ses impressions. Tout est organisé en chapitres, que l'on peut suivre à sa guise. Ce n'est pas un récit que j'ai voulu lourd, péremptoire, pompeux, barbant, fastidieux, monotone, scolaire, qui finirait, pour sûr, dans un joli panier en osier dans la salle d'attente du nouveau salon d'esthétique pour chien à la mode. C'est un récit que j'ai voulu réjouissant et léger, pour vous qui vous apprêtez à ouvrir ce livre pour en lire les premiers mots".

02/2022

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Histoire du cinéma

Midi-Minuit Fantastique. Volume 4, avec 1 DVD

Mai 1962. Les kiosques à journaux affichent la photo saisissante d'un loup-garou aux prises avec une voluptueuse jeune femme. En lettres noires et rouge sang brille pour la première fois un nom appelé à la postérité : Midi-Minuit Fantastique. Tout au long des Sixties, ces trois mots magiques résonnent comme la plus intense des promesses... Fondée par Michel Caen, Alain Le Bris, Jean-Claude Romer et Jean Boullet, la toute première revue européenne consacrée au cinéma de genre ne se contente pas de défricher un domaine alors méconnu et méprisé. En dix ans d'existence, MMF s'impose comme une publication à la fois ludique et exigeante, foisonnante et avant-gardiste. En un mot : culte. Sa rédaction fédère de brillants spécialistes : Gérard Lenne, Jean-Pierre Bouyxou, Raymond Borde... De prestigieuses plumes d'horizons divers s'invitent dans ses colonnes : Ado Kyrou, Eugène Ionesco, Jean Rollin... Le ton est libertaire, les racines populaires, l'inspiration surréaliste. L'iconographie de sexe et de sang, éminemment évocatrice. Un seul credo : le fantastique est l'autre nom de l'érotisme. MMF saisit en temps réel un age d'or du septième art et accouche d'une subversive "politique des horreurs". La Hammer, le gothique italien, l'épouvante américaine sont à l'honneur. Dracula et Peeping Tom deviennent les héros noirs d'une contre-culture qui annonce mai 1968 et la libération sexuelle. Cinéma bis, cinéma d'auteur, underground, littérature et BD s'entremêlent dans un enthousiasmant maelström pop... Cet ultime volume, dirigé par Michel Caen et Nicolas Stanzick, préfacé par John Landis, regroupe les neuf derniers numéros la revue, depuis le 18/19, en 1967, jusqu'au légendaire 25/26, resté inédit en 1973 et publié ici pour la première fois. Enrichi de photos et de textes inédits, il comporte aussi le DVD Les Frissons de Midi-Minuit - une sélection de huit courts métrages introuvables. Manière de fêter comme il se doit la renaissance d'une revue devenue littéralement mythique.

12/2021

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Tatouage et body art

Le corps peint. Des Néandertaliens aux Drag Kings

En dépit de l'absence de vestiges (les plus anciens tatouages conservés de corps momifiés datent de 3000 ans avant J. -C.), plusieurs indices semblent accréditer l'idée que l'homme a pris son propre corps pour premier support de la peinture. Malgré la richesse et l'extraordinaire variété des décorations corporelles dans toutes les sociétés dites "primitives" , il est possible de déterminer certaines fonctions générales nettement distinctes ? : Les peintures corporelles, qui ont un caractère éphémère, et qui sont associées à des fêtes, des cérémonies, des pratiques magiques. Elles nous font pénétrer dans le domaine du sacré, c'est-à-dire de la transgression rituelle des tabous. Aussi manifestent-elles des dispositions psychiques qui, dans la culture occidentale, sont réprimées ou affectées d'un caractère psychotique. Les marques les plus durables, par tatouage ou scarification, qui équivalent à une inscription sur le corps de l'ordre culturel de la communauté et de la situation sociale des individus. Avec l'invention de l'écriture et la constitution des Etats, l'inscription est transférée du corps des individus à une peau plus anonyme ? : le parchemin. Le corps, pour être désormais intact, n'en est pas moins l'objet de retouches visant à l'assujettir à sa propre image : cosmétique, maquillage et opérations esthétiques de toute nature. La séduction joue sur la limite entre l'occultation et l'aveu de ces artifices. Cependant, la marque corporelle est délibérément assumée dans certains domaines marginaux ? : le tatouage des forçats, des aventuriers, des prostituées, le maquillage des acteurs et des clowns, le grimage des enfants, etc. L'évolution de la. peinture moderne peut être interprétée comme la réactivation anti-illusionniste de l'épiderme de la toile. De fait, au terme de cette évolution, le corps est à nouveau assumé dans sa fonction de support originel de la peinture, notamment dans les mouvements du Body Art et du Transvestisme.

10/2023

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Critique littéraire

Histoire romaine. Tome 5, Livre IX, Le livre illyrien ; Fragments du livre macédonien, Edition bilingue français-grec ancien

Ce livre, le neuvième de l'Histoire romaine, marquait une étape importante dans la série des guerres étrangères puisqu'il racontait comment les Romains, intervenant pour la première fois dans le bassin oriental de la Méditerranée, avaient vaincu et soumis Philippe V puis anéanti la monarchie macédonienne après la défaite de Persée à Pydna. Appien lui avait donc donné le titre de "Livre macédonien" et avait ajouté une sorte d'appendice, le "Livre illyrien", où il exposait les circonstances de la conquête, achevée par Auguste, des régions qui formeront l'Illyricum. Fâcheusement, le Livre macédonien fut perdu, peut-être dès le IXe siècle de notre ère et le Livre illyrien aurait sans doute connu le même sort si les éditeurs byzantins ne l'avaient pas inséré à la suite du livre V des Guerres civiles. Paradoxalement, nous avons donc perdu ce qu'Appien considérait à juste titre comme le plus important et conservé un appendice moins travaillé. Heureusement, les Extraits constantiniens nous ont conservé les passages du Livre macédonien relatifs aux négociations entre Romains et Macédoniens à l'occasion des trois guerres qui les opposèrent. On constate qu'Appien suivait une tradition différant sensiblement de celle qui prévaut depuis Polybe et, en particulier, qu'il n'était pas dupe des accusations portées contre Persée par des adversaires décidés à l'anéantir, quoi qu'il fît. Il était donc utile de rééditer et de traduire ces pages où il apparaît qu'Appien jugeait justifiée la rancune de Philippe V, ulcéré de l'ingratitude des Romains qu'il avait loyalement soutenus contre Antiochos III, et portait sur Persée un jugement favorable en montrant que ses qualités l'avaient rendu suspect aux Romains. Le Livre illyrien, malgré sa brièveté, reste une source historique de première importance. Dans la première partie du livre, consacrée aux guerres menées par les Romains dans la région de l'Adriatique contre des populations pratiquant la piraterie, Appien suit une tradition originale fort éloignée de Polybe, en particulier pour tout ce qui concerne Démétrios de Pharos. Dans la seconde partie, la plus détaillée, Appien relate, d'après les Mémoires d'Auguste, les opérations menées par celui-ci dans les Balkans après sa victoire sur Sextus Pompée et l'élimination de Lépide. Même s'il ne s'agit que d'un résumé, d'ailleurs plus complet que celui que Dion Cassius donne des mêmes événements d'après la même source, nous remontons à travers Appien au témoignage d'Auguste, qui, dirigeant les opérations et participant aux combats, donna de ces guerres engagées contre des populations mal connues une relation qui s'apparentait, semble-t-il, aux fameux "Commentaires" de César. Bref, en dépit des accidents de la tradition manuscrite qui ont entraîné la perte d'une partie de sa substance, et plus particulièrement le récit des fameuses batailles de Cynoscéphales et de Pydna, ce livre IX de l'Histoire romaine reste une source documentaire de première importance dont la réédition sur des bases scientifiques solides et la traduction en langue française paraissent entièrement justifiées. Le commentaire a bénéficié d'un concours de premier ordre, celui du professeur Pierre Cabanes, le meilleur connaisseur français des questions illyriennes.

11/2011

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Pléiades

Histoire de ma vie. Coffret en 2 volume : Tome 2 ; Tome 3

Respecter une oeuvre longtemps malmenée, et par là renouveler l'image de Casanova ; faire en sorte que l'on considère l'écrivain et non plus seulement l'aventurier, et pour cela établir enfin une édition respectueuse du manuscrit avec lequel se confond l'Histoire de ma vie : tel est le projet de cette entreprise, aujourd'hui achevée. Le texte est scrupuleusement transcrit ; la langue propre à Casanova, respectée en tout point ; les repentirs de l'écrivain, lisibles au bas des pages, comme les notes qui fournissent la "traduction" des mots ou des passages susceptibles de faire difficulté. Au texte d'Histoire de ma vie s'ajoutent d'importants appendices, qui proposent pour l'essentiel des écrits de l'auteur, mais aussi le témoignage de quelques-uns de ses contemporains, qui l'ont connu, lu, aimé, ou qu'il a marqués, durablement. Le premier volume de cette édition retraçait la jeunesse vénitienne, le "bel âge", jusqu'à l'évasion de la prison des Plombs. Voici Casanova exilé. Il a trente-deux ans. On le retrouve à Paris, "en devoir de faire fortune". Les années 1757-1763 (t. II de notre édition) sont fastes. Naviguant dans les coulisses du pouvoir, opulent, éblouissant, Casanova roule carrosse. Mais une fabrique de toiles peintes le ruine. Son goût pour la magie, la cabale, l'alchimie lui vaut des succès qui tourneront à l'aigre. Affaires, plaisirs, fuites parfois : il voyage dans l'Europe de la guerre de Sept Ans, manque être enrôlé comme soldat, se jette dans un couvent, aspire un temps à une vie retirée, puis s'élance à la poursuite d'une belle amazone. Les longues fiançailles avec Manon Balletti restent sans suite. Le mariage est "le tombeau de l'amour". Casanova commence à se déclarer "libertin". En 1763 (t. III de notre édition), il est à Londres. Une syphilis le met en danger de mort. Vient le temps des longs voyages : Allemagne, Russie, Pologne, Espagne. La politique européenne le passionne. Il tente en vain de plaire aux souverains. Déceptions, errances, dettes. Quelques jolies passions encore, mais aussi de vilaines "galanteries". A mesure que le récit avance, le passage du temps se fait plus sensible. L'heure des bilans est venue. La maturité dépossède Casanova de sa véritable nature. Il a quarante-sept ans déjà, un "âge méprisé de la fortune". Il se rapproche de Venise. L'Histoire de ma vie s'interrompt à la date de 1774, à la veille de son retour. Inachèvement accidentel, ou volonté de ne pas raconter la fin ? A Venise, désormais, Casanova est un indicateur aux services des inquisiteurs. Pouvait-il investir les années 1774-1798 (date de sa mort) d'un désir qui était lié à l'énergie et à la séduction ? Il revient sur l'ensemble de son histoire, lui donne un nouveau titre, Histoire de ma vie jusqu'à l'an 1797, mais n'en prolonge pas le récit. Dans la préface qu'il écrit alors, c'est de ses "folies de jeunesse" que le lecteur est invité à se réjouir avec lui.

05/2015

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Religion

Les perles des cantiques. Poèmes chantés andalous, Edition bilingue français-arabe

Auteur de plusieurs centaines d'ouvrages, Ibn 'Arabî (1165-1240), né en Espagne, reste plus connu pour sa prose que pour sa poésie. Pourtant à l'image d'un ciel orné d'étoiles, toute son oeuvre en est parsemée. Ses écrits jouissent d'un engouement qui ne s'est jamais amoindri depuis huit siècles, grâce à leur profondeur et leur subtilité mais aussi et surtout grâce à l'amour qui domine l'ensemble de son oeuvre. Cette profondeur et cet amour, si précieux et si chers à notre maître andalou, c'est à travers sa poésie qu'il l'exprime le mieux. "La raison qui m'a amené à proférer de la poésie est que j'ai vu en songe un ange qui m'apportait un morceau de lumière blanche. On eut dit un morceau de lumière du soleil (...) Je sus alors que ma parole atteindrait l'Orient et l'Occident. Lorsque je revins à moi, je déclamais des vers qui ne procédaient d'aucune réflexion, ni d'aucune intellection. Depuis lors, cette inspiration n'a jamais cessé." A travers ce témoignage, Ibn 'Arabî nous rappelle que la poésie a ceci de magique qu'elle peut être le reflet d'une inspiration divine. Elle permet alors, à celui qui s'en imprègne de saisir l'indicible. Ces poèmes andalous chantés dévoilent un jardin secret de celui que l'on surnomme encore aujourd'hui, Al-Shaykh al-Akbar, "le plus grand des maîtres". Nul ne pourrait nous reprocher de les avoir librement renommés "Les Perles des Cantiques". Ils révèlent un aspect extrêmement original et méconnu de sa poésie, elle-même confidentielle au regard de son oeuvre doctrinale considérable. Au sein d'un corpus riche d'environ deux mille poèmes, composés dans le plus pur classicisme arabe, ces chants andalous interpellent à la fois par leur présence et leur rareté. Vingt-neuf joyaux raffinés qui nous convient à un voyage lumineux et émouvant. Nous pouvons alors pénétrer le mystère d'une expérience mystique profondément intime, à travers des images d'une surprenante beauté, dans une langue d'une virtuosité inégalée. Expression originale toujours vivante aujourd'hui de l'âme musulmane et andalouse, ces chants mettent également en lumière les racines spirituelles du Maître dans sa terre natale. Cette édition bilingue réunit pour la première fois ces poèmes en un recueil offrant le texte arabe intégral entièrement vocalisé, une traduction française inédite accompagnée de commentaires et notes. Elle contribuera assurément à enrichir le legs du grand mystique et métaphysicien andalou, qui fut aussi un immense poète.

10/2018

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Beaux arts

Jacky Chevaux

" Né en 1943 et mort en 1995, Jacky Chevaux n'est pas un peintre ordinaire. Artiste authentique, hors du temps, hors des temps, il a pratiqué en virtuose, avec amour et délectation, un art sans concession, lucide et acide, tendre et féroce. Avec lui le mot " Imaginaire " éclate de tout son sens, de toute sa valeur. Avec lui, le voyage intérieur n'est plus hermétique et son fil d'Ariane fait de nous les funambules de son monde secret irradié de richesses, de lumière, de poésie, d'amour, d'humour et de philosophie. Un art généreux qui rappelle la joie, l'harmonie, la réflexion et la méditation. Jacky Chevaux, artiste peintre graveur, réaliste-onirique, possède une maîtrise quasi magique de sa palette et à travers une virtuosité technique hors du commun, il nous plonge dans son rêve éveillé, nous entraîne dans la réalité d'un ailleurs... " " "Une peinture vaut cent mille mots". Ce proverbe chinois, Jacky Chevaux l'avait griffonné dans un cahier de croquis. Lorsqu'on lui demandait ce qu'il voulait dire dans telle ou telle œuvre, il répondait "Et vous, que voyez-vous ? " Dans ce livre, nous n'avons pas voulu décrire les œuvres de Jacky, ni l'inscrire dans un courant pictural. Il le refusait lui-même. Il n'aimait pas les étiquettes et n'a laissé que de très rares écrits sur d'éventuelles pistes d'explications des ses œuvres. Il leur a donné des titres qui sont autant de clés pour les découvrir comme la page d'une histoire, d'un poème, d'un conte, d'un rêve... Chacun est libre de voir ce qu'il veut dans les œuvres de Chevaux, d'aimer de ne pas aimer, d'être touché ou non. Nous avons aimé. L'homme et l'artiste. Nous avons essayé de vous faire découvrir un peu l'homme qu'il était. Ses œuvres en parlent mieux que quiconque. Nous avons voulu rendre hommage à son incroyable maîtrise picturale, à son talent immense et vous faire partager les émotions, la magie qu'il nous a fait vivre au travers de ses œuvres. Nous souhaitons que toutes et tous découvrent que Jacky Chevaux était un grand Monsieur. Il avait souvent hésité à faire un livre de son vivant, se ravisant finalement car il ne souhaitait pas arrêter sa production dans le temps. Le temps l'a arrêté à l'aube d'un matin ensoleillé. Aujourd'hui, presque dix ans plus tard, il est toujours présent... au travers de ses œuvres que nous vous invitons à découvrir. Claireline, Noémie & Frédéric "

12/2004

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Littérature française

Les nouvelles aventures du fakir au pays d'Ikea

Rappelez-vous l'épisode précédent : L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea ? ; soit Ajatashatru Lavash Patel, qu'on expectorera selon les goûts et la virtuosité phonique achète-une-truelle ou jette-un-tas-de-choux, as de l'arnaque fakirique en tout sens et madré épateur de gogos. Après un soubresautant tour du monde emboîté dans une armoire Ikea qui l'avait vu, par avion ou par cargo, transbahuté d'Angleterre en Espagne et de Paris à Tripoli, nous avions laissé l'homme coulant les plus doux des jours avec Marie Rivière, la dame de son coeur et écoulant par palettes entières le récit de sa déménageante saga. Les gens heureux étant privés d'histoires et comme d'urgence il nous en faut une, voilà. Alors que notre héros macère dans l'aisance avec la volupté d'un cornichon dans la saumure et se confit dans le plus gras bien-être, son éditeur retoque son second opus, lisse à l'excès et bien bouffi de consensualité. Pour la faire brève, notre fakir est devenu mou du clou, glabre du sabre et son tapis de braises vire à la moquette haute laine. Réagissez, mon bon ? ! Et notre Patel de repartir à la reconquête de soi. Cap sur la Suède pour rencontrer Dieu lui-même, l'Allah de la clé Allen, le maître d'Ikea, et se fournir en Kisifrotsipik, la Rolls du tapis à clous. Par chance, dès l'aéroport, les choses vont mal : emporté dans une louche affaire de diamants, confronté au baron Shrinkshrankshrunk, patron de Nespressé et roi de la dosette corsée, au professeur Ronaldo, gemmologue brésilien, sauvé de la mort par une édition polonaise d'Autant en emporte le vent, il se retrouve cloué dans une commode et largué en pleine Baltique, d'où il sera sauvé pour coulisser dans la confraternité d'un cirque belge et apporter une assistance magique à des réfugiés syriens. Tout cela entrecoupé de souvenirs d'enfance marqués par la férule et la duplicité de son maître et initiateur Baba Ohrom. Alors, on avale sa boussole, on ravale sa carte et on mise à l'aveugle. Avec la seconde aventure de son fakir, Romain Puértolas, en digne fils de Verne et parfait gendre d'Alexandre Dumas, réaffirme cette vérité d'évidence : le monde n'est qu'une commode Ikea, assemblée par un fakir, pleine de fausses portes et de doubles fonds, et que l'on assemblera jamais ? !

05/2018

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Littérature étrangère

Confiance, confiance...

Pour John Updike le roman est le genre où se manifeste avec le plus d'éclat son talent de narrateur, sa verve et son imagination. La poésie, elle, est un simple divertissement et la critique littéraire un exercice de style qui est à la littérature «ce que le cabotage est à la navigation de haute mer». La nouvelle est le mode d'expression où s'affirme le mieux, en même temps que sa vision désabusée des choses et des êtres, son imagination et son goût du paradoxe. Confiance, confiance... : au titre de ce nouveau recueil de nouvelles, fait écho la devise qui ponctue l'oeil magique gravé au verso du dollar américain : IN GOD WE TRUST. Entre ces deux pôles - affirmation d'une foi transcendante et intuition de la relativité de toutes choses - s'inscrivent vingt-deux petits textes qui, par-delà leurs disparités de situations et de décors, sont autant de variations douces-amères sur le thème de la confiance, et de son homologue la foi. Ni état de nature, ni état de grâce, aveugle ou lucide, menacée ou trompée, la confiance est sans cesse remise en cause ; la trahison (dont nul n'est à l'abri) revêt de multiples formes : lâcheté, mensonge, égoïsme, mais aussi goût du pouvoir et quête du plaisir, tout ce qui incite l'individu à transgresser les lois et les valeurs de la société, aux dépens de l'amour et de la famille, de la paix du corps et de l'âme et, en définitive, de la vie. Un constat illustré par des situations et des événements à l'apparente banalité, démentie par leurs dimensions dramatiques et baroques, et qui débouche sur la certitude de la nature éphémère et de la fragilité humaines. D'où la prévisible conclusion, qui clôt l'une des nouvelles, que «l'Homme n'est pas fait pour vivre au Paradis». Comme dans toute son ouvre romanesque et dans ses nouvelles antérieures, entre autres Des musées et des femmes et La concubine de saint Augustin, c'est en moraliste que s'exprime John Updike. Ces récits-paraboles sont tous marqués par le reflet de ses préoccupations métaphysiques, ainsi que par la nostalgie ou le rêve d'un monde où l'Homme pourrait avoir confiance en soi, en les autres et en la vie. Toujours sarcastique et irrévérencieux, écartelé entre Eros et Thanatos, Updike poursuit son étude sans concession, mais non sans une certaine tendresse, d'une humanité résignée à sa condition, à son «incarcération dans une immédiateté sans perspective». Il dissèque son mal de vivre et évoque ses paradoxes d'une plume acerbe et brillante.

10/1989

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Littérature érotique et sentim

Résilience

La disparition d'Erriks bouleversera Tanya, au point de perdre la tête et de sombrer définitivement dans une folie suicidaire... Tanya est anéantie par la terrible fin de la guerre. Enceinte d'un homme mort, elle perd totalement pied. Sa situation semble sans issue ; tourmentée par le deuil et des cauchemars épouvantables, à la tête d'un pays qui peine à se relever de la Chute du Soleil... Elle n'a pourtant jamais été aussi proche du but. Découvrez le troisième et dernier tome de la saga magique et fantastique où la frontière entre rêve éveillé et cauchermar tend mystérieusement à disparaître. EXTRAIT- On part. Tous les deux. Avec Emily et ses dragons. Plus rien ne m'attend à Laeava dorénavant, c'est fini.- Euh. Ok.. On va où ?- Je ne sais pas. Selon toi, où attendent ceux qui déjouent la mort ?Ma question le plongea dans une rage folle.- Mais putain ! Il n'a rien déjoué du tout ! Il est mort ! Dead ! Crevé ! Zigouillé ! Il ne reviendra jamais ! Il pourrira tout seul six pieds sous terre parce qu'il ne se réveillera jamais, ne reverra plus jamais la lumière du jour ni ton visage ! Il t'a oubliée comme tous les autres parce que ses souvenirs n'existent plus ! Il a été tué par sa propre mère et cela pour te sauver toi ! Il n'aurait pas voulu te voir sombrer ainsi ! Alors maintenant, tu vas te ressaisir ou tu vas m'entendre !Les larmes me montèrent aux yeux. Ses propos étaient violents.- Mais. il m'a dit. qu'il était immortel. balbutiai-je en m'asseyant par terre.- C'était sûrement une plaisanterie, grommela Cameron sur un ton blasé qui ne lui ressemblait pas.- Non, je suis certaine qu'il vit quelque part. Il soupira d'exaspération. Un silence de plomb s'abattit sur la blanchisserie déserte.- Ne sois pas stupide, sors la tête de l'eau.- Il ne m'a pas oubliée, c'est impossibleÀ PROPOS DE L'AUTEUREGarance Michelot est une jeune auteure d'origine belge dont le premier roman, Décadence, est sorti aux éditions Art En Mots en 2018. C'est à douze ans qu'une envie de créativité lui vient ; elle s'arme d'un cahier et d'un stylo pour finalement voir son livre édité trois ans plus tard, peu de temps après son quinzième anniversaire. En dehors de ses mondes imaginaires, elle mène une vie tranquille et suit ses cours dans l'espoir de poursuivre une carrière littéraire.

11/2019

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Football

180'Chrono . France Allemagne 1982

Romans, pièces de théâtre, films, chansons, livres, BD, séries télé... Jamais un match n'a laissé une telle empreinte dans l'imaginaire collectif, dans la culture, dans la mémoire des Franc?ais. Jamais, non plus, un match n'a suscité une telle émotion, une telle détresse parfois, chez ceux qui l'ont vécu, marquant durablement toute une génération de supporters. Il faut dire que tout, dans la dramaturgie de cette demi-finale du Mondial 1982, fut exceptionnel. Il y a le contexte, bien su?r : l'équipe de France n'avait jamais atteint un tel niveau depuis 1958, son " carré magique " et son animation offensive suscitaient l'admiration du monde entier. Il y a l'adversaire, évidemment : l'Allemagne, l'ennemi héréditaire... Mais au-delà, le match lui-même fut un époustouflant enchaînement de moments d'anthologie, balayant toute la gamme des sentiments : l'injustice avec l'agression de Schumacher sur Battiston à la 56e minute, la frayeur quand celui-ci sort sur une civière, secoué de spasmes, l'émotion lorsque Michel Platini lui prend la main ; la révolte, menée sabre au clair par des Bleus ultra-dominateurs ; le choc lorsque la frappe d'Amoros s'écrase sur la barre à la toute dernière minute ; la joie après le but de Trésor en prolongations, l'euphorie après celui de Giresse : la France mène alors 3-1, la porte de la finale semble grande ouverte ; et puis l'inquiétude au moment où Rummenigge, blessé, fait son entrée, le tourment après que ce même Rummenigge eut réduit le score, l'accablement après l'égalisation de Hrubesch ; enfin, le cauchemar après la séance de tirs au but (une première dans l'histoire de la Coupe du monde) et les échecs de Didier Six et Maxime Bossis... Et la nuit qui tombe sur Séville et sur tous les supporters franc?ais. Alors oui, ce match fait partie de la légende du football, et chacun croit en connaître le déroulement par coeur. Mais il n'a encore jamais été raconté de cette fac?on, à la première personne, par les acteurs eux-mêmes : Karl Olive donne la parole aux joueurs (Platini, Giresse, Battiston, Soler, Trésor, Rocheteau...) et à tous ceux qui, journalistes ou staff, ont vécu en première ligne le "match du siècle" et le décrivent de l'intérieur, tel qu'ils l'ont vécu sur la pelouse, sur le banc, en tribune ou dans le vestiaire, minute par minute, à la manière d'un épisode de 24 heures chrono... Un document exceptionnel, un regard inédit sur un match qui fait l'objet d'un véritable culte.

06/2022

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Littérature anglo-saxonne

Rends-moi fière

"Lorsque apparaît la nouvelle lune, les vagues se font plus bruyantes. Elles s'écrasent sur le rivage, poussées par une force invisible. Thandi s'allonge sur le dos au fond de la coque et les écoute. Elles parlent à son coeur, à la colère qui bout en elle". Jamaïque, petit village de pêcheurs. Une famille ? : la mère, Delores, qui vend des pacotilles aux touristes américains. La fille aînée, Margot, qui ne recule devant rien pour avoir le droit à une autre vie. Et Thandi, encore adolescente, aussi brillante lycéenne que jeune fille en plein désarroi. Trois femmes "? empêchées ? " , à la fois d'être ce qu'elles veulent, mais aussi de faire preuve de tendresse ou de sincérité, au risque de paraître faibles. Or ce qu'elles ont de commun, c'est leur force. Avec ce premier roman, Nicole Dennis-Benn évoque tout à la fois la dynamique explosive des relations familiales et amoureuses, la sexualité, l'homophobie, la prostitution, le racisme, mais aussi la vie de la classe ouvrière jamaïcaine et l'aspect destructeur du tourisme. Un roman magistral. "? Courageux, habile et ambitieux. Les lecteurs de cet important premier roman découvriront sans nul doute la Jamaïque sous un jour nouveau. ? " The New York Times "? Eblouissant. ? " The Guardian "? Un premier roman qui vous étourdit à tout bout de champ. ? " Marlon James "? Dennis-Benn décrit en termes émouvants la façon dont les distinctions et la stigmatisation sociales limitent la liberté individuelle, ainsi que ces compromis qui donnent un frêle espoir de s'en sortir. ? " BBC "? Troublant et superbement élaboré, ce roman magique est l'oeuvre d'une auteure au talent et à l'intelligence remarquables. ? " Kirkus Review "Impossible à oublier... Le style de Dennis-Benn est aussi exubérant que la végétation de l'île... [Elle] sait rendre ses personnages féminins assez complexes pour que chacune des péripéties de son histoire soit crédible". The Boston Globe "[Un] portrait frappant d'une communauté pleine de vie dont tous les membres sont liés et dont chaque acte entraîne des répercussions, et [une] description fournie du processus par lequel la honte transforme le désir en soumission". Publishers Weekly "Un des romans les plus éblouissants de ces dernières années... Une pure merveille". NPR Lauréat du prix Lambda Literary Nicole Dennis-Benn est née et a grandi à Kingston, en Jamaïque. Elle vit aujourd'hui à New York et enseigne à Princeton. Rends-moi fière est son premier roman, déjà disponible aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, au Brésil et en Corée.

08/2021