Recherche

Anaïs Nin

Extraits

ActuaLitté

Archéologie

Environnement archéologique d'une tombe à char. Les sites d'Orval et Bricqueville-la-Blouette (Manche) à la fin de l'âge du Fer

La création du contournement routier de l'agglomération de Coutances a été l'occasion de lever partiellement le voile sur le passé gaulois de ce secteur du Cotentin. Deux sites, Bricqueville-la-Blouette "La Roguerie" et Orval "Les Pleines" , ont plus particulièrement été documentés à cette occasion. Pour des raisons différentes, ces deux gisements éclairent sous un nouveau jour l'âge du Fer régional. C'est la découverte d'une tombe à char du début de La Tène moyenne qui retient l'attention. Mise au jour en marge d'un habitat enclos, cette structure particulièrement riche en mobilier métallique constitue à ce jour l'exemplaire le plus occidental de ce type de sépulture. Mais en dehors de cette tombe, le site d'Orval a également permis l'approche d'un puits dont le fond toujours gorgé d'eau a livré un bel assemblage de la période augusto-tibérienne. Parmi les vestiges qui y ont été rencontrés, un seau, au mode d'assemblage particulièrement élaboré, mérite une attention toute particulière. Mais au-delà de ces deux sites, la compilation des données acquises sur le tracé du contournement de Coutances et de celles, anciennes le plus souvent, disponibles sur la ville elle-même, permet d'entrevoir la mise en place du paysage de ce secteur, depuis son origine jusqu'au plein développement de l'aire urbaine de Coutances/Cosedia.

06/2023

ActuaLitté

Littérature française

L'effet maternel

Tu n'avais qu'à avorter : il n'en voulait pas, de cette gosse ! Ce sont peut-être ces mots, prononcés un matin d'été par sa mère, qui ont conduit la narratrice à écrire L'effet maternel. Cette gosse, c'est sa fille aînée qui vient de fêter ses 17 ans. Que s'est-il passé pour qu'une mère assène une pareille horreur ? Il y a eu des coups de griffe, des silences, mais aussi beaucoup d'amour dans cette relation ponctuée de vacances joyeuses et ensoleillées. D'où vient alors cette cruauté ? L'auteure va remonter le cours de cette histoire singulière et, chemin faisant, l'entrecroiser avec la grande Histoire. Les dégâts causés par la Shoah, le mouvement de Mai 68 et les conquêtes féministes des années 1970. De cette rencontre entre l'individuel et le collectif naît un admirable récit.

01/2020

ActuaLitté

Romans historiques

Julia. Fille du soleil, impératrice de Rome

Prêtresse du dieu Soleil, je suis l'Impératrice de Rome. Déchue, j'écoute mes voix intérieures pour me souvenir de ma vie, du Temple d'or d'Emèse dans ma Syrie natale. Là, j'adorais Héliogabale, le Soleil, ses Rayons. Je dansais nue pour sa divinité et mon corps mettait le feu aux hommes. Nourrie par la semence d'un rite mystique et charnel, ma danse avait attiré un simple légat de passage, Septime Sévère. A l'ombre des émaux et des bétyles, je l'avais séduit pour l'entraîner vers la guerre et le couronner empereur. Je triomphais avec lui. Le sénat et la plèbe saluèrent alors mon génie et ma beauté. Mes deux fils, Caracalla et Geta, furent aussi des dieux mais ont brisé mon coeur. Après la gloire, tout finit pour moi dans un mouvement animal des corps, la blessure, le crime, la mort...

09/2019

ActuaLitté

Religion

Confucius. Un sage en politique

A quinze ans, je résolus d'apprendre. A trente ans, je m'affermis dans la Voie. À quarante ans, je n'éprouvais plus aucun doute. À cinquante ans, je connaissais les décrets du Ciel. À soixante ans, j'avais un discernement parfait. À soixante-dix ans, j'agissais en toute liberté, sans pour autant transgresser aucune règle. " Confucius est à la Chine ce que Socrate est à la pensée occidentale. Figure par excellence du sage, il fut aussi très impliqué dans la vie politique de son temps. Ministre, maître qui ne revendiquait aucun disciple, il se consacra à l'action et à l'enseignement, et connut quatorze années d'errance. Loin de tout exotisme et de toute hagiographie, Annping Chin initie le lecteur à une époque peu connue de l'histoire de la Chine et brosse le portrait d'un Confucius incarné : un sage en politique.

09/2010

ActuaLitté

Littérature française

Valentina (et autres prénoms en -a)

" J'ai mis de côté le confessionnal et mes fantasmes et j'ai continué ma visite. Quand j'avais des pensées comme ça, j'espérais que Dieu ne soit pas trop omniscient, si toutefois Il existait. J'ai machinalement jeté un coup d'oeil au-dessus de moi pour guetter l'apparition d'un quelconque châtiment divin, je me suis dit que Dieu n'était pas si tout-puissant que ça et je suis sorti prendre l'air. " A Rome, Pierre Noret enquête à sa manière afin de retrouver une inconnue croisée dans un bar. Soirées teintées d'ivresse, pessimisme, cynisme et rencontres le mènent à travers la ville et jusqu'à Naples. Avec Valentina (et autres prénoms en -a), l'auteur mène une réflexion atypique sur les relations amoureuses tout en abordant des sujets tels que la solitude et un certain mal de vivre.

01/2018

ActuaLitté

Littérature française

Dos au vent. Nouvelles

" Et puis un jour, je me suis retrouvé ici, au bord de tout. Je me souviens bien, j'avais pris la voiture, passé le pont, et roulé jusqu'au bout de la route, histoire de voir ce qui pouvait bien se nicher derrière cette promesse de bitume. C'était en avril, il faisait frais, clair, les jours rallongeaient et donnaient bon espoir de pouvoir enfin surprendre le temps en train de bayer aux corneilles, et en profiter pour laisser des idées batifoler, toutes enivrées de couleurs et d'odeurs, comme des bulles de savon. " Il y a des zones d'ombre et puis des blancs intenses. Des lignes de vie qui prennent la tangente. Une attention toute particulière aux glissements de terrain, aux bouffées d'oxygène, aux courants d'air... Dos au vent observe ces instants où des vies s'ébouriffent, cherchent un horizon.

11/2018

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Paysage flamand avec nonnes

"J'ai contemplé le réveil de la nature en bien d'autres lieux, certains admirables, en Bretagne, dans les landes couvertes de genêts, en Autriche, au milieu d'alpages où des dizaines de ruisseaux couraient sur la mousse, près des lacs italiens, quand le moindre souffle d'air apporte des parfums suaves. Mais, à chaque printemps, c'est à ceux de Giesland que je pense. Non qu'ils me semblent avoir été plus beaux mais quand je connus le premier, la guerre allait se terminer et je venais d'avoir quinze ans. Quelques mois auparavant, en 1944, début octobre, j'avais fait mon entrée à l'école normale. Les troupes alliées avaient délivré la plus grande partie de la Belgique, mes débuts à l'internat coïncidaient avec le retour de la liberté. Enfin, celle du pays. J'ignorais que la mienne serait fortement compromise, et pour longtemps".

05/2013

ActuaLitté

Religion

De la maltraitance à la liberté

" Mon enfance s'est arrêtée d'un coup. A l'âge de neuf ans, comme on tombe dans un précipice, j'ai soudain basculé dans l'angoisse. Ce fut net et irréversible. Jusque-là, j'avais grandi dans une famille cochant toutes les cases de la normalité. Mais, derrière la brume des apparences, une autre pièce se jouait : celle, muette, d'un combat en mon âme contre une souffrance souterraine. Il me fallut de nombreuses années pour traverser cette douleur sans être emportée par elle. Lui résister comme on tente d'échapper à la noyade. Puis quantité d'autres années pour la dépasser. Consentir aux plaies qu'elle avait laissées en moi. Et découvrir, enfin, que celles-ci pouvaient aussi devenir source de vie... J'écris pour raconter ce chemin. Du désespoir au bonheur d'aimer et d'être aimée. De la maltraitance consentie à la liberté conquise ".

04/2019

ActuaLitté

Littérature française

Gaston et Gustave

"Gaston est un très grand prématuré. A sa naissance, il a été séparé de son jumeau. Dans le service néonatal de l'hôpital de Rouen dont l'entrée est gardée par la statue de Gustave Flaubert, il lutte pour respirer. Gaston, c'est mon fils. Gustave est le "patron" des écrivains. Il refusa d'être père pour écrire Madame Bovary et L'Education sentimentale. Il y a des moments où l'on aimerait se débarrasser de la littérature parce qu'elle ne console jamais des catastrophes. Et pourtant, à la naissance de Gaston, la statue de Flaubert s'est avancée vers moi. Gaston et Gustave se sont retrouvés unis dans la tempête et le naufrage, peau contre peau. Je n'ai pas eu d'autre choix que d'écrire ce livre. J'avais quitté le monde des vivants pour celui des limbes où je réchauffais mes deux fils".

09/2011

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Du plus loin de l'oubli

J'aurais brassé les papiers, comme un jeu de cartes, et je les aurais étalés sur la table. C'était donc ça, ma vie présente ? Tout se limitait donc pour moi, en ce moment, à une vingtaine de noms et d'adresses disparates dont je n'étais que le seul lien ? Et pourquoi ceux-là plutôt que d'autres ? Qu'est-ce que j'avais de commun, moi, avec ces noms et ces lieux ? J'étais dans un rêve où l'on sait que l'on peut d'un moment à l'autre se réveiller, quand des dangers vous menacent. Si je le décidais, je quittais cette table et tout se déliait, tout disparaissait dans le néant. Il ne resterait plus qu'une valise de fer-blanc et quelques bouts de papier où étaient griffonnés des noms et des lieux qui n'auraient plus aucun sens pour personne.

10/1997

ActuaLitté

Littérature française

Ce que je fais là assis par terre

" Les fissures, les crevasses, c'est pas le genre de chose qui s'arrange. On en a rarement vu cicatriser. Au contraire, généralement, elles ne demandent qu'à s'ouvrir davantage, qu'à s'étendre et se ramifier encore. C'est la tendance naturelle des lézardes, on n'y peut rien, on ne peut que colmater les brèches, faire illusion, un temps, le temps que ça dure. Mais ça ne dure pas. Quand les murs et le sol grimacent, c'est qu'ils ont de bonnes raisons de le faire. Je ne l'avais pas encore vraiment compris à ce moment-là, mais le plus inquiétant était bien ce que les fissures laissaient présumer ce qui se passait beaucoup plus bas, en profondeur, en dessous de la surface des choses. " Deux personnages traversent un monde qui peu à peu s'effondre autour d'eux.

09/2003

ActuaLitté

Cuisine

Elles cuisinent

Nous vivons une révolution ! Dans mon documentaire "A la recherche des femmes chefs", j'avais montré une bonne fois pour toutes que les cuisinières sont nombreuses. Deux ou trois ans et un mouvement #Metoo plus tard, ces femmes chefs s'affirment plus que jamais et ce livre en est le témoignage. En interviews comme par les recettes qu'elles ont choisies de partager avec vous, ces femmes vont vous étonner par leur liberté, leur franc-parler, leur diversité et leur créativité. Alors plongez-vous dans le monde des femmes chefs, venez rire et pleurer avec elles et j'espère que ces rencontres avec Anne-Sophie Pic, May Chow, Dominique Crenn, Clare Smyth, Alessandra Montagne, la chef Anto... vous permettront d'avoir davantage confiance en vous, en vos rêves et vos envies. En tout cas, elles ont eu cet effet sur moi. Vérane Frédiani Réalisatrice, auteur et photographe

11/2018

ActuaLitté

Littérature française (poches)

Recherche femme parfaite

"Ma première exposition de photographies eut lieu dans le hall de la sous-préfecture d'Antony en 1999. Le jour du vernissage, mes parents firent le tour de l'exposition au pas de charge, et ils me dirent, avant de se jeter sur le buffet : - Tu devrais photographier des jolies filles, au lieu de prendre des thons. - C'est vrai, ce serait plus agréable à regarder. Il faut préciser que c'étaient des thons, au sens premier du terme. J'avais choisi de reconstituer la vie d'un thon, depuis sa pêche jusqu'à l'assiette d'un restaurant. Je m'étais passionnée pour le sujet, contrairement à mes parents qui auraient sans doute été rassurés pour ma future carrière que je fasse des portraits de mes copines de classe, fumant des Craven A en petite culotte dans le salon, à la David Hamilton, au lieu de photographier des poissons morts".

01/2017

ActuaLitté

Policiers

La peau du papillon

"Dans ma cave bétonnée, sur le petit lopin de terre qui entoure ma maison, parfois dans une forêt des environs de Moscou ou dans un ascenseur, j'essaie de parler de moi aux gens. Si j'avais été écrivain, les mots seraient venus à mon secours. Finalement, mes auxiliaires, ce sont un couteau, un scalpel et une lampe à souder." A Moscou, les agissements d'un tueur en série particulièrement sadique attirent l'intérêt de Xénia, l'ambitieuse rédactrice en chef d'un site Web d'actualités — elle-même adepte de pratiques sexuelles extrêmes — qui voit dans cette affaire la chance inespérée de gagner en notoriété. Intérêt bientôt partagé, quand une relation virtuelle via une messagerie instantanée se noue entre le tueur et la jeune femme. Mais à la frontière entre fantasme et passage à l'acte, entre fascination et répulsion, Xénia devra se confronter à ses propres désirs.

01/2019

ActuaLitté

12 ans et +

La plus belle fille du monde

"- Les enfants, je vous présente, Liouba Gogol, a dit M. Dubeuf au moment où elle pénétrait dans la salle. Personne n'a ri. C'était comme si une averse de neige s'était soudain abattue sur la salle. J'ai pensé à toutes les fois où j'avais traité Djézone de gogol et j'ai eu honte. Je n'étais pas la seule. Nous étions collectivement victimes d'un retournement de sens. A partir de cette seconde, gogol ne voulait plus dire débile, ça voulait dire un mètre soixante-dix, un visage en triangle, des joues roses, des yeux verts, un chignon blond à moitié défait, une bouche très rouge et de longues mains de pianiste". Dès l'instant où la plus belle fille du monde débarque dans sa classe, Sandra, la narratrice de cette histoire, sait que plus rien ne sera comme avant...

09/2019

ActuaLitté

Lecture 9-12 ans

Satine et compagnie Tome 1 : Tout pour la musique

Hello, c'est moi, Satine ! Le livre que vous allez lire s'inspire de ma vie et des débuts de ma petite carrière. Il parle de ma passion pour la musique, de mes rêves, de mes doutes, quand j'avais onze ans. Tout n'est pas vrai, mais l'essentiel, si. Ma famille, celle que j'étais, ma meilleure amie, Coline. Sans oublier Gibbs et Pirate ! Maintenant, j'ai grandi et je vois les choses différemment, voire très différemment ahah ! J'ai changé de style vestimentaire aussi. La preuve : j'ai même abandonné mon ex-acolyte, le chapeau, eh oui ! Mais au fond, je suis toujours la même. J'adore chanter, tourner des vidéos et vous parler de mes passions, il y a aussi le cinéma, désormais. J'espère que vous aimerez lire mes aventures, autant que moi je suis heureuse de les partager avec vous.

09/2020

ActuaLitté

Histoire internationale

Une enfance en sursis

" Je suis un homme de 91 ans, mais mon récit est celui d'un petit garçon. J'avais 5 ans lorsque Hitler est arrivé au pouvoir, 17 quand la guerre s'est terminée. " C'est l'histoire de cette guerre vue à travers les yeux d'un enfant né en Allemagne, dans une famille juive, que Félix Spitz nous raconte ici. Expulsé avec les siens en Pologne, orphelin dès 1942, Félix va devoir apprendre à survivre seul. Du ghetto de Cracovie aux camps de Plaszow, Mauthausen et Melk, il emploie les ruses et joue du culot que seul un enfant peut imaginer. Pendant soixante-quinze ans, Félix Spitz s'en est remis au silence, incapable de poser des mots sur son expérience. Aujourd'hui, il choisit de nous livrer son témoignage, celui d'une course poursuite inconsciente contre la mort. Sans pathos, sans apitoiement, Félix Spitz plonge dans ses souvenirs.

01/2020

ActuaLitté

Littérature française

L'insecte

" On a beaucoup parlé de moi et pas d'eux. Moi, je suis le virus du sida, c'est-à-dire que les aigres m'appellent le virus du sida. D'autres noms aussi je crois, compliqués. Eux, on ne leur a donné aucun nom. Ceux que j'ai tués. Tués, du moins c'est ce que je croyais, il faudra en reparler. Tête Perdue par exemple, j'ai longtemps cru que je l'avais tué. Plus si sûr. Parce que les autres. Beaucoup plus difficile à identifier les autres. Moi, ils m'ont identifié en quelques mois, en quelques mois ils m'avaient trouvé un nom. Eux, ils avaient déjà commencé à mourir, sans nom. Les aigres étaient trop occupés à m'en trouver un de nom pour penser à eux. Moi, virus du sida, j'ai des milliers de noms d'eux. "

04/2000

ActuaLitté

12 ans et +

Quelle galère !

Comme chaque lundi, Aglaé s'activait dans son jardin, coupant les roses fanées, bêchant les arbustes, aérant la terre, arrachant les mauvaises herbes, taillant les haies, et j'en passe, tandis que sa plus jeune fille, Myosotis, âgée de six ans, collée à ses basques, cherchait maladroitement à l'imiter. - Attention, Mimi, tu es en train d'arracher un pétunia ! - Désolée, maman, je ne l'avais pas reconnu ! s'empressa de dire Myosotis. - Ce n'est pas grave, ma chérie. Je vais le remettre en terre. Aglaé s'acharnait à faire partager à ses quatre filles sa passion pour les végétaux mais elle n'avait guère de succès. Elle leur avait pourtant donné à toutes des noms de fleurs, comme pour les conditionner... L'aînée se prénommait Iris, la seconde Rose, la troisième Marguerite et la quatrième Myosotis. Il est vrai qu'Aglaé vivait au milieu de fleurs depuis son enfance !

10/2016

ActuaLitté

Policiers

En double

Il fallait qu'ils m'aident à m'évader. Il le fallait ! Il le fallait à tout prix. Les mots se reformaient sans cesse dans ma tête, si bien que bientôt ils perdirent tout sens. Je les avais prononcés pour la première fois quelques secondes après mon réveil. Il était 6 h 30 et je m'attardais au fond de ma couchette, prêtant l'oreille à la grande rumeur creuse qui montait du quartier cellulaire. Je fermais les yeux, cherchant à retrouver le sommeil, mais sans y parvenir. Et brusquement, un gardien apparut sur la galerie et m'appela : " Jarvis ! " J'eus beau me dire qu'il pouvait avoir cent mille raisons de m'appeler, je ne pouvais me leurrer. Je savais ce qui m'attendait - Je le savais pertinemment et c'est alors que les mots se formèrent dans mon esprit : " Il faut qu'ils m'aident à m'évader. "

02/1958

ActuaLitté

Humour

Chroniques de la haine ordinaire

M. Haroun Tazieff passe le plus clair de son temps à mettre son nez dans les trous qui fument. Parfois, un volcan facétieux, profitant de ce que M. Haroun Tazieff n'est pas là, se met à péter aux quatre vents. M. Haroun Tazieff apparaît à la télévision et dit : "Ca ne m'étonne pas, je l'avais prédit". Puis il retourne s'enfumer plus loin avec une caméra parce qu'il faut bien vivre, comme dirait M. Jacques-Yves Cousteau. (M. Cousteau est un ami de M. Tazieff. Il met son nez dans les trous qui mouillent.) Avec M. Paul-Emile Victor qui met son nez dans les trous qui gèlent ils forment un exceptionnel triumvirat, peu connu sous son nom d'apparat des "pifs nickelés". Cet album regroupe quelques chroniques extraites d'une émission radiophonique. Echos, portraits, rumeurs. Humeurs de M. Desproges soi-même. Visitez le site officiel

05/1991

ActuaLitté

Livres rabats, tirettes

Mio

Et si j'avais un lapin, rêve l'enfant de ce livre animé par des rabats ? Je lui fabriquerais une maison pour qu'il soit à l'abri, et lui donnerais plein de bonnes choses à manger - même s'il mangerait tout trop vite et ferait trop de crottes. Il me suivrait partout... jusqu'aux toilettes ! La journée serait remplie de câlins, de curiosités en tout genre... et bien sûr de bêtises ! Oui, ce serait bien d'avoir un lapin... et même beaucoup d'autres, pour qu'il ait plein de copains ! Après celui de ses chats, Sushi et Maki, Olivia Cosneau dresse un portrait tout en rondeur et en malice d'un des animaux de compagnie les plus mignons : le lapin ! La lecture est ludique et interactive grâce au jeu des rabats, qui ménage un temps d'arrêt dans la narration et une surprise à chaque page.

02/2021

ActuaLitté

Littérature érotique et sentim

Hades Hangmen Tome 4 : Au-dessus des lois

"Je l'aimais. J'ignorais comment, mais par miracle, dans toute cette folie, malgré la pression et le chagrin de ces dernières semaines... j'avais offert mon coeur à cet homme, dont l'esprit était aussi fragile que le mien. Je savais que je pouvais le sauver." Depuis l'échec de son plan, Caïn n'est plus qu'un être brisé croupissant au fond d'un cachot. Lui qui a vécu et roulé avec le tristement célèbre gang de bikers Hades Hangmen, au nom d'une foi lui promettant la gloire n'a désormais plus rien.. jusqu'à ce qu'une nouvelle voisine de cellule éveille en lui un instinct protecteur longtemps oublié. Tandis qu'ils se rapprochent, Caïn est de plus en plus décidé à réparer ses torts pour sauver celle qu'il aime par-dessus tout... même si cette bataille doit le mener aux portes de l'enfer.

06/2018

ActuaLitté

Romans de terroir

Un pâtre du Cantal

"Allons, Pierre, me dit ma mère un soir d'automne, tu es un grand garçon maintenant, tu ne peux pas toujours courir la noisette ; il te faut aller en classe." Et, après m'avoir vêtu de ma blouse neuve, de ma casquette en peau de lapin, chaussé de mes sabots garnis, elle me conduisit au chef-lieu de la commune, à Cheylade. L'école ! c'est-à-dire l'inconnu pour moi ! Plus nous en approchions, moins je me sentais rassuré. J'avais peur du "Maître" ; mes camarades en parlaient comme d'un ogre qui ne mangeait peut-être pas les enfants, mais qui ne leur marchandait pas les bourrades, et ils ne se trompaient guère. "Je vous mène un petit garçon, lui dit ma mère, et tirez, tirez-lui les oreilles. - Soyez tranquille." Jamais recommandation ne fut mieux suivie. On ne nous gâtait pas dans nos familles !

02/2017

ActuaLitté

Littérature française

POLÉMIQUE ET HISTOIRE Tome 3

" Quand votre comité m'a demandé de dire quelques mots, à cette séance de l'Union démocratique, pour définir la démocratie, j'ai ob-jecté, ou j'aurais dû objecter, qu'en fait de définition, j'avais tout à apprendre et rien à enseigner et que je ne me sentais pas sociologue. On m'a répondu que c'était une définition historique qu'on demandait à un historien. J'aurais dû avouer alors que je suis plus riche en doutes qu'en formules. Mais j'ai eu peur de paraître manquer de bonne vo-lonté dans une société où il y a tant de zèle et d'abnégation, et j'ai pensé qu'il suffirait et qu'il ne serait pas hors de propos, puisqu'on me dispense d'une définition abstraite et générale, de rappeler à quel point de son évolution est arrivée aujourd'hui la démocratie française. " -

01/2023

ActuaLitté

Littérature française

POLÉMIQUE ET HISTOIRE Tome 2

" Quand votre comité m'a demandé de dire quelques mots, à cette séance de l'Union démocratique, pour définir la démocratie, j'ai ob-jecté, ou j'aurais dû objecter, qu'en fait de définition, j'avais tout à apprendre et rien à enseigner et que je ne me sentais pas sociologue. On m'a répondu que c'était une définition historique qu'on demandait à un historien. J'aurais dû avouer alors que je suis plus riche en doutes qu'en formules. Mais j'ai eu peur de paraître manquer de bonne vo-lonté dans une société où il y a tant de zèle et d'abnégation, et j'ai pensé qu'il suffirait et qu'il ne serait pas hors de propos, puisqu'on me dispense d'une définition abstraite et générale, de rappeler à quel point de son évolution est arrivée aujourd'hui la démocratie française. " -

01/2023

ActuaLitté

Littérature française (poches)

La visite

"... C'est là qu'on a sonné à la porte. Qui ? Personne ne vient chez moi à cette heure sans y être attendu. D'ailleurs, personne ne vient chez personne à l'improviste à Paris. Cela ne se fait pas... J'ai repoussé ma couette avec mes pieds. Je me suis levée. J'ai avancé à pas de loup... Devant la porte, je me suis mise à claquer des dents. C'était fini. J'avais des choses à accomplir avant de mourir. Plus exactement, je ne pouvais pas mourir en n'ayant rien accompli. J'ai plaqué mon œil au judas. J'ai vu la chevelure châtain d'une femme que je n'identifiai pas. Elle ne me semblait pas particulièrement menaçante... J'ai ouvert. La femme a relevé la tête. Elle m'a souri, elle était magnifique, lumineuse, et je la connaissais très bien. C'était Romy Schneider... "

12/2004

ActuaLitté

Policiers

Toutes blessent, la dernière tue

Je connais l'enfer dans ses moindres recoins. Je pourrais le dessiner les yeux fermés. Je pourrais en parler pendant des heures. Si seulement j'avais quelqu'un à qui parler... Tama est une esclave. Elle n'a quasiment connu que la servitude. Prisonnière de bourreaux qui ignorent la pitié, elle sait pourtant rêver, aimer, espérer. Une rencontre va peut-être changer son destin... Frapper, toujours plus fort. Les détruire, les uns après les autres. Les tuer tous, jusqu'au dernier. Gabriel est un homme qui vit à l'écart du monde, avec pour seule compagnie ses démons et ses profondes meurtrissures. Un homme dangereux. Un matin, il découvre une inconnue qui a trouvé refuge chez lui. Une jeune femme blessée et amnésique. Qui est-elle ? D'où vient-elle ? Rappelle-toi qui tu es. Rappelle-toi, vite ! Parce que bientôt, tu seras morte.

03/2018

ActuaLitté

Littérature française

L'homme-horloge

" Il y a des histoires d'amour qui ne commencent jamais, et qui mettent toute une vie à se terminer. J'ai rencontré Mélodie dans un train. Elle avait vingt ans, et ressemblait à n'importe quelle jeune fille de son âge. Depuis ma plus tendre enfance, j'aime les jeunes filles, je suis attiré par le mélange de fraîcheur et de ferveur dont elles sont faites. Le jour où j'ai rencontré Mélodie, j'avais la quarantaine passée, une femme, trois enfants, un travail qui m'intéressait en d'autres termes, j'étais un homme heureux. " Les nouvelles de Béatrice Hammer mettent en scène des personnages de tous les jours, des gens comme vous et moi qui, soudain, voient leurs existences bien tranquilles basculer. Vers le bonheur ou vers l'horreur... Avec un style dépouillé, l'auteur cueille le lecteur par ces récits de vie et ne le lâche pas.

03/2006

ActuaLitté

Romans historiques

D'écume et de sang

L'histoire d'amour tragique de Jeanne de Belleville, corsaire hors du commun... " Je n'avais pas le droit de l'aimer. Pourtant, il nous a suffi d'un seul regard échangé pour que nous sachions que nous étions l'un à l'autre et que nous le resterions jusqu'à notre dernier souffle. Pas un instant je n'ai cessé de penser à lui, d'être à lui. Alors, quand le roi de France me l'a arraché en toute injustice, tout cet amour, immense, éperdu, s'est transformé en haine. Et cette soif de vengeance a fait de moi l'être impitoyable que l'Histoire a retenu sous le nom de la "Tigresse bretonne'. Pour que ma vérité s'entende, voici ma confession. Sans espoir de pardon. Et sans regrets. " Jeanne de Belleville, dame de Clisson et de Montaigu. 25 avril 1359

07/2023