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Littérature française (poches)

Histoire du Juif errant

A Venise, au pied de la Douane de mer, en face du palais des Doges et de San Giorgio Maggiore avec son haut campanile, deux jeunes gens qui s'aiment vont écouter, le soir, un personnage surprenant qui porte beaucoup de noms. Ses récits les emportent, à travers l'espace et le temps, dans un tourbillon d'aventures où passent à toute allure, sous des éclairages imprévus, assez peu familiers aux enfants des écoles, Stendhal et Christophe Colomb, des Chinois et des Arabes, le procurateur de Judée et des guerriers vikings, le raid israélien sur Entebbe et l'invention du zéro, les amours de Pauline Borghèse et Les Mille et Une Nuits, toutes les passions du monde et aussi ses misères. L'homme à l'imperméable, qui raconte, avant de disparaître comme il est apparu, ces souvenirs ou ces fables qui se confondent avec la vie, se prétend condamné à l'immortalité pour avoir refusé, sur le chemin du Calvaire, un verre d'eau à Jésus titubant sous sa croix. Son histoire d'éternité fait revivre un mythe aussi universel que don Juan ou le docteur Faust : le juif errant. Dans les récits de la Douane de mer, il ne ressemble à rien de connu : à mi-chemin de la Bible et de la bande dessinée, de Hegel et d'Arsène Lupin, il incarne l'histoire des hommes, nécessaire et inutile, depuis toujours maudite et pourtant irrésistible de gaieté et de bonheur.

01/1992

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Littérature érotique et sentim

Une saison de neige

« Une histoire d’amour malgré tout… Quel homme peut prétendre connaître vraiment sa compagne ? Moi, je ne sais rien, sinon que nos corps ne mentaient pas. J’ai tout le temps maintenant, avec les toits enneigés de Montmartre sous ma fenêtre, de me demander pourquoi je suis tombé amoureux d’une mendiante station Strasbourg Saint-Denis. Pourquoi j’ai accepté qu’elle vienne vivre chez moi avec son ami Marley, pourquoi j’ai accepté ce couple à trois et à problèmes alors que je vivais peinardement ma vie de prof dans un collège du Marais. Je ne saurai jamais rien d’elle, sinon qu’elle aimait les chats, qu’elle parlait à Dieu, que pendant une saison elle a été ma femme. C’est une histoire d’amour malgré tout parce qu’aujourd’hui je suis triste et que ma drôle d’amoureuse, ma drôle de menteuse me manque… » Avec pour toile de fond Paris, le récit de la relation amoureuse étrange et magique, évidente et obsédante, entre Neige, Marley et Myloup, qui évoluent en un pas de trois passionnel et magnétique, pétri de non-dits et de silences, de moments éblouissants ou mélancoliques. Une saison de Neige où l’amour se vit dans la fulgurance et la brièveté, mais gagnant en immortalité en dépit des tragédies qui ne peuvent s’éviter. Un roman qui inscrit enfin Christian Wacrenier au tableau des auteurs à l’écriture subtile, lumineuse, épidermique.

09/2012

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Littérature française

Célébrations de la chair. Epithalames à l'incarné, cinq suites tirées du "journal" de l'auteur (1987-1995)

Voilà ces " lettres à moi-même " que j'ai regroupées sur cinq axes de méditation et dont certaines ne se cachent pas d'être aussi des objurgations au monde. Elles se sont mises à pleuvoir comme ondées d'orage d'un ciel bas obstrué par les nuées de la déréliction, devant la déchéance de LA CHAIR... Plus mes parents s'enfonçaient dans la défiguration que le très vieil âge ne leur épargnait guère, plus la lumineuse et absolue certitude de l'immortalité de leur CHAIR s'imposait à moi... Dans ces vents et bourrasques du soir qui secouent l'être en son tréfonds, sont nées ces sortes de stances, d'hymnes, d'imprécations aussi sur la condition royale et servile de l'homme. Dispersées dans cette pluie épistolaire, elles concentrent cependant une eau lustrale qui ondoie et irise ce couple attendrissant au seuil de l'Eternité. Absente à vrai dire de ces lignes leur souffrance, réelle, est le sang qui irrigue la vision de leur fils, anthropologique et sacrée... où brille tout particulièrement la figure de son épouse. Bien sûr, au-delà des méditations sur le mariage chrétien - en septembre 90 ils fêtaient leurs 71 ans de nuptialité - se profilent, largement esquissées, les sémiologies de l'Homme et de la Femme dans leurs statures propres. L'Art véridique aussi, qui, par instants illumine ces graves débats, y plaide sa cause et sa finalité : toutes deux expressions liturgiques de LA CHAIR, glorieuse et cendrée.

04/2007

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Economie

A quoi bon penser à l'heure du grand collapse ?

Responsable des crises économiques et environnementales catastrophiques qui l'affligent et menacent aujourd'hui de l'emporter, le genre humain est paradoxalement aussi un génie technologique. Les fruits de son inventivité sont entrés dans une phase explosive, faisant miroiter à la fois la promesse de l'immortalité individuelle et la déresponsabilisation par le transfert de la gestion des affaires à des machines. A quoi bon penser à l'heure où se profile à l'horizon la menace du remplacement de l'homme apprenti-sorcier par le robot, son héritier ? Paul Jorion a acquis sa réputation internationale en prévoyant la crise financière de 2008 et en étant conforté par les faits. Sa formation d'anthropologue et de sociologue, combinée à son goût pour les mathématiques et l'informatique, l'a conduit à jouer un rôle pionnier en anthropologie économique, en intelligence artificielle et en finance. Ses mises en garde sur le danger d'un effondrement mettent en accusation les choix politiques inconséquents débouchant sur un risque de collapse généralisé. Esprit libre et érudit, ignorant les approches disciplinaires "en silo", Paul Jorion enrichit les outils de la pensée. Avec Franck Cormerais et Jacques Athanase Gilbert, il revient sur son parcours et sa démarche pour démontrer que seule une anthropologie radicale mobilisant la totalité du savoir que le genre humain a acquis sur son identité profonde est à même de prévenir est à même de prévenir son extinction.

11/2017

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Critique littéraire

"Un peu profond ruisseau". La mort en littérature

"Dans tout roman la mort est présente sous la forme simple de l'achèvement. La mort violente ou naturelle, brutale ou détaillée du héros, et de ses compagnons, en est la métaphore. Elle est en fait très ordinaire. Stéphane Mallarmé tient le Styx pour "un peu profond ruisseau". Une mort discrète imbibe la vie comme une eau la prairie. On a sans cesse à franchir la limite, la fin du paragraphe, celle du chapitre, plus difficile, celle du livre. Et si le chant reprend, c'est qu'on a deux fois vivant franchi l'Achéron. Comme Nerval après chaque douloureuse exploration qu'on dit être la folie. C'est un événe- ment "trop calomnié", la mort, tant qu'on ne la tient pas pour ordinaire. Elle est aussi intime que la "petite mort" aux amants. Elle peut être trop redoutée". "Les êtres humains sont des animaux particuliers : leur condition, pensent-ils, ne concerne que les autres. On les dit mortels par modestie, ou pour conjurer le sort. La littérature est un rappel à l'ordre acceptable : elle constitue un art de mourir imaginaire. On n'y meurt pas pour de vrai, et le lecteur, en refermant le livre, fait l'expérience de son immortalité. Il survit à ceux qu'il a aimés. Il fait aussi la preuve de sa puissance en ressuscitant ceux qui l'ont accompagné. Il leur suffit d'ouvrir le livre".

07/2020

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Littérature étrangère

Le pays de l'alcool

Un héros négatif, Ding Gou'er, inspecteur auprès du parquet suprême, est envoyé enquêter sur une rumeur de trafic de chair d'enfants dans la ville minière de Jiuguo, haut lieu de la recherche scientifique en vins et spiritueux. Très vite, sans que le récit déroge aux canons littéraires du régime, le réalisme survolté s'imprègne de fantastique ; le rêve fait irruption dans la réalité, et le héros intrépide, qui ne dessaoule jamais, entre de plain-pied dans l'imaginaire immémorial de ce trou provincial d'une inquiétante banalité. En contrepoint, le narrateur livre sa correspondance avec un certain Li Yidou, apprenti romancier qui réside à Jiuguo. La fascination le dispute au grotesque. Huit nouvelles attisent le fantasme des festins d'enfants ou exaltent les vertus de l'alcool, viatique des Immortels. Ce roman ambitieux est aussi un art du roman, une œuvre ouverte. Fils du peuple, écrivain aux armées, Mo Yan envoûte et dérange. Ce polar déjanté confine au sublime, instrumentalise le kitsch et bascule en plein légendaire taoïste. L'auteur conjugue en virtuose une double hantise chthonienne et ouranienne, les meurtres rituels d'enfants et l'immortalité dans une terre pure. Mo Yan réveille les démons et merveilles de l'inconscient collectif. Jouant et se jouant d'un dispositif narratif complexe et maîtrisé, jubilatoire, il déchaîne sa verve satirique puis laisse percer un lyrisme visionnaire : les enfants de Mao, initiés aux arcanes de l'éternité, retrouveront-ils le secret de l'âge d'or ?

03/2000

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Fantasy

La Loi de l'Elixir. Le devoir du sang

Et si la royauté avait perduré après Louis XIV ? Et si un Roi immortel et tyrannique régnait sur le pays ? Et si la vengeance était la seule chose qui coulait dans les veine de Noé. Poussez les portes de ce somptueux palais pour y découvrir toute la cruauté d'un homme avide de pouvoir. Château de Versailles XXIème siècle Le Roi Armand, Premier des Immortels, règne d'une main tyrannique sur le Royaume de France depuis la mort de Louis XIV, le Roi Soleil en 1715. A l'origine de l'invention d'un élixir d'immortalité, le trône lui est destiné à tout jamais. Alors que Noé, un jeune homme venant du peuple, est engagé dans les cuisines du palais, les choses ne vont pas se dérouler comme il s'y attendait. Motivé par son esprit de revanche, il veut tout faire pour mettre fin à l'Enfer dans lequel il vit, mais c'était sans compter sur Adèle, première fille et héritière du Roi qui saura lui montrer qu'il existe bel et bien des différences entre le souverain et sa famille. Plongez dans un Versailles à la fois moderne et historique, où les idéologies de chacun ont une place tout aussi importante que l'amour mais où la vengeance reste le maitre mot. Quittez le règne majestueux de Louis XIV pour entrer dans celui sanglant d'Armand, Premier des Immortels.

12/2022

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Franc-maçonnerie

Les tribulations de "Dieu" au Grand Orient de France : de la croyance obligatoire à la liberté absolue de conscience, les combats de Marie Alexandre Massol

La liberté absolue de conscience fait aujourd'hui partie de l'identité du Grand Orient de France. En 1848, la croyance en "Dieu" et en l'immortalité de l'âme était obligatoire pour les Maçons? : les athées n'étaient pas admis dans l'Obédience. Ce livre s'adresse aux Maçons curieux de leur passé, comme aux non-maçons amateurs d'histoire des idées. Il tente de montrer le long et douloureux cheminement qui a permis une "révolution culturelle" maçonnique. Cette révolution a renvoyé les croyances au for intérieur de chacun, pour ne laisser, dans l'espace commun, que la liberté absolue de conscience. Il montre aussi que les idées nouvelles ne surgissent généralement pas comme un coup de tonnerre, mais sont, le plus souvent, le résultat d'une maturation, souvent laborieuse. Certains acteurs, plus engagés que d'autres, font bouger les lignes. Généralement, ils ne voient pas le résultat de leurs efforts, et sont oubliés par l'Histoire. Marie Alexandre Massol était de ceux-là. Son caractère rugueux lui a valu de nombreuses inimitiés, mais il est à l'origine de l'implantation au Grand Orient de France d'une "morale indépendante de toute théologie". Bien que croyant lui-même, il a ouvert la porte aux athées et aux agnostiques. Il illustrait ainsi ce que permet la liberté absolue de conscience? : la cohabitation pacifique et constructive entre personnes de bonne volonté, quelles que soient leurs convictions.

01/2024

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Science-fiction

Arthor Tome 2 : La louve et le démon

Merlinus, le puissant démon enfermé dans un corps humain afin de contenir ses pouvoirs, a accompli la mission qu'Ygrane, reine des Celtes, lui a confiée: trouver son roi, qu'un jour elle a entrevu en songe. Mais l'homme qu'il a rencontré est tout sauf un souverain-né. Héritier déchu d'une noble lignée, il vivait d'expédients quand le magicien a décidé de modeler son destin. Au terme d'une ascension irrésistible vers le pouvoir, qui aura vu son frère succomber à son ambition vengeresse, celui qu'on nomme désormais Uther Pendragon va entre-prendre l'unification de son royaume insulaire au prix de luttes sans merci. Un combat qui en dissimule un autre, plus impitoyable encore: celui opposant le démon Merlinus à la fée Morgane, qu'on surnomme la Louve... Voici l'histoire épique d'une quête, celle de l'immortalité, qui va couvrir l'ensemble de l'histoire de l'humanité - et celle des créatures magiques qui peuplent les recoins de son imaginaire. C'est une histoire qui finit - et commence - en un lieu légendaire, avec le premier cri d'un enfant nouveau-né. Un lieu nommé Tintagel. Un roi nommé Aigle de Thor, ou... Arthor. Dans la droite lignée des Brumes d'Avalon de Marion Zimmer Bradley, A.A. Attanasio unit toutes les légendes de création et de rédemption dans un songe aussi intemporel que les chants des druides, aussi puissant qu'un sortilège de Merlin.

10/2009

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Littérature française

L'homme qui refusait de mourir

Mourir est sans doute le plus grand souci des hommes et, en finir avec la mort l'un des objectifs les plus ambitieux de la science moderne. Cependant, si la biologie contemporaine est bien incapable aujourd'hui de répondre à des rêves si fantastiques, ces visions futuristes sont mises en scène dans des oeuvres de fiction qui n'hésitent pas à imaginer qu'un jour l'Humanité pourra poursuivre indéfiniment sa course. Quand l'homme défie la mort et impose à la science de trouver des solutions à ses projets d'immortalité, on entre de plain-pied dans cette zone obscure de l'imaginaire contemporain où les machines, la biologie et l'intelligence artificielle se combinent pour donner naissance à un homme nouveau. Et immortel ? "L'homme qui refusait de mourir" est un conte de Nicolas Ancion qui s'inspire librement des recherches de François Taddéi sur le vieillissement des bactéries et la transmission du savoir dans la nature, depuis les unicellulaires jusqu'aux humains. A mi-chemin entre le roman d'anticipation et le thriller, ce conte prend à contre-pied les travaux du chercheur et, revisite la figure du savant-fou et de l'apprenti sorcier, les histoires de robots et de trafic d'organes. Les dessins de Patrice Killoffer mêlent les robots, les bactéries, les scientifiques et les intestins, pour aider la pensée à mieux circuler dans les tuyauteries de ce conte palpitant.

10/2010

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Littérature étrangère

Notre Père la Forêt

Le Père de la Forêt, c'est le démiurge créateur aux multiples masques, l'Adam orphelin d'un Dieu absent, être de solitude dialoguant avec lui-même dans un temps aboli à travers ses avatars rebelles, le grand-père, le fils et le petit-fils Touraev, une famille d'aristocrates terriens : Nikolaï l'ermite philosophe, chassé de sa propriété par la révolution ; Stépan, le survivant des camps de la mort ; Gleb, enfin, notre contemporain, qui met fin à ses jours après avoir contribué à l'élaboration d'une nouvelle arme biologique. L'écriture polyphonique et musicale de ce "roman parabole" reflète le choeur panthéiste de la verte Forêt des arbres et des hommes. Le lecteur est emporté dans une symphonie de récits imbriqués qui n'est autre que le chant d'un siècle de souffrances et de turpitudes humaines — souffrances des victimes de la révolution, des koulaks réduits à la famine, des Russes prisonniers des Allemands aussi bien que des Allemands mourant lentement dans un camp soviétique, souffrance enfin de Déméter, la Terre menacée par un siècle de progrès techniques triomphants. Dans ce monde promis à la destruction et où l'énergie du vide est toujours supérieure à celle de la vie, les fils et les filles du Père-forêt se débattent entre folie meurtrière et suicide, et le Père-forêt lui-même, las de son immortalité et de ses jeux cruels, se prend à rêver à une mort impossible.

03/2020

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BD tout public

Barbarella. Une Space Oddity

Etre BARBARELLA, c'est d'abord et avant tout être une femme. Une femme libre et indépendante, émancipée et aventurière, séduisante et fascinante, pleinement inscrite au coeur des mouvements les plus avant-gardistes de son époque, les sixties. Dessinée par Jean-Claude Forest dès 1962 à partir de la plastique, elle-même révolutionnaire, de Brigitte Bardot, incarnée au cinéma, de manière immédiatement légendaire, par Jane Fonda pour la caméra de Roger Vadim en 1968, Barbarella brise les tabous comme les images stéréotypées de pin-up de la bande dessinée et du cinéma. Fille de l'espace, elle est aussi une fille de son temps, qui traverse à toute vitesse les galaxies et les récits les plus fantasques de la science-fiction comme les problématiques les plus cruciales de la fin du XX' siècle : l'éthique et l'érotique, la liberté des corps et des esprits, l'antispécisme et le transhumanisme, l'urgence écologique et la critique des modes de gouvernance. Ambassadrice de la paix, Barbarella fait l'amour plutôt que la guerre ; sa conquête spatiale est celle du plaisir, son odyssée, sauvage et impromptue, ouvre le champ de tous nos possibles. Véronique Bergen explore avec une inlassable curiosité les innombrables constellations de la pensée et de la littérature. Philosophe intrépide, romancière et poète téméraire, membre de l'Académie Royale de langue et de littérature françaises de Belgique, elle est l'auteur de nombreux essais philosophiques interrogeant les esthétiques et les métaphysiques contemporaines (L'Ontologie de Gilles Deleuze ; Le Corps glorieux de la top-modèle ; Luchino Visconti, les promesses du crépuscule ; Patti Smith, Horses ...) ainsi que de plusieurs romans qui s'intéressent aux voix des oubliés et aux voies des oppressions (Kaspar Hauser ou la phrase préférée du vent ; Tous doivent être sauvés ou aucun). Collaboratrice régulière de nombreux magazines de littérature et d'art contemporain, elle exerce son regard analytique à une vitesse supraluminique.

01/2020

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Philosophie

Les nouvelles chaînes de Prométhée. Ethiques des progrès

Depuis 2008, le groupe Darwin réunit des humanistes désireux de réfléchir à des problèmes de société et de diffuser le résultat de leurs travaux vers un public le plus large possible. Après Bioéthique, un Progrès pour l'Humanité en 2012, Transhumanisme, à la limite des valeurs humanistes en 2015, et Qaund le Darwinisme reste dérangeant en 2017, tous parus chez Memogrames, le groupe nous propose un panel de réflexions sur l'Ethique des Progrès. L'histoire nous parle de Prométhée ou de Gilgamesh voulant être l'égal des dieux et recherchant l'immortatilité. Dès lors, pourquoi ne pas nous réjouir des progrès de la science, des progrès dans la connaissance de la vie et de la vie humaine en particulier, des progrès dans la compréhension du monde ? L'accélération actuelle des progrès dans de multiples domaines serait-elle le signe d'une quelconque apocalypse pronostiquée avec fracas ? Chaque découverte est un défi. Chaque nouveauté peut engendrer des craintes. Chaque innovation en appelle à une prise de responsabilité. Cela a toujours été. Alors, où est aujourd'hui la différence ? Sans doute dans l'accéleration des développements technologiques qui, même s'ils sont source de progrès et de liberté, interrogent l'essence même de ce qu'est l'être humain. Mais à une condition, celle-ci : à mesure que la technique permet à l'être humain de transformer la nature, jusqu'à s'en émanciper, le développement de la technologie ne peut à son tour asservir l'être humain. Ces quelques réflexions éthiques nous conduisent à (re)penser l'humain et à (ré)inventer l'humanisme. Elles suggèrent aussi une sorte de boucle : le progrès des sciences favorise une plus grande liberté reconnue et accordée aux êtres humains, à condition qu'une éthique en supervise l'intention, celle d'inscrire ou de réinscrire l'humain dans la perspective ouverte par le progrès lui-même.

04/2019

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Philosophie

L'homme incarné

Qu'est-ce que l'homme ? Ce livre est une méditation de l'énigme de l'homme, à l'époque du transhumanisme. Il invite à considérer la différence entre l'homme antique et l'homme moderne selon ses principaux aspects : la vie, la production de biens, la technique et le travail, l'action et l'Etat, et enfin la pensée. Le fil conducteur en est le rapport avec la nature. L'homme antique vivait selon la Nature, selon l'ordre cosmique et la nature des choses, en espérant simplement habiter ce monde. Chaque chose avait une place naturelle déterminée, dans le monde (dieu, homme, animal), dans la famille (masculin et féminin) et dans la Cité. L'homme moderne, au contraire, nie la Nature, en voulant vivre selon le "Faire" et le "construire" , selon la "culture" . Il tend à ne voir dans la Nature qu'un réservoir de "matières premières" livrées à son audace démiurgique, et il tend à mener une existence désincarnée, hors du monde de la vie. Cependant, entre une vie fondée sur la nature et une vie sans nature, demeure une autre possibilité : l'incarnation de la liberté dans la nature, la création d'un monde spirituel, qui est une "seconde nature" . Ni nature, ni anti-nature, ni hors nature, mais un esprit libre dans la nature. Ce qui exige une âme incarnée et demande une philosophie de l'incarnation, en nous demandant : qui sommes-nous ? Tout tient donc à la question du corps charnel, face au corps machine. Bâtir et sauver un monde humain bon, donc habitable, tel est notre défi. Agrégé, docteur et habilité à diriger des recherches en philosophie, Philippe Soual est actuellement professeur de philosophie à l'Institut Catholique de Toulouse. Spécialiste de Hegel et de philosophie morale et politique, il est notamment l'auteur de Le sens de l'Etat (Peeters, 2006) et de Visages de l'individu (PUF, 2008).

11/2019

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Epistémologie

Ecologie et technologie. Redéfinir le progrès après Simondon

Un constat s'impose ? : la civilisation hyper-technicienne qu'est l'Occident capitaliste mondialisé en vient aujourd'hui à se demander si l'écologie, nouvel impératif, et la technologie, nouvelle démesure, sont strictement compatibles dans l'optique d'une sauvegarde de la vie sur Terre. Une idéologie comme le transhumanisme, qui veut "? augmenter ? " technologiquement l'humain pour le rendre capable d'affronter le pire plutôt que de protéger la biosphère terrestre des conséquences néfastes de nos désirs de puissance et de consommation, achève d'angoisser tous ceux qui s'inquiétaient déjà de la destruction accélérée des écosystèmes terrestres. L'idée de progrès humain, elle, s'est vue abandonnée en raison même des conséquences radicalement inhumaines du progrès technique tel qu'il fut mis en oeuvre durant la Seconde Guerre mondiale. La "? rationalisation technique ? " est devenue l'épouvantail au nom duquel rejeter l'idée de "? Raison ? " et l'idéal du "? Progrès ? " qui nous venaient des Lumières. Pourtant notre monde, tel qu'il est dominé par des motivations économiques et des désirs de confort et de consommation, reste soumis à une forme de rationalisation technique surproductive, sans doute moins radicalement inhumaine malgré les souffrances qu'elle génère, mais plus écologiquement ravageuse. La question est donc d'abord de savoir si, au lieu d'évacuer l'idée de progrès humain au profit de celles de "? développement ? " et de "? croissance ? ", on ne devrait pas travailler à redéfinir le progrès humain pour donner réellement sa chance à l'impératif écologique dans son incontestable urgence. Or, cette question en entraîne une autre ? : avons-nous vraiment compris la réalité technologique, lorsque nous l'avons opposée à la fois à la culture et à la nature ?? Ce livre, qui puise aux sources de la pensée de Gilbert Simondon (1924-1989), entend expliciter le lien entre ces deux questions, et nous réarmer ainsi conceptuellement pour nous rendre capables de dépasser certains faux débats contemporains, tel celui opposant le solutionnisme technologique et l'écologisme radical.

03/2022

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Littérature française

Contes amoureux et gaillards des Bretons

Recueil de 60 contes regroupés par thématiques en 5 chapitres : Amour et aventures, Fées amantes et follets galants, L'éveil du coeur, Récits facétieux et gaillards, D'amour et de mort. Outre les "? classiques ? ", Gérard Lomenec'h partage des pépites aujourd'hui introuvables pour le grand public. Peut-on imaginer plus celtique que la fatale passion de Tristan et Iseut ? Le Moyen Age a immortalisé d'autres amants légendaires ? : Lancelot du Lac et Guenièvre, Héloïse et Abélard. La tradition bretonne abonde en délicates sônes d'amour, en histoires de fées-amantes, en pronostics amoureux tirés des végétaux ou des fontaines. "Le coeur d'une épouse aimante est une harpe" , dit un poétique adage. Morte d'amour en sa tour, l'héritière de Keroulaz fait pleurer dans les chaumières de Cornouaille. A la veillée, lieu de séduction pour "mugueter" les filles, les contes révèlent les imaginaires sexuels ; on s'amuse de la demoiselle "qui n'a pas connu le loup" ou du mari cocu. Avec l'heure tardive du filaj, l'humour se fait volontiers gaillard, voire grivois. D'amour courtois en magie amoureuse, de sombres destinées en chemins de lumière : puisse ce voyage conté embrasser la diversité des univers amoureux des anciens Bretons.

02/2020

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Histoire de France

Les 177 Français du jour J

Heure par heure, l'histoire du Débarquement est une des mieux connues qui soient. Mais qui se souvient des 177 fusiliers marins du Commando Kieffer, les seuls Français à avoir retrouvé la terre de France en Normandie, le 6 juin 1944 ? Le général de Gaulle ne s'est guère exprimé à leur sujet et n'est pas venu les saluer durant l'été 1944. Le Commando Kieffer s'est pourtant illustré en s'emparant du casino et du port de Ouistreham puis en assurant la jonction avec les parachutistes britanniques à Pegasus Bridge, un épisode immortalisé dans le film Le Jour le plus long. Mais parce qu'ils combattaient aux côtés de l'armée britannique, dans une bataille à laquelle n'avait pas été convié de Gaulle, les bérets verts ont été exclus de la mémoire de la France libre. En s'appuyant sur des centaines de photos, lettres et document inédits, Stéphane Simonnet rend hommage aux 177 volontaires de cette troupe de choc. Sous l'impulsion d'un militaire atypique, le capitaine de corvette Philippe Kieffer, ils ont suivi, durant des mois, dans les bases secrètes de Grande-Bretagne, les entraînements les plus intensifs afin de réaliser leur rêve : participer à la libération de la France.

05/2019

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Littérature française (poches)

Le roman du Châtelain de Coucy et de la Dame de Fayel

A la fin du XIIIe siècle, un romancier du Nord de la France, Jakemès, métamorphose le trouvère historique qu'est le châtelain de Coucy et sa dame en un couple d'amants mythiques, dont l'histoire tragique, très vite rapprochée de celle de la châtelaine de Vergy et de son amant, aura une belle postérité jusqu'au XIXe siècle. Tout en composant le premier roman biographique en langue d'oïl qui soit consacré à un poète et à une mise en recueil de ses chansons, il s'approprie la légende cruelle mais fascinante du cœur mangé, qui nourrissait déjà la mémoire d'un troubadour, Guilhem de Cabestanh, et qui a joui d'une large diffusion, notamment dans les littératures italienne, Dante et la Vita Nuova, Boccace et allemande. L'écriture du roman, avec l'enchâssement des poèmes du châtelain et l'invention de sa vie sur le modèle des vidas et des razos occitanes, immortalise le trouvère qui, en retour, donne à Jakemés son identité de romancier. L'union originale du roman et du lyrisme courtois sert une célébration vibrante de l'idéal de la fin'amor, confronté aux épreuves des réalités familiales et sociales, et l'œuvre se termine par la victoire posthume des amants adultères.

03/2009

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Littérature française

L'homme aux yeux gris

C'est à Venise que le héros de Petru Dumitriu, Archange, est immortalisé par le divin Titien. Il devient l'Homme aux yeux gris et son regard reflète le mystère amer de l'éternel errant sur les routes du monde. Son périple commence à Tolède, où ses parents, parce que juifs, sont condamnés au bûcher. Contraint à la fuite, il suit avec sa bien-aimée Juana une troupe de mercenaires à travers l'Europe du XVIe siècle, déchirée par les guerres, enfiévrée par les idées de la Réforme et tenaillée par l'Inquisition. De l'Espagne aux Flandres, Venise et ses masques mortels, Malte et ses galères, où il connaît le calvaire de la chiourme, les contrées étranges de l'Orient, les rudes neiges de la Moscovie, le royaume trouble du Danemark, Archange est de tous les combats, de toutes les passions. Tour à tour esclave et confident des grands, il mène ses mille vies exacerbées jusqu'au terme de son destin douloureux et solitaire d'apatride. L'amour, la haine, la trahison, l'amitié, la cruauté et la pitié, Archange et son auteur nous entraînent dans tous les transports de l'âme et les vertiges de l'Histoire. Un roman d'action et de méditation, une épopée haletante, portée par un extraordinaire souffle romanesque.

10/2005

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Histoire internationale

Buffalo Bill

"L'homme de l'Ouest (...) savait voir et entendre autour de lui ; il était à l'affût d'innombrables indices qui signifiaient pour lui la sécurité ou le danger, c'est-à-dire la vie ou la mort. Et ces longues chevauchées solitaires, qui, sans doute, auraient paru désespérément monotones à un homme de la ville, restent pour moi les moments les plus exaltants de ma vie". William Frederick Cody, dit Buffalo Bill (1846-1917), est la figure emblématique d'un monde, le Far West, dont il a célébré la nostalgie. Illustrant l'ambiguïté d'une société qui détruit ce qu'elle exhibe, il arpente la frontière entre plaines de l'Ouest et monde industrialisé mais aussi réalité et imaginaire. Eclaireur, chasseur de bisons engagé par la compagnie de chemin de fer du Kansas Pacific, Buffalo Bill est également le directeur d'une troupe théâtrale populaire qui compose la légende de l'Ouest. Figure contradictoire, passeur de frontière, centaure moderne immortalisé par la peintre Rosa Bonheur, il métamorphose l'univers de la Prairie en spectacle de cirque. Aventurier contradictoire qui traduit nos déchirures et nos revirements, il est l'une des figures mythiques, célébrée puis contestée, de l'histoire américaine.

01/2017

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Histoire de France

Irena Sendlerowa. La mère des enfants de l'Holocauste

Héroïne polonaise, Irena Sendlerowa a sauvé deux mille cinq cents enfants juifs du ghetto de Varsovie, soit deux fois plus que l'homme d'affaires Oskar Schindler, immortalisé par le film de Steven Spielberg. Avec ce livre, nous la suivons dans des courses haletantes et mille subterfuges, des rues tragiques du ghetto aux prisons de la gestapo, pour sauver "ses" enfants et tant d'autres... Sa parole limpide nous dévoile une galerie de portraits saisissants de courage et d'humanité, parcelles de vie parfois anonymes, trop brèves souvent. Ce livre est un hommage à ceux qui donnèrent leur vie pour sauver des milliers d'autres. Au-delà, nous découvrons la formidable organisation polonaise clandestine que fut Zegota, la commission d'aide aux Juifs. Une biographie inédite, le coeur d'une femme témoignant que le courage, le don de soi et l'espérance, au coeur de la nuit, peuvent être sans limites. Anna Mieszkowska, née à Varsovie en 1958, est documentaliste, travaille aux Archives de l'Académie des Sciences Polonaise (PAN) à Varsovie. Elle est l'auteur de nombreuses biographies. Les droits pour son livre sur la vie et l'oeuvre incomparable d'Irena Sendlerowa ont été acquis par l'Allemagne, l'Italie, l'Espagne, le Portugal, Israël, la Tchéquie et les Etats-Unis.

03/2012

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Histoire ancienne

Sous l'arche de Titus

Où est passé le chandelier du temple de Jérusalem? Sous l'Arche de Titus, un bas-relief immortalise une scène vieille de près de 2 000 ans, l'entrée des troupes romaines, en procession, après la révolte de Judée en l'an 70 après J.-C. On perçoit les coffrets hissés sur les épaules des captifs, les trompettes et le chandelier. Quiconque observe la frise, à Rome, ne peut manquer de se poser la question: Où se trouve le chandelier ? Qu'est-il devenu ? Salomon Malka a mené une enquête partout où on a signalé sa présence. Il a parcouru des lieux, de Rome à Jérusalem, et de Rennes-le-Château à Cosenza. Il a suivi les traces de Flavius Josèphe, Alaric, Benjamin de Tudèle, Nicolas Poussin, Stefan Zweig, Sigmund Freud... Il s'est mis à l'écoute de Paul Veyne au Collège de France, a interrogé des qumranologues sur les manuscrits de la mer Morte et le fameux " Rouleau de cuivre ", a retrouvé un Poussin manquant, suivi des guides, des historiens, des journalistes. Au terme de ce périple sur les traces de la " Menorah ", où de multiples pistes sont explorées, c'est une vision du judaïsme propre à l'auteur qui nous est proposée, aussi fascinante qu'inattendue.

10/2010

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Thèmes picturaux

Paris des peintres et des écrivains

Cet ouvrage se veut une déclaration d'amour à Paris, un inventaire de la ville intime et émotionnel. Sophie Chauveau part en exploratrice arpenter ses rues, ses places et ses cafés, ses jardins, ses monuments et ses musées, retrouver la magie des lieux où vécurent les peintres et les écrivains qui ont immortalisé la ville. Elle part à la recherche de tous les Paris, à la recherche de ses souvenirs mais aussi des nôtres. Du Paris iconique de Montmartre ou de Notre-Dame au Paris des rues et de la Seine, sans oublier les parcs et les jardins, l'auteure redécouvre l'âme d'une ville à travers les plus beaux textes de Proust, Balzac, Maupassant, Hugo, Modiano, et les chefs-d'oeuvre de Pissarro, Caillebotte, Manet, Monet, Van Gogh... Cette anthologie illustrée puise dans la littérature et la peinture, du XVIe siècle à nos jours, pour mettre en valeur toute la beauté de Paris. Ce dialogue entre citations choisies et tableaux de grands maîtres révèle un Paris tantôt fl amboyant et prestigieux, tantôt mystérieux et poétique, dans une variation ininterrompue d'atmosphères et d'émotions. Un Paris qui a su attirer les plus grands artistes, dont il a nourri l'imaginaire et la créativité.

10/2023

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Impressionnisme

Paris impressionniste. 100 tableaux de légende, Edition bilingue français-anglais

Monet peint les fumées de la gare Saint-Lazare, Renoir saisit les reflets du Pont-Neuf dans la Seine, Pissarro figure l'avenue de l'Opéra depuis une chambre d'hôtel, Manet immortalise les serveuses de café de Pigalle, Caillebotte restitue les perspectives haussmanniennes... Tout autant que la côte normande ou la vallée de la Seine, Paris inspire les impressionnistes. Entre son fleuve et ses grands ciels, la capitale ne manque ni de nature ni de texture pour des palettes avides de saisir les jeux de la lumière. En prime, la ville apporte l'animation de ses rues, de ses métiers, de ses cafés, de ses loisirs... Monet painted smoke clouding the Gare Saint-Lazare, Renoir captured the Pont Neuf's reflections in the Seine, Pissarro portrayed Avenue de l'Opéra from his hotel room, Manet immortalized waitresses in a café at Pigalle, Caillebotte depicted Haussmannian perspectives... The Normandy coast and the Seine Valley were not the only inspirations for Impressionists –Paris was as well. Between its river and its tall skies, the French capital lacked neither nature nor textures for artists intent on encapsulating plays on light. Not to mention the bonus of the city's lively streets, workers, cafés and entertainment...

05/2023

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Biographies

Louis Germain (1884-1966). Instituteur et père spirituel d'Albert Camus

Le nom de Louis Germain est étroitement attaché à celui d'Albert Camus. Si, aujourd'hui, un lecteur curieux cherche à se renseigner sur ce fameux instituteur, en entrant le nom de Louis Germain sur Internet, il est automatiquement renvoyé vers Albert Camus. Et il découvre alors cette lettre du 19 novembre 1957 adressée par l'écrivain à l'instituteur de son enfance. Albert Camus vient de recevoir le Prix Nobel : "Mais quand j'ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous". Reconnaissant élève, Camus lui dédiera ses Discours de Suède. Sans ce prix Nobel ni cette lettre de reconnaissance, le nom de Louis Germain ne résiderait plus que dans la mémoire des rares personnes qui l'ont côtoyé. Nous en concluons qu'avec ce courrier, Albert Camus a immortalisé son instituteur de 7e. Grâce aux écrits de son illustre élève et aux biographies qui lui ont été consacrées, chacun peut se faire une idée assez précise du M. Germain instituteur. Il est proposé ici de vous faire mieux connaître cet homme, lui qui fut bien plus qu'un simple enseignant de la République dans cette Algérie qui l'a vu naître et mourir.

05/2021

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Beaux arts

Paris des peintres et des écrivains

Cet ouvrage se veut une déclaration d'amour à Paris, un inventaire de la ville intime et émotionnel. Sophie Chauveau part en exploratrice arpenter ses rues, ses places et ses cafés, ses jardins, ses monuments et ses musées, retrouver la magie des lieux où vécurent les peintres et les écrivains qui ont immortalisé la ville. Elle part à la recherche de tous les Paris, à la recherche de ses souvenirs mais aussi des nôtres. Du Paris iconique de Montmartre ou de Notre-Dame au Paris des rues et de la Seine, sans oublier les parcs et les jardins, l'auteure redécouvre l'âme d'une ville à travers les plus beaux textes de Proust, Balzac, Maupassant, Hugo, Modiano, et les chefs-d'oeuvre de Pissarro, Caillebotte, Manet, Monet, Van Gogh... Cette anthologie illustrée puise dans la littérature et la peinture" du XVIe siècle à nos jours, pour mettre en valeur toute la beauté de Paris. Ce dialogue entre citations choisies et tableaux de grands maîtres révèle un Paris tantôt flamboyant et prestigieux, tantôt mystérieux et poétique, dans une variation ininterrompue d'atmosphères et d'émotions. Un Paris qui a su attirer les plus grands artistes, dont il a nourri l'imaginaire et la créativité.

10/2020

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Théâtre

De la tête aux pieds

Cinq ans avant ses succès de boulevard, jeune inconnu aspirant à la gloire, Joe Orton (1933-1967) - immortalisé au cinéma par Stephen Frears dans Prick Up Your Ears (1987) - distille une satire acerbe de l'Angleterre des années 50 et de ses institutions. Un géant sur le corps duquel on se promène ; une policière hommasse et castratrice ; l'homme le plus gros du monde ; quatre jeunes gens sous le vent ; des fleurs, des caniches et des chevaux qui parlent ; des guérilleros aux menées obscures : telles sont quelques unes des créatures qui peuplent De la tête aux pieds. Alice à Lilliput ? Gulliver au pays des merveilles ? Outre les emprunts à Swift, Lewis Carroll et quelques autres, nous traversons une galerie de portraits grotesques où l'auteur donne libre cours à sa rage jubilatoire. L'écriture, volontiers parodique, voltige d'un registre à l'autre, enchaînant récit fantaisiste et dialogues savoureux où se préfigure le théâtre à venir. Adapté par l'auteur lui-même en 1967 pour un film des Beatles qui ne devait jamais voir le jour (trop violent et obscène), ce roman à la verve toute britannique est enfin disponible en français. Vous reprendrez bien un peu de poivre dans votre thé ?

09/1993

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République

Les révolutions sous la République romaine. Soulèvements, révoltes et rebellions contre l'autorité politique et militaire des Romains

Histoire des révolutions arrivées dans le gouvernement de la République romaine est une oeuvre sur laquelle travailla l'abbé Vertot durant de longues années et qui fut saluée dès sa parution. La République romaine qui précéda l'Empire romain connut en effet de nombreux soulèvements, rebellions et révolutions contre l'autorité romaine. On notera parmi les plus marquantes : 181 av. J. -C. - 174 av. J. -C. et153 av. J. -C. - 133 av. J. -C. : révoltes celtibères dans la péninsule Ibérique, face aux Romains qui s'achevèrent avec la chute de Numance. 147 av. J. -C. - 139 av. J. -C. : durant la conquête romaine de la péninsule Ibérique, le berger lusitanien Viriate organise une résistance efficace, et bat plusieurs armées romaines en organisant des soulèvements populaires. Les Romains ne peuvent en venir à bout qu'en le faisant assassiner par ses partisans. 73 av. J. -C. - 71 av. J. -C. : la troisième guerre servile est la dernière d'une série de rébellions d'esclaves contre la République Romaine, connues collectivement sous le nom de "guerres serviles". Elle est dirigée par le célèbre gladiateur Spartacus, immortalisé au cinéma. 52 av. J. -C. - 51 av. J. -C. : plusieurs révoltes gauloises sont dirigées par Vercingétorix, finalement vaincu par Jules César.

04/2022

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Photographes

Henri Cartier-Bresson photographe

A la fin des années 1970, Henri Cartier-Bresson et son éditeur Robert Delpire décident de réaliser un livre qui reprendrait l'ensemble de sa carrière sous le titre Henri Cartier-Bresson Photographe. Depuis sa première publication il y a plus de quarante ans, cet ouvrage a été traduit en sept langues, réédité onze fois et est considéré comme la référence incontournable du maître. A travers ce corpus qui rassemble 155 images prises entre 1926 et 1978, celui que l'on a souvent appelé "l'oeil du siècle" nous présente sa vision intime d'un monde dont il a parcouru tous les paysages, rencontré tous les acteurs - artistes, écrivains, anonymes -, et dont il a immortalisé les événements historiques majeurs. Figure majeure de la photographie du XXe siècle, Cartier-Bresson considérait son appareil photo comme le prolongement de son oeil - ce qui souligne son talent inégalé à composer spontanément une image capable d'évoquer le mystère, l'humour et l'universalité des personnes et des moments capturés par son objectif. Certaines de ses photographies, telle "Près de la gare Saint-Lazare" , sont devenues des icônes, étudiées dans les lycées, et sont considérées comme des chefs-d'oeuvre de l'art du 20e siècle.

10/2022

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Romans policiers

L'ombre d'un géant

Pour lui, ce sera le All Star Game... ou la mort. Sur le terrain défraîchi d'un playground de Brooklyn, un basketteur éblouit l'assistance en réalisant un enchaînement hors du commun. Le geste est immortalisé par un téléphone portable et se retrouve très vite sur les réseaux sociaux. Immédiatement, l'Amérique s'embrase. Car ce joueur amateur, venu prêter main forte à l'équipe de Bedford-Stuyvesant à l'occasion d'un match underground, pourrait bien être River Williams, ce basketteur prodigieux disparu sept ans plus tôt, dans des conditions plus que mystérieuses. Le géant finit par être arrêté et son retour devient un enjeu politique. Les démocrates l'applaudissent, tandis que les républicains l'accusent de désertion. A leurs yeux, il n'est qu'un vagabond fréquentant les voyous des quartiers mal famés de New York. C'est aussi l'avis de Caleb Flynn, sympathisant républicain et membre des Proud Boys, groupuscule de l'ultra-droite suprémaciste. Pour lui non plus, cet homme n'est pas un modèle, d'autant qu'il n'est qu'un "métèque" de sang afro-américain et amérindien. Alors que les Knicks de New York se disent prêts à accueillir le basketteur, Caleb et ses amis suprémacistes, eux, caressent un autre projet...

05/2021