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J. Hilpert

Extraits

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Littérature érotique et sentim

Les frères Lucas Tome 3 : Le couple endiablé

Il est parfois nécessaire de parler pour arranger les choses. Et cela fonctionne mieux quand vous vous mettez à nu... genre vraiment à nu. Petal J'ai aimé Luka Fields toute ma vie. Il était mon premier béguin, mon premier baiser, ma première fois et mon premier chagrin d'amour. Mais l'amour, ce n'est pas comme dans les films ou dans les livres que vous lisez. C'est dur. Et il arrive, parfois, que vous abandonniez... Pour mieux le regretter toute votre vie. Luka Petal était l'amour de ma vie. La perdre m'a presque détruit. J'ai essayé de tourner la page, mais je ne peux pas. Il est temps pour moi de récupérer la femme de ma vie - et de tout faire pour la garder. Heureusement qu'en tant que shérif, j'ai des menottes à disposition. #New Adult #Sexy #Deuxième Chance Chaque tome peut se lire indépendamment des autres.

06/2020

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Littérature française

Carnets du lent chemin. Copeaux (1978-2016)

Sous ce ciel, il y a trop d'injustice et cette injustice soulève en moi des tempêtes. Ce chant massif, je l'entends. Cela vous donne, si j'osais ce mot, une sorte de responsabilité, d'humilité à l'égard de chaque phrase, de chaque être que vous fûtes un jour amené à croiser. Notre défi invisible, ce sont des carnets écrits presque au jour le jour, des notes, des bouts de phrases, des dessins sur papier, admirateurs zélés de la vie qui passe, meurt, naît, ressuscite, s'efface, rejaillit, tremblante, démoniaque, heureuse. Et cela dans l'admirable silence du mouvement, des rythmes infinis. Vivre est la danse d'un funambule. Aux livres, j'ai souvent préféré la belle palpitation du monde et suis allé au dehors pour amasser toute la chaleur du soleil, sa bonté inouïe. J'ai flâné longtemps sans jamais me lasser de cette contemplation peu ordinaire. Les visages des hommes sont sans mensonge. Les plis de leurs yeux disent la vérité.

07/2017

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Littérature étrangère

Bluette

"Bluette, je raffolais de ce mot, la couleur de la première syllabe, la modestie ironique peut-être de la seconde. Là, ses cheveux me caressaient, et c'est depuis ce jour. J'avais à peu près l'âge de Bloom. Ah ! les Bluettes ! Louba (Hannah ? Yaffa ? Sonia ? ) disait que c'était biblique ; mais j'étais très loin des geihas rêvées. "Le Sahara progresse, dit Rose, il fut autrefois un vert paradis". Quant à moi, mon mutisme est total, j'avance dans la nuit ; et ce lamento gris-bleu n'est pas sur moi sans séduction. Tant pis. Ou bien, cette image est celle d'un enchevêtrement, ou mieux d'un entrelacs, ou encore de deux, trois, peut-être quatre fils épissés ensemble en un cordage unique et relativement stable. Mais tant de réflexion me donnait vite la migraine. Et pour l'instant le sang coule. Je navigue sur ce fleuve qui m'éloigne de la source. . ". Henri Raczymow.

04/1977

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Littérature française

Le sexe des anges Tome 1

On retrouve Fanny-Zoé (ses nouveaux prénoms) dans le quartier St Michel où elle a ses habitudes. Chemisier bleu, jupe et ongle vernis, Fanny semble bien dans sa peau... Dans ce livre Fanny relate son douloureux parcours d'une fausse vie où le mensonge fut le fil conducteur. "J'ai été un garçon toute ma vie alors que ma tête et mon esprit étaient féminins", dit-elle avec pudeur. Vont suivre le parcours scolaire dans un établissement privé 100 % garçon... puis un mariage, et côté professionnel elle fera toute sa carrière dans le socioculturel pour finir directeur de centre social. Ce livre apporte un témoignage à tous ceux et celles qui vivent cet état médiatisé de plus en plus par la société. Pour terminer cet entretien Fanny nous dit : "J'ai perdu beaucoup de temps, j'en suis consciente. Je veux néanmoins vivre les prochaines années en accord avec moi même". Sylvana Grasso, journaliste à la Dépêche du Midi.

10/2019

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Beaux arts

L'Intranquille. Autoportrait d'un fils, d'un peintre, d'un fou

Je suis le fils d’un salopard qui m’aimait. Mon père était un marchand de meubles qui récupéra les biens des juifs déportés. Mot par mot, il m’a fallu démonter cette grande duperie que fut mon éducation. A vingt-huit ans, j’ai connu une première crise de délire, puis d’autres. Je fais des séjours réguliers en hôpital psychiatrique. Pas sûr que tout cela ait un rapport, mais l’enfance et la folie sont à mes trousses. Longtemps je n’ai été qu’une somme de questions. Aujourd’hui, j’ai soixante-trois ans, je ne suis pas un sage, je ne suis pas guéri, je suis peintre. Et je crois pouvoir transmettre ce que j’ai compris. G . G.Un livre qui a la puissance d’un roman, traversé par l’antisémitisme, les secrets de famille, l’art, la folie et l’amour. Un autoportrait bouleversant.La voix est juste, la langue magnifique, le livre renversant. Olivia de Lamberterie, Elle.

10/2011

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Littérature française (poches)

Odile

" Il plut beaucoup cet hiver-là ; de novembre à février le temps fut doux et aqueux, temps de poisson, et sous la pluie il m'arrivait souvent de me promener tantôt seul, tantôt avec Saxel et tantôt avec cette femme que j'avais rencontrée un jour accompagnant la blonde amie d'Oscar. Tu t'en souviens, les gouttes d'eau faisaient luire son imperméable noir et nous finissions par nous réfugier dans quelque bistrot d'un faubourg d'où nous revenions par le tramway, lent, bruyant. Dès le premier jour où nous sortîmes ensemble, je cessai de m'étonner de pouvoir parler de moi et plus encore d'écouter les récits d'un autre. Mes yeux cillaient encore de regarder le monde, mais je le regardais. L'oreille bourdonne, la main tremble : j'émerge de cette eau que le ciel administre, de cette terre où couvre un feu et je regarde et j'écoute la Seine couler sous les ponts. "

02/1992

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Littérature française

Mon ciel et ma terre

"J'ai aimé ma mère, follement. Je l'ai cajolée, protégée. Je lui chantais des comptines de couleur, bleue, ou rose selon l'humeur, pour la rassurer. Je l'épaulais lors de ses chagrins d'amour, j'assistais, déboussolée, à ses crises de manque. J'étais parfois la mère de ma mère. Pourtant, je l'admirais plus que quiconque, je ne l'aurais à aucun moment échangé contre une autre. Maman, elle n'avait pas peur de se bagarrer avec ses pieds et ses mains, ni de claquer la porte aux nez de ses amants. Maman, elle partait en pleine nuit faire la fête, elle m'emmenait dans des dîners de grands en plein Saint-Germain des Prés, à la Coupole ou au Flore, alors que nous vivions dans de petits appartements faits de bric et de broc. Ma mère était bohème. Elle était mon ciel et ma terre. Elle était mon Ode. Tout un poème".

02/2017

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12 ans et +

Clean

" Visage écrasé contre le cuir. Odeur de voiture neuve. Je ne peux pas bouger. J'ai été kidnappée. Je ne peux pas bouger. J'ouvre les yeux. Ca fait mal. Mais j'aperçois mon frère, Nikolai. - Nik ? - Tout va bien, Lexi, je vais te trouver de l'aide. Oh, putain, cette fois, il l'a fait. Il a décidé de me sauver. " Voilà comment je me suis retrouvée coincée au Clarity Centre, un hôtel de luxe pour les accros en tout genre. Pour moi, c'est un peu Alcatraz avec un spa. Chacun son poison. Pour Ruby, c'est la bouffe. Pour Kendall, c'est l'excès inverse. Pour Saif, c'est la drogue (aucune originalité), comme moi. Et Brady... Brady, le beau gosse de service, c'est un grand mystère. Bref, on forme une belle bande de déglingués. Et la nouvelle venue, Sasha, semble encore plus tarée que les autres. La grande question : sommes-nous prêts à être clean ?

06/2018

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Policiers

Voulez-vous tuer avec moi ce soir ?

"Je m'appelle Marcel. J'ai 47 ans. Je suis contrôleur de bus. Je mène une vie saine et bien rangée. J'aime l'ordre, la rigueur et la discrétion et, à bien des égards, je suis votre voisin idéal. C'est que, contrairement à bon nombre de mes contemporains, j'ai reçu une excellente éducation. Et ce n'est pas ce que la police ou les journaux racontent sur moi qui me fera changer d'avis" ! Toulouse. Depuis plusieurs mois, le lieutenant Girard traque "le Tueur du vendredi", un pervers méthodique qui viole et tue des prostituées le long du canal. Le meurtrier, c'est Marcel, un insoupçonnable contrôleur de bus à la vie sans histoire. Maniaque et obsessionnel, il suit jour après jour, et à la minute près, une routine bien huilée. Ses ennemies ? Les femmes, les indécentes, les décadentes, les provocantes... Et depuis peu sa jeune voisine, qui pourrait bien faire basculer une routine jusqu'alors inébranlable...

09/2016

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Littérature française

Visage slovène

"Ma mère venait de mourir, je n'étais plus la fille de personne. En fixant son dernier visage, j'avais envie de comprendre quelque chose au mien, à cet héritage qui se transmet par la langue maternelle et s'appelle identité. Ce n'était pas l'identité tranquille et évidente qui m'intéressait, mais celle des exilés, ceux qui en sont plus conscients que les autres et qui doivent lutter pour la garder. C'est pour ça que je suis partie à Buenos Aires où vivent encore aujourd'hui 30 000 Slovènes et leurs descendants, émigrés en Argentine en deux grandes vagues : ceux qui fuyaient la misère et le fascisme italien dans les années trente, puis les autres, les politiques, fuyant le régime communiste après la Seconde Guerre mondiale. Une idée curieuse, j'en conviens, d'autant que j'ai embarqué dans ce voyage un autre exilé, polonais et écrivain, c'est-à-dire exilé par essence, Witold Gombrowicz. Mais vous allez voir leurs visages de près".

10/2013

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Littérature française

Le point de suspension

"Autour de lui, ça pétait de plus en plus fort, pour sûr, qu'il se dit, j'atteindrai pas le sol intact, ces cons de Charlies finiront par mettre dans le mille, alors, fini le voyage, j'aurais dû rester à Costelloe, prendront pas la peine de rapatrier ma dépouille, la poste fonctionne très mal entre eux et le Connemara, voilà où m'a conduit l'ambition, l'ambition de réaliser le rêve paternel, et aussi cette histoire de femme, une femme de pasteur anglican, le fruit deux fois défendu, j'avais vraiment le goût de la complication, plus que quelques minutes, quelques secondes à respirer, peut-être, avant de recevoir le pruneau décisif, alors, une foule d'images se précipitaient vers son esprit, ce qu'il avait été, ce qu'il avait fait, son père Paddy qui se saoulait et jouait du violon, sa mère, et Costelloe, et Cork, et elle, surtout, elle, Thyrza, qui était la cause de tout."

08/2013

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Littérature française (poches)

L'art français de la guerre

"J'allais mal ; tout va mal ; j'attendais la fin. Quand j'ai rencontré Victorien Salagnon, il ne pouvait être pire, il l'avait faite la guerre de vingt ans qui nous obsède, qui n'arrive pas à finir, il avait parcouru le monde avec sa bande armée, il devait avoir du sang jusqu'aux coudes. Mais il m'a appris à peindre. Il devait être le seul peintre de toute l'armée coloniale, mais là-bas on ne faisait pas attention à ces détails. Il m'apprit à peindre, et en échange je lui écrivis son histoire. Il dit, et je pus montrer, et je vis le fleuve de sang qui traverse ma ville si paisible, je vis l'art français de la guerre qui ne change pas, et je vis l'émeute qui vient toujours pour les mêmes raisons, des raisons françaises qui ne changent pas. Victorien Salagnon me rendit le temps tout entier, à travers la guerre qui hante notre langue". Alexis Jenni.

02/2013

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Littérature française

La Vie de château

Cher M. Tanner, j'ai pris connaissance avec intérêt et sympathie des mésaventures qui ont émaillé la restauration de votre maison. Soyez assuré que j'ai compati en connaissance de cause à vos malheurs. Mais si j'ai bien compris, tout cela n'a guère duré qu'un an environ... Un an de trop, de votre point de vue, je n'en doute pas. Moi, ça fait plus de trente ans que ça dure, et rien n'indique que les choses devraient aboutir favorablement dans un avenir prévisible... Ma famille semble condamnée aux travaux à perpétuité, et ce qui a été une galère pour mon mari et moi est en train de devenir, par héritage le destin menaçant de ma fille et de mes trois fils, sans parler encore de mes petits-enfants... Mon histoire me paraît dès lors mériter une sympathie réciproque. Je vous invite à en prendre connaissance, ne serait-ce que pour l'enrichissement de votre expérience... C.B-C.

08/2011

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BD tout public

Thorgal Oeuvres complètes Tome 2 : L'enfant des étoiles ; Alinoë ; Les archers ; Le pays Qâ ; Les yeux de Tanatloc ; La cité du dieu perdu ; Entre terre et lumière. Avec un tableau prêt à encadrer

Le deuxième volume de cette intégrale s'ouvre sur trois courts récits prépubliés dans les recueils Super Tintin entre 1981 et 1983. Rosinski manifestait son enthousiasme à réaliser ces épisodes : "Ces aventures parallèles nous donnent la possibilité de créer quelque chose pour les plus jeunes avec l'enfance de Thorgal. Il y a dans ces histoires tout ce que j'ai envie de dessiner." Jean Van Hamme se rappelle comment lui en est venue l'idée : "A la rédaction de Tintin, on nous demandait des histoires complètes pour ces fascicules trimestriels. Comme je ne voulais pas interrompre le cycle de la saga qui suit une certaine continuité, j'ai repris l'idée de Jean-Michel Charlier qui avait créé La Jeunesse de Blueberry pour les Super Pocket Pilote à la fin des années 1960. J'ai pu ainsi développer les origines familiales de Thorgal, ce qui est un ressort scénaristique qui m'a servi par la suite, notamment pour justifier les pouvoirs de ses enfants."

09/2017

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Littérature française

Elles, Terre d'Enfance. Roman à deux encres

Longtemps mes mémoires sont restées vierges. Elles se sont épanouies longtemps après ma dernière mort quand j'ai accepté de vivre puisque je ne savais mourir et ces mémoires obstinées que j'avais anémiées dépéries éteintes pour m'illusionner dans des semblantes d'intégralité ont vagi gémi rugi toutes mes difformités dénudées en cheveux arrachés têtes cassées sangs sués et ces souvenirs résistants que j'avais censurés déniés récusés pour m'embellir dans des arrogances d'authenticité ont avoué avéré arboré toutes mes réalités déclinées en poudres jetées changes donnés circonstances forgées et ces éclaboussures de lucidité ces panaches de limpidité m'ont immergée dans mes doutes mes peurs mes deuils desquels je m'extirpe par la puissance des malaises démasqués des blessures témoignées des souffrances confessées dans des mots bredouillés murmurés épanchés. Paroles éraillées qui nomment qualifient substantivent mes misères les curent les purgent les sèchent pour les flétrir. Pour me féconder.

05/2011

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Littérature française

Un père à la plancha

"Les cartes parlaient très bien selon elle, parlaient de mieux en mieux. La voyante les caressait comme si c'étaient des chats et les cartes ronronnaient et faisaient le gros dos. J'ai fini par dire que j'écrivais, que je voulais devenir écrivain. Les cartes se sont étirées. Elles étaient désolées mais avec le tirage qui était le mien, elles ne pouvaient pas faire de moi un écrivain. Au mieux, j'écrirais peut-être un livre de cuisine". Composé pour déjouer (ou accomplir) les prédictions d'une cartomancienne, Un père à la plancha raconte un père, mais un père affaibli, un père des dernières années, un père qui n'est plus vraiment un père. Le fils, cuisinier au Palais des Burgers, vient d'apprendre sa mort. Il rêve, il rêve déjà au livre ; les premières phrases naissent au-dessus d'une plancha ruisselante, dans l'odeur des graisses et le crépitement des cuissons. A Toulouse le soleil brille et le service commence...

01/2019

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Animaux, nature

La rivière en échos. Souvenirs d'un pêcheur de truites

Le virus de la pêche à la truite en rivière, je l'ai attrapé il y a longtemps. C'est au bord des cours d'eau genevois, alors encore fort poissonneux, que j'ai connu les subtilités du maniement de la canne à la petite amorce, à celles du lancer léger et de la mouche artificielle. J'ai eu la chance de pouvoir dépasser les horizons de mon canton et découvrir la beauté magique des rivières torrentueuses des Alpes suisses, puis de celles de Laponie ou de Norvège, de Croatie, d'Ecosse, d'Irlande et même des Laurentides canadiennes. Partout, j'ai eu la joie d'attraper ce merveilleux poisson de manière parfois saugrenue, de vivre au bord de l'eau des rencontres surprenantes et de connaître des aventures souvent cocasses dans des paysages somptueux qui m'ont laissé une cinquantaine d'années de souvenirs inoubliables que je me suis plu à raconter dans cet ouvrage.

04/2013

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Littérature française

Le monde selon Billy Boy

Qui aurais-je été, moi, si Eliane m'avait eu d'un autre homme ? Si elle m'avait conçu avec ce lieutenant Delor, j'aurais été un homme doux, sans doute, et posé comme lui. J'essayais de me représenter physiquement : de taille moyenne, voire petit, de corpulence fine et sèche, j'avais la peau brune, des cheveux noirs frisés, denses et brillants - plus rien à voir, enfin, avec cette plaie de rouquin à la peau trop fragile. Mon imagination s'arrêtait là et le commencement de fiction s'éventait aussitôt, aporétique et sans issue, puisqu'on ne récrit pas l'histoire, celle de son corps encore moins que celle des hommes. En cette toute fin des années cinquante, Eliane a vingt ans quand elle tombe enceinte. André, le futur père, n'en a que dix-sept et ses parents s'opposent au mariage. Eliane a peur. Sa propre mère la renie, André disparaît. Où trouver le courage de porter puis d'élever seule cet enfant ?

12/2014

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Littérature étrangère

Les contes de la Pleine Lune. Congo

Maman, je t'en prie, ça suffit ! C'est elle que j'ai choisie, et à présent, tu as tout gâché. Je vais aller la rejoindre dans cet ailleurs que tu détestes. Adieu maman. En pleine nuit, Zino fit ses bagages, et partit retrouver le vieil homme. Encore toi ? s'étonna ce dernier. C'est parce qu'elle est partie. Tu l'as trahie, je ne peux plus t'aider. Je vous en prie, accordez-moi une dernière chance. Cela n'est plus de mon ressort. Que dois-je faire pour qu'elle me pardonne ? Si j'étais à ta place, je passerais toutes mes nuits sous l'oranger, et lors de chaque pleine lune, j'essayerais de la cueillir. Le jeune Zino parviendra-t-il à cueillir cette merveilleuse orange ? Un recueil de contes émouvants et captivants. Chaque histoire célèbre la sagesse africaine. Et invite le lecteur à voyager dans le temps.

04/2003

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Sciences historiques

Corps et âme. Un médecin des forces spéciales témoigne

"Je suis médecin. Et je suis aussi militaire. Ne me demandez pas si je suis plus médecin ou plus militaire : ces deux états sont indissociables chez moi. Je suis médecin militaire. J'ai accompagné des soldats en opération à maintes reprises. J'ai vécu des situations de stress, parfois intenses, qui m'ont confronté, moi aussi, à de nombreuses questions personnelles. J'ai parfois, et je l'avoue sans honte, douté dans certaines situations complexes où tous les repères semblent s'effondrer. "Qu'est-ce que je fais ici ? ", "Quel est le sens de mon engagement ? ", "Et si je meurs demain ? ", "Et ma famille ? "" De cette réalité si particulière du médecin militaire, Nicolas Zeller parle librement. Cette dualité lui donne accès aux maux du corps autant qu'à ceux de l'âme. Avec les forces spéciales, il nous emmène côtoyer la violence et la guerre sur tous les théâtres des conflits actuels. Il nous plonge au coeur d'une réflexion cruciale. Qu'est-ce qu'un soldat ?

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Romans historiques

Les exilés de Goloskov

"Il m'a fallu du temps avant d'accepter ma condition de femme et de juive. Un jour, j'ai découvert deux lettres de mon grand-père, Abraham-Charles, qu'il avait écrites du camp de Drancy avant d'être déporté à Auschwitz en juillet 1943. J'ai alors décidé d'aller à sa rencontre, mais aussi à la rencontre de ma famille, originaire de Russie. J'ai fait connaissance avec elle, cette famille pleine de la yiddish kaite, de l'amour de la vie, de la foi et de la confiance en l'Eternel, héritage des générations précédentes. Les parfums de mon enfance et de mon adolescence ont resurgi avec l'histoire de mes grands-parents maternels, en parallèle avec celle de mes grands-parents paternels. Ce livre est un témoignage romancé de notre histoire familiale, de 1905 à 1960, à travers mon regard d'une petite fille de cinq ans qui, au fil des pages, deviendra celui d'une adolescente de quinze ans."

05/2016

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Littérature étrangère

Ceux d'en-bas

- Faites de moi ce que vous voudrez... Je me suis sûrement trompé sur votre compte... Il y a un long silence. Puis : - J'ai cru que vous accepteriez avec plaisir celui qui vient vous proposer son aide, une pauvre aide que la mienne, mais qui ne peut que vous rendre service... Moi, que la Révolution triomphe ou pas, qu'est-ce que j'y gagne ? Au fur et à mesure qu'il parle, il s'anime et la lassitude de son regard disparaît par instants. - La Révolution profite au pauvre, à l'ignorant, à celui qui toute sa vie a été esclave, aux malheureux qui ne savent même pas que, s'ils le sont, c'est parce que le riche fait de l'or sur les larmes, la sueur et le sang des pauvres... - Bah... Qu'est-ce que ça vient faire ?... Moi, les sermons, j'en ai rien à cirer ! s'écrie Pancracio.

03/2009

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Critique littéraire

Aimer encore. André Malraux, 1970-1976

Mon livre raconte l'histoire de l'amour qui nous a unis, André Malraux et moi, jusqu'à sa mort en 1976, après la disparition de ma tante Louise de Vilmorin. Dans le vide de mon silence, au fil de vingt années, des mensonges ont surgi que je n'ai pas démentis. C'est en 1996, à l'occasion du transfert des cendres d'André Malraux au Panthéon, que les produits de l'imagination débridée des uns et des autres ont eu raison de mon mutisme. J'ai alors entrepris d'écrire mes souvenirs sans rien laisser dans l'ombre, de recréer la réalité de la vie d'un homme vieillissant avec une femme plus jeune de trente ans qui l'entourait de ses soins. Et puis la dernière maladie est venue, et la mort d'André Malraux. J'en livre les circonstances exactes, puisque j'ai décidé de ne plus rien tenir secret...

12/2000

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Théâtre

Là-bas, c'est dehors. Suivi de L'odeur du théâtre

"Faire de décors de théâtre, pour moi, c'est une façon d'échapper à l'enfermement. C'est jongler avec le temps, c'est jouer avec le monde dans l'espace restreint d'une cage de scène, faire glisser un continent dans un autre, inverser des murs et voir apparaître, sur des feuilles encore vierges, des architectures de papier avec des allures de marbre qui se déplacent sur le plateau. Sans école et sans maître, je n'ai jamais su que ce que j'ai vu et entendu autour de moi, ce qui m'a marqué, blessé, ce que j'ai attrapé au vol ou dérobé au temps. J'ai trouvé avec ce métier un moyen de comprendre l'existence, de batailler contre l'inquiétude. Au fond, ce que je cherche depuis ma toute petite enfance, c'est une porte de sortie, c'est m'extraire de moi, explorer comme un scaphandrier et redessiner le souterrains situés au plus profond de moi-même." R. P. (extrait).

09/2017

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Tourisme France

Rhône. Un fleuve

Chaque fleuve a son originalité, et pour chacun je cherche le mot qui le résume. Pour le Rhône, j'hésite encore. J'ai besoin de votre avis. Impétueux ? Fier pourrait aussi convenir. Savez-vous que ce mot a la même origine que féroce ? Il y a de la bête sauvage dans le Rhône. Mais aussi bien d'autres merveilles. Le Rhône est sauvage. Il a son caractère. Il fallait qu'il accepte l'éditeur proposé. Quand il a entendu le nom, je l'ai vu sourire. Actes Sud. Parce que vous l'avez compris, tout fleuve est un acte, le plus grand des projets de la géographie. Et aussi parce que le sud, plein sud est la direction du Rhône. Celle du soleil. Bref, j'aime le Rhône. Surtout ne le dites pas aux autres fleuves de ma collection géante (les cours d'eau sont au moins aussi jaloux que les humains) mais le Rhône est parmi mes favoris.

03/2019

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Photographie

Franco Zecchin. Continent Sicile

Les images de la Sicile du grand photographe italien Franco Zecchin qui fit partie de l'agence Magnum sont enfin réunies dans ce superbe album et traversent les années 1970/1990 pour nous projeter ailleurs, vers d'autres contextes, européens et méditerranéens témoignant de ces connexions et de leurs conséquences. Franco a couvert les crimes de la mafia, fléau alors toléré par les autorités publiques et supporté des populations civiles. "Au début, je n'ai pas choisi de travailler sur la mafia. J'aimais beaucoup Palerme, son climat. Mais faire du journalisme dans cette ville impliquait de s'occuper de la mafia. Ce que j'ai fait, au noir, pour le quotidien d'opposition de gauche L'Aurora. J'ai appartenu à la première association anti-mafia de Palerme. La topographie de la ville était très marquée par les assassinats : on ne se donnait pas rendez-vous entre telle et telle rue mais là où Falcone s'est fait tuer".

09/2019

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Philosophie

Qu'est-ce qu'on est venu foutre sur Terre ?

Mon enfance orientée chrétienne-catholique, et puis le yoga, le karaté et la médecine chinoise m'ont orienté vers une spiritualité non religieuse. Tout au long de mes années professionnelles d'ostéopathe naturopathe, j'ai vu tellement de personnes stressées, mal dans leur peau, anxieuses, en souffrance, que la question m'est venue un jour : mais quelle est la plus grande misère de l'être humain, la cause première ? Et la réponse m'est venue aussitôt : C'est parce qu'il ne sait pas ce qu'il est venu faire sur Terre ! L'homme est un animal à forme humaine, conditionné par le troupeau. Et les réponses à mes questions sont venues d'elles-mêmes. Je suis tellement respectueux du libre arbitre de chacun que j'ai eu envie de transmettre ce que j'ai vécu et appris, mais sans vouloir convaincre et encore moins convertir. Merci de votre compréhension et bonne lecture, mais surtout, "âme éditée" !

02/2020

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Littérature érotique et sentim

Héroïne Tome 1

Je n'étais pas une nerd, ni la capitaine de l'équipe de pom-pom girl... Non, moi, j'étais juste une fille banale, qui flashait depuis toujours sur le bad boy du lycée. Lui, c'était un cliché ambulant : tatouages, moto, veste en cuir, comportement mystérieux... Et pour couronner le tout, la petite timide débarquant de nulle part avait l'air d'avoir toute son attention. Cette fois-ci, j'en avais marre ! Je refusais que l'histoire du mauvais garçon et de la gentille fille se répète encore une fois... Enfin, sauf si c'était moi dans le rôle de l'héroïne. J'étais donc vraiment prête à tout pour vivre l'une de ces histoires clichés qui avaient inspiré tant de films. Mais je ne savais pas ce qu'attirer l'attention d'un mec aussi sombre impliquait. Non, je n'aurais jamais imaginé une seule seconde que mon plus grand désir allait devenir mon pire cauchemar.

08/2020

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Littérature française

Le paradis d'en face

" Au début, je n'y ai pas vraiment prêté attention. La première fois que j'ai garé la moto près du numéro huit de la rue Girardon, elle a ouvert sa fenêtre, au cinquième étage, s'est penchée et a demandé d'une voix forte : "Nicolas, c'est toi ?" J'ai levé la tête et regardé tout autour de moi, j'étais seul sur le bord de cette rue, pas même une ébauche de profil. " Un soir, Thomas répond à cette inconnue qui le prend pour un autre : il découvre qu'elle a perdu son fils unique, Nicolas, dix ans auparavant ; ce jour-là, le temps s'est brutalement arrêté. Pour Marguerite, Thomas accepte de devenir Nicolas. Entre le jeune homme trop sensible et la petite dame malicieuse commence ainsi une singulière histoire, née d'un malentendu dont, au fond, ni l'un ni l'autre n'est dupe : il suffit juste d'y croire...

01/2007

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Santé, diététique, beauté

L'art de manger peu. Changer pour mincir

"Je ne suis pas une professionnelle de la santé, mais justement... C'est en me plaçant du côté de tous ceux et celles qui comme moi ont toujours voulu perdre du poids, que j'ai tenté d'y voir clair parmi toutes les techniques connues (et moins connues) accessibles au grand public. J'ai tenté de cerner, pendant un peu plus d'un an, le plus d'aspects possible des problèmes liés au poids diététiques, bien sûr, mais aussi et surtout psychologiques, comportementaux et culturels. Vivant depuis quarante ans au Japon, pays qui possède le taux d'obésité le plus bas du monde, j'ai eu le temps d'observer avec émerveillement, il faut le dire, l'art de ce peuple de cultiver la minceur." Dominique Loreau se positionne ici en patiente experte et vous prodigue son nouvel art de vivre. Manger peu, manger beau, en bonne compagnie ; changer ses habitudes pour mincir durablement !

09/2020