Recherche

James Clemens

Extraits

ActuaLitté

Poésie

Le Livre de Martin

Ces poèmes s'inscrivent dans un lieu et sont l'histoire : faits énoncés ou passés à travers les canailles de la fiction. Lieux et Histoire visités par des personnages, Martin et Sandra, qui s'y trouvent confrontés. Nous les suivons un jour et une nuit dans les deux parties de LA VILLE ET LE CERCLE. L'histoire de Martin se poursuit comme on retrouve une ville, Toulon. Les livres, de James Joyce, Martin Eden de Jack London, notamment traversent l'ensemble. Les citations (Cummings, Beckett), les allusions (G Oppen, Proust, Celan) dessinent autant de personnages, de faits, de fictions, de paysages, d'exils, de passages. Mise en miroir par la composition: ces deux parties sont construites en sections de 5, 2, 4, 6, 1, 6, 4, 2, 5 poèmes. La troisième partie NOVEMBRE EN PLACE est composée de poèmes de la main de Martin. Ils recouvrent une année. Leurs références y sont nombreuses, certaines récurrentes:, Joyce (Stephen et Bloom), J C Powys (mythologie personnelle et relations amoureuses), Maïakovski (qui en 1921 revoit l'homme qu'il fut en 1915), Khlebnikov, Musil. Poèmes méditatifs dans lesquels la littérature est au coeur, mais aussi les sciences et la théologie. Ici chaque citation est replacée pour le besoin de la pénétration du sujet, de la saison, du mois, d'un état. La vie de Martin est ainsi reprise à travers ses lectures, ses "études" et ses silences enfin. Après une journée et une nuit, c'est une année parcourue dans ce qui devient un retrait face à l'Histoire. Mais cette dernière se trouve, plus que jamais, centrale en ses derniers bouleversements et ses résonances persistantes. Symétrie encore: LA VILLE ET LE CERCLE et NOVEMBRE EN PLACE sont, chacun, composés de 70 poèmes. Obsession de la fondation après la construction. La lyrique après/avec l'épopée.

01/2011

ActuaLitté

Actualité et médias

Les armes nucléaires ont-elles un avenir ?

Les armes nucléaires occupent, dans l'imaginaire collectif comme dans la réalité historique, une place paradoxale : d'un côté, on redoute l'horreur de l'apocalypse ; de l'autre, la dissuasion apparaît comme une donnée immuable et somme toute assez confortable. Seulement voilà : dans ce domaine aussi, le monde est devenu multipolaire. La carte géopolitique se recompose. Révisions doctrinales, initiatives contre la prolifération des armes atomiques, mesures de désarmement nucléaire sont désormais à l'ordre du jour. Les meilleurs experts étrangers et français examinent pour la première fois les conséquences de ces évolutions. Ils analysent en particulier les risques d'éclatement et les conséquences potentielles d'un conflit nucléaire dans les régions où les armes atomiques sont désormais devenues une composante-clé du paysage stratégique : Moyen-Orient, Extrême-Orient, Asie du Sud. Ils examinent également les choix auxquels la France, avec ses alliés, sera confrontée. Sir Lawrence Freedman est membre de la commission Chilcott qui examine les conditions de l'entrée en guerre du Royaume-Uni en Irak ; Ariel E. Levite a été l'un des dirigeants du Commissariat israélien à l'énergie atomique ; Sir Hilary Synnott a été ambassadeur du Royaume-Uni au Pakistan ; George Perkovich et James M. Acton sont les auteurs d'Abolishing Nuclear Weapons ; François Godement dirige l'Asia Centre ; Camille Grand est directeur de la Fondation pour la recherche stratégique ; Louis Gautier est l'auteur de Mitterrand et son armée ; Bruno Tertrais est maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique ; François Heisbourg est président de l'International Institute for Strategic Studies et conseiller spécial de la Fondation pour la recherche stratégique. Il est notamment l'auteur des Conséquences stratégiques de la crise.

04/2011

ActuaLitté

Histoire de la photographie

Photographica N° 3, octobre 2021 : Histoires-monde de la photographie

Troisième numéro de la revue Photographica, "Histoires-monde de la photographie" présente un dossier dédié aux réseaux de circulation et à la géographie de l'histoire du médium, en s'intéressant tout particulièrement à ce que l'on a souvent appelé les "autres histoires de la photographie", c'est-à-dire ici en dehors de l'Europe et de l'Amérique du Nord. Quelles histoires mondiales / mondialisées pour le phénomène photographique ? En quoi des micro-histoires connectées ou des enquêtes à l'échelle d'un photographe, d'une ville, d'une publication, et donc à une échelle réduite, peuvent "faire monde" et permettre de mieux connaître la production et les circulations des photographies en dehors mais aussi en lien avec les zones géographiques plus repérées de l'histoire du médium ? Avec ces interrogations méthodologiques et historiographiques en toile de fond, ce numéro propose plusieurs études de cas révélatrices de ces questions : un article de Margaux Lavernhe sur le photographe ghanéen James Barnor et les transferts technologiques de la photographie couleur, un texte d'Annabelle Lacour sur les pratiques photographiques des souverains dans l'Asie de la fin du XIXe siècle, un essai d'histoire spatialisée d'Alexandra de Heering sur les studios de la ville indienne de Coimbatore, ou encore un article d'Ecce Zerman sur la circulation d'un modèle photographique dans la presse illustrée de l'Empire Ottoman. La traduction depuis l'anglais d'un texte fondateur de l'anthropologue Deborah Poole sur l'économie des images, une page sur un portrait de l'impératrice chinoise Cixi, ainsi qu'une rubrique source consacrée à la revue Camera Obscura et un entretien avec Nicole Starosielski, historienne porteuse d'un projet sur l'histoire des réseaux et câbles sous-marins, viendront compléter ce dossier thématique.

11/2021

ActuaLitté

Histoire internationale

1914, ruptures et continuités

L'année 1914 fut un big-bang à l'origine d'une accélération folle et d'une effervescence sans précédent. Comment les intellectuels et les artistes ont-ils appréhendé le déclenchement de la Première Guerre mondiale ? Quel regard ont-ils porté sur l'événement ? Tandis que les philosophes européens diagnostiquent une crise de la civilisation occidentale, des visions eschatologiques s'emparent des penseurs russes. En Espagne, les clivages politiques préfigurent la guerre civile entre franquistes et républicains. Le très pacifiste journal L'avenir de la Manche bascule dans la ferveur nationaliste, pendant que les compositeurs français crient sus à la musique "austro-boche". Une enquête socio-littéraire Don Quichotte à Paris et dans les tranchées fait du poilu le nouveau chevalier des temps modernes. En France, l'expérience combattante des écrivains bouleverse le rapport de la littérature au réel. Au Portugal, l'avant-garde littéraire explose autour de la figure multiple de Fernando Pessoa. Quant au poète russe Volochine, adepte de l'anthroposophie, il annonce la fin de la civilisation matérialiste dans son poème Harmaguédon. L'Irlandais James Joyce, en écrivant Ulysses, invente le roman moderne. Ivan Cankar, ravagé par le cauchemar d'une Europe en ruine, entrevoit pourtant la renaissance de la Slovénie. L'année 1914 ne cesse de questionner tout au long du siècle qu'elle inaugure. En 1971, l'ouvrage L'année 1913 recompose le paysage artistique à la veille de la guerre. Dans son roman 14, écrit à l'occasion du centenaire, Jean Echenoz entretient la mémoire du conflit en explorant les déchirures profondes qu'il provoqua. L'année 1914 se tient en équilibre entre rupture et continuité, face à des questions sans réponse, la destruction du monde et la pérennité de l'homme.

05/2016

ActuaLitté

Policiers

San-Antonio Tome 13

" Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s'appelle San-Antonio ", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la " Série noire " (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s'éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d'invention langagière. Dès les années 1970, la " langue de San-Antonio ", saluée par d'éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d'Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu'à l'origine. Les San-Antonio sont aujourd'hui publiés par " Bouquins " dans l'ordre de leur première parution dans la mythique série " Spécial-Police " du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s'est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Le tome 13 contient : Baise-ball à La Baule - Meurs pas, on a du monde - Tarte à la crème story - On liquide et on s'en va - Champagne pour tout le monde ! - La Pute enchantée - Bouge ton pied que je voie la mer.

02/2014

ActuaLitté

Policiers

San-Antonio Tome 14

"Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s’appelle San-Antonio", Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s’éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d’invention langagière. Dès les années 1970, la "langue de San-Antonio", saluée par d’éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d’Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu’à l’origine. Les San-Antonio sont aujourd’hui publiés par "Bouquins" dans l’ordre de leur première parution dans la mythique série Spécial-Police du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s’est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Le tome 14 contient : L’Année de la moule, Du bois dont on fait les pipes, Va donc m’attendre chez Plumeau, Morpions circus, Remouille-moi la compresse, Si Maman me voyait !, Des gonzesses comme s’il en pleuvait, Les Deux Oreilles et la queue.

11/2014

ActuaLitté

Romans historiques

Pasquale Paoli ou La déroute de Pontenovo. Récit corse du XVIIIe siècle

Monumental dans son projet et dans sa réalisation (1000 pages pour la première édition en un seul volume, 1860), le Pasquale Paoli de Guerrazzi s'inspire de l'expérience corse de lutte contre la tyrannie et exalte les vertus de démocratie et le sursaut moral sur lesquels il base son idéal politique. Les premières pages opposent d'ailleurs les figures de Paoli et de Bonaparte, tous deux insulaires, mais qualifiés, l'un d'homme de marbre et l'autre d'homme de bronze… l'un prit le pouvoir pour l'amour de sa patrie, l'autre pour son propre compte. Le roman est une fresque dans le sens où, basé entre autres sur une histoire de la Corse restée inachevée qui lui avait été confiée par les frères Gregori, il retrace les grandes heures, non seulement des quelques années d'indépendance paolienne (1755- 1768) mais aussi l'ensemble de l'histoire de l'île. Le prétexte romanesque est la venue dans l’île, fait historique bien connu, de James Boswell, future grande figure des lettres britanniques, poussé à rencontrer Paoli par Jean-Jacques Rousseau (lui-même fut sollicité par les Corses pour rédiger leur constitution « démocratique »). Sur les traces du Signore Boswell, le lecteur traverse l'île et apprend à la connaître, elle, ses habitants, ses moeurs et surtout… à aimer la patrie et la liberté ! Car le propos de Guerrazzi est d'éveiller les consciences chez les lecteurs transalpins, lui qui est réduit à l'exil dans l'île (il fut condamné à 15 années de prison pour avoir été, en 1849, un éphémère « dictateur » de Toscane… ). Un roman enlevé et profond dans la veine des grands romans classiques italiens, ici dans sa toute première traduction française.

02/2012

ActuaLitté

Policiers

Au bout des docks

Le matin de Pâques, dans le quartier des docks de Cardiff, Jack Farissey, pharmacien alcoolique, se réveille sur une bâche en plastique dans l’arrière-boutique d’une officine douteuse, à côté de son ami d’enfance Jess Simmonds, musicien déchu. Leurs vêtements sont couverts de sang ; ils sont discrètement évacués par la pègre locale. Abrutis par la drogue et l’alcool, ils n’ont aucun souvenir de ce qui leur est arrivé la veille. Mais le quartier est en ébullition : une prostituée a été sauvagement assassinée dans un appartement sordide. Heureusement pour Jack et Jess, la police a deux suspects idéaux : les frères Baja, deux gangsters noirs contre lesquels avait témoigné la victime.Commence alors pour Jack une étrange odyssée à travers le quartier de Butetown, qu’un projet immobilier est censé rénover. Ce n’est pas seulement dans les ténèbres de la nuit du meurtre que son esprit s’aventure, mais dans celles de son propre passé et de celui de Jess et de ce qui les unissait à Victoria, la femme qu’ils ont tous deux aimée…Chronique terrible du Cardiff de la fin du siècle précédent, Au bout des docks est un roman noir au lyrisme désespéré, une plongée dans l’abîme le plus sombre du cœur humain, le plaidoyer convaincant d’un implacable moraliste.« Une histoire hantée qui parle d’illusions perdues et fait résonner dans nos mémoires les échos des romans les plus déchirants de Robin Cook. »Crime Time« Au bout des docks est un premier roman marquant qui nous offre l’une des meilleures études de l’alcoolisme dans la fiction contemporaine. »Time Out« Le Cardiff de Sean Burke est à l’égal du Brooklyn de Jonathan Lethem, du Nottingham de John Harvey ou du Washington de George Pelecanos- autrement dit au niveau des meilleurs.»James Sallis

06/2010

ActuaLitté

Policiers

Monstre sacré

Jack Pine, acteur célèbre et richissime, égocentrique, arriviste et décadent, se réveille un matin dans un tel état qu’il ne parvient même pas à se souvenir de ce qu’il a fait la veille pour en arriver là. Il a forcé sur les substances toxiques, sans aucun doute, mais encore ? Alors qu’il essaye de rassembler ses esprits, un certain Michael O’Connor, du magazine People, débarque pour l’interviewer. Jack ressent l’urgent besoin de se reposer, mais il faut bien ménager ses relations avec la presse, n’est-ce pas ? Heureusement, O’Connor est un type consciencieux, qui parvient avec une grande patience à faire raconter à Jack les grands moments de son existence. Au début, la star s’en tient à sa biographie « autorisée », bien entendu, mais au fur et à mesure que l’habile O’Connor l’interroge, et qu’il renonce à lutter contre les conséquences physiologiques de ses excès, il se laisse aller à des confidences de plus en plus compromettantes, au fil desquelles la figure de son copain d’enfance Buddy Pal prend beaucoup d’importance. Petit à petit apparaît la véritable nature, très malsaine, de leur relation, qui aura eu des conséquences incalculables sur la vie de Jack. Jusqu’à un coup de théâtre final, de ceux dont Westlake a le secret.Construit autour d’une succession de flash-back, ce roman atypique, plein de l’humour noir et de l’ironie qui caractérisent Westlake, est aussi une satire cruelle du monde du spectacle.« Westlake manie merveilleusement l’absurde. »New York Times Book Review« Westlake est toujours original. »Elmore Leonard« Le spécialiste des coups tordus qui vous prennent toujours au dépourvu. »James Grady

06/2011

ActuaLitté

Littérature française

La bibliothèque du docteur Lise

La bibliothèque du docteur Lise est l’histoire d’un cancérologue, de nos jours, à Paris, qui vivrait moins bien, qui soignerait moins bien sans la compagnie des livres. Pas tout à fait récit, pas tout à fait essai ni roman, ce texte généreux et inventif à l’humour vif met en scène le docteur Lise dans son quotidien hospitalier, face aux malades, aux familles, aux questions graves parfois inconvenantes que posent toutes les étapes de la maladie. C’est avec l’aide de grands écrivains comme Philip Roth, Thomas Bernhard, Norman Mailer, Céline, Tolstoï, Henry James, Cormac Mac Carthy, Malcolm Lowry, Franz Kafka ou Robert Antelme (pour n’en citer que quelques-uns) que le médecin approche au plus juste l’âme et le corps humain et saisit de l’intérieur les incarnations de la douleur, la peur, la honte, la frustration, la déchéance mais aussi le désir, le sexe et le scandale de la mort. De même, le docteur Lise mesure le point commun entre l’art de soigner et l’art d’écrire : l’absence de jugement, qui fait que chaque patient se doit d’être « considéré comme une personne, voire un personnage, et pas uniquement un malade ». Mais outre le fait que la littérature aide le docteur Lise à mieux soigner, elle étanche aussi le besoin de poésie et de beauté de cette femme de cinquante ans, cigarette aux lèvres, dissidente à sa façon, que la machine hospitalière pourrait broyer. Peu disposée à se soumettre aux discours dominants que subit la profession et aux conditions de travail parfois irrecevables, le docteur Lise, en brandissant la voix et le souffle des écrivains, donne vie et sens à chacun de ses gestes, et un visage à chacun de ses patients.

03/2011

ActuaLitté

Littérature étrangère

Le Moghol blanc

James Achilles Kirkpatrick débarque sur la côte orientale de l'Inde en 1779, habité par une dévorante ambition d'officier dans l'armée de Madras de la Compagnie anglaise des Indes orientales ; il est fort désireux de se faire un grand nom dans la conquête et l'assujettissement du sous-continent indien. Mais, ironie de l'Histoire, le destin en décide autrement, et c'est lui qui est conquis, non par une armée, mais par une princesse indienne et musulmane. En effet, Kirkpatrick vient d'être nommé, à l'âge de 34 ans, pendant l'insupportable été caniculaire de 1797, Lord Résident britannique de la Compagnie anglaise des Indes orientales à la cour du nizam d'Hyderabad, où il aperçoit Khair un-Nissa, " La Plus Admirable d'Entre Toutes ", une sublime beauté âgée de seulement 14 ans, petite-nièce du premier ministre du nizam et descendante du Prophète. Tombé fou amoureux de Khair, au point d'en oublier toute ambition, il relève de nombreux défis afin de l'épouser. Khair, déjà fiancée à un noble d'Hyderabad, vit enfermée derrière le purdah, ce lourd rideau qui soustrait les femmes résidant dans le zenana, le harem, au regard des hommes. Kirkpatrick se convertit à l'islam et épouse enfin la bégum Khair un-Nissa en 1800. Selon certaines sources indiennes, il devint même agent double au service d'Hyderabad contre les intérêts de la couronne. Il n'existe personne d'autre que William Dalrymple pour transformer l'histoire vraie d'un grand amour entre un diplomate anglais et une princesse indienne en une envoûtante et brûlante saga mêlant passion, séduction et trahison sur fond d'intrigues de harem et d'espionnage. Le Moghol Blanc déroule, en une grandiose fresque épicée, l'histoire colorée et souvent turbulente de l'Inde au XVIIIe siècle.

05/2005

ActuaLitté

Musique, danse

Encyclopédie du Rythm & Blues et de la Soul

Le terme Rhythm & Blues rassemble dans une même fraternité artistique des styles pourtant bien distincts comme le rhythm & blues de Louis Jordan, la ballade noire sentimentale de Nat " King " Cole et des Platters, les harmonies doo-wop des Teenagers de Frankie Lymon, la soul aux fortes consonances gospel de Sam Cooke, Ray Charles, Aretha Franklin et Otis Redding, le funk militant de James Brown, Sly Stone et Bootsy Collins, la pop-soul généraliste des Jackson (et de Diana Ross, le disco de Donna Summer, KC & the Sunshine Band et Chic, les explorations quiet storme de Smokey Robinson, Anita Baker et Luther Vandross, le new jack swing entre soul et hip-hop de Keith Sweat et Bobby Brown, la neo-soul actuelle de Mary J. Blige, Maxwell, Erikah Badu et Angie Stone... Ce sigle à la portée universelle a rythmé la vie des Noirs américains depuis les années 1940 et marqué de son empreinte indélébile toute la musique populaire occidentale, commençant par susciter la révolution rock'n'roll avant de prendre progressivement le pouvoir artistique dans l'univers du show-business grâce à des compagnies visionnaires comme Motown, Stax, Philadelphia International ou Solar ; le R & B est aussi, et peut-être surtout, l'un des grands révélateurs de l'histoire mouvementée de la première minorité d'Amérique. En remontant aux sources du rhythm & blues originel pour suivre toutes les étapes d'un parcours aux ramifications multiples qui débouche sur la réalité du R & B actuel, l'Encyclopédie du Rhythm & Blues et de la Soul évoque cette odyssée hors du commun dans le détail de ses péripéties historiques, artistiques et sociales. Au total, ce sont près de six cents artistes dont la carrière est détaillée, l'impact évalué, le style décrypté, pour reconstituer pas à pas, l'un des chapitres majeurs de la culture populaire du XXe siècle.

05/2002

ActuaLitté

Littérature française

Un Amateur en sentiments

Agé de soixante-quinze ans, l'écrivain américain Philip Fowler, depuis longtemps retiré dans sa maison de Grasse, écrit ses Mémoires. Sa vie comme son oeuvre, il le sait, sont désormais derrière lui. Mais a-t-il seulement vécu ? Telle est l'ultime question d'un homme lucide et fatigué qui, aux portes de la mort, se penche sur le mystère d'une existence tout entière vouée à la création. Il raconte sa naissance au début du siècle sur les bords du Mississippi, sa mère Irina d'origine italienne, son père homme à femmes et fin causeur, une jeunesse solitaire que les livres et de fugitives silhouettes féminines ne parviennent à combler tout à fait. Peu à peu, il recompose le puzzle des rencontres : son cousin Livio, qui incarne si brillamment cette vie immédiate pour laquelle il se sent trop peu doué, l'amitié d'un champion d'échecs et les figures d'artistes auxquels s'identifie sa vocation. Mais peut-on trouver dans l'art la clef des sentiments humains ? Après la guerre, Philip Fowler épouse Victoire, une actrice dont la jeunesse et la beauté offrent une dernière fois à l'écrivain la tentation du bonheur. Au terme d'une nuit tragique, sur les hauteurs de Verano, Philip Fowler ira au bout de son destin, reconnaissant en Livio son propre double, mais un double heureux, insouciant, réussi, en regard duquel l'écrivain célébré pense avoir raté son existence. L'entreprise de ses Mémoires sera le minutieux acte de courage du vieil artiste pour comprendre les mécanismes qui l'ont conduit à la solitude. Mais nulle amertume dans cet apprentissage de la désillusion : il se borne à serrer de près sa vérité, avec une élégance à la Henry James dans la maîtrise de la patience, de la douceur et de l'honnêteté.

12/1987

ActuaLitté

Musique, danse

New York Sixties. De Simon & Garfunkel au Velvet underground

Sur les décombres de la beat generation, des protest-singers, des éphémères idoles du college rock et des girls groups (les Shangri La's venaient de là-bas), une faune bizarre dans son anti-conformisme et sa diversité d'inspiration bâtissait disques après disques le nouveau son de la ville. Ils s'inspiraient de leurs aînés du folk et du blues, mais y insufflaient l'énergie prométhéenne du rock tout en s'éclatant dans toutes les directions (folk-rock, blues-rock, jazz-rock ou protest-song dadaïste à la Fugs, les Mothers Of Invention de là-bas). Ils jouaient dans les mêmes lieux, le Nite Owl Café, le Club Au Gogo, le Café Wah, le Gaslight, le Gerd's Folk City, le Bitter End, le Village Gate, qui avaient vu débuter des folk-singers empruntés ou gueulards, des plus connus (Dylan) aux plus obscurs (tous ces Llewyn Davis oubliés). New York Sixties donc : quatorze groupes, un duo et un chanteur, tous new-yorkais (ou assimilés) dont on narrera l'histoire, sans oublier la figure totémique de Dylan - new-yorkais du Minnesota - qui n'apparaîtra dans ces pages que comme un deus ex machina. Pour le reste, les Four Seasons, le Lovin' Spoonful, Simon & Garfunkel, les Young Rascals, Tommy James & The Shondells, le Blues Project, Vanilla Fudge, les Blues Magoos, le Band, le Paul Butterfield Blues Band, les Fugs, le Velvet Underground, Tim Hardin, Neil Diamond, Jimi Hendrix ; jusqu'à Blood Sweat And Tears et des groupes moins connus de cet underground new-yorkais qui allait jeter les bases du punk-rock américain. New York City / New York Sixties. Le jeu de mots est facile, mais la scène rock de ce New York des années 60 méritait bien un livre et c'est chose faite.

04/2019

ActuaLitté

Récits de voyage

Voyage en Angleterre, en Ecosse et en Irlande

Cette petite ville qu'on appelle Abercouway est entourée d'un mur avec beaucoup de tours rondes, et contient plusieurs petites rues et quelques bonnes auberges dans l'une desquelles j'écris mon journal au son d'une harpe dont en joue fort joliment un aveugle. Ce propos date de 1788 et a été jeté sur un énorme carnet de voyage par le Baron Charles-Alexandre de Baert-Duholandt (Saint-Orner, 1751/Paris, 1825), un voyageur infatigable, tombé dans l'oubli le plus complet en raison, notamment, de la Révolution et de l'Empire qui l'ont contraint à une trop prudente discrétion. Pourtant son manuscrit Voyage en Angleterre, en Ecosse et en Irlande [entre 1786 et 1788] est fabuleux, unique, car il rapporte village après village, château après château, ville après ville, tout ce qu'il a vu dans cette Grande-Bretagne de la fin du Siècle des Lumières. Baert est attentif à tout et sa plume traduit toute l'atmosphère de cette Britannia à la fois si shakespearienne et si moderne. Nous sentons vibrer l'admiration pour les paysages, le sublime, la mer, les montagnes, les villages anglais ou écossais. Nous parcourons grâce à lui des châteaux aux parcs magnifiques, aux chambres remplies de tableaux, de sculptures, d'antiques, aux bibliothèques et aux cabinets de curiosité. Nous saisissons aussi les premiers bruits de la Révolution industrielle la machine à vapeur de James Watt, le pont de fonte d'Ironbridge, les premiers hauts fourneaux au coke... Et nous rencontrons grâce à notre voyageur quelques savants qui ont inventé la modernité : le Docteur Adam Smith par exemple. L'anglomanie est partout, la celtomanie enflamme Charles-Alexandre lorsqu'il foule, ému aux larmes, le sol de Staffa, Pile de Fingal et l'ombre du divin Ossian accompagne notre voyageur...

02/2019

ActuaLitté

Photographie

The Map & The Territory (German edition)

Au cours des années 1970 et 1980, Luigi Ghirri a poursuivi son projet extraordinaire, ouvert et mercuriel, empreint d'empathie pour les espaces quotidiens changeants de son époque. Au cours de sa courte carrière, Ghirri produira un vaste corpus de photographies sans parallèle dans l'Europe de son temps et de nombreux écrits qui auront un impact indélébile sur l'histoire de la photographie. Ce livre volumineux, compilé par le célèbre conservateur britannique James Lingwood, accompagne une exposition itinérante dans trois grands musées à travers l'Europe et se concentre sur la première décennie du travail de Ghirri, définie par son exposition de 1979 à Parme. Vera Fotografia a été regroupée en quatorze séquences narratives différentes, chacune étant représentée dans ce volume : Fotografie del periodo iniziale (1970), Kodachrome (1970-78), Colazione sull'erba (1972-74), Catalogo (1970-79) , Km 0, 250 (1973), Diaframma 11, 1/125, luce naturale (1970-79), Atlante, (1973), Italia Ailati (1971-79), Il paese del balocchi (1972-79), Vedute (1970- 79), Infinito (1974), In Scala (1976-79), Still Life (1975-79). Le projet se concentre sur le projet tranquillement contraignant de Ghirri de créer un nouveau type de géographie, situé dans sa fascination pour les représentations du monde, sous la forme de reproductions, d'images, d'affiches, de modèles et de cartes. La médiation de l'expérience à travers des images dans une Italie entre l'ancien et le nouveau a été, pour Ghirri, un terrain inépuisable à explorer - "une grande aventure dans le monde de la pensée et de la recherche, un merveilleux jouet magique qui parvient miraculeusement à combiner notre adulte la conscience et le monde des contes de fées des enfants... un voyage sans fin à travers petits et grands, à travers les variations et le royaume des illusions et des apparences, un lieu spéculaire labyrinthique de multitudes et de simulation. "

05/2018

ActuaLitté

Critique littéraire

Bernard-Marie Koltès

L'écriture, la pensée et la vie de Bernard-Marie Koltès (1948 – 1989) sont liées dans un pacte qu'il forgea à vingt ans devant un théâtre de Strasbourg et qui jamais ne sera rompu : être soi-même l'auteur de sa vie. Il ne possédait qu'une morale : celle de la beauté. Et qu'une loi : le désir. On connaît de Koltès la trajectoire fulgurante : la rencontre avec Chéreau au début des années 1980, les pièces jouées à Nanterre-Amandiers, la reconnaissance publique et critique. On sait aussi combien cette oeuvre a pu donner l'image de son temps. On sait moins combien cette vie aura surtout été ailleurs, qu'elle s'est jouée dans les confins de cités perdues, entre le delta du Niger, au coeur de la jungle du Guatemala et de ruines précolombiennes, ou près d'un lac Maya, sur les docks abandonnés de New York, et dans les nuits de Salvador de Bahia. Suivre Koltès dans ses voyages, ce n'est pas chercher à retracer un itinéraire seulement, mais vouloir approcher les termes du pacte : ailleurs, il chercha les renversements où toujours se donner naissance ; ailleurs, il s'inventa des noms, marcha sur les traces de Rimbaud, de Dostoïevski ou de Faulkner ; ailleurs, il se mit en quête de frères et puisa des forces dans des figures de pur désir : James Dean, Bruce Lee, Bob Marley. Raconter la vie de Koltès, c'est tâcher d'écrire ainsi cette autre vie qui s'est écrite dans ce désir de se vouloir autre et dont ses pièces portent la trace. C'est tenter d'approcher l'oeuvre et la vie ensemble puisqu'elles sont l'une par l'autre la réécriture.

02/2018

ActuaLitté

Cinéma

Le western et les mythes de l'Ouest. Littérature et arts de l'image

Du Dernier des Mohicans de Cooper aux romans de Gustave Aimard et de Kart May, en passant par les "dime-novels", le western a d'abord des origines littéraires. La généalogie du genre passe par les récits de captivité, la terreur gothique liée à l'émergence de la littérature américaine, la fascination pour la violence et le sacré, le rêve (ou le cauchemar) américain. Il puise dans l'histoire de l'Amérique, glorifiant l'épopée des pionniers, sans négliger les Guerres indiennes. Surtout, le western mythifie certains personnages historiques. A la fin de L'Homme qui tua Liberty Valance, une phrase résume l'essence du western : "Quand la légende devient réalité, imprimez la légende !" Un sujet aussi ample que le western requiert une constellation d'approches, que ce soit dans le domaine de la littérature, des arts plastiques et visuels, de la musique et de la civilisation nord- américaine. Il s'agit aussi de revisiter les "figures mythiques" tels Bas de Cuir, Daniel Boone, Jesse James, Billy the Kid, Calamity Jane, Buffalo Bill, et d'autres figures du genre : le cow-boy, l'éclaireur, le shérif, le pionnier, le héros solitaire, la femme fatale. Des topoi sont convoqués, comme la wilderness, la Prairie, le désert, la ville, le saloon, etc. Les motifs westerniens se déclinent dans toutes les formes de la culture savante et populaire et servent des discours critiques, polémiques, voire politiques. Le western connaît les fluctuations de la modernité et de la post-modernité, avec des approches sociologiques, multiculturelles, pluriethniques ou féministes, conduisant à de nouveaux regards sur le genre et à des remises en cause d'une doxa par la satire, le décalage ou l'inversion ironiques, la parodie, le pastiche, l'hybridation générique, la déconstruction des mythes et des icônes, non sans une dose parfois de nostalgie.

11/2015

ActuaLitté

Policiers

Révolution Tome 1 : Le coeur du roi

Voici donc le retour de Viravolta, dit l'Orchidée Noire, espion du roi et "James Bond du XVIIIe siècle", pour deux tomes qui viennent conclure la saga entamée avec "Le Piège de Dante", traduit dans le monde entier. Après avoir sauvé Venise et la France de Louis XV, puis aidé Washington et La Fayette à conquérir l'indépendance des Etats Unis, Viravolta se retrouve plongé dans la tempête de la Révolution française. Chargé par le roi et Necker d'assurer la sécurité des Etats généraux, il est victime d'une tentative d'assassinat et laissé pour mort. Mais, revenu pour ainsi dire d'outre-tombe, il va devoir démêler les fils d'une mystérieuse conspiration qui met en péril la royauté finissante autant que la République en gestation. Viravolta lui-même, proche de la Cour mais sensible aux idées nouvelles, ami des philosophes et des Lumières, devra faire sa révolution intérieure. Mais cette fois, le prix à payer sera atroce et foudroyant. Avec Viravolta, nous participons aux Etats généraux, à la prise de la Bastille, au Serment du jeu de paume, à la Déclaration des Droits de l'Homme, la fête de la Fédération, la fuite de Varennes, la chute de la monarchie, aux massacres de septembre, à la bataille de Valmy, la mort de Louis XVI, au procès de Marie Antoinette, à la déferlante de la Terreur ! L'idée, c'est de revivre l'Histoire caméra à l'épaule. En cette période troublée, il est nécessaire et passionnant de se replonger dans cette époque vibrante, insensée, que fut la naissance tumultueuse de la démocratie en France. Roman historique et policier, fresque de cape et d'épée, oui - mais surtout, plongée dans un siècle en marche : on s'amuse, on s'étonne, on est emporté dans ce tourbillon.

03/2017

ActuaLitté

Littérature étrangère

Une pluie sans fin

Entre Mad Max 2 et La Route : le nouveau chef-d'oeuvre post-apocalyptique. "De temps à autre apparaît un auteur amoureux de son art, du langage écrit [... ] et des grands mystères qui résident de l'autre côté du monde physique. Il y avait William Faulkner, Cormac McCarthy ou Annie Proulx. Vous pouvez maintenant ajouter Michael Farris Smith à la liste". James Lee Burke Après des années de catastrophes écologiques, le sud des Etats-Unis, de la Louisiane à la Floride, est devenu un véritable no man's land. Plutôt que de reconstruire sans cesse, le gouvernement a tracé une frontière et ordonné l'évacuation de la zone. Au sud de la Ligne se trouve désormais une zone de non-droit ravagée par les tempêtes et les intempéries incessantes - sans électricité, sans ressources et sans lois. Cohen fait partie des rares hommes qui ont choisi de rester. Incapable de surmonter la mort de sa femme et de l'enfant qu'elle portait, il tente tant bien que mal de redonner un sens à sa vie, errant sous une pluie sans fin. Des circonstances imprévues vont le mettre en présence d'une colonie de survivants, menée par Aggie, un prêcheur fanatique hanté par des visions mystiques. Celui-ci retenant contre leur gré des femmes et des enfants, Cohen va les libérer et tenter de leur faire franchir la Ligne. Commence alors un dangereux périple à travers un paysage désolé, avec pour fin l'espoir d'une humanité peut-être retrouvée. Prophétique, sans concession, portée par une langue incantatoire, cette histoire de rédemption aux accents post-apocalyptiques révèle un auteur de tout premier ordre. Une pluie sans fin est de ces romans qui continuent de hanter leur lecteur bien après la dernière page.

05/2015

ActuaLitté

Policiers

San-Antonio Tome 15

«Si un jour votre grand-mère vous demande le nom du type le plus malin de la terre, dites-lui sans hésiter une paire de minutes que le gars en question s’appelle San-Antonio», Réglez-lui son compte (1949). La saga des enquêtes du commissaire San-Antonio comporte 175 épisodes parus entre 1949 et 1999. Monument sans égal dans la littérature policière française, mêlant intrigues échevelées et humour débridé, elle reste sans pareille, bigarrée, tonitruante, populaire et bourrée de références. San-Antonio est né du désir de son auteur, Frédéric Dard, de parodier les romans de la Série noire (Peter Cheney, James Hadley Chase). Mais dès les années 1950, le flic matamore et son rabelaisien collègue Bérurier s’éloignent du cadre policier classique pour accéder à une fresque souvent bouffonne et pleine d’invention langagière. Dès les années 1970, la «langue de San-Antonio», saluée par d’éminents spécialistes mais aussi par de célèbres écrivains, de Jean Dutourd à Jean d’Ormesson, commence à faire figure de phénomène. Elle reste à ce jour aussi savoureuse et inventive qu’à l’origine. Les San-Antonio sont aujourd’hui publiés par «Bouquins» dans l’ordre de leur première parution dans la mythique série «Spécial-Police» du Fleuve noir. Cette édition intégrale en plusieurs volumes respecte aussi le texte original, reflet des décennies au long desquelles San-Antonio s’est fait le témoin attentif et irrespectueux de la vie hexagonale. Le tome 15 contient : Pleins feux sur le tutu ; Laissez pousser les asperges ; Poison d’avril ou la Vie sexuelle de Lili Pute ; Bacchanale chez la mère Tatzi ; Dégustez, gourmandes ; Plein les moustaches ; Après vous, s’il en reste, monsieur le Président ; Chauds, les lapins !

02/2015

ActuaLitté

Littérature française

Monument Valley

Avec ce texte à l'écriture tendue, toujours juste, Pascal Chapus nous donne un premier roman tout en nuances, où la perte et le deuil, loin d'être effacés, seront peut-être seulement le début d'autre chose. Un motel, posé au milieu de nulle part mais proche de Monument Valley. Un homme y fait étape, lors d'un voyage dans l'Ouest des Etats-Unis durant lequel il essaie de faire un deuil que l'on devine difficile. Mais le lieu, dans son étrangeté, faite d'immobilité et de mystère, le retient. Il s'y installe tout naturellement, trouvant peu à peu sa place dans la petite "société" qui l'habite, à commencer par Monsieur Heartwood, le propriétaire et sa fille Lisa. Il y a aussi Madame Delcour, énigmatique Française installée là depuis plusieurs années, Anoki, l'Indien Navajo, et quelques clients de passage qui disparaissent comme ils sont arrivés. Au fil des jours, des habitudes se prennent. Lire l'oeuvre de James Hadley Chase, dont les romans garnissent à eux seuls la bibliothèque du motel, donner un coup de main au propriétaire en le remplaçant à l'accueil, chevaucher dans le désert, cuisiner à l'occasion, toutes ces choses aident Pascal à trouver un début d'apaisement. C'est comme si le motel, le désert qui l'entoure, toute cette beauté minérale et épurée, apportaient enfin une réponse muette au questionnement douloureux qui semble l'avoir jeté là. Mais l'équilibre est fragile. Dans une sorte de lente dramaturgie, le récit, tout en émotions contenues, nous mène vers un dénouement inattendu. Avec ce texte à l'écriture tendue, toujours juste, Pascal Chapus nous donne un premier roman tout en nuances, où la perte et le deuil, loin d'être effacés, seront peut-être seulement le début d'autre chose.

03/2023

ActuaLitté

Fantasy

Le Dévoreur de soleil Tome 3 : Le Démon blanc

Depuis près d'un siècle, Hadrian Marlowe sert l'Empire en guerre contre les Cielcins. Des rumeurs affirment désormais qu'ils ont un nouveau roi. Un roi différent des précédents, qui a abandonné les attaques éclair contre les territoires frontaliers pour des frappes stratégiques visant l'Empire humain. On raconte également que Hadrian a vaincu la mort en personne. On l'appelle désormais le Demi-mortel. Mais cette popularité grandissante se révèle dangereuse pour lui et ses camarades, inspirant la méfiance du gouvernement impérial. Pris entre deux feux, Hadrian doit se battre contre plusieurs sortes d'ennemis, certains bien trop proches... " Artisan au talent rare, Christopher Ruocchio nous invite dans un futur plein de danger, d'action, d'ironie et de belle prose. Et de quelques beaux moments d'espoir. " David Brin, auteur de Elévation " La richesse et les intrigues politiques de Dune. L'intrigue prend de l'ampleur, la tension monte et la conclusion est impeccable. Recommandé. " David Drake, auteur du Seigneur des Isles " Une riche tapisserie narrant l'histoire d'un héros et d'un tyran, mais surtout d'un homme. " Kevin J. Anderson, auteur de La Saga des Sept Soleils " De la science-fiction épique de très haut niveau. Ruocchio nous livre une oeuvre fascinante. " James S. A. Corey, auteur de The Expanse " Un space opera épique et singulier rappelant Iain M. Banks et Frank Herbert... Une voix nouvelle et originale. " Eric Flint, auteur de 1632 " Une épopée richement imaginée et brillamment racontée. " R. M. Meluch, auteur de la série The Tour of the Merrimack " Savant mélange d'action et d'érudition, un space opera palpitant chargé d'adrénaline et de réflexions saisissantes sur la nature humaine. " D. J. Butler, auteur de The Witchy Eye

11/2022

ActuaLitté

Marques et modèles automobiles

Porsche. Les modèles de légende. Les modèles de légende

L'histoire de la Porsche est une aventure singulière faite de génie, de savoir-faire et d'intuition. Des qualités qui, associées à l'intransigeance sans égale de Ferdinand Porsche, ont fait de cette marque une véritable légende. Depuis presqu'un siècle, l'essence inaltérable de la Porsche reste la même, faite d'un subtil mélange d'inspiration artistique et de haute technicité. De la première esquisse crée en 1935, dont émanera la fameuse Volkswagen Coccinelle, à la Taycan, véritable bijou zéro émission, la Porsche trace sa route en s'adaptant aux époques qu'elle traverse. Qu'elle soit propulsée par un moteur à six cylindres ou par un moteur électrique, une Porsche reste une Porsche ! C'est-à-dire une voiture sublime à la conduite inégalable, remarquée pour ses victoires, sur les plus grands circuits de courses automobiles, notamment aux 24 Heures du Mans. A voiture de légende, livre de référence : Andrea Rappeli, féru de moteurs depuis son plus jeune âge, retrace ici l'extraordinaire aventure humaine, sportive et parfois même politique de la Porsche. Richement illustré de 200 photos et fiches techniques, cet ouvrage vous offre une sélection des modèles de route et de compétition les plus emblématiques. Véritables bijoux technologiques, comme la 356, légère et aérodynamique, qui concurrence des sportives bien plus puissantes ou la 550 Spyder, voiture fétiche de James Dean ou encore l'incontournable 911 aux yeux de biche : tous ont été construits dans le respect du principe cher au fondateur de la marque, selon lequel tout nouveau modèle doit surpasser le précédent. Plongez dans la légende Porsche et partez à la rencontre du supplément d'âme qu'insufflent ces automobiles dans le coeur des passionnés, jusqu'à devenir un véritable art de vivre.

10/2022

ActuaLitté

Littérature française

Romance

Après la naissance de son fils Simon, Jeanne comprend peu à peu que son mari s'éloigne, ne l'aime plus tout à fait. Ils décident ensemble d'une vie amicale. La géographie de ce pacte est à la lisière de la comédie : un seul palier, deux appartements, une vie amoureuse libre, faste pour Pierre, que la narratrice surveille et jalouse. Une façon d'être ensemble, longtemps, jusqu'à ce que Simon grandisse. Comme il s'apprête à quitter la maison, la narratrice voit son monde chamboulé. Jeanne parvient à s'arracher à cette promiscuité toxique en louant un appartement meublé dans une vieille bâtisse au charme mystérieux, située dans un quartier étrangement familier, où l'accueille une petite fille, Romance. C'est là que vont lui revenir les souvenirs de sa propre enfance cassée : la mort brusque, soudaine et insupportable de son père, la terrible maladie qui la cloue à l'hôpital à l'âge de 10 ans avec une armée d'enfants menacés mais surtout la passion dévorante et chimérique qu'elle projette sur le médecin qui la soigne. La voici incarcérée durant plus de sept ans dans un amour obsessionnel et inavouable pour un homme quatre fois plus âgé qu'elle, le poids du secret alourdissant son corps de toutes les larmes qu'elle ne verse pas... A l'âge où les sentiments se mêlent, dans la pureté et parfois la confusion, Romance se blesse, aime, découvre. Où donc sont passés Pierre et leur fils ? Et cette maison ancienne, faut-il vraiment y vivre, ou simplement la traverser ? Entre Marcel Aymé et Henry James, Anne Goscinny, dont les mots parfois crépitent, nous font rire, hésiter, ou pleurer, nous livre ici son roman le plus accompli.

05/2022

ActuaLitté

Beaux arts

Ai Weiwei. Edition français-anglais-allemand

A l'image de sa situation personnelle en perpétuel changement, Ai Weiwei attire sans conteste l'attention de la culture, tel un aimant. Fondée sur ses positions politiques et son activité sur les réseaux sociaux comme sur ses interventions dans l'espace public, son approche contemporaine du "ready-made" et sa connaissance de l'artisanat traditionnel chinois, la renommé d'Ai dépasse largement le monde de l'art. Réalisée à partir de l'Edition collector limitée publiée par TASCHEN, ce livre constitue la monographie de référence consacrée à Ai Weiwei, explorant chaque étape de sa carrière jusqu'à sa libération des geôles chinoises. Il comprend une large part de documents visuels qui retracent l'évolution d'Ai, depuis son premier séjour à New York jusqu'à ses dernières créations, et met l'accent sur certains moments : sa percée mondiale au début des années 2000, son oeuvre Sunflower Seeds, un immense parterre de graines de tournesol en porcelaine installé dans le Turbine Hall de la Tate Modern, sa réaction après le tremblement de terre au Sichuan en 2008 et sa détention par la police en 2011. Grâce aux images des coulisses de son studio, aux photographies de production et aux nombreuses citations extraites d'interviews exclusives d'Ai, le livre offre un aperçu privilégié sur la manière de travailler de l'artiste, ses influences et son envergure. L'ouvrage comprend des textes éclairants d'Uli Sigg, ami de longue date d'Ai et ancien ambassadeur de la Suisse en Chine, de Roger M. Buergel, commissaire de l'exposition Documenta de 2007 qui accueillit l'oeuvre Fairytale, et de Carlos Rojas, William A. Callahan et James J. Lally, experts en histoire culturelle et politique de la Chine.

04/2020

ActuaLitté

Formule 1

Niki Lauda. La biographie

Triple champion du monde de Formule 1, pilote incroyable de précision sur les circuits et personnalité unique et populaire en dehors, Niki Lauda était l'une des plus grandes stars des sports mécaniques. Entre sa rivalité avec James Hunt, racontée dans le film Rush, et sa collaboration avec Lewis Hamilton et Mercedes, sa carrière a aidé à définir la Formule 1 moderne. Six semaines seulement après l'accident de 1976 au célèbre circuit du Nürburgring, Niki Lauda est remonté dans sa Ferrari à Monza pour défendre son premier titre de champion du monde, un acte de bravoure à nul autre pareil dans l'histoire du sport. Après sa guérison extraordinaire de cet accident, Lauda a repris le titre en 1977, et après être sorti de sa retraite, il a de nouveau été sacré en 1984 avec McLaren au terme d'une saison haletante face à son coéquipier Alain Prost. Après avoir raccroché son casque pour de bon en 1985 et s'être consacré à sa propre compagnie aérienne, Lauda a ensuite fait son retour en Formule 1 dans divers rôles de management chez Ferrari et Jaguar, et il a notamment été de ceux qui ont réussi à convaincre Lewis Hamilton de rejoindre Mercedes. Journaliste F1 depuis quarante ans et correspondant pour la BBC Radio et The Observer, Maurice Hamilton a rencontré Lauda pour la première fois en 1971. S'appuyant sur des interviews avec ses amis, sa famille, des pilotes concurrents et des collègues, découvrez un superbe hommage à l'un des pilotes les plus talentueux et courageux de l'histoire de la Formule 1 ! Avec des témoignages inédits de Niki Lauda lui-même et des plus grands acteurs de la Formule 1 (Alain Prost, Lewis Hamilton, Toto Wolff, Bernie Ecclestone, Max Mosley...) et un avant-propos de Nico Rosberg.

05/2021

ActuaLitté

Critique littéraire

Samuel Beckett. D'une langue à l’autre : l'outre-verbe

"Nous savions qu'en dehors d'avoir remporté le prix Nobel de littérature et d'avoir écrit quelques-unes des plus grandes pièces de théâtre du xxe siècle, ce type aimait boire du whisky, fumer de drôles de petits cigares, bavarder, rire et raconter des histoires". Ainsi l'un de ses amis évoque Samuel Beckett au soir de sa vie (cité par James Knowlson, p. 815). Il aurait pu dire aussi que l'auteur de En attendant Godot fut champion de boxe et de cricket, dangereusement casse-cou dans sa jeunesse en Irlande puis en France, médaillé en 1945 de la Croix de Guerre et de la Résistance. Appuyé assidûment sur sa biographie, c'est bien la présence physique de l'écrivain que cet ouvrage relève en premier, notant une impétuosité et une détermination tout à fait singulières, une excitation "d'outre-verbe" qu'il veut garder en s'en gardant. Justement, Beckett semble découvrir tôt que le polyglottisme soutient une conservation de son ébullition intime autant qu'une possibilité créative sur elle. Avant de considérer la maturation de l'oeuvre liée à sa composition en français, c'est donc son appétit juvénile pour les langues étrangères qui est suivi ici, en montrant comment la langue non maternelle permet une distanciation des empreintes familières mais, également, le moyen d'un retour vers le creuset de sa propre langue, son corps et ses accords originaires. Par là, et d'autant plus si elle ne relève le frottement de ses langues, il se dévoile les contre-sens possibles d'une psychanalyse appliquée à l'art de Samuel Beckett, sa complicité profonde avec celui de Buster Keaton et, finalement, une identité remarquable entre son auto-traduction et la transe hypnotique.

02/2020

ActuaLitté

Science-fiction

Mother Code

2049. La race humaine est en péril. Les habitants de la Terre n'ont plus qu'un seul recours : placer des enfants génétiquement modifiés dans les cocons de robots géants. Après une période d'incubation, ils seront mis au monde et élevés par des machines. L'ultime espoir de préserver la société humaine réside dans ces robots dotés d'une intelligence artificielle qui rend chacun d'entre eux unique : le code-mère. Kai est né dans le désert de l'Utah, avec pour seule compagnie son robot-mère, Rho-Z. Dotée des connaissances et des instincts d'une mère humaine, Rho-Z élève Kai et lui apprend à survivre. Mais à mesure que les enfants comme Kai grandissent, leurs mères se transforment également, d'une façon que nul n'avait envisagé. Quand les membres survivants du gouvernement ordonnent leur destruction, Kai doit faire un choix. Renoncera-t-il au lien qu'il partage avec Rho-Z ? Ou se battra-t-il pour sauver le seul parent qu'il ait jamais connu ? " Certaines histoires sont à la fois uniques et universelles. Ce roman en fait partie, avec son écriture simple et évocatrice et sa réflexion subtile sur le sens d'être mère. Un récit apocalyptique mais chargé d'espoir : indispensable. " James Rollins " Dans ce premier roman, la biochimiste Carole Stivers mêle science, relations affectives et intelligence artificielle pour nous offrir un récit aussi glaçant que réaliste. En plus d'une intrigue puissante qui pousse à réfléchir, cette histoire brille par ses personnages, confrontés à leur propre mortalité en s'efforçant d'assurer la survie de l'humanité. " Booklist " Une histoire magnifique explorant la frontière entre l'homme et la machine. " Karen Joy Fowler

03/2022

ActuaLitté

Romans policiers

Le cercle de pierres. Une enquête de Washington Poe

Washington Poe ne voulait pas reprendre du service. Après une " erreur " qui lui a coûté son poste de sergent-détective, Poe s'était retiré à la campagne. Mais un tueur en série en a décidé autrement. Il mutile ses victimes et les brûle au centre d'un cercle de menhirs. Sur l'une d'elle, il a gravé le nom de Washington Poe. . . Un suspense couronné du Gold Dagger Award. Premier volet d'une nouvelle série policière, un roman lauréat du Gold Dagger décerné par la Crime Writers' Association Nord-Ouest de l'Angleterre. Dans la région sauvage de Lake District, au milieu de cercles de menhirs, un tueur mutile et met le feu à des hommes fortunés âgés de 60 à 70 ans. Aucun lien entre les victimes, aucun indice, jusqu'au jour où l'assassin grave sur le torse de l'une d'elles le nom de Washington Poe. . . Contraint par sa supérieure Stephanie Flynn de reprendre du service, l'inspecteur, mis à pied pour une " erreur " ayant entraîné la mort d'un pédophile, doit faire équipe avec Tilly Bradshaw, une geek surdouée mais socialement inadaptée. Également épaulé par son ami d'enfance, le policier Kylian Reid, Washington Poe suit une piste qui le conduit quelque vingt-cinq ans en arrière. . . Peu à peu les motivations du tueur se dessinent. Poe comprend aussi qu'il a été manipulé, mais, surtout, qu'il y a bien pire que de mourir immolé ! À lui de choisir désormais comment justice doit être rendue. . . " Une enquête palpitante et effrénée. " The Times " L'entrée en matière parfaite d'une nouvelle série qui s'annonce géniale. " Mick Herron " Sombre, percutant et captivant. " Peter James " Un page turner haletant. " The Sun