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Fragiles amants

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Actualité politique internatio

Comment Poutine a conquis nos cerveaux

L'invasion de l'Ukraine par la Russie le 24 février 2022 était-elle vraiment une surprise ? Si la France a refusé de croire jusqu'au dernier moment à la possibilité d'une guerre d'agression lancée par le Kremlin, c'est parce que ce dernier a tout fait pour intoxiquer nos esprits. Pour ce faire, il a pu compter sur une poignée de désinformateurs extrêmement influents dans notre pays. Toujours actifs aujourd'hui, ils ont la plupart du temps commencé leurs actions il y a dix ans, alors qu'en Syrie Bachar al-Assad gazait son peuple et que Vladimir Poutine s'apprêtait à écraser l'opposition sous les bombes. Leur travail de sape n'a jamais cessé. De la Ghouta à Maidan en passant par Alep et Marioupol, chaque épisode des conflits en Syrie et en Ukraine a pour eux été l'occasion de diffuser les mensonges du gouvernement russe en France. Pendant toutes ces années, ils ont réussi à brouiller notre débat public et ont empêché notre démocratie de faire preuve de discernement sur les menaces que le maître du Kremlin préparait de longue date contre l'Europe. Ils ne sont ni espions, ni agents, ni diplomates à la solde de Moscou. Tous agissent pourtant de facto dans l'intérêt du Kremlin et contre le nôtre, depuis longtemps. Leurs méthodes sont tout sauf sophistiquées ou top secrètes. Ils ne se sont d'ailleurs jamais cachés. Et, pourtant, peu ont voulu les voir. Ils sont Français. Ils sont sur YouTube, Twitter, dans nos journaux, à la télévision, au sein de nos institutions et dans nos partis politiques. Chacun a pu y être confronté sans même le savoir. Certains d'entre eux n'ont jamais été aussi proches de nous gouverner. Ce livre ne parle pas de Vladimir Poutine ou de la Russie, mais bien de la France. Il raconte l'histoire d'un pays où les médias se sont trop souvent fait berner, où les politiques ont fait preuve d'aveuglement voire de complicité, et où les citoyens ont eu tout le loisir d'être contaminés par la propagande russe. Un pays bien trop facile à tromper, et à l'heure de la guerre en Europe, plus fragile que jamais. Un retour en arrière inédit pour comprendre comment la France en est arrivée là, et comment elle peut s'armer pour l'avenir.

10/2023

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Littérature française

Baron Rouge 19-59

Le narrateur de ces pages se veut le Baron Rouge d'un voyage identitaire dans le troisième millénaire. De Jules à Julio, en passant par Julien, le Je se risque à un récit de soi à la fois spatial et temporel. Hawaï, Louisiane et Belgique se découpent sur la cartographie d'une identité morcelée, patchwork de vie que tisse le fil rouge d'une écriture mosaïcale. L'écriture se fait coruscante et odorante dans la luxuriance d'une nature hawaïenne indomptable. Le narrateur devient aussi le témoin d'une Louisiane mutilée et pantelante, se relevant péniblement des blessures infligées par la rageuse Katrina. L'intertextualité belge se plaît, quant à elle, à moucheter le paysage identitaire, déposant çà et là de petites touches sarcastiques colorées d'humour et de tendresse. Tout cela sur fond de décor temporel où passé et futur se conjuguent dans un plus-que-présent amovible. Le Moi, dans ce roman-mosaïque, ne rencontre pas seulement son double, il le multiplie dans le fantasme prismatique d'une triple rencontre spéculaire, avec soi et aussi l'autre en soi. Triple identité, donc, dans un personnage qui se découvre le privilège magico-surréaliste de traverser le temps, prenant du plaisir à brouiller les pièces du puzzle, de 59 à 19. Et le lecteur, séduit, d'entrer dans le jeu, se laissant emporter avec délice dans les tourbillons des Sept piscines sacrées. Geneviève De Clerck Il nous créolise, Freddy De Pues, un plat de plat pays... un belgo-gombo aux fruits de volcan, assez piquante, cette cuisine... et que vous ne comprendrez que trop bien. Oufti, cher, mais ça paume en Waikiki ! Voici une histoire qui voyage tout doucement comme dans un U-HAUL Gentle Ride Van avec le lecteur comme complice-passager, songeur du bagage en arrière avec les bouleversements petits et grands. Mais malgré les embouteillages des cités obscures, ainsi que l'ennui infernal des autoroutes vides de sens, le chauffeur arrive à livrer ses métamorphoses intactes. C'était un bon moment pour rouler ; c'était au temps où Freddy De Puesait. Dans Baron Rouge 19-59, on devine les visages de réalités voilées telles que dans Les Amants de Magritte. Comme des pétales d'un magnolia japonais, on déplie un origami mutuel de vies embaumées dans une sensualité étourdissante. Dans les affres des siroccos locaux, on meurt à la Thomas Mann devant une décadence exquise, pas à Venise cette fois, mais alors dans le 17th Street Industrial Canal d'une Orléans dégoûtée de se faire encore une fois nouvelle. Et dans l'exotica d'un Hawaï sans serpents où la terre frissonne de mutations sublimes, on improvise le langage d'amour transcendantal exprimé dans un pidgin local mais profondément personnel. Freddy De Pues nous sert son pays plat du jour, bombé de nuit, dans une voix franche et d'une perspective à vue d'oiseau où la prose plane à la hauteur des nuages. Voilà une oeuvre qui par ses hélices poétiques, transcende bayous et lagons où l'évolution ne fait qu'embêter les espèces. Voilà u

11/2015

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BD tout public

La guerre des Sambre : Maxime et Constance. Tome 3, Eté 1794, Le regard de la veuve

Conclusion de l'ultime trilogie de La Guerre des Sambre, le 3e chapitre de Maxime & Constance en est la clé de voute, le chaînon sanglant de la malédiction familiale. Avant l'apothéose de la série culte Sambre, Yslaire conclut tragiquement l'ultime trilogie de La Guerre des Sambre, dans un format exceptionnel de 87 pages. Après la trilogie de Werner & Charlotte, qui conte le secret de la naissance de Maxime de Sambre, et celle de Hugo & Iris, qui expose la passion du fils de Maxime pour la future mère de Julie et le conduit à la folie, Maxime & Constance est la troisième trilogie à paraître, mais la seconde dans l'ordre généalogique. Chaînon sanglant de la malédiction familiale, la conclusion de cet épisode 3, abondamment citée dans les tomes des générations postérieures, est la clé de voute de l'architecture. Juin 1794. Le tome 2 se terminait en Aout 1789 par la fuite de Maxime de Sambre et sa famille après l'incendie de leurs château par une révolte paysanne. Cinq ans après, sa femme Louise-Marguerite Collée Des Vignes, enceinte, attend son sort, à la Prison des oiseaux. Elle sait que que la République n'attend que son accouchement pour lui retirer son bébé et l'envoyer à l'échafaud, elle et son fils François. Dans une dernière lettre écrite à sa mère, elle tente de comprendre comment elle et ses deux jumeaux en sont arrivés là... Le remords de n'avoir pu protéger ses enfants de leur père, et la colère à l'égard de ce mari indigne et sans scrupules, coupable d'abandon familial pour une putain de la République, se mêle au désespoir d'avoir elle-même commis l'irréparable... A travers ses yeux de femme blessée, c'est aussi la traversée de la Révolution d'une aristocrate de province, avec un mélange d'effarement, de candeur, et d'aveuglement face à une machine infernale qui broie ses propres enfants. Au passage, le récit tente de rendre justice aux femmes de l'époque, en rappelant des figures historiques aussi contrastées que Marie-Antoinette, Théroigne de Méricourt, féministe martyre, fondatrice avec d'autres du " club des patriotes de l'un et l'autre sexe "... ou encore les terribles tricoteuses. L'auteur des amours tragiques de Bernard & Julie sonde la noirceur des âmes s'affontant dans une guerre amoureuse, tous victimes de leur passé et de leur époque sanglante. Il interroge les mécanismes de la transmission, de la fatalité engendrée par les secrets familiaux. " Avant la passion funeste des amants , il y a toujours celle de leurs ancêtres. ". . En parfaite osmose, Yslaire et Boidin trouvent là leur collaboration la plus aboutie et signent une mise en scène nerveuse et resserrée, alternant les scènes intimistes et passionnelles, aux larges respirations muettes. Le récit est magnifié par le dessin libéré et fluide de Boidin, la richesse de ses cadrages documentés, et une gamme de couleurs réduite au sépia et rouge, pour mieux peindre la violence et la cruauté des sentiments, dans ce contexte historique.

01/2018

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Littérature française

Blason d'un corps

" "Tout homme de quarante ans, toute femme de trente, s'ils ont aimé ou vécu, voyez leur corps balafré de cicatrices : les plus douloureuses, les invisibles, se cachent à l'intérieur. Au lieu de tuer son partenaire, l'amant, par maladresse, la femme, par cruauté, presque toujours se bornent à le blesser. Je m'exerce à deviner quel endroit de mon corps si vulnérable fatalement par vous souffrira : quand, comment, pourquoi frapperez-vous ? je l'ignore ; mais je sais que vous frapperez. Ainsi soit-il ! A-t-il vécu, celui qui meurt indemne ?" Ainsi pense Jean, le héros du récit, au début de sa longue passion pour Mayotte. Il sera exaucé : onze ans plus tard elle frappera en effet, mais pour se revancher d'un coup qu'il lui porta parce qu'elle lui faisait par trop de bien. Echec ? ou réussite ? Pour plaire, je devrais suggérer que j'ai voulu écrire, comme tout le monde, un roman de l'échec. Je mentirais : il s'agit bien d'une réussite. Tout au plus, de l'échec d'une réussite. J'ai assez bien connu les héros de cette passion pour affirmer qu'elle rendit heureux, à un point qu'ils qualifiaient d'inadmissible, ce couple qui ne parlait de soi qu'en s'appelant "nous un". Journaliste aussi engagé dans l'histoire que dans la chair, Jean ne put éviter ni la bombe d'Hiroshima, ni le calvaire des personnes déplacées, ni les horreurs du fachisme chinois, ni la crise du Maghreb, ni toutes les plaies de l'Egypte. Pourtant, ce qui lui importait plus que tout, c'était ce qui dépendait de lui, de sa volonté d'être heureux contre toutes les raisons qui le destinaient au malheur. Heureux, oui , avec la plus méprisable des créatures, ou du moins la plus méprisée : une métisse de Caraïbe, de nègre et d'Indien, une de celles qu'on appelle aux Antilles une "échappée-couli". Quoique le héros "se défie du romanesque", il avoue un jour à son amie : "Si j'étais autre chose qu'un pauvre diable de petit grand reporter, comme j'aimerais illustrer mon pays par un vrai roman d'amour !" Au lecteur de décider si mon ami a réussi l'échec de sa réussite." Etiemble.

03/1961

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Littérature française

Lui - Roman contemporain

Le nom de Louise Colet (1810-1876) est associé à celui de Flaubert pour l'éternité. Maîtresse du grand écrivain, son propre destin artistique a été injustement balayé par la statue flaubertienne. Ajouté à cela sa condition de femme qui se pique d'écrire dans un XIXe siècle peu sensible à la condition du sexe dit faible, il n'en fallait pas plus pour que cette poète, romancière, dramaturge, disparaisse durablement de la scène littéraire. Son oeuvre est cataloguée dans le registre mineur de la littérature féminine, autrement dit, un peu trop sensible pour être véritablement sérieuse (On n'écrit pas avec son coeur mais avec sa tête, déclare Flaubert). L'histoire littéraire de Lui relève tout d'abord de l'anecdote puisqu'elle met en scène les liaisons tumultueuses entre quatre grands écrivains. En 1859, George Sand publie Elle et Lui, roman dans lequel elle relate ses amours avec Alfred de Musset. Paul de Musset, frère du poète, ne goûte guère à l'exercice de style et réplique avec la parution de Lui et Elle, dans lequel il entend rétablir ses vérités. Louise Colet vient enfin se mêler au débat avec la publication de Lui, roman contemporain. Par l'entremise de son personnage Léonce, elle exécute un portrait de Flaubert, amant absent, menteur et égoïste, ainsi ? : L'autre, là-bas, loin de moi, dans son orgueil laborieux et l'analyse éternelle de lui-même, il n'aimait point ? ; l'amour n'était pour lui qu'une dissertation, qu'une lettre morte ? ! En parallèle Albert de Lincel (Musset), incarnation du poète incandescent, rongé par la passion et l'alcool, chronique sa relation funeste avec Antonia Back (George Sand). Le récit de ces amours multiples va bien au-delà d'un romantisme de bon aloi. Plus subtilement, Louise Colet cherche ainsi à saisir les éternelles questions que soulèvent les relations entre les hommes et les femmes ? : qu'en est-il des besoins intellectuels et sensuels de chacun ?? Comment cerner les malentendus qui en résultent. Roman à clés, Lui est aussi pour son auteur le moyen subversif d'affirmer une sexualité féminine décomplexée et de montrer la difficulté des hommes à accepter les femmes d'esprit. Artiste à part entière, féministe avant l'heure, personnalité engagée, il est temps d'accorder à Louise Colet toute l'attention qu'elle mérite et en premier lieu, de la lire.

11/2022

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Cinéma

Arnaud Giovaninetti. Soleil noir

Le 23 janvier 2018, Arnaud Giovaninetti a tiré sa révérence, à tout juste 50 ans. Depuis son plus jeune âge, il avait une passion pour le jeu : A 5 ans, il s'est lancé sur la scène de l'Opéra de Marseille, que son père dirigeait. Dès ses 8 ans, il a suivi des cours de théâtre, avant d'intégrer, à 13 ans, bien avant l'âge requis, le cours d'Irène Lamberton, puis d'embrayer, logiquement, vers le Conservatoire National d'Art Dramatique de Paris. Dont il est sorti avec le prix Louis Jouvet. Petit dernier d'une famille de musiciens, il a choisi un autre art pour s'exprimer, et de quelle manière ! Ses débuts, flamboyants, l'ont mené, au cinéma, de l'Amant de Jean-Jacques Annaud aux films d'auteur de Laetitia Masson ou Xavier Durringer. Au théâtre, il a travaillé avec les plus grands, de Gérard Desarthe à Marcel Maréchal, en passant par Jérôme Savary. La télévision l'a aussi beaucoup employé : Josée Dayan, Claude-Michel Rome, Thierry Binisti, Serge Moati, entre autres, lui ont donné des rôles à sa mesure. Et sa partition, toujours incandescente, participait de l'excellence. II était un visage familier, mais il s'est confondu avec ses rôles. Les téléspectateurs l'identifient désormais comme l'ex-mari mutin de la série à succès de France 2, Candice Renoir. Homme sublime et acteur de génie, Arnaud Giovaninetti n'aurait dû rencontrer que le succès. Pourtant, les dernières années de sa carrière, il s'est heurté à des murs. Lui qui avait dédié sa vie au jeu s'est vu rejeté par une profession en pleine mutation. La lutte l'a épuisé, le désespoir l'a tué. Si tout acteur se construit sur ses blessures, celles d'Arnaud, à vif, faute de pouvoir jouer, se sont transformées en plaies béantes. Avec ce livre, nous voulons lui rendre hommage, mais surtout lui rendre sa part de lumière. Arnaud Giovaninetti, soleil noir, c'est l'histoire d'un homme, dont la beauté ténébreuse cachait mal les fêlures. D'un homme sans doute trop pur, dans sa quête d'absolu, pour accepter compromis et compromissions. C'est l'histoire d'un homme, amoureux du beau et de son art, que son métier a laissé lâchement tomber.

03/2019

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Cinéma

Louis Jouvet

Louis Jouvet est né le 24 décembre 1887 dans le Finistère, d'un père corrézien et d'une mère ardennaise, et il est mort le 17 août 1951 à Paris. D'où vient-il ? Après la mort de son père dans un tunnel dont il supervisait les travaux, adolescence à Rethel auprès de la famille de sa mère, "étroitement catholique". Il se passionne pour le théâtre et subit son destin de futur pharmacien. Il écrit que le "refrain de sa jeunesse" a été cette phrase maintes fois entendue : "Le théâtre est un métier honteux." Qui est-il ? Un spectateur de théâtre, dès qu'il est venu, étudiant, s'installer à Paris pour finir ses études de pharmacie. Son rêve qu'il est en train de concrétiser : devenir un "vrai bohème". Un acteur de théâtre qui a cherché à se créer une silhouette et une diction, sous la férule de son professeur, Louis Leloir, qui l'a repéré pendant le concours d'entrée au Conservatoire, où il n'est jamais entré après avoir échoué trois fois. L'homme de deux rôles majeurs, celui d' Arnolphe dans L'Ecole des femmes qui le hantera toute sa vie et celui de Knock qu'il immortalisera et grâce auquel il remplira les caisses quand le besoin s'en fera sentir. Le directeur de théâtre qui a d'abord été le bras droit de Jacques Copeau au moment de la création du Vieux-Colombier, avant de s'émanciper de son aîné pour diriger la Comédie des Champs-Elysées d'abord, puis le théâtre Pigalle et enfin le théâtre de l'Athénée. Le comédien dans des films mythiques : Drôle de drame, Quai des orfèvres, Hôtel du Nord, Rentrée des artistes où il tient son propre rôle de professeur au Conservatoire (à défaut d'y avoir été élève, il y est devenu professeur) ou la transposition cinématographique de Knock. Le chef de troupe qui aime autant s'entourer de comédiens avec qui il engage un compagnonnage fervent que de prendre en considération tous les aspects techniques de la vie théâtrale. Un duettiste fidèle avec des dramaturges qui étaient en train d'inventer un théâtre moderne : Jean Giraudoux et Jules Romains, tous deux lui ayant apporté des rôles magistraux et des succès bien utiles pour faire tourner les salles. Un mari, un père de famille, un amant, cet amalgame de rôles dans lequel le quotidien rejoint les coulisses...

01/2021

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Vivre en couple

Une rivalité met votre couple en danger... vite, réagissez !

A cause d'une relation perfide, votre couple est en train de voler en éclats ! Vous avez découvert que votre conjoint a un amant (une maîtresse), mais aussi que cette personne se sert de lui (d'elle) uniquement dans le but de détruire votre union. Cependant, l'amour est aveugle ! Votre conjoint se voile la face et le piège risque de se refermer sur lui et votre couple ! il faut agir, et vite... - Le contenu de ce manuel peut vous permettre de neutraliser cette emprise... De quelle façon ? 1/ Tout d'abord, en sollicitant d'une certaine manière votre ange gardien, ses frères spécialistes dans le domaine, et tout particulièrement 4 Anges experts pour neutraliser, faire fuir les ennemis, transmettre la force devant l'adversité, activer un retour d'affection (entre autres). 2/ Sans oublier le pouvoir incontestable des archanges et esprits de la nature pour vous accompagner dans votre démarche (sauver votre couple ! )... et si cela fait partie de votre religion, d'invoquer les saints. 3/ D'autre part, une technique facile mais efficace pour vous permettre de déployer votre puissance mentale, et ainsi agir indirectement par télépathie sur votre conjoint tout comme sur le (la) détracteur. trice. C'est un processus simple (lire des phrases précises) qui vise à influencer positivement les autres ou à contrecarrer, à stopper toute action latente. Mais faut-il encore connaître les bonnes formules. Ces préceptes forts renforcent les prières et agissent à travers la transmission des pensées mais aussi par autosuggestion en vous donnant l'énergie et la détermination pour parvenir à la victoire en dépit de toute manipulation. Dans la forme simple, les prières se font en neuvaines mensuelles. 4/ Mais pour ceux qui souhaitent ajouter un peu de "magie lunaire" à leur demande, un paragraphe spécial "prier en fonction de la lune" vous est proposé. Il suffit de vous munir d'un calendrier de l'année en cours (et/ou à venir) avec les lunes indiquées, et de vous référer au "calendrier exemple" qui est ajouté. Rien de compliqué ! Tout vous est expliqué. Mais ce n'est pas tout ! 5/ En fin de volume, vous trouverez un pentagramme à découper et à remplir... (Bien respecter le jour de la semaine). Ainsi vous pourrez éloigner cet amour nocif, vaincre l'adversité, sauver votre couple, et vivre votre vie à deux en toute sérénité. Rituels simples mais d'une grande efficacité !

01/2023

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Littérature française

Les Éblouissements

Gottfried Benn : 1886-1956. Sept moments de la vie d'un poète expressionniste allemand. Médecin de surcroît. Son premier recueil : Morgue, fait scandale. Ce sont ses souvenirs de la maison des corps. On retrouve l'auteur en garnison à Bruxelles, durant la Grande Guerre. Il s'occupe des filles qui contaminent "patriotiquement" l'armée allemande. Il assiste aussi à une mémorable exécution capitale. Il fut témoin de la mort que l'on reçoit, de celle que l'on donne. Il s'est frotté aux putains cariées de vérole. Le plus bas de la misère humaine. Il décrit ceci et cela, crûment, dans des textes hantés par de noires fulgurances. En marge, il connaît aussi l'extase. Mais même un visionnaire peut s'aveugler. Lui qui fuyait l'Histoire, il choisit, pour la rejoindre, la pire des occurrences. Quand la plupart des écrivains allemands fuient le nazisme, il choisit de rester, et devient - pour peu de temps - un compagnon de route de la barbarie... Renié par les émigrants, il sera bientôt proscrit par le nouveau Reich. Il est rejeté par tout le monde à la fois. Le voici censuré, réduit pour plus de dix ans au silence. Pourtant, après la fin de la seconde guerre, la génération de "l'année zéro" découvre en lui, quelquefois, le précurseur des idées qui vont circuler dans l'Occident à reconstruire. Sa parole circule à nouveau. Mais revient-on jamais tout à fait d'un voyage au bout du fourvoiement ? Gottfried Benn dans tous ses états. Poète révolutionnaire, intellectuel rallié, puis persécuté, réhabilité enfin... Médecin des plus démunis, des disgraciés. Amant cannibale, endeuillé. Père absent, aimant. Lui prêter une série d'interlocuteurs qui traversent près de trois quarts de siècle d'existence : un professeur d'anatomie, sa première femme, une prostituée, sa fille, sa dernière compagne. Pour dire cela : une fiction, bien sûr. Rien qu'une fiction. Qui raconte l'erreur d'une vie, et la vie d'une erreur. Le plus court chemin entre Histoire et histoire, c'est encore d'imaginer. Le biographe, ici, n'a d'autre choix que de se faire historien, et le chroniqueur n'a d'autre ressource que de devenir romancier. Mais le romancier, à son tour, n'a de chance d'y voir clair que de se découvrir poète. Pierre Mertens

12/1987

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Critique littéraire

Correspondance 1917-1949. Avec Marc Allégret

Le pasteur Élie Allégret, ancien précepteur d'André Gide, eut six enfants. Entre sa nombreuse famille et le couple Gide (" Oncle André " et " Tante Madeleine " pour les jeunes Allégret), s'établit, très tôt et continûment, une grande proximité. Quand, en 1917, Élie repartit seul comme missionnaire en Afrique, Gide se rapprocha plus encore de ce foyer ami. Son attention se porta sur les deux adolescents qu'étaient alors André et Marc Allégret. Soucieux de leur avenir et avide de leurs confidences, il fut leur guide et leur compagnon sur la voie de l'émancipation, aussi compréhensif qu'exigeant à l'égard de cette jeunesse ardente. Se révèle auprès d'eux un Gide fidèle à sa devise première, qui prescrivait à chacun de s'atteindre, " de suivre sa pente pourvu que ce soit en montant ". Au vrai, cette mission pédagogique se doubla d'une grande histoire d'amour clandestine. Car Gide se prit de passion pour Marc, sentiment qui devint partagé en mai 1917. Dans les lettres que Gide adressa dès lors à son jeune disciple et amant voisinent les conseils scolaires, les recommandations morales (" Je voudrais que tu n'admettes en toi rien de ce qui enlaidit ") et les déclarations enflammées, parfois marquées de jalousie. Cette relation, à plus d'un titre répréhensible, ne pouvait s'épanouir qu'à distance du Paris familial. Assistant aux préparatifs des séjours en Suisse et en Angleterre comme à ceux du célèbre voyage au Congo qui décida de la vocation cinématographique de Marc, nous suivons également le récit des virées amoureuses et studieuses, à l'abri des regards. Les années passant, le caractère et les talents de Marc s'affinent et le jeune homme s'affranchit peu à peu de la tutelle de son mentor sans rien renier de ces années d'apprentissage. À l'égard de ce qui fut le plus grand bouleversement affectif de la maturité de Gide, entraînant pour lui une cascade de conséquences au plan conjugal, mais aussi moral et intellectuel, nous ne disposions jusqu'alors que du témoignage de Maria Van Rysselberghe, dite la Petite Dame. Cette correspondance est en quelque sorte l'envers de ses Cahiers, et leur complément : du récit d'un témoin, nous passons à la confidence des acteurs, tandis qu'au plan littéraire, la relation nourrit la création de Gide (Les Faux-Monnayeurs, notamment) par de très subtiles transpositions qui appellent la perspicacité du lecteur.

11/2005

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Littérature française

Le dernier verre

C'est un nouveau début. J'ai intérêt à me rénover d'urgence. Mais c'est toujours comme ça, les débuts? ; ça recommence. Elle vient de me virer. Mais elles finissent toutes par me virer, trop de ceci, pas assez de cela. Trop de sky, surtout. Ca, je le sais. Je jure souvent que c'est le dernier verre, mais c'est toujours l'avant-dernier. Alors, je pars souvent à la pêche. Le choc que j'ai ressenti n'a pas dû être perceptible du dehors, car je pense qu'elle ne m'aurait pas délaissé pour reprendre sa marche vers son amant. J'ai décidé de jeter l'éponge. Elle devait se dire " laisse tomber, ma fille, pourquoi une trentenaire comme toi baise-t-elle un homme plus vieux?? " J'étais tellement humilié que je suis resté à l'écart de toutes les femmes, me consacrant plus que jamais à mes parties de pêche et au whisky. Du moins jusqu'avant d'être collé en hôpital psychiatrique après l'ennui de santé qui avait failli avoir ma peau. Comme j'avais besoin d'affection, j'ai eu quelques histoires avec des femmes. Oh, pas beaucoup?! Je ne suis pas un Don Juan. Charlotte, même prénom que ma femme (tiens, quelle coïncidence?! ), je l'avais rencontrée lors de mon second passage en psychiatrie. Elle était bisexuelle, très belle, très jeune et affranchie de tout, je crois surtout qu'elle était homo. Le piège était tendu et bien entendu, je me jetais dedans. Elle me quitta pour rejoindre son ex en Amérique du Sud. Je portais désormais mon âge comme une enclume. Cette simple évocation me pétrifie. Comment ai-je pu rester à ce point absorbé par moi-même, enterré dans ce que je considérais comme mon déclin?? L'esprit est une cage, parfois. Comment réussirai-je désormais à séduire?? Etais-je irrésistible?? Etais-je une force brute?? Un charme subtil?? Eh bien non, pas vraiment. Je connaissais les pulsions les plus basses des hommes et n'en usais qu'avec parcimonie. Beaucoup de gens essaient toutes les combinaisons possibles, moi, je n'en voyais qu'une pour ouvrir ma cage. J'avais par le passé publié quelques livres de poésie. Je décidais d'écrire mon histoire, la vraie, le roman de ma vie, de bosser dur pour me mettre ailleurs. Pourtant, je n'ignorais pas que la littérature, comme la vie, est pleine d'injustices.

08/2019

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Littérature française

Les ténèbres du dehors

C'est dans une extravagante ripopée, un inénarrable melting-pot de cultures que vont se dérouler les années d'apprentissage d'Emma, l'héroïne de ce roman. Sa mère, Mme de Duran, grandiose personnage de théâtre, à la fois grotesque et sublime, est d'origine allemande. Son père, officier espagnol, a disparu dans la débâcle de la République après avoir combattu dans les rangs des gouvernementaux contre les insurgés franquistes. Mme de Duran et ses trois enfants, Emma, Alejo et Segismundo, ont fini par échouer à Bruxelles juste avant la déclaration de la Seconde Guerre mondiale. Mais qu'on ne s'y méprenne pas. Le roman d'initiation d'Emma n'est pas un recueil de souvenirs d'enfance. L'enfant, nous y est-il montré de page en page, est une invention des sociétés d'abondance. Dans le monde de la misère, de l'exil ou, si l'on préfère, dans les situations extrêmes, les catégories usuelles n'ont pas cours. Or tout ici est extrême, parce que tout est amplifié par l'acuité d'une vision où l'on chercherait en vain la fausse innocence que, dans le monde dit civilisé, on prête si volontiers au petit de l'homme. Qu'Emma observe les démêlés burlesques de sa famille avec la pauvreté, qu'elle raille l'espagnolisme exacerbé de ses frères, qu'elle daube, de façon fort incivile, la grandiloquence du discours des bien-pensants, qu'elle fasse mine de s'effarer devant l'énergie, toute germanique, avec laquelle sa mère somme le chancelier Adolf Hitler de la tirer des griffes de la Gestapo ou, trahie par son amant, Léon van Roodebeek, s'acharne à ranimer, chez cet écrivain raté, une ardeur depuis longtemps éteinte, la diabolique lucidité de la narratrice ne manquera pas de méduser le lecteur. Mais, du même coup, celui-ci sera entraîné, malgré qu'il en ait, à partager la passion inconditionnelle des Duran pour la folie, l'humour noir, la démesure. Car ce roman picaresque, terriblement espagnol, est aussi une ouvre où l'auteur, à travers ses divers truchements, semble avoir pris à tâche d'épuiser toutes les ressources de la langue française et toutes les combinaisons de la technique romanesque. Les personnages, le lecteur et l'auteur lui-même se trouvent interpellés, agressés, remis en cause à chaque instant dans un jeu d'esquive et d'illusion qui comblera l'aficionado littéraire.

04/1981

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Critique littéraire

Héloïse vierge et mère. Un cas de pédophilie incestueuse au 12e siècle

Le chanoine Fulbert est un pervers. Il fait sautiller sur ses genoux une écolière particulièrement éveillée. Nubile probablement, elle est aussi avancée dans les choses de la vie. Elle se trouve enceinte, nul ne sait comment. Les badineries de cet oncle - en réalité son père - tiennent du prodige. Abélard, le grand philosophe à succès, devient son ami. Son esprit en est tout retourné comme le cœur de cette ado. A son grand dam, il met les pieds - en tout cas les pieds - dans cette affaire amoureuse. Alors qu'ils se demandent où ils en sont, où est le sommet de l'amour, la grossesse d'Héloïse fait explosion ! D'où vient ce gamin, qu'elle désigne par un prénom d'avant-garde, Astrolabe, instrument du destin ? Abélard apprend bientôt que son amie est esclave. Le chanoine se l'est procurée au couvent voisin. Le philosophe pense que pour la délivrer de son joug, il suffit de l'emprunter à son propriétaire. Celui-ci est trop heureux si un benêt se charge bénévolement de la délivrance de son faix. Héloïse n'a peut-être pas connu l'homme Abélard qui n'a pas connu la fille. Mais elle porte un bébé. Le serment qu'il a échangé avec Héloïse l'oblige à devenir le père putatif. Un autre contrat le lie au représentant de l'Église, le chanoine oncle et père à la fois, plutôt deux fois qu'une. Il doit rendre la marchandise bien-aimée, Héloïse au beau sein. Il s'ingénie à ne pas remplir cette clause. Le chanoine se venge sauvagement. Il castre le philosophe et, par le même coup, tue l'amour physique du couple. Héloïse refuse le mariage. Elle ne veut pas qu'il soit dit que son amant est le père de son fils. Car le père de son fils, eh bien ! c'est son père à elle ! Elle refuse aussi de retourner chez celui qui l'a couverte et qu'elle sait ne pas pouvoir dénoncer. Son paladin la délivre. Elle choisit de se réfugier dans son couvent couveur, la pépinière du Prieuré d'Argenteuil. En se faisant nonne, elle épouse le Christ, seul capable de la sauver. Jusqu'ici les seuls éléments négociables de cette histoire sont érotiques. Il y a du sexe partout et un tas de choses qu'on n'a pas encore osé dire.

02/2008

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Littérature française

Une courtisane aux péripéties à l'eau d'ortie

Ce roman est un roman vivace, vivant écrit par un homme en colére. Connu pour avoir vomi ses vérités sur l'incarcération des cadres gestionnaires au temps de la purge initiée par des forces pas si occultes que cela, RACHID HARBI Kabyle-Algérien a pris cette fois sa plume pour aile, tâter les douleurs sociétaires. Ancien cadre de l'eniem emprisonné en 1996, deux fois acquitté, il a réglé ses comptes avec le pouvoir et le systéme judiciaire à travers des écrits journalistiques et deux livres parus il ya quelques années. A soixante sept ans, attendri peut etre, il vient de publier un récit qui narre l'histoire singuliére, mais pas du tout ordinaire, d'une jeune algérienne moyenne éprise de vie tout simplement une jeune fille martyrisée et qui à l'aide de son seul " karma ", a fini par sortir la téte de l'eau. Chebha personnage de cet ouvrage, prénom d'emprunt, a bel et bien éxisté. Cette histoire est bien réelle. C'est celle de l'éclosion d'une fillette de son extinction puis de sa résurrection. Violée par le deuxième mari de sa mére qui s'avérera étre son géniteur à l'age de trois ans. Déchirée donc par le doigt de son pére, elle survit au choc, se soulève et se porte avec la douleur accrochée à ses haillons, pour aller courageusement affronter le monde et l'école algérienne. Elle en sort bachelière devient universitaire. Un jour, elle découvre que ferroudja sa mére couche avec un amant dans un garage égaré dans les bois. Le traumatisme la féle, elle se met à boire, à fréquenter les bouges et les cabarets. Elle découvre l'argent et le luxe. Chebha est d'une beauté lumineuse. Elle devient méme la femelle d'un prince Quatari et d'une vice consul étranger. Elle vend surtout son corp tous les soirs notamment lorsqu'elle va chez el houaria la madame claude algérienne, entremetteuse de son état. La fiction se méle à la réalité lorsque Pédro, un ibérique en tombe amoureux. Il la sort de la nasse et lui rend sa dignité. La vraie chebha éxiste, elle est aujourd'hui mére de famille, propriétaire d'un superbe commerce et d'une très belle villa sur les hauteurs de la corniche oranaise. La chebha du roman livre sous la plume de l'auteur toute cette détresse et ses insanités que subit la femme algérienne au quotidien.

11/2015

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Littérature française

La 628-E8. Un récit d'Octave Mirbeau

Dédiée au constructeur de l'automobile de Mirbeau, l'Angevin Fernand Charron, cette oeuvre inclassable n'est ni un véritable roman, ni un reportage, ni même un récit de voyage digne de ce nom, dans la mesure où le romanciernarrateur n'a aucune prétention à la vérité documentaire, ne se soucie aucunement de vraisemblance, et mélange allègrement les registres du vécu, du rêve et de la fantaisie. Hymne à la paix en Europe Dans sa voiture immatriculée 628E8, il parcourt le nord de la France, ce qui nous vaut une page superbement démystificatrice sur le règne de Louis XIV, la Belgique, dont les moeurs sont drôlement caricaturées et dont le roi Léopold II, affairiste sans scrupules, est vilipendé à cause du scandale du "caoutchouc rouge" au Congo, les PaysBas, où il retrouve le souvenir de Rembrandt, de Monet et de Van Gogh, et enfin l'Allemagne de Guillaume II, propre et prospère, qui constituerait un partenaire économique idéal pour une France trop souvent sale et tardigrade, pour le plus grand intérêt des peuples et pour garantir la paix en Europe. Hymne à l'automobile En même temps qu'un hymne à la paix et à l'amitié francoallemande, La 628E8 est un hymne à l'automobile, qui est le personnage principal du récit : elle contribue à l'essor économique, elle rapproche les peuples et elle bouleverse aussi notre perception du monde. Mais Mirbeau n'est pas pour autant dupe des illusions scientistes et il se méfie des ingénieurs qui, au nom du Progrès mythifié, se comportent souvent d'une façon irresponsable et menacent l'avenir de la planète. La Mort de Balzac Au beau milieu de son récit de voyage, le romancier a inséré, sans trop se soucier des coutures, les trois chapitres sur La Mort de Balzac, qui ont fait scandale et qu'il a dû retirer au dernier moment, alors que le volume était déjà imprimé, à la demande de la fille de Ewelina Ha ? ska, la veuve du grand romancier. Mirbeau y raconte en effet que celleci batifolait avec son amant, le peintre Jean Gigoux, pendant que Balzac agonisait dans une chambre voisine. Peu importe au romancier que l'anecdote soit controuvée, du moment qu'elle lui sert à exprimer sa conception de la guerre des sexes et à se venger, du même coup, de sa femme, l'exactrice Alice Regnault.

01/2023

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Théâtre - Pièces

Voix. Suivi de Ysteria

Voix : Dans une salle vide quelque part des êtres se réunissent. Ce sont des entendeur·euse·s de voix. Ils sont jeunes, ont moins de trente ans. Ils participent à un groupe de parole. Cette séance a pour but de les aider à vivre en compagnie de leurs voix, à les réguler, à comprendre ce qu'elles leur disent, d'où elles viennent. Elle est menée par une personne qu'on ne verra jamais et que l'on va appeler tout simplement La Voix. Il y a Manon, qui vit sous l'emprise d'une personne très âgée qui l'entraîne peu à peu vers les méandres d'un amour total et mystique. Il y a Eloïse, tiraillée entre la voix de celui qui est devenu comme un amant distant, qui l'accapare, et celle d'une jeune adolescente troublée et dépressive qui la tire vers le bas. Et il y a Clément, qui a commencé à entendre, pendant le confinement, une voix qui l'oblige à pousser les limites de son endurance physique. Et d'autres plus facétieuses, philosophiques, amicales, qui l'aident à sortir de sa condition. Puis vient Véronique. Elle a 60 ans. C'est sa première séance collective. La séance va basculer dans une introspection au coeur des nombreuses voix qui accompagnent sa vie. Dieu, le garçon des bois, le morse, et la petite. - Pièce pour 3 comédiennes et 1 comédien/ Ysteria : Quelque part, de nos jours, dans ce qui serait une sorte d'installation médicale, où il y aurait un canapé, une petite salle d'attente, trois médecins-psychiatres, tentent de percer le mystère de deux de leurs patients atteints d'hystéries de conversion. Les démonstrations publiques d'Hystérie orchestrées par Charcot à la Salpêtrière ont constitué l'évènement médical et artistique le plus marquant de la fin du 19ème siècle. Elles ont servi de socle à l'invention de la psychanalyse, mais ont aussi fasciné les artistes, qui leur ont voué au fil des années un véritable culte. Comme si l'hystérie constituait en elle-même l'expression artistique absolue. Ysteria en proposera une version moderne, sorte de transposition des fameuses "?leçons du mardi?", et tentera de la remettre au goût du jour, en rouvrant le dossier Hystérie pour ausculter ce qu'elle a à nous raconter sur notre époque. - Pièce pour 3 comédiennes et 2 comédiens

04/2023

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Littérature française

L'Idiot - Tome II. Un roman de Fédor Mikhaïlovitch Dostoïevski

Texte intégral. L'Idiot est un roman de l'écrivain russe Fiodor Dostoïevski publié en feuilleton en 1868 et 1869 dans Le Messager russe, et en édition séparée en deux volumes en 1874. Résumé Le prince Mychkine est un être fondamentalement bon, mais sa bonté confine à la naïveté et à l'idiotie, même s'il est capable d'analyses psychologiques très fines. Après avoir passé sa jeunesse en Suisse dans un sanatorium pour soigner son épilepsie, il retourne en Russie pour pénétrer les cercles fermés de la société russe, sans sou ni attache, mais avec son titre de noblesse et un certificat de recommandation en poche. Il se retrouve par hasard mêlé à un projet de mariage concernant Nastassia Filippovna, jeune femme très belle, adulée par un grand nombre de soupirants, mais dont le seul amant est Totzky, son tuteur de 55 ans qui l'a élevée et en a fait sa maîtresse dès la petite adolescence... Lors de la soirée d'anniversaire de Nastassia Filippovna, le prince Mychkine voit un jeune homme qu'il a déjà rencontré, Parfione Semionovitch Rogojine, arriver ivre et offrir une forte somme d'argent à la jeune femme pour qu'elle le suive. Le prince perçoit le désespoir de Nastassia Filippovna, il éprouve une immense compassion pour elle et un désir infini de la sauver. Il lui propose de l'épouser. Après avoir accepté son offre, elle s'enfuit pourtant avec Rogojine, car, dit-elle, elle appartient à la rue. Le prince Mychkine part à Moscou faire les démarches nécessaires pour récupérer un héritage considérable dont on vient de découvrir qu'il lui revenait. Il reste six mois à Moscou. Cependant, ces six mois sont pleins de tension. Nastasia Filipovna est plusieurs fois sur le point d'épouser Rogojine ; mais la veille de la noce, elle s'enfuit pour rejoindre le prince, puis fuit le prince à nouveau. Le prince arrive à Petersbourg et y rencontre Rogojine. Le prince découvre une relation plus torturée encore qu'il ne le croyait entre Nastasia Filipovna et Rogojine. Rogojine est plein de sentiments contradictoires vis-à-vis du prince qu'il hait comme un rival mais adore d'amitié cependant, à cause de l'immense sincérité du prince. Toutefois, au terme d'une journée de tension extrême, Rogojine tente de tuer le prince, mais ce dernier est paradoxalement sauvé par une crise d'épilepsie qui le fait s'écrouler juste avant le meurtre...

01/2023

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Poésie

Chair vive. Poésies complètes

" En publiant ce livre, les éditions Seghers nous offrent un cadeau rarissime : une voix poétique que l'on peut classer parmi les plus grandes du XXe siècle, mais à peu près inconnue. " (extrait de la préface de Nancy Huston) Réunies pour la première fois en un seul volume, les poésies écrites par Grisélidis Real tout au long de sa vie (de l'âge de treize ans à sa mort) forment une oeuvre d'une cohérence et d'une force rares. A la mesure d'une vie hors du commun. Née dans une famille de bourgeois intellectuels de Genève, vite orpheline de père, révoltée contre sa mère et l'éducation rigide qu'elle lui fait subir, artiste peintre, mère très jeune de quatre enfants de quatre pères différents, elle emmènera deux d'entre eux en Allemagne, illégalement, pour suivre un amant qui la mettra sur le trottoir quand ils seront tombés dans la misère... Elle vivra encore de grandes amours, passionnelles, parfois violentes, sortira de la prostitution pour y retourner finalement de façon définitive et par conviction jusqu'à devenir dans les années 70 une porte-parole très remarquée des prostituées (dont elle défend le rôle social). Sa vie est aussi ponctuée de séjours au sanatorium (tuberculose dans sa jeunesse), en prison (un deal de shit qui tourne mal lors des années en Allemagne), et à l'hôpital (le cancer qui l'emportera). Ces expériences extrêmes seront le terreau de sa création poétique. On savait que Grisélidis Réal avait fait paraître un roman, des récits, des journaux, sa correspondance avec Jean-Luc Hennig (ses oeuvres sont principalement disponibles aux éditions Verticales). Mais quelques rares poèmes seulement étaient apparus au fil de certains ouvrages et dans un recueil partiel publié en suisse. Pourtant cette création poétique est peut-être son oeuvre fondamentale. Du symbolisme des débuts, au " récit " poétique poignant de la prostitution ou de la lutte contre le cancer, les poèmes de Grisélidis Réal racontent une vie, avec un art et une profondeur unique quand elle parle d'amour, de sexe, de maladie, de maternité... trouvant là la plus grande beauté. Son destin sera parachevé de façon étonnante : quatre ans après ses obsèques, sa dépouille est transférée au Cimetière des Rois à Genève (où seulement les personnalités qui ont marqué l'histoire de la ville ont leur place), entre Calvin (son ennemi préféré) et Jorge Luis Borges (son modèle poétique).

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Lycée

Contes et nouvelles (Maupassant). suivi d'un groupement thématique « Enfances volées »

Sept nouvelles réalistes, dans lesquelles Maupassant relate, avec une parfaite maîtrise du genre, des destins singuliers de femmes et d'enfants. Une édition en couleur, enrichie de compléments pédagogiques, en lien avec l'objet d'étude " La fiction pour interroger le réel " du programme de français en 4e. Les sept nouvelles - 1. "Le Papa de Simon" . Simon, élevé par sa mère, est harcelé par ses camarades d'école parce qu'il ne connaît pas son père. - 2. "Aux champs" . Une jeune femme riche propose à un couple de paysans d'adopter un de leurs enfants en échange d'une rente mensuelle. - 3. "L'Enfant" . Le soir de son mariage, un homme est appelé au chevet d'une ancienne maîtresse mourante qui lui confie leur enfant nouveau-né, dont il ignorait l'existence. - 4. "L'Abandonné" . Une femme décide d'aller avec son ancien amant rendre visite à leur fils, qu'ils ont abandonné quarante ans plus tôt à une famille de paysans. - 5. "Mademoiselle Perle " . A Gaston venu fêter les rois chez les Chantal, M. Chantal raconte l'histoire de mademoiselle Perle et dévoile l'amour secret qu'il éprouve pour elle. - 6. "La Parure" . Pour se rendre à une soirée, Mathilde Loisel, épouse d'un modeste commis, emprunte à une de ses amies une rivière de diamants. Mais elle perd le bijou... - 7. "La Dot" . Jeanne Cordier épouse Simon Lebrument, un jeune notaire. Après leur mariage, Simon emmène Jeanne à Paris, en emportant sa dot pour régler une affaire. Les compléments pédagogiques - un avant-texte pour préparer la lecture - un carnet de lecture pour analyser l'oeuvre - des activités complémentaires sur l'ensemble de l'oeuvre Le groupement thématique Un parcours de lecture, regroupant textes et documents visuels, autour du thème : " Enfances volées " . Pour comprendre, à travers des exemplaires littéraires et artistiques, comment l'abandon, la misère ou l'exil peuvent abîmer l'enfance. Les ressources en ligne Dans le guide pédagogique (réservé aux enseignants), téléchargeable sur www. editions-hatier. fr (Lien -> http : //www. editions-hatier. fr/), un descriptif complet de la séquence et les corrigés des questionnaires. La citation "Le réaliste, s'il est un artiste, cherchera, non pas à nous montrer la photographie banale de la vie, mais à nous en donner la vision plus complète, plus saisissante, plus probante que la réalité même". Guy de Maupassant, "Le Roman" , préface de Pierre et Jean, 1888.

04/2022

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Photographie

Sarajevo. Ma ville, mon destin

"C'est l'histoire d'un pays, d'une ville, de ses habitants, d'un homme. Le pays n'existe plus : c'était la Yougoslavie. La ville a été blessée à jamais : c'est Sarajevo. Ses habitants, en grande partie, ne sont plus les mêmes, certains tués, d'autres partis. L'homme est vivant mais blessé, lui aussi, pour la vie. Il se souvient, et ces photos sont comme les cicatrices indélébiles de ce souvenir. Aussi indélébiles que celle de la balle qui l'a frappé au menton, un jour comme les autres, parmi les mille trois cent quatre-vingt-quinze jours qu'a duré le siège." Ainsi l'écrivain François Maspero évoque-t-il l'exceptionnel travail que le photographe Milomir Kovacevic a consacré à son pays, devenu aujourd'hui Bosnie-Herzégovine, et à sa ville emblématique, Sarajevo. Né à Cajnice en 1961, Milomir Kovacevic, qui a commencé dès l'âge de dix-sept ans la pratique de la photographie, est en quelque sorte le chroniqueur infatigable et passionné de Sarajevo. Il a commencé à en arpenter les rues, armé de son premier Nikon, alors qu'il était étudiant, parcourant une ville "qui vibrait de la beauté de ses habitants", cherchant à la saisir dans sa diversité et son étonnante vitalité. Devenu photographe de presse, il a connu et documenté ce qu'il définit lui-même comme les trois époques d'une ville dont la traversée du XXe siècle s'apparente à une page emblématique de l'histoire contemporaine. Elle commence par le Sarajevo d'avant 1990, qu'il décrit comme une ville paisible, capitale culturelle et ouverte d'une Yougoslavie où le régime du maréchal Tito distend partiellement un rideau de fer qui ceinture l'Est de l'Europe. La fraternité et le désir d'avenir, symbolisés par l'hommage aux héros et l'enthousiasme des pionniers, ne connaissaient pas alors le poison des nationalismes particuliers. Le 6 avril 1992, l'édification des premières barricades marque le début de l'effroyable siège de la ville qui, quatre années durant, va révéler à l'Europe sa fragilité et au monde l'impuissance de sa solidarité. Plongé au coeur du drame, Milomir Kovacevic fait de son appareil "un bouclier et une épée", parcourant la ville sur laquelle s'abattent les premiers obus. L'assassinat de son propre père achève de briser "l'irréel de cette tragédie" et fait de sa quête photographique "un besoin", une nécessité irrépressible de "garder la trace et de faire de l'enfer sarajévien un document visuel qui accompagnera avec pudeur et discrétion le quotidien des habitants, leur rendant ne serait-ce qu'un peu de leur fierté". Vient enfin le temps de la paix, plus exactement celui de l'après-guerre. Milomir Kovacevic sait mieux que quiconque le poids des souvenirs hantés, des blessures traumatisantes, des reconstructions fragiles, qu'il saisit dans la pudeur de leur manifestation. Installé à Paris, il entreprend de faire découvrir au monde, à travers expositions et publications, l'horreur d'un conflit dont l'histoire n'a pas fini de s'écrire, tout en poursuivant une recherche sur la mémoire des disparus et la vie solidaire des exilés dispersés.

11/2012

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Littérature française

Roissy

Les discussions des voyageurs de toutes nationalités, les panneaux où viennent s'afficher les numéros de vol, les boutiques, les enseignes clignotantes, les annonces lumineuses, les bribes échangées par les personnels navigants ou au sol, les demandes affolées des passagers en transit, égarés dans le vaste aéroport : tel est le quotidien de la narratrice de ce roman, son environnement visuel et sonore, depuis qu'elle a élu domicile à Roissy. Sans cesse en mouvement, toujours tirant derrière elle une petite valise, elle va d'un terminal à l'autre, engage des conversations, s'invente des vies, éternelle voyageuse qui pourtant ne montera jamais dans un de ces avions dont le spectacle l'apaise. Passée maîtresse dans l'art de l'esquive, elle sait comment éviter les questions trop pressantes. Cette femme sans domicile fixe, dont Tiffany Tavernier fait l'héroïne de son nouveau roman, est ce qu'il est convenu d'appeler une « indécelable ». Arrivée à Roissy dans une grande confusion mentale, sans mémoire ni passé, elle a trouvé dans ce non lieu qui les englobe tous un cocon protecteur. Au fil des jours, elle s'y est reconstruit une vie. Les subterfuges qu'elle déploie pour rester propre et bien habillée, les rencontres incongrues, les épisodes cocasses – comme ces sangliers qui ont envahi les pistes –, mais aussi les angoisses d'être repérée par les forces de l'ordre, elle les confie à Vlad, l'homme dont elle partage parfois le matelas dans la galerie souterraine d'où lui ne sort jamais. Instituant habitudes et rituels comme autant de remparts au désarroi qui souvent l'assaille, s'attachant aux lieux et aux êtres – notamment à cet « homme au foulard » présent tous les jours, comme elle, à l'arrivée du vol Rio-Paris –, la femme sans nom fait corps avec l'immense aérogare. Mais, bientôt, ce fragile équilibre est rompu. Quand Vlad tombe très malade, la bulle de sécurité vole en éclats. Avec un art consommé de la narration, Tiffany Tavernier nous entraîne alors sur les chemins d'une belle et difficile reconquête. Bouleversée par la relation qui se noue avec Luc, « l'homme au foulard », celle qui lui dit se prénommer Anne va, petit à petit, apprendre à renoncer à son présent d'aéroport pour accepter qui elle est. Magnifique portrait de femme rendue à elle-même à la faveur des émotions qui la traversent, Roissy est un livre puissant, qui interroge l'infinie capacité de l'être humain à renaître à soi et au monde.

08/2018

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Troisième République

La vie à crédit. La consommation des classes populaires à Paris (années 1880-1920)

Dans le Paris de la Belle Epoque, de plus en plus d'ouvriers, d'employés et de petits fonctionnaires accèdent à la consommation. Les garde-robes se diversifient, les intérieurs populaires se peuplent de meubles, notamment de la très convoitée armoire à glace, et la décoration envahit le logement. Les plus aisés des ouvriers et des employés arrivent même à acheter une bicyclette ou une machine à coudre. Cette mutation de la culture matérielle est rendue possible par l'augmentation des revenus des classes populaires et par la mise en place de médiations nouvelles : le crédit d'abord - qui donne accès financièrement à la consommation -, la publicité ensuite - qui donne envie d'acheter des biens nouveaux. Georges Dufayel, bien qu'oublié aujourd'hui, en est l'exemple type : il bâtit un empire commercial à la fin du XIXe siècle, véritable pionnier dans ces deux secteurs, développant à la fois la vente à l'abonnement et l'affichage sur les murs de Paris. Ses magasins grandioses, installés boulevard Barbès et baptisés "Palais de la nouveauté" , deviennent les temples de la consommation populaire parisienne. Ces objets, les manières de se les procurer et de s'en servir témoignent d'une culture populaire spécifique, encore marquée par la vulnérabilité économique et le recours à la débrouille - ou à la "ruse" dirait Michel de Certeau. Ces pratiques vont de la fréquentation du Mont-de-Piété à l'achat d'objets d'occasion chez les brocanteurs, en allant jusqu'au vol parfois. Le risque de la saisie des biens et de l'expulsion du logement est bien réel : les objets dans les classes populaires sont souvent des "consommations transitoires" , pris entre le crédit à l'achat et le prêt sur gage, dont la possession est fragile. La modernité commerciale coexiste donc à la Belle Epoque avec des pratiques de circulations, d'usages et d'acquisitions alternatives, celles des objets d'occasion, usés, réparés, récupérés ou marchandés. Ces deux rapports à la culture matérielle et marchande subsistent côte à côte, et les membres des classes populaires peuvent passer rapidement de l'un à l'autre en cas de difficultés, comme le prouve la résurgence d'un rapport plus traditionnel aux choses dans la période de grande difficulté qu'est la Première Guerre mondiale. Touchant à l'histoire de la vie privée, des échanges économiques ordinaires et de la culture matérielle, cet ouvrage met en lumière à la fois les dominations multiples qui pèsent sur les classes populaires et les petits arrangements, les micro-résistances, qui traversent le peuple des choses et les choses du peuple.

09/2021

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Littérature française

Juste une étincelle d'espoir

"L'espoir est le pilier du monde". Proverbe africain Julia, quarante-cinq ans, partage sa vie entre son job de chargée de recrutement et sa fille, Léa, une lycéenne de dix-sept ans. Dans d'obscures circonstances, Léa est victime d'un accident de la route. Julia est bouleversée et désemparée. Des souvenirs douloureux qu'elle pensait avoir apprivoisés ressurgissent. Son corps lui envoie alors des signaux afin qu'elle prenne conscience qu'il est temps pour elle de panser ses plaies. Mais Julia est-elle enfin prête à tenir compte de ces alertes ?? Romain, vingt-trois ans, a quitté son Bénin natal pour suivre des études en école de commerce à Paris. Fraîchement diplômé, il peine à décrocher un emploi dans son secteur d'activité. Un événement tragique vient bousculer son équilibre déjà fragile. Romain tente de trouver de l'apaisement à travers l'écriture. La puissance des mots suffira-t-elle à lui maintenir la tête hors de l'eau dans les tempêtes de la vie ?? Deux histoires, une rencontre et Juste une étincelle d'espoir. "? Les paroles se délient, les mots s'écrivent, Julia et Romain se redonnent du courage, portés par l'espérance et l'audace. ? " Céline et Christine - Librairie Au Pain de 4 Livres Avis des lecteurs : "Ce roman est un petit bijou, cette lecture a été solaire, vibrante, poignante et tellement humaine. J'ai quitté à regret les personnages, et j'ai vraiment eu un immense plaisir à les côtoyer". Virginie C, de @Petites Histoires De Lectures "Dans ce roman, il est question de relations sociales, de l'importance qu'on prête à autrui, de vulnérabilité, d'empathie, de destins croisés. En ces temps troubles, ce roman m'a permis de me souvenir pourquoi un simple bonjour, un sourire qu'on échange avec un inconnu peuvent tout changer. Cette lecture est un baume pour le coeur. Il est rempli de tendresse, d'espoir". Amandine, de @Dina Auteure "Ce roman se dévore, j'ai été saisie dès les premiers mots. Des personnages si profonds, un rythme entraînant, de l'émotion". Virginie B, de @tout_mon_temps_livres "Juste une étincelle d'espoir, un roman qui porte bien son nom. Des personnages attachants, une histoire parfaitement ficelée, des rebondissements de vie parfois difficiles à surmonter. Malgré cela, la tendresse de la plume d'Estelle nous amène à garder espoir, toujours. Un second roman réussi avec lequel j'ai passé un très bon moment de lecture". Laurie H, @laurieheyme

03/2023

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Poésie

Je cherche l'obscurité. Poèmes 1866-1871

Cette édition regroupe un choix parmi les poèmes écrits par Emily Dickinson au lendemain de la Guerre de Sécession. Si les 5 années de la guerre ont coïncidé avec la période la plus intense de son activité poétique (937 poèmes entre 1861 et 1865), les cinq années qui suivent marquent un grand silence : 72 poèmes seulement de 1866 à 1870. Une forme de repli, et une intensité confiée à l'infime. Une lutte même, secrète, sous-jacente, contre "le givre de la mort" , contre le malheur et la séparation. C'est le livre du vent après la guerre, le vent qui emporte tout, et terre chez eux les êtres, les montagnes et les forêts, qui bouleverse l'est et l'ouest, renverse l'horizon. C'est une recréation du monde à l'échelle du poème, une quête fragile de printemps et de paradis, alors que l'obscurité tombe, que la neige recouvre le paysage. C'est la Genèse et l'Apocalypse contenues dans un chant d'oiseau. Emily Dickinson, qui parlait plus facilement aux fleurs qu'aux êtres vivants, joue dans le dos du jour, en quête de transfiguration, de renouveau et d'un lieu débarrassé des larmes, même si elle se sait parmi les morts, bien qu'en vie. Et c'est depuis cet entremonde qu'elle nous parle. Après ces cinq années qui résonnent comme une réponse muette aux cinq années de la guerre, le bruit des batailles finit par ressurgir dans les 48 poèmes de l'année 1871 : tambours qui cognent dans le néant, baïonnettes amères, canons sans gloire, Emily Dickinson évoque les héros couchés dans la terre au simple rang des hommes. L'oubli et l'urne, dit-elle, sont la seule rétribution. Même si, dans son monde si vivant offert aux abeilles, aux fleurs et aux oiseaux, l'invisible est toujours à portée de la main. Avec Je cherche l'obscurité, nous continuons d'éditer la poésie d'Emily Dickinson en proposant un choix par années, qui permet de montrer les grandes lignes de force et les évolutions de son écriture poétique. Nous ne jouons pas sur les tombes se concentrait sur les poèmes de 1863 qui fut son année la plus prolifique, Un ciel étranger (cité dans les 100 livres de l'année 2019 du magazine Lire) portait sur l'année 1864, et Ses oiseaux perdus sur les dernières années de sa vie, de 1882 à 1886. Chaque volume est accompagné en postface d'une évocation d'Emily Dickinson par une poétesse d'aujourd'hui : Flora Bonfanti, Maxime Hortense Pascal, Caroline Sagot Duvauroux, et pour la présente édition Raluca Maria Hanea.

11/2021

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Généralités

Mon petit dictionnaire de la royauté

Tout ce que vous avez toujours rêvé de savoir sur la, les royautés, d'aujourd'hui comme hier, en France, Angleterre comme ailleurs... et bien plus encore. "Je vous sens hésitant. Mon petit dictionnaire de la royauté. Un peu... académique, non ? Eh bien non, justement. Vous me connaissez. Tout, sauf l'ennui. Cet abécédaire n'a qu'un seul but : vous amuser, tout en vous donnant des clés ! Un trousseau entier de clés ... qui (je l'espère) va vous ouvrir des portes. Vous me trouvez trop confiant ? Prenons un exemple. Pourquoi, à la lettre " S ", le mot Salade ? Vous séchez ? Une piste : ça concerne les dîners d'Etat, grandioses, donnés par Charles III. A la lettre " T ", pourquoi donc Titanic ? Parce que dans les eaux sombres et froides de l'Atlantique nord, l'épave la plus célèbre de tous les océans renferme aussi une histoire d'amour royale. Tout, sauf l'ennui. C'est une promesse ! Dans mon petit dictionnaire, s'il y a Horse Guards, il y a surtout Crazy Horse. Et Moulin Rouge ! Il y a Cecil Beaton. Et Andy Warhol. Elizabeth II (of course ! ). Et Helen Mirren. Il y a Cartier, Garrard et tous les joailliers de la couronne, mais il y a aussi Swatch. Il y a la BBC. Et il y a Netflix. Il y a la Cour de Buckingham. Et les Jardins du Vatican. La Tour de Londres. Et La Tour d'Argent. Il y a le très noble Escoffier. Et la non moins royale Pizza Margherita. Il y a le Court Circular (le bulletin de la cour). Et The Sun (la terreur des Windsor). Il y a Daniel Craig. Et il y a l'insolente Oprah Winfrey. Il y a Kate. Et il y a la mutine Pippa. Il y a le Prince Harry et ... le Prince Ali. Il y a Grace. Si forte. Si fière. Si parfaite. Et il y a Charlène. Si fragile. Et une valse de destins tourmentés : Wallis. Margaret. Soraya. Diana. Masako. Letizia... Sans oublier l'infernale Meghan. Petit conseil : on ne lit jamais un dico de façon linéaire. Picorez. Piochez. Virevoltez. Entrez dans la danse par où bon vous semble. Faites la révérence ! Et... embrassez (en premier) qui vous voudrez ! Un seul ordre : soyez infidèles. Désobéissants. Soyez déroyaux ! Certaines pages vont aussi se faire plus sombres. Et se couvrir de confidences. Il y a Ambition. Pression. Dépression. Il y a Jalousie. Il y a Haine. Il y a Complot. Il y a Accident. Il y a Assassinat. Il y a ... Pont de l'Alma. Ames sensibles s'abstenir ! "

11/2023

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Littérature française

De la part d'Hannah

Hannah est une petite fille de 10 ans à la santé fragile mais au solide caractère. Après trois ans passés au sanatorium, son père la fait sortir de l'hôpital pour reprendre une vie normale chez eux, à La chapelle Meyniac, un petit village du Sud-Ouest de la France. Il est convenu que son grand-père Jimino, doux anarchiste, amateur de jazz et surtout original, veillera sur elle. Nous sommes au début des années 60 en pleine guerre d'Algérie. Les hommes sont mobilisés, et le père d'Hannah disparaît alors pour échapper à la conscription. Quelque chose se trame dans le dos d'Hannah qu'elle ne comprend pas bien. Mais, intelligente et perspicace, elle ne tarde pas à découvrir le pot aux roses. Effectivement, Hannah ne bénéficie plus de tutelle parentale puisque son père est porté déserteur. Aussi, la petite fille devrait être confiée à l'Assistance publique... Et voici qu'elle apprend que sa mère, qu'elle croyait morte, est en vie ! Et qu'elle n'habite pas loin du tout, juste là, à l'autre bout du village, dans une maison où se rendent beaucoup de messieurs en journée et plus encore en soirée. On parle d'une " maison close ", ou plus explicitement d'un bordel. Voilà, Hannah a 10 ans et sa vie s'est jusqu'alors constituée autour d'un mensonge. Elle qui se croyait fille unique, malade et abandonnée, se retrouve en pleine forme et affublée d'une nouvelle maman. Dans la petite tête d'Hannah, ça bouillonne. A tout prix, Hannah veut connaître la vérité. Mais, en rencontrant sa mère, elle n'est pas au bout de ses surprises. Juive d'origine allemande, chassée du village pendant la guerre, Elsa Kellerman, la maman d'Hannah, a réussi miraculeusement à survivre en se cachant. A cet instant, elle était trop juive. Mais à partir de la Libération, c'est de " sale boche " qu'on l'a traitée. Cette situation est devenue intenable. Elle a dû fuir. En revenant à La Chapelle Meyniac, Elsa a accepté de travailler à l'hôtel de passe du village pour faire du ménage et des travaux de couture pour les filles. Au moins, se dit-elle, elle serait proche de son enfant. Désormais, Hannah peut retracer toute son histoire familiale et le parcours héroïque de sa mère. Hannah découvre aussi, même si la guerre est terminée, que la cruauté et la bêtise humaine, elle, perdure, tant les clichés ont la vie dure dans la mentalité des villageois.

03/2014

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Lecture 9-12 ans

Les dragons de Nalsara Tome 1 : Le troisième oeuf

Trois éclosions vont transformer la vie des trois habitants de L'île aux dragons. Antos vit avec ses deux enfants, Cham et Nyne, sur l'île aux dragons. Il est le Grand éleveur de dragons du royaume : tous les neuf ans, des dragonnes sauvages viennent pondre sur l'île. Antos est chargé de veiller sur les dragonneaux jusqu'à ce qu'ils soient envoyés à Nalsara, la capitale, où ils serviront l'armée du roi. Pour la première fois, Cham et Nyne vont assister à l'éclosion de trois oeufs. Deux sont beiges, le troisième est gris. C'est Nyne qui l'a trouvé sur la plage. Alors que les deux premiers bébés dragons sont nés, celui de Nyne tarde à sortirTrois éclosions vont transformer la vie des trois habitants de L'île aux dragons. Antos vit avec ses deux enfants, Cham et Nyne, sur l'île aux dragons. Il est le Grand éleveur de dragons du royaume : tous les neuf ans, des dragonnes sauvages viennent pondre sur l'île. Antos est chargé de veiller sur les dragonneaux jusqu'à ce qu'ils soient envoyés à Nalsara, la capitale, où ils serviront l'armée du roi. Pour la première fois, Cham et Nyne vont assister à l'éclosion de trois oeufs. Deux sont beiges, le troisième est gris. C'est Nyne qui l'a trouvé sur la plage. Alors que les deux premiers bébés dragons sont nés, celui de Nyne tarde à sortir. De peur qu'il ne meure, elle casse la coquille. Apparaît une petite créature bien vivante, mais fragile, qui ne ressemble pas du tout à un dragon... Cham, subjugué par les dragonneaux, négocie le droit de s'en occuper. Antos est ravi, mais il ignore que Cham ne compte pas exercer son métier. Lui, il veut devenir dragonnier ! Il va même jusqu'à chevaucher son petit dragon préféré à qui ¿ chose interdite ! ¿ il a donné un nom. Mais bientôt, il est temps que les dragonneaux partent au palais pour être élevés par leurs dragonniers. Nyne, elle, ne se sépare plus de son protégé. Se doutant qu'il s'agit d'une créature marine, elle le baptise Vag, comme une vague. Un jour qu'ils se promènent, l'inévitable se produit : Vag s'enfuit dans la mer. Or, quelques temps plus tard, une nuit, quelque chose appelle Nyne sur la plage... Vag est revenu, et il est gigantesque ! C'est en réalité un Elusim, une créature marine qui sauve les marins en détresse.

06/2008

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Musique, danse

La musique sous la République de Weimar

La défaite militaire et l'effondrement de l'Empire ont fait de l'Allemagne en 1918 un pays à reconstruire, où les bouleversements politiques et sociaux s'accompagnent de profondes mutations culturelles. La musique qui, comme les autres arts, se ressent de ces chocs et les répercute, devient un enjeu idéologique majeur. L'inflation entretient une angoisse qui trouve sa traduction dans de folles audaces créatives. Les repères traditionnels s'effacent, les frontières entre les genres s'estompent : le cabaret envahit l'opéra. Les mouvements d'avant-garde surenchérissent les uns sur les autres, les manifestations dadaïstes et antibourgeoises relèguent au second plan l'expressionisme. Si les grandes figures du début du siècle (Busoni, R. Strauss, Schoenberg, Schreker), forment une pléiade de disciples, elles n'en sont pas moins contestées dans leur esthétique. A cette période d'effervescence succède une phase de stabilisation (1924-1929) où, la prospérité revenant, se développe une intense vie musicale dominée par les plus grands noms (Furtwängler, Walter, Klemperer, Scherchen, Schnabel...). De nouvelles tendances s'instaurent telles que le fonctionnalisme, la musique communautaire, la Nouvelle Objectivité, illustrées notamment par Hindemith ; la tradition spécifiquement allemande de la pratique du chant choral trouve alors une expression idéologique au sein des différents partis politiques. Les nouveaux moyens d'expression (cinéma, radio) ouvrent également un champ d'expérience largement pratiqué tandis que prospère l'industrie de la musique légère avec l'opérette, les cabarets et les revues. La crise économique de 1929 exacerbe les tensions sociales et radicalise les mouvements esthétiques comme le théatre musical et les pièces didactiques de Brecht ; les compositeurs novateurs qui bénéficiaient jusque-là du soutien fragile de la social-démocratie, se heurtent au conservatisme des milieux académiques (inspirés principalement par Hans Pfitzner) et à la haine des nationaux-allemands qui, assimilant toute nouveauté au bolchévisme culturel, s'appuient sur les forces montantes du parti nazi. De très nombreux compositieurs, parmi lesquels Kurt Weill et Hanns Eisler, vont se trouver contraints à l'exil sous le IIIe Reich. Sur la toile de fond du Berlin des années vingt, ce livre restitue la violence et les audaces esthétiques d'une société vivant dans un climat quasi permanent de guerre civile Musicologue, critique musical, Pascal Huynh est l'auteur de nombreuses contributions sur la musique de l'entre-deux-guerres, l'histoire culturelle de Berlin et Kurt Weill dont il a publié les écrits et qu'il contribue à faire connaître en France. Il prépare un ouvrage sur la musique sous le IIIe Reich.

11/1998

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Beaux arts

Les fleurs. Par les grands maîtres de l'estampe japonaise

Ce coffret met à l'honneur le thème des fleurs, et plus généralement de la nature, si importants dans l'art japonais, à travers une sélection des plus célèbres estampes du genre ancestral du kachô-ga, ces " images de fleurs et d'animaux " , de l'époque d'Hokusai au début du xxe siècle. Dès le début du xixe siècle, face à la politique d'isolationnisme du pays, les Japonais aspirent à plus de liberté, et trouvent dans la nature une échappatoire à la claustration ambiante et à l'asphyxie qui les menace à terme. Renouer avec la nature, écouter le rythme des saisons, admirer les fleurs de pruniers ou de cerisiers, goûter la fraîcheur du soir, contempler les premières neiges, ou surprendre l'envol des grues ou des oies sauvages sont autant d'occasions de longs voyages ou de simples promenades. Hokusai et Hiroshige saisissent cette évolution de la société japonaise, qu'ils transcendent dans leurs magnifiques estampes de fleurs. Conjuguant réalisme et spiritualité, observation directe et interprétation tout empreinte de shintoïsme et de bouddhisme, Hokusai (1760-1849), et Hiroshige (1797-1858) portent à sa perfection la représentation d'une nature magnifiée. Partant tous deux de l'observation de la faune et de la flore, ils en expriment, par des styles différents, la permanence et l'état d'éternel recommencement, en même temps que le caractère fragile et éphémère. Aucun grand maître de l'estampe n'a capturé aussi bien l'âme de la nature japonaise qu'Hokusai. Pour Edmond de Goncourt, c'est " le peintre universel qui, avec le dessin le plus vivant, a reproduit l'homme, la femme, l'oiseau, le poisson, l'arbre, la fleur, le brin d'herbe [... ] qui a fait entrer, en son oeuvre, l'humanité entière de son pays " . Ces deux grands noms de l'estampe vont inspirer nombre d'artistes, ceux notamment du mouvement shin-hanga (" nouvelles gravures "), tels Imao Keinen (1845-1924) ou Ohara Koson (1877-1945), qui vont à leur tour célébrer les fleurs et la nature, et se passionner pour leurs plus infimes variations, puisant dans leurs formes et leurs textures une formidable source d'inspiration graphique Cette sélection des plus belles estampes dédiées aux fleurs ne se veut pas simplement descriptive mais elle révèle comment les artistes les rêvent, les fantasment et leur donnent une force symbolique propre. Les fleurs deviennent ainsi l'expression des émotions, mais aussi celle d'un rapport profond avec la nature, plus que jamais au coeur des questionnements actuels.

05/2019

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Philosophie

Philosophie et rationalités - Livre II : Logique, méthodologie scientifique et épistémologie

Le sens de la logique est univoque ; il est dans le poème de Parménide d'Elée sur "La voie de la vérité" et "La voie de l'erreur" , dans le fragment "l'Etre est, le non Etre n'est pas" : "Il n'y a pas à redouter que jamais, l'on te prouve que ce qui n'est pas est. Et toi, éloigne ton esprit de cette voie de recherche" . Si les premiers philosophes insistent sur la logique, ils savent aussi qu'une inconsistance d'ordre logique, donc dans la pensée, ne tarde pas à exposer d'autres difficultés dans l'ordre de l'agir. Puisqu'il en est ainsi, cette partie est alors une Propédeutique à toute science et à tout agir. "Cohérence, vérité et validité" . L'homme est fragile en son corps, mais aussi son esprit qui conditionne sa liberté. L'une des formes de manipulation de l'esprit est la confusion qui peut être volontaire ou involontaire de la cohérence et de la vérité. C'est dans les cas où l'individu, seul ou en communauté, pose les conditions ou préalables ou normes, comme lois guidant l'entendement et l'agir. Pour lui, la rationalité sera alors la cohérence formelle et la chaîne de toute la démonstration, telle qu'elle est concluante, seulement à partir des conditions qu'il a posées. C'est le pragmatisme. Une position pragmatique, aussi dogmatique, n'est ni vraie, ni fausse ; elle est seulement vraie ou fausse en ses conséquences (lois d'inférence qui relient logiquement la chaîne des propositions) et dans leurs conclusions théoriques ou pratiques qui peuvent s'avérer satisfaisantes ou non. Un individu qui agit ainsi, conformément à la norme qu'il a lui-même établie ou qu'on a établie pour lui, croit agir dans la vérité, alors qu'il est plutôt dans la cohérence ; une large, forte, de moins en moins sage ou naïve corporation appelle ses sujets à la rationalité, seulement selon les normes qu'elle a, elle-même, établies. La vérité est plutôt dans la valeur de la chose que seul l'esprit métaphysique (essence, sens ou signification) peut décider. Cette partie, loin d'être seulement au service de la recherche scientifique, elle est au service de la vie, de la liberté, de l'agir. La rencontre : logique, méthodologie et épistémologie est nécessaire, parce que le penseur logicien doit constamment distinguer la cohérence ou validité avec la vérité. Une conclu-sion peut être cohérente (agencement des propositions)

09/2018