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Julien Tixier, Gaël Dubreuil

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Actualité politique France

Jean-Pierre Chevènement. Le dernier des jacobins

Jean-Pierre Chevènement est-il le dernier des Jacobins ? Le père des souverainistes ? Anachronique ou prophétique, sa vision n'a pas varié, depuis l'Assemblée (1973-2002) aux ministères de la Recherche et de l'Industrie (1981-1983), puis de l'Education nationale (1984-1986) à la Défense (1988-1991) sous la présidence de François Mitterrand, à l'Intérieur, enfin, dans le gouvernement Jospin (1997-2000). L'élu, animé par un patriotisme de frontière, fortement enraciné dans son territoire (président du Conseil régional de Franche-Comté en 1981-1982 ; maire de Belfort de 1983 à 2007 ; sénateur du Territoire de Belfort de 2008 à 2014), n'a pas dévié de sa ligne, malgré la diversité de ses responsabilités régaliennes. Assez différent de la ligne majoritaire, à gauche, il a pourtant pesé, contribuant notamment à l'aggiornamento de son parti sur des questions centrales, tel le nucléaire, qu'il s'agisse de la dissuasion ou du recours à l'énergie civile. Ses défaites - face au tournant libéral de 1983 - et ses démissions - face à l'alignement sur la politique étrangère américaine ou le renoncement aux principes républicains - n'ont pas empêché l'homme d'action et l'intellectuel de contribuer à définir les termes des combats de la gauche depuis les années 1970 et à redéfinir les clivages qui déterminent le débat public jusqu'à nos jours. Alors qu'aucun ouvrage historique ne lui avait été consacré, les meilleurs spécialistes d'histoire politique, économique ou des relations internationales examinent son rapport à la République, la Nation et la gauche, son action en faveur de l'école républicaine, son rapport à l'Etat stratège en faveur de l'industrie et de l'aménagement du territoire, son combat pour la défense de la souveraineté nationale, enfin, face à l'Europe et à l'Allemagne. Occasion de se pencher sur le devenir historique de notions qui, à force d'être rabachées, perdent de leur clarté. Une vingtaine de chercheurs et quelques "grands témoins" proposent le premier portrait du dernier des Jacobins, documenté par des sources de première main. Sous la direction de Renaud Meltz, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Haute-Alsace, membre senior de l'IUF et de Régis Boulat, maître de conférences à l'université de Haute-Alsace : Judith Bonnin, Bernard Lachaise, Anthony Burlaud, Thibaud Tellier, Gilles Richard, Christophe Prochasson, Julien Cahon, Yann Forestier, Hervé le Fiblec, Bénédicte Girault, Odile Maeght.

11/2021

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Gestion

Empowerment. Autonomie et bien commun pour une entreprise performante et humaine

"L'entreprise" nous est désormais présentée comme un espace où ne régneraient plus que contrainte financière et mal-être des collaborateurs, contraints d'exercer des bullshit jobs, encadrés par des managers devenus fous. Les mêmes constats depuis plus de 20 ans et le peu de propositions concrètes et réalistes pour y répondre imposent de dépasser la description des symptômes. Il est devenu vital pour les entreprises, privées ou publiques, de trouver les clés pour restaurer un collectif de travail, mû par un projet qui lui donne sens, performant face aux contraintes du réel auquel il est confronté et dans lequel chacun retrouve un certain "plaisir" à travailler, parce qu'il peut faire preuve d'initiative et apporter une contribution reconnue. Convaincus qu'il n'y a pas de pierre philosophale pour une "entreprise" qui serait unique et soumise aux mêmes contraintes partout, nous avons réunis dans cet ouvrage des professionnels unis par une même envie de faire avancer les choses et porteurs de la richesse de la diversité de leurs expériences et points de vue. Cet ouvrage force de proposition s'adresse aux praticiens de la fonction RH et à tous les décideurs opérationnels soucieux d'allier exigences économiques et attentes sociales pour faire de l'entreprise un projet ; durable, performant et humain. Dans cette optique, il a pour ambition d'apporter : des clés d'analyse pour mieux comprendre la problématique du désengagement du corps social ; un raisonnement pour aider chacun à formuler ses réponses dans un cadre de cohérence ; des propositions quant aux solutions de façon à inspirer et nourrir la réflexion de toutes et tous. Coordonné par Patrick STORHAYE, avec les contributions de Aude AMARRURTU, Michel BARABEL, Pascal BARATOUX, Vincent BERTHELOT, Lise- Marie BIEZ, Pierre-Antoine BIGGIO. Mahé BOSSU, Anne BOUCHER, Nicolas BOURGEOIS, Patrick BOUVARD, Laure BUONONATO, Gautier CASSAGNAU, Thomas CHARDIN, Matthieu CLEMENDOT, Maylis DANNE, Bertrand DELMAS, Thierry DENJEAN, Annie DUTECH, Anne ESLING, Bruce FECHEYR- LIPPENS, Marie-Pierre FLEURY, François GALLAND, Julien GALTIER, Francois GEUZE, Jérôme GRILLET, Bernard HELBERT, Franck HERTZBERG, Olivier LAJOUS, Jean-Marie LAMBERT, Mathilde LE COZ, Loïc LE MORLEC, Séverine LOUREIRO, Olivier MEIER, Frédéric MISCHLER, Robert OLLIVIER, André PERRET, Lionel PRUD'HOMME, Bénédicte DE RAPHELIS SOISSAN, Martin RICHER, François SILVA, Anne-Françoise DE SOLERE, Patrick STORHAYE, Ludovic TAPHANEL, Bénédicte TILLOY, Gilles VERRIER, Romain ZERBIB.

09/2019

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Romans historiques

Les enfants de la Patrie Tome 4 : Sur le Chemin des Dames

Janvier 1917 : Raymond Aumoine se marie. A Montluçon, la place de l'église Saint-Pierre est noire de monde. On vient fêter l'un de ces aviateurs risque-tout, héros de Verdun, qui portent les derniers espoirs de l'arrière. On vient toucher du doigt ces jeunes amoureux miraculeusement réunis par la tourmente. On vient en secret rendre hommage aux siens morts au combat. Dans les yeux de Marie Aumoine, la mère, se lisent peur et résignation. Elle ose à peine se souvenir de l'été 1914 et des noces tragiques de Léon, son fils aîné, tué huit jours plus tard. Et Julien, son benjamin disparu depuis un an, n'a-t-elle pas accepté d'en faire le deuil ? C'est un pays gagné par le désespoir qui voit naître cette nouvelle année. Quatre présidents du conseil se succèdent. On tente encore de masquer l'échec de Nivelle, chef des armées, même si le nom de Pétain, son successeur, est dans toutes les bouches. S'ajoutant à la confusion, la défiance entre les Alliés. Les Anglais prêteront-ils main forte à l'ultime offensive du Chemin des Dames ? Jean, le quatrième fils Aumoine, spécialiste des missions d'espionnage, arpente le front en quête de renseignements auprès des laconiques serviteurs de la couronne. Sa mission accomplie, il n'a de cesse qu'il n'ait rejoint les soldats du 121e de Montluçon, ses copains d'enfance. Témoin de l'effroyable confusion qui règne à Compiègne, au Grand Etat-Major, il sait que le Chemin des Dames est ce piège mortel où cent mille Français sont tombés en deux jours. Mais dans son unité la révolte gronde. Le capitaine Aumoine arrivera-t-il à temps pour raisonner ses hommes ? Ces poilus qui défient la mort depuis trois ans vont-ils mourir au poteau d'exécution ? Des traîtres, les mutins de 1917 ? Des lâches, ces braves qui refusent d'aller à l'assaut à l'aveuglette ? Des condamnés à mort, ces bons enfants de la patrie ? L'heure est à la mutinerie dans l'armée française, et la folie guette Jean... Ainsi prend fin, par cette extraordinaire évocation - et après le succès des trois premiers volumes -, la suite romanesque de Pierre Miquel. Pour la première fois, l'histoire quotidienne d'une famille de la France rurale sacrifiée à la Grande Guerre. Le voyage au bout de l'enfer de ces millions d'hommes qui n'en sont pas revenus.

09/2002

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Thèmes picturaux

Couleurs de Loire

"Couleur du ciel, couleur de Loire, la mare était dans l'herbe comme une éclaboussure du ciel". Maurice Genevoix : La Boite à Pêche. Curieuse appellation de couleur : La Loire en effet, plus que tout autre fleuve passe par une vaste gamme de teintes, allant de l'argenté au lilas, selon la couleur du ciel et selon le moment du jour. (Dicos point virgule, Le Seuil) Unique ! la Loire comme vous ne l'avez jamais vue. Plus de cent peintres, poètes et écrivains ! Plus de 70 reproductions en couleurs, Des tableaux inédits, notamment ceux de Maurice Genevoix ! La Loire et ses affluents ont inspiré d'innombrables artistes, peintres, écrivains et poètes qui ont fréquenté ses rives. Ils ont été séduits par ses aspects pittoresques : villes au bord du fleuve, activités des bords de Loire... Ils ont souvent peint ou écrit sur la Loire. C'est ce que révèle ce beau livre. Rieuse, épanouie, sablonneuse, ample et magnifique... la LOIRE, miroir de l'âme les a inspirés. La Loire sous les regards croisés de Félix Vallotton, Max Ernst, Jean-Jacques Delusse, Nicolas Mecheriki, Henri-Joseph Harpignies, Francis Picabia, Prosper Barbot, Charles Le Roux, Claude Rameau, Louis-Robert Antral, Jean Fouquet, Jean-Albert Gorin, Théodore Rousseau, Léon Eugène Dambeza, Maxime Maufra, Jean Commère, Louis Dupont, Maurice Loirand, Richard Boutin, Félix Vallotton, Max Ernst, Jean-Jacques Delusse, Eugène Delacroix, Prosper Barbot, William Turner, Emmanuel Lansyer, Eugène Prévost-Messemin, Olivier Debré, Roger Toulouse, Paul Fachet, Maxime Maufra, Jacques Lefebvre, Jacqueline Cailliau, Bernard Lorjou, William Turner, Balitran, Jacques Villon, Thomas Aignan Desfriches, Louis Joseph Soulas, Jacques Poirier, Nicolas Chapuy, Jeanne Champillou, Jacques Ousson, Johan Barthold Jongkind, Jean-Pierre Houel, Emmanuel Lansyer, Paul Désiré Trouillebert, Edouard Debat-Ponsan, Stephano Della Bella, Pierre-Antoine Demachy, Justin Ouvrié, Lambert Doomer, Jean Zaccheo, Stephano Della Bella, Denise Bruneau, Ferdinand Perrot, Charles Péguy, Marguerite Cécile Albrecht, Louis Aragon, Germain Audebert, Paul Badin, Honoré de Balzac, René Bazin, Maurice Bedel, Joachim du Bellay, Adam Billaut, Lucien Bodard, Michel Bondu, Roger Bonhomme, Jacques Branger, Marcel Bréchet, Francine Caron, Paul Fort, Hervé Guerlin, Gustave Flaubert, Julien Gracq, Maurice Genevoix, Victor Hugo, Max Jacob, Henry James, Jean-Marie Laclavetine, Jacques Lacarrière, Jean de La Fontaine, Jules Lemaître, Géo Norge, Pierre de Ronsard, Mme de Sévigné, Emile Souvestre, André Spire, Jules Vallès, André Turquet, Hubert Tillay, Francis Viélé-Griffin, Alfred de Vigny, Arthur Young.

04/2022

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Cuisine

Brut de camargue. Cuisine sous influence locale

Armand Arnal est le chef du restaurant étoilé La Chassagnette, en Camargue, réputé pour sa cuisine de produits bio et locaux, issus de son propre potager et de son environnement local direct. Toutes ses inspirations culinaires, ses créations, ses désirs de cuisine, sont ainsi ancrés dans son quotidien immédiat, là où il vit en ce moment, ici, en Camargue. Hier c'était à New York ou Paris auprès d'Alain Ducasse. Demain ce sera peut-être au Kazakhstan ou à Madrid. Peu importe, sa façon de vivre et de cuisiner est toujours la même, il s'adapte à son milieu, comme un nomade. Les produits ? Il les achète toujours au plus près : il connaît ceux qui les cultivent, ceux qui les pêchent, il sait que tout est frais, de saison et de qualité, bien meilleur et moins cher que de les importer de l'autre bout du monde. Les gens qu'il aime, ses voisins, ses amis, sa famille l'inspirent tous les jours. C'est Marie sa belle-mère qui passe des heures à préparer un couscous digne des Milles et Une nuits et des petits flans de violet uniques, endémiques à la Camargue. C'est Jean Guy, son voisin, qui manie la cuisine à la braise comme personne. C'est Robert, l'encyclopédie vivante de la riziculture camarguaise qui lui a donné envie de cuisiner des galettes de riz. Et aussi Nico et ses écrevisses sauvages, Manu et ses agneaux bio, ou encore ses amis gitans qui lui ont transmis le goût de la cuisine tzigane, l'art de mitonner des plats pour le plus grand nombre, avec le peu que l'on a sous la main, selon leur philosophie du partage. A partir de ces rencontres et de ces saveurs, il mélange, il assaisonne, il mijote, et en tire une cuisine simple, facile à exécuter avec peu de technique et peu d'ingrédients. Armand Arnal ne nous propose pas ici un livre de chef, complexe et intimidant. Brut de Camargue, cuisine sous influence locale, coécrit avec Julien Fouin, est un livre de cuisine original qui mêle ses meilleures recettes du quotidien (cinquante environ) et les portraits de ces personnalités qui l'inspirent. Armand Arnal nous fait ainsi découvrir sa cuisine comme sa Camargue, sous la forme d'un carnet de route richement illustré, qui rend hommage à un territoire culinaire et culturel peu connus.

09/2012

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Critique littéraire

So british ! 23 visages d'écrivains d'Outre-Manche

"A l'âge de neuf ans, je suis tombée amoureuse de la langue anglaise. J'écoutais la BBC sans comprendre, comme on écoute une musique. Puis j'ai aimé l'Angleterre, le pays et ses écrivains..." Au Monde, l'anglomanie de Florence Noiville est connue. Elle est toujours volontaire pour franchir les trente-sept kilomètres qui séparent Calais de Douvres. Au fil du temps, elle a ainsi rencontré la plupart des écrivains qui comptent de l'autre côté du "Channel". Avec certains, des liens privilégiés se sont tissés. Autour de la littérature bien sûr, mais pas seulement : "J'ai parlé de peinture avec William Boyd, de cuisine avec Julian Barnes. J'ai plaisanté avec David Lodge au sujet de la France, joué à cache-cache avec Ian McEwan et recueilli la dernière interview, à Berne, de John le Carré..." Le tout a fini par constituer une galerie de portraits intimes, décalés, non conventionnels. Ce sont vingt-trois d'entre eux qui sont réunis ici. Tous ont paru dans Le Monde des livres entre 1997 et 2013. Par petites touches, ils composent un tableau vivant et coloré de la littérature d'Outre-Manche - celle qui est en train de s'écrire. Stefan Zweig avait beau dire que "la véritable Angleterre, c'est Shakespeare", qu'avant lui tout n'est que "préparation" et qu'après lui il n'y a plus que "contrefaçon boiteuse", ce qui se dégage de ces textes, au contraire, c'est la vitalité extraordinaire du roman anglais où se mêlent, depuis quelques décennies, la prose la plus classiquement "british" et le souffle régénérateur venu de l'ancien Empire. Ce qui se publie à Londres aujourd'hui ? Une littérature globale, souvent au meilleur sens du terme.

10/2013

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Beaux arts

Louis Suire ou la passion de peindre

Biographie romancée du peintre Louis Suire, qui sut si bien traduire la lumière de l'île de Ré et fut l'un des témoins privilégiés de la révolution artistique de l'avant-garde de Montparnasse. Cet ouvrage paraît à l'occasion du 120e anniversaire de la naissance du peintre et accompagne une rétrospective au Musée Ernest Cognac de Saint Martin en Ré, à partir du 15 juillet 2019. Commissaire d'exposition : Olivier Suire Verley. Un cahier hors texte en quadrichromie présente une sélection des oeuvres du peintre. A l'âge de treize ans, Louis Suire est happé par la lumière. A 17, il entre chez Julian, l'Académie de peinture de Paris. A 18, il est l'intime de Matisse, Marquet, Signac et Satie. Il découvre Montparnasse, Modigliani, Picasso, Foujita, Soutine, Cocteau. C'est la guerre, le jeune homme gagne sa vie dans les salles des Grands Boulevards en accompagnant au piano les films de Charlot, sans avoir appris à en jouer. Mobilisé en mars 1918, Louis Suire entre au camouflage sous les ordres du peintre D. de Segonzac. Il peint de faux peupliers face aux tranchées pour abriter des observateurs et de fausses meules de foin pour cacher des mitrailleurs. A la section de camouflage, il peint un faux Paris destiné à la plaine de Roissy afin de tromper les aviateurs allemands. Louis fut le témoin de la plus belle des révolutions artistiques que le monde ait connue. Avec les artistes de Montparnasse, il était comme sur un strapontin au théâtre de l'art, et à la guerre, il avait la sensation d'être au premier rang d'un terrible concert. Le jeune rochelais fut surtout bouleversé par ce qu'il avait vécu.

06/2019

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Critique littéraire

Le grand monde de Proust. Dictionnaire des personnages d'A la Recherche du temps perdu

C'est un peuple légendaire, immense, vif comme s'il avait vécu. Ce sont les personnages d'A la recherche du temps perdu, avec leurs visages, leurs désirs, leurs tics, leurs mots fameux : ils sont une petite centaine, choisis par Mathilde Brézet dans ce dictionnaire libre et passionné. Chaque nom est un récit - parfois une apparition : récit d'une vie, mais aussi récit d'un parcours de création. Comment est née Albertine ? Et Swann ? Que veut nous dire Proust avec Jupien ? Pourquoi un personnage comme la femme de chambre de la baronne Putbus, capital dans les premières versions de l'oeuvre, a quasiment disparu ? Il y a aussi les personnages sans nom mais pas sans regard, comme le liftier ou les " filles portant le lait " . Mathilde Brézet plonge dans les aléas de l'atelier littéraire et dans les méandres du désir de l'auteur pour ses personnages... Nourri de nombreux et récents travaux universitaires, ce volume immense ouvre des perspectives en citant abondamment les avant-textes du chef-d'oeuvre, la correspondance de l'auteur, et les témoignages de ses contemporains. Le regard et le ton sont toujours personnels : ce sont ceux d'un lecteur qui parle à d'autres, et qui ne cesse de donner à connaître ou à reprendre. Pour qui n'a pas lu Proust, ce dictionnaire est l'occasion de se familiariser avec ses héros, et de découvrir la richesse inouïe de son univers. Pour les proustiens aguerris, il y a le plaisir des retrouvailles, de la découverte de ses propres sentiments de lecture, mais aussi la surprise d'interprétations nouvelles : tout est gracieux dans ces pages érudites, qui nous font voyager au plus beau des pays.

01/2022

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Cyclisme, VTT

Les monuments du cyclisme

L'épopée des cinq plus grandes classiques du cyclisme : Milan-San Rémo, le Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège, Tour de Lombardie. Il y a la Doyenne (Liège-Bastogne-Liège, créée en 1982), il y a la Primavera (Milan-San Remo), il y a la flandrienne (le Tour des Flandres), l'Enfer du Nord (Paris-Roubaix) et Les Feuilles mortes (Tour de Lombardie). Au début XXIe siècle, ces cinq grandes classiques cyclistes, ces courses d'un jour, ont été regroupées sous l'appellation de Monuments, un peu à la façon de ce qui se fait en tennis pour les Tournois du Grand Chelem. Elles qui rythmaient déjà le calendrier vélo de manière spectaculaire sont devenues encore plus incontournables pour le peloton. Et en remporter au moins une dans la saison est devenu un objectif prioritaire pour des champions comme Julian Alaphilippe, Tadej Pogacar ou Wout van Aert. A elles seules, ces cinq classiques reprénsentent autant si ce n'est plus que la victoire finale dans un Grand Tour, comme le Tour de France, le Giro ou la Vuelta. Car elles requièrent des qualités différentes de celles qui permettent de remporter les courses par étape et sacrent presque à chaque fois un combattant plein de panache. Témoin de la difficulté de l'affaire, à ce jour, seuls trois coureurs, tous belges, ont remporté les cinq Monuments : Roger De Vlaeminck, Rik Van Looy et Eddy Merckx. Dans ce très beau livre, illustré par l'immense fonds photo de L'Equipe, les cinq Monuments sont racontés par les journalistes qui les ont couverts durant des années. Ils mettent en scène ces héros d'un jour qui ont marqué les mémoires pour toujours.

11/2022

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Histoire des idées politiques

Les grands discours à l’Unesco de 1945 à nos jours

A l'heure où l'UNESCO, Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture, célèbre son 75e anniversaire, il est particulièrement intéressant de rendre accessibles au public les textes des grands discours qui ont été prononcés dans le cadre de cette institution internationale de la famille de l'ONU. En effet, de Jean-Paul Sartre à Nelson Mandela, de Pablo Neruda à Taslima Nasreen, ce sont des orateurs du monde entier qui se sont exprimés à la tribune de l'UNESCO, des intellectuels, des scientifiques, des écrivains, des hommes ou femmes d'Etat ; et toujours dans un même esprit de paix, de compréhension internationale et de promotion des droits de l'homme. Ce livre illustré qui pour la première fois. présente. retranscrit et analyse les plus importants discours prononcés dans le cadre de UNESCO en 75 ans d'existence, fait résonner dans nos esprits ces propos de paix qui ont été tenus par des intellectuels, des scientifiques, des artistes et des hommes et femmes politiques du monde entier partageant l'esprit humaniste de cette institution internationale. De Julian Huxley à Amadou Hampàté Bà, de Maria Montessori à Simone Veil, de Claude Lévi-Strauss à Indira Gandhi ils ont tous contribué à donner un retentissement mondial au message de cette Organisation. Permettant au lecteur de revisiter de manière humaine et incarnée toute l'histoire des relations internationales et l'histoire culturelle du XXe et du XXIe siècle, cet ouvrage sera très utile aux étudiants en histoire, en science politique et en journalisme, aux élèves des classes préparatoires ainsi qu'aux diplomates et fonctionnaires internationaux. Plus largement, il intéressera tous les amateurs d'histoire et de culture littéraire, scientifique et politique qui apprécieront sa pluridisciplinarité et son ouverture mondiale.

02/2021

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Beaux arts

Correspondance

Dès 1891, Pierre Bonnard et Edouard Vuillard commencent à s'écrire, peu après leur rencontre dans les ateliers de l'académie Julian et de l'Ecole des beaux-arts. Ce sont d'abord les lettres de jeunes artistes heureux de partager leurs découvertes, s'informant de tout, se renseignant sur tout, métier, amis, expositions. Puis, au fil des ans, les lettres et les cartes échangées entre Bonnard l'itinérant, souvent éloigné de Paris, et Vuillard le sédentaire deviennent surtout les petites bornes d'une affection indéfectible, dont elles jalonnent le cours. La rencontre de Bonnard et de Vuillard s'est faite au sein d'un groupe d'artistes débutants, élèves des mêmes écoles, avec qui ils restent très unis, Paul Sérusier, Maurice Denis, Ker-Xavier Roussel, Paul Ranson, René Piot, Henri-Gabriel Ibels. Leur admiration va à l'œuvre de Gauguin, dont ils se sont proclamés, sous l'égide de Sérusier, les " nabis ", c'est-à-dire, en hébreu, les prophètes. Bonnard et Vuillard se découvrent la même indépendance dans la réflexion personnelle, la même sincérité. Ils vénèrent Mallarmé, dont ils ont compris l'aristocratique visée supérieure. Leur intelligence s'accompagne d'une même pudeur. De là cet incomparable respect qu'ils ont l'un pour l'autre dans ce qu'ils savent ou devinent l'un de l'autre. La vie de Vuillard s'achève en juin 1940. Du Cannet, Bonnard écrit simplement à Roussel, leur plus ancien et plus proche ami commun : " Comme cette mort de Vuillard a resserré les liens qui nous unissaient tous, ses vieux camarades. Eloigné comme je suis, je crois par moments que ce n'est pas vrai et que je vais revoir son sourire dans sa barbe blanche... "

04/2001

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Sociologie

L'enfer des écrans

« Je connais de l'intérieur cet univers totalitaire, exterminateur. Je suis un naufragé, entouré d'ordinateurs. Je m'accroche à ce poème de Charles Juliet qui me laisse un peu d'espoir : « Si tu n'as pas/ connu/le naufrage/impossible/de gagner/la haute mer/le naufrage première porte de la connaissance ». Je suis devenu dépendant de mon smartphone, mon bras armé, ma croix, ma brûlure intérieure. Je me sens un exilé. Je ne joue pas Victor Hugo persécuté par l'empereur, prenant la route de Jersey puis de Guernesey. Mais je choisis la force océanique contre le nuage informatique. Nous vivons désormais en territoire occupé. J'ai l'impression d'être un collabo, un criminel envers mes enfants : je les ai laissés se faire contaminer. J'aurais dû leur apprendre ce que nous pouvons faire de nos mains et nous contenter du grec, du latin car depuis rien de nouveau sous le soleil. Tout clic informatique est une pulsion de mort. Et moi, je choisis la vie. Nous savons qu'un complot mortifère sape nos sociétés. Je dis et redis à mes enfants : les écrans ce n'est pas la vie. Ils détruisent le plus beau divertissement, l'ennui, le temps perdu, la rêverie. Le numérique ce n'est pas un changement technique, c'est le global déshumanisé. Il y a comme un hic. Où sont les siestes dans la chaleur grésillante de l'été et le blé en herbe, les yeux vers le grand ciel ? » Dans cet essai d'humeur, ce pamphlet contre le totalitarisme des écrans, Olivier Frébourg oppose le temps de la poésie, la beauté et la lenteur pour sortir de l'accélération du temps et de l'enfer des écrans.

01/2019

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Poésie

Un si beau siècle. La poésie contre les écrans

"Je connais de l'intérieur cet univers totalitaire, exterminateur. Je suis un naufragé, entouré d'ordinateurs. Je m'accroche à ce poème de Charles Juliet qui me laisse un peu d'espoir : "si tu n'as pas/ connu/le naufrage/impossible/de gagner/la haute mer/le naufrage première porte de la connaissance" Je suis devenu dépendant de mon smartphone, mon bras armé, ma croix, ma brûlure intérieure. Je me sens un exilé. Je ne joue pas Victor Hugo persécuté par l'empereur, prenant la route de Jersey puis de Guernesey. Mais je choisis la force océanique contre le nuage informatique. Nous vivons désormais en territoire occupé. J'ai l'impression d'être un collabo, un criminel envers mes enfants : je les ai laissés se faire contaminer. J'aurais dû leur apprendre ce que nous pouvons faire de nos mains et nous contenter du grec, du latin car depuis rien de nouveau sous le soleil. Tout clic informatique est une pulsion de mort. Et moi, je choisis la vie. Nous savons qu'un complot mortifère sape nos sociétés. Je dis et redis à mes enfants : les écrans ce n'est pas la vie. Ils détruisent le plus beau divertissement, l'ennui, le temps perdu, la rêverie. Le numérique ce n'est pas un changement technique, c'est le global deshumanisé. Il y a comme un hic. Où sont les siestes dans la chaleur grésillante de l'été et le blé en herbe, les yeux vers le grand ciel ? " Dans cet essai d'humeur, ce pamphlet contre le totalitarisme des écrans, Olivier Frébourg oppose le temps de la poésie, la beauté et la lenteur pour sortir de l'accélération du temps et de l'enfer des écrans.

06/2021

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Littérature française

Le siècle des coureurs

Confetti sur la mappemonde, la Belgique a engendré parmi les plus grands cyclistes de l'histoire, hébergé parmi les courses les plus prestigieuses ; c'est encore vrai aujourd'hui, en dépit de l'émergence de nouvelles puissances du vélo. Une si vaste histoire ne se débobine pas sans ses secrets, ses récits cachés dans les replis de la pellicule, tantôt glorieux, tantôt honteux. Le film commence au début des années 1920, lorsqu'un escadron de cyclistes wallons annexait les premières places au Tour de France, dans une compétition qui exigeait du vainqueur un effort herculéen. Il se termine par le portrait de Guillaume Martin, coureur philosophe passé par l'équipe Wanty-Gobert ; curieux mélange entre pensée abstraite et Wallonie entrepreneuriale. Dans l'intervalle, trois monstres belges de la pédale revisitent leur époque et auscultent le cyclisme moderne : Patrick Lefevere, patron de Julian Alaphilippe et Remco Evenepoel ; Johan Museeuw, roi des classiques flandriennes au tournant du millénaire ; et Johan Bruyneel, ancien directeur sportif de Lance Armstrong et de l'US Postal, aujourd'hui banni à vie du vélo. Il était impossible d'évoquer l'histoire du cyclisme belge, aussi secrète soit-elle, sans se cogner au grand Eddy Merckx. Non pas pour raviver une millième fois le souvenir de ses exploits, mais pour enquêter sur les coulisses du départ du Tour de France 2019 organisé en son honneur à Bruxelles, où la Belgique a rappelé dans un barnum de bidons et de boyaux qu'elle tient à rester l'épicentre mondial du cyclisme, peut-être le seul sport qui par sa dramaturgie surpasse la vie. Les textes de ce recueil, légèrement remaniés par leurs auteurs pour l'occasion, sont initialement parus dans les magazines Wilfried et Eddy.

07/2022

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Romans d'espionnage

G.s.r facteur x

Un appel sécurisé à 04H10 du matin tire le lieutenant-colonel Saint-Régent do son sommeil. Le Directeur de cabinet du Premier ministre le convoque dans son agence immédiatement en présence du Chef d'état-major de la marine, l'Amiral Jean C., celle du Premier ministre et celle du ministre des Armées. A son arrivée, le Directeur Exécutif du B.S.I reçoit dans les mains un pli classé "Secret Défense" dans lequel la situation est exposée : le porte-conteneur "Andromède" d'une compagnie française internationale est assailli par soit disant des pirates somaliens au large de la capitale, Mogadiscio. Interpellant les personnes du gouvernement présentes, un aveu est finalement livré au Lieutenant-colonel : à bord deux conteneurs dont le contenu n'a pas été déclaré officiellement sont la cible réelle des pirates. Un effet dévastateur se produit quelques heures plus tard par la réception d'un sms codé sur la ligne sécurisée du Lieutenant-colonel lors d'un déjeuner Place Vendôme en présence de la dirigeante d'une maison de haute joaillerie... La mission enclenchée, répondant au nom de "Blue Ocean", endosse le mode "clandestin" compte tenu des enjeux découverts lors de cet acte de piraterie. De Paris à Porto Cervo, puis retour à Paris, à nouveau décollage pour la capitale de la French Riviera, Nice, avant de rejoindre l'Angola pour une opération critique. La mission répondant au nom de code "Blue Ocean" amène le Lieutenant-colonel Saint-Régent à piloter à une équipe restreinte et surtout habituée aux méthodes rugueuses des OPEX clandestines. Une main se tend, celle de Julian R., officia de la C.I.A avec qui dans le passé ils ont déjà accompli une mission clandestine.

03/2022

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Histoire de la médecine

Une Révolution des idées reçues. Petite encyclopédie médicale au siècle des lumières

Cet ouvrage est présenté sous la forme d'une petite encyclopédie dans laquelle les auteurs les plus pertinents de cette époque sont largement cités. Voici un livre d'Histoire, dont le but est d'exposer les connaissances médicales dans leur ensemble, ainsi que le fonctionnement du système de santé au cours de cette période. Quelles étaient les maladies connues ? Quelles interventions chirurgicales étaient réalisées et dans quelles conditions ? De quels types de médication disposait on ? Quelle était la formation des professionnels de la santé ? Quel était le mode de financement des hôpitaux généraux ? Quels projets de réforme furent envisagés dans le domaine de la santé à la fin de l'ancien régime et sous la révolution ? Un autre objectif a été de définir les progrès réalisés dans le domaine médical. Le siècle des lumières correspond en effet à une période qui n'est pas seulement celle d'une révolution sociale mais également celle d'une révolution intellectuelle, notamment dans le domaine qui nous occupe. La médecine "hippocratique", qui régnait depuis près de deux mille ans s'essouffle. La doctrine humorale est fortement contestée (notamment ses traitement se résumant à la diète, à la purgation et à la saignée). A l'aube du XVIIIe siècle, les connaissances, d'une part sur la composition chimique du corps humain et, d'autre part, sur le fonctionnement de notre organisme, se résument à peu de chose. Plusieurs auteurs tentèrent de clarifier les nombreuses espèces de maladies en les classant selon différents critères. Culien, médecin anglais, proposait trois classes de maladies. Cela se finalisera, au cours du XIXe siècle, par l'essor de la médecine moderne, avec la concrétisation des notions de pathologies d'organes (estomac, coeur, poumon, peau...), de maladies des différents appareils (cardiovasculaire, digestif, urinaire...), ainsi que des maladies infectieuses... Cet ouvrage accessible à tous, passionnant, nous fait assister à la (r)évolution médicale.

10/2022

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Actualité médiatique internati

L' Affaire WikiLeaks. Médias indépendant, censure et crime d'État

Dès 2008, deux ans après le lancement de la plateforme WikiLeaks, Stefania Maurizi commence à s'intéresser au travail de l'équipe qui entoure Julian Assange. Elle a passé plus d'une décennie à enquêter sur les crimes d'Etat, la répression journalistique, les bavures militaires et la destruction méthodique d'une organisation qui se bat pour la transparence et la liberté de l'information. Une liberté mise à mal après la diffusion des "Wars logs" , ces journaux de guerre que devaient rédiger les soldats américains engagés dans les guerres en Afghanistan et en Irak. Transmis à Wikileaks par une analyste du renseignement, Chelsea Manning, les War logs ont fait connaître au monde entier les actes de torture sur des prisonniers et les nombreuses bavures de l'armée de la coalition, qui ont entraîné la mort de civils afghans et irakiens. Suite à ces révélations, le Pentagone et la NSA ont tout fait pour discréditer un travail journalistique exigeant et détruire une organisation qui se bat contre les dérives des pouvoirs d'Etat. A travers l'histoire de WikiLeaks et la persécution judiridique qui l'accompagne, l'autrice révèle le danger que font peser sur la démocratie de très puissantes institutions comme le Pentagone, la CIA et la NSA. Non seulement en dissimulant des crimes d'Etat particulièrement graves, mais aussi en exerçant une surveillance de masse au prétexte de lutter contre le terrorisme, le "complexe militaro-industriel" étatsunien développe des méthodes dignes des pires régimes totalitaires. Stefania Maurizi pose la question de la place du journalisme dans nos démocraties, en soulignant le paradoxe de la situation : un journaliste s'est vu emprisonné et traité comme un terroriste pour avoir dénoncé des crimes de guerre et des dérives inacceptables du pouvoir d'Etat.

01/2024

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Ethnologie

Parenté sans papiers

Simon et Julie, sénégalais, mariés, ont un fils au pays et deux enfants à Paris : sans papiers pendant huit ans, ils sont régularisés au motif de leur "vie privée et familiale". Hortense vient des Philippines ; mère célibataire d'une fille née à Paris, elle vit durant huit ans sans papiers avant d'être régularisée pour "cinq ans de présence prouvée et un enfant scolarisé depuis au moins trois ans". C'est en accompagnant au quotidien ces femmes et ces hommes qui, à un moment de leur vie, se trouvent en "situation administrative irrégulière", que Frédérique Fogel a enquêté. Pendant dix années, sous plusieurs régimes réglementaires et législatifs, elle a questionné les pratiques et les représentations des relations de parenté et des liens de famille de part et d'autre du guichet préfectoral : comment parler parenté et Faire famille dans la situation d'une migration immobilisée ? Comment la condition sans papiers influence-t-elle les relations entre celles et ceux qui vivent en migration et leur famille au pays ? Comment le dispositif juridique infléchit-il la vie privée, imposant certaines manières d'être et de penser ? Cette recherche ethnographique et anthropologique interroge également la marginalité et la précarité juridiques des personnes étrangères, apportant un éclairage nouveau sur l'évolution des normes en usage sur le territoire français en matière de parentalité, de conjugalité et de genre. Parenté sans papiers forme ainsi une contribution importante à une anthropologie des migrantes et des migrants, permettant de comprendre l'écart entre la famille sans papiers, contrainte à la normativité, et la famille sociologique "française" qui, depuis les années 1970, n'en finit pas de dépasser les normes.

05/2019

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Critique littéraire

Le sens de la profusion ; Trois souvenirs de ma jeunesse ; Nos Arcadies

Conjuguant diverses approches, historique, génétique, narratologique, poétique, psychanalytique, etc., les études réunies dans ce volume s'efforcent de préciser le sens de la profusion qui caractérise le film d'Arnaud Desplechin, Trois souvenirs de ma jeunesse. Faux antépisode, teen movie anachronique, roman d'un apprentissage réduit à une peau de chagrin, autobiographie fictionnelle lacunaire, Trois souvenirs de ma jeunesse n'engage le spectateur sur des voies en apparence bien balisées de sa réception que pour mieux la déjouer. L'effet de reconnaissance, ou de familiarité, joue donc à double-détente : s'il facilite en première approximation l'immersion dans le film, il mène bientôt le spectateur dans une impasse, et l'oblige, comme Bob, à revenir sur ses pas après s'être égaré dans la nuit. Mais le spectateur est alors face à des sentiers qui bifurquent, comme en écho à cette hésitation dont Paul fait vertu. La déception de la réception a ainsi pour corollaire la prolifération des références et des signes, qui va parfois jusqu'à la saturation, référentielle et filmique. Mais la profusion n'est ni virtuosité gratuite, qui serait stérile, ni confusion : elle est complication - du monde, du film, du sens. S'il est une Arcadie dans le film, c'est celle d'un temps où les mères étaient aimantes, les histoires, simples, et les amants, heureux. Mais Arnaud Desplechin sait aussi qu'il n'est d'Arcadie que perdue, et le film trace les signes vestigiaux de leur nostalgie. L'ouvrage reproduit, avec l'aimable autorisation d'Arnaud Desplechin, de Julie Peyr et de Why Not Productions, la note d'intention et le scénario du film.

02/2017

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Santé, diététique, beauté

Le monde merveilleux du gras

Il est 17h30. Lucie rentre dans la cabine d'essayage, un joli maillot de bain échancré et rose fushia, à la main. Il est 17h40. Lucie sort de la cabine, le même maillot fushia à la main qu'elle rendra d'un air désolé et gêné. Il ne m'allait pas, merci. Au même moment, Jean-Paul consulte son médecin parce que depuis quelques temps il se trouve trop vite essoufflé et ressent des maux de tête qu'il n'avait pas avant. Il faut dire qu'en 10 ans, Jean Paul a pris 20 kilos. N'oublions pas non plus Marlène qui court désespérément derrière ses petits enfants et qui n'arrive plus à suivre. Ni Julie qui refuse d'être passée du 38 au 42, à la 3ème année de sa ménopause. Ni Eve qui a passé sa vie à faire des régimes et qui, de yoyo en yoyo, est passée de 10 kilos en trop, à plus de 30 kilos qui lui pèsent terriblement partout, au ventre, aux cuisses, aux fesses et au moral. Ni les 6 millions de Français qui souffrent d'obésité et les 15 millions, de surpoids modéré. Tous ces personnages ont un point commun : le Gras. Trop de Gras. Mais quel est il ce Gras ? Pourquoi ? Où ? Comment ? Pendant combien de temps encore ? A garder ? A perdre ? Dans quelles conditions ? Qui croire ? Des questions que vous vous posez tous et toutes, et auxquelles personne ne vous avez jamais répondu jusqu'à présent. Il est donc temps de vous immerger dans le Monde Merveilleux du Gras. Attention ça va secouer. Suivez Robert, le Guide. Mais qui est Robert ?

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Histoire internationale

La Revue russe N° 55/2020 : "Russie : limites et frontières". Cinquièmes Doctoriales de l'AFR

Avant-propos, par Régis Gayraud Introduction, par Galina Subbotina 1. The Cossacks (1928) de George W. Hill et Clarence Brown : de la conquête de l’Ouest à la conquête du Caucase, par Amine Afellous 2. Le conte littéraire russe à l’époque romantique : limites et frontières d’un genre, par Simon Albertino 3. Quand l’univers fantastique s’échappe du livre : les nouvelles frontières dans la littérature fantastique russe contemporaine, par Marie Bonin 4. À la frontière de l’humain : l’animalité dans la prose des écrivains russes à l’aube du XXe siècle, par Alena Chumak 5. La "Russie civilisée" contre la "nation des esclaves" : mythologies élitistes et construction de frontières sociales-morales dans la Russie du début du XXIè siècle, par Sergei Fediunin 6. Le Héron à Chaillot : une traversée des frontières illustrative des rapports féconds entre Antoine Vitez et la Russie, par Sonia Gavory 7. La Limite de l’oubli de Sergueï Lebedev : une traversée du Styx, par Julie Gerber 8. Le livre comme frontière : entre espace littéraire et espace artistique. Sur l’exemple du poème Le Démon de Mikhaïl Lermontov illustré par Mikhaïl Vroubel, 1917-1927, par Anastasia Kozyreva 9. Le shtetl comme interface dans Huit récits sur l’enfance de Julius Margolin, par Lana Kupiec 10. Le Caucase dans le ballet de Charles-Louis Didelot : frontières d’une œuvre, par Tatiana Nikitina 11. Le mouvement des femmes de Léningrad (1979-1982) : un phénomène qui dépasse les frontières, par Anna Sidorevich 12. Les espaces de la douleur comme lieux d’emprisonnement du corps féminin dans la prose féminine russe de la fin du XXe siècle, par Kateryna Tarasiuk

01/2021

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Allemagne

Mon séjour chez les nazis

Décembre 1937. Géraud Jouve arrive à Berlin pour prendre la tête de la prestigieuse agence de presse Havas. Pendant deux ans, il observe la dictature nationale-socialiste de l'intérieur, jusqu'au moment où il est contraint de quitter le pays, quand la Guerre mondiale éclate. Dans Mon séjour chez les nazis, publié en 1941, il couche sur le papier ses impressions sur le Troisième Reich : il dépeint non seulement une galerie de portraits des plus hauts dirigeants du régime qu'il a côtoyés, mais il livre également une analyse des rouages de la terreur brune. Ce témoignage est empreint de la finesse d'un observateur hors-pair, comme de certaines oeillères propres à l'époque. Il montre comment la vigilance est toujours de mise face à l'émergence d'un régime qui avait su, à l'époque, fasciner et séduire une partie des observateurs occidentaux pris dans le faisceau de la nouveauté et le tumulte de la modernité. Introduction de Nicolas Patin et Frédéric Sallée Nicolas Patin est maître de conférences à l'Université Bordeaux Montaigne et membre de l'IUF Junior. Il est spécialiste de l'histoire de l'Allemagne nazie et a publié Krüger, un bourreau ordinaire (Fayard, 2017) et Guerres mondiales (avec Julie Le Gac, Armand Colin, 2022). Il a également participé à l'équipe de l'édition critique de Mein Kampf en français (Fayard, 2021). Frédéric Sallée est professeur agrégé d'histoire et docteur en histoire contemporaine. Il est spécialiste de l'histoire des représentations du nazisme à l'étranger et a publié Sur les chemins de terre brune (Fayard, 2017) et Anatomie du nazisme (Le Cavalier bleu, 2018).

05/2023

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Photographie

Catherine Deneuve. Portraits choisis

Sous la responsabilité d'Antoinette Fouque pour les éditions des femmes et de Jean-Pierre Lavoignat pour Studio Magazine Catherine Deneuve débute très jeune à l'écran, dans le sillage de sa soeur, Françoise Dorléac. En plus de cinquante ans de carrière, elle s'est imposée comme la plus célèbre représentante du cinéma français. De son impressionnante filmographie, on peut citer Les Parapluies de Cherbourg et Les Demoiselles de Rochefort (Jacques Demy, 1964 et 1967), La Chamade (André Cavalier, 1968), Tristana (Luis Bunuel, 1979), Le Dernier Métro (François Truffaut, 1980), Drôle d'endroit pour une rencontre (François Dupeyron, 1988), Hôtel des Amériques et Ma saison préférée (André Téchiné, 1981 et 1993), Mères et Filles (Julie Lopes-Curval, 2009). Ce livre est pour l'essentiel constitué de photos exposées au Pavillon des Arts, à Paris, en novembre 1990 à l'initiative de Studio Magazine dans le cadre du Mois de la Photo. Répondant au souhait de Catherine Deneuve, les photographes ont accepté de céder gracieusement leurs droits de reproduction et de publication afin que les bénéfices de ce livre soient intégralement reversés à l'association Arcat-Sida pour le développement de ses actions dans la lutte contre la maladie : information, recherche et action sociale. Photographies de : Richard Avedon, David Bailey, Raymond Darolle, Marie-Laure de Decker, Dityvon, Milton H. Greene, Pamela Hanson, Dominique Issermann, Just Jaeckin, Mikaël Jansson, Brigitte Lacombe, Jean-Jacques Lapeyronnie, Annie Leibovitz, Sam Levin, Peter Lindbergh, Barry McKinley, Harry Meerson, Sarah Moon, Helmut Newton, André Rau, Man Ray, Bettina Rheims, Marianne Rosenstiehl, Luc Roux, Jerry Schatzberg, Jean-Loup Sieff, Bert Stern, Studio Harcourt.

03/1993

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Philosophie du droit

Le concubinage : entre droit et non droit

Si le système juridique favorise le pluralisme des couples, avec la consécration du mariage, du pacte civil de solidarité (PACS) et du concubinage ; s'il conforte un droit commun du couple, corrélativement, il entretient une hiérarchie entre les différents couples. Il oppose d'un côté les unions de droit, représentées par le mariage et le PACS, bénéficiant de multiples droits, et de l'autre, le concubinage, qualifié d'union de fait. A cet égard, les concubins sont privés de nombreux droits voire d'un statut juridique. Certes, le 15 novembre 1999, le législateur a introduit une définition dans le Code civil l'article 515-8. Mais ce seul article peut-il suffire, vingt ans après, à continuer à régir le concubinage ? Ce présent ouvrage, regroupant en grande partie les actes du colloque "Le concubinage, entre droit et non-droit" qui s'est tenu à Corte les 10 et 11 octobre 2019 à l'Université de Corse Pasquale Paoli, et complété par de nouvelles participations, a pour ambition de réfléchir à l'enrichissement des dispositions juridiques en matière de concubinage. A l'aube du XXIe siècle, ne serait-il pas opportun de reconnaître un statut minimum au profit des concubins et de l'introduire dans le Code civil, à t'image de nombreuses législations étrangères ? Ont contribué à l'ouvrage : Sophie Atsarias-Dumas, Jean-Christophe Barbuto, Sonia Ben Hadj Yahia, Anne-Marie Caro, Julie Caillot, Sophie Dumas-Lavenac, Yann Favier, Marie Gayet, André Giudicelli, Florence Guillaume, Florence Jean, Guillaume Kessler, Xavier Labbée, Raymond Le Guidec, Jean-Jacques Lemoutand, Marie-Laure Papaux van Delden, Laurent Pellizza, Fabienne Tainmont, Alex Tani, Alice Tisserand-Martin, Aline Vignon-Barrault.

02/2021

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Poésie

Oeuvres Poétiques. Tome 1, Voir est vivre - Poèmes et petites proses (1985-2021)

Suffira-t-il avec la poésie d'inventer une langue nouvelle qui dira les hommes égaux ? L'enchaînement des poésies et des petites proses de ce premier volume est un parcours dans la langue du poète, une manière de marcher à ses côtés, à travers les pays du monde. Ce premier volume des Ouvres Poétiques de Joël Vernet contient des textes inédits et une édition révisée des ouvrages suivants parus entre 1985 et 2009 qui inaugurent sa langue de poète au rythme et à la musique singuliers découverts par le grand public dans ses Carnets du lent chemin en 2019 : - J'ai épuisé la ville, Laurent Debut, 1985 ; - Rendu au jour, collection Le Portefaix, Poésie-Rencontres, 1991 ; - A demeurer ainsi au bord d'un soir, accompagné de six gravures originales de Marie Alloy, Editions du Palimpseste, 1991 ; - Cri de pierre, Jean-Marc Scanreigh, 1997, réédité aux Editions La Part des Anges, 2003 et La Part commune, 2008 ; - Fatigue éblouissante, avec des dessins de Jean-Gilles Badaire, Les Editions du frau, 2019 ; - La mort est en feu, La Peur et son éclat et L'enfance est mon pays natal, avec des peintures de Jean-Gilles Badaire, Cadex, 1995 ; - Quand la mer roule vers le soleil, accompagné de six photographies de Julie Ganzin et d'une partition de Xu Yi, Editions de l'eau, 1998 ; - Gao sans retour, Librairie française de Venise, 2004 ; - A qui appartient le soleil ? , accompagné de dessins et de gravures d'Anne Petrequin, Les Petits classiques du Grand pirate, 2005 ; - Voir est vivre, avec un frontispice de Jean-Gilles Badaire, collection Carnet des sept collines, Jean-Pierre Huguet, 2009.

03/2023

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Littérature anglo-saxonne

Le garçon et l'univers

"Méchamment prenant, sévèrement allumé, ce thriller étrange et poétique qui ne ressemble à aucun autre vient de rafler tous les prix de l'année en Australie " Julie Malaure - Le Point Une enfance australienne. Darra, banlieue de Brisbane, 1985. Eli, bientôt 13 ans, grandit entre une mère toxico, un grand frère mutique et, en guise de baby-sitter, l'un des anciens prisonniers les plus célèbres d'Australie : Arthur "Slim" Halliday. Mais Eli ne connaît rien d'autre et, en l'absence de son père biologique, peut compter sur les "good bad men" qui l'entourent : son beau-père Lyle, qui a plongé sa mère dans la drogue mais tente maintenant de l'en sortir ; Slim, que sa longue expérience en cellule d'isolement a rendu philosophe ; Gus, son frère, qui communique en écrivant dans l'air et semble avoir des talents de devin. Un jour, Eli découvre dans le pavillon familial une pièce secrète qui contient de la drogue et un mystérieux téléphone rouge : il suit Lyle et comprend que celui-ci travaille pour un gang de trafiquants local. Furieux et fasciné à la fois, Eli demande à travailler pour lui... Traduit de l'anglais (Australie) par Maxime Shelledy et Souad Degachi A propos de l'auteur : Trent Dalton est journaliste pour The Weekend Australian Magazine et scénariste. Il a été plusieurs fois récompensé pour ses articles, notamment son recueil Detours : Stories from the Street (2011), résultat de trois mois d'immersion dans des communautés de sans-abris de Brisbane. Son travail de scénariste a également été couronné de prix prestigieux comme le prix Canal+ International, décerné par le Festival du Court-Métrage de Clermont-Ferrand.

05/2019

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Thrillers

L'Instinct

Un zoo niché dans une vallée des Pyrénées et, au sommet d'un plateau brumeux, quatre chalets prisés par les touristes en quête de nature. On s'isole ici pour souffler, se retrouver, profiter d'un cadre grandiose. En ce week-end de Toussaint, il y a des femmes, des hommes, un bébé. Il y a même un écrivain. Sept âmes perchées dans les nuages. Mais quelque chose dissone dans ce décor sans faute. Est-ce le cri lancinant des oiseaux ? L'orage qui vient ? Cet arbre coupé en travers du seul accès menant au village ? L'imagination qui s'emballe ? Car nul n'est censé l'ignorer, un homme s'est suicidé en se jetant dans la fosse aux ours deux ans plus tôt. Et cet acte d'une violence inouïe s'est soldé par la mise à mort de l'animal et la fermeture administrative du parc, rouvert depuis peu. D'ici quelques heures, des sept, il n'en restera que six, et l'on apprendra la fuite d'un individu dangereux. D'ici la fin de ce qui devait être une parenthèse hors du temps, le paysage idyllique ne sera que le théâtre d'un compte à rebours macabre. A propos de l'auteur L'Instinct est le cinquième roman de Nicolas Druart après Nuit blanche (Grand Prix du Suspense psychologique, 2018), Jeu de dames (2019), L'Enclave (Prix de l'Embouchure, 2021) et Cinabre (Prix Infiniment Quiberon, 2022). Sur Cinabre " Il y a du Shining et de la Maison Usher là-dessous". Le Point, Julie Malaure " Un suspense magistralement maîtrisé. " La Dépêche du Midi, Yves Gabay

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Beaux arts

Le roman des Rouart (1850-2000)

A cinquante ans, Henri Rouart (1833-1912) mit un terme à sa carrière de grand industriel pour se consacrer à la peinture, à ses collections et aux expositions impressionnistes où son rôle d’exposant et de mécène fut considérable. Ami de Degas, son condisciple au Lycée Louis-le-Grand, il le retrouva des années plus tard, pendant la guerre de 1870, lorsqu’il devint son capitaine. Ils restèrent liés toute leur vie. De son côté, la peintre impressionniste Berthe Morisot, modèle d’Edouard Manet, épousa son frère Eugène. Elle eut une fille unique, Julie, qui épousa un fils d’Henri Rouart, Ernest, élève de Degas. Proche de Mallarmé, Berthe côtoyait Renoir et Degas et recevait souvent ses nièces Paule et Jeannie Gobillard, la future épouse de Paul Valéry. Le salon d’Henry Lerolle, dessinateur et grand amateur de musique, était fréquenté par les artistes les plus célèbres. Il était très lié à son beau-frère Ernest Chausson et fit une rencontre décisive avec Debussy dont il devint le mécène. Ses filles Yvonne et Christine furent les fameuses Jeunes filles au piano de Renoir, et les modèles de Degas. Yvonne épousa Eugène Rouart, fils d’Henri, ami de Gide qu’il inspira dans son œuvre littéraire. Christine épousa elle aussi un fils Rouart : Louis. Membre-fondateur de la NRF, critique d’art et éditeur de Maritain, il transmit son amour dévorant pour les mots à son petit-fils Jean-Marie Rouart, le journaliste, écrivain et académicien.Dans cette histoire de famille racontée avec brio , David Haziot retrace une époque et des destins exceptionnels, brisés parfois par le malheur ou l’ombre tutélaire d’un père trop influent.

03/2012

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Littérature française

L'instinct [EDITION EN GROS CARACTERES

Un zoo niché dans une vallée des Pyrénées et, au sommet d'un plateau brumeux, quatre chalets prisés par les touristes en quête de nature. On s'isole ici pour souffler, se retrouver, profiter d'un cadre grandiose. En ce week-end de Toussaint, il y a des femmes, des hommes, un bébé. Il y a même un écrivain. Sept âmes perchées dans les nuages. Mais quelque chose dissone dans ce décor sans faute. Est-ce le cri lancinant des oiseaux ? L'orage qui vient ? Cet arbre coupé en travers du seul accès menant au village ? L'imagination qui s'emballe ? Car nul n'est censé l'ignorer, un homme s'est suicidé en se jetant dans la fosse aux ours deux ans plus tôt. Et cet acte d'une violence inouïe s'est soldé par la mise à mort de l'animal et la fermeture administrative du parc, rouvert depuis peu. D'ici quelques heures, des sept, il n'en restera que six, et l'on apprendra la fuite d'un individu dangereux. D'ici la fin de ce qui devait être une parenthèse hors du temps, le paysage idyllique ne sera que le théâtre d'un compte à rebours macabre. A propos de l'auteur L'Instinct est le cinquième roman de Nicolas Druart après Nuit blanche (Grand Prix du Suspense psychologique, 2018), Jeu de dames (2019), L'Enclave (Prix de l'Embouchure, 2021) et Cinabre (Prix Infiniment Quiberon, 2022). Sur Cinabre " Il y a du Shining et de la Maison Usher là-dessous". Le Point, Julie Malaure " Un suspense magistralement maîtrisé. " La Dépêche du Midi, Yves Gabay

04/2024

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Histoire internationale

L'Algérie au présent. Entre résistances et changements

Cet ouvrage a pour objectif de faire l'état des lieux général d'un pays qui est sans doute un des moins étudiés des pays de la rive sud de la Méditerranée. Appréhendée bien trop souvent par le gigantisme de son territoire, par son économie rentière et par l'opacité de son régime politique, l'Algérie est considérée comme une énigme. Celle d'un pays "hors-champs", dont les expériences historiques auraient construit une spécificité politique, économique, religieuse pour constituer une sorte de "modèle algérien" qui ne s'appliquerait qu'à lui-même et qui n'aurait pas à se soumettre à l'analyse critique et à la déconstruction de ses catégories théoriques. Soixante-quatre auteurs sont réunis ici pour pallier cette situation et offrir des clés de lecture pour saisir ce pays passionnant qui tourne aujourd'hui avec courage une longue page de son histoire. L'ouvrage s'articule autour de plusieurs entrées thématiques (espaces et territoires, politiques économiques, analyse de jeux politiques, questions de société, langues d'Algérie, besoins d'histoire, questions religieuses, gestion post-conflit des années 1990, relations internationales...) qui se présentent comme autant de lectures réflexives sur des réalités économiques, sociales, politiques et religieuses de l'Algérie du temps présent. Des approches par des terrains et des objets divers, des explorations fines et intelligentes proposent des éclairages inédits et fort utiles sur des dynamiques collectives adossées à des connaissances empiriques, fruits d'enquêtes de terrain originales. Cet ouvrage participe à la compréhension des forces motrices de la société algérienne, de ses dynamiques et de ses acteurs en pleine ébullition aujourd'hui. Ont contribué à cet ouvrage : Frédéric Abecassis, Maissa Acheuk-Youssef, Akli Akerkar, Emmanuel Alcaraz, Joëlle Allouche-Benayoun, Malika Assam, Amina Azza-Bekkat, Layla Baamara, Jean-Marie Ballout, Nabila Bekhechi, Badia Belabed-Sahraoui, Zakaria Benmalek, Omar Bessaoud, Saliha Boumadjene, Fériel Boustil, Rafael Bustos García de Castro, Kemal Cheklat, Salim Chena, Fatima Zohra Cherak, Pierre Daum, Samy Dorlian, Abderrazak Dourari, Philippe Dugot, Jean-Paul Durand, Giulia Fabbiano, Jacques Fontaine, Carmen Garraton Meteu, Ahmed Ghouati, Fanny Gillet, Nora Gueliane, Ali Guenoun, Augustin Jomier, Myriam Kendsi, Nadji Khaoua, Yaël Kouzmine, Soraya Laribi, Djaouida Lassel, Loïc Le Pape, Farid Marhoum, Makram Mici, Rachid Mira, Amar Mohand-Amer, Meriem Moussaoui-Meftah, Abdenour Ould-Fella, Moussa Ouyougoute, Tayeb Rehaïl, Patrick Ribau, Anna Rouadjia, Hicham Rouibah, Oissila Saaidia, Muriel Sajoux, Salah-Eddine Salhi, Saradouni Karim, Isabel Schäfer, Thomas Serres, Elyamine Settoul, Catherine Sicart, Nedjib Sidi Moussa, Mélanie Soiron-Fallut, Mehdi Souiah, Sassia Spiga, Issam Toualbi-Thaâlibi, Bradreddine Yousfi, Zohra Aziadé Zemirli.

05/2019