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Joséphine Finocchiaro

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Critique littéraire

Ces belles en leur demeure

Forteresses féodales austères ou à demi-écroulées... manoirs enfouis dans la verdure... fastueuses demeures, contemporaines de la Renaissance ou des temps modernes... Les visiteurs passent, admirent, envient parfois les privilégiés ayant vécu dans ces logis romantiques ou baroques qui témoignent de l'Histoire et des histoires dont les murs ont été les témoins muets. Des Belles de toutes époques, qui ont donné une âme à ces lieux de plaisance, d'amours et d'intrigues. En historien, en conteur, Claude Mossé entraîne les lecteurs en quelques sites magiques où des femmes hors du commun ont écrit des pages de gloire, d'esprit, de politique ou de passion. En Drôme provençale, Madame de Sévigné hante les vastes pièces du château de Grignan où, chez sa fille, elle écrivait... Sur les rives de la Loire où, par groupes de trente ou quarante, les touristes parcourent les couloirs du château de Loches, le spectre de l'éblouissante Agnès Sorel retrouve celui de son bien-aimé Charles VII... À la Malmaison, près de Paris, Joséphine de Beauharnais, épouse de Bonaparte, mêla en de fastueuses réceptions intrigues politiques et protocole impérial... Dans le bocage berrichon, à Nohant, dont George Sand fit le sanctuaire romantique de toute la vie culturelle du XIXe siècle, on passe naturellement de la plume de Musset, au piano de Chopin, à la verve de Flaubert... À Saint-Jean-Cap-Ferrat, dans la villa " Santo Sospir " où pas un pan de mur n'échappa au crayon de Jean Cocteau, Francine Weisweiller accueillit dans les années de l'après-guerre, tout ce que la France des arts comptait de gens de qualité ; Francis Poulenc y retrouva Jean Marais, François Truffaut, et beaucoup d'autres... Dans leur cadre, Claude Mossé fait revivre avec humour et précision la vie de ces femmes présentes dans la mémoire collective. Un livre qui, donne l'envie de voyager dans le temps et dans l'espace. Les belles et leur demeure alimentent nos rêves.

11/2005

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Sciences historiques

Panthéonistas. Elles pour nous, nous pour elles

Depuis la Révolution française, les panthéonisations ont suscité réflexions, débats et polémiques. Qui mérite réellement de la nation ? Pour ce choix cornélien très politique, la patrie s'est montrée, depuis deux cents ans, parcimonieuse. A ce jour, soixante-quinze grands hommes ont été distingués individuellement. Parmi eux quatre femmes, l'une, Madame Berthelot, accompagne son mari, l'autre, Marie Curie, est accompagnée de son époux, quant à Geneviève de Gaulle-Anthonioz et Germaine Tillion, elles sont accompagnées de deux cavaliers au principe de la parité. Ce sursaut de mixité est louable mais sonne en fuite constante quand trois femmes sont honorées pour soixante-et-onze hommes. Rendre visibles en nombre les femmes d'exception est nécessaire à notre société pour battre en brèche l'idée, cultivée à l'envi, d'une pénurie de candidates. Il est temps, à défaut de réussir à ouvrir en grand les portes de bronze, de faire rayonner au plus haut les noms de celles ayant contribué au développement des valeurs de la république et de la démocratie. Parmi elles, Geneviève, Héloïse, Christine de Pizan, Marguerite de Navarre, Olympe de Gouges, Manon Roland, Sophie Germain, Eugénie Niboyet, Flora Tristan, George Sand, Jeanne Deroin, Marguerite Boucicaut, Rachel, Julie-Victoire Daubié, Maria Deraismes, Louise Michel, Madeleine Bres, Sophie Lumina, Sarah Bernhardt, Hubertine Auclert, Séverine, Marguerite Durand, Louise Weiss, Rose Valland, Paulette Nardal, Joséphine Baker, Maryse Hilsz, Simone de Beauvoir, Charlotte Delbo et Silvia Monfort montrent la voie par leur engagement dans la vie artistique, politique ou sociale. En quête de liberté et d'égalité, elles sont des prétendantes de taille. Ces pages, loin d'être exhaustives, sont un univers de possibles proposés aux bonnes volontés. Suscitons réflexion, curiosité et fierté. Il restera aux plus audacieux à prendre la plume et à envoyer un bulletin à nos représentants afin de solliciter que les noms des Panthéonistas soient gravés en lettres d'or sur les murs extérieurs du trop lisse Panthéon. A vous de voter !

03/2017

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Beaux arts

Montparnasse 1900-1930. Art nouveau - Art déco

Haut lieu de la bohème entre 1900 et 1914, Montparnasse, après la Première Guerre mondiale, a détrôné Montmartre et est devenu un carrefour du monde artistique. Les noms de quelques lieux de rencontres cosmopolites et festifs de l'époque, La Coupole, La Closerie des Lilas, Le Select, La Rotonde, Le Dôme, Le Jockey... sont passés à la postérité. L'architecture fut aussi de la partie, et deux styles neufs, l'Art Nouveau, avant 1914, puis l'Art Déco, ont accompagné l'effervescence culturelle de ce quartier qu'hantaient, parmi d'autres, Paul Fort, Man Ray, Picasso, Pascin, Modigliani, Hemingway, Cocteau, Kiki la reine de Montparnasse, Joséphine Baker... Les glaces et les céramiques du Bouillon Chartier, l'immeuble à gradins de la rue Vavin, les précieux bow-windows de Théo Petit, la tombe en mosaïques étincelantes de la famille Wallon, les couples lascifs du sculpteur anarchiste Emile Derré, les portes fantastiques d'Eugène Petit, la forêt de métal de Notre-Dame-du-Travail... autant d'expressions d'un art neuf dont les courbes sensuelles bousculent joyeusement les autres styles. Après la Grande Guerre, les pavements en mosaïque des brasseries, les piliers peints de La Coupole, les audacieuses verrières des ateliers d'artistes, les vitraux de Louis Barillet, les aménagements élégants de Rob Mallet-Stevens les appartements bourgeois, les HBM... renvoient à une société modernisée qui apprécie la vitesse, encense la Fée Electricité, promeut la libération de la femme, découvre les bains de mer et la nudité, accueille le jazz, l'american bar et ses cocktails. Les architectures, formant la scène bâtie des mythiques "années chaudes" de Montparnasse et des quartiers voisins de Plaisance et du Petit Montrouge, sont rassemblées ici pour la première fois. Elles sont signées par de grands noms : Henri Sauvage, Louis Süe, Michel Roux-Spitz ou Bruno Elkouken, mais souvent aussi, par d'autres créateurs talentueux tombés dans l'oubli et à redécouvrir absolument.

11/2018

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Critique littéraire

Devenir Beauvoir. La force de la volonté

Un jour de 1927, Simone de Beauvoir eut avec son père une vive discussion sur ce qu'" aimer " voulait dire. A une époque où les femmes étaient censées n'avoir d'autre aspiration que le mariage et la maternité, la jeune Simone, à 19 ans, s'abreuvait de philosophie. Par " aimer ", son père entendait " services rendus, affection, reconnaissance ". Simone soutenait de son côté que l'amour ne saurait se réduire à de la gratitude, à quelque chose que l'on doit à quelqu'un en échange de ce qu'il a fait pour nous. " Que de gens, nota-t-elle le lendemain dans son journal, n'ont jamais connu l'amour. " De fait, Simone de Beauvoir allait incarner, pour elle et pour les générations futures, une nouvelle conception de l'amour et une nouvelle approche de l'existence des femmes. Le couple mythique qu'elle forma avec Jean-Paul Sartre, " l'ami incomparable de sa pensée ", devait pourtant éclipser sa propre carrière de philosophe. Considérée comme sa disciple, on ignora longtemps le travail à quatre mains qu'elle mena avec lui, le caractère original de sa pensée et de ses positions. Or, il est difficile de comprendre la révolution du Deuxième Sexe en ne leur rendant pas justice. Certes, Beauvoir eut une vie épique : elle croisa la route de Picasso et Giacometti, Joséphine Baker, Louis Armstrong et Miles Davis, ainsi que d'un nombre exceptionnel de personnalités littéraires, philosophiques et féministes du XXe siècle. Mais sans la philosophie, Simone de Beauvoir ne serait pas devenue " Simone de Beauvoir ", ce qui est notable pour deux raisons très importantes : parce qu'il est temps d'en finir avec le mythe de Beauvoir disciple de Sartre ; et parce que leurs désaccords et leurs discussions constituent l'un des vecteurs essentiels qui lui permirent de devenir elle-même. D'après Virginia Woolf, " il y a certaines histoires que chaque génération doit raconter à nouveau ". Ce que révèlent les journaux et la correspondance de Beauvoir redessine les contours de sa biographie.

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Napoléon

Les hommes de Bonaparte. La conquête du pouvoir, 1793-1800

En route pour le pouvoir ! Le présent ouvrage s'intéresse à la période au cours de laquelle Napoléon Bonaparte s'est affirmé parmi les principaux protagonistes de la Révolution pour, in fine, s'emparer du pouvoir. Le point de départ est l'apparition sur la scène d'un jeune officier d'artillerie à l'occasion de la prise de Toulon aux Anglais en 1793 ; le point d'arrivée la victoire de Marengo, le 14 juin 1800, qui consolide la position de celui qui a été nommé Premier Consul l'année précédente. Il sera Consul à vie en 1802, empereur des Français en 1804. Contrairement à l'habitude, l'accent est mis sur le caractère collectif de cette aventure singulière, laquelle n'est pas l'histoire d'un seul. Elle mobilise en effet une foule d'acteurs, incarnant eux-mêmes plusieurs groupes directement intéressés à la mise en place du nouveau régime. Au fil des pages, on découvre ou redécouvre les figures de ceux qui ont accompagné Bonaparte dans sa quête. Des tout premiers compagnons d'armes (Junot, Marmont) à ceux qui se sont illustrés lors des campagnes d'Italie ou d'Egypte (Murat, Davout, Lannes), les soldats sont bien sûr parmi les principaux personnages. Mais entrent aussi rapidement en scène les politiques (Cambacérès, Talleyrand, Roederer), les scientifiques (ceux de la campagne d'Egypte et de l'Institut comme Berthollet ou Monge), les commerçants et les financiers (Périer, Perrégaux), sans oublier le clan Bonaparte ou encore les femmes, au premier rang desquelles la future impératrice Joséphine, sans oublier Madame Mère. Plus d'autres, provenant des milieux les plus divers. On peut penser que sans eux, Napoléon, n'aurait pas pu parvenir à une telle réussite et que, sans lui, aucun de ces personnages n'aurait eu un destin si exceptionnel. C'est la synergie unissant tant de brillantes personnalités - parmi lesquelles celle du futur Empereur est bien entendu la plus sidérante - qui forme la matière de ce livre.

05/2021

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Romans noirs

Tous tes secrets

L'histoire glaçante d'une obsession... A Melville Heights, il ne se passe jamais rien. Aussi, quand on retrouve dans ce quartier huppé de Bristol un cadavre lardé de coups de couteau, les résidents sont atterrés. Qui a pu commettre un crime pareil ? Dans le voisinage, tout le monde se connaît : on est entre gens bien. D'ailleurs, on ne fait pas que se côtoyer entre voisins, on s'épie. Josephine développe une véritable obsession Tom, le charmant directeur du collège, qui vit à deux pas de chez elle. Mais elle n'est pas la seule à guetter ses moindres faits et gestes : Jenna soupçonne le proviseur d'avoir une attirance malsaine pour les adolescentes. Quels sombres secrets cache donc cet homme trop beau pour être honnête ? " La première page m'a intrigué. La troisième m'a hameçonné. A la cinquième, j'étais complètement accro. Une lecture addictive qui mêle habilement drame familial et roman noir. Extraordinaire ! " A. J. Finn, auteur du best-seller La Femme à la fenêtre " Un livre qui vous prend aux tripes. " A. J. Finn, auteur du best-seller La Femme à la fenêtre " Un roman addictif qui séduira à coup sûr les fans de A. J. Finn et Ruth Ware " Booklist " Captivant... Jewell fabrique une explosive machine à secrets avant d'appuyer sur le détonateur. " People " Un suspense haletant. " Cosmopolitan " Préparez-vous à sursauter ! " Publishers Weekly " Une histoire qui se déroule dans un microcosme à la Petits Secrets et grands mensongesde Liane Moriarty, avec des enjeux aussi impressionnants que le QI d'Amy dans Les Apparences. Un incontournable ! " InStyle " Tous tes secrets porte l'obsession à son paroxysme. " PopSugar " Ce roman vous tiendra en haleine jusqu'au bout de la nuit. " Brouhaha " Un roman noir sensationnel. Jewell brouille savamment les pistes et vous réserve un dénouement absolument renversant. Ce roman addictif séduira à coup sûr les fans de A. J. Finn et Ruth Ware " Booklist

11/2023

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Beaux arts

La promenade du critique influent. Anthologie de la critique d'art en France 1850-1900, Edition revue et corrigée

Dans ces "papiers" choisis de cinquante-six critiques - et pas seulement les plus fameux, tel Baudelaire, Zola ou Huysmans -, les escarmouches et les grandes batailles pour l'art moderne sont là, dans toute leur fureur. Delacroix, Courbet, Manet, Monet, Redon, Seurat, Van Gogh, Gauguin ou Cézanne ont les honneurs de ces pages mais ils ne sont pas les seuls puisque les princes de l'époque s'appelaient Ary Scheffer, Gérôme de Bouguereau. Chaque auteur est présenté, chaque critique est située dans son contexte, pour faire de cette anthologie une synthèse indispensable et un instrument de travail qui restitue sa véritable dimension à un champ d'actitvité déterminant pour l'histoire de l'art de la seconde moitié due XIXe siècle. Seule de son genre en langue française, cette anthologie rend compte compte de la totalité de la période, de son évolution et de ses mutations décisives, en représentant les différentes tendances de la critique conservatrice comme de celle des avant-gardes, dans leurs aveuglements comme dans leurs intitutions les plus pénétrantes. Elle évoque aussi l'ensemble du champ artistique, en incluant, à coté de ceux qui portent sur la peinture des textes sur la sculpture, la gravure, la photographie, les arts décoratifs, ou l'architecture. Du romantisme au Réalisme, de l'Impressionnisme au Symbolisme, les grands artistes du XIXème siècle sont admirés ou discutés par les frères Goncourt, Théophile Gautier, Alexandre Dumas, Edmond Duranty, Pierre-Joseph Proudhon, Joséphin Péladan, Félix Fénéon, Octave Mirbeau, ou Léonce Bénédite, sans oublier la critique au féminin des Claude Vignon, Mathilde Stevens et Marc de Montifaud.

07/2010

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Littérature érotique et sentim

Lord Lyllian. Messes noires. Suivi de Jacques d'Adelswärd-Fersen et la figure d'Héliogabale

"Le succès de Jacques d'Adelswärd-Fersen (1880-1923) ne se dément pas. Les éditions originales ou anciennes de ses livres se vendent aujourd'hui à des prix remarquables. Je lui ai consacré en 1991 un dossier, enrichi en 1993, qui permet de comprendre dans quel contexte polémique son oeuvre s'est développée. On doit à Mirande Lucien d'avoir donné une image assez exacte d'Akademos, revue que Fersen a fondée en 1909 et soutenue toute l'année et qui peut à juste titre être considérée comme la première revue homosexuelle. Jean-Claude Féray a attiré notre attention sur son oeuvre littéraire aux éditions Quintes-feuilles. Alors qu'il vient de publier Jeunesse (1907), je suis heureux d'avoir enfin pu mettre la dernière main à cette réédition de Lord Lyllian (1905). Lord Lyllian est un roman à clefs où se rencontrent les sommités homosexuelles de la fin du XIXe : Oscar Wilde, Lord Alfred Douglas, John Gray, Jean Lorrain, Joséphin Péladan, Achille Essebac, Robert de Montesquiou, Friedrich Krupp - et Fersen lui-même - ainsi que leurs égéries les actrices Ellen Terry et Sarah Bernhard. Les amateurs de ces personnages devenus de véritables icônes se réjouiront de la manière dont Adelswärd-Fersen les met en scène avec des dialogues très camp que Wilde n'aurait pas reniés et dans des poses mélodramatiques à souhait. J'espère que, comme moi, vous tomberez amoureux de Lord Lyllian, dans une nouvelle édition portée par d'éminents spécialistes respectivement de la littérature homosexuelle et de la littérature décadente, Jean-Claude Féray et Jean de Palacio", Patrick Cardon.

01/2011

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Beaux arts

Armand Point. De l'orientalisme au symbolisme 1861-1932

Successivement orientaliste, puis symboliste, Armand Point est un artiste épris de beauté. Né à Alger, en 1861, il est durant une décennie en Afrique du Nord un peintre de genre et un luministe, qui se fait un nom dans l'école algérienne. Son talent de portraitiste témoigne de sa technique et de sa sensibilité. Son installation à Paris, en 1888, marque un tournant dans sa vie et dans son oeuvre. Il fréquente alors les célébrités du mouvement symboliste, dont Stéphane Mallarmé est la figure tutélaire. Sous l'influence idéaliste et mystique du " Sâr " Josephin Péladan, l'art d'Armand Point se transforme. La découverte en Italie des maîtres toscans et vénitiens complète cette transition. Idéal et tradition s'unissent désormais dans son oeuvre. En 1892, il s'installe à Marlotte, une commune située à la lisière de la forêt de Fontainebleau. Le domaine de Haute-Claire voué à l'art devient le siège d'un cénacle auquel se joignent, entre autres, Oscar Wilde, Odilon Redon, Jean Moréas, Stuart Merrill, Pierre Loups, Paul Fort, les frères Margueritte ou encore Elémir Bourges. Avec ses émailleurs, ses peintres, ses sculpteurs et ses doreurs, la colonie d'artistes-artisans de Haute-Claire, héritière de celle des préraphaélites et du mouvement Arts and Crafts, est un temple de l'art idéaliste à la charnière des XIXe et XXe siècles. Ce livre, qui retrace l'itinéraire artistique et intellectuel de celui qui fut le maître de ce lieu, Armand Point, reproduit pour la première fois plus de cent oeuvres importantes de l'artiste conservées dans les musées et dans des collections particulières.

11/2010

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Histoire de France

Journal de Cléry

Jean-Baptiste Cléry était le valet de Louis XVI. Son célèbre journal retrace "de l'intérieur" le récit des événements survenus au Temple, et se veut un complément utile pour ceux qui cherchent des éclaircissements historiques à diverses zones d'ombre entourant encore la captivité de la famille royale. Après la mort du roi, le journal de Cléry connait un grand succès et comporte pour la seule année 1798 sept éditions en français. Afin de discréditer ces mémoires, le Directoire fit publier une fausse édition intitulée "Mémoires de Monsieur de Cléry sur la détention de Louis XVI". Dès que Cléry en eut connaissance, il porta plainte en juillet 1801 et signa une tribune dénonçant la manoeuvre dans le journal Le Spectateur du Nord. Après la mort de Cléry, un de ses frères, Pierre-Louis Hanet, publie à Paris en 1825 des Mémoires où il s'efforce de justifier ses actions au service de la Première République, et tente de montrer que Cléry resta fidèle à la royauté. Jean-Baptiste Cant Hanet, dit Cléry (1759-1809), est le dernier valet de Louis XVI à la prison du Temple. Après la mort du roi, sans ressources, il trouve un emploi dans les bureaux des subsistances de la ville de Paris, puis il quitte la France et rejoint Madame Royale en Autriche où il entreprend la rédaction de son Journal. Il tente de publier son Journal à Vienne, mais n'en obtient pas l'autorisation et le fait imprimer à Londres, en 1798. Le livre connait un grand succès et comporte pour la seule année 1798 sept éditions londoniennes en français. Autorisé à rentrer en France, il n'y revient qu'en 1803. Napoléon Bonaparte, qui cherche à s'attacher d'anciens serviteurs de la Couronne, lui fait proposer le poste de premier chambellan de Joséphine de Beauharnais, mais Cléry refuse et s'exile à nouveau. Il rejoint Marie-Thérèse de France, à Varsovie puis à Vienne où il meurt en 1809. Réédition 2020 en hommage à l'Ami des Livres, bouquiniste en exercice depuis près de soixante ans au 13 Rue des Lois, à Toulouse.

09/2020

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Littérature française

Pour ta tirelire, gamine

J'ai presque cent ans, j'ai traversé l'horizon dans un sens puis retour, comme on passe une vitre. J'ai des bouts de verre plantés dans tout le corps, mais n'en suis pas morte. Ne me demandez pas mon nom ; les pauvres n'ont pas de nom. Les mercredis l'hiver je me rends à l'Association pour recevoir le cabas à provisions de la semaine. J'ai des pommes, du lait, des biscottes, je ne manque de rien. Surtout, j'ai mon cabanon. Un miracle, mon cabanon ! J'y suis un monarque illégitime. S'ils m'y découvrent, ils m'emmèneront. Ils m'attacheront à un lit au trente-troisième étage du service de gériatrie. Surtout pas ça ! A l'hospice, je perdrais le don de convoquer les oiseaux. J'ai voyagé sur la Marie-Joséphine. Je me suis embarquée le jour de mes dix-huit ans. Si j'étais partie avant, cela aurait fait des histoires, je ne voulais pas être ramenée à la maison entre deux gendarmes. J'étais solide, j'ai patienté. Depuis mes trois ans, chaque fin d'après-midi, la vieille, ma grand-mère m'envoyait porter des biscuits chez le voisin d'en face. Il avait perdu sa femme, le pauvre avait besoin d'être consolé. "Tiens, gamine, trois pièces pour ta tirelire, mais motus et bouche cousue, ça reste entre nous, sinon tu vas voir ce qu'il t'arrivera". C'est comme cela que j'ai appris la chanson du bâton de rouge à lèvres, rouge cerise. Sans fesses, sans seins, mais avec les lèvres peintes. Avec ça, je me suis débrouillée. Je n'ai jamais parlé à personne de la grande ombre déchirant la petite à la faire s'évanouir, à faire s'effondrer le sommier. Heureusement, jamais de sang dans ma culotte. Une seule fois, à peine deux gouttes. C'était le jour de la communion lorsque toutes les filles défilent dans l'église. J'ai eu si peur, cela n'a plus jamais recommencé. On ne peut tout de même pas être impératrice de tous les malheurs. Qu'aurions-nous fait d'un gosse ? Le gène de l'amour n'était pas dans le sang de la famille.

04/2020

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Critique littéraire

Souvenirs

Tigy fut la première épouse de Georges Simenon. Elève à l'Académie royale des beaux-arts de Liège, elle rencontra en 1922 le jeune et fougueux journaliste de La Gazette de Liège... qui devint, l'année suivante, son écrivain de mari. Suivirent plus de trente ans d'une vie commune nomade et exaltante, souvent aventureuse, qui les mena du Paris de Joséphine Baker à la Floride des années cinquante, de Porquerolles à Tahiti, des canaux de France aux fjords de la Laponie scandinave, de la forêt d'Orléans aux propriétés charentaises de La Richardière et de Nieul... Ces voyages, croisières, déménagements et emménagements incessants - avec force basses-cours et domesticité -, loin de perturber le romancier, constituèrent le décor changeant auquel aspirait sa puissance créatrice. Et la singulière Tigy fut bien cette " femme en pierre de taille " qui, par son intelligence pratique, sa sensibilité artistique et sa constance, accompagna et rassura Simenon durant ces années d'entre-deux-guerres où s'épanouit son talent. Tigy entreprit d'écrire ses Souvenirs en 1938, peu avant la naissance de son fils, Marc Simenon ; elle les lui destinait. Elle en prolongera la rédaction après-guerre, pour fixer les premières années américaines puis européennes de son petit boy. Mais le couple Simenon, six ans après la naissance de cet unique enfant, s'était irrémédiablement désuni. Le romancier avait tourné la page. Vive et distanciée dans ses traits, Tigy prend un plaisir évident à mettre en scène son quotidien, évoquant avec humour et pittoresque, sans user de vitriol, les fantaisies et caprices d'un mari d'exception : charme et force, obsessions et fragilités... Mais qui espérerait découvrir ici de sordides détails conjugaux et autres liaisons ancillaires ferait fausse route ; là-dessus, tout a été dit et écrit. La pudeur de Tigy, elle, force le respect. Car l'épouse trompée se refuse à exhiber sa blessure sous les yeux de son fils. La tendresse maternelle est plus forte que le ressentiment ; et peut-être aussi le souvenir de ces années de lumière, qui semblent bien avoir été celles du bonheur, de la confiance et de la plus moderne insouciance.

11/2004

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Histoire de France

Moi et Marie-Louise

Janvier 1814, Napoléon s'apprête à affronter la sixième coalition menée par l'Europe contre la France. Divorcé le 19 décembre 1809 de l'Impératrice Joséphine qui ne pouvait lui donner d'héritier et remarié avec l'Archiduchesse d'Autriche Marie-Louise le 2 avril 1810, Napoléon évoque avec cette dernière, lors d'une ultime rencontre le 24 janvier 1814, son parcours depuis cette époque. Exilé à l'île d'Elbe et définitivement éloigné de Marie-Louise, Napoléon continue à entretenir avec son épouse, réfugiée en Autriche avec leur fils le Roi de Rome, une relation épistolaire jusqu'en juillet 1815, date de son embarquement pour l'île de Sainte- Hélène, son dernier séjour. Marie-Louise, fille de l'Empereur François Ier d'Autriche, élevée à la Cour d'Autriche dans un climat de haine envers "l'ogre Corse" , découvre progressivement la vraie nature de Napoléon et s'attache désormais à cet époux attentionné qu'elle finit par aimer sincèrement. Napoléon, à son tour, s'éprend de cette jeune Princesse de dix-huit ans qui lui donne enfin le fils tant attendu pour assurer la dynastie Napoléonienne sur le trône de France. Marie-louise, dont la personnalité s'affirme rapidement, assure par deux fois la régence de l'Empire, en 1813 lors de la campagne d'Allemagne et en 1814 lors de la campagne de France. Au cours de ce dialogue imaginaire, mais qui aurait pu avoir lieu, Jacques di Costanzo fait revivre le fastueux mariage de Marie-Louise et de Napoléon qui a fasciné l'Europe ; le somptueux voyage de noces à travers les territoires récemment acquis par la France ; le périlleux accouchement de leur fils en 1811 ; les désastreuses campagnes de Russie en 1812, d'Allemagne en 1813 et de France en 1814 ; la première abdication à Fontainebleau le 21 avril 1814 ; le court séjour à l'île d'Elbe suivi de l'incroyable "vol de l'Aigle" ; les cent jours ; la mythique bataille de Waterloo et finalement la seconde abdication le 22 juin 1815 jusqu'au départ pour Sainte Hélène, la dernière demeure de l'Empereur déchu.

03/2018

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Moyen-Orient

Oman, Qatar et Emirats arabes unis 4ed

Lonely Planet : un guide de référence, à la fois pratique et culturel, pour un séjour inoubliable à Oman et dans les Etats voisins Un livre tout en couleurs avec de nombreuses photos pour plonger le voyageur dans l'ambiance de la destination. Mascat, la capitale omanaise, les paysages de montagne de Jebel Shams, les fjords de la péninsule du Musandam, Dhofar, la région tropicale de Salalah, la trépidante Dubaï, Abu Dabhi, le musée d'Art islamique et les nombreux souks de Doha, la capitale du Qatar... tous les incontournables d'Oman et les Emirats Arabes Unis. Des hôtels chics aux campements, les auteurs vous confient leurs meilleures adresses et leurs coups de coeur. Illustrés par des cartes des différentes régions et des villes, des itinéraires et des conseils pratiques vous permettent de voyager en toute autonomie. Treks, croisières en dhow (bateau traditionnel omanais), observation des tortues... Entre déserts de sable et plages désertes, Lonely Planet a sélectionné les meilleurs spots et les meilleurs prestataires pour toutes les activités à pratiquer à Oman. Un chapitre très complet sur Doha et la péninsule qatari, pour organiser un voyage dans le pays qui accueillera la Coupe du Monde de football 2022. Un chapitre très détaillé sur la gastronomie locale (les spécialités, les types de restaurant, règles de savoir-vivre, us et coutumes, un glossaire culinaire). Un chapitre " Etre expatrié " très complet, fourmillant de renseignements pratiques (vie quotidienne, climat, la question des discriminations aux femmes, les règles de savoir vivre, transports, bureaucratie, santé, logement, religion...).

10/2022

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Communication interpersonnelle

Be kind. Un guide pour plus de bienveillance

Les petits gestes de gentillesse quotidiens peuvent faire toute la différence. Chaque fois que vous vous montrez attentionné envers les autres, cela se transmet. Souriez à quelqu'un, il sourira à la personne suivante. Et ainsi de suite, créant alors un cercle vertueux. Avant d'être bienveillant envers les autres, soyez-le envers vous-même. Vous êtes-vous déjà fait du mal à cause d'une erreur que vous avez commise ? Vous parlez-vous à vous-même avec la même considération que vous le feriez à un bon ami ? Pensez aux autres, mais aussi à vous-même - à être là pour vos amis, à vous laisser aller, à offrir un mot gentil, à pardonner et à oublier. Plus nous donnons et partageons, plus nous recevons en retour. Avec la collection "Good vibes", apprenez à déjouer les pièges de la vie et à vivre pleinement grâce aux connaissances de journalistes spécialisés dans le bien-être.

04/2024

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Vins et savoirs

Château de Fragues. La folle ambition des Lur Saluces à Sauternes

Roi des vins et vin des rois, le sauternes mérite de retrouver son rang. Le Château de Fargues, propriété de la famille Lur Saluces, a cette ambition en voulant faire découvrir aux amateurs un trésor vivant et la variété de ses arômes propices à des accords d'une variété insoupçonnée. " Pour produire un sauternes, il faut être un peu bénédictin... On a souvent oublié l'histoire de ce vin, oublié le récit. Or, c'est ce que les consommateurs veulent entendre " affirme Alexandre de Lur Saluces, propriétaire du château de Fargues. Quelle histoire, en effet ! L'alchimie du sauternes transforme en or un raisin atteint par la pourriture. Si la famille de Lur Saluces est établie à Fargues depuis 1492, c'est à Yquem, au XVIIIe siècle, qu'une ancêtre visionnaire, Françoise-Joséphine, systématise la sélection des raisins colonisés par le Botrytis et les tries successives et tardives dans la vigne. Quelle extravagance, aussi ! Assumée jusqu'à l'extrême par la famille de Lur Saluces ! Au château de Fargues, on continue de vendanger grain par grain le raisin idéalement botrytisé. Le rendement est dérisoire : un verre par pied ! Et on renonce à mettre en bouteilles la vendange qui ne garantirait pas l'excellence du millésime. Cette exigence, dans le vignoble comme au chai, relève bien plus de l'art que de la magie. Alexandre de Lur Saluces, son fils Philippe, sa belle-fille Charlotte, et avec eux François Amirault, responsable d'exploitation, mènent une croisade pour rétablir le sauternes à son rang suprême et affirmer sa préciosité comme sa modernité. L'impressionnante forteresse de Fargues, bellement restaurée, est aujourd'hui un lieu d'échanges culturels où l'on vient goûter les alliances méconnues que les vins du domaine autorisent avec des mets choisis. Pour ce livre, des chefs de renom (Christophe Bacquié, Eric Briffard, Frédéric Doucet, Michel Guerard, Jean-Michel Lorain, Guy Savoy...) s'associent à l'ambition des Lur Saluces de faire valoir la complexité des sauternes en proposant des recettes qui les marient, selon le millésime, à des poissons, des huîtres chaudes, de la volaille, des viandes blanches, des épices, des légumes, des fromages, des fruits exotiques... Tout un art, une histoire et un art de vivre soulignés par les textes d'Hélène Farnault et les images de Jean-François Poincet, photographiées au fil des saisons.

11/2022

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Histoire des femmes

Femmes en Périgord

Ici comme ailleurs, les femmes représentent naturellement la moitié de l'humanité. Cependant, les archives du passé ne leur ont laissé qu'une modeste place, souvent même invisible dans l'histoire officielle avant le dernier siècle. En y regardant pourtant de plus près, la présence féminine n'a cessé d'irriguer les imaginaires et de participer activement aux différentes constructions sociales qui se sont succédées au cours des temps. Les merveilleuses vénus préhistoriques et la divinité gallo-romaine Vesunna inscrivent l'aube et l'aurore de l'humanité dans des cultes féminins de fertilité. La dévotion mariale est ardente à partir du Moyen Age, période durant laquelle les femmes sont vénérées dans la poésie occitane de nos troubadours. Mais les visages et noms précis de certaines d'entre elles ne surgissent qu'avec la Renaissance... tantôt remarquées par leur talent d'écrivaine, tantôt distinguées par leurs contemporains comme Montaigne et Brantôme. L'époque moderne, avec son lot de favorites de cour, révèle aussi des personnalités originales comme la protectrice des arts Jacquette de Montbron au XVIe siècle ou la botaniste-voyageuse Jeanne Barret au XVIIIe siècle. Le temps de la Révolution est une étape essentielle dans le long chemin vers l'émancipation. En Dordogne aussi, des femmes patriotes souhaitent participer aux assemblées et aux événements. En 1848, à Nontron, elles pétitionnent pour réclamer les droits politiques. Bien plus tard, l'institutrice d'Ajat Suzanne Lacore est nommée au gouvernement du Front populaire. A partir de la fin du XIXe siècle, nombre d'entre elles s'emparent avec talent des lettres comme George de Peyrebrune, Rachilde ou encore Catherine Pozzi. Au début du siècle suivant, des femmes brillent dans certains secteurs de la société que les hommes consentent à partager, comme la couture (Jenny Sacerdote), les arts (la muse Youki, la danseuse Joséphine Baker, l'actrice Simonne Mareuil ou encore les sculptrices Jane Poupelet et Marguerite Mazet) et, bien entendu, la cuisine (La Mazille). La Seconde Guerre mondiale, avec ses grandes figures résistantes comme Laure Gatet, finit de conforter dans la tragédie la place des femmes. Elles peuvent désormais voter et toutes les professions leurs sont accessibles. Aujourd'hui, elles sont sportives de haut niveau comme Manon Hostens, intellectuelle, médecin ou architecte, à l'image d'Anne Lacaton qui décrocha récemment le prestigieux prix Pritzker. En 2020, les habitants de Périgueux confient le destin de leur ville à Delphine Labails : un sacré symbole. Cet opus rassemble une cinquantaine de portraits de femmes remarquables, plus ou moins célèbres, qui sont nées ou ont oeuvré en Périgord. Toutes ont contribué à tracer le sillon de celles d'aujourd'hui.

11/2022

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Histoire de France

Un voyage de Napoléon. 2 avril - 15 août 1808

Ce 2 avril 1808, Napoléon quitte Saint-Cloud et prend la route de Bayonne afin d'y rencontrer la famille royale d'Espagne et régler avec eux – au profit de l'Empire – les problèmes dynastiques de ce pays. La traversée de Saint-Cloud à Bayonne s'effectue à un rythme accéléré et Napoléon,après s'être arrêté quelques jours à Bordeaux,où il est rejoint par l'Impératrice Joséphine, arrive à Bayonne le 14 avril et loge au château de Marrac qu'il a fait acheter, jusqu'au 21 juillet suivant.Dans la nuit du 21 au 22 juillet, il reprend la route en direction de Pau, passe successivement à Tarbes et Auch avant de s'arrêter quelques jours à Toulouse. Et c'est de nouveau une course à travers les départements du Sud-ouest.Montauban, Agen sont visitées. A Bordeaux, il apprend la capitulation de Baylen. Sans attendre,il décide de rentrer à Paris mais ne voulant pas mécontenter les populations des départements de l'Ouest, il décide néanmoins d'en visiter certains. Il passe à Saintes, Rochefort, La Rochelle, Fontenay-le-Comte, Napoléon (Vendée) et s'arrête deux jours et demi à Nantes. Par Angers, Saumur, Tours, Blois et Vendôme, il rejoint Saint-Cloud et assiste le 15 août à Paris aux fêtes données pour la saint Napoléon. Le propos de l'ouvrage est de raconter cette équipée dans les départements de l'Empire. On suit Napoléon pas à pas, dans le quotidien de ce voyage, et presque heure par heure. C'est une reconstitution précise, uniquement basée sur les archives ou les témoignages des contemporains. C'est également l'occasion de percevoir l'état d'esprit des français à l'apogée de l'Empire au moment même où une première lézarde (la capitulation de Baylen) se dessine dans l'édifice impérial. Les réjouissances populaires, l'enthousiasme des villes et des campagnes, les gardes d'honneur, les discours des maires et des préfets forment l'armature de cette étude nouvelle. Dix chapitres composent ce travail suivis d'un appendice qui décrit le passage très rapide Napoléon sur la même route en octobre 1808 et janvier 1809, ainsi que le dernier voyage, triste,qui l'amène à l'île d'Aix d'où il partira pour Sainte-Hélène. Quatre annexes justifient l'étude : l'état des dépenses du service du grand écuyer pour ce voyage, les décrets pris par Napoléon en faveur des villes et des départements traversés ; les gardes d'honneur, formations urbaines paramilitaires qui l'accompagnèrent et enfin une annexe de notices biographiques des personnages rencontrés au long de ces pages. De très nombreuses notes éclairent certains points de la rédaction.

10/2019

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Sciences politiques

Dans les archives inédites des services secrets : un siècle d'histoire et d'espionnage français (1870-1989)

"Tout un monde de l'ombre se révèle dans ce passionnant ouvrage" Le Monde "Passionnant comme un grand roman d'espionnage, où tout est vrai." l'Express. "Des documents exceptionnels, des photos et des rapports inédits. Un ouvrage magnifique." Télérama. "Nouveau coup d'éclat de l'Iconoclaste" Le Figaro. "Cet ouvrage est remarquable." Historia. Un siècle d'espionnage et de contre-espionnage français (1870-1989) où l'on retrouvera parmi les sujets traités : Les coulisses de l'Histoire Le dossier de l'affaire Dreyfus. La fiche de renseignement sur Hitler (1924). Les confidences du secrétaire particulier de Staline (1928). Les procès de Moscou (1937). Les lettres de Pierre Mendès France dans la clandestinité. Les préparatifs secrets du débarquement allié. Le dossier FFI de François Mitterrand et la fiche secrète du SDECE. Les documents "très secrets" sur la collaboration entre les services français et la CIA en Indochine. Les rapports des RG sur Messali Hadj, Georges Bidault et les milieux de l'Algérie française. La chasse aux trafiquants d'armes du FLN. Le dossier confidentiel de l'opération militaire de Kolwezi (1978). Le dossier complet de la DST sur l'affaire Farewell. De grandes figures d'espions Bolo Pacha, traître au service de l'Allemagne. L'affaire Fantômas : l'agent As 522 chez les communistes Jean Klee, un agent triple disparu dans la Tamise. Le dossier d'un nazi français, Fernand de Brinon. La traque d'Otto Skorzeny, chef des commandos du Reich. Georges Pâques, une taupe à l'OTAN. Un réseau est-allemand en France : l'affaire Bammler-Kranick. Des affaires d'espionnage économique Alfred Nobel et les secrets de fabrication de la poudre (1888). Les usines françaises d'armement espionnées au profit de l'URSS (1925). L'inquiétant réarmement japonais (1935). Le rapport d'un espion au salon de l'auto de Berlin (1939). La liste des entreprises ayant un compte à la "Banque des Soviets" et leurs relations avec Moscou (1950). Des inventions technologiques sans égales. Les interceptions radio de la tour Eiffel. Les premières photographies aériennes (1914-1918). Enigma et les codes secrets des nazis. Les premiers commandos des services spéciaux français. Appareils photos, faux passeports, talonnettes à double fond, etc. : un musée jamais vu. Une ambassade de France mise sur écoutes. Les rapports de gendarmerie sur les OVNIS. Des séductrices de légende. La Païva et son mari prussien (1871). Mistinguett, un coeur au service de la France (1916). Les documents inédits du dossier Mata Hari (1917). Joséphine Baker, l'agent de charme de la France libre (1944). La naissance des grands services de renseignement. Le 2e Bureau. Les Renseignements généraux. Le KGB. Le BCRA, service de renseignement de la France libre. La DST. Le SDECE et la DGSE avec le soutien de la Fondation d'entreprise La Poste.

10/2010

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Pléiades

Romans, nouvelles et récits. Volume 2

Cette édition propose tous les romans publiés du vivant de Fitzgerald, à quoi vient naturellement s'ajouter Le Dernier Nabab, «roman inachevé», dit-on généralement, alors qu'il s'agit plutôt d'un chantier littéraire : l'organisation interne de l'ouvre posait à l'auteur des problèmes qui n'avaient pas encore été résolus au moment de sa mort, le 21 décembre 1940. Le texte est ici retraduit sous le titre figurant sur le dactylogramme laissé par Fitzgerald : Stahr. A Romance, et il est suivi de documents permettant de mieux cerner le projet dont il est le vestige. Fitzgerald a également publié quatre recueils de nouvelles - auxquels le public français n'a jamais eu véritablement accès : alors que leur auteur les avait conçus et revus avec soin, dans l'espoir de corriger sa réputation (équivoque) de collaborateur des magazines de grande diffusion, ils n'ont jamais été traduits en l'état dans notre langue. On découvrira donc ici Garçonnes et philosophes, Contes de l'âge du jazz, Tous les jeunes gens tristes, Quand sonne la diane, et c'est, par exemple, au sein des Contes de l'âge du jazz qu'on lira des nouvelles aussi célèbres que «Le Diamant gros comme le Ritz» ou «L'Étrange Histoire de Benjamin Button». S'ajoutent à ces recueils les Autres histoires de Basil et de Josephine, fictions non recueillies liées à Quand sonne la diane, et les Histoires de Pat Hobby, que Fitzgerald publia dans la presse puis révisa afin de les faire paraître en volume ; la mort, là encore, empêcha la réalisation du projet. Enfin, figure au tome II, sous l'intitulé Récits, un choix d'articles ou d'«essais personnels» (à caractère autobiographique) publiés dans divers périodiques entre 1924 et 1939 et jamais réunis par Fitzgerald. C'est dans cette section qu'on lira la célèbre «Fêlure», parue dans Esquire en 1936 : l'aveu, par l'écrivain fatigué et amer, de sa dépression. Que la première édition française respectant les choix éditoriaux de Fitzgerald paraisse près de trois quarts de siècle après sa mort a de quoi surprendre. C'est pourtant explicable. Les contemporains de l'écrivain n'ont jamais vraiment su que faire ni que penser de son ouvre, et les clichés qu'ils ont répandus (peintre habile mais superficiel, «inventeur» d'une génération, etc.) ont eu la vie dure. Depuis, ces jugements ont été révisés à l'occasion de réévaluations successives, mais «le mythe Fitzgerald» (élaboré avec la complicité de l'intéressé) continue, dans une large mesure, à faire écran. Sans doute disposons-nous à présent de la distance nécessaire pour entreprendre de dégager la littérature de Scott Fitzgerald de ce qui la masque. Telle est l'ambition dont ces deux volumes voudraient être les instruments.

09/2012

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Pléiades

Romans, nouvelles et récits. Volume 1

Cette édition propose tous les romans publiés du vivant de Fitzgerald, à quoi vient naturellement s'ajouter Le Dernier Nabab, " roman inachevé ", dit-on généralement, alors qu'il s'agit plutôt d'un chantier littéraire : l'organisation interne de l'oeuvre posait à l'auteur des problèmes qui n'avaient pas encore été résolus au moment de sa mort, le 21 décembre 1940. Le texte est ici retraduit sous le titre figurant sur le dactylogramme laissé par Fitzgerald : Stahr. A Romance, et il est suivi de documents permettant de mieux cerner le projet dont il est le vestige. Fitzgerald a également publié quatre recueils de nouvelles, auxquels le public français n'a jamais eu véritablement accès : alors que leur auteur les avait conçus et revus avec soin, dans l'espoir de corriger sa réputation (équivoque) de collaborateur des magazines de grande diffusion, ils n'ont jamais été traduits en l'état dans notre langue. On découvrira donc ici Garçonnes et philosophes, Contes de l'âge du jazz, Tous les jeunes gens tristes, Quand sonne la diane, et c'est, par exemple, au sein des Contes de l'âge du jazz qu'on lira des nouvelles aussi célèbres que " Le Diamant gros comme le Ritz " ou " L'Etrange Histoire de Benjamin Button ". S'ajoutent à ces recueils les Autres histoires de Basil et de Josephine, fictions non recueillies liées à Quand sonne la diane, et les Histoires de Pat Hobby, que Fitzgerald publia dans la presse puis révisa afin de les faire paraître en volume ; la mort, là encore, empêcha la réalisation du projet. Enfin, figure au tome II, sous l'intitulé Récits, un choix d'articles ou d'" essais personnels " (à caractère autobiographique) publiés dans divers périodiques entre 1924 et 1939 et jamais réunis par Fitzgerald. C'est dans cette section qu'on trouvera la célèbre " Fêlure ", parue dans Esquire en 1936 : l'aveu, par l'écrivain fatigué et amer, de sa dépression. Que la première édition française respectant les choix éditoriaux de Fitzgerald paraisse près de trois quarts de siècle après sa mort a de quoi surprendre. C'est pourtant explicable. Les contemporains de l'écrivain n'ont jamais vraiment su que faire ni que penser de son oeuvre, et les clichés qu'ils ont répandus (peintre habile mais superficiel, " inventeur " d'une génération, etc.) ont eu la vie dure. Depuis, ces jugements ont été révisés à l'occasion de réévaluations successives, mais " le mythe Fitzgerald " (élaboré avec la complicité de l'intéressé) continue, dans une large mesure, à faire écran. Sans doute disposons-nous à présent de la distance nécessaire pour entreprendre de dégager la littérature de Scott Fitzgerald de ce qui la masque. Telle est l'ambition dont ces deux volumes voudraient être les instruments. Edition publiée sous la direction de Philippe Jaworski.

09/2012

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Décoration

Quand la nuit tombe sur le Berlin des années folles. Avec 1 CD audio

C'était l'époque des bals costumés, de Metropolis et de Josephine Baker ; des découvertes scientifiques cruciales, de la verve littéraire et du chaos politique engendré par la République de Weimar. Après le succès fracassant de Hollywood dans les années 1930 et Jazz. Dans le New York des Années folles, l'illustrateur Robert Nippoldt s'est associé à l'auteur Boris Pofalla pour évoquer la métropole trépidante et libre qu'était Berlin dans les années 1920. Composé comme une visite touristique de la ville à travers le temps, La nuit tombe sur le Berlin des Années folles raconte la dimension urbaine et les épisodes complexes d'une décennie de mutations, des longues artères illuminées par le nouveau réseau d'éclairage électrique aux planchers qui vibrent dans toute la ville au rythme du fox-trot et du tango. Faisant montre de sa maîtrise graphique de la lumière, de l'ombre et de l'expression, grâce à la patine que confère le tirage argentique, Nippoldt alterne portraits et paysages pour montrer le décor changeant et les centres dynamiques de cette capitale en plein essor et en pleine industrialisation, ainsi que les personnages extraordinaires qui peuplaient ce vivier artistique, scientifique et idéologique. Animé par une curiosité sincère pour les excentriques et marginaux, qui façonnèrent cette époque entêtante, autant que pour les "puissants" , Nippoldt dresse le portrait de personnalités comme Lotte Reiniger, Christopher Isherwood, Albert Einstein, Kurt Weill, Marlene Dietrich et George Grosz, mais aussi de Thea Alba, "la femme aux dix cerveaux" , de Magnus Hirschfeld, le "Einstein du sexe" , et du fameux criminel local Adolf Leib. C'est ainsi que le livre pose un regard particulier sur certains des phénomènes culturels et politiques les plus marquants de l'époque, et s'attache aux plus grandes vedettes du grand écran ou à l'atmosphère chaotique engendrée par le gouvernement de Weimar. Au-delà des protagonistes et des lieux, le livre saisit surtout l'esprit incomparable et ineffable d'un endroit et d'un moment, d'une époque suspendue entre deux guerres mondiales et d'un pays tiraillé entre l'audace de céder à la joie de vivre et la noirceur envahissante du national-socialisme. Avant que la nuit tombe, Nippoldt nous montre tout : le feu des projecteurs et les murmures en coulisses, les usines qui sortent de terre et la physique théorique, le rugissement des stades et le silence feutré des théâtres, les chansons des Comedian Harmonists, les satires de George Grosz et l'icône Marlene Dietrich, qui ébranle les caractéristiques du genre avec sa cigarette, son chapeau haut-de-forme, son smoking, et son fameux regard aguicheur. Edition allemande disponible à l'automne 2017. Parution des traductions prévue au printemps 2018.

07/2018

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Littérature française

Le sacre et le couronnement de Napoléon

Parce, qu'il avait été sacré par le Pape, Napoléon a considéré qu'il était revêtu d'un caractère ineffaçable, qu'il était devenu un souverain égal à tous les souverains, qu'il ne pouvait point être discuté comme tel, qu'il était l'oint du Seigneur, et que, si son empire n'avait point reçu une institution divine, il s'en fallait de peu. On ne saurait dire qu'il le crût, mais il prétendait au moins le faire croire, et, en vérité, des illusions qu'on donne à celles qu'on prend, le pas est si vite franchi qu'on peut se demander si ici il ne l'a pas été. Tout au moins, dans la foi qu'il avait placée en sa destinée, n'avait-il pas, quoiqu'il s'en soit défendu, admis une part de fatalisme qui devait le rendre plus apte qu'homme au monde, à subir l'impression qu'il avait été désigné, qu'il remplissait, qu'il accomplissait une mission. Certes, de cela, il ne s'explique point, ou il s'explique confusément. Mais cette croyance dont il peut être presque inconscient, qu'il ne raisonne point, qu'il essaie de réfuter, se fait jour par quantité de phrases échappées. Ainsi, lorsqu'il écrit à Joséphine : Toute ma vie, j'ai tout sacrifié, tranquillité, intérêt, bonheur, à ma destinée ; lorsqu'il lui écrit : Je dépends des événements ; je n'ai pas de volonté ; j'attends tout de leur issue ; et encore : Plus on est grand, et moins on doit avoir de volonté ; l'on dépend des événements et des circonstances ; qu'est-ce que la Destinée, si elle n'est point providentielle, que, valent les événements s'ils ne tiennent qu'au hasard ? Qui parle de sa destinée, entend bien qu'il est prédestiné. De la désignation, l'institution divine n'est qu'une conséquence et comme une confirmation, mais n'est-ce pas que devant les yeux de celui qui la reçoit, cette institution devient effective et valable, s'impose à l'esprit, l'obsède et le conquiert ? Ce n'est point à dire que Napoléon, dans la suite de ses actes, se crût (jusqu'en 1810) moins obligé de faire effort. Il ne manque pas dans l'histoire de souverains, fort convaincus de leur droit divin, qui besognent à leur gouvernement, et ont le sentiment fort net que leur action continue y est nécessaire. Mais on les reconnaît pour des croyants, à des phrases, à des mots ou des gestes. ll semble bien que ces phrases ; ces mots, ces gestes, se trouvent chez Napoléon à partir du Couronnement. Cet ouvrage revient sur les enjeux politiques et secrets de ce couronnement pour mieux comprendre le destin tragique du premier empereur des Français.

04/2021

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Littérature française

Témoignages sur Renan, Taine et de Guaita

Huit jours chez M. Renan a été écrit quand Maurice Barrès débutait dans les lettres et quelques pages même quand il était étudiant ; d'autres, plus anciennes, qui devaient être réunies sous ce titre, ont paru dans le Voltaire au mois de mai 1886. L'auteur ne s'attendait pas au scandale qu'il causa involontairement dans l'entourage de M. Renan : "Les amis de ce grand homme eussent voulu que je le traitasse avec plus de réserve qu'il n'avait lui-même traité les héros et les saints. Ils disaient, en levant leurs bras, qu'il était un auteur vivant. Pitoyable raison ! Que pour les gens de l'Institut, des salons et de sa famille, M. Renan fût un homme en chair et en os, c'est possible, c'est indéniable, et par la suite moi-même je le vis sourire, parler, manger, mais pour moi, dans ma petite chambre d'étudiant ignoré, il était trente chefs-d'oeuvre sans plus, que mon âme seule animait. Vivant, le vieux M. Renan pour le jeune M. Barrès ? Quelle folie ! Croyez-vous donc qu'il soit jamais venu s'asseoir à ma table de la bibliothèque Sainte-Geneviève ? "Taine et Renan est constitué d'une dizaine d'articles publié dans divers journaux et revues, recueillis et commentés par Victor Giraud pour qui "ces articles ne cons­tituent assurément pas une étude complète et méthodique sur les deux grands écri­vains qui ont dominé tou­te la pensée française de la fin du XIXe siècle. Mais ils ont paru curieux, suggestif pleins de vues pénétrantes, de vives et perçantes formules, et l'on y peut suivre comme à la trace ce passionnant phénomène psychologique qu'il est si rare de pouvoir observer avec quelque détail : l'action d'un esprit sur un autre esprit. Les historiens, les moralistes et les lettrés jugeront sans doute qu'il y avait lieu de tirer ces pages perdues, presque inédites, de l'oubli". Ses souvenirs sur Stanislas de Guaita, occultiste et poète français, cofondateur avec Joséphin Peladan de l'Ordre kabbalistique de la Rose-Croix, est un hommage à cet ami rencontré au lycée de Nancy, vers 1880 qui le fit adhérer plus tard au martinisme et dont il préfaça l'une des éditions d'Au seuil du mystère.

06/2020

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Musique, danse

Images de femmes. Avec 1 CD audio

La place des femmes dans la société : un thème d'une brûlante actualité... depuis des siècles !! Il est de telles évidences, si profondément ancrées dans nos cultures et dans nos comportements, qu'on a parfois du mal à les reconnaître, à les discerner ou, tout simplement, à les admettre. Ainsi, malgré une pléiade de lois autour de la parité hommes-femmes, force est de constater que les inégalités persistent toujours dans de nombreux domaines et que les bonnes intentions sont rarement suivies d'effets. Dès lors, la prise de conscience de cette situation, condition nécessaire pour faire réellement évoluer les choses, passe par des chemins bien plus efficaces que l'action politique, autrement dit par l'éducation. L'objectif de ce nouvel opus consiste à faire de l'art, de la musique et de l'histoire les vecteurs d'une approche différente pour sensibiliser les nouvelles générations à l'importance des rôles et fonctions que la femme a occupé aussi bien dans les mythologies des mondes antiques qu'au XXIe siècle. Agrémenté de nombreuses illustrations, tant graphiques que sonores, ce large survol apporte une autre regard sur l'histoire de l'humanité qui a trop souvent fait de la femme un "homme partiel", voire "un être invisible". Bref, qu'elles soient sainte, sorcière, chef de guerre, philosophe, maître à penser ou stratège politique, diverses figures exceptionnelles sont ainsi abordées (Hypathie d'Alexandrie, Cléopâtre, Jeanne d'Arc, Christine de Pisan, Yennenga, Isabelle d'Este, Louise Labbé, Olympe de Gouge, Anna Zingha, Kimpa Vita, Lalla Fatma N'soumer, Marianne, Louise Michel, Mary Shelley, Ada Lovelace, Victoria, Tarenorer, Joséphine Baker, Alexandra David-Néel, Rosa Parks, Aung San Suu Kyi, Mère Térésa, Soeur Emmanuelle...). Par ailleurs, Jérôme Dorival s'attache à présenter les vies et oeuvres de quelques rares compositrices qui ont jalonné l'histoire de la musique : Hildegard von Bingen, Francesca Caccini, Elisabeth Jacquet de La Guerre, Louise Farrenc, Fanny Hensel-Mendelssohn, Clara Schumann, Germaine Tailleferre, Yi-Xu... et Hélène de Montgeroult (indépendamment de la qualité de son oeuvre, trop méconnue, il faut découvrir l'histoire de sa rocambolesque traversée de la Révolution française !! ). De plus sera proposé un dossier consacré à la portraitiste Elisabeth Vigée La Brun et à la présence de la musique dans son oeuvre... De son côté, Claude Dietrich décrypte les parcours atypiques de plusieurs femmes qui se sont illustrées dans les domaines de la chanson (Edith Piaf, Marlène Dietrich...), du cinéma (Marilyn Monroe, Greta Garbo...) ou du jazz (Bessie Smith, Billy Holiday, Ella Fitzgerald) ainsi que l'écoute d'oeuvres marquantes. Enfin, Phalika Ngin nous entraînera dans le sillage de deux reines (Indradevi et Jayarajadevi) qui, au cours du XIIe siècle, ont marqué par leurs initiatives diverses tout le royaume khmer (Cambodge) alors à son apogée. Un grand pan de l'histoire trop souvent ignoré par l'Occident nous est ainsi révél

02/2016

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discriminations, exclusion, ra

Notre France noire. De A à Z

Qui était le premier " maire " noir de Paris ? Quelle était la première miss France noire ? Habib Benglia est-il le plus grand acteur noir français du xxe siècle ? Quel rapport entre Mati Diop, Ababacar Diop et Omar Victor Diop ? Qui a inventé la " Police des Noirs " ? Qui a chanté " Le temps des colonies " ? Sur quelle période l'émission Pulsations était-elle diffusée à la télévision française ? Où se trouve le Jardin colonial ? Qui a écrit l'ouvrage à succès L'Invasion noire ? Combien d'années séparent le Congrès international de la race noire à Paris et le Congrès international des écrivains et artistes noirs à Paris ? " Que vous ayez ou non toutes les réponses, que vous possédiez ou non déjà votre "brevet" de France noire, plongez avec nous dans quatre siècles d'histoire. Les plus de 200 notices qui composent ce voyage s'écrivent pour nous comme une évidence. Car c'est notre histoire. Elle est en nous. Nous vous invitons à une revigorante randonnée à travers les cultures, les arts et les mémoires des populations noires de la France d'hier, d'aujourd'hui, voire de demain si on veut rêver du futur commun à construire et consolider ensemble. " Après avoir déclaré leur amour aux cultures africaines chez Fayard en 2019, Alain Mabanckou et Abdourahman Waberi sont rejoints par l'historien Pascal Blanchard pour concevoir Notre France noire. Ce dictionnaire enjoué, d'Adoption aux Zoulous, en passant par Joséphine Baker, Champagney, Yannick Noah ou Arthur Rimbaud, mais aussi la publicité Banania, le CRAN, les humoristes noirs ou le rhum Negrita, est tour à tour facétieux et profond, culturel, historique et politique. Un Panthéon aux couleurs de la France. Alain Mabanckou est l'auteur de romans à succès traduits dans le monde entier, dont Mémoires de porc-épic (prix Renaudot 2006), Verre cassé et Petit piment, et d'essais remarqués (Lettre à Jimmy, Le Sanglot de l'homme noir). Professeur à UCLA, finaliste du Man Booker International Prize, il a été nommé professeur au Collège de France à la Chaire de création artistique en 2016. Pascal Blanchard est historien, auteur-réalisateur, chroniqueur et commissaire d'exposition. Chercheur associé au CRHIM-UNIL à Lausanne et co-directeur du Groupe de recherche Achac (Paris), il est spécialiste des imaginaires, de la question coloniale et des immigrations en France et a publié ou codirigé une soixantaine de livres, dont Sexe, race & colonies et Histoire globale de la France coloniale. Abdourahman A. Waberi est romancier, poète et essayiste, auteur de plusieurs ouvrages primés comme le roman panafricain Aux Etats-Unis d'Afrique. Pensionnaire de la Villa Médicis en 2010, Grand Prix de la francophonie de l'Académie française en 2021, son oeuvre est traduite dans tous les continents. Il enseigne les littératures d'expression française et la création littéraire à l'université George Washington (Washington DC) et collabore notamment au Monde.

10/2023

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Littérature française

Les plus belles histoires vraies de Noël

Des histoires de Noël, belles, insolites, incroyables (souvent inconnues) ayant pour héros des anonymes, des célébrités contemporaines ou des personnages historiques. Le lecteur est plongé dans une ambiance magique, celle de la plus belle fête de l'année. Durant cette courte parenthèse enchantée, surgissent de belles et incroyables histoires... - 1818. Afin d'attirer du monde dans la petite église d'Obendorf, en Autriche, où il est second pasteur, Josef Mohr écrit "Douce nuit". Il est soutenu par l'instituteur, organiste et compositeur, Franz Gruber. - 1843. Charles Dickens publie le premier de ses livres de Noël qui va devenir une tradition contribuant à faire de Noël, en Angleterre, la principale fête de l'année. - 1742. Au matin de Noël, Mme de la Tournelle se fait déposer dans sa chaise à porteurs au milieu de la Cour des Ministres du château de Versailles. Elle veut attirer l'attention de Louis XV. Et ça marchera puisqu'elle va devenir sa favorite... - 1847. En quelques heures, un inconnu, Placide Coppeau, de Roquemaure, sur les bords du Rhône, écrit "Minuit chrétiens" pour la collégiale. Une cantatrice tombe sur le texte et le donne à Adolphe Adam, célèbre musicien qui a notamment signé le ballet "Gisèle". Il en compose la partition. Création le 24 décembre à Roquemaure. - 1925. La première aventure de Winnie l'Ourson paraît sous la plume d'Alan Alexander Milne le 24 décembre 1925 dans un quotidien britannique avec un tel retentissement que la BBC fait lire le texte le lendemain sur son antenne ! Derrière ce Winnie imaginaire, se cache une émouvante histoire vraie... - 1797. A peine cinq mois après leur rencontre coup de foudre, Walter Scott épouse Charlotte le 24 décembre. - 1898. Louis Renault part réveillonner dans une voiturette de son invention. Ses amis le voyant arriver sont séduits. Il repart avec douze commandes pour le même véhicule ! - 1642. Naissance le 25 décembre d'Isaac Newton. L'enfant est tellement chétif que deux sages-femmes affirment qu'il ne passera pas la journée. Il vivra 85 ans... - 1914. Dans la précipitation la plus totale (elle enfile une robe banale même pas neuve !), Agatha Christie épouse Archibal, son premier mari. - 1959. Le 24 décembre, Joséphine Baker adopte un bébé trouvé un peu plus tôt enroulé dans un chiffon à côté des poubelles de la gare Saint-Lazare. - 1954. Le 24 décembre en début de soirée, une inconnue décidée à devenir chanteuse arrive d'Egypte à Paris sous la neige. C'est Dalida. - 1956. Jean Nohain anime la soirée du réveillon à la RTF en direct. Soudain, le feu se déclare sur le plateau alors qu'il raconte un conte de Noël intitulé "Le briquet"... Tout se terminera bien ! - 1946. Quelques mois avant Noël, Tino Rossi tourne "Destin", un film de Richard Pottier. Au cours des prises de vue, on se rend compte qu'il manque une chanson pour Tino. En vitesse, Raymond Vinci et Henri Martinet écrivent "Petit papa Noël" dont la carrière discographique démarre à Noël. Le début d'un triomphe. Le film, lui, n'est pas passé à la postérité. - 1967. A Paris, réveillé en sursaut, un homme reçoit un coup de poing sur la figure. Son plus merveilleux Noël commence ! - 1985. Un businessman anglais rate son train. Il erre dans une gare jusqu'à ce qu'il soit attiré par un clochard très différent des autres... - 1990. Un gamin de sept ans parcourt trente kilomètres seul pour offrir à sa famille le plus beau des cadeaux.

11/2014