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Science-fiction

L'oiseau de feu Tome 3 : Les années d'errance

L'Oiseau de feu s'est élancé juste avant que la Tour n'explose et que la Cité de Manokhsor, tel que l'avait prédit MO, l'ordinateur de la Centrale, ne soit engloutie par un gigantesque cataclysme. A bord de la fusée téléguidée se trouvent neuf hommes et femmes ; à la fin du trajet interstellaire vers la planète Ashmev, il n'en restera que trois : Adakhan, Selvah et Laïtha. Si l'île où L'Oiseau de feu s'est posé est remarquablement accueillante — faune et flore s'offrent littéralement à eux —, Adakhan a le sentiment qu'ils devront la quitter avant longtemps et c'est pourquoi, plutôt que de s'abandonner au bonheur, il cherche le moyen d'atteindre le continent qu'il entrevoit à l'horizon. Or, pendant que le quatuor — Selvah a eu un fils, Abhül — effectue la traversée sur le grand radeau construit par Adakhan, une tempête leur fait perdre toutes les possessions apportées de l'Ancien Monde ; c'est donc dans un total dénuement qu'ils aborderont ce continent qui, s'il est nettement plus vaste que leur île d'arrivée, est aussi nettement plus hostile. Et c'est ainsi que commenceront les années d'errance d'Adakhan et des siens, au terme desquelles l'ancien maître-forgeron, devenu le patriarche d'un formidable clan, apercevra enfin la terre promise qui, depuis toujours, avait nourri le moindre de ses rêves... Nourri par ses lectures philosophiques et par la grande tradition romantique allemande, Jacques Brossard a imaginé une société maintenue dans son indigence par un groupe de privilégiés retranchés sous la Tour qui domine la Cité de Manokhsor. C'est à la fois un long apprentissage pour le jeune Adakhan, et une formidable oeuvre de science-fiction qui pose des questions fondamentales sur le pouvoir, le libre arbitre, l'engagement, la religion et le devenir de l'humanité. Discussions philosophiques, fabrication de mots aptes à rendre compte de nouvelles réalités, sollicitation de tous les sens, mystères et inventions scientifiques, aucune stratégie narrative ou discursive n'est négligée par l'auteur pour créer une oeuvre totalisante.

05/2018

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Littérature française

Bab-el-Oued. Bab-el-Oued raconté à Toinet (1955). Alger – Bab-el-Oued (1956).

"Bab-el-Oued raconté à Toinet" (1955). "Alger - Bab-el-Oued" (1956). Avec des extraits de : "Cette haine qui ressemble à l'amour" (1961) - "Journal d'exil" (1963) - "Interdit aux chiens et aux Français" (1966). Si Camus a chanté Belcourt, Brune s'est penché sur le quartier de Cagayous, Bab-el-Oued, ce "melting pot" fascinant. Dans son roman "Cette haine qui ressemble à l'amour" (1961) et son "Journal d'exil" (1963), Brune a longuement déclaré son amour pour ce faubourg d'Alger. Dans "Interdit aux chiens et aux Français" (1966), il a décrit son calvaire qui était celui de toute l'Algérie française. Mais déjà en 1955, dans une série d'articles pour "La Dépêche quotidienne", c'est plein de tendresse et d'humour que Brune a "raconté Bab-el-Oued à Toinet" en y ajoutant une cinquantaine de caricatures pertinentes. Tous ces écrits se trouvent réunis dans cette nouvelle édition. "Bab-el-Oued ? Ce n'est pas une ville espagnole, ni italienne, ni française. C'est une ville nouvelle... une ville comme il n'en existe nulle part ailleurs. C'est une ville-synthèse. Elle est née du brassage de tout ce que la Méditerranée compte de pèlerins de l'aventure, dont les yeux sont accoutumés à chercher au-delà de l'horizon de la mer d'insaisissables eldorados. C'étaient des Napolitains orgueilleux, des Maltais subtils, des Corses fiers comme des condottières, des Andalous nonchalants, des Calabrais têtus, des Catalans tragiques... et des Français plus sceptiques que toutes les races du monde puisqu'ils sont capables de rire même des miracles qu'ils accomplissent. Ils ont importé un prodigieux acharnement au travail et toutes les traditions latines qui comptent parmi les plus somptueuses du monde. Mais ils ont surtout apporté la gaieté et la jeunesse des races régénérées par les échanges... une vivacité que les bourgeois glacés et pincés jugent vulgaire mais qui n'est qu'une manifestation de la spontanéité des gens sincères et simples... la bonhommie familière des peuples qui ont trop souffert pour ne pas avoir appris les vertus de l'indulgence... et qui savent dissimuler les soucis quotidiens derrière des plaisanteries et des rires qui sont la pudeur des gens pauvres. Voilà Bab-el-Oued". (Jean Brune)

05/2015

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Romance et érotique LGBT

Sexe à Seattle Tome 4 : La rédemption de River

River Larsen est un globe-terreur, un apôtre de la vérité, un thérapeute tantrique. Il excelle dans l'art d'aimer son prochain, sans jamais tomber amoureux. Que ce soit son passé terrestre ou spirituel, il sait qu'il ne doit pas ancrer son coeur à un autre. Alors, quand il est irrémédiablement attiré par l'un de ses patients, le magnat du café Brent McKay, River se persuade que ce ne sera qu'une idylle passagère. Une belle rencontre de deux âmes, avant que les rivières de la vie ne les emportent vers des flots contraires. Brent McKay a vu son appétit sexuel mourir en même temps que son épouse deux ans auparavant. Quand il se rend à la Clinique d'Expanded Horizon à Seattle pour y trouver de l'aide, il fait la connaissance de son assistant sexuel, River Larsen. Brent n'aurait jamais pensé être attiré par un homme, mais la légèreté et le toucher magnétique de River le ramènent à la vie. Brent est de nouveau prêt à s'engager. Mais comment persuader River que l'amour peut être éternel, si seulement on y croit ? LA REDEMPTION DE RIVER vous présente : un veuf plein de surprises, un adorable hippie convaincu d'être une aigrette de pissenlit, une différence d'âge, une découverte de la bisexualité tardive, la gastronomie de Seattle, une péniche, des chiens, un voyage à Bombay et les secrets du tantrisme. (Des secrets du type : comment faire l'amour pendant des heures.) Et bien qu'il s'agisse du quatrième tome de la série SEXE A SEATTLE, il introduit un tout nouveau couple et peut être lu séparément. #Différencedage #Sexy #MM --- "Ici, on nous présente une histoire de découverte sexuelle, avec une différence d'âge, de nombreux regards intenses qui vous prennent aux tripes, et des émotions si puissantes que ça m'a fait chialer". - Heather K, Goodreads "Je ne me souviens pas avoir jamais lu un livre qui parle de la philosophie orientale et c'est ce qui a rendu ce livre si unique et rafraîchissant à mes yeux. J'ai aimé en apprendre plus sur le reiki, les chakras et le tantrisme, c'était très relaxant". - Snjez, Goodreads

01/2023

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Pédagogie

Mettre en place un jardin pédagogique. Aux cycles 2 et 3

Pourquoi le jardin a-t-il un rôle primordial à jouer dans l'école aujourd'hui ? Depuis plusieurs années, les directives de l'Education nationale prônent l'éducation au développement durable et la formation d'élèves éco-citoyens, mais paradoxalement, les élèves sont souvent coupés de la nature : ils vivent en ville et leurs cours sont recouvertes de bitume. Ce projet de jardin, qui peut être facilement mené dans une école située en ville, combine plusieurs objectifs pédagogiques : - découvrir la nature - accompagner ou soutenir l'apprentissage du langage (oral, écrit, lu) - intégrer les élèves d'horizon différents Il est un moyen d'apprendre autrement en s'appuyant sur la curiosité naturelle des enfants, leur goût de l'exploration, leur capacité d'apprentissage, leur sensibilité à la beauté. De plus, il facilite les apprentissages en articulant concret et abstrait (l'odeur d'une fleur) et en associant le geste et la parole ("je plante une graine" , "je fais une bouture"). Cette démarche pédagogique qui s'articule autour d'activités liées à la nature et ancrées dans le réel, permet non seulement la construction des savoirs de l'enfant mais également la construction de sa personne. Elle le responsabilise, le guide vers l'autonomie et lui fait prendre conscience de son rôle d'éco-citoyen. L'organisation de l'ouvrage Partie 1 : Les principes et les objectifs pédagogiques Partie 2 : La mise en oeuvre dans l'école 1. L'automne 2. L'hiver 3. Le printemps 4. L'été Pour chaque saison sont proposés 4 Ateliers qui comportent 3 séances : observer, questionner, créer. - Le versant végétal (étude du sol et des plantes) - Le versant animal (étude des animaux et de leur rôle) - Le versant humain (étude des gestes et de leur impact) - Pour aller plus loin (interdisciplinarité et interculture) Une séance s'organise en 2 temps : un temps dehors, suivi d'un temps en classe où les élèves rendent comptent de leurs observations, actions, récoltes... grâce à un travail personnel réalisé à partir de photofiches. Les ressources à télécharger - une proposition de programmation annuelle - 48 photofiches pour le cycle 2 - 48 photofiches pour le cycle 3.

03/2021

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Sciences historiques

Jarny. Mineurs et cheminots dans l'entre-deux-guerres

Ce livre retrace 20 années de la vie d'une ville ouvrière de Lorraine du Nord. 20 années au cours desquelles les guerres, les crises et les brassages d'hommes ont rompu le cadre traditionnel d'un village d'à peine quelques centaines d'habitants. La perte de l'Alsace-Moselle après 1871, l'exploitation du fer du Pays Haut et la redéfinition du réseau ferré, avaient fait de ce bourg une ville carrefour et industrielle en l'espace d'une dizaine d'années avant 1914-1918. Déjà l'horizon traditionnel avait été rompu par l'arrivée de centaines d'ouvriers français et italiens, attirés par les mines, les chantiers de la gare ou le petit commerce. Ils n'avaient guère eu le temps de s'installer puisque la guerre de 1914-1918 avait jeté dans cette fourmilière, un formidable coup de pied, brisant son élan et la vidant presque totalement pendant plus de quatre ans d'occupation allemande. Mais la guerre n'a pas seulement rompu l'élan initial. En rendant à la France les territoires mosellans désormais concurrents, le bassin de Briey perd pour un temps son dynamisme initial malgré la reconstruction. La production repart et les hommes reviennent aussi massivement. Cette fois, avec le sang français et italien, du sang polonais vient irriguer le coeur de la cité. Pourtant la santé des mines jarnysiennes est fragile, l'une prospère par à coups, l'autre stagne, empêtrée dans les litiges des dommages et séquestres. La ville, qui vit au rythme des trains de minerais, des salaires ouvriers et des bénéfices du petit commerce, commence à douter. On attend alors beaucoup d'une municipalité républicaine et laïque pour panser les maux de chacun. La crise de 1931, ajoute ses effets. Economique puis sociale, elle jette le trouble durablement. Certes elle contribue à stabiliser toutes les populations, mais exacerbe aussi les tensions politiques et xénophobes. Malgré l'idée commune, le mouvement ouvrier peine à s'organiser et ne perce véritablement qu'après 1936, profitant pour quelque temps seulement de "l'embellie" du Front Populaire, avant que la guerre ne bouleverse la cité à nouveau.

06/2018

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Géopolitique

SHERIF. Souveraineté et interdépendance. De la mondialisation à la planétisation, Edition 2021

La Covid-19, en nous imposant son calendrier, nous force à réfléchir sur un "après" incertain. Si la pandémie est mondiale, son éradication ne pourra pas être que nationale. Le déconfinement des uns impactera les autres même si chacun semble vouloir mener sa propre guerre contre l'ennemi commun. Ce repli collectif a induit une situation étrange : aucun pays ne paraît vouloir assumer le leadership mondial face à la crise. La compétition l'emporterait-elle sur la collaboration ? Le débat sur la souveraineté est partout devenu central, il restera probablement structurant, l'indépendance l'emportant sur la solidarité. Au cours de l'année écoulée, la Fondation a ouvert de nombreuses pistes de réflexion, sur la souveraineté, bien sûr, mais aussi sur l'intelligence artificielle et la nouvelle donne américaine. Elle a complété la piste qu'elle avait ouverte sur l'Afrique et la coopération triangulaire Afrique-Europe-Chine. Elle est restée également très attentive aux tensions qui semblent, hélas, structurer les relations internationales actuelles. En outre, la montée des populismes a provoqué des poussées de nationalisme. Dans ce monde manichéen, bipolaire, la démocratie reste cependant la force la plus capable de faire exister les valeurs du pluralisme, de l'Etat de droit, de la liberté, de la diversité ainsi que de permettre de surmonter les égoïsmes nationaux et de dégager des valeurs de rassemblement. Le Sherif 2020 titrait sur le "Grand Basculement" du Monde. Au-delà de la Nation, de la Région ou du Continent, la Planète apparaît à présent, aux yeux de beaucoup, comme une nouvelle frontière politique. A la mondialisation se substitue la planétisation. Ce mouvement nécessite de replacer le destin de l'Humanité au centre des réflexions et des relations internationales, de donner au monde un nouvel horizon, nécessaire à sa survie. Dans ce même courant de pensée, les défis sanitaires, environnementaux comme la lutte contre les inégalités sociales ne peuvent plus être traités selon les règles habituelles de la mondialisation mais à l'échelon de la planète toute entière. L'Almanach 2021 de la Fondation Prospective et Innovation (FPI) reprend ces thèmes non pas pour décrire le futur mais pour appeler à la réflexion, par une meilleure compréhension des grands enjeux qui façonnent notre avenir.

03/2021

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Littérature étrangère

Des chaussures pleines de vodka chaude

Ce recueil de nouvelles permet à Zakhar Prilepine de nous parler à sa façon, qu’on a pu qualifier de “brutale”, d’amour, des femmes, de la guerre, de mecs avec des histoires de chien qu’on mange bravement alors que c’est du porc, de filles délurées… Il y a un ton Prilepine, à coup sûr celui d’un grand écrivain. Les héros de Zakhar Prilepine sont des jeunes gens des années 1990 qui boivent énormément, se sentent “paumés” et sont profondément las. Mais, “c’est toute la Russie qui est lasse : ses pierres, ses arbres, ses maisons, ses routes, ses croyances sont fatigués. Même si l’horizon est bouché, même si les riches ne voient pas la pauvreté autour d’eux, c’est tout de même la Russie.” C’est dans cette Russie-là, horrible mais forcément aimée, que Prilepine nous entraîne. A travers ces onze nouvelles, il nous parler d’amour et de guerre, des femmes et des “mecs”, de comment on devient un homme, de la campagne qui se meurt (“Un Village mortel”), toujours à sa façon qu’on a pu qualifier de “brutale”. La série des nouvelles “entre mecs” (“Récit de garçons”) est souvent tristement comique avec des histoires de voitures déglinguées, de chien qu’on mange bravement alors qu’on découvrira le lendemain que c’était du porc (“Viande de chien”), de filles délurées… pour devenir tragique quand l’action se passe en Tchétchénie (“Le Meurtrier et son jeune ami”, “Slavtchouk”) portée par des personnages particulièrement réussis comme Roubtchik ou le Primate. Mais dans cet univers masculin au possible, deux nouvelles (“Gilka” et “Ma Fille”) montrent un Prilepine nostalgique à jamais de la tendresse des femmes. Avec une force d’évocation qui subjugue, une écriture brutale mais somptueuse, Zakhar Prilepine s’inscrit dans la grande tradition du roman russe. Il promène sur le monde un regard toujours tendre, étonné, émerveillé et plein d’humour, tout en faisant entrer dans ses romans une réalité brûlante, dérangeante, loin de l’image lisse, heureuse et conquérante que souhaite donner la Russie d’elle-même. Il y a un ton “Prilepine”, à coup sûr celui d’un grand écrivain.

10/2011

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Indépendants

Un beau voyage

" Ah les voyages ! Aux rivages lointains, aux rêves incertains, que c'est beau les voyages ! " chantait Barbara. Mais il faut bien le dire, durant cette année 2020, les voyageurs, ceux qui se ressourcent auprès de paysages, de senteurs, de saveurs inconnues, ont été bien malmenés. Heureusement, en 2021 " Un beau voyage ", de Delphine Panique, arrive pour leur venir en aide ! Comment faire pour voyager lorsqu'on est bloqués ? Imaginons-nous, en mer, pendant un calme plat : pas de vent, pas de courant. Le navire, telle une souche morte, est immobilisé. Que faire, à part imaginer les îles qu'on pourrait accoster, les terres qu'on souhaiterait aborder ? Que faire, à part évoquer diverses légendes marines et autres monstres aquatiques ? Que faire, à part se raconter des aventures passées, et, pourquoi pas, futures ? Tant que vous resterez calme, tant qu'il vous restera des vivres, tout ira bien... Et après ? Après Orlando, fausse adaptation littéraire, et En temps de guerre, chronique historique douteuse, Delphine Panique revient chez Misma, son éditeur originel, pour s'attaquer au genre du récit de voyage en mer, et, comme à son habitude, le détourner. Son voyage sera donc immobile. Les protagonistes ont beau être sur un bateau à voile, ou quelque chose qui y ressemble, ils sont bloqués. Ils ne peuvent qu'imaginer. Dès lors, Delphine Panique, au travers d'une longue discussion entre le Capitaine et son mousse Béber, développe tout un imaginaire traditionnel et référencé sur le voyage en mer : îles inconnues, naufrages, tempêtes, pêche à la baleine, monstres marins et autres créatures des profondeurs. Mais petit à petit, malgré leurs joyeuses rêveries, les deux protagonistes vont faire face à l'angoisse de la solitude, de l'inconnu, et laisser apparaître leurs faiblesses et leurs peurs devant la force des éléments qui les entourent, devant l'immense et secrète monstruosité de l'océan... Pour ce nouvel album, Delphine Panique accentue brutalement le minimalisme de son dessin et de sa mise en scène. Horizon plat, dessins géométriques tirant vers l'abstraction, pour un récit dénué d'actions mais ponctué de dialogues truculents et de curieux paysages imaginaires qui invitent le lecteur à la rêverie, à la divagation, au voyage.

04/2021

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Littérature française

La trilogie d'Osunna Tome 3 : Rue du Dragon (1963-1967)

Avec le roman Rue du Dragon, Maïté Villacampa vient clore "La Trilogie d'Osuna". L'héroïne découvre Paris et le travail de l'art où l'oeuvre couve rue du Dragon, au Quartier latin. Entre des ombres fertiles et une maturité qui infuse, le Dragon de Luz distille des signes. Osuna de Châlus nous convie à ces pulsations secrètes lorsque se répand l'horizon pour point de départ. Capter sans capture, saisir à plein, ne rien retenir, toucher sans besoin de posséder, affine la romancière. A travers l'amour-passion sur un double fond de guerre d'Algérie et de troublantes rencontres artistiques, le fameux Dragon révèle d'étranges coordonnées. Mais ces fulgurances en forme d'offrande sont-elles saisissables en leur principe secret... ? Les choses pour Osuna sont-elles surréelles et fatales... ? Tenir et main-tenir la transe. Passage par le feu, nous conte l'auteure. A fines densités comme des particules anoblies, Maïté Villacampa vogue sur des poétiques majeures et sacrales. Avec elle, Osuna cherche la pièce manquante dont nous dessinons les contours. Au bout de mon fusain, la lumière pose des questions à l'ombre. Eprouvons alors ce qui se révèle. Anne de Commines " Une telle élégance dans ces corps d'hommes ! Elle se déployait sur cette scène minuscule avec un tel humour, une telle drôlerie, des histoires et chansons salaces ou tendres, rêvant de travestir la vie, toute la vie. Je n'avais jamais vu d'aussi près une robe du soir pailletée découvrant une épaule un peu trop carrée, des gants longs en cuir cerclés de bracelets en faux diamants et ces chignons tressés de princesse de Trébizonde, ces sourcils à la Dietrich, ces corsets de dentelles aux bas-jarretelles roses et talons aiguilles de cinéma... Des visages, oui, des visages peints rappelant ceux des clowns ou des comédiens de théâtre Nô ou encore ceux des vamps. Et sous les masques, une fois encore, la force de rire sur soi-même et sur notre commune humanité... " Extrait du roman Sur l'illustration de couverture, collage de Maïté Villacampa, figurent des éléments empruntés au peintre d'art brut Henry Darger

04/2022

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Lire un tableau

Piero della Francesca et la Flagellation d'Urbino. Un pacte pour l'Europe

Tout le monde connaît Piero della Francesca, un des plus grands artistes de l'histoire de l'art. Et tout le monde connaît au moins de vue sa peinture la plus célèbre : la Flagellation dite d'Urbino, en référence à son lieu de conservation. La Flagellation n'est pas seulement une des oeuvres les plus fameuses de la Renaissance italienne et du quattrocento en particulier. Elle est la Renaissance qu'elle incarne à elle seule, purement et simplement, tant d'un point de vue formel qu'iconographique. L'une des images les plus débattues aussi depuis des siècles par la critique qui tente désespérément de lever le mystère et résoudre l'énigme qu'elle renferme apparemment. Ce livre, fruit d'une recherche acharnée depuis plus de vingt ans sur les chemins de la Grèce et de l'Italie, révèle enfin son sens profond tout en dévoilant pour la première fois de façon probante l'identité des protagonistes de la représentation. Une rencontre diplomatique pour sauver Byzance de la catastrophe imminente qui la guette et une Passion allégorique afin d'exprimer les souffrances de l'Eglise chrétienne d'Orient, c'est le sens littéral qu'elle exprime. Image de propagande subliminale, elle contient également un voeu implicite : laver la réputation du duc d'Urbino tragiquement assassiné et, surtout, faire renaître le grand empire romain à travers la réconciliation oecuménique et culturelle de Rome avec Constantinople enfin réunis, depuis le grand schisme, dans une même croisade pour la civilisation contre le barbare ottoman. Sol invictus d'Apollon-Constantin, premier empereur romain chrétien et fondateur de Byzance, qui s'assimile au Christ miséricordieux et vainqueur de l'obscurantisme. Plus que jamais ce tableau, que nous n'hésitons pas à qualifier comme l'image la plus importante du quinzième siècle, et le livre qui l'illumine dans toute sa beauté et sa vérité cachée sont d'actualité pour comprendre l'histoire des relations entre les deux pôles géopolitiques de l'Europe alors que se profile de nouveau à l'horizon de l'Orient la menace impérialiste de ceux qui ont la nostalgie d'un autre temps.

05/2021

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Généralités

Tempête sur le monde. Ou la faillite du Progrès

Janvier 1933. Dehors, la Dette étale sur les murs ses affiches aux faces défoncées et aux moignons hachés et des malheureux dorment sur les marches du métro — chômeurs — et 75 millions dorment ainsi misérables par le monde, qui passent leurs journées à attendre, queues affamées, à attendre sous la pluie quelque improbable issue. A tous ceux-là le monde moderne avait promis le bonheur, par la prospérité, et aujourd'hui le mot "Misère" se lit en traits hagards sur les faces des inconnus qu'on croise journellement dans la rue. Avec vos machines, avec votre production, avec votre rationalisation, avec votre technocratie vous ne l'avez pas supprimée celle-là. Et les journaux ce soir nous apprennent qu'on se bat à Séville et à Bruxelles — émeutes — sanglantes naturellement ; émeutes hier à Genève et à Sofia, sanglantes également ; émeutes demain à Mexico et à Changhaï, sanglantes toujours ; émeutes journalières en Allemagne et en Russie, et jour après jour la litanie s'égrène monotone, implacablement teintée de souffrance et de sang. Et la crise économique arrête les machines Et des empires s'effondrent. Et les peuples affolés se heurtent aux barreaux des frontières, puis refluent et tourbillonnent avant la panique finale qui les jettera à la gorge les uns des autres comme des rats affamés. Et l'Afrique, nerveuse, inquiète, traversée de remous mystérieux est prête à se soulever. Et l'Asie fermente et bouillonne et se tord sous les coups de mitrailleuse qui claquent sur les corps jaunes. Ainsi achève de passer le rêve immense et orgueilleux, le rêve de l'homme-Dieu et du Paradis sur terre. Le monde moderne issu de la Réforme et de la Révolution de 1789 agonise sous nos yeux. Malgré son triomphe apparent, triomphe généralisé par la grande guerre, il a été frappé à mort, on pourrait presque citer la date exacte, ce fut le 2 août 1914. Dans la vie des individus, des familles et des nations il est de ces instants suprêmes où l'on tient l'avenir entre ses mains, et l'un de ces instants approche. Déjà les balances du Destin oscillent et les signes annonciateurs de l'aube nouvelle pâlissent l'horizon.

03/2022

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Société

Concilier économie et écologie. Les textes fondateurs du centre international de recherche sur l'environnement e

La croissance économique est-elle compatible avec la protection de l'environnement ? Quelle politiques énergétiques faut-il déployer ? Quelle forme peut prendre la sobriété énergétique ? Comment appréhender les problèmes environnementaux ? A quoi ressemblerait une planification écologique ? Ces questions peuplent notre actualité mais elles sont loin d'être nouvelles. Le Centre international de recherche sur l'environnement et le développement (CIRED) s'efforce d'y répondre depuis la conférence mondiale sur l'environnement et le développement de Stockholm en 1972. A l'occasion de son cinquantième anniversaire, le CIRED republie des textes marquants écrits entre 1972 et 1997. Au cours de cette période caractérisée par deux chocs pétroliers, le dialogue et les tensions Nord / Sud autour de ce qui va devenir le développement durable, l'émergence des problèmes environnementaux mondiaux et singulièrement celui du réchauffement climatique, les chercheurs du CIRED élaborent des concepts, détaillent des cas d'études et proposent des réflexions qui éclairent les enjeux du présent. Qu'il s'agisse de la promotion d'un éco-développement, de l'explicitation des stratégies industrielles derrière les choix énergétiques, de la prise de décision sous controverse scientifique socio-techniques liées à l'environnement, des moyens de combattre le changement climatique ou encore des liens entre équité spatiale et développement des énergies renouvelables, ces textes proposent des pistes qui pourront utilement alimenter le débat public contemporain. Les vingt-deux contributions rassemblées dans cet ouvrage offrent un tour d'horizon des enjeux, pratiques comme théoriques, de l'articulation de l'environnement et du développement. Prises ensemble, elles posent les bases d'un développement écologique tout comme d'une socio-économie de l'environnement. Quiconque s'intéresse aux relations société-environnement trouvera dans ce recueil les clefs pour en saisir la complexité. Avec des textes de Jean Baillon, Jean-Paul Céron, Michel Colombier, Olivier Godard, Jean-Charles Hourcade, Patrick Lagadec, Solange Passaris, Ignacy Sachs, Michel Schiray, Silvia Sigal, Daniel Théry, Krystyna Vinaver. Auteurs : L'ouvrage propose une réédition de textes écrits par les chercheurs du CIRED de 1972 à 1997. Préface : Franck Lecocq, directeur du CIRED Présentation générale : Antonin Pottier, maître de conférences à l'EHESS Postface : Cristovam Buarque, ancien sénateur du Brésil

03/2023

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Religion

Croire au Dieu qui vient. Tome 2, Esprit, Eglise et monde : de la foi critique à la foi qui agit

Ce second tome de Croire au Dieu qui vient se propose de vérifier ce qu'il est advenu de la nouveauté évangélique en comparant l'existence des communautés dans les temps apostoliques à ce qu'elle est de nos jours sous le rapport de l'essentiel de la vie chrétienne : entrée dans l'Eglise par la profession de foi baptismale, célébration de la mort de Jésus par le partage du pain eucharistique, vie fraternelle selon les enseignements de l'Evangile, unité de l'Eglise sous la conduite des successeurs des apôtres. Tout cela est maintenu, mais compris et vécu très différemment. Ces changements sont significatifs du tournant vers l'Ancien Testament amorcé par l'Eglise au IIIe siècle pour échapper aux dérives hérétiques. Alors qu'elle vivait du souvenir de Jésus dans l'attente de son retour, la foi est devenue religion, ceinte de rites purificateurs et d'interdits, le sacré a envahi la communion à l'Esprit, la tradition a refoulé le libre essor de la parole, la démarcation du sacerdoce et du laïcat a renforcé la clôture de l'Eglise sur le monde. La nouveauté évangélique n'en continuait pas moins à inspirer le goût de la liberté, mais plus la société se sécularisait et plus le monde se vidait de l'esprit du christianisme, au point que des mots tels Dieu, salut ou péché ont perdu tout sens pour un grand nombre de gens. Ainsi le second parcours de l'ouvrage s'attache-t-il à repenser les visées essentielles de la foi chrétienne, en Dieu, au Christ, au salut, à l'Evangile, celles sur lesquelles tout chrétien est interrogé sous l'horizon de l'incroyance généralisée de notre temps, non pour "convertir" son interlocuteur, ni pour justifier (excuser !) les chrétiens d'être croyants, mais sur la base de la rationalité commune aux hommes d'aujourd'hui, à leurs critères de véracité et de vérité, dans le but de témoigner du sens de l'homme et de l'humain qu'inspire la foi chrétienne, de répondre à leurs interrogations sur l'avenir de l'humanité, et de leur proposer une action commune pour sauver l'homme de la déshumanisation qui le menace.

03/2016

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Essais médicaux

Politique et gestion du cancer en question

«?Prasad fait un travail remarquable pour démontrer comment le laxisme des normes de preuve et des réglementations, associé à une industrie pharmaceutique mue par le profit, aboutit à l'utilisation de nombreux médicaments peu efficaces ou inefficaces (mais très coûteux) sur des patients atteints de cancer aux États-Unis et dans le monde entier. Vous ne trouverez pas un livre comparable.?» Dr Kenneth W. Lin, Georgetown University «?Ce livre majeur aborde un sujet brûlant et controversé d'une manière érudite, originale et sceptique (mais pas trop cynique). Espérons que la position iconoclaste de Prasad contribuera à la réflexion sur la manière de changer certains paradigmes de la médecine du cancer. Une lecture incontournable pour les oncologues en formation, les personnes travaillant dans l'industrie pharmaceutique et les responsables des politiques de santé.?» John A. Hickman, consultant en soins de santé «?Prasad expose un plan qui instruira le grand public sur la façon dont nous nous sommes retrouvés dans cette situation fâcheuse, et il explique ce que nous pouvons faire pour nous en sortir. Je recommande vivement ce livre aux patients, à leurs défenseurs ainsi qu'à tous les médecins - pas seulement les oncologues.?» Ameet Sarpatwari, Harvard Medical School «?Le développement des médicaments anticancéreux est miné par le battage médiatique et les manipulations, qui suscitent de faux espoirs, perdent les patients et gaspillent l'argent. Prasad dissèque de manière incisive les preuves minables et les abus systématiques, y compris les effets pernicieux des conflits d'intérêts financiers et de l'autopromotion académique, et il propose des mesures sensées pour améliorer le développement de nouvelles thérapies contre le cancer.?» Dr David P. Steensma, Dana-Farber Cancer Institute «?Malignant confirme le statut de Vynayak Prasad, qui est aujourd'hui l'une des voix critiques les plus convaincantes en oncologie. C'est un livre qui doit être lu par toutes les personnes impliquées dans les soins aux personnes atteintes de cancer et par celles qui s'y intéressent. C'est un tour d'horizon complet d'une situation désastreuse, et un appel à l'action.?» Richard Lehman, University of Birmingham

02/2022

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Tourisme étranger

Moroccan tracks Volume 11. The sagho djebel

The Sagho djebel is the eastern extension of the Anti-Atlas, a volcanic mountain with granitic mamelons, basaltic organs, chaos of black shales, pink sandstones... at the gates of the Sahara. As far as the eye can see, large wild, arid spaces. A desolate land made for the lonely DPM. And for a thousand miles around, silence is the only companion. Absolute plenitude and the desire to take to the track. From flat expanses to rolling hills, from sharp relief to steep canyons : pure, original nature. The character is strong, rustic but the heart is soft. The colours are soft and gentle. Ochre, pink, brown, violet, the colour chart stretches in a gradation of shimmering pastels, sometimes accompanied by an overwhelming heat. Eldorado in the heart of the desert, rare are the oases ; modest green spots in the infinitely large, they are the reminders that we are on African soil. The wild charm of the Sagho is due to its exceptional geology : high cliffs and steep peaks, tabular escarpments and deep canyons in the middle of which caravans of camels and mules circulate. When you arrive on these immense plateaus, the lunar horizon is so vast that you want to go everywhere at once to see if it is really as beautiful elsewhere ! The Sagho also surprises by the richness of its lights : limpid like those of the nearby Sahara, or sometimes in half-tone, as in the neighbouring Dades valley. The Sagho is also the Morocco of the last Berber nomads, descendants of the ancient lords Aït Atta. In autumn, after leaving the snows of the High Atlas, they set up their dark wool tents on the slopes of the jebel until spring. They can neither read nor write, but they are sure of their way through the Atlas Mountains and the Moroccan desert. In the Sagho, they have built houses of unbaked stone, dug wells, planted almond trees, grown wheat, barley and various vegetables. Others built herds of goats and sheep, and caravans of camels. Most of them are now sedentary, semi-nomadic or nomadic...

08/2022

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Actualité médiatique internati

La raison derrière les barreaux. La radicalisation en question

Charlie Hebdo, l'hyper-casher, le Bataclan, Nice, l'assassinat de Samuel Paty et plus récemment le meurtre de Dominique Bernard : la liste sanglante des attentats commis en France ne cesse de s'allonger depuis 2015. Pour faire face au défi et à la menace permanente que représente le terrorisme islamiste, le pays a organisé la riposte. Au sein des prisons ont été mises en place des unités spéciales, les QER - quartier d'évaluation de la radicalisation. La France en compte sept : toute personne incarcérée pour des faits liés au terrorisme islamiste ou suspectée de radicalisation doit y séjourner. Alors que sont réellement les QER ? Lieu d'isolement qui ne dit pas son nom ? Simple chambre d'évaluation de l'emprise idéologique et de la dangerosité d'un individu ? José Carlos Gutierrez Privat, professeur et docteur en philosophie, enseigne depuis huit ans en milieu carcéral et a quotidiennement rencontré depuis 2016 les personnes détenues dans les différents dispositifs de prise en charge de la radicalisation crées par l'Administration pénitentiaire. Né à Lima, la question du terrorisme s'est posée à lui pour la première fois durant son enfance, dans les années quatre-vingt, la "décennie noir" péruvienne déclenchée par la guérilla maoïste du Sentier Lumineux. Dans ce livre, il nous raconte son expérience, celle d'un professeur de philosophie et d'un homme à l'écoute de ceux qui font l'apprentissage de l'enfermement. Au sein de l'atelier qu'il anime, il échange avec les détenus, transmet, tente de faire éclore le dialogue là où la parole libre semble impossible. Car ces deux mots, radicalisation et terrorisme, résonnent encore si fort dans l'histoire récente de la France comme synonyme du "mal radical" que l'on a presque oublié les individus concrets censés l'incarner. Qui sont ces personnes ? Sont-elles des monstres amorales, incapables d'une parole rationnelle ? Qu'est-ce que la prison fait d'eux et en eux ? L'enseignement peut-il encore servir à quelque chose ? Ces questions, loin d'être derrière nous dans un moment où des violences multiples s'accumulent à l'horizon, constituent la matière même de ce livre

04/2024

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Historique

Brel : une vie à mille temps Tome 3 : Marquises

" Le temps s'immobilise aux Marquises ", retour sur les dernières années de la vie de Jacques Brel Véritable vedette de la chanson en 1969, Brel décide d'arrêter la musique au grand dam de ses fans. Il a d'autres projets en tête... Acteur, il devient l'homme aux personnages multiples avec Les Risques du Métier (1967), La Bande à Bonnot (1968) ou encore Mon oncle Benjamin (1969) puis réalise son premier film Franz (1972). Brel s'amuse, il tourne une dizaine de films dont les célèbres L'Aventure c'est l'aventure (1972) et L'Emmerdeur (1973) et tente de se retrouver parmi ses nouveaux pairs, tels que Johnny Hallyday ou la jeune Isabelle Huppert. Mais l'horizon s'assombrit. En 1973, lors d'un voyage à la voile aux Canaries, il tombe gravement malade, et fait le point sur son existence : combien d'années lui reste-il à vivre ? Comment occuper ce temps ? Est-il père de famille, chanteur ou acteur ? Il prépare alors son testament, cède tout à son épouse Miche et emmène ses filles voguer sur l'océan. Quand on lui diagnostique un cancer du poumon, Brel est prêt. Il veut passer ses dernières années en paix et entame un dernier voyage jusqu'à trouver le paradis : Hiva Oa, aux îles Marquises. Avec sa nouvelle compagne Maddly, il décide de vivre là-bas jusqu'à la fin de ses jours. Mais au moment où le navire de sa vie semble s'arrêter, il se remet en route. Malgré la maladie, Brel rentre une dernière fois à Paris en 1977 et confirme qui il est vraiment : un chanteur. Il y enregistre son dernier album : Les Marquises. Sa sortie est un événement national ! Brel lui, n'est pas là. Il a déjà repris l'avion pour Les Marquises et vole vers le soleil couchant, cette fois pour toujours. Dans ce dernier volume de cette flamboyante trilogie consacrée au parcours hors du commun de Jacques Brel, Salva Rubio et Sagar abordent les questions de perte et d'identité, en revisitant avec poésie et délicatesse la carrière d'acteur de Brel, de 1970 à sa mort en 1978.

02/2024

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Second Empire

Eugénie, impératrice des Français. Actes du colloque du Centenaire de la disparition d'Eugénie de Montijo

Le 11 juillet 1920, l'impératrice Eugénie s'est éteinte à l'âge canonique de quatre-vingt-quatorze ans. Née dans l'Europe du Congrès de Vienne, elle disparait dans celle du Congrès de Versailles. De cette odyssée longue de près d'un siècle, la mémoire nationale a presque tout oublié. Après avoir été l'hôtesse éclatante de la Fête impériale, l'impératrice Eugénie a été accablée par une impitoyable légende noire qui, aujourd'hui, laisse place à un mélange d'opprobre et d'oubli. A l'occasion du centenaire de sa disparition, un colloque scientifi que sans précédent s'est réuni, sous le patronage de S. A. S. le prince de Monaco et de S. A. I. le prince Napoléon, dans le cadre prestigieux de l'opéra de Monte-Carlo puis du lycée Henri-IV à Paris, afi n de faire le point sur cette souveraine longtemps calomniée et souvent méconnue. Sous la direction de Maxime Michelet, biographe de l'impératrice, de nombreux intervenants lèvent le voile sur un règne qui mérite mieux que les caricatures habituelles. Toutes les facettes de la riche personnalité d'Eugénie ont pu être étudiées : ses relations avec son mari, avec la noblesse française ou avec la principauté de Monaco, son rapport à l'architecture ou à la diplomatie, ses racines espagnoles, son amitié avec Mérimée, ses responsabilités politiques et institutionnelles, ses investissements artistiques, son rôle dans le faste impérial, son insertion dynastique, les tragédies de l'exil et les réconforts de sa villa de Cyrnos. Cet ouvrage propose un tour d'horizon inédit d'un règne, d'une vie et d'une femme. Historien de la IIe République et du Second Empire, résident de la société historique des Amis de Napoléon III, Maxime Michelet a publié en 2020 une biographie inédite et remarquée : L'Impératrice Eugénie, une vie politique (Editions du Cerf). A l'occasion du centenaire de la disparition d'Eugénie, il a réuni autour de lui les meilleurs spécialistes parmi lesquels Eric Anceau, Xavier Mauduit, Marie-Hélène Baylac, Yves Bruley, Eric Mension-Rigau et bien d'autres.

04/2024

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Histoire des Etats-Unis (1776

San Francisco. Ses origines et son développement

L'axe du monde se déplace. Une force inconnue, un courant irrésistible l'entraîne vers l'ouest. Sortie des hauts plateaux de l'Asie centrale, la civilisation a, dans ses étapes successives, constamment progressé vers l'Occident. Lente au début, hésitante dans sa marche comme un enfant qui essaie ses premiers pas, elle s'est longtemps attardée aux rives du Gange et de l'Euphrate. Puis le mouvement s'accélère ; la mer Egée est franchie ; la Grèce, Rome, brillent d'un incomparable éclat ; la Gaule, l'Espagne, l'Allemagne, l'Angleterre, sont successivement envahies par cette marée montante toujours en route vers l'ouest, et qui vient enfin se heurter à l'Océan-Atlantique. Au-delà, c'est l'inconnu ; l'inconnu avec ses terreurs, mais aussi avec ses mirages. Les uns après les autres, de hardis marins s'aventurent sur ces flots, la proue vers l'ouest, et ne reparaissent plus. Pendant des siècles, ils s'acharnent à chercher au-delà de l'horizon lointain qu'empourprent les rayons du soleil couchant la mystérieuse Atlantide, le pays de l'or, des fruits merveilleux et de l'éternel printemps. En 1492, Colomb découvre l'Amérique. Tout ce que l'Espagne comptait d'aventuriers se précipite sur ses traces. La croix d'une main, l'épée de l'autre, ils occupent les Antilles, l'Amérique centrale et l'Amérique méridionale. Cent trente-cinq ans plus tard, la persécution religieuse jette les puritains anglais sur l'Amérique du Nord. Le Nouveau-Monde est envahi ; un continent quatre fois plus grand que l'Europe entière est conquis, colonisé par d'héroïques aventuriers. La grande république des Etats-Unis se crée, lutte, triomphe et pousse dans l'ouest, jusqu'aux Montagnes-Rocheuses, ses hardis pionniers. De Balbek et de Palmyre, de Ninive et de Babylone, d'Ecbatane et de Thèbes aux cent portes, il ne reste plus que Ides ruines abandonnées. La civilisation a passé là, elle s'y est arrêtée, puis a repris sa marche vers l'Occident. Athènes, Rome, ont ensuite été ses capitales comme le sont aujourd'hui Paris, Londres et New-York, comme le sera peut-être San Francisco, la reine du Pacifique.

06/2022

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Philosophie du droit

L'Egalité, un courage politique. Dans le monde libre, la Liberté découle de l'Egalité

Cet essai innove un concept de l'Egalitariat. L'analyse et le textes sont puissants, documentés. Par son concept novateur d'"Egalitariat", générateur de progrès sociétal, Marianne Brück touche un point au-delà des clivages sociétaux en démocraties. Cet essai est politique, juridique, pratique, et constitue un outil précieux de réflexion encourageante du " vivre ensemble libres ". Cet essai est à la portée de toutes et tous, dont les politiques et les juristes. Grâce à l'égalité des droits, nos sociétés peuvent surmonter, dans un respect mutuel, les défis de cohabitation cultuelles et culturelles au sujet des signes religieux prosélytes, comme le "voile" islamique mais pas seulement. Nos sociétés démocratiques libérales sont menacées : extrémismes, populisme, islamisme, et déception, face à une société démocratique complexe au regard des valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité entre tous. Il existe des clés pour contribuer à réenchanter l'humanité. L'égalité des droits en est une. Elle implique un courage politique constructif qui rehausse l'Etat de droit, condition de la démocratie, et la liberté, qui en est une autre condition. La laïcité est incluse dans la liberté, ce que démontre l'auteure. L'ouvrage apporte une vision de liberté et de progrès. Il constitue une pierre apportée à l'édifice d'une société équitable, juste et harmonieuse, dans le respect du droit des pays démocratiques et des valeurs des droits humains : ni un matriarcat, ni un patriarcat. Sont fondamentales les valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité, entre toutes et tous. Les abus et les débordements de libertés telles qu'exercées, perçues ou subies, peuvent se résoudre. Des outils existent. Des élus politiques promettent la Liberté, comme " Graal " du bonheur. Mais leur crédibilité s'est amenuisée. Il existe des clés pour réenchanter notre humanité et en tous cas pour y contribuer. L'égalité des droits en est une. La laïcité également. Un avenir meilleur postule justice et pragmatisme réaliste. L'auteure propose un projet qui implique un vrai courage politique, et qui constitue un évident progrès sociétal : l'Egalitariat ! De celui-ci découle la Liberté. Il s'agit d'une garantie de vie sociétale harmonieuse, en cette époque qui en manque, et qui voit naître des clivages issus d'inégalités que d'aucuns feignent de ne pas apercevoir. Nous arrivons aux limites du " il est interdit, d'interdire ". Nous ne comprenons pas et nous n'osons plus. Pourquoi ? Améliorer la vie de l'humanité passe par plus de justice égalitaire. Marianne Brück développe un égalitarisme d'un point de vue féministe équilibré, car, comme disait le musulman Bacha Khan, " Si vous souhaitez connaître le degré de civilisation d'une culture, porter attention à la manière dont elle traite les femmes ". Selon l'auteure, l'égalité des droits effective est capable de nous conduire à cette Liberté promise, pour toute l'humanité, y compris donc pour les femmes, c'est évident. Pour elle, c'est essentiel. L'égalité des droits, si elle est inscrite dans les textes fondamentaux des démocraties comme la France ou la Belgique, est loin d'être traduite dans la réalité sociétale au quotidien. Le sujet paraît avoir été déjà traité, mais jamais il ne le fut de cette manière méthodique et claire, à la fois à destination d'un grand public éclairé et de juristes constructifs ou de politiques avisés, sous une lumière destinée à éviter le pire : la privation accrue de certaines libertés, et le renversement des valeurs pour lesquelles nos ancêtre se sont battus et sont morts. " La marche pour l'égalité est un combat qui vient de loin, et qui ne demande qu'à se poursuivre, au 21e siècle, pour que qu'on s'y mette tous et toutes " (Thomas Picketty). Marianne Brück démontre son approche. Elle touche un point sensible et capital de la vie heureuse en société, au-delà des clivages. Cet ouvrage est sociétal, politique, juridique, et surtout, il constitue un outil précieux de réflexion encourageante du " vivre ensemble libres " à la portée de toutes et tous. Grâce à l'égalité des droits, nos sociétés peuvent surmonter, dans un respect mutuel, les défis de cohabitation cultuelles et culturelles qui se posent. Entre autres vertus, l'égalité des droits, exempte de parti pris, permet d'éviter l'écueil des extrémismes et du rejet de l'autre. Ce concept accueille l'autre, dans sa différence, avec des garde-fous, contre des exigences qui s'avèrent liberticides. La laïcité et la neutralité de l'Etat, semblent en peine de contenir, grâce à ses digues indispensables, un individualisme forcené ou des traditions " religieuses " discriminantes pour ne pas dire sexistes. L'égalité des droits peut permettre de renforcer cette liberté de culte que soutient la laïcité grâce à sa liberté de croire ou de ne pas croire, d'adhérer ou pas à une religion, d'en changer, et de soutenir une cohabitation pacifiques des religions et de la non-religion, entre elles. Elle constitue un outil juridique et pratique pour arbitrer, au plus juste, face aux discriminations, aux exclusions et aux questions éthiques ? Le concept d'égalitariat, décrit par l'auteure invite à l' accueil de l'autre, dans sa différence, avec les gardes -fou, contre des exigences liberticides. Marianne Brück plaide donc la cause d'une société égalitaire, libre et respectueuse du droit comme clé d'une harmonie entre toutes et tous, de tous horizons. Partageant sa vie entre France et Belgique, Marianne Brück est titulaire d'un master en droit de l'université de Liège et diplômée de la Haute Ecole de Commerce de Paris (HEC). Passionnée d'art, elle a développé commercialement la carrière d'artistes et de créateurs, au niveau international, a été correspondante presse pour un magazine russe, pour enfin embrasser le service public, avec une haute idée de l'intérêt général. Elle travaille depuis plusieurs années sur les concepts juridiques, philosophiques et sociétaux, de Liberté, d'Egalité et de Fraternité. Cet ouvrage offre un nouvel horizon de paix et de justice au sens large.

02/2024

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Littérature étrangère

Bloody Miami

Une invasion armée, c'est une chose, évidemment. Mais Miami est la seule ville d'Amérique – et même du monde, à ma connaissance – ou une population venue d'un pays étranger, dotée d'une langue et d'une culture étrangères, a immigré et établi sa domination en l'espace d'une génération à peine – par la voie des urnes. Je veux parler des Cubains de Miami. Dès que j'ai pris conscience de cette réalité, j'ai trépigné d'impatience : il fallait que j'y aille. C'est ainsi que j'ai passé deux ans et demi dans la mêlée, en plein coeur de l'immense foire d'empoigne qu'est Miami. Il faut le voir pour le croire ; ou bien (oserais-je le suggérer ?) le lire dans Bloody Miami. Dans ce livre – ou il n'est pas question d'hémoglobine, mais de lignées –, Nestor, un policier cubain de vingt-six ans, se retrouve exilé par son propre peuple de la ville d'Hialeah, la véritable « Little Havana » de Miami, pour avoir sauvé de la noyade un misérable émigrant clandestin de La Havane ; Magdalena, sa ravissante petite amie de vingt-quatre ans, leur tourne le dos, à Hialeah et à lui, pour des horizons plus glamour en devenant la maîtresse d'abord d'un psychiatre, star des plateaux télé et spécialiste de l'addiction à la pornographie, puis d'un « oligarque » russe dont le plus grand titre de gloire est d'avoir donné son nom au Musée des beaux-arts de Miami (en lui vendant des faux pour soixante-dix millions de dollars...) ; un professeur haïtien risque la ruine pour que ses enfants mulâtres soient pris pour des Blancs ; un chef de la police noir décide qu'il en a assez de servir d'alibi à la politique raciale du maire cubain ; le rédacteur en chef WASP de l'unique quotidien anglophone encore publié à Miami, certes diplômé de Yale mais qui ne comprend rien aux contradictions intrinsèques et complètement cinglées de cette ville, meurt de peur de perdre sa place – et ses privilèges ; tandis que son jeune reporter vedette, également sorti de Yale – mais qui, lui, a tout compris –, s'échine (avec succès et avec l'aide de Nestor, notre jeune policier cubain) à traquer le scoop qui lui permettra de se faire une place à la hauteur de son ambition... et je n'évoque là que neuf des personnages de Bloody Miami, qui couvre tout le spectre social de cette mégapole multiethnique. J'espère qu'ils vous plairont. C'est un roman, mais je ne peux m'empêcher de me poser cette question : et si nous étions en train d'y contempler l'aurore de l'avenir de l'Amérique ?

03/2013

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Poésie

Totem normand pour un soleil noir

L'oeil à l'abîme" ou à la merveille, Christophe Dauphin pense que "les utopies du coeur donnent aux mots les sommets de vivre et de rêver" . Mais il n'ignore pas que l'Histoire nous préface et nous achemine vers la grande nuit sacrificielle, que l'ombre et la lumière sont des gotons qui couchent ensemble, que l'injustice est l'un des brins de notre osier et la Beauté le masque du terrible. "Pas un espace sans combat" , pas un mot sans cri : puissance et jaillissements constants d'une inquiétude, attisée logiquement par l'énigme d'être (sans doute, pour "mourir sans rature, faudra-t-il s'habiter de rêves et de fougères"), dans sa passion ignée pour les mots qui témoignent, la poésie de Christophe Dauphin se penche autant sur les poètes amis disparus (d'Yves Martin à Senghor, de Jean Sénac à Marc Patin, Jacques Prevel et Jean-Pierre Duprey...) que sur les exclus de la société, insurrection canari, dont la révolte se trouve incarnée dans cette magnifique formule : "Mille visages en une seule pierre" . Car une incessante colère sourd de la plaie du chant d'Orphée qui hante toujours la "cité à la dérive" de sa jeunesse - loin de la misère tirée à quatre épingles où certains tribunaux du beau désespoir ont élu domicile. Les textes de cet ensemble racontent la naissance à la poésie parmi les poubelles fracturées des "tours-totems" ("J'entre par effraction dans l'alphabet") et l'importance de cet engagement ("Mise à nu/Mise à mort") ; ils disent aussi l'amour du pays normand et de la Provence ; dénoncent la "République du glyphosate" ainsi que les "églises, les mosquées, les synagogues et leurs armureries" , et incantent la souffrance du Gaza d'Amir Hassan, le poète palestinien. En somme, ils montrent un ciel intérieur encré par l'art, la fraternité et l'insoumission. Il s'agit bien de survivre dans un monde confisqué, de plaider la cause des "soeurs et frères de l'arbre sec" ou des migrants, face aux "horizons noyés de matraques" , de s'insurger contre la fatalité de la drogue, et d'aimer, le plus possible, le plus vite possible, le plus loin possible. A chaque fois, le poète s'invite aux "Assises du Feu" . Le "pouvoir éruptif de cette poésie" (Paul Farellier), "La grâce de sa juste vision" (Paul Sanda) font de son auteur "un guetteur insatiable d'étoiles" (Odile Cohen-Abbas), "celui qui ne recule pas" (Adeline Baldacchino), attentif "à toutes les formes possibles de l'obtention de la parole heureuse" (Gabrielle Althen). Le lecteur pourra apprécier les sourires et sanglots de sa démesure, la générosité qui s'en dégage, sa violence verbale au service du diamant.

10/2020

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Littérature française

Brelan d'as

Caroline LANGOT. Partagée entre besoin de mouvement et longs moments de rêverie, elle a d'abord enseigné l'EPS, tout en écrivant ponctuellement. A l'aube de la cinquantaine, elle a changé son fusil d'épaule, quittant définitivement stades et gymnases, pour consacrer davantage de temps à l'écriture. Elle souhaitait explorer de plus vastes horizons : ceux de l'imaginaire. La fréquentation d'ateliers d'écriture lui a permis d'affiner son style, résolument tourné vers le suspens et le caustique. Elle aime avant tout s'évader et mystifier la réalité en jouant avec les mots. En 2015, certains de ses textes ont été édités dans un recueil collectif "Au bonheur des mots" publié aux éditions du Bord du Lot. Elle s'est également lancée dans la rédaction de polars à suspense. "Son premier roman policier "Le murmure de l'Atlantique" sort au printemps 2017 aux éditions le Croît Vif. John PETERS. D'origine britannique, ancien informaticien et père de trois enfants, John devait attendre la retraite pour assouvir son envie d'écrire. La rencontre avec l'association bordelaise "Talents" lui a permis de découvrir les ateliers d'écriture et d'approfondir sa connaissance de la langue de Molière. Attiré dès sa jeunesse par les nouvelles de Somerset Maugham, il a tout naturellement choisi cette voie pour se lancer, encouragé par son épouse Monique dans son travail patient de relecture. Pour lui, l'écriture d'une nouvelle demande un brin de malice afin de retenir l'attention du lecteur pour, ensuite, le prendre à contre-pied. Ces cinq histoires visent à relever le défi de partager ce clin d'oeil final. Dans l'immédiat, John va retourner en Rhône-Alpes auprès de sa famille et ses amis, continuer à écrire des nouvelles et terminer son roman. Régine PICHOU. Née dans les Landes, elle migre vers Bordeaux en 1977 pour ses études et pour asseoir sa carrière professionnelle, auprès de personnes en difficultés. Puis elle re-migre, cette fois dans le Médoc pour établir les bases de son camp familial. Nourrie très tôt aux aventures du Club des Cinq, de Fantômette, d'Alice, la lecture a toujours été pour elle le moyen de vivre d'autres aventures que la sienne. Alors naturellement, parce que sa vie a eu besoin d'oxygène, l'écriture s'est doucement imposée comme une arme contre la fatalité, comme un outil pour faire naître de drôles d'histoires, des histoires douces, des histoires imaginaires qui tiennent compagnie. L'atelier d'écriture auquel elle participe depuis trois ans lui a permis de se poser devant sa feuille, de prendre le temps de se laisser aller à laisser parler ses mots.

03/2017

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Religion

Dictionnaire du Vatican et du Saint-Siège

Le Vatican a toujours été un acteur des relations internationales - mais un acteur des plus singuliers. Ainsi, en 1935, à un ministre qui lui suggérait d'assouplir sa politique envers l'Eglise, Staline aurait répondu, péremptoire et méprisant : "Le Vatican ? Combien de divisions ?" Quatre-vingts ans plus tard, toujours pourvu de ses seuls gardes suisses, le Vatican continue cependant d'affirmer son influence, occupant la scène médiatique, sollicitant les intelligences de tous horizons, sur le mode spéculatif comme sur le mode polémique, mobilisant toujours les arts et, surtout, excitant plus que jamais la curiosité du monde entier. En mars et avril derniers, la renonciation de Benoît XVI et l'élection du pape François, premier pontife jésuite et non européen, n'ont été que le dernier épisode pour le moins inattendu d'une histoire mouvementée, souvent tramée dans le secret. Ce dictionnaire nous fait entrer dans un monde à part, avec ses codes, ses institutions, ses personnages, ses usages, sa geste, ses grandes aventures et ses petites misères. Le Vatican est tout à la fois récent (il n'apparaît qu'en 1870 et n'est reconnu comme Etat souverain qu'en 1929) et séculaire (il est fondé, au sens propre comme au sens figuré, sur le tombeau de l'apôtre Pierre, compagnon du Christ) ; petit (44 ha) et immense (son rayonnement est planétaire) ; réservé à quelques privilégiés (seulement 3 000 personnes y travaillent) et la patrie spirituelle de foules innombrables (plus d'un milliard de fidèles) ; solennel (les cérémonies les plus grandioses y sont célébrées) et prosaïque (on y fait la cuisine, on y entretient plusieurs dizaines de voitures, on y regarde le Calcio) ; un foyer d'héroïsme (la plupart des papes qui y ont résidé ont été béatifiés) et un nid d'intrigues dont certaines, impliquant les officines italiennes les plus douteuses, ont défrayé la chronique. Bref, un univers à la fois trouble et lumineux, exemplaire et inquiétant. L'ouvrage traite du Vatican sous ses aspects historiques, politiques, artistiques, mais aussi financiers, sociologiques et institutionnels. Il explore ses rouages internes, relatifs notamment au fonctionnement des conclaves, analyse ses relations avec les autres Etats, évoque son influence dans le monde, ses forces, ses faiblesses et ses erreurs... Il aborde des questions très diverses comme celles des codes vestimentaires des papes, de leur alimentation, de la vie quotidienne au sein de cet Etat, du rôle de chacun de ses protagonistes, des employés aux cardinaux, sans oublier celle des femmes dans les structures de la curie romaine. Ce dictionnaire a été conçu, sous la direction de Christophe Dickès, par une équipe de quarante-six auteurs de sept nationalités différentes (France, Italie, Espagne, Portugal, Etats-Unis, Pologne, Suisse), représentative d'une nouvelle génération d'historiens vaticanistes.

10/2013

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Musiques du monde

Idir, un Kabyle du monde

Auteur, compositeur et interprète, Idir, de son vrai nom El Hamid Cheriet, est plus qu'un chanteur. Il est le porte-voix de la langue kabyle, le porte-drapeau d'une culture qu'il a fait découvrir dans le monde entier. De cet homme, qui a disparu en mai 2020 à l'âge de 75 ans, le sociologue Pierre Bourdieu a dit : "Idir n'est pas un chanteur comme les autres. C'est un membre de chaque famille". La jeunesse de Idir, au village de Aït Lahcène et dans les montagnes du Djurdjura qui l'entourent, est profondément marquée par les traditions berbères, les chants et les récits de sa mère et de sa grand-mère. Une enfance qui porte aussi l'empreinte de la guerre d'Algérie, de la captivité de son père lors de la bataille d'Alger et de leur maison pillée par des paras. Passionné de musique mais destiné au métier de géologue, sa carrière musicale démarre presque par hasard un soir de 1973 à la radio. Deux ans plus tard, sa chanson phare, "A Vava Inouva" , devient un tube international qui sera repris dans plusieurs langues. Cet homme doux et à la personnalité attachante n'a eu de cesse de défendre l'identité et la langue berbères durant un demi-siècle de parcours artistique. Mais sa vie et sa carrière ne racontent pas seulement une histoire kabyle et algérienne. C'est aussi une histoire des deux rives de la Méditerranée et même au-delà. Installé en France en 1975, il s'est battu pour les sans-papiers, a chanté pour l'Arménie, collecté des fonds pour SOS Racisme, inauguré l'une des premières écoles Diwan en Bretagne. Idir a fait chanter la Kabylie par d'autres célébrités issues d'horizons divers. En France, Bruel, Aznavour, Cabrel, Maxime le Forestier, IAM, Enrico Macias, Grand Corps Malade, et l'écossaise Karen Matheson et bien d'autres ont travaillé avec lui. Il a jeté des ponts avec l'Afrique en partageant la scène avec l'ougandais Oreyma ou la malienne Ramata Diaketé. Oui, Idir est un Kabyle du monde. Journaliste à Jeune Afrique, Farid Alilat est spécialiste de l'Algérie. En 2002, il a publié chez Editions 1 une enquête sur la révolte en Kabylie, Vous ne pouvez pas nous tuer, nous sommes déjà morts ! L'Algérie embrasée et participé en 2002 à l'ouvrage collectif 100 lettres pour les femmes afghanes, chez Calmann-Levy. Il a publié en 2020 aux éditions du Rocher Bouteflika, l'histoire secrète. Pour ce nouvel ouvrage, il a enquêté auprès d'une quarantaine de témoins qui ont vécu, travaillé ou chanté avec Idir.

04/2022

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Manga

Peuple invisible

Les histoires réunies dans ce volume complètent La promesse, achevant de rendre disponible l'intégralité des récits composés par Shohei Kusunoki. Elles ont pour la plupart été publiées dans Garo la légendaire revue d'avant-garde fondée en 1964 qui a révélé des auteurs aussi incontournables que Yoshiharu Tsuge Yoshihiro Tatsumi (édités tous deux chez Cornelius), accompagnant pendant les décennies 1960 et 1970 une jeunesse réfractaire au conservatisme de la classe dirigeante. Shohei Kusunoki a imaginé ces histoires entre 1968 et 1974 dans un Japon qui cherchait à se réinventer par une course à la modernité peu soucieuse du sort des classes populaires. Comme son ami Susumu Katsumata (Neige rouge, Cornelius), il fut marqué par l'apparition de Yoshiharu Tsuge, qu'il fréquenta à cette époque et dont l'influence se retrouve dans plusieurs des récits regroupés ici. Délaissant le registre contemporain sans renoncer à parier de son époque, Shohei Kusunoki s'attache à décrire avec justesse la vie du peuple, tout en lui insufflant une dimension épique. Au travers de genres aussi codés que le conte traditionnel ou le récit de samouraï, il décortique l'ambiguïté des rapports humains. Mettant à nu les sentiments qui unissent les êtres, les raisons pour lesquelles ils s'attirent et les malentendus qui les séparent, Shohei Kusunoki parvient, à travers un style limpide, à exprimer ce qui ne l'est pas. Un auteur immense qu'il est urgent de redécouvrir et de célébrer. Shohei Kusunoki est né le 17 janvier 1944 à Tokyo. souffre très jeune de graves problèmes cardiaques qui l'éloignent de l'école et le contraignent à rester le plus souvent inactif. C'est pendant : ces longues journées d'école buissonnière forcée que le jeune Shohei développe son intérêt pour les mangas, qu'il loue dans les librairies de prêt de son quartier. Il fonde un fanzine avec quelques ara qui aspirent comme lui à devenir mangakas. Ses auteurs favoris sont alors Tokao Saitô (Golgo 13, Glénat) ou Hiroshi Hirata (L'Ame de Kuydo, Akato). Mais son admiration se concentre plus particulièrement sur le grand Sanpei Shirato (Kamui-den, Kana), dont Shohei Kusunoki deviendra l'assistant en 1961, à dix-sept ans. Il publie ses propres histoires en tant qu'auteur à partir de 1964, notamment dans la revue Garo où il portage ne saine émulation auprès de Shin'ichi Abe (Un Gentil Garçon, Cornelius), Yoshiharu Tsuge (anthologie en sept volumes chez Cornelius) et Susumu Katsumata (Poissons en eaux troubles, Le Lézard noir), avec lequel il partagera un véritable compagnonnage. Cette carrière prometteuse est malheureusement interrompue par la maladie, qui le rattrape pendant l'été 1973.Il décédera l'année suivante à l'âge de 30 ans, avant que ne soient publiés les recueils qui lui valent le souvenir ému de ses admirateurs, dont nous espérons que cette traduction accroîtra le nombre.

06/2020

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Littérature étrangère

The Picture of Dorian Gray

Le manuscrit original du Portrait de Dorian Gray "Les livres que le monde juge immoraux sont ceux qui révèlent sa propre ignominie". Les éditions des Saints Pères présentent le manuscrit original du Portrait de Dorian Gray. Ce document montre le texte de Wilde ainsi qu'il est initialement écrit, dans sa toute première version. Le lecteur peut à la fois observer l'écrivain aiguisant sa prose et pratiquant une forme d'autocensure bien en amont de la publication, ayant sans doute l'intuition d'avoir franchi quelques lignes rouges sur le plan des bonnes moeurs. Oscar Wilde et la censure Oscar Wilde entreprend l'écriture de ce premier jet de 13 chapitres en 1889. Il est destiné à être publié dans les pages du Lippincott's Magazine, une revue américaine. Celles-ci révèlent le talent de leur auteur, mais aussi un contexte : celui d'une Angleterre prude et homophobe au 19e siècle, que Wilde a conscience de pouvoir choquer avec un tel texte. C'est pourquoi il atténue l'ambiguïté de la relation entre Basil et Dorian - par exemple, lorsque Basil évoque la beauté de son modèle, "beauty" devient "good looks" (allure), "passion" devient "feelings" (sentiments), etc. Certains passages entiers sont barrés, comme des confessions émouvantes et amoureuses de Basil. En avril 1890, Wilde finit son texte et le fait taper à la machine afin de le soumettre à Lippincott's. James Stoddart, le rédacteur en chef, l'accepte tout en redoutant son parfum homo-érotique. Il se met à lui-même censurer Le Portrait de Dorian Gray, effaçant environ 500 mots, dont des phrases entières, comme la tirade de Basil au sujet de son portrait. Le manuscrit du scandale En dépit des nombreuses strates de censure qui ont donné à Dorian Gray la forme de sa publication, le numéro de juillet 1890 de Lippincott's suscite l'hostilité des lecteurs. Les critiques décrient le texte, le décrivant comme "une fiction toxique, dont l'atmosphère étouffante et diabolique abonde d'odeurs de putréfaction morale et spirituelle" écrite à l'attention de "nobles hors-la-loi et petits télégraphistes pervertis" . Directe conséquence de ce tollé : la puissante enseigne WS Smith refuse de vendre le numéro dans ses librairies. Malgré, ou grâce à cette réception scandaleuse qui ne peut qu'attirer l'attention, Wilde commence alors à retravailler et à développer l'histoire, afin de la publier sous forme de livre. Il effectue des changements de structure, imagine d'autres personnages, ajoute 6 chapitres et une sélection d'aphorismes pour préfacer l'ensemble et atténue encore un peu plus les passages décriés. La magnifique confession de Basil à Dorian disparaît alors complètement. Une préface de Merlin Holland Merlin Holland est un spécialiste d'Oscar Wilde et le petit-fils de l'écrivain. Il est l'auteur de plusieurs livres de référence : The Wilde Album (1998), Coffee with Oscar Wilde (2007), A Portrait of Oscar Wilde (2008).

09/2018

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Revues

Revue du crieur N° 24 : Droites radicales. 50 nuances de brun

Le vingt-quatrième numéro de la Revue du Crieur plonge dans les idéologies des extrêmes droites contemporaines en proposant quatre grands portraits de penseurs et relais de ces courants divers mais tous mortifères : Murray Rothbard, le théoricien de l'anarcho-capitalisme et référence du président argentin Javier Milei, qui défend une vision radicale d'une société capitaliste sans Etat ; Mencius Molbug, le gourou de la néoréaction version 2. 0, qui appelle de ses voeux un avenir dans lequel se mêleraient transhumanisme débridé et gouvernements autoritaires sous forme d'Etat-entreprises, tout cela grâce à la colonisation de la haute mer et du cosmos ; Yoram Hazony, l'éminence grise, ou comment un néomaurrassien israélo-étatsunien chante dans le monde entier les louanges de son " conservatisme national " ; Mathieu Bock-Côté, le passeur qui exporte les paniques morales à travers l'Atlantique depuis son Québec natal et martèle un discours hostile au multiculturalisme à longueur de plateaux télé. Cinquante nuances de brun qui se rejoignent autour d'un désir de transgression. Les lecteurs et lectrices retrouveront ensuite les enquêtes culturelles du Crieur. L'une est consacrée à la vague féministe qui secoue actuellement le milieu éditorial, où l'on plonge dans les rouages de la création de maisons d'édition ou de collections et l'ouverture de librairies. On se penche ensuite sur les images : comment filmer les luttes féministes ? Pourquoi avons-nous gardé peu de traces de l'ébullition des années 1970 ? Comment faire pour que les luttes présentes ne soient pas oubliées ? Un autre article se propose de décrypter les innombrables polémiques qui s'agitent autour du sensitivity reading, c'est-à-dire le travail qui consiste à faire relire des ouvrages avant leur publication afin de veiller à ne pas véhiculer de stéréotypes (sexistes, racistes, validistes...). Nombre de commentateurs crient à la censure, à la réécriture de l'histoire et au " politiquement correct ". Mais ces polémiques passent à côté de l'essentiel : la composition très homogène du monde éditorial hexagonal, qui ne saurait voir les oppressions qu'il contribue à reproduire. On s'interroge ailleurs sur la disparition du " sexe " dans les théories et luttes féministes : avec le concept de genre, peut-être n'avons-nous plus besoin du sexe ? Cet article entend au contraire remettre le sexe sur la table du genre, et ne pas l'abandonner aux réactionnaires qui s'attellent à le renaturaliser pour mieux disqualifier celles et ceux qui entendent vivre selon le genre qui leur convient. Un autre papier se penche sur les passages de frontières raciales, c'est-à-dire sur l'expérience qui consiste à passer d'une catégorisation raciale à une autre, volontairement ou non. Mais est-il véritablement possible de " changer de race " ? Et que cela implique-t-il quant à notre compréhension de ce qu'est la race ? Le numéro propose enfin un grand portfolio sur les prisons, traversé par une interrogation centrale : comment photographier à l'intérieur d'un système de surveillance ? Comment cadrer sans enfermer ?

04/2024

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Policiers

Terminus Belz

Il s'appelle Marko Voronine. Il est en danger. La mafia le poursuit. Il croit trouver refuge sur Belz, une petite île bretonne au large de Lorient coupée de tout sauf du vent. Mais quand le jeune Ukrainien débarque du ferry, l'accueil est plutôt rude. Le métier du grand large en a pris un coup, l'embauche est rare sur les chalutiers et les marins rechignent à céder la place à un étranger. Et puis de curieuses histoires agitent en secret ce port de carte postale que les locaux appellent « l'île des fous ». Les hommes d'ici redoutent par-dessus tout les signes de l'Ankou, l'ange de la mort, et pour Marko, les vieilles légendes peuvent se montrer aussi redoutablesque les flingues de quelques tueurs roumains. Tricotant avec brio un huis clos inquiétant et une course-poursuite haletante, Emmanuel Grand mène son thriller d'est en ouest à un train d'enfer. Paroles de libraires« Quand un clandestin ukrainien tentant d'échapper à la mafia roumaine débarque sur une petite île bretonne coupée du monde, le vent peut bien continuer de rugir et le marin craindre l'Ankou, le lecteur, lui, retient son souffle ! » Coiffard, Nantes« Très iodé et furieusement rythmé. » Le Jardin des lettres, Craponne« Le maître du polar breton est né. » Mots en marge, La Garenne-Colombes« Un roman policier-fantastique et aussi très humain. » Le Passage, Alençon« Un roman noir fascinant où mafia roumaine et légendes bretonnes se télescopent avec brio. Formidablement mené et original, à ne pas manquer ! » Les mots et les choses, Boulogne-Billancourt« Un roman palpitant à l'intrigue rythmée par les vents marins. » Le Failler, Rennes« Fouetté par les vents bretons, confronté à des marins bourrus, on ne peut pas lâcher ce polar à l'intrigue mâtinée de légendes. Embarquez pour Belz ! » Vivement dimanche, Lyon« Des plus sombres légendes bretonnes au meilleur du thriller contemporain, Terminus Belz est le trait d'union improbable mais pourtant réussi entre Anatole Le Braz et DOA ! » L'Odyssée, Saint-Malo« Un polar parfaitement maîtrisé, mélange vif et détonant de mafia et de légendes bretonnes, d'histoire d'amour et de pêcheurs dans la tourmente : un régal. » Le Divan, Paris« Une efficacité redoutable pour installer une ambiance noire, trouble, contemporaine. » Espace culturel Leclerc, Bretagne« Emmanuel Grand a très bien su mélanger l'action, l'imaginaire, le suspense et la beauté des îles bretonnes. » Gibert Jeune, Paris« Quand les légendes s'invitent au bal des tueurs, c'est toute l'île qui danse une gigue mortelle. Un roman qui vous harponne ! » Saint-Christophe, Lesneven« Un premier roman absolument remarquable à ne surtout pas manquer. » Cultura, Plaisir« Les personnages sont très bien brossés (notamment le libraire alcoolique !) et l'intrigue est très prenante. » Le Forum du livre, Rennes« Un polar aussi vivifiant qu'une tempête bretonne ! » La Manouvre, Paris

01/2014

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Roman d'amour, roman sentiment

T'embrasser sous la neige

" Cherche volontaire pour concours de baisers " Pour cette fin d'année, Juliette avait prévu beaucoup de choses. Des vacances romantiques à la Barbade, un immense sapin à décorer avec Simon, son amoureux, et peut-être même une demande en mariage. Elle n'avait pas prévu en revanche de soudain redevenir célibataire, d'annuler ses congés pour organiser un gala de charité avec le célèbre rocker Evan MacNeil et d'être inscrite par ses amis à un concours de baisers. Alors, quand le musicien lui propose d'être son partenaire, elle se laisse convaincre. Car, même s'il est l'un des célibataires les plus convoités, même s'il se débat encore avec le deuil de son frère et sa nièce de moins d'un an qui n'a plus que lui, Evan parvient à la mettre en confiance. A tel point qu'elle en viendrait presque à abaisser le mur de glace qu'elle a érigé autour de son coeur... "Ce savoureux mélange de romantisme, de réalisme, de suspense et d'érotisme a tout pour vous faire passer un doux et joyeux moment en cette fin d'année. Et mettre un peu de légèreté, de tubes de Noël et de boissons chaudes (a consommer avec modération si elles sont alcoolisées) dans un quotidien morose ! " Le Journal Des Femmes " Et la magie opère. Impossible de ne pas tomber sous le charme de ces deux personnages attachants et complexes qui vont apprendre au contact l'un de l'autre à ouvrir leur coeur et à donner une chance à la vie... Et à l'amour. " AuFeminin "Une lecture de Noël à déguster comme une friandise bien sucrée. " CNews "Le roman est une jolie parenthèse qui nous transporte dans un monde un peu plus doux loin du chaos actuel. (...) C'est comme être enveloppés dans un plaid un soir d'hiver au coin d'une cheminée : réconfortant". Serieously "Les fans de New Romance vont fondre pour T'embrasser sous la neige. Toujours aussi prenant, Emily Blaine prouve - une fois de plus - que la reine du genre, c'est elle ! " Melty "l'histoire est parfaite pour se pelotonner sous un plaid " Le Courier Picard "Un roman qui sent bon Noël, avec des héros attachants, Evan le musicien loin des clichés habituels, sans oublier Juliette bien évidemment. Vous y trouverez donc tous les ingrédients d'un roman à lire sous la couette avec une cup of tea. Amour, amitié, humour et Noël... " Cpourlesfemmes "C'est beau, c'est doux avec de l'émotion aussi. Un bon roman qui fait du bien" Coup de coeur libraire A propos de l'autrice Traduite dans six pays dont le Royaume-Uni, l'Allemagne ou encore l'Espagne, Emily Blaine s'est imposée comme l'ambassadrice de la romance moderne à la française avec plus de 600 000 exemplaires vendus. Emouvantes, drôles et ancrées dans la vraie vie, ses romances abordent avec justesse et finesse les grandes thématiques d'aujourd'hui.

10/2021