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Colin Dupré

Extraits

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Photographie

Une vie de photographe. Cambodge 1958-1964

Micheline Dullin est une citoyenne voyageuse, longtemps résidente d’Aulnay-sous-Bois, elle demeure aujourd’hui à Martigues. Le regard toujours en alerte, la générosité au coin des lèvres, Micheline Dullin traverse l’espace et le temps avec une légèreté désarmante, mais qu’on ne s’y trompe pas, cette femme là vit le monde et le questionne avec malice et gourmandise… En témoigne ce parcours au Cambodge révélé par ses photographies. Florian Salazar-Martin, adjoint à la culture, Martigues Les photographies parlent d’elles même, les récits ne sont pas des commentaires, mais chaque histoire ouvre d’autres portes sur l’Histoire du Cambodge. Nausicaa Favart-Amouroux, coordinatrice du projet. Micheline Dullin se comporte en photographe amateur, au meilleur sens du terme et en professionnelle aussi, dès qu’elle exécute ses commandes. Elle aime à l’évidence ce pays et ses gens dans toute leur diversité, ne se pose pas trop de questions(…). Cet éclectisme, cette liberté que nous percevons comme un bonheur de photographier est bien caractéristique d’une époque dans laquelle les rôles ne sont pas encore déterminés pour enfermer dans un seul métier les opérateurs de l’image fixe. On ne doit pas encore se déterminer comme photographe « de ». On est photographe. Et, dans ce Phnom Penh des années soixante, Micheline Dullin est « la » photographe. D’autant plus remarquable que cette profession est rarement embrassée par les femmes – encore moins hier qu’aujourd’hui, encore que les choses, au fond, n’aient guère changé – et qu’elle s’intéresse de près à des univers qui sont des univers masculins. Christian Caujolle, directeur artistique du festival Photo Phnom Pehn. Lorsque Micheline Dullin photographie au milieu des années soixante les chantiers du stade olympique et du théâtre Preah Suramarit, plus communément appelé théâtre Bassac, à Phnom Penh, elle ne peut imaginer que ces deux oeuvres de l’architecte Vann Molyvann, réalisées à la demande du chef de l’état cambodgien, le prince Norodom Sihanouk, vont symboliser à partir de 1970 l’histoire tragique du royaume dont la page la plus sombre, le régime génocidaire khmer rouge de Pol Pot. Le stade de la capitale cambodgienne s’inscrit ainsi dans la longue liste des enceintes sportives de par le monde qui rappellent les pages noires de l’Histoire contemporaine. James Burnet, journaliste spécialiste de la Péninsule indochinoise.

06/2012

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Ecrits sur l'art

Profane N° 17, automne-hiver 2023 : Avis aux amateurs

EDITO : Part animale. "Bête" , quand on y pense, connaît un peu la même ambivalence que le nom et adjectif "amateur" . Bête : tout être animé hors de l'être humain / qui manque d'intelligence, de jugement. Amateur : personne qui aime, cultive, recherche par plaisir / qui manque de compétence, dilettante. Sans aller jusqu'à mener bataille pour requalifier et réhabiliter certains termes - mais pourquoi pas ? -, ce numéro a décidé de prendre les bêtes au sérieux. Chats, chiens, vaches, insectes se sont invités, ou plutôt faufilés dans ces pages, et nous montrent qu'il y a peut-être une autre manière d'investir le réel, de le saisir, de l'habiter. D'être sensible à sa beauté. La leur semble les guider, écoutons-la. Par exemple : des faucons pèlerins, des hirondelles, des oiseaux de nuit, et bien d'autres espèces encore, rendent grâce à la maison de Jacques et de Mariek (p. 32). Ils n'ont, nous dit leur hôte, jamais été si nombreux dans le coin, comme si par leur présence, par leur retour, ils témoignaient de l'importance d'un espace à protéger, reconnaissaient sa force, son âme. S'y sentant bien. Les animaux sont là, même quand ils ne le sont pas, toujours inscrits dans l'imaginaire des hommes - ceux qui ont décidé de continuer à rêver -, qui aiment à les représenter : bêtes en ciment dans les jardins spontanés (p. 78), en pigments dans des tableaux qui célèbrent la fugacité de la vie (p. 94), et même dans un salon sous forme de verroterie (p. 64)... Ailleurs, de robustes vaches et de sanguins chevaux font partie du chemin créatif d'un autre humain : ils prêtent avec patience leurs flancs à Lionel, qui, en dessinant à même leurs robes, fait éclore des mondes nouveaux (p. 108). Ici, c'est Emil, un chien touffu qui offre sympathiquement les poils de sa queue pour faire pinceau, et illustrer un sujet sur la possible figure de l'animal en tant qu'artiste (p. 54). On ne recule devant rien dans Profane, et en accordant aux bêtes un autre statut, même un court instant, en écoutant leurs signaux, voilà l'idée du geste créateur légèrement chahuté, mis à la portée de tout être vivant. Alors fêtons l'animal et saluons son mérite. Celui de nous supporter. Carine Soyer

05/2023

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Manga

Collection Yaoi Pack N° 5. 5 mangas

Ce pack manga contient : Stop Bullying Me ! (161 pages - Volume : 2 / 2) : Alors que Tomo passe tous ses moments de libre avec son grand frère Ei, président du Conseil des Elèves, et avec son petit ami Izumi, Vice-président, il ne tarde pas à remarquer quelque chose d'intéressant ... Il semblerait que le secrétaire du conseil, Tsubasa Narihara, soit tombé amoureux d'Ei ! Tomo ne sait pas s'il doit l'aider ou s'il préfère garder son grand frère pour lui seul...Slightly Dangerous Switch (161 pages - Volume : One Shot) : Quand il rentre chez lui, Yôji, lycéen passionné par son club de basket, a la surprise de découvrir que sa mère a engagé un professeur particulier pour lui donner des cours à domicile. Son nouveau prof, Nishizawa, est à première vue du genre silencieux et distant, mais comme on dit, il ne faut jamais se fier aux apparences...How to start the Second Love (177 pages - Volume : One Shot) : Togaya est un acteur au palmarès déjà bien rempli. Entre sa carrière et sa fille unique, il se considère comme un homme comblé, mais lorsque son jeune partenaire de tournage, Kajimoto, lui fait une déclaration d'amour, Togaya se retrouve perplexe. Et ce n'est pas près de s'arranger quand Kajimoto revient sur sa déclaration un peu plus tard, après avoir semé le doute dans l'esprit de Togaya ! Please Hold Like a Bouquet (161 pages - Volume : One Shot) : Atsushi Hanada a repris la compagnie de son père en tant que PDG, mais son inexpérience et sa jeunesse lui valent l'inimitié de tous les autres employés, et surtout de son secrétaire personnel, Yazawa, qui trouve amusant de mettre des bouquets de fleurs fanées sur son bureau...The President is produced by my color (162 pages - Volume : One Shot) : Manager préféré de la société où il travaille et numéro 1 des Commerciaux, Akutsu se retrouve propulsé dans la section Secrétariat suite à la mort du directeur, avec une mission : transformer un nouveau venu en magnat des affaires pour qu'il puisse reprendre la succession. Et quelle n'est pas sa surprise lorsqu'il découvre que le candidat n'est autre que... son inconnu du Nid à Chats, son petit coin secret ! Découvrez quatre histoires farfelues dans lesquelles jeunes et moins jeunes succombent au virus de l'Amour.

12/2013

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Guides de France

Deux-Sèvres. Edition 2021

Situé dans l'ex-région Poitou-Charentes, ce joli département, qui appartient désormais à la grande région de Nouvelle-Aquitaine, vous accueille à moins de deux heures de Paris ou de Bordeaux, et à 30 minutes seulement de La Rochelle. Les Deux-Sèvres offrent de nombreuses possibilités d'escapades pour petits et grands, que ce soit pour une journée, un week-end ou un séjour prolongé d'une semaine ou plus. Elles possèdent tous les atouts pour attirer et retenir le visiteur grâce à leur nature verdoyante, leurs célèbres marais riches en couleurs et biodiversité, leur important patrimoine architectural historique et leurs nombreuses activités culturelles (festivals) ou multiples possibilités d'autres activités d'escapades dans la nature (circuits à vélo ; randonnées à pied sur les chemins de Compostelle ; survols en montgolfière ; navigation en canoë ou barques traditionnelles de ses nombreux canaux du Marais et autres cours d'eau)... ou à la découverte de leur patrimoine (château d'Oiron et la petite cité de caractère d'Oiron, Thouars ville d'art et d'histoire, château de Coulonges-sur-L'Autize)... Bref il s'agit d'un territoire riche et varié qui mérite vraiment d'être (re) découvert et qui offre une qualité de séjour particulièrement agréable. Vous pourrez ainsi savourer les excellents produits locaux proposés sur ses marchés tout en découvrant son histoire riche et passionnante, ou participer à une dégustation de crus d'appellations Anjou de vins du Thouarsais. Situé à une heure seulement des plages les plus proches de l'océan, et à trois quarts d'heure de Poitiers, ce département déploie une mosaïque de paysages différents et offre de nombreuses occasions de belles découvertes : cités de charme et de caractère, parcours autour des chemins de Compostelle, Marais poitevin, remarquable parc animalier. Tout en constituant un pôle économique important. Il est fameux pour son Parc naturel régional du Marais Poitevin, surnommé la Venise Verte, dont vous pourrez y apprécier le patrimoine exceptionnel et fragile. Suivez le guide, soyez futé grâce à nos conseils et nos trouvailles dans ce département qui mérite un séjour ! Loin de la foule des plages atlantiques et des files d'attente des parcs d'attractions, prenez le temps de respirer, de vous ressourcer, tout en faisant connaissance avec ce petit coin de France hors du commun.

01/2021

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Poésie

Totem normand pour un soleil noir

L'oeil à l'abîme" ou à la merveille, Christophe Dauphin pense que "les utopies du coeur donnent aux mots les sommets de vivre et de rêver" . Mais il n'ignore pas que l'Histoire nous préface et nous achemine vers la grande nuit sacrificielle, que l'ombre et la lumière sont des gotons qui couchent ensemble, que l'injustice est l'un des brins de notre osier et la Beauté le masque du terrible. "Pas un espace sans combat" , pas un mot sans cri : puissance et jaillissements constants d'une inquiétude, attisée logiquement par l'énigme d'être (sans doute, pour "mourir sans rature, faudra-t-il s'habiter de rêves et de fougères"), dans sa passion ignée pour les mots qui témoignent, la poésie de Christophe Dauphin se penche autant sur les poètes amis disparus (d'Yves Martin à Senghor, de Jean Sénac à Marc Patin, Jacques Prevel et Jean-Pierre Duprey...) que sur les exclus de la société, insurrection canari, dont la révolte se trouve incarnée dans cette magnifique formule : "Mille visages en une seule pierre" . Car une incessante colère sourd de la plaie du chant d'Orphée qui hante toujours la "cité à la dérive" de sa jeunesse - loin de la misère tirée à quatre épingles où certains tribunaux du beau désespoir ont élu domicile. Les textes de cet ensemble racontent la naissance à la poésie parmi les poubelles fracturées des "tours-totems" ("J'entre par effraction dans l'alphabet") et l'importance de cet engagement ("Mise à nu/Mise à mort") ; ils disent aussi l'amour du pays normand et de la Provence ; dénoncent la "République du glyphosate" ainsi que les "églises, les mosquées, les synagogues et leurs armureries" , et incantent la souffrance du Gaza d'Amir Hassan, le poète palestinien. En somme, ils montrent un ciel intérieur encré par l'art, la fraternité et l'insoumission. Il s'agit bien de survivre dans un monde confisqué, de plaider la cause des "soeurs et frères de l'arbre sec" ou des migrants, face aux "horizons noyés de matraques" , de s'insurger contre la fatalité de la drogue, et d'aimer, le plus possible, le plus vite possible, le plus loin possible. A chaque fois, le poète s'invite aux "Assises du Feu" . Le "pouvoir éruptif de cette poésie" (Paul Farellier), "La grâce de sa juste vision" (Paul Sanda) font de son auteur "un guetteur insatiable d'étoiles" (Odile Cohen-Abbas), "celui qui ne recule pas" (Adeline Baldacchino), attentif "à toutes les formes possibles de l'obtention de la parole heureuse" (Gabrielle Althen). Le lecteur pourra apprécier les sourires et sanglots de sa démesure, la générosité qui s'en dégage, sa violence verbale au service du diamant.

10/2020

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Pléiades

Oeuvres autobiographiques

"On ne parle jamais que de soi", avoue Mauriac et il est vrai que si jamais romancier a proféré des doubles si clairs de son moi c'est bien lui, au point que Sartre a pu lui reprocher - peut-être à tort en définitive - d'adopter le point de vue de Dieu pour enfanter des personnages sur quoi l'auteur savait tout au principe. S'il connaissait tout de leur "pauvre chair" et de leur esprit, n'est-ce pas, précisément, parce qu'ils naissaient plus rigoureusement de lui que chez d'autres romanciers ? Ce coeur de Mauriac, à la fois janséniste et voluptueux, il le rend - même si on devine que n'est souvent livrée que l'embellie après la tempête - dans ces oeuvres autobiographiques que ce volume rassemble, parcourant l'ensemble de la vie, de l'origine bordelaise - à quoi sans aucune doute toute l'oeuvre est suspendue et vers laquelle Mauriac reviendra comme on tente de revenir à l'enfance - jusqu'aux derniers textes, si graves qu'ils donnent parfois l'impression d'être une parole d'au-delà de la mort. On y rencontre Barrès - celui qui l'a reconnu et dont il faut de quelque façon se délivrer pour être soi - et on y erre du côté de Proust que probablement ou eût aimé être, avec - au passage - ces coups de dents dont Mauriac a le secret. On verra cependant, par les variantes, que Mauriac corrige sa nature en fourrant de velours sa griffe. Le coup - tout chrétien qu'il se veut - n'épargne pas : Montherlant ? Faux don Juan. Gide ? Petit protestant qui a de mauvaises habitudes. Cocteau ? Un arlequin. Et, pour conclure : "Les âmes n'ont pas d'odeur, leur cadavre ne sent pas". Mais le mémorialiste ne se leurre pas : "S'il existe un seul homme qui tienne son journal pour son agrément particulier [... ], il lui reste toujours quelqu'un à duper ; et c'est lui-même". On pourrait résumer ces pages d'une autre façon : d'un côté il y a la chair mortelle ; de l'autre, il y a Dieu. "Quel homme, quelle femme, s'ils ont aimé, ce qui s'appelle aimer, fût-ce contre toutes les règles et toutes les lois, quel homme, quelle femme peuvent le regretter et n'y pas penser comme au seul moment de leur vie où ils auront vécu ? " Mais "celui qui a mis l'infini dans l'amour, seul un être infini peut le combler". Toute la grandeur de ce Mauriac-là, qui cherche le secret de son être, est dans l'aveu de cet écartèlement : "Ma force fut toujours de reconnaître ma faiblesse".

09/1990

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Illustration

Hs les arts dessines n°3 - ugo bienvenu - broche. Les grands entretiens

Ugo Bienvenu est né le 10 mai 1987. Ce nouvel Hors-série des Arts Dessinés après ceux consacré à Catherine Meurisse et Laurent Durieux, revient sur le parcours pluridisciplinaire de ce réalisateur et un dessinateur français via une longue interview séparée en quatre chapitres : les influences, la bande dessinée, l'animation et l'illustration. Il sera enrichi d'entretiens avec des proches et des membres de sa famille, histoire d'offrir un regard inédit sur cet immense auteur. Sortie prévue le 17 juin 2022 en version broché (100 pages, 15 ? ) et cartonné (128 pages, 25 ? ) Biographie express Après un diplôme de métier d'art en illustration à l'école Estienne, il intègre la section cinéma d'animation des Gobelins1. En 2010, à la suite de son séjour au California Institute of the Arts de Los Angeles, il s'oriente vers l'animation expérimentale. Depuis 2010, il écrit et réalise des clips et des courts-métrages, seul ou accompagné (de Kevin Manach, Benjamin Charbit ou Félix de Givry). Ses films sont diffusés sur Arte et Canal+. En 2014, il signe sa première BD sur papier, Sukkwan Island, adaptation du roman éponyme de David Vann. En 2016, il dessine pour la presse et développe la mini-série Antman, à nouveau avec Kevin Manach. En 2017, il publie un deuxième album BD, Paiement accepté, où il imagine la vie d'un fils de Donald Trump, exilé en France après une guerre civile aux Etats-Unis. En 2018, il crée la société de production, Remembers, avec Félix de Givry ainsi que la maison d'édition Réalistes avec Charles Ameline et Cedric Kpannou. En 2019, il dirige à nouveau des films publicitaires pour Hermès, mais aussi pour la marque de lunettes Coréenne Gentle Monster. La même année, il publie deux nouvelles BD, toutes deux remarquées. La première, Premium +, est sur le destin d'un homme, pétri de certitudes, un financier au parcours brillant qui chute finalement. Son autre BD de 2019, Préférence système, reçoit le grand prix de la critique6, fait partie de la sélection officielle au Festival d'Angoulême 2020 En 2020, il sort sa cinquième bande dessinée B. 0, comme un Dieu, chez les requins marteaux. Il réalise, dans la foulée, une campagne publicitaire Hermès pour la Chine mettant en scène son propre carré. En 2021 toujours sortent aux éditions Réalistes, Développement durable, la suite de Premium+ ainsi que Malavalle, premier livre en tant que scénariste dessiné par Josselin Facon. Il commence le développement de son premier long métrage Arco au sein de son studio. Bande dessinée -Sukkwan Island, d'après David Vann, préf. Fabrice Colin, Denoël Graphic 2014. Sélection officielle au Festival d'Angoulême 2015. -Paiement accepté, Denoël Graphic, mai 2017 - Premium +, éditions Réalistes, juin 2019 - Préférence système, Denoël Graphic, octobre 2019. Grand prix de la critique 2020 - Sélection officielle au Festival d'Angoulême 2020. - B. 0, comme un Dieu, Les Requins Marteaux, septembre 2020 - Développement durable, éditions Réalistes, juin 2021 -Malavalle, scénario, dessin de Josselin Facon, éditions Réalistes, juin 2021 -Total, éditions Denoël Graphic, octobre 2021. Filmographie Réalisation -2010 : Fragment clip pour Chris Adams -2010 : Voyage chromatique, avec Kevin Manach clip pour Renart -2011 : Singing clip pour Agoria -2012 : La Fin du monde, avec Benjamin Charbit et Kevin Manach court métrage -2013 : Maman, avec Kevin Manach court métrage -2015 : FOG, avec Kevin Manach clip pour Jabberwocky -2015 : Holding up clip pour Jabberwocky -2017 : Antman mini-série pour Marvel/Disney -2017 : Dolly. zero clip pour Antoine Debarge -2018 : Sphere of existence clip pour Antoine Kogut -2018 : L'Entretien co-réalisé avec Félix de Givry court-métrage - Pochettes d'albums -Lunar Lane de Jabberwocky Polidor Universal 2015 -Dolly. zéro d'Antoine Debarge Single10 -Sphere of existence d'Antoine Kogut chez Antinote -Love de JeSunde chez Vietnam -Tako Tsubo de L'Impératrice chez Miqroclima Récompenses -2019 : grand prix de la critique : Préférence système6

07/2022

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Philosophie

Morale. Edition revue et corrigée

INTRODUCTION Bibliographie 1. - Phénoménologie du repentir comme accès à la connaissance de la réalité morale 2. - Nature et objet de la morale 3. - Légitimité de la morale philosophique 4. - Philosophie morale et théologie 5. - Division de l'éthique Première Partie. - L'ACTE HUMAIN DANS SON ETRE ET SON CONDITIONNEMENT PSYCHOLOGIQUES Chapitre I. - L'ACTE HUMAIN DANS SON ETRE PSYCHOLOGIQUE I. - Volonté et liberté II. - Structure de l'acte volontaire Chapitre II. - CONDITIONNEMENT PSYCHOLOGIQUE DE L'ACTE HUMAIN I. - Principes métaphysiques du conditionnement bio-psychique de l'acte humain II. - Les éléments principaux du conditionnement psychologique III. - Les obstacles à la liberté IV. - Rémanence de l'intention passée. - Conséquences des actes librement posés Chapitre III. - LE CONDITIONNEMENT SOCIOLOGIQUE DE L'ACTE HUMAIN Deuxième Partie. - LA VALORISATION DE LA CONDUITE HUMAINE Chapitre I. - LA VALEUR MORALE I. - Caractères de la valeur en général, de la valeur morale en particulier II. - La valeur morale à travers quelques théories 1. - Le naturalisme psychologique de Von Ehrenfels 2. - Hédonisme et valeur morale 3. - Le naturalisme altruiste d'A. Smith 4. - Le positivisme sociologique de Dürkheim 5. - Le conventionnalisme de Hobbes 6. - Le cr6ationnisme de Polin 7. - La théorie sartrienne des valeurs 8. - L'idéalisme existentiel des valeurs de Le Senne III. - Valeur et être Chapitre II. - FIN DERNIERE ET BEATITUDE 1. - La fin dernière et la béatitude en général II. - La béatitude objective III. - La béatitude subjective IV. - Valeur morale et fin dernière. - Moralité et bonheur Chapitre III. -LA DROITE RAISON, NORME PROCHAINE DE LA MORALITE Chapitre IV. - LES SOURCES DE LA MORALITE Chapitre V. - LA LOI MORALE I. - Nature de la loi morale 1. - Définition 2. - La loi, ordinatio rationis 3. - La loi, ordinatio rationis ad bonum commune 4. - Loi et autorité 5. - La promulgation de la loi 6. - La valeur analogique de la notion de loi II. - Les différentes espèces de loi 1. - La loi éternelle 2. - La loi naturelle 3. - La loi humaine Chapitre VI. - L'OBLIGATION MORALE 1. - L'obligation selon Kant Il. - L'obligation selon Bergson III. - Nature de l'obligation Chapitre VII. - LA CONSCIENCE MORALE 1. - Nature de la conscience morale Il. - La conscience morale, norme subjective de la moralité Troisième Partie. - L'EXISTENCE VERTUEUSE Chapitre I. - LA VERTU EN GENERAL I. - L'habitus II. - Nature et définition de la vertu III. - Vertus intellectuelles IV. - Nature et définition de la vertu morale V. - Vertu et juste milieu VI. - L'organisation de l'existence vertueuse Chapitre II. - LA VERTU DE PRUDENCE I. - Prudence et art II. - La prudence, vertu intellectuelle Ill. - La prudence, vertu morale IV. - Prudence et connexion des vertus Chapitre III. - LES VERTUS DE L'APPETIT SENSIBLE : VERTUS COURAGEUSES ET VERTUS TEMPERANTES I. - La vie passionnelle II.

07/1967

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Droit pénal des affaires

Droit pénal des affaires

Le droit pénal des affaires, ou droit pénal de l'entreprise, a connu récemment des développements considérables. Les frontières de la répression ont été modifiées dans le sens d'une sévérité accrue. Bon nombre de comportements, qui jusqu'alors n'étaient régis que par le droit privé, voire par la seule éthique, ont été incriminés. La grande criminalité économique et financière organisée figure au centre des préoccupations des Etats. Les affaires politico-financières défrayent la chronique. Cette matière en expansion est devenue un ensemble complexe et hétéroclite et la cascade des législations, s'abrogeant ou se modifiant en un temps record, en rend toute synthèse malaisée. Fruit des enseignements et expériences professionnelles de ses auteurs, l'ouvrage est destiné à donner une vue d'ensemble du phénomène. Il s'adresse autant aux étudiants qu'aux praticiens de cette discipline, magistrats, avocats, fonctionnaires, policiers, contrôleurs bancaires ou financiers, réviseurs, expertscomptables, conseils fiscaux et cadres d'entreprises, juristes ou "compliance officers" . Les principaux textes législatifs coordonnés ont été reproduits. Chaque sujet est accompagné d'indications bibliographiques. Certains aspects internationaux ou de procédure ont également été traités. Dans un premier temps, la notion de droit pénal des affaires et ses évolutions récentes sont esquissées. Ensuite est envisagée l'application de certaines règles du droit pénal général, comme celles relatives à l'imputabilité, à la responsabilité des personnes morales, aux confiscations ou aux interdictions professionnelles. Mais le droit pénal des affaires étant essentiellement du droit pénal spécial, c'est l'étude des infractions qui constitue la partie substantielle de l'ouvrage, qu'elles trouvent leur origine dans le Code pénal ou dans des lois particulières. Elles sont abordées en suivant le parcours théorique d'une entreprise : création, vie et fin. Les infractions liées à la vie des entreprises sont rangées en fonction des valeurs qu'elles protègent : foi publique, ordre public, sécurité publique, propriété, ordre public économique et financier et ordre fiscal.

04/2021

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Humour

Ma vie est mieux que la vôtre

"Sois toi-même" , "reste vrai. e" , et surtout "crois en tes rêves" ... On a tous et toutes lu un jour ce genre de conseil qui, quand ça ne va pas très bien, donne envie de courir tout droit dans une baie vitrée. Car, oui, la vie est un poil plus compliquée qu'un poncif sur le bonheur ou une graine de chia sur du fromage blanc 0 %. J'ai donc décidé d'aborder dans ce livre les vraies questions du quotidien : comment savoir si la personne qui vous court après avec un couteau est un serial killer ? Quel fond de teint choisir pour cacher un bleu de Flash-Ball ? Faut-il se faire pousser une moustache pour demander une augmentation à son boss ? Autant de réponses que vous trouverez dans ce livre et qui vous aideront, je l'espère, à affronter ce monde hostile. Dans cet ouvrage drôle et impertinent qui retrace son parcours et intègre des anecdotes personnelles, des tutos et des conseils pratiques, Alison Wheeler s'amuse à détourner les codes des témoignages lifestyle des célébrités pour en souligner l'absurdité. Comédienne et autrice, Alison Wheeler est une artiste protéiforme qui épice son humour noir d'autodérision, d'un féminisme féroce et d'une joyeuse absurdité. Membre du collectif Studio Bagel, puis humoriste sur France Inter, elle officie désormais sur Quotidien où elle présente deux chroniques hebdomadaires aussi caustiques qu'irrévérencieuses. "Elle est de loin l'humoriste la plus talentueuse du PAF. La preuve, elle dure. A 33 ans, Alison Wheeler est au top. Le moment idéal, donc, pour sortir Ma vie est mieux que la vôtre, un faux guide de coaching hilarant". CAUSETTE "L'anti-guide de la femme idéale" GALA "Humoriste bien trash du Quotidien, Alison Wheeler enfonce le cou dans Ma vie est mieux que la vôtre. Tutos et conseils absurdes, féminisme féroce... Une premier livre délicieusement irrévérencieux". GRAZIA "Ses pastilles d'humour ravageur font mouche chez Yann Barthès. Elle ose même nous donner des conseils bien-être en publiant Ma vie est mieux que la vôtre". PARIS MATCH "Marre des livres bien-être et des tutos pratiques pour améliorer votre quotidien ? Précipitez-vous sur son livre, où elle détourne les codes des témoignages lifestyle pour mieux en souligner l'absurdité". TELE 7 JOURS "Un antiguide savoureux pour répondre aux questions les plus importantes de l'existence, telles que "l'homme qui vous court après avec un couteau est-il un serial killer ? " " FRANCE DIMANCHE

11/2019

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Littérature française

Joyeux animaux de la misère Tome 1

"Une mégalopole intercontinentale et multiclimatique constituée de sept mégapoles dont l'une au moins est en guerre. Vaisseaux spatiaux, drones occupent l'espace céleste. En bas, animaux, monstres, fous de "dieu". En bordure d'un district "chaud" de l'une de ces sept mégapoles, de climat chaud, à proximité de grands ports et de grands chantiers, et dans un reste d'immeuble (rez-de-chaussée, escalier, deux étages), un bordel mené par un maître jeune qui l'a hérité de son père, et qui se pique. Trois putains y traitent un tout-venant de travailleurs - époux souvent trompés, pères prolifiques -, de fugitifs, d'échappés d'asiles, de meurtriers : deux mâles, un "père", son "fils", Rosario, une femelle en chambre à l'étage et qui ne sort jamais - un chien la garde. Les deux mâles sont renforcés, en cas d'affluence, d'un "appoint", époux abandonné avec enfants ; la femelle est le but sexuel mais il faut passer par l'un des mâles, le tarif comprend les deux prises. Vie domestique ordinaire dedans, et au dehors immédiat : toilette, à l'étage, des putains, leur exposition, en bas, à l'entrée contre le mur (la montre), prises disputées, conflit "père"/"fils", saillies de putains à putains d'autres bordels pour renouvellement des cheptels. Aventures extérieures, surtout pour Rosario dont la "mère" survit dans un abattage mi-urbain mi rustique, climat humide, très lointain dans la mégalopole. Il la visite à intervalles réguliers : le trajet d'aller, en camionnette ou fourgon locaux d'abord puis en bahut intercontinental, dure plus d'une journée, de nuit à nuit, la visite, quelques heures à l'aube, où, entre autres, la mère reprise le mowey, court vêtement, toujours redecousu, du "fils". La fiction avance sous forme de comédie, crue et enjouée, de dialogues, de jactances, de "direct" sur l'action en cours. J'ai écrit ce texte, de langue aisée, d'une seule traite et toutes affaires cessantes, comme exercice de détente dans le cours de la rédaction d'une ouvre plus longue, Géhenne, à paraître prochainement : son emportement, son allégresse se ressentent, je l'espère, de cette exclusive heureuse. Le monde qui s'y fait jour n'est ni à désirer ni à rejeter : il existe aussi, en morceaux séparés par la distance, dans l'humanité actuelle; et je ne suis ni le premier ni le dernier à vouloir et savoir tirer connaissance, beauté et bonté de ce qui peut nous paraître le plus sordide, voire le plus révoltant, à nous tels que nous sommes faits". Pierre Guyotat.

03/2014

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Littérature française

Fragments de vie ordinaire

Ce livre aurait pu commencer par il était une fois... Il s'offre à nous tel un conte merveilleux... Une succession de petites histoires aussi saisissantes les unes que les autres... Elles prennent racine dans la terre, mère nourricière de la France d'antan... Alors, on part à la reconquête du monde paysan... On patauge dans la boue, on chasse, on escalade des montagnes, on nourrit les cochons, on feuillette volontiers les carnets de l'instituteur du village, on découvre les prouesses du seul médecin des lieux et on s'enivre comme emportés par les effluves des fleurs rebelles et sauvages du Périgord, ancien comté devenu patrimoine culturel, archéologique et historique de la France profonde... Dame nature nous déroule alors son tapis et on court à travers champs, l'herbe sous le pied, aussi loin que la vue peut porter... Mais dans ce monde merveilleux, la vie est parfois dure, et la misère plane... Elle nous montre son vrai visage, son austérité propre... Elle tient à la force des bras et à la bravoure de ses habitants... Certes, la vie paysanne est laborieuse, mais elle est authentique et forte de ses traditions héritées fièrement, bon gré mal gré, de génération en génération... Cette vie, Christine Deviers-Joncour la ressent jusqu'au tréfonds de son être pour l'avoir vécue pleinement... Elle la connaît sur les bouts des doigts et nous livre, non sans passéisme revendiqué, tous ses secrets et mystères, qu'ils soient séduisants ou déplaisants, pour nous replonger dans ce passé aujourd'hui négligé, oublié... Alors, on finit, au fil de la lecture, par aimer cette vie bohémienne, la regretter même, pour s'y attacher obstinément. L'auteure, par ce retour aux sources habilement relaté, nous surprend, déroute, ravive nos pensées nostalgiques et nous fait voyager dans le temps, grâce à toutes ces histoires saisissantes vécues ou puisées dans les souvenances de ses grands-parents, des villageois et des villageoises de l'époque... Maintenant, hélas, ces valeurs d'autrefois, faites d'entraide, de compassion et de l'amour du prochain, sont dévastées par un modernisme vorace qui, tel un abominable rouleau compresseur, continue à broyer sans vergogne le fondement des traditions avec tout ce qu'elles comportent comme ancrage identitaire, censé être inaliénable, inviolable... Ces fragments de vie (extra)ordinaire, tels que rapportés par l'auteure, sont à dévorer savoureusement et sans modération dans l'espoir que ce passé proche ou lointain renaisse un jour de ses cendres au grand dam de ses bourreaux et de ses détracteurs invétérés...

03/2023

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Famille

L'accouchement une traversée spirituelle

Ce livre voudrait lever l'apparente contradiction qui existe entre la phrase lapidaire de la Genèse "tu enfanteras dans la douleur" et qu'on attribue souvent trop rapidement, et à tort, à un châtiment de Dieu envers Eve et la Rédemption du monde par l'Enfantement du Christ. L'acte d'accoucher comme point commun. Et pourtant, il est assez étonnant d'observer que ce sujet, pourtant capital dans la vie chrétienne semble avoir été oublié des théologiens. Il est particulièrement important pour les femmes qui le vivent dans leur chair en devenant mères mais il l'est aussi pour tout un chacun si l'on veut bien se souvenir que l'on est tous nés d'une femme et que cet acte d'être accouché à soi-même et au monde dure toute la vie et peut-être au-delà. Certes, le thème de la naissance parcourt la Bible, de son commencement à sa fin, du livre de la Genèse à celui de l'Apocalypse, avec pour point culminant le récit de la Nativité du Christ, mais la naissance n'est pas tout à fait l'enfantement ou l'accouchement. Alors qu'actuellement nous voyons fleurir les livres de développement personnel, les documentaires et les mouvements de sage-femmes pour aider les femmes à se réapproprier ce moment unique où, en se donnant elles-mêmes, corps et esprit, elles mettent au monde un enfant, ce livre propose une approche complémentaire. Les auteurs, l'un prêtre, l'autre mère de famille ont travaillé et cherché ensemble pendant deux ans pour nous montrer la beauté de l'accouchement et sa place unique dans le plan de Salut de Dieu, tout en donnant des pistes concrètes pour le vivre dans cette perspective. Les auteurs jouent de leur complémentarité, l'un spécialiste des études bibliques, l'autre élaborant une réflexion théologique à partir de son expérience personnelle de l'accouchement, pour nous montrer, sous forme d'entretiens, que l'accouchement, temps fort de la vie d'une femme, l'est à la fois par sa dimension humaine, charnelle, et par sa dimension spirituelle. Acte universel par excellence, puisque tous nous sommes nés d'une femme, et souvent vécu comme une expérience physique et morale absolument sans équivalent, il a une force spirituelle à la hauteur de son intensité humaine. C'est ce qui explique sa place discrète mais omniprésente dans les textes bibliques. L'accouchement en tant que tel se révèle être finalement une "théologie" , c'est-à-dire un acte par lequel Dieu se révèle au monde, et lui donne son Salut.

03/2023

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Cinéma

Gabin-Dietrich. Un couple dans la guerre

Certaines histoires dépassent de loin la fiction et semblent plus grandes que la vie même. Il en va ainsi de celle que vécurent Jean Gabin et Marlene Dietrich, ce couple mythique précipité au coeur de la Seconde Guerre mondiale. Elle avait quitté l'Allemagne aux premières heures du Reich, il s'est exilé pour échapper à la France de la collaboration. Elle est l'" Ange bleu ", cette femme libre, sublime et sophistiquée, parlant plusieurs langues et multipliant les aventures ; il est " Gueule d'amour ", une brute au coeur tendre, un terrien à la gouaille des faubourgs, un acteur qui se rêve paysan. De leur rencontre en 1941 à New York, dans un club appelé " La Vie parisienne ", jusqu'à leur rupture à Paris en 1947, leur liaison fait sensation et se révèle, à tous points de vue, incroyablement tumultueuse. Ils connaissent les fastes d'Hollywood et les rivalités de carton-pâte dans " la petite France ", à Beverly Hills, où l'on déguste choux farcis et pot-au-feu. Au lendemain de Pearl Harbour, ils s'engagent activement dans la mobilisation américaine. La presse à scandale attise leur flamme : les anciens amants de la " Grande " sont légions et la belle Ginger Rogers s'invite dans la danse. Suspectés tous deux d'appartenir à la 5e colonne, ils sont surveillés par le FBI : ils ne le savent pas, mais leur agent au sein de la Fox fait un rapport détaillé de tous leurs faits et gestes à Edgar Hoover en personne. Et lorsqu'en 1942, Jean découvre qu'on le soupçonne d'agir pour le compte de Vichy, il décide que la comédie a assez duré : il est prêt à y aller, à la riflette ! Le voilà redevenu Jean Moncorgé, le soldat incorporé au sein des Forces françaises navales libres, puis bientôt dans la 2e DB. Marlene n'a jamais joué les seconds rôles : elle abandonne les sunlights et part sur la ligne de front, jusque dans les Ardennes, encourager les GI's et leur jouer de la scie musicale. Ils livreront le combat ainsi, dix-huit mois durant. Mais pour lui, la guerre n'est pas du cinéma – il refuse tout contact avec les journalistes. Au contraire, pour elle, c'est aussi un spectacle ! Après le froid, la peur, le sang des batailles, leur couple ne peut survivre à la paix. Il a retrouvé sa terre de France, elle reprend sa carrière de star internationale. Pourtant, pour l'un comme pour l'autre, rien ne sera plus jamais comme avant…

11/2016

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Littérature française

De la part d'Hannah

Hannah est une petite fille de 10 ans à la santé fragile mais au solide caractère. Après trois ans passés au sanatorium, son père la fait sortir de l'hôpital pour reprendre une vie normale chez eux, à La chapelle Meyniac, un petit village du Sud-Ouest de la France. Il est convenu que son grand-père Jimino, doux anarchiste, amateur de jazz et surtout original, veillera sur elle. Nous sommes au début des années 60 en pleine guerre d'Algérie. Les hommes sont mobilisés, et le père d'Hannah disparaît alors pour échapper à la conscription. Quelque chose se trame dans le dos d'Hannah qu'elle ne comprend pas bien. Mais, intelligente et perspicace, elle ne tarde pas à découvrir le pot aux roses. Effectivement, Hannah ne bénéficie plus de tutelle parentale puisque son père est porté déserteur. Aussi, la petite fille devrait être confiée à l'Assistance publique... Et voici qu'elle apprend que sa mère, qu'elle croyait morte, est en vie ! Et qu'elle n'habite pas loin du tout, juste là, à l'autre bout du village, dans une maison où se rendent beaucoup de messieurs en journée et plus encore en soirée. On parle d'une " maison close ", ou plus explicitement d'un bordel. Voilà, Hannah a 10 ans et sa vie s'est jusqu'alors constituée autour d'un mensonge. Elle qui se croyait fille unique, malade et abandonnée, se retrouve en pleine forme et affublée d'une nouvelle maman. Dans la petite tête d'Hannah, ça bouillonne. A tout prix, Hannah veut connaître la vérité. Mais, en rencontrant sa mère, elle n'est pas au bout de ses surprises. Juive d'origine allemande, chassée du village pendant la guerre, Elsa Kellerman, la maman d'Hannah, a réussi miraculeusement à survivre en se cachant. A cet instant, elle était trop juive. Mais à partir de la Libération, c'est de " sale boche " qu'on l'a traitée. Cette situation est devenue intenable. Elle a dû fuir. En revenant à La Chapelle Meyniac, Elsa a accepté de travailler à l'hôtel de passe du village pour faire du ménage et des travaux de couture pour les filles. Au moins, se dit-elle, elle serait proche de son enfant. Désormais, Hannah peut retracer toute son histoire familiale et le parcours héroïque de sa mère. Hannah découvre aussi, même si la guerre est terminée, que la cruauté et la bêtise humaine, elle, perdure, tant les clichés ont la vie dure dans la mentalité des villageois.

03/2014

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Histoire de France

Jours de guerre au village. Années noires, années vertes en Auvergne et Margeride, 1939-1950

Dans une très vaste forêt, le mont Mouchet contient et abrite deux lieux tout proches : les ruines d'une maison forestière, ultime réduit des maquis d'Auvergne en 1944, et à quelques encablures, le sous-bois fangeux où, le 19 juin 1767, dit-on, fut abattue la Bête du Gévaudan. La superposition géographique de ces deux drames a de quoi intriguer. Ici, à deux siècles de distance, la peur, la violence, la souffrance. La nature en folie (l'animal cannibale, incontrôlable), puis la société en folie (la barbarie guerrière). " A petits pneus prudents, me voici prenant de l'altitude, traversant de longs pâturages en pente douce, fils barbelés, montbéliardes, blocs de granit épars sur les landes. Quelques rares panneaux indiquent des noms de fermes : Le Gasquet, Tombevie... Je gagne le Mémorial. Juste à côté s'est installé un bar-restaurant : gardien de la mémoire des combattants ou de celle des victimes de la Bête ? Serpentant en forêt, une petite route circonscrit très exactement le mont Mouchet. A plusieurs croisements, des routes indiquent la direction de communes situées en contrebas, sinistrées par la guerre : Pinols, Paulhac-en-Margeride, Chanteloube - chantent mais mordent les loups ! Je le savais bien sûr, la réalité fut plus nuancée. Mais si la réalité fut autre que je la rêvais - sans être dupe -, elle ne fut pas tout autre. Et c'est à mettre très précisément l'accent sur la coexistence, la cohabitation, la brève rencontre des sauvés et des sauveurs, leurs perceptions réciproques, sur le vis-à-vis de deux cultures, que je m'emploierai. " Cette région a abrité des migrations enfantines, le séjour des petits Marseillais, par exemple. Ici on a aussi sauvé des Juifs. Et cette histoire, Martin de La Soudière l'écrit. Pour cela, " Il prend le temps d'aller à la rencontre des hameaux et des gens, conjuguant les techniques éprouvées de son métier d'ethnologue et une attention, une patience, une manière d'être là et de ne pas en être - intrus et familier à la fois -, qui donnent à son regard et à son écriture une marque immédiatement reconnaissable. " (Patrice Cabanel, postface). " Dans les pages de Martin de la Soudière, se déploie une histoire buissonnière, nouvelle, originale, aérée aux vents des montagnes, un long périple, temporel et spatial, qui vagabonde et rebondit de villages en hameaux, à travers ces espaces rudes et ruraux de la Haute-Loire, de la Lozère et du Cantal, mieux dénommés Margeride, Aubrac, Monts d'Auvergne ou Combraille. " (Eugène Martres, préface).

07/2011

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Histoire internationale

J'ai cru en Hitler

Baldur von Schirach est né le 9 mars 1907 à Berlin. En 1927, il entre à la SA et en dépit de son jeune âge, fait très rapidement partie du cercle intime des dirigeants du NSDAP. Le 20 juillet 1928, il est nommé à la tête de l'Union des étudiants hitlériens. Propagandiste et organisateur remarquable du mouvement étudiant, il inspire chez ses compagnons les idéaux de la camaraderie, du sacrifice, de la discipline, du courage et de l'honneur. Il gagne ainsi à la cause national-socialiste des centaines de milliers de jeunes. Début octobre 1932, il organise une monumentale marche de la jeunesse nazie, venue à pied de toute l'Allemagne, qui rend hommage à Hitler au cours d'un défilé de près de 7 heures. L'efficacité de son action auprès de la jeunesse lui vaut l'estime du Führer qui le nomme le 30 octobre 1931 chef des Jeunesses hitlériennes, poste créé spécia­le­ment pour lui. Il n'a que 24 ans et devient ainsi colonel SA. Le 17 juin 1933, il devient chef des Jeunesses du Reich allemand. La Hitler­­jugend est ainsi libérée de la tutelle SA et devient autonome du parti. Entre janvier 1933 et 1934, les Jeunesses hitlériennes passent de 1 à 3, 5 millions de membres. A la suite du décret du 1er décembre 1936 qui en fait une organisation d'Etat, les adhérents sont de plus en plus nom­breux. Von Schirach devient alors secrétaire d'Etat à la jeunesse. Désor­mais, il ne dépend plus que de Hitler et est "entièrement respon­sable de l'éducation physique, idéologique et morale de la jeunesse alle­mande". En 1938, Baldur von Schirach déclare : "Le combat pour l'unification de la jeunesse allemande est terminé. Je considère comme de mon devoir de la conduire d'une manière dure et intransigeante [... ] et je promets au peuple allemand que la jeunesse du Reich, la jeunesse d'Adolf Hitler, accomplira son devoir suivant l'esprit de l'homme à qui seul leurs vies appartiennent". Durant la guerre, il est gauleiter de Vienne où, selon ses déclarations, ses "principales activités à Vienne sont sociales et culturelles". Il est condamné à vingt ans de prison lors du procès de Nuremberg et empri­sonné à la prison de Spandau dont il sort le 30 septembre 1966. Il décédera le 8 août 1974 à Kröv-an-der-Mosel. En 1967, il publie Ich glaubte an Hitler (J'ai cru en Hitler), tentant d'expliquer la fascination que le Führer avait exercée sur lui et sur la jeunesse allemande.

01/2011

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Régionalisme

La presse grenobloise de la Libération (1944-1952)

Le Mercredi 23 Août 1944, dans les rues de Grenoble où les troupes américaines commençaient à arriver, on vendait " Le Travailleur Alpin ", " Les Allobroges "... Un peu plus tard le 1er septembre paraîtra " Le Réveil "... Ces journaux allaient-ils constituer la presse " dure et pure " dont tous les Résistants avaient rêvé? ... Il fallut vite déchanter. Des rivalités féroces déchiraient les mouvements et les partis qui s'étaient unis contre l'ennemi commun... De plus, la presse était soumise aux dures réalités économiques de l'époque : manque de papier, matériel vétuste et insuffisant, augmentation galopante des prix. De sorte que la nouvelle presse, en dépit des espoirs qu'on avait mis en elle, ressembla très vite à l'ancienne. C'est l'histoire de cette transformation et de cette déception que nous conte Bernard Montergnole. Son travail montre essentiellement qu'en dépit de la volonté des hommes, la presse de la libération a été soumise aux impératifs économiques qui se manifestaient dans tous les pays libéraux... D'où la concentration nécessaire de la presse, l'absorption des feuilles les plus faibles par les plus fortes. Ainsi petit à petit en arrive-t-on, dans la plupart des régions, au monopole : un seul journal pour toute une province. Monopole qui a pour conséquence la disparition, de fait, de la liberté de la presse et la " dépolitisation " des journaux... Telle est l'évolution qui s'est produite à Grenoble, comme dans bien d'autres villes de France... Cette évolution, Bernard Montergnole l'a très finement analysée... 1er septembre 1945, publication du N° 1 du Dauphiné Libéré dont, jusque-là, seul le titre était imprimé (depuis le 12 janvier 1945) aux côtés du mot " Allobroges ". De 1946 à 1948, le D.L. prend son essor. Le Travailleur Alpin cesse de paraître quotidiennement, le Réveil lance une souscription pour boucler son budget. Les Allobroges et le Dauphiné Libéré restent face à face. Le Dauphiné Libéré finit par l'emporter. Mais avec sa victoire, c'est sous un autre titre, pratiquement le " Petit Dauphinois " qui reparaît. Ainsi tombent les espoirs et les illusions de la libération et s'organise, à Grenoble, une presse à monopole, le système du journal unique. Aussi le livre de Bernard Montergnole n'est-il pas seulement une étude d'histoire locale. Ce qui s'est passé à Grenoble s'est produit à Rennes, à Toulouse, à Montpellier et dans bien d'autres chefs-lieux de région. Bernard Montergnole nous a donné un ouvrage exemplaire, qui vaut pour toute la presse provinciale française. Il sera imité, il est peu probable qu'il sera dépassé.

01/1974

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Littérature française

Les tentations de Saint-Antoine - Science-fiction

Dans notre récit intitulé "LES TENTATIONS DE SAINT ANTOINE" , le lecteur aura le sentiment effrayant que quelqu'un le surveille et suit tous ses faits et gestes de loin... et s'il approfondit l'analyse, il s'aperçoit que celui qui l'espionne c'est... lui-même... c'est-à-dire que c'est son autre qui le surveille sans relâche mais de loin ! Cette histoire est pleine de mystères qui ne s'éclairciront que peu à peu, elle vous plonge dans un univers hitchcockien qui vous tiendra en haleine, ce qui fait son charme d'ailleurs. Elle relate le cas d'un personnage qui se réveille dans un des hôpitaux américains et constate qu'il a perdu sa mémoire. Son médecin traitant l'informe qu'il reprend ses esprits après un coma qui avait duré près d'une année, qu'il avait été victime d'un accident lui et son épouse et que celle-ci était en coma encore. Ce personnage découvre par la suite qu'il s'appelle Caïn, né en 1970 à Michigan city et qu'il set un professeur de réputation mondiale spécialisé en biologie moléculaire, en génétique, en génomique... Celui-ci fera d'horribles cauchemars répétitifs et sera dans des situations étranges et absurdes à tel point qu'il se croira l'objet d'une conspiration. Soudain entre en scène son ex-épouse Johanne. Celle-ci décide de retirer son ex-mari de l'hôpital et de l'emmener à son palais dénommé l'antre de Frankenstein. Caïn est surpris par cette appellation, il sera encore plus surpris par la conception de cet effroyable château de style architectural médiéval gothique et de son décor extérieur affreux avec ses dragons, ces vampires... A l'intérieur de cet étrange château, c'est le même spectacle : des pièces d'art, des statues, des armures et des tableaux moyenâgeux. Notre personnage mnémonique tentera dans ce décor obscur de se remémorer qui il était avant. Il essayera de faire des rapprochements entre sa personnalité et celle de Frankenstein car il avait décelé des points communs entre lui et ce personnage monstrueux. Toutefois, de surprenants événements se déroulent dans ce château le laissant douter en la sincérité de Johanne et de son compagnon qui soit intriguaient contre lui ou lui faisaient subir des expériences scientifiques psychiques. Ce récit captivant est un mix de philosophie, de psychologie et de science-fiction avec un zeste de fantastique voire d'épouvante. Il est publié à l'occ

08/2018

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Revues

Revue du crieur N° 20 : Immunité partout, humanité nulle part !

Qu'est-ce qu'être vivant ? En ces temps de pandémie mondiale et de démagogie électorale, il est urgent de déconfiner nos espaces mentaux. C'est à cet effort que nous invite le romancier Alain Damasio en ouverture du vingtième numéro du Crieur. Etre vivant, écrit-il, c'est se confronter à ce qui n'est pas soi, être traversé par l'altérité. Extirpons-nous de l'obsession immunitaire qui délite les liens, détruit les collectifs et mine notre humanité. Regarder le monde autrement qu'à travers le prisme nationaliste et masculiniste ? Une expérience à laquelle Michel Sardou a échappé, constatent Solène Brun et Claire Cosquer dans un portrait consacré au chanteur, idole des milieux conservateurs depuis des décennies et chantre de la lutte contre la " bien-pensance ". L'écrivain Mario Vargas Llosa, récemment élu à l'Académie française, aura lui aussi été épargné par les tentations progressistes. Le parcours du prix Nobel péruvien, retracé par Ludovic Lamant, est marqué par un soutien sans failles à la droite dure latino-américaine et espagnole. Changer le monde fut en revanche le rêve de Charles Piaget, le syndicaliste de Lip, autour duquel une coalition militante hétéroclite s'agrégea en 1974 dans l'espoir d'en faire un candidat à l'élection présidentielle. Un épisode éphémère raconté par Théo Roumier, qui pose la question du débouché politique des luttes sociales et de la construction d'une alternative anticapitaliste. Voir le monde différemment suppose aussi de sortir de chez soi, de se déplacer. C'est ce que propose Soline Nivet que nous accompagnons dans ses déambulations parisiennes à la découverte des multiples opérations immobilières lancées par Xavier Niel, le fondateur Free. Que révèle l'emprise croissante du géant des télécoms sur nos paysages urbains ? Antoine Pecqueur, pour sa part, s'est rendu à Karthoum, à la rencontre des street artistes en lutte contre la junte militaire au pouvoir au Soudan. Protestations populaires également dans l'ancien " pré carré " français en Afrique où ce qu'on qualifie trop rapidement de " sentiment antifrançais " cache en réalité un mouvement politique qui vient de loin, expliquent Fanny Pigeaud et Ndongo Samba Sylla : la révolte contre la Françafrique. Au sommaire enfin, Elodie Serna mène une passionnante réflexion sur la contraception au masculin. Face au désintérêt des hommes et aux craintes des femmes, faut-il enterrer une bonne fois pour toutes ces moyens de contraception qui peinent à émerger ? Gageons plutôt que la contraception des hommes pourrait constituer un véritable enjeu des luttes féministes.

03/2022

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Mélanges

Grandeur et servitudes du bien commun. Mélanges en l'honneur de Jean-Claude Ricci

Pour le Professeur Jean-Claude Ricci, l'étude et l'enseignement du droit public ne se sont jamais résumés à une entreprise de pure analyse technique. Il a su, tout au long de sa carrière, situer son enseignement et sa réflexion dans un contexte bien plus vaste qui l'a conduit à confronter en permanence le droit positif aux principes qui l'inspirent et à la réalisation desquels il doit tendre. En tant qu'administrativiste " de l'ère classique ", l'éminent juriste ne doutait pas que l'administration et ses règles n'ont qu'une raison d'être : le service de l'intérêt général mais aussi du Bien commun, une notion qui mérite d'être restaurée dans le raisonnement du juriste contemporain. L'étude du droit public se doit de le mettre en exergue. Le droit administratif - plus globalement le droit public - n'est pas une fin ni un but, mais un simple instrument, un moyen au service d'un but qui lui est radicalement extérieur. Les nombreux cours ou écrits de notre prolifique publiciste - y compris sur des sujets aussi ardus que parfois austères qui ne se prêtent guère, en apparence, à ce type de questionnement - l'ont amené à mettre en évidence la noblesse de la mission des pouvoirs publics et des règles qui l'encadrent, tout comme les considérations morales qui se nichent dans la règle de droit. Chaque règle, chaque principe du droit public doit être confronté à sa raison d'être, à cet objectif de Bien commun. Le Professeur Ricci n'a jamais été dupe, néanmoins, des limites tant intellectuelles que contextuelles qui briment souvent la puissance publique, ni des servitudes qui peuvent peser sur le Bien commun et son serviteur, le droit. Ses amis, ses collègues, ses élèves, tous ceux qui ont lu et surtout entendu ce maître de l'art juridique, lors de ses mémorables cours marqués par son érudition mais aussi par son humour, ont souhaité rendre hommage à sa vision du droit en étudiant les facettes de ce Bien commun que le droit public, auquel il a consacré sa carrière universitaire, tâche de perfectionner - ou d'atteindre - et d'approfondir avec plus ou moins de bonheur. La richesse et la variété des articles composant ses Mélanges témoignent de l'affection teintée d'admiration et de gratitude que lui vouent les auteurs de cet ouvrage. Elles portent aussi le témoignage de la pensée d'un professeur qui a su, avec un talent rarement égalé, marier la rigueur de l'analyse juridique avec la profondeur de la réflexion.

04/2023

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Littérature française

Histoires du temps jadis

Plus qu'une invitation à découvrir ou à redécouvrir un temps ancien où nos grands- parents se sont aimés, où ils sont allés à la guerre, où ils vaquaient à leurs occupations dans les champs, dans les commerces, je vous parle ici de nos racines, parfois des miennes. Il n'y a pas de nostalgie, de désir de retour, mais bien une prise de conscience du temps qui passe, qui laisse des plaies béantes ou nous couvre d'or dans ses meilleurs jours. Sans hier aujourd'hui ne serait pas, et si parfois une larme venait à couler elle n'aurait rien avoir avec celles des regrets, de l'amertume. Elle coulerait de source, de la source "Emotion" que font naître, au travers maintes descriptions poétiques et champêtres des mots simples mais évocateurs, comme l'amour ou l'envie. Ces histoires pourraient bien être les vôtres parce qu'elles parlent de l'Humain, de ses penchants naturels, bons ou mauvais, et surtout de sa faculté à créer des situations parfois tragi-comiques. L'homme, de par son intelligence, de par sa curiosité aime à inventer des situations qui au final le perturbent, le motivent, le poussent à avancer, mais jamais il ne restera à ne rien faire, c'est ce qu'on appelle la Vie, cette puissance que vous retrouverez tout au long de ces cinquante trois contes et nouvelles. Imprégnez-vous en, vivez le temps d'un livre, laissez-vous prendre par la main qui vous conduira dans des chemins escarpés, mais qui après une longue et dure ascension vous montrera une vue magnifique sur le monde et vous ouvrira les yeux sur la beauté et la diversité de l'existence. Jean Piet est né en 1967 dans la petite ville de Montmorillon, sous-préfecture de la Vienne. Il quitta son Poitou natal il y a de cela sept ans pour venir s'installer à la Châtre, dans le Berry. Il vous offre ici cinquante trois contes et nouvelles. Comme prisonnier de sa région natale il n'a pu s'empêcher de citer quelques noms de communes chères à ses yeux mais, en bon Berrichon, il vous parle surtout des paysages, des villages qu'il connaît aujourd'hui. De 1880 aux tendres années de sa jeunesse, il brosse des tableaux et des portraits de personnages fictifs ou non, que son imagination ou son parcours lui ont fait rencontrer. Sa femme, Séverine Portejoie, est l'illustratrice de la quasi totalité de ses huit ouvrages. Elle dessine à la craie de pastel sec, au feutre noir fin, ou peint à la peinture acrylique.

01/2018

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Papauté

Les dix conclaves qui ont marqué l'histoire

" Habemus papam ! " - l'histoire de dix moments clés de l'histoire de la chrétienté, quand la fumée blanche a émergé en même temps qu'un nouveau pape. La papauté est l'une des rares monarchies dont le souverain est élu par une assemblée et non désigné de façon héréditaire. Autre originalité, le mode d'élection est inchangé depuis un millénaire : le moment venu, plus de cent cardinaux se réunissent en conclave dans un lieu coupé du monde (la chapelle Sixtine) afin de désigner le nouveau souverain pontife. L'élection n'est valide que lorsqu'un candidat réussit à obtenir au moins deux tiers des voix. Toutefois, si le processus visant à choisir le nouveau pape est immuable, le déroulement de chaque conclave est différent et son résultat souvent surprenant. Entre le XIIIe et le XXIe siècle, dix d'entre eux se sont révélés particulièrement marquants. Qui sait que Grégoire X a été élu en 1271 à l'issue d'un conclave qui a duré trois ans ? Que celui de 1378 a provoqué le Grand Schisme d'Occident et a permis à trois hommes d'accéder au trône pontifical ? Que le cardinal Borgia, père de plusieurs enfants et partisan d'une vie dissolue, n'était absolument pas destiné à devenir le pape Alexandre VI en 1492 ? Plus récemment, que l'élection de François en 2013 a été révolutionnaire à plus d'un titre (il est le premier souverain pontife jésuite, sud-américain et issu d'un milieu modeste) ? Bien que l'élection se déroule toujours selon des règles très codifiées, on le voit, le nouvel évêque de Rome est rarement celui auquel on s'attendait. Entre ambitions personnelles, manoeuvres sournoises et stratégies complexes, les conclaves sont souvent riches en rebondissements. Yves Chiron nous fait revivre les dix plus impressionnants de l'histoire dans un récit aussi enlevé que documenté. I. Le plus long conclave de l'histoire Grégoire X (1268-1271) II. Une élection contestée : la naissance du Grand Schisme d'Occident Urbain VI (1378) III. Un concile élit le pape Martin V (1417) IV. L'élection d'un " père de famille " Alexandre VI (1492) V. Eviter un pape anglais Jules III (1549-1550) VI. Un conclave en exil Pie VII (1799-1800) VII. Un conclave sous la menace Grégoire XVI (1830-1831) VIII. La fin du veto politique Pie X (1914) IX. Un conclave face aux totalitarismes Pie XII (1939) X. Une élection inattendue François, le premier pape sud-américain (2013)

02/2024

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Livres 3 ans et +

Fanette et filipin n°26 automne 2019

SOMMAIRE : Raconte-moi une histoire Fanette et la salamandre Le poisson-lune Lao-Li, son fils et son cheval L'épée bien forgée Je fais avec mes mains Pluie de feuilles d'automne L'écriture chinoise Fabrique ton cerf-volant Cuisine : Pâte à tartiner maison Le dragon qui crache du feu La danse des formes Je m'amuse Jeu : Deng yi Deng Devinettes : Les animaux de la forêt Mots reliés Chanson : L'écureuil des bois Une ronde pour l'écureuil Je découvre la nature La salamandre Un herbier de feuilles d'automne Le noisetier Coin parents Le journal de Fanette et Filipin est un magazine alternatif drôle et plein de vie pour les enfants de 3 à 10 ans. Au rythme des saisons, il propose des histoires et des activités en lien avec la nature pour partager en famille beaucoup de joie et de créativité. Un magazine pour rêver et s'émerveiller A chaque saison, le journal de Fanette et Filipin propose de belles histoires basées sur des valeurs d'amitié, d'entraide, de confiance et de gratitude qui viennent nourrir l'imaginaire des enfants et ouvrent toutes grandes les portes du rêve. Les illustrations d'une qualité exceptionnelle, entièrement réalisées à la main par des illustratrices de talent, sont pleines de douceur, de couleurs et de poésie, pour rêver et s'émerveiller. Le monde est beau : vivons pleinement les quatre saisons Tous les trois mois, Fanette et Filipin emmènent vos enfants en balade dans la nature et leur proposent en plus des histoires : -Des bricolages amusants et faciles à réaliser dans des matériaux nobles et naturels pour développer le goût de faire et de créer avec ses mains. -Des recettes de cuisine végétarienne pour apprendre à se nourrir sainement. -Une rubrique vie des animaux et secrets des plantes. -Du dessin de forme, pour développer le centrage, la concentration, la motricité fine et la créativité. -Des fables, des poésies, des chansons de saison et des jeux rigolos. Le magazine jeunesse qui plaît autant aux enfants qu'à leurs parents ! Mais au fait, qui sont Fanette et Filipin ? Fanette est une petite fille intrépide qui vit au rythme des saisons et partage avec son ami Filipin, un drôle de lutin des bois, une amitié extraordinaire et émouvante. Leurs aventures rocambolesques les emmènent à la découverte des merveilles de la nature. Les récits sont drôles, émaillés de difficultés à surmonter. C'est avec bonheur que les enfants s'identifient à ces petits héros qu'ils retrouvent à chaque numéro.

09/2019

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Livres 3 ans et +

Fanette et Filipin N°20 Printemps

SOMMAIRE : Raconte-moi une histoire Fanette et l'écrevisse Le printemps de lumière Poème : Mes fées Une courageuse éterle Je fais avec mes mains Papillons de printemps en papier calque Gentillette Pâquerette Enfant-fleur pâquerette La cuisine de Mamie Jeanne : les crêpes au chocolat Danse des formes : De la ligne à la vague Je m'amuse Jeu des différences Mots reliés Chant et ronde : Les petits nains de la montagne Je découvre la nature Le monde des oiseaux : La création du nid L'ail des ours Le coin des parents Vos histoires de lutins... Le journal de Fanette et Filipin est un magazine alternatif drôle et plein de vie pour les enfants de 3 à 10 ans. Au rythme des saisons, il propose des histoires et des activités en lien avec la nature pour partager en famille beaucoup de joie et de créativité. Un magazine pour rêver et s'émerveiller A chaque saison, le journal de Fanette et Filipin propose de belles histoires basées sur des valeurs d'amitié, d'entraide, de confiance et de gratitude qui viennent nourrir l'imaginaire des enfants et ouvrent toutes grandes les portes du rêve. Les illustrations d'une qualité exceptionnelle, entièrement réalisées à la main par des illustratrices de talent, sont pleines de douceur, de couleurs et de poésie, pour rêver et s'émerveiller. Le monde est beau : vivons pleinement les quatre saisons Tous les trois mois, Fanette et Filipin emmènent vos enfants en balade dans la nature et leur proposent en plus des histoires : -Des bricolages amusants et faciles à réaliser dans des matériaux nobles et naturels pour développer le goût de faire et de créer avec ses mains. -Des recettes de cuisine végétarienne pour apprendre à se nourrir sainement. -Une rubrique vie des animaux et secrets des plantes. -Du dessin de forme, pour développer le centrage, la concentration, la motricité fine et la créativité. -Des fables, des poésies, des chansons de saison et des jeux rigolos. Le magazine jeunesse qui plaît autant aux enfants qu'à leurs parents ! Mais au fait, qui sont Fanette et Filipin ? Fanette est une petite fille intrépide qui vit au rythme des saisons et partage avec son ami Filipin, un drôle de lutin des bois, une amitié extraordinaire et émouvante. Leurs aventures rocambolesques les emmènent à la découverte des merveilles de la nature. Les récits sont drôles, émaillés de difficultés à surmonter. C'est avec bonheur que les enfants s'identifient à ces petits héros qu'ils retrouvent à chaque numéro.

03/2018

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Jardinage

Terrasses. Un art de vivre en plein ciel

Cultiver son jardin dans le ciel de Paris ? Se baigner dans sa piscine en terrasse au cœur de la ville ? Dîner dans l'ombre des camélias à un battement d'ailes de Saint-Germain-des-Prés ? Ce rêve est pour certains une réalité quotidienne. Ces jardins cachés, ces salons de verdure, on les devine de la rue en apercevant sur le toit d'un immeuble le feuillage d'un érable ou l'éclatante floraison d'un rosier soustrait à sa campagne. Alexandra d'Arnoux et Bruno de Laubadère nous offrent le privilège d'entrer à leur suite dans ces appartements que prolongent de surprenantes coursives fleuries de glycines ou qui s'ouvrent par un escalier dérobé sur le vaste espace d'un toit transformé en potager. Souvent confiées à des paysagistes de renom, ces terrasses parmi les plus belles témoignent aussi d'une vraie capacité de métamorphose, qu'elles soient conçues selon l'esprit d'une déambulation à l'italienne ou offertes au génie d'un grand créateur. Sur de superbes photographies de Deidi von Schaewen, c'est un visage inconnu de la capitale qu'il nous est donné d'admirer. Les unes ressemblent à des ateliers d'artistes à ciel ouvert, les autres réservent de vastes espaces propices à la méditation, toutes offrent des points de vue étonnants sur la capitale. Chacun a pu découvrir un Paris différent lors des spectaculaires visites e la Tour Eiffel, de l'Arche de la Défense du Centre Pompidou, rien qui puisse cependant se comparer aux escales poétiques qu'offrent ces secrètes terrasses où la ville se met autrement en scène. Elles appartiennent à des personnalités connues telles que Christian Duc, Andrée Putman, Jean-Pierre Raynaud, Yves de la Tour d'Auvergne ou Maurice Rheims, elles sont confiées à des paysagistes renommés : Alain-Charles, Robert Bazelaire, Louis Benech, Pascal Cribier, Camille Muller, Russel Page, Olivia Putman, Alain Richert, Christiane Rivault, elles illustrent chacune à sa manière la fantaisie et l'ingéniosité qui permettent de hisser au sommet d'un toit l'arbre dont on disputera les fruits aux oiseaux, ou d'installer dans un coin d'ombre une jungle paisible où rien ne trouble le repos. Alexandra d'Arnoux et Bruno de Laubadère nous avaient ouvert dans un précédent livre les jardins secrets de Paris. Avec Deidi von Schaewen, ils nous convient ici à un véritable voyage dans l'étonnant monde suspendu des terrasses, les unes jouant les ponts de navires, les autres abritant une cabane dans leur nacelle, toutes protégeant jalousement leurs charmes.

05/2005

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Romans noirs

Ordinaire

Il n'y a pas de gens méchants, il n'y a que des gens malheureux... Hervé est un homme ordinaire. Un voisin banal. Un gentil mari sans histoires. Un retraité de soixante-trois ans qui, pour tuer l'ennui, épie les autres depuis sa fenêtre ou erre dans les rues tranquilles d'Alfortville avec son chien, Billy. Et passe peut-être une tête de temps en temps au Perroquet, le bistrot du coin. L'arrivée de nouveaux habitants dans l'immeuble en brise la douce monotonie. Ils sont jeunes, beaux, riches, avec de magnifiques enfants. Ils sont tout ce qu'Hervé n'est pas. Ils ont tout ce qu'il n'a plus. Si sa femme voit là une opportunité de se faire des amis, lui les déteste immédiatement. " Quand devient-on un monstre ? C'est quoi, un monstre ? " Quand on se pose ce genre de questions, c'est qu'il est déjà trop tard. Un premier roman noir magistral, qui brosse le portrait d'un homme ordinaire et de sa descente aux enfers. A propos de l'autrice Scénariste et réalisatrice au sein du duo "Najar & Perrot" , Audrey Najar développe plusieurs projets artistiques pour le théâtre. Elle est également journaliste. "On est tendu à rompre et l'on ne sera pas déçu. [... ] Audrey Najar sait installer un rythme et laisser monter l'angoisse". Libération "Un roman aussi réaliste que déstabilisant. " Cosmopolitan " Un premier roman coup de poing. " L'Obs " Audrey Najar met sa virtuosité de scénariste au service d'une intrigue aux rebondissements maîtrisés. " Les Echos " Dans cette microsociété que constitue une copropriété, Audrey Najar fait apparaître avec une force narrative singulière des personnages pétrifiés à jamais dans leur histoire, leur solitude, leur incapacité à s'assumer en tant qu'absents du collectif, et la souffrance qui en découle. " Livres Hebdo " Le texte est d'une grande puissance dramatique sans jamais forcer le trait. Les mots sont comptés, l'expression sobre, le regard à distance. Sa force vient de sa précision, celle de l'entomologiste qui observe à la loupe un fait divers ordinaire. Et l'érige en tragédie. " France Inter " Dans Ordinaire, la retraite sent le roussi. " Sud Ouest " Avec une tension croissante et palpable jusqu'à la dernière ligne, une écriture aussi percutante qu'harmonieuse et des personnages complexes et attachants, Audrey Najar signe un premier roman noir original et captivant, sur les blessures encore ouvertes et les frustrations trop longtemps contenues. " S le magazine de Sophie Davant, Héloïse Goy

01/2023

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Histoire internationale

Le pacte germano-sioniste (7 août 1933)

Dans aucun manuel d'histoire, on ne trouve mention d'un pacte germano-sioniste. Seuls quelques livres spécialisés évoquent la réunion du 7 août 1933 au ministère allemand de l'Economie au cours de laquelle des représentants de l'Agence juive et de l'Organisation sioniste mondiale ont signé avec de hauts fonctionnaires du Reich ce que l'on a appelé pudiquement l'accord de la haavara (du mot hébreu haavara qui signifie : transfert). Il s'agissait, en effet, d'organiser le transfert vers la Palestine de capitaux que les Juifs allemands, candidats à l'émigration, souhaitaient emporter avec eux. Cet accord technique ne fut que le premier acte d'une étroite collaboration entre les sionistes et l'Allemagne hitlérienne. A contre-courant de l'histoire officielle, Jean-Claude Valla souligne la convergence idéologique entre les signataires de cet accord. Textes à l'appui, il révèle que les sionistes allemands, à de rares exceptions près, ont approuvé les lois de Nuremberg et, pour certains d'entre eux, les ont appelées de leurs voeux, au nom de leur propre conception raciale de l'histoire déjà présente dans les écrits des pères fondateurs du sionisme. Et il s'interroge sur l'influence qu'a pu exercer le messianisme juif sur le pangermanisme et le racisme national-socialiste. Il démontre également que Ben Gourion et ses amis "travaillistes" de l'Agence juive, promoteurs de l'accord de la haavara, n'étaient pas de vrais sociaux-démocrates, mais des socialistes nationaux fortement influencés par le nationalisme allemand de type völkisch et il suggère que l'un d'eux, Chaïm Arlosoroff, ami d'enfance de la femme de Goebbels, ait pu jouer de ses relations pour préparer cet accord. Le titre de ce Cahier est un clin d'oeil au pacte germano-soviétique du 23 août 1939. Dans un cas comme dans l'autre, nous avons affaire à des ennemis jurés qui jugent plus profitable de s'entendre, peut-être parce que, au-delà d'une convergence momentanée d'intérêts, ils présentent plus de caractéristiques communes qu'on ne le croit. Mais la comparaison s'arrête là. En signant un pacte de non-agression avec Staline, Hitler a réussi à neutraliser momentanément l'Internationale communiste, voire même à la faire travailler à son profit, notamment en France par le sabotage de l'effort de guerre, tandis que son accord de collaboration avec les sionistes de Palestine, peu nombreux et encore sous la tutelle britannique, n'a en rien désarmé l'hostilité de la communauté juive internationale à l'égard du IIIe Reich.

11/2013

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Musique, danse

Ma passion pour le spectacle. Souvenirs de plus d'un demi-siècle d'activité (1953-2010)

"Je me suis toujours intéressé au spectacle. Jack Yfar étant un grand homme de spectacle, il est normal qu'un jour ou l'autre j'accepte de participer à sa reconnaissance." "Je pense que le "plus gros coup" de notre ami Jack Yfar a été l'organisation des concerts d'Yves Montand à Genève. L'événement a fait grand bruit. L'artiste était au sommet de sa gloire mais il n'avait pas chanté depuis plus de dix ans. Son retour était attendu avec inquiétude. Yves Montand attirait sur lui un regard qui dépassait de beaucoup sa personnalité artistique. Jack Yfar assura les spectacles avec brio et toute la minutie qu'on lui connaissait." "Je me flatte d'avoir été l'un des premiers à attirer l'attention de l'auteur sur la personnalité de Jack Yfar. Il y avait tant de choses à dire: être le directeur de la plus importante salle de spectacles de Genève; être l'imprésario de quelques grands artistes mondiaux; être un politicien local dont chaque intervention rendait fiévreux ses "meilleurs adversaires": avoir reçu de la part du gouvernement français les honneurs les plus élevés, dont la médaille d'Officier du Mérite National, sont (les péripéties qui ne peuvent laisser le lecteur indifférent".(Extraits de la préface de Pierre Bouru). "J'ai connu Jack Yfar lors de la tournée que les Galas Karsenty avaient organisée "autour de L'Oreille en Coin, la fameuse émission de France-Inter que nous animions avec Maurice Horgues. " Nous avions entre nous un personnage commun. Il s'agit de mon compatriote Fernand Raynaud pour lequel j'ai toujours avoué une fervente admiration. Je savais que Jack l'avait connu, encouragé et soutenu depuis ses premiers succès. Le temps avait scellé une amitié indéfectible. Entre le fils d'ouvrier Michelin monté à Paris et l'ancien serveur débrouillard du quartier rouge de Plainpalais à Genève, le courant ne pouvait que parfaitement passer. Même souci pour l'efficacité discrète, même aversion pour l'esbroufe. Ces deux-là savaient qu'il vaut mieux boire moins grand mais dans son verre. Autour de nous, le monde et notre métier a beaucoup changé aussi. Le Business a désormais pris le pas sur le Show et les carrières sont de plus en plus éphémères. A peine le temps de fumer un Punch qu'elles sont déjà consumées. Aujourd'hui les présidents de la République épousent des chanteuses et se prennent pour des stars, et les chanteuses se prennent pour des guides et parlent de politique. Jack Yfar, qui connaît parfaitement les deux, n'a pas fini de s'amuser."

01/2010

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Centre, Val de Loire

Du côté de Villers. Une jeunesse berrichonne

La Nouvelle République du 14 novembre 2020 annonce qu'un bâtiment a été rasé à Villers-les-Ormes, dans l'Indre. Ce fait divers banal est pour l'auteur de ce livre "une seconde mort" . La disparition de la maison de son enfance, la violence du terme "rasé" provoquent chez lui un choc qui lui permet de remonter dans le temps, dans ses souvenirs. Du côté de Villers - Mémoire et lieux en Champagne berrichonne dans les années 1950-1960 est le récit de l'enfance et de l'adolescence de l'auteur dans un village de l'Indre. Né dans une ferme en 1942, il habitera ensuite au café du village Au bon Coin jusqu'en 1960 lorsque sa mère partira habiter Châteauroux après le décès de son mari. Dans cette petite commune de 207 habitants remontent des souvenirs de la France rurale de l'après-guerre encore coincée au XIXe siècle. Son imaginaire est alors envahi de machines agricoles monstrueuses comme les batteuses puis les moissonneuses-batteuses Massey-Harris et des gros tracteurs américains Mac Cormick ou Farmall que côtoie parfois encore "le geste auguste du semeur" cher à Victor Hugo. Mais il se rappellera également d'autres gestes plus familiers. Il aimera ceux d'un grand-père apiculteur occasionnel qui lui permettait de déguster l'incomparable brèche ou ceux de son autre grand-père qui prenait par temps de neige, avec des saulnées, des alouettes cuisinées le soir-même par sa grand-mère. La petite école communale sera le lieu de son éveil intellectuel qu'il ajoutera à la pratique de projectionniste de films 16mm. Le goût de la musique commencera avec les bals campagnards qui le pousseront à apprendre l'accordéon. Enfin, l'arrivée des Américains sera l'occasion de découvrir les ballets incessants des avions dans le ciel de la base aérienne de Châteauroux-Déols si proche mais surtout la modernité, l'American way of life. Au total, une vie de gamin heureuse, mais dans la solitude. AUTEUR Né en 1942, à Villers dans l'indre, devenu Villers-les-ormes après que les ormes ont tous disparu, Guy Mérigot intègre l'école normale d'instituteurs de Châteauroux avant de poursuivre ses études de lettres à l'Université de Clermont-Ferrand. Il participe à l'ouvrage collectif Maintenant, la Pédagogie Institutionnelle chez Hachette. C'est dans cette même voie qu'il s'intéresse à la psychanalyse et devient secrétaire de rédaction de la revue Topique. Passionné de politique depuis l'Université, il publie dans la luxueuse revue Prétentaine. Il est agrégé de lettres modernes.

10/2021