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Généralités

Les MENIER. Chocolatiers, hommes d'aventure et veneurs

Précurseurs, inventeurs, les Menier se sont toujours donné les moyens d'exploiter leurs idées et de les concrétiser. Jean-Antoine-Brutus Menier est le fondateur de cette dynastie hors du commun qui connut un destin exceptionnel durant 140 ans, depuis la création de la Maison centrale de droguerie en 1816, jusqu'en 1960. Droguiste et pharmacien, il invente un système de meule pour pulvériser les fèves de cacao utilisées pour enrober les médicaments et en masquer le goût. En 1825, il achète le moulin de Noisiel sur la Marne pour utiliser l'énergie hydraulique et fait bientôt passer le secteur de la production pharmaceutique au niveau industriel. Il lance le concept de la tablette de chocolat quelques années plus tard. Son fils, Emile-Justin, manufacturier, sera un patron à l'avant-garde qui édifiera un empire, l'usine de Noisiel devenant l'un des plus importants établissements industriels au monde. Il possède un domaine agricole de 1500 hectares à Noisiel, élève 2 000 vaches laitières, cultive intensément la betterave à sucre et crée une sucrerie-raffinerie modèle dans la Somme. Puis il fait l'acquisition de cacaoyers au Nicaragua et devient propriétaire de 7 500 ha de plantations. Enfin, il crée sa propre flotte et affrète des navires comme le Belem pour le transport du cacao vers les chocolateries Menier. Devenu notable, Emile Menier pense à loger son personnel (jusqu'à 1 700 ouvriers) et fonde en 1874 une cité ouvrière aux multiples commodités. De 1871 à 1959, cinq Menier occuperont successivement le fauteuil de maire à Noisiel. A la mort d'Emile en 1881, ses fils, Henri, Gaston, Albert, reprennent l'affaire familiale et font raccorder l'usine de Noisiel au réseau de chemins de fer de l'Est. Ils sont passionnés de navigation de plaisance, de pêche au saumon, de chasse à courre et à tir. Henri, prince d'industrie, grand voyageur sur terre et sur mer, est aussi un gros propriétaire en France et au-delà des océans, puisqu'il fait en 1895 l'acquisition d'Anticosti, une île au Québec qu'il développera. A sa mort, son frère Gaston, futur sénateur et auteur prolixe, hérite du château de Chenonceau acquis plus tôt. Albert, quant à lui, plutôt chargé de l'usine de caoutchouc de Grenelle, est passionné par les chevaux et possède une importante écurie. Dès 1877, Henri fonde avec ses frères " l'Equipage de Messieurs Menier " qui se transporte à Villers-Cotterêts en 1883 pour chasser le cerf en forêt de Retz. Trois générations successives de Menier chasseront à courre, soit 6 " Menier-Veneurs ". Lieutenant de louveterie en Seine-et-Marne, Jacques sera le dernier maître de l'Equipage Menier dont l'ultime chasse aura lieu en 1936.

09/2023

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Lecture 9-12 ans

Jamie Drake. L'équation cosmique

Dans la famille Drake, il y a Jamie et sa soeur Charlie, et leurs parents qui se disputent de plus en plus souvent. A l'école, tout le monde connaît Dan Drake : il est apparu à la télé à maintes reprises pour parler de sa toute dernière mission dans l'espace. Maintenant il gravite à bord de l'ISS, la Station Spatiale Internationale, car pour la première fois, l'espèce humaine lance une expédition vers les étoiles en quête de signes de vie extraterrestre. Et à quatre cents kilomètres de là, son fils Jamie contrôle les événements de très près (juste au cas où). Dans un observatoire apparemment désaffecté, il fait la connaissance du professeur Forster qui lui dévoile le calcul de l' "Equation de Drake" . Celle-ci permettrait d'extrapoler le nombre de civilisations extraterrestres intelligentes dans la Voie Lactée. Par erreur, Jamie connecte son téléphone au télescope spatial du professeur Forster. De retour chez lui, l'adolescent découvre sur son écran une nouvelle icône, en forme de spirale dorée. C'est ainsi qu'il fait la rencontre de Buzz : cette entité alien lui raconte l'histoire de son peuple : La Ru'uche est un peuple très ancien, composé de créatures qui tirent leur énergie de leur étoile. Mais leur équilibre a été brisé, et Buzz a besoin d'aide pour retourner sur Tau Ceti, son étoile d'origine. Un peu plus tard, toute la famille assiste en direct à la sortie dans l'espace de Dan. Mais alors que tout semble se passer comme prévu, c'est le drame : une tempête solaire ! Dan est en grand danger. La retransmission est coupée. L'ISS est en flammes et Dan n'est pas dans la capsule de secours qui entame son retour vers la Terre. Désespéré, Jamie supplie Buzz de voler à son secours. La créature explique que seule une autre tempête solaire pourra aider Jamie à "entrer dans la lumière" pour secourir son père. Avec l'aide du professeur Forster, Jamie met au point un procédé se servant du rayon d'un télescope et "part" dans l'espace, dématérialisé, en une multitude d'atomes. Il voyage à la vitesse de la lumière et ramène son père parmi les siens. Pour le remercier, Jamie propose à Buzz de le libérer de son téléphone et d'aider son peuple à rejoindre Tau Ceti, en utilisant le même procédé. Malgré les explications de Jamie, les autorités décident d'inventer une version officielle du retour de Dan Drake sur Terre à l'attention du grand public. Cela importe peu pour Jamie car son père est de nouveau là et sa famille est enfin réunie.

02/2019

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Pléiades

Oeuvres romanesques Tome 1. Précédées des Poésies complètes

On croit savoir que Freddy Sauser devint poète à New York dans la nuit du 6 avril 1912, qu'il se changea en Blaise Cendrars à cette occasion, puis qu'il renonça au poème, au profit d'une autre écriture, de la main gauche cette fois, dans la nuit du 1er septembre 1917, à Méréville (Seine-et-Oise). Rare précision des dates... A nuancer toutefois. Deux recueils paraissent encore en 1924, et il se peut que la ligne de partage entre poèmes et "fictions" (ce mot, à nuancer lui-même) ne soit pas si nette. Au reste, entre 1917 et 1924, Cendrars renonce au poème, pas à la poésie. L'une des vertus de cette édition, dont les deux titres semblent entériner le mythe de la rupture forgé par l'écrivain, est de mettre en évidence la cohérence souterraine qui fait de lui, dans ses romans aussi bien que dans ses recueils, le poète de la modernité. Modernité, et non avant-garde. Il ne s'agit pas de célébrer le futur. C'est le Profond aujourd'hui qui retient Cendrars, et il est bon que la chronologie place en tête des "Oeuvres romanesques", comme une enseigne, l'inclassable texte de 1917 ainsi intitulé. "La modernité a tout remis en question". Elle crée des besoins "de précision, de vitesse, d'énergie" qui détraquent les sens et le coeur de l'homme. Le romanesque doit mettre au point "le nouveau régime de la personnalité humaine". Telle est l'ambition de Cendrars. Elle ne s'accommode d'aucune "recette". "Consultez mes oeuvres. Il n'y a pas de principe ; il n'y a que des réalisations". L'Or et Moravagine sont "deux pôles aussi différents l'un de l'autre par l'écriture et la conception que s'ils étaient l'ouvrage de deux écrivains sans tendresse réciproque", dira l'ami t'Serstevens. Cendrars ne tient pas à enfoncer le clou. "Quand on aime il faut partir", se renouveler, élargir les cases, se jouer des formes. Les Sonnets sont dénaturés, les Poèmes élastiques, Rhum est un reportage romancé, et les Histoires dites vraies entretiennent un rapport complexe avec la fiction. "Plus un papier est vrai, plus il doit paraître imaginaire". Et vice versa : la fugue du Transsibérien était imaginaire, mais plus vraie que vraie. C'est dire qu'il entre une part de convention dans les intitulés donnés aux volumes que la Pléiade consacre à Blaise Cendrars. Poétiques, romanesques, autobiographiques : la plupart des ouvrages relèvent, dans des proportions variables, des trois catégories. Les territoires respectifs de la fiction et de la réalité se recouvrent. Et à lire le romancier, on voit à quel point les préoccupations du poète demeurent actives, et comment elles atténuent ou effacent les frontières entre les genres. "Les inventions d'inconnu réclament des formes nouvelles", disait Rimbaud.

11/2017

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Pléiades

Oeuvres romanesques Tome 2

On croit savoir que Freddy Sauser devint poète à New York dans la nuit du 6 avril 1912, qu'il se changea en Blaise Cendrars à cette occasion, puis qu'il renonça au poème, au profit d'une autre écriture, de la main gauche cette fois, dans la nuit du 1er septembre 1917, à Méréville (Seine-et-Oise). Rare précision des dates... A nuancer toutefois. Deux recueils paraissent encore en 1924, et il se peut que la ligne de partage entre poèmes et "fictions" (ce mot, à nuancer lui-même) ne soit pas si nette. Au reste, entre 1917 et 1924, Cendrars renonce au poème, pas à la poésie. L'une des vertus de cette édition, dont les deux titres semblent entériner le mythe de la rupture forgé par l'écrivain, est de mettre en évidence la cohérence souterraine qui fait de lui, dans ses romans aussi bien que dans ses recueils, le poète de la modernité. Modernité, et non avant-garde. Il ne s'agit pas de célébrer le futur. C'est le Profond aujourd'hui qui retient Cendrars, et il est bon que la chronologie place en tête des "Oeuvres romanesques", comme une enseigne, l'inclassable texte de 1917 ainsi intitulé. "La modernité a tout remis en question". Elle crée des besoins "de précision, de vitesse, d'énergie" qui détraquent les sens et le coeur de l'homme. Le romanesque doit mettre au point "le nouveau régime de la personnalité humaine". Telle est l'ambition de Cendrars. Elle ne s'accommode d'aucune "recette". "Consultez mes oeuvres. Il n'y a pas de principe ; il n'y a que des réalisations". L'Or et Moravagine sont "deux pôles aussi différents l'un de l'autre par l'écriture et la conception que s'ils étaient l'ouvrage de deux écrivains sans tendresse réciproque", dira l'ami t'Serstevens. Cendrars ne tient pas à enfoncer le clou. "Quand on aime il faut partir", se renouveler, élargir les cases, se jouer des formes. Les Sonnets sont dénaturés, les Poèmes élastiques, Rhum est un reportage romancé, et les Histoires dites vraies entretiennent un rapport complexe avec la fiction. "Plus un papier est vrai, plus il doit paraître imaginaire". Et vice versa : la fugue du Transsibérien était imaginaire, mais plus vraie que vraie. C'est dire qu'il entre une part de convention dans les intitulés donnés aux volumes que la Pléiade consacre à Blaise Cendrars. Poétiques, romanesques, autobiographiques : la plupart des ouvrages relèvent, dans des proportions variables, des trois catégories. Les territoires respectifs de la fiction et de la réalité se recouvrent. Et à lire le romancier, on voit à quel point les préoccupations du poète demeurent actives, et comment elles atténuent ou effacent les frontières entre les genres. "Les inventions d'inconnu réclament des formes nouvelles", disait Rimbaud.

11/2017

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Pléiades

Oeuvres romanesques précédées des Poésies complètes. Coffret en 2 volumes

On croit savoir que Freddy Sauser devint poète à New York dans la nuit du 6 avril 1912, qu'il se changea en Blaise Cendrars à cette occasion, puis qu'il renonça au poème, au profit d'une autre écriture, de la main gauche cette fois, dans la nuit du 1er septembre 1917, à Méréville (Seine-et-Oise). Rare précision des dates... A nuancer toutefois. Deux recueils paraissent encore en 1924, et il se peut que la ligne de partage entre poèmes et "fictions" (ce mot, à nuancer lui-même) ne soit pas si nette. Au reste, entre 1917 et 1924, Cendrars renonce au poème, pas à la poésie. L'une des vertus de cette édition, dont les deux titres semblent entériner le mythe de la rupture forgé par l'écrivain, est de mettre en évidence la cohérence souterraine qui fait de lui, dans ses romans aussi bien que dans ses recueils, le poète de la modernité. Modernité, et non avant-garde. Il ne s'agit pas de célébrer le futur. C'est le Profond aujourd'hui qui retient Cendrars, et il est bon que la chronologie place en tête des "Oeuvres romanesques", comme une enseigne, l'inclassable texte de 1917 ainsi intitulé. "La modernité a tout remis en question". Elle crée des besoins "de précision, de vitesse, d'énergie" qui détraquent les sens et le coeur de l'homme. Le romanesque doit mettre au point "le nouveau régime de la personnalité humaine". Telle est l'ambition de Cendrars. Elle ne s'accommode d'aucune "recette". "Consultez mes oeuvres. Il n'y a pas de principe ; il n'y a que des réalisations". L'Or et Moravagine sont "deux pôles aussi différents l'un de l'autre par l'écriture et la conception que s'ils étaient l'ouvrage de deux écrivains sans tendresse réciproque", dira l'ami t'Serstevens. Cendrars ne tient pas à enfoncer le clou. "Quand on aime il faut partir", se renouveler, élargir les cases, se jouer des formes. Les Sonnets sont dénaturés, les Poèmes élastiques, Rhum est un reportage romancé, et les Histoires dites vraies entretiennent un rapport complexe avec la fiction. "Plus un papier est vrai, plus il doit paraître imaginaire". Et vice versa : la fugue du Transsibérien était imaginaire, mais plus vraie que vraie. C'est dire qu'il entre une part de convention dans les intitulés donnés aux volumes que la Pléiade consacre à Blaise Cendrars. Poétiques, romanesques, autobiographiques : la plupart des ouvrages relèvent, dans des proportions variables, des trois catégories. Les territoires respectifs de la fiction et de la réalité se recouvrent. Et à lire le romancier, on voit à quel point les préoccupations du poète demeurent actives, et comment elles atténuent ou effacent les frontières entre les genres. "Les inventions d'inconnu réclament des formes nouvelles", disait Rimbaud.

11/2017

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Chamanisme

Sagesse sauvage

Un parcours de développement personnel et de connexion à la nature au rythme des saisons, une initiation chamanique guidée par Maëva Morin à la recherche de sa sensibilité à soi et à la terre. Illustré par les aquarelles sauvages de l'artiste Marius Heureux. La Terre n'a pas besoin de guerriers qui la défendent. Elle a besoin que nous prenions soin de nous, que nous développions nos dons et nos talents pour ensuite les faire rayonner au sein de la communauté des vivants. Notre époque exige que nous renouions avec les sagesses anciennes, le bon sens de nos ainé. e. s. La Terre a besoin que nous soyons fertiles pour la fertiliser. Notre Terre a besoin que nous retrouvions notre sensibilité au Vivant. Nous oeuvrons à notre guérison non pas seulement pour nous-mêmes mais bien pour l'harmonie du grand Tout. Car la connexion à soi-même est la clé de voûte ouvrant à la reconnexion au Vivant. Trouver ce qui vit en soi est la clé pour vibrer au diapason de la grande symphonie du Vivant. Avec poésie, Maëva Morin emporte le lecteur dans la ronde des saisons, en fusion avec la nature, ses mouvements subtils, ses animaux et de ses végétaux totems, sa sagesse immémoriale, sa sensibilité intrinsèque et infinie... Un cheminement de développement personnel et écologique impulsé par l'énergie des 12 mois de l'année, ponctué de méditations de connexion aux esprits de la nature, de rituels pratiques et de cérémonies païennes pour recevoir cet enseignement de la terre : prendre soin de soi c'est prendre soin d'elle. Une initiation chamanique en osmose avec le vivant, guidé par les aquarelles végétales, nébuleuses et habitées de l'artiste Marius Heureux. - Un cheminement, mois par mois, au rythme des saisons, au coeur de ses terres intérieures : naître au printemps (contacter sa sagesse intérieure, semer les graines du changement), fleurir en été (s'aimer et s'honorer, nourrir la beauté, prendre soin de sa tribu), mûrir en automne (récolter les fruits de ses efforts, se transformer), renaître à soi en hiver (revenir à soi et s'écouter, rêver sa vision, incarner son rêve), marcher sa vérité, finalement. - Des rituels, des sagesses anciennes et des totems de la nature pour s'inspirer, se guider et incarner ses changements intérieurs, à la façon des chamanes. - Les cérémonies païennes pour oeuvrer à la réconciliation du monde. Ces 8 temps forts de l'année, carrefours cosmiques, énergétiques et symboliques qui relient l'homme à la terre et au ciel, sont un instant propice pour se connecter à la terre et oeuvrer à sa guérison, guidé par 8 femmes détentrices des sagesses de la terre.

03/2022

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Economie

Vers une économie circulaire durable en Suisse

L'économie circulaire est "à la mode" . Elle désigne une alternative à l'économie linéaire, une transformation vers des modes de production et de consommation moins gaspilleurs et plus résilients face aux chocs exogènes. On en parle beaucoup, mais de quoi s'agit-il plus exactement ? Sous quelles formes la notion, qui fait consensus en surface, se décline-t-elle ? Représente-t-elle réellement un changement de paradigme ? Quel est son rapport avec la durabilité ? La première partie du présent ouvrage, interdisciplinaire, aborde ces questions. Malgré un apparent consensus des parties prenantes (scientifiques, monde de l'économie, objectifs politiques, ONG et société civile) quant à la pertinence, voire la nécessité, de transformer le système socio-économique vers un modèle circulaire et durable, l'économie circulaire reste cantonnée à un marché de niche et à des initiatives ponctuelles. Ce constat trouve-t-il une explication par le prisme du droit ? Notre cadre légal représente-t-il une barrière au changement ? Comment le droit pourrait-il être adapté pour favoriser une transformation plus ambitieuse du système socio-économique, à la hauteur des enjeux, à l'heure où les multiples "crises" environnementales deviennent carrément flagrantes et où la sécurité de l'approvisionnement des ressources essentielles devient de plus en plus incertaine ? Ces questions sont l'objet de la deuxième partie de l'ouvrage. En somme, la thèse propose une analyse systémique et prospective des apports et limites du cadre juridique vers une économie circulaire durable en Suisse. Celle-ci est définie comme un système socio-économique qui répondrait aux deux objectifs complémentaires suivants : 1) son impact s'inscrirait au sein des limites planétaires et 2) les flux de matière et d'énergie seraient optimisés, ou en d'autres termes, leur gaspillage serait minimisé. En s'inspirant de l'analyse légistique prospective, elle offre un large panorama de la situation actuelle de lege lata et dégage des pistes pour développer des politiques publiques susceptibles de favoriser la transformation vers une économie circulaire durable. Cette analyse met notamment en évidence qu'un tel système permettrait une meilleure mise en oeuvre - voire une réconciliation - entre différents principes déjà ancrés dans notre Constitution, parfois encore présentés comme "en tension" : durabilité, pollueur-payeur, précaution et prévention, politique énergétique et agricole, ainsi que la garantie des différentes libertés fondamentales, en particulier de la liberté économique. Cet ouvrage s'adresse non seulement aux juristes, mais aussi aux spécialistes en sciences de l'environnent, aux représentants des trois pouvoirs et, de manière plus générale, à toute personne intéressée à la transformation des modes de production et de consommation, voire à la transformation du rapport au monde qui sous-tend le développement de notre système socio-économique.

01/2023

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Essais

Empavillonner

Qu'il s'agisse, entre autres exemples, du Pavillon France réalisé par l'architecte Jean-Paul Viguier à l'occasion de l'Exposition Universelle de Séville (1992), de celui des Pays-Bas signé de l'agence MVRDV dans le cadre l'Exposition Universelle d'Hanovre (2000) ou encore, avant eux, des pavillons présentés comme "manifestes de la modernité" , tels que ceux de Richard Buckminster Fuller (Pavillon Etats-Unis, île Sainte-Hélène, Montréal, 1967), de Le Corbusier (Pavillon Philips, Bruxelles, 1958) de Robert Mallet-Stevens et des frères Martel (Pavillon du tourisme, Paris, 1925), tous sembleraient procéder d'une même intention (ou prétention)? : celle de définir les voies et préceptes d'une architecture résolument nouvelle laquelle, contestant ou refusant parfois ce qui a cours, préfigure et marque de quoi serait faite l'époque à-venir. Profitant aujourd'hui d'un certain recul, il est permis de constater quel aura été le devenir de ces tentatives architecturales ? : pour bon nombre d'entre elles, des "reliques" d'un temps révolu, des ruines (à l'image d'éléphants blancs), également des friches ou encore des déserts... Les stigmates d'édifications avancées comme "prototypiques" alors tombées dans l'oubli. C'est comme si ce qui s'était naguère pensé, tenté n'avait été, en réalité, que la consécration et "apothéose" d'une Culture de l'éphémère ? : un brusque et bruyant "déballage" de savoir-faire souvent techniques-technologiques, l'empreinte autrefois rutilante d'une audace créative ou encore une authentique démonstration de force, de puissance (un geste à l'énergie concentrée et dispersée) consacrant l'emprise et assise économiques, culturelles des états commanditaires pris au coeur d'une inexorable compétition mondiale. Aussi, bien plus que de conclure à l'échec du nouveau ? -? celui de ne pouvoir triompher qu'en de trop rares occasions ? -, reviendrait-il plutôt de s'interroger sur la fonction et les visées véritables de ces constructions, sur ce qui s'édifie et se programme vraiment au travers de la forme même du Pavillon, soit sur ce qui s'empavillonne. C'est-à-dire tout à la fois s'incorpore, se cristallise et se disperse en de multiples cellules pavillonnaires d'exposition entremêlant idées, visions, concepts et conceptions, également systèmes, stratégies, postures et positions tactiques... Conviendrait-il, en outre, de se demander quels places et rôles tiennent la maîtrise d'ouvrage ainsi que le commanditaire dans la pérennisation (et non seulement la conservation) de l'oeuvre architecturale. C'est très exactement là le cadre d'étude de cet ouvrage à paraître ? : s'appuyant sur des exemples précis, il s'agit de comprendre et de donner à lire de quoi le Pavillon est effectivement le projet.

03/2021

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Histoire de l'art

Le Beau, l'Art Brut et le Marchand. Jean-Pierre Ritsch-Fisch, le passeur du jamais-vu

Un océan sépare beauté esthétique et originalité absolue. Surgi des profondeurs, le jamais-vu est associé à des formes troublantes lesquelles, en bouleversant nos repères, ébranlent également nos certitudes. De l'ordre de l'apparition, cet inconnu traduit une altérité sans égale, aux antipodes des conventions et des goûts partagés par le grand nombre. A mesure que la société industrielle s'étendait en Europe, en parallèle de l'intérêt croissant des avant-gardes pour les arts primitifs, naïfs et les dessins d'enfants, les productions d'aliénés, de détenus, d'autodidactes isolés ou de spirites retinrent peu à peu l'attention de diplômés de la Faculté, auxquels se joignirent quelques fins traducteurs de l'âme humaine, artistes et poètes. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, le plasticien Jean Dubuffet appela "Art Brut" ces floraisons détonantes. En les distinguant au sein d'une collection qu'il constitua et enrichit au fil du temps, il entendait les protéger et à la fois les soustraire à un monde culturel mimétique, ainsi qu'au marché de l'art. Depuis, l'Art Brut, y compris sous d'autres appellations, a essaimé sur tous les continents. La famille que composent ses créateurs déconcertants, voire perturbants et sans lien entre eux, s'est élargie aux handicapés et aux personnes d'âge. Avec plus ou moins de réussite, des ateliers créatifs ont ouvert leurs portes à leur intention. Cousins et alliés s'inspirent de leurs réalisations, y puisent l'énergie nécessaire à l'affirmation de leur propre voie, quand ils ne subissent pas bonnement leur influence. Certaines collections privées leur accordent une place de choix. Des musées acquièrent et exposent leurs travaux, lesquels trouvent aussi place dans de grands salons internationaux. Plusieurs galeries en Europe et aux Etats-Unis en ont fait leur spécialité. C'est à Strasbourg, à l'intersection des routes, là où La Nef des fous trouva un port d'attache, que l'une d'entre elles a vu le jour. Au milieu des années 1990, Jean-Pierre Ritsch-Fisch, son fondateur, a été conduit à fermer l'entreprise familiale de fourrure. Un retour à ses amours d'adolescence : le monde de l'art et ses sensations fortes, s'impose à lui. Commence alors sa quête de l'impossible : dénicher des oeuvres d'originaux, de marginaux ou encore de figures historiques de l'Art Brut, et appliquer dans ses choix la même exigence qu'il s'imposait, jeune encore, pour sa collection première consacrée à la Figuration narrative. Puis, il largue les amarres et part à la rencontre des publics européens et américains. Débutant à la manière d'un conte, s'apparentant ensuite, tantôt à un roman d'aventures, tantôt à une enquête, Le Beau, L'Art Brut et le Marchand relate ce périple singulier.

10/2022

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Volcanisme, volcanologie

Histoires de volcans. Chroniques d'éruptions

Cet ouvrage tout en couleurs décrit par des photographies et des documents historiques plus d'une soixantaine d'éruptions volcaniques et les relations que l'Homme a eu avec chacun de ces événements extraordinaires. En effet, une éruption volcanique est toujours un instant incroyable, quel que soit son importance, sa durée, elle ne laisse jamais indifférent celui qui la découvre. Elle marque les habitants qui deviennent les témoins de l'énergie d'une Terre indomptable. Un volcan en éruption redevient le maître du territoire, il donne le tempo et l'Homme doit se résigner à s'échapper, à s'abriter, à s'exiler... C'est aussi un spectacle hors du commun qui donne à observer, à peindre, à photographier, à étudier pour tenter d'archiver cet évènement et de mieux appréhender la machine Terre. Cet ouvrage permet ainsi de découvrir : Agung, la montagne des Dieux ; Décembre 1913 : désastre à Ambrym ; l'Asama-yama et la route du Kisokaido ; Bárðarbunga, un volcan sous-glaciaire ; Bayonnaise rocks, remue-ménage sous-marin ; Capelinhos et son phare ; Chaitén, le volcan inconnu ; Changbaishan, et le culte de la personnalité ; Cotopaxi, disparition d'un glacier ; Cumbre Vieja une éruption prévisible ; le plateau de Dieng et ses nappes de gaz carbonique ; El Chichón, une éruption mémorable ; Eldfell, le volcan maîtrisé ; Erta Ale, la montagne qui fume ; l'Etna, l'antre du cyclope ; Eyjafjallajökull, l'effet papillon ; Fagradalsfjall, sur les traces d'Otto Lidenbrock ; le Fuego et ses villageois ; Mont Fuji, la montagne sacrée ; Galeras ou Urcunina, la montagne de feu ; Galunggung, une histoire de cendres ; l'île Julia, Graham ou Ferdinandea ? ; Katmai-Novarupta, la plus grande éruption du XXe siècle ; Kawah Ijen, le cratère vert ; Kilauea, le royaume de Pélé ; Krakatau, 1883, une éruption cataclysmale ; Le Laki - Annus Mirabilis ; Mayon, un tueur redoutable ; Merapi, la montagne de feu ; Misti et le Huaynaputina deux volcans vénérés ; Montagne Pelée, chronique d'une éruption annoncée ; Ol Doinyo Lengaï, le domaine du dieu Engaï ; Nevado del Ruiz, le drame d'Armero ; Nishinoshima, chronique d'une île mystérieuse ; Nyiragongo et son lac de lave ; Nyos, le lac meurtrier ; Parícutin, naissance d'un volcan ; Pinatubo, l'éruption du XXe siècle ; Piton de la Fournaise, un volcan très actif ; Popocatépetl, "la montagne qui fume" ; Ruapehu et le triste Noël 1953 ; Sakurajima, l'île des Cerisiers ; Santa María, Santiaguito et ses dômes ; Santorin et le mythe de l'Atlantide ; Sinabung, le paradis perdu ; Soufriere Hills, une éruption sans fin ; Stromboli, terre de Dieu ; Soufrière de Saint-Vincent, un volcan menaçant ; Taal 2020, une éruption en sommeil ; Tambora, l'éruption du millénaire ; Timanfaya, Montanas del Fuego ; Tonga et sa pépinière de volcans ; Unzen et sa nuée mortelle ; L'envoûtant Vésuve ; Vulcano, un volcan juste assoupi ; White Island, le volcan spectaculaire ; Yellowstone, la démesure.

08/2022

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Sociologie

Comment faire collectif ? Retours sur 48 expériences contemporaines - Méthodes et récit de l'enquête

Cet ouvrage est le fruit d'une enquête menée par des praticiennes et praticiens de l'intervention en analyse institutionnelle : le réseau des socianalystes. En conduisant et en publiant cette enquête, en organisant la rencontre entre le lecteur, la lectrice et les personnes interviewées, le réseau va à contre-courant de la croyance en la mort du collectif à l'ère de l'individualisation généralisée. Il souhaite renforcer les expériences contemporaines par le développement d'une culture des précédents. Cet ouvrage est double. Il se découvre par son recto et son verso, qui sont les versants, pile et face, d'une contribution à l'art d'analyser, d'accompagner ou de vivre le collectif dans une perspective d'émancipation. Que l'on en soit membre ou que l'on y intervienne l'ouvrage donne des clés pour comprendre et traverser les crises que les collectifs ne manquent pas de rencontrer. Côté " face ", l'ouvrage présente les résultats d'une recherche par entretiens réalisée l'hiver 2021, mobilisant 48 expériences de collectifs très divers en taille et en longévité, allant de squats à une municipalité participative, en passant par une école, un hôpital, un cinéma, un lieu de vie, une ferme, un planning familial ou encore une ZAD. L'analyse de contenu des entretiens a permis de dégager trois "écoles" de la vitalité des aventures collectives ayant chacune sa définition du collectif, ses savoirs-faire avec l'énergie collective, ses théorèmes de vie et de mort. L'ensemble dresse une cartographie permettant d'affiner notre compréhension de la vitalité des collectifs ce qui l'entrave, l'entame, leur permet ou non de durer, les détruit. Côté " pile ", l'ouvrage dévoile les dessous de l'enquête et présente les méthodes utilisées par le réseau des socianalystes - l'entretien non directif, l'analyse dialectique et structurale, la socianalyse institutionnelle - utilisables quand on veut recueillir les savoirs de l'expérience. Savoirs d'usage, savoirs profanes, qui assemblés et diffusés alimentent une " culture des précédents " : toute la connaissance accumulée par ceux qui vivent des expériences collectives sans avoir ni le temps ni l'opportunité de les mettre en commun et de les partager. L'enquête est en elle-même une pratique de transformation sociale. En exposer la méthodologie et les " dessous " vise à permettre de s'en emparer afin de faire circuler en dehors de la cité savante les savoirs acquis de l'expérience Le travail d'enquête exposé côté pile (méthode) et côté face (résultats) de cet ouvrage n'est pas une fin en soi. Il est le moyen de continuer à interroger les interventions au sein des collectifs et les expériences collectives vécues, et de faire vivre le questionnement cher à l'analyse institutionnelle : "qu'est-ce que je fais quand je fais ce que je fais ? ".

04/2024

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XXe siècle

La Fille du Reich

" La Fille du Reich est d'abord une belle et poignante histoire d'amour à la Roméo et Juliette. Mais c'est aussi un roman qui fait cruellement écho à notre actualité et qui nous rappelle que n'importe qui est capable du pire envers ses semblables. " Gill Thompson " Walter, murmuré-je. J'ignore ce que tu penses vraiment de moi... Je sais que c'est fou et dangereux, qu'il ne faut pas, mais... Ne pourrait-on pas se rencontrer ici de temps en temps ? On ne fait rien de mal, n'est-ce pas ? " Fille d'un officier nazi de haut rang, Hetty Heinrich tient à jouer un rôle dans l'avènement du glorieux Reich qui doit durer mille ans. Mais ses retrouvailles avec Walter, un ami d'enfance juif, éveillent en elle des sentiments interdits. Déchirée, perdue, elle ne sait plus à qui se fier, ni vers qui se tourner. Conscients du risque que tous deux prennent, ils décident envers et contre tous de vivre leur passion. Mais la montée de l'antisémitisme menace de les engloutir et ils devront faire des choix qui détermineront leur avenir ainsi que celui de leurs deux familles. L'amour triomphera-t-il ou les mènera-t-il à leur perte ? Profondément touchant et addictif, La Fille du Reich est un roman qui vous tient en haleine, avec des personnages d'une justesse saisissante ; c'est aussi un portrait documenté sur l'Allemagne nazie et un rappel que nous ne devons jamais oublier le passé. " Le personnage de Hetty se révèle au fil des pages ; le décor et le contexte historique sont justes et convaincants. Le sujet, grave et sérieux, méritait d'être traité et m'a beaucoup appris. Mais j'ai surtout apprécié l'histoire d'amour, puissante et inoubliable. " Gill Paul " La Fille du Reich parle de l'enfance brisée, de l'influence parfois néfaste de la société sur l'individu, de l'importance de lutter contre la tyrannie, par tous les moyens. Et tout cela à travers une touchante et passionnante histoire d'amour et de résilience. Une leçon pour nous tous. " Meg Waite Clayton " La Fille du Reich est un roman fascinant et immersif... Il aborde un thème important - la haine raciale -, traité de main de maître sous la plume exigeante et passionnée de Louise Fein... C'est un livre que devraient lire tous ceux qui se demandent comment tout un peuple a pu tomber dans le piège du fascisme et ce que l'on ressent quand vos amis et vos voisins deviennent vos ennemis. " Lizzie Page " Un livre merveilleusement bien écrit et une intrigue poignante. Les personnages pleins d'énergie incarnent une vérité plus actuelle que jamais : le devoir de résister à ceux qui prêchent la haine. " Karen Harpen

06/2022

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Mathématiques CP

Maths CP Totem. Cahier d'exercices en 2 volumes : Numération, calculs, résolution de problèmes ; Espace et géométrie, grandeurs et mesures

Découvrez les cahiers d'exercices Totem CP, en 2 volumes : numération et géométrie ! La méthode TOTEM, organisée par domaines, propose des leçons explicites et pas à pas ainsi que des activités ritualisées pour comprendre, mémoriser et savoir-faire, ainsi que de nombreux exercices d'entrainement. Deux cahiers d'exercices : Un cahier de 96 pages pour les domaines Numération, calculs et résolution de problèmes Un cahier de 80 pages pour les domaines Espace et géométrie, grandeurs et mesures + 4 planches cartonnées prédécoupées pour travailler la numération et la monnaie Sans distracteurs visuels ni surcharge cognitive, les nombreux exercices de ces cahiers permettent de s'entrainer toute l'année et d'installer durablement les savoir-faire grâce à une démarche à la fois explicite et spiralaire. Ils favorisent également la mémorisation des procédures, des résultats numériques, des gestes et le travail en autonomie. Chaque domaine est identifié par une couleur et un petit animal totem. Le fond couleur permet de bien isoler et repérer chaque exercice. Il permet également de faire facilement le lien avec le Mémo de leçons, lui aussi organisé par domaines et couleurs. En numération, un apprentissage pas à pas pour comprendre les nombres. Les séances s'articulent autour des objectifs suivants : Compter (travail quotidien sur l'apprentissage de la comptine numérique). Lire et écrire les nombres (apprentissage global et simultané). Dénombrer des collections (avec puis sans matériel). Décomposer des collections (avec puis sans matériel). Comparer / ranger des nombres. Encadrer des nombres (à l'unité, à la dizaine). Intercaler (en lien avec le placement sur une droite graduée). En calcul, la verbalisation et la modélisation des différentes étapes des techniques de calculs sont systématiquement proposées. L'ambition prioritaire du CP est de rendre les élèves capables en fin d'année d'effectuer un calcul exclusivement avec les nombres et les opérations, en n'utilisant ni des cubes ni les doigts. De nombreux exercices permettent de s'entrainer aux calculs posés (additions et soustractions). Une pratique quotidienne du calcul mental est programmée. Résolution de problèmes : les exercices permettent l'acquisition d'une méthodologie pérenne dans les situations d'augmentation, de diminution, de parties d'un tout, de multiplication (groupes de...), de partage et de groupement. Quelques problèmes de recherche sont également proposés. Ils peuvent être menés dès le début de l'année par la résolution avec du matériel et la verbalisation. En géométrie : un enseignement poussé et inédit des gestes de base est proposé. Des vidéos permettent d'expliciter les gestes et de modéliser la bonne utilisation des outils (règle, crayon...). Des exercices pour les droitiers et les gauchers sont également proposés. Les activités permettent de travailler : Les tracés à main levée Les tracés à la règle Les coloriages Identifier un point Les figures planes Les quadrillages La symétrie par rapport à un axe Les consignes de géométrie Dans le domaine Grandeurs et mesures, les notions sont travaillées de façon très progressive et répétitive : Les longueurs : Mesurer une longueur (du carreau au centimètre) Placer un trait à une distance donnée Tracer une ligne droite d'une longueur donnée Calculer avec les longueursLes masses : Comparer des masses en les soupesant Peser des objets Additionner des masses L'heure : Lire l'heure sur un cadran à aiguilles Ranger des heures par ordre chronologique Associer l'heure écrite en lettres à une horloge à aiguilles Associer un affichage numérique à une horloge à aiguilles Les outils de la méthode : Deux cahiers d'exercices (Nombres et calculs - résolution de problèmes + Espace et géométrie - grandeurs et mesures), sans perturbateurs visuels et aux consignes récurrentes pour s'entrainer toute l'année et installer durablement les savoir-faire + 4 planches prédécoupées Un mémo à spirale, référentiel simple et visuel des leçons de l'année, adapté aux apprentis lecteurs et destiné à une utilisation fréquente et durable pour retrouver les savoirs et savoir-faire appris ou à apprendre Le cahier journal de l'enseignant. e exhaustif et détaillé (objectifs, progression, activités collectives, de manipulation...) avec des ressources numériques à télécharger dont des diaporamas qui explicitent les méthodologies. Boite de matériel mathématique CP-CE1 pour manipuler dans tous les domaines (cubes emboitables, cartons de loto, frise numérique collective, mètres rubans, toise, etc.) Sur le site compagnon totem-mathematiques. editions-retz. com : En téléchargement GRATUIT pour les enseignants qui utilisent le manuel papier avec leurs élèves : Les manuels numériques : mémo et cahiers avec les corrigés Le cahier journal de l'enseignant. e complet Des ressources complémentaires : affichages collectifs, matériel à imprimer...

01/2023

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Penser l'écologie

Greta a ressuscité Einstein. La science entre les mains d'apprentis dictateurs

Voici le deuxième tome de la trilogie des "? Greta ? " de Jean-Paul Oury qui fait suite à Greta a tué Einstein. Dans le premier essai, l'auteur au travers de moult exemples traite de "? la science sacrifiée sur l'autel de l'écologisme ? ". Il montre comment une idéologie a dénigré la science prométhéenne (Voici le deuxième tome de la trilogie des "? Greta ? " de Jean-Paul Oury qui fait suite à Greta a tué Einstein. Dans le premier essai, l'auteur au travers de moult exemples traite de "? la science sacrifiée sur l'autel de l'écologisme ? ". Il montre comment une idéologie a dénigré la science prométhéenne (OGM, Nucléaire, Antennes relais/5G, Glyphosate...), pour imposer des pseudosolutions labellisées "? made in nature ? " (Bio, Energies renouvelables, véhicule électrique, homéopathie...) et qui sont en fait le cheval de Troie de la décroissance. Mais si la science et le progrès technologique ont été décrédibilisés à tort, il faut bien reconnaître que, récemment, le mot "? science ? " n'a jamais été autant entendu dans la bouche des politiques qui l'utilisent désormais à toutes les sauces. Ainsi, Greta qui s'était fait connaître en appelant à la grève des cours (une attaque contre la transmission du savoir) dans un revirement inattendu, s'est mise tout d'un coup à commander aux politiques "? d'écouter la science ? ". Filant la métaphore, Oury s'interroge donc : pourquoi après avoir tué Einstein, Greta a-t-elle décidé de le ressusciter. Dit autrement : S'ils ne veulent plus entendre parler de la science pour "? transformer le monde ? ", pourquoi certains politiques de gauche et de droite (et pas seulement des idéologues verts) s'appuient-ils désormais sur elle pour gouverner ?? Voici la question à laquelle entreprend de répondre cet ouvrage au travers de cinq études de cas. La science n'est plus ce qu'elle était et l'usage que veut en faire la société semble tout différent. Comment les politiques entendent établir de nouvelles lois - parfois discrétionnaires - en utilisant ce que dit la science sur la catastrophe climatique, l'épidémie de Covid, la 6e extinction, la finitude du monde ou encore l'épidémie de malbouffe... Au travers de chacun de ces thèmes, l'auteur montre comment les décideurs s'appuient cyniquement sur une vision dévoyée de la science qu'ils instrumentalisent pour établir de nouvelles lois et restreindre nos libertés. Il met au jour comment la science des ingénieurs se retrouve aux prises avec la science des législateurs... un débat qui oppose désormais deux visions antithétiques de la société et qu'il résume dans une opposition politique entre Grétatistes - les partisans de la décroissance - et Pinkeristes - les partisans d'un progrès mesuré. Opposition qui soulève une ultime question : où doit s'arrêter la science des ingénieurs et commencer celle des législateurs... Une énigme qui restera en suspens dans l'attente d'un troisième ouvrage qui viendra clore la trilogie... .), pour imposer des pseudosolutions labellisées "? made in nature ? " (Bio, Energies renouvelables, véhicule électrique, homéopathie...) et qui sont en fait le cheval de Troie de la décroissance. Mais si la science et le progrès technologique ont été décrédibilisés à tort, il faut bien reconnaître que, récemment, le mot "? science ? " n'a jamais été autant entendu dans la bouche des politiques qui l'utilisent désormais à toutes les sauces. Ainsi, Greta qui s'était fait connaître en appelant à la grève des cours (une attaque contre la transmission du savoir) dans un revirement inattendu, s'est mise tout d'un coup à commander aux politiques "? d'écouter la science ? ". Filant la métaphore, Oury s'interroge donc : pourquoi après avoir tué Einstein, Greta a-t-elle décidé de le ressusciter. Dit autrement : S'ils ne veulent plus entendre parler de la science pour "? transformer le monde ? ", pourquoi certains politiques de gauche et de droite (et pas seulement des idéologues verts) s'appuient-ils désormais sur elle pour gouverner ?? Voici la question à laquelle entreprend de répondre cet ouvrage au travers de cinq études de cas. La science n'est plus ce qu'elle était et l'usage que veut en faire la société semble tout différent. Comment les politiques entendent établir de nouvelles lois - parfois discrétionnaires - en utilisant ce que dit la science sur la catastrophe climatique, l'épidémie de Covid, la 6e extinction, la finitude du monde ou encore l'épidémie de malbouffe... Au travers de chacun de ces thèmes, l'auteur montre comment les décideurs s'appuient cyniquement sur une vision dévoyée de la science qu'ils instrumentalisent pour établir de nouvelles lois et restreindre nos libertés. Il met au jour comment la science des ingénieurs se retrouve aux prises avec la science des législateurs... un débat qui oppose désormais deux visions antithétiques de la société et qu'il résume dans une opposition politique entre Grétatistes - les partisans de la décroissance - et Pinkeristes - les partisans d'un progrès mesuré. Opposition qui soulève une ultime question : où doit s'arrêter la science des ingénieurs et commencer celle des législateurs... Une énigme qui restera en suspens dans l'attente d'un troisième ouvrage qui viendra clore la trilogie.

10/2022

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Théâtre

Il ne faut jurer de rien ; On ne saurait penser à tout

Sur un théâtre ancien, faisons des pièces ludiques. Tel pourrait être le mot d’ordre d’Alfred de Musset quand il s’adonne au proverbe, genre dont Il ne faut jurer de rien et On ne saurait penser à tout sont d’incontestables réussites. Impertinentes et drôles, ces pièces bousculent les formes théâtrales empesées et le sérieux des convenances. L’esprit fuse, les surprises succèdent aux quiproquos, les incongruités aux cocasseries. L’alacrité du ton, le sens du rythme et la verve de l’échange dépoussièrent les situations déjà vues et dégourdissent les dialogues. Avec Il ne faut jurer de rien (1836) et On ne saurait penser à tout (1849), voici venu le temps de la jubilation théâtrale Les deux pièces revendiquent un certain héritage intellectuel, assument une nostalgie littéraire, le génie de Musset transmuant un théâtre de société en une oeuvre dramatique originale et nouvelle. Il ne faut jurer de rien et On ne saurait penser à tout confirment la préférence pour la « fantaisie à la française », comédies où se croisent l’humour et l’esprit, deux qualités que Musset attribue au génie dramatique qu’il admire le plus, Molière. Dans nos deux pièces, cinq personnages se croisent (si l’on excepte les utilités). L’intrigue est en général assez mince. Dans Il ne faut jurer de rien et On ne saurait penser à tout, un mariage doit se conclure, mais, à la ligne droite des consentements mutuels, les jeunes héros préfèrent les courbes romanesques et les épreuves du coeur. On le voit, la mythologie personnelle de l’auteur et une pointe de marivaudage enrichissent le genre des proverbes. La part ludique des deux pièces n’exclut pas une lecture « sérieuse » des moeurs du couple « moderne ». C’est même ce qui singularise la poétique de Musset et le situe entre Molière et Oscar Wilde. Entre vérité du coeur et amusement de l’esprit, Musset travaille à la frontière d’un genre. Les deux pièces de Musset qui se caractérisent par leur sens du rythme, de la formule et de l’à-propos confèrent au présent de l’action densité et humour. Le sens du dialogue, constamment animé par une brillante énergie, imite la conversation mondaine pour mieux s’en démarquer. Jeux de mots et coq-à-l’âne démontrent la puissance de déflagration du langage. Constamment les incongruités interfèrent avec les propos sérieux ou simplement anodins. Les dialogues deviennent un peu fous. Bien des obstacles séparent les amoureux d’Il ne faut jurer de rien et d’On ne saurait penser à tout. Franchies une à une, grâce à « la transparence vagabonde », ces épreuves redonnent un sens à l’amour. Certes, personne n’est tout à fait dupe, et Musset le premier qui refusera d’épouser Aimée d’Alton, mais il est bon de croire au bonheur et de tourner la page à l’heure des confessions intimes.

04/2011

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Poésie

Ténèbres

La fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle marquent pour le peuple arménien le passage de l'oppression au martyre. C'est à cette période que le pouvoir ottoman décide de les éliminer du territoire de l'empire. Entre 1894 et 1896, les massacres ordonnés par le sultan Abdulhamid, puis les massacres d'Adana en 1909, sont comme une répétition générale du génocide. Les Turcs mettent finalement à profit la Première Guerre mondiale pour les exterminer. Plus d'un million d'Arméniens sont assassinés en quelques années, dans des conditions d'une cruauté inouïe. Adom Yardjanian (1878-1915) naît précidément en cette époque où les provinces arméniennes inclues dans l'empire ottoman sont dévastées par les massacres. Issue d'une famille prospère, il fait d'excellentes d'études et c'est un de ses professeurs qui lui donne son surnom de Siamanto, qu'il rendra célèbre. En 1896, il part pour l'Egypte afin de fuir les persécutions. Dès lors, il vit surtout à l'étranger, notamment en France, où il étudie à la Sorbonne, et en Suisse, où il publie ses premiers poèmes. Ses errances le mèneront jusqu'aux Etats-Unis, mais il finit par rentrer dans sa patrie tant l'exil lui est insupportable. Il fait partie des nombreux intellectuels arméniens massacrés par les Ottomans durant l'été 1915 - on ne saura jamais s'il était encore vivant le 15 août, où il aurait dû célébrer son trente-septième anniversaire. Cette destinée tragique, que partagèrent des centaines de milliers d'Arméniens, est celle d'un des plus grands poètes de son époque. La poésie de Siamanto frappe avant tout par son intensité extraordinaire, une véhémence qui s'exprime par la profusion des images et une puissance vraiment visionnaire des évocations. Hanté jour et nuit par le martyre subi par son peuple, Siamanto semble se révolter contre l'idée de l'oubli où pourraient sombrer tant de souffrances. Sa douleur est d'autant plus bouleversante qu'il est aussi un jeune homme plein d'énergie, qui veut croire en l'espoir d'une rébellion, voire d'une libération, malgré le destin qui l'accable. Seuls quelques poèmes de cette oeuvre hors norme ont été traduits en français dans des anthologies de la poésie arménienne. Nous publions ici, en édition bilingue, la première traduction française d'un choix important de poèmes, qui suit l'évolution de l'oeuvre de Siamanto au cours de son parcours fulgurant. Une préface et des notes de la traductrice, Ani Sultanyan, introduisent le lecteur dans l'univers du poète, même s'il suffit de le lire pour se convaincre de sa grandeur. Cette anthologie est accompagnée de quelques photos particulièrement rares. La présence du texte original en regard se justifie non seulement par la rareté des éditions arméniennes accessibles mais aussi par la beauté typographique des caractères arméniens.

09/2023

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XXe siècle

Eternelle

Sandro poussa un profond soupir. Il était désespéré que les choses en soient arrivées là. Sa famille qui se débattait pour survivre, Marco qui prenait de gros risques pour lui venir en aide. Ce n'était pas comme ça qu'il avait imaginé sa vie, ni celle de Marco ou d'Elisabetta. Il pria pour qu'ils surmontent ce que l'avenir allait leur réserver. Il était terrifié à l'idée qu'eux tous glissaient inexorablement vers la guerre, vers la gueule béante d'un monstre qui pouvait les avaler tout entiers, comme la baleine avait avalé Jonas. En dépit de leurs différences, Elisabetta, Marco et Sandro forment un trio inséparable depuis l'enfance. Elisabetta est une passionnée qui rêve de devenir romancière. Marco un sportif plein d'énergie. Sandro, doux et rêveur, est issu d'une famille de Juifs aisés et excelle dans les mathématiques. Au fil du temps, l'amitié des deux garçons pour Elisabetta s'est transformée en amour et tous deux rêvent de la conquérir. Mais à l'automne 1937, au moment où Mussolini affirme son pouvoir et aligne le fascisme italien sur le nazisme d'Hitler, leur vie bascule. Désormais, le lien qui les unit depuis toujours sera mis à l'épreuve avec une violence qui dépasse tout ce qu'ils auraient pu imaginer. Ce que la guerre a détruit, seul l'amour peut le réparer. Lisa Scottoline nous offre une épopée historique bouleversante qui met en scène un triangle amoureux au coeur de Rome... dans l'ombre rampante du fascisme, une des périodes les plus sombres de l'Italie. " Un roman historique très abouti, truffé de détails, avec des personnages attachants. " Washington Post " Eternelle semble si vrai qu'on a presque le goût des cappelletti à la bouche en se perdant dans les pages de ce merveilleux et déchirant voyage en Italie. " Martha Hall Kelly " L'admirable incursion de Scottoline dans la fiction historique donne habilement vie aux événements de la Seconde Guerre mondiale. Les passionnés de cette période seront captivés par ce roman immersif et chargé d'émotion. " Publishers Weekly " Eternelle est une fiction historique remarquable qui fait revivre Rome durant la montée du fascisme et la Seconde Guerre mondiale, à travers des personnages inoubliables pris dans le tourbillon d'événements dramatiques qui les dépassent. Scottoline appuie son récit sur des recherches précises, son intrigue vous emporte, les sentiments qu'elle décrit sont profonds et déchirants, et en effet, éternels. " Mark Sullivan " Un regard nuancé sur l'Italie de la Seconde Guerre mondiale à travers de multiples points de vue, mais avant tout une histoire d'amour, avec des héros sacrifiés, et pour finir le triomphe de l'amour... " Booklist " Ce qu'Elena Ferrante avait réussi avec sa saga napolitaine, Scottoline le réussit à son tour pour la Rome des années de guerre : elle donne vie à une ville déchirée par les hommes et défendue avec courage et décence par ceux qui s'opposent à eux. Eternelle est une lecture incontournable. " Lorenzo Carcaterra

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Fantasy

L'âge de la folie Tome 1 : Un soupçon de haine

Guerre. Politique. Révolution. Voici venu l'Age de la Folie. Dans le ciel d'Adua, les cheminées industrielles crachent leur fumée et le monde nouveau regorge de possibilités. Mais les temps anciens ont la peau dure. A la frontière du Pays des Angles, dans un bain de sang, Leo dan Brock cherche à se couvrir de gloire... et à écraser les hordes de maraudeurs. Pour vaincre, il a besoin du soutien de la couronne. Hélas, le prince Orso ne vit que pour trahir... Fondatrice de la Société Solaire, femme d'affaires et fille de l'homme le plus redouté de l'Union, Savine dan Glokta entend bien gravir l'échelle sociale par tous les moyens. Mais chez les miséreux couve une fureur qu'aucun privilège ne saurait contrôler. Avec l'aide d'une femme des collines réputée pour sa folie, la jeune Rikke lutte pour maîtriser la vue longue, un don précieux... ou une malédiction. Voir l'avenir est une chose, mais lorsque le Premier des Mages le tient entre ses mains, le changer en est une autre. Si l'ère des machines s'ouvre, celle de la magie refuse de mourir... La nouvelle trilogie de Joe Abercrombie, située dans le même univers que La Première Loi et Terres de sang " Abercrombie continue à faire ce qu'il réussit le mieux... Une histoire haletante menée sur un rythme d'enfer. " Robin Hobb " Hautement recommandé. Un roman de Fantasy épique bien construit, drôle et débordant d'énergie. A consommer sans modération. " Joe Hill, auteur de Locke & Key " Abercrombie à son sommet. Un roman intelligent, profond et finement ouvragé. J'attendais beaucoup de ce livre et il dépasse toutes mes espérances. " Nicholas Eames, auteur de Wyld " Brutal, sans pitié et pourtant plein d'humour. Bref, tout ce qu'on peut attendre de Joe Abercrombie. " Brian McClellan, auteur de La Promesse du sang " Au-delà des genres, la voix puissante de Joe Abercrombie met la barre très haut. Les amateurs de Fantasy ont beaucoup de chance qu'il ait choisi ce domaine. " Myke Cole " Le livre peut-être le plus réussi d'un auteur que beaucoup tiennent déjà pour un maître. " SFF World " Abercrombie jongle avec une galerie de personnages aux multiples facettes et à la morale souvent élastique, tous emmêlés dans les fils de leur destin complexe. " Booklist " De la Fantasy épique de haut vol peuplée de personnages remarquablement bien campés. Une violence justifiée par une critique sociale pointue et une touche de satire. Sans exagération, Abercrombie nous offre un nouveau chef-d'oeuvre de Fantasy. " B&N Sci-Fi & Fantasy Blog " Une seule chose à dire de Joe Abercrombie : c'est un maître de son art. " Forbes "Même s'il s'agit d'un premier tome, il n'y a pas de longueurs, l'auteur pose certes son décor mais très vite il entre dans le vif du sujet, prenant le lecteur dans les mailles de ses intrigues avec, comme souvent, un soupçon d'humour". La Voix du Nord

01/2022

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Histoire de France

La vie quotidienne au XIe siècle

II n'existait pas jusqu'à présent d'étude synthétique sur le costume et la vie quotidienne au Xle siècle. Et, pourtant, cette époque est du plus haut intérêt pour l'histoire et la civilisation du Moyen Age. Contrairement au XVe siècle qu'on connaît de manière approfondie grâce à la masse de documents et aux vestiges conservés - habitat, mobilier, costume et armement - le XIe siècle nous propose encore beaucoup de conjectures, quant aux détails de la vie quotidienne, d'où l'intérêt de retrouver ce passé. C'est un tournant capital, après l'An Mil, qui voit la naissance de la féodalité et l'apparition du village structuré en paroisse. C'est aussi la naissance d'une société plus policée où l'Eglise impose son pouvoir mais aussi la trêve de Dieu, combattant les guerres privées, suscitant l'idéal de la chevalerie, de la protection de la veuve et de l'orphelin, l'aide aux plus démunis. Ce tournant construit les fondements de notre société actuelle. C'est aussi un tournant considérable où le développement du collier d'épaule, des moulins permettra de nourrir une population en forte expansion, jusqu'au " beau Xllle siècle ". Le monde rural se structure autour de ses châteaux et de ses églises. Les villes et les métiers connaissent un essor nouveau, ce sera une civilisation urbaine et marchande. Après l'époque carolingienne, qui est en partie un renouveau de l'art antique, l'art roman surgit sur ces bases en ce XIe siècle et s'épanouira jusqu'aux sublimes audaces du gothique dans le courant du siècle suivant. Le XIe siècle est un âge de tous les espoirs dans un monde jeune en pleine mutation. II est surtout illustré par la Telle du Conquest, appelée aussi Tapisserie de Bayeux, remarquable document iconographique, base de notre découverte du Xle siècle. Elle nous montre une épopée où tout était encore possible - un petit chevalier normand ou français pouvait traverser la Manche et obtenir un fief en un royaume qu'il découvrait alors. Cette Telle du Conquest nous offre une masse considérable d'informations mais, schématique, elle nous laisse face à une masse encore plus grande de conjectures. Il faut donc examiner d'autres sources. Elles sont archéologiques, York en Angleterre, mais Blois et surtout Charavines ou Andone en France. Il y a aussi les quelques monuments de cette époque parvenus jusqu'à nous. Les vestiges conservés dans ce qui fut l'Empire viennent compléter cette image du passé : objets souvent somptueux mais encore l'archéologie. De l'Angleterre au lac de Zurich, nous vous proposons un voyage dans ce Moyen Age plein d'une énergie qui allait bâtir notre monde. Avec plus de 470 illustrations, cet ouvrage unique nous présente un panorama complet de la vie quotidienne au xr siècle, de l'architecture à la nourriture de l'époque, en passant par le costume, les outils, l'armement, etc.

05/2010

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Histoire de France

Mesurer et analyser l'économie sociale. L'apport de l'ADDES depuis 1980

La période de l'entre-deux-guerres, plus que d'autres, est tout à la fois marquée par une combativité et une solidarité ouvrières intenses, dont le Front populaire constitue le point culminant, et une poussée nationaliste et xénophobe dont les travailleurs immigrés sont en grande partie la cible sur fond de crise économique. Dans ce livre, Maria Grazia Meriggi s'efforce de montrer comment cette double réalité trouve à s'articuler sur le lieu du travail, le terrain d'observation qu'elle a fait le choix –qui se révèle judicieux – de privilégier. S'appuyant sur un impressionnant travail de dépouillement d'archives (des archives syndicales aux archives de police), le résultat étonne par sa richesse. L'analyse des grèves en région parisienne (mais aussi dans le Nord) au cours des années 1920 et 1930, dans des secteurs parfois peu étudiés jusqu'alors, l'énergie déployée par certaines organisations syndicales en faveur d'une égalité de traitement entre ouvriers français et étrangers, l'action des sections "ethniques" de la MOI (Main-d'oeuvre immigrée), la propagande xénophobe et antisémite des "jaunes" et des ligues nationalistes sont autant de thèmes que l'auteure aborde ici avec une grande justesse. Surtout, cette analyse "par en bas" ne se fait jamais au détriment du contexte national et international qui est toujours parfaitement restitué dans ce livre auquel la montée des populismes donne hélas une actualité certaine. Peu de temps après la résurgence du concept d'économie sociale en France à la fin des années 1970, ses promoteurs – acteurs et chercheurs – constatent l'absence d'outils statistiques adaptés, rendant impossible toute mesure du poids réel de ce secteur économique. Convaincus que "tout ce qui ne se compte pas ne compte pas", ils fondent l'Association pour le développement des données sur l'économie sociale (ADDES) en 1983, avec pour mission première de peser en faveur de la création d'un compte satellite de l'économie sociale. L'organisation d'un colloque annuel contribue de manière décisive à la mise en réseau des principaux spécialistes de cette économie sociale devenue un objet d'études à part entière. Si, depuis cette date, l'ADDES a connu des évolutions – l'accentuation de son caractère interdisciplinaire (sociologues, gestionnaires et historiens se sont ajoutés aux économistes et statisticiens qui composaient ses premières instances), la création de deux prix de thèse et de mémoire en économie sociale, l'organisation de séminaires –, elle est restée fidèle à ses ambitions initiales et n'a jamais cessé d'être un lieu d'échanges au service de la reconnaissance de l'économie sociale, notamment au plan statistique. Dans cet ouvrage, Patricia Toucas-Truyen nous propose une histoire intellectuelle de ce laboratoire d'idées qu'est l'ADDES. En analysant les débats qui l'ont traversée, elle s'attache à retracer les problématiques et identifier les enjeux à l'oeuvre depuis trente-cinq ans dans ce champ aux frontières mouvantes renouvelé par l'économie solidaire et l'entrepreneuriat social.

10/2018

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Pléiades

Oeuvres romanesques. Tome 1

"C'est à Paris que j'ai écrit mes premiers romans, découvert l'Amérique latine et commencé à me sentir latino-américain ; j'y ai vu la publication de mes premiers livres ; j'y ai appris, grâce à Flaubert, la méthode de travail qui me convenait et su quel genre d'écrivain je souhaitais être. La France m'a enseigné que l'universalisme, trait distinctif de la culture française depuis le Moyen Age, loin d'être exclusif de l'enracinement d'un écrivain dans la problématique sociale et historique de son propre monde, dans sa langue et sa tradition, s'en fortifiait, au contraire, et s'y chargeait de réalité. "Fraîchement arrivé à Paris, en août 1959, j'ai acheté Madame Bovary à la librairie La Joie de Lire, de François Maspero, rue Saint-Séverin, et ce roman, que j'ai lu en état de transe, a révolutionné ma vision de la littérature. J'y ai découvert que le "réalisme" n'était pas incompatible avec la rigueur esthétique la plus stricte ni avec l'ambition narrative. . ". Extrait de l'Avant-propos de l'auteur, inédit. Débrider l'imaginaire et rivaliser avec la réalité, "d'égal à égal" : tel est le programme du romancier Vargas Llosa. Il reflète un appétit qui pourrait passer pour démesuré. Julio Cortázar comparait l'énergie de son ami Mario à celle de ce rhinocéros du zoo de Buenos Aires qui renversa les barrières de son enclos quand l'envie lui prit d'aller se baigner dans l'étang voisin. L'anecdote fait d'ailleurs écho à la manière dont Vargas Llosa lui-même évoque l'exorbitant pouvoir de l'écrivain, capable de saccager le monde, de le décortiquer, voire de le détruire, pour lui opposer une image littéraire née de la parole et de l'imagination. Cette radicalité, que partagent les modèles de Vargas Llosa - Flaubert, Faulkner -, est à la source d'un univers imaginaire qui nous entraîne (Cortázar avait raison) avec la force irrésistible des grands mammifères. Il y a du démiurge chez l'auteur de Conversation à La Catedral. Et de l'architecte : ses livres sont des édifices minutieusement équilibrés, chacun a sa forme propre, ses audaces, son rythme, ses voix. Vargas Llosa gouverne en sous-main un monde polyphonique, violent, généreux, extraordinairement séduisant, auquel le public est fidèle depuis un demi-siècle. Voici, en deux volumes, huit romans publiés entre 1963 et 2006, choisis par l'auteur et proposés dans des traductions révisées. Ils sont accompagnés d'un appareil critique qui a bénéficié du dépôt par Mario Vargas Llosa de ses archives littéraires à l'université de Princeton, où sont désormais conservés les manuscrits de ses livres, les carnets dans lesquels il consigne ses projets, mais aussi de la correspondance, des notes personnelles, des coupures de presse, d'autres documents encore qui autorisent, pour la première fois, une plongée dans l'atelier de l'écrivain.

03/2016

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Pléiades

Oeuvres romanesques. Tome 2

"C'est à Paris que j'ai écrit mes premiers romans, découvert l'Amérique latine et commencé à me sentir latino-américain ; j'y ai vu la publication de mes premiers livres ; j'y ai appris, grâce à Flaubert, la méthode de travail qui me convenait et su quel genre d'écrivain je souhaitais être. La France m'a enseigné que l'universalisme, trait distinctif de la culture française depuis le Moyen Age, loin d'être exclusif de l'enracinement d'un écrivain dans la problématique sociale et historique de son propre monde, dans sa langue et sa tradition, s'en fortifiait, au contraire, et s'y chargeait de réalité. "Fraîchement arrivé à Paris, en août 1959, j'ai acheté Madame Bovary à la librairie La Joie de Lire, de François Maspero, rue Saint-Séverin, et ce roman, que j'ai lu en état de transe, a révolutionné ma vision de la littérature. J'y ai découvert que le "réalisme" n'était pas incompatible avec la rigueur esthétique la plus stricte ni avec l'ambition narrative. . ". Extrait de l'Avant-propos de l'auteur, inédit. Débrider l'imaginaire et rivaliser avec la réalité, "d'égal à égal" : tel est le programme du romancier Vargas Llosa. Il reflète un appétit qui pourrait passer pour démesuré. Julio Cortázar comparait l'énergie de son ami Mario à celle de ce rhinocéros du zoo de Buenos Aires qui renversa les barrières de son enclos quand l'envie lui prit d'aller se baigner dans l'étang voisin. L'anecdote fait d'ailleurs écho à la manière dont Vargas Llosa lui-même évoque l'exorbitant pouvoir de l'écrivain, capable de saccager le monde, de le décortiquer, voire de le détruire, pour lui opposer une image littéraire née de la parole et de l'imagination. Cette radicalité, que partagent les modèles de Vargas Llosa - Flaubert, Faulkner -, est à la source d'un univers imaginaire qui nous entraîne (Cortázar avait raison) avec la force irrésistible des grands mammifères. Il y a du démiurge chez l'auteur de Conversation à La Catedral. Et de l'architecte : ses livres sont des édifices minutieusement équilibrés, chacun a sa forme propre, ses audaces, son rythme, ses voix. Vargas Llosa gouverne en sous-main un monde polyphonique, violent, généreux, extraordinairement séduisant, auquel le public est fidèle depuis un demi-siècle. Voici, en deux volumes, huit romans publiés entre 1963 et 2006, choisis par l'auteur et proposés dans des traductions révisées. Ils sont accompagnés d'un appareil critique qui a bénéficié du dépôt par Mario Vargas Llosa de ses archives littéraires à l'université de Princeton, où sont désormais conservés les manuscrits de ses livres, les carnets dans lesquels il consigne ses projets, mais aussi de la correspondance, des notes personnelles, des coupures de presse, d'autres documents encore qui autorisent, pour la première fois, une plongée dans l'atelier de l'écrivain.

03/2016

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Réincarnation

Amor'ES. Roman poétique et paroles de chansons

Je rends un hommage à mes ancêtres, leur âme m'accompagne dans ce récit, une énergie sacrée me guide. J'en profite pour rendre également un grand hommage à tous les Espagnols oubliés de la Seconde Guerre mondiale. Je vénère la mémoire de ma mère et de mon grand-père comme ils méritaient de l'être, et ce n'est pas manquer de respect à leur souvenir que de reconnaître qu'ils avaient l'âme tricolore. Mon grand-père et mon oncle sont morts fusillés dans les cent quatre-vingt-six marches de l'escalier du camp de concentration de Mauthausen en Autriche. C'est l'histoire d'une âme, celle de mon grand-père, qui a pris possession de mon corps pour s'incarner sur terre pour apprendre à aimer, à trouver sa lumière. Elle choisit de s'étendre, pour vivre une incarnation dans la matière. Je suis la matière. Il n'y a pas de mot qui puisse expliquer quelque chose de surnaturel, dans les circonstances d'un effacement humain aussi complet, mon grand-père Evaristo et moi, nous sommes étroitement reliés depuis ma naissance, après sa mort. Ma mère a survécu à la guerre civile d'Espagne puis à la Seconde Guerre mondiale, dont quatre années d'internement dans les camps de concentration en France. Malgré ces guerres désastreuses, elle est morte stupidement devant chez elle, dans un accident de voiture. L'accident a été pour moi un élément déclencheur pour l'écriture de ce manuscrit. L'argent dans tous les domaines, les profiteurs se battent pour le contrôle des points stratégiques. Il n'y a pas de petits profits, que de grands, avec de grands intérêts. Même pendant ou après une catastrophe, un accident, une immense guerre, les affaires continuent en famille. La vie est comme une étoile filant dans le ciel, et l'existence est une sorte de pendule de joies, de souffrances, de moments de vide absolu et d'expériences qui les remplissent. Nous sommes tous reliés les uns aux autres par une mémoire secrète : voilà le sens de mon récit. Même si les années passent, certaines choses sont difficiles à effacer, en quelque sorte une endurance du traumatisme qui revient des ancêtres, des traces transmises d'un lointain passé. Le symbole de l'éléphante, ma couverture, est une belle métaphore de l'état d'esprit absolu d'aller de l'avant. Les éléphants ne marchent pas autour des obstacles et ne s'arrêtent pas non plus dessus. Son énorme tête incarne les sagesses d'une âme. Il n'est d'aucune relation avec les droits humains, il n'existe que par lui-même, sans dépendance et n'a besoin de personne dans l'absolu. Ses petits yeux sont le symbole de la concentration. Sa petite bouche et ses grandes oreilles représentent la nécessité de moins parler et d'écouter davantage. Il n'entend que les bonnes paroles, rejette les mauvaises. Un symbole de richesse terrestre. J'aime cette idée-là pour mon âme.

02/2023

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Thrillers

Elle n'avait pas dix ans

Qu'est-il vraiment arrivé à la petite Evelyn McCreery ? Dix-neuf ans plus tôt, dans une petite communauté rurale du sud de l'Australie, la soeur jumelle de Mina McCreery, Evelyn, a disparu. Ni les médias ni même les plus fervents amateurs de faits divers n'ont réussi à résoudre cette affaire. Hantée par l'absence de sa soeur, Mina vit désormais seule dans la ferme familiale, brûlée par le soleil et balayée par les vents. Un jour, Lane Holland, un détective privé, surgit dans la vie de Mina et lui propose d'enquêter pour découvrir enfin la vérité. D'abord méfiante, la jeune femme finit par accepter. Mais quelles sont les véritables motivations de Lane ? Convoite-t-il seulement la prime qui n'a jamais été versée ou bien ses raisons sont-elles plus sombres ? Pour les fans de Canicule de Jane Harper et d'Evie de K. L. Slater. Intense et addictif, Elle n'avait pas dix ans dépeint les répercussions violentes d'un traumatisme, lorsque les tragédies personnelles sont exposées au grand jour. Son saisissant dénouement rappelle qu'il n'est jamais trop tard pour faire éclater la vérité. " Si vous aimez les livres de Jane Harper, vous adorerez celui-ci. " Kayte Nunn " L'un des meilleurs premiers romans de l'année. Shelley Burr est la nouvelle étoile montante du roman noir australien. " Chris Hammer " Un thriller extrêmement puissant avec un décor frappant planté dans l'Australie rurale et des personnages aux fêlures fascinantes. " Allie Reynolds " Elle n'avait pas dix ans trace sa propre voie. Ce drame saisissant possède toute l'énergie d'un podcast de true crime avec une galerie de personnages blessés que vous avez désespérément envie de protéger. Une trame complexe et palpitante d'intrigues étroitement tissées. La prose dépouillée de l'autrice fait écho aux terres arides, tandis que les descriptions vous entraînent dans une ville qui vous paraît si familière que vous pourriez entrer dans le pub, tirer un tabouret et commander une bière. Il en résulte un récit si plausible et terrifiant qu'il vous hante. " Australian Women's Weekly " Véritable page-turner, Elle n'avait pas dix ans plaira aux fans de Jane Harper, Christian White et Chris Hammer. " Books+Publishing " Le meilleur thriller situé dans l'outback. " Readings " Le premier roman de Shelley Burr est des plus prometteurs... Chaudement recommandé. " Readings " Un premier roman stupéfiant et élaboré avec maîtrise, ayant pour toile de fond la chaleur et l'isolement de l'outback australien. " Dinuka McKenzie " Du roman noir à son plus haut niveau. " Mark Brandi " Shelley Burr déploie une acuité psychologique aiguë, créant un examen nuancé des enjeux engageant la réputation et les émotions dans une enquête criminelle. " Canberra Times " Le livre le plus brûlant de l'hiver 2022. " Her Canberra " Evocateur, brutal et parfois provocant... L'intrigue est complexe, rigoureusement construite et vous incite à continuer non seulement de lire, mais aussi de spéculer, jusqu'à la dernière page. " Good Reading

03/2023

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XXe siècle

Eternelle

Sandro poussa un profond soupir. Il était désespéré que les choses en soient arrivées là. Sa famille qui se débattait pour survivre, Marco qui prenait de gros risques pour lui venir en aide. Ce n'était pas comme ça qu'il avait imaginé sa vie, ni celle de Marco ou d'Elisabetta. Il pria pour qu'ils surmontent ce que l'avenir allait leur réserver. Il était terrifié à l'idée qu'eux tous glissaient inexorablement vers la guerre, vers la gueule béante d'un monstre qui pouvait les avaler tout entiers, comme la baleine avait avalé Jonas. En dépit de leurs différences, Elisabetta, Marco et Sandro forment un trio inséparable depuis l'enfance. Elisabetta est une passionnée qui rêve de devenir romancière. Marco un sportif plein d'énergie. Sandro, doux et rêveur, est issu d'une famille de Juifs aisés et excelle dans les mathématiques. Au fil du temps, l'amitié des deux garçons pour Elisabetta s'est transformée en amour et tous deux rêvent de la conquérir. Mais à l'automne 1937, au moment où Mussolini affirme son pouvoir et aligne le fascisme italien sur le nazisme d'Hitler, leur vie bascule. Désormais, le lien qui les unit depuis toujours sera mis à l'épreuve avec une violence qui dépasse tout ce qu'ils auraient pu imaginer. Ce que la guerre a détruit, seul l'amour peut le réparer. Lisa Scottoline nous offre une épopée historique bouleversante qui met en scène un triangle amoureux au coeur de Rome... dans l'ombre rampante du fascisme, une des périodes les plus sombres de l'Italie. " Un roman historique très abouti, truffé de détails, avec des personnages attachants. " Washington Post " Eternelle semble si vrai qu'on a presque le goût des cappelletti à la bouche en se perdant dans les pages de ce merveilleux et déchirant voyage en Italie. " Martha Hall Kelly " L'admirable incursion de Scottoline dans la fiction historique donne habilement vie aux événements de la Seconde Guerre mondiale. Les passionnés de cette période seront captivés par ce roman immersif et chargé d'émotion. " Publishers Weekly " Eternelle est une fiction historique remarquable qui fait revivre Rome durant la montée du fascisme et la Seconde Guerre mondiale, à travers des personnages inoubliables pris dans le tourbillon d'événements dramatiques qui les dépassent. Scottoline appuie son récit sur des recherches précises, son intrigue vous emporte, les sentiments qu'elle décrit sont profonds et déchirants, et en effet, éternels. " Mark Sullivan " Un regard nuancé sur l'Italie de la Seconde Guerre mondiale à travers de multiples points de vue, mais avant tout une histoire d'amour, avec des héros sacrifiés, et pour finir le triomphe de l'amour... " Booklist " Ce qu'Elena Ferrante avait réussi avec sa saga napolitaine, Scottoline le réussit à son tour pour la Rome des années de guerre : elle donne vie à une ville déchirée par les hommes et défendue avec courage et décence par ceux qui s'opposent à eux. Eternelle est une lecture incontournable. " Lorenzo Carcaterra

11/2023

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Sociologie

Le Petit Livre Rose. Nous, le Peuple, On veut la Paix !

"Le Petit Livre Rose - Nous le peuple, on veut la paix ! " de Nathalie Kesler : avancer vers l'ingénierie de la paix pour annihiler toute barbarie. Tous les jours, sous nos yeux, le spectacle que nous livre le monde est d'une désespérante tristesse. Nous pouvons tous observer l'extrême pauvreté qui côtoie l'extrême richesse... Pourtant, alors que des politiques mondiales se sont rapidement mises en place pour la vaccination, il n'existe aucune volonté commune pour en finir avec la misère. L'erreur serait-elle d'attendre que la paix vienne des hautes sphères ? Avec "Le Petit Livre Rose", la Présidente fondatrice de l'ONG Pangée Nathalie Kesler veut faire évoluer rapidement les consciences car, tous, à notre échelle, nous avons le pouvoir de devenir des diplomates citoyens oeuvrant pour la paix. Il ne s'agit plus d'intervenir après les conflits et de se contenter de commémorer la paix. Désormais, les mesures et les moyens doivent porter sur la prévention. Ce mouvement commence à mobiliser partout dans le monde, où des projets éducatifs voient le jour (ex : Université de la Paix au Costa Rica), mais la France est encore très en retard dans ce domaine. Le Petit Livre Rose, à la fois court et dense, est une invitation à oser mettre en place une véritable ingénierie de la paix, cette nouvelle approche de la citoyenneté qui lutte contre la fatalité en s'attaquant aux racines du "Mal Radical". Il est actuellement disponible en pré-commande sur Amazon, et bientôt pour tous les habitants du monde, puisqu'il va être traduit dans de nombreuses langues (la traduction espagnole a par exemple déjà débuté). Il existe actuellement plein de livres de toutes les couleurs, mais tous avec la même finalité guerrière : le livre blanc de la défense, le livre vert de Mouammar Khafadi, le livre rouge de Karl Marx... Avec ce nouveau livre rose, je veux donner une tonalité radicalement à contre-courant, puisqu'évolutionnaire et pacifiste. Nathalie Kesler 51jprZq5MjL L'ingénierie de paix, un concept fort et riche de sens Pourquoi le thème de la paix est-il associé à des connotations utopistes ou "new age" ? Ce sujet n'est pourtant pas une notion floue, fruit d'une rêverie de quelques bobos rêveurs... La paix se construit et suppose donc une approche rigoureuse. "Le Petit Livre Rose" est ainsi structuré en 3 parties. Log PG 2 La première partie présente l'Ingénierie de Paix L'auteure tente d'en édifier une réalité augmentée par de l'intelligence conceptuelle, afin de densifier l'aura déjà acquise par les termes de "culture de paix", actuellement en usage au sein de l'UNESCO, l'organe international qui déploie le plus l'attention sur ce thème. Par un rapide historique de son évolution, la fusion des termes invite le lecteur à croire davantage au caractère rationnel et possible d'une future paix mondiale. Certaines propositions sont émises, dans le but d'éradiquer le maximum de conflits meurtriers, ainsi que de violences. La seconde partie propose un nouveau système dénommé " La Nouvelle Pangée", en référence au terme géographique de continent originel. Du découpage Aristotélicien de la monnaie en unités de mesure, vers un monde d'unités de valeur qui espère dans l'idéal kantien de paix perpétuelle, le nouveau système s'emploie à mettre en valeur les talents de chacun (terme autrefois utilisé pour de la monnaie), et se détourne de l'obscure "gouvernance mondiale" occulte qui se déploie de nos jours. Et ce, afin de faire éclore un système de participation des individus, qui soit transparent, et où chaque personne sur la planète peut faire éclore sa créativité et son aptitude au bonheur collectif. Nathalie Kesler pose par conséquent la première pierre au futur système d'échanges de biens et de services adossé à des valeurs éthiques : Ce programme politique, découpé en PARTS de ressources et en PANS d'activités, serait notamment basé sur l'égalité des temps de vie des individus citoyens, de plus en plus responsabilisés, et d'autres valeurs à haut potentiel (ex : pénibilité des tâches, mérite de générosité ou efforts concrets déployés pour la construction de la paix). La dernière partie concerne l'élaboration de termes nouveaux pour repenser l'impensé et les non-dits de ce monde. Il s'agit de conscientiser nos échecs à construire la paix du fait d'une vacuité conceptuelle béante autour de ces thématiques. Comment remédier à des maux dont le champ notionnel est pauvre ? Mettre l'accent sur la nécessité d'élaborer des néologismes pour désigner une réalité, ou élaborer une réflexion sur l'éradication de la misère dans le monde, qui oeuvre sur ses causes profondes, et non pas seulement sur ses conséquences, où le processus de résilience est parfois difficile, voire désespéré, une fois les traumatismes perpétrés. Nathalie Kesler : Je suis une preuve aberrante d'un des tabous de ce monde : le vol des enfants, un acte de fragilisation volontaire politique. On a beaucoup parlé des enfants volés de la RDA ou de ceux de La Réunion, mais cette situation est beaucoup plus fréquente qu'on ne le croit, et elle se déroule le plus souvent avec la coopération directe ou indirecte des Etats. La troisième partie s'achève donc par l'élaboration embryonnaire d'un lexique et de termes nouveaux élaborés pour la "Nouvelle Pangée". Ce livret, enfin, est un condensé de références incontournables pour penser un monde sans argent. Possibilité de remporter une version papier du Petit Livre Rose La version papier du livre est en effet offerte à celles et ceux qui auront acheté la version numérique (offre limitée aux 50 premiers participants) et laissé des commentaires intéressants de propositions pour la paix sur les espaces commentaires des livres sur internet. Une fois cela effectué, il faudra simplement envoyer la preuve du commentaire, ainsi que ses coordonnées de livraison, à l'adresse suivante : cadeaux@parapacem. com De plus, pour 3 ebooks commandés, il sera également possible de demander sa version brochée offerte en cadeau. Sommaire Citations célèbres Sommaire Introduction La Nouvelle Pangée Nommer la paix, au-delà du verbe UNESCO et culture de paix Au-delà des religions Un système alternatif à l'argent Quels outils créer ?? Ingénierie de l'éducation à la paix Opération Pang-Or Basculer vers un monde sans argent et Constat du monde de l'argent Opération "Pang-Or" Objectif n°1 : créer une application universelle pour un monde fraternel et solidaire sans Argent. Objectif n°2 : oeuvrer à notre déconditionnement culturel : l'éducation à l'attrait du bien commun. Objectif n°3 : sortir de notre expectative et prendre le destin du Monde en main pour mettre en oeuvre notre réflexion en commun. Plafond Zéro : décompter les parts de ressources mondiales Acquérir un cadre de vie serein et de qualité Redéfinir le "travail" en Ressources d'activités humaines Rééquilibrage des PARTS de ressources en fonction des PANS d'activités en vue d'un rééquilibrage des inégalités Créer un institut de formation pour la Paix (Ingénierie de paix) Créer une université ou une première école Mettre au point l'EMA Système de défense mondiale commune Système optimise des savoirs mondiaux Ingénierie de paix planétaire et interplanétaires En Résumé Webographie Bibliographie Lexique IMG-20210728-WA0007 © Grégoire de Gaulle ADAGP Extrait Souvent, lorsque les gens me disent : "? la paix, c'est pas pour demain ? ", ou "? c'est une belle utopie ? "? ; "? les guerres ont toujours existé, il y en aura encore toujours ? ", etc. , alors je m'étonne que des Occidentaux, qui ont vécu comme norme quotidienne, un monde sans guerres, dans la plupart des pays européens, notamment ceux qui sont nés après-guerre, ou qui ne s'en souviennent pas ? ; ce qui constitue actuellement, en 2021, une majorité, ceux nés en 1940 ont déjà 80 ans, pour ainsi dire, la mémoire des guerres s'estompe, et si les commémorations sont nécessaires, il vaut mieux éviter de créer de nouvelles guerres pour convaincre de s'en passer plutôt que de tenter de nouvelles formes de guerres insidieuses, non armées, mais tout aussi dangereuses, qu'elles soient bactériologiques ou économiques... ... En bref, pourquoi ceux qui justement jouissent de la paix au quotidien (ici dans le sens de paix sans conflits armés) s'obstinent à plaider qu'elle n'existe pas, puisqu'ils expriment un paradoxe quasiment en flagrant délit d'imposture dans le sens où ils ont vécu dans un havre de paix toute leur existence, sans JAMAIS expérimenter de conflits armés de leur vie ! A ce titre, il faut remettre les pendules à l'heure, peut-être préciser que les guerres semblent nécessaires aux pays vainqueurs afin de maintenir l'équilibre des pouvoirs d'après-guerre, et maintenir des guerres afin de continuer à asservir certains pays au service des intérêts des pays en paix. C'est ici que la leçon est apprise de nos actes de colloque où l'on apprend que le Président de la troisième assemblée générale de 1948, Herbert Vere Evatt, ayant participé aux actes fondateurs de la charte de San Francisco, à l'origine des Nations Unies, avait bien écrit en réponse au courrier de Garry Davis que "? la mission des Nations Unies n'était pas de faire la paix, mais de la maintenir ? "... Dans cette lettre de Evatt : il rappelle que l'ONU a voté une résolution "qui demande aux grandes puissances de faire la paix" et ajoute : "Cette résolution illustre le fait indubitable que l'Organisation des Nations Unies, et en particulier l'Assemblée générale, n'a pas le pouvoir général ou la prérogative de faire la paix" . (article 107.) Les Nations Unies ont comme fonction primordiale "le maintien de la paix internationale, une fois que la paix sera établie" . Et appelle les peuples à participer "à son activité pratique de tous les jours" . Albert Camus avait bien mis en évidence cette supercherie dans son texte de défense de Garry Davis, lors de son incarcération : "L'Organisation des Nations Unies s'est engagée dans une attitude dont la logique mène à l'arrestation d'hommes

09/2021

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Science-fiction

Polis Tome 1 : Après demain

14 Novembre 2083. Près de 50 ans après l'effondrement de notre civilisation thermo industrielle, les crises financières, économiques, politiques, sociétales, les catastrophes naturelles et climatiques, les migrations massives de populations, les pandémies mondiales, la disparition ou raréfaction des énergies fossiles, ont rythmé les cinq décennies écoulées. La civilisation humaine a diminué de moitié et tente de reconstruire un monde nouveau. Papy Phil vit désormais sur Polis, dont la nouvelle constitution, établie en 2035, met au rang de dogme absolu la Nature et la Terre Mère. L'organisation politique et la vie quotidienne s'inspire de ce principe fondateur. Jérémy, accompagné de l'équipe du projet révolutionnaire Hypo, et Sylvia, la Ministre de la Terre Mère sur Polis, seront amenés, malgré eux, à faire face à une menace imminente. NEOM, "Smart City" ultra futuriste, pilotée par des ordinateurs quantiques, l'intelligence artificielle et la biotechnologie, repose sur une philosophie diamétralement opposée à celle de Polis. Les humanoïdes et cyborgs y sont plus nombreux que les êtres humains. Le clonage d'humain y est pratiqué à l'échelle industrielle. Les habitants et visiteurs de NEOM sont contraints à une identification par injection d'une puce sous cutanée. Julie, génie en physique quantique et à la tête du département Intelligence Artificielle, tentera d'alerter le monde extérieur d'une menace terrible planifiée par le Gouverneur de NEOM. Elle devra faire face à son destin. Elle apprendra de son passé et devra prendre une décision déterminante pour le futur. Ce roman d'anticipation soulève des questions philosophiques sur la place de l'homme au sein de la planète Terre, sur les limites de la croissance à tout prix, sur la surconsommation et le consumérisme à outrance. La civilisation humaine vivra t-elle finalement en harmonie avec la Nature et la planète Terre ? Comprendra t-elle enfin qu'elle est hébergée pour un temps indéterminé et qu'il est donc essentiel de protéger et respecter cet Eden originel qu'est notre Terre Mère ? Ou continuera-t-elle à exploiter, piller, surconsommer, dans un esprit individualiste et de fuite en avant vers une croyance en un croissance infinie ? Est-elle capable de s'auto contrôler ou, au contraire, a-t-elle besoin d'être gouvernée, conditionnée, manipulée ? Tel est le message du Premier Tome Polis de la trilogie Après Demain. C'est l'histoire d'un futur proche, possible, dramatique et réaliste.

10/2019

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Généralités médicales

Pavane. Aux sources d'une vocation de pédiatre

A l'âge de quinze ans j'ai voulu devenir médecin . Mais assurément je n'ai pas choisi d'être confrontée à leur mort, je désirais seulement les soigner et leur rendre le sourire. Pourquoi alors, ai-je quitté la la sécurité d'un ancrage en France pour lutter avec les enfants d'Afrique décimés par la malnutrition, la rougeole, le paludisme et, pour combler la mesure, atteints par le sida. En 2008, une visite au mémorial des enfants de Yad Vachem en Israël provoque en moi un tel choc que je me mets en marche pour comprendre ce qui m'a mise sur des rails où je ne n'ai cessé de me sentir impuissante, voire responsable de la mort d'êtres si jeunes. Avec l'aide d'un psychanalyste, j'interroge d'abord les circonstances de ma naissance en 1942, année de la Rafle du Vel d'HIV, puis les nombreux deuils familiaux qui ont émaillé ma jeunesse et mon âge mûr. Je cherche aussi la signification de rêves répétitifs de noyade, mettant en scène une fillette inconnue, sans pouvoir les rattacher à des souvenirs précis. Dans l'impasse où je semble m'enliser, je m'arrête un instant pour "jouer au jeu du contentement" : retrouver les éléments et les personnes qui m'ont aidée à faire face au tragique de mon existence. J'évoque aussi mes interrogations existentielles sur la mort, ayant bousculé les fondements de ma foi chrétienne, de tradition protestante. Mystérieusement, des portes vont s'ouvrir, des rencontres fortuites vont venir éclairer les zones enfouies de mon histoire. La première révèle la présence à mes côtés, les premiers mois de ma vie, d'une enfant accueillie dans notre famille, dont le destin dramatique quelques années plus tard explique la trame de ce rêve récurrent. Puis, une deuxième porte s'ouvre sur des hypothèses qui me feraient rejouer encore et encore des situations d'attachement suivies d'un deuil brutal. Elles seraient l'écho d'un abandon subi par l'une de mes grands mères à l'âge de 18 mois et de la perte très précoce d'une jumelle ignorée. La quête aboutit à une libération de mes énergies engluées par la tristesse, et à des retrouvailles avec la joie tout simple de la vie et de la beauté du monde.

08/2019

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Arts divinatoires

Les messages des étoiles

Bienvenue au coeur d'un océan de douceur et de beauté. Telle l'étoile du berger, L'Oracle Les Messages des étoiles est un guide vers la lumière de tes potentiels. Source de réconfort et merveilleux compagnon de route, il te sera d'une aide précieuse sur le chemin de ta mission de vie. Cet oracle aux énergies célestes sera pour toi un murmure du ciel pour recevoir les messages de l'Univers. Source de compréhension du monde, d'espoir et de réflexions, ses cartes colorées t'apporteront la clarté, nourrirons ta magie et sauront te soutenir sur les étapes de ton chemin de vie. Ce jeu est une graine d'étincelle née pour sublimer et libérer ta lumière. Entends son appel et nourris ta lumière ! Dimitri Oules, dit O. dimii sur Instagram ou O&Dimi sur YouTube a toujours été attiré par le beau, cherchant et admirant la beauté dans tout depuis sa plus tendre enfance. La beauté des choses, la beauté de la nature, la beauté des mots, la beauté de l'Ame... C'est donc tout naturellement qu'il s'est donné pour mission de protéger, sublimer et accroître cette beauté omniprésente à ses yeux. Il est ainsi devenu conseiller maquilleur, afin de mettre en valeur la beauté extérieure, avant de se plonger dans la spiritualité et le développement personnel pour travailler sur la beauté intérieure. Emmanuelle Carvin, Astraquarelle sur Instagram, est une marseillaise d'origine brésilienne. C'est à l'aube de ses 40 ans qu'après un cheminement personnel et spirituel, elle choisit de faire comme le Fou : un saut dans l'inconnu, à la rencontre d'elle-même, afin de laisser s'exprimer sa créativité et de suivre sa joie. Ayant à coeur de générer l'émotion et de retranscrire celles des autres grâce à la vibration des couleurs, elle aime susciter l'émerveillement de notre Ame d'enfant par ses illustrations. C'est en s'appuyant sur ses ressentis et son intuition qu'elle réalise avec douceur des créations qui, en subtilité, auront un sens puissant pour chacun. Pour elle, la Spiritualité, le Tarot et l'Astrologie sont tout autant des outils dans la quête de la connaissance de soi qu'une très grande source d'inspiration. C'est avec enthousiasme qu'elle s'est lancée dans sa nouvelle vie d'artiste mêlant vibration et inattendu.

05/2023

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Essais

Penser la perception

Ce nouvel ouvrage de Jean Daive, recueillant essais mais surtout entretiens avec des artistes et écrivains réalisés pour France Culture, est le troisième volet d'un polyptique composé de : L'Exclusion (éditions Jean Fournier, 2015), Pas encore une image (L'Atelier contemporain, 2019) (A paraître en 2023 : Le Dernier mur, L'Atelier contemporain.). Le premier livre posait et étudiait le constat : ce que je regarde n'est pas ce que je vois ; le second : l'image n'est plus à regarder, mais à lire et l'écriture n'est plus à lire mais fait image. Penser la perception aborde la question du film, de la photographie et de l'écriture. Ce livre, je l'ai conçu (construit) comme un roman où les épisodes interviennent, se suivent dans une dramatisation qui transforme la parole de chaque artiste selon un programme et ses intentions. Montrer des artistes à des moments différents, montrer des artistes en des endroits différents, poser presque les mêmes questions ou poser des questions différentes, montrer ce qui existe et montrer ce qui change comme par exemple une manière de montrer un transitoire malgré l'invariant des questions posées qui n'exclut pas une discipline – tel est l'enjeu du livre : il raconte les vies du mouvement. Ces réflexions, souvenirs, entretiens, écoutes et paroles, ces silences et ces rires, sont aussi le symptôme d'une animation magique de l'image et de l'écriture qui se nourrit des énergies parmi les plus farouches et les plus obscures. La parole est mystérieuse et obscure. L'écoute est mystérieuse et obscure. Un homme, une femme ou bien deux hommes, l'un parle l'autre écoute, se trouvent dans cette situation de l'échange et de l'attente, ils émettent une succession d'ondes permanentes, ils apaisent la peur, ils s'aident à parler des énigmes de l'univers, ils s'aident à l'injonction. Ils excédent toujours la pensée et la signification. Entretiens avec : Jean-Marie Straub et Daniel Huillet, Jean-Luc Godard, Roberto Matta et Alain Jouffroy, Betty Goodwin, Patrick Tosani, Georg Baselitz, Chantal Akerman, Gérard Garouste, Nathalie Sarraute, Jana Sterbak, Gisèle Freund, Francis Ponge, Marguerite Duras, Jean-Luc Moulène, Jean-Michel Alberola, Niki de Saint-Phalle et Jean Tinguely, Joris Ivens, Antoine d'Agata, Pierre Tal Coat, André du Bouchet, Pipilotti Rist, Jean-Pierre Bertrand, Helmut Newton et Alice Springs, Raoul de Kayser...

02/2022