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Photographie

Atget Paris

Ce comédien ambulant, ce peintre raté, cet original solitaire est l'auteur d'une oeuvre d'une force et d'une originalité telles, que l'image de Paris que chacun de nous porte avec lui s'en trouve nécessairement imprégnée. Atget commence à photographier en 1890, pour des peintres, mais très vite il s'attaque à son grand oeuvre: la description de Paris, à laquelle jusqu'à sa mort en 1927, il consacre plus de 3 000 clichés. Rues et façades, balcons, grilles, escaliers, cours, heurtoirs, mais aussi voitures, petits métiers, intérieurs bourgeois ou prolétaires, vitrines, composent un tableau étrange et fascinant. Pourtant, lorsque ses voisins de la rue Campagne-Première -Man Ray, Berenice Abbott, De Chirico- l'auront « découvert », toujours il se défendra d'être un artiste : « Ce ne sont que des documents, des documents que je fais. » Après une biographie d'Atget par Laure Beaumont-Maillet, conservateur en chef du département des Estampes de la Bibliothèque nationale, près de 1000 documents sont reproduits, choisis parmi les collections de la Bibliothèque nationale, du musée Carnavalet, de la Caisse des Monuments historiques, de l'Institut français d'Architecture. Ils sont présentés par quartiers de manière à recomposer la recherche et l'itinéraire d'Eugène Atget.

11/2003

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Sciences historiques

LA REVOLUTION DES AIGUILLES. Habiller les Français et les Américains 19ème-20ème siècles

L'histoire de l'industrie peut avoir ses "colloques de site" tout comme l'archéologie, l'ethnologie ou les commémorations. Celui d'Argenton-sur-Creuse (1993) a choisi de se tenir au coeur de ce fief de la chemiserie qu'est le Berry occidental depuis un siècle et demi, et d'étudier les affinités qu'il entretient avec d'autres grands foyers français (Troyes, Paris) ou américains (Philadelphie, New York) de la modernisation de la confection. Il s'agit là d'un grand sujet d'histoire sociale, où il est question de l'interaction entre la consommation et la mode, d'une part, l'évolution des techniques et l'organisation de la production, d'autre part. Des phénomènes de marché s'y rencontrent avec des types de structuration du travail d'une extraordinaire flexibilité. Un atelier s'articule sur les formes les plus modernes de la, commercialisation: l'artisanat domestique, l'usine et le grand magasin vivent en symbiose. La confection sort alors de cadres sommaires et trop bien répertoriés. Elle expérimente, somme toute, une forme déroutante, mais bien vivace de l'industrialisation capitaliste, entre les provinces et Paris, entre l'ouvrière à domicile et la mécanisation des tâches, entre les chaumières et les vitrines de luxe.

10/1996

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Essais

Je parle aux fétiches

Sans jamais lâcher la robe de l'avocat, Emmanuel Pierrat nous parle des sept vies qu'il mène à chaque instant du jour et de la nuit. De la plaidoirie à ses échanges nocturnes avec des fétiches, on songe au Cicéron, l'auteur De la divination. MEME SOUS LA ROBE DE L'AVOCAT, Emmanuel Pierrat vit constamment avec la parole. De la plaidoirie au palais de justice, jusqu'au moment d'intimité avec son client, à huis clos dans son bureau, l'autre est son semblable parce qu'il parle. Lorsqu'il écrit il parle, il écrit et en même temps il improvise, il est dans la théâtralité. Lorsqu'il se couche, au lieu de parler au miroir de la salle de bain, il parle à des masques, à des statues, à des objets. Il parle aux fétiches et les fétiches le font parler. Il aime dire d'un seul coup à haute voix ce qui peut être très intime. Au moment où il parle au fétiche, le fétiche s'humanise, il se produit quelque chose de l'ordre de la faille, de la fêlure, de quelque chose qui met en danger ses propres raisonnements. Il sait à quel point les mots peuvent être violents, il les utilise pour accuser, pour défendre, pour jouer des vies. Troublé de l'éveil, collectionneur de fétiches, bibliophage d'ouvrages licencieux et rares, auteur de romans érotiques, avocat au barreau de Paris, il y a en Emmanuel Pierrat du Cicéron, brillant orateur, avocat, homme d'état qui à la fin de sa vie nous lègue son oeuvre majeure, De la divination, il y a dans Emmanuel Pierrat du Apulée, l'orfèvre de la langue latine, l'auteur des Métamorphoses et du discours De la Magie tenu devant le tribunal où il est accusé de sorcellerie. Emmanuel Pierrat porte la voix, la sienne, celles des accusés, des absents, des fétiches, des sans voix. "Vous laissez l'homme dans ses pulsions, c'est la cata, dit-il, parce que l'homme n'a qu'une envie, tuer et violer son voisin". Alors il prend avec lui une partie de la charge et du fardeau d'un sujet, advocatum, il porte la voix de l'autre. Sous la robe de l'avocat, il y a l'homme qui traque, jour et nuit, les lieux où la voix vient à manquer. Le jour, comme ces témoins muets que sont les pièces à convictions, dans un procès criminel, devant une cour d'Assises, rangées dans une vitrine, ou les objets exposés dans une vitrine du Musée de Dakar qui l'ont plongé dans une sorte d'état de grâce, d'où il en est sorti fervent collectionneur d'art africain. Quand Philippe Bouret lui demande quel est son rapport à la psychanalyse, Emmanuel Pierrat répond : "Je me tiens à une certaine distance de la psychanalyse, dans la mesure où les réponses viendraient éclairer ma fringale de fétiches, ou répondre à mon refus du vide, où elle viendrait expliquer le mécanisme de mes accumulations, mon rythme de vie sans fin, et cent mille autres choses qui font partie de mon moteur et sont mes carburants essentiels, j'ai très peur en fait que la psychanalyse ne me dise. ". . Il a vécu en Inde où on croit à la réincarnation et à la possibilité de vivre sept vies, lui qui est athée, il a décidé de mener sept vies dans une vie, il est Shiva Nataraja dansant avec ses multiples bras, qui combat, dirige, danse, qui fait de l'art africain, de la franc-maçonnerie, du cabinet d'avocat, du Palais de justice, des livres, des voyages, des débats télévisés, des chroniques hebdomadaires, du Musée du barreau de Paris, du Musée du Quai Branly, qui donne des interviews et tout cela en même temps.

10/2022

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Littérature française

A l’ouest, bien à l’ouest

A l'ouest, bien à l'ouest... Puis vous continuerez tout droit et saluerez de notre part les personnages plus ou moins fréquentables que vous rencontrerez au fil de ces pages insolites : Don Juan sur le retour, savant imbu de son grand S ou plombier de légende... Des nouvelles singulières à la lisière de l'absurde et du fantastique. "Ma protestation s'avéra bien inutile car l'autre avait disparu. Je pestais intérieurement contre le malotru quand mon reflet dans une vitrine se chargea de m'annoncer la terrible nouvelle : je venais de perdre une jambe et appartenais désormais à la catégorie tant décriée des culs-de-jatte ou assimilés. Que l'autre m'eût volé ma jambe, cela ne présentait pour moi aucun doute. Hélas, que pouvais-je bien faire pour le retrouver ? L'idée d'aller porter plainte au commissariat le plus proche me prit d'assaut. Je décidai de me remettre en marche. Curieusement, non seulement, je ne rencontrais aucune difficulté à me mouvoir, mais je me sentais au contraire bien plus léger, comme si, en me subtilisant ma jambe, on m'avait délesté d'un poids insoupçonné. J'avais le sentiment de voler au-dessus de cette foule qui n'était constituée cependant que d'obstacles. Jamais, depuis longtemps, je ne m'étais connu d'humeur aussi badine, à tel point que j'en aurais oublié et ma récente amputation et mon intention de déposer plainte, si un cri, le plus perçant qui fût, n'avait mis la foule en lambeaux. Comme un seul homme, celle-ci, et moi avec, se tourna dans la direction du cri. Une jeune fille aux cheveux de lionne montrait, de son bras gauche, l'absence de son bras droit". Extrait de la nouvelle A la gomme.

05/2020

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Histoire militaire

Les avions de combat

Vitrine de la puissance d'un Etat, l'avion de combat constitue un des outils les plus redoutables de l'arsenal militaire moderne. Système d'armes ultra-performant, il se présente comme une plateforme flexible, réactive et autonome capable de tenir un rythme opérationnel élevé dans une opération interarmées et interalliée. Il est également un formidable multiplicateur de forces en permettant le partage d'informations d'une situation tactique au sein d'un dispositif. Depuis la première guerre du Golfe en 1990, l'avion de combat a pris part à de multiples engagements sur des théâtres comme l'Afghanistan, la Libye, l'Irak, la Syrie ou le Sahel. Après le début des années 2000, la plus grande révolution dans l'emploi de l'arme aérienne a été la faculté, pour un seul appareil, à frapper sur plusieurs cibles terrestres au cours d'une même sortie. A cet égard, l'avènement des munitions de précision à guidage hybride, c'est-à-dire associant des technologies de guidage par inertie, par GPS ou par laser, a permis cette avancée importante. Dans ce secteur militaire comme dans d'autres, l'Asie connaît une montée en puissance majeure. Chine, Inde, Japon, Corée du Sud, Taïwan, ces pays misent sur le développement de leur industrie aéronautique militaire. Ils se sont lancés dans des programmes d'avions de combat de 5e ou de 6e génération. Dans cet ouvrage collectif, les auteurs dressent une présentation exhaustive de l'arme aérienne d'aujourd'hui et livrent une vision de l'avenir sur cette composante précieuse qui sans aucun doute est appelée à jouer un rôle déterminant dans un conflit de haute intensité. Une option qui devient très probable pour bon nombre d'états-majors.

11/2022

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Thèmes photo

IIKKI 0015 MÊME SOLEIL

Gaël Bonnefon est diplômé avec grande distinction de l'Ecole des Beaux-Arts de Toulouse (Isdat) en 2008. Il a exposé à la Villa Pérochon, à l'Eté photographique de Lectoure, au 104 à Paris lors de Jeune Création 2012, aux Rencontres Internationales de la Photographie d 'Arles et à PhotoEspana, au Musée des Abattoirs de Toulouse en 2014, à la Galerie du Château d'Eau en 2012 et 2019 et à la Vitrine du Frac Ile-de-France en 2020. Son travail fait partie des collections du Frac Midi -Pyrénées, Galerie Château d'Eau, Kulturamt à Düsseldorf et Musée Kiyosato au Japon ; il a participé aux projets Temps Zero Berlin, Braga, Rome, Bucarest, Groningen et Thessalonique. Il a également obtenu des résidences d'artiste en Allemagne, en France et en Israël. Son premier livre Elegy for the Mundane est paru aux éditions La Main Donne en 2019. Il poursuit son parcours intime et dense et présente sa deuxième édition, Même Soleil avec des oeuvres photographiques de 2009 à 2021. (www. gaelbonnefon. org) "D'abord brutale et déclinante, la substance de la photographie de Gaël Bonnefon est comme un regard qui craint de s'éteindre un jour et qui cherche toujours à renaître. En photographie comme en amour, recul et désir, tension et servitude, répétition, errance et repos, fuite et poursuite. Ici la photographie se laisse traverser par des éclairs de vie, des forces renouvelées, des échos de bienveillance lointaines et de joies perdues. Elle chante en silence, amante de mille visages d'où le fil d'un seul et unique même image naît, suivie sans relâche, des cimes enneigées de l'enfance aux mondes perdus du présent". (Michaël Soyez)

09/2021

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Beaux arts

Vie d'un musée 1937-2005

L'histoire du musée national des Arts et Traditions populaires (Atp), qui a commencé à la fin des années 1930, se termine au printemps 2005 par une fermeture définitive. Pour Martine Segalen, qui a dirigé pendant dix ans le Centre d'ethnologie française, laboratoire rattaché au musée, c'est " un crève-cœur, la fin d'une aventure et l'enterrement d'un grand projet ". C'est aussi le moment de revenir sur cette histoire riche d'enseignements sur les rapports entre politique et culture, beaux-arts et arts populaires, identité, nation et patrimoine. A l'origine des Atp, il y a d'abord la folle ambition d'un homme, Georges Henri Rivière, visionnaire, passionné et prêt à tous les revirements idéologiques pour mener à bien son dessein. Présenté comme une vitrine du peuple au temps du Front populaire, un temple des traditions soutenu par la Confédération paysanne sous Vichy et un lieu de modernité scientifique et muséographique après la guerre, son musée est finalement installé, en 1972, dans un bâtiment flambant neuf construit au bois de Boulogne. Une apothéose, qui donne à l'ethnologie de la France, jusque-là parente pauvre de l'ethnologie exotique, une légitimité nouvelle. Mais un succès de courte durée car, dès la fin des années 1980, alors qu'en province le mouvement des écomusées suscite un engouement croissant, les visiteurs se font rares, le soutien de la direction des musées de France fait défaut et l'établissement s'enlise dans la crise qui lui sera fatale. En s'appuyant à la fois sur des archives inédites et sur une expérience vive, Martine Segalen offre, dans ce livre rigoureux et personnel, une réflexion de fond sur le devenir des musées d'ethnologie en France, pris entre tutelle publique, enjeux politiques et évolutions de la société.

03/2005

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Théâtre

Les Quasi-Monténégrins suivi de Deux frères

Les Quasi-Monténégrins ont disparu. Parce qu'ils ne sont plus que 354, mais aussi parce qu'ils ont victorieusement résisté à Pierre Ier Pétrovic il y a quelques siècles, mais surtout parce que l'un d'entre eux (peut-être deux) parle une langue rare dont il ne reste que deux enregistrements et que la Communauté a programmé l'archivage et la conservation de toutes les langues avec ou sans locuteur, on envoie un médiateur au-dessus de tout soupçon à leur recherche : il devra recueillir des informations sur leur "disparition" sans modifier en quoi que ce soit l'équilibre naturel et culturel de la région... Deux frères "Mes fils aîné et cadet de 34 et 32 ans ont disparu dimanche 15 août à 19 heures de leur domicile et du mien à Saint-Nazaire contactez-moi au plus vite si vous pensez les avoir vus une maman bouleversée" : c'est par l'apposition de cet avis de recherche sur la vitrine d'une boulangerie compatissante que commence Deux frères. Le fils premier parviendra-t-il à échapper à la confusion ? le fils second lui sera-t-il de quelque secours ? Plus encore : le mécanicien réussira-t-il à éduquer la boulangère ? La pochette de disque imposera-t-elle son point de vue ? Une scène de maïeutique mécanique, le concours de Molière mais aussi de Pierre Boulez et de Billie Holliday, permettront-ils de "clarifier" la situation ? C'est sous le signe de Musset et de Diderot, pour les Anciens (sauts de registre, humour), de Jean-François Bory et de Hubert Lucot, pour les Modernes (la "quête identitaire" piégée, les courts-circuits de l'écriture), que se place cette courte fiction.

03/2003

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Ethnologie

Minik, l'esquimau déraciné. "rendez-moi le corps de mon père !"...

L'histoire de Minik est poignante. Au siècle dernier, notre monde, prétendument civilisé, révèle soudain "au nom de la science" son envers colonialiste, corrompu, destructeur. En 1897, le jeune Minik accompagne son père et quatre Esquimaux Polaires du Groenland, qui ont accepté l'invitation de l'illustre explorateur américain Peary, sur le point de conquérir le pôle Nord. Quatre des invités de l'Américain Museum of Natural History, de New York, vont bientôt mourir de tuberculose foudroyante et l'orphelin Minik, âgé de huit ans sera adopté par un administrateur du Muséum et élevé comme un petit Yankee. Son tuteur perdra son poste en raison de graves escroqueries, dans un contexte de malversations de grande ampleur. Abandonné, Minik va connaître, avec son unique protecteur déchu, une vie misérable. Son tuteur lui apprendra la vertu du ressentiment. C'est alors qu'il découvrira, dans une vitrine du Muséum, le squelette étiqueté de son père dont il croyait pourtant avoir assisté aux funérailles. Cette découverte brutale, révélatrice d'un odieux simulacre d'enterrement, au Muséum même, en cet établissement illustre, devant tous les scientifiques, bouleversera le jeune garçon. Sa haine pour l'"establishment" new-yorkais et surtout pour Peary, dont les titres de conquérant du Pôle font l'objet de vives polémiques, va s'amplifier et il n'hésitera pas à alerter la presse. Minik sera renvoyé au Groenland par Peary lui-même, très inquiet. Mais faute de connaître la langue des siens, il s'y sentira aussi étranger qu'en Amérique. A 28 ans, de retour aux Etats-Unis, dans une famille de braves bûcherons du New Hampshire, au sud du Québec, qui l'avaient pris en amitié, il mourra, solitaire, de la grippe espagnole.

12/1999

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Religion

Le bon Dieu sans confession. Mélanges offerts à Yvon Tranvouez

Yvon Tranvouez occupe une place à part dans l'histoire religieuse contemporaine. Cela tient autant de sa position – brestoise ! – que de sa patte – une écriture historique personnelle, précise, polie par le sens de la formule. Et des idées, toujours des idées… Ses collègues et amis, en lui offrant ce Bon Dieu sans confession, s'en remettent volontiers à la photographie de couverture pour expliquer ce titre tranvouezien. Qu'y voit-on ? Eté 1967, à Keraudren. Le chanoine Elard, supérieur du petit séminaire, décide de capter et de fixer un entracte. Le cliché, exclusivement ecclésiastique, hésite entre le portrait de groupe et la scène de genre. On active la fin d'une session d'extérieur. On pose devant l'objectif. On sourit sans trop regarder. Entre soi, la scène est parfaitement modeste, bonhomme et bienveillante. Soleil trompeur ? La sagesse finistérienne impose de remiser le mobilier extérieur en prévision du futur grain ou de l'humidité de la nuit. Mais les chaises qu'on range annoncent tout autant la prochaine fermeture du petit séminaire brestois qui, aux portes de "la Terre de prêtres", devait pourtant constituer une vitrine attirant le Léon. Cette photographie appartient bien à l'univers Tranvouez, historien du "moment 68", selon Etienne Fouilloux. Ce dernier le désigne comme le meilleur expert de la transition du catholicisme français et breton entre le temps long de la tradition qu'il n'oublie jamais et celui de la rupture qui le passionne. Les vingt-trois contributions de ces Mélanges entendent rendre hommage à cette oeuvre. Elles ont pour cadre le Finistère, la Bretagne ou le concile. Elles parlent aussi bien de cinéma ou de photographie que de littérature. Culture et religion coexistent sans mal avec le politique. Bref, la curiosité du lecteur ne sera pas épuisée, puisqu'il lui suffit de suivre celle – insatiable – d'Yvon Tranvouez.

05/2017

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Policiers

Tom Reed & Walt Sydowski Tome 3 : Le sang des autres

Julie Zegler, la propriétaire d'un commerce de robe de mariées à San Francisco, découvre un matin avec horreur que la vitrine de sa boutique a servi de théâtre à une sordide mise en scène. Le corps d'Iris Wood, une femme célibataire et sans histoires, y a été exposé de manière grotesque, dégoulinant de sang et vêtu d'une des plus belles robes de la boutique. Chargé de l'enquête, l'inspecteur Walt Sydowski n'apprécie pas qu'on lui ait mis dans les pattes le paria du service de police, l'agent Ben Wyatt. C'est que ce dernier a commis le péché cardinal de ne pas se porter à la défense d'un collègue en danger. Écarté systématiquement de toute enquête importante depuis l'incident qui a poussé son partenaire à la retraite et à la rue, Wyatt voit dans cette affaire une occasion en or de se racheter. Pendant que Sydowski s'obstine à privilégier une approche policière classique, le jeune Wyatt décide d'inspecter le passé informatique de la victime. Après avoir découvert qu'Iris Wood surfait régulièrement sur les sites de rencontres par Internet, il fait secrètement appel à un expert qui l'aidera à retracer le plus mystérieux correspondant de la jeune femme. De son côté, le journaliste Tom Reed, frustré du manque de collaboration habituel de Sydowski et aux prises avec un ancien rival comme nouveau patron, mène sa propre enquête qui le mettra sur la trace de meurtres similaires à Phoenix, Las Vegas, Chicago… et même à Toronto, au Canada. Pour dénouer l'impasse, Linda Turgeon, la partenaire de Sydowski, devra convaincre son éminent collègue de sortir des sentiers battus, d'accepter la collaboration de l'impétueux Reed et surtout, de réhabiliter le laissé-pour-compte Wyatt.

09/2015

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Canada - Québec

Le meilleur du Québec selon Ulysse. 400 expériences inoubliables !

Le meilleur du Québec selon Ulysse est un livre abondamment illustré de magnifiques photographies en couleurs qui met en lumière des centaines d'expériences uniques regroupées par liste thématique. Le meilleur du Québec selon Ulysse met en lumière des centaines d'expériences uniques à vivre au Québec. Abondamment illustré de magnifiques photographies en couleurs, il regroupe par liste thématique les meilleures trouvailles des recherchistes d'Ulysse qui ont sillonné le Québec au cours des dernières années pour la réalisation de ses diverses publications. Chaque chapitre est organisé de manière vivante et ludique autour d'une de ces listes thématiques : 20 points de vue à couper le souffle 10 randonnées pédestres inoubliables 10 balades mémorables à vélo 20 expériences à vivre... sans aucun frais 15 voyages dans le temps saisissants de vérité 15 expériences culturelles pour voyager au coeur de la créativité 10 villages coups de coeur à découvrir 15 expériences à vivre en couple 15 tables créatives 20 icônes architecturales du Québec 20 activités incontournables avec les enfants 10 activités tout aussi incontournables avec des ados 10 rencontres avec la faune québécoise 20 savoureuses tables régionales 20 expériences pour profiter des joies de l'hiver 10 lieux d'hébergement de rêve pour se gâter 15 festivals et événements à ne manquer sous aucun prétexte 15 activités agroalimentaires pour goûter aux produits locaux 10 hauts lieux de la vie nocturne 10 incontournables du lèche-vitrine 10 inoubliables aventures en plein air 10 expériences culinaires uniques 10 activités au fil de l'eau 10 opportunités de découvrir les cultures autochtones 10 grands parcs à explorer 10 balades urbaines 10 lieux pour découvrir l'art et l'artisanat québécois 10 expériences insolites 10 expériences uniques pour les amateurs de sport 20 images emblématiques du Québec En fin d'ouvrage, un index par région facilite le repérage des expériences.

05/2021

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Guerre d'Algérie

Voyage au coeur de la lutte contre l'OAS

Après avoir publié (avec Frédéric Ploquin) Fils de barbouze, récit centré sur son père Marcel, un des principaux animateurs de la lutte anti-OAS en Algérie, l'ethnologue Christian Hongrois élargit son propos et livre le résultat de 15 années de recherches dans les archives sur les réseaux gaullistes anti-OAS qui ont livré une guerre sans merci à l'Organisation. Impressionnant de détail et de précision, ce livre permet pour la première fois de comprendre le fonctionnement et la structure de trois organisations centrales : - la Mission C, détachement de policiers loyalistes chargés de contourner une police locale complaisante avec l'OAS, - le Mouvement pour la Coopération, vitrine politique des "Barbouzes" , militant pour l'amitié franco-arabe et une coopération entre la France et l'Algérie bientôt indépendante, - l'Organisation clandestine du contingent, jamais décrite à ce jour, véritable service d'espionnage clandestin regroupant des soldats du contingent. Leur histoire est racontée au plus proche, grâce à de nombreuses archives familiales et aux témoignages des anciens des divers réseaux. Des portraits biographiques complètent le récit, permettant de restituer les rôles de chacun, bien loin des fantasmes et mythes propagés par les anciens de l'OAS, qui ont dépeint les "Barbouzes" comme de nouveaux Gestapistes. Une recherche indispensable pour comprendre un épisode clé de l'histoire, que le pouvoir gaulliste a toujours voulu dissimuler : les acteurs de cette lutte n'ont jamais vu leur lutte reconnue. Né en 1958, Christian Hongrois a grandi à Alger dans une famille sous protection policière, au milieu des mitraillages et des plastiquages. Ethnologue, enseignant, il mène depuis plusieurs décennies une enquête sur son père, resté énigmatique jusqu'à sa mort. Cette enquête historique élargie à l'ensemble de la lutte anti-OAS est aussi une thérapie, qui vise à surmonter un passé encore douloureux, qui ne passe toujours pas.

07/2022

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Autres langues

Quin pet ! Nouvelles occitanes, Edition bilingue français-occitan

Si vous voulez (presque) tout savoir sur la vie en Gascogne, du début du XXe siècle à nos jours, et plus spécialement sur L'Isle-Jourdain à cette époque, plongez sans retenue dans ce livre. L'Isle-Jourdain, une petite ville gasconne à la campagne, l'archétype de tant d'autres petites villes gasconnes qui s'y reconnaîtront sûrement. Dans le bourg, la ville comme on dit, et dans la campagne environnante, on y naît, on y grandit, on y travaille, on s'amuse aussi. La vie se déroule avec ses joies, ses peines, l'entraide fraternelle entre voisins, les farces et bizutages, les bêtises des enfants, quelques règlements de comptes aussi. Tout un microcosme laborieux et solidaire où chacun occupe sa place, est utile aux autres et à soi-même. Avec des personnages ordinaires certes mais aussi hauts en couleur, les animaux que l'on élève et la sauvagine que l'on côtoie. Et puis ce qui apporte des techniques nouvelles, plus ou moins bien acceptées, ces petits métiers qui disparaissent, ces outils, devenus obsolètes, qui finissent dans les vitrines des musées paysans ; un monde presque disparu. Dans une prose pleine d'un humour décapant, parfois de gravité mais aussi de beaucoup de bienveillance, Georges Laborie nous livre ses souvenirs, faisant ainsi, du même coup, oeuvre d'historien et de passeur de mémoire.

04/2019

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Littérature française

Foraine

Foraine. La fête au complet, ce sont tous les plaisirs au même endroit : manger, tirer au fusil, conduire à gauche, tamponner son prochain, boire des coups à l'œil, avoir de la chance, pouvoir fourguer les mômes sur un manège avec une poignée de jetons, se rincer l'œil et tripoter les filles en douce. On compte donc : une baraque de crêpes-gaufres et frites, un tir, des autos tamponneuses, une loterie, un carrousel pour les petits, une baraque à mystères, une chenille. Et le tout en couleurs, en lumière et en musique. Pour se mettre à l'unisson, le village a ressorti ses guirlandes de Noël et de quatorze juillet. Il est pavoisé de petits drapeaux triangulaires bleus, blancs et rouges qui partent de la mairie et descendent tout au long de la rue principale. Les commerçants ont fait des frais de vitrines et les deux bistrots ont ajouté des tables à leur terrasse. L'épicier a sorti son frigo sur le trottoir et le remplit de canettes. Les retraités se lèvent lentement de leur banc pour rentrer en boudant. Ils sont trop raides pour les autos tamponneuses, trop myopes pour le tir, trop barbouillés pour les gaufres, trop avares pour la loterie. Tout est en place pour l'entrée en scène de l'héroïne, la jolie Foraine, la bien-nommée. Belle à ravir et cœur à prendre.

08/1999

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Recherche d'emploi

Le marketing de soi. Osez être votre meilleur levier financier grâce à votre authenticité !

Le marketing de soi, c'est quoi ? C'est tout sauf parler que de soi ! C'est incontournable à l'ère du Web... et c'est VOUS... PARTOUT ! Sur les réseaux sociaux, avec vos clients, vos prospects, lors de réseautage, dans votre vie professionnelle et sociale, en fait, le marketing de soi vous permet, dans cette jungle digitale et dans tout secteur d'activité, de laisser votre marque grâce à votre authenticité et l'ADN de votre " branding " personnel, pour ainsi élargir votre influence. Mais combien savent se promouvoir ? Selon les statistiques, seulement 12 % des gens ! Et 12 %... c'est moins que deux bouchées d'un quart de tarte ; ce qui laisse 88 % des entrepreneurs et travailleurs indépendants avides d'obtenir les outils efficaces pour comprendre comment se démarquer et apprendre comment propulser leur plein potentiel dans leur réseau, sur les médias sociaux et sur vidéo. Depuis l'implantation massive des vitrines Web, le Marketing de SOI n'est plus optionnel, mais essentiel, et touche tous les individus. Ne pas l'utiliser... c'est un peu aller à l'encontre de votre réussite. Majoly Dion propose avec créativité et authenticité sept étapes clés pour optimiser votre SOI, vous vendre efficacement et accroître votre influence. Son approche et ses techniques inédites vous inciteront à adopter la constance pour améliorer vos compétences et développer votre confiance.

09/2021

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Non classé

Arbre du bonheur 7 Chakras

Arbre du bonheur sous cloche 7 Chakras Omsaé [DESCRIPTION] Finement orné de pierres naturelles aux 7 Chakras, cet arbre du bonheur saura s'intégrer harmonieusement dans votre intérieur grâce à son design équilibré et sa mise en beauté sous une cloche en verre. L'arbre du bonheur est le symbole de la vie, du lien entre la terre et l'infini céleste. Ces 7 pierres ont été sélectionnées en fonction de leur couleur et de leurs bienfaits pour vibrer en harmonie avec ses chakras. Elles vous aideront à identifier ses blocages et à s'en libérer. Elles équilibreront vos centres énergétiques et auront un impact positif sur votre bien-être, vos émotions et vos pensées. [CARACTERISTIQUES] Arbre du bonheur en pierres naturelles d'amazonite percées de jaspe rouge, cornaline, citrine (améthyste chauffée), agate mousse, amazonite, lapis-lazuli et améthyste. Socle en quartz transparent et tronc en fils de cuivre. Cloche en verre sur support en bois de pin non verni. Dimensions : 15 x 12, 5 x 12, 5 cm. [PACKAGING] Boîte carton imprimée. [PRECAUTIONS D'EMPLOI] Attention : les minéraux ne peuvent se substituer à un traitement médical. Les indications et propriétés décrites en lithothérapie se basent sur des effets généralement constatés, mais non vérifiés scientifiquement. Seul un médecin est habilité à faire un diagnostic et à prescrire un traitement.

09/2023

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Généalogie

Gallica et RetroNews. Deux eldorados généalogiques

Gallica et RetroNews sont deux vitrines numériques de la Bibliothèque nationale de France. Gallica met à disposition près de 10 millions de documents numérisés de toutes sortes (livres, journaux, manuscrits, cartes, enregistrements sonores, etc.), RetroNews, spécialisé dans la presse ancienne, ouvre l'accès à trois siècles du quotidien de nos aïeux via plus de 1 500 titres de journaux. Deux sites incontournables pour les généalogistes et les historiens, deux véritables "mines d'or" en termes d'archives, avec des fonds en augmentation constante grâce à leurs campagnes de numérisation. Mais Gallica et RetroNews sont si foisonnants qu'il est difficile de s'y orienter. Quels renseignements généalogiques peut-on y découvrir ? Comment y mener une recherche efficace malgré des centaines de résultats affichés au premier clic ? Peut-on y travailler en fonction de la personne cherchée (artiste, fonctionnaire, militaire, étranger...) ? Comment se repérer dans les milliers de documents relatifs à la noblesse ? Comment télécharger gratuitement un ouvrage ou une image en haute résolution ? Et surtout, comment découvrir des documents précieux dont on ignore au départ jusqu'à l'existence ? Il fallait un guide offrant des réponses précises et concises. C'est chose faite avec cet ouvrage, qui s'appuie sur de multiples cas concrets pour mieux accompagner pas à pas le chercheur, tant généalogiste qu'historien, dans sa démarche.

11/2021

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Roman d'amour, roman sentiment

Le grand magasin Tome 3

Le tome final d'une série d'époque qui fait rêver ! 1928. Sept mois ont passé depuis la mort tragique de Caitlyn. Après avoir tout quitté pour oublier cette tragédie, Olek revient à Montréal. Mais reprendre le cours normal des choses se révèle plus ardu qu'il l'escomptait, car son départ abrupt pour l'Ouest canadien a laissé des traces. De son côté, Victorine entreprend avec enthousiasme ses fonctions dans le rayon de la haute couture. Ce travail lui permet de mettre temporairement de côté ses échecs amoureux, mais Greg Chase occupe toujours ses pensées. Terminera-t-elle ses jours vieille fille ? C'est là une voie qu'elle souhaite bien éviter. Grâce à son nouveau poste d'étalagiste, Laurianne renoue avec sa passion pour le dessin et se découvre un talent pour la peinture. La conceptrice de vitrines est elle-même admirée par de nombreux prétendants : Finn, de retour en ville, Jos Pageau, qui lui promet une vie confortable, et enfin Olek, qui tente de regagner sa confiance... A l'approche de Noël, des mains s'activent pour déployer les plus beaux trésors du grand magasin. Chaque soir, elles doivent toutefois pousser les portes de cet antre lumineux pour affronter le froid extérieur. Alors que la crise économique s'installe, le microcosme lustré du Eaton saura-t-il protéger ses fidèles employés ?

11/2021

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Loisirs et jeux

Georges N° 48 : Squelette

Ouvrez grand vos omoplates car vous n'allez pas en croire vos os ! - 10 pages de BD avec un grincheux-chat-sorcier, assisté du plus dévoué des crapauds, qui s'en vont emprunter un tibia géant dans un museum d'histoire naturelle... (par Patrick Doyon)- Une nouvelle aventure de Panpi et Gorri, ou comment deux chiots sont à deux pattes de tomber sur un os... - L'histoire vraie, toujours en BD, de l'artiste Frida Kahlo et de sa passion pour l'anatomie. La partie " jeux " permettra aux enfants de compter leurs côtelettes et d'arpenter un squelette, mais aussi : - de fêter El Dia de los muertos au Mexique et Halloween en Irlande - de s'interroger sur le squelette interne ou externe des animaux - de découvrir Hamlet, le tarot, Jolly Roger et les vanités ! - Sans oublier le super paper-toy squelette ! Quant aux activités : on cuisine des biscuits salés en forme d'os et on les accompagne de sésame pour le calcium, on décore des têtes de mort comme au Mexique, on fabrique un squelette et on rejoue une scène de L'Etrange Noël de M. Jack de Tim Burton. Mais aussi : un reportage avec un chirurgien en chair et en os, des actualités avec une sélection de livres coups de coeur, l'interview d'un illustrateur, un quiz... En résumé, voici le " numér'os " indispensable à toutes les vitrines Halloween !!!

10/2020

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Sciences historiques

Foires et marchés en Franche-Comté

Quand on demande l'origine des foires ou des marchés, depuis quand existent ces grands rendez-vous, la réponse est invariablement « depuis toujours ». Les documents anciens, eux, disent plutôt « de façon immémoriale ». Ce livre s'efforce de répondre à la question avec plus de précision. Les foires constituaient des espaces d'échanges intenses entre ville et campagne. Bêtes et gens s'y mêlaient. On y trouvait de tout, y compris des nouvelles du pays et d'ailleurs. En Franche-Comté, qui demeura rurale très longtemps, les foires et les marchés animaient la vie locale et régionale. Au village, pour rien au monde, on n'aurait voulu manquer ces rendez-vous.Qu'est-il advenu aujourd'hui de ces grandes manifestations d'autrefois?? Ici et là existent des survivances accrochées à de vigoureuses traditions. Désormais, les grandes vitrines de la modernité ont pris le relais de l'ancienne foire. Images et documents de ce livre invitent à un voyage original et pittoresque à travers les étalages d'hier et d'aujourd'hui.Michel Vernus est un historien spécialiste du monde rural comtois. Daniel Greusard, journaliste, enquête sur le terrain et recueille des témoignages. Ils réunissent dans cet ouvrage leurs connaissances et leur passion, tout comme ils l'avaient fait dans La Forêt en Franche-Comté et Métiers du bois en Franche-Comté parus dans la même collection.

10/2012

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Beaux arts

La part modeste. Bernard Belluc, Delphine Coindet, Gérard Collin-Thiébaut, Edition bilingue français-anglais

Coincé entre l'art brut, l'art populaire, l'art naïf et les arts primitifs, l'art modeste, aux limites ondoyantes, est celui décliné par des personnes qui nous incitent à considérer les objets différemment. Ceux-ci ne sont plus appréhendés pour leur côté utilitaire mais pour leurs qualités plastiques ; formes, couleurs et matières sont vues comme autant de potentialités d'expression. La part modeste est la rencontre de trois artistes, Bernard Belluc, Delphine Coindet et Gérard Collin-Thiébaut, reconnus dans des champs différents de la création contemporaine, et que le MIAM a décidé d'interpeller sur leur vision de l'art modeste. Proximités et frottements entre les oeuvres : une déambulation ouverte sur des points de vue croisés dans un joyeux désordre plus ou moins organisé, propre à l'esprit du lieu. Si Bernard Belluc, co-fondateur du MIAM, est ici "chez lui", Delphine Coindet et Gérard Collin-Thiébaut, entretiennent, tant par leur démarche que dans leur production artistique, une relation de coeur avec l'art modeste. Tout en poursuivant sa collecte nostalgique, Bernard Belluc opère un feedback sur son adolescence ; il sort de ses célèbres "vitrines" pour nous inviter dans son univers cinématographique et musical. A coup de puzzles et de rébus, Gérard Collin-Thiébaut construit son musée imaginaire entre culture savante et culture populaire et joue, avec malice, des relations incertaines entre image et langage. Delphine Coindet, quant à elle, poursuit dans le cadre singulier du MIAM la remise en question de son oeuvre protéiforme.

10/2019

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Photographie

The Island Position

Le "Island Position" est un terme publicitaire qui décrit la position premium d'une publicité entourée uniquement de contenu éditorial. Dans The Island Position, John Lehr explore les façades des espaces commerciaux américains menacés par l'émergence du commerce électronique. Pressés de rester pertinents, les propriétaires de magasins arborent leurs fenêtres et leurs murs de tout ce qui attirera l'attention : des pavages de publicités à décoloration rapide, des décalcomanies du sol au plafond de l'argent en éventail ou des cheveux flottants, des étalages de produits au hasard et désespérés, griffonnés à la main des invitations. Ils repeignent, rénovent, rebaptisent et réorganisent, des gestes qui pointent vers les désirs et les angoisses des gens qui sont laissés pour compte alors que nos pouces nous conduisent dans la nouvelle économie. L'oeuvre présente un tournant dans notre paysage culturel : le passage d'une culture physique à une culture virtuelle. Se faisant passer pour une typologie de vitrines, les surfaces de The Island Position incarnent quelque chose d'invisible : les personnes qui les ont construites. La signalisation n'est pas simplement un appel à la consommation, mais une typographie de l'émotion : vulnérabilité, ingéniosité, détresse et espoir - le langage du capitalisme comme forme de discours public. Lehr n'est pas intéressé par ce qui est à vendre. Il s'intéresse à ce qui est en jeu. Comprend une histoire courte de George Saunders

02/2019

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Histoire internationale

Dakar et ses cultures. Un siècle de changements d'une ville coloniale

Ce livre met en scène l'habitant de la ville de Dakar. Ce personnage n'apparaît en "gros plan" que dans les textes portant sur son contrôle statistique, la spatialisation de sa présence, son statut de producteur de plus-values et son rapport à l'ordre social. Acteur négligé de l'aménagement changeant de la ville, souvent accusé d'oeuvrer à son dés-aménagement continu, il y dessine des scènes de vie participant d'une quotidienneté qui s'écrit au pluriel, évolue et se décline en termes de totalité de faits, gestes et paroles axés surtout sur la satisfaction de multiples besoins. L'attention accordée à l'histoire du vécu en ville n'a pas occulté la nécessité de convoquer, d'une façon ou d'une autre, la portée des philosophies d'ombre à l'oeuvre dans la quotidienneté. Il en est de même avec cette autre exigence constituée par la mise à contribution de l'archéologie du mode de vie rural. En d'autres termes, ce livre explore l'histoire culturelle de Dakar. Sous ce rapport, il aborde les cultures immatérielles et réserve une large place à la reconstitution des cultures matérielles, celles des villageois de et dans la ville ou celles empruntées ou inventées par ses (néo)citadins. En bref, il se veut un exercice d'exhumation et de questionnement de la conscience identificatoire de sujets d'histoire évoluant dans une des grandes vitrines urbaines du projet colonial français.

08/2017

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Beaux arts

30 ans à Paris. Centre culturel suisse 1985-2015

Le Centre culturel suisse de Paris n'est pas une de ces institutions-vitrines aux ordres d'un ministère, et c'est bien son indépendance de ton et de programmation qui en a fait un lieu incontournable, entre autres, pour l'art contemporain et les arts de la scène. Le CCS fête ses trente ans : une occasion de retracer, à travers les 400 pages d'un livre richement illustré, son histoire, ses coups d'éclats, ses moments de grâce. Mais au-delà du passé, ce livre offre également une mise en lumière de 30 artistes suisses dont le parcours est lié, d'une façon ou d'une autre, au centre de la rue des Francs-Bourgeois, parmi lesquels : les plasticiens Fischli & Weiss, l'écrivain-voyageur Nicolas Bouvier, le photographe Robert Frank, l'artiste iconoclaste Thomas Hirschhorn, la surréaliste Meret Oppenheim, la chorégraphe Cindy Van Acker, le metteur en scène Christophe Marthaler ou encore le batteur et compositeur Daniel Humair. Chacun de ses trente portraits se compose d'un texte (dont la rédaction a été confiée à un spécialiste de l'oeuvre, à un écrivain, à un ami - citons parmi les contributeurs : Olivier Cadiot, Frédéric Pajak, Mathieu Bertholet, Arnaud Robert, Bruno Tackels, Francis Marmande et Emmanuelle Lequeux) et d'un reportage photographique par Ludovic Balland et Mathilde Agius, Sous la direction de Jean-Paul Felley et Olivier Kaeser, actuels codirecteurs du CSS. Avec la participation de deux anciens directeurs : Daniel Jeannet et Werner Düggelin.

01/2016

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Littérature française

La jouissance ordinaire

Quelques mots de La Jouissance ordinaire, tels des germes de chapitres possibles qui pousseraient dans le terreau du récit : La Panne / L'attente / L'odeur du neuf / Le tramway de Rio / La trace chaude / Genius loci / Silence et obscurité / Le café au soleil / L'éclipse / L'oiseau du matin / Le pinceau et le rouleau / La guérite verte / La ligne de partage des eaux / La mandragore / Le cri de joie / L'air de l'ombre / Les mains de l'épicière / L'eau vive / Le chemin buissonnier/ L'homme patient / Les montures mécaniques / La balise de pierre / L'empire des sens / Les caresses douloureuses / Le cliquetis des ciseaux / Le peuple des absents / Le milieu et l'équilibre / La solitude peuplée / L'épaisseur de l'ombre / Le recoin du silence / L'alignement des chaises / Penser avec ses mains / L'image dans la vitrine / Bäti sur des ruines / La tache blanche / Une soudaine jalousie / Le bureau sentimental / Le chemin vers le siphon / L'arbre électrique / L'affolement du poisson / Le parquet mouillé / Le manège de chevaux de fer/ La sensation visqueuse / La sueur des arbres / L'odeur du travail / Les stimulations sauvages / Ce qui est fini est infini / L'enclave raisonnable / La précision, c'est de l'imprécision qui se réforme / Le chapeau qui s'envole / La crainte facette du désir / La maison immobile / La grasse matinée inutile / La plaisante vacuité / L'extraction du point noir/ Le premier reniflement/ L'ombre des portes cochères / La sensualité du propre et du sale / L'élastique autour de la liasse / Le respect du boucher / L'omniprésence du sang / Pousser les murs / La revanche / D'un pays à l'autre / Le klaxon dans le tunnel / La promesse du jambon / Quand les chiens se taisent / La lumière verte du congélateur / C'est pour demain / Les insectes triomphants / Le cadeau de l'épuisement / Le fil d'Ariane / Sur le point de partir.

05/2020

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Sciences historiques

Citroën par ceux qui l'ont fait. Un siècle de travail et de luttes

Type A, B2, Rosalie, Traction, 2 CV, DS, Ami 6, Dyane, Picasso, AX, BX, CX, C3, DS4... Les voitures Citroën sont dans les mémoires et dans le présent d'un siècle d'automobile. La vitrine est belle, les modèles sont rutilants, on célèbre le génial inventeur, mais qui se souvient des millions de femmes et d'hommes qui ont fait la marque aux chevrons ? De celles et ceux qui ont conçu et assemblé les modèles, les moteurs, les capots, les portières, peint les carrosseries ? De celles et ceux de la chaîne, de leur souci du travail bien fait, de leurs combats pour des salaires décents, pour la dignité et la liberté? Qui se souvient de la fraternité scandée en français, espagnol, arabe et en d'autres langues encore ? Des horaires de nuit, des tracts distribués au petit matin, de la peur au ventre devant les intimidations des nervis, de Pierre Maître assassiné à Reims ? De ceux du quai de Javel, de Grenelle, de Levallois, de Nanterre, de Clichy, d'Asnières-Gennevilliers, de Saint-Denis-Aubervilliers, de Reims, de Panhard ? Qui sait qu'Henri-Rol Tanguy et Missak Manouchian ont travaillé chez Citroën ? Qui connaît vraiment le travail de celles et ceux d'Aulnay, de Rennes, de Saint-Ouen, de Caen, de Charleville-Mézières, de Vélizy et du siège de l'entreprise ? Plusieurs dizaines de salariés, actifs et retraités, ont entrepris de révéler cette mémoire enfouie et souvent bafouée. Ils racontent dans cet ouvrage un siècle de travail, de passions pour le métier, de répressions féroces et toujours plus élaborées, de solidarités tenaces et de fiertés reconquises. En réunissant des documents et photographies rares, des témoignages de vie et de luttes, ce livre met en lumière ce qui a produit le fabuleux objet de liberté qu'est l'automobile : la passion de l'innovation, l'effort humain, la bataille toujours recommencée pour le révéler et le faire reconnaître.

09/2013

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Canada

52 week-ends inoubliables au Québec et en Ontario

52 week-ends inoubliables au Québec et en Ontario, une inspiration pour vos escapades : balades gourmandes, virées urbaines, excursions sportives, pauses détente, séjours contemplatifs, sorties culturelles. 52 week-ends inoubliables au Québec et en Ontario renferme des idées aussi étonnantes que variées pour des escapades mémorables, qu'il s'agisse de balades gourmandes, de virées urbaines, d'excursions sportives, de pauses détente, de séjours contemplatifs ou de sorties culturelles ou festives. Abondamment illustré de magnifiques photographies, 52 week-ends au Québec et en Ontario met en lumière, pour chaque idée d'évasion, une activité phare justifiant à elle seule le déplacement : week-end vivifiant dans les parcs de Charlevoix ; exploration des vignobles des Cantons-de-l'Est, de la péninsule du Niagara et du Prince Edward County ; participation au Festif ! de Baie-Saint-Paul, au Festival de la poésie de Trois-Rivières et au festival shakespearien de Stratford ; croisière dans les Mille-Iles ; plaisirs d'hiver ou vélo dans les Laurentides ; tournée des microbrasseries du Saguenay-Lac-Saint-Jean ; pow-wow dans l'île Manitoulin ; séjour romantique à Québec ; excursion sur le canal Rideau ; tour du monde gourmand à Montréal et Toronto ; visite des musées d'Ottawa ; observation des baleines à Tadoussac, et bien d'autres encore ! Pour chaque escapade, ce volume donne aussi un aperçu des autres attraits, activités et festivals à ajouter au programme de votre week-end, selon vos intérêts, ainsi qu'un coup d'oeil sur les propositions culturelles, la gastronomie, la vie nocturne et le lèche-vitrine. Il renferme par ailleurs quantité de repères pour bien profiter de votre échappée de quelques jours : des suggestions éclairées sur l'hébergement, des indications pour vous déplacer efficacement, des tuyaux pour optimiser votre budget et autres conseils utiles. 52 week-ends au Québec et en Ontario vous convie à une impressionnante odyssée visuelle qui saura vous inspirer dans la préparation de formidables équipées de quelques jours. Un superbe ouvrage ! Un magnifique cadeau !

10/2021

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Sciences historiques

La belle jeunesse du gymnase Jean-Sturm. 1538-2018

Strasbourg n'aura jamais fait les choses comme tout le monde. Devenue ville libre d'Empire en 1262, elle accueille, en 1537, un homme exceptionnel, au parcours intellectuel remarquable, Jean Sturm. Dans ses valises, il y a ses connaissances et ses projets, tout ce qu'il a vu, appris et retenu au fil des années. Un an plus tard, le Gymnase - Haute école de Strasbourg ouvre ses portes. La structure qui servira de socle à l'Université de Strasbourg, aura rapidement suscité beaucoup de jalousies et de convoitise, en France et dans toute l'Europe. Georges Livet, ancien doyen de la faculté des Lettres de Strasbourg, l'a souvent répété : "A une époque, en Europe, tout le monde voulait avoir Jean Sturm". Pas de chance, il était à Strasbourg ! Par ses qualités de pédagogue, de rhéteur et de diplomate, Jean Sturm réussit à attirer au Gymnase des élèves et des étudiants de toute l'Europe. Strasbourg devient une vitrine. Le succès de l'établissement est à l'origine de l'expansion du modèle du Gymnase à travers l'Europe, ainsi que des valeurs de l'humanisme rhénan. L'auteur, Louis Nore, nous entraîne dans un voyage passionnant qui rappelle que Strasbourg a basculé au XVIe siècle dans la Réforme, sans heurt, sans verser une seule goutte de sang, qu'elle a su ériger en valeurs fondamentales l'indépendance et la tolérance, notamment en accueillant les "? réprouvés de l'Europe ? ". C'est tout un pan de l'histoire de Strasbourg au travers de l'édification et de l'évolution du Gymnase protestant Jean-Sturm qui vous tend les mains. On croise au fil des pages de nombreux personnages qui, tous, ont marqué de leur empreinte l'histoire de la ville. La prose pleine de verve de l'auteur nous transporte dans un modèle de société où transmission des savoirs et humanisme s'entremêlent pour offrir à ses jeunes une éducation portée sur la culture de l'intelligence et le juste équilibre permettant à l'homme de libérer toutes ses potentialités.

10/2018

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Influenceurs/web & TV réalité

J'avais toutes les excuses

Tu assumes, tu gardes tout pour toi. J'ai peur mais je sais aussi de quoi je suis capable. Après deux années de combat pour être debout je ne suis plus le même. Un enfant est entré dans cette clinique sur un brancard. Un adolescent en ressort debout, confiant en son avenir. La vie, je vais la dévorer. Je vais tellement bien la réussir que le jour où je partirai, je n'aurai aucun regret. A 36 ans, Steves Hounkponou est entrepreneur et dirige l'agence qu'il a créée pour accompagner les marques dans la création et le développement de leur identité visuelle. Il est aussi influenceur Instagram où son look et sa philosophie de vie ont fédéré une communauté grandissante. Mais son parcours n'a pas été sans entraves. Né au Bénin, Steves rêvait de mode et de football. Repéré par des entraîneurs, il débarque en France à l'adolescence pour intégrer un centre de formation. A peine un mois après son arrivée, un tacle fatal le cloue au sol. Les médecins prédisent qu'il ne marchera plus jamais. D'hôpitaux en centres de rééducation, son rêve s'envole. Il découvre alors le couturier Yves Saint Laurent dans les pages d'un magazine. Sa passion refoulée pour la mode renaît. Après des années d'efforts, il marche à nouveau. Sa créativité et son audace font des étincelles dans le monde du luxe, même si son parcours est semé d'embûches. Jusqu'au jour où il croise la route d'un chapeau, dont l'aura l'attire depuis une vitrine du Marais. Chapeau vissé sur la tête, il se découvre aplomb et assurance. C'est le début du succès. L'histoire de Steves témoigne d'une volonté de fer de s'en sortir, d'avancer à contre-courant ; de surmonter les épreuves, le handicap et la discrimination, d'entreprendre malgré les échecs pour finalement réussir.

02/2021