Recherche

médaille Carnegie

Extraits

ActuaLitté

Musique, danse

Chronique des Rolling Stones

Janvier 1963 : Charlie Watts rejoint Mick Jagger, Brian Jones, Keith Richards et Bill Wyman. Mars : les Rolling Stones sont engagés au Crawdaddy de Richmond. 7 juin 1963 : ils sortent leur premier single, Corne On et I Want To Be Loved. La plus passionnante saga musicale du XXe siècle peut commencer. Depuis un demi-siècle, les Rolling Stones enchaînent les albums et les concerts, et font monter le taux d'adrénaline de millions de fans à travers le monde. Ils surfent sur les modes, en créent d'autres, puis s'en détachent pour mieux s'en moquer. "Ceux qui ont mal grandi" ont aujourd'hui été élevés au rang d'institution. Ils sont l'avers et le revers d'une médaille ciselée dans le rock. Depuis un demi-siècle, ils sont les acteurs d'un monde qu'ils ont largement contribué à façonner. Il y a une musique Rolling Stones. Une attitude Rolling Stones. Un univers Rolling Stones. Chronique des Rolling Stones célèbre le plus grand groupe de l'histoire du rock. Depuis la naissance de Brian Jones en 1942, celle de Mick Jagger et de Keith Richards en 1943, jusqu'au concert surprise du Trabendo à Paris et aux grands-messes de Londres et de Newark en décembre 2012, cet ouvrage retrace les événements les plus marquants du parcours des Stones. On plonge au coeur de la création avec un focus sur les albums mythiques Beggars Banquet, Sticky Fingers et Exile On Main Street, au coeur du mystère avec la mort de Brian Jones, au coeur du scandale avec les procès à répétition de Keith, Mick et Brian, au coeur de la démesure avec les tournées "STP" (1972) et "A Bigger Bang" (2005-2007). Dans le même temps, Chronique des Rolling Stones fait revivre l'extraordinaire épopée de la musique rock ; des Beatles à Bob Dylan, de Pink Floyd à Jimi Hendrix, mais encore l'esprit d'avant-garde qui a régné pendant cette décennie. Cinéma, mode, design, c'est d'un retour flamboyant à l'âge d'or de l'explosion pop qu'il s'agit. Chronique des Rolling Stones ou le mythe Rolling Stones.

06/2013

ActuaLitté

Beaux arts

Emile Guillaume (1867-1954). Le sculpteur de la 3e République

Sculpteur célèbre et reconnu, titulaire de nombreuses récompenses, souvent encensé par la critique, parfois éreinté par ses adversaires, Emile GUILLAUME participa avec passion à la vie artistique, intellectuelle et politique de la Troisième république. Au travers de son œuvre, il célébra ses artistes, ses poètes, ses grandes figures politiques et ses grands évènements. Il en partagea aussi les heures de gloire, les joies, les épreuves, les illusions et les désillusions jusqu’au naufrage final de 1940. C’est donc à une promenade dans le passé à laquelle vous convie l’auteur, à la rencontre d’évènements ou de personnages souvent oubliés, mais oh combien étonnants ! Au fil des pages, le lecteur verra toute une époque ressusciter. Il partira à la rencontre de Mlle Guilly d’HERMEMONT, créatrice de la Canne blanche, de François MERCIER, l’industriel philanthrope, ou du surprenant marquis de Chaumont-Quitry, héros de deux guerres. Il revivra la fin tragique du poète Catulle MENDES ou des marins du Pluviôse, la vie mouvementée de la statue de la Délivrance, le combat d’Emile GUILLAUME en faveur de la réconciliation européenne. Enfin, le lecteur suivra les pas du sculpteur en Tunisie, en Grande-Bretagne, en Hongrie, et au Brésil où il participa à la décoration du Palacio das Laranreijas à Rio de Janeiro considéré comme le Versailles brésilien. Elève de l’Ecole supérieure des Arts décoratifs puis des Beaux-Arts, Emile GUILLAUME participa à trente-six reprises au Salon des Artistes français dont il reçut la médaille d’Or en 1924. Grand prix de l’Exposition internationale des Arts décoratifs de Paris en 1925, il est considéré comme «le plus grand sculpteur français contemporain» par la presse anglo-saxonne qui lui consacra de nombreux articles. Entre 1890 et 1940, il réalisa plus d’une centaine d’œuvres dont les plus célèbres sont la statue de la Délivrance ainsi que les monuments d’hommage à son ami Aristide BRIAND. Partisan de la réconciliation des nations européennes après l’hécatombe de la Première guerre mondiale, Emile GUILLAUME fut aussi un grand humaniste et un féministe avant l’heure. Aujourd’hui, grâce à cette biographie, son œuvre retrouve toute sa modernité et son actualité.

10/2020

ActuaLitté

Sciences historiques

Rommel

Erwin Rommel est un mythe de la Seconde Guerre mondiale : la percée de la Meuse, l'Afrikakorps, le mur de l'Atlantique, le Renard du désert, c'est lui. Tacticien génial et chef redoutable, maître absolu de l'exploitation sur les arrières ennemis, comparé à Hannibal ou à Napoléon, officier droit et intègre, se levant contre Hitler : Ou, à l'inverse, présenté comme piètre stratège et plutôt chef de bande, chanceux d'avoir échappé au front de l'Est, couvrant les exactions de la Wehrmacht en Italie, humiliant ses subordonnés, en guerre avec ses pairs, frondeur avec ses chefs, carriériste. La réalité est plus complexe : fonceur mais jusqu'à l'excès, plus intuitif que réfléchi, plus tacticien que stratège, il commande au coeur de l'action, est sans recul sur les évènements, sans nuance sur la chose militaire ; opportuniste, égoïste, sacrifiant ses hommes et sa santé a ses rêves de gloire, a sa carrière, il marche avec les hochets, des médailles et des honneurs, mais s'en détache quand il devient maréchal. Plus fragile physiquement et mentalement que le mythe, incapable de s'économiser ; étanche à la peur physique mais lâchant ses troupes dans la débâcle, hyperactif un jour et s'effondrant la semaine suivante, Rommel est insaisissable, imprévisible, impulsif ; comme bipolaire. Cette biographie décrit justement la complexité d'une personnalité exceptionnelle, en éclairant le râle réel de Rommel dans les deux guerres mondiales, ses relations avec Hitler ; et les sous-jacents de ses succès comme de ses échecs. Le texte s'appuie sur une recherche complète et souvent inédite dans les archives allemandes, italiennes et américaines en recentrant le récit autour de la carrière militaire sans rien omettre de ses compromissions avec le régime nazi.

01/2014

ActuaLitté

Histoire de France

Années de sang et de larmes à Blanquefort. 1914-1918

Véritable travail de mémoire, ce livre s'efforce de restituer, dans le contexte chaotique de l'époque, la vie des habitants de la commune de Blanquefort (33), village de l'entrée du Médoc. Destiné à un large public, en particulier aux jeunes générations, c'est un éclairage supplémentaire sur une histoire locale oubliée ou inconnue. Qui se rappelle que Blanquefort a abrité, le temps du séjour du gouvernement français à Bordeaux en 1914, un hôpital russe dans le château Dulamon ? Qui connaît le destin de cet hospice, dont l'ouverture a été retardée de 5 ans pour laisser les bâtiments à la Croix-Rouge qui y a installé l'hôpital auxiliaire appelé Saint-Michel, ouvert de 1914 à 1918 ? Qui a entendu parler du centre de rééducation professionnelle du Béchon, en 1917, ouvrant ses portes aux soldats mutilés qui voulaient retravailler dans le milieu agricole ? Qui se souvient des terres réquisitionnées en 1918, dans la zone industrielle actuelle, pour y créer un aérodrome et entreposer les avions fabriqués à Bordeaux, avant leur départ sur les lieux de bataille ? Qui sait que la guerre ne s'est pas finie le 11 novembre 1918 ? Ce travail de mémoire a pour objectif de se souvenir des hommes blanquefortais mobilisés, soldats morts pour la France, mais aussi les oubliés de l'histoire que sont les blessés, les mutilés, les prisonniers de guerre, les médaillés, les disparus, les traumatisés avec toutes les conséquences pour leur famille et les orphelins qui deviendront pupilles de la Nation. Enrichi par une riche iconographie et appuyé sur de nombreux documents d'archives publiques ou privées soigneusement exploités, cet ouvrage restitue une partie de la vie de la commune de Blanquefort, le tout resitué dans le contexte national et international. Nous avons partagé nos découvertes, avec vous.

10/2019

ActuaLitté

Sciences historiques

Entre révolution industrielle et République au XIXe et XXe siècles en Haute-Loire. A travers les correspondances des patrons de l'usine de faulx de Pont-Salomon, les Dorian, Holtzer, Jackson, Binachon et Martin

Préface de Vincent Peillon Une "saga" patronale et républicaine qui commence avec Frédéric Dorian et la République adolescente. L'exemple de ces industriels de la faux, de l'usine de Pont-Salomon, en Haute-Loire, liés avec ceux de l'acier de la vallée de l'Ondaine est, sans doute, une exception dans cette fin du XIXe siècle, sous le second Empire, jusqu'au début du XXe siècle, avec la République. Ces grands bourgeois sont protestants et républicains, et pour certaines, comme Caroline Dorian, des républicaines et humanistes farouches. Nicole Saint-Sernin et Jacky Darne ont utilisé des documents d'archives, notamment la correspondance adressée à Fleury Binachon, directeur d'usine. Ils ont décortiqué les relations entre ces patrons : Dorian, Holtzer, Jackson, Binachon et Martin, et le monde ouvrier, celui qui sue dans les usines. Ils ont cerné les utopies de l'époque entre fouriérisme et interventionnisme social. Vincent Peillon, philosophe, historien des idées et ancien ministre de l'Education nationale, écrit, en préface de l'ouvrage : "Voilà donc, un beau livre... qui ressuscite une époque passionnante où la République était combattante. L'affection, le respect, l'humour, la préoccupation des choses graves y sont présents au milieu de mille autres considérations. Certaines touchent à la grande politique, d'autres à la petite, celle des médailles qu'il faut distribuer... , des services qu'il faut rendre. D'autres encore sont des réflexions d'industriels, d'hommes d'argent attentifs à la concurrence locale et internationale, à l'environnement politique, aux nouveaux procédés industriels, aux prix de revient et aux investissements. D'autres enfin touchent, tout simplement, à la vie affective, celle des parents, d'enfants, de familles apparentées ou proches qui constituent en tout état de cause un réseau et qui cherchent à se comprendre et à s'épauler autant par affection que par intérêt bien compris".

04/2020

ActuaLitté

Littérature française

Mon nom est sans mémoire

Lorsque son frère devient père, Michela cherche à comprendre pourquoi elle n'a jamais eu le courage de mettre au monde un enfant. De quoi a-t-elle eu toujours si peur ? Lorsqu'elle se tourne vers son père, découvrant qu'il porte pour deuxième prénom Benito, elle se heurte à une indifférence qui hésite entre l'esquive et l'hostilité. Pourquoi le prénom de Mussolini ? Michela entreprend d'y voir plus clair et, bientôt aidée d'Internet, d'une boîte de médailles familiales qui dort au sommet d'un placard, et de piles de lettres empoussiérées par les années, elle saisit des pans de vérité. La vérité c'est que son grand-père paternel que la transmission familiale racontait royaliste et patriote fut un des tout premiers soutiens du Duce. La Première Guerre avait ravagé l'Italie, tuant 1. 240. 000 soldats et civils, et une jeune génération traumatisée s'était laissé tenter par le fascisme. Mais ensuite ? Installé entre Lecce, dans les Pouilles, et Rome, il poursuit une carrière de juge, opérant sur la politique locale et nationale. Avec le temps, les tabous se cristallisent et le silence s'installe, minant les relations familiales. Le choc intime que provoquent en Michela ces recherches est vertigineux. Et si l'origine de sa honte résidait dans le passé refoulé de sa famille ? Son histoire familiale se révèle en écho au destin de son pays avec une telle intensité qu'elle nous saisit à chaque page. La joie de vivre est si étrangère à son père qu'elle semble d'abord aussi interdite à Michela. Mais grâce à sa détermination, grâce à son écriture, elle la retrouve et nous la partageons. Un cheminement bouleversant.

08/2022

ActuaLitté

Contrôle de gestion

Précis de la déclaration IPP 2022. Edition 2022

DROIT BELGE L'érudition et l'expérience de Roland Rosoux font de ce nouvel ouvrage un outil indispensable au contribuable et à son conseil : le professionnel du chiffre. Le millésime 2022 de la déclaration n'est pas plus simple que les précédents, que du contraire, malgré les promesses répétées d'une simplification de la fiscalité. Les modifications sont une nouvelle fois légion et la déclaration 2022 est impactée à différents et nombreux endroits par les mesures, pas toujours cohérentes, et à leur entrée en vigueur très fluctuante, prises notamment dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la COVID-19 : ressources de certains enfants à charge, chèques de toutes sortes, indemnités de volontariat, télétravail, heures supplémentaires volontaires, revenus de remplacement, avantages de toute nature, revenus d'origine étrangère, libéralités, frais de garde d'enfants, tax shelter COVID, avec une version '1ère vague' et une version '2e vague', renoncement aux loyers dus, économie collaborative, médaillés olympiques, indemnités régionales et autres exonérées à titre de bénéfices et de profits, droit passerelle de crise et de reprise, justification des frais portés en déduction, déduction pour investissement, procédure de réorganisation judiciaire, amortissements, frais de voitures, accueillantes d'enfants autonomes, subsides en capital, crédits d'impôt... absolument rien n'échappe à l'oeil averti de Roland Rosoux. L'ensemble est commenté avec une pointe d'humour, mordant quand les dérives du fisc dénoncées par l'auteur sont trop criantes ou les réponses du ministre décevantes, parsemé de plusieurs centaines de jurisprudences nouvelles édifiantes, de questions parlementaires éclairantes et d'exemples concrets. Un livre à mettre rapidement entre toutes les mains de ceux qui s'intéressent à cette matière complexe et contribuent, par leur travail, et leur impôt, au financement des services collectifs.

07/2022

ActuaLitté

Romans historiques

La fiancée du danger. Mademoiselle Marie Marvingt

Marie Marvingt est une femme exceptionnelle qui collectionna un nombre considérable d'exploits sportifs et fit preuve tout au long de sa vie d'une générosité et d'une bravoure hors du commun. Pionnière du féminisme, la " fiancée du danger " est tombée dans l'oubli. Avec ce roman, Michèle Kahn lui redonne sa place prééminente parmi les figures majeures du XXe siècle. Femme exceptionnelle, surnommée " la fiancée du danger ", Marie Marvingt (1875 - 1963) collectionna tout au long de son existence un nombre considérable d'exploits sportifs. Au moment de s'éteindre, à 88 ans, cette pionnière de l'aviation avait remporté 17 championnats mondiaux dans diverses disciplines, était détentrice de 34 médailles, avait accompli à vélo un Tour de France que les organisateurs avaient refusé d'homologuer et venait de passer son brevet pour piloter un hélicoptère à réaction. Mais la vie de Marie Marvingt fut loin de se limiter à ces succès. Très tôt consciente de la liberté à conquérir pour les femmes, elle batailla pour cela sans relâche. Courageuse, volontaire et emplie d'amour pour les autres, elle fut notamment l'inventrice de l'aviation sanitaire qui sauva, et continue à sauver, nombre de vies humaines. Pourtant, un mystère plane sur cette destinée : on ne lui connaît aucun lien amoureux. Désir d'indépendance totale ? Influence de la religion ? Peut-être la fiancée du danger n'a-t-elle simplement pas trouvé une compagnie à la hauteur de son esprit révolutionnaire. Si la presse, dans toute l'Europe et jusqu'en Amérique, a rendu compte de ses exploits mirobolants, Marie Marvingt est morte à Nancy dans une misère scandaleuse, et a sombré dans l'oubli. Ce roman entend lui redonner la place prééminente qui est la sienne parmi les figures majeures du XXe siècle.

03/2020

ActuaLitté

Troisième République

Paul Doumer. La République audacieuse

Il y a quatre-vingt-dix ans, un fils de cheminot né à Aurillac, Paul Doumer, était élu président de la République française. Audace d'un régime, la IIIe République, qui, en dépit de ses imperfections, consacre alors l'ascension sociale méritocratique par l'école et le diplôme. Audace d'un homme incarnant ce fondement par l'exemple probant de son parcours : placé à quatorze ans comme apprenti graveur dans un atelier de fabrique de médailles par sa mère veuve, le jeune Auvergnat monté à Paris passe son bac en blouse d'ouvrier, avant de devenir "prof de maths " puis journaliste. Parachuté dans l'Aisne, dans l'Yonne puis en Corse, Doumer apparaît inclassable politiquement n'ayant jamais présidé le Conseil ni aucun parti politique, il est gouverneur général de l'Indochine, ministre des Finances à trois reprises, et préside la Chambre des députés puis le Sénat. Pendant près de cinquante ans, Doumer prend une part active à tous les grands dossiers du régime, au carrefour de la droite et de la gauche, à la jonction de la politique, de l'industrie, de la finance et de la diplomatie. Le parcours de Paul Doumer est également marqué et façonné par la tragédie : quatre de ses cinq fils et une de ses trois filles meurent entre 1914 et 1923, avant que le président lui-même ne soit assassiné le 6 mai 1932 dans l'exercice de ses fonctions, en pleine et inexorable montée des fascismes en Europe. Un tel parcours serait-il possible aujourd'hui ? Cette biographie, fondée sur les archives privées inédites de Paul Doumer, exhumées après de ses descendants, comble une lacune importante et paradoxale : alors que 25 000 voies de circulation portent le nom de Paul Doumer partout en France, aucune biographie n'avait encore été consacrée au "président assassiné", devenu le "président oublié".

01/2022

ActuaLitté

Sports

A toute vitesse

A quarante-deux ans, Luc Alphand est un sportif hors pair... Ancien champion de ski, champion de course automobile, il a réussi l'exploit d'exceller dans ces deux disciplines. Et pourtant, ses débuts n'ont pas été des plus faciles. Loin de là ! Champion du monde junior de descente en 1983, Lucho, alias Wild Dog ou le Chat Noir, dut attendre plus de dix ans avant de remporter sa première vraie victoire en Coupe du monde de ski. Un soulagement et une joie énorme pour ce montagnard pur jus, après de longues années entachées par les blessures, les doutes, les sacrifices, les galères et les sarcasmes... Avec Luc, c'est tout le ski français qui relève la tête. Fini la génération maudite, l'absence de médailles. 1997 signe l'année de la consécration : le Haut-Alpin est le premier Français, depuis Jean-Claude Killy en 1968, à remporter le classement général de la Coupe du monde. Lorsqu'il décide de raccrocher, au sommet de sa carrière, c'est la consternation. Heureusement, Luc n'a pas fini de nous faire rêver... En 1998, il prend pour la première fois de sa vie le départ du Paris-Dakar. C'est le début d'une nouvelle aventure sur quatre roues. Doté d'un caractère bien trempé qui fait la marque des grands champions, il s'impose en quelques années comme un pilote professionnel de tout premier plan. En 2006, il remporte le plus célèbre rallye raid du monde, le mythique Dakar. Le voici pour la deuxième fois de sa vie au sommet de la hiérarchie mondiale. Derrière la carrière sportive au palmarès impressionnant, Luc se révèle être un homme attachant. Ce bon vivant, marié et père de trois enfants, est aussi un homme de convictions.

02/2007

ActuaLitté

Histoire de France

Rose Valland. Une vie à l'oeuvre

Rose Valland compte parmi ces discrètes et méconnues ouvrières de l'Histoire, dont l'action force l'admiration à mesure qu'on la découvre. Sa résistance est isolée et singulière : c'est pour la protection des oeuvres d'art françaises privées et pour rendre justice à leurs propriétaires dépossédés que cette brillante historienne de l'art dauphinoise s'engage à partir de 1940. Le jour de ses 42 ans, l'attachée de conservation voit s'installer dans "son" musée du Jeu de Paume un service de spoliation nazi d'une redoutable efficacité, l'Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg. Dès lors, observation, mémoire et patience deviennent ses armes pour espionner les rouages de ce pillage légal ordonné par Hitler lui-même et servi par des Allemands et des Français complaisants. Prises au péril de sa vie, les nombreuses notes clandestines de Rose composeront une importante documentation qui permettra de structurer les recherches et les restitutions de l'après-guerre. De 1945 à 1953, plus de 60 000 biens culturels seront ainsi rapatriés grâce aux enquêtes minutieuses et parfois illégales qu'elle mènera dans les territoires de l'ancien IIIe Reich. Il est des parcours de vie et de résistance qui n'ont rien à envier à un scénario de film d'aventure hollywoodien. Rose Valland en est un exemple entre tous : décorée de multiples médailles militaires et civiles, elle verra son histoire portée à l'écran dès son vivant par des réalisateurs et des acteurs célèbres. Mais une renommée publique éclatante et une détermination à toute épreuve engendrent aussi des inimitiés et, même longtemps après la fin du conflit, Rose devra surmonter bien des difficultés pour bénéficier de la juste reconnaissance de ses pairs. Cette biographie richement illustrée propose d'ouvrir une porte vers le monde insaisissable, complexe et fascinant d'une modeste Iséroise devenue l'une des grandes héroïnes françaises.

11/2019

ActuaLitté

Napoléon

Au plus pres du peuple. LES VOYAGES POLITIQUES DE NAPOLÉON III

Entre 1848 et 1870, Louis-Napoléon Bonaparte, élu président de la République puis proclamé empereur, sillonne le territoire français. De Tarascon à Cherbourg en passant par Lyon, Elbeuf, Strasbourg, Angoulême, et même Alger, avec plus de 5 000 kilomètres parcourus, aucune région n'est oubliée. La mise en scène est soignée : à peine sorti du train ou du bateau, le prince-président est accueilli en fanfare par des foules en liesse, selon un protocole empêchant toute velléité d'opposition. Remise de médailles, inauguration de gares ou d'usines, visite d'hôpitaux et d'écoles, secours aux indigents et aux populations sinistrées, récits détaillés relayés dans la presse à grand tirage, rien n'est négligé pour construire la légende d'un chef d'Etat tout-puissant et omniprésent. Car sous les sonneries de cloches, les bruits de troupes, de feux d'artifice, la musique des bals et des concerts se dessine un projet politique novateur et d'une redoutable efficacité reposant sur le lien direct entre le peuple et son dirigeant. Cette pratique de populisme itinérant sera reprise sans cesse après le Second Empire par des hommes politiques de tous bords, désireux d'incarner un homme providentiel. Qui soupçonnerait aujourd'hui que le moindre candidat à l'élection présidentielle orchestrant ses déplacements en province poursuit sans le savoir une stratégie de communication inventée cent cinquante ans plus tôt par un pouvoir autoritaire ? Rémi Dalisson, professeur des universités à Rouen, travaille sur les sociabilités, les politiques symboliques et les commémorations aux XIXe et XXe siècles. Il a publié de nombreux ouvrages, dont Les Fêtes du Maréchal (CNRS Editions, 2008, prix François Millepierres de l'Académie) et Guerre d'Algérie. L'impossible commémoration (Armand Colin, 2018).

03/2022

ActuaLitté

Sociologie

Pierre Bourdieu. Points de vue

Si la collection "Champ social" des éditions du Croquant réédite le n°47-48 de février -mars 2015 consacré à Pierre Bourdieu de la revue Regards sociologiques, c'est à la fois parce que ce numéro est devenu introuvable, mais surtout parce qu'il rassemble un dossier d'une grande diversité et d'une exceptionnelle densité. La revue Regards sociologiques avait consacré un numéro à Pierre Bourdieu pour honorer une dette symbolique à un chercheur dans lequel elle se reconnaissait et qui l'avait soutenue dès ses débuts, mais surtout parce qu'elle voyait, comme beaucoup d'autres, dans le travail de Bourdieu une contribution majeure au développement de la sociologie. Les contributions rassemblées dans cet ouvrage, agrémentées de l'oeuvre d'artistes qui se sont intéressés à Bourdieu, multiplient les perspectives sur son oeuvre : étude des conditions de production des enquêtes, des concepts et des modèles, développement des concepts-clés, construction d'un modèle cohérent de l'Etat, retour sur tel aspect de la domination masculine, explicitation de ce qu'implique un engagement politique réflexif, restitution de la vivacité de ses cours et de la cérémonie de remise de la médaille d'or du CNRS, exploration des rapports de Bourdieu avec l'oeuvre de Mauss, de Wittgenstein et de Marx, etc. Un premier ensemble d'articles montre dans quelles conditions Bourdieu réalise ses premiers travaux en Algérie où il est confronté aux effets du colonialisme, du racisme et de la guerre. La contribution d'Andrea Rapini retrace les déplacements de Bourdieu et de Sayad au cours de leur enquête sur Le Déracinement. Elle est complétée par un entretien de Tassadit Yacine avec Jacques Budin (un étudiant enquêteur de l'équipe de Bourdieu et de Sayad). Christian de Montlibert met en évidence un triple combat dans les travaux "algériens" de Bourdieu : contre la méconnaissance des cultures qui coexistent alors en Algérie, contre le mépris raciste et contre des conceptions politiques dont il pensait qu'elles risquaient d'obérer l'avenir. Dans le contexte des années 1980, Remi Lenoir s'interroge ensuite sur "le dit et l'écrit" dans l'oeuvre de Bourdieu : quel statut accorder aux transcriptions de ses cours et séminaires ? Comment restituer par écrit la vivacité verbale qui caractérisait Bourdieu enseignant ? A propos du discours qu'il prononce à l'occasion de la cérémonie de la remise de la médaille d'or du CNRS, Loïc Wacquant souligne l'accent qu'il met sur les tensions entre science, autorité et pouvoir, la puissance symbolique de l'Etat et les raisons qui conduisent le sociologue à s'engager dans le débat civique. Rémi Lenoir développe les différents niveaux impliqués dans le concept de capital social et montre l'importance qu'a eue pour Bourdieu l'oeuvre de Mauss. A propos du concept d'habitus Gaspard Fontbonne met en évidence les effets épistémologiques de la lecture de Wittgenstein. Quant à la domination masculine, Rose-Marie Lagrave éclaire les contradictions, paradoxes et malentendus engendrés par ce livre : il faut tenir compte, selon elle, du contexte scientifique et du rapport de Bourdieu aux recherches féministes. Un autre ensemble de travaux présente son modèle d'analyse de l'Etat et s'interroge sur l'engagement politique de Bourdieu. Patrick Champagne analyse le cheminement de Bourdieu pour penser la construction de l'Etat au fil d'un double processus de concentration des différentes espèces de capital dans un petit nombre de mains. En grande partie par le système scolaire, l'Etat unifie, homogénéise, standardise les manières de faire et de penser. A propos d'une intervention de Bourdieu sur la crise de l'Etat, Rémi Lenoir souligne l'importance qu'il attribuait aux transformations des représentations des agents dominants. Lucien Braun, alors directeur des Presses Universitaires de Strasbourg, questionne Bourdieu sur l'avenir de l'autonomie universitaire dans un contexte où l'édition universitaire est de plus en plus dépendante de groupes financiers. Cet ouvrage se clôture par des analyses de la dimension critique de la sociologie de Pierre Bourdieu qui n'a pas cessé d'insister sur la nécessité d'une démarche réflexive. Après avoir rappelé les prises de position "messianiques" de Marx sur l'avènement d'une société sans classes, Gérard Mauger souligne l'importance accordée par Bourdieu au "travail de représentation" dans toutes mobilisations collectives, à commencer par celle du "peuple" , objet de prédilection pour des intellectuels. Après avoir rappelé les confusions autour de l'appellation "sociologie critique" , Louis Pinto montre qu'elle n'est ni un accessoire, ni un abus de pouvoir, mais une sorte de nécessité qui conduit à s'interroger premièrement sur les pouvoirs, les limites et les prétentions de la connaissance, deuxièmement sur les capacités à dire le vrai des connaissances "indigènes" , troisièmement sur les effets de dévoilement de l'ordre social. Enfin ce livre est ponctué par le travail de deux artistes, Joëlle Labiche et Yves Carreau, qui offrent leurs interprétations des "regards" de Pierre Bourdieu : de ceux de prédécesseurs, de contemporains et de membres de ses équipes de travail.

10/2022

ActuaLitté

Littérature française

Règles de savoir-vivre à l’usage d’un jeune Juif de mes amis

Règles de savoir-vivre à l'usage d'un jeune Juif de mes amisd'André Weil-Curiel a été imprimé une première fois le 3 août 1945 aux éditions du Myrte. Nous en avons repris la préface de Léon-Paul Fargue, l'avant-propos (non signé) et le texte intégral d'André Weil-Curiel qui constituaient l'édition originale. Ce livre d'André Weil-Curiel se présente sous la forme d'une lettre adressée à un certain Lévy par un certain Dubois, ami de lycée du père du premier. Dubois retrace tout d'abord la carrière militaire de Lévy rappelant celle d'André Weil-Curiel : il a rejoint le général de Gaulle à Londres dès le 19 juin 1940. Dubois lui demande de ne pas insister sur sa valeur militaire, sur ses exploits guerriers quand les Français ont eux aussi souffert et ajoute qu'il n'y a pas lieu de se vanter ni de s'étonner du climat hostile qui accueille Lévy quand il rentre à Paris. Car, finalement, pour ceux qui "n'ont pas songé un instant à désobéir au maréchal Pétain, tu es un rebelle, tu es un émigré, un excitateur de la radio de Londres. Tu te cabres ?? Il était noble de poursuivre la lutte, de rester fidèle à l'Alliance avec l'Angleterre, de faire non seulement des voeux, mais des sacrifices pour la cause alliée ?? Peut-être - dans certains cas - mais pas dans le tien. C'est une question de nuances. Tu appartiens à une race errante". Tout ce qui va lui arriver montre qu'après la guerre, le Juif Lévy est - encore - de trop dans une société française qui n'a pas changé. Bien sûr, la famille de Lévy a été fixée en Alsace depuis le xve siècle - mais cela ne change rien... Sur un ton éminemment ironique qui dénonce le sort réservé aux Juifs par la France de l'après-guerre, suit une réflexion cinglante sur le nom des Juifs, sur leur désir de s'intégrer à une société qui le rejette toujours, sur les spoliations dont ils ont été les victimes. André Weil-Curiel manie à merveille l'antiphrase et pose les termes d'une double contrainte qui menace les Juifs : qu'ils soient braves, on leur reprochera leur arrogance ; qu'ils soient humbles, on dénignera leur prétendue servilité, leur supposé manque de dignité... Quand Lévy revendique tout simplement ses droits, Dubois lui rappelle ses devoirs. Et quand Lévy cherche à récupérer l'appartement qui lui appartient et qu'un couple Dunoyer, enrichi pendant l'Occupation, habite désormais, on lui reproche de s'être absenté de longs mois. Si Lévy insiste pour retrouver ses droits, les Dunoyer "[qui] n'étaient pas antisémites" ? pourraient le devenir... Bref, Lévy est condamné quoi qu'il fasse : "C'est cela qui est grave, Lévy ? ; un Juif ne doit pas être élu, il ne doit pas même être candidat. Il doit être discret, très discret. Il doit se féliciter tous les jours de la chance qu'il a de vivre librement en France, de n'être pas jeté en prison, ni torturé dans des camps de la mort, de ne pas porter d'étoile jaune et de pouvoir embrasser une Française sans commettre un crime. Qu'il laisse aux autres Français les honneurs et les richesses. Ces biens ne font d'ailleurs pas le bonheur. A cette condition, il dissipera les préventions qui pèsent sur lui. On l'oubliera. Que peut-il espérer de mieux ?? " André-Weil-Curiel : né dans le XVIe arrondissement de Paris le 1er juillet 1910 et mort dans le XVe, le 11 janvier 1988 - est un avocat et homme politique. Il a été conseiller municipal socialiste de Paris (IIe arrondissement) puis non-inscrit de 1959 à 1965. Il est l'un des tout premiers à rejoindre le général de Gaulle à Londres dès le 19 juin 1940. Son engagement pendant la guerre lui vaut d'être décoré de la médaille de la Résistance, de la Croix de guerre 1939-1945, de la Médaille des évadés et de la Légion d'honneur. André-Weil Curiel est l'auteur de mémoires parues, aux éditions du Myrte dans la collection "? La vie des peuples ? ", en trois volumes sous le titre général Le Temps de la honte : I. Le jour se lève à Londres (1945)? ; II. Eclipse en France (1946)? ; III. Un voyage en enfer (1947). Léon-Paul Fargue est né à Paris (Ier) le 4 mars 1876, et mort dans le VIe arrondissement de la capitale le 24 novembre 1947. Poète, chroniqueur et essayiste, "? peu connu et célèbre ? ", comme l'écrit André Beucler dans le "? Farguiana ? " de son De Saint-Pétersbourg à Saint-Germain-des-Prés, il est l'auteur d'une oeuvre remarquable et notamment du fameux Piéton de Paris (1939). Le texte de cette préface avait été publié un première fois intégralement dans Le Figaro du samedi 24 mars 1945 sous le titre "? Sombres folies ? ". Ce texte reprend en grande partie un article titré "? De l'antisémitisme ? " publié dans le "? grand hebdomadaire littéraire et illustré? " Marianne du mercredi 11 janvier 1939.

04/2023

ActuaLitté

BD tout public

June

Nous sommes en France, dans une ville austère de l'est. June est une petite fille comme les autres. Quand son père Otis ne tient plus ses promesses et laisse son addiction le submerger au détour d'une gorgée d'alcool de trop, les choses ne peuvent pas se passer au mieux. June regarde son père tomber. June voit la catastrophe et la prend de plein fouet. Mais June encaisse... Que se passe t-il quand les adultes perdent le contrôle de la situation ? Quand un verre de vin peut faire basculer le quotidien d'une famille ordinaire vers un cauchemar sans nom ? Nous sommes en France, aujourd'hui, dans une ville austère de l'est. June est une petite fille comme les autres. Quand son père Otis ne tient plus ses promesses, quand il laisse son addiction le submerger au détour d'une gorgée d'alcool de trop, les choses ne peuvent pas se passer au mieux. June regarde son père tomber. June voit la catastrophe et la prend de plein fouet. Mais June encaisse... Et qui sommes-nous pour juger qui que ce soit ? "J'ai fini par remarquer, au fil de mes lectures et de mes pérégri-nations, à quel point la mythologie du loser magnifique enhardissait encore les foules. Le type se sert de grandes rasades de Scotch, se fout de tout, et tire sur sa clope en restant irrémédiablement cool. On nous présente toujours les excès d'alcool sous la forme de la satire légère, on nous montre des bitures potaches, des gueules de bois bon-enfant, des ivrognes clownesques, de ce genre qui, saouls comme des cochons, iront au devant des pires ennuis mais s'en sortiront toujours comme des chefs, le litron encore vaillant à la main... Les revers de la médaille les plus triviaux sont rarement observés : les mensonges, les secrets honteux, les vies brisées, les odeurs de pisse et de vomi. Quand ces problématiques vous touchent de près, l'acuité avec laquelle on regarde alors la chose prend une tout autre tournure. et prend l'allure d'une plaie. C'est cette plaie que j'ai eu à coeur d'éclairer avec June. . ". Nicolas Moog Sélection officielle pour le Prix Ouest-France en 2013 au festival Quai des bulles (St-Malo).

11/2011

ActuaLitté

Pédagogie

Et si on recommençait l'Europe par l'école ? Plaidoyer franco-allemand

Il n'est plus temps aujourd'hui d'être pour ou contre l'Europe : elle est une réalité. L'Europe n'est plus une question du pourquoi, mais du comment. Si les Français veulent rester dans la course, ils devront s'ouvrir aux autres, apprendre à entendre d'autres langages. La France défend la diversité culturelle dans le cinéma ou la chanson contre l'américanisation qui avance sous couvert de mondialisation. Mais en même temps, nous sommes acquis à l'idée que " l'anglais suffit " et boudons l'apprentissage d'autres langues européennes non universelles. Pourtant, diversité culturelle et diversité linguistique sont l'avers et l'envers d'une même médaille. La langue n'est pas un simple moyen de communication. C'est le reflet d'une vision du monde spécifique et irremplaçable. L'âme d'un peuple passe par sa langue. Un Français et un Allemand qui communiquent entre eux en basic English se comprennent-ils vraiment ? La question est simple : souhaitons-nous qu'en 2030 1e français, l'allemand ou l'italien soient encore compris hors des frontières nationales ou qu'ils aient acquis le statut du breton ou de l'occitan ? Il faut un changement de cap. Pourquoi ne pas recommencer l'Europe par l'éducation ? S'initier aux cultures d'autres pays européens par l'apprentissage précoce des langues. Créer un cours de " civilisation européenne " dans les collèges. Susciter une mobilité d'enseignants au sein de l'Europe. Ce livre développe un projet d'européanisation de l'école. Il s'adresse à tous ceux, parents, professeurs, élèves, politiques, qui s'interrogent sur l'état de notre système éducatif et sur l'avenir de l'Europe. Ce livre est à Ici croisée de deux idéaux en crise : l'Europe et l'Ecole. Le rejet de la constitution européenne par une majorité de Français le 29 mai 2005 montre que l'idée de l'Europe a vieilli. L'idéal européen de l'après-guerre n'a pas été transmis aux jeunes générations. Quant à l'idéal intégrateur et de promotion sociale de l'Ecole, il est en plein questionnement. Le projet, développé dans ce livre, d'européanisation de l'école peut à la fois donner une base concrète à l'Europe, en formant de véritables citoyens européens, et fournir an projet pédagogique mobilisateur pour moderniser l'école.

01/2006

ActuaLitté

Généralités

Elles ont été les premières ! 100 femmes exceptionnelles

Aujourd'hui, c'est encore un secret assez bien gardé : les filles réussissent mieux à l'école que les garçons ! Et pourtant, devenues adultes, cela se gâte, disent les statistiques. Dans la vie professionnelle, les femmes perdent alors souvent leur place de première. Eh bien, justement, nous avons eu envie de faire changer, de faire chanter les statistiques... et montrer que, même devenues grandes, même quand les statistiques n'existaient pas, même lorsqu'elles n'allaient pas à l'école ou qu'elles y allaient moins, les femmes ont souvent été des Premières ! Pour fêter la Journée internationale des femmes, nous avons donc voulu rendre hommage à toutes celles qui ont été les premières. D'abord parce que les Premières, ça vaut bien une fête. Ensuite parce que, symboliquement, l'année 2021 sera une fête des femmes toute particulière. Elle sera centenaire ! Dans ce livre, vous irez à la rencontre de quelque 100 femmes. Premières à faire le tour du monde en 1766, à voyager dans l'espace en 1963, à obtenir en 1910 un brevet de pilote d'avion ou le permis de conduire en 1898... Ou bien à recevoir en 2014 la médaille Fields, l'équivalent du prix Nobel de mathématiques. Ou encore à devenir en 1960 cheffe d'Etat. A inventer qui le lave-vaisselle en 1886, qui un programme informatique en 1842, qui un traitement de texte électronique en 1968. Ou encore à créer en 1929 un musée aujourd'hui incontournable... Et encore, et encore ! Parmi cette centaine de femmes, quelques-unes sont connues. D'autres, la plupart d'entre elles, parfaitement oubliées, voire inconnues ! Ce livre vous donne l'occasion de les découvrir... Qui étaient-elles, d'où venaient-elles, dans quel domaine ont-elles été la Première et comment en sont-elles arrivées là ? Se plonger dans les portraits de ces femmes, c'est assurément s'accorder un moment jubilatoire de découvertes, de retours sur l'histoire, de drôleries, d'espoirs et de rébellions, de sympathies, de combats, de victoires et de passions. Grâce à ce livre, illustré par Margaux Reinaudo, alias Gomargu, et préfacé par Julie Gayet, vous fêterez comme il se doit, de façon ludique, avec humour et en toute fraternité humaine, le centenaire de la Journée de la femme !

03/2021

ActuaLitté

Histoire ancienne

Le sac de Rome, 1527

Le sac de Rome n'étudie pas l'expédition guerrière du connétable de Bourbon qui a ravagé Rome, dernière manifestation des grandes razzias médiévales ; ce qui intéresse André Chastel, professeur d'histoire de l'art au Collège de France, décédé en 1990, ce sont les retentissements de l'événement et ses significations symboliques, le bouleversement des esprits et de la production artistique. Pour la première fois dans l'histoire, au lendemain de l'invention de l'imprimerie, une "presse à sensation" intervient avec l'explosion des libelles, des estampes, des feuilles volantes répandus en France et en Allemagne, la diffusion dans le Nord germanique des pamphlets de propagande, qui dénoncent la Babylone diabolique de la Chrétienté. Toutes ces données qu'on avait jusqu'ici négligé de regrouper commandent la nouvelle étude du drame militaire, politique et religieux qui aboutit à la catastrophe sanglante de mai 1527. Vasari enregistrait comme un fait remarquable la dispersion des peintres, graveurs, architectes frappés par l'invasion de Rome et obligés de fuir à Gênes, à Sienne, à Venise ou même, comme le Rosso, en France. Et à sa suite, la tradition voulait que l'événement marquât le passage, en Italie, de la haute Renaissance au Baroque. Pour André Chastel, ce que le sac a tué, c'est plutôt la première naissance du maniérisme : une quantité d'oeuvres d'art ont été pillées, brisées, souvent perdues. Un style original et élégant se manifestait, dès 1525, dans les oeuvres de Pierino dei Vaga, de Peruzzi, de Polidoro, du Parmesan ou du Rosso, style clémentin inspiré d'un retour à l'antique et brisé en plein essor. La rentrée à Rome, en 1528, d'un pape qui porte la barbe pénitentielle marque le temps des réconciliations et des mesures expiatoires parmi lesquelles, à certains égards, Le Jugement dernier de Michel-Ange, conclusion riche en interprétations multiples sur la catastrophe. Statues, médailles, fresques et tombeaux : les oeuvres d'art révèlent la sanction durable du drame restitué dans sa complexité.

09/1984

ActuaLitté

Sports

Histoire secrète du sport

L'histoire du sport est faite de records, de stars, de médailles et de paillettes. C'est à sa face cachée que convie cette Histoire secrète du sport, celle des vestiaires, des coulisses, des ficelles qui actionnent les champions et leurs exploits. Les vaincus, les tricheurs et autres parias, sans qui le sport n'aurait pas toute sa saveur, sont ici enfin remis en lumière. Le sport célèbre les vainqueurs, leur sourire et leurs larmes, leurs performances et leur fortune. On en oublie le plus souvent les vaincus, les tricheurs et les hommes de l'ombre qui fabriquent le sport business : agents, dirigeants, entraîneurs, entrepreneurs, financiers, journalistes, bookmakers, dealers. Derrière les Mohamed Ali, les Eddy Merckx, les Pelé et autres Federer, cet ouvrage parcourt deux siècles d'histoire au contact de ces personnages occultes dont on parle peu mais qui ont eu plus d'influence que quiconque sur l'évolution de la pratique et de l'industrie sportives. Ainsi de Horst Dassler, ancien patron d'Adidas, inventeur du marketing sportif, faiseur de rois, d'argent et de champions. Son empire produisit tous les grands dirigeants du sport mondial, présidents du CIO (Juan Antonio Samaranch, Thomas Bach) ou de la FIFA (João Havelange, Sepp Blatter, tous deux déchus pour corruption). Ainsi également de ces médecins italiens qui, dès les années 1950, développèrent la science du dopage et gangrenèrent le cyclisme et bien d'autres disciplines. Ou encore d'Avery Brundage, président du CIO de 1952 à 1972, qui s'opposa ardemment au boycott des Jeux olympiques de Munich (1936) au nom de l'apolitisme du sport cher à Pierre de Coubertin, lui-même misogyne et raciste. Ce sont ces figures cachées dans les bureaux, dans les lobbies, dans les arcanes, mais aussi les oubliés, les parias, les sans-grades, les perdants sans qui le sport ne pourrait jamais célébrer les vainqueurs, que cet ouvrage fait sortir de l'ombre.

02/2019

ActuaLitté

Histoire et Philosophiesophie

Lettres et contes du Barrandien

Les " Lettres et Contes du Barrandien " racontent la vie du polytechnicien Joachim Barrande. Elève brillant, admis à l'X en 1819, il devient ingénieur des Ponts et Chaussées, puis précepteur du petit-fils de Charles X ; en 1830 il accompagne celui-ci et son héritier dans leur exil. Cette première partie de sa vie est ici racontée par des lettres que Joachim aurait pu échanger avec ses parents et ses frères. Puis la carrière de Joachim Barrande prend un tour imprévu : installé à Prague, où il continue à rendre des services au comte de Chambord devenu prétendant au trône de France, il est comme enchanté par la rencontre des fossiles de Bohême et leur consacre l'essentiel de son temps, devenant un géologue et paléontologue mondialement reconnu par ses pairs. Pour évoquer ces cinquante années sous forme de bribes de biographie, de dialogues ou de contes, l'auteur utilise la plume de Jan Neruda, le fils de la gouvernante tchèque de Joachim, l'élève et l'ami du savant français, un des grands écrivains tchèques de la seconde moitié du XIXème siècle. Christian Marbach, polytechnicien lui-même, a une connaissance approfondie de son Ecole et des parcours de ses élèves à l'époque de Joachim Barrande. Il nous propose ici d'accompagner Joachim dans sa traversée de presque tout un siècle, en France puis en Bohême, et dans l'affirmation de sa vocation scientifique insolite. Et de voir grandir chez Jan son désir de devenir poète. Par l'imagination et les couleurs de ses illustrations, Claude Gondard, polytechnicien, graveur et artiste médailler, permet au lecteur d'apprécier encore davantage le destin exceptionnel de Joachim, et de ses frères que leurs choix d'abord très semblables aux siens vont peu à peu conduire à des trajectoires de vie différentes dans l'armée russe pour Joseph Chrysostome ou la sauvegarde des forêts françaises pour Louis. Sans oublier son jeune ami Jan.

06/2020

ActuaLitté

Beaux arts

De Rouge et de Noir. Les vases grecs de la collection de Luynes

Les vases grecs de la collection de Luynes constituent un des plus remarquables ensembles de vases figurés : ces oeuvres au décor spectaculaire apportent une foule d'informations sur la Grèce antique pour qui sait interpréter leur subtil langage. Elles ont été rassemblées par Honoré d'Albert, duc de Luynes (1802-1867), une des plus illustres figures des arts et de l'archéologie du XIXe siècle. Cet aristocrate, érudit et mécène, avait une véritable passion pour l'antiquité; sa fortune lui permit de constituer une collection exceptionnelle de statues, vases, bijoux, monnaies... A la fin de sa vie, il offrit l'ensemble au "Cabinet des Médailles" de la BNF pour prendre place à côté des collections royales. La céramique grecque y forme un ensemble de première importance : les moyens financiers, les connaissances et le goût du duc de Luynes lui ont permis d'acquérir les plus beaux objets qu'il pouvait trouver. Cette collection permet de découvrir comment les artisans athéniens aux VIe et Ve siècles avant J-C ont créé une des productions céramiques les plus sophistiquées, dont le décor provient presque uniquement du contraste entre la couleur rouge de l'argile et le beau vernis noir brillant. Utilisés par les élites grecques mais aussi étrusques qui les faisaient venir en Italie, ces vases étaient principalement utilisés dans la vie quotidienne, dans le cadre du banquet ou pour la toilette. Certains étaient aussi choisis pour honorer les dieux ou les morts. Les images qu'ils nous donnent à voir, d'une qualité esthétique indéniable, sont extrêmement précieuses pour nous permettre d'appréhender comment les Athéniens représentaient leurs dieux et leurs héros ; Zeus, Dionysos, Héraclès ou les héros de la guerre de Troie y apparaissent, seuls ou dans certains épisodes mythiques. Les peintres ont aussi abordé certains aspects de la vie quotidienne antique : les jeux athlétiques, la guerre, les rites funéraires... Chaque vase éclaire donc une facette de la vie et des croyances antiques, et, rassemblés par le duc de Luynes, tous se font écho pour nous raconter de formidables histoires.

11/2013

ActuaLitté

Sociologie

Controverse pour des records. Forçage, conflits, complicité dans le sport... un témoignage unique

Ils ne se sont pas faits tout seuls, les Lemaître, Pérec, Caristan, Hallay... S'ils ne doivent leur réussite qu'à leur talent de sportifs et à leur ardent désir de gagner, ils sont aussi redevables, pour partie, aux conseils, encouragements, "recadrages" d'un entraîneur (coach), attentif, rigoureux et... bienveillant. Imaad Hallay, repéré lors d'une compétition pour juniors par Patrice Ragni, entraîneur déjà reconnu en Lorraine, présentait de fortes capacités physiques mais une motivation modérée... L'avènement d'un champion tient à la mystérieuse alchimie de la rencontre entre un(e) jeune athlète et un adulte puis de leur longue collaboration vers les médailles et les records. L'histoire de Imaad et Patrice se résume ainsi : après des débuts sereins, les échanges entre l'athlète et le coach sont devenus explosifs au point d'aboutir à une séparation ; le premier exprimant une souffrance en apparence paradoxale avec les résultats obtenus ; l'entraîneur, emprunt au doute, mais restant néanmoins convaincu du bien-fondé de ses méthodes... Les dialogues rapportés dans cet ouvrage, montrent à quel point l'équilibre est fragile entre autorité et soumission, forçage et écoute, déceptions et bonheurs partagés. Les auteurs entendent ici alerter sur les déviances possibles entre entraîneur et entraîné - ainsi les affaires révélées récemment dans les médias - pour de meilleures formations techniques, pédagogiques et éthiques... Patrice Ragni, 70 ans, vit en Lorraine. Athlète, puis entraîneur, il a formé des entraîneurs dans les domaines de la préparation mentale et psychologique. Il a cofondé le Groupe de Recherche et Etudes psychanalytiques sur les activités sportives (GREPAS, à Paris en 1988). Imaad Hallay, 35 ans. Ancien athlète, spécialiste du sprint, a été champion d'Europe du 4 x 100 avec l'équipe de France à Barcelone en 2010 et champion de France du 200 m en 2010. Il détient toujours les records de Lorraine du 100 m et du 200 m. Il a été entraîné durant 9 ans par Patrice Ragni. Aujourd'hui ingénieur, il vit au Luxembourg.

03/2021

ActuaLitté

Histoire de France

Gaston d'Orléans. Entre mécénat et impatience du pouvoir

Gaston d'Orléans (1608-1660), frère cadet de Louis XIII puis oncle de Louis XIV, est abordé ici, avec son entourage, par le révélateur de son mécénat. Le souci de l'affirmation de soi est particulièrement aigu pour ce fils de France, héritier présomptif du trône, "second" perpétuel resté aux portes du pouvoir. Dès sa jeunesse, il est pris entre la subordination à l'aîné et les légitimations à l'oeuvre clans le "devoir de révolte" des Grands du premier XVIIe siècle. Le rêve d'une souveraineté possible se mue progressivement en impatience du pouvoir pour un prince qui refuse de se contenter d'un rôle de figuration et dont les actions sont conditionnées par un devoir d'honneur lié à la dignité de son rang. Parce que la personnalité de Gaston d'Orléans s'ordonne dans cette dualité entre culture et politique, toutes les formes de représentation écrites et figurées (épîtres dédicatoires, pamphlets et mazarinades, gravures et portraits peints, jetons, médailles et monnaies) et ses divertissements (ballets, airs de musique, projets d'architecture au château de Blois, jardin botanique, bibliothèque et collections) sont ici mis en résonance avec ses actions politiques. Ses goûts, ainsi que ses réseaux d'amitié, de fidélité et de recommandation, servent de moteur de réflexion pour comprendre les comportements d'un prince longtemps considéré par l'historiographie comme velléitaire, inconstant voire inconsistant. Autour du prince, on voit l'éclosion d'une cour brillante, très mobile, qui suit son maître partout où la capacité d'action, la construction de la réputation des protégés sont en jeu. Cette cour réfracte la culture de son temps, c'est-à- dire une manière d'être, un regard porté sur le monde avec toute son ambiguïté, auxquels participe le goût prononcé de Gaston pour le burlesque et la duplicité. Cet espace de liberté aristocratique perdure jusque clans la retraite à Blois après la Fronde. Le prince honnête homme est alors fasciné par l'acuité du regard des peintres miniaturistes et des mathématiciens qui cherchent à percer les secrets derrière les apparences.

05/2012

ActuaLitté

Ouvrages généraux

Ce que peuvent les mots

Barbara Cassin est inclassable. Marginale, ni normalienne ni agrégée, mais médaillée d'or du CNRS et élue de l'Académie française. Philologue et helléniste quand se perd la science du grec ancien, elle intervient pourtant, à partir de ce savoir, dans le quotidien, au moyen d'expositions, écrit dans les journaux, travaille avec les classes à Saint-Denis ou à Marseille. Spécialiste des présocratiques, ces " philosophes " du Ve siècle avant J. -C. que Martin Heidegger désigne comme l'aurore de la pensée, Barbara Cassin raconte l'histoire de la philosophie en s'appuyant sur les sophistes, ces autres maîtres en culture et en démocratie. Ce volume réunit des textes devenus souvent introuvables, des traductions - de Gorgias en particulier - et des ouvrages intégraux, parmi lesquels Parménide, la langue de l'être ? , Aristote, la décision du sens. Tous structurés autour d'une trame qui fait de cet ouvrage une oeuvre à part entière. Sa rencontre avec René Char et Martin Heidegger a conduit Barbara Cassin à repenser le rapport entre philosophie et poésie. Que peut le langage, peut-on fabriquer le monde aussi avec des mots ? Et que nous apprend la diversité des langues à l'heure du mauvais anglais mondialisé qui raccourcit la pensée ? L'Antiquité qu'explore Barbara Cassin est aussi d'une grande actualité. Elle ouvre sur le " peuple arc-en-ciel " et la commission Vérité et Réconciliation en Afrique du Sud, sur la psychanalyse ou le rapport entre sens et non-sens chez Freud et Lacan, sur la définition de la culture et de la démocratie avec Google-moi, sur l'hospitalité et la barbarie avec La Nostalgie. Elle livre les clefs du Dictionnaire des intraduisibles avec Plus d'une langue. Et partout, qu'il s'agisse de la toute première Initiation à l'explication de texte ou du récent Avec le plus petit et plus inapparent des corps, l'oeuvre de Barbara Cassin témoigne de cet amour du langage et de l'écriture qui ne requiert aucun savoir préalable et ne se laisse enfermer dans aucune discipline.

10/2022

ActuaLitté

Littérature française

Dictionnaire archéologique et explicatif de la science du blason

L'héraldique est enveloppée de mystère et de légendes. Elle nous renvoie à l'époque fantasmée du Moyen Age, des chevaliers et des tournois. Son symbolisme intrigue et suscite la curiosité. Ses magnifiques armoiries aquarellées captent inévitablement l'attention. Hélas, l'héraldique est aussi et surtout hermétique. Si la plupart des disciplines disposent irrémédiablement d'un jargon propre, l'héraldique n'est pas en reste. Son univers sémantique, aux multiples termes désuets et improbables, est pour le moins obscur au non-initié. D'où l'intérêt évident de ce Dictionnaire archéologique et explicatif de la science du blason publié en 1901. Tout le vocabulaire héraldique y est passé au crible fin. Chaque terme est disséqué et accompagné de sa définition - permettant de se figurer mentalement son dessin -, de son étymologie, de sa symbolique, de son origine attestée dans les documents, sceaux, médailles et monuments. Tout y est, de l'histoire des armoiries de l'Europe au Japon jusqu'aux normes régissant les blasons de la noblesse impériale de Napoléon, en passant par l'origine des couleurs du drapeau allemand. Et pour cause : on ne pouvait rêver meilleur profil pour son auteur, Alphonse O'Kelly de Galway. Comte, commandeur et chevalier de plusieurs ordres, archiviste et généalogiste, il semblait prédestiné à nous livrer un ouvrage érudit et intemporel, incontournable tant pour les historiens que les généalogistes. Grâce à ce dictionnaire de référence, vous serez bilingue en héraldique et cette description de l'écu des ducs de Lorraine n'aura plus de secrets pour vous : " D'or, à la bande de gueules, chargée de trois alérions d'argent, posés dans le sens de la bande " . Préface de Tony Neulat. Ce livre, réimprimé en fac-similé par Hachette-BnF, est identique à la publication originale de 1901 conservée à la Bibliothèque nationale de France. Pour découvrir tous les titres du catalogue, rendez-vous sur www. hachettebnf. fr.

03/2023

ActuaLitté

Histoire du sport

L'étiquette olympique. Précieux conseils pour entrer dans la légende du sport

Quand l'important n'était pas (toujours) de gagner. Savez-vous que les Jeux olympiques modernes ne furent pas créés par Pierre de Coubertin, mais initiés par un docteur anglais, William Penny Brookes, en 1850 ? Que le bois de Boulogne, lors des JO de 1900 à Paris, fut jonché de cadavres sanglants de volatiles, à cause de l'épreuve de tir aux pigeons vivants ? Connaissez-vous George Eyser, vieillard de trente-trois ans qui décrocha six médailles en gymnastique en 1904, malgré son très léger handicap : une jambe de bois ? Ou encore Shizo Kanaguri, coureur japonais qui prit le départ du marathon aux JO de Stockholm en 1912, ne franchit jamais la ligne d'arrivée et s'évanouit dans la nature... avant de revenir finir sa course en 1966 (gagnant ainsi le titre de plus lent coureur de l'histoire du marathon aux JO) ? Enfin pourquoi le rugby, après la désastreuse expérience de 1924, ne figure plus dans la liste des sports olympiques ? Cette trentaine d'histoires authentiques, savoureuses, étonnantes, cocasses, couvrant plus d'un siècle de Jeux olympiques, révèlent l'essence même du sport, dans sa dimension réellement humaine, vue plus souvent du côté des "losers" que des "winners" (même si l'on y croise, entre autres champions excentriques, Johnny Weissmuller ou Cassius Clay). Elles sont ici narrées avec passion, humour et esprit par le sportif et érudit Thierry Beauchamp. Né à Paris en 1969, Thierry Beauchamp est un parfait inconnu pour la plupart de ses contemporains. Il a fait ses humanités dans le surréalisme et ne l'a jamais regretté. Collaborateur de France Culture, il s'y efforce de faire partager son goût pour la poésie vagabonde et les histoires ineptes. Amateur de sports oubliés, il est aussi le théoricien incompris de la course de désorientation, qui consiste à partir d'un point A pour atteindre un point C sans jamais passer par le point B que l'on s'était fixé comme destination. Il revendique également le droit pour les animaux de participer aux Jeux olympiques.

05/2021

ActuaLitté

Histoire antique

Aureus. Le pouvoir de l'or, Textes en français et anglais

Le volume "AVREVS. Le Pouvoir de l'or / The Power of Gold" présente les usages économiques, politiques, sociaux et culturels de l'or monnayé en Occident (IVe s. a.C. - 69 p.C.). Il contient les actes du colloque de clôture d'un projet de recherche financé par la Région Centre-Val de Loire, le projet "AVREVS. A la naissance du monnayage d'or romain : étude et caractérisation de l'or monnayé en Occident de la fin de la période hellénistique au premier siècle de notre ère". Ce projet, rendu possible par un partenariat entre le Centre Ernest-Babelon de l'IRAMAT (UMR 7065, CNRS-Université d'Orléans) et le département des Monnaies, médailles et antiques de la Bibliothèque nationale de France, avait pour objectif l'étude de l'apparition du premier monnayage d'or romain, aboutissement d'une tradition pluriséculaire remontant aux origines de la monnaie. Présentés dans ce volume et obtenus par des méthodes archéométriques innovantes, les résultats de l'analyse physico-chimique de près de 10 000 monnaies des principaux monnayages d'or occidentaux (Afrique, Grèce, Italie, Monde celtique, Espagne) et de bijoux des collections patrimoniales françaises permettent de mieux comprendre la mobilisation et le contrôle des stocks d'or, les phénomènes de transferts et la circulation de l'or aux périodes concernées en les replaçant dans l'histoire générale de l'or monnayé. Ce volume éclaire aussi de manière interdisciplinaire les enjeux et les problèmes relatifs à l'or, monnayé ou non, en Europe occidentale au moment de l'avènement de l'Empire romain. Sont ainsi abordés le rôle de l'or dans les dépenses de guerre ; les aspects culturels et symboliques de l'or ; sa réception et son imaginaire ; son rôle politique et économique. En résumé, le volume AVREVS reprend à nouveaux frais la question des différents monnayages d'or occidentaux et de leur remplacement progressif par les monnaies d'or romaines, grâce à une approche large et globale qui faisait défaut jusqu'ici.

10/2023

ActuaLitté

12 ans et +

Le journal de Nisha

Nisha, une jeune Indienne, a grandi dans le nord du pays avec son frère jumeau Amil, et leur père hindou. Les enfants n'ont pas connu leur mère musulmane. Ils sont entourés de leur grand-mère et de Kazi, leur cuisinier musulman. Depuis peu, on parle de l'indépendance du pays. Nehru, Gandhi et la classe dirigeante disent que le peuple va se libérer de la domination britannique. Mais on entend aussi dire que musulmans et hindous ne pourront plus coexister. Nisha et sa famille vont devoir s'exiler à Jodhpur, mais que va devenir Kazi ? Nisha se sent elle-même à moitié musulmane et hindoue. Comment l'indépendance peut-elle signifier la liberté ? Nisha entame une correspondance fictive avec sa mère, à qui elle raconte les événements, mais aussi à qui elle confie ses questionnements. Les tensions montent entre musulmans et hindous. Une violence de moins en moins contenue s'exprime à l'école, sur le marché, dans les transports... Il faut partir, mais sur la route, la confusion règne. Au terme de leur exil, après avoir traversé mille dangers, Nisha et sa famille arrivent dans l'Inde nouvelle, où ils entament une seconde vie. Un jour, un homme les attend devant leur porte... C'est Kazi ! Ce texte sur une des pages sombres de l'histoire parvient à mêler des éléments de la vie quotidienne indienne ; la description des repas ajoute une saveur toute particulière au roman. Les questionnements de Nisha sur l'identité, la frontière, la religion, l'amour de son pays et la force de l'écriture apportent une profondeur, une intensité et une résonance uniques pour les lecteurs d'aujourd'hui. Durant les journées du 14 et 15 août 1947, l'Inde obtient son indépendance vis-à-vis de la Grande-Bretagne. La Partition entre Inde et Pakistan intervient après des siècles de tensions religieuses, même si beaucoup ne souhaitent pas une séparation en deux pays. Durant le passage des frontières, des tensions éclatent dans des régions jusque-là paisibles : plus de 14 millions de gens s'exilent et au moins 1 million d'entre eux sont tués. C'est la plus grande migration de masse de l'histoire. Des tensions demeurent aujourd'hui, entre certains groupes d'hindous et de musulmans. Garder en mémoire les erreurs du passé peut créer un avenir plus pacifique : accepter la différence a toujours été un grand défi pour l'humanité, un défi qui s'est manifesté de mille façons. Ce récit en est une. Le Journal de Nisha a reçu la médaille Newbery qui honore chaque année les meilleurs livres pour enfants aux Etats-Unis.

01/2020

ActuaLitté

Musique, danse

Ma passion pour le spectacle. Souvenirs de plus d'un demi-siècle d'activité (1953-2010)

"Je me suis toujours intéressé au spectacle. Jack Yfar étant un grand homme de spectacle, il est normal qu'un jour ou l'autre j'accepte de participer à sa reconnaissance." "Je pense que le "plus gros coup" de notre ami Jack Yfar a été l'organisation des concerts d'Yves Montand à Genève. L'événement a fait grand bruit. L'artiste était au sommet de sa gloire mais il n'avait pas chanté depuis plus de dix ans. Son retour était attendu avec inquiétude. Yves Montand attirait sur lui un regard qui dépassait de beaucoup sa personnalité artistique. Jack Yfar assura les spectacles avec brio et toute la minutie qu'on lui connaissait." "Je me flatte d'avoir été l'un des premiers à attirer l'attention de l'auteur sur la personnalité de Jack Yfar. Il y avait tant de choses à dire: être le directeur de la plus importante salle de spectacles de Genève; être l'imprésario de quelques grands artistes mondiaux; être un politicien local dont chaque intervention rendait fiévreux ses "meilleurs adversaires": avoir reçu de la part du gouvernement français les honneurs les plus élevés, dont la médaille d'Officier du Mérite National, sont (les péripéties qui ne peuvent laisser le lecteur indifférent".(Extraits de la préface de Pierre Bouru). "J'ai connu Jack Yfar lors de la tournée que les Galas Karsenty avaient organisée "autour de L'Oreille en Coin, la fameuse émission de France-Inter que nous animions avec Maurice Horgues. " Nous avions entre nous un personnage commun. Il s'agit de mon compatriote Fernand Raynaud pour lequel j'ai toujours avoué une fervente admiration. Je savais que Jack l'avait connu, encouragé et soutenu depuis ses premiers succès. Le temps avait scellé une amitié indéfectible. Entre le fils d'ouvrier Michelin monté à Paris et l'ancien serveur débrouillard du quartier rouge de Plainpalais à Genève, le courant ne pouvait que parfaitement passer. Même souci pour l'efficacité discrète, même aversion pour l'esbroufe. Ces deux-là savaient qu'il vaut mieux boire moins grand mais dans son verre. Autour de nous, le monde et notre métier a beaucoup changé aussi. Le Business a désormais pris le pas sur le Show et les carrières sont de plus en plus éphémères. A peine le temps de fumer un Punch qu'elles sont déjà consumées. Aujourd'hui les présidents de la République épousent des chanteuses et se prennent pour des stars, et les chanteuses se prennent pour des guides et parlent de politique. Jack Yfar, qui connaît parfaitement les deux, n'a pas fini de s'amuser."

01/2010

ActuaLitté

Tapis

Sallandrouze de Lamornaix (1801-1878). Histoire d'une manufacture d'exception

La famille Sallandrouze est présente dans la Marche depuis le XVIe siècle. Cette lignée de marchands-fabricants joue un rôle de premier plan au XIXe siècle : elle participe au renouveau industriel de la Creuse en relançant la fabrication des tapis, puis des tapisseries. Trois générations se succèdent aux commandes de l'entreprise, depuis l'aube du Premier Empire jusqu'au lendemain du Second. Jean Sallandrouze de Lamornaix (1760-1826), qui grandit à Folletín au XVIIIe siècle, apprend le métier de dessinateur, se lance dans l'impression sur étoffe sous la Révolution quand la tapisserie ne peut plus le faire vivre, puis revient au tapis en 1801 en choisissant de fabriquer des tapis de luxe à Paris et de s'associer au marchand aubussonnais Guillaume Rogier. A la fin de sa carrière, il aménage la rue Saint-Jean à Aubusson : il fait bâtir la première usine intégrée où l'on trouve des ateliers de fabrication de tapis ras et veloutés, un atelier de dessin et une teinturerie. A sa mort en 1826, son fils Charles Sallandrouze de Lamomaix (1808-1867) lui succède. Jeune et ambitieux, il développe l'innovation, notamment pour la fabrication des moquettes, se lance à la conquête du marché anglais pour y vendre des tapis de luxe, et multiplie les collaborations avec des artistes de talent comme Amédée Couder. Il participe à de nombreuses expositions industrielles qui lui permettent d'obtenir la médaille d'or ainsi que d'importantes retombées médiatiques. Il poursuit également une carrière politique au niveau départemental et national. En 1856, il fonde la Société anglo-française des manufactures d'Aubusson et de Felletin pour développer en France le tapis imprimé. Lorsqu'il décède en 1867, son fils, Octave Sallandrouze de Lamornaix (18341897), associé aux affaires depuis de longues années, reprend l'entreprise. Il hérite cependant des difficultés économiques apparues dans les années 1860, encore aggravées par la Guerre franco-prussienne de 1870-1871. Pris dans les remous de la faillite du banquier aubussonnais Maymat, il doit dissoudre sa société. Il maintient la fabrication jusqu'à l'Exposition universelle de 1878. Puis, vaincu par les difficultés, il arrête la fabrication, démissionne de son mandat de maire et quitte Aubusson. Forte des avancées de la recherche des vingt dernières années et de l'identification de nombreuses oeuvres dans des collections publiques et privées, françaises et étrangères, l'exposition présente un large choix de tapis, de tapisseries et de dessins, fruits des acquisitions récentes de la Cité ou prêts d'institutions prestigieuses et de collectionneurs.

09/2021