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Wolfgang-Amadeus Mozart

Extraits

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Critique littéraire

Idées et visions et autres écrits polémiques, philosophiques et critiques, 1897-1923. Volume 1

André Suarès (1868-1948) est le plus méconnu des auteurs de sa génération, celle de Gide, de Proust, de Claudel et de Valéry. Il a pourtant été leur égal. Bergson, Ernst-Robert Curtius ou Paulhan ont salué en lui un maître. Condisciple à l'Ecole normale supérieure de Romain Rolland, Suarès partageait avec ce dernier une même passion pour la musique. Excellent pianiste, il a consacré à ses compositeurs favoris une série de portraits qu'on retrouve ici pour la première fois Mozart, Beethoven, Wagner, Debussy, Ravel. Et bien d'autres. Souffrant de la veulerie de son époque, Suarès, pour ne pas désespérer de l'homme, s'est raccroché aux grands créateurs Tolstoï et Dostoïevski, Shakespeare et Cervantès, Baudelaire et Pascal, Goethe et d'Annunzio. Tous, ils incarnent des valeurs, ils transmettent ce sens de la grandeur, lisible également dans l'architecture des villes italiennes ou dans certains paysages bretons. La violence avec laquelle il a combattu les dérives fascistes et antisémites de son époque n'a d'égale que celle de Zola, de Péguy ou de Bernanos. Engagé dans l'affaire Dreyfus alors qu'il n'avait que vingt ans, Suarès a été le premier à dénoncer la montée du nazisme. Ayant vécu la Première, puis la Seconde Guerre, il était persuadé que seule une Europe unie était capable de prévenir les folies meurtrières de la France et de l'Allemagne. Poète, essayiste, philosophe, voyageur, Suarès aborde tous les genres. Pour la première fois est donné ici un choix représentatif de son œuvre immense. La plupart de ses textes étaient devenus introuvables ; beaucoup sont restés inédits. Ils sont plus actuels que jamais.

09/2002

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Religion

Quand le lointain se fait proche. La musique, une voie spirituelle

Quelle place a la musique dans la quête spirituelle ? A travers des oeuvres emblématiques, ce livre montre que loin de nous tourner vers un « au-delà » fantasmé, c’est dans sa confrontation de sa fragilité avec la violence du monde que la musique nous ouvre à la dimension spirituelle. Quelle place peut-on reconnaître à la musique dans la quête spirituelle ? L'interrogation est ici abordée de façon nouvelle dans la mesure où la musique n'y est pas considérée d'abord comme un art, mais comme un fait anthropologique capital : le chant et la danse sont fondés sur notre capacité de parler et de marcher. Aussi la musique chante et danse notre rapport au monde sous le mode du sentir et non du connaître. La quête spirituelle est envisagée à même cet enracinement existentiel. Loin de se tourner vers un « au-delà » fantasmé, elle cherche et trouve son chemin dans l'expérience rythmique, le travail sur le matériau musical. Peut-on alors établir une parenté entre le chemin qu'emprunte en nous la musique et celui qu'emprunte le Verbe en son périple d'incarnation tel que l'entend la tradition évangélique ? Cette quête spirituelle revêt des allures différentes selon les grands moments stylistiques que le livre traverse au rythme d’oeuvres emblématiques, de Bach à Messiaen en passant notamment par Monteverdi et Mozart. Mais c'est dans sa confrontation avec la violence du monde que la musique révèle la puissance paradoxale de sa fragilité, capable de libérer l'oreille d'un imaginaire trompeur. Une oreille ainsi pacifiée peut se laisser surprendre par l'appel de l'Ouvert, quand d'aventure pour elle le lointain se fait proche.

01/2011

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Littérature française

Wanderweg

Quand a-t-il commencé et comment, ce "malaise dans la civilisation" ? Pourquoi un peuple qui chantait Mozart a-t-il un jour entonné l'hymne nazi ? Cette question douloureuse, Bruno Arnhein, compositeur et chef d'orchestre de génie, ne cesse de se la poser. Mais quelle réponse peut apporter un musicien, l'exact contemporain de Richard Strauss, né sujet de Louis II de Bavière, mort citoyen de l'Allemagne d'Adenauer ? Quel est le sens de cette barbarie, de cette décadence ? Quel est le sens de sa vie et de son oeuvre ? En 1943, l'Allemagne semble avoir définitivement basculé dans l'horreur. Bruno Arnhein, la Contessina sa femme et ses deux petits-enfants, Alice et Arno, Juifs par leur mère et donc Juifs selon la loi hitlérienne, sont assignés à résidence dans leur villa du lac de Constance, surveillée sans relâche par la Gestapo. Pourtant, bravant tous les dangers, les quatre enfants du musicien, son gendre, ses belles-filles vont se réunir à la villa pour une ultime, une déchirante fête le jour de ses soixante-quinze ans. Friedrich, qui a choisi l'exil et la résistance au nazisme, sa femme Sarah, mourante, Siegfried, devenu au contraire dignitaire nazi, sa femme Ursula ; Dorabella, épouse du prince Casalfeltre ; la fantasque et héroïque Pamina. Quel sera leur sort après ces difficiles retrouvailles ? Au lecteur de s'aventurer à travers ce roman à la fois roman d'amour et roman d'apprentissage, fresque historique et histoire d'une famille, réflexion sur la politique et la culture qui est aussi ou avant tout, une randonnée, une flânerie romantique, un Wanderweg.

12/1986

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Musique, danse

Critique musicale. Volume 9 (1856-1859)

En ces années 1856-1859, Paris retentit de concerts en tous genres. « C’est un temps de musique acharnée », s’exclame Berlioz qui, bien qu’au faîte de sa carrière de musicien avec son élection à l’Institut, le grand succès de L’Enfance du Christ et la composition des Troyens, continue d’honorer ses obligations au Journal des débats. L’orgue-Alexandre est l’instrument du jour et l’on s’arrache les billets pour entendre l’étonnant corniste Vivier, très apprécié à la cour. D’autres instrumentistes exceptionnels comme Bülow, Litolff ou le jeune Wienawski se distinguent parmi les centaines d’artistes qui se produisent. Berlioz ne fréquente plus la Société des concerts du Conservatoire, trop « endormie », mais salue le dynamisme de la Société des jeunes artistes dirigée par Jules Pasdeloup et la création de nouvelles formations de musique de chambre. Si l’Opéra se contente de créer des ouvrages de compositeurs « installés », avec La Magicienne d’Halévy et Herculanum de David, ou de reprendre des valeurs sûres comme Le Prophète, La Reine de Chypre et Guillaume Tell, l’Opéra-Comique affiche Le Pardon de Ploërmel de Meyerbeer, à la réussite éclatante. Quant au Théâtre-Lyrique, il vit ses plus belles heures, avec la création du Faust de Gounod, la mise à l’honneur d’opéras de Mozart et Weber, et la reprise de l’Orphée de Gluck dans une version de Berlioz, avec l’inoubliable Pauline Viardot. Malgré une gastralgie qui le mine, Berlioz garde, comme toujours, son humour incisif qu’il distille à travers ses articles et dont il tire un recueil d’anecdotes, Les Grotesques de la musique.

01/2019

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Littérature française

La nuit barbare

Nostalgie jubilatoire des années 1970 et 1980, enfance, adolescence d'un enfant issu de l'immigration, trajectoire d'un voyou studieux, enfant de la République, rat de bibliothèque, dansant, chantant, maltraité, abusé. D'oeuvre en lecture, du Caravage à Flaubert, de Dalida à Mozart, le narrateur se figure en écrivain. L'auteur se livre à l'exercice de l'autoportrait. Exilé dans le microcosme normand où les ombres hostiles des hauts-fourneaux côtoient les silhouettes consolatrices des abbayes, il crée son territoire. La génération des soeurs aînées fut sacrifiée. Que deviendront les autres, après lui, ces héritiers en déshérence ? Zadig Hamroune, d'un geste rapide, résilient, compose une fresque où la vie s'anime. Le temps n'absorbe rien, l'écriture griffe le béton. Ecrire pour survivre. Normand d'adoption, kabyle d'instinct, Zadig Hamroune se passionne très tôt pour la danse, l'art lyrique et la poésie. Après une carrière d'enseignant d'anglais et de traducteur, Zadig Hamroune se consacre à l'écriture. Il publie deux romans remarqués, Le Pain de l'Exil (Editions de La table Ronde, 2015) et Le Miroir des Princes (Editions Emmanuelle Collas, 2019). Très attaché aux questions interculturelles et à la problématique LGBT, il milite pour Act Up, Le Refuge et s'intéresse de près à l'Islam progressiste. Il participe à de nombreuses résidences d'écriture, anime des ateliers d'écriture créative, travaille à un projet de Festival à Ouistreham, dont la première édition verra le jour en octobre 2023. Il se consacre également à l'écriture dramatique et prépare une pièce en collaboration avec Marie-Armelle Deguy, Karine Saporta et Marie-Agnès Gillot. La Nuit barbare est son troisième roman.

04/2023

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Théâtre - Pièces

Le visiteur de marbre et autres oeuvres théâtrales. Suivi de Pouchkine et sa musique par Andreï Vieru

Russie, fin du XVIe siècle. Le tsar Boris Godounov languit, dévoré par le remords d'avoir ordonné le meurtre sanglant du petit tsarévitch, âgé d'à peine huit ans. Avec épouvante, il voit resurgir le fantôme de sa victime. Loin de ces intrigues politiques, au coeur de la campagne, la fille d'un meunier trompée par un prince, éperdue de désespoir, se jette dans le Dniepr : elle deviendra Roussâlka, divinité des eaux. Plus loin encore, en Europe, alors que Don Juan est transi d'horreur devant la statue de marbre du commandeur, venue l'entraîner aux enfers, un chevalier rumine des désirs parricides. Et Salieri sanglote en écoutant Mozart jouer son Requiem. Passions, tragédies, histoire, légendes : le théâtre de Pouchkine est un kaléidoscope, qui saisit en quelques pièces tous les registres de l'écriture et de l'inspiration, des grandes figures du folklore ou du mythe aux plus obscurs tourments de l'âme humaine. Il est ici donné dans une traduction d'Andreï Vieru, sans doute la plus apte à rendre la musicalité d'un auteur qui fut avant tout poète - seule la sensibilité d'un grand pianiste pouvait nous emporter dans le rythme et la légèreté mozartienne de ces drames, petits joyaux de la littérature russe qui inspirèrent Moussorgski et Rachmaninov. Andreï Vieru a traduit les pièces de Pouchkine et rédigé l'ample postface de cet ouvrage. Pianiste, il s'est produit en récital, seul ou en musique de chambre, dans les grandes salles parisiennes où il joue Liszt, Bach, Beethoven ou Stravinsky. Ecrivain et philosophe, il a notamment publié Le Gai Ecclésiaste. Regards sur l'art (Seuil, 2007) et Eloge de la vanité (Grasset, 2014).

04/2021

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Musicologie

La musique parle, la musique peint. Les voies de l'imitation et de la référence dans l'art des sons . TOME 2. Sémiotique

Le premier tome de cet ouvrage l'a montré, la musique occidentale, qu'elle ait voulu imiter (avant 1800) ou référer (après 1800), est un art mimétique. Le médium sonore n'étant pas représentatif, contrairement aux mots et aux images, l'iconisme musical, qu'il parle ou qu'il peigne, est nécessairement analogique. Partant de ce constat, ce deuxième tome propose une approche entièrement nouvelle de la sémiotique musicale. Une approche spécifiquement musicale, car fondée exclusivement sur le fonctionnement des signes musicaux : les propriétés sonores (hauteurs, durées, intensités, registres, masses, consonances et dissonances, rythme, monodie et polyphonie, écriture harmonique et écriture contrapuntique, etc.), et les procédés de déploiement dans le temps de ces propriétés (la thématique, la variation, la forme). Une approche historique, prenant en compte d'une part les procédés de composition inventés au cours de l'histoire ainsi que les possibilités offertes par l'instrumentarium, et d'autre part les représentations diverses que les époques successives se sont faites de la musique. Une approche sémique, car elle montre comment la musique est liée au langage verbal, non pas tant par le signifiant ou la structure, mais bien par la signification et la référence, en raison de sa proximité avec la rhétorique, avec les modèles poétiques que les musiciens ont élus depuis quatre siècles (le discours, l'action théâtrale, le récit), en raison également des deux éléments fondamentaux de la sémiotique musicale que sont l'analogie et l'exemplification. Des oeuvres de J. S. Bach, Mozart, Beethoven, Berlioz et Liszt sont commentées au filtre de cette nouvelle sémiotique musicale, entièrement libérée de l'emprise déformante de la linguistique.

10/2022

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Littérature française

Le sacrifice du Roi

Un roman événement, qui dévoile enfin la vérité sur le grand mystère du monde des échecs. Ou comment une incroyable machination du KGB a mis fin, en pleine guerre froide, à la carrière du meilleur joueur de tous les temps, Bobby Fischer. En 1972, en pleine guerre froide, un Américain de 29 ans devient champion du monde d'échecs en battant le Russe Boris Spassky, sous les yeux médusés de l'opinion mondiale. Bobby Fischer vient ainsi de mettre un terme à une suite ininterrompue de champions du monde soviétiques depuis 1948. De cette débâcle naîtra une promesse faite par les dirigeants de l'Union soviétique à la Russie tout entière : " Dans trois ans, au prochain championnat du monde, notre fier représentant écrasera l'Américain ! " 1975, coup de tonnerre : Bobby Fischer renonce à son titre. Il abandonne sans combattre, ni donner d'explication, et disparaît de la scène médiatique. Le monde des échecs est en deuil. Pourquoi le Mozart de cet art n'a-t-il pas défendu son titre, alors qu'il se savait invincible ? Sa décision demeure un mystère. Les historiens, les philosophes, les psychiatres finiront par enterrer cette énigme de manière simpliste : Bobby aurait tout simplement perdu la raison. Ce livre, presque 50 ans plus tard, nous dévoile enfin la vérité, en s'appuyant sur des faits réels. Mi-roman d'espionnage, mi-grand roman d'amour, ce récit explosif nous entraîne dans une épopée historique poignante, des clubs d'échecs enfumés new-yorkais aux couloirs du Kremlin. La vie du prodige est réécrite à travers une série d'anecdotes encore jamais dévoilées. Et le plus grand secret du monde des échecs résolu.

05/2023

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Philosophie

Le regard vide. Essai sur l'épuisement de la culture européenne

Notre culture classique - les humanités que célèbrent George Steiner, Marc Fumaroli ou Alain Finkielkraut - a toujours été une " figure unique de l'inquiétude dans le courant des civilisations ", selon Jean-François Mattéi. Des plus grands penseurs du siècle passé aux " déclinologues " d'aujourd'hui, tous sont hantés par la possible extinction de la culture européenne. Qu'est-ce donc qui menace de s'éteindre ? L'Europe est certes l'héritière d'Athènes, de Rome, de Jérusalem, de Byzance et de Cordoue. Mais elle est davantage encore, telle est la thèse de cet essai, caractérisée par les modalités du regard qu'elle porte sur le monde, sur la cité et sur l'âme. C'est ce regard théorique et critique (regard se dit theoria en grec) qui a permis la diffusion universelle de sa culture, de Homère à Kundera. Mais, de critique, ce regard est devenu profondément autocritique, comme en témoigne la diatribe de Susan Sontag : " La vérité est que Mozart, Pascal, l'algèbre de Boole, Shakespeare, le régime parlementaire, les églises baroques, Newton, l'émancipation des femmes, Kant, Marx, les ballets de Balanchine, etc., ne rachètent pas ce que cette civilisation particulière a déversé sur le monde. La race blanche est le cancer de l'humanité. " Arborant le relativisme en blason et prônant la repentance, la pensée dominante refuse d'assumer l'identité de sa culture au motif que toute identité est menace. Jetant un regard vide sur leur époque, les intellectuels sont ainsi devenus des " symboles de l'expiation ", selon le mot de Lévi-Strauss à propos des ethnologues. Pour Jean-François Mattéi, la question de l'éminence, voire de la supériorité, de la culture européenne mérite d'être posée : n'est-elle pas la seule à avoir véritablement " regardé " les autres cultures ?

10/2007

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Ethnologie

L'Homme, cet animal réussi !

"La supériorité de l'homme tient principalement a? la taille de son cerveau qui représente 2 a? 3 % du poids de son corps et, surtout, consomme 25 % de son énergie contre 8 % pour les grands singes. Naissant prématurés, alors qu'un poulain trottine après sa naissance, les bébés d'hommes sont tributaires, des années durant, de leur entourage qui leur assure nourriture, protection et éducation. Naître sous-développés permet aux humains de bien mieux se prêter a? l'éducation et a? la socialisation. Pourtant, pendant deux millions d'années ils demeurèrent des créatures faibles et marginales. C'est Homo sapiens qui commence a? chasser de petites créatures et a? privilégier la cueillette. Trois étapes majeures jalonnent cette courte histoire : la révolution cognitive, il y a 70 000 ans, la révolution agricole, il y a 12 000 ans et la révolution scientifique il y a 500 ans." Guy Jacques dresse un tableau concis et complet de la genèse de l'espèce humaine a? travers les siècles, évoquant les avancées majeures qui ont rythmé son développement. Grâce a? sa créativité, l'homme a dépassé ses capacités physiques (multipliant outils et innovations techniques, ce qui lui permet de surpasser toutes les performances animales), intellectuelles et artistiques (Einstein, Pasteur, Mozart, Cézanne, Shakespeare), privilégiant l'échange des savoirs. Cet "animal moderne" s'est adapté aux changements climatiques et environnementaux, faisant longtemps un usage intelligent et optimise? de ses sens. De sa plume didactique et clairvoyante, l'auteur retrace les conjectures de l'Evolution et rappelle a? tous, qu'en dépit de son apparente supériorité dans le règne animal, l'Homme n'en reste pas moins une partie intégrante de l'écosystème, un être soumis aux mêmes lois de la nature que tous ses congénères. Mais il est en train de l'oublier, d'où une démographie insensée, un changement climatique majeur, une perte de biodiversité...

10/2019

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Musique et danse

La musique classique

La musique classique est toujours présente et enseignée dans les conservatoires et les écoles de musique. Le livre s'ouvre sur la description d'un orchestre et des différentes familles d'instruments, avec un zoom sur le piano en particulier. Puis, il invite le jeune lecteur à découvrir page après page l'histoire de la musique classique : comment les courants et les différents genres sont apparus, ce qui les caractérise et quels en sont les principaux représentants. Une histoire de la musique classique décrite pas à pas Baroque, période classique, romantisme, période moderne... On y apprend comment la musique classique a évolué, comment elle s'est diversifiée selon les époques, les compositeurs et les genres musicaux (opéras, concertos, oratorios, symphonies...). Mais aussi comment la musique classique s'est enrichie en croisant d'autres arts comme le théâtre et la danse. L'occasion de découvrir en même temps qui étaient Vivaldi, Mozart, Bach ou Debussy et comment ils ont marqué leur temps par leur talent, leurs oeuvres et leur personnalité. Par ailleurs, le livre permet d'approfondir ses connaissances musicales à travers le vocabulaire et d'apprendre par exemple ce qu'est un soliste, un récital ou une sonate. Un récit vivant Des petites anecdotes livrées sur les oeuvres et les artistes au gré des pages ainsi que la présence de la mascotte viennent donner vie aux informations et au récit, tout comme les portraits et dessins du livre viennent plonger le lecteur dans l'univers de chaque époque. En complément, une playlist d'extraits classiques à écouter gratuitement sur Deezer ou Spotify est accessible via un flaschcode. Une façon ludique et immédiate d'éprouver par l'écoute ce qui est décrit dans le livre !

06/2023

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Ouvrages généraux

Promesse de Beethoven

En même temps que la civilisation et la culture s'effondraient, Thomas Mann, dans Le Docteur Faustus, roman rédigé entre 1943 et 1947, concevait le personnage du musicien Adrian Leverkühn qui, en proie aux effets du Pacte contracté avec le Diable, finit par devenir fou. La musique, la création et l'inspiration en général ne sont-elles vraiment possibles que par la médiation d'un Pacte de ce type, afin de conjurer la réalité et le risque de la stérilité en s'appropriant ainsi les pouvoirs du génie ? Faisant suite aux avertissements de Nietzsche et de Freud auxquels on resta bien trop sourds, on doit se demander avec lucidité comment la musique, et avec elle la plus haute culture, peuvent s'avérer à ce point douteuses à l'égard de leurs propres exigences et prétentions. Mais la musique ne lutte-t-elle pas en son propre sein, ainsi que le fit exemplairement celle de Beethoven, dans le but d'opérer la percée, comme sous la poussée de la pensée elle-même, vers sa plus haute et sa plus sensible destination ? A travers quelques moments décisifs du roman de Thomas Mann, l'évocation de la Heiterkeit (la " sérénité ") de Mozart, La Petite Sirène d'Andersen, l'Essai sur le Théâtre de marionnettes de Kleist, et en suivant la tension au coeur de la musique de Beethoven entre l'affirmation héroïque, la jubilation assez douteuse de l'Hymne à la Joie de la IXe Symphonie et la sobriété du XVe Quatuor à cordes, on percevra en pensée les Lumières - qui ont historiquement échoué - se réfléchir et engager, par la grâce d'une ressource insoupçonnée, une autre promesse d'humanité et de paix.

03/2023

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Critique littéraire

Le désir monstre. Poétique de Pierre Jean Jouve

Poète de la catastrophe et de l'extase, Pierre Jean Jouve (1887-1976) nous laisse une œuvre poétique, romanesque et critique qui fait coïncider, au prisme de la psychanalyse, le mobile archaïque de la déchirure religieuse et les données d'une modernité proclamant la mort de Dieu. Lorsque Jouve renie ses écrits antérieurs à 1925, dont il juge l'esprit " manqué ", il découvre la doctrine des pulsions et se convertit à une spiritualité du pur amour. A l'écart du monde littéraire, malgré son entrée dans la maison Gallimard grâce à Jean Paulhan, le poète de Sueur de Sang et Aventure de Catherine Crachat explore les vestiges du rêve et les marges de la mémoire collective jusque dans les " détritus du plaisir ". Il place le lecteur sur la scène intemporelle de son propre désir : " Monstre dont riront dans les fauteuils stupides / Ces messieurs-dames qui ne veulent rien savoir " (Moires). Le public ne peut alors qu'opposer une " résistance affective " à cette entreprise littéraire qui refuse toute complaisance. En 1936, l'auteur de Paulina 1880 renonce au roman et se consacre à la poésie (Matière céleste) et à la critique musicale (Don Juan de Mozart, Wozzeck de Berg). Pour faire aimer à l'homme la dissonance qui lui est propre entre le viscéral et le céleste, il radicalise sa volonté de désir et approfondit son abnégation. Le désir est alors monstre d'accepter la perte de ce qui le fait exister : " L'objet n'est rien et le désir est tout, même pas le désir, mais la phrase du désir " (Proses). A cette phrase anonyme du monde, cette prière sans nom, l'œuvre de Jouve se dévoue, car il n'est de salut que dans la transmission du désir.

11/2006

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Interprètes classiques

En avant la musique ! Glenn Gould

Il y a quarante ans, le 4 octobre 1982, Glenn Gould mourait dans la ville de Toronto qui l'avait vu naître 50 ans plus tôt. Un personnage original, fantasque, totalement hypocondriaque, mais aussi pénétré par la musique. Un pianiste atypique qui a fasciné deux générations d'interprètes et de mélomanes, et à marqué certaines oeuvres (les Variations Goldberg en particulier) d'une empreinte indélébile. Mais à l'exception de ses Bach, on connaît mal son héritage discographique ; en dehors de ses manies, on en sait peu sur un homme secret et plus attachant que la légende ne le laisse deviner... Celui qui dès l'enfance révèle une oreille absolue, un don pour la lecture à vue, et l'improvisation, crée très vite une relation physique et immédiate avec son clavier, comme un prolongement de lui-même. A 10 ans, il joue les Préludes et fugues du Clavier bien tempéré, de Bach ; mais aussi des Sonates de Mozart, des Valses de Chopin. Son piano est déjà son refuge, un monde à soi, ou rien d'inquiétant ne peut arriver... A 23 ans, il parcourt le monde et accède à la gloire, sans jamais rien sacrifier à son exigence ou céder aux excès. La musique, la discipline, le piano, avant tout et rien d'autre ! Après quelques années à peine, au sommet, il fait ses adieux à la scène, se consacrant à la composition et aux enregistrement. Pendant les vingt dernières années de sa vie, il fait alors une croix sur les voyages, se partageant entre Toronto, où il habite, et New York, où il enregistre dans les studios de Columbia.. Sédentaire, casanier, sans véritables distractions, sa vie sera quasi exclusivement consacrée à la musique. Une existence austère, qu'il chérit, et bien loin des frasques de certains de ses contemporains....

06/2023

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Monographies

100 chefs-d'oeuvre de la Bibliothèque nationale de France

Ce livre met à l'honneur le fleuron des collections de la BnF, de l'Antiquité à nos jours. A travers cent pièces maîtresses, il offre un panorama de la richesse et de la diversité des oeuvres conservées : objets antiques, estampes, peintures, cartes et plans, manuscrits, livres rares, photographies... Ce livre met à l'honneur le fleuron des collections de la BnF, de l'Antiquité à nos jours. A travers cent pièces maîtresses, il offre un panorama de la richesse et de la diversité des oeuvres conservées : objets antiques, estampes, peintures, cartes et plans, manuscrits, livres rares, photographies... Après une introduction retraçant l'histoire des collections de la Bibliothèque, le lecteur aura l'occasion d'admirer, au fil de pages magnifiquement illustrées, les oeuvres d'exception qu'elle conserve, suivant un ordre chronologique : des objets archéologiques, comme la collection de vases grecs du duc de Luynes, la patère de Rennes ou le trésor de Berthouville ; des dessins et estampes, de Rembrandt à Dürer ; les célèbres globes de Coronelli ; des objets provenant des trésors d'église (trône de Dagobert, Grand camée de France...) ; de précieux manuscrits tels que les Grandes Heures d'Anne de Bretagne ou encore le Psautier de saint Louis et de Blanche de Castille, sans oublier les fonds d'écrivains (Victor Hugo, Marcel Proust...) ; les trésors de la musique, tels les autographes du Don Giovanni de Mozart, de l'Appassionata de Beethoven et de Carmen de Bizet ; et les icônes de la photographie ancienne et contemporaine (Nadar, Man Ray, Henri Cartier-Bresson, Robert Capa...). Au-delà de ce choix d'oeuvres exceptionnelles, l'ouvrage permet de parcourir, à partir des collections de la BnF, l'histoire intellectuelle, littéraire et artistique, de l'Antiquité au XXIe siècle.

06/2022

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Musique, danse

MICHEL BERGER. Quelques mots d'amour

De michel Berger, on garde l'image d'un adolescent fragile, timide et chaleureux. On l'imagine heureux, serein, contemplatif, un professeur Nimbus avec les doigts de Mozart. Tout cela est vrai. Tout cela est faux. Pour la première fois, un livre s'attache à raconter l'histoire personnelle de Michel Berger et l'importance qu'elle a eue sur son oeuvre. Car, par cetains côtés, le destin de l'homme est tragique. Abandonné par son père (l'académicien Jean Hamburger), quitté par son premier amour, frappé par la mort de son frère puis par celle de son ami Ballavoine, il disparaît il y a juste cinq ans, au coeur de l'été 1992, en pleine jeunesse, en pleine gloire. Célèbre à seize ans, star dix ans plus tard, Michel Berger reste le découvreur de Véronique Sanson, le compositeur des plus belles chansons de France Gall, son épouse. Il demeure l'homme de tubes séduisants, comme ce Message personnel adressé à Françoise Hardy, ou somptu- eux, comme Quelques chose de Tennessee qui a renouvelé la carrière de Johnny Hallyday. Sait-on aussi qu'il fut compositeur de musiques de film ? De thèmes pour slogans publicitaires ? (Orangina, c'est lui ! ) Michel Berger était tout cela à la fois : auteur-compositeur-interprète. Mais aussi pygmalion, metteur en scène, homme d'affaires, patron d'éditions musicales et, bien sûr, co-auteur, avec Luc Plamondon, de l'opéra rock du siècle : l'immortel Starmania. Jean-François Brieu, est maître de conférences à l'IUT de journalisme de Bordeaux. Il est aussi l'auteur de nombreux livrets ayant accompagné les intégrales CD de férré, Souchon, Sardou, Berger. Eric Didi, diplômé d'HEC, est producteur indépendant, concepteur et réalisateur d'intégrales CD (Vartan, Montand, Berger et Souchon). Ils ont déjà cosignéJohnny en concert, 35 ans de passion, aux éditions Vade Retro.

06/1997

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Musique, danse

Beethoven et la construction du génie. Musique et société à Vienne, 1792-1803

Rarement compositeur accéda de façon aussi fulgurante à la célébrité que Beethoven. Comment dès lors concilier cette rapide renommée avec l'image du créateur solitaire, parvenant à forger un nouveau langage musical par la simple force de sa volonté et grâce à son exceptionnel génie ? L'étude du contexte social et culturel dans lequel se sont insérées la vie et l'œuvre du compositeur est à cet égard très éclairante et plus particulièrement l'examen des changements qui se sont opérés à Vienne à la fin du XVIIIe siècle ainsi que l'exploration des activités du petit cercle de mécènes issus de l'aristocratie qui ont ouvert la voie du succès à Beethoven. Comparé à certains de ses rivaux de l'époque tombés dans un plus ou moins grand oubli, Beethoven se révèle, par delà sa puissante personnalité musicale, complexe et innovatrice, un créateur empressé à se faire connaître, bénéficiant en toute sécurité de l'appui d'un important réseau de mécénat gérant fort adroitement sa notoriété. Sa popularité bénéficie alors d'un changement très important dans les goûts musicaux auquel lui-même ne fut pas étranger, avec l'apparition des salons musicaux, l'autonomie grandissante des musiciens indépendants et l'émergence dans la noblesse d'un véritable culte de la " musique sérieuse ". Certains mythes très forts -telle l'histoire extrêmement répandue à l'époque selon laquelle Beethoven reçut des mains de Haydn l'esprit de Mozart - contribuèrent à rehausser son image et à asseoir sa réputation. Plutôt que de considérer les dons remarquables du musicien comme l'unique cause de sa renommée, ce livre provocant, battant en brèche certaines idées reçues - Beethoven aurait été méconnu de son vivant ou aurait essentiellement écrit pour le peuple - met en évidence les fondements sociaux de la notion de génie.

05/1998

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Critique littéraire

Operratiques

Operratiques est l'un des importants manuscrits inédits que Michel Leiris a laissés après sa mort. Ce titre est construit à partir d'une juxtaposition de deux termes - opéra et erratique - qui forment ce que l'on appelle un "mot valise" , il place cet ouvrage sous le signe de ce que Michel Leiris lui-même appelait l'une de ses "aficion" - l'autre étant la tauromachie - avec, comme il se doit, ses emportements, ses retraits, ses manies et ses égarements, ses injustices et ses repentirs, avec ses interrogations aussi : celles d'un écrivain pour qui toute réflexion sur l'opéra paraissait être de nature à résoudre quelques-uns des problèmes esthétiques qu'il se posait, entre autres ceux de la "présence" , du "merveilleux" , de la "modernité" ou, plus généralement, du "langage" , en l'occurrence chanté. L'ouvrage est composé de trois mouvements. Le premier aborde l'opéra d'un point de vue objectif, parfois sociologique et même ethnographique, que ce soit par les thèmes de l'exotisme, de l'érotisme, du fantastique, de la pataphysique ou de l'engagement politique dans l'opéra sur lesquels Michel Leiris s'interroge. Le second, le plus important et de nature plus subjective, propose une réflexion sur l'esthétique et sur la dramaturgie de l'opéra, l'auteur évoquant ses souvenirs d'oeuvres vues ou entendues, justifiant ses attirances (Mozart, Verdi), exprimant ses réserves, voire ses répugnances (Wagner surtout), manifestant l'un de ses plus célèbres remords (Puccini), faisant appel à son expérience d'ethnographe et de voyageur (opéra chinois, vaudou), traitant l'opéra comme une fête, comme un plaisir de dilettante, mais aussi, empruntant l'expression d'Antonin Artaud, comme "théâtre de la cruauté" . Le dernier mouvement est surtout consacré aux chanteurs ("monstres sacrés"), à la mise en scène, aux théâtres d'opéra, aux rituels des représentations.

03/1992

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Religion

Le Paradis à la porte. Essai sur une joie qui dérange

Vous avez peut-être lu l'Enfer de Dante mais jamais son Paradis : il équivaut à vos yeux à un néant immaculé. Or le paradis dantesque est bien plus différencié et violent que son enfer. Béatrice y déclare au poète : " Si tu voyais mon rire, tu serais réduit en cendres ". C'est pourquoi, au fond, vous mettez le paradis à la porte : vous redoutez l'exigence de sa joie. Et vous vous fabriquez à la place un petit paradis artificiel, rassurant... qui fait un enfer très convenable. Certes, il ne s'agit pas de fuir vers un autre monde imaginaire, ni de régresser vers ce paradis terrestre dont la Genèse nous dit qu'il est définitivement perdu. A la notion d'un au-delà, vous opposez à bon droit la requête de vivre hic et nunc. Mais vous n'arrivez jamais à être vraiment ici, maintenant. C'est là que le vrai paradis révèle son paradoxe et se défend contre ses parodies : il n'est pas évasion vers un ailleurs, mais la grâce déchirante d'être présent à tous et à chacun, dans une ouverture symphonique, une créativité chorale. Ce livre vous invite à un itinéraire à travers la philosophie, la théologie et les arts - de Nietzsche à Bonnefoy de Baudelaire au Bernin, de Sade à Mozart - afin d'approcher ce que le paradis a de plus terrible et de plus beau : la béance de sa béatitude. Oh ! il ne s'agit pas de vous consoler, non, mais de vous convoquer à cette joie qui doit vous faire perdre toute contenance - comme un clown - et détruire en vous tout contentement - comme un fleuve, lequel n'est lui-même que de se recevoir et de s'offrir sans fin...

03/2011

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Cyclisme, VTT

Classiques. Lieux de culte et champions mythiques

Lieux de culte et champions mythiques Elles se nomment Milan-San Remo, Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège et le Tour de Lombardie. Cinq classiques aux surnoms qui sonnent comme des titres d'opéra : La Primavera, l'Enfer du Nord, La Doyenne, le Ronde, Les Feuilles Mortes. Intenses, rudes, parfois injustes, souvent tragiques, ces épreuves sont surtout inoubliables tant elles façonnent la grande histoire du cyclisme. Ce livre propose une plongée dans la culture de ces courses d'un jour en les abordant par un angle original : leurs parcours, inaltérés depuis des décennies. Côtes, descentes, monts et secteurs pavés, ligne de départ et d'arrivée et même une cabine téléphonique... autant de terrains de jeux transformés en chemins de pèlerinage, au fil des décennies, par les supporters qui y célèbrent leur dévotion aux héros de toujours Merckx, Hinault, Coppi ; et d'un jour : De Vlaeminck, Boonen, Vandenbroucke, etc. Poggio, trouée d'Arenberg ou encore mur de Grammont : à travers 12 lieux de culte, " CLASSIQUES " dessine les contours de la culture des Classiques où les mystères et les polémiques affluent autant que les exploits : Comment expliquer que tous les coureurs s'effondrent sur le mont pavé du Koppenberg ? Comment Bernard Hinault a-t-il résisté à la neige dans Liège-Bastogne-Liège ? Comment Gianni Bugno, en proie au vertige, a-t-il pu s'échapper dans la descente du Poggio grâce à Mozart ? Qui a déniché Arenberg ? Quand a été ajouté le Poggio ? Quand le vrai Quaremont a-t-il disparu ? Où est passé l'arbre du Carrefour de l'Arbre ? Des collines d'Italie aux monts piégeux de la Flandre, des pavés du Nord aux ascensions inhospitalières des Ardennes, il est temps de réviser ses classiques !

02/2022

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Musique, danse

MERVEILLEUSES MELODIES. Volume 1, Les grands airs que tout le monde connaît

Voulez-vous, comme l'héroïne de la célèbre bande dessinée, chanter à tout bout de champ, mais jusqu'au bout, " l'air des bijoux " de Gounod " Ah !... je ris de me voir si belle en ce miroir ", ou mélanger les larges notes de son " Ave Maria " au 1er prélude de Jean-Sébastien BACH ? Voulez-vous connaître les paroles de cette marche que jouent des musiques militaires au défilé du 14 juillet " Soni la tromba e intrepido ", retrouver, sous le " Largo " de Haendel des messes de mariage, le " larghetto " où Xerxès exalte l'ombre bienfaisante d'un immense platane ?... Vous le pourrez à travers les pages de ce volume mais vous y trouverez bien d'autres connaissances : " Toréador en garde ! " (" Carmen " de Georges BIZET), " Gloire immortelle de nos aïeux " (" Faust " de Charles GOUNOD), l' " Aria " de BACH, 1' " Alleluia " de MOZART, l' " Ave Maria " de SCHUBERT et " La Truite ", et cent autres de ces airs dont les premières notes vous ont un jour ébloui, devenus célèbres sur les scènes des Opéras, dans les églises, les salons et jusque dans les rues. Les voici rassemblés, nombreux, pour vous qui les aimez, pour vous, jeunes ou moins jeunes, qui en chantez des bribes par hasard, pour vous enfin qui, ne les ayant pas encore rencontrés, pourrez lentement en découvrir les richesses. Quand on aime la chanson, la mélodie, peut-on s'arrêter avant les sommets inégalés que sont tous ces chefs-d'œuvre des grands compositeurs ? Cette gerbe exceptionnelle, haute en couleur, vous permettra de les apprendre, puis de les chanter, de les fredonner au cours de vos journées, pour votre propre plaisir ou avec d'autres, de les étudier en détail si vous en avez envie ou tout simplement de les écouter, texte en mains, exaltés par de grands interprètes.

12/1998

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Sports de balle

A revers et contre tout

"C'est ma botte secrète, ma marque de fabrique, la signature de l'artiste : un revers classique, à une main, comme un parfum de romantisme concédé au gré d'un parcours parfois sinueux et tourmenté. "My backhand" insistent mes amis anglais qui, à Wimbledon, m'ont toujours réservé un accueil privilégié en raison de ce geste que je maîtrise depuis l'enfance. C'est grâce à lui que je me suis fait une place au soleil. Grâce à lui que j'ai gagné une réputation. Ce constat est peut-être exagéré, il est peut-être réducteur, mais correspond aussi la stricte vérité". Richard Gasquet est un tennisman à part. Révélé dès l'âge de 9 ans - entre autres, grâce à son incroyable technique -, il a gravi les échelons plus rapidement que la moyenne. Une précocité qui lui a souvent porté préjudice. Trop d'attente ! Trop de pression ! Champion du monde junior à 16 ans, victorieux d'un certain Roger Fédérer, deux ans plus tard, le "petit Mozart du tennis" n'a eu de cesse que de nourrir encore et encore les espoirs de ses afficionados. Plus souvent débordé qu'à son tour, il n'en est pas moins resté viscéralement attaché à son tennis tout en finesse et générosité. Après vingt ans d'une si riche carrière, ponctuée de quinze titres d'importance, d'une victoire en Coupe Davis et surtout d'une 7e place mondiale, il solde ses comptes, sans fard ni regret aucun. Comme sur le court, c'est avec la "manière" qu'il se livre et revient sur les moments les plus exaltants et les plus critiques de son parcours. Un récit guidé par le besoin de vérité mais surtout par la passion du jeu.

05/2022

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Droit

Paroles de palais de justice. Les meilleures citations d'avocats et de magistrats

Paroles d'avocats ! Paroles de magistrats ! Ou le meilleur des avocats et des magistrats sur les grands thèmes du droit et de la justice. L'ouvrage répertorie 1 300 citations, pensées et mots d'esprit. Il rassemble plus de 250 avocats et magistrats (juges et membres du parquet), d'hier et d'aujourd'hui. Les différents textes ont été classés en 160 thèmes, de A à Z : accusation, affaire, assises, audience, autorité judiciaire, avocat, avocat général, condamnation, défense, droit, droits de l'homme, éloquence, erreur judiciaire, Etat de droit, femme, innocence, juge, jugement, justice, liberté, loi, parquet, pénaliste, plaidoirie, preuve, prison, procédure, procès, réforme, responsabilité, vérité, victime... Pour chaque citation, la source est donnée précisément. Deux index (auteurs et thèmes) et un dictionnaire des avocats et magistrats complètent l'ouvrage. Ce recueil inédit sera pour tous un instrument original pour découvrir, comprendre ou approfondir la culture juridique et judiciaire. Il sera particulièrement utile à ceux qui veulent enrichir et appuyer leurs réflexions sur la justice, notamment sur les métiers d'avocat et de magistrat. L'ouvrage est préfacé par cinq avocats et quatre magistrats, dans des regards croisés sur la justice : Vincent Dufourd, Kami Haeri, Laure Heinich, Olivier Leurent, Eric Maurel, Jean-Yves Moyart (Maitre Mô), Gilles-Jean Portejoie, Isabelle Rome et François Saint-Pierre.

07/2019

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Anthologies

C'est Noël ! 6 contes à lire pendant les fêtes

Jingle bells, jingle bells ! Si vous aimez plonger dans l'ambiance des fêtes dès la fin du mois de novembre en arborant fièrement votre plus beau pull à motif renne, une tasse de chocolat chaud à la main... , cette anthologie est faite pour vous. Andersen, Dickens, Hoffmann : voici quelques contes traditionnels de Noël pour patienter avant de déballer les cadeaux. A offrir, à s'offrir et à partager en famille ! SOMMAIRE - Le Sapin, de Hans Christian Andersen - Un chant de Noël, de Charles Dickens - La Petite Fille et les Allumettes, de Hans Christian Andersen - Conte de Noël, de Guy de Maupassant - Conte de Noël - Pour cause de fin de bail, d'Alphonse Allais - Casse-Noisette et le roi des souris, de E. T. A. Hoffmann.

11/2023

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Ouvrages généraux et thématiqu

La route au Moyen Age. Réalités et représentations

Qu'elles soient politiques, commerciales, religieuses ou culturelles, les routes structurent et dynamisent les paysages et témoignent de l'appropriation humaine de ceux-ci. Fréquemment, l'existence d'un réseau médiéval a été, sinon niée, en tout cas largement sous-estimée. Des travaux des dernières décennies conduisent à relativiser la pérennité longtemps affirmée de l'héritage romain. Les hommes l'ont adapté aux nécessités et priorités du moment, ont hissé au rang de voies majeures des diverticula et autres liaisons secondaires, et ont emprunté des tronçons de facture incontestablement ou vraisemblablement médiévale. Résolument pluridisciplinaire, associant archéologues, historiens, histo- riens de l'art, spécialistes de la littérature et toponymistes, le colloque organisé par l'Institut d'études médiévales de l'Université catholique de Louvain, à Louvain-la-Neuve, livre des regards croisés et une stimulante confrontation des méthodes. Sous-titrées " Réalités et représentations ", ces journées ont été soucieuses de scruter la perception de la route et du réseau viaire chez les contemporains, tant dans des oeuvres littéraires que dans des productions artistiques. Succédant à une approche historiographique assortie de perspectives de recherches et à une orientation bibliographique, la douzaine de contributions émanant de chercheurs au recrutement international s'articulent autour de trois thématiques. La première partie est dédiée à quelques enquêtes historiques relatives à des aspects politiques et fonctionnels. Suit l'éclairage particulier de recherches consacrées à l'apport des mots et des textes concernant le sujet. Une dernière partie regroupe quelques témoignages archéologiques et iconogra- phiques illustrant plus concrètement la matérialité de la route. Il serait difficile et quelque peu présomptueux de tenter pour l'heure un bilan des connaissances. Bien des secteurs demeurent à investiguer, des sources à repérer, à critiquer et à mettre en oeuvre. Le présent volume a par contre l'am- bition de révéler des approches inédites, de dégager des pistes de recherches, de susciter de nouvelles enquêtes. C'est à ce prix seulement que la route médiévale retrouvera la place qui était sienne dans le vécu et l'imaginaire des contem- porains. La publication réunit les contributions de Jean-Marie Cauchies (Bruxelles), Pierre-Henri Billy (Paris), Franck Brechon (Perpignan), Olivier Bruand (Clermont- Ferrand), Marie-Hélène Corbiau (Namur), Wolfgang Haubrichs (Saarbrücken), Perrine Mane (CRH-CNRS), Franco Morenzoni (Genève), Jacques Paviot (Paris), Georges Raepsaet (Bruxelles), Thomas Szabó (Göttingen), Jean-Claude Vallecalle (CIHAM), Jean-Marie Yante (Louvain-la-Neuve).

03/2021

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Littérature française

Le neveu de Rameau ; Rameaus Neffe ; Satire seconde

Ce bilingue d'un nouveau genre est en français/français. Avec ce Neveu de Rameau, nous sommes en plein roman policier, entre un original disparu et une traduction de traduction. Diderot écrit un texte subversif, la Satire seconde, qu'il ne montre à personne. Il en fait faire trois copies. A sa mort en 1785, sa fille transfère à Saint-Pétersbourg sa bibliothèque et une collection manuscrite de ses oeuvres. De Russie, une copie parvient jusqu'à Goethe en 1803. Goethe décide de traduire en allemand ce texte que personne en France n'a jamais lu, et qui, sous le titre de Rameau's Neffe, passe à la postérité. La copie dont Goethe s'est servi a disparu. En 1821, Joseph-Henri de Saur et Léonce de Saint- Geniès retraduisent en français la traduction de Goethe, comme s'il s'agissait du texte authentique de Diderot. Il faut attendre la fin du XIXe siècle pour que soit redécouvert un manuscrit autographe chez un bouquiniste parisien. Pour la première fois, les trois textes sont réunis ici : en vis-à-vis, l'original de Diderot et la rétrotraduction du texte de Goethe, avec, en rez-de-chaussée, la traduction allemande de Goethe. On touche ainsi l'impalpable distance, violente pourtant, entre un texte et sa, ou plutôt ses traductions, à deux degrés d'éloignement - "l'original est infidèle à sa traduction", disait Borges. L'histoire hors du commun d'un texte lui-même hors du commun est présentée et commentée par Jacques Berchtold et Michel Delon.

11/2017

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Franc-maçonnerie

Dictionnaire amoureux de la franc-maçonnerie

Le premier livre de référence, accessible au grand public et conçu dans un souci de clarté et de vérité. Il permet à la franc-maçonnerie de sortir du temple, du secret et même du mystère. Peu d'institutions ont suscité autant de rumeurs et de fantasmesque la Franc-maçonnerie. Ses adversaires lui ont prêté tous les pouvoirs, ducopinage pour un plan de carrière ou lattribution d'un marché au completplanétaire. Les amateurs d'ésotérisme lui ont attribué des liens avec lesTempliers ou les Illiminati de Bavière. La légitime curiosité du public été attirépar cette société qu'il perçoit comme secrète, alors qu'elle se veut seulementdiscrète, et par son goût pour les symboles et les rites étranges. Loin de tous les mythes, Alain Bauer, à la fois historien et témoin, nousdécrit de l'intérieur la réalité de la Franc-maçonnerie. Il évoque au fil despages les origines et l'histoire du mouvement, son implantation en France etdans les autres pays ainsi que les personnages qui l'ont marqué, de Voltaire àMozart, de George Washington à Simón Bolívar, de Jules Ferry à Pierre MendèsFrance, de Garibaldi à Victor Schoelcher. Il aborde également les problèmes quiont agité- et parfois divisé - les Francs-maçons au cours des dernière années, tant sur les sujets de société que sur le fonctionnement des loges.

02/2023

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Techniques instrumentales

L'harmonie classique et romantique (1750-1900). Eléments et évolution

Devenu une référence pour étudiants, enseignants, cet ouvrage définit avec clarté les principes qui gouvernent l'harmonie dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Il décrit ensuite l'enrichissement graduel du vocabulaire et de la syntaxe durant l'essor du romantisme. Il examine enfin la délicate question de l'affaiblissement de la tonalité à l'approche du XXe siècle. Grâce au relevé des configurations stylistiques les plus éloquentes, cette analyse de cent cinquante années de création musicale met l'accent sur la coexistence de deux logiques souvent contradictoires : celle de la conduite contrapuntique des voix et celle des fonctions harmoniques. Elle trace en outre les lignes de force d'une lente révolution dont les fondements remontent à la constitution même du langage employé. Au bout de vingt ans, cette indispensable synthèse attendait la présente réédition révisée et augmentée à la lumière de nouveaux concepts et de l'approfondissement de la pensée de l'auteur. Elle s'appuie sur plus de cent trente exemples musicaux tirés à la fois d'oeuvres du répertoire (Haydn, Mozar t, Beethoven, Berlioz, Chopin, Rober t Schumann, Liszt, Wagner, Debussy...) et de partitions moins connues, mais tout aussi significatives (Clementi, Dussek, Clara Schumann, Heller...). S'y ajoute désormais un utile index des nombreuses oeuvres musicales citées.

01/2023

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Musique, danse

Frédéric Chopin

Pour être le compositeur romantique par excellence, le musicien peut-être le plus célèbre depuis Mozart, Chopin paradoxalement n'a guère suscité d'ouvrages d'envergure. Plusieurs raisons sont susceptibles d'être à l'origine de cette situation : la simplicité apparente de sa musique, son goût prononcé pour la petite forme, son attachement quasi exclusif au piano, la perfection intimidante de ses grands cycles pianistiques (Polonaises, Mazurkas, Etudes, Préludes, Nocturnes, Valses, Ballades, Scherzos), le mythe dont il a très vite fait l'objet, la part de légende qui s'est attachée à son existence. On connaît l'image souvent dénaturée du musicien élégant, séducteur, les épisodes de son amour déçu pour Maria Wodzinska, les péripéties de sa liaison orageuse et sa rupture avec George Sand, ses succès dans les salons parisiens auprès des belles écouteuses, sa lutte contre la tuberculose qui finira par emporter à l'âge de trente-neuf ans. S'appuyant sur les recherches les plus récentes, le présent ouvrage va bien évidemment au-delà de ces stéréotypes et éclaire d'un nouveau jour nombre d'aspects aussi bien de sa vie que de son œuvre, toutes deux ici étroitement mêlées. C'est ainsi que cette monographie met particulièrement en lumière l'intéressante figure du père, Lorrain venu s'établir en Pologne à l'âge de la majorité, la jeunesse polonaise du compositeur, ses relations en France avec ses compatriotes immigrés ainsi que l'accueil réservé à ses diverses œuvres par la critique officielle. Ce livre est aussi un véritable guide à travers toute l'œuvre du compositeur, présentant pour la première fois l'intégralité de ses compositions, toutes ici passées en revue, y compris les plus minimes. Les plus importantes, et particulièrement tous les grands cycles, sont analysées avec une extrême minutie, qu'il s'agisse de leur forme et de leur langage sonore, de leur aspect novateur ou de leur conception esthétique, de leur pensée ou de leur expressivité.

05/1995

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Littérature française (poches)

Mon voyage en Amérique. suivi de Le retour

Premier texte autobiographique de son auteur, ce Journal d'une traversée de l'Atlantique donne l'occasion à Freddy Sauser, futur Blaise Cendrars, de faire l'inventaire de ses espoirs, de ses hantises et de ses lectures. Sur le Birma, il s'arrange pour ne jamais rencontrer l'"ostrogoth qui partage [sa] cabine". Vivant donc sur le pont, il observe l'océan qu'il associe à l'agitation de son âme. Sur un mode baudelairien, il perçoit le voyage comme un espace-temps suspendu. La contemplation de la mer - il compare les "collines" d'eau au "balancement gracieux des mammouths" - convoque une foule d'associations artistiques, et sous la plume du jeune écrivain défilent oeuvres et d'auteurs : Odilon Redon, Léonard de Vinci ou Ferdinand Hodler en peinture, Bach, Mozart et Beethoven en musique et, en littérature, Remy de Gourmont, Huysmans, Baudelaire, Verlaine, Maeterlinck, Maupassant. Ces jeux de reprise et de couture qui resteront sa marque sont nombreux dans ce premier écrit, rattachant l'écrivain en devenir à ce "jeu de miroirs littéraires dont Cendrars a très bien vu qu'il était la littérature même". Faisant diptyque avec Mon voyage en Amérique, Le Retour prend lui aussi la forme d'un cahier de notes. Mais le contraste est fort : oubliés l'orgueil et l'exubérance de l'aller, tout lyrisme a disparu. Confronté à lui-même, rentrant seul, le voyageur désabusé s'identifie à tous les "fatigués d'Amérique". Plus tard, en 1950, il confiera qu'à New York, en 1912, il mourait de faim mais "apaisait [s]a furie d'apprendre" en s'enfermant à la Central Library. Le jour de Pâques, la bibliothèque étant fermée, il était entré par hasard dans une église de la 5e avenue où se donnait La Création de Haydn. Et c'est à la suite de cette audition qu'il avait écrit, d'une traite, le poème qui signera son entrée dans l'avant-garde parisienne : Les Pâques à New York.

02/2015