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Extraits

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Développement durable-Ecologie

Notre environnement synthétique. La naissance de l'écologie politique

L'année 1962 est une date clef dans l'histoire de l'écologie politique. Deux ouvrages très importants paraissent en effet à cette date aux Etats-Unis d'Amérique qui vont se révéler décisifs pour l'entrée de la pensée écologiste sur la scène politique. Le premier est mondialement connu. C'est celui de Rachel Carson, Un printemps silencieux, dénonçant les conséquences de l'usage des pesticides agricoles, principalement le DDT, sur les milieux naturels. Son succès fut immédiat et mondial. Le second n'eut pas cette reconnaissance. Il ne figura pas parmi les best-sellers américains bien qu'il fut défendu par de grands scientifiques. Publié six mois avant le livre de Rachel Carson par Murray Bookchin (1921-2006) – sous le nom de plume de Lewis Herber –, il s'intitulait Our Synthetic Environment et passait en revue les causes de la très rapide détérioration de l'environnement naturel outre-Atlantique, conséquence de l'accélération du développement du capitalisme après la Seconde Guerre mondiale qui bouleversait de nombreux aspects de la vie quotidienne des personnes qui en avaient été jusque-là relativement préservées. Ce livre important n'avait jamais été traduit en français. Il nous a semblé important de combler cette lacune. Notre environnement synthétique est en effet un texte fondamental pour l'écologie politique, d'une remarquable lucidité sur les désastres écologiques qui s'annonçaient tout en s'efforçant de présenter une voie pour éviter le pire. Il était donc grand temps de rendre hommage au travail et à l'esprit visionnaire de Murray Bookchin.

04/2017

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Terreur

Classe tous risques

"Y a-t-il, en notre monde technologique, des gens qui aiment prendre l'avion ? Aussi étonnant que ce soit, je suis sûr que oui. Les pilotes aiment cela, ainsi que la plupart des enfants, et un certain nombre de fanas de l'aéronautique, mais c'est à peu près tout. Pour le reste d'entre nous, un voyage en avion est aussi charmant et aussi palpitant qu'une coloscopie". Stephen King. Que peut-il se passer quand vous êtes suspendu à dix mille kilomètres dans les airs, fendant l'espace à plus de huit cents kilomètres-heure et enfermé dans un tube en métal avec des centaines d'inconnus ? Les prestigieux auteurs réunis par Stephen King et Bev Vincent dans cette anthologie ont chacun leur réponse et vous risquez d'être un peu secoué. Ce volume contient : La cargaison de E. MICHAEL LEWIS, L'horreur des hauteurs d'ARTHUR CONAN DOYLE, Cauchemar à vingt mille pieds de RICHARD MATHESON, La machine volante d'AMBROSE BIERCE, Lucifer ! de E. C. TUBB, La cinquième catégorie de TOM BISSELL, Deux minutes quarante-cinq secondes de DAN SIMMONS, Diablitos de CODY GOODFELLOW, Raid aérien de JOHN VARLEY, Vous êtes libres de JOE HILL, Oiseaux de guerre de DAVID J. SCHOW, La machine volante de RAY BRADBURY, Des zombies dans l'avion de BEV VINCENT, Meurtre dans les airs de PETER TREMAYNE, L'expert en turbulences de STEPHEN KING, La chute de JAMES DICKEY. Introduction de Stephen King et postface de Bev Vincent. Traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Michel Pagel.

02/2022

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Littérature française

Le legs psycho-batave

La glorieuse odyssée apostolique des idoles psycho-bataves se poursuit dans ce deuxième volume en prise directe sur l'Eternité. Dix ans après les événements relatés dans Don Creux est mort, Sred Sweign, assisté de son page Jean-Pierre Paul-Poire, goûte une retraite bienheureuse dans son havre de New Bedford lorsqu'il apprend de son ami, l'officier de police Boulter Lewis, la nouvelle du décès de Hildegarde, sa soeur. Mais il ignorait que celle-ci avait, depuis leur dernière confrontation dans le Désert Mojave, épousé Carnaby Fletcher, le Témoin de Jéhovah le plus riche du monde. On missionne Jean-Pierre Paul-Poire pour retrouver la trace du fils prodigue, Jean Pop II (anciennement Jeremiah), inexplicablement terré dans une bourgade de l'Indiana, et à qui un héritage substantiel est promis en échange d'un service d'une nature pour le moins étonnante... Il est cependant un deuxième héritage auquel Sred Sweign accorde une plus grande importance, celui du Psycho-Batave, rejeté une première fois par Jean Pop II. Or peut-être un autre Psycho-Batave, distinct de celui enseigné par Randall Webb, ce père encombrant qu'il s'agit de tuer, s'est-il élaboré dans la solitude de Elwood, où s'est réfugié Jean Pop II, et peut-être Jean-Pierre Paul-Poire en sera-t-il le premier apôtre. Les phrères psycho-bataves sont de nouveau sur le pied de guerre : rixes sanglantes ! intimidations psychologiques ! magie incantatoire ! basket-ball ! pathologies rares et travestissements multiples ! On remue ciel et terre pour le legs psycho-batave.

09/2021

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Rock

Paul McCartney Coffret en 2 volumes. Paroles & souvenirs de 1956 à aujourd'hui

"Certaines personnes, lorsqu'elles atteignent un certain âge, aiment consulter leur journal intime pour se remémorer des événements passés. Je n'en ai jamais tenu ; ce que j'ai, en revanche, ce sont mes chansons - des centaines -, qui m'aident à ne pas oublier". Ainsi commence ce chef-d'oeuvre hors pair de sincérité et de puissance artistique. De sa jeunesse à Liverpool à sa carrière solo, qui se poursuit encore aujourd'hui, en passant par la décennie mythique des Beatles et de Wings, Paul McCartney a regroupé ici la version définitive des textes de 154 de ses chansons en les accompagnant de récits sur sa vie et son oeuvre. Organisés en deux volumes alphabétiques, ces textes racontent la naissance des chansons et parlent de ceux qui les ont inspirées : ses parents adorés, Mary et Jim ; son complice d'écriture, John Lennon ; Linda Eastman, sa "Golden Earth Girl" ; son épouse, Nancy McCartney ; et même la Reine Elisabeth, et beaucoup d'autres encore. On y découvre notamment l'origine de "Let It Be" , "Eleanor Rigby" , "Yesterday" et "Live and Let Die" , mais aussi les influences littéraires de Paul McCartney : Shakespeare, Lewis Carroll, ou Alan Durband, son professeur d'anglais au lycée. Précédé par une introduction du poète Paul Muldoon, prix Pulitzer, et nourri de plusieurs centaines d'images provenant des archives personnelles de Paul McCartney - manuscrits des chansons, peintures, photographies, dont une majorité inédites - cet ouvrage exceptionnel, qui couvre soixante-quatre ans de la vie d'un homme, est l'oeuvre définitive d'une légende vivante de la musique.

11/2021

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Littérature française

Le Vase de Gurgan. Contes

Avec ce vase, le livre s'ouvre sur un mystère qui restera à l'œuvre sous des symboles aussi antagonistes que le pige diabolique où s'est empêtré Théophile, docteur Faust villageois, et le diamant exceptionnel qui révélera l'hypocrisie d'un moderne pharisien. Un premier guitariste provoque un commentaire en acte de l'une des plus désagréables malédictions évangéliques. Un second prétend renouveler un vieux mythe où se sont affrontées la Musique et la Mort. Tandis qu'un fantôme s'échappe d'une lettre de Lewis Carroll, le rêveur de la Petite musique de nuit recevra, avec des souvenirs cruels, la certitude qu'un amour de l'adolescence revit quelque part dans sa force et sa fraîcheur. Un squelette de chat nous introduit à une méditation sur la résurrection des corps. La Guerre, mystère non moins déconcertant, fait les frais d'un dîner de têtes. Si les stratèges en balistique nous font dresser les cheveux, allons nous réfugier sur les toits de Rome où les personnages italiens d'Hoffmann se divertiront à nos dépens mais nous feront oublier, une nuit, les démons de l'épouvante, qui nous attendent dans la rue. Dans le vase de Gurgan, l'intérêt, d'abord fixé sur l'enveloppe, se concentre finalement sur le contenu qui demeure inaccessible. La valise, elle non plus, ne livrera son secret : ne contenait-elle que du vent, et le vase que de la bourre ? L'inquiétude provoquée, voire l'irritation du lecteur ainsi tenu en haleine sont-elles présomption suffisante pour affirmer que vas et valise contenaient un trésor ?

04/1983

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Policiers

La Part d'ombre de nos chats

Un magnifique jeune chat roux s'immisce dans la vie d'Alice Muleau. Elle le nomme Ginger. D'où vient-il ? Savoir avec qui elle doit partager ce chat adoré devient une obsession. A tel point qu'elle équipe le matou d'un GPS, découvrant son appartenance à un voisin, l'affable mais inquiétant Félix Lachat, dont elle ne va pas tarder à tomber amoureuse. Mathieu Marshall, jeune commercial du Chat gastronome, a repéré Ginger sur YouTube. Il équipe le chat d'une caméra afin de tourner une vidéo promotionnelle. Notre matou filme dans le voisinage une scène scabreuse qui plonge Alice dans le désarroi. Soutenue par Mathieu, elle part en quête des protagonistes de cette scène et n'aura de cesse de découvrir les secrets de ses proches voisins. Tandis que Ginger devient un influenceur félin reconnu grâce à YouTube, Alice piétine dans une enquête difficile et risquée. Elle persévèrera jusqu'à de douloureuses révélations". La part d'ombre de nos chats" aborde des questions sociétales : relations sexuelles entre mineurs et adultes, emprise du numérique et des réseaux sociaux sur la vie des individus, et nous interpelle sur notre relation aux animaux, si fondamentale. Ce roman, clin d'oeil à l'oeuvre de Lewis Carroll, narre avec dérision l'itinéraire d'une jeune femme de 34 ans au chômage, un peu paumée, tout en rendant hommage à la gent féline. Le chat Ginger, devenu une star du Net, constitue le fil conducteur de ce récit contemporain qui séduira les admirateurs inconditionnels des félins.

09/2020

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Policiers

Tout le monde te haïra. Une enquête de Tracy Bradshaw et Nimrod Russell

En ce début d’hiver rigoureux, Alice Lewis débarque à White Forrest, petite ville côtière du sud de l’Alaska, dans l’espoir de retrouver sa soeur, Laura Barnes, dont la disparition, étrangement, semble n’inquiéter personne à part elle. Désemparée, elle s’offre les services d’un ancien flic au passé trouble devenu détective privé, Nimrod Russell. L’homme va très vite découvrir que la disparue travaillait à un reportage sur une mystérieuse affaire : un navire ayant sombré en 1920 au nord du pays, avec à son bord une centaine d’orphelins russes. Si les corps des marins ont été extraits des glaces, ceux des enfants semblent s’être volatilisés… Mais ce n’est pas la seule énigme qui accapare l’attention de la communauté de White Forrest : un notable a été retrouvé pendu par les pieds dans sa grange, éventré de la gorge au sexe à l’aide d’un hakapik, l’arme inuit servant à abattre les phoques. Le lieutenant Tracy Bradshaw qui récupère cette sordide affaire va bientôt mettre au jour les étonnantes pratiques sexuelles de la victime. Sa mort serait-elle le simple résultat d’un jeu amoureux qui aurait mal tourné ? Forcés à retravailler en binôme au sein de la police de White Forrest, Nimrod et Tracy vont devoir unir leurs efforts pour résoudre ensemble leurs enquêtes respectives, qui n’ont aucun lien en apparence. Dans un Alaska d’une sauvagerie implacable, la ruée vers l’horreur a bel et bien commencé.

11/2015

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BD tout public

Mon Lapin Quotidien N° 9, février 2019

Mon Lapin Quotidien numéro 9 se consacrera exclusivement à : LA COMMODE. C'est à dire à LA COMMODE sur laquelle on trouve mon cul... . Ou pas. MLQ n'oublie JAMAIS de se dire "ou pas" dès qu'il a une idée. MLQ n'est pas le journal des lecteurs qui savent à quoi s'attendre. MLQ est le journal qui n'attend pas de savoir. MLQ est le journal d'une expérience en cours. MLQ est une entreprise qui vise à rendre visible l'imprévisible. MLQ ne tient que les promesses (mais alors : toutes les promesses) qu'il ne fait pas. MLQ réalise soudain que toute tentative de définition est vaine, incomplète, insatisfaisante. MLQ promet désormais de ne plus parler de lui-même qu'au, et seulement au : temps passé... . Ou pas. Ceux que l'on peut quand même espérer trouver dans ce miracle d'équilibre, mille fois tenté et enfin réalisé, entre le monde des mots et celui des images : David B. , Pacôme Thiellement, Denis Robert, Dominique Lestel, Lewis Trondheim, Joko, Corinne Taunay, Phileas Pym, Jean-Yves Duhoo, Vincent Pianina, Rocco, Florence Dupré la Tour, Hervé Le Tellier, Etienne Lécroart, Rudy Spiessert, Charles Berberian, Thomas Baumgartner, François Ayroles, Agnès de Cayeux, Clémentine Mélois, Dorothée de Monfreid, Killoffer, Vincent Vanoli, Denis Bourdaud, Edmond Baudoin, Eric Chevillard, Jochen Gerner, Fabio Viscogliosi, Morvandiau, Alex Baladi, Aurélie William Levaux, Christophe Levaux, Thierry Longé... et puis, et puis... 90 auteurs dans notre numéro 7. Peut-on en faire le tour ? Le doit-on ? Quelqu'un dit-il mieux ? A ces questions, une seule réponse : "NON ! "

02/2019

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Formule 1

La formule 1, ma famille 

Pendant quarante années, j'ai eu la chance de faire un métier exaltant qui m'a conduit sur tous les circuits, les rallyes, les épreuves d'endurance du monde entier. Tout au long de cette vie trépidante, dans les avions, sur les routes, sur les pistes des déserts, j'ai appris. J'ai toujours appris de ces sportifs fabuleux, de ces pilotes que j'ai vus en action, avec leur force et leurs faiblesses. J'ai vu tous les grands prix disputés par Alain Prost et Ayrton Senna entre 1980 et 1994, j'ai commenté tous les grands prix de Michael Schumacher entre 1991 et 2012, tous ceux de Mika Hakkinen, j'ai suivi et je suis encore aujourd'hui la carrière de Lewis Hamilton et de Max Verstappen, j'ai rencontré des personnages extraordinaires comme Jacky Ickx, " Pesca ", " Bebel ", Jean Alesi, Patrick Tambay, René Arnoux, Gilles Villeneuve, Nelson Piquet, Nico Rosberg, sans oublier mon vieil ami Jacques Laffite. Je n'ai pas vu courir Juan Manuel Fangio, mais je l'ai vu à Buenos Aires, j'ai vu courir Stirling Moss quand j'étais lycéen, j'ai rencontré plusieurs fois Enzo Ferrari. Et je n'ai pas la place de dresser ici la liste des grands ingénieurs qui m'ont disséqué les F1 les plus perfectionnées en me disant : " Voilà comment ça marche ". " Fais un métier que tu aimes, et tu n'auras pas à travailler un seul jour ". Il paraît que c'est Confucius qui a dit cela. Je ne me rappelle plus sur quelle Formule 1 il courait...

09/2022

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Romans policiers

Le meurtre de Clara

Unique, une reprise originale, entre absurde et étrange, un polar merveilleux qui vous rappellera l'univers et romantique du créateur de Casse-Noisette et le Roi des Souris : Hoffmann. A LA CROISEE DES UNIVERS Avec Le Meurtre d'Alice, Kobayashi nous proposait une version thriller de la folie du Monde des Merveilles. Un monde du rêve qui propulse les personnages japonais du roman dans le monde de Lewis Carroll. Après avoir élucidé la série de tragédies autour d'Alice, Ken Imori, le personnage principal, qui prend les traits de Bill le lézard dans le monde onirique, se retrouve face à une nouvelle énigme : qui est cette nouvelle étudiante qui semble le connaître ? Et pourquoi lui demande-t-elle de l'aider ? Lettres anonymes, accident de voiture, piège, disparition, et faux-semblants... Bill sera-t-il à la hauteur de cette nouvelle aventure ? LA MECANIQUE INVERSEE DE L'UNIVERS INQUIETANT D'HOFFMANN Après un monde où l'on marche sur la tête, Yasumi KOBAYASHI plante le décor d'un monde où l'on trafique les cerveaux : des automates, des être mi-mécaniques, mi-enchantés sont mêlés au mystère de Clara. Les personnages d'Hoffmann sont repris avec précision, du Casse-Noisette à Madame de Scudéry, transformée en enquêtrice hors pair. Le marchand de sable et le personnage du savant fou semblent avoir inspiré Kobayashi, qui réserve à Bill d'autres tourments que son ignorance de lézard amnésique. L'ensemble de l'oeuvre de Yasumi KOBAYASHI a reçu en 2021 la distinction posthume du Grand prix d'excellence SF japonaise.

12/2022

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Jouets, bijoux, cerfs-volants

Le Tour du monde en 8 tissages de perles miyukis

Découvrez les perles miyukis et réalisez des tissages d'animaux et de paysages, à monter en bijoux ou en accessoires déco ! D'origine japonaise, les perles miyukis sont cylindriques, fines, régulières, et disponibles dans une multitude de coloris. A l'aide d'un simple fil et d'une aiguille, elles permettent de composer de ravissants tissages ! Elodie Aubry (@litlle_mlle) vous invite à explorer les principales techniques de tissage, le peyote et le brick stitch, pour réaliser 80 tissages d'animaux et de paysages, tissés sous le forme de timbres et de polaroïds que vous destinerez à votre décoration ou à des bijoux. Faites le tour des continents avec l'éléphant Patty Derme en Asie, le lapin Gary Herne en Europe, l'aigle Roy Hale en Amérique du Nord, le singe Lewis Thiti en Amérique latine, le lion Ross Fey en Afrique, la pieuvre Molly Usque en Océanie ou encore le phoque Yves Vernal en Antartique... Embarquez avec eux pour Miyukiland ! Entrez dans l'univers poétique et haut en couleur de Little Mlle et découvrez pas à pas : Une introduction détaillant le matériel nécessaire, un mode d'emploi pour lire les diagrammes, des conseils pour choisir ses couleurs et de nombreuses idées pour utiliser ses tissages et les monter en bijoux (broches, sautoirs) ou en petits accessoires (magnets) Des pas à pas illustrés pour apprendre les techniques de base : le tissage peyote et le tissage brick stitch 80 adorables diagrammes d'animaux et de paysages, accompagnés de conseils pour les étapes techniques De superbes photos par @jesussauvage Amoureux du DIY, lancez-vous !

01/2024

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Science-fiction

Romans terrifiants

Surgi de l'au-delà, un casque géant tombe dans la cour d'honneur du Château d'Otrante et tue le fils du prince. Des guerriers de marbre descendent de leur socle et saignent du nez. Viendra d'Angleterre à leur suite, dans un concert de gémissements et d'enlèvements, de viols et d'assassinats et dans des décors de cachots, caveaux, confessionnaux, cimetières, châteaux et monastères baignés par la lune ou assaillis par l'orage, un cortège de nonnes sanglantes, de spectres bruyants, de moines impudiques, d'inquisiteurs masqués et d'orphelines ravies à leur couvent ou à leur fiancé... De cette masse de prodiges et méfaits entretenus par le fol engouement du public émerge l'inspiration de quatre maîtres incontestés. D'abord Horace Walpole, initiateur du genre avec Le Château d'Otrante (1764), puis Ann Radcliffe, spécialiste du surnaturel expliqué et dont Le Confessionnal des Pénitents noirs (1797) montre le triomphe de l'amour sur l'Inquisition et ses chambres de torture. Avec Le Moine (1795) de Matthew Gregory Lewis, l'intervention directe du diable porte le surnaturel à l'incandescence et l'amour jusqu'au blasphème. Le roman de la terreur a cédé la place au roman du Mal. Un Mal qui, dans Melmoth ou l'Homme errant (1820) de C.R. Maturin, va quitter les lieux de l'inspiration gothique pour écraser des hommes sous leur destin aux quatre coins du monde. Parmi les nombreux écrivains que le roman noir terrifiant a fascinés à l'aube du romantisme, de Balzac à Baudelaire en passant par Charles Nodier, Victor Hugo et George Sand, on retiendra l'auteur des célèbres Contes. Les Élixirs du diable (1816) d'Hoffmann constituent l'hommage du romantisme à un genre qu'on jugera frénétique et mal famé.

06/2014

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Gestion

Communication. 2e édition

Quels sont les champs pratiques et théoriques de la communication aujourd'hui ? Pourquoi la communication est-elle devenue une valeur centrale dans la société contemporaine et un enjeu de plus en plus stratégique pour les organisations ? Quel est l'impact des médias et des réseaux sociaux sur les pratiques de communication ? En quoi les notions d'opinion, d'image, de réputation et, bien sûr, de relation, sont-elles structurantes ? Pourquoi la communication devient-elle relationnelle, au risque d'être disqualifiée ? Profondément redéfinie par l'explosion des médias sociaux et l'émergence de nouveaux comportements, la communication ne peut être envisagée hors du contexte de société dans lequel elle se déploie. Ce manuel, entièrement mis à jour dans cette 2e édition, ouvre les perspectives économiques, sociologiques, sémiotiques et ethnologiques indispensables à l'étudiant pour réussir son cursus d'études en communication. Il propose : des cas concrets pour introduire les concepts ; un cours en couleur, illustré d'exemples et de visuels ; l'actualité des concepts proposés par des enseignants-chercheurs dont la contribution est prolongée par le témoignage de professionnels ; des exercices d'application pour faciliter l'acquisition des connaissances de manière ludique, s'évaluer et s'entraîner. Les auteurs Christophe Alcantara, Laurence Allard, Nicole D'Almeida, Yves Chevalier, Valérie Croissant, Gustavo Gomez-Mejia, Benoit Heilbrunn, Valérie Jeanne-Perrier, Emmanuelle Lallement, Georges Lewi, Sylvie Merran-Ifrah, Andréa Semprini, William Spano, Jean-François Tétu, Yves Winkin, Romain Zerbib.

07/2020

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Livres 3 ans et +

Classiques pour petits et grands. Alice au pays des merveilles ; Le magicien d'Oz ; Les quatre filles du Dr March ; Peter Pan

Quatre classiques de l'enfance réunis en un volume illustré en couleurs La jeune Alice s'ennuie à ne rien faire, auprès d'une soeur qui lit des livres sans images. Quand surgit un lapin vêtu d'une redingote et de gants blancs, la curiosité la pousse à le suivre au fond de son terrier. Après une chute interminable, une clé d'or lui donne accès à un corridor - trop étroit, hélas, pour continuer sa filature. Elle se hasarde alors à goûter au flacon qui porte l'étiquette "BOIS-MOI" . Un poison ? ... C'est pour l'une des filles du doyen de Christ Church que Lewis Carroll imagina, lors d'une promenade en barque, l'étrange aventure d'Alice au pays des merveilles (1862). D'autres péripéties attendent la petite Dorothy dans Le Magicien d'Oz (1900), de Lyman Frank Baum : sa maison a été enlevée par une tornade et transportée dans les airs jusque dans un pays extraordinaire, qu'elle explore en compagnie d'un épouvantail, d'un bûcheron en fer-blanc et d'un lion poltron... Quant à Wendy et ses frères, ils iront de surprise en surprise sur l'île peuplée d'Indiens et de corsaires où Peter Pan et la fée Clochette les emmènent une nuit de 1911, en les enlevant à leurs parents... A l'inverse, Meg, Beth, Amy et Jo, les quatre filles du Dr March, nées en 1868 de l'imagination de Louisa May Alcott, évoluent dans un monde aussi réel que le nôtre. Elles n'en ont pas moins passionné des générations de lectrices et connu, elles aussi, la consécration cinématographique.

11/2019

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Histoire de France

Là-bas la France. Souvenirs d'une Algérie heureuse

Eté 1962. Un million de Français quittent l'Algérie, leur terre natale, pour un voyage sans retour. Sur le pont arrière d'un bateau, ils regardent s'éloigner ce pays qui leur a tout donné et tout repris. Certains pleurent. D'autres S'évanouissent. L'Algérie ? Ils ne veulent plus en entendre parler. Quarante ans ont passé. Depuis, les Pieds-Noirs ne font plus que ça évoquer le pays, se rencontrer et réécrire au travers d'un millier d'amicales et d'associations une histoire vraie, la leur. Y sont-ils parvenus ? Sans aucun doute. Le couscous est devenu le plat préféré des Français, sur les écrans La Vérité si je mens a fait un tabac, le raï et le chaâbi ont envahi les bacs, et les petits gars de Bab El Oued - d'Albert Camus à Roger Hanin, de Patrick Bruel à Etienne Daho, en passant par le philosophe Jacques Derrida, le journaliste Jean-Pierre Elkabbach, la réalisatrice Nicole Garcia ou Jean-Claude Darmon, l'homme clé du football - ont tous gravi les échelons de la célébrité. Avant eux, qui s'en souvient des marques désormais célèbres, comme Orangina, l'apéritif Picon, les pâtes alimentaires Rivoire et Carret, les jeans Rica Lewis ou le Cristal Anis, avaient vu le jour là-bas. Et aussi quelques champions hors catégorie comme le boxeur Marcel Cerdan et le couturier Yves Saint-Laurent. Avec plus de trois cents documents, photographies, affiches de publicité, tableaux ou encore dessins, pour la plupart inédits et très précieux, Elisabeth Fechner nous entraîne dans un livre empli d'une nostalgie pétillante, sur les traces d'une Algérie mythique, à découvrir ou à redécouvrir.

11/2003

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Sociologie

Notre Bibliothèque Verte (vol.1)

40 notices (en deux volumes) associées deux par deux ; des philosophes, des écrivains, des peintres, des cinéastes qui, de l'Antiquité à nos jours, d'Epicure à Gébé, défendent la nature et la liberté. La tradition théorique, littéraire et artistique des écologistes radicaux, anti-industriels, naturiens, etc. Ce que l'on désigne du mot d'écologie, forgé ; au XIXe siècle par Ernst Haeckel, est à la fois notre façon native d'être au monde, un sentiment et une pensée, illustrés depuis Hésiode et Epicure par une infinie chaîne d'auteurs et d'artistes ; et la seule idée neuve apparue en politique depuis plus d'un demi-siècle - en France, grâce à Pierre Fournier et Alexandre Grothendieck parmi tant d'autres. Cette défense indissociable de la nature et de la liberté est le bien commun de tous ceux qu'anime l'instinct de vie ; écologistes radicaux, anti-industriels et anti-autoritaires, luddites, "décroissants" , primitivistes, naturiens, etc. Pour renverser l'actuel déferlement de biophobie chez les hommes-machines, il nous faut d'abord restaurer notre histoire, notre culture, notre corpus théorique, littéraire et artistique : les vies et les oeuvres de tous les vieux amis de la Terre. Et l'on verra alors que nous disposons d'un héritage d'une richesse et d'une ancienneté merveilleuses au regard des misérables courants industrialistes et saint- simoniens. _________ Notices du volume 1 : Epicure & Kaczynski Jacques Tati & Jaime Semprun Kropotkine & Zamiatine Ray Bradbury & son Feu de joie Léon Tolstoï & les Naturiens Simone Weil & Georges Bernanos Elisée Reclus & les Impressionnistes Jean Brun & Ivan Illich Murray Bookchin & Edward Abbey Samuel Butler & John Bruner Landauer & D. H. Lawrence Patrick Geddes & Lewis Mumford Hésiode & Castoriadis

02/2022

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Entre deux guerres

Le Paris des écrivains américains. 1919-1939

Paris dans les années 1930 : " le nombril du monde ", tout comme " la toile de fond naturelle pour l'art et la littérature du XXe siècle ". Pourquoi tant d'écrivains américains, parmi les meilleurs de leur génération, affluèrent-ils à Paris dans l'entre-deux-guerres ? Quelle fut leur vie matérielle, sociale et intellectuelle dans la Ville Lumière ? Que découvrirent-ils ? Telles sont quelques-unes des questions que soulève le présent ouvrage. L'auteur raconte les expériences vécues dans la capitale française par de grands écrivains, dont trois prix Nobel (Ernest Hemingway, Sinclair Lewis et T. S. Eliot) et par des dizaines d'autres auteurs célèbres déjà en leur temps, comme Scott Fitzgerald, Henry Miller, John Dos Passos, Ezra Pound, Anaïs Nin. Ces intellectuels voulaient fuir une Amérique ressentie par eux comme matérialiste, intolérante, conformiste, puritaine, en somme étouffante et fermée aux choses de l'esprit. Une place particulière est accordée aux Noirs, qui cherchaient à s'épanouir loin des terribles contraintes de la ségrégation raciale. A Paris, les Américains trouvaient d'abord la liberté, celle des moeurs (alcool, drogue, sexe) et celle de l'esprit. La découverte d'une ville pétrie d'histoire, les promenades dans les beaux quartiers et les arrondissements populaires, la visite des musées, les spectacles, les lectures, les rencontres offraient d'innombrables sources d'inspiration et de réflexion. Tous furent marqués par l'éclosion de nouveaux courants, comme le dadaïsme, le surréalisme ou le cubisme. Henry Miller disait que Paris était " le nombril du monde ", Gertrude Stein observait que cette ville constituait " la toile de fond naturelle pour l'art et la littérature du XXe siècle ".

06/2021

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Photographie

Catherine Deneuve. Portraits choisis

Sous la responsabilité d'Antoinette Fouque pour les éditions des femmes et de Jean-Pierre Lavoignat pour Studio Magazine Catherine Deneuve débute très jeune à l'écran, dans le sillage de sa soeur, Françoise Dorléac. En plus de cinquante ans de carrière, elle s'est imposée comme la plus célèbre représentante du cinéma français. De son impressionnante filmographie, on peut citer Les Parapluies de Cherbourg et Les Demoiselles de Rochefort (Jacques Demy, 1964 et 1967), La Chamade (André Cavalier, 1968), Tristana (Luis Bunuel, 1979), Le Dernier Métro (François Truffaut, 1980), Drôle d'endroit pour une rencontre (François Dupeyron, 1988), Hôtel des Amériques et Ma saison préférée (André Téchiné, 1981 et 1993), Mères et Filles (Julie Lopes-Curval, 2009). Ce livre est pour l'essentiel constitué de photos exposées au Pavillon des Arts, à Paris, en novembre 1990 à l'initiative de Studio Magazine dans le cadre du Mois de la Photo. Répondant au souhait de Catherine Deneuve, les photographes ont accepté de céder gracieusement leurs droits de reproduction et de publication afin que les bénéfices de ce livre soient intégralement reversés à l'association Arcat-Sida pour le développement de ses actions dans la lutte contre la maladie : information, recherche et action sociale. Photographies de : Richard Avedon, David Bailey, Raymond Darolle, Marie-Laure de Decker, Dityvon, Milton H. Greene, Pamela Hanson, Dominique Issermann, Just Jaeckin, Mikaël Jansson, Brigitte Lacombe, Jean-Jacques Lapeyronnie, Annie Leibovitz, Sam Levin, Peter Lindbergh, Barry McKinley, Harry Meerson, Sarah Moon, Helmut Newton, André Rau, Man Ray, Bettina Rheims, Marianne Rosenstiehl, Luc Roux, Jerry Schatzberg, Jean-Loup Sieff, Bert Stern, Studio Harcourt.

03/1993

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Cuisine

Le meilleur de l'Alsace

Elle est franche, fraiche, généreuse, aime le sucré comme le salé, raffole des charcuteries, comme des pâtisseries, prise les bredele comme les knacks ou la leberwurst, la choucroute comme levacherin glacé, la bière comme levin, l'eau-de-viecomme l'eau tout court, minérale ou de source, elle est généreuse, hospitalière, diverse, variée, moderne et ancienne à la fois, sait se montrer tendance et contemporaine, sans jamais renier ses bonnes traditions. Qui ça ? Mais l'Alsace bien sûr ! La plus gourmande des régions de France, qu'on s'apprête 'à remettre à sa place au coeur de l'Europe, hors l'entité "Grand Est", fusionnant Haut-Rhin et Bas-Rhin, n'ayant jamais cessé d'être elle-même. A ta fois une et indivisible, formidable vivier de poissons d'eau douce, de beaux gibiers, de saucisses exquises, de pains d'épices, gâteaux et douceurs propres à faire resurgir des souvenirs d'enfance, l'Alsace est cependant variée.C'est bien cette Alsace du goût, dans ce qu'elle a de meilleur, que nous avons voulu vous conter ici : Maurice Rougemont avec ses images restituant le geste auguste du bon ciseleur, Gilles Pudlowski avec des mots qui évoquent l'histoire et narrent la légende. En trente chapitres, de taille inégale, mais d'égale passion, voilà une Alsace qui aime les nouilles et la tarte flambée, le pain d'épices et le munster. Une Alsace qui ne craint pas les saveurs fortes, qui passionne les visiteurs, les retient dans ses sillons les plus denses, ses labyrinthes les plus féconds, ses winstubs secrètes et ses brasseries qui renaissent. Une Alsace bonne à vivre, facile à aimer, douce à savourer.

06/2019

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Littérature française

La victime n'était pas au rendez-vous

"Je suis en retard ! Je suis en retard ! Vite, vite ! Je vais manquer mon rendez-vous" . Qui ne se souvient pas de ces paroles du lapin consultant sa montre géante avec inquiétude "d'Alice au pays des merveilles" version Disney ? Je me suis toujours demandé où il courait ce personnage de Lewis Carroll, et à qui il avait posé un lapin ? Si ça, ce n'est pas un gag ! Mais on peut affirmer, sans trop se tromper, que, depuis la nuit des temps, le lapin est un animal présent à bien des rendez-vous ! Cependant, si, comme dans notre histoire, c'est la victime qui n'est pas au rendez-vous, ce n'est plus une "lapinerie" , mais un drame, et à plus forte raison quand la victime est une "lapine" . Le "drôle de lapin" s'appelle Gil Wagner. Il veut se "débarrasser" de sa femme Aurore, devenue gênante ; surtout depuis qu'elle a rencontré Franck, un jeune romancier du Midi - un divorce ruinerait tous ses projets. Avec l'aide d'un complice, il met au point un alibi que ne renieraient pas les plus grands maîtres du crime, mais le jour "j" Aurore n'est pas au rendez-vous et c'est une autre comédienne qui est tuée à sa place. Heureusement, avec l'aide de Franck l'inspecteur Ripley saura tirer les choses au clair et sera finalement au rendez-vous ! Un polar fiction, de l'intrigue, de l'amour et beaucoup, beaucoup d'humour. Jean-Claude tient à avertir ses lecteurs qu'il s'agit d'un roman humoristique donc, il faut s'attendre à quelques fantaisies...

10/2013

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Philosophie

L'identité. Une fable philosophique

Ce livre prend appui sur les analyses logiques et ludiques de Lewis Carroll pour souligner le caractère fictif et labyrinthique de l'identité. Contre le sophisme du particularisme culturel, ce livre place l'identité dans une réflexion sur la frontière, en abandonnant les crampes mentales que donne la notion d'appartenance unique. Comment mettre en avant les observations et les expériences plutôt que les convictions et les jugements expéditifs ? Cette question, mise en évidence par des philosophes empiristes comme David Hume ou des logiciens comme Bertrand Russell, sert de pivot pour substituer au débat idéologique contemporain sur l'identité, les constructions fictives des philosophes, des constructions rationnelles qui prennent le relais des anciennes épopées pour penser le mien bien plus que le moi. L'identité comme fable philosophique repose sur le réseau sémantique des emprunts et des métamorphoses. C'est une notion qui nous permet de refaire le lien avec la puissance onirique d'un personnage comme Alice dans Les aventures d'Alice au pays des merveilles. L'enseignement des songes d'une part, les exigences du droit d'autre part sont un antidote aux crispations identitaires. L'exemple de la culture arabo-musulmane sert de mise à l'épreuve des thèses présentées ici. Cette culture, loin d'être enfermée dans une spécificité, est par bien des aspects, pensons à Averroès, le fonds anonyme de la culture européenne de la Renaissance du XVIe siècle et de celle des Lumières du XVIIIe siècle. Comparer sans égaler les productions culturelles est une activité qui aide à comprendre comment s'inscrivent dans la vulnérabilité des corps l'exil, l'accent, la voix : autant d'expressions flottantes de l'identité.

02/2011

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Sports

Sport, malédiction des noirs ?

Et si le sport n'était qu'un nouveau ghetto pour les Noirs ? Ni réquisitoire ni plaidoyer, cet ouvrage pose habilement la question de la reconnaissance sociale des Noirs. Pour y parvenir, Mathieu Méranville s'est interrogé sur le sport comme facteur de promotion sociale. Lorsque la politique se mêle au sport (Jesse Owens lors des JO de Berlin, le Black Power aux JO de Mexico), que les Noirs font des sports de Blancs (Laura Flessel, Surya Bonaly ou Lewis Hamilton) ou que l'esthétique noire finit par primer sur le résultat lui-même (Ali, Pelé, Jordan), il y a là toute une série d'exemples qui laissent forcément dubitatif. Pour autant, la force de cet ouvrage n'est pas de jouer les moralisateurs à bon compte, encore moins de se poser en défenseur de la cause des Noirs. Faire évoluer le débat sur les ségrégations sociales ou, pour utiliser une expression à la mode, pratiquer une forme de discrimination positive, là est l'intention de l'auteur. Et s'il n'a pas échappé à Mathieu Méranville que le déséquilibre homme blanc - homme noir n'est pas d'aujourd'hui, tous ces grands champions noirs renforcent cette idée d'altérité face à l'histoire. D'ailleurs, pour certains, on en oublierait presque la couleur de leur peau. Car ce corps noir que les champions maltraitent fut d'abord voué à une culture du travail (esclavage, colonialisme) avant d'être considéré comme un bel objet de culture sportive et d'esthétisme, voire de réussite sociale... II reste alors une question qui brûle les lèvres : et s'il n'y avait pas le sport ?

09/2007

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Critique littéraire

Le cahier Rouge des chats

Cette anthologie inédite réunit plus de soixante-dix textes célèbres et moins célèbres, ayant le chat pour héros. Divisée en six parties ("Le chat idéal", "Le chat magique", "L'animal des rois", "Le chat et les écrivains", "Les malheurs des chats", "Le chat, héros de la littérature"), les écrits qui la composent sont français ou anglais, classiques ou modernes, et tous ronronnant de plaisir et de malice. On y trouvera des mythes et des histoires rapportés par Cicéron, Hérodote ou Plutarque ; des anecdotes sur les chats à la cour des rois, par la féroce princesse Palatine ou la tendre Mme Campan ; de grands classiques de la littérature féline, comme le Raminagrobis de Rabelais, L'Epitaphe d'un chat de Du Bellay, Le Chat botté de Perrault, Le Chat Murr de Hoffmann, le chat du Cheshire de Lewis Caroll, Le Chat de Baudelaire. Les plus grands amoureux des chats ne sont-ils pas les écrivains ? Voici l'Histoire de mes bêtes d'Alexandre Dumas, le Bestiaire de Paul Léautaud, la Vie de deux chattes de Pierre Loti. Le Cahier Rouge des chats comprend enfin de nombreux inédits : des interviews d'Alphonse Daudet, d'Edmond de Goncourt et de Stéphane Mallarmé, ainsi que trois nouvelles inédites de jeunes écrivains français. Un humoriste français avait déclaré que "Dieu a inventé le chat pour permettre à l'homme de caresser le tigre". Le voici rusé, miaulant, caressé, admiré, aimé, adoré, vénéré, sous nos yeux, dans nos bras. L'anthologie a été réalisée par l'auteur de l'anthologie Napoléon par ceux qui l'ont connu, un succès de la collection (Cahiers rouges, 2014).

10/2015

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Littérature française

OEUVRES COMPLETES. Tome 6

Le Moine paraît à Londres en 1796. Il rend aussitôt célèbre Matthew Gregory Lewis, un jeune Anglais de vingt ans qui l'a écrit près de deux ans auparavant, et, alors que toutes ses autres oeuvres trouveront l'oubli, il suffira à sa gloire future. Considéré comme l'un des chefs-d'oeuvre du roman gothique ou roman noir, redécouvert par les surrélistes - André Breton écrivait en 1924 que "le souffle du merveilleux l'anime tout entier" -, ce Moine, où la plus atroce des réalités se mue en fantastique et qui fait "du surnaturel une réalité comme les autres", dont l'érotisme flamboie dans la profanation, l'inceste ou la putréfaction, où les fantasmes se déploient dans la mort toujours présente, Antonin Artaud, en 1930, décide d'en refaire scintiller la magie, d'en rouvrir le souterrain où le viol a les cadavres pour témoins, de donner une vie neuve à ces amants fascinants et hautains que sont le moine Ambrosio et le démon Mathilde. Ce n'est pas une traduction qu'il entreprend alors, mais, il le dit lui-même, "une sorte de "copie" en français du texte original". Pour ce travail, il utilise la traduction la plus fidèle, celle que Léon de Wailly avait faite en 1840. Et s'il ne se prive pas de lui emprunter lorsque sa langue romantique ne contrarie pas le mouvement qu'il désire imprimer au récit, la plupart du temps il n'en use que comme d'un matériau brut qu'il modèle en profondeur, resserrant, élaguant, récrivant, renforçant la couleur, ajoutant même au besoin pour donner un tour plus théâtral au déroulement des intrigues qui s'entrecroisent.

04/1982

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Ethnologie

Le partage des savoirs. Discours historique et discours ethnologique

Pour l'Europe civilisée, le Nouveau monde est un autre monde : les moeurs paraissent sauvages, la religion absente, l'esprit dégradé. Les peuples sont sans écriture, sans archives ni Etats. Ils échappent donc à l'histoire sous toutes ses formes, morale, civiles et politique. Les peuples à écriture relevant en toute noblesse du territoire de l'historien, ceux qu'on appelle sauvages seront l'objet propre des ethnologues. Tel est le partage originel des savoirs. Un partage jamais assuré, dont Michèle Duchet retrace les avatars chez quelques grands auteurs. Ainsi Lafitau intègre les Américains dans l'histoire en les comparant aux hommes des " premiers temps ", mais il les en exclut du fait de leur apparent immobilisme. Voltaire passe le sauvage aux profits et pertes d'une histoire universelle des progrès de l'esprit humain. Malthus fonde le principe de population sur l'étude de toutes les sociétés, sauvages ou civilisées. Cornélius de Pauw ne voit dans les Indiens que des hommes dont la complexion altérée et le génie borné arrêtent le progrès. Hegel conçoit des peuples sans histoire et les rejette du côté de la nature. Lewis Morgan, par l'étude des systèmes de parenté, fait de l'ethnologie une science et retrace l'histoire de l'humanité primitive. A sa suite, Engels intègre le non-historique à l'histoire et défend l'unité fondamentale du genre humain. Claude Lévi-Strauss refuse pour sa part l'idée d'une histoire cumulative et se veut fidèle à Jean-Jacques Rousseau en distinguant les sociétés froides sans écriture, mais productrices de mythes. Un partage qui n'échappe certes pas à l'histoire... d'où la complexité de ses effets.

02/1985

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Littérature anglo-saxonne

Cardiff, près de la mer

Une plongée au coeur de la psyché féminine, entre cauchemars et délicieux frissons Dans ce recueil de quatre longs récits à suspense, Joyce Carol Oates se joue de secrets familiaux tous plus glaçants les uns que les autres. Ainsi en va-t-il de Clare, adoptée à l'âge de deux ans, qui reçoit en héritage de parents inconnus une étrange propriété à Cardiff, dans le Maine. Malgré l'accueil chaleureux que lui réservent ses tantes excentriques, ce legs empoisonné contraint la jeune femme à exhumer le douloureux passé enfoui dans sa mémoire. Ainsi en va-t-il aussi de Mia, enfant solitaire qui apprivoise une chatte sauvage et qui, plutôt que d'en faire son animal de compagnie, trouvera en elle sa plus fervente protectrice face aux hommes violents de son entourage, jusqu'au point de non-retour. Ou d'Alyce, brillante étudiante qui, se découvrant enceinte de son chargé de travaux dirigés, laisse un éminent professeur passionné de Lewis Carroll la prendre sous son aile. Et enfin Elisabeth, nouvellement mariée, bien résolue à protéger le fils de son époux miraculeusement épargné au moment du suicide de sa mère, célèbre poétesse qui a également tué sa fille cadette. Hantée par la voix de celle qui l'a précédée dans la vieille demeure de Cape Cod, Elisabeth résistera-t-elle à sa fascination pour le garage interdit où mère et fille ont perdu la vie ? En instillant dans chacun de ces récits un oppressant et délicieux sentiment de malaise, Joyce Carol Oates brouille avec brio les frontières entre rêve et réalité, semant le doute dans l'esprit du lecteur terrifié.

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Histoire et Philosophiesophie

De l'intérieur du monde. Pour une philosophie et une science des relations

Michel Bitbol repense dans ce livre la théorie de la connaissance pour l'adapter aux découvertes de la science du XXe siècle. La physique contemporaine rend cette démarche nécessaire: elle porte de moins en moins sur des choses et de plus en plus sur des relations. Si bien que l'image baroque de relations flottant en l'air sans appui sur les choses, d'un "sourire de chat sans chat" pour paraphraser Lewis Carroll, se fait jour de manière insistante. Comment comprendre des relations qui préexistent aux objets ou aux propriétés qu'elles unissent? Une analogie est mobilisée pour élucider ce mystère: si la droite et la gauche se définissent par leur relation mutuelle, c'est que cette relation est orientée à son tour relativement à notre corps. Ici, comme en physique quantique, seul un supplément de philosophie relationnelle permet de résoudre les énigmes des relations. Seule la reconnaissance de notre situation à l'intérieur du réseau interconnecté du monde lève les paradoxes nés du rêve de le voir comme de l'extérieur. Le problème est qu'une résistance culturelle, dont le fil est retracé de Platon jusqu'à Russell, fait obstacle à l'indispensable radicalité de la pensée des relations. Une thérapie de cette résistance est cherchée dans la philosophie de Nâgârjuna, penseur indien du 11e siècle, auteur de référence de l'école bouddhique de la "voie moyenne". Car cette philosophie, loin de minimiser la corelativité des phénomènes et leur absence (ou vacuité) de nature propre, la prend pour prémisse de sa tension éthique vers une manière d'être ouverte et disponible. Une réflexion originale permettant de comprendre comment une épistémologie peut avoir partie liée avec la quête existentielle.

02/2010

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Littérature française

Le grand Nord-Ouest

Fin des années 1930. Lorna del Rio quitte précipitamment les beaux quartiers d'Hollywood avec la petite Jessie et fonce vers le Grand Nord-Ouest du Yukon et de l'Alaska, sur les routes, par mer et jusque sur les anciennes pistes indiennes. Son périple croise les légendes de l'épopée de l'or et des trappeurs d'antan, avec pour seul guide une mystérieuse carte folle et ses munitions de première nécessité : son étole de vison, sa trousse à maquillage, son colt, une fortune volée dans le coffre d'Oswald Campbell, feu l'obèse papa de Jessie ; et surtout une sacoche pleine de vilains secrets. D'où vient-elle, que fuit-elle ? Que cherche l'intrépide pin-up, qui change de nom à tout bout de champ et ment comme elle respire ? L'histoire de cette avale, c'est Jessie qui, quinze ans plus tard, un soir d'avril 1954, la raconte à Bud Cooper, dans la banlieue d'Anchorage. Car qui d'autre que Bud tendrait l'oreille pour comprendre ce qu'a vécu Jessie, l'année de ses six ans, protégée par Kaska, l'Indienne gwich'in, puis réfugiée dans une autre tribu, et enfin exfiltrée par l'homme que le FBI a payé pour "délivrer" la fillette ? Roman de la mémoire et des dernières frontières, des légendes et des mythes amérindiens, Le Grand Nord-Ouest invite également en filigrane entre ses pages, où plane l'ombre de Jack London, toute une galaxie de figures de fiction où l'Alice de Lewis Carroll rencontrerait le Petit Chaperon Rouge, Peau d'Ane ou Ali Baba, mais aussi le Kid de Chaplin et Citizen Kane. Avec ce magistral nouveau roman, Anne-Marie Carat convie une fois de plus le lecteur à un éblouissant voyage.

08/2018

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Philosophie

La litterature comme mensonge

Giorgio Manganelli (1922-1990) aura été au XX ? siècle l'un des hardis sectateurs de la littérature absolue. Au fil des âges, de manière plus ou moins ostensible, plus ou moins insolente, des narrateurs et des poètes avaient déjà empoigné semblable gonfanon. Le lecteur, ce fin limier, les reconnaît à ce qu'ils semblent partager une intuition commune : tout ce qui relève de la recherche rigoureuse du vrai - théologique, métaphysique, scientifique - n'offre d'intérêt que si le faux peut s'en nourrir. Le faux, c'est-à-dire cette fiction parfaite qui a nom littérature. Littérature : dieu obscur et sévère, qui réclame des libations d'encre, des sacrifices rhétoriques, des mensonges exacts. En des époques lointaines, on présume qu'un Callimaque, un Gongora, peut-être même un Ovide furent des adeptes de cette ambitieuse hérésie. Il n'en demeure pas moins que personne n'avait osé la formuler jusqu'à une période récente, quand les Romantiques allemands commencèrent à désarticuler d'une main délicate les présupposés de l'esthétique. Si le caractère mensonger de la littérature serpente depuis longtemps dans les oeuvres qui emplissent nos bibliothèques et irriguent nos mémoires, c'est à Manganelli que revient le mérite de l'avoir exhibé au grand jour, d'un geste brusque et presque bureaucratique. C'est donc une lourde responsabilité qu'il a prise en intitulant La littérature comme mensonge ce recueil d'essais où l'on croise Lewis Carroll et Stevenson, Hoffmann et Nabokov, Dickens et Dumas, parmi bien d'autres. Chacun pourra le constater, La littérature comme mensonge est de ces livres qui naissent en provoquant scandale et surprise, mais dont le destin est de vivre avec la force silencieuse de l'évidence.

04/1991

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Critique littéraire

Le mal absolu. Au coeur du roman du dix-neuvième siècle

Existe-t-il un point commun, dans cette surprenante galerie de portraits, entre le hardi Robinson et la lunaire Jane Austen, entre le vertigineux Thomas De Quincey et l'enfant terrible Pinocchio, entre les yeux d'Emma Bovary, les chevaux de Leskov et les petites filles de Lewis Carroll ? Ou bien entre le rire de Dickens et ses incursions dans les ténèbres, la pitié infinie de Dostoïevski, la vitesse et la grâce parfaite de Stevenson, les labyrinthes aériens des phrases de Henry James et les descentes de Freud dans l'Hadès tout au long des nuits au cours desquelles il écrivit L'Interprétation des rêves ? Ce qui relie ces écrivains et ces personnages, parmi bien d'autres rencontrés dans ce livre, ce n'est pas seulement leur apparition au cœur d'une époque marquée par l'apogée du roman et par des bouleversements considérables. C'est aussi le regard subtil de Pietro Citati, son intérêt passionné pour les défis de l'esprit et les aspects multiples de l'existence, son aptitude à accueillir en lui la multitude des visages et des voix qui hantent les écrivains et leurs livres. C'est enfin le fil rouge qui court à travers ces pages : Balzac, Poe, Dumas, Hawthorne, Dostoïevski, Stevenson et presque tous les grands romanciers du XIXe siècle sont attirés par une image, celle du Mal absolu. Non pas le mal étriqué et monotone de la réalité quotidienne, mais le mal fascinant que semblent diffuser les grandes ailes sombres, encore imprégnées de lumière, de Satan et des anges déchus. Car ce siècle est aussi celui du retour de Satan qui séduit, corrompt et tue, aussi magnétique et irrésistible que Stavroguine dans Les Démons. Il tend à s'identifier au Tout, jusqu'à ce qu'il révèle n'être rien d'autre que le vide vertigineux et sans bornes qui hante la conscience moderne.

03/2009