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Tourisme étranger

Randonnées à vélo. 50 itinéraires de rêve autour du monde

Randonnées à vélo - 50 itinéraires de rêve autour du monde, un livre magnifique sur les plus belles routes à parcourir à vélo ! Laissez-vous inspirer pour vos prochaines expéditions de cyclotourisme ! Randonnées à vélo - 50 itinéraires de rêve autour du monde vous invite à partir à l'aventure dès la première page. Rédigé par des passionnés de cyclisme, cet album constitue une splendide source d'inspiration et une boîte à outils pour imaginer et préparer votre prochain voyage sur deux roues, qu'il s'agisse d'une excursion de cyclotourisme, d'un périple sportif, d'une escapade en ville ou d'une balade sur de jolis chemins de campagne. Abondamment illustré de photographies toutes plus spectaculaires les unes que les autres, Randonnées à vélo - 50 itinéraires de rêve autour du monde vous propose de vivre des moments de pure extase : exploration de la Véloroute de la mer du Nord aux Pays-Bas et au Danemark, de la Shimanami Kaidô au Japon et de la Vélodyssée entre Bordeaux et Nantes ; traversées des Etats-Unis, des grands espaces de la Géorgie et des Highlands d'Ecosse ; promenades au fil de l'eau dans la vallée de la Loire, le long du Danube en Autriche et du fleuve Saint-Laurent au Québec ; expéditions au Costa Rica, en Arizona et autour de l'île de Taiwan ; virées urbaines dans les boroughs de New York et les quartiers de Montréal ; randonnées sur le parcours des Quatre Rivières en Corée du Sud, parmi les animaux sauvages et les geysers du parc Yellowstone et dans les paysages de volcan, jungle, plages et bananeraies de la Guadeloupe ; équipées sur la route des monarques à travers l'Amérique, sur la Carretera Austral au Chili et les hauts plateaux du Pamir ; odyssées à la conquête de la Transfagarasan en Roumanie, le long de la mythique Côte ouest américaine et sur les traces des Mayas au Yucatán ou des Incas au Pérou. Randonnées à vélo - 50 itinéraires de rêve autour du monde décrit au jour le jour chacun des itinéraire et les paysages qu'ils permettent d'admirer. Il présente pour chaque parcours de précieux conseils et recommandations pour réussir vos excursions. Offrez ou offrez-vous des randonnées de rêve aux quatre coins du monde avec ce livre époustouflant !

10/2020

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Littérature française

Le monde d'avant

" Je paie ma dette. Le petit garçon qui regardait est devenu l'homme qui se souvient. J'ai désormais atteint l'âge de mon grand-père lorsque je le côtoyais dans mon enfance. On croit parfois conquérir avant de comprendre que l'on retrouve. J'écris ici comme un être de la mémoire secondaire qui a vécu quelques étés d'avant dans un monde finissant. Sans ces fantômes, la main qui paraphe ne grifferait qu'une page blanche. Ces pauvres m'ont fait riche. J'ai le souci de ne pas décevoir leur digne passé. " A partir de la figure de son grand-père, Marc Lambron revisite une France perdue dans un texte bref qui a la densité d'un tombeau et la beauté d'une élégie. Pierre Denis nait en 1902 à Imphy, sur les bords de la Loire, dans la grande campagne nivernaise. La région, à la pointe du manufacturage des aciers spéciaux, est un des fleurons de la métallurgie française (un pied de la Tour Eiffel y sera forgé...). Orphelin de mère à 6 ans, placé dans la fermette de sa tante, alphabétisé à la communale, Pierre devient à 16 ans Compagnon du devoir, apprenti maçon et tailleur de pierre. A son retour de l'Algérie coloniale, il est embauché aux aciéries d'Imphy. C'est en 1929 qu'il épousera Léonie Lagarde, née quatre ans après lui à Imphy dans une famille nombreuse (6 frères et soeurs), vendeuse de vêtements, garde d'enfants et ménagère. De leur union naitra en 1931 la mère de l'auteur, Jacqueline, à laquelle ses mérites scolaires vaudront une bourse d'Etat pour aller étudier dans un collège à Nevers. Militant " rouge " en 1936 (" on a bien le temps de pâlir " disait-il...), Pierre sera Résistant dans la Nièvre pendant la deuxième guerre mondiale. Les maisons, les moeurs, la subsistance en autarcie, la vêture, la pêche, le patois, la parentèle éloignée : " tout cela peut paraître aussi lointain que la description d'un shtetl dans la Pologne d'antan. Et pourtant j'ai encore connu ce monde " . Un monde dont Jacqueline, " enfant du savoir " , s'éloigne en devenant institutrice à Nevers et en faisant la connaissance de Paul, fringuant élève de l'Ecole militaire qu'elle rejoindra à Lyon. De leur union naîtra en février 1957 le petit Marc, quatre ans avant la mort de sa grand-mère Léonie et vingt ans avant celle de son grand-père Pierre.

02/2023

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Régionalisme

Histoire religieuse et civile de Saint-Rambert en Forez

La vie, le martyre et la translation miraculeuse des reliques de saint Rambert font partie intégrante de l'histoire du Forez. Contemporain de la prédication évangélique, le culte des reliques en attirant la foule des fidèles a façonné les lieux de pèlerinage et justifié bon nombre de décisions des hommes au pouvoir. Saint Rambert, fils de l'illustre duc Ragdebert, eut à subir la haine du tyrannique Ebroïn qui, fort d'une dénonciation calomnieuse à l'encontre de ce noble jeune homme, résolut de l'éliminer. Exilé en Bugey, ses vertus surent attendrir Théodefroy, prince puissant qui avait ordre de le faire périr secrètement mais ne purent cependant le sauver d'une exécution sommaire après une dernière prière, le 13 juin 675 ou 680. Son corps fut recueilli par des moines qui l'ensevelirent sous le portique de l'église du monastère de Saint-Domitien. Ce ne fut que quelques années plus tard que les premiers miracles se produisirent, l'huile qui suintait du tombeau guérissant toutes les infirmités. Les pèlerins furent si nombreux que le village de Saint-Rambert-de-Joux vit le jour. Le comte de Forez, Guillaume Ier, désira alors ardemment avoir en sa possession quelques ossements de l'illustre martyr dont les bienfaits étaient fort connus au XIe siècle. La translation des reliques de saint Rambert est à l'origine d'une légende retranscrite par les bénédictins du prieuré de Saint-André-les-Olmes, dont l'épisode du partage des eaux de la Loire est un des éléments les plus remarquables. En retraçant l'itinéraire suivi par le mystérieux porteur des reliques, en étudiant des éléments aussi précis que les sacoches dans lesquelles elles étaient discrètement transportées, l'abbé Charles Signerin confère une dimension historique à son récit en l'ancrant résolument dans la réalité de l'époque. Pendant sept siècles (de 1078 à 1793), l'église de Saint-Rambert-en-Forez fut témoin de nombreux prodiges et accueillit une foule de pèlerins. Durant la Révolution, les reliques furent cachées par Mlle Chapoton, dans une arche à grains. Transférées à nouveau, en 1801 dans sa châsse qui se révéla rapidement rongée par les vers, elles furent déposées dans une nouvelle châsse en cuivre dorée en 1872, à l'occasion d'une magnifique fête.

02/2010

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Ouvrages généraux et thématiqu

La France contre elle-même. De la démarcation de 1940 aux fractures d'aujourd'hui

Démarcation : le terme n'est plus guère utilisé. Fractures et archipel sont les mots à la mode. Démarcation, pourtant résonne d'une autre force : il rappelle aux Français qu'à partir du 22 juin 1940, une ligne du même nom sépara le pays en deux. Les quatre années qui suivirent, sous le régime du Maréchal Pétain, furent marquées par l'abime de la collaboration avec l'occupant nazi et par l'héroïsme de la résistance. Elles furent celles du pire et du meilleur. Côte à côte. Ces contradictions, autour de cette ligne imposée par l'occupant nazi, furent la matrice de la France mythifiée de l'après 1945. Une France à l'unité et l'ambition retrouvées, qui se remit à croire dans la singularité de son destin. Malgré ses affrontements et ses blessures. L'auteur est parti, pour enquêter sur ces démarcations françaises, sur les traces de cette balafre qui traversait à l'époque un pays oublié, éloigné de Paris et coupé du littoral Atlantique. Colonne vertébrale de la France de Vichy, la "ligne" partait des contreforts de l'Ain et du Jura. Elle coupait le pays du nord au sud à travers la Saône et Loire, l'Allier, le Cher, suivant le cours des rivières et des routes, ou traversant champs et forêts alors hérissés de barbelés. Ses points de passage étaient Nantua, Dôle, Moulins, Vierzon... . Puis à partir de la Touraine, elle obliquait plein sud, à travers les Charentes, le Bordelais, les Landes, jusqu'au Béarn, au Pays Basque et à la frontière espagnole. Que découvre l'auteur, quatre-vingts ans plus tard ? Une France rongée par des antagonismes instrumentalisés. Une France en quête d'un avenir positif que ses élites torpillent, renvoyant sans cesse les Français vers leurs divisions. Une France qui fourmille d'initiatives locales, mais ligotée par des règles que les français subissent et ne comprennent plus. Une France où la fraternité qui existait jadis, de part et d'autre de la ligne de démarcation et dans le fracas des combats, a fait place aux égoïsmes nourris par les nouveaux modes de consommation. Une France qui refuse de se voir telle qu'elle est, parce que son actuelle diversité religieuse, ethnique et culturelle, lui a été imposée sans pouvoir en débattre. Une France empêchée. Parce qu'elle est aujourd'hui en guerre... contre elle-même.

03/2022

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Littérature française

Le fil d'Adrienne

Une seconde peut valoir une heure, mais il m'a toujours été douloureux que ce soit des autres que dépende cette seconde ou cette heure ! Pour Adrienne Valmorel, née en 1896, devenir compositeur est impossible. Elle habite Saumur, petite ville des bords de Loire et il est inconcevable pour ses parents, notamment sa mère, de l'envoyer étudier la musique à Paris. Elle ne connaît pas de femme compositeur. Comment sa fille pourrait-elle réaliser ce qu'aucune n'a jamais fait ? La pratique du piano est la seule concession possible, à condition que cela reste un passe-temps dont la bienséance bourgeoise ne s'offusque pas. Mais la passion d'Adrienne pour la musique et son besoin de composer sont si forts que vivre sans cela est impensable. Camille, son arrière-petite-fille née en 1967, est une compositrice à la carrière prometteuse qui ignore tout des aspirations de son aïeule. De solides et classiques études musicales ont forgé sa personnalité. Ses modèles sont les grands compositeurs à l'ombre desquels il est ardu d'exister. Les doutes de Camille à l'égard de l'oeuvre de son aïeule sont d'autant plus forts qu'elle s'attend à être déçue. Leur improbable rencontre est le résultat d'un stratagème imaginé par Adrienne pour se protéger, elle et ses enfants, d'un époux autoritaire et peu enclin à la laisser libre. Elle a tout prévu pour que l'un de ses descendants ait un jour accès à son oeuvre... Claire Bodin se consacre depuis près de quinze ans à la mise en valeur de la création musicale des femmes dans le domaine de la musique classique. Dans le cadre de son travail elle anime régulièrement des ateliers, participe à des colloques, donne de nombreuses conférences et est à l'origine de la création de Demandez à Clara, une base de données unique au monde ayant pour objectif de faciliter l'accès aux oeuvres des compositrices. Après avoir écrit et coécrit avec Anna Veyenc plusieurs textes consacrés à des compositrices, et souvent destinés à accompagner leur musique, elle publie en 2017 aux Editions de la Nerthe un premier carnet d'entretiens consacré à la compositrice Camille Pépin. Le fil d'Adrienne, publié aux Editions Vérone, est son premier roman.

05/2021

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Critique littéraire

Jules Romains. Un homme de bonne volonté

Louis Farigoule est né en 1885 à Saint-Julien-Chapteuil, pays de sa mère, au pied du massif du Meygal en Haute-Loire. Son père, instituteur, était originaire de l'arrondissement de Brioude. Voici qui fait du futur Jules Romains, pseudonyme littéraire qu'il adoptera, un véritable Vellave avec de solides racines auvergnates ? ! Si dès sa naissance il regagne Paris où ses parents sont installés, il retournera régulièrement dans sa région natale, restant attaché à son village. Le passage à Saint-Julien-Chapteuil était un véritable rite initiatique qu'il a fait accomplir à ses deux épouses et à ses amis. Son oeuvre est abondante, même si trop souvent elle est réduite à sa pièce la plus célèbre ? : "? Knock, ou le triomphe de la médecine ? ". Poésie, théâtre, romans, essais, il s'est essayé à tout et toujours avec talent. Son oeuvre phare est sans aucun doute sa fresque romanesque en 27 volumes "? Les ? Hommes de bonne volonté? ", hymne à la paix et à l'amitié. On y retrouve abondamment son Velay natal, lieu des racines, lieu de l'attachement à la terre, lieu du ressourcement. Un autre de ses romans se déroule dans notre région ? : "? Les copains ? " où Ambert, Issoire, Vercingétorix et le massif du Meygal servent de cadre aux canulars montés par une bande de copains facétieux où il est difficile de ne pas reconnaître Jules Romains lui-même. Sa poésie et son théâtre sont aussi empreints de son Meygal. Et ne s'est-il pas inspiré de sa région natale pour son fameux "? Knock ? "? ? Jules Romains a parsemé son oeuvre de références directes à sa région natale ? : il nous fait partager, à nous ses lecteurs, l'amour qu'il porte à cette Auvergne et à son Velay. Sous sa plume, sa région vit véritablement ? ; elle devient un personnage à part entière de son oeuvre. Devenu Académicien presque malgré lui, il n'a jamais oublié ses modestes origines. Parisien amoureux de la Ville, grand voyageur devant l'Eternel à l'époque où il n'y avait ni avion ni TGV, exilé en Amérique et au Mexique durant la guerre, toujours ses pas l'auront ramené à Saint-Julien-Chapteuil qui saura lui réserver un accueil enthousiaste pour fêter avec lui ses 80 ans en 1965. Il est urgent de redécouvrir Jules Romains, qui n'a eu de cesse de proclamer son amour de la paix et son culte de l'amitié? !

10/2011

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Histoire internationale

Les grands procès du XXe siècle

Il existe nombreux recueils réunissant les procès à sensation de telle ou telle grande période de l'histoire. Le propos de ce livre est tout différent. Son originalité est de montrer le lien et la continuité entre les différentes affaires judiciaires évoquées et de raconter à travers elles l'histoire du XXe siècle. Treize procès ont été sélectionnés dans le but d'apporter au lecteur un éclairage singulier sur la vie politique et sociale de cette époque, de la première à la seconde Guerre mondiale, puis de cette dernière à la guerre d'Algérie. De 1914, avec le procès Henriette Caillaux, lever de rideau spectaculaire sur le siècle, à 1960 avec le procès des barricades, qui saisit l'Algérie à un moment-clé de cette guerre, où les rapports entre les forces en présence se préparent à basculer et où la légitimité va changer de camp. Les procès sont autant de fenêtres sur l'histoire, mais aussi une plongée au coeur d'un drame intime, le drame de celui ou de celle dont le sort se joue dans le prétoire. C'est sa voix que l'auteur a d'abord cherché à entendre, étonnamment restituée grâce à la trace laissée par les sténographies des débats judiciaires. Celle de Pierre Mendès France était jusqu'à aujourd'hui inédite : pour la première fois, on entend l'ancien ministre du Front populaire clamer son innocence devant le tribunal militaire de Clermont-Ferrand face à l'accusation de désertion portée contre lui. D'autres par leur personnalité dérangeante impriment leur marque au procès, comme Laval ou même comme Petiot, qui ont marqué de leur fougue et de leur désordre le cours des débats. Des femmes criminelles, aux motivations parfois insondables, telles les soeurs Papin, figurent-elles aussi au banc des accusés. Des procès d'Henriette Caillaux et Violette Nozière, à ceux d'Alexandre Stavisky et Victor Kravchenko, on est ici au carrefour de l'individuel et du collectif, et par là au coeur des enjeux de l'époque. La violence non seulement verbale mais physique de la vie politique, la vigueur des extrémismes, traversent les affaires du début du siècle, dans lesquels l'Action Française pèse de tout son poids, portée par la figure emblématique de Léon Daudet. De cette violence, la France de Vichy sera en partie l'héritière, illustrée ici par quatre procès particulièrement révélateurs. Des années 1920 et 1930 aux heures de l'après-guerre, la forte présence de l'influence communiste, la gloire dont le parti est auréolé grâce à la Résistance, expliquent l'aveuglement des intellectuels les plus éminents qui, lors du procès Kravchenko, refusent d'ouvrir les yeux sur les atrocités du régime stalinien. La guerre d'Algérie, qui marque pour la France la fin tragique de la décolonisation, est illustrée par deux procès mettant en scène le rôle des différents protagonistes du conflit, des rebelles algériens aux porteurs de valises, et des activistes de l'Algérie française à une partie de l'armée. Suivre ces treize procès permet aussi au lecteur de porter un regard cru sur le fonctionnement de la Justice en temps de crise et d'observer les liens souvent équivoques que celle-ci entretient avec le pouvoir central. Présumée indépendante et impartiale, supérieure et équitable, elle se révèle perméable à l'air du temps comme aux pressions politiques, et ainsi conforme à une réalité qui garde une actualité immuable.

10/2016

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BD tout public

Marvel Comics Library. Avengers. Vol. 1. 1963-1965

Début 1963, les fondations de l'ère Marvel sont posées. Après les Quatre Fantastiques en 1961, la maison présente l'extraordinaire (Spider-Man), le stupéfiant (Ant-Man), l'étrange (Docteur Strange), l'incroyable (Hulk), l'invincible (Iron Man) et le puissant (Thor). L'éditeur de Marvel Stan Lee trouve cependant qu'il manque encore quelque chose. "J'écrivais ces personnages et je me suis dit que ce serait amusant de les rassembler dans une équipe," se souvenait-il. C'est ainsi que Lee et l'artiste Jack Kirby réunirent Iron Man, Ant-Man et la Guêpe, Thor et Hulk pour former les Avengers. Dès ses premiers pas, l'équipe tranche sur ses prédécesseurs. Si les Quatre Fantastiques étaient une famille, les Avengers sont des collègues par obligation. L'entente ne règne pas entre tous ses membres, mais en unissant leurs forces ils parviennent à vaincre les pires méchants de Marvel, comme Loki, Kang le Conquérant alias Immortus et les Maîtres du Mal. La composition de l'équipe change en permanence : Hulk s'en va, Captain America arrive et Ant-Man se mue en Giant-Man. Quand soudain, les méchants Hawkeye, Vif-Argent et la Sorcière rouge deviennent les nouveaux héros vengeurs et les membres fondateurs du groupe disparaissent du jour au lendemain, laissant Captain America à la tête d'un groupe tout neuf. Retrouvez ces classiques que sont les vingt premières aventures des Avengers dans une édition format XXL, plus grosse que le poing de Hulk, plus lourde que le marteau de Thor et plus riche en accessoires que l'armure d'Iron Man. Plutôt que de recolorer les oeuvres originales (méthode la plus appliquée pour rééditer des comics jusqu'alors), TASCHEN a voulu créer une reproduction idéale de ces revues en retrouvant leur aspect originel. Les exemplaires les mieux conservés ont été aplatis et photographiés en étroite collaboration avec Marvel et la Certified Guaranty Company. Chaque page a été photographiée telle qu'elle fut imprimée il y a plus d'un demi-siècle, puis ces clichés ont été numérisés et retouchés avec les outils les plus modernes pour corriger les défauts liés à la piètre qualité du papier et des encres employées à l'époque. . . Tous chauds, comme s'ils sortaient des meilleurs presses des années 1960. Pour accompagner ces histoires, le patron des studios Marvel Kevin Feige signe un avant-propos exclusif et l'auteur Kurt Busiek, lauréat du prix Eisner, nous livre le récit détaillé de cette saga, illustré d'oeuvres originales, de photos peu publiées et d'autres documents rares. Cette collection consacrée aux Héros les plus puissants de la Terre est digne de la bibliothèque de Tony Stark. . . ou de la vôtre! © 2022 MARVEL À propos de la collection La BIBLIOTHÈQUE DE COMICS MARVEL est le résultat d'une collaboration exclusive de longue date entre TASCHEN et Marvel. Les comics classiques les plus rares, parmi lesquels Spiderman, Avengers et Captain America, sont méticuleusement reproduits dans toute leur gloire originelle, en très grand format. La collection offre aux collectionneurs une chance unique de posséder les comics les plus recherchés au monde. Chaque tome contient un essai signé par un historien du comic book, ainsi que des centaines de photos et de documents, notamment des compositions et croquis originaux exceptionnels.

05/2022

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Romans historiques

L'épée de l'empereur. Mons sous les occupations française, hollandaise et allemande

Le Montois Philippe Yannart, amoureux de sa cité et de son prestigieux passé, collectionneur invétéré et historien local avisé, signait, en 2014, deux belles études documentaires, Mons avant la Grande Guerre, publié par l'association des Montois Cayaux, et Mons, la Septième Porte, chez Memogrames. A l'occasion du bicentenaire de la bataille de Waterloo, il renoue avec le genre romanesque, qu'il avait déjà pratiqué en 2012 avec Le Secret du Gouverneur de Mons et nous propose L'Epée de l'Empereur, superbe intrigue ayant pour décor Mons sous les occupations française, hollandaise et allemande, et pour héros les anciens de la Grande Armée. Chargé de récolter, pour compte de la Régence montoise, les candidatures des anciens soldats de l'Empire pour l'obtention de la médaille de Sainte-Hélène, instaurée par Napoléon III en souvenir de son oncle Napoléon 1er, Louis Dechembry se retrouve mêlé à un terrible complot qui fixera son destin. Dès sa première rencontre avec le colonel Dumoulin, le futur notaire est fasciné par le récit de la vie mouvementée de son interlocuteur. L'individu a connu, tout jeune, l'arrivée à Mons des Sans-Culottes, suivie du vote en faveur de la réunion de la ville avec la France révolutionnaire, puis de la sinistre parenthèse de la Terreur. Enfin, le Consulat et l'Empire, durant lesquels il sert dans la Grande Armée. Simple acteur dans ces luttes gigantesques qui ont marqué le début du 19e siècle, le colonel Dumoulin se proclame fièrement enfant de la Nation, qui en fit un soldat n'ayant que son courage pour tout patrimoine, le monde pour famille, ses blessures comme passeport... Un soldat ayant accepté de n'avoir pour patrie que là où il pouvait se nourrir, pour tout protecteur que le bon Dieu, mais aussi un père : l'Empereur ! ... Jusqu'à ce jour de juin 1815 où, pour lui comme pour tous ses camarades, le Soleil s'était couché définitivement. Alors, abandonnés du Roi et de la Nation, il ne resta à ses Braves que leur demi-solde et leur courage pour survivre. Heureusement, les commémorations au sein de l'Association des Anciens Frères d'Armes de l'Empire, qu'ils ont créée et que préside le colonel Dumoulin, leur permettent de trouver un peu de chaleur, un peu de réconfort dans une paix retrouvée. Des circonstances rocambolesques ont mis entre leurs mains un des des plus beaux trophées qui soit à leurs yeux, une des plus belles reliques de leur gloire passée - une épée personnelle de l'Empereur. Un précieux trophée pour lequel l'orgueil des hommes et des nations déclenche une longue lutte acharnée qui ne trouvera son épilogue que de nos jours. Au fil du roman, le lecteur est invité à revivre tantôt les émeutes survenues durant la Révolution de 1830, qui chassent les Hollandais de la ville et du pays, tantôt l'invasion allemande en août 1914, la bataille de Mons et les quatre ans d'une occupation aussi humiliante que rigoureuse. Quant au notaire Dechembry, héritier et dépositaire du secret des anciens vétérans de l'Empire, il se sacrifie à cette noble cause qu'il a fini par embrasser, en mémoire de ces hommes ayant donné leur jeunesse, parfois leur vie, souvent leur santé pour un unique idéal : la défense de la Liberté. Tout ce qui est décrit dans ce récit est vrai. Ce qui ne l'est pas aurait pu l'être...

12/2015

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Football

Pelé

Le première biographie intime du roi Pelé. Au crépuscule de sa vie, celui qui multiplie les séjours à l'hôpital, que l'on dit amer, triste, "dépressif" selon les mots de son fils Edinho, fait face à son héritage. Il est le Roi, il est le football. Personne n'atteindra les mêmes sommets de popularité du gamin de Tres Coraçoes, la première star mondiale du football, célébré autant pour son talent supérieur que par la conjonction de l'avènement de la télévision et des prémices de la mondialisation.

Pelé, triple vainqueur de la coupe du monde, archange du "jogo bonito", aussi grand que les papes et les chefs d'état du temps de sa gloire, est aujourd'hui un homme malade dont on sait finalement peu de choses hormis ses exploits sportifs et sa vie d'ambassadeur du football auprès de la FIFA, l'UNICEF et l'UNESCO. Pelé, s'appelle Edson Arantes do Nascimento. Sa mère le surnommait Dico. Ses coéquipiers Gasolina.

Il n'a jamais manqué de le rappeler dans de nombreuses interviews ou ses autobiographies : Pelé est un autre, une armure, un masque qui lui permet souvent d'évoquer sa vie à la troisième personne. Loin d'un orgueil démesuré, cet artifice lui a toujours offert un distinguo de confort entre sa vie publique et sa vie privée. C'est aux frontières de cette dernière que nous invitons le lecteur à plonger.

D'un côté, la légende officielle : le couronnement mondial d'un gamin surdoué à 17 ans, descendant d'esclaves venus d'Afrique, les trois plus beaux buts qu'il ne marqua jamais en 1970, le vrai-faux 1000e but vécu comme une affaire d'état, le missionnaire du soccer aux USA, la star au sourire magnétique, l'homme qui arrêta une guerre, l'attraction du Santos FC, les Harlem Globe Trotters du foot... De l'autre, le fils de Dondinho et Celeste : Edson, Dico, Crioulo, Gasolina...

Les aventures secrètes et les divorces ; les amitiés bafouées et les déboires fiscaux ; le ministre des sports aux idéaux enterrés ; la mort de Sandra, la fille qu'il fut bien obligé de reconnaître ; les ennuis de son fils condamné pour ses liens avec le narcotrafic... puis enfin la vieillesse recluse au fond d'un jardin, seul, méditant sur les malheurs du monde et les trahisons de l'âge dans le souvenir du seul être qui lui manque depuis 1996, son père, son formateur, son dieu.

Ce livre est d'abord un voyage. Depuis sa petite maison au toit percé au coeur du Minas Gerais, Pelé a entamé un tour du monde des stades et des foules enamourées qui a duré une vie. Observateur des bouleversements de la planète et des défis pour l'enfance, il vit désormais à Sao Paulo, entouré de sa famille...

Non loin du stade de Vila Belmiro où flottent les acclamations qui l'accompagnèrent, du musée qui porte son nom, du restaurant où il y a peu, il dinaît encore avec Pepe, Coutinho et les Santasticos, les autres joueurs de la plus grande équipe de tous les temps à laquelle le Real Madrid de Di Stefano refusa d'accorder une revanche par peur d'être humiliée...
Pour la première fois, un livre raconte le vrai Pelé, celui qui pleure autant qu'il rit, qui aimait la musique et les femmes et qui ne cessera jamais d'être le père de tous les enfants amoureux d'un ballon.

01/2023

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Bretagne

Vannes

Nouveau guide de la collection Ville et Pays d'Art et d'Histoire consacré à la ville de Vannes. Six itinéraires (Vannes médiévale ; la ville maritime et commerçante ; le faubourg Saint-Patern ; la cité du XIXe siècle ; la ville moderne ; escapades en pays vannetais), conduisent le lecteur à parcourir la ville et à comprendre son histoire. Cité d'implantation plurimillénaire, Vannes a connu ses heures de gloire entre le Moyen Age et le XVIIIe siècle et son patrimoine bâti témoigne de l'aura qui a été la sienne. Si elle garde peu de traces de la présence romaine à Darioritum, elle a su préserver des édifices et des traces de sa longue histoire. Capitale de la Bretagne au temps des ducs, avant d'être supplantée par Nantes puis par Rennes, elle demeure jusqu'au xviiie siècle une ville et un port important, et accueille pendant deux décennies le Parlement de Bretagne, exilé de Rennes par Louis XIV. Son étoile pâlit avec l'essor de Lorient et le développement du commerce vers l'Asie, qui lui échappe. Ceinturée par des murailles qui rappellent son passé militaire, Vannes se développe au-delà de son centre, en particulier vers certains faubourgs comme le quartier Saint-Patern, lieu d'implantation initial de la cité, et le port. Car la ville est sans conteste tournée vers la mer, mais aussi, en tant que centre du pouvoir local à différentes période, vers la terre. Et la présence de nombreux sites historiques majeurs autour de la cité (Gavrinis, Suscinio, la presqu'île de Rhuys, etc.) souligne son importance et son attractivité dans l'histoire bretonne depuis l'Antiquité. Aujourd'hui, Vannes a conservé une atmosphère délicieuse que distillent des milliers de détails, maisons à pans de bois et à encorbellement, statues postées sur les façades ou portes fortifiées, dont on découvre la présence et le charme avec émerveillement. Ce guide convie le promeneur curieux à une découverte thématique de la cité. Six itinéraires (Vannes médiévale ; la ville maritime et commerçante ; le faubourg Saint-Patern ; la cité du XIXe siècle ; la ville moderne ; escapades en pays vannetais), conduisent le lecteur à parcourir et à comprendre cette ville au visage changeant et pourtant si harmonieux. Une invitation à la flânerie, entre histoire, modernité et mer. Villes et Pays d'Art et d'Histoire Un label du ministère de la Culture et de la Communication Faire connaître un territoire dans sa dimension patrimoniale, architecturale et urbaine, tel est l'objectif du réseau des Villes et Pays d'art et d'histoire. De l'Antiquité au XXIe siècle, le patrimoine bâti comme le patrimoine naturel, dans leur composante esthétique autant que sociale, fournissent un terrain de découvertes et d'échanges privilégié. Que vous soyez seul ou en groupe, en famille ou avec votre classe, touriste de passage ou habitant du lieu, les animateurs de l'architecture et du patrimoine ainsi que les guides conférenciers - personnel qualifié - organisent visites, circuits et animations pour vous révéler les multiples facettes de la ville et de ses alentours. Aujourd'hui, 186 Villes et Pays d'art et d'histoire engagés dans cette démarche peuvent se prévaloir du label attribué par le ministère de la Culture et de la Communication, gage d'excellence pour le public, qui fait la force et le dynamisme de ce réseau. Pour en savoir plus sur les Villes et Pays d'art et d'histoire, tapez www. vpah. culture. fr

11/2021

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Religion

Introduction à l'Islam. Tome 2, Valeurs - Mystiques - Clivages et débats

Après le Tome I paru en 2019, sur les questions des fondements et des croyances, l'islamologue Ralph Stehly continue son "enquête" sur l'islam. L'islam, une religion universelle L'islam est une religion universelle qui a pour ambition de dépasser les clivages religieux antérieurs. Nous avons déjà remarqué le caractère minimaliste et volontairement dépouillé de la liturgie de la prière. Chaque être humain croyant en Dieu, quelles que soient ses origines, peut se reconnaître dans les brèves formules de la prière : gloire à Dieu ! Louange à Dieu ! Dieu est plus grand que tout ! Seigneur pardonne-moi et aie miséricorde de moi ! Au cours de sa genèse sous l'impulsion de Muhammad il a essayé de prendre le meilleur des deux religions dominantes de l'époque, en prônant des formulations supra-confessionnelles qui ne heurtent ni le judaïsme ni le christianisme. Cela est particulièrement frappant pour le personnage de Jésus en qui il reconnaît un prophète d'exception tout en laissant ouverte la question de son devenir après son passage ici-bas. En phase avec des aspirations du Proche-Orient de l'époque, il s'est tenu éloigné, dans sa genèse, de tout cléricalisme, de tout dogmatisme et de tout hiératisme. L'islam n'a ni prêtres ni sacrements. Enfin, à l'époque présente, son universalisme tente, non sans difficultés et d'intenses débats, de tenir compte de nouvelles approches existentielles suscitées par l'influence européenne et occidentale. L'islam n'est ni une religion étrange, ni une religion étrangère Un Européen de culture chrétienne ou juive ne se sentira donc nullement dépaysé par le contenu du Coran. L'islam est fondé sur les mêmes valeurs que celles auxquelles il est habitué : l'adoration de Dieu en esprit et en acte, la solidarité et la fraternité, l'amour et la miséricorde. Il y trouvera aussi bien le décalogue que la règle d'or du rendre le bien pour le mal. Il y trouvera plus de vingt figures qui ont marqué et nourri l'imaginaire européen, notamment Abraham, Moïse, Jésus et la Vierge Marie. L'islam est donc familier à la culture européenne avant même que d'être connu précisément. Il l'aurait été certainement plus si au cours de l'histoire l'Europe n'avait farouchement dénié toute légitimité à ce monothéisme frère, pourtant longtemps implanté en Espagne, en Sardaigne et en Europe Orientale, comme elle l'avait fait depuis plus longtemps encore à un autre frère en monothéisme avec les funestes et tragiques conséquences que l'on sait. Le monde musulman constitue la frontière méridionale et orientale de l'Europe. Nous sommes voisins et liés par une culture commune, même si nous n'en avons pas toujours conscience. Nous le serons de plus en plus dans les décennies à venir. L'heure n'est plus aux tentatives d'acculturation du monde musulman. L'urgence de l'époque exige de nous non seulement d'être conscients de la familiarité qui nous unit, mais de construire avec constance et générosité des relations de bon voisinage avec le monde musulman qui est notre voisin le plus proche et d'intégrer dans notre histoire cette part d'islam que l'Europe possède en elle sans le savoir. Là aussi solidarité et fraternité doivent triompher.

12/2020

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Sciences de la terre et de la

La ration mélangée en élevage caprin

Mélanger n'est pas jouer ! Les rations mélangées sont peu développées en élevage caprin car elles nécessitent un compromis entre la sauvegarde d'une fibrosité physique et la limitation du tri alimentaire pour réduire les risques métaboliques. Ces rations sont surtout présentes dans les grands troupeaux, justifiées par une volonté de simplification du travail. Cette technique de distribution très fréquente et bien maîtrisée en élevages de vaches laitières, l'est beaucoup moins en élevages de chèvres. Distribuer une ration mélangée à ses chèvres a de nombreux avantages. La mécanisation de la préparation de la ration et de la distribution avec une mélangeuse va permettre un gain de temps, de précision dans la quantité de chaque aliment apportée et dans la diversité des aliments utilisés. La distribution de l'alimentation sera également moins pénible, plus précise et plus homogène entre les animaux. Enfin, le "gaspillage" d'aliments par le tri sera diminué, car le comportement de tri de la chèvre sera rendu plus difficile par le mélange et moins de refus seront acceptés. Enfin, il faudra également prendre en compte qu'une ration mélangée nécessite des investissements matériels importants et des frais de mécanisation non-négligeables. L'éleveur est également dépendant de problèmes mécaniques éventuels. Il faudra donc conserver un niveau de production suffisant pour diluer ces changes, tout en cherchant à diminuer le coût des aliments. Afin de répondre à ces questions, l'Institut de l'Elevage, le Saperfel et Seenovia ont mis en place et suivi un réseau de 22 élevages caprins avec ration mélangée entre 2016 et 2018. Ce travail a été réalisé en Deux-Sèvres, Vendée, et Maine-et-Loire dans le cadre du projet Casdar CAPHerb. Le suivi mis en place pendant deux lactations a permis d'acquérir l'expérience des éleveurs et de leurs conseillers, ainsi que la mesure d'indicateurs. Quatre fois par an, un conseiller du contrôle laitier réalisait un suivi de la réalisation du mélange : durée, ordre d'incorporation des aliments, nature et quantité des aliments, ainsi qu'une évaluation du mélange et des refus avec un tamisage au PennState Separator. Ce guide présentera les différents types de ration mélangée réalisés, ainsi que des recommandations pour bien débuter avec une mélangeuse, et bien piloter sa ration à base de mélange. Ce guide s'adresse à la fois aux éleveurs qui se posent des questions sur l'opportunité de mettre en place une ration mélangée, ainsi que sur des éleveurs qui souhaitent perfectionner leurs pratiques.

06/2019

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Beaux arts

Divin Vinci - Léonard de Vinci, l'ange incarné. Un triptyque biographique, philosophique et artistique

La date du 2 mai 2019 marque le 500ème anniversaire de la mort de léonard de vinci, visionnaire de génie, l'un des plus grands artistes de tous les temps et modèle par excellence de cet âge d'or, pour les arts comme pour les lettres, que représenta, pour l'humanité tout entière et pour notre civilisation en particulier, la Renaissance. Un anniversaire, certes, en majesté ! Comment donc, face à cet homme d'exception, ne pas rendre l'hommage qui lui est dû ? Mais un hommage qui, au vu des nombreuses biographies, et autres études, qui lui sont consacrées, se veut original et inédit, tout en ne sacrifiant rien de sa réalité historique ni de sa rigueur scientifique. C'est ce à quoi s'adonne, dans ce livre, daniel Salvatore Schiffer, professeur de philosophie de l'art, mais aussi, comme en témoigne son abondante bibliographie, l'un des meilleurs spécialistes du dandysme. Car si, comme l'a dit oscar Wilde, le dandy le plus flamboyant de son temps, en un de ses aphorismes-clés, le dandysme consiste à faire de sa vie une oeuvre d'art, et de sa personne une oeuvre d'art vivante, alors Léonard de Vinci en est, tant par l'extraordinaire beauté de son allure que par le bon goût de son esthétique ou le fascinant parcours de son existence, le plus emblématique des précurseurs, avant même un lord Brummell, arbitre des élégances, ou un lord Byron, icône du romantisme. Du grand et moderne léonard, qui inspira jusqu'au " pop art " d'Andy Warhol, c'est cette vie construite, entre l'Italie et la France, comme une véritable oeuvre d'art, depuis sa naissance à vinci, splendide village de Toscane, jusqu'à sa mort à Amboise, sur les bords de la loire, en passant par Milan et la cour des ducs Sforza, que cet ouvrage, unique en son genre, retrace. Avec, en guise de viatique pour nous guider en ce fabuleux voyage, l'analyse de ses principaux tableaux, depuis sa célèbre mais énigmatique " Joconde " jusqu'à son mystérieux " Salvator Mundi ", en passant par sa céleste " Cène ", sa sublime " vierge, l'Enfant Jésus et Sainte Anne " ou son élégiaque quoique sensuel " Saint Jean-Baptiste ". Enfin, pour parfaire ce portrait, l'apport des écrits de léonard de vinci lui-même, mais aussi des principaux textes, rédigés, à son sujet, par des penseurs majeurs, de giorgio vasari à Sigmund Freud, en passant par Walter Pater, Paul Valéry, Emmanuel Lévinas ou Elisabeth Roudinesco. La vie de Léonard de Vinci illustrée à travers son oeuvre artistique : tel est l'objet de ce livre, aussi érudit qu'attrayant !

04/2019

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Religion

L'archet de St François N° 2 : Joie parfaite ?! Avec 1 CD audio

La joie. Ce mot enchanteur, capable d'illuminer le visage le plus assombri, d'attendrir le coeur le plus endurci, ce mot semble mettre en branle l'univers entier : repos des bienheureux dans le ciel, espérance de nous autres sur la terre, amer regret des réprouvés. Rien n'est plus convoité que la joie, et pourtant, rien n'est plus méconnu. Certes, avec un peu de philosophie, nous disons que la joie est le sentiment qui résulte de la possession du bien, mais voilà que le problème s'embrouille : quel est ce bien ? Où est-il pour que nous le possédions ? Sans hésiter, les uns le cherchent dans la pleine jouissance de la vie présente : plaisirs voluptueux, compte en banque copieux, domination sans frontières ; d'autres, plus mesurés, postulent au plein épanouissement de la vie, dans un doux équilibre d'efforts et de plaisirs ; enfin, les plus généreux trouvent leur bien dans le don de soi pour un monde meilleur. Mais pourquoi nous égarer ainsi dans les couloirs ténébreux du coeur humain, comme si nous étions livrés à nous-mêmes, sans maître, sans lumière, sans Sauveur ? Comment hésiter un instant sur notre véritable bien, alors que l'exemple de la plus sublime perfection nous éblouit sous les puissants projecteurs de la Crèche, du Calvaire et du Sépulcre glorieux ? La joie ne serait-elle pas de ce côté ? Saint François est catégorique : la joie parfaite est de souffrir pour l'amour de Jésus crucifié afin d'être glorifié avec Lui. Ne suffit-il pas au disciple d'être comme son maître, et au serviteur comme son seigneur (Matth. X. 25) ? Non content de prêcher et d'enseigner cette joie à ses frères, le Séraphin d'Assise se fit même jongleur pour la chanter au monde entier. Pardon, non pas seulement jongleur, mais jongleur de Dieu, car c'est de la joie parfaite qu'il s'agit. Chers enfants et amis de saint François, selon la parole de notre divin Maître, donnons gratuitement ce que nous avons reçu gratuitement (Matth. X. 8). La joie parfait est l'héritage le plus précieux de notre Père saint François, sachons le faire fructifier pour nous-même et pour notre monde, si triste et si pauvre d'amour. Que ces quelques nouveaux coups d'archet séraphique embrasent plus que jamais, de la joie la plus pure, notre chère famille franciscaine, pour la goire de notre Dieu, pour la consolation de nos âmes et pour le salut du monde entier !

01/2021

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Monographies

L'origine des choses

Née en 1960 à Ypres (Belgique), Edith Dekyndt vit et travaille à Bruxelles et à Berlin. A travers ses oeuvres, l'artiste propose des expériences sensorielles fondées sur l'observation minutieuse de la matière et des contextes culturels qui l'englobent. Apres des études de communication, elle entre à l'école des Beaux-Arts de Mons. De nature processuelle et conceptuelle, son approche s'intéresse aux objets, souvent ordinaires, qui composent le quotidien et à leur transformation au contact d'environnements naturels et architecturaux. Ses installations et performances intègrent des objets naturels et usinés, des photographies, des vidéos, du son et de la lumière. Chacun de ses projets s'ancre dans l'observation d'infimes détails à travers lesquels des objets et des situations d'apparence quelconque deviennent à la fois sublimes et bouleversants. Ils invitent le spectateur à prendre conscience de l'équilibre précaire des phénomènes chimiques et physiques, ainsi que de la nature transitoire et fluide du monde matériel. Ses oeuvres sont présentes dans des collections publiques et privées telles que celles du Centre Pompidou (Paris), du MoMA (New York), du Skulpturen Park de Cologne, de la Cranford Collection (Londres), du Cnap (Paris), de Pinault Collection (Paris), de la Kunsthalle de Hambourg, du Mudam (Luxembourg), de plusieurs Frac (Picardie, Lorraine, Bretagne, Pays de la Loire, Alsace, La Réunion) ou encore du M HKA (Anvers). Après Bertrand Lavier et Anri Sala, Edith Dekyndt s'empare des vitrines du Passage de la Bourse de Commerce, reproduites ici sous la forme d'un leporello. Devenues par nature l'un des dispositifs de prédilection des expositions universelles, c'est justement pour la reconfiguration du bâtiment - d'une ancienne halle à une bourse d'échanges - conduite pour celle de 1889 que les vitrines en place aujourd'hui furent installées. L'artiste puise dans cette histoire pour créer des images qui seraient "? phénomènes d'apparition, de résurgence, dans le mouvement ? ". Dans ce cycle, l'artiste provoque et interroge l'apparition de l'oeuvre, cette suspension entre deux natures (de l'objet à l'oeuvre d'art), le "? déjà fait ? " (ready-made) et l'inachevé. A celle de nature morte, l'artiste préfère l'expression anglaise still life, action provisoirement arrêtée, ralentie, calmée, mais laissant le tableau vivant et ses composantes toujours actives. Elle se passionne pour la transformation des éléments, la variation des couleurs, les inflexions de la lumière, l'action du temps... Edith Dekyndt assemble et accroche ces objets du quotidien ou ces fragments d'objets, cassés, tombés, ramassés, récupérés, réparés.

04/2023

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Sociologie

Les juifs

On sait combien ce sujet a été au coeur des préoccupations de nombreux Pères du Concile et combien, en particulier, le problème de l'antisémitisme met en interrogation la conscience des'" chrétiens. Par-delà les fluctuations du texte conciliaire sur le problème juif, ce cahier désire faire le point sur la signification religieuse du judaïsme, pour le catholique et pour le juif, et aussi sur le problème historique et humain de l'antisémitisme. L'examen loyal de ce sujet peut, en effet, permettre de mieux cerner l'originalité du christianisme par rapport à sa source historique, et de mieux entrer dans la compréhension du fait juif comme, interrogation permanente et inéluctable à la conscience chrétienne. Pour pénétrer au vif du sujet, il a été fait appel à deux éminents spécialistes qui, dans un souci de mutuelle charité, n'ont voulu taire aucune difficulté en se limitant à l'essentiel du débat. Jean Daniélou. Le R. P. Daniélou, s. j. , doyen actuel de la Faculté de Théologie de l'Institut catholique de Paris, est un des plus importants des théologiens français. Spécialiste de l'histoire des origines chrétiennes, il a été un des principaux artisans du renouveau des théologies biblique et patristique et y a consacré de nombreux ouvrages qui font autorité. Loin de se cantonner à la pure recherche théorique, J. Daniélou se révèle un des plus actifs promoteurs d'une théologie vivante, soucieuse à la fois de ses sources traditionnelles et de sa responsabilité dans un monde qui pose d'urgents problèmes à la réflexion chrétienne. Véritable missionnaire de l'intelligence de la foi, et particulièrement engagé dans le dialogue judéo-chrétien, le R. P. Daniélou était tout désigné pour présenter avec compétence le point de vue catholique dans la discussion qui fait l'objet de ce cahier. André Chouraqui. André Chouraqui est né à AÏN-TEMOUCHENT (Algérie). Après des études secondaires au Lycée d'Oran, il fait des études de Théologie à l'Ecole Rabbinique de France, des études de Piµ1osophie à la Sorbonne, Langues Orientales. Docteur en droit, lauréat de la Faculté de Droit de Paris, il est avocat au barreau d'Oran. De 1941 à 1945, il dirige un réseau de résistance en Haute-Loire. Conseiller personnel de Ben Gourion de 1959 à 1963, il devient Maire-Adjoint de Jérusalem en 1964. Président de l'Alliance Israélite Universelle, André Chouraqui fait des conférences et des voyages en Afrique, en Amérique, en Europe et au Proche-Orient.

04/1997

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Essais

Domaine public. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin

François Barré a suivi un parcours prof. atypique marqué par le souci constant de la chose publique, le faisant passer de l'ENA au ministère des Affaires étrangères et de l'équipe chargée du Centre Beaubourg à son licenciement en 1976 puis 20 ans plus tard, président du Centre devenu Pompidou. Radié de la fonction publique à sa demande, il n'a néanmoins jamais cessé d'oeuvrer François Barré a suivi un parcours professionnel atypique marqué par le souci constant de la chose publique, le faisant passer de l'ENA au ministère des Affaires étrangères et de l'équipe chargée de la programmation du futur Centre Beaubourg à son licenciement en 1976 et, vingt ans plus tard, à sa nomination comme président du même Centre devenu Pompidou. Radié de la fonction publique à sa demande, il n'a néanmoins jamais cessé d'oeuvrer, au gré de multiples rencontres, pour des instances publiques ou privées porteuses d'une aptitude au bien commun : Bordeaux, Centre de création industrielle, L'Architecture d'aujourd'hui, Renault, La Villette, ministère de la Culture (Délégation aux Arts plastiques, Caisse nationale des monuments historiques et des sites, direction de l'Architecture et du Patrimoine), Institut français d'architecture, Chaumont-sur-Loire, Arc en rêve, François Pinault, Rencontres d'Arles, Société du Grand Paris... Domaine Public est le récit d'une vie professionnelle menée collectivement par nombre de personnes aux compétences multiples, ignorées de l'inflation médiatique réduisant la politique culturelle à quelques noms brandis comme des marques et présentés seuls comme les inventeurs du quotidien. " Nous sommes tous des artistes ", dit-il, et ce livre détaille les aspérités de cette mutualité, les combats et les enjouements à travers l'Histoire et ses acteurs, de François Mitterrand à Jack Lang, des grands projets et de l'exception culturelle tout autant que des " soutiers de la République " créant la trame politique et territoriale d'une France des mouvements artistiques et d'un après-68 continuant de nous interpeller ; d'un temps encore proche où les missions régaliennes de santé et d'enseignement, d'entretien de l'espace public et d'hospitalité à l'égard de tous ceux qui nous rejoignent étaient applaudies comme une part du bien commun. François Barré garde tel un trésor le souvenir de toutes ces rencontres. Elles font entendre des voix puissantes et ouvrent des voies nouvelles. Elles furent le seuil d'une conscience et d'une action au coeur d'un engagement et leurs noms ne peuvent être dissociés de ce récit. Nul ne peut dire " J'ai fait cela tout seul. "

03/2024

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Critique littéraire

Jean Lorrain. Miroir de la Belle Epoque

Il s'est surnommé crânement " l'Enfilanthrope ", ne laissant à personne le soin de lui décerner son meilleur sobriquet, lui qui en trouve de cruels à tout le monde. Il ne craint pas d'arborer ses vices à la boutonnière et se réjouit de ceux qu'on lui prête car ils servent sa " réclame " qu'il voudrait " formidable ". Ethéromane, bisexuel, érotomane, fauteur de scandale, rouleur de bas-fonds prompt à faire le coup de poing, telles sont quelques-unes des facettes de Jean Lorrain, pseudonyme du Normand Paul Duval (1855 -1906). Devenu, en quinze ans, l'un des rois du boulevard et l'un des journalistes les mieux rétribués de son temps, son talent lui vaut de chroniquer, de 1895 à 1905, en tête du Journal, l'un des principaux organes de presse parisiens. A la croisée du journalisme et du music-hall, de la littérature et du théâtre, du demi-monde et des milieux interlopes de la Belle Epoque, Jean Lorrain se trouve partout, voit tout, sait tout. Il en rend compte à ses lecteurs régulièrement, d'une plume tour à tour spirituelle, verveuse, alerte ou acerbe, et devient bientôt le miroir d'une époque qui se contemple dans ses yeux. Découvreur et lanceur de talents, tels Lalique, le caricaturiste Sem et Yvette Guilbert, entre autres, il s'érige également en pourfendeur de gloires usurpées, ce qui lui vaut quantité d'inimitiés indéfectibles, certains procès qui lui coûteront cher et quelques duels, dont un contre Marcel Proust. S'il reconnaît Barbey d'Aurevilly puis Edmond de Goncourt comme ses maîtres, il compte Sarah Bernhardt, Huysmans, Rachilde ou Marcel Schwob parmi ses amis. En revanche, Maupassant, Robert de Montesquiou ou Proust feront partie de ses têtes de Turc favorites. En un mot, il est l'arbitre des talents comme des modes et une chronique de lui suffit à consacrer ou à ridiculiser. Mais il ne se contente pas de créer un style de journalisme car son œuvre littéraire, seule, compte à ses yeux. Au fil de ses romans et nouvelles, il va peu à peu s'imposer comme l'un des écrivains-phare de la Décadence jusqu'à la publication de son chef-d'œuvre, Monsieur de Phocas (1901), roman par lequel il réalise une somme de sa période et liquide l'héritage d'A rebours de Huysmans et du Portrait de Dorian Gray de Wilde, tout en opérant une transition avec la littérature du XXe siècle. Lassé de Paris et du journalisme, il va s'exiler sur la Riviera, durant les cinq années qui lui restent à vivre, et tenter d'y soigner une santé compromise par ses abus d'éther.

05/2005

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Théâtre - Pièces

Théâtre 2021-2023. 2

Est (2021) Celui qui parle revient de la guerre, l'âme blessée ; celui qui est dans l'ombre l'écoute, il est malade. Se tisse alors une sorte d'alliance. " Dis donc on a plein de goûts en commun. " Leurs souvenirs consolent. L'homme dans l'ombre est instituteur ; l'autre veut retrouver le pays natal... Alors ils y vont tous deux. Le guerrier y a une partie de sa famille. Les voilà : les voisins, le filleul... On est à la campagne. Le soir tombe et eux " se tiennent assis, en silence, concentrés, en attente de ce qui va suivre "... Lune (2021) La fille raconte sa vie ou plutôt ces événements si marquants qu'on ne les oublie pas... Elle montre des photos (photos de famille), elle se remémore : " La mémoire, poire pour la soif... " La campagne encore, scènes de la vie courante mais en détail. Elle dévide le temps : la mère, le père, la parentèle... Refrains connus, les sens en alerte, les lumières d'août, les chansons anciennes, les mots qu'on n'oublie pas... Parfois, elle lit les petits mots qu'on a gardés... C'est le fameux puzzle des souvenirs, tous les souvenirs : la joie, le bonheur... " Tout me revenait comme une image un peu floue... " Ensuite, eh bien, c'est le retour au présent : elle a une fillette, elle va la retrouver... " Alors j'ai pensé à tous mes morts et j'ai marché à grands pas. " Une histoire, comme une chanson connue... 4 (2021) Quatre jeunes acteurs, à Paris, se fréquentent, racontent... Et voilà " le jeune mort ", " le vieillard qui meure ", " l'arbre sacré ", " la forêt où on se blesse "... C'est comme un conte ou bien c'est un cauchemar... Ils font des visites. Sur le mur de la maison du copain, une photo s'anime et parle... Quatre jeunes d'environ 30 ans. Tous ont en commun le théâtre et, surtout, " le refuge " : la maison des grands-pères. Et, là, ils font de la peinture... Trois célibataires... L'autre à femme et enfant. Ils s'aiment beaucoup, à tel point qu'ils ne s'épargnent pas. Quand on aime, on sort les griffes... C'est un conte moral que ce " roman théâtral ", un portrait de groupe. Qu'est-ce qu'on veut quand on a 30 ans ? Qu'est-ce qui fait peur ? Qu'est-ce qu'on espère ? On les voit, comme en gros plan, vivants, rigolos, têtes à claques... Et c'est grâce au théâtre qu'on les écoute, et il me semble qu'on les aime bien. Ils s'appellent Gré, Rob, Gui et le dernier joue tant de rôles qu'on ne sait comment il s'appelle... Fantômes (2022) L'ami va dans le Jura : il rend visite à son copain d'enfance... Retrouvailles, aveux, confessions... Et petites bouffes... Et les paysages... Et des photos, plein de photos : une biographie à travers les photos... Le Jurassien, de l'enfance à l'âge adulte. Et la tragédie : la mère a deconné, elle a attenté à sa vie... Descriptions des photos... Les photos vivent, sont de fameux témoins... Elles disent tout : l'époque, l'horaire, le climat... et pourquoi pas l'odeur ! Les filles sur la photo vont dans leur boutique. Ca doit sentir la pisse de chat... C'est un voyage dans l'intimité du Jurassien qui a vieilli, qui vit seul, qui cherche la joie... Et puis les deux amis font un voyage ; le Jurassien veut montrer à son ami sa maison natale... Aie ! son paysage a disparu : la maison natale qui a été vendue est méconnaissance... Et voilà une petite épopée intime familière. Ca se passe aujourd'hui et on dirait que ces deux-là on les connaît, on les a connus... Qu'est-ce qu'ils disent ? (2022) Trois seniors, trois amis. Ils se connaissent depuis toujours. Ils ont fait du théâtre. Deux d'entre eux sont en couple, ils ont eu des enfants. La troisième est libre, elle est leur amie. Le temps est si vite passé. " Et toujours cette fatigue de vieille chienne épuisée ", dit celle qui est en couple... Alors commence " la mise à mort ". L'une dit : " Vous êtes des porcs bien élevés ", l'autre dit : " Une vie entière à se faire chier avec cette pouffiasse. " Quelqu'un dit : " Elle abandonne la vie... " Chants du cygne... Faux suicide... Et il y en deux autres : un jeune couple ; elle attend un enfant. Le veut-elle ? Le monde serait-il une catastrophe ? C'est une farce amère qui se joue là... Ils disent des horreurs, ils adorent ça. Et nous on les écoute, sidérés.

10/2023

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Histoire ancienne

Le monde à l'envers. Pouvoir féminin et communauté des femmes en Grèce ancienne

Depuis Bachofen et son livre sur Le Droit Maternel (1861), on s'est beaucoup intéressé à l'état des femmes. Après lui, on ne compte plus les tentatives de retrouver dans le passé lointain de l'humanité ou dans des régions éloignées du globe la réalité d'un pouvoir féminin et l'existence d'une communauté des femmes. Ce livre se veut au contraire une exploration de l'imaginaire des Grecs. Il montre comment la cité qui était un club d'hommes et faisait du mariage et de la famille la pierre angulaire de la société s'est posée en s'opposant. Après avoir rappelé ce qui était pour les Grecs une évidence, à savoir l'infériorité naturelle de la femme à partir d'une étude du statut des femelles dans la biologie d'Aristote, il montre comment les Grecs ont conjuré la double menace d'un pouvoir au féminin et d'une communauté des femmes en la mettant à distance. De l'époque classique à l'Empire et d'Hérodote à Strabon leurs historiens l'ont rejetée chez des sauvages qui vivent aux confins du monde habité. De l'époque archaïque à l'Antiquité tardive leurs poètes, leurs orateurs et leurs mythographes l'ont repoussée dans la nuit des temps avec les Amazones qui sont des femmes viriles. Ils ont mis le rappel de leur valeur et de leurs conquêtes au service de la gloire des héros ou des peuples qui ont triomphé d'elles. Par la bouche d'un poète comique comme Aristophane ou d'un philosophe comme Platon, ils l'ont projetée par l'utopie dans un univers de nulle part. Aristophane dans l'Assemblée des femmes a mis en scène la féminisation du pouvoir et l'instauration d'une communauté des femmes. Mais le triomphe du domestique qui fait de l'animal politique un animal tout court n'aboutit qu'à la mort de la cité. A la différence de l'utopie comique, qui poussait à l'extrême la logique égalitaire de la démocratie, l'utopie platonicienne s'est définie par opposition à la démocratie Dans sa République, Platon en instituant pour les seuls membres de la classe dirigeante une communauté des biens, des femmes et des enfants ne fait qu'une place très réduite au pouvoir féminin dans le cadre d'une digression aux conséquences limitées, car il ne cherche ainsi qu'à supprimer un individualisme facteur de division, à renforcer le lien symbolique qui unit le citoyen à l'Etat de tout le poids des liens familiaux, tout en mettant l'instinct sexuel au service de l'eugénisme. Suzanne Saïd , professeur émérite des universités de Paris X-Nanterre et Columbia University , New York a consacré une série de travaux à la littérature grecque d'Homère à l'antiquité tardive. Elle est l'auteur avec M Trédé et A Le Boulluec d'une Histoire de la littérature grecque(PUF 1997), d'un ouvrage sur la mythologie (Approches de la mythologie grecque, Nathan 1993, nouvelle édition, revue et augmentée Les Belles Lettres 2008) traduit en espagnol et en italien(2011), d'un Homère et l'Odyssée (Belin 1980) dont la deuxième édition revue et augmentée a été traduite en anglais (Oxford UP 2010) et de deux livres sur la tragédie ( La faute tragique Maspéro 1978) et Sophiste et tyran ou le problème du Prométhée enchaîné ( Klincksieck 1985). Ses nombreux articles portent sur Homère, Pindare, la tragédie et la comédie, la poésie hellénistique, l'historiographie (Hérodote, Thucydide et Diodore), la rhétorique, la philosophie, le roman grec, la littérature de l'époque impériale et la réception par les modernes des textes anciens.

08/2013

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Régionalisme

Les châteaux historiques du Roannais. Volume 2

Le château fort de Crozet, dont il ne subsiste plus que le donjon, fut construit par la puissante famille des vicomtes de Mâcon qui, au Xe siècle, possédait déjà Crozet et les terres qui en dépendaient. Cette forteresse, haut perchée comme un nid d'aigle, servait souvent de résidence à ces seigneurs redoutés pour leurs méfaits et leurs brigandages. Artaud-le-Blanc, par une charte de 1180, voulant réparer tous les maux que ses ancêtres et lui-même avaient commis contre les moines bénédictins du prieuré d'Ambierle, leur donna une grande partie de sa seigneurie et s'engagea à réédifier l'église de Tourzy qu'il avait brûlée. Le Petit Louvre, une des curiosités du Roannais, fut d'abord un rendez-vous de chasse des ducs de Bourbon, puis une des plus anciennes hostelleries de France. L'institution des postes royales et la création des relais par Louis XI, le 19 juin 1464, permit en effet au village de La Pacaudière de se développer considérablement. Une industrie s'établit au bord de cette route qui voyait se succéder les cortèges royaux et les chaînes de forçats qui conduisaient les galériens au port de Marseille. Saint-Haon-le-Châtel qui, au XIIIe siècle était en quelque sorte la capitale du Roannais, doit son nom à l'ancienneté et à l'importance de son château fort. Grâce à ses murailles et sa tour principale, sa mise en défense était prête lorsque la guerre de Cent Ans éclata. Il connut alors, pendant deux siècles et demi, les fastes de la période militaire de son histoire. Pendant six siècles, le chäteau d'Urfé resta la propriété de la famille qui en porte le nom. Les pittoresques ruines qui dominent les mamelons voisins, conservent la légende de l'assassinat de Jean d'Urfé par ses serviteurs. Accablé par leur nombre et perdant son sang, il se soutint aux parois de la muraille auprès de laquelle il fut tué. Son empreinte resta visible longtemps, devenant plus vive et plus rouge chaque fois qu'on tentait de la faire disparaître. La réunion du comté de Forez à la couronne de France fit de Saint-Maurice-sur-Loire le siège d'une châtellenie royale dont le rôle militaire prit fin avec les guerres de la Ligue. Déchue de son droit de justice, elle perdit ensuite son titre et ses habitants les plus instruits et les plus riches. Privée de l'élite de sa bourgeoisie, la population dut se battre ardemment quand, vers la fin du règne de Louis XV, l'homme d'affaires du duc d'Harcourt s'avisa de faire revivre l'odieux droit de mutation. Le procès interminable qui s'ensuivit ne fit que renforcer l'approbation enthousiaste des premières réformes de la Révolution.

12/2012

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Religion

"Réduire les huguenots". Protestants et pouvoirs en Normandie au XVIIe siècle

Au début du XVIIe siècle, après plus de trente ans d’âpres conflits, le régime de coexistence confessionnelle imposé par le pouvoir royal bénéficie enfin aux protestants. L’édit de Nantes, voulu et ratifié par Henri IV en avril 1598, est un succès. Pourtant, la « réduction des huguenots » est en marche dès le règne de Louis XIII. Elle connaît une splendide accélération sous le gouvernement de Louis XIV, dès la seconde moitié des années 1650 et encore plus à partir de 1661, jusqu’à l’édit de Fontainebleau, qui révoque celui de Nantes, en octobre 1685. C’est l’histoire de cette «déconstruction » que raconte ce livre, qui traite de l’ensemble des mécanismes aboutissant à la disparition du culte réformé, du moins sous sa forme publique, jusqu’à la toute fin des années 1680. Dans ce combat pour l’« unité religieuse », le roi mobilise un ensemble hétéroclite d’acteurs, pouvoirs centraux et locaux. Les protestants s’efforcent de répondre par la meilleure des parades. La résistance politique et juridique, les larmes ou les appels au jeûne constituent autant de réponses. Quand vient le temps des dragonnades, l’heure du choix a sonné : certains abjurent, de manière sincère ou non ; d’autres préfèrent la voie de l’exil. La Normandie constitue le cadre d’étude privilégié de ce travail. La Réforme s’y est installée précocement et durablement. Si le protestantisme y est très fortement minoritaire, les réformés occupent des positions avantageuses dans certains bastions urbains ou ruraux, de Dieppe et du pays de Caux jusqu’en Alençon, en passant par Rouen, Caen ou Saint-Lô. Le maillage ecclésiastique est le plus dense de la France du nord de la Loire, en marge du fameux « croissant huguenot », qui, de Genève à La Rochelle, contourne le Massif Central par le sud. L’ouvrage ne s’enferme pas toutefois dans l’espace normand, et multiplie au contraire les éclairages nationaux et les comparaisons interrégionales. Pour mieux comprendre la politique religieuse de la monarchie, des exemples, souvent inédits, sont puisés dans d’autres provinces, Bretagne, Poitou, Périgord, Provence, Dauphiné ou Picardie. Cette recherche, qui a nécessité de très importants dépouillements, permet finalement d’interroger à nouveaux frais « l’entreprise d’oblitération des particularismes » conduite par Louis XIV, cette normalisation qui s’est étendue aux champs du droit et de la justice, de la morale et de la religion. Il paraît certes légitime de repérer dans la politique royale les éléments relevant d’un « système transactionnel ». L’historiographie du Grand Siècle s’est brillamment employée à le démontrer ces dernières années. Il convient cependant aussi de souligner l’importance des rapports de forces. Le souci de l’« ordre », mis en oeuvre de manière particulièrement brutale, constitue bien l’un des volets du gouvernement du Roi-Soleil.

11/2010

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Histoire ancienne

Palets et minches de Gargantua. Mégalithisme dans le Centre-Ouest de la France

Depuis le début de 1960, les recherches sur le mégalithisme (dolmens et menhirs) ont pris un virage significatif. Jusqu'alors, les fouilles des dolmens étaient effectuées par des amateurs d'antiquités qui s'étaient limités à constater qu'il y avait des squelettes dans les chambres des dolmens construits sur un sol calcaire. Aucune étude de ces dépôts n'avait été effectuée. Les ossements étaient le plus souvent rejetés sans autre forme de procès. Seuls les objets les plus beaux furent recueillis (haches polies, perles et quelques poteries entières). Les monuments étaient classés selon la forme de leur chambre, classement qui devait conduire à une chronologie relative plus ou moins intuitive. Quant aux menhirs, s'ils avaient donné matière à de très nombreuses spéculations intellectuelles, ils restaient très énigmatiques. Ce n'est donc qu'à partir des années 60 du siècle dernier que l'on commença à appliquer aux dolmens les méthodes de fouille des sites du Paléolithique avec relevés précis en trois dimensions de tout ce qui se trouvait dans les chambres funéraires. Différents spécialistes intervinrent dans l'étude du remplissage (anthro-pologues, céramologues, lithiciens et bien d'autres) avec datations des sujets inhumés par la méthode du carbone 14, plus récemment accompagnées de recherches sur l'ADN. Et puis les chercheurs sont sortis des chambres pour étudier leur enveloppe, le tumulus qui les contenait, seule partie visible au moment du fonctionnement du monument qui devait avoir un important rôle social : c'était il y a plus de 6 000 ans. Les méthodes d'étude de l'archéologie du bâti et les relevés 3D informatisés permettent aujourd'hui de mieux comprendre les techniques de construction de ces masses parfois impressionnantes édifiées avec une rigueur insoupçonnée pour cette époque. Cette nouvelle approche, au bout d'un demi-siècle de recherches de terrain et d'études en laboratoire, liée à des études environnementales de plus en plus précises, commence à fournir des résultats. C'est de cela qu'il est question dans cet ouvrage qui fait la synthèse de ce qui est aujourd'hui connu des dolmens et des menhirs entre Loire et Gironde. Mais ce n'est qu'une étape, une marche gravie, la route sera encore longue avant que le "phénomène mégalithique" qui parsème le monde soit parfaitement compris. Roger Joussaume, docteur en Ethnologie et docteur d'Etat en Préhistoire, fut Directeur de recherche émérite au CNRS ainsi qu'expert international pour le mégalithisme auprès de l'UNESCO (Corée, Sénégal-Gambie, Ethiopie). A côté d'investigations ethnoarchéologiques dans divers pays du monde, ses recherches portèrent plus spécialement sur le Centre-Ouest de la France et sur la Corne de l'Afrique (Ethiopie, Djibouti et Somalie).

12/2016

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Béton armé

Les BFUP : bétons fibrés à ultra-hautes performances. Dessiner, calculer, construire

Ce guide de conception et de réalisation de systèmes constructifs en BFUP repose essentiellement sur l'analyse de projets réalisés par l'auteur en partenariat avec des architectes, des entreprises et des Industries. En vue de diffuser le savoir-faire associé fi ce nouveau matériau, Il contient notamment les éléments d'une méthode permettant d'associer à la forme produite son analyse et sa mise en oeuvre. "Les BFUP constituent l'une des Inventions majeures de la fin du XXe siècle dans le domaine de la construction. Depuis près de vingt-cinq ans ils ont permis la réalisation d'ouvrages restés longtemps impensables ou irréalisables. Trois "ingrédients" indispensables caractérisent la recette de ce succès : l'amélioration de la résistance et de la compacité des matériaux cimentaires la réduction des défauts Induits par les granulats naturels l'incorporation de fibres conteront au matériau une capacité résistante post-fissuration et, donc, un comportement pseudo-ductile. En matière de propriétés constructives, le résultat se traduit principalement par un saut de gamme déduit dans la résistance en compression et les propriétés de durabilité, et par la possibilité de se dispenser le plus souvent du ferraillage secondaire traditionnel, donnant au concepteur la liberté de nouvelles formes : résilles, plaques minces nervurées ou encore coques minces uniquement précontraintes. La communauté française a été pionnière dans la compréhension du potentiel des BFUP, dans la mise au point de solutions industrielles variées comme dans l'élaboration d'un référentiel s'appuyant sur plusieurs programmes de R&D collaboratifs. Des applications décisives ont accompagne son élaboration : poutres précontraintes de l'aérorétrigérant de Cattenom, ponts routiers de Bourg-lés-Valence, auvent de la barrière de péage de Millau, résilles, poteaux et passerelles du MuCEM, rénovation du stade Jean Bouin, Anneau de la Mémoire d Notre-Dame-de-Lorette, etc. En dehors d'applications "techniques" remarquables, les BFUP sont très souvent prescrits pour les bâtiments et grands équipements publics dans le cadre d'une volonté esthétique et architecturale (couvertures, auvents, éléments de façade). Leur usage en réparation ou rénovation est également reconnu (pont sur l'Huisne au Mans, viaducs de Chillon, pont de l'hourra-sur-Loire). C'est dans ce contexte que l'ouvrage de Jean-Marc Weill prend tout son sens. Ouvrage pédagogique pour l'ingénieur-concepteur, il aide à lire les normes traitant des BFUP dans une perspective qui dépasse leur strict domaine d'application. Destiné prioritairement à des architectes et des ingénieurs d'études, il intègre les principales caractéristiques du matériau en matière de composition, de comportement à l'état frais et de mise en oeuvre. Nourri de la riche expérience de son auteur en matière de réalisation en BFUP, il met l'accent sur la révolution conceptuelle à laquelle l'ingénieur et l'architecte sont appelés, qui conditionne l'usage réussi des BFUP.

03/2021

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Essais

Peaux de vaches. Avec 1 DVD

" Ce que le cinéma français compte de plus précieux est moins à trouver dans sa tradition que dans sa capacité à produire des objets à part, des comètes vouées à ne traverser son ciel qu'une seule fois. Ce fut le cas pour Peaux de vaches, premier long métrage tourné par une jeune femme de 28 ans, Patricia Mazuy, sorti en 1989, resté invisible pendant 32 ans. Une belle restauration le ramène sur les écrans. Il ne faut pas le rater, le recul n'ayant fait que renforcer sa nouveauté, sa posture revêche, sa promesse encore vive. [...] La cinéaste s'en remet à une inspiration libre, une grande syncope stylistique soutenue par les accords dissonants du folk hanté de Theo Hakola. [...] Le motif est inséparable d'une expérience physique, comme dans cette scène où éclate la violence des deux frères se battant dans la boue, et se retrouvant maculés d'une couleur grisâtre qui estompe leurs différences. Peu à peu, l'objet du film se précise : l'éclosion d'un sentiment que personne n'avait vu venir, comme une fleur sur un tas de fumier. Ce geste d'amour pur porte un nom : la poésie, la grande, tout simplement. " Mathieu Macheret, Le Monde Le Blu-ray / DVD Peaux de vaches de Patricia Mazuy 1989, 88 minutes + sous-titres anglais, STME et AD Scénario et réalisation Patricia Mazuy Production Titane - Jean-Luc Ormières Image Raoul Coutard / Son Jean-Pierre Duret Musique Theo Hakola avec Sandrine Bonnaire, Jean-François Stévenin, Jacques Spiesser, Salomé Stévenin, Laure Duthilleul, Jean-François Gallotte, Pierre Forget, Yann Dedet Ivres, les frères Roland et Gérard Malard ont mis le feu à la ferme du second, provoquant la mort d'un vagabond caché là. Dix ans plus tard, Roland sort de prison et retourne chez Gérard, qui est marié à Annie avec qui il a une petite fille, Anna. L'arrivée de Roland bouleverse leur vie... Bonus Des taureaux et des vaches De Patricia Mazuy (documentaire, 1992, 56 min.) L'élevage bovin laisse de moins en moins de place au hasard ou à l'empirisme. Tout en mettant l'accent sur les rapports que l'éleveur entretient avec ses vaches, Patricia Mazuy nous entraîne avec humour sur le grand carrousel de la sélection animale et de la recherche de la performance. Colin-Maillard De Patricia Mazuy (documentaire, 1982, 14 min.) Avec Auguste Mazuy et Marthe Mazuy Entre l'Ain et la Saône-et-Loire, un pays dépeuplé où il y a encore des sorciers... et les grands parents de la réalisatrice. Le livre Photographies du tournage de Peaux de vaches par Claudine Doury " Une moissonneuse-batteuse et une ensileuse ", récit de la réalisation du film par Patricia Mazuy " Que faire de la campagne au cinéma ? " entretien entre Patricia Mazuy et Serge Daney " Les plus beaux westerns ont un côté Antonioni, " entretien entre Patricia Mazuy et André S. Labarthe

06/2022

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Histoire ancienne

Le couvent des Cordeliers du Mont Beuvray. Histoire et archéologie

La présence humaine sur le Mont Beuvray n'a pas cessé après Bibracte. Les recherches sur la chapelle Saint-Martin et sur la fontaine Saint-Pierre l'avaient déjà montré. Celles entreprises entre 1989 et 1998 sur la Pâture du Couvent en apportent de nouveaux et puissants témoignages que le présent ouvrage détaille et analyse. Sur les vestiges antiques abandonnés dans les premières décennies du lé siècle, huit phases d'aménagements se succèdent ici, entre l'Antiquité tardive et la première moitié du MF siècle. Ce sont d'abord quelques traces fugaces mais certaines d'un ou deux bâtiments appuyés sur les ruines gallo-romaines et datables des IV-VIIe siècles. C'est ensuite, au XVe siècle, la construction en deux temps principaux des bâtiments d'une grosse ferme dépendant très vraisemblablement des Bénédictins d'Autun qui exploitent alors des terres et desservent la chapelle Saint-Martin. C'est enfin, dans les dernières décennies du XIVe siècle ou au début du suivant, l'installation d'une communauté de frères Franciscains qui y élève progressivement un couvent qui subit de nombreuses transformations scandées notamment par deux destructions au XVIe siècle. L'établissement est déclaré comme désert en 1699, sa vente est consommée en 1737. L'organisation générale, dans la complexité de ses diverses composantes, est bien conservée. Les techniques et les matériaux de construction successivement utilisés s'y révèlent parfaitement. Les mobiliers associés (terre cuite, métal, verre) constituent des corpus forts abondants et diversifiés, notamment pour le XVIe siècle. Entreprendre sur ce gisement une étude approfondie, tant archéologique qu'archivistique, c'était répondre d'abord à l'exigence de prendre en compte l'ensemble de l'histoire du site : Bibracte-Mont Beuvray n'a jamais cessé d'être un lieu de pratiques mémorielles, entre la guerre des Gaules et les campagnes archéologiques du Centre archéologique européen. Ce lut aussi la possibilité d'étudier, au mieux, l'organisation et les aménagements d'un couvent franciscain hors des contraintes urbaines qui pèsent généralement sur les implantations de cet ordre religieux. En tentant enfin de savoir pourquoi des frères Cordeliers, plus habitués aux ambiances urbaines et aux cours princières, s'étaient installés en ce lieu sinon isolé du moins très rural et retiré, l'enquête na pas fait que rencontrer l'histoire locale. Sans doute remplacent-ils les Bénédictins pour assurer une présence ecclésiastique sur cette montagne qui accueille chaque année foires et rogations. Mais les frères sont des Colettins, chargés de desservir les établissements de Clarisses que Colette de Corbie (1381-1447) réforme ou fonde, de la Comté d'outre-Saône au Berry d'outre-Loire et, parmi eux, s'est glissé un espion du type de ceux qui prolifèrent alors en ces contrées de frontières au temps du conflit entre Bourgogne, France et Angleterre... C'est donc aussi d'histoire générale, de l'Ordre franciscain et des relations entre principautés, que traite le présent ouvrage à travers les résultats de vingt années de fouilles archéologiques, d'analyses des découvertes et de recherches contextuelles.

01/2018

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Non classé

Le Trombinoscope Audasud. Volume 1, juillet 2022, 20 Trombinoscopies

VOICI ESQUISSES EN UN PREMIER VOLUME vingt portraits jubilatoires de personnalités disparues. La plupart sont issues de la culture : poètes, musiciens, artistes, cinéastes, comédiens, architectes... D'autres viennent de la sphère politique, scientifique ou sportive. Elles ont en partage d'être nées à Sète ou adoptées par les Sétoises et les Sétois. Certaines ont connu une influence ou une gloire éphémère, d'autres jouissent d'une éternelle popularité. Elles reposent pour la plupart à Sète, au cimetière Marin ou au cimetière Le Py. Leurs lieux de résidence posthume sont précisés en fin d'ouvrage. Ce premier aréopage répond, page après page, à une volonté éditoriale : opérer une trombinoscopie au plus profond du sujet en entremêlant avec le moins de verbosité possible le bien-sondé et la parodie. Il s'agissait de ne pas éloigner, par de vaines circonlocutions, nos lecteurs d'une vérité reposant sur des faits vérifiables auprès de gardiennes d'immeuble dignes de cette noble tâche, et de ne pas être accusés d'entrevoir ces honorables figures par le petit bout de la nécrolorgnette. De Simone Annibal, chanteuse de music-hall, à Agnès Varda, photographe, cinéaste, féministe et plasticienne, aucune de ces trombines ne peut s'appréhender sans l'ébauche d'un décor qui lui est propre. L'époque, dans laquelle elle évolua et fit valoir ses talents, doit nous être présente à l'esprit afin d'annihiler toute désir de lui crêper le chignon. Ainsi, l'Homo sapiens de la grotte Chauvet, plus communément appelé homme moderne par les primatologues pour une qualité qui le distinguait : pour faire découvrir ses oeuvres à sa concubine, il l'empoignait par les cheveux et la tirait jusqu'aux cimaises fraîchement décorées. Il faut imaginer que cette charmante image d'Epinal ancrée dans notre imaginaire - c'est après tout son rôle - nous vient d'une époque relativement récente, où le phallocrate le disputait au misogyne. Cette discorde a depuis cessé, dès lors que notre homme moderne s'est vu mettre de l'eau dans son patchouli. "La culture locale ne favorisait pas la gent féminine" , m'écrivait un ancien maire à la manière d'un euphémisme, lorsque je lui demandai s'il avait en mémoire une Sétoise anonyme qui mériterait de figurer au Trombinoscope. Par parenthèse, trois siècles et demi après sa naissance, nous attendons que Sète élise une maire, qu'elle se nomme Elise ou Lucette, peu importe. Notre ville a élu, depuis 1685, 110 fils d'Adam, une liste qui fait écho au palmarès du tournoi de la Saint-Louis, depuis son origine en 1846. Nulle épouse, concubine, maîtresse, frangine, mère, belle-mère, grand-mère ou veuve ne semble à ce jour souffrir d'assez de vices et de verrues sur sa profession de foi pour conduire une municipalité singulièrement mâle-faisante. Leurs pieds plantés sur la tintaine publique, leurs bras empoignant la lance de l'ambition et le pavois des quolibets sont pourtant aussi fermes que ceux qui firent la réputation du jouteur Louis Vaillé. Fermons la parenthèse. C'est malgré tout sans avoir graissé la patte du fossoyeur de l'Histoire que nous sommes parvenu à déterrer une poignée de filles d'Eve dignes d'éloges. Que nos lectrices et nos lecteurs, dans un but légitime de parité, n'hésitent pas à nous faire parvenir leurs propres choix, en ayant à l'esprit qu'une épouse et mère modèle ou un cordon bleu ne saurait être suffisant pour la voir figurer dans un prochain volume du Trombinoscope. Enfin, n'ayant jamais caressé le fol espoir d'une précision historique irréfutable, nous tenions à avertir les récipiendaires qu'en intégrant le Trombinoscope, ils déchargent de toute responsabilité l'auteur de leurs lignes. Il se fait certes un peu tard pour attendre de leur part, en remerciement, une caisse de champagne ou une volée de bois vert. Prenons note que l'une comme l'autre nous aurait assurément soûlés de délice. L'éditeur La plateforme à l'arrière de la barque sur laquelle le jouteur se maintient en équilibre. Les noms propres sont rigoureusement authentiques, au risque de voir d'honorables familles peu flattées de découvrir leur patronymie vautrée au sein de tant de turpitudes.

06/2022

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Religion

Lyon

Histoire de l'Église de Lyon, plutôt que du diocèse, devrait-on dire, pour rendre compte de sa vénérable antiquité, qui fait d'elle la doyenne des Églises de France. Mais cette qualification d'Église vaut aussi en raison du poids qu'exerça toujours la métropole, - et d'abord sur les campagnes avoisinantes : par le promontoire de Fourvière, qui, de loin, la signale, elle paraît adossée à ces pays de Loire, véritable vivier des vocations, où elle puisa toujours ses ressources en hommes, et dominer ces terres « froides » et brumeuses de la rive gauche, beaucoup moins ferventes. Au-delà de la diversité géographique des pays qui la composent, l'Église de Lyon présente des contrastes profonds qui tiennent à sa longue histoire. Sa population, jusque dans ses masses laborieuses, associe étrangement au sens de l'efficacité pratique une franche inclination au rêve, à la méditation religieuse, comme Michelet l'avait fortement observé. Tournée vers les valeurs intérieures, à J'image de ses demeures jalousement encloses entre de hauts murs, elle n'est pas moins ouverte largement aux échanges de biens commerciaux et culturels, - qu'ils proviennent d'Outre-Rhin ou d'Outre-Monts, et de plus loin encore, d'Outre-Mer. Bien plus, entre ces deux tendances contraires, il se produit une communication naturelle, ainsi que le prouve sa vocation missionnaire, éclatante au début du XIXe siècle. Religieusement, Lyon a toujours été ville des frontières et des relations extérieures, comme l'a été la ville marchande, dont la prospérité fut inégalée à la fin du moyen âge et à l'aube des temps modernes : les palais du vieux-Lyon en témoignent… Grande sera la difficulté de cerner l'unité, l'identité de ce christianisme lyonnais, composé d'un curieux mélange d'audace et d'attachement à la tradition la plus vénérable, d'illuminations mystiques confinant à l'ésotérisme et de petits moyens, d' « œuvres » organisées admirablement, jusque dans leur moindre détail. L'ambition de cet ouvrage serait d'apporter à cette difficile question au moins quelques éléments de réponse. Ses spirituels et ses écoles de théologiens, loin de se référer de façon routinière à cette tradition, se la sont appropriée, l'ont ré-actualisée périodiquement. On vérifiera souvent chez elle, une capacité d'inventer les réponses adaptées aux situations inédites, auxquelles les Églises se sont trouvées régulièrement confrontées. Cette ressource lui a valu d'assumer une fonction de pilote à certains moments de crise grave, - par exemple au début de la Réforme catholique, au XVIIe siècle, à celui de la reconstruction concordataire, sous l'épiscopat du cardinal Fesch, ou, plus près de nous, au cours des années tragiques qui suivirent la défaite de 1940 : des initiatives nombreuses sont alors nées du sol de la chrétienté lyonnaise, qui devaient, dans les décennies suivantes, se révéler d'une grande fécondité… Cette primatie d'honneur dont elle s'est depuis longtemps prévalue au sein de l'Église de France ne trouverait-elle pas là sa signification réelle ? Ne serait-elle pas dès lors fondée à en prendre une plus vive conscience et à s'en réclamer, sans forfanterie aucune, pour construire l'avenir ?

01/1983

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Religion

Marie en Saumurois

Né en en Orient, la dévotion à Marie, Mère du Christ, va prendre de l'importance en particulier après le concile d'Ephèse en 431 qui la proclame Mère de Dieu. Bien d'autres titres lui seront donnés, depuis celui de "Mère de Dieu toujours Vierge" jusqu'à celui de "Mère de l'Eglise" au XXe siècle. Elle est la "figure parfaite du disciple du Christ", comme l'a rappelé le dernier concile oecuménique. Comme dans d'autres provinces de France, la dévotion à Marie s'est développée en Anjou et de grands pèlerinages y sont nés, parmi lesquels le plus ancien est celui de Béhuard. Ce sont les formes que la dévotion à la Vierge a prise au cours du temps dans la partie orientale de la province - le Saumurois historique qui comprend les cantons de Saumur-Nord et Saumur-Sud, Allonnes, Doué-la-Fontaine, Gennes, Montreuil-Bellay et des Rosiers-sur-Loire - que l'auteure fait revivre ici. Un nombre important d'églises paroissiales et de chapelles lui sont dédiées, sous différents vocables intégrant la plupart du temps le beau nom de Notre Dame : ainsi de Notre-Dame des Vertus, Notre-Dame de Pitié, et bien d'autres, jusqu'à celui, unique au monde de Notre-Dame de la Légion-d'Honneur ! Exceptées l'abbaye de Saint-Maur, très ancienne, et celle de Saint-Florent de Saumur fondée au Xe siècle, toutes les abbayes qui ont vu le jour plus tard, aux XIIe et XIIIe siècles - Fontevraud, Asnières, Le Loroux - se sont mises sous sa protection maternelle. Tout comme le sont les prieurales ou collégiales de Cunault, du Breuil-Bellay, de Montreuil-Bellay ou encore du Puy-Notre-Dame. C'est à l'ombre de celle-ci que naîtra en 1904 Michel Epagneul, futur fondateur de la congrégation, toujours bien vivante, des Missionnaires des Campagnes, placée sous le mystère de l'Annonciation. Les Visitandines, les Bénédictines de Notre-Dame de la Fidélité, installées à Saumur au XVIIe siècle, ou encore, au XXe siècle, les Bénédictines de Notre-Dame de Compassion, établies à Martigné-Briand, se son aussi confiées à son amour. Des pèlerins individuels ou en groupes viennent toujours prier la Mère du Christ à Saumur - pour eux ou pour des êtres chers - devant la Pietà, coeur de la belle chapelle de Notre-Dame des Ardilliers édifiée au XVIIe siècle, dont la renommée dépassa le cadre régional. De nombreux personnages l'ont fréquentée, humbles anonymes ou personnages plus connus, parmi lesquels on peut citer Monseigneur Arnauld, évêque d'Angers au XVIIe siècle, ou encore sainte Jeanne Delanoue, fondatrice des Soeurs de Sainte-Anne de la Providence (appelées maintenant plus simplement du nom de leur fondatrice), saint Louis-Marie Grignion de Montfort ("à Jésus par Marie") ou encore sainte Marie Euphrasie Pelletier, fondatrice du Bon Pasteur d'Angers, dont un établissement fut établi à Saint-Hilaire-Saint-Florent au XIXe siècle. Des confréries très nombreuses se sont mises sous la protection maternelle de celle qui intercède, tout comme un réseau de Résistance de la dernière guerre mondiale. C'est à cette découverte que vous invite cet ouvrage.

11/2011