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Littérature française

Un écrivain, un vrai

Gary Montaigu, écrivain américain d’origine française, est à l’apogée de sa carrière : les lecteurs s’arrachent ses livres et son dernier opus vient de recevoir l’International Book Prize. Sa femme Ruth peut se féliciter de s’être consacrée à sa gloire, en compagne omniprésente, attentive et exigeante, étouffante. Elle le pousse à accepter la proposition d’un producteur : participer à une téléréalité qui prétend montrer l’écrivain au travail. L’émission s’appelle “Un écrivain, un vrai” et s’est fixé pour objectif de filmer la création en direct : une équipe s’installe au domicile de Gary et suit son travail au jour le jour ; les téléspectateurs sont invités à intervenir sur l’histoire du roman en cours, sans prendre la peine de lire puisque chaque chapitre est immédiatement transposé en épisode de feuilleton télé. La littérature participative vit son heure de gloire, le télélecteur est né, son pouvoir absolu s’exerce de façon binaire : J’aime/J’aime pas. Il y a longtemps que Gary n’est plus épanoui dans la vie qu’il s’est construite, qu’il s’échappe régulièrement pour prendre l’air, pour tromper sa femme, qu’il s’interroge sur son art et sur sa fidélité aux idéaux de sa jeunesse. En acceptant de se prêter au jeu de la téléréalité, il voudrait rendre la lecture populaire, faire entrer l’amour du livre et de la fiction dans tous les foyers. Une démarche généreuse et sincère… Mais que peut la littérature face à la médiocrité consensuelle de la télévision ? La création n’est-elle pas soluble dans le divertissement ? Au fil d’une construction qui alterne deux époques, la tension narrative monte, le suspense croît, et à la fin de l’histoire les grands gagnants ne seront pas ceux que l’on pouvait espérer. Avec humour et clairvoyance, Pia Petersen interroge le rôle de l’artiste dans nos sociétés contemporaines interactives. Elle dénonce le règne du simplisme démagogique qui tend à remplacer toute espèce de réflexion par la sanction J’aime/J’aime pas. Elle plaide pour la complexité de la pensée, la liberté de créer sans le souci de séduire. Sa phrase entêtante, ironique, singulière, déroule implacablement cette efficace dénonciation du story-telling au détriment de l’engagement réel sur un chemin de création, sans concessions.

01/2013

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Littérature étrangère

Ton visage demain. Tome 2, Danse et rêve

" Si seulement personne ne venait nous dire "S'il te plaît" ou "Dis-moi", ce sont les premiers mots qui précèdent les demandes, presque toutes les demandes : "Dis-moi, est-ce que tu sais ?", "Dis-moi, pourrais-tu me dire ?", "Dis-moi, as-tu ?", "Dis-moi, je voudrais te demander : une recommandation, un renseignement, un avis, un coup de main, de l'argent, une intercession, ou une consolation, une grâce, de me garder ce secret ou de changer pour moi et d'être quelqu'un d'autre, ou de trahir pour moi et de mentir et de te taire et ainsi me sauver."" Par ces mots débute Danse et rêve, le deuxième et avant-dernier volume de la trilogie Ton visage demain, l'une des œuvres maîtresses de Javier Marias. Nous y renouons le fil de l'histoire qui, par une nuit de pluie, avait conduit un mystérieux visiteur jusqu'à l'appartement du protagoniste à Londres. Rappelons que ce dernier, Jaime Deza, est doué du pouvoir de deviner à quoi ressemblera demain le visage des gens qu'on rencontre aujourd'hui. C'est grâce à ce don qu'il a été embauché par l'étrange Mr Tupra, chef d'un inquiétant groupe sans nom, espèce d'excroissance souterraine du MI5 ou du MI6, les Services secrets britanniques. Et voilà que nous les découvrons tous deux au cœur de la nuit londonienne, dans une discothèque à la mode où Mr Tupra essaie de gagner la confiance d'un certain Manoia alors que Jaime s'occupe de surveiller - et d'amuser- la femme de celui-ci. Mais le drame -on le dit - ne tient parfoisqu'à une seconde de distraction. Lorsqu'elle disparaîtra soudain dans les bras du jeune attaché culturel espagnol, De la Garza, Jaime sera bien obligé d'aller la chercher partout, et même là où un espion un peu novice de Sa Majesté ne devrait jamais entrer... Comme dans le premier volume, cette intrigue sert de support à une longue méditation sur la nature humaine, en particulier lorsque l'homme est confronté à la violence et à la peur. Avec sa prose ensorcelante, Javier Marias nous invite aussi à faire ce voyage intérieur mais sans oublier la trame de l'histoire qui nous est racontée. Et c'est encore sur un suspense très habilement ménagé que se clôt cette deuxième partie. Et la troisième s'annonce déjà...

04/2007

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Romance et érotique LGBT

Danger et Garde du corps. Prime Time, T1

Sean devait juste faire semblant d'être le petit ami de Xander le temps de mettre la main sur le tordu qui veut lui faire du mal. Il n'avait pas prévu qu'ils allaient un peu trop se prendre au jeu. Xander Si je devais décrire Sean Bailey, j'utiliserais les mots "bourru" , "caractériel" et "sacré emmerdeur" . Jamais je n'aurais ajouté "petit ami" à cette liste, et pas seulement parce qu'il est hétéro. Sean est le frère aîné d'un ami d'enfance et travaille à la police de Chicago, où on le surnomme souvent "Inspecteur Trouduc" puisque... eh bien, c'est un homme bourru, caractériel et un sacré emmerdeur. Mais c'est leur meilleur, et c'est pour cette raison que je me suis rendu chez lui le soir où j'ai reçu une menace de mort anonyme. Je voulais simplement qu'il me donne les coordonnées d'un bon garde du corps. Je ne m'attendais pas à ce qu'il se porte volontaire. Voilà comment je me suis retrouvé avec un garde du corps, mais aussi un faux petit ami. Sean Que ce doit être difficile de s'appeler Alexander Thorn, d'être le présentateur télé le plus prisé des Etats-Unis, de gagner des millions de dollars et d'avoir une voiture plus coûteuse que ma maison ! Ecoutez, j'ai le droit de me moquer, mais hors de question de laisser un tordu dépasser les bornes et s'en prendre à lui. Je n'ai jamais eu de mal à mener des missions sous couverture jusque-là, je ne vois pas pourquoi cette fois-ci serait différente. Je connais Xander depuis des années, ça devrait être du gâteau. Sauf que, soudain, mon estomac se met à faire des bonds quand il me regarde et mon corps s'éveille lorsqu'il me frôle. Je sais que je suis doué dans mon boulot et que je peux jouer un rôle sans souci, mais la situation m'échappe. Je ne suis plus sûr que nous fassions semblant, lui et moi. #MM #Mystère #Crime #Suspense #GayForYou #GardeDuCorps #Célébrité --- "Je suis vraiment impatiente de lire la suite, de voir comment chaque personnage va évoluer, de voir aussi comment ils vont se construire en tant que couple". - Zaza (Goodreads) "J'adore les histoires de protection rapprochée et de faux petits amis, et ce premier tome regroupe tout ce que j'aime". - Stéph62Hapiot (Goodreads)

01/2023

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Romans noirs

Un match parfait. Une enquête de Clara Weber

La grande originalité de ce livre, c'est qu'il est écrit à quatre mains, par une femme et un homme. Avec talent et sens du suspense, les auteurs mettent en scène la quête de séduction et d'amour qui gouverne la plupart de nos vies d'humains, pas faits pour rester seuls. Mais comment concilier ses attentes et celles de l'autre, trouver un langage commun et obtenir le perfect match, la correspondance parfaite ? Un homme reprend conscience dans un endroit sombre et humide. Il ne se souvient de rien, si ce n'est de son identité : avocat genevois, député au parlement cantonal. Dans la pièce où il est attaché résonne un morceau de piano qui tourne en boucle. Que lui veut-on ? Une femme masquée lui rend brièvement visite, mais elle reste énigmatique, ne répond pas à ses questions. Dans le noir et la solitude, il est condamné à revisiter sa vie. La disparition suspecte de l'homme de loi Adam Morand est alors signalée à la police. L'enquête est menée par la commissaire Clara Weber. Quand la policière s'aperçoit qu'Adam Morand est inscrit sur de nombreux sites de rencontre, elle pressent que c'est la piste à suivre. Ce monde de la séduction en ligne, elle l'a toujours évité, bien que sortant d'une relation sentimentale difficile. Elle découvre avec stupéfaction les stratégies de certaines personnes passées maître dans l'art de la séduction, la manipulation et le mensonge. Entre fausses promesses et maltraitance psychologique, quatre femmes ont justement été les victimes du même prédateur. Elles ont décidé de se venger. Dans la cave, la mémoire revient peu à peu à Adam. Un repas au restaurant en galante compagnie, puis les arrivées successives d'anciennes relations, une perte de connaissance. Il a été drogué. Il reconnaît Pénélope, sa geôlière, et tente de négocier. Le dialogue est tendu et très révélateur des attentes souvent différentes entre femmes et hommes. Mais bientôt la situation se corse. La police est désormais sur la trace d'une des ravisseuses. Pour elle, le danger se rapproche : que vont faire les quatre complices ? Relâcher leur prisonnier en le menaçant ou l'amadouant pour qu'il ne les dénonce pas ? Ou passer à l'acte et s'en débarrasser. Et si les elles ne partageaient pas tout à fait les mêmes motivations et sentiments à l'égard de l'homme qui les a tant fait souffrir ?

06/2022

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Policiers

Une enquête d'Henning Juul Tome 1 : Cicatrices

Découvrez le prince norvégien du thriller, traduit dans 29 pays Une nuit de septembre, le journaliste d'investigation norvégien Henning Juul est réveillé par les flammes. Son fils Jonas, six ans, est prisonnier du feu qui ravage son appartement. Sévèrement brûlé au visage et sur le corps, Henning survit mais échoue à sauver l'enfant. Deux ans plus tard, marqué physiquement et psychologiquement, Henning reprend le travail à 123news, un journal en ligne. Les choses ont évolué : son ancienne stagiaire est désormais sa patronne, et son supérieur direct, le nouveau compagnon de son ex-femme. On découvre dans un parc le corps lapidé, flagellé, d'une étudiante en cinéma. Elle semble avoir subi les hududs prescrites par la charia et on lui a tranché la main. Parmi les policiers chargés de l'enquête, Henning reconnaît Brogeland, un ancien camarade d'école, lequel est, pour l'anecdote, obsédé par Ella Sandland, sa partenaire, superbe et futée. D'origine pakistanaise et musulman, le petit ami de la victime est arrêté, mais Henning ne croit pas au mobile du châtiment religieux. Il cherche du côté de l'école de cinéma. Quand Tarik Marhoni, le frère du suspect, est tué sous ses yeux, il comprend qu'un gang est impliqué dans l'affaire et que sa propre vie est menacée. "Bourré de suspense, noir et impossible à lâcher, Cicatrices est un thriller incontournable". Booklist "Probablement un de vos meilleurs achats de l'année". Bookpage Mot de l'éditeur : Cicatrices inaugure une série incontournable du thriller nordique. Cinq romans, cinq intrigues, pour un arc : le retour à la vie d'un homme sensible, écorché par la vie. Contrairement à Harry Hole, le personnage emblématique de Jo Nesbo, Henning Juul ne boit pas et ne pose pas un regard sombre sur les choses. Thomas Enger cherche la nuance : sociale, politique, religieuse. Henning Juul ne s'arrête donc pas aux apparences - ces apparences dont il est le premier, en tant que grand brûlé, à faire les frais. La narration subjective projette le lecteur dans la tête de personnages francs et riches de nuances, dont la série approfondit progressivement l'histoire et les relations. Peu à peu, Juul se préoccupera moins de certains rituels qui jalonnaient sa routine (changer les piles des alarmes incendie, par exemple). Revenant à des émotions plus subtiles, il s'ouvre à celles d'autrui. C'est le début de la guérison.

11/2018

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Terreur

Le Dieu caché

En apparence, Saint-Ferdinand présente tous les signes d'un village tranquille : une rue principale depuis laquelle s'étend un paysage de fermes, un poste de police modeste, quelques restaurants et cafés, une épicerie... mais à mieux y regarder, on trouve là-bas quelque chose d'inhabituel : ce cimetière beaucoup trop grand et trop bien rempli, pour une communauté de cette taille. Il accueille les victimes du tueur de Saint-Ferdinand, insaisissable depuis près de deux décennies. Un homme enfin est arrêté... mais le village s'avère être la proie de forces encore plus sombres. Quand un mal sans nom se révèle à Venus McKenzie, une adolescente du coin, elle découvre que le pouvoir de cette créature est lié de longue date à Saint-Ferdinand... et que les meurtres en série ne font qu'effleurer la surface d'un passé chargé de funestes secrets. " Dubeau se révèle l'une des voix actuelles les plus originales du genre. Une imagination superbement macabre. " Anthony Cipriano, créateur de Bates Motel " Un chef d'oeuvre d'horreur qui vous tiendra en haleine à chaque rebondissement. L'auteur ne craint pas d'affronter Stephen King sur son propre terrain, celui de la peur, et se laisse guider par un talent infaillible pour le suspense, alors qu'il vous entraîne d'un chapitre à l'autre à un rythme effréné. Haletant dès la première page. " Crypt TV " Dubeau est un conteur hors pair. Les amateurs d'horreur, de thrillers et de mystères trouveront de quoi étancher leur soif dans ce livre. " Criminal Element " A la croisée de Stephen King et de Jeepers Creepers. A recommander sans réserve aux lecteurs de fantastique et d'horreur. " Fantasy Faction " Dubeau fait preuve d'une puissante imagination... une expérience à ne pas manquer. " Wicked Horror " Un somptueux récit gothique qui regorge de meurtres et de mystères. Parmi tous les romans que j'ai lus ces dix dernières années, c'est probablement l'un des plus passionnants. " Fangoria Magazine " N'ouvrez pas ce livre si vous avez quelque chose d'important à faire, car vous serez incapable de vous interrompre avant la fin. " Tom Merritt, auteur de Pilot X " Ce roman apporte une brillante contribution au genre avec l'histoire de ce village, ultime rempart entre un mal innommable et le reste de l'humanité. " VOYA Magazine

10/2021

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Littérature française

Métamorphose

Pour célébrer la métamorphose, thème choisi cette année par la maison du Faubourg-Saint-Honoré, Actes Sud et Hermès publient un nouvel ouvrage dont la forme évoque celle du grimoire ou du livre de contes. Précédés d'une contribution d'Alberto Manguel qui installe le décor, dix textes de fiction, inédits pour certains, abordent la métamorphose sur le mode du rêve ou du fantastique, de l'anticipation, de l'humour et de l'extravagance. De l'inquiétante étrangeté poétique des romanciers japonais, Yoko Ogawa, Akiyuki Nosaka et Akutagawa Ryûnosuke, à l'univers captivant du maître du suspense fantastique José Carlos Somoza, au conte satirique et cauchemardesque de Mikhaïl Boulgakov, en passant par les aventures délectables et joyeusement déroutantes des nouvelles inédites d'Agnès Desarthe, de Véronique Bizot et de Cécile Ladjali, ou encore dans la fantaisie cruelle des short stories d'Aimee Bender, chacun de ces textes explore une facette différente du phénomène que la poésie d'Ovide a introduit dans la littérature. Douze photographies, réalisées par Sarah Moon, photographe et cinéaste qui transforme le monde en matériau de ses contes, se déploient en très grand format comme autant de métamorphoses du livre lui-même. Elles apportent un réjouissant contrepoint visuel à ces récits fantasques, pour ne pas dire fantastiques. L'artiste a sélectionné certains objets de la collection "Petit h", en eux-mêmes inspirés par une poésie de la métamorphose. A une théière poussent ainsi des ailes de bois, un carré de soie se mue en collier d'air, un Kelly déconstruit se fait tabouret... Les chutes, bris et surplus des ateliers Hermès forment en effet la matière des détournements opérés depuis 2010 par Pascale Mussard et son équipe pour la ligne "Petit h". Renversant le "Ceci n'est pas une pipe" de La Trahison des images de Magritte (1929), Sarah Moon propose à son tour "Ceci est ? ", un jeu et un rêve autour des choses, des lettres et de leurs ombres. Contradictions et paradoxes alternent avec des juxtapositions à la littéralité réjouissante. Sarah Moon use d'un arsenal de décalages spirituels, souvent métonymiques, hérité du surréalisme. Sa façon douce, presque cotonneuse, s'accompagne d'une espièglerie inattendue. Le dialogue surprenant du récit et de l'image reflète finalement de manière saisissante et décuple pour le plus grand plaisir de l'oeil et de l'imagination la puissance créative de la métamorphose.

10/2014

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Policiers

Rackets

Jimmy Dolan s'est frayé un chemin jusqu'à l'université en travaillant sur des chantiers de construction. Aujourd'hui il est responsable des relations publiques du maire de New York, un républicain bon teint. Mais son destin va basculer lors d'une réception à la mairie, où il est pris à partie par Frankie Keefe, le patron de la section locale du syndicat des camionneurs, qui est aussi l'instrument de la Mafia. Jimmy ne peut s'empêcher de riposter et envoie Keefe au tapis, ce qui lui coûtera son poste. Au cœur de l'altercation entre les deux hommes, la réélection du leader du syndicat, poste auquel Mike Dolan, le père de Jimmy, est candidat. Un candidat gênant. Toute sa vie, il s'est battu pour un syndicalisme honnête, mais il ne bénéficie pas de la moindre protection, comme il l'apprendra à ses dépens. Pris dans une nasse d'intérêts contradictoires, la famille Dolan va devoir affronter de redoutables adversaires...En exergue de Rackets figure cette phrase de Jimmy Hoffa, qui fut le patron du syndicat des camionneurs américains : "Chaque homme a son prix ; le vôtre, c'est combien ?" Le vrai sujet du livre est là : la corruption de toutes les valeurs, politiques, civiques, humaines, par l'argent. C'est le plus vieux thème du roman noir, mais revisité de façon originale par Thomas Kelly qui sait ménager suspense, coups tordus et rebondissements, tout en continuant son œuvre de chroniqueur de la ville de New York, qu'il évoque en une fresque aux couleurs riches et contrastées. Plongée au cœur des pouvoirs occultes, des luttes d'influences et des intrigues de clans, Rackets est aussi, à travers l'histoire d'une famille, un hommage à la classe ouvrière irlandaise rendu par un romancier au souffle exceptionnel.« On sort de ce roman noir un peu K.-O. comme après un film de Clint Eastwood ou un roman de GeorgePelecanos. »Lire«Kelly excelle dans l’hymne aux mains calleuses des immigrants qui ont ‘fait’ New York. »Le Figaro littéraire« Une fresque impeccablement construite, brutale et efficace, profondément humaine. »Paris MatchDe Thomas Kelly sont précédemment parus chez Rivages Le Ventre de New York (Rivages/Noir 396, 2001) et Les Bâtisseurs de l’Empire (Rivages/Thriller, 2007)

04/2010

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Sports

L'année du cyclisme. Edition 2017

Les plus belles courses de 2017, des grands Tours aux classiques, les adieux de quelques figures du peloton, le tout illustré de superbes photos, sans oublier les résultats et statistiques marquants, c'est l'année du cyclisme racontée par L'Equipe. Froome, un double historique : La saison des grands Tours a débuté par un centième Giro riche en rebondissements. Si le Hollandais roulant Tom Dumoulin s'est finalement imposé, le Français Thibaut Pinot (4e) a longtemps cru l'exploit possible. Moins de suspense en juillet, sur les routes du Tour de France, où un Chris Froome très bien épaulé par les "boys" de la Sky a conquis une quatrième couronne à Paris, tandis que Romain Bardet accrochait le podium pour une seconde seulement. Dans le Tour d'Espagne, Froome récidivait, de manière fort convaincante, et devenait le premier coureur à réaliser le doublé Tour-Vuelta depuis Bernard Hinault en 1978. Valverde superstar : Les classiques ont mis à l'honneur deux noms de coureurs fort talentueux mais trop souvent cantonnés aux seconds rôles : le Polonais Michal Kwiatkowski et le Belge Greg Van Avermaet. Tandis que le premier enlevait les Strade Bianche, Milan-San Remo et la Clasica San Sebastian, le deuxième remportait le circuit Het Nieuwsblad, le Grand Prix E3, Gand-Wevelgem et Paris-Roubaix. Mais l'homme fort du début de saison fut incontestablement Alejandro Valverde. A 37 ans, l'Espagnol a gagné la Flèche Wallonne, Liège-Bastogne-Liège, mais encore le Tour de Catalogne et le Tour du Pays basque. Et n'eut-il point chuté lors de la première étape du Tour de France, il eût fait un prétendant fort présentable à la victoire finale... Peter, Pedro, Tom et Thomas... Les autres héros de l'année 2017 se nomment Peter, Pedro, Tom et Thomas. Peter Sagan, fut auteur d'un triplé historique aux Championnats du monde. Alberto Contador a réussi sa sortie en démontrant tout au long de la saison qu'il était encore le grand combattant que le public adule. Tom Boonen, lui, a choisi le mythique Paris-Roubaix, qu'il a gagné quatre fois, pour faire ses adieux. La même logique a prévalu chez Thomas Voeckler, qui a cumulé vingt jours avec le Maillot Jaune sur le dos durant sa carrière : le petit prince de la Grande Boucle a raccroché son vélo après un ultime Tour de France.

11/2017

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Littérature anglo-saxonne

Pénélope, Reine d'Ithaque. Tome 1, Le chant des déesses

Au-delà des rivages d'Ithaque, les caprices des dieux dictent les guerres des hommes. Mais sur l'île, ce sont les choix des femmes abandonnées - et de leurs déesses - qui changeront le cours du monde. Le roi Ulysse est parti depuis de nombreuses années en guerre contre Troie, emmenant tous les hommes en âge de combattre de l'île d'Ithaque. Pénélope, sa femme, l'attend avec patience et dirige le royaume. Mais lorsque des rumeurs circulent sur la mort de son mari, les prétendants commencent à frapper à sa porte. Or, aucun homme n'est assez puissant pour revendiquer le trône vide d'Ulysse. Si Pénélope choisit l'un d'entre eux, Ithaque plongera dans une guerre civile sanglante. Seule la ruse et son réseau d'espionnes lui permettront de maintenir l'équilibre délicat du pouvoir nécessaire à la survie du royaume. A Ithaque, tout le monde surveille tout le monde et il n'y a pas un coin du palais où l'intrigue ne règne pas en maître. Le plus grand pouvoir des femmes est celui dont elles s'emparent en secret. Pour les fans du Chant d'Achilles de Madeline Miller, de Jennifer Saint, de Pat Barker, de L'Odyssée de Pénélope et de La Servante écarlate de Margaret Atwood. " Dans ce récit éblouissant, complexe et tortueux, Claire North donne vie à une galerie de personnages mythiques, des déesses aux reines en passant par les femmes esclaves, dans un portrait riche et nuancé de la vie humaine. Tout au long du roman, le suspense est à fleur de peau ; la force, l'esprit et la détermination des femmes brillent au travers de la politique trouble et de la sauvagerie à peine contenue d'un monde déchiré par la guerre et gouverné par des rois brutaux et des hommes sans pitié. " Jennifer Saint " Le talent de Claire North éblouit. " Sunday Times " Captivant et écrit avec finesse. " New York Times " Claire North à son apogée. " The Guardian " Eblouissant et imaginatif. " Sunday Mirror " Un chef-d'oeuvre du genre. " The Independent " Saisissant. " The Sun " Comme Pénélope sur son métier à tisser, Claire North tisse et défait les fils du mythe homérique pour écrire quelque chose d'unique, de merveilleux et d'éminemment contemporain. " M. R. Carey

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Paranormal, Bit-lit, Science-f

Dans la noirceur de l'espace Tome 1 : Prisonnier de guerre

Brady Garrett doit rentrer chez lui. Engagé de force dans l'armée, il a été affecté au Défenseur Trois, l'une des stations du réseau conçues pour protéger la Terre des attaques extraterrestres. Il déborde de colère, de peur, et de mal du pays. S'il ne revient pas chez lui, il perdra sa famille, mais il n'y a pas d'autre moyen de le faire que dans un sac mortuaire. Cameron Rushton a besoin d'un coeur artificiel. Quatre ans plus tôt, il a été capturé par les Sans-Visage, la race alien responsable de la quasi-destruction de la Terre. A son retour, et suite à des erreurs médicales, Brady devient son stimulateur cardiaque humain et temporaire. Sauf qu'ils partagent davantage qu'un battement de coeur : ils partagent des pensées, des souvenirs et des rêves particulièrement réalistes. Brady n'a pas le temps de s'inquiéter de son attirance croissante pour un autre homme, en particulier quand il s'agit du type dans l'univers capable de lire dans ses pensées. Cela ne signifie rien. Ce n'est que de la biochimie. A présent, les Sans-Visage sont sur le point de faire leur retour, et personne ne semble pouvoir les en empêcher. Cam prétend que tout le monde s'en sortira, mais c'est sûrement un menteur et un traître, comme le croit l'armée. Mais ce n'est pas grave. Les types comme Brady ne s'attendent pas à des fins heureuses. #MM #ScienceFiction #Aliens #Militaire #GayForYou #Dystopie #SpaceOpéra #Extraterrestres --- "C'est amusant, sexy, plein de suspense, triste, et tout simplement EXTRAORDINAIRE. Je le recommande à tout le monde ! J'ai adoré, j'ai adoré, j'ai adoré". - Nick Pageant (Goodreads) "Je suis en fait assez bouleversée après avoir lu cette romance étonnante. Dans la noirceur de l'espace n'était pas du tout ce que je pensais et attendais. Au lieu de cela, j'ai obtenu quelque chose de tellement mieux. Si, si bon... romantique, poétique, joliment écrit et avec une histoire à la fois surprenante, amusante, affectueuse et aussi assez effrayante par moments. La note maximale ! " - Ingie (Goodreads) "C'est la première histoire solo de Lisa Henry que je lis, mais ce ne sera certainement pas la dernière ! Lisa, vous êtes une source d'inspiration impressionnante. Vous m'avez soufflée avec vos mots. Vous, chère madame, savez écrire ! " - Jenni Lea (Goodreads)

03/2023

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Littérature française

Ravissement

"Il avait fait de moi la femme que tous auraient voulu avoir. Du moins le disait-il avec fierté, quand je parvenais à me couler dans le moule qu'il avait fabriqué pour moi. Il m'avait appris à m'habiller, à me coiffer, à me maquiller. Il m'avait éduquée. " Quand le roman s'ouvre, Louise, 33 ans, revient dans le village de son enfance pour retrouver sa grand-mère, Toinette, femme du Sud au caractère fort qui l'a élevée à la mort de sa mère. Louise l'a quittée quinze ans plus tôt pour suivre Paul, un peintre plus âgé qu'elle, rencontré un jour d'été dans la boulangerie où elle travaillait. Dès qu'elle l'a vu, elle a su : "Il a suffi d'un rien pour me ravir tout entière " . Mais savait-elle que ce ravissement tiendrait moins d'un rêve que d'un rapt ? Car si Louise est revenue c'est pour fuir. L'incendie de leur bastide sur la côte, Paul, dont on comprendra qu'il y a péri, et le souvenir de 15 années d'enfer auprès d'un homme qui sera à la fois son grand amour et son tortionnaire. Dans un récit mêlant le présent de son retour chez elle et le passé de sa mémoire, la narratrice se souvient. Elle dit l'extase des premiers mois à New York avec lui, leur mariage et leur départ dans le Sud de la France. La fascination pour cet artiste reconnu, ce Pygmalion nécessaire pour celle qui ne connut pas son père. Mais aussi rapidement la violence, les remarques et critiques, l'estime de soi brisée, ses jours dédiés à lui. L'isolement, Toinette loin d'elle et ses relations réduites aux amis de Paul, François et Clara, son unique confidente, qui tentera de l'aider parce que Louise lui rappelle sa petite soeur, morte dix ans plus tôt, et que Paul aura été le dernier à voir vivante. Jusqu'à la dernière ligne, Laurence Lieutaud parvient à garder le suspense sur les raisons de l'incendie et la mort de Paul pour nous tenir en haleine dans ce roman terriblement efficace, admirablement mené et écrit, où elle décortique le mécanisme de l'emprise et suit la chute d'une femme, jusqu'à sa libération.

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Littérature anglo-saxonne

Charles Dickens. De Grandes Espérances

Découvrir aujourd'hui le chef-d'oeuvre de Charles Dickens, dans cette nouvelle traduction, constitue un choc. Personne ne nous avait prévenus que De Grandes Espérances, ce classique des classiques, est aussi le plus bluffant des romans ! A-t-on encore besoin du cinéma et des séries télévisées, quand on a un tel livre entre les mains ? Page après page (et on les tourne très vite), De Grandes Espérances démontre qu'en matière de suspense, de rythme, de puissance de suggestion, les mots n'ont aucun besoin des images : ils les contiennent déjà - et avec une force incomparable - dès lors que la traduction restitue au texte tout son éclat et sa vivacité d'origine. La lecture achevée, on ne sait ce qu'il faut admirer le plus dans ces Grandes Espérances. L'intrigue digne des plus grands romans d'aventures ? Les scènes d'anthologie, qui font passer le lecteur par toutes les émotions ? Les dialogues, où l'art du traducteur Jean-Jacques Greif fait merveille ? Les personnages inoubliables : Pip, le bagnard en fuite, l'inquiétante Miss Havisham, Joe le forgeron, la belle Estella au coeur de glace... ? Et dans quelle catégorie ranger ce livre, qui semble contenir tous les romans possibles ? Récit d'apprentissage, histoire d'amour grand format, roman social, feuilleton à rebondissements : De Grandes Espérances est tout cela à la fois. RESUME La vie n'est pas facile pour Pip. Orphelin, élevé à la dure, comment pourrait-il échapper à sa triste condition de garçon de la campagne, voué à devenir forgeron ? Reçu chez l'étrange, vieille et riche mademoiselle Havisham, il fait la connaissance de sa fille adoptive, la ravissante Estella. Depuis qu'elle a été abandonnée le jour de ses noces, le temps semble s'être arrêté dans la maison de la vieille femme. Elle ne vit plus que pour se venger des hommes, et Estella, dont Pip tombe amoureux, est l'instrument de cette vengeance... De plus en plus honteux de ses origines, Pip se réfugie dans son rêve de devenir un gentleman... Or un jour, il est informé qu'un bienfaiteur anonyme désire lui allouer une importante somme d'argent, pour financer son installation à Londres et favoriser son ascension sociale. Alors que ses espoirs de grandeur se réalisent enfin, et qu'il s'apprête à revoir Estella, Pip est loin de soupçonner ce qui l'attend.

08/2022

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Antiquité

Le Chant des déesses, T2 : Le Palais d'Ulysse (édition reliée)

Il est temps que les femmes d'Ithaque racontent leur histoire. Le roi Ulysse est parti il y a de nombreuses années en guerre contre Troie, emmenant tous les hommes en âge de combattre de l'île d'Ithaque. En son absence, Pénélope use de toute sa ruse pour maintenir la paix, mais celle-ci est ébranlée par l'arrivée d'Oreste, roi de Mycènes, puis de Ménélas, roi de Sparte. Ce dernier convoite le trône d'Oreste et s'il parvient à s'en emparer, personne ne sera à l'abri de ses violents caprices. Coincée entre Mycènes et Sparte, Pénélope doit protéger Ithaque de deux rois fous et belliqueux. Ses seules alliées sont Electre, prête à tout pour protéger son frère, et Hélène de Troie, l'épouse de Ménélas. Chacune de ces femmes possède un secret qui façonnera le monde. Après Pénélope, Reine d'Ithaque, acclamé par la critique, voici Le Palais d'Ulysse, le deuxième roman de la trilogie " Le Chant des déesses " de Claire North, un récit exquis et captivant qui redonne vie aux mythes anciens. Dans la veine du Chant d'Achille de Madeline Miller, de L'Odyssée de Pénélope et de La Servante écarlate de Margaret Atwood. " Cette réécriture puissante, fraîche et implacable offre une nouvelle vie aux anciens mythes et donne la parole aux femmes qui défient un monde gouverné par des hommes impitoyables. Un deuxième volume parfaitement équilibré, plein de rebondissements. On attend le dernier tome de la série avec impatience ! " Jennifer Saint " L'écriture de Claire North est d'une originalité prodigieuse - chaque page est un vrai bonheur. Elle m'a fait rire aux éclats (Aphrodite est une narratrice si méchante et irrévérencieuse) et j'ai également été très émue par sa version du mythe d'Electre et Oreste. Pénélope, quant à elle, s'avère être une héroïne épique absolument grandiose ! " Elodie Harper " Ce récit évoque avec brio un monde dans lequel les femmes, abandonnées par leurs hommes, doivent tisser leur propre destin. " The Times " Les romans de Claire North sont intelligemment pensés et brillamment exécutés, de vraies merveilles". Booklist " Tout ce que j'attendais d'une réécriture mythologique : des personnages vibrants, une intrigue pleine de suspense, racontée avec une voix narrative phénoménale - c'est un chef-d'oeuvre absolu. " Sarah Bonner " Claire North place la barre très haut pour les récits sur la Grèce antique en devenant une réelle référence du genre. Absolument sublime. " Hannah Lynn

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Antiquité

Pénélope, Reine d'Ithaque. Tome 1, Le chant des déesses

Au-delà des rivages d'Ithaque, les caprices des dieux dictent les guerres des hommes. Mais sur l'île, ce sont les choix des femmes abandonnées - et de leurs déesses - qui changeront le cours du monde. Le roi Ulysse est parti depuis de nombreuses années en guerre contre Troie, emmenant tous les hommes en âge de combattre de l'île d'Ithaque. Pénélope, sa femme, l'attend avec patience et dirige le royaume. Mais lorsque des rumeurs circulent sur la mort de son mari, les prétendants commencent à frapper à sa porte. Or, aucun homme n'est assez puissant pour revendiquer le trône vide d'Ulysse. Si Pénélope choisit l'un d'entre eux, Ithaque plongera dans une guerre civile sanglante. Seule la ruse et son réseau d'espionnes lui permettront de maintenir l'équilibre délicat du pouvoir nécessaire à la survie du royaume. A Ithaque, tout le monde surveille tout le monde et il n'y a pas un coin du palais où l'intrigue ne règne pas en maître. Le plus grand pouvoir des femmes est celui dont elles s'emparent en secret. Pour les fans du Chant d'Achilles de Madeline Miller, de Jennifer Saint, de Pat Barker, de L'Odyssée de Pénélope et de La Servante écarlate de Margaret Atwood. " Dans ce récit éblouissant, complexe et tortueux, Claire North donne vie à une galerie de personnages mythiques, des déesses aux reines en passant par les femmes esclaves, dans un portrait riche et nuancé de la vie humaine. Tout au long du roman, le suspense est à fleur de peau ; la force, l'esprit et la détermination des femmes brillent au travers de la politique trouble et de la sauvagerie à peine contenue d'un monde déchiré par la guerre et gouverné par des rois brutaux et des hommes sans pitié. " Jennifer Saint " Le talent de Claire North éblouit. " Sunday Times " Captivant et écrit avec finesse. " New York Times " Claire North à son apogée. " The Guardian " Eblouissant et imaginatif. " Sunday Mirror " Un chef-d'oeuvre du genre. " The Independent " Saisissant. " The Sun " Comme Pénélope sur son métier à tisser, Claire North tisse et défait les fils du mythe homérique pour écrire quelque chose d'unique, de merveilleux et d'éminemment contemporain. " M. R. Carey

04/2023

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Antiquité

Le chant des déesses Tome 2 : Le palais d'Ulysse. Edition collector

Il est temps que les femmes d'Ithaque racontent leur histoire. Le roi Ulysse est parti il y a de nombreuses années en guerre contre Troie, emmenant tous les hommes en âge de combattre de l'île d'Ithaque. En son absence, Pénélope use de toute sa ruse pour maintenir la paix, mais celle-ci est ébranlée par l'arrivée d'Oreste, roi de Mycènes, puis de Ménélas, roi de Sparte. Ce dernier convoite le trône d'Oreste et s'il parvient à s'en emparer, personne ne sera à l'abri de ses violents caprices. Coincée entre Mycènes et Sparte, Pénélope doit protéger Ithaque de deux rois fous et belliqueux. Ses seules alliées sont Electre, prête à tout pour protéger son frère, et Hélène de Troie, l'épouse de Ménélas. Chacune de ces femmes possède un secret qui façonnera le monde. Après Pénélope, Reine d'Ithaque, acclamé par la critique, voici Le Palais d'Ulysse, le deuxième roman de la trilogie " Le Chant des déesses " de Claire North, un récit exquis et captivant qui redonne vie aux mythes anciens. Dans la veine du Chant d'Achille de Madeline Miller, de L'Odyssée de Pénélope et de La Servante écarlate de Margaret Atwood. " Cette réécriture puissante, fraîche et implacable offre une nouvelle vie aux anciens mythes et donne la parole aux femmes qui défient un monde gouverné par des hommes impitoyables. Un deuxième volume parfaitement équilibré, plein de rebondissements. On attend le dernier tome de la série avec impatience ! " Jennifer Saint " L'écriture de Claire North est d'une originalité prodigieuse - chaque page est un vrai bonheur. Elle m'a fait rire aux éclats (Aphrodite est une narratrice si méchante et irrévérencieuse) et j'ai également été très émue par sa version du mythe d'Electre et Oreste. Pénélope, quant à elle, s'avère être une héroïne épique absolument grandiose ! " Elodie Harper " Ce récit évoque avec brio un monde dans lequel les femmes, abandonnées par leurs hommes, doivent tisser leur propre destin. " The Times " Les romans de Claire North sont intelligemment pensés et brillamment exécutés, de vraies merveilles". Booklist " Tout ce que j'attendais d'une réécriture mythologique : des personnages vibrants, une intrigue pleine de suspense, racontée avec une voix narrative phénoménale - c'est un chef-d'oeuvre absolu. " Sarah Bonner " Claire North place la barre très haut pour les récits sur la Grèce antique en devenant une réelle référence du genre. Absolument sublime. " Hannah Lynn

03/2024

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Histoire de France

La haine et le pardon. Le déporté

Jean Mialet a 23 ans quand, sur le point de rejoindre le général de Gaulle, il est arrêté par les Allemands et déporté à Buchenwald, puis à Dora. Aujourd'hui encore, ce nom demeure méconnu du grand public. C'est pourtant là qu'ont commencé les recherches qui, dans les années 1950, ont permis les progrès de la conquête spatiale. Ce camp de concentration abritait en effet une usine souterraine dans un immense tunnel où les prisonniers, traités comme des esclaves, fabriquaient à la chaîne des missiles V2, armes terrifiantes qui s'abattraient sur Londres et Anvers, mais qui – fait  plus surprenant – furent aussi les ancêtres du Spoutnik et du lanceur du module lunaire Apollo. Entre 1943 et 1945, Jean Mialet expérimente à Dora un quotidien insoutenable : la faim, le froid, l'épuisement, la maladie, les coups, la terreur des exécutions sommaires, mais aussi la bassesse et la cruauté des kapos. Des années d'humiliations et de dépérissement infligées à plus de 60 000 déportés, dont ce jeune officier de Saint-Cyr qui rêvait de combattre aux côtés des Alliés. C'est la haine qui maintiendra en vie cet idéaliste, pourtant catholique convaincu. En 1945, lorsque les Américains libèrent enfin Dora,  ils prennent conscience de la valeur inestimable des découvertes qui y ont été effectuées. Les scientifiques allemands de ce camp sont alors secrètement exfiltrés aux États-Unis, échappant ainsi à un procès. Les années suivantes, ils poursuivent leurs travaux qui vont permettre aux Américains de faire leurs premiers pas sur la Lune.  Une des chevilles ouvrières de cette réussite est l'ingénieur Wernher von Braun, qui n'est autre qu'un des anciens hauts dignitaires de Dora. Pourtant, en 1969, il est promu administrateur adjoint de la Nasa, et considéré par le monde entier comme un héros. Tout le monde semble avoir oublié les 20 000 vies humaines sacrifiées à Dora, qui ont, par leur force de travail, contribué, bien malgré elles, à cette prodigieuse avancée de la recherche scientifique. Jean Mialet, qui pesait 38 kg à son retour en France, mettra  sept ans à se remettre physiquement de sa déportation. Moralement, il sera sauvé par ce récit qu'il jettera sur le papier en 1945  pour ne plus avoir à en parler. Ce qu'il fera jusqu'en 1981, date de la publication de ce livre. Il n'aura alors de cesse que toute la lumière soit faite sur le rôle joué par le camp de Dora dans l'histoire contemporaine. Mais peut-on pardonner l'abomination ? Ce récit bouleversant tente d'apporter des réponses à cette question : il faut témoigner pour ne pas oublier la barbarie ; mais aussi pardonner au nom de la dignité humaine et de l'idéal de réconciliation entre les peuples. Jean Mialet pardonnera aux Allemands, qui feront de lui le citoyen d'honneur de Nordhausen, la ville la plus proche de Dora. Ses représentants viendront s'excuser à son enterrement, en 2006, devant son cercueil à la chapelle de l'École militaire.

03/2015

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Première guerre mondiale

L'immontrable. Guerres et violences extrêmes dans l'art et la littérature. XXe-XXIe siècles

L'historienne Annette Becker propose un essai d'histoire culturelle autour de la question de la représentation des violences extrêmes, en exhumant des oeuvres écrites, visuelles, sonores (Apollinaire, Max Jacob, Debussy, Dada, Gracq, Lurçat, Rothko, Buraglio, Boltanski...). Avec une certitude : l'horreur et l'effroi sont et représentables et historicisables, L'historienne Annette Becker propose un essai d'histoire culturelle et suit les linéaments d'une exploration de ce que Camus nommait en 1965 " la douleur de l'histoire toute fraîche ". Elle rassemble ici des réflexions qui ont émaillé son parcours intellectuel et sensible de femme dans l'histoire. Spécialiste reconnue de la Grande Guerre et des violences extrêmes qui ont marqué le " court xxe siècle " (de Sarajevo à Sarajevo), elle a entrepris dans un réel engagement aux côtés d'autres historiennes et historiens de faire l'histoire et de lire les mémoires des conflits de notre temps, des génocides et des guerres coloniales, de l'Arménie au Rwanda. Autant de douleurs et de cicatrices que l'historienne décrypte et déchiffre dans les formes les plus diverses de la création (peinture, sculpture, arts visuels, musique et poésie). Ces tableaux successifs de situations traumatiques sont autant de possibilités et de nécessités offertes pour mesurer autrement et pour mieux comprendre les dévastations physiques et mentales subies par les êtres humains en temps de paroxysmes : qu'ils soient militaires ou non, femmes ou hommes, civils de tous âges et de toutes origines. Avec une certitude : l'horreur et l'effroi sont et représentables et historicisables, malgré le topos paresseux selon lequel le choc des souffrances les plus dures serait devenu intransmissible ou inaudible. Tout au contraire l'auteure affirme ici, avec détermination (le déterminant " l' " a toute son importance que la question ne se pose pas) : l'immontrable est bien représentable. Comment raconter, porter à la conscience ces vécus non partagés, comment retrouver ces expériences et les ré-historiciser, alors que les media nous bombardent - à juste titre mais souvent sans recul - des drames d'aujourd'hui ? Aussi Annette Becker a-t-elle voulu exhumer dans cet ouvrage des oeuvres et des sources, écrites, visuelles, sonores, saisies au moment de la blessure du corps ou de l'âme, juste avant la mort, pendant la cruauté et la terreur, le chagrin, le sang, les larmes. Elle est et reste persuadée que l'essentiel est de porter un regard qui croise sciences sociales, écriture et art, sans frein ; l'interprétation est essentielle, même si elle est éphémère ou controversée. Cet ouvrage montre l'importance et l'absolue nécessité de prendre en compte les expressions artistiques et littéraires pour analyser et restituer des périodes ou des phénomènes historiques en voie de disparition dans l'oubli. La liste des artistes et écrivains forme en soi un corpus intéressant, une matière à penser : on y retrouve entre autres Apollinaire, Max Jacob, Claude Debussy, Dada, Julien Gracq, Jean Lurçat, Mark Rothko, Pierre Buraglio, Christian Boltanski...

10/2021

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Histoire de France

L'oeil du pouvoir. Tome 3, Face au terrorisme moyen-oriental, 1981-1986

" Ce troisième et dernier volume de L'OEil du pouvoir, consacré à la période 1981-1986 du premier septennat de François Mitterrand, décrit les assauts répétés - et d'une ampleur exceptionnelle - des terrorismes de la scène moyen-orientale, ainsi que la politique suivie par le gouvernement français et les moyens qu'il utilisa pour y faire face. Jamais jusqu'alors la France n'avait été si violemment attaquée sur son territoire ou à l'étranger, principalement au Liban, pour l'action qu'elle menait afin de contribuer au retour à la paix civile de cette nation, déchirée par déjà six années de guerre fratricide ; pour participer à la difficile réconciliation entre Palestiniens et Israéliens ; enfin, pour avoir fait le choix stratégique du maintien de l'équilibre ancestral entre les mondes arabe et persan en fournissant des armes performantes à l'Irak. Le Liban, où les organisations et les moyens de la terreur florissaient, devint l'exutoire de ces trois conflits majeurs, dans le dédale des rivalités entre factions appuyées par la logistique des Etats qui trouvaient là l'occasion de prolonger leurs ambitions politiques et diplomatiques par l'usage de la violence. Face à ces terrorismes qui frappèrent si durement la France et les Français, civils et militaires - au total près de deux cents morts, des milliers de blessés, une vingtaine de compatriotes prisonniers pendant plusieurs mois, voire plusieurs années, dans les geôles du Hezbollah libanais, dont l'un, Michel Seurat, ne devait pas revenir -, les gouvernements successifs de François Mitterrand ont été longtemps démunis, parfois impuissants. Quant à la volonté du Président de lutter durement contre le terrorisme, il l'avait lui même définie dans une formule lapidaire résumant sa position face au problème des otages français détenus au Liban : " Tout faire, sauf céder. " Mais l'appareil de lutte contre le terrorisme, inexistant à l'origine, fut long à se mettre en place et jamais performant à l'étranger. La nécessaire unité des acteurs politiques de la scène française fit trop souvent défaut, ceux-ci étant plus enclins à dénoncer leurs déficiences respectives qu'à faire bloc contre des adversaires habiles à exploiter leurs divisions, quand ils ne les suscitaient pas. Pire fut l'absence de communauté de vue et de solidarité dans l'action de la part des pays victimes des mêmes attaques terroristes. Pour illustrer ces constats, cet ouvrage abonde d'exemples, dont certains d'une douloureuse intensité dramatique. Avec le recul du temps, les enseignements à tirer de ces faits sont lumineux. Reste à espérer que si, par malheur, il était nécessaire de s'y référer dans l'avenir, ils seraient entendus. Au-delà du témoignage apporté sur la conduite quotidienne de la lutte antiterroriste, sur le rôle joué dans cette lutte par François Mitterrand et les responsables politiques, et au-delà de l'analyse des causes profondes de la plus violente campagne terroriste endurée par la France dans les années quatre-vingts, telle est l'ambition de cet ouvrage. " Gilles Ménage.

02/2001

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Essais

L'attrait des toilettes

Comment tourner autour du pot ? Trône souillé, les toilettes offrent aux cinéastes un objet par trop infâme pour ne pas le regarder sans cligner des yeux. Cela explique sa durable absence des écrans : réellement entrée au cinéma avec Psychose d'Alfred Hitchcock, en 1960, la cuvette continue d'en meubler des coins rarement filmés, et alors avec cérémonie. Ce livre suit l'histoire de cet attrait contrarié. Anthologie plombière, il recense quelques dizaines de sièges ou de fosses d'où émanent des signes maudits et les relents d'une terreur archaïque qu'aucune transgression ne peut vraiment dompter. De la tentative de banalisation entreprise par Stanley Kubrick à l'euphorie de l'égout entretenue par QuentinTarantino ou Robert Rodriguez ; de la place que la comédie américaine a réservé aux lieux saints au théâtre sexuel en quoi les transforment les comédies queer, de la sublimation spéculative d'Une sale histoire de Jean Eustache à l'avilissement fécal d'Il est difficile d'être un dieu d'Alexeï Guerman, ces pages couvrent assez de trous pour hasarder quelques hypothèses sur ce que de tels regards torves disent de notre modernité hygiéniste. Car si l'on a souvent pointé la contemporanéité de l'invention des frères Lumière avec la psychanalyse, la radio, les rayons X ou les aquariums, on s'est rarement penché sur sa communauté de berceau avec le tout-à-l'égout, pierre de touche de la révolution sanitaire ayant abouti aux disciplines fécales des siècles industriels. Une telle concomittance pousse l'auteur à croire qu'il peut faire un observatoire de ce sanctuaire tombal, parce que, fosse commune des vanités privées, les béances tuyautières éclairent de leur malédiction deux phénomènes au fondement de ce qui fut l'ordre bourgeois : le sacre de l'individu et la croyance en une maîtrise sans reste de l'environnement. Ce refuge où chaque sujet se dérobe aux regards pour liquider ses reliquats conditionne l'apparition des prométhées démocratiques du vingtième siècle. C'est du moins ce que laisse songer la contemplation du monde à travers la lunette telle qu'on la trouve chez Tsaï Ming-liang, Jean-Luc Godard, David Cronenberg ou Alain Cavalier, qui en font autant le dernier bastion d'un cinéma digérant son passé que le seul isoloir qui vaille pour les derniers des hommes. Avec eux et d'autres, le livre s'efforce de jeter les bases d'une scatocritique transformant en indices de fèces tous les détours propres à l'esthétique excrémentielle, où les toilettes signifient le fécal en lui faisant écran. Par là, et non sans audace dans ses raccourcis, il entend montrer que le sort figuratif réservé au trône dit quelque chose de l'hygiénisme aux commandes de bien des politiques écologiques actuelles, parce que dans la cuvette se cristallise le mythe de la suppression de l'incompressible à la racine du refoulement des externalités industrielles. Pour le dire en un langage empruntant sa forme à sa matière, les chiottes nous disent dans quelle merde nous sommes.

06/2023

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Esotérisme

L'APOCALYPSE. Révélation sur la vie future

Plus le temps passe, plus l'Apocalypse devient claire, plus l'actualité se charge de l'élucider. Au début de ce long travail de traduction et de commentaire auquel il s'attela en août 1945, Jean Prieur était persuadé que l'Apocalypse est permanente, que batailles, disettes, séismes, révolutions sont de tous les temps et que chaque siècle a l'illusion d'être le dernier. Cependant, en complétant l'Apocalypse (écrite) de Saint Jean par celle (orale) de Jésus lui-même : Apocalypse synoptique de Matthieu XXIV, Marc XVII et XXI, il constata que tous les signes, autrefois dispersés sur différentes époques, se rassemblaient soudain sur la nôtre. Aux catastrophes classiques de jadis se sont superposés de catastrophes inédites. Aux guerres, bruits de guerre et insurrections, aux famines et tremblements de terre, aux persécutions contre les croyants, se sont ajoutés les faux prophètes et leurs doctrines démentielles ; les faux christs de ce monde et de l'autre ; le refus général de toute autorité politique, sociale ou ecclésiale ; la puanteur de la dévastation (l'abomination de la désolation) : puanteur de l'air et des eaux, puanteur des idées et du vocabulaire ordurier ; les grandes terreurs venues du ciel (bombardements aériens, bombes A et H, armés A, B, C : atomiques, bactériologiques, chimiques ; le grand désastre tel qu'il n'y en a pas eu de semblable depuis le commencement du monde. Enfin, l'Evangile annoncé à toutes les nations, voilà qui est fait, mais annoncé ne signifie pas accepté. Peut-on dater ces événements ? Certainement, il suffit de relire Luc XXI, 24 : " Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu'à ce que les temps des nations soient accomplis ". Effectivement Jérusalem a été occupée par les nations, les non-juifs, de l'an 70 à l'an 1967, où s'est enclenché le vaste processus de désintégration morale, mentale, religieuse et politique auquel nous assistons. Dans l'Apocalypse johannique comme dans l'Apocalypse synoptique, il est question de soleil et de lune obscurcis, tout cela s'est réalisé dans les zones industrielles et, en 1991, dans le Koweit de la guerre du Golfe. Les deux Apocalypses sont, hélas, de moins ne moins symboliques. Cependant, toutes deux par la voix de Jésus et de Saint-Jean nous promettent que le signe du Fils de l'Homme paraîtra dans le ciel de l'Esprit.

01/1994

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Pléiades

Oeuvres. Les aventures de Tom Sawyer ; La vie sur le Mississippi ; Aventures de Huckleberry Finn ; La tragédie de David Wilson, le parfait nigaud

L'oeuvre de Mark Twain (1835-1910) est considérable. A une anthologie rendant compte de sa diversité, on a préféré le remembrement, en quatre ouvrages, d'un territoire de l'imagination de l'auteur : son petit carré de terre natale, d'où il a tiré un monde d'histoires qui n'ont pas cessé d'enchanter, et des images d'une Amérique que nul n'avait montrée avant lui, une Amérique des lisières, celle de l'Ouest à demi-sauvage, qui se confondait presque entièrement avec celle du vieux Sud esclavagiste. Sont réunis ici quatre textes dans lesquels s'exprime l'inspiration mississippienne de l'écrivain : trois romans et un long récit, La Vie sur le Mississippi. Trois de ces oeuvres, Tom Sawyer, Huckleberry Finn et le récit consacré au Père des eaux, sont accompagnées de l'intégralité des illustrations qui figuraient dans les publications originales. Les origines de Twain lui donnent accès, en plein coeur de cet immense chantier politique, économique et culturel qu'est le XIXe siècle aux Etats-Unis, à un carrefour d'états et de conditions de la vie américaine, auxquels ses propres complexités intérieures sauront faire écho. Des aventures sensationnelles de Tom Sawyer dans un village digne d'un conte de fées, aux terreurs de l'esclavage qui entraînent une métisse et son fils dans une folie de destruction mutuelle (c'est la tragédie contée dans David Wilson), en passant par les splendeurs et le déclin de la batellerie du Mississippi, Twain aura fait le tour du propriétaire, haussant un monde d'expériences personnelles au rang de patrimoine national. Encore fallait-il qu'à un moment de sa vie et de son activité littéraire, il ressentît l'appel de son enfance perdue. Huckleberry Finn, son chef-d'oeuvre, donne la clef de ce retour amont en quatre temps vers la minuscule capitale de sa mémoire, où il met au jour quelques-unes des fondations de la société américaine. Le microcosme mississippien est le refuge des escrocs et imposteurs de tout poil ; le Sud esclavagiste, une mascarade tragique où ni le maître ni l'esclave ne sont ce qu'ils paraissent. L'identité, qu'est-ce précisément ? Une fiction ? Qui est encore libre au pays de la déclaration d'Indépendance ? C'est, au fond, la question qui hante Huckleberry Finn, roman écrit dans une langue neuve, inouïe, l'américain, à laquelle l'éblouissante traduction de Philippe Jaworski rend pleinement justice.

04/2015

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Religion

Zoroastre. Vie et oeuvre du précurseur en Iran

Lorsque naquit Zoroastre, la foi dans les dieux était à vrai dire encore vivante en Iran, et pourtant elle menaçait de s'effondrer. Les croyances erronées se répandaient. Zoroastre avait pour tâche - en tant que précurseur de la Lumière de la Vérité - de mettre en garde le peuple iranien contre l'hérésie et, en allant beaucoup plus loin, il devait se servir de ce peuple pour conduire l'humanité vers la foi en Dieu, pour la préparer au Jugement dernier et à la venue du "Saoshyant", du Sauveur. Zoroastre qui, au début, n'a nullement connaissance de sa mission, ne la reconnaît que dans la solitude des montagnes et trouve le chemin de son accomplissement. Le lecteur captivé suit avec intérêt la façon dont le faux précurseur s'oppose à Zoroastre. En liaison avec l'activité qui se manifeste dans la Création, Zoroastre trouve les révélations de la Vérité. C'est alors que commence son activité : Les êtres humains doivent être guidés hors de la déchéance et de l'erreur vers la pureté des moeurs afin qu'ils puissent être peu à peu amenés à reconnaître la lumineuse Vérité. Zoroastre suit courageusement son chemin. A l'heure dite, il rencontre les compagnons dont il a besoin pour accomplir son oeuvre ; il reçoit des aides et des directives en provenance de sphères plus élevées et il grandit intérieurement dans sa mission. Le peuple iranien mûrit ; il devient capable de saisir les Commandements reçus par Zoroastre en provenance de la Lumière et de les mettre en pratique dans la vie quotidienne. Arrivé à un certain âge, Zoroastre note les révélations que, dans sa Sagesse, la Lumière lui a permis de recevoir ; l'apogée de ces révélations est l'annonce du Sauveur, du "Saoshyant" qui viendra au moment du Jugement. Il se sert à cet effet d'un langage imagé qu'il élargit sans cesse et grave sur de minces plaques de pierre. La valeur du livre intitulé "Zoroastre" ne repose pas seulement dans la beauté de la langue et dans l'explication des événements historiques, mais bien davantage dans l'expérience qui fait ressortir la Grandeur et la Sagesse de Dieu qui guide tout et envoie à chaque peuple, pour lui annoncer la Vérité, le précurseur dont il a besoin pour mûrir.

05/1991

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Psychologie, psychanalyse

Les violences sournoises dans la famille. De la transmission d'une malédiction à la réparation de soi

Quand un mari dit à son épouse : " Quand je te vois, je vois juste une nana qui veut en foutre le moins possible, ça va vraiment pas le faire, nous deux ", " Cette sculpture, c'est comme toi, ça sert à rien " ; quand un parent dit à son enfant : " Je ne t'ai pas sonné, tu parleras quand je te le dirai ", " Ne fais pas ça, tu sais pas faire, tu vas tout casser ", " Dégage, tu es la pire erreur de ma vie ! " ; quand une belle-mère dit à sa belle-fille : " Je peux être ta meilleure amie comme ta pire ennemie "... Quelles sont les paroles qu'ont entendues ces adultes dans leur enfance ? Après Les Violences sournoises dans le couple, l'axe horizontal de sa recherche, Isabelle Levert reprend aujourd'hui la plume pour s'interroger sur les violences sournoises dans la famille, son pendant vertical. Elle met l'accent sur le vécu infantile des auteurs et des victimes, et se penche sur leurs enfants qui, frappés par la violence, sont en risque de la reproduire à l'âge adulte. Car il faut en comprendre les rouages et les ancrages, en parler et entreprendre un travail de psychothérapie, pour éviter que cette violence se transmette de génération en génération. Dans une première partie, Isabelle Levert décrit la réalité des familles dans lesquelles règne la violence domestique sournoise, elle analyse les traumatismes psychiques et la perte de l'illusion chez l'enfant. De ces blessures non cicatrisées surgiront à l'âge adulte les fantômes intérieurs, l'insécurité dans les relations affectives, le narcissisme pathologique, le besoin d'emprise et de destruction - car, tel un automate, il se dirigera vers un nouveau désastre, reproduisant cette violence sur l'un ou l'autre registre, en tant qu'agresseur ou victime. La seconde partie de ce livre décrit les phases nécessaires d'un processus thérapeutique pour casser cette spirale. Etre témoin de la violence entre ses parents est un traumatisme majeur, source de douleur et d'angoisse. Comment se réparer ? Restaurer ses repères ? Retrouver confiance ? Quand on est l'objet de l'autre, on ne pourra redevenir sujet qu'avec l'aide d'un thérapeute qui qualifiera, d'une manière catégorique, toute forme de violence comme étant inacceptable, distinguera la victime et l'auteur, restituera sa légitimité à la colère.

03/2016

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questions militaires

Le Führer et le Duce. Volume 1, De la fascination unilatérale au Pacte d'Acier et à l'entrée en guerre. 1919-1940

Le Fascisme fut une variante "italianissime" du populisme. Les caciques du Komintern ont défini le fascisme comme étant "le système de domination de la classe bourgeoise et sa dictature" . Le Bulgare Georgi Dimitrov, le Français Maurice Thorez ou l'Italien Palmiro Togliatti ont multiplié les discours et les articles sur ce thème et les marxistes, fossilisés dans leur dogme, continuent de le faire, en dépit de l'évidente erreur de perspective. Le fascisme fut effectivement "l'ennemi mortel du prolétariat" : le populisme en action est une lutte contre l'esprit prolétarien, soit la guerre contre la haine des classes, contre l'envie mesquine et le sabotage du travail. C'est le combat pour élever le niveau économique et culturel des travailleurs, mais c'est également une lutte contre l'alcoolisme, tellement encouragé en URSS, contre la prostitution et l'amour libre, contre l'inceste, l'étalage de la dépravation et les violences conjugales. C'est enfin la promotion de la condition de mère de famille. Le fascisme ne fut pas seulement un mouvement anticapitaliste, antiparlementaire et un socialisme non collectiviste, donc un mouvement d'essence antibourgeoise, mais non marxiste. Ce fut aussi une application de ce Futurisme, dont la Grande Guerre assura la première prestation. Filippo Marinetti avait eu le mérite d'assimiler le Modernisme à une énergie un peu brouillonne visant à détruire le conformisme bourgeois, son art maniéré, ses préoccupations purement économiques et son parlementarisme insipide et corrompu. Le rhéteur communiste et fils d'escroc Antonio Gramsci, aigri par son nanisme et sa tuberculose chronique, n'a voulu voir dans le Futurisme qu'un mouvement d'idées conçues pour bousculer la digestion des bourgeois. En réalité, cet éloge de la technique moderne, cette griserie de la puissance et de la vitesse, cet ardent désir de participer à la destruction d'un monde sclérosé par l'argent et les conventions sociales, ont abouti à un essai, transformé grâce à la Grande Guerre, de destruction de la société italienne, suivie d'une reconstruction assez efficace : le fascisme. Comme l'a écrit Pierre Drieu la Rochelle en 1937 : "Le fascisme c'est vivre plus vite et plus fort" ... ce qui est peut-être un peu léger pour transformer une Nation. On va le constater l'année 1940, après la très curieuse entrée en guerre de l'été 39, que l'on détaille de façon anti-consensuelle.

02/2021

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Romans graphiques

Bela Lugosi

Un Dracula plus vrai que nature : retour sur une légende de l'âge d'or Hollywoodien. C'est sous les traits blafards d'un vampire que le public découvre Bela Lugosi dans le film de Tod Browning en 1931. De son vrai nom Béla Blaskó, Lugosi incarne le comte Dracula comme personne avec un accent plus vrai que nature, celui de son pays d'origine, la Hongrie. Le charme opère et le film fait le tour du monde. Pour Lugosi, arrivé en Amérique avec 100 dollars et 10 mots d'anglais, c'est la consécration ! Mais que sait-on de la vie tumultueuse de ce comédien aussi volage que flambeur ? Né en 1882, Lugosi connaît le dénuement et la guerre avant que son charisme ne lui ouvre les portes du théâtre. Quand le communisme s'effondre en 1919 il est obligé de fuir : ce sera Vienne, puis Berlin et enfin les Etats Unis ! Les débuts sont difficiles mais en 1927 Lugosi a rendez-vous avec son destin : il monte sur les planches à Broadway pour jouer... Dracula ! Ce rôle lui colle à la peau, les spectateurs en tremblent. Pourtant, cette reconnaissance internationale le vampirise. C'est peut-être pour cela qu'il refusera de jouer encore une fois une créature... Frankenstein. Erreur, le film est un triomphe. Cantonné aux rôles d'épouvante, comme Dracula à son cercueil, Lugosi sombre doucement dans la drogue et en est réduit à tourner en fin de carrière avec Ed Wood, considéré comme le plus mauvais cinéaste de l'Histoire ! Sa vie sentimentale complexe ne lui sera d'aucun secours même si sa dernière épouse l'accompagnera jusqu'à sa mort en 1956. Après cinq mariages et plus de 110 films à son actif, Bela Lugosi reste un acteur phare de l'âge d'or Hollywoodien et l'une des figures les plus emblématiques du cinéma d'horreur. Enterré avec sa cape noire doublée de rouge, Lugosi entre dans la légende du 7e art. Immortel à l'image de Dracula, il sera à l'origine de folles rumeurs liées encore et toujours, à son personnage mythique. Philippe Thirault et Marion Mousse, associés pour la première fois, relèvent un défi de taille en signant un roman graphique de plus de 135 pages pour une lecture aussi glaçante que ludique, usant d'un noir et blanc parfaitement maîtrisé. Une belle performance.

09/2023

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Poésie

Seul en son bois, dressé noir. Suivi de A travers nous qui s'ébroue et de Et du temps jusqu'aux épaules

La ruine lente, les craquements, les pourritures. Ce qu'elles abritent de vent et d'eau croupie, parfois de lumière aussi. Le temps oeuvre et dilapide, mine lentement. L'âge déconcerte aussi les arbres. Ils vivent, croissent, puis soudain penchent, lentement s'écroulent, démantelés de l'intérieur, fissurés par les années, ou bien tranchés, abattus franc, dans la hâte des scies, des haches. Peu de formes du vivant, si l'on y songe, incarnent aussi éloquemment les âges successifs de la vie : jeunes pousses, adolescents graciles, sujets de pleine maturité, ancêtres chenus. Ce sont ces derniers surtout qui habitent ce recueil de Mary-Laure Zoss. On parlerait ici imprudemment de métaphore, ou plutôt légèrement. On ne sait plus trop comment circule ici la voix, ni l'image, dans quel sens. Ce serait plutôt comme un même murmure entremêlé, celui des vieux fûts qui dialoguent encore avec le ciel, de la vie en nous plus ou moins accordée à ses destins - une heure, un lieu -, du verbe qui croît ou s'exténue. Forêt de la langue, "clairières en soi" issues de coupes claires où s'élèvera la sève, la nouvelle, vastes houppiers aperçus dans le lointain, minces ramures effleurant la phrase, copeaux, sciure de nos présences à même la terre qui nous est échue. savoir ainsi, sans rompre le fil, être à même de s'aliter dans sa propre dépouille, accompagner d'un seul tenant la mue ; n'ayant rien à envier à ceux-là qui se prêtent sans gémir à la chute ; retraits sous leur émiettement - seuls visibles désormais, les passereaux travaillant à fouir les résidus ligneux, fatiguant la terre et le faisceau pourrissant des nervures ; quelle voix pour tirer de l'oubli - brusquement leur ombre par de mauvais chemins déversée, enchevêtrée aux cloisons d'herbe, aux haies d'orties - ce qu'ils déploient d'une durée où reprendre haleine ; quelle voix pour s'essayer à plus lente prosodie Mary-Laure Zoss a publié son premier recueil en 2007 Le noir du ciel aux éditions Empreintes, couronné par le Prix de poésie C. F. Ramuz. Suivent, entre autres, Entre chien et loup jetés puis Où va se terrer la lumière, et Une sylabe, battant de bois, chez Cheyne. Aux éditions Fario elle a publié, avec des oeuvres de Jean-Gilles Badaire : ceux-là qu'on maudit, en 2016.

06/2022

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Roman d'amour, roman sentiment

Mariage sous les flocons

Epouser celui qu'elle aime le jour de Noël, Rosie ne pouvait pas rêver plus romantique ! Sauf que sa famille ne partage pas son enthousiasme... Maggie est sous le choc. Sa fille cadette a décidé de se marier pour Noël ! A vingt-deux ans, est-on vraiment prêt à s'engager pour la vie ? C'est ce qu'elle-même a fait avec Nick mais, justement, voilà des mois qu'ils sont secrètement séparés. Pour éviter que la nouvelle se répande, Maggie va faire de son mieux pour donner le change. Même si retrouver Nick risque de la perturber plus que de raison... Katie n'a aucune envie de traverser l'Atlantique pour jouer les témoins au mariage de sa soeur. Pourtant, elle n'a pas le choix : elle doit ouvrir les yeux de sa petite soeur avant qu'il ne soit trop tard. Le grand amour, ça n'existe pas, et elle compte bien le lui prouver. Il faudrait juste que Jordan, le témoin du marié, arrête de ruiner tous ses plans. A mesure que son mariage approche, Rosie est de plus en plus stressée. Impatience ou nervosité ? Alors que les invités arrivent et que la réalité la rattrape, elle ne peut plus ignorer la question qui l'obsède depuis qu'elle a fait son annonce à sa famille : fait-elle l'erreur de sa vie en se mariant à un homme qu'elle ne connaît que depuis quelques semaines ? "Des quiproquos, des personnages attachants et une bonne dose d'humour... C'est la lecture idéale pour les fêtes ! " Le Journal des Femmes "Un roman pétillant qui traite avec délicatesse de la difficulté de faire des choix et nous rappelle que Noël est une période propice aux petits et grands miracles". Au Féminin "Un roman doux, drôle aux personnages attachants qui met du baume au coeur". Serieously A propos de l'autrice Autrice fréquemment citée par USA Today, la Londonienne Sarah Morgan a conquis ses nombreux fans grâce à ses histoires finement tissées d'humour et d'émotion intemporelle. Elle a vendu plus de 18 millions de livres à travers le monde. Enfant, Sarah rêvait de devenir écrivain et, bien qu'elle ait pris des détours avant d'y parvenir, elle vit à présent son rêve.

10/2021

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Jeux et pédagogie

16 escape games pour apprendre en s'amusant

Boite à outils théoriques et pratiques pour acquérir des compétences ludopédagogiques et motiver les apprenants par la création de jeux sérieux immersifs. Le jeu est un outil d'apprentissage de plus en plus utilisé dans les méthodes d'immersion pédagogique. Rendre l'apprenant acteur de sa formation démultiplie les possibilités d'exercices. L'entrée par compétences et capacités favorise les techniques alternatives, à l'instar du jeu. Au-delà du simple intérêt que trouve tout élève à jouer, les escape games (jeux d'évasion) offrent une diversité de situations d'apprentissage qui s'inscrivent dans une démarche complexe, conjuguant réflexion et analyse de problèmes. Le concept des escape games est simple : entrant dans un lieu réel ou virtuel, le joueur découvre une énigme à résoudre pour pouvoir en sortir. Il doit investiguer son environnement à la recherche d'indices et les assembler en respectant un scénario d'apprentissage contextualisé. Le plus souvent, les escape games se réalisent en groupe et dans une pièce, mais des versions individuelles, numériques et ne nécessitant pas plus qu'une table existent. L'erreur est au coeur de cette démarche, centrée sur la déconstruction des outils pour mieux les appréhender. Cette méthode ludopédagogique sollicite des capacités qui se consolident sur un temps variant de l'immédiateté à un horizon de quelques mois. Cet ouvrage est destiné à tout enseignant et éducateur qui souhaite répondre aux besoins des nouvelles générations (Y et Z) et changer sa posture, en évitant des pédagogies descendantes, magistrales, dialoguées, tout en prenant en compte les aptitudes des élèves et leurs expériences. Il se compose d'une première partie théorique qui vise à étudier le champ des possibles des escape games et à outiller l'enseignant pour concevoir ses propres escape games pédagogiques. La deuxième partie propose 16 escape games clés en main, réalisés en classe, allant de la 4e au BTS, basés principalement sur les référentiels de l'enseignement agricole. Ces fiches sont utilisables dans d'autres environnements éducatifs grâce aux ponts existants entre les référentiels des enseignements professionnels, technologiques et généraux. Points forts : - Des escape games variés clés en main pour les enseignants - Des exemples basés sur référentiel de l'enseignement agricoles et utilisables dans d'autres domaines pédagogiques - Une application de ludopédagogie qui motive les élèves et prend en compte leurs spécificités - Des outils pour construire soi-même des escape games adaptés à sa matière et à ses élèves

06/2021

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Cinéma

Jean-Luc Delarue. Révélations : les dessous de l'affaire...

Adoré, adulé des téléspectatrices (toutes tranches d'âge confondues), ses émissions durant des années, battent tous les records d'audience avec "Ça se discute" ou "C'est mon choix". En plus, il règne sur un véritable empire télévisuel et produit des centaines d'émissions. Perfectionniste, il réussit presque tout ce qu'il entreprend. Il mène sa vie à un train d'enfer, tout va très vite, beaucoup trop vite... Surchargé de travail, débordé, dépassé, il trouve alors refuge dans les paradis artificiels. La cocaïne. Erreur fatale qui lui fera petit à petit perdre pied. Et ce n'est pas la naissance de son fils Jean, en octobre 2006, né de son union avec Élisabeth Bost, ni son mariage avec Anissa Khelfi le 12 mai 2012, alors qu'il se savait condamné, qui changeront la donne. Comment l'homme si intelligent et talentueux qu'il fut, a pu sombrer aussi inexorablement? Serait-ce ses blessures de l'enfance qui ne se sont jamais refermées ?... Le feuilleton que nous offre l'animateur après sa disparition, pourrait être le script d'une de ses émissions posthumes intitulée, par exemple: "Secrets de famille". Quand j'ai pris la plume pour un livre-hommage dédié à ce surdoué de la télé, je me doutais que l'Affaire Delarue allait, insensiblement, supplanter l'Homme Delarue. Jean-Luc Delarue a scénarisé sa disparition comme le "pro" qu'il était. Cela a commencé par son mariage, alors qu'il se savait perdu : un moyen infaillible de "couper la poire en deux", au nez et à la barbe de son ex et de ses parents. Ensuite, dans le secret de son isoloir - sa chambre d'hôpital - il a "en toute lucidité, nous disent ses médecins" - et ce, malgré des doses magistrales de morphine pour atténuer ses douleurs - organisé méthodiquement sa succession. Un testament qui, il le savait, allait opposer sa famille de coeur et sa famille de sang. Un pavé dans la mare qui, depuis sa disparition, fait jour après jour, des ricochets. Un enterrement à la sauvette. Une pierre tombale mystérieuse. Des comptes vidés de leur substance. Des mails posthumes infamants. Une enfant cachée. Un livre perdu qui reparaît à point nommé. Et, en ligne de mire, une exhumation probable à la Montand... L'enjeu de tout ce déballage médiatique: un magot de 30 millions d'euros. L'arbre qui cache la forêt. Une forêt de haine, de misères intimes et de concupiscence exacerbée.

12/2012