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Elisabeth Jammes

Extraits

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Thrillers

Une minute avant minuit

Bientôt trente ans. Cela fera bientôt trente ans qu'Atlee Pine essaie de découvrir ce qui s'est passé à Andersonville, une petite bourgade au fin fond de la Georgie, lors de cette nuit fatidique. La nuit où elle fut laissée pour morte et où Mercy, sa soeur jumelle, fut enlevée alors que leurs parents faisaient, à en croire le rapport de police, la fête en bas. Atlee et Mercy avaient six ans. Atlee pense que Daniel James Tor, le célèbre tueur en série, enfermé dans une prison fédérale de haute sécurité au Colorado, détient les réponses à ses questions. Mais sait-il vraiment ce qui est arrivé à Mercy ? Sa famille a déménagé. Ses parents ont divorcé. Atlee a rejoint le FBI. Pour mettre hors d'état de nuire tous ceux qui s'en prennent à leurs congénères. Lorsqu'elle fait preuve d'un peu trop de zèle en appréhendant un dangereux criminel, son supérieur lui ordonne de prendre des vacances. Elle en profite pour retourner là où tout a commencé et enfin obtenir des réponses et exorciser ses démons. A peine arrivée, Atlee est plongée au coeur d'une enquête frénétique pour arrêter un potentiel serial killer. Avec l'aide de son assistante Carol Blum, elle va déterrer des secrets enfouis depuis longtemps, démêler les mensonges... Et affronter une révélation qui fera voler en éclats toutes ses certitudes. Le retour en France de David Baldacci, l'un des auteurs de thrillers les plus vendus et les plus appréciés au monde. Ancien avocat, il possède des connaissances spécialisées dans le système politique américain et les services de renseignement. Son premier livre, Les pleins pouvoirs, est devenu instantanément un best-seller international, et le film mettant en vedette Clint Eastwood, un grand succès au box-office. Il a depuis écrit plus de quarante best-sellers. Faites-lui confiance pour vous emmener au coeur de l'action avec sa nouvelle héroïne, Atlee Pine.

06/2023

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Actualité médiatique internati

De la Chine

Henry Kissinger raconte deux mille ans d’histoire de la Chine, qu’il connaît intimement. Quelle vision du monde et de l’Occident ont les Chinois ? Comment envisager nos relations avec ce géant du siècle à venir ? L’ancien secrétaire d’État fait d’abord œuvre d’historien. Il explique sur quels fondements s’est bâti l’Empire du Milieu : nul autre pays ne peut se vanter d’avoir connu une civilisation ininterrompue aussi longue, ni d’entretenir un lien aussi intime avec ses principes classiques de stratégie et d’art politique. C’est ensuite une histoire dont il a été un acteur essentiel que Kissinger retrace : celle des relations houleuses entre les États-Unis et la Chine, de la guerre de Corée au voyage de Richard Nixon à Pékin en 1972, jusqu’aux conséquences internationales des événements de la place Tiananmen 1989. Nourri d’anecdotes de première main et d’archives inédites, cet ouvrage magistral invite le lecteur dans les coulisses de la vie diplomatique du dernier demi-siècle et donne à comprendre les enjeux de demain.Henry Kissinger a été conseiller à la Sécurité nationale, puis secrétaire d’État sous Richard Nixon et Gerald Ford. Il a également conseillé de nombreux autres présidents américains en matière de politique étrangère. Il a été lauréat du prix Nobel de la paix en 1973.Traduit de l’anglais (États-Unis) par Odile Demange et Marie-France de Paloméra.« Un ouvrage fascinant […] ; un portrait de la Chine fondé sur la connaissance intime et directe qu’a eue Henry Kissinger de plusieurs générations de leaders chinois. » Michiko Katutani, The New York Times« Kissinger reste le plus grand auteur de mémoires de tous les secrétaires d’État et même les présidents de la période moderne. » James Mann, Slate.com « Une fascinante analyse des rencontres de Kissinger avec les leaders chinois. » Jon Halliday, The Telegraph« Il y a quelque chose de formidable à s’entendre raconter l’histoire par quelqu’un qui y a assisté tout du long. » Jeffrey Wasserstrom, Time magazine

06/2023

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BD religieuses

Les grands témoins en BD Tome 5 : 14 figures de résistants

14 figures de résistants en BD qui ont marqué la Seconde Guerre mondiale pour leur engagement en faveur de la liberté, de la dignité, de la réconciliation et de la mémoire.

03/2024

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Littérature française

La vie comme un livre. Mémoires d'un éditeur engagé

Un document passionnant sur l'édition et la vie intellectuelle des quarante dernières années Enfant de Mai 68, Olivier Bétourné entre aux Editions du Seuil en 1977 alors que la maison, toujours dirigée par ses fondateurs, vit la fin des temps héroïques : si l'ombre de Jean Cayrol plane encore sur le comité littéraire, d'autres personnalités, comme Philippe Sollers ou Denis Roche, s'imposent peu à peu rue Jacob tandis que François Wahl érige, à l'écart du comité, un monument unique dédié aux sciences humaines. Mais c'est auprès de Jacques Julliard, éditeur d'essais politiques, que le jeune homme, entré comme simple lecteur, apprend le métier. En 1984, à trente-trois ans, Olivier Bétourné devient le numéro 2 de la maison. A la suite du changement de direction, il quitte en 1992 la rue Jacob pour rejoindre Claude Durand chez Fayard. La réussite du tandem est spectaculaire avant de se briser, huit ans plus tard, sur la retentissante affaire Renaud Camus. Accueilli en 2006 chez Albin Michel comme directeur général, Bétourné y poursuit son travail d'éditeur tout en s'attachant à percer le secret d'une maison réputée pour son exceptionnel savoir-faire commercial. Il revient finalement au Seuil en 2009, invité par son nouveau propriétaire à prendre la barre d'un paquebot à la dérive, défi qu'il relève en quelques années, parvenant - grâce à l'embauche d'éditeurs de talent, aux succès commerciaux et au retour de la maison dans la course aux prix littéraires - à redonner son éclat à sa maison, celle de ses débuts, la seule où il se soit toujours senti chez lui. Voici le parcours intime et professionnel d'un homme pleinement engagé dans son temps et dans son métier. Le récit s'ouvre sur une évocation très personnelle de ses années de formation au sein d'une famille libre et peu banale. S'ensuit la chronique, rapportée sur le mode épique, de la traversée par gros temps de l'édition française de ces quarante dernières années, le narrateur multipliant anecdotes et portraits nourris par l'abondante documentation qu'il a constituée lui-même : lettres, notes, procès-verbaux de réunions, mémos en tous genres, etc. Ce livre fera date pour la façon si personnelle qu'a son auteur d'inviter le lecteur à pénétrer dans les coulisses d'un monde hanté par le secret, à comprendre l'enjeu des joutes intellectuelles du temps et à revivre les crises auxquelles il a lui-même été confronté. S'attardant à saisir la personnalité des éditeurs qu'il a côtoyés (Paul Flamand, Michel Chodkiewicz, Jérôme Lindon, François Maspero, Claude Cherki, Claude Durand, Francis Esménard, Richard Ducousset, Hervé de la Martinière...), des figures fondatrices de sa maison de coeur (Jacques Julliard, Jean Lacouture, Philippe Sollers, Denis Roche, François Wahl...), des écrivains devenus ses amis (de Julien Green à Viviane Forrester et François Bon), des grandes figures intellectuelles dont il aura été l'éditeur (de Pierre Bourdieu à Jacques Derrida en passant par Alain Touraine et Elisabeth Roudinesco), Olivier Bétourné prend un plaisir manifeste à mettre son expérience en scène, échecs et insuffisances compris. Comme une invitation à poursuivre aujourd'hui le combat au nom d'une certaine idée de l'édition et de la culture.

09/2020

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Art contemporain

À mains nues. Parcours de la collection du MAC VAL

A mains nues Parcours de la collection du MAC VAL 192 pages 160 reproductions Format : 21 x 17 cm Broché, dos toilé pailleté, cahiers à la japonaise Textes : Marie Darrieussecq, Romina de Novellis, Alexia Fabre, Agnès Gayraud, Caroline Honorien, Philippe Liotard, Mélanie Meffrer Rondeau, Claire Moulène, Mathieu Potte-Bonneville, Fabienne Radi, Anne-Lou Vicente, Marion Zilio Graphisme : Lisa Sturacci Editions du MAC VAL ISBN : 978-2-900450-13-0 Parution : 8 avril 2022 15 euros Après "Le vent se lève" , exposition de la collection incarnant les relations que l'humanité entretient avec la Terre, le MAC VAL poursuit son exploration de l'humain en se recentrant sur le corps, son langage, son pouvoir et sa puissance de réinvention, avec cette nouvelle exposition "A mains nues" . Inédites ou plus anciennes, les oeuvres évoquent la réinvention de soi, le futur qu'il nous appartient de créer, à mains nues. En cette expérience partagée de la pandémie, d'empêchement de l'autre, de son contact, du violent constat de notre fragilité corporelle et de notre statut de corps vivant, nous avons eu envie de nous projeter dans le futur et de l'envisager avec désir, élan et espoir. Les oeuvres ici réunies racontent d'une part la corporéité et son langage, les fluides vitaux, les membres, dont les mains, qui incarnent la question de la réinvention de soi contre la réalité, la fatalité ou les déterminismes sociaux. La fiction, le récit, la mise en scène, le travestissement sont autant de stratégies mises en oeuvre par les artistes pour engager cette réinvention, douce, déterminée ou plus guerrière. Ont ainsi été composés des ensembles d'artistes particulièrement chers au musée et qui incarnent ces sujets : Annette Messager, Jena-Luc Blanc, Esther Ferrer, Gaëlle Choisne, Jean-Luc Verna, Nina Childress, Kapwani Kiwanga, Edi Dubien, Romina de Novellis, parmi d'autres... L'adresse à l'autre, à son regard comme à son corps, est au coeur des oeuvres, à travers la fabrication de sa propre image, portraits ou autoportraits qui résonnent ainsi avec les phénomènes historiques et contemporains de l'invention de soi, questionnant la distance au réel. Un réel souvent contredit, transformé par des artifices, maquillage, chorégraphie, tatouages, mises en scène... Il est avant tout question des langages des corps, de ce qu'ils peuvent dire, faire, enveloppe fragile, unique (? ), malléable, signifiante de l'âme qu'ils habillent et qui les habitent. Pour nous accompagner dans cet ouvrage, exclusivement illustré de photographies de ce nouvel accro- chage, nous avons invité des auteur. e. s et des artistes pour leur engagement, leur partage d'expériences positives, singulières et combatives, afin de l'ouvrir à des regards extérieurs, à d'autres voix. Exposition au MAC VAL à partir du 12 mars 2022. Avec les oeuvres de Boris Achour, Pierre Ardouvin, Bianca Argimón, Kader Attia, Elisabeth Ballet, Eric Baudart, Jean-Luc Blanc, Nina Childress, Gaëlle Choisne, Clément Cogitore, Mathilde Denize, Romina de Novellis, Angela Detanico ? /? Rafael Lain, Mario d'Souza, Edi Dubien, Mimosa Echard, Eléonore False, Sylvie Fanchon, Valérie Favre, Esther Ferrer, Nicolas Floc'h, Mark Geffriaud, Shilpa Gupta, Kapwani Kiwanga, Thierry Kuntzel, Emmanuel Lagarrigue, Ange Leccia, Natacha Lesueur, Annette Messager, Marlène Mocquet, Charlotte Moth, Frédéric Nauczyciel, Melik Ohanian, Bruno Perramant, Françoise Pétrovitch, Abraham Poincheval, Laure Prouvost, Judit Reigl, Jean-Luc Verna, Catherine Viollet, We Are The Painters...

04/2022

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sociologie du genre

Féminisme

Féminisme : mot explosif, chargé de batailles, d'identifications et de contradictions. Mot d'importance donc pour la collection Le mot est faible, dont la professeure en études de genre Eléonore Lépinard s'empare ici avec brio pour le recharger d'une exigence toujours renouvelée de penser ses propres contradictions et de réinventer de nouvelles pratiques d'émancipation. Si le mot " féminisme " est explosif, c'est qu'il serait pour certaines porteur d'excès, d'une demande d'égalité risquant de renverser l'ordre établi, d'un désir d'imposer de nouvelles identités ou de prescrire un nouveau langage. Le féminisme brûle en effet : des " pétroleuses " incendiaires de la Commune de Paris, aux soutiens-gorges que les féministes du Mouvement de libération des femmes auraient brûlés, ces mythes tenaces associent dans notre imaginaire collectif les féministes avec un feu ravageur. L'incandescence de ce mot est aujourd'hui ravivée, à coups de hashtags, de témoignages et de colères rendues publiques, de manifestations et de chorégraphies à dimension planétaire. Il y a aussi danger quand certaines voudraient non pas s'opposer au féminisme et à ses demandes, mais au contraire se l'approprier, en donner une définition commune et légitime pour toutes celles et ceux qui voudraient se revendiquer de ce projet politique. Les luttes pour imposer ce que devrait être le " vrai " féminisme, sont aussi chargées d'affects, d'histoires et de conflits. Les rassemblements de toutes, #NousToutes, contrastent avec les conflits et colères, les #NousAussi clamés par les excluexs d'un discours qui se veut universaliste mais qui ne manquerait pas de toujours ériger des frontières, des clôtures autour d'un " bon " féminisme, accessible à certaines et pas à d'autres. Il faut dire qu'avec les féminismes revendiqués de Beyoncé, de Sheryl Sandberg, de Chimamenda Ngozi Adichie, d'Elisabeth Badinter, d'Annie Ernaux, d'Amandine Gay, d'Adèle Haenel... ou d'Emmanuel Macron, on dispose d'autant de versions, contradictoires, opposées, oxymoriques ou alliées à explorer. La tendance à qualifier le féminisme indique que ces versions semblent pouvoir se multiplier à l'infini : business feminism, féminisme radical, féminisme néolibéral, féminisme matérialiste, afro-féminisme, transféminisme, féminisme queer, écoféminisme... Devant cette avalanche de tendances on peut se demander si le mot a vraiment encore un sens, s'il peut désigner un projet commun dont les contours seraient identifiables. Comment un mouvement qui semble s'énoncer au nom d'un sujet qui a l'apparence de l'évidence, les femmes, peut-il s'avérer si protéiforme ? Comment peut-il être étiré jusqu'aux limites de ses possibilités et de son histoire puisqu'il devient revendiqué par des fractions de ceux-là même qui l'ont tant combattu, les idéologies de droite voire d'extrême droite ? Y a-t-il encore un dénominateur commun ? Le féminisme est-il voué à l'éclatement et la récupération ou peut-il continuer de nourrir nos imaginaires, nos désirs, nos luttes et nos vies ? L'autrice défend ici brillamment que ces luttes et ces conflits sont essentiels au féminisme, au sens où ils en constituent l'essence même et sont aussi essentiels à sa dynamique propre. Pour autant, accepter l'importance de ces conflits n'est pas céder au relativisme : toutes les versions du féminisme ne sont pas bonnes à adopter ou équivalentes. Loin de là. Le féminisme porte une exigence toujours renouvelée de penser ses contradictions, de répondre à celles qui en contestent les frontières, de réinventer de nouvelles pratiques d'émancipation.

02/2024

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Littérature érotique et sentim

Le Souhait de Gwen - Tome 1. La Neige éternelle

Pensant avoir tout perdu, elle se lance dans une nouvelle aventure enneigée... Faire le deuil de sa meilleure amie, Gwen, découvrir que son petit-ami la trompe avec persévérance... Rien à dire, Victoria n'est pas gâtée pour ces fêtes de fin d'année ! C'est donc sans remords qu'elle part à Samoens exaucer la dernière volonté de Gwen : grimper la montagne pour aller répandre ses cendres sur la neige éternelle. La tâche pourrait paraître difficile quand on n'est pas une grande sportive dans l'âme, mais que dire si, en plus, on est affublé d'un accompagnateur aussi mignon que grognon ? Noël n'a pas fini de nous surprendre ! Découvrez la deuxième série gagnante du concours de Noël, avec une héroïne aussi attachante que drôle, une véritable Bridget Jones des montagnes ! EXTRAIT D'un pas vif et énergique, je commence à marcher sur le chemin. Le paysage est superbe, les arbres sont recouverts de neige et semblent être figés dans la nature. Je dois bien avouer que c'est la première fois que je vois vraiment la nature sous la neige ? ! Tout en marchant d'un bon pas, je regarde autour de moi, pour ne pas perdre une miette de ce décor ? ! Soudain, dans mon dos, j'entends les pas de Mathieu se rapprocher et la neige crisser légèrement sous son poids. Il me dépasse sans aucune difficulté, sans être essoufflé le moins du monde ? ! - Allez, on y va, ne perdons pas de temps. Mais quel crâneur ? ! Monsieur j'ai-des-grandes-jambes-et-je-me-la-pète me demande d'avancer plus vite, alors que je suis déjà à mon maximum. J'ai dû au moins faire 2 kilomètres ? ! Je me retourne pour évaluer la distance parcourue et me décompose rapidement. J'ai dû parcourir 500 mètres à tout péter ? ! - Tu as perdu quelque chose ?? - Ma fierté sans doute... maugréé-je entre mes dents. A PROPOS DE L'AUTEUR Noëline a 34 ans et vient de Perpignan. Elle est mariée et a deux enfants. Tout comme son personnage, Victoria, elle travaille dans le milieu médical. Elle a commencé à écrire sur Wattpad pour ensuite se lancer dans l'aventure So Romance par le concours de Noël.

12/2019

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Littérature française

Henri ou Henry. Le roman de mon père

"Je lui aurais obéi. Je lui ai toujours obéi. Même le soir où on l'a retrouvé allongé sur le tapis chinois de son bureau, le cœur presque arrêté. Le médecin était là avant moi, il m'a chuchoté d'aller lui dire adieu parce qu'il n'arriverait pas vivant à la clinique, il allait mourir dans l'ambulance. Quand je me suis accroupi pour l'embrasser, papa m'a dit de lui servir un whisky sec, bien tassé. Ne fais pas ça, m'a dit maman, tu vas tuer ton père. Je l'ai fait quand même, toujours obéir à papa, j'ai soulevé sa tête pour qu'il soit bien à l'aise pour boire son whisky, qu'il en profite à fond, je n'avais pas lésiné sur la dose, j'ai senti les boucles de sa nuque ma caresser la paume, ça faisait comme un chat un peu lourd et qui semblait avoir froid, je lui ai demandé de ne pas mourir, pas comme ça, pas couché sur le tapis, alors il m'a dit laisse-moi finir ce putain de whisky et tu m'aideras à me relever, ne le bougez surtout pas a dit l'ambulancier, c'est mon père, j'ai dit, j'ai aidé papa à se redresser, à se mettre debout, il ne tenait pas très bien sur ses jambes mais il n'est pas tombé, il s'est appuyé sur moi pour marcher jusqu'à la porte palière où l'attendait la civière pour l'enfourner dans l'ambulance où il devait mourir, et il n'est pas mort, ni dans l'ambulance ni à la clinique, il n'est pas mort ce soir-là, le scotch y fut peut-être pour quelque chose, c'est la preuve en tout cas qu'une fois de plus j'avais bien fait d'obéir à mon père. Et ce livre est tout le contraire, une désobéissance. " Des années et des années après Abraham de Brooklyn et John l'Enfer, Didier Decoin raconte enfin la vie du plus beau de ses héros, Henri Decoin, son père.

05/2006

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Actualité médiatique internati

J'aimerai danser encore. Ma vie avec la maladie de Charcot

Leah a 26 ans quand les médecins posent leur diagnostic : elle est atteinte de la maladie de Charcot, qui entraîne une paralysie progressive de tous les muscles. On ne lui donne que deux ans d'espérance de vie. Pourtant, Leah et son compagnon Hugo vont tout faire pour ne pas laisser la maladie prendre le pas sur leur bonheur... Mon combat face à la maladie de Charcot Janvier 2019. Leah Stavenhagen, 26 ans, s'apprête à rejoindre un prestigieux cabinet d'audit financier. Américaine, francophone et francophile, dynamique et sportive, elle a construit sa vie à Paris depuis 2016. Seule ombre au tableau : des crampes dans les pieds et dans les jambes qui perturbent son sommeil et sa pratique du yoga. Leah est obligée d'y prêter attention quand elles commencent à entraver sa marche. Perplexes, les médecins mettront plusieurs mois avant d'établir un diagnostic : SLA, Sclérose Latérale Amyotrophique, ou " maladie de Charcot ". Une maladie neurodégénérative qui provoque une paralysie progressive des muscles moteurs. Deux ans d'espérance de vie : Leah voit son existence bouleversée. Au printemps 2020, alors que le monde entier se confine, Leah perd toute mobilité. La chaise roulante entre dans sa vie. Au fil des mois, ses bras et ses mains sont atteints à leur tour. Dans cette épreuve, Leah reçoit le soutien de son boyfriend français, Hugo. Ensemble, ils décident de se battre contre la maladie, et poursuivent la vie des jeunes de leur âge : restaurants, fêtes, copains, voyages. Et mariage à Paris, en plein couvre-feu. Mais surtout, face à une situation qui pourrait paraître sans issue, ils ne perdent jamais espoir. Depuis dix-huit mois, Leah suit à New York un traitement expérimental dont elle fut la première au monde à bénéficier . Un combat contre une maladie qu'elle refuse de considérer comme incurable. Son voyage au bout de l'espoir sera long. Mais depuis plusieurs mois, la maladie s'est stabilisée. Un témoignage émouvant, lucide et parfois drôle sur une maladie qui touche rarement les jeunes femmes. Progrès de la science, nouveaux traitements, essais cliniques, rôle des laboratoires pharmaceutiques : des questions qui nous concernent tous à l'heure où l'épidémie de Covid a placé au coeur de nos préoccupations les questions de santé.

05/2022

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Qi gong

Chi Kung cranio-sacré. L'intégration du corps et des émotions dans le flux cosmique

La thérapie craniosacrale et les pratiques de Chi Kung pour harmoniser les émotions, libérer les tensions chroniques et optimiser le flux d'énergie. En explorant les liens entre la thérapie craniosacrale occidentale et le Chi Kung, le maître taoïste Mantak Chia et Joyce Thom détaillent les exercices de mouvement, les pratiques de respiration, les techniques d'auto-massage et les méditations ciblées des traditions de sagesse taoïste et autres pour libérer et harmoniser le flux d'énergie dans le corps et optimiser notre potentiel de bien-être physique, émotionnel et spirituel. Les auteurs établissent un lien entre le rythme crânio-sacré - le doux écoulement du liquide céphalo-rachidien de la tête (crâne) au coccyx (sacrum) - et le flux de chi dans le corps, circulant par les pompes des trois ténèbres. Ils expliquent comment ces flux énergétiques subtils indiquent l'harmonie ou la disharmonie de toute la personne et sont grandement affectés par les traumatismes physiques, les tensions chroniques et les émotions non résolues. Par exemple, le muscle psoas, connu dans le taoïsme comme le muscle de l'âme, relie la colonne vertébrale aux jambes et est le premier muscle à se contracter lorsque la colère ou la peur déclenche notre réaction de lutte ou de fuite. Souvent un réservoir de facteurs de stress subconscients, la sensibilité de ce muscle est liée à de nombreuses affections courantes comme les douleurs dorsales. Un ouvrage aux instructions illustrées d'exercices étape par étape, pour comprendre comment identifier et dénouer les blocages énergétiques et les noeuds émotionnels et physiologiques. Ils explorent des exercices d'intelligence émotionnelle pour se mettre à l'écoute de notre coeur afin que nous puissions écouter les messages de notre corps et apprendre à soulager les charges émotionnelles qui y sont liées. Ils révèlent également comment activer les pompes crânienne, respiratoire/cardiaque et sacrée pour optimiser le flux énergétique du corps et expliquent comment, lorsque notre énergie circule librement, nous pouvons entrer dans le Flux Cosmique - un état de bien-être calme et de créativité extraordinaire où nous nous trouvons vraiment en harmonie avec l'univers.

06/2021

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Indépendants

Un visage familier

"Année après année, nos corps devenaient de plus en plus optimisés. Mais optimisés comment ? Il était impossible de le dire. Nos villes aussi avaient été optimisées, au point de devenir des machines minutieusement réglées et extrêmement efficaces. Mais efficaces comment ? " Marchant sur les traces d'un Georges Orwell ou d'un Aldous Huxley, Michael DeForge décrit dans Un Visage familier une dystopie inquiétante, un monde futuriste où règne une forme de dictature de la technologie. Dans ce monde, les routes, les villes, mais également leurs habitants, sont régulièrement "updatés" ; d'un jour à l'autre les immeubles changent de forme et place, les chemins ne mènent plus aux mêmes destinations, et les êtres humains se réveillent avec des visages différents, des côtes en moins ou des jambes en plus. Le livre suit plus particulièrement une employée du gouvernement (et narratrice du livre), qui travaille au département des plaintes ; son seul rôle est de les lire, n'y apportant ni réponse, ni solution, comme si le simple fait de fixer un écran signifiait que "quelqu'un s'en occupe" . Le lendemain d'une optimisation, la compagne de l'employée a disparu sans laisser de trace - est-elle partie volontairement, ou a-t-elle été victime d'une optimisation ? A la recherche d'un signe, dans une étrange ambiance de paranoïa, ce que découvre la narratrice, c'est que quelque part, il y a encore un peu de colère, d'indignation dans ce monde sans âme, et que la colère gronde... Michael DeForge excelle dans la description d'univers à la logique interne déroutante, et sa description d'une société outrageusement efficace, déshumanisée, fait froid dans le dos autant qu'elle stimule l'esprit, comme une mise en garde dénuée de moralisme. Le trait organique de DeForge, sa palette de couleur acidulée et son sens de l'humour viennent parfaire ce récit qui navigue entre pur récit de science-fiction et pamphlet politique. La liberté avec laquelle l'auteur canadien aborde le dessin ne doit tromper personne : DeForge est un narrateur hors pair, et sans doute une des meilleures choses qui soient arrivées à la bande dessinée durant cette dernière décennie.

11/2021

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Musique, danse

Dans la lumière de Heifetz. Entretiens avec Antonin Scherrer

Né à Paris en 1949, Pierre Amoyal a le violon dans le sang. Un sang où coule un peu de Russie et un peu d'Afrique du Nord séfarade, et surtout beaucoup de passion. Faire de la musique constitue dès son plus jeune âge une idée fixe. Pendant que ses camarades jouent dehors, lui fait ses gammes, ses études, brûle les étapes : Premier prix du Conservatoire de Paris à... 12 ans ! Il aurait pu étudier avec David Oïstrakh : il a choisi Jascha Heifetz et la côte ouest des Etats-Unis. Un géant pour un autre. Cinq années d'immersion, dont il vibre encore et vibrera sans doute jusqu'à son dernier souffle. Révélation, discipline, idéal. Rencontré en février 2014 dans son pied-à-terre de Lausanne, ville de coeur et d'adoption, Pierre Amoyal aurait pu se contenter de filer les grands noms et les salles prestigieuses qui ont jalonné sa carrière depuis ces années décisives, citer Karajan, Solti, Boulez, Ozawa : il préfère nous parler de ses derniers coups de foudre comme professeur, du présent. Après vingt années au Conservatoire de Lausanne, il vit depuis peu une nouvelle aventure pédagogique au Mozarteum de Salzbourg, sur les traces d'un autre grand violoniste : Sándor Végh. Transmettre : une évidence pour lui. On suit avec bonheur les concerts de la Camerata de Lausanne qu'il a fondée en 2000, où il joue comme il enseigne : debout, en cercle, primus inter pares. Il y a bien sûr le "Kochanski", sublime Stradivarius de 1717 sur lequel joue Amoyal. On connaît l'histoire du vol de l'instrument sur les routes d'Italie et sa réapparition rocambolesque qui a d'ailleurs fait l'objet d'un livre. Ce livre-ci se veut un face-à-face intimiste et vivant à la fois, suivant les portées d'une partition toujours en mouvement. A 65 ans, Pierre Amoyal semble encore un jeune homme : la musique conserve. Et plus encore peut-être que la sienne : celle des autres - de ces violonistes en herbe qui le portent jour après jour et auxquels il transmet sans relâche les préceptes sans prix qui lui ont été légués par Heifetz et, à travers lui, par le père de la grande école russe de violon Leopold Auer.

11/2014

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Littérature française

Failles

« Le 12 janvier 2010 à 16 heures 53 minutes, dans un crépuscule qui cherchait déjà ses couleurs de fin et de commencement, Port-au-Prince a été chevauchée moins de quarante secondes par un de ces dieux dont on dit qu’ils se repaissent de chair et de sang. Chevauchée sauvagement avant de s’écrouler cheveux hirsutes, yeux révulsés, jambes disloquées, sexe béant, exhibant ses entrailles de ferraille et de poussière, ses viscères et son sang. Livrée, déshabillée, nue, Port-au-Prince n’était pourtant point obscène. Ce qui le fut c’est sa mise à nu forcée. Ce qui fut obscène et le demeure, c’est le scandale de sa pauvreté ». Si tôt sortis de l’hébétude, les survivants de la catastrophe ont pensé « refondation » : Yanick Lahens, avec eux, a repris le travail, l’inlassable travail des mots. Ce court récit, mû par la double nécessité de dire l’horreur et de la surmonter, en témoigne. Déambulant dans les rues de sa ville détruite, l’écrivain part de sa propre expérience : avant le séisme, elle projetait d’écrire un roman d’amour. Revisitant le décor ravagé de sa fiction, elle est saisie par l’histoire immédiate. Comment écrire, s’interroge-t-elle, sans exotiser le malheur, sans en faire une occasion de racolage ? Texte de témoignage, texte animé par l’urgence, texte de compassion et de réflexion aussi, Failles désigne l’innommable qu’a été le 12 janvier 2010 en Haïti. Mais il tente aussi de prévenir de l’irresponsabilité qui consisterait pour les Haïtiens à ne pas changer leurs perceptions et leurs comportements. Pour Yanick Lahens en effet, la faille géologique qui a englouti Port-au-Prince interdit de faire comme si les autres failles, sociale, politique, économique, n’existaient pas. Il n’y a pas de fatalité dans le malheur du peuple haïtien, ni même dans les carences des élites et la mainmise des organisations internationales : telle est la conviction de l’écrivain qui, malgré le tableau sans complaisance qu’elle brosse de la réalité de son pays, insuffle à ses pages une formidable force de vie.

10/2010

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Non classé

Heros de carentan

Mal connue, la libération de Carentan n'est pas une simple anecdote de la bataille de Normandie. Elle a fait l'objet, du 9 au 13 juin 1944, de combats d'une rare férocité, deux formations d'élite s'y opposant : les Paratroopers américains de la 101st Airborne, et les Fallschirmjäger du FJR 6. Le général Maxwell Taylor, commandant la 101st Airborne, va employer l'intégralité de sa division, avec ses quatre régiments aérotransportés, mais aussi toutes ses unités de soutien, ses quatre batteries d'artillerie aéroportée, ses unités médicalisées, sa logistique... pour encercler la ville et en chasser les parachutistes allemands du Major Fhr. von der Heydte, qui l'évacuent après de furieux affrontements dans la nuit du 11 au 12 juin, mais pour y revenir dès le lendemain avec la 17. SS-Pz-Gren-Div. "Goetz von Berlichingen" ... Les pertes militaires, tant allemandes qu'américaines, seront considérables, celles des civils aussi (le centre-ville en porte encore les traces). Cet ouvrage offre un examen détaillé de cette bataille de Carentan ? Pas uniquement chronologique, les témoignages des acteurs de la bataille permettent d'y ancrer les nombreux faits d'armes, constamment poignants, voire émouvants. Chaque histoire personnelle est une épopée en soi. Ce livre rassemble modestement certaines de ces aventures individuelles, jetant un éclairage profondément humain sur ce qu'a été la complexité et la violence des combats pour la libération de cette région du Cotentin. A titre d'exemple, Edward David Shames, l'un des derniers "héros de Carentan" encore en vie. Né un 13 juin, il a bien cru sa dernière heure arrivée... un 13 juin 1944. Pour toutes ces raisons, Carentan tient une place particulière dans ses souvenirs. C'est aussi l'endroit où il atterrit vers 1 heure 40 le D-Day. Egalement Don Rich, qui sera blessé aux jambes par un tir de MG lors de la charge de la G-Company, durant l'attaque de la ville. Citons encore le Staff Sergeant californien Thomas M. Rice (C/501st), qui vit une épopée dantesque dans le secteur des écluses de la Barquette, l'objectif de son bataillon...

04/2019

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Littérature française

Le marin en smoking

A 16 ans, bras et jambes démangent. Mauvaise graine, le jeune Richard Castanier quitte sa famille de petits propriétaires vignerons dans le Bordelais pour voler de ses propres ailes. A Paris, garçon à tout faire, il se rêve en frac et cravate, à l'instar des chefs de rang des brasseries où il officie. Ne tenant guère en place, il s'illusionne d'horizons lointains : le commis sera voyageur ou ne sera pas. Ni une ni deux, Richard embarque a Dieppe sur un paquebot grand standing et devient steward au long cours. L'aventure, qui le mènera sur tous les continents, forge son homme. Entre les canailleries des membres d'équipage et les entourloupes envers quelques richissimes passagers, le gosse boutonneux changé en gaillard habile a jouer de sa séduction gravit les échelons dans l'art et la manière de rouler sa bosse, accumulant un joli pactole. Bientôt, il pourra voir grand et envisager de quitter son smoking de petit flibustier pour un habit conforme à sa condition de businessman aux commandes... d'un spaghetti chop à Manhattan ! Londres ? New York ? Paris ? Caracas ? Partagé entre l'amitié d'un réfugié roumain qu'il a pris sous son aile et l'amour d'une amazone de luxe qui lui fait miroiter de beaux lendemains en Amérique du Sud, Richard, grignoté par le remords de ses friponneries, usé par les roueries comme les coques des navires le sont par le sel des océans, ne sait plus trop où il en est... Ce récit de formation à la hussarde, habile et nerveux, témoignage exceptionnel et réjouissant (parfois tragique) sur les coulisses du Grand Luxe, se situe au coeur de ces Années Folles qui battaient pavillon cosmopolite. Sous le masque de Richard Castanier, se dissimule Luccin lui-même, imbattable pour mêler la part du faux à celle du vrai - mais qui réchappa réellement de l'incendie du Georges-Philippar où le grand reporter Albert Londres disparut corps et âme. Pierre Luccin publia sept romans durant une courte période, après quoi il cessa toute activité littéraire pour se consacrer à la production et au commerce du vin. Le marin en smoking est son chef-d'oeuvre.

11/2016

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Histoire internationale

Le viol, une arme de terreur. Dans le sillage du docteur Mukwege

Cet ouvrage propose des regards/éclairages croisés (du romancier au médecin en passant par le journaliste ou le juriste) sur un phénomène récent et inquiétant. Une scène "ordinaire"... "La maman était absente de la maison. A l'aube, j'ai été réveillé par des pleurs qui venaient du jardin. J'ai trouvé la gamine, qui n'a que 7 ans, recroquevillée derrière un buisson, du sang entre les jambes." Récit d'une scène "ordinaire" dans l'Est du Congo... Une arme de guerre Depuis vingt ans, une violence inouïe frappe cette région. Si toute guerre moderne fait des ravages parmi les populations civiles, ici ce sont les femmes qui paient le plus lourd tribut. Une situation cauchemardesque qui a pris racine sur les collines rwandaises en 1994, l'année du génocide. Si la violence sexuelle en période de conflit a toujours existé, elle a désormais pris une dimension nouvelle. Utilisée à des fins stratégiques, elle est devenue une véritable arme de guerre. Un ouvrage collectif pour mieux comprendre une problématique complexe Ce livre est un voyage au pays de ces femmes et enfants que des hommes brutalisent, violent, torturent, mutilent. Après une nouvelle inspirée par cette sauvagerie, signée de l'écrivain congolais Jean Bofane, Hélène Dumas et Colette Braeckman reviennent sur les séquences du désastre, nous font revivre les heures les plus noires de ces vingt dernières années. La 2e partie du livre donne la parole à deux médecins (Guy-Bernard Cadière et Simon Gasibirege), deux hommes de terrain qui livrent leur expérience. Si le tableau est certes noir, il existe néanmoins des signes d'espoir. Les regards croisés dans la dernière partie de l'ouvrage portent sur les réponses judiciaires (Michèle Hirsch et Hélène Morvan), l'indispensable sensibilisation par les médias (Thierry Michel et Jean-Paul Marthoz) et la résistance des femmes, ici et là-bas (Maddy Tiembe et Colette Braeckman). Après une réflexion de Damien Vandermeersch sur l'impunité dans un monde sans repères, le mot de la fin revient au docteur Mukwege, symbole du combat contre le viol. Son combat aux côtés des femmes a d'ailleurs été couronné de nombreuses distinctions, dont le prix Sakharov 2014.

09/2015

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Art du XXe siècle

Henri Matisse. Les papiers découpés. Dessiner avec des ciseaux

Sur la fin de sa prodigieuse carrière de peintre, sculpteur et lithographe, âgé et malade, Matisse ne pouvait plus tenir sur ses jambes ni garder un pinceau en main très longtemps. Au soir de sa vie, à près de 80 ans, il mit au point une technique consistant à "sculpter la couleur" , créant d'audacieux découpages aux couleurs vives. Même si quelques critiques de l'époque y virent un signe de sénilité, ces gouaches découpées représentaient en réalité une révolution dans l'art moderne, en proposant un tout nouveau mode d'expression qui reformulait l'antagonisme traditionnel entre dessin et couleur. Cette nouvelle édition du premier volume de notre ouvrage format XL d'origine, récompensé par la critique, retrace le contexte historique des gouaches découpées de Matisse, depuis leurs origines, lors du voyage à Tahiti de l'artiste en 1930, jusqu'aux dernières années de Matisse à Nice. Elle comprend de nombreuses photos de l'artiste, dont quelques images, très rares, signés Henri Cartier-Bresson ou du réalisateur F. W. Murnau, ainsi que des textes de Matisse, de l'éditeur E. Tériade, des poètes Louis Aragon, Henri Michaux et Pierre Reverdy, et du beau-fils de Matisse, Georges Duthuit. A travers leur simplicité trompeuse, ces découpages ont à la fois atteint une qualité sculpturale et amorcé une forme d'abstraction minimaliste qui a profondément influencé des générations d'artistes ultérieures. Exubérantes, ces oeuvres aux mille nuances, souvent très grandes, forment un pilier de l'art du XXe siècle et s'avèrent, quand on les contemple aujourd'hui, tout aussi audacieuses et novatrices que du vivant de Matisse. A propos de la collection TASCHEN fête ses 40 ans ? ! Depuis ses débuts en 1980 comme dénicheur de trésors culturels, TASCHEN a toujours été synonyme d'éditeur accessible permettant aux dévoreurs de livres du monde entier d'imaginer leur propre bibliothèque dédiée à l'art, à l'anthropologie et à l'érotisme pour un prix imbattable. Nous fêtons aujourd'hui 40 ans de livres incroyables en restant fidèles au credo de la maison. La collection 40th Anniversary Edition présente de nouvelles éditions de quelques-unes des stars de notre catalogue : plus compacte, à petit prix, mais toujours réalisée avec la même garantie d'une qualité irréprochable.

09/2022

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Littérature française

Le lac étincelant

En sortant de chez le médecin, j'étais si déprimé que je ne me sentis pas le courage de retourner directement dans mon sombre et minuscule appartement exposé plein nord. Je décidai alors de marcher en ville. Si je n'emploie pas le terme flâner c'est que, vraiment, cette marche, pour ainsi dire forcée, ne correspondait en rien à l'idée de plaisir que suggère une promenade. En fait, je ne savais plus où aller. En moins de six mois, j'avais perdu mon emploi, ma petite amie, et voilà que maintenant ma santé chancelait. Si le médecin avait tout fait pour se montrer optimiste, je sentais qu'il ne croyait pas plus que moi à ma guérison. Sans trop savoir où j'allais, sans envie, la tête vide, je me dirigeai machinalement vers une rue que je savais animée. Pourquoi elle plutôt qu'une autre ? Je n'en sais rien. Sur un étroit trottoir, j'avançai, les yeux dirigés vers le sol. Levant la tête, j'avisai une boutique que je n'avais jamais remarquée, alors que j'avais le sentiment de bien connaître ce quartier. Sans doute était-elle installée depuis très peu de temps. Je dépassai le magasin après y avoir jeté un oeil indifférent. Puis, tel un personnage de dessin animé de Tex Avery, je reculai subitement, car quelque chose dans la boutique avait attiré mon attention. Ce faisant, je heurtai quelqu'un. - Excusez-moi, dis-je, j'avais vraiment la tête ailleurs. J'espère ne pas vous avoir bles... Je m'interrompis, saisi par la beauté de la femme que j'avais bousculée. Grande, mince, élancée, c'était une très belle Italienne aux très longs cheveux noirs qui portait une jupe très courte révélant des jambes parfaites. Son visage me rappelait une figure que j'avais admirée sur plusieurs tableaux ; le plus ancien remontait au XVIIe siècle, mais j'aurais été incapable de nommer ceux qui les avaient peints. C'était manifestement la propriétaire du magasin. Cet ouvrage a obtenu le "Prix Fantastique 2015" du Cercle Littéraire Catherine de Médicis.

04/2022

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Théâtre

L'Amateur de théâtre

L'expérimentation a été la constante de la création dramatique de Jean Tardieu. Chaque " essai " apportait sa pierre à la construction d'un instrument neuf où il estimait retrouver la racine même de l'art théâtral. Les commentaires dont il ne manquait pas de les accompagner, notes, préfaces, à-propos, les reprises de son argumentation, les nuances de forme qu'il leur prêtait soulignent son souci d'en éclairer, d'en préciser le sens, et d'abord auprès des " amis-censeurs, écrivait-il, les quelques-uns dont l'opinion importe seule pour moi ". Il avait besoin d'obtenir leur adhésion et ressentait la difficulté de voir justement comprise son " entreprise ". Dans ses " Cahiers de jeunesse ", de seize à vingt ans, apparaissaient aussitôt la préoccupation et la volonté de rompre avec la " convention figurative et académique " du siècle et d'ouvrir des pistes. Il dénonçait le manque de vérité théâtrale qui avait choqué son esprit d'enfant spectateur devant les décors de carton-pâte du Châtelet. Lui, si ouvert aux novations contemporaines de la peinture et de la musique, était frappé par le retard de l'art dramatique sur les autres arts, " l'espèce de banalité, de faux réalisme, de formalisme académique de la comédie moderne ". La pratique quotidienne de la critique à partir de 1944, la fréquentation, d'un soir à l'autre, des salles parisiennes de boulevard accusèrent ce sentiment. Sans doute discernait-il le moyen d'échapper à toute esthétique réaliste, comme, plus tard, dans ses " essais " ou " gammes ", il partirait d'un " objet, emprunté à l'arsenal des "effets " de théâtre, " en laissant toujours entrevoir autre chose, à travers les actes et les paroles en apparence les plus naturels ". Suggérer la pensée secrète sous les discours de circonstance, établir des niveaux différents de réalité, jouer de la double perspective du cauchemar et de ce qu'il peut refléter de l'état de veille, le rendre sensible par des déformations vocales et insolites du langage, par le choix de mots courts et de monosyllabes. Autant d'esquisses d'une dramaturgie un quart de siècle avant de lui donner forme en scène.

09/2003

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Littérature étrangère

Asta

Reykjavik, au début des années 50. Sigvaldi, bientôt la trentaine, tombe fou amoureux d'Helga qui est belle comme le jour - on lui dit qu'elle ressemble à Elizabeth Taylor. Le couple va avoir deux filles en deux ans, Sesselja, puis Ásta. Un avenir radieux leur semble promis. Vingt ans plus tard, Ásta vit à Vienne, en Autriche. Elle fait des études de théâtre, en traînant un mal-être qui la ronge. Quand elle apprend le décès de sa grande soeur, elle se sent coupable de n'avoir pas répondu à ses lettres et surtout, elle comprend qu'elle est plus seule que jamais. A Stavanger en Norvège, encore bien des années plus tard, Sigvaldi tombe d'une échelle. Ainsi, c'est cloué au sol, incapable de se relever, qu'il se remémore sa vie... Jón Kalman Stefánsson enjambe ainsi les époques et les pays pour nous raconter l'histoire de Sigvaldi et d'Helga, puis surtout celle d'Ásta, qui tente de se construire à l'ombre d'un amour passionnel et destructeur. Car peu de temps après sa naissance, sa mère Helga est rattrapée par ses démons et l'alcool, et son père Sigvaldi se révèle incapable de faire face. Ásta est alors placée chez une nourrice, Steinvör, qui l'élève avec beaucoup d'amour. A l'adolescence pourtant, quand un garçon de sa classe tente de la séduire, Ásta devient ingérable, et Steinvör se voit contrainte de l'envoyer à la campagne pendant tout un été, dans les fjords de l'Ouest. Dans cette ferme isolée du bout du monde, Ásta change, mûrit, et pas seulement parce qu'elle a fait la connaissance de l'énigmatique Josef, un garçon de son âge qui la fascine et l'attire. Mais quand elle rentre à Reykjavik, sa vie s'effondre : son père lui apprend que Steinvör est décédée, et qu'elle doit s'installer avec lui et sa deuxième épouse... La cohabitation tourne vite au cauchemar, et Ásta part dans le nord de l'île où elle retrouve Josef. Rien n'est simple entre eux - la peur de sentiments trop puissants domine la jeune femme. Josef part à son tour et Ásta, quelque temps après, se laisse séduire par un jeune journaliste prêt à tout quitter pour elle... Ásta est un grand roman d'amour, lyrique, charnel, sur l'urgence et l'impossibilité d'aimer, sur des sentiments plus grands que nous et des vies qui tâtonnent. Les protagonistes de Stefánsson incarnent de la plus belle manière qui soit notre quête de la passion et du bonheur - deux idées de la vie qui ne sont pas toujours conciliables. Helga et Sigvaldi, puis Ásta et Josef (et bien d'autres personnages du roman encore) sont tantôt transportés tantôt anéantis, mais leurs existences - merveilleusement entremêlées dans un texte parfaitement maîtrisé - témoignent aussi de nos petites et grandes lâchetés, de ces relations qui s'enlisent sans raison particulière, et de notre incapacité à nous dépasser.

08/2018

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Romance historique

A la conquête de sa liberté

Le roman-événement de la duchesse d'York Londres, 1865. Dans un mariage, les sentiments n'ont pas leur place. Fille de duc, Lady Margaret a toujours su qu'elle devait faire honneur à sa famille avec une alliance aussi somptueuse qu'avantageuse. Lord Rufus est le candidat idéal aux yeux de toute l'aristocratie londonienne, mais elle ne voit en lui qu'un homme impassible et froid auprès duquel elle ne pourra jamais être heureuse. En dépit de toutes les convenances, et juste avant l'annonce de ses fiançailles, elle fuit la salle de bal bondée, abandonnant derrière elle ses parents furieux et des convives scandalisés. Bannie mais libre, la jeune femme au tempérament rebelle et spontané décide alors de partir à la découverte d'elle-même. Car, depuis qu'elle n'est plus soumise aux responsabilités de son rang, elle ne souhaite qu'une chose : se défaire du carcan de la société qui ne lui laisse aucune place en tant que femme. De son Ecosse natale aux Etats-Unis, Lady Margaret va arpenter le monde à la conquête de sa liberté. Traduit de l'anglais (Royaume-Uni) par Axelle Demoulin et Nicolas Ancion. A propos de l'autrice Ex-femme du prince Andrew, duc d'York, et ex-belle-fille de la reine Elizabeth II, Sarah Ferguson est duchesse d'York. Autrice de mémoires et de livres pour enfants, elle est aussi productrice de documentaires et de films historiques sur la période victorienne. En parallèle, elle oeuvre au sein de l'organisation à but non lucratif Children in Crisis, qui vient en aide aux enfants et femmes du tiers-monde. Mère de deux filles, les princesses Beatrice et Eugenie, Sarah Ferguson vit à Windsor avec neuf norfolk-terriers turbulents. A la conquête de sa liberté a été coécrit avec Marguerite Kaye, autrice de cinquante romances historiques. " Une histoire d'audace et de détermination, avec pour toile de fond les sommets du glamour et les dures restrictions de la société aristocratique britannique du milieu du XIXe siècle". Julian Fellowes, scénariste de Downton Abbey "Une épopée typiquement british, pas si loin des soubresauts romantiques de Jane Austen". Marion Galy-Ramounot, Madame Figaro "Un roman d'histoire avec un grand H, et d'amour avec un grand A". Europe 1, Historiquement vôtre "Dans la lignée de la saga des Bridgerton". I Newspaper " Une saga de près de 600 pages qui prend place à l'époque victorienne et emmène le lecteur de l'Angleterre à l'Ecosse, en passant par l'Irlande et les Etats-Unis. " Le Point magazine " Un roman historique consacré à Lady Margaret Montagu Douglas Scott, une arrière-grand-tante de l'autrice à la chevelure rousse, rebelle face aux injonctions de son temps et cible privilégiée de la presse people à l'époque. Cent cinquante ans après l'intrigue, toute ressemblance avec une personne réelle n'est pas purement fortuite. " Damien Cottin, Libération

10/2022

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Moyen Age

Les Reines maudites Tome 1 : Catherine d'Aragon. La Première Reine

Dieu avait enfin exaucé ses prières. Ce magnifique jeune homme voulait faire d'elle son épouse et la mère de ses héritiers. Ceux qui l'avaient méprisée, humiliée, devraient désormais s'incliner devant elle. Elle essaya de ne pas se réjouir à cette idée, mais elle n'était pas une sainte. Ses années de misère étaient définitivement révolues, elle serait bientôt la femme du roi le plus riche qui ait jamais régné en Angleterre. Catherine d'Aragon n'a que seize ans lorsqu'elle quitte à tout jamais son Espagne natale. Promise au prince Arthur, son destin est tout tracé : elle sera reine d'Angleterre. Lorsque la mort réclame prématurément son nouvel époux, cette belle destinée vole en éclats. Délaissée, trahie par ceux qui étaient censés la protéger, Catherine ne doit sa survie qu'à sa foi et sa détermination. Sa témérité est récompensée lorsqu'elle monte enfin sur le trône en épousant le beau Henri VIII, le jeune frère d'Arthur. Mais au fil des années, leur bonheur se délite peu à peu. Quand leur union, et la nation tout entière, sont menacées, Catherine décide qu'elle ne se laissera pas remplacer sans livrer bataille. L'autrice et historienne de renom, Alison Weir, livre ici le premier volume d'une série de six romans fascinants sur les épouses de Henri VIII, les reines maudites. Une réelle immersion aux côtés de Catherine d'Aragon, dépeignant son extraordinaire force de caractère et son intelligence. Un incontournable pour les fans de Philippa Gregory, Elizabeth Chadwick et C. W. Gortner. " L'autrice admire clairement son héroïne et lui rend hommage dans ce récit soigneusement documenté". The Times "Alison Weir a un talent inégalé pour donner vie à une époque, grâce à une myriade de détails. " The Guardian " Cet excellent roman retrace l'ascension et la chute de la première épouse de Henri VIII. Des descriptions d'une précision époustouflante, qui permettent au lecteur d'être transporté dans l'Angleterre des Tudors. " The Sun " Ce roman offre un aperçu fascinant de la vie intime de Catherine d'Aragon, au-delà des pernicieuses intrigues politiques de la Cour des Tudors. Alison Weir nous livre un portrait édifiant et captivant de celle qui fut la vraie reine d'Angleterre. " Historical Novels Review " Alison Weir prouve de nouveau son talent pour l'écriture de scènes dramatiques, dépeintes avec un sens aigu du détail, donnant au lecteur l'impression d'y assister en personne... Un roman remarquable, le premier d'une série qui n'a pas fini de réjouir les amoureux des Tudors". Booklist " Une oeuvre qui jette un éclairage nouveau sur un personnage infiniment fascinant, tout en maintenant un élan de fraîcheur et de vie. " Charles Spencer " Ce portrait passionnant casse de nombreux mythes sur la première épouse de Henri VIII, cette femme qui a tant souffert. Loin d'être uniquement une victime du destin, elle apparaît comme une héroïne charismatique, indomptable et courageuse. " Tracy Borman

06/2023

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Vietnam

Vietnam. 14e édition. Avec 1 Plan détachable

Lonely Planet : un guide de référence, à la fois pratique et culturel, pour découvrir le Vietnam De la baie d'Along à Ho-Chi-Minh-Ville, en passant par le Vietnam rural, les parcs nationaux et les îles, des dizaines de cartes de régions et plans de ville faciles à utiliser. Une sélection thématique pour organiser un voyage en phase avec ses envies, des suggestions d'itinéraires, et un tableau " le Vietnam hors des sentiers battus " pour découvrir des lieux encore confidentiels. Des informations très complètes pour ceux se rendant pour la première fois au Vietnam. Un chapitre très complet sur les activités en plein air : randonnées et trekkings, montagne et escalade, sports nautiques, ainsi que des sections spéciales pour organiser des déplacements en moto ou à vélo. Une couverture approfondie de la riche cuisine vietnamienne : les spécialités par région, us et coutumes à table, les meilleures expériences à table, ainsi qu'une suggestion d'itinéraire pour découvrir le pays à partir d'un périple gastronomique. Une couverture étendue des parcours moins connus ainsi qu'une grande variété d'excursions et de circuits - y compris un chapitre avec tous les renseignements pour voyager au complexe monumental d'Angkor au Cambodge. Une section illustrée présente en détail les ethnies montagnardes. Un plan détachable de Hô Chi Minh-Ville et Hanoi avec les sites incontournables et un index complet des rues.

09/2021

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Santé, diététique, beauté

Solutions efficaces pour vainre le mal de dos

Des millions d'individus souffrent de mal de dos. Et vous ? Le mal de dos affecte tous les aspects de votre vie physique, psychique et émotionnelle. Vous vous sentez impuissant, la douleur vous paraît insurmontable. Pourtant, une prise en charge efficace de votre situation personnelle est toujours possible. Solutions efficaces pour vaincre le mal de dos vous offre la clé d'une gestion réussie de votre mal de dos. Soulager la douleur, prévenir les rechutes, et, plus encore, connaître les causes de votre mal pour en contrôler les effets et accroître les périodes de rémission : ces objectifs sont à votre portée. Testé cliniquement, le programme mis au point par l'équipe médicale du Dr Moore vous incite à être le plus actif possible, à améliorer votre forme et à tirer un trait sur vos " mauvaises habitudes ". Solutions efficaces pour vaincre le mal de dos vous propose un programme complet de remise en forme et de renforcement musculaire, des méthodes psycho-corporelles qui ont fait leurs preuves pour détendre votre dos, des stratégies pour lutter contre la dépression qui accompagne souvent la douleur chronique, des indications pour bien utiliser les médicaments prescrits par votre médecin et ceux en vente libre, des conseils pour reprendre agréablement et en toute sécurité vos activités quotidiennes, recouvrer le sommeil et une vie intime épanouie, des solutions pour faire face aux épisodes douloureux et les éviter à l'avenir.

11/1999

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Photographie

Linda McCartney. The Polaroid diaries, Edition français-anglais-allemand

Dans la lignée de Life in Photographs, la monographie best-seller parue chez TASCHEN, découvrez un aspect plus intime et très personnel de l'oeuvre photographique de Linda McCartney dans The Polaroid Diaries. Le recueil se concentre sur le regard singulier de McCartney sur le monde et sa famille, à travers des portraits de Paul McCartney et des quatre enfants du couple. On les voit faire des grimaces ou habillés de pyjamas assortis. On voit James s'asperger d'eau, et Mary et Stella jouer à se faire belle. On les voit en train de danser, de manger, de faire de l'équitation, et dans une multitude d'instants de la vie quotidienne dans leur ferme du Sud de l'Angleterre. L'alternance des portraits, natures mortes et scènes d'intérieur témoignent de l'oeil aiguisé de McCartney attiré par les motifs, les textures, les couleurs et une lumière élégante. Ses images, aléatoires en apparence, sont parfaitement composées et révèlent une sensibilité artistique unique. Paul raconte, dans l'introduction : "Elle regardait simplement les choses. Dans bien des photos, il s'agit juste d'un clic. Savoir reconnaître quand une grande photo survient devant vous, puis enclencher au bon moment... Ce qu'elle faisait tant de fois que cela m'impressionnait". The Polaroid Diaries rassemble plus de 200 moments "parfaits" depuis le début des années 1970 jusqu'au milieu des années 1990, aux côtés d'une préface signée par Chrissie Hynde et d'un essai du critique d'art Ekow Eshun. Le livre présente aussi des paysages lumineux d'Ecosse et d'Arizona et met en lumière l'étrangeté de la célébrité, quand par exemple Steve McQueen ou Adam Ant surgissent dans le champ. D'autres images bienveillantes de chats, d'agneaux, de chevaux et de poules prouvent son amour des animaux. Un aperçu, à une époque où Instagram n'existait pas, de la vie d'une famille extraordinaire, et un hommage à l'héritage de Linda, artiste profondément engagée, ainsi qu'à la magie instantanée du Polaroïd. Egalement disponible en Edition collector et en deux Editions d'art limitées comprenant chacune un tirage numéroté et signé par Paul McCartney

09/2019

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Humour

Comment cesser d'exister

"Les deux derniers grands alques ou grands pingouins de la planète ont été tués le 4 juin 1844 sur l'île d'Eldey, au large de l'Islande... Comme les dodos, ils avaient tendance à s'enticher de n'importe qui. Chaque fois qu'ils remarquaient quelqu'un qui cherchait à s'approcher d'eux subrepticement, un instrument contondant à la main, ils se précipitaient à sa rencontre avec des petits piaillements accueillants et ils tendaient le cou. Eh bien, voilà deux espèces qui ont fait ce genre de démarche une fois de trop". Ainsi s'exprime Will Cuppy au moment d'aborder dans ce nouveau traité écologiste précurseur le cas épineux des espèces disparues, des dinosaures au dodo, en passant par le mammouth laineux. L'auteur n'en continue pas moins d'explorer les espèces semi-résistantes, des oiseaux aux poissons, sans oublier ces satanés insectes ("Les insectes seraient-ils en train de gagner ? "). Truffé de notes de bas de page aussi savantes que cocasses, ce véritable traité de zoologie est avant tout un classique de la littérature comique, signé par l'homme qui n'hésita pas à écrire au sujet des pékinois : "Je ne vois vraiment pas pourquoi ils ont l'air si contents d'eux. Ils ne sont pas mieux que nous". . Critique littéraire, Will Cuppy (1884-1949) écrivit durant l'entre-deux-guerres des chroniques humoristiques (au Herald Tribune et au New Yorker) sur ses sujets favoris : la zoologie et l'histoire. Il est ainsi l'auteur d'une trilogie drolatique sur les animaux (Comment distinguer vos amis des grands singes, Comment cesser d'exister et Comment attirer le wombat) et de l'anti-manuel d'histoire Grandeur et décadence d'un peu tout le monde. Misanthrope au point de vivre en ermite sur une île plus d'une décennie, Will Cuppy mit fin à ses jours en 1949. Ecrivain comique sans égal, qui comptait parmi ses admirateurs P. G. Wodehouse et James Thurber, il est l'incarnation même de l'adage selon lequel "l'humour est la politesse du désespoir" .

11/2020

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Littérature étrangère

Cette paisible poussière

Première oeuvre non romanesque de William Styron, Cette paisible poussière rassemble quarante et un textes, essais ou critiques, parus dans la presse entre 1953 et 1982. Sélectionnés par l'auteur pour la permanence de «leur intégrité et leur résistance à l'usure du temps», ces «écrits», en apparence disparates, reflètent avec cohérence les préoccupations majeures qui, de Un lit de ténèbres au dernier en date des romans, Le choix de Sophie, marquent chacune des étapes de l'oeuvre : la vie du Sud, la vie carcérale et la vie militaire, les trois thèmes fusionnant en une lancinante réflexion sur l'irréductibilité du Mal. Cette méditation sur l'Histoire, prétexte à une méditation sur l'Homme teintée de pessimisme, se double d'une méditation littéraire, sous la forme de brillants portraits des «grands ancêtres» - Thomas Wolfe, F Scott Fitzgerald, Faulkner - ou d'hommages à des proches, dont certains disparus - Malcolm Cowley, Robert Penn Warren, Peter Matthiessen, Philip Rahv, James Jones - : autant de clefs sur les influences, affinités et convergences qui placent l'auteur et son ouvre au carrefour de la littérature américaine d'aujourd'hui. Toujours présent en filigrane dans ses romans, Styron est ici omniprésent : la trame personnelle, partout apparente, donne à l'ensemble l'authenticité d'une tranche de vie ; les réminiscences et confidences qui émaillent les diverses rubriques culminent en une évocation nostalgique des années de jeunesse et de la genèse de l'ouvre : ardent et passionné, lucide et angoissé, foncièrement honnête envers soi-même et autrui, débordant d'amour pour la vie et pénétré du sens de la mort, William Styron affirme sa stature de moraliste et d'idéaliste, mû par ce qu'il considère comme son devoir d'homme et d'écrivain - comprendre le phénomène dominant de notre temps : le Mal protéiforme. Cette obsession fait de lui, au sens le plus noble, un auteur engagé dans la défense de causes indissociables de la vocation, souvent proclamée et parfois trahie, de l'Amérique : liberté, justice, humanité. Dans un genre ardu, parfois ingrat et austère, le style demeure vibrant de ferveur, la prose ample et soutenue, riche en images et métaphores où se retrouvent de multiples échos de la somptuosité et de la luxuriance des romans.

03/1985

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Sciences politiques

Nom de code : M

Ses amis l'appellent Max. Mais ses collègues du MI5, le service britannique de contre-espionnage, ainsi que les agents doubles au sein de son réseau tentaculaire le connaissent mieux sous le nom de "M". Saviez-vous que M a vraiment existé ? Le mythique patron de l'Intelligence Service dans James Bond, incarné tour à tour à l'écran par Bernard Lee, John Huston, David Niven, Edward Fox, Robert Brown, Judi Dench et Ralph Fiennes, s'inspire de l'amiral John Henry Godfrey, et notamment de l'officier traitant Maxwell Knight dont le nom de code est l'initiale "M". La vie de Maxwell Knight est un vrai roman. Amateur de jazz et passionné d'animaux - il a vécu quelque temps avec un ours, un bouledogue et un babouin -, il est aujourd'hui connu comme étant le meilleur officier traitant que le MI5 ait jamais engagé. Sa force : avoir réussi à créer un réseau d'espionnage hors du commun. Il fut le premier à se rendre compte des avantages indéniables à recruter des femmes et reste l'un des artisans principaux du démantèlement des mouvements fascistes britanniques durant la Seconde Guerre mondiale ! M est devenu un maître espion d'exception grâce à sa capacité hors norme à transformer " Monsieur Tout-le-monde " en un agent intrépide. L'auteur révèle dans ce livre, pour la première fois, le nom et l'histoire de ces hommes et femmes qui, sous l'égide de M, prirenttous les risques en infiltrant les organisations politiques les plus dangereuses. Jusqu'ici, leurs identités étaient restées secrètes. La publication de ce livre rend enfin hommage à ces personnes courageuses qui ont su faire passer avant toutes choses l'intérêt de leur pays. Grâce à de nombreux documents récemment déclassifiés, des archives provenant de la famille de Maxwell Knight et de nombreuses interviews d'anciens agents et de leurs proches, ce livre nous fait pénétrer dans l'univers obscur de l'espionnage au temps de la lutte contre le fascisme et de la peur du communisme et lève (enfin) le voile sur un maître espion mythique aussi brillant qu'énigmatique !

10/2018

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Musique, danse

Le dictionnaire des chansons de Claude François. Avec 1 CD audio

Rien ou presque n’a été dit ; comme si tout avait été caché, dissimulé. Oui, Claude François n’est pas qu’un chanteur à paillettes des seventies, un blondinet-bondissant pour minettes débiles avec des refrains idiots. Sur l’art qui a fait connaître cet artiste, la matière première qui nous l’a fait connaître, personne, quasiment avant le présent ouvrage, n’a, expliqué son travail. Nous ne savions pas à quel point son inspiration, son flair ont puisé dans le meilleur du répertoire anglo-saxon, ce qui donna chez lui d’excellentes versions françaises n’ayant pas à rougir, contrairement aux idées reçues, devant l’original. Mais aussi, pourquoi n’a-t-on jamais su que c’était un vrai musicien, un jazzman qui savait de quoi il parlait quand on causait rythme ternaire. Et ses textes, qui parlent de l’enfance, de l’écologie, de la peine de mort, du mal de vivre, de la Guerre Froide et bien sûr, de l’amour : rien. Pourquoi n’a-t-on jamais su, qu’en écoutant plus de 70% des chansons de cet artiste nous entendions – bien arrangés et produits – du Ray Charles ou du James Taylor ? Pourquoi ignorions-nous à ce point, et sans l’ombre d’un doute que, sans le savoir, nous fredonnions des mélodies d’Erroll Garner, de Stevie Wonder, de Glen Campbell ou de Jimmy Cliff ; que nous savourions du Cat Stevens comme du Michael Jackson ou encore du Bob Marley ? Pour les Everly Brothers, Trini Lopez, les Four Tops et les Supremes de Diana Ross on a su, un peu. En effet, c’était tellement gros que les identités des adaptations que fit Claude François de leurs titres, ainsi de Belles, Belles, Belles, Si j’avais un marteau, J’attendrai ou C’est la même chanson, ne pouvaient passer inaperçues. Ce qui permit de fournir un involontaire alibi aux pourfendeurs de l’artiste ; ces petits arbres qui cachent la forêt, là où, au fond des sillons noirs des 33 tours se nichent, comme timides et calfeutrés, des chefs-d’oeuvre inconnus.

03/2013

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Littérature française

La bataille des mouches à feu

Avec ce deuxième roman, Michel Lecorre a écrit une oeuvre magnifique qui ne se calque sur aucune autre, ne rentre pas dans un genre particulier, se situe sur son propre terrain d'influence : l'aventure, la découverte de l'autre, la présence de l'intime. L'auteur nous livre une histoire à la fois extraordinaire, par les mouvements de rencontre entre les personnages, puis par la fascination du jeune Ben pour une nature grandiose qui se prêtera à sa découverte de la chasse et plus particulièrement du piégeage. Roman métaphysique qui retranscrit, au sein des grands espaces sauvages, toute la vie intérieure du héros aux prises en parallèle avec sa passion pour la boxe thaï et ses questionnements autour de sa virilité. Les scènes de désir sont magnifiques. Jamais cela n'a été exprimé avec à la fois autant de tendresse et de violence en littérature. Sur les pas de James Baldwin, l'auteur explose le vieil idéal américain paralysant, celui d'un modèle simpliste d'une masculinité symbolisée par le cowboy et l'indien, le bon et le méchant, le Blanc et le Noir, le viril et le pédé. Benoît, jeune Franco-Américain, se voit donc confronté au monde, à travers la nature et son initiation au piégeage avec des compagnons qui revêtent tous leur importance. Autre sujet qui va de pair avec les lieux, celui de la quête d'amour du père lui-même en proie à un secret lié au drame de la perte d'un premier fils. Une nouvelle séquence rapprochera Benoît de son père : la mort de ce dernier, en tant que policier, tout près de son fils lors d'une fusillade comme seuls en connaissent les Etats-Unis. OEuvre magistrale qui décrit une Amérique aux prises avec ses démons. Benoît se rendra aussi au Québec et reviendra un moment en France pour chasser, aimer, découvrir en lui ce qu'il a de plus fort. On pourrait parler ici d'une oeuvre complexe au sens philosophique puisqu'elle met en jeu des faits, des sentiments, des émotions qui tout en étant opposés se complètent pour créer du sens en nous. Un roman d'intensité, de profondeur et de sublimation...

10/2017