Recherche

Niven Busch

Extraits

ActuaLitté

Economie

Une guerre à 3000 milliards de dollars

" Aujourd'hui, c'est clair : l'invasion de l'Irak a été une terrible erreur. " Une erreur qui va coûter à l'Amérique quelque 3 000 milliards de dollars, et encore ne s'agit-il que d'une estimation basse. Joseph E. Stiglitz et Linda J. Bilmes, dans leur calcul, ont tenu compte des coûts déjà supportés, mais aussi et surtout des coûts futurs, délibérément dissimulés par l'administration Bush. Ainsi, la guerre d'Irak va peser sur le budget des États-Unis pendant cinquante ans. De même, les soins aux soldats blessés et les pensions d'invalidité versées aux combattants atteints d'infirmités physiques ou mentales définitives ne vont pas cesser avec la fin du conflit. A cela il faut ajouter l'impact qu'aura la guerre sur l'économie mondiale, un impact déjà sensible à travers la hausse des cours du brut, et qui sera durable. " Ce qui est si accablant dans la débâcle irakienne, déplorent encore les auteurs, c'est que presque tous les problèmes étaient prévisibles - et prédits. " C'est pourquoi ils concluent leur livre en proposant une série de réformes visant à garantir que les citoyens seront mieux informés si les Etats-Unis décidaient à l'avenir de s'engager dans une nouvelle guerre de longue durée. Finalement, le vrai problème ici n'est pas de savoir si l'Amérique pouvait s'offrir une telle dépense ; elle le pouvait. Le vrai problème, c'est tout ce que cette somme aurait pu servir à financer de plus primordial

05/2008

ActuaLitté

Sciences politiques

Les nouvelles armes de l'empire américain

Barack Obama n'a pas rompu avec la politique va-t-en-guerre de son prédécesseur, George W Bush. Il a au contraire approfondi cette politique en lui fournissant de nouvelles armes et un nouveau visage. Dans cette enquête dévastatrice, Nick Turse montre comment le Pentagone et ses partenaires gouvernementaux, s'inspirant des préceptes classiques des guerres coloniales et tirant avantage des dernières avancées technologiques, ne cessent de peaufiner la recette de la guerre du XXIe siècle dont les six principaux ingrédients sont le développement des drones, l'utilisation de "soldats civils", le recours aux troupes supplétives, les opérations spéciales, les missions d'espionnage et la cyberguerre. De l'Amérique latine à l'Afrique en passant par le Moyen-Orient et l'Asie, cette guerre se déploie chaque jour davantage, à mesure que se poursuit la militarisation de la CIA, que des bases secrètes de drones sortent de terre et que sont initiés des programmes de formation et d'entraînement pour les armées des pays "amis". Si cette nouvelle doctrine est présentée comme la façon la plus sûre, la plus efficace, la plus éthique et la plus économique d'assurer la sécurité des citoyens américains, nous sommes encore loin d'avoir pris la mesure des ravages de ce nouvel âge de l'impérialisme. "Ce qui apparaît aujourd'hui comme une formule magique pourrait bientôt se révéler un désastre absolu, prévient Nick Turse. Un désastre dont on ne se rendra compte, malheureusement, qu'une fois qu'il sera trop tard."

03/2014

ActuaLitté

Actualité et médias

Voyeur. Mémoires indiscrets du roi des paparazzi

Malgré une jeunesse pleine de match de rugby, quelques combats de boxe et un engagement impulsif dans les parachutistes de marine, Pascal Rostain a toutes ses dents et il s'en sert pour dévorer le monde. C'est un paparazzi professionnel. Le plus grand de sa génération. Et il n'a pas froid aux yeux. Kodak en bandoulière, ce baroudeur erre de Monte-Carlo à Saint-Barth, de Castel Gandolfo à l'Elysée, de sa Bretagne natale au Tchad ou aux différents "sommets" du G8 ou du G20, et il "sent" les scoops. Cow-boy, tête brûlée (avec sa petite morale immorale, tout de même), pirates de "people", il s'intéresse aussi bien au ventre arrondi de Charlotte Casiraghi qu'à la chute de Ndjamena, à Carla qu'à Valérie, à Prost qu'à Johnny. Membre éminent de la chevalerie des photos-reporter de Paris-Match, il assume tout : et d'abord, les reproches adressés à la profession qu'il exerce comme un sacerdoce. Dans ce livre, il raconte tout : les situations, les complicités avec ceux qui (ensuite) se plaindront, les tricheries, les attentes dans le froid ou le chaud. Cet homme aime voler des moments intimes. Il aime fabriquer des scandales. Chez lui, c'est une passion professionnelle et incontrôlée. De Mitterrand à Orson Welles, de Brando (Marlon) à Sarkozy, de Benoit XVI à Georges Bush (père et fils), il raconte sa vie. Et il écrit dans une langue joyeuse et iconoclaste. Au passage, il nous montre l'envers de la "grande presse".

01/2014

ActuaLitté

Sciences politiques

Jésus est juif en Amérique. Droit évangélique et lobbies chrétiens pro-Israël

L'alliance solide et profonde qui unit les Etats-Unis et Israël depuis plus de soixante ans est communément attribuée à l'influence d'un lobby juif tout-puissant qui tirerait les ficelles de la politique étrangère américaine au Moyen-Orient. Or cette vision réductrice néglige un aspect essentiel de la question : aujourd'hui, aux Etats-Unis, les supporters d'Israël les plus fervents et les plus nombreux sont issus de la droite chrétienne. Ces partisans dévoués de l'Etat juif, que l'on appelle chrétiens sionistes, sont convaincus qu'il relève de leur devoir religieux d'aimer et de protéger Israël. En une quarantaine d'années, ils ont gagné une influence sans précédent dans le système politique, aidés par l'explosion du conservatisme et par leur partenariat avec les faucons israéliens. De George W. Bush à Sarah Palin, le soutien à Israël est désormais une figure imposée pour tout candidat républicain. En plongeant dans l'univers exalté des chrétiens sionistes, Célia Belin dévoile l'extraordinaire montée en puissance d'un mouvement politique inspiré d'une théologie archaïque, fondamentaliste et radicale. À l'heure où il s'agit de mettre un terme au conflit qui empoisonne le Proche-Orient depuis des décennies, tous les partisans de la paix doivent garder un oeil sur ces amoureux incontrôlables d'Israël. Les Israéliens aussi doivent se méfier de ces nouveaux amis tombés du ciel. En mélangeant religion et politique, les chrétiens sionistes contribuent à transformer le conflit territorial entre Israéliens et Palestiniens en un combat pour la vérité religieuse.

02/2011

ActuaLitté

Sciences politiques

Le califat du sang

"Parfois les apocalypses sont de fer et de sang, forgées par les images, comme ce fut le cas le 11 septembre 2001. Nul n'a oublié cette décennie de "guerre sans fin", de Madrid à Londres, des grottes de Tora Bora aux grandes villes du Pakistan. Parfois ces apocalypses n'existent pas, et soudain, les voici devant nous, désordonnées, follement ressemblantes, telle une flamme courant de pays en pays, avec d'autres images, d'autres corps égorgés, d'autres présidents, d'autres combattants inconnus... Le Moyen Orient semble se désagréger, d'un coup, dans la haine et la fermeture au monde. Est-ce l'Islam dans sa pire radicalité ? Est-ce la haine de l'Occident, qui n'est pourtant plus incarné par Georges Bush ? Est-ce l'anarchie totale d'une région en déséquilibre depuis longtemps ? Ou bien est-ce l'instant de la grande reconfiguration ? Cette dernière menace, incarnée par l'Etat islamique, transnational et d'une ambition illimitée, vient sans doute clore un cycle : tout semble détruit et angoissant, mais la fabrique de l'histoire est à l'oeuvre : l'hésitation de l'Amérique ; la force de l'arc chiite ; le nouvel Iran et la nouvelle Egypte ; le jeu des grands voisins, Arabie saoudite, Turquie, Jordanie ; la prétendue guerre sans hommes... A la fin du compte, la question est de savoir si nous assistons à la naissance d'une plate-forme insurrectionnelle à l'échelle d'un continent ou bien au contraire au dernier spasme d'un mouvement meurtrier." A.A.

11/2014

ActuaLitté

Sciences historiques

Dans le piège de la guerre insurrectionnelle. L'Occident à l'épreuve du communisme hier, de l'islamisme aujourd'hui

Depuis que Georges Bush, président des Etats-Unis, a proclamé la "croisade contre le terrorisme", la menace qu'il prétendait réduire a gagné en force, conquis de nouveaux territoires, infiltré massivement l'Occident - dont la France. Les moyens financiers, juridiques et militaires engagés dans l'aventure l'ont été en pure perte. La première erreur des Etats-Unis fut de présenter leur ennemi sous les traits de vulgaires terroristes mus par la haine de l'Occident ; la seconde d'adopter une stratégie qui relève plus de la battue au sanglier que de l'art de la guerre. Pour bien combattre un ennemi, il faut commencer par bien le connaître. Apparenté au communisme combattant du XXe siècle et au nazisme, l'islamisme est une idéologie politique totalitaire et non un courant religieux. Quant à sa stratégie, elle rappelle de près celles qui firent triompher Lénine en Russie, Mao en Chine, Hô Chi Minh en Indochine et le FLN en Algérie. Le retour sur l'histoire que propose cet essai permettra de percer le secret de sa force, secret qui tient, pour l'essentiel, à l'exploitation qu'il sait faire des terrains insurrectionnels - ou pré-insurrectionnels. Il fera également apparaître que, pour le vaincre, plutôt que de l'affronter avec les règles et les moyens militaires de la guerre de destruction, il faudra lui opposer les principes et les subtils outils de la stratégie contre-insurrectionnelle. C'est à cette seule condition qu'il sera possible d'agir sur les ressorts qui font sa vitalité et lui assurent un réservoir inépuisable de combattants.

01/2016

ActuaLitté

Littérature française

Saïgon Hilton

Au café Saïgon, on rencontre M. Wui, le patron alcoolique sympa : Boudu, un vieillard frustré : Barberousse la grande canne, un septuagénaire barbu atrabilaire, consommateur d'insultes incendiaires envers les touristes : "Rentrez chez vous. Foutez le camp, on n'a pas besoin de vous ici" On croise aussi, Balrauss, un nostalgique de Berlin et de sa famille disparue : Sacha, un homme entre deux âges qui peine à voir le monde autrement qu'avant 1975 : Bertie, baptisé Gnarly Clarinette, un Australien sympa et mégalo : Binh Xian, inspecteur de police surnommé Hareng, accompagné de son clown gradé, Chien de garde : M. Gilbert, huissier retraité de l'ambassade de France, et son ami Juillet, métis méprisé par la police : Tao, la Ballerine, l'androgyne, l'ami éclairé de Sacha, et sa cousine, Lê Thu, la bombe, le canon que les Chinois, les Japonais, vampirisent. Il y a aussi : Anh Dào, dit Fleur de cerisier, serveuse au café Saïgon : Linh, délicieuse croqueuse de touristes : Ada, quadragénaire Italienne excentrique un peu folle : Les bush made in Australia, quatre jeunes femmes en chapeau feutre, chamboulées par l'ambiance inattendue des lieux : un groupe de Chinoises fluettes, Comtesses, Vicomtesses, dans la trentaine, le genre chien de concours, élevées fourrures zibelines. Dans l'espace clos du café Saïgon, cerné par la circulation bruyante et les gaz d'échappement, se construisent des amitiés, des idylles silencieuses, parfois tapageuses, impudiques. L'essentiel des rapports humains se retrouve sur ce bout de territoire, sous la surveillance discrète du propriétaire, M. Vui.

11/2023

ActuaLitté

Littérature française

Un pays qui soit mien

Cet ouvrage est l'histoire d'une fuite qui deviendra une quête. Christophe Herbré, un jeune Français, est attaché au bureau de Moscou de la Chambre de Commerce Franco-Soviétique au milieu des années 1970. Il y découvre le communisme et y rencontre sa future femme. Face à ce qu'ils appellent "'abdication du monde libre devant l'écrasement de la liberté", Christophe et Irina vacillent. Christophe finira par céder à Irina qui veut émigrer aux Etats-Unis. Washington, DC, trente ans après. Christophe est René dans sa nouvelle patrie, dont il adopte les moeurs et la pensée. Jefferson est devenu son maître à penser qui lui fait jeter le discrédit sur l'ordre existant des relations internationales. Les certitudes de la guerre froide se sont éloignées : le Bien n'a donc pas triomphé des Forces des Ténèbres ? En fait, la chute de l'Union Soviétique a libéré une libido projetée 70 ans durant sur le diable communiste. Celle-ci va se recomposer sur les Wahabites et les Talibans. Comment les combattre sans mettre en péril les droits de l'Homme ? Leurs violations se multiplient sous George W. Bush et ne prennent pas fin sous Obama. Comme tout objet, les Etats-Unis ont une ombre. Herbré avait cru y trouver le salut un jour où l'ombre soviétique avait la taille du soleil américain à son zénith. Mais c'était une projection illusoire : le seul abri d'Herbré est à l'intérieur de lui-même. Après Moscou et Washington, Jean-Marie Mahieux vit à Londres avec sa femme et son chat.

12/2023

ActuaLitté

Beaux arts

L'art qui guérit

Et si l'art pouvait vraiment nous aider à vivre mieux et plus longtemps ? "Un jour on saura peut-être qu'il n'y avait pas d'art, mais seulement de la médecine" , écrit J. M. G. Le Clézio. Le rapport de l'OMS du 11 novembre 2019 confirme son intuition et affirme que l'art peut être bénéfique pour la santé, tant physique que mentale. Si les philosophes ont les premiers pressenti l'impact du beau et de l'art sur le cours de notre existence, sur notre humeur, notre état d'esprit et notre santé, leurs thèses sont désormais confirmées par les neurosciences, qui nous révèlent comment notre cerveau et, par là, notre corps entrent en résonance avec la création artistique sous toutes ses formes. On sait aujourd'hui comment l'art sculpte et caresse notre cerveau et s'avère indispensable à notre vie. Tuteur de résilience, il élargit aussi notre vision du monde et nous métamorphose dans un processus de guérison, voire de renaissance. Pierre Lemarquis, accompagné de Boris Cyrulnik qui préface cet essai, nous invite à visiter une exposition imaginaire afin de nous faire partager leur expérience de l'art qui guéri, depuis la préhistoire jusqu'à nos jours. Des premières oeuvres de Lascaux à la Renaissance, de L'Origine du monde à Matisse ou Picasso, laissons-nous envahir par ces chefs-d'oeuvre et soigner par Michel-Ange, Jérôme Bosch, Albrecht Dürer, Gustave Courbet, Frida Kahlo, Antoni Tapiès et bien d'autres. Nous croiserons aussi quelques indiens Navajos, quelques fous géniaux, nous plongerons dans d'étranges retables et autres mystérieux palais, nous nous réchaufferons au coeur de la chapelle Sixtine et nous reviendrons à la vie régénérés et transformés.

11/2020

ActuaLitté

Critique Poésie

«Transparence du regard adéquat». Mélanges en l'honneur de Bertrand Marchal

Pour décrire la lecture, et même la lecture de textes poétiques ardus, Mallarmé parlait d'une "transparence du regard adéquat" . Cette transparence, nombreux sont ceux qui l'ont ressentie en entendant Bertrand Marchal lire les textes de Mallarmé. Ses cours, ses éditions et ses essais ont rendu transparent ce qui pouvait paraître hermétique. Cette intelligence des textes, mise au service des étudiants, des chercheurs et de tous les amateurs de littérature, est le don qu'il a fait à ses élèves et à ses lecteurs - une communauté présente dans le monde entier. Ce volume entend le remercier et rendre hommage à son oeuvre d'éditeur et de critique. Le mot de "lecture" est celui que Bertrand Marchal a choisi pour le titre de son premier ouvrage publié, Lecture de Mallarmé, marquant par sa modestie et son honnêteté intellectuelle. Puisse son exemple être suivi par ce recueil d'articles en offrant des lectures respectueuses de la lettre et de l'esprit, des lectures qui, loin de faire valoir le critique, l'effacent au profit des oeuvres. Avec les contributions de : Joseph Acquisto - Sophie Basch - Philippe Beck - Ramla Bédoui - Barbara Bohac - Eric Bordas - Régine Borderie - Michel Brix - Gabrielle Chamarat - Dominique Combe - Antoine Compagnon - Benoît de Cornulier - Michel Deguy - Béatrice Didier - Pascal Durand - Romain Enriquez - Aurélie Foglia - Georges Forestier - Yann Frémy - André Guyaux - Jean-Marc Hovasse - Jean-Nicolas Illouz - Romain Jalabert - Michel Jarrety - Filip Kekus - Juliette Kirscher - Kensuke Kumagai - Patrick Labarthe - Sylvain Ledda - Frank Lestringant - Dominique Millet-Gérard - Yumi Murakami - Michel Murat - Steve Murphy - Florence Naugrette - Roger Pearson - Nathalie Preiss - Eléonore Reverzy - Thierry Roger - Henri Scepi - Andrea Schellino - Thomas Schlesser - Julien Schuh - Evanghélia Stead - Jean-Luc Steinmetz - Jérôme Thélot - Alain Vaillant - Hélène Védrine - Vincent Vivès - Seth Whidden - Fériel Younsi.

01/2023

ActuaLitté

Sciences politiques

L'Afghanistan, une aventure géopolitique française

Alors que l'Occident l'avait relégué aux oubliettes des vestiges post soviétiques de la défunte Guerre Froide, la France redécouvrait subitement l'Afghanistan le 11 septembre 2001, au seul motif que le commanditaire des attaques terroristes, Oussama Ben Laden, se terrait aux confins de l'Hindu Kusch, sous la protection du Mollah Omar. Douze ans de guerre plus tard, les soldats français de la brigade La Fayette amorçaient le retrait de la Force Internationale d'Assistance et de Sécurité (FIAS) en quittant Kaboul au printemps 2014, après y avoir payé le prix du sang et formé les Forces Intérieures de Sécurité, dans les pas mesurés des audacieux Joseph Gallieni et David Galula, chantres de l'école française de contre insurrection. Pourtant, la présence française n'avait pas attendu la parenthèse talibane pour s'illustrer durablement au "Royaume de l'Insolence" puisqu'elle remonte au XIXe siècle, lorsque Kaboul fascinait les intellectuels et scientifiques : de Joseph Arthur de Gobineau à la genèse de la Délégation Archéologique, des périples afghans d'André Malraux ou de la Croisière Jaune Citroën aux fascinants reportages de Joseph Kessel. Puis, dans un même élan de curiosité et de fascination, s'écoulait près d'un siècle de coopération des Constitutionnalistes parisiens au chevet du Droit afghan, suivi de la coopération franco-afghane dans la lutte contre la culture et le trafic d'opium (90% de la production mondiale) ponctué du challenge périlleux de l'enseignement du français à Kaboul. Aujourd'hui, l'Afghanistan continue de se débattre face aux visées hégémoniques des acteurs régionaux comme la Russie, la Chine, l'Iran, le Pakistan et l'Inde, mais également tente de conjuguer avec les puissances occidentales, dont la France, qui rivalisent, en termes d'influence, dans un Nouveau "Grand Jeu" qui se dévoile au centre de ce creuset des ressources stratégiques et des enjeux majeurs de sécurité internationale.

04/2017

ActuaLitté

Histoire des Etats-Unis (1776

La véritable histoire des héros du Far West

On ne nous a pas dit toute la vérité sur ces héros du Far West qui ont enchanté notre enfance : qui étaient-ils vraiment ? Si les Buffalo Bill, Davy Crocket et Kit Carson font figure de héros plutôt honorables, beaucoup d'autres ne méritent pas la gloire dont le cinéma et la bande dessinée les ont auréolés. Qui était vraiment ces Jesse James, Billy the Kid, Butch Cassidy, Wild Bill Hickok, Wyatt Earp, Doc Holliday, les frères Dalton et cette étrange diablesse de Calamity Jane, dont fort peu sont morts dans leur lit ? Retour en arrière sur des personnages et une époque où la vérité se confond souvent avec la légende... Quand a vraiment commencé la conquête du Far West ? Quels rôles jouèrent le Colt et la Winchester dans la conquête de l'Ouest ? Qui furent les véritables cow-boys ? Quel est le premier " visage pâle " qui osa s'aventurer à l'Ouest et y construire un village au milieu des Indiens ? Quel fut le dernier héros à mourir dans les ruines de Fort Alamo ? Combien de bisons a tués Buffalo Bill pour mériter son surnom ? Quelles cartes de poker Wild Bill Hickok tenait dans ses mains quand il fut assassiné par derrière ? Quand les guerriers peaux-rouges ont-ils inventé la " file indienne " ? A quel âge Billy the Kid a-t-il tué son premier homme ? Qui participa à la bagarre au pistolet la plus célèbre du monde à OK. Corral ? Quel est le traître qui abattit Jesse James, l'inventeur du hold up de banque ? A la suite de quel défi insensé le gang des frères Dalton fut-il exterminé ? Quel était le vice principal de Calamity Jane ?

06/2022

ActuaLitté

Monographies

Titian : Sources and Documents

Hugely ambitious, Titian : Sources and Documents includes all known documents about Titian and his work dating from his lifetime, and all known references to him in contemporary publications. The relevant section of each text is transcribed in full, preceded by a short summary in English, with extensive annotation and, where necessary, a commentary. The intention of this incredible work of scholarship is to provide a comprehensive survey of the surviving historical evidence about Titian and his career. Titian was one of the most famous, successful and long-lived of Renaissance painters. Much of his output was for rulers or institutions whose archives have been in large part preserved, and many of his family papers have also survived. In addition, he was mentioned in more than a hundred and sixty different publications in his lifetime. Although hundreds of the documents about him and his work have been published, usually in specialised publications based on material in a single archive, there have only been two attempts to provide an overview of the entire body of documents and early published references to him, the first by Crowe and Cavalcaselle in 1877, the second by Adolfo Venturi in 1928. These publications were necessarily selective and included transcriptions of only a small part of the material which was used. The collection, amounting to over two thousand nine hundred items, includes not only texts specifically about Titian himself, but also those concerning his siblings and children, his principal assistants and the other members of the Vecellio family already active as painters before his death, as well as inscriptions on paintings and prints. In addition to texts dating from Titian's lifetime, the collection includes all biographical material published before 1700 and all other texts that could realistically be thought to reflect first- or second-hand anecdotal information about him. The particular strengths and limitations of the principal early printed sources and the circumstances in which they were produced are discussed in a substantial introduction, which also includes an overview of the main archival collections consulted in the preparation of the book. Most of these are in Italy, but others are in Spain, Austria and Germany. New transcriptions are provided for the great majority of the documents that have previously been published, and many hitherto unknown documents have been included. Consideration is given also to documents now known only via secondary sources, and to fake documents, of which a significant number were produced in the past two centuries.

04/2023

ActuaLitté

Revues

Revue du crieur N° 20 : Immunité partout, humanité nulle part !

Qu'est-ce qu'être vivant ? En ces temps de pandémie mondiale et de démagogie électorale, il est urgent de déconfiner nos espaces mentaux. C'est à cet effort que nous invite le romancier Alain Damasio en ouverture du vingtième numéro du Crieur. Etre vivant, écrit-il, c'est se confronter à ce qui n'est pas soi, être traversé par l'altérité. Extirpons-nous de l'obsession immunitaire qui délite les liens, détruit les collectifs et mine notre humanité. Regarder le monde autrement qu'à travers le prisme nationaliste et masculiniste ? Une expérience à laquelle Michel Sardou a échappé, constatent Solène Brun et Claire Cosquer dans un portrait consacré au chanteur, idole des milieux conservateurs depuis des décennies et chantre de la lutte contre la " bien-pensance ". L'écrivain Mario Vargas Llosa, récemment élu à l'Académie française, aura lui aussi été épargné par les tentations progressistes. Le parcours du prix Nobel péruvien, retracé par Ludovic Lamant, est marqué par un soutien sans failles à la droite dure latino-américaine et espagnole. Changer le monde fut en revanche le rêve de Charles Piaget, le syndicaliste de Lip, autour duquel une coalition militante hétéroclite s'agrégea en 1974 dans l'espoir d'en faire un candidat à l'élection présidentielle. Un épisode éphémère raconté par Théo Roumier, qui pose la question du débouché politique des luttes sociales et de la construction d'une alternative anticapitaliste. Voir le monde différemment suppose aussi de sortir de chez soi, de se déplacer. C'est ce que propose Soline Nivet que nous accompagnons dans ses déambulations parisiennes à la découverte des multiples opérations immobilières lancées par Xavier Niel, le fondateur Free. Que révèle l'emprise croissante du géant des télécoms sur nos paysages urbains ? Antoine Pecqueur, pour sa part, s'est rendu à Karthoum, à la rencontre des street artistes en lutte contre la junte militaire au pouvoir au Soudan. Protestations populaires également dans l'ancien " pré carré " français en Afrique où ce qu'on qualifie trop rapidement de " sentiment antifrançais " cache en réalité un mouvement politique qui vient de loin, expliquent Fanny Pigeaud et Ndongo Samba Sylla : la révolte contre la Françafrique. Au sommaire enfin, Elodie Serna mène une passionnante réflexion sur la contraception au masculin. Face au désintérêt des hommes et aux craintes des femmes, faut-il enterrer une bonne fois pour toutes ces moyens de contraception qui peinent à émerger ? Gageons plutôt que la contraception des hommes pourrait constituer un véritable enjeu des luttes féministes.

03/2022

ActuaLitté

Animaux, nature

Les routes du miel. 2e édition

Partout dans le monde, l'abeille accompagne l'homme depuis des millénaires. Cueilleur, éleveur ou voleur, celui-ci s'ingénie partout à l'apprivoiser pour lui soustraire son divin élixir. Et si l'on découvre aujourd'hui son rôle déterminant dans la propagation de la vie, l'approche des us et coutumes qui l'entourent devient aussi le plus passionnant des voyages. A la cime des arbres géants d'Indonésie, sur les falaises du peuple Irula en Inde, dans la vallée de l'Orno, en Turquie, au Brésil ou dans le bush australien auprès des étonnantes fourmis à miel, Eric Tourneret nous invite à parcourir les plus fascinantes "routes du miel", aujourd'hui menacées par l'uniformisation mondiale. Baroudeur assumé, "le photographe des abeilles" livre ici ses impressions de voyages, recueillies par Sylla de Saint Pierre, et ses plus étonnants clichés, réalisés dans vingt-trois pays depuis une dizaine d'années. Passionné par la biologie et le devenir de ces exceptionnels passeurs de vie que sont les abeilles, il sollicite l'éclairage d'une dizaine de scientifiques de renom sur des aspects méconnus du génie des abeilles tout autant que sur les dangers qu'elles encourent. De l'amour des fleurs aux miels rares et précieux du monde, en passant par les abeilles sans dard, les abeilles voyageuses, la nouvelle mode de l'apiculture urbaine ou l'impressionnant frelon asiatique, on côtoie ici, avec le meilleur des guides, la folie du miel ou les plus archaïques traditions apicoles. La fascinante beauté des images et l'imminence des disparitions annoncées font de cet ouvrage le plus saisissant des témoignages jamais produit sur les "filles du soleil ".

09/2020

ActuaLitté

Actualité et médias

Afrique, pillage à huis clos. Comment une poignée d'initiés siphonne le pétrole africain

Au Congo, au Gabon, au Nigeria, en Angola ou en Guinée équatoriale, on peine à découvrir à quoi a servi la manne pétrolière. Pauvreté, guerres civiles, maintien au pouvoir de régimes dictatoriaux, tel est le bilan peu glorieux de l'exploitation pétrolière en Afrique. La précieuse huile nourrit surtout une corruption débridée. Au Congo-Brazzaville, le président Denis Sassou Nguesso a mis en place une kyrielle de sociétés écrans qui lui ont permis de détourner des centaines de millions de dollars. Mais il bénéficie pour cela de l'" expertise " occidentale. Certaines entreprises françaises, et non des moindres, ainsi que de prestigieux cabinets d'avocats, ont mis leur savoir-faire au service de ce pillage à huis clos. Ne nous y trompons pas. La mobilisation des pays riches (G8) en faveur de l'Afrique ressemble surtout à une opération de communication. Le locataire de l'Elysée amuse la galerie avec sa taxe sur les billets d'avion mais il couve affectueusement une poignée de régimes kleptocrates. George W. Bush prétend s'attaquer aux "postes avancés de la tyrannie" mais il reçoit à la Maison-Blanche les pires dictateurs pourvu qu'ils aient quelques barils à offrir. Tony Blair bataille pour passer la dette du continent à l'ardoise magique mais il ferme les yeux sur le rôle des banques britanniques dans le recyclage de l'argent de la corruption. Il est temps de mettre fin au bal des hypocrites. Si Jacques, George et Tony se soucient réellement du continent, qu'ils contraignent leurs compagnies pétrolières à faire la lumière sur ce qu'elles versent aux Etats africains. La transparence reste le meilleur antidote contre la corruption.

10/2006

ActuaLitté

Histoire internationale

La guerre froide

1945. La guerre est finie. Un nouvel affrontement, d'une nature et d'une ampleur inédites, commence. George Orwell lui donnera un nom : la guerre froide. De 1947 à la chute du mur de Berlin (1989) puis de l'Union soviétique (1991), le monde va vivre sous cette menace. John Lewis Gaddis en livre une synthèse magistrale. Sur le fondement d'archives qui n'avaient jusqu'alors jamais été ouvertes, il fait revivre tous les épisodes majeurs de cette époque qui, plus que toute autre, a façonné la nôtre : blocus de Berlin, course aux armements nucléaires, guerre de Corée, crise de Suez, répression de l'insurrection hongroise, construction du mur de Berlin, crise de Cuba, écrasement du Printemps de Prague, crise des euromissiles... Gaddis décrypte, recueillant bon nombre de témoignages et fouillant les notes et Mémoires, la personnalité des acteurs : Churchill, Roosevelt, Staline, Truman, Brejnev, Nixon, Castro, Che Guevara, Kennedy, Reagan, Khrouchtchev, Jean-Paul II, Thatcher, Walesa, Bush, Gorbatchev... Gaddis raconte le comment et le pourquoi : pourquoi les Etats-Unis et l'Union soviétique se retrouvèrent dans une impasse mortelle ; comment nous sommes passés très près de l'apocalypse nucléaire ; ce que les dirigeants avaient à l'esprit, de Staline à Mao Zedong, de Reagan à Gorbatchev ; comment des agents secrets agirent dans l'ombre et comment des vacanciers d'Allemagne de l'Est firent tomber les premières pierres du mur de Berlin... C'est une histoire de situations de crise et de subterfuges, de négociations et de mensonges, de tyrans et de lutte pour le pouvoir - et d'hommes ordinaires qui changent le cours de l'Histoire.

03/2019

ActuaLitté

Poésie

Le veilleur amoureux. Précédé d'Eucharis

Poète salué par Claude Roy comme "le plus considérable de sa génération", Philippe Delaveau s'est imposé dès son premier livre, Eucharis (1989). D'emblée son oeuvre se distingue et témoigne, comme le souligne William Bush, "d'une poésie ordonnée au déchiffrement du réel, à l'exploration de la personne humaine, instauratrice d'un chant. Poésie postmoderne, elle suscite un lyrisme dépouillé d'illusions et tente de trouver une unité nouvelle susceptible de pallier les figures du désastre (fragmentation et fêlure) qui hantent le monde moderne. A mal spirituel remède spirituel : la poésie (art du langage) aura pour objet le réel existant et non le seul langage. Ce qui justifie la vocation du poète, chargé de rappeler l'existence des sources, d'embraser la nuit qui tombe sur le monde. D'où le recours à des fragments de la tradition culturelle dans une oeuvre qui dit aussi que l'héritage du passé pas plus que les ingéniosités ne sauraient nous sauver. On ne peut pas plus revenir aux vieilleries poétiques que se contenter de jouer avec les seuls signifiants. C'est pourquoi la poésie de Philippe Delaveau se présente comme un itinéraire vers la contemplation". Avec Le Veilleur amoureux, publié en 1992, cet itinéraire tente d'atteindre à l'essentiel de la vie humaine tout en répondant à l'interrogation d'Isaïe : Veilleur, où en est la nuit ? Philippe Delaveau affronte ce questionnement en décrivant une expérience qui mêle à la fois le tâtonnement dans l'obscurité, la jubilation de l'été, le temps quotidien à une intense célébration de l'amour. Car le Veilleur est aussi un déchiffreur, un poète attaché à dévoiler les signes du temps présent.

11/2009

ActuaLitté

Economie

L'Etat prédateur. Comment la droite a renoncé au marché libre et pourquoi la gauche devrait en faire autant

Depuis trente ans, le culte du marché a dominé le discours politique. Etat modeste, impôts limités, déréglementation et libre-échange sont devenus les maîtres mots de ce dogme dont le succès fut tel qu'il a fini par faire de plus en plus d'apôtres au sein de la gauche. Or, à l'aube du XXIe siècle, nous assistons en Amérique à un drôle de chassé-croisé idéologique. Au moment où la gauche moderne a presque achevé sa conversion au marché libre, la droite conservatrice a définitivement abandonné cette idée. Galbraith montre comment, des années Reagan aux années Bush, la droite au pouvoir a transformé les Etats-Unis en république-entreprise où l'économie n'est pas régie par les marchés mais par une coalition de puissants lobbies industriels. Ces derniers sont soutenus par un Etat prédateur qui, loin de limiter l'emprise du gouvernement sur l'économie, entend bien au contraire l'approfondir pour détourner l'action et les fonds publics au profit d'intérêts privés. Si le discours officiel est resté libéral, c'est précisément pour masquer cette forme perverse d'étatisme. La nouvelle gauche libérale s'est laissé contaminer par le culte du marché libre qui n'a jamais été qu'un mythe instrumentalisé par ses promoteurs. Elle serait bien inspirée de se désintoxiquer et de comprendre enfin que les marchés n'apporteront aucune solution à la crise contemporaine, à la pauvreté, aux inégalités, à la crise écologique, tous ces défis qui appellent au contraire la planification, le contrôle public de la répartition des revenus et du financement de l'économie.

09/2009

ActuaLitté

Acteurs

Paul Newman

Intense, à la fois cool et incandescent, l'oeil plus bleu que bleu : Paul Newman est L'Arnaqueur, Luke la main froide, Butch Cassidy. Un personnage de renégat irrésistible à contre-emploi de sa beauté parfaite qui a ouvert la voie à tous les acteurs d'aujourd'hui. A l'occasion de la diffusion sur la chaîne OCS d'un documentaire qui lui est consacré, ce livre revient sur la vie et l'oeuvre de l'une des plus grandes légendes d'Hollywood. De La Chatte sur un toit brûlant à L'Arnaque, il représente le lien direct entre l'âge d'or et l'ère moderne. Humble, passionné, ce natif de l'Ohio, que rien ne prédestinait à être acteur, est un touche-à-tout qui mêle travail, famille, théâtre, cinéma devant et derrière la caméra avec une bonne dose d'humour, de classe et de simplicité. Activiste et philanthrope avant l'heure, il est aussi champion de course automobile : à quatre-vingts ans, trois ans avant sa disparition en 2008, il courait encore ! Atteignant avec la maturité un véritable état de grâce, il recevra enfin l'Oscar du meilleur acteur pour La Couleur de l'argent, et trouvera jusqu'au bout de grands rôles, chez les frères Coen ou chez Sam Mendes. Ce sont toutes les facettes étincelantes de ce gentleman-acteur que cet ouvrage richement illustré veut faire miroiter. Avec des interviews et des photos rares, iconiques et intimes. De lui, de son épouse Joanne Woodward, de ceux qui l'aiment. Une préface exceptionnelle de Charlotte Rampling, son inoubliable partenairedu Verdict de Sidney Lumet. Les témoignages inédits de Jacqueline Bisset, Ellen Burstyn, Lolita Davidovich, Brigitte Fossey, Tom Hanks, Piper Laurie, Mary Elizabeth Mastrantonio, James Naughton, Edie Shaw, Fred Schepisi, Ron Shelton, Dylan Walsh, ou Sébastien Bourdais, pilote de la Newman/Haas Racing, l'écurie automobile créée par Paul Newman ; la parole de Tom Cruise, Sam Mendes, Robert Redford, Martin Scorsese...

09/2021

ActuaLitté

Acteurs

La vie extraordinaire d'un homme ordinaire

Dix fois nommé aux Oscars, Paul Newman obtient finalement la récompense du meilleur acteur en 1987, pour La Couleur de l'argent. Sa filmographie compte une soixantaine de rôles, parmi lesquels La Chatte sur un toit brûlant, L'Arnaqueur, Le Plus Sauvage d'entre tous, Luke la main froide, Butch Cassidy et le Kid, Le Verdict et Les Sentiers de la perdition. Mais son talent ne s'arrête pas aux plateaux de cinéma. En tant que pilote de course, Newman a remporté plusieurs championnats nationaux. Par ailleurs, militant politique et humanitaire, il a collecté et donné près d'un milliard de dollars à de nombreuses organisations caritatives, en particulier celles dont il est le fondateur. Paul Newman a eu six enfants et a été marié pendant cinquante ans à l'actrice Joanne Woodward. Il est décédé en 2008 à l'âge de quatre-vingt-trois ans. Stewart Stern, ami de longue date de Paul Newman, fut son confident lors des enregistrements qui composent ce livre. Il est surtout connu pour avoir écrit le scénario des films La Fureur de vivre, The Rack et Rachel, Rachel, réalisé par Paul Newman. C'est en 1986, année de son Oscar d'honneur et de ses soixante et un ans, que Paul Newman s'assoit avec son vieil ami, le scénariste Stewart Stern, pour enregistrer des bribes de souvenirs destinés à la rédaction d'une biographie. Une entreprise de plusieurs années, pour laquelle Stewart Stern interroge également tous ceux qui ont gravité autour de la star hollywoodienne, sa famille proche, des amis et collègues acteurs, scénaristes, producteurs, mais aussi d'anciens camarades d'université ou de la marine. Quelques années après la mort de Newman, ce sont les retranscriptions de ces cassettes qui ont permis de raconter La Vie extraordinaire d'un homme ordinaire, témoignage intime sur ce que c'est que d'être le visage le plus admiré de la planète.

11/2023

ActuaLitté

Histoire internationale

Etats-Unis, le prix du pouvoir. Sécurité nationale, antiterrorisme et crise mondiale au troisième millénaire

Le Terrorisme d'Etat américain est-il une option valable pour affronter le Terrorisme international, ou est-il une stratégie extrémiste similaire à visage de "Sécurité nationale" ? Quels sont les facteurs et les circonstances qui ont conditionné les doctrines hégémoniques de la Maison Blanche, cachés derrière la pratique ancienne des élites pour imposer leurs intérêts moyennant la terreur ? Comment et pourquoi cette stratégie de "sécurité" est-elle devenue transnationale ? Comment la démocratie est-elle invoquée et manipulée pour défendre et renforcer les intérêts d'une puissante minorité ? Comment les groupes du pouvoir manipulent-ils le sentiment patriotique du peuple américain pour l'impliquer dans leurs aventures bellicistes et quel est le rôle du monopole des médias qu'ils contrôlent au niveau mondial ? Comment s'articule la capacité d'influence "politique" du complexe militaro-industriel ? Quelles ont été, au cours des 50 dernières années, les véritables raisons de l'hostilité de l'establishment états-unien contre Cuba ? A quel point l'avenir de l'humanité restera-t-il marqué par les années de gouvernement irresponsable et sanglant de George W Bush ? Quelles seront les conséquences pour l'économie mondiale ? La volonté de changement exprimée lors des élections du 4 novembre 2008 pourra-t-elle se concrétiser et le rêve d'Abraham Lincoln d'un gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple des Etats-Unis d'Amérique verra-t-il le jour ? Pour répondre à ces questions et à beaucoup d'autres, voici une analyse des vérités historiques de deux siècles d'ambitions hégémoniques des empereurs de la terreur, qui usurpent le mandat du peuple états-unien en fonction de leurs intérêts. Dans cette recherche apparaissent des preuves irréfutables de l'essence impériale des forces au pouvoir depuis la fondation de la nation, ainsi que des méthodes utilisées pour les préserver.

04/2017

ActuaLitté

Histoire internationale

C'est ainsi que je me souviens

Hongrie, printemps-été 1944. En moins de deux mois, près de 440 000 Juifs entassés dans 147 trains furent déportés de Hongrie pour être acheminés pour la grande majorité jusqu'aux portes des Krematorien d'Auschwitz-Birkenau. La famille Brodi, originaire de Huedin, en Transylvanie, y arrive dans la nuit du 1er au 2 juin. Elisabeth a 20 ans, elle ne reverra plus alors les siens. Le récit endeuillé d'Elisabeth nous plonge dans la vie familiale modeste, marquée par l'attachement aux traditions de ses parents au sein de la communauté juive d'une petite ville de province du nord de la Roumanie. Cette région aux croisements des frontières remodelées au lendemain de la Grande Guerre est annexée par la Hongrie en 1940 et son entrée en guerre aggrave les persécutions envers les Juifs. La famille Brodi en subit les effets jusqu'à l'invasion du pays par les nazis (19 mars 1944) qui la précipite dans le ghetto de Cluj, dernière étape avant la déportation. Le souvenir des siens, sa force de caractère, son endurance forgée dans le danger permanent d'une année terrible et d'heureuses rencontres, permettent à Elisabeth de traverser les épreuves. Pour sa nouvelle vie, elle choisit la France et de rejoindre en Gironde celui qu'elle aime. Ils se sont rencontrés à Görlitz (Basse-Silésie), dans un abri sous les bombardements alliés, elle, esclave, lui prisonniers de guerre, exploités de l'industrie de guerre nazie. C'est à La Teste-de-Buch qu'ils se marièrent, et qu'Elisabeth construisit une belle et grande famille (8 enfants, 17 petits-enfants,...) en forme de victoire sur l'anéantissement promis par Hitler. Elle n'a eu de cesse de transmettre la mémoire des siens et de prodiguer les leçons de son courage et de sa résilience aux jeunes générations pendant un quart de siècle.

12/2019

ActuaLitté

Divers

Underground. Wombat renégat et autres opposants australiens à la guerre du Vietnam

Quelle est cette idée, pour le moins saugrenue et pourtant historique, d'enrôler un wombat dans la Guerre du Vietnam ? L'histoire se passe en 1965. En Australie, les jeunes ne se pressent pas dans les bureaux de recrutement de l'armée. Pour pallier ce manque de volontaires, le gouvernement met en place une loterie un peu particulière : elle a pour objectif de désigner les prochains jeunes hommes à envoyer au front en soutien aux troupes américaines... A Melbourne, Jean McLean, une femme au foyer (et future politicienne australienne), s'insurge contre cet appel aux armes pour le moins... inique. Il en va de même pour ses amis artistes Clif et Marlene Pugh, qui vivent dans le bush australien avec leur wombat Hooper. Déterminée à renverser ce qu'elle appelle une "loterie de la Mort", Jean crée le mouvement "Save Our Sons" destiné, comme son nom l'indique, à protéger les fils de la nation de la machine de guerre gouvernementale. Avec d'autres militants, elle descend dans la rue pour protester. De leur côté, Clif et Marlene inscrivent Hooper, leur wombat, sur les listes du recensement afin de montrer toute l'absurdité de ce système de recrutement. Pendant ce temps, dans la petite ville de campagne de Katunga, Bill Cantwell s'engage dans l'armée australienne et, à Saïgon, la jeune Mai Ho écrit des lettres aux soldats sud-vietnamiens depuis sa table d'école. Lorsqu'arrivent les papiers d'appel de Hooper, le jeune wombat déserte et entre dans la clandestinité... Au fil de ces intrigues qui se croisent, les destins s'entremêlent et un nouveau monde émerge ; un monde où la compréhension et l'empathie ont davantage de sens que la guerre. En mêlant fiction et réalité documentée, absurde et tragique, Mirranda Burton livre un roman graphique étonnant, un hymne à la paix et à l'empathie.

01/2023

ActuaLitté

Actualité et médias

Les guerres d'Obama

Barack Obama a-t-il l'étoffe d'un président de guerre ? Parmi tous les périls qui planent sur son mandat, la guerre d'Afghanistan est sans doute le défi le plus important qu'il ait à relever. Au lendemain de sa victoire, l'ancien candidat " anti-guerre " a dû endosser l'habit du commandant en chef pour sortir l'Amérique du bourbier dans lequel George W. Bush l'avait précipitée. C'est cette mue que raconte Bob Woodward, poursuivant son exploration des coulisses du pouvoir américain. Fort d'un accès privilégié aux documents les mieux gardés et des confidences des personnalités les plus haut placées à Washington, il décrit sous un jour nouveau les deux premières années de l'administration Obama et dresse un portrait inédit du 44e président des États-Unis. Dans Les guerres d'Obama, on assiste ainsi à son premier briefing par les services de renseignement, où il apprend que la CIA entretient une véritable armée clandestine au Pakistan, on suit au jour le jour la constitution de l'équipe chargée de la sécurité et de la politique extérieure des Etats-Unis, notamment comment Barack Obama a convaincu Hillary Clinton, pourtant son adversaire, de le rejoindre, et on est plongé dans la véritable guerre de tranchées qui voit s'affronter la Maison Blanche et le Pentagone sur la conduite à tenir en Afghanistan. Car c'est bien à une guerre dans la guerre que Barack Obama a été confronté, avec le risque de voir les militaires prendre le pas sur le pouvoir civil. Au-delà des événements cruciaux qu'il est le premier à évoquer, Bob Woodward nous permet ainsi de mieux comprendre comment Barack Obama pense, décide et agit.

03/2012

ActuaLitté

Littérature anglo-saxonne

Coffret en 3 volumes : La dernière valse de Mathilda ; Le chant des secrets ; Eclair d'été. Edition collector

Ce coffret réunit trois inoubliables sagas australiennes de Tamara McKinley, la plus populaire des autrices de grands romans publiées par l'Archipel, réédités sous de nouvelles jaquettes élégantes présentant des oeuvres d'artistes aborigènes. Ce joli coffret réunit trois inoubliables sagas australiennes de Tamara McKinley : La Dernière Valse de Mathilda (566 pages) : Dans la chaleur étouffante du bush australien, Mathilda, 13 ans, fait ses adieux à sa mère. Quelques voisins sont rassemblés autour de la tombe pour rendre un dernier hommage à cette femme courageuse. Un peu à l'écart, le père de Mathilda n'a qu'une hâte : que tout cela se termine afin qu'il puisse vendre le domaine de Churinga. Mathilda, elle, comprend que rien ne sera jamais plus comme avant... Eclair d'été (478 pages) : Miriam Strong a toujours su faire face à l'adversité. Quand elle découvre, en 1969, à l'aube de son soixante-quinzième anniversaire, qu'elle a été spoliée de son héritage, elle n'hésite pas un instant et décide de livrer un nouveau combat, sans doute le plus important de son existence : rétablir l'honneur de son père et récupérer ce qui lui est dû pour le transmettre à sa fille et à ses petites-filles. Jamais elle n'aurait jamais faire un tel voyage dans le passé... Le Chant des secrets (524 pages) : A 67 ans, Catriona a connu une carrière de diva internationale et s'est produite sur les plus grandes scènes du monde. Mais, sa vie privée est un échec. Au crépuscule de sa vie, elle décide de se consacrer à la recherche de sa fille qu'elle et sa mère avaient été contraintes d'abandonner cinquante ans plus tôt. Une quête qui révélera bien des secrets...

10/2021

ActuaLitté

Beaux arts

Super Constellation. L'influence de l'aéronautique sur les arts et la culture

Le Super Constellation, un appareil mythique. Premier avion de ligne qui traverse l'Atlantique sans escale de New York à Paris : 7000 mètres d'altitude de croisière, cabine pressurisée et climatisée. Constellation. C'est sous ce nom évocateur d'étoiles et de lignes imaginaires que Christoph Asendorf place sa recherche : astres au firmament ou lignes aériennes, c'est bien dans le ciel qu'il tresse un formidable réseau d'influences et de relations réciproques dans les arts plastiques, l'architecture, la sociologie, la sphère militaire et la philosophie... L'histoire de l'aéronautique, tout au long du siècle dernier, a fait naître de nouvelles manières de concevoir et de percevoir l'espace, aujourd'hui devenues familières. Le ciel est un espace de transformation, c'est aussi désormais le lieu d'où l'on regarde. Car l'aéronautique a radicalement changé la façon de voir le monde. La vue d'en haut allait produire des effets incalculables sur les arts et la culture : Kasimir Malevitch l'emploie comme métaphore du rapport suprématiste à l'espace ; Robert Delaunay avec Tour Eiffel et Jardin du Champ de Mars l'utilise comme un vecteur d'abstraction ; László Moholy-Nagy en fait le programme d'un nouvel humanisme dans son Bauhaus-Buch de 1929 et Le Corbusier, sous l'effet de cette "nouvelle vision", invente de nouveaux types de planification urbaine. Dans un mouvement de balancier continu, l'auteur parcourt les différentes évolutions techniques du siècle, convoquant les deux Guerres mondiales, pour révéler à quel point l'accélération des déplacements et la vitesse des communications liées au développement de l'aéronautique nous obligent toujours davantage à comprendre le territoire comme un "espace-temps". Une riche iconographie, véritable fil conducteur, accompagne son cheminement.?

05/2013

ActuaLitté

Littérature française

Stabat Pater

C'était au temps où il y avait encore des oignons dans les hamburgers de la gare Centrale et où le nom de "Yougoslavie" commençait à n'être plus qu'un vain mot. C'était au temps de Bush le père et du retour de la guerre en Europe C'était le temps où les rescapés de la dernière celle d'après la "der' des der'" entraient irrémédiablement en sénescence et se mettaient à rouler sous terre, de plus en plus nombreux : leur parler, les écouter devenait une nécessité, dont tous, hélas ! ne se rendaient pas compte. C'étaient les années quatre-vingt-dix. Un roman sur ces années-là ? Non, pas vraiment. Ces années-là offrent juste un cadre très général à un récit plutôt intimiste : le récit d'un amour entre deux jeunes universitaires, Vasco et Grisélidis, un fils d'immigré et une Gauloise Ce récit se double d'une sorte d'inventaire, disséminé de chapitre en chapitre, des relations entre Vasco et son père. Ce dernier, qui a fait la Deuxième Guerre mondiale dans les rangs de l'armée italienne, ne vit plus qu'allongé dans son rocking-chair, une Gazzetta dello sport bien rose sur la panse, face à une grosse télévision où s'enchaînent des séries d'un autre âge. Le vieil homme ne pipe mot et Vasco semble tout ignorer de son passé, du temps où cet homme était un homme debout, arpentant la Dalmatie, la Toscane et les charbonnages belges, bien campé alors sur ses deux jambes. Quant à Grisélidis, cela ressemble à de l'amour, à du grand amour. Mais les histoires d'amour ne se résument pas toujours à une droite tirée entre deux points ; leur dessin s'apparente parfois à un triangle.

02/2012

ActuaLitté

Droit

Psychopolitique. Entretiens avec Trevor Cribben Merrill

Pendant des millénaires, les chefs politiques avaient la tâche simple, nous explique, avec un brin de provocation, Jean-Michel Oughourlian : quand ils voulaient mobiliser leur population, il leur suffisait de trouver un ennemi contre qui unir le groupe. Aujourd'hui, la recherche de boucs émissaires ne cesse de perdre de son efficacité. Les puissances rechignent de plus en plus à faire la guerre à l'âge nucléaire ; par ailleurs l'individualisme croissant, au sein des sociétés, rend de moins en moins probables des phénomènes durables de polarisation sur une seule victime émissaire. C'est la décomposition de la politique traditionnelle que nous décrit l'auteur, en tirant ses exemples de l'actualité la plus récente : de la caricaturale tentative de George W. Bush à rassembler une coalition internationale pour se lancer dans la guerre contre l'Irak, à la débauche de communication dont font preuve les modernes élus du peuple, sans réussir à camoufler leur absence profonde d'objectifs. En fait, à la recherche de l'ennemi, on pourrait substituer une véritable recherche du contrat social ; mais tout se passe comme si nos sociétés n'arrivaient pas à sortir d'un "entre-deux" où elles sont incapables d'inventer une manière non violente de faire de la politique, sans croire non plus vraiment à l'efficacité de la violence qu'elles continuent à mettre en oeuvre. C'est à un diagnostic sans complaisance sur nos pratiques politiques que nous invite Jean-Michel Oughourlian, dans le sillage des travaux de René Girard. Jean-Michel Oughourlian, neuropsychiatre et psychologue, coauteur avec René Girard du livre Des choses cachées depuis la fondation du monde, a également publié Un mime nommé désir et Genèse du désir.

03/2010

ActuaLitté

Histoire internationale

L'Amérique des prédateurs

Charles H. Ferguson, qui a électrisé le monde entier avec son documentaire oscarisé, Inside Job, explique à présent comment une élite prédatrice s'est emparée des États-Unis et met au jour les réseaux d'influence académiques, financiers et politiques ayant facilité la montée en puissance des prédateurs. Au cours des dernières décennies, les États-Unis ont subi une transformation socio économique parmi les plus radicales de leur histoire. - La finance est devenue la principale industrie américaine, alors que le secteur secondaire a pour ainsi dire disparu, même dans le domaine de la haute technologie. - Le secteur financier s'est laissé de plus en plus corrompre ; les fraudes généralisées à l'origine de la bulle immobilières restant impunies. - La part des recettes fiscales dans le PIB n'a jamais été aussi faible depuis soixante ans ; les réductions d'impôts bénéficient surtout aux nantis et aux compagnies qui engrangent le plus de profits. - Le plus choquant, c'est que les Etats-Unis, qui ont longtemps offert de fabuleuses opportunités de réussite aux ambitieux sans le sou, sont devenus l'une des sociétés les plus inégalitaires et injustes au monde. Ferguson montre comment, depuis Reagan, l'élite fortunée a pris en otage les deux principaux partis politiques. L'administration Clinton a démantelé les instances de régulation qui protégeaient l'homme de la rue des financiers rapaces. Bush a sapé les revenus de l'État par ses indécentes réductions d'impôts conçues pour les nantis. Obama a laissé les criminels de la finance n'en faire qu'à leur tête. Ce livre détaille, à travers de multiples interviews, les crimes - il n'y a pas d'autre mot - commis lors de cette quête effrénée à l'enrichissement qui a conduit à la crise financière. Enfin, il propose des mesures concrètes pour faire cesser ces déséquilibres.

01/2013