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Littérature française

S'apaiser

" En fait, nous n'avons pas besoin d'avions, de contrées désertiques, de profondeurs abyssales ou de forêts amazoniennes pour devenir de grands explorateurs. Nous sommes tous constitués des ingrédients d'une grande épopée intérieure : un corps, un mental, des émotions et un Moi profond, lumineux, porteur d'une conscience universelle. S'y connecter, c'est se connecter à Tout et transcender la barrière de l'égo. " " S'apaiser " , premier essai de Philip Rigo, est le fruit d'une longue réflexion provenant d'un parcours compliqué, mais enrichissant. Suite à une opération à coeur ouvert et à de profonds désaccords, il quitte le nid familial en quête de sens. Il s'engage alors passionnément dans des études de Philosophie pour sortir la tête hors de l'eau et comprendre. Enthousiasmé par toutes les philosophies, il découvre alors la tradition du Yoga. D'expériences en expériences, ses rencontres le mènent en Inde où une lignée de maîtres prend soin de lui et l'aide, petit à petit, à surmonter une seconde opération, puis à s'apaiser et à voir avec le coeur. Curieux, Philip décroche aussi un master en Indianisme avant de s'engager dans l'étude et l'enseignement du Yoga à temps plein. " S'apaiser " est un récit condensé, mais accessible de toutes ces années de réflexion effrénées sur tous les plans... Aujourd'hui, Philip se dit "?apaisé?" et souhaite partager ses pensées dans cet essai philosophique et critique envers notre époque, mais rempli d'une bienveillance et d'une empathie authentiques en guise de gratitude envers toutes les personnes qui lui ont tendu la main. Philip Rigo est titulaire d'une licence en Philosophie, d'un master en Indianisme et de l'agrégation de l'enseignement secondaire supérieur. Après avoir enseigné notamment la philosophie dans les écoles durant 11 années, il se dédie ensuite à l'enseignement et à l'apprentissage du Yoga. Il compte à son actif au moins 25 voyages en Inde et bien d'autres voyages encore dans de nombreux autres pays pour y apprendre le Yoga avec son professeur. La culture maorie, en Nouvelle-Zélande, l'a également profondément nourri. Désireux de transmettre, Philip a écrit S'apaiser, un essai provenant de toutes ces expériences, afin de partager son regard actuel et enrichi sur le monde. Aujourd'hui apaisé, Philip vit à Liège avec son épouse Elodie et son fils Clément.

10/2021

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Récits de mer

Journal du citoyen Conseil, commandant La Pique. (1793-1801)

La frégate Fleur de Lys, lancée à Rochefort quelques années après sa grande soeur Hermione, connaîtra les méandres de la Charente, la rade d'Aix, effectuera des missions de reconnaissance le long des pertuis avant que n'éclatent les grands bouleversements de la Révolution. C'est là qu'elle changera de nom en devenant La Pique et scellera ainsi son destin à l'Histoire. Partant en avril 1794 pour les "isles du Vent", elle connaîtra son premier combat naval au large de la Guadeloupe en janvier de l'année suivante. Captive comme son capitaine, amenée en Angleterre, réparée pour servir à la flotte ennemie, elle prendra le nom de HMS Pique. Son capitaine, prisonnier pendant presque une année à Portsmouth, libéré, échangé, ne tardera pas à repartir vers la Guadeloupe, nommé chef de la force armée de l'île de Saint-Martin. En 1800, il est mis à la retraite, n'ayant pas été compris dans la réforme et la réorganisation de la Marine. Alors, pourquoi après tant de services rendus à la République, ce capitaine, servant au Commerce, nommé sur les vaisseaux de la République par la Convention Nationale, peut-il être oublié des hommes ? Il est certes difficilement identifiable par les chercheurs, son nom ayant été changé. De Daniel de Monconseil, il est passé à Demonconseil, puis à citoyen Conseil tout court, à l'époque du "tutoiement obligatoire". Quant à la frégate, son destin sera définitivement scellé sur les côtes françaises en juin 1798. La HMS Pique livrera un ultime combat contre la frégate La Seine et finira près de la côte, au lieu du Grouin du Cou, au large de La Tranche-sur-Mer. Attaquée, démâtée, échouée, brûlée et coulée... puis oubliée ! Sa renaissance, comme un pied-de-nez à l'histoire, sera le fruit de la découverte de son ancre par le club d'archéologie sous-marine local. Remontée du fond des eaux, nettoyée, elle est aujourd'hui honorée tout près de la plage de la Tranche. Depuis peu, à une courte distance, un canon miraculé de La Seine fait aussi face à la mer. Le capitaine Conseil n'a laissé ni journal de bord ni mémoires. C'est à partir de documents originaux inédits que l'auteur a retracé sa vie, d'homme, de marin, de serviteur de la République, et de celle de son navire, dans ce Journal.

06/2021

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Régionalisme

Une saison de vent. Contes et légendes, poèmes et récits de Maurienne et d'ailleurs

Cet ouvrage que vous vous apprêtez à découvrir est un livre d'art... Enfanté, non pas créé, mais de même nature que le désir de l'auteur qui l'a porté en elle pendant des années, il est le fruit du labeur de l'éditeur qui l'a tout amoureusement confectionné dans les marmites de l'imprimerie afin qu'il apparaisse aux yeux de tous comme un objet d'art. Car l'écrivain, le poète, le conteur, le chanteur, mais aussi le peintre, le sculpteur, le photographe... et combien d'autres talents encore ? qui l'a réalisé est un artiste total. Magie des mots ; enchantement du regard posé sur les choses et sur les gens; alchimie du cœur ! Telles sont les solutions (comme diraient les chimistes) que Rosine Perrier applique avec sa conscience de femme du XXe siècle aux problèmes que se pose tout être humain depuis les origines de notre commune humanité. Depuis qu'il y a Histoire. Inséparable de sa personnalité, riche, tendue, ouverte, généreuse, l'art de Rosine Perrier se fait multiple, vise tous azimuts, pour transformer les plaies ouvertes ou (mal) refermées, les silences et les souffrances, en or pur du langage salvateur. Nous l'avons déjà tous et toutes lue quand elle portait à bout de bras les témoignages des enfants martyrs de la Maurienne déchirée par les tragédies de la seconde guerre mondiale (J'appartiens au silence - Maurienne, vallée rebelle et vallée martyre). Les peurs et les angoisses qu'elle rapporte dans ce nouveau livre sont bien les mêmes si elles s'originent dans le patrimoine ancestral des Mauriennais, le fond du temps d'une vallée... Et il n'est pas si difficile d'établir des rapprochements entre les loups du Moyen Âge, les ours de la forêt profonde et les loups d'aujourd'hui, l'ours sanguinaire rodant autour de nos cités... Quant à l'esprit malin si redouté par nos grands-mères, qui ne le suit à la trace des Aiguilles d'Arves à Biograd ? Pourtant n'allez surtout pas croire que ce livre voluptueux, autant par la tendresse des peintures que par la douceur des mots n'est que méphistophélique. Il reste des voix d'amour et de passage, beaucoup de contes et de légendes et pour finir la complainte du petit ramoneur. L'ÉDITEUR

07/2002

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Poches Littérature internation

Les Chiens du rideau de fer

Le couloir de la mort s'étirait à l'intérieur de la zone réglementée, un espace presque uniquement peuplé par des chiens, jalonné de miradors et de champs de mines, bordé de clôtures hérissées qui séparaient l'ex-RDA de l'Ouest libre. Atrocement isolés et attachés par leurs laisses à des câbles, ces chiens parcouraient leur tracé en plein soleil ou par grand froid, jusqu'à la folie. Dans le texte qu'on va lire, ils sont les représentants du territoire décrit et de l'animation qui lui fut propre, ce sont eux qui mettent à jour la mentalité politique qui y est associée, et qui se distingue par son enfermement, son repli, son besoin de surveillance, de répression, son étroitesse d'esprit nauséabonde. Ainsi que par une population de militaires de carrière orientée vers la formation de chiens de garde qui cherche à échapper à son ennui mortel par un affairisme occulte et quasi illicite. Et pourtant, dans cette société peu reluisante, le lecteur rencontre des personnes qui, seules ou entourées d'une famille, sont animées par des sentiments, des goûts et des dégoûts [...], bref, il s'agit là, en dépit de toute cette misère, d'un matériau romanesque voire dramatique. Et la façon proprement époustouflante dont Marie-Luise Scherer s'empare de ce matériau dépasse de beaucoup la portée d'un simple documentaire factuel. [...] Reste la question suivante : comment Marie-Luise Scherer est-elle parvenue à une connaissance aussi intime et exhaustive de cet univers ? Je pense qu'elle s'y est prise à la manière d'un naturaliste et d'un explorateur. Il est certes évident qu'un tel niveau de savoir est le fruit d'un vaste chantier de recherches, d'une fouille intensive, rendus possible à l'époque par le magazine pour lequel Scherer écrivait ses reportages littéraires hors normes, le Spiegel. Qu'est-ce qui, dans cette entreprise de longue haleine, a bien pu l'aiguillonner, la motiver ? C'est sa curiosité pour la VIE, accompagnée d'une insatiable soif de savoir. Et, dans ce cas précis, cela vient aussi de sa profonde compassion pour les chiens. Dans le domaine du reportage, Marie-Luise Scherer est reconnue comme un auteur de tout premier plan. Or il serait dommage de la cantonner dans les bornes de ce genre. Car sa prose incomparable outrepasse ce cadre, tant les histoires qu'elle puise dans le quotidien arborent les traits de la grande littérature.

11/2014

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Ethnologie

Anthropologie de la parole en Afrique

" L'homme, c'est la parole ", dit une femme peule du Sahel. " Parlêtre " ou être de parole, l'homme n'est rien sans la parole. Le présent essai est le fruit d'une expérience de près de quarante ans vécus en Afrique dans des tâches de formation et de recherche au Tchad et au Cameroun. Il se situe au confluent de plusieurs disciplines, linguistique, anthropologie et parfois philosophie du langage. C'est une réflexion sur la parole en Afrique, s'appuyant sur les données de nombreuses langues africaines, mais plus particulièrement la langue sar du Tchad. Trois thèmes sont les fils rouges, souvent entrecroisés, qui se déroulent tout au long de ces réflexions : le corps, signifiant primordial de l'homme pour se dire, se situer dans le monde, et situer toute chose par rapport à lui, le sujet parlant, centre du discours, et le langage symbolique, cette manière singulière qu'a l'homme " d'exprimer par le langage plus que ce que ne peut dire le langage ". Le langage symbolique se révèle particulièrement apte à évoquer la relation au Tout Autre, le langage religieux ne pouvant viser l'indicible qu'à partir des réalités visibles. En outre, cette forme de langage comporte un côté énigmatique, propre à respecter la liberté de l'interlocuteur, qui ne comprendra que ce qu'il veut bien comprendre : l'Afrique a su développer cet art de la parole fondé sur le respect pour préserver l'harmonie sociale. Méditant sur la parole, nous ne pouvons échapper au corps. Même si nous l'oublions, parler, c'est d'abord émettre des sons sortis de notre bouche ; écouter, c'est recevoir en notre oreille une onde sonore. Ce n'est pas que cela, mais c'est d'abord cela. La parole, c'est l'esprit dans le corps et par le corps. Et notre nom, par lequel nous existons socialement, c'est d'abord une onde sonore de bouche à oreille. Un Je vocal, un Je incarné. Cet ouvrage reprend en les approfondissant les thèmes abordés par l'auteur dans des articles publiés précédemment, notamment le corps dans la langue, l'anthroponymie en Afrique, réflexion sur les pronoms, écriture et oralité, le nom et le corps, la symétrie concentrique dans les traditions orales. Mais il aborde aussi des questions nouvelles, comme l'énonciation performative, la métaphore et la métonymie, le style oral, le symbole.

07/2010

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Musique, danse

Culture barock & Gothic Flamboyant. Echo surgi des abîmes, la musique " extrême "

" ... Dans cet ouvrage, fruit dune enquête très minutieuse, l'auteur met au jour les références suspectes, quoique le plus souvent inconscientes et cachées au public, de la " culture rock " à l'occultisme, la magie et, pour certains titres et aspects limites, au satanisme. La grande majorité de ceux qu'influence, d'une manière ou d'une autre, cette culture sont, en leur âme et conscience, à des années-lumière de ces éléments pervers. Mais les concepteurs, les penseurs, certains artistes, paroliers, musiciens, metteurs en scène ne peuvent ignorer le contexte général dans lequel baigne ce mouvement, de comportements, gestes, paroles, cris et... idées d'amplitude mondiale... Le principal intérêt de cette étude est, à coup sûr, de révéler les implications en apparence innocentes d'une logique littéralement infernale. Celle-ci sert de trame à un christianisme " à rebours " ou inversé. Confusion des sentiments (" haine " pour remplacer " amour "), renversement des rôles dans les scènes où interviennent les personnages bibliques, noms sacrés et titres truqués, démons déguisés en anges, dérision radicale des vertus de foi, d'espérance et de charité, inversion de la personne et de la mission du Sauveur... Culte et adoration de Satan, blasphèmes, invocations liturgiques se changeant en autant d'évocations magiques. Nous percevons à cet examen l'une des sources encore mal repérées de la dérision anti-chrétienne qui devient, de nos jours, l'un des clichés les plus efficaces de certains médias... Vous serez plus qu'intrigués, vous serez stupéfaits par les développements de la " culture rock" et par tout ce qu'elle peut receler, dans ses aspects extrêmes. contre l'essentiel même de la foi en Dieu, dans le Christ, et en l'homme. Nous voilà loin aussi des plates perspectives de sécularisation et de rationalisation dans lesquelles beaucoup des hommes et des femmes réfléchis de notre génération ont cru pouvoir enfermer ce qui se passe sous nos yeux et à nos oreilles. Depuis Woodstock... Nul doute que le voyage dans lequel nous engage Benoît Domergue nous rende plus attentifs encore à ce qui se passe tout près de nous, voire chez nous. Que nous soyons parents, éducateurs, prêtres, responsables de la Cité, " fans " de musique contemporaine... et, pourquoi pas, jeunes, après avoir fait quelques pas avec l'auteur de ce livre, nous n'entendrons plus les choses comme avant ! " Pierre Cardinal Eyt

09/2000

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Sciences politiques

Aux services de la République. Du BCRA à la DGSE

Depuis soixante ans, les relations entre le renseignement et la politique sont pour le moins complexes, ambiguës, voire teintées de soupçons. Aux Services de la République nous en fait vivre l'histoire de Londres, où le général de Gaulle organise le BCRA, jusqu'à la caserne du boulevard Mortier à Paris, où siège la DGSE, en se remémorant au passage la création de la DST, des RG, du SDECE, de la DRM... Et l'on s'aperçoit que les rivalités, dans l'univers du renseignement, ne sont pas nouvelles et que les responsables politiques, par désintérêt ou par commodité, n'ont pas su organiser la coordination des services. Cet ouvrage décrit la façon dont le pouvoir a utilisé les services secrets à ses propres fins, que ce soit en Indochine, en Algérie, en Afrique - seconde patrie de Jacques Foccart - et, bien sûr, en France, quand il s'est agi d'aider le général de Gaulle à revenir aux affaires en 1958 ou de salir Georges Pompidou avec l'affaire Markovic... II révèle à quel point la " guerre froide " a marqué l'action des services, depuis l'incroyable histoire des " réseaux Gladio " jusqu'à la traque insolite d'agents dormants soviétiques. De l'intérieur des services, on découvre la déstabilisation durable et le climat de paranoïa provoqués par les révélations du défecteur russe Golytsine, le choc créé par l'arrivée de la gauche au pouvoir en 1981, les profondes répercussions de l'affaire Greenpeace sur le fonctionnement de la DGSE, l'importance diplomatique de l'affaire Farewell, ou encore le vague à l'âme d'hommes ballottés par les différentes cohabitations. Pourtant ce livre ne se veut pas pessimiste. On y apprend notamment comment Michel Rocard a convaincu François Mitterrand de relancer le conseil interministériel du renseignement et à quel point une poignée de parlementaires se battent pour faire naître, en France, une culture du renseignement. Aux Services de la République, est le fruit d'un important travail de recherche et de collecte d'informations inédites auprès d'anciens Premiers ministres, ministres, chefs de service du contre-espionnage. Peut-être contribuera-t-il à réfuter quelques idées reçues, à lever les malentendus et à favoriser le dialogue entre la République et ses services afin que le renseignement français entre dans l'ère moderne.

09/2004

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Littérature française

Tout paradis n'est pas perdu. Chronique de 2015 à la lumière de 1905

"Cette chronique est à cheval sur les années 2014-2015. Le thème m'en a été offert par le Front national qui, aussitôt prises quelques mairies, s'empressa d'imposer le menu unique dans les cantines scolaires. On n'en attendait pas moins de Marine Le Pen, mais ce qui changeait dans son argumentaire, c'était l'alibi de la laïcité. C'était au nom de la loi de 1905 qu'elle pouvait en toute impunité stigmatiser les enfants musulmans. Grâce à quoi on a vu se joindre à sa voix tous les laïques purs et durs qui au nom d'une stricte lecture de cette loi se retrouvait de facto en comité de soutien du Front national tout en jurant, main sur le cour, être évidemment en désaccord avec son idéologie. Ah bon. On peut donc faire une chose et dire son contraire. Ce qui doit plus ou moins s'appeler de la schizophrénie. Ce qui valait la peine de s'interroger sur les motivations des uns et des autres et de se pencher sur ladite loi de séparation des Eglises et de l'Etat. Mais en fait d'églises il s'agissait de la seule église catholique, les autres faisant de la figuration - l'Islam, qui se trouve à la source de ces querelles sur le menu et le voile, il n'avait pas droit au chapitre, les musulmans d'Algérie n'ayant pas le statut de citoyen. Loi dite de séparation mais plutôt accommodante avec l'Eglise, continuant de chômer les fêtes religieuses, de meubler son calendrier des noms des saints et de servir du poisson le vendredi dans toute les cantines. C'est au milieu de cette chronique qu'une autre actualité, tragique, s'invita brutalement dans la réflexion. L'exécution de l'équipe de Charlie au nom de l'offense faite au prophète nous rappelait que ce droit à la représentation des figures sacrées avait été pour notre société le fruit d'un long débat qui avait occupé tous les premiers siècles du christianisme. Débat tranché en 843, à Nicée, sous un argument de haute volée : l'image n'était pas une idole mais une médiation pour s'approcher du divin. Tout notre monde envahi d'images vient de cet arrêté. L'art occidental lui doit tout. Et donc, paradoxalement, la caricature de ces mêmes figures sacrées. "Jean Rouaud

01/2016

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Pédagogie

Un pour dix, dix pour un ! Numération des nombres entiers et décimaux aux cycles 2 et 3 sur l'abaque en couleurs

Le livre présente une expérience d'enseignement de la numération décimale de position pour les nombres entiers et décimaux, fruit d'une expérimentation du groupe "Ecole primaire" de l'IREM de Franche-Comté, débutée il y a trois ans et qui alimente désormais une recherche collaborative avec les enseignants d'un réseau REP de Haute-Saône. De nombreuses recherches pointent les difficultés dans l'apprentissage et l'enseignement de la numération écrite et orale en France. Pour aider les élèves et les enseignants à les surmonter, cette expérimentation s'appuie sur la manipulation par les élèves d'un abaque ("l'abaque en couleurs") qui propose le "cinq" comme groupe intermédiaire d'objets avant le passage à la dizaine. Elle propose aux enseignants des activités (situations d'apprentissage, jeux) présentées sous la forme d'une progression sur la numération et l'approche des quatre opérations enseignées à l'école primaire. Les modalités de mise en oeuvre présentées permettent d'alterner des situations collectives pour mettre en place des procédures nouvelles et des situations individuelles pour engager la pratique de chaque élève dans une certaine liberté. Le livre est composé de deux parties, l'une portant sur le cycle 2, l'autre sur le cycle 3 et couvre les programmes de l'école primaire pour l'enseignement des nombres entiers et décimaux. Il s'adresse principalement aux enseignants de l'école primaire des cycles 2 et 3 mais aussi, dans une moindre mesure, ä ceux du cycle 4. Il peut également intéresser des formateurs, enseignants et étudiants des actuelles ESPE et futurs INSPE. Il est accompagné de nombreux supports pour les classes : un matériel de numération composé de cubes et de barres de "cinq", des abaques colorés (à fond tricolore) pour lire, écrire et représenter les nombres entiers, des abaques colorés (à fond tricolore ou à fond jaune) pour lire, écrire et représenter les nombres décimaux, des jeux de cartes (cartes numérales) permettant de composer et décomposer les écritures numériques, des supports de jeux variés : appariement, devinette, bataille, dobble, loto, des documents OpenBoard ou Open-Sankoré pour étendre la représentation des nombres sur abaques en utilisant un T.B.I. en classe. Ces ressources sont disponibles en annexes de la brochure ou téléchargeables sur le site de l'ARPEME (www.arpeme.fr). Elles seront mises à jour et complétées par d'autres ressources à destination des classes des cycles 2 et 3.

04/2019

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Littérature française

« Vous n’êtes personne » ... Jusqu’à ce que vous deveniez VOUS

Je me suis bien longtemps fourvoyée à vouloir rentrer dans les cases imposées par notre chère Société. Toutes ces années, il ne me servait à rien de lutter, car ma véritable essence était ailleurs que dans les médias, pour lesquels j'ai étudié six années, puis travaillé et où l'on m'a dit pour m'en remercier : "Vous n'êtes personne" . A tort, on m'a pensée bipolaire, dépressive, anorexique car étiqueter permet de vous ranger dans une case : faudrait surtout pas déranger ! Enfant indigo, je me suis toujours sentie "à part" , sans être capable de poser des mots sur mes maux. J'ai grandi dans l'ignorance de moi-même avec la non-compréhension de mes capacités extra-sensorielles et l'errance médicale. Grâce à différentes rencontres, différents signes et surtout de nombreuses évidences, parsemés depuis mon enfance, ce n'est qu'aujourd'hui, à 33 ans, que je comprends et qu'enfin je perçois le bout à bout du bout. Et oui, le puzzle prend forme. J'ai compris avoir traversé le pire pour accéder au meilleur de moi-même, j'ai identifié que tout ce que je vivais au fil du temps se nommait kundalini, nuits noires de l'âme, éveil et réveil spirituels. Si j'ai longtemps rejeté cette incarnation et ce corps, trop dense, que je cherchais à gommer, je suis désormais éclairée, prête à emprunter mon vrai chemin, celui de ma mission de vie, de ma liberté. Ce recueil, c'est avant tout, ce que furent mes cris d'au-secours, mes cris d'amour. La résultante d'une introspection profonde de plusieurs années... Et d'un pacte d'honnêteté passé, en tête à tête avec moi-même, lors de mes 27 printemps. Un condensé d'espoirs, de forces, de prises de conscience qui m'ont menée à devenir, pour enfin tout simplement : Etre ! Forte de ces chaos vécus, je partage, ici, mes écrits, fruit de ma plume, de mes amertumes, de toutes mes brumes et enfumes ! Je souhaite insuffler espoir à celles et ceux qui sont en mal de s'aimer, de se comprendre, de vivre. La Vérité qui est mienne leur apportera peut-être un éclairage, une possibilité de donner un sens, de se déculpabiliser et de sortir de l'errance. Surtout, j'espère semer un peu de magie dans ce monde de lutte !

03/2019

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Histoire internationale

Le Soudan dans tous ses états. L'espace soudanais à l'épreuve du temps, 2e édition revue et augmentée

Taillé à l'échelle d'un mini-continent (quatre fois et demie la France), l'ex- Soudan anglo-égyptien est structuré autour du Nil et de ses affluents. Bien doté en voies d'accès par ce puissant réseau hydrographique et sans frontières naturelles très dissuasives, il est depuis toujours une terre de passage, largement ouverte sur les neuf pays de son voisinage : l'Egypte, la Libye, le Tchad, la République Centrafricaine, la République Démocratique du Congo, l'Ouganda, le Kenya, l'Ethiopie, l'Erythrée. Cette position stratégique constitue un atout précieux, mais l'expose à tous les dangers et à toutes les convoitises, d'autant plus qu'il est bien doté en richesses naturelles. A l'indépendance, proclamée le 1er janvier 1956, les gouvernants (nordistes) se trouvent confrontés à un défi redoutable : comment reconstruire cet espace immense – fruit d'une épopée "égypto-ottomane" bicentenaire – dont le devenir a été fragilisé par 56 années de colonisation britannique ? Le Soudan vivra son demi-siècle d'existence dans une instabilité chronique, sur fond de coups d'Etat et de guerre civile, à la recherche d'une identité controversée (arabo-musulmane ou arabo-africaine), en quête d'une paix insaisissable entre l'Etat "nordiste" et les mouvements sudistes. Par un mauvais coup du destin, l'accord signé à Naivasha entre Khartoum et le SPLM de John Garang, censé privilégier l'unité, débouchera sur la partition (par référendum), sans même amener une paix véritable, la "communauté internationale" se débarrassant cyniquement d'un conflit qu'elle avait attisé et laissant aux protagonistes le soin de régler les modalités de leur divorce. La République du Soudan du Sud est née le 9 juillet 2011, sonnant ainsi le glas de l'unité pour le géant arabo-africain. Le nouvel Etat, le plus déshérité de la planète, est déjà sous la coupe américano-israélienne et sous la menace des prédateurs (multinationales, financiers...). Pour sa part, le "Soudan maintenu", amputé en territoire, en population et en ressources, est au pied du mur, sous pression des "pays de l'arrogance", l'Occident ayant trouvé au Darfour le nouveau Sud-Soudan dont il rêvait et dans la Cour Pénale Internationale un nouvel instrument d'ingérence. Dans ce contexte, l'établissement de relations "fraternelles" entre les deux Soudans paraît illusoire. Pourtant, l'espace soudanais demeure, à l'épreuve du temps...

02/2019

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Philosophie

La r(ê)volution perhumaniste. Une eutopie d'avenir

Le livre que nous propose Jean Semal est un savant et surprenant cocktail de souvenirs autobiographiques, de portraits de celles et ceux qui ont croisé son chemin et de réflexions philosophiques. Il nous interpelle avec sa r(ê)volution perhumaniste, clé d'une utopie d'avenir et fruit d'une longue réflexion nourrie de nombreuses expériences de vie. L'auteur nous prévient d'entrée de jeu : «Arrivé au crépuscule d'une vie qui m'a réservé tant de merveilleux moments tout en m'évitant les pires ennuis, je ressens l'opportunité de faire un bilan. Comment ai-je pu cueillir tant de beauté en échappant à tant de désordre ? Certes, mes moments de faiblesse furent patents et mon manque d'ambition bling-bling ne m'a guère conduit sur les Sentiers de la Gloire. Si je me suis essayé à la présente écriture, c'est afin de m'interroger sur cette résilience qui m'a soutenu dans l'épreuve, pour essayer d'en dégager quelque règle normative qui puisse être utile à autrui. Elevé dans un milieu modeste, j'ai bénéficié d'une protection familiale ferme et prudente associée à un sens aigu du devoir et de la reconnaissance vis-à-vis de mes éducateurs (qui furent le plus souvent des éducatrices). Clairement, j'ai souvent joué à cache-cache avec le danger et j'ai contourné maintes menaces de voir mettre un terme prématuré à ma course au bonheur tranquille. Mais pour autant que je me souvienne, ma vie s'est déroulée sans regrets grâce à l'amour, à la sympathie et à l'aménité que j'ai pu échanger avec mes compagnes de vie, avec mon essaim familial (ascendant, descendant, collatéral et reconstitué), ainsi qu'avec les cercles d'amies et d'amis que j'ai eu la faveur de fréquenter. Toutes et tous m'ont fait bénéficier d'échanges enrichissants dans la confiance et l'estime réciproques. C'est dans ce contexte que je voudrais porter témoignage afin que mes complices en humanitude puissent évaluer les aboutissements de ma quête réflexive. Pour cela, dire d'où je viens et ce que j'ai vécu. Décrire mes rencontres avec des personnes et des situations qui m'ont permis de progresser en cordialité et en spiritualité pour arriver à identifier les paramètres de la vie bonne.»

03/2015

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Santé, diététique, beauté

Le livre noir des ondes. Les dangers des technologies sans fil et comment s'en protéger. Un guide pour tous

Cette expertise scientifique collective validée au plan international met fin aux controverses qui ébranlent nos sociétés sur la dangerosité des ondes électromagnétiques. Tout d'abord, elle s'adresse à tous, en premier lieu aux malades, c'est-à-dire ceux atteints d'électrohypersensibilité, ou encore de cancer, de maladie d'Alzheimer, de maladies du système nerveux ou du coeur, ou même d'infertilité, pour lesquels un effet nocif des ondes électromagnétiques a été mis en évidence, afin qu'ils prennent les précautions nécessaires ; mais elle s'adresse aussi aux bien-portants pour qu'ils se protègent et protègent leurs enfants et petits-enfants des impacts des ondes issues des téléphones portables, DECT, Wifi, ... et de la 5G ! Ensuite parce qu'émanant de médecins et de scientifiques reconnus dans le monde pour la qualité de leurs recherches, et réalisée en se basant sur les critères de causalité préconisés par l'OMS, cette expertise apporte pour la première fois la preuve que nombre de nos maladies et problèmes de santé sont bien en partie causés par les ondes qui nous entourent, et que celles-ci altèrent la faune et la flore de notre environnement, contribuant ainsi à une perte de biodiversité irrémédiable. En cas d'exposition chronique, ces ondes sont aussi responsables de déficits immunitaires pouvant causer la propagation des virus et leurs mutations, tant chez les animaux que chez l'homme, et ainsi celles-ci pourraient avoir été l'une des causes initiale de la pandémie de Covid-19 en Chine à Wuhan en raison du développement de la 5G. Si tel était le cas, la maîtrise de cette pandémie et des autres à venir deviendrait extrêmement problématique. Enfin, dernier point loin de fustiger le progrès dans son ensemble, lorsqu'il est réellement utile au bien commun et donc aux peuples, ce livre offre des solutions aux plans sanitaire et environnemental, des informations aux médecins et professionnels de santé pour prendre en charge les malades, comme des arguments aux juristes pour plaider contre ce qui constitue aujourd'hui un véritable crime de santé publique : le développement imposé de la 5G et le manque de reconnaissance de ses conséquences extrêmement graves. Au total, fruit de l'analyse objective de plusieurs milliers d'articles scientifiques, ce livre est un guide à l'usage de tous pour se soigner, se protéger et se défendre dans un contexte de dénigrement et de tromperie généralisés.

01/2021

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Histoire régionale

Mémoires normandes pour une autre histoire de la Normandie

Cet ouvrage n'est ni une nouvelle histoire de la Normandie, ni un inventaire détaillé de ses richesses artistiques et naturelles, mais, dans la continuité du stimulant chantier des Lieux de mémoire dirigé par Pierre Nora, chez Gallimard, de 1984 à 1993, une réflexion de portée historiographique sur la manière dont les Normands eux-mêmes et les "horsains" — tous ceux qui ne sont pas originaires de cet endroit — ont, par le texte et les images, construit, dans la longue durée, une certaine idée de cet espace régional unique en France. Nous avons ainsi privilégié les liens sociaux et culturels qui rattachent ses populations — celles du dedans et celles du dehors — à des sites, à des figures de proue, à des événements fondateurs, qui symbolisent et expriment leur identité commune. Ce livre, fruit de la collaboration de vingt et un chercheurs issus de la France de l'Ouest et d'autres horizons géographiques, s'articule autour de cinq axes complémentaires : Les Normandies ; Particularités et traditions ; Mémoires du passé ; Les Patrimoines ; Stratégies mémorielles. Un fil rouge relie ces parties, la volonté des contributeurs de montrer que les usages des souvenirs de cette province ne peuvent se conjuguer que de façon plurielle : la Basse et la Haute Normandie ; la terre et le ciel ; le bocage et le rivage ; les villes et les campagnes ; les traces de ses annales et leurs transpositions mémorielles dans l'espace public, du débarquement de Guillaume le Bâtard en Angleterre en 1066 au débarquement allié du 6 juin 1944 ; le patrimoine industriel et rural ; les traditions et les productions populaires comme les créations littéraires et les représentations artistiques les plus mémorables du génie national, celles de Pierre Corneille, d'Alexis de Tocqueville, de Gustave Flaubert, de Guy de Maupassant, d'André Maurois, d'Annie Ernaux, de Patrick Grainville, de Nicolas Poussin, de Jean-François Millet, d'Eugène Boudin, de Claude Monet, de Fernand Léger, entre autres. Notre publication ne propose pas seulement un tableau synthétique des interprétations les plus variées des caractères originaux de l'ancienne Neustrie, ni un panorama exhaustif des restes de son tumultueux passé, mais invite aussi à admirer sans réserve, mais avec un autre regard, la beauté et la diversité de ses paysages et de son patrimoine naturel comme la densité et la complexité de son héritage historique et culturel. En somme à revoir, d'un oeil neuf, la Normandie.

03/2021

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Imagerie médicale

Echographie en pratique obstétricale. 6e édition

Il n'y a plus d'obstétrique sans échographie. Cette méthode occupe maintenant tout le champ de la spécialité, elle complète la clinique et souvent s'y substitue, elle a largement remplacé les autres explorations paracliniques : on peut parler d'une prise en charge "écho-clinique" de la grossesse. Avec une progression technologique impressionnante, l'échographie s'est déjà hissée au niveau de l'imagerie "lourde", IRM et TDM. Mais elle peut en outre, en quelques secondes, faire un diagnostic d'anémie chez le foetus puis se ranger dans la poche d'une blouse blanche ! L'ultrason et l'outil échographique ont un bel avenir. La vitesse d'acquisition et la qualité de l'image s'améliorent sans cesse pour s'ouvrir au monde fascinant de la "3D". L'étude anatomique s'affine, la surveillance de la croissance fatale devient précise et l'imagerie des flux renseigne en temps réel sur le fonctionnement de l'unité foetoplacentaire. Mais, par-dessus tout, l'échographie obstétricale s'ouvre à tous et à toutes : à toutes les grossesses, normales et pathologiques, de la conception à l'accouchement, et à tous les soignants, radiologues, sages-femmes et obstétriciens, spécialistes et généralistes, à l'hôpital et en médecine de ville. La miniaturisation et la numérisation, la puissance de calcul, la technologie des transducteurs, un peu d'intelligence artificielle... l'ont rendue ubiquitaire et incontournable. Ce précis d'imagerie échographique couvre toute la surveillance de la grossesse et il est le fruit d'une longue collaboration (30 ans) entre obstétriciens et radiologues. Cette 6ème édition présente une importante mise à jour des textes, elle intègre les dernières avancées techniques ainsi que les recommandations de "bonnes pratiques", elle compte plus de 2500 figures et images elles aussi largement renouvelées. L'édition numérique associée permet une navigation rapide dans l'ensemble de l'ouvrage et une consultation en mobilité. Le plan reste classique : les aspects techniques et réglementaires de l'échographie pendant la grossesse, l'utérus gravide et les ovaires, le début de la grossesse et la GEU, le placenta et les annexes du foetus, l'examen du foetus normal, la surveillance de la croissance et de la vitalité foetale, la pathologie malformative (huit chapitres), les anomalies chromosomiques, les infections fatales et les grossesses multiples. Enfin, un nouveau chapitre est consacré l'échographie interventionnelle pendant la grossesse.

04/2021

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Historique

Transparents

Camilo, Olga, Luciano, Orlando, Maura, Bernardo, Iris et Ángela, les exilés dont les existences se croisent dans les pages de Transparents, naissent de l'imagination de Javier de Isusi mais leurs histoires sont le fruit des témoignages recueillis par la Commission pour la Vérité en Colombie, une des trois institutions qui composent le Système intégré pour la vérité, la justice, la réparation et la non-répétition mis en place par la Colombie dans le cadre de l'accord de paix de 2016, à l'issue d'un des conflits les plus longs que le monde a pu voir : depuis les années 1950 la guerre civile colombienne a causé 70 000 morts, le déplacement de 3 700 000 personnes et l'exil de 380 000 autres qui ont obtenu asile politique en 36 différents pays. A l'heure où le pays semble sur le point de tourner enfin la page, Transparents évoque la nécessité de faire lumière sur le passé, de ne pas oublier les victimes et les souffrances des survivants ; souligne le besoin de mémoire, collective et individuelle, pour ne pas répéter les mêmes tragiques erreurs. Des récits mis en images par Javier de Isusi ressort, avant tout, une seule et profonde blessure que les huit protagonistes partagent avec tous ceux - exilés, réfugiés, migrants - que les guerres et la misère jettent sur les routes du monde entier. Un drame humain que l'un d'eux a évoqué par ces mots : " Après le deuil consécutif à la disparition d'un être cher et l'acceptation de notre propre mort, l'exil constitue peut-être la plus grande épreuve morale que puisse traverser un représentant du genre humain. ? La perte du foyer et du pays, qu'elle soit imposée par les circonstances, choisie par l'individu ou le résultat de ces deux facteurs combinés, marque une rupture sans commune mesure, qui bouleverse l'existence de manière irréparable et change complètement la vision que l'individu exilé a de lui-même, du monde qui l'entoure et de son époque" . En donnant corps et voix à tous ceux qui ont perdu corps, voix et âme en quittant leurs chers et leurs maisons, Javier de Isusi nous interroge et nous rappelle que nous aussi - tout comme les protagonistes de Transparents - " nous pouvons changer ça " et nous avons notre rôle à jouer pour mettre fin à ces souffrances.

03/2023

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Connaissance de soi

Métamorphoses. Prémices d'un effondrement ou saut de conscience

Cet essai et son titre sont nés d’un fait d’actualité qui a attiré mon attention sur la fragilité de l’être humain, celui d’un sportif de haut niveau éprouvé par ses souffrances physiques et psychiques inaliénables à la suite d’un accident grave, qui se révèle plus fort et moins vulnérable lorsque la Lumière intérieure vient le surprendre pour l’aider à s’accepter, à vivre désormais avec son handicap irréversible. «S’il est un sens qui survit à l’irréparable catastrophe, il tient à ce murmure en moi d’une présence d’éternité », fait-il savoir par la mobilité de sa pupille, tandis que son corps meurtri le privera désormais de jouir pleinement de la vie. Métamorphose est la transformation ultime que tout être humain peut s’offrir à la condition de se délier de tous ses attachements, de son ‘moi’ impérativement sans l’aliéner, par son retournement, lui révélant le sens vrai de la vie qu’il convient de se dévoiler pour connaître vraiment sa vraie nature, portée par la joie de la Présence venue engrammer son cœur, pleinement conscient du don reçu. Le retournement individuel est le passage obligé pour connaître l’intime de soi, lumière qu’irradie le cœur. L’ego n’est plus le Commandeur du Maître, alors l’homme de chair et d’esprit amalgamés, renaît parce qu’il naît à son être vrai qu’il découvre enfin. L’homme se détache de son appartenance identitaire temporaire. Le vivant renaît en conquérant son axe vertical, sa vie nouvelle n’est plus un chemin de croix, elle est le fruit de la grâce offerte de se dissoudre dans l’Amour infini. Cet essai impromptu est l’offrande que je vous adresse pour accueillir ce don caché, que ce sportif jeune reçut en révélation. Métamorphoses à l’échelle de l’humanité signifie qu’après le désordre mondial en cours, depuis 2021 jusque début 2024, une forme d’éveil planétaire salutaire se présentera, surgissant des profondeurs de l’homme, une résurgence montant des coeurs, que j’ai appelée un saut de conscience individuel puis collectif, pour réinitialiser la dignité de l’homme là où elle est bafouée, le merci qu’il doit à la Vie qui ne lui appartient pas, et par suite donner sens à son passage temporaire sur la Terre.

05/2022

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Ouvrages généraux et thématiqu

Dictionnaire des decores de l'ordre de saint louis - tome iii - regne de louis xv

Créé le 5 avril 1693, l'ordre de Saint-Louis était attribué aux officiers catholiques ayant plus de dix ans de service. Cette durée fut ensuite portée à vingt ans puis devint variable suivant les grades atteints. Cette décoration pouvait aussi être donnée à des officiers qui s'étaient particulièrement distingués au combat et à ceux qui avaient perdu un membre. Pour des actions honorables, des officiers pouvaient obtenir une réduction d'un an sur la durée exigée. Les titulaires de cette décoration devaient prêter serment d'obéissance au roi et à la religion catholique, aussi les officiers protestants en étaient-ils exclus, tout comme les soldats protestants ne pouvaient être admis à l'Hôtel des Invalides. L'ordre de Saint-Louis comptait trois niveaux : grand'croix, commandeur et chevalier. Les deux premiers, dont le nombre était limité, recevaient des pensions de 6000 livres, 3000 ou 4000 livres. Les simples chevaliers pouvaient obtenir des pensions de plusieurs centaines de livres, qui étaient du même montant que les pensions de retraite, aussi étaient-elles très recherchées et encore plus pour leur caractère honorifique. Et c'est ainsi que des officiers renonçaient à leur pension de retraite pour obtenir la décoration sur l'ordre de Saint-Louis pour quitter le service. Les décorations de Saint-Louis et du Mérite Militaire fut supprimées sous la Révolution et ceux qui en étaient décorés durent les renvoyer ainsi que les brevets mentionnant le nom du roi. Beaucoup, qui étaient très attachées à leur croix de Saint-Louis ne le firent pas, et furent accusés d'être des contre-révolutionnaires, ils en subirent les conséquences. L'ordre de Saint-Louis fut rétabli le 22 septembre 1814 et fut décerné à 20 000 reprises entre 1814 et 1830, date où il fut supprimé. Jean-Jacques Lartigue nous propose une nouvelle fois un travail de recherche exemplaire en nous présentant les éléments de carrière de chacun des décorés ainsi que les sources documentaires concernant chacun des membre de l'Ordre de Saint Louis. Fruit de longues recherches, l'ouvrage remédie aux insuffisances de l'ouvrage d'Alexandre de Mazas sur l'ordre de Saint-Louis, paru en 1861, qui comportait beaucoup d'omissions et d'imprécisions sur les titulaires de l'ordre de Saint-Louis, et en le complétant des sources. 1500 p. en 3 vol. , 21 x 29 pour le règne de Louis XV (1715-1774)

11/2022

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Réussite personnelle

Cette lumière en nous. S'accomplir en des temps incertains

Après le succès mondial de Devenir, ses mémoires salués par la critique et le public, l'ancienne première dame des Etats-Unis Michelle Obama partage avec nous des conseils, des histoires et des stratégies efficaces pour rester optimistes et sereins face aux grandes incertitudes du monde actuel. Il n'y a peut-être pas de solution idéale ni de réponse concise aux grands défis de la vie, mais Michelle Obama est convaincue que chacun peut trouver des ressources sur lesquelles s'appuyer pour mieux aborder les changements et évoluer sans perdre son cap. Dans Cette lumière en nous, elle engage un dialogue franc et honnête avec ses lecteurs et se penche sur des questions que nous sommes nombreux à nous poser : comment construire des relations durables et sincères ? Comment nos différences peuvent-elles nous rendre plus forts et nous souder ? Quels outils peut-on utiliser quand on doute de soi et quand on se sent démuni ? Que faire quand on a l'impression de perdre pied ? Michelle Obama offre à ses lecteurs des récits personnels inédits et des réflexions pertinentes sur le changement, l'adversité et le pouvoir : elle est persuadée que, si on tourne sa lumière vers les autres, on peut révéler la richesse et le potentiel du monde autour de soi, et ainsi découvrir des vérités plus profondes et ouvrir de nouvelles voies au progrès. En s'appuyant sur son expérience de mère, de fille, d'épouse, d'amie et de première dame, elle confie les secrets et les ressources qu'elle déploie pour s'adapter au changement et surmonter les obstacles. C'est cette sagesse, fruit de son expérience, qui lui permet de continuer à s'accomplir. Elle décrit ses méthodes les plus utiles, notamment "commencer par être bienveillant", "s'élever", ou encore suggère de réunir autour de la "table de la cuisine" mentors et amis de confiance. Avec l'humour, la sincérité et l'empathie qui la caractérisent, elle explore également des questions liées à la race, au genre et à la visibilité, incitant ses lecteurs à vaincre leurs peurs, à puiser de la force dans le collectif et à vivre avec audace. "Quand on est capable de voir et de reconnaître sa propre lumière, alors, on trouve le courage de l'utiliser", écrit Michelle Obama.

11/2022

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Déportation

La Rafle du Vél d'Hiv. Paris, juillet 1942

La rafle dite du "Vel d'Hiv" est l'un des événements les plus tragiques survenus en France sous l'Occupation. En moins de deux jours, les 16 et 17 juillet 1942, 12 884 femmes, hommes et enfants, répartis entre Drancy (près de 4 900) et le Vel d'Hiv (8 000), ont été arrêtés par la police parisienne à la suite d'un arrangement criminel entre les autorités allemandes et le gouvernement de Vichy. Seule une petite centaine de ces victimes survivra à l'enfer des camps nazis. Cette opération emblématique et monstrueuse demeure pourtant relativement méconnue. L'arrière-plan administratif et la logistique policière de la grande rafle n'ont été que peu étudiés, et jamais dans le détail. Légendes (tel le nom de code " opération Vent Printanier ") et inexactitudes (sur le nombre de personnes arrêtées ou celui des effectifs policiers) sont répétées de livre en livre. Et l'on ignore que jamais Vichy ne livra plus de juifs français à l'occupant que le 16 juillet 1942 ! D'où l'ambition, dans cet ouvrage, d'une histoire à la fois incarnée et globale de la rafle du Vel d'Hiv. Une histoire incarnée, autrement dit au plus près des individus, persécutés comme persécuteurs, de leur état d'esprit, de leur vécu quotidien, de leurs marges de décision. Mais aussi une histoire globale, soucieuse de restituer la multiplicité des points de vue, des destinées, et attentive au contexte de la politique nazie et de la collaboration d'Etat. Une recherche largement inédite, la plus riche et variée possible, de la consultation de centaines de témoignages à une exploitation inédite des " fichiers juifs " de la Préfecture de police de Paris. Mais la partie la plus importante de l'enquête a consisté à rechercher des " paroles " de policiers : 4 000 dossiers d'épuration des agents de la préfecture de police ont été dépouillés. Parmi eux, plus de 150 abordent la grande rafle et ses suites. Outre les justifications de policiers, ces dossiers contiennent des paroles de victimes, des témoignages (souvent accablants) de concierges, et surtout des copies de rapports d'arrestation, totalement inédits. Fruit de plusieurs années de recherche menées par l'auteur, où les archives de la police et de l'administration auront été méticuleusement fouillées, La Rafle du Vel d'Hiv apporte une lumière nouvelle sur l'un des événements les plus terribles et les plus difficiles à appréhender de notre histoire contemporaine.

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Ecrits sur l'art

Les dialogues du Louvre

Les dialogues du Louvre Chagal, Sam Francis, Giacometti, Miró, Newman, Riopelle, Soulages, Steinberg, Bram van Velde, Vieira da Silva, Zao Woo-Ki Une coédition La Barque, Le Louvre Ouvrage illustré d'oeuvres des artistes présents et de tableaux convoqués dans les dialogues. Ecrivain, critique d'art... , Pierre Schneider (1925-2013), ainsi que lui-même définit sa démarche, était un essayiste, "avec la liberté - mais aussi les risques - que ce genre indéfinissable comporte". C'est aussi que, ayant dû fuir jeune homme l'Allemagne nazie jusqu'aux Etats-Unis ("en Amérique" disait l'auteur) en passant par la France qu'il fut contraint de fuir également, il avait "cessé d'être restreint par les limites d'une frontière" , y compris donc celles d'un genre bien déterminé. Aussi s'efforça-t-il, en élargissant ses convictions comme son savoir, "d'échapper à la spécialisation quelque peu paralysante" , et de décloisonner l'art et l'histoire des idées. Il ouvra de même "la nature du regard jeté sur l'art" , comme ici avec ce livre, par le fait même d'accueillir amicalement la parole de quelques-uns des artistes les plus considérables de la seconde moitié du XXe siècle avec lesquels il s'était rendu au Louvre, faisant et donnant de chacun d'eux un portrait "vivant" à cette occasion : Chagal, Sam Francis, Giacometti, Miró, Newman, Riopelle, Soulages, Steinberg, Bram van Velde, Vieira da Silva, Zao Woo-Ki - chacun dont il fut le contemporain, et parmi lesquels comptèrent certains de ses amis (Riopelle ou Sam Francis notamment, mais aussi Bram van Velde), choisi "parmi ceux qui [lui] semblaient suffisamment en froid avec l'opinion, le savoir établis pour ne pas être prévisibles". "Il s'agissait, précisait-il, tout au plus, d'un espoir". Restitution "d'un univers englouti dans le silence" , chacun de ces dialogues a donc eu lieu au musée du Louvre, "sur le même fond de signifiance" . Pour autant, il ne s'agit pas d'un livre d'entretiens stricto sensu, mais, rappelant le Dante de Mandelstam, d'une approche mêlant l'entretien lui-même à l'essai. Ainsi le témoignage côtoie-t-il l'interprétation ou le commentaire, comme le passé le présent... Façon pour l'auteur d'une monographie importante de Matisse, fruit d'un travail de longue durée, de poursuivre avec ce livre de dialogues son entretien intérieur, comme on le dirait d'une expérience intérieure, avec l'art.

11/2023

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Actualité médiatique France

La nation inachevée. La jeunesse face à l'école et la police

La démocratie est en crise, le pays se fissure et notre boussole politique s'est démagnétisée. Le diagnostic ne trompe pas : le débat public se crispe sur l'identité nationale, les valeurs républicaines et la laïcité tandis que la participation électorale décline... Tout indique que le processus de fabrication de la nation et des citoyens libres semble bloqué. Les causes désignées par les chaînes d'information en continu, qui abreuvent des pans entiers de la société ? la tyrannie des minorités ethniques ou religieuses, et la perte de l'autorité de l'Etat. Les solutions proposées par les mêmes ? Une école Troisième République où les maîtres inspirent le respect et une police renforcée, plus nombreuse et plus agressive dans les zones pauvres. Au-delà de l'emballement médiatique autour des faits-divers et de leur utilisation par des responsables politiques, quelle est la pertinence de ce diagnostic ? Dans cet essai charpenté et incisif, fruit d'une enquête scientifique et de travaux de recherche menés depuis dix ans, Sebastian Roché dessine un paysage et une réalité sociale bien plus complexes qu'on ne l'entend d'ordinaire. Oui, la question de l'identité collective et de la culture civique ont toute leur légitimité dans le débat - elles sont au fondement du fonctionnement des Etat-Nations- mais il ne faut pas oublier que la fabrique de la démocratie repose pour une large part sur la socialisation des enfants et l'éducation. Oui, les croyances dans les principes civiques et l'identité collectives sont bien affectées par les phénomènes migratoires et les pressions religieuses. Mais, loin de faciliter la cohésion sociale, les fonctionnements actuels de l'Ecole et de la Police creusent le sentiment de rejet et amplifient le malaise. L'instruction publique n'est pas la matrice des valeurs collectives, elle ne convainc que les gagnants de la compétition scolaire, laissant les perdants sur le bord de la route. Et la police, de son côté, par ses pratiques douteuses, comme les contrôles d'identité discriminatoires, et son impossible réforme face à un pouvoir faible, freine l'intégration des enfants des zones pauvres et des minorités ethniques... Au terme de ce constat en clair-obscur apparaît une question qui vient ébranler le fondement de nos institutions : Et si l'Etat tel que nous le connaissons était le poison et non l'antidote à la crise que nous traversons ?

01/2022

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Cancer

Dire le cancer, nos mots sur des maux. L'expérience du cancer du sein : une annonce, une traversée, une épreuve

Une envie de dire, de faire savoir, de partager... Ce livre est le fruit d'un long chemin parcouru par des femmes dont la trajectoire de vie a été un jour percutée par le cancer. De la suspicion au diagnostic jusqu'aux soins et à la reconstruction, l'expérience vécue est à la fois singulière et partagée avec d'autres femmes concernées de la même façon. Le cancer du sein embarque les femmes concernées dans une " aventure " où elles sont mises au défi de faire face, de supporter des traitements parfois lourds et de mobiliser leurs ressources pour combattre la maladie, aux côtés des soignants. Les femmes pénètrent alors dans un " monde " nouveau, qu'elles doivent découvrir, appréhender et comprendre. A travers cette expérience, elles mobilisent des ressources et des compétences jusqu'alors insoupçonnées. Cependant la traversée du cancer est aussi une aventure solitaire, dans la mesure où la peur, l'angoisse de la mort, la douleur, les états de fatigue ne peuvent être appréhendés par l'entourage des personnes. Plus encore cette confrontation à la maladie sévère bouscule ces femmes dans leurs habitudes de vie, et génère parfois un questionnement fondamental sur le sens de l'existence. Des remaniements du fonctionnement au quotidien, des relations avec les proches, de l'identité profonde s'expriment parfois tout au long de la maladie et du parcours de soin. Les femmes engagées dans le processus d'écriture ont toutes fait l'expérience de la difficulté de communiquer avec leur entourage à certains moments, d'un sentiment de ne pas être comprises, ni par la famille, ni par les amis, ni par les soignants, à certains égards, malgré la volonté de soutenir. Elles ont fait l'expérience de la difficulté pour ces proches d' être présents, de façon juste et adaptée, du fait de leurs peurs et de leur souffrance. Car ce ne sont pas que les malades qui souffrent mais également ceux qui cherchent à demeurer auprès d'eux au fil de la maladie. A travers cet ouvrage, elles cherchent à faire connaître leur expérience et à donner des clefs de compréhension aux proches de personnes atteintes du cancer et aux soignants qui les accompagnent. Pour que l'expérience du cancer puisse être vécue ensemble de la façon la plus apaisée possible.

10/2023

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Français CP

Lire au CP avec Fil & Lulu. Guide de l'enseignant

La méthode de lecture et d'écriture Lire au CP conjugue l'apprentissage du code et de la compréhension. 100 % déchiffrable, elle ambitionne d'amener les élèves à LIRE, COMPRENDRE et ÉCRIRE. Elle est le fruit de multiples expériences conduites dans des classes. Le guide de l'enseignant Le guide de l'enseignant est un outil pédagogique clé en main. L'étude des graphèmes est programmée sur 5 périodes. La programmation est conforme aux recommandations ministérielles. Chaque graphème est étudié en deux jours. La démarche proposée, claire et explicite, est entièrement détaillée pour chaque graphème. ? Démarche ? Lecture-compréhension L'élève découvre le graphème cible. Il apprend à le discriminer. L'élève apprend à fabriquer des syllabes avec le graphème cible. Il automatise le déchiffrage par la lecture de syllabes et pseudo-mots. L'élève lit des mots avec le graphème cible. Des activités numériques permettent de comprendre et de mémoriser le mot une fois qu'il a été déchiffré. L'élève lit des textes mettant en scène deux héros attachants dans lesquels il retrouve les mots lus précédemment. Chaque texte est accompagné d'un travail explicite de la compréhension soutenu par des activités interactives. ? Écriture Un enseignement explicite du geste graphique est proposé pour chaque graphème. Des exercices quotidiens de copie/dictée sont détaillés dans le guide ainsi que des points d'étude de la langue. Des activités de production écrite sont proposées à chaque période. ? Matériel Un alphabet collectif Un lignage collectif pelliculé pour écrire au tableau. 54 cartes repères. ? Compléments numériques Les pages projetables des trois outils élèves : le manuel de l'élève, le cahier de l'élève et le cahier d'écriture Les cartes-mots illustrées Des vidéos sur le graphème et le phonème Des activités interactives pour travailler la combinatoire, la fluence, la lecture compréhension et enfin la mémorisation de mots afin de préparer aux activités de copie/dictée. Il existe deux versions de chaque activité numérique : une version pour introduire les notions en grand groupe et une version individuelle pour permettre le travail en ateliers. Une police d'écriture cursive. Lire au CP - Guide de l'enseignant est composé : ? d'un guide de l'enseignant, ? d'un exemplaire de Lire au CP - Manuel de l'élève, ? du matériel de l'enseignant, ? des compléments numériques

05/2022

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Tourisme étranger

LES CITES LEGENDAIRES D'ASIE CENTRALE. Samarkand, Boukhara, Khiva

Longtemps, Samarkand, Boukhara et Khiva passèrent pour trois des plus belles villes du monde. Emergés des sables des déserts d'Asie centrale tel un décor de théâtre, le mirage des dômes d'un bleu éclatant, les minarets gracieusement élancés et les revêtements de céramique aux mille chatoiements attirèrent et fascinèrent pendant des siècles voyageurs et conquérants. Pour les marchands du Moyen Âge qui, empruntant la fameuse route de la soie, se trouvaient soumis aux rudes fatigues de leur périple vers la Chine, ces villes n'étaient rien moins que le paradis. Rattachées à la Russie depuis le siècle dernier, les grandes cités d'Asie centrale étaient encore il y a peu totalement interdites aux visiteurs occidentaux. Aujourd'hui, grâce au récit de Robin Magowan et aux cent soixante-dix photographies du grand artiste russe Vadim Gippenreiter, les merveilles de Samarkand, Boukhara et Khiva s'offrent enfin à nous. En complément, une sélection de précieuses photographies noir et blanc du début du siècle donne un aperçu significatif de la vie à Samarkand et Boukhara avant l'instauration du pouvoir soviétique. En déambulant ainsi dans Samarkand, la Rome de l'Asie centrale, comment ne pas être médusé par l'architecture monumentale, vivant témoignage du génie de Timu (Tamerlan), peut-être le plus grand conquérant que le monde ait jamais connu ? L'auteur nous invite à le suivre à travers le labyrinthe des rues de Boukhara, dont le renom de cité sainte de l'islam ne le céda pendant de longs siècles qu'à celui de La Mecque ou Médine. Avec lui, nous découvrons, émerveillés, les incroyables entrelacs des panneaux de bois sculpté et des céramiques de la cour royale de Khiva, l'Ichan Kala, construit par cinquante mille esclaves il y a moins de deux cents ans. Au récit de cette tumultueuse histoire et à la description de l'architecture incomparable de ces cités légendaires, sont mêlées des remarques notées sur le vif à propos des mœurs et des populations d'aujourd'hui. Nous voici tour à tour conviés à un mariage, découvrant à travers une épaisse buée l'intérieur d'un bain public, délicieusement sollicités par les images, les bruits et les odeurs d'un bazar animé, ou attablés au bord d'un bassin, dans un restaurant directement sorti des Mille et Une Nuits. Du témoignage de l'auteur, Robin Magowan, surgit l'image contemporaine d'une Asie centrale dont la complexité et le pouvoir de fascination ne se sont pas démentis avec le temps.

10/1995

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Histoire de la musique

Pierre Schaeffer & Pierre Henry. Symphonie pour un homme seul, 1e édition

Homme de radio, fondateur et directeur de nombreux services de l'ORTF, Pierre Schaeffer (1910-1995) est considéré comme le père de la musique concrète, terme qu'il propose dès 1948 pour qualifier les expérimentations sonores qu'il effectue dans le Studio d'essai de la Radio au tournant des années cinquante. Contrairement à Schaeffer, Pierre Henry (1927-2017) possède une formation musicale de haut niveau. Formé au Conservatoire de Paris, il y fait des études de percussions et d'écriture, puis suit l'enseignement de Nadia Boulanger, tout en devenant un très bon pianiste. C'est en 1948 qu'il rencontre Pierre Schaeffer au studio de l'ORTF. Ensemble, ils posent les bases d'un nouvel univers sonore qui abolit les limites de la musique instrumentale. Faisant suite aux premières collaborations des deux hommes, la Symphonie pour un homme seul (1950) est considérée comme la première pièce d'envergure de musique concrète. Ouvre manifeste, la Symphonie prend sa source dans un projet de Pierre Schaeffer, une pièce radiophonique sur le thème de la solitude humaine et des bruits corporels. C'est Pierre Henry qui en invente l'univers sonore, lui donnant du même coup une dimension considérable. L'oeuvre s'impose d'emblée comme un événement. René de Obaldia en dira : "Nous voici devant la reproduction de cet univers mécanique devenu nôtre et qui nous domine chaque jour davantage... Le drame de notre temps se grave sur cette cire sans miel" . Tiraillés entre l'extension des possibilités instrumentales et la recherche d'une connaissance théorique qui faisait encore défaut, les auteurs de la Symphonie tentent de concilier les exigences de la démarche concrète avec celles de la composition musicale. Il y est question d'un transfert de la radio vers la musique, de l'invention de nouvelles formes s'inspirant du cinéma ou de la poésie débouchant sur une nouvelle dramaturgie sonore, mais aussi de la production d'un savoir critique vis-à-vis du langage musical classique. En s'attachant à son contexte, à ses conditions de production techniques et esthétiques, et en examinant des sources inédites, telles que les archives sonores ou le journal personnel de Schaeffer, Loïc Bertrand reconstruit le contexte de l'oeuvre et sa genèse. L'auteur procède par ailleurs à une analyse détaillée de la Symphonie, apportant des éclairages significatifs sur cette oeuvre emblématique. Enfin, l'auteur propose une réflexion sur les questions soulevées en leur temps par la première musique concrète, tout en les actualisant.

07/2021

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Archéologie

Klimonas. Un village néolithique pré-céramique ancien à Chypre, Textes en français et anglais

Klimonas An Early Pre-Pottery Neolithic Village in Cyprus Un village néolithique pré-céramique ancien à Chypre Klimonas is the oldest Mediterranean island village. Occupied ca. 8 800 cal BC, it postpones by several centuries the Neolithic presence in Cyprus, at that time located more than 80 km offshore. The village extended over more than 5, 500 mC, facing the sea, 2 km from the famous pre-pottery site of Shillourokambos and near rich flint outcrops. Excavations (2009-2016) revealed that it was composed of circular or oval earthen buildings 3-6 m in diameter, notched into the slope, modestly fitted out and organised around a semi-buried 10 m communal building. The construction techniques, the abundance of either knapped or polished stone material, together with ornaments, symbolic objects, and plants and animal remains, as well as the 52 radiometric dates, point to the end of the Levantine Pre-Pottery Neolithic A (PPNA). The presence of a communal building, rebuilt numerous times over the course of several decades, also points to the same conclusion. The villagers gathered seeds and fruits and cultivated wild starch and einkorn, recently imported from the continent. They primarily hunted small endemic wild boar, the only large mammal species attested on the island at that time and, secondarily, birds. They did not eat fish or marine shellfish. Domestic dogs, mice and cats brought from the continent also lived in the village. The remains of this cultivator-hunter community testify to the early extension of the Near Eastern Neolithic and to unsuspected seafaring skills, substantially improving our knowledge of the Neolithic transition in the Mediterranean. Klimonas est le plus ancien village insulaire de Méditerranée. Occupé autour de 8 800 av. n. è. , il recule de plusieurs siècles le début de la présence néolithique à Chypre, à cette époque déjà située à plus de 80 km du continent. Le village s'étendait sur 5 500 mC au moins, face à la mer, à 2 km du célèbre site pré-céramique de Shillourokambos et au contact de riches sources de silex. Les fouilles (2009-2016) ont montré qu'il était composé d'édifices de terre crue (bauge) de 3 à 6 m de diamètre, circulaires ou ovalaires, encochés dans la pente, modestement aménagés, organisés autour d'un bâtiment communautaire semi-enterré de 10 m de diamètre. Les techniques de construction, l'abondant mobilier de pierre taillée, le macro-outillage, les parures et objets symboliques, les restes de plantes et les ossements animaux, tout comme les 52 datations radiométriques renvoient à la fin du Néolithique pré-céramique A levantin (PPNA). La présence d'un bâtiment communautaire, plusieurs fois reconstruit en quelques décennies, le confirme. Les villageois pratiquaient la cueillette et cultivaient l'amidonnier et l'engrain sauvages, récemment importés du continent. Ils chassaient un petit sanglier endémique, seule espèce de grand mammifère attestée sur l'île à cette époque, et, secondairement, des oiseaux. Poissons et coquillages marins n'étaient pas consommés. Des chiens domestiques, des souris et des chats de souche continentale vivaient dans le village. Les vestiges de cette communauté d'agriculteurs-chasseurs témoignent de l'extension précoce du premier Néolithique du Proche-Orient et d'une maîtrise insoupçonnée de la navigation. Il enrichit de manière substantielle nos connaissances sur la transition néolithique en Méditerranée.

07/2023

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Sociologie

Revue du MAUSS N° 61 : En commun ! Eloge des institutions partagées

Chacun connaît cette scène originaire qui ouvre la secondeA partie du célèbre Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes de Jean-Jacques RousseauA : "A Le premier qui, ayant enclos un terrain, s'avisa de direA : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou comblant le fossé, eût crié à ses semblablesA : Gardez-vous d'écouter cet imposteurA ; vous êtes perdus, si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne. A " Dénonçant le "A Ceci est à moiA " du premier planteur de pieux, Rousseau dessinait, en creux, la société telle qu'elle devrait êtreA : "A Ceci est à nous. A " Il nous rappelait ainsi, à travers cette fable, combien l'histoire humaine est contingente et ouverte à d'autres possibles. Parmi ces possibles s'affirme aujourd'hui un nouveau paradigme au sein duquel cherchent à se penser une démocratisation de la société et un dépassement des désordres et des hiérarchies imposés par le capitalismeA : le paradigme des "A communsA ". Les communs désignent une forme immémoriale de conception de la propriété, largement répandue, notamment jusqu'à la fin du Moyen Age, lorsque, dans les campagnes, l'organisation coutumière des usages de la nature -A pâturages, étangs, forêtsA - primait sur la notion de propriété. L'histoire rejoignant la fable, ces modes d'accès aux ressources déclinèrent à mesure que s'imposèrent les fameuses "A enclosuresA " décrites par Marx, ces "A décrets d'expropriation du peupleA " au moyen desquels "A les propriétaires fonciers se font eux-mêmes cadeau des biens communauxA ". Face à l'hégémonie du régime propriétariste, radicalisée par les nouvelles enclosures promues par les politiques de privatisation et de marchandisation néo-libérales, l'originalité du paradigme du commun est de dépasser les dichotomies classiques opposant propriété privée et propriété publique, régulation marchande ou étatique, ainsi que les formes de domination qui résultent de l'appropriation des ressources naturelles et des moyens de production. Comme le montrent de multiples expériences contemporaines, et notamment les travaux du prix Nobel d'économie, Elinor Orstrom, partout dans le monde, des communautés sont capables d'organiser durablement des "A règles d'usageA " afin de garantir à la fois la survie des habitants et la préservation d'un réservoir de ressources pour les générations suivantes. C'est ce paradigme alternatif et ces expériences foisonnantes que ce numéro propose d'interroger, tant pour en souligner la richesse que les conflits qu'ils suscitent. En effet, très polysémiques, le ou les "A communsA " constituent l'un de ces concepts essentiellement contestés dont le milieu militant s'est saisi comme d'une bannière pour des initiatives diverses et, parfois, divergentes, et dont les chercheurs tentent de délimiter les contours dans les domaines économique, juridique, politique, anthropologique et philosophique. Qu'il s'agisse des communs numériques, environnementaux, urbains mais aussi des communs politiques ou de la redéfinition de la notion même d'entreprise, l'espace de débat et de controverses qu'ouvre ce numéro se veut résolument pluraliste, comme les formes, plurielles, de propriété qu'appelle une démocratie radicale.

05/2023

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Droit

La connaissance du droit étranger. A la recherche d'instruments de coopération adaptés. Etudes de droit international privé comparé. Colloque du 28 novembre 2019, Textes en français et anglais

Le droit étranger occupe une place croissante dans la pratique pour le juge bien entendu, main également pour d'autres professions juridiques : notaire, officier de l'état civil, avocat notamment. La multiplication des réglements de l'Union européenne intervenus en droit international privé en est la cause première et la plus apparente. Le développement de juridictions ou de formations spécialisées dans le contentieux international et l'application du droit étranger en est une autre. Une véritable compétition apparais à cet égard depuis quelques années. Au-delà du seul aspect contentieux classiquement envisagé, la prise en compte et l'application du droit étranger devient essentiel pour d'autres perspective : obligation de conseil, matière gracieuse, rédaction d'actes, optimisation patrimoniale, planification d'opérations sociétaires internationales, parmi d'autres. Les enjeux sont donc cruciaux et la recherche d'instruments de coopération adaptés pour la bonne connaissance du droit étranger s'impose. Cet ouvrage contribue aux réflexion, menées à ce propos. Il comporte ainsi un important état des lieux qui permet de mettre à jour la diversité des régimes dans les ordres juridiques étudiée et l'hétérogénéité des pratiques professionnelles. Des solutions concrètes sont également proposées. Elles sont le fruit des réflexions croisées et de tables rondes lors du colloque qui s'est tenu à la Cour de cassation le 28 novembre 2019. Si l'objectif apparent peut être de parvenir à l'adoption d'un instrument général à la portée géographique la plus large possible. il s'est vite avéré vain de vouloir privilégier, à l'heure actuelle, une telle approche. D'une part, chaque profession éprouve des besoins différents, d'autre part, le niveau de développement des différents systèmes comparée n'est pas le même. Alors que certains, sont à la traîne et peinent à adopter des règle satisfaisante en la matière, d'autres sont en pointe et donc peu demandeur d'instrument de coopération dont l'utilité ne leur parait pas flagrante. Les diverses contributions et les débats ont permis d'envisager des pistes aussi nombreuses que diverses, allant de la revitalisation d'instruments anciens à la création d'institutions spécialisées au niveau interne, international ou européen en passant par la mise en place de mécanismes spécifiques ou l'utilisation de l'intelligence artificielle. Un tel foisonnement démontre le caractère crucial de la problématique et la vitalité des réflexions menées à son sujet mais également la pertinence d'en avoir débattu et de la nécessité de continuer à le faire. En ce sens, la prochaine étape de ce débat pourrait Dire celle de l'opportunité d'adopter un règlement européen en la matière.

01/2021

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Romans historiques

Cycle de Gui de Clairbois Tome 7 : Le Bourbier d'Azincourt

Le mercredi 23 novembre 1407, dans la nuit, le duc Louis d'Orléans quitte l'hôtel Barbette pour se rendre à l'hôtel Saint-Pol, tout proche, où son frère Charles VI l'a mandé. C'est un piège contre lequel Gui de Clairbois l'a mis en garde. Hélas ! le prince est d'excellente humeur : treize jours avant cette nuit de la Saint-Clément, la reine a mis clandestinement au monde un enfant de sexe féminin, fruit de leurs amours adultères qui, depuis longtemps, indignent les Parisiens et courroucent Jean sans Peur, le duc de Bourgogne. Le prince meurt, agressé par dix-huit conjurés commandés par le Bourguignon en personne. Avant cet attentat, Gui avait fait promesse au défunt de participer au transport de la nouveau-née dans un village lointain où nul ennemi ne la pourrait atteindre. Le voyage s'effectue dans des conditions terribles. Il neige sans arrêt, le froid est intense mais l'enfant, soignée par une nourrice courageuse, est accueillie par des paysans qui l'attendaient. Grassement payé, Gui regagne son fief où, en son absence, son épouse, Bellissent, lui a donné un fils : Richard. Une vie sereine commence. Elle ne sera interrompue qu'en août 1415 où Jean Ier d'Alençon, dont Gui est un des hommes liges, le mandera en Normandie. En effet, Henry V de Lancastre, roi d'Angleterre, a débarqué non loin de Harfleur dont il entreprend le siège. Il devra, sitôt la ville conquise, renoncer à ses ambitions d'invasion : la dysenterie ravage son ost et lui tue des milliers de combattants. Il décide de fuir vers Calais. Une immense armée désordonnée se lance à sa poursuite. Le connétable de France et ses subalternes crient victoire avant de l'avoir obtenue contre quelques milliers de Goddons malades, affamés, loqueteux. Henry V leur fournira une mémorable leçon de stratégie militaire sur un champ boueux d'Azincourt. Blessé lors d'une bataille affreuse, Gui fera une rencontre qui comptera dans sa vie... Une fois de plus, avec sa précision habituelle et par le truchement de Guide Clairbois, Pierre Naudin nous conte les événements presque toujours sanglants dont la France eut à souffrir tout au long des XIVe et XVe siècles. Livrée à des querelles incessantes générées par l'orgueil des princes assistés par des coteries d'ambitieux, la royauté sombrera dans l'anarchie. Les responsables de cette abominable déchéance conduiront le pays à un juste châtiment. Le nom funeste d'Azincourt ne sera même pas effacé par les succès militaires d'une vierge venue de loin et dont la naissance et l'ascendance demeurent encore, pour certains, une énigme nullement élucidée.

03/2006