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Noël Quidu

Extraits

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Généralités médicales

Nos gènes, notre santé et nous

Nous sommes entrés, grâce au décryptage du génome humain, dans l'ère " post-génomique " et il est désormais possible de concevoir le développement d'une médecine largement fondée sur une approche individuelle et personnalisée du patient. Des thérapeutiques adaptées à l'interaction de la réalité génétique de l'individu et de son environnement devraient permettre d'accroître notablement la vie en bonne santé et de ralentir le vieillissement. De plus, cette médecine prédictive personnalisée, qui s'inscrit dans la voie ouverte par le professeur Jean Dausset, Prix Nobel de Physiologie et de Médecine 1980, autorisera une réduction importante des erreurs médicales, comme des troubles et effets indésirables liés à la médication actuelle. Après une présentation de l'état actuel du savoir, des pratiques et des lignes de recherche, et un examen de ce qu'il faut entendre par spécificité génétique individuelle, l'auteur développe dans une seconde partie les ressorts de l'approche individualisée et témoigne du possible concernant les maladies multifactorielles, les pathologies cardiovasculaires et les troubles psychosomatiques. Une attention spécifique est apportée aux problèmes d'ordre éthique que pose la mise en place de cette nouvelle médecine : comment éviter que le " plus " considérable lié à la prise en compte de la spécificité individuelle ne se retourne en une formule moins disante où l'" inégalité " génétique des individus déboucherait sur des soins inégalitaires ? Comment l'avantage de mieux diriger son rapport aux soins peut-il l'emporter sur l'angoisse de connaître les risques auxquels on est soumis ? Comment concilier le droit de chacun au savoir et le respect de la confidentialité ? Cet ouvrage entend à la fois informer des possibilités extraordinaires de la médecine prédictive, insuffisamment connues en France, et donner les clés essentielles pour que puisse être mené dans le maximum de transparence possible le débat de société qui s'impose.

11/2004

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Littérature étrangère

Blanche et Marie

Très jeune, Blanche Wittinan fut enfermée à l'hôpital de la Salpêtrière, où officiait le professeur Charcot, grand spécialiste de l'hystérie des femmes. C'est Blanche que l'on voit sur un tableau, lascivement effondrée dans les bras d'un assistant, offerte aux regards d'hommes tels que Strindberg, Freud ou Jung. Derrière elle, une brouette, clans laquelle on l'a amenée endormie. Des années plus tard, devenue l'assistante de Marie Curie, Blanche, brûlée par la radioactivité, sera amputée des deux jambes et d'un bras et se retrouvera dans une caisse en bois. Dans ses carnets, Blanche parle de fluide magique, de rapport entre radium, beauté, rayonnement de mort et d'amour. Marie Curie, plongée dans ses recherches, détentrice d'un premier prix Nobel puis d'un second, entame après son veuvage une liaison avec Paul Langevin, mais le scandale national l'oblige à l'exil. Désespérée, elle se confie à Blanche, qu'elle a prise comme assistante. Elle veut l'entendre parler de l'amour que lui vouait Charcot, des réponses que donnait Blanche, du meurtre qu'elle dit avoir commis. Des années de travail n'ont pas réussi à occulter la femme, l'amoureuse. Deux femmes, entre passion et recherche, enfermement et écriture. Devant Blanche et Marie, la porte d'un monde nouveau et énigmatique s'est ouverte, et de ce monde leur parviennent des signaux bleutés et scintillants, indiquant peut-être la voie vers la compréhension totale et scientifique de la nature de l'amour. Utilisant le Livre des questions, les carnets de Blanche, Per Olov Enquist nous conte une histoire d'ascension et de chute. Car si la lente dégradation des corps n'empêche en rien la passion qui dévore, arrive toujours un moment où le dialogue d'un être avec lui-même se fait monologue, quelques secondes, puis silence.

01/2006

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Critique littéraire

J.-M.G. Le Clézio. Avec 1 CD audio

Sorti de sa chambre d'adolescence, revenu de ses incursions chez les Indiens, de ses recherches de signes codés, de ses combats pour l'homme, J.-M.G Le Clézio sait que depuis Le Procès verbal, son premier livre publié en 1963, et pour lequel il reçut le prix Renaudot, il a mis en marche une machine littéraire qui ne cesse de creuser dans la direction de Valmy, village que son ancêtre François Alexis Le Clézio a quitté pour prendre la mer. C'est là, pour lui, que le magnétisme de l'île Maurice commence. Divisé en sept chapitres, accompagné d'une anthologie, d'une chronologie, d'une bibliographie et d'un cahier iconographique, l'essai de Gérard de Cortanze aborde les grands thèmes de l'oeuvre de Le Clézio : l'appréhension sensuelle du monde, l'exploration de l'enfance et de l'histoire familiale, le voyage et les peuples amérindiens, la nostalgie des mondes premiers. Il nous dit pourquoi le prix Nobel de littérature 2008 sait, plus que nul autre, nous faire éprouver le désir du réel, nous donner à voir ce qui existe. En un mot : nous offrir un savoir acquis non avec l'abstraite intelligence, mais avec les sens, mais avec la vie. CD audio INA inclus : trois entretiens avec J.-M.G. Le Clézio où il est successivement question du désert et des Gens des nuages, du Mexique, et de l'Afrique et de son père : " Carnet nomade " (avec Jemia Le Clézio, France Culture, 1997), " Mexique, dernier : soleil " (France Culture, 1998), tous deux par Colette Fellous, et " Cosmopolitaine " (France Culture, 1998) par Paula Jacques. Des enregistrements des archives de l'Ina, l'Institut national de l'audiovisuel.

06/2009

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Economie

Quelle mondialisation ? Forum international des 13 et 14 novembre 2001

L'Académie universelle des cultures présidée par Elie Wiesel, Prix Nobel de la paix, organise chaque année un forum international, au cours duquel les membres de l'Académie et des experts de toutes disciplines approfondissent un thème de société. En posant la question " Quelle mondialisation ? ", l'Académie a choisi de s'interroger sur un sujet souvent prétexte à des prises de position hâtives. Au fil des travaux, plusieurs points importants ont été mis en lumière : La mondialisation n'est pas un phénomène nouveau dans l'histoire de l'humanité. Elle ne consiste pas non plus en un simple alignement sur des valeurs et des méthodes occidentales, voire américaines. On assiste tout au long de l'histoire à de puissantes interactions entre les peuples et les cultures, et les mouvements actuels s'inscrivent dans cette tradition. La mondialisation n'est pas une tragédie. Elle a enrichi la planète du point de vue scientifique, technologique, humanitaire et culturel. Elle a apporté à beaucoup un mieux-être économique. L'un des problèmes cruciaux est celui du partage plus équitable des fruits de la mondialisation entre pays riches et pauvres, mais aussi entre les divers groupes humains au sein des nations. On ne peut écarter non plus les difficultés soulevées par le conflit entre les tentations hégémoniques des pays dominants et le droit universel au développement. Construire et encadrer la mondialisation est la réponse indispensable aux inquiétudes que suscite le phénomène. Le monde a changé depuis les accords de Bretton Woods. Des Etats ont secoué le joug de l'impérialisme, et des peuples ont proclamé leur aspiration à jouir de la démocratie et des droits de l'homme. Il faut donc chercher une solution politiquement responsable aux problèmes de régulation internationale, de liberté des mouvements et de préservation des identités culturelles.

06/2002

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Littérature française

Le roman rouge - Tome II

" Où est le roman rouge ? ". Il ne sait pas, il ne peut pas savoir que le roman rouge est déjà là et que c'est lui qui l'exprime dans son interrogation. " La tache noire salit le blanc, c'est comme une chemise sale, une veste vérolée qui pend aux branches et tue les Indiens, et pourtant cette salissure est une des racines du roman rouge, d'abord des racines dans le noir de la terre, là où les mouvements sont sismiques et telluriques, absolument désordonnés, des mouvements d'apocalypse. C'est comme un navire qui jette l'ancre dans l'encre noire et qui navigue sans but, vers un sans rive, vers un nulle part, il y a dans le roman rouge cette veine anarchique, cet amour du désordre, de l'impossible et de l'impouvoir. Le roman rouge met à nu cette matrice qui nourrit le communisme irrigué par une double racine rouge et noire. Il y a dans les histoires du roman rouge cette fantaisie débridée qui ressemble aux galets que l'on jette au loin dans une mer aux yeux pers. Le roman rouge est alors comme une madeleine, bombée sur le dos, il ressemble à une coquille et nous fait partir dans des rêves rouges, rêves de Venise, opérations et airs d'opéra. On dirait que ce roman rouge avance dans le noir, sans lumière, les yeux crevés, comme dans un grand mythe, OEdipe n'est pas loin. Du roman rouge et de sa tache noire, on pourrait dire qu'ils n'entretiennent pas de rapports et c'est précisément le sans rapport qui fait toute l'aventure Jean-Joël Lemarchand, né en 1947, a reçu une formation philosophique et littéraire qui, très tôt, lui a donné l'amour des mots et, plus que leur sens, l'amour de leur son.

02/2014

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Critique littéraire

Alexis Léger dit Saint-John Perse

Cette première véritable biographie de Saint-John Perse réunit enfin ce qui a été séparé par Alexis léger lui-même, la vie du diplomate et celle du poète. le lecteur qui ouvre sa Pléiade ne peut en effet qu'être fasciné par une série de contradictions. le poète y affirme l'irréductibilité de l'œuvre au fait historique, mois multiplie les confidences biographiques. II se targue de son premier rifle dans la conduite de la politique étrangère de son temps, mois s'exonère du naufrage à quoi elle a abouti. Le lecteur découvre une vie dont il pressent Io port romanesque et qui méritait d'être réécrite. Il a fallu, pour relever ce défi, mener une longue enquête, rétablir les faits dissimulés, reconstituer le perpétuel palimpseste du diplomate, qui effaçait ses traces à mesure qu'il révisait sa politique pour donner le sentiment qu'elle était immuable. Les mystifications d'Alexis ne sont pas seulement un rideau de fumée à dissiper. Elles permettent de plonger l'individu dans le bain de son époque et offrent la garantie, en s'intéressant à une personne, de connaître une société. Épris de puissance et de gloire, le secrétaire général du Quai d'Orsay a voulu la conférence de Munich, pour le bien de la France et celui de sa carrière. II a bataillé secrètement contre de Gaulle, en espérant rafler la mise, à la libération, ove( le soutien de l'Amérique, où il s'était réfugié. Le poète a œuvré avec sa science de diplomate, fort de ses réseaux, pour obtenir le prix Nobel de littérature. Renaud Molli, avec cette biographie totale, offre une relecture passionnante d'un destin qui se voulait exemplaire sans se dévoiler, et d'un prophétisme qui se prétendait infaillible malgré le désastre de 1940.

10/2008

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Beaux arts

L'art, avec pertes ou profit ? Des compétences de l'art dans l'entreprise

On voit fleurir en Europe des entreprises arty à l'image des entreprises "éthiques" . Ainsi, la banque Neuflize OBC (France) et le groupe Lhoist (Belgique), producteur mondial de chaux, passent régulièrement commande auprès de photographes contemporains ; l'industriel Akzo Nobel (Pays-Bas) a créé une fondation qui accueille des artistes en résidence ; le groupe Teseco (Italie), spécialisé dans le traitement écologique des déchets, a mis en oeuvre un "laboratoire pour l'art contemporain" ; le Deutsche Guggenheim (Berlin), nouveau musée d'art contemporain, est issu d'une joint-venture entre la Deutsche Bank et la fondation Guggenheim. Cet intérêt, voire cette prédilection pour l'art touche les grands groupes comme les petites et moyennes entreprises. Pourtant, l'alliance ne va pas de soi. Dans quel (s) but (s) l'entreprise s'intéresse-t-elle à l'art ? Et avec quelle légitimité ? Quelle finalité l'art peut-il trouver dans le monde du travail ? S'y dévoie-t-il ? A ces questions les auteurs répondent en étudiant différents exemples européens et la particularité française : le pays de l'exception culturelle demeure aussi celui du mécénat modeste, en dépit de signes encourageants, telle la loi du 1er août 2003. Que l'entreprise soit utile à l'art et singulièrement à l'art d'aujourd'hui, les auteurs en sont cependant convaincus. Car ils ont enquêté à l'échelle européenne et relevé, pays par pays, des stratégies et des méthodes entrepreneuriales convaincantes : soutien de projets, production d'oeuvres, collections et fondations d'entreprise. Ils analysent cette capacité de l'art à jouer divers rôles : faciliter l'expression des identités, véhiculer des valeurs culturelles, enrichir le quotidien des salariés... Autant de raisons pour lesquelles l'oeuvre d'art exerce sur l'entreprise une attraction sans précédent.

03/2007

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Critique littéraire

Correspondance générale. Tome 7, 1937-1939

1937 : la guerre fait rage en Espagne, elle éclate en Chine. 1938 : elle manque embraser l'Europe ; en mars c'est l'Anschluss, en septembre Munich. 1939 : les Allemands occupent Prague, envahissent la Pologne ; la Seconde Guerre mondiale commence. Témoin angoissé de ces événements, Roger Martin du Gard se scandalise de voir les nations démocratiques se résigner peu à peu à la guerre pour régler les problème internationaux. A mesure que le danger grandit, son pacifisme devient plus inconditionnel. "Tout plutôt que la guerre", répète-t-il. En 1938, il est résolument munichois, et, au début de 1939, las de ce monde absurde "où des fous conduisent les aveugles", il tente de s'en évader en quittant l'Europe pour un long séjour aux Antilles. Il en revient en décembre, amer , affligé, mais convaincu enfin qu'il faut se battre et vaincre. Le malheur du temps ne détourne pas l'écrivain de sa tâche. Si le bénédiction des Lettres semble avoir pris quelque distance à l'égard de son oeuvre, il n'en rédige pas moins l'Epilogue destiné à couronner ses Thibault, auxquels le prix Nobel vient apporter, en 1937, une éclatante consécration. II ne renonce pas non plus à un art de vivre inspiré de Montaigne, son maître de toujours : il découvre Rome, ses beautés, ses plaisirs, participe, avec une ironie amusée, aux festivités de Stockholm, voyage deux mois durant en Europe, cultive l'amitié dans son Tertre retrouvé ou à Pontigny sous la charmille, se plaît enfin à admirer la splendeur de la nature tropicale et la grâce des êtres qui la peuplent. Au cours de ces années tourmentées, R.M.G. a su maintenir son équilibre et rester fidèle à lui-même.

10/1992

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Economie

DECHIFFRER LES GRANDS AUTEURS DE L'ECONOMIE ET DE LA SOCIOLOGIE. Tome 2 , Les héritiers

Ce tome 2 présente les auteurs majeurs de l'après-guerre dans les domaines de l'économie et de la sociologie : François Perroux, Milton Friedman, Friedrich Hayek, Pierre Bourdieu, John K. Galbraith, Albert Hirschman, Joan Robinson, Gunnar Myrdal ou Nicholas Kaldor. Connaître les travaux des économistes et des sociologues qui, par le passé, ont marqué l'histoire de leur discipline est un exercice imposé pour tous les étudiants ou lycéens en sciences sociales. Mais c'est aussi, pour les non initiés, un excellent moyen de comprendre la logique des débats actuels d'experts sur l'emploi, la croissance, les inégalités... Le parti de ce livre n'est donc pas celui de l'exhaustivité, mais de la clarté : après le tome 1 de Déchiffrer les grands auteurs de l'économie et de la sociologie (des mercantilistes à Schumpeter et Keynes), ce tome 2 présente les auteurs majeurs de l'après-guerre (François Perroux, Milton Friedman, Friedrich Hayek, Pierre Bourdieu, John K. Galbraith, Albert Hirschman, Joan Robinson, Gunnar Myrdal ou Nicholas Kaldor). Avec cette qualité de style qu'on lui connaît pour rendre vivantes et accessibles les analyses de spécialistes, Denis Clerc expose de façon remarquablement limpide l'originalité scientifique de chacun des auteurs sélectionnés, et leur polémiques - parfois vives - sur des débats toujours d'actualité : l'aggravation des inégalités nuit-elle à la croissance économique, comme le pense N. Kaldor ? Pourquoi J. Robinson, F. Hayek, M. Friedman ou J. Hicks plaident-ils pour, ou contre, l'intervention économique de l'Etat ? Peut-on relancer la croissance et l'emploi en créant de la monnaie ? Comment le prix Nobel A. Hirschman explique-t-il le rôle des idées et des mouvements sociaux dans l'évolution économique ? ... Des débats académiques qui n'ont rien d'académique !

09/1997

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Littérature étrangère

Le Maître ou le Tournoi de go

Yasunari Kawabata, le grand romancier japonais, prix Nobel de littérature en 1968, nous donne ici son oeuvre la plus dépouillée - celle qui lui tenait le plus à coeur. En racontant un tournoi de go, qui se déroula réellement en 1938 et qui est resté célèbre dans les annales de cet art, il analyse avec une minutie passionnée le drame d'un vieux lutteur qui succombe. Car, sous le couvert d'un cérémonial quasi liturgique, dans le cadre séduisant d'une auberge de campagne japonaise, le vieux Maître, le héros jusqu'alors invaincu de tant d'autres "rencontres", mène son dernier combat. En face de lui, un adversaire plus jeune, qui représente une autre sensibilité, un autre monde. Le Japon ancien affronte le nouveau, la tradition se défend contre le changement. Sans que nul élève la voix, mais dans un climat d'une tension parfois insoutenable, le vieil homme va tomber sous les coups d'une puissante presse affairiste, des ambitions de la génération montante, et des intrigues de son entourage. En contre-point, l'auteur, ce merveilleux poète qui était aussi un habile joueur de go, commente les coups de cette partie pour laquelle même les non-initiés se passionneront et qui devient, sous sa plume, un jeu de vie et de mort. On songe au Hermann Hesse du Jeu des perles de verre, ou au Nabokov de La Défense Loujine. Comme eux, mais de la manière unique qui est celle des conteurs orientaux, Kawabata sait évoquer les pouvoirs d'un haut divertissement de l'esprit, et en manier les symboles. Ainsi parvient-il, sans effort apparent, à exprimer la réalité la plus vaste. "Il suffit d'une branche d'arbre bien peinte", a-t-il dit en citant le peintre chinois Chin Nung, "pour qu'on entende le bruit du vent".

06/1982

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Littérature française

Nièce

"Deux sous de complément biographique, pas plus, la quatrième de couverture exigible : L'auteur, employé de bureau inscrit au tableau d'avancement des sous-chefs de Service, a dû respecter l'obligation de réserve à laquelle il est statutairement tenu. Il a cependant cru ne pas y manquer en se proposant de raconter, sans autres précisions, la demi-heure qu'auraient pu vivre, à leur sortie du bureau le vingt-quatre juin dernier, certains collègues de sa connaissance. S'autorisant de lectures passées, il a pensé que l'observation d'un fait divers par un fonctionnaire préoccupé par ses états de service, donc fabulateur, et par des amours très au-dessus de sa condition pouvait donner lieu à des perturbations touchant à la composition, au rythme et à la langue d'un récit. - Dauvergne dixit. Dont acte. "A rencontré son sauveur. Stop. Signé : Nole" suffisait pour une nécrologie qui, de toutes les façons, serait réécrite par l'un des Parfaits du Temple. Et pourtant le printemps, le printemps usait sa chanson jusqu'à la rengaine, et l'âme avec. Mille feuilles encocardées s'apprêtaient à accueillir l'été, vitalité en gracieuses retombées, des heures échauffées emperlant images au chapelet des caresses - et l'énorme effarement des blêmes et des blets, tombée de la nuit, des paroles pâles et les pétards mouillés. Et l'intense intrépide bombance - des villes, autour : spectacle sous l'oeil noir, la tragédie toujours remise d'un porteur de lunettes pour de mirobolantes lunes. Malveillances de marbre, orbite creuse, passé le pont un jardin s'organise en allées ; des coupe-gorge suffisamment éclairés pour entretenir la peur. La colère aussi, cet autre refuge. Qu'il suffise de passer le pont". Jean-Pierre Dauphin.

02/1990

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Littérature érotique et sentim

La Légende de Grace Darling. The Lighthouse Keeper's Daughter

" Une lecture exceptionnelle ! A ne pas manquer ! " Kate Quinn " Hazel Gaynor a déjà prouvé qu'elle pouvait dépasser ses pairs et ce roman enchanteur très bien documenté la place largement au-dessus de tous les autres auteurs. " Sunday Independent L'histoire vraie d'une héroïne de l'ère victorienne. 1838, Nord de l'Angleterre. Fille de gardien de phare, Grace Darling est heureuse et ne veut pour rien au monde quitter le phare de Longstone. Lorsque son père et elle sauvent des victimes d'un naufrage, Grace devient malgré elle une véritable héroïne à travers toute l'Angleterre. Un jour, un peintre est mandaté pour faire son portrait et tombe sous son charme... Un siècle plus tard, la jeune Matilda Emmerson tombe enceinte. Elle est alors envoyée auprès de Harriet, une gardienne de phare, jusqu'à ce que son bébé naisse. Lorsque la jeune femme tombe par hasard sur un portrait inachevé, elle comprend que sa famille lui cache un lourd secret... Alors qu'elles vivent à cent ans d'écart, ces deux femmes, partageant le même courage que leur inspire l'amour, se retrouveront liées pour toujours. " Ils disent que je suis une héroïne, mais je ne mérite pas un tel honneur. Je suis juste une jeune femme ordinaire qui accomplit son devoir. " " Hazel Gaynor est une véritable conteuse qui sait illuminer chaque page que vous lisez. " Susan Meissner " C'est un chef-d'oeuvre de la fiction historique. " Fiona Davis " Le roman de Hazel Gaynor alterne les périodes et l'histoire de ces deux femmes avec maestria, mettant en scène leurs attentes, leurs souffrances et leurs humbles triomphes... Basé sur l'histoire vraie de Grace Darling, le récit de Hazel Gaynor nous captive et nous coupe le souffle. " Historical Novel Society

06/2019

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Développement personnel - Orie

La double compétence. L'antidote à l'obsolescence professionnelle

Une transformation bouleverse le quotidien des cadres et celui des entreprises : pour prendre les bonnes décisions, les managers doivent désormais avoir une vision transversale de l'ensemble des composantes des projets. Avec ce décloisonnement des silos, un ingénieur est tenu de maîtriser les techniques de management, un communicant doit être au fait des méthodes de gestion... Cette double compétence, qui permet une meilleure adéquation avec les besoins des entreprises, ouvre la porte à une révolution de la gouvernance des organisations et des projets. Cet ouvrage réunit les analyses et les témoignages d'une dizaine de dirigeants d'envergure internationale. Ils révèlent la réalité de l'évolution des besoins des entreprises et des organisations en termes de compétences, d'adaptabilité au changement et de capacité de formation. En s'appuyant sur des témoignages sectoriels (santé, énergie, aéronautique, digital...), ils fournissent des solutions pratiques pour tirer tout le bénéfice de la double compétence, considérée comme une nouvelle force dans l'ensemble du monde professionnel. Ce livre est une ressource indispensable pour les dirigeants désireux de comprendre les apports des profils pluricompétents et de les intégrer en s'appuyant sur des retours d'expérience concrets, ainsi que pour tous ceux qui veulent développer leur potentiel en suivant les recommandations de pionniers. Avec les contributions de Joël de Rosnay, Biotics International, Universcience ; Cécile Frankart, ; Valérie Pham-Trong, Ionis-STM ; David Layani, Onepoint : Bertrand Bailly, Davidson Consulting ; Laure Lucchesi, Etalab ; Catherine Ladousse, Cercle InterElles, Lenovo ; Caroline Dalqué-Marty, Deloitte ; Christian Dedieu, Safran Electronics & Defense : Pierre Auberger, Groupe Bouygues ; Guy Vallancien, Académie nationale de médecine, Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, Convention on Health Analysis and Management ; Fred Courant, C'est pas sorcier, L'Esprit sorcier ; Arthur Quérou, Keymantics ; Marc Drillech, IONIS Education Group ; Jérôme Coulant, Société du Grand Paris ; Carlos Moreno, professeur des universités ; Fabrice Bardèche, IONIS Education Group.

01/2019

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BD tout public

Aristophania Tome 1 : Le royaume d'azur

Marseille, 1900. Clément est un ouvrier apprécié de tous. Un homme juste et droit, père de famille, mais dont la vie semble receler d'étranges secrets. Sa mort sera aussi brutale que mystérieuse. Gennevilliers, 1909. Les trois enfants de Clément ont grandi. Livrés à eux-mêmes, privés de leur mère qui croupit en prison, ils n'ont que la faim et la violence comme horizon. Un jour, une femme âgée prend contact avec eux. Elle se dit comtesse et prétend avoir connu leur père. Elle est à la fois étrange et rassurante, excentrique et attachante. Elle s'appelle Aristophania Bolt. Pour les arracher à leur vie de misère, elle les emmène loin de leur grisaille quotidienne et des morsures de l'hiver. Direction le Sud, son soleil et ses calanques, ses rivières et ses paysages sauvages. Direction l'Azur – c'est ainsi qu'elle nomme ce qui ressemble, pour les trois orphelins émerveillés, au Paradis sur terre. Mais il faut se méfier des apparences. Toute médaille a son revers, et l'Azur n'échappe pas à cette règle. Derrière la beauté et la lumière, de sourdes menaces étendent leur ombre. Elles ont pour nom Barboza, le chasseur de rats, ou encore le Roi banni et sa sinistre cour de laquais. Tous attendent leur heure, tapis dans les recoins des quartiers sombres de Marseille. Aristophania, la dernière fée d'Azur, convoquera toutes les ressources de sa magie afin de protéger les enfants et de les révéler à leur Destin... Avec Aristophania, Xavier Dorison et Joël Parnotte inaugurent une saga de French fantasy en quatre tomes, qui navigue entre fantastique flamboyant et réalisme social, entre merveilleux et romantisme noir. Bienvenue en Azur, mais attention à ses dangers...

01/2019

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Faits de société

Mon Père, je vous pardonne. Survivre à une enfance brisée

Genève, le 10 juin 1959. Daniel Pittet est encore dans le ventre maternel quand son père tente d'assassiner sa mère. A sa naissance un mois plus tard, il est déjà un rescapé. Son enfance est chaotique, ses parents se séparent, Daniel et ses frères et sours sont ballottés de familles d'accueil en foyers. En 1968, à 9 ans, Daniel rencontre un prêtre capucin, Joël Allaz, qui, au sortir d'une messe, invite le garçon à le suivre dans son couvent. Le calvaire débute : durant quatre ans, deux fois par semaine, et chaque jour durant les vacances, Daniel est violé par ce prêtre manipulateur. Pris dans une boucle infernale, incapable de parler de ce dont il est victime, il est confronté au déni de ses proches (probablement au courant) et des frères du couvent. La voie de la guérison est longue, mais le soutien à l'âge adulte de ses proches et sa foi inébranlable le sauvent, lui permettant de s'insérer dans la vie professionnelle et de fonder une famille de six enfants. Daniel a gardé de son passé de nombreuses séquelles, psychologiques comme physiques. C'est une des forces de ce livre que de faire prendre conscience au lecteur des blessures profondes, non guéries après plusieurs décennies, dont souffrent ceux qui ont été abusés enfants. Il décide au début des années 2000 de dénoncer son violeur, réussit à faire reconnaître ses crimes par ce dernier, ainsi que par l'Eglise. Aujourd'hui, il veut prolonger sa lutte, pour lui et pour toutes les autres victimes de la pédophilie. Le témoignage bouleversant et plein de courage d'un homme debout, qui, malgré sa souffrance encore vive, a trouvé la force de pardonner à son bourreau.

02/2017

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Littérature française

Jugan

En vacances à Paros, dans les Cyclades, le narrateur rêve à Noirbourg. C'est là que douze ans plus tôt, il a entamé sa carrière d'enseignant, au collège Barbey d'Aurevilly, «en plein Cotentin, au carrefour de trois routes à quatre voies». Là que débarque un beau matin Joël Jugan, ancien leader du groupe d'extrême gauche Action Rouge. Qui s'attable à la terrasse de la Brasserie de Paris et commande une bière Jupiter, comme autrefois. Après une série de braquages et de crimes, dont l'assassinat du PDG des Forges de Noirbourg, le sulfureux Jugan, qui plaisait tant aux filles, avait été arrêté. Il vient de purger une peine de dix-huit ans. En prison, dans les Quartiers de Haute Sécurité, il est «devenu un monstre, au physique comme au moral». L'une de ses anciennes complices, Clotilde Mauduit, militante de gauche et féministe acharnée, a monté une équipe d'aide aux devoirs pour les élèves de la Zone, enfants des HLM et petits Gitans mêlés. Elle a recruté le narrateur, ainsi qu'Assia Rafa, étudiante en comptabilité, dont le père, Samir, gère une supérette dans la Zone. Assia est envoûtée par l'homme au visage ravagé entrevu à la terrasse de la brasserie. Ensorcelée, aussi, peut-être, par la gitane en robe rouge, surprise à voler dans les rayons de la supérette, qui lui a craché au visage d'étranges imprécations. Lorsque Clotilde enrôle Jugan dans l'équipe d'aide aux devoirs, Assia se livre à lui corps et âme. Très vite, il l'entraîne en enfer. Rigueur du récit, tension de l'intrigue, ampleur de l'écriture, Jérôme Leroy amène ici le roman noir à l'incandescence.

09/2015

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Monographies et entretiens

DBD Hors-série N° 24 : Hugo Pratt. Toujours un peu plus loin

L'histoire de la bande dessinée est jalonnée par quelques créateurs exceptionnels - une dizaine, tout au plus - devenus des références non seulement dans ce mode d'expression, mais aussi dans l'histoire de l'art en général. Hugo Pratt (1927-1995), créateur notamment de la série Corto Maltese en 1967, est de ceux-là. Ce hors-série naît de la frustration de compagnons de route de Pratt - qui furent souvent ses amis, et qui étudient son oeuvre depuis des décennies - de n'avoir jamais rien lu sur des questions qui leur paraissent essentielles. Nous leur avons à chacun attribué un sujet. Dominique Petitfaux, connu pour ses livres d'entretiens avec lui, étudie les couvertures des albums, révèle les titres que l'auteur aurait aimé donner à ses histoires, apporte des éléments sur la fin de la vie de Corto. Michel Pierre, autre spécialiste reconnu de l'oeuvre, montre ce que Pratt doit à la culture fasciste de son enfance. Bertrand Ouillon apporte une masse de précisions et de corrections sur les débuts de Pratt en France, et est le premier à traiter de façon rigoureuse de ses influences picturales, notamment de son intérêt pour le pop art. Joël Laroche, éditeur des premiers albums de Corto Maltese, et Chantal Thomas, de l'Académie française, se souviennent avec émotion de celui dont ils furent très proches. Et bien sûr Pratt est lui-même l'un des contributeurs de ce numéro, puisque l'on y trouve des bandes dessinées qui n'ont jamais été éditées en Europe. Ce hors-série propose une approche inédite sur la vie et l'oeuvre d'Hugo Pratt, et le lecteur se réjouira de découvrir une mine d'informations fondamentales sur un auteur qu'il pensait pourtant si bien connaître.

01/2023

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Biographies

Soljénitsyne et la France. Une oeuvre et un message toujours vivants

L'Institut de France et la Sorbonne ont donné abri et prestige à la grande conférence internationale qui s'est tenue en novembre 2018 pour célébrer en France, à Paris, le centenaire d'Alexandre Soljénitsyne qui fut le quatrième Prix Nobel russe de littérature. Certes il n'a pas élu domicile en France, mais lui et sa femme Natalia y séjournèrent plus que dans tout autre pays occidental, hormis la Suisse et l'Amérique. L'écrivain se déclara même surpris qu'elle soit devenue pour lui '' une deuxième patrie ''. Les ors de la République comme les voix des lycéens et étudiants se sont unis pour questionner l'oeuvre d'Alexandre Soljénitsyne, ajoutant ainsi une page importante à l'histoire déjà riche de la " réception " de Soljénitsyne en France. Vingt-six personnalités : politiques, historiens, philosophes, romanciers ou psychanalystes - français, russes, américain, italien - ont évoqué, chacun à sa façon, la vie et l'esprit d'un lutteur, d'un bagnard devenu immense romancier, d'un captif de l'idéologie qui a brisé ses chaînes et retrouvé le Dieu que sa mère et son grand-père lui avaient inculqué. De ces journées comme de ce livre, il restera une impression d'avoir touché aux mains et à l'esprit d'un champion qui s'est libéré et qui peut encore nous apprendre à nous libérer, nous aussi. Les participants : Georges Nivat, Pierre Morel , Xavier Darcos, Catherine Bréchignac, Gilles Pécout, Jean-Yves Le Drian, Jean-Michel Blanquer, Hélène Carrère d'Encausse, Pierre Manent, Daniel Mahoney, Ludmila Saraskina, Michel Niqueux, Luba Jurgenson, Michel Crépu, Edgar Morin, Jean-Claude Casanova, Tatiana Victoroff, François Euvé, Patrick Pouyanné, Chantal Delsol, Antoine Compagnon, Bérénice Levet, Hervé Mariton, Alexandre Arkhangelski, Julia Kristeva, Carlo Osola.

03/2021

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Critique littéraire

Mishima

En 1970, à quarante-cinq ans, Yukio Mishima, le plus brillant écrivain de sa génération, auteur de quarante romans, dix-huit pièces de théâtre, vingt volumes de nouvelles et autant d'essais littéraires, à la fois metteur en scène, acteur, escrimeur d'élite et athlète, déjà trois fois pressenti pour le prix Nobel, horrifiait le monde entier en se suicidant en public par seppuku : après qu'il avait enfoncé un sabre dans son abdomen, un cadet qui l'assistait achevait le rituel en lui tranchant la tête. C'était la conclusion épique et sanglante d'une vie tout entière gouvernée par une quête éperdue de pureté et de sublime. Deux ans plus tard, John Nathan entreprenait la biographie de cette figure hors du commun, qu'il avait un moment fréquentée avant de s'en éloigner. L'ouvrage, paru voici un demi-siècle et republié aujourd'hui révisé et enrichi d'une préface inédite de l'auteur, reste un phare dans l'océan des études consacrées à l'auteur de Confession d'un masque. Nourri des témoignages directs de Mishima lui-même, de sa veuve, ses parents, ses proches et de nombreux documents jusqu'ici inaccessibles, il restitue le portrait complexe, volcanique, de cet homme à la volonté surhumaine. John Nathan décrit la vie apparemment ordinaire d'un époux et père épris d'absolu. Il explore le génie et la manière d'un écrivain aux multiples registres. Il interroge l'homosexualité et les pulsions masochistes qui l'habitaient, son obsession de la mort, son ambition de se constituer en légataire de l'idée japonaise du beau. Et il met en miroir le goût de Mishima pour les choses modernes et son attachement au legs impérial, comme son hostilité à la démocratie qui aurait spolié le Japon de son âme.

11/2020

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Revues de psychologie

Cancers & psys N° 6 : L'amour aux temps du cancer

Gabriel Garcia Marquez, écrivain colombien, prix Nobel de Littérature, est mort d'un lymphome hodgkinien en 2014. Cent ans de solitude (1967), Chroniques d'une mort annoncée (1981), ses livres ne parlaient pas de cancer. Ni même de choléra. Mais ils parlaient souvent d'amour ! Tiens, pourquoi L'Amour aux temps du choléra (1985) ? Cette question en rappelle une autre, celle du grand poète allemand Hölderlin, qui figure dans une strophe de l'élégie Pain et Vin, composée vers la fin de l'année 1800 : " Wozu Dichter in dürftiger Zeit ? " (" Pourquoi des poètes en temps de détresse ? "). En quoi nous concerne- t-elle cette question, nous les psychistes qui intervenons au quotidien auprès de malades somatiques ? Plus largement, porte-t-elle dans son énoncé même une vérité précieuse sur notre travail au quotidien ? Remettre de la beauté aux temps de la laideur et du bonheur aux temps du chagrin ? Répondre, c'est évidemment clarifier en même temps le point de savoir qui nous sommes en ces lieux qui n'ont souvent d'hospitaliers que le nom. Et si notre tâche, à l'occasion de cette expérience extrême au sens où elle met un temps en danger de mort, était l'occasion de ré-arrimer sur Eros nos patients ? Psychologues, psychiatres, psychanalystes en oncologie prêtent-ils alors leur présence, leur corps comme espace transitionnel, espace de traduction provisoire des angoisses souvent innommables chez leurs patients ? Ne deviennent-ils pas cet objet transformationnel au sens de Christopher Bollas, qui permet d'ouvrir une aire de jeu pour que leurs patients puissent vivre pleinement le temps qui reste ? Alors, pourquoi des psychistes en terres oncologiques ? L'amour aux temps du cancer resterait-il à écrire ?

03/2023

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Critique littéraire

Albert Camus contre la peine de mort

Publié à l'occasion du trentenaire de l'abolition de la peine de mort (loi du 10 octobre 1981), ce recueil rassemble pour la première fois l'intégralité des textes d'Albert Camus sur le sujet. Il contient par ailleurs quelques textes inédits (principalement des lettres, personnelles ou collectives). La pensée du Prix Nobel 1957 a joué un grand rôle, à l'instar de celle de Victor Hugo au XIXe siècle, dans le combat abolitionniste : donner à lire l'ensemble des textes au travers desquels Albert Camus s'éleva contre la peine de mort signifie mettre en lumière un pan méconnu de la pensée intime et de l'activisme de l'auteur. Si Camus publie en 1957 ses "Réflexions sur la guillotine", bientôt incluses dans l'ouvrage collectif Réflexions sur la peine capitale, cet essai célèbre s'accompagne en effet d'une constellation d'écrits qui interrogent, analysent et dénoncent l'illégitimité du couperet. Documents inédits, lettres envoyées à titre privé, extraits de carnets, d'allocutions, d'écrits fictionnels et journalistiques connus se répondent ici pour révéler, dans sa complexité et sa profondeur, la préoccupation d'une vie : "sauver les corps". Ces textes d'invention et d'intervention retracent une conviction abolitionniste ébranlée à la Libération, mais qui n'en traverse pas moins résolument les plus sombres événements du XXe siècle : la dictature franquiste, la Seconde Guerre mondiale, la guerre civile grecque et ses suites, les répressions perpétrées en Europe de l'Est sous l'égide du stalinisme, la guerre d'Algérie, etc. Camus ne se détourne d'aucune des questions pressantes de son temps, qu'elles soient politiques, historiques ou humaines. L'ouvrage se termine par un court essai d'Eve Morisi sur la peine de mort dans les romans de Camus.

10/2011

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Histoire de la BD

HS DBD HUGO PRATT n°24

HUGO PRATT HS DBD n°24 Date de sortie le 15 octobre Hugo Pratt, toujours un peu plus loin L'histoire de la bande dessinée est jalonnée par quelques créateurs exceptionnels - une dizaine, tout au plus - devenus des références non seulement dans ce mode d'expression, mais aussi dans l'histoire de l'art en général. Hugo Pratt (1927-1995), créateur notamment de la série Corto Maltese en 1967, est de ceux-là. Ce hors-série naît de la frustration de compagnons de route de Pratt - qui furent souvent ses amis, et qui étudient son oeuvre depuis des décennies - de n'avoir jamais rien lu sur des questions qui leur paraissent essentielles. Nous leur avons à chacun attribué un sujet. Dominique Petitfaux, connu pour ses livres d'entretiens avec lui, étudie les couvertures des albums, révèle les titres que l'auteur aurait aimé donner à ses histoires, apporte des éléments sur la fin de la vie de Corto. Michel Pierre, autre spécialiste reconnu de l'oeuvre, montre ce que Pratt doit à la culture fasciste de son enfance. Bertrand Ouillon apporte une masse de précisions et de corrections sur les débuts de Pratt en France, et est le premier à traiter de façon rigoureuse de ses influences picturales, notamment de son intérêt pour le pop art. Joël Laroche, éditeur des premiers albums de Corto Maltese, et Chantal Thomas, de l'Académie française, se souviennent avec émotion de celui dont ils furent très proches. Et bien sûr Pratt est lui-même l'un des contributeurs de ce numéro, puisque l'on y trouve des bandes dessinées qui n'ont jamais été éditées en Europe. Ce hors-série propose une approche inédite sur la vie et l'oeuvre d'Hugo Pratt, et le lecteur se réjouira de découvrir une mine d'informations fondamentales sur un auteur qu'il pensait pourtant si bien connaître

12/2022

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Littérature française

La jeune fille et la nuit (Edition TV)

Un campus prestigieux figé sous la neige Trois amis liés par un secret tragique Une jeune fille emportée par la nuit Côte d'Azur - Hiver 1992 Une nuit glaciale, alors que le campus de son lycée est paralysé par une tempête de neige, Vinca Rockwell, 19 ans, s'enfuit avec son professeur de philo avec qui elle entretenait une relation secrète. Personne ne la reverra jamais. Côte d'Azur - Printemps 2017 Autrefois inséparables, Fanny, Thomas et Maxime - les meilleurs amis de Vinca - ne se sont plus parlé depuis la fin de leurs études. Ils se retrouvent lors d'une réunion d'anciens élèves. Vingt-cinq ans plus tôt, ils ont emmuré un cadavre dans le gymnase du lycée. Celui que l'on doit entièrement détruire aujourd'hui pour construire un autre bâtiment. Dès lors, plus rien ne s'oppose à ce qu'éclate la vérité... Dérangeante, Douloureuse, Démoniaque... "Un thriller stupéfiant digne de Twin Peaks". Riccardo De Palo, Il Messaggero "Magistralement construit ! Jamais Guillaume Musso n'a creusé aussi bien ses personnages, ne leur a donné autant de profondeur psychologique". Bernard Lehut, RTL "Un "campus novel " au pays de Pagnol". Marianne Payot, L'Express "L'écriture est toujours aussi fluide, incisive, haletante. L'histoire nous emporte en sortant des sentiers balisés de la morale à travers un personnage central ambigu". Bernard Thomasson, France Info "Un "cold case" vengeur [... ] un polar divertissant et habilement mené". Sophie Pujas, Le Point "Un suspense en béton. [Guillaume Musso] se recentre sur une forme plus classique et proche des maîtres du polar qui l'ont nourri, Patricia Highsmith en tête". Pierre Vavasseur, Le Parisien "Ouvrir le nouveau Musso, c'est l'assurance de ne pas fermer l'oeil de la nuit". Amélie Cordonnier, Femme actuelle "C'est un événement. Un livre formidable". Patrick Simonin, TV5 Monde

10/2022

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Critique littéraire

Mo Yan, le lieu de la fiction

Rien n'est plus frappant que la parole transgressive, truculente et torrentielle de Mo Yan. Depuis plus de trente ans, cette parole est inséparable d'un lieu : le canton du Nord-Est de Gaomi, dans le Shangdong, où est né Mo Yan. Yinde Zhang étudie ici le travail de l'écrivain à travers ce " lieu de la fiction ", territoire réinventé qui engendre une verve irréductible à toute instrumentalisation et à toute simplification. Cette création verbale originale, enracinée dans la culture locale tout en manifestant sa portée universelle, est le lieu d'où s'expriment la révolte, la dérision, la violence ordinaire des hommes, l'amour et le rire. Lieu de la parole, matrice du style, de la langue et de la création que l'on compare bien souvent au Macondo de Garcia Marquez ou au Yoknapathawpha de Faulkner. En proposant une lecture globale de l'œuvre, Yinde Zhang questionne d'abord ce positionnement de l'auteur entre culture populaire, terroir, langue parlée et littérature universelle sous l'angle de l'ironie et du grotesque. Mo Yan casse les règles, les subvertit et crée un monde propre où dieux, animaux et plantes forcent les frontières de la pensée et du sentiment. S'arrêtant ensuite sur les romans les plus significatifs et les plus retentissants de Mo Yan, Yinde Zhang dévoile la logique évolutive de son écriture. Bien loin de la littérature de terroir, son œuvre s'articule nettement autour des questions posées par la modernité (violence intrinsèque au matérialisme triomphant, écologie, bioéthique). En conclusion, Yinde Zhang dresse une analyse très éclairante de la position de Mo Yan, " engagé littéraire ", face à la Chine et au monde, telle qu'elle a pu être discutée lors de l'obtention du prix Nobel.

09/2014

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Critique littéraire

Samuel Beckett. D'une langue à l’autre : l'outre-verbe

"Nous savions qu'en dehors d'avoir remporté le prix Nobel de littérature et d'avoir écrit quelques-unes des plus grandes pièces de théâtre du xxe siècle, ce type aimait boire du whisky, fumer de drôles de petits cigares, bavarder, rire et raconter des histoires". Ainsi l'un de ses amis évoque Samuel Beckett au soir de sa vie (cité par James Knowlson, p. 815). Il aurait pu dire aussi que l'auteur de En attendant Godot fut champion de boxe et de cricket, dangereusement casse-cou dans sa jeunesse en Irlande puis en France, médaillé en 1945 de la Croix de Guerre et de la Résistance. Appuyé assidûment sur sa biographie, c'est bien la présence physique de l'écrivain que cet ouvrage relève en premier, notant une impétuosité et une détermination tout à fait singulières, une excitation "d'outre-verbe" qu'il veut garder en s'en gardant. Justement, Beckett semble découvrir tôt que le polyglottisme soutient une conservation de son ébullition intime autant qu'une possibilité créative sur elle. Avant de considérer la maturation de l'oeuvre liée à sa composition en français, c'est donc son appétit juvénile pour les langues étrangères qui est suivi ici, en montrant comment la langue non maternelle permet une distanciation des empreintes familières mais, également, le moyen d'un retour vers le creuset de sa propre langue, son corps et ses accords originaires. Par là, et d'autant plus si elle ne relève le frottement de ses langues, il se dévoile les contre-sens possibles d'une psychanalyse appliquée à l'art de Samuel Beckett, sa complicité profonde avec celui de Buster Keaton et, finalement, une identité remarquable entre son auto-traduction et la transe hypnotique.

02/2020

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Histoire de la chimie et de la

La nouvelle physique. Comprendre les lois ultimes du cosmos

" Yann Mambrini avait déjà montré ses talents de vulgarisateur [... ] il récidive en livrant encore un ouvrage très clair [... ] On est comblé". Le Monde Deux questions ne cessent de hanter l'être humain depuis qu'il a porté son regard vers le ciel : de quoi est fait le cosmos et quelles sont ses lois ? La physique a tenté d'y répondre tout au long du XXe siècle en redéfinissant des notions-clés comme l'espace, le temps et l'atome. Aujourd'hui, elle semble marquer le pas : saviez-vous que les particules élémentaires connues ne représentent que 5% du contenu de l'Univers ? Qu'il est en expansion accélérée sous l'effet d'une insaisissable énergie sombre ? Que l'on ignore toujours pourquoi le neutrino possède une masse ? Dans cette synthèse magistrale, Yann Mambrini pointe les failles qui limitent notre compréhension de l'infiniment grand comme de l'infiniment petit. Il montre surtout que ces carences constituent les indices d'une "nouvelle physique ", au-delà des modèles admis de nos jours. De la théorie des cordes aux trous noirs primordiaux en passant par l'inflaton, la 5e force ou la matière noire, il nous explique les théories ultimes qui pourraient conduire à rebâtir, demain, tout l'édifice. "J'ai eu un très grand plaisir à lire ce livre. Yann Mambrini nous met au coeur de la nouvelle physique dans un langage simple, accessible à tous". Alain Aspect, prix Nobel de physique. Yann Mambrini est directeur de recherche au CNRS, théoricien au Laboratoire de physique des 2 infinis Irène Joliot-Curie à Orsay, et scientifique associé au CERN. Auteur notamment de Newton à la plage (Dunod, 2021), il est aussi magicien à ses heures.

03/2024

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Récits de voyage

Le parfum des voyages. Chroniques et reportages (1887-1913)

Célèbre pour ses écrits de fiction, Rudyard Kipling, prix Nobel de littérature 1907, fut aussi le héros-narrateur d'un grand nombre de reportages et sûrement le plus excentrique écrivain-voyageur de son temps. Ce volume, composé de plusieurs recueils de reportages et de chroniques destinés aux deux publications indiennes auxquelles il collabora entre 1882 et 1889, révèle une part méconnue de son oeuvre à laquelle il se consacra dès sa jeunesse. Les Lettres de marque racontent un voyage au Rajputana en 1887. Kipling y déploie sa verve inimitable, celle que connaissent et apprécient les lecteurs des Simples contes des collines, avec, en supplément, une touche de réalisme souvent très cru. Les Lettres du Japon sont issues d'une exploration quasi ethnologique de l'envoyé spécial du Pioneer au pays du Soleil-Levant, lors du long périple qui le ramène en Angleterre à l'automne 1889. Kipling fera aussi étape en Amérique. Dans la série de chroniques baptisées Lettres aux Américains, il rivalise d'impertinence avec le Dickens des Notes américaines, composées un demi-siècle auparavant. Enfin, le recueil publié en France en 1922 sous le titre Lettres de voyage rassemble trois " dossiers " où se mêlent les impressions de l'écrivain relatives aux différents pays qu'il a traversés depuis son départ de l'Inde et au voyage aussi politique que touristique qu'il a effectué avec son épouse en 1913 sous le soleil d'Egypte. C'est un Kipling affranchi des idées reçues sur le colonialisme qui s'exprime dans ces textes, démentant ainsi la légende du " chantre de l'impérialisme britannique ". Si " l'Est et l'Ouest ne se rencontreront jamais ", l'un et l'autre ont pourtant beaucoup à se dire.

03/2018

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Muséologie

Musée Saint-Léger, Soissons. Guide des collections d'art et d'histoire, XIIIe-XXe siècles

Fondé au XIXe siècle, le musée d'Art et Histoire de Soissons est installé dans l'ancienne église abbatiale Saint-Léger et dans deux ailes de l'ancien séminaire attenant. Les collections qu'il conserve sont caractérisées par une grande variété d'objets, d'oeuvres et de documents couvrant toutes les périodes historiques et préhistoriques. Cette variété reflète l'histoire riche et complexe de Soissons et de son territoire, cité florissante au Moyen Age, centre stratégique durant les temps modernes et cité martyre durant la Première Guerre mondiale. A la faveur d'une nouvelle présentation des collections de peintures, de sculptures et d'arts décoratifs, associée à de nouvelles recherches, le musée se dote d'un nouveau guide des collections. Reflet de l'articulation de chacun des deux espaces chronologiques, cet ouvrage aborde les arts et patrimoines du territoire, la peinture animalière et paysagère, les oeuvres produites dans l'atelier de l'artiste, la peinture d'histoire(s) et les allégories. La publication accorde une place particulière aux pièces sorties des réserves, à commencer par un bel ensemble de sculptures médiévales provenant du territoire soissonnais et une suite de bustes d'Amédée Doublemard, ainsi qu'aux acquisitions effectuées depuis 2019, parmi lesquelles le fameux Clovis roi des Francs d'Orazio Riminaldi. Elle est rythmée par plus de 80 notices d'oeuvres consacrées aux figures légendaires et historiques, aux témoignages de l'héritage des puissantes abbayes locales, aux artistes formés à l'Ecole de dessin locale ou aux savoir-faire développés sur le territoire. Les pièces emblématiques du Trésor de la cathédrale y sont également étudiées tout comme les oeuvres abordant les ravages de la Grande Guerre. Enfin, les chefs-d'oeuvre d'artistes comme Frans II Francken, Benjamin Cuyp, Pieter Boel, Gianantonio Pellegrini, Philippe Chéry, Honoré Daumier, Eugène Boudin ou Louis-Auguste Hiolin sont nouvellement étudiés.

11/2023

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Fantasy

Raven Blade Tome 2 : Le chant noir

La Horde d'Acier a déferlé sur le Royaume Vénérable en un raz-de-marée de flamme et de sang. Et voilà qu'à présent, l'homme qui la dirige - Kehlbrand, le seigneur de guerre qui s'estime l'égal un dieu - convoite les autres Royaumes Négociants. Personne n'est capable d'endiguer sa conquête. Personne, hormis peut-être Vaelin Al Sorna. Du moins s'il n'était pas en fuite et sa propre armée en déroute... Pire encore, la voix du sang dont il est à nouveau investi se révèle être un cadeau empoisonné, dont les harmonies noires tentent de l'entraîner sur une voie bien plus sombre qu'il n'aurait pu l'imaginer... "Une créativité débridée, des dialogues percutants et des scènes d'action captivantes, le tout doublé d'une subtile mais passionnante réflexion politique. " Publisher's Weekly " Au risque de se répéter, Anthony Ryan est l'héritier de David Gemmell et le meilleur écrivain britannique moderne de Fantasy. Avec cette duologie, il le prouve une fois encore. " Fantasy Book Critic " Au croisement de Robin Hobb et Joe Abercrombie, une Fantasy investie d'un véritable souffle épique. Indispensable. " Fantasy Book Review " Un contrepoint narratif parfait à la mélodie si brillamment mise en scène dans Blood Song. Le récit de Vaelin se poursuit de manière évocatrice dans cette nouvelle série, peuplée de souvenirs doux-amers rendus plus poignants que jamais par une prose experte. " Novel's Notion " Si ce roman se définit par son rythme effréné, ses personnages plus vrais que nature et son intrigue parfaitement maîtrisée, c'est avant tout le talent de Ryan pour la création d'univers qui rend sa lecture si immersive... Les amateurs de Fantasy trouveront leur bonheur avec ce récit d'aventure de haute volée, servi par une plume acérée. " Kirkus Reviews

06/2021

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Chanson française

Avis non autorisés...

Parce que son coeur n'est pas en silex, Françoise Hardy met le feu quand elle passe au crible notre société contemporaine. Dans un livre composé de messages personnels, elle évoque sans concession la vieillesse, sa vieillesse, la décrépitude des corps... Elle qui a été l'icône androgyne et longiligne des sixties. Il faut avoir un courage d'écrivain pour se confronter ainsi à son propre corps. Dans une époque qui se refuse à vieillir, elle convoque la belle figure voltairienne d'Emmanuel Berl, avec qui elle s'est souvent entretenue pour raconter sa souffrance, la maladie, le parcours du combattant auprès des médecins et parfois de charlatans en tout genre. Michel Leiris a écrit L'Age d'homme et comparé la littérature à la tauromachie. Ici Françoise Hardy nous livre l'âge d'une femme et encorne tout ce qui la révulse aujourd'hui : les mensonges, religieux ou politiques, les idéologies, le sectarisme et le spectaculaire. Elle y avoue aussi son admiration pour certains hommes publics comme Michel Rocard, Nicolas Hulot, Alain Juppé, Hubert Védrine, ou parle de ses rencontres avec ces hommes qui semblent échapper aux partis politiques, déquille ceux qui l'agacent comme Cécile Duflot ou François Hollande. Mais ce livre est aussi une déclaration d'amour à la littérature, aux écrivains qu'elles aiment comme Stefan Zweig, Scott Fitzgerald, Modiano, drôlerie d'un dîner avec le récent prix Nobel de littérature qui ne parvient pas à déboucher une bouteille de vin ou Michel Houellebecq, admirateur de ses chansons. Bien évidemment sa passion pour l'astrologie et la spiritualité imprègne ce livre où se mêlent souvenirs personnels avec chanteurs, couturiers, idoles des sixties et digressions sur l'économie et la politique. Apparaît ici toute la sensibilité à fleur de peau d'une artiste qui préfère la solitude, la beauté, à la foire aux vanités.

03/2015