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Visi jonas Lukoki

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Maternelle Eveil

Mon album de réussite TPS-PS-MS-GS. Edition 2021

Simple, lisible, ludique et progressif, Mon album de réussite est un outil individuel qui reprend toutes les compétences au programme des trois niveaux de maternelle, dans tous les domaines d'apprentissage, qui s'adresse à la fois aux élèves, aux enseignants et aux parents. Mon album de réussite, plus qu'un outil, un état d'esprit. Conformément aux orientations définies par les programmes de maternelle de 2015 et aux ajustements du programme 2021, Mon album de réussite est un outil dont l'objectif est l'évaluation positive. Il permet de suivre, sur la durée du cycle, les apprentissages de chaque élève dans les cinq domaines ainsi que dans " Apprendre ensemble et vivre ensemble ", enjeu de formation central. Il synthétise l'évolution de l'élève sur le chemin à parcourir en mettant en valeur chaque progrès de façon objective et en le situant sur ce parcours. Simple, ludique, lisible par les élèves et les parents, il facilite la rédaction de la synthèse des acquis scolaires à la fin de l'école maternelle. Mon album de réussite, outil de l'élève, vise à : le responsabiliser en lui donnant la perspective de ce qu'il devra apprendre ; l'encourager à chaque étape réussie ; le rendre fier de ses progrès ; lui donner le gout de l'effort, en étant persévérant et exigeant avec lui-même pour atteindre un objectif qu'il s'est lui-même fixé ; lui faire prendre conscience de la place de l'erreur dans un processus d'apprentissage et ne pas en avoir peur ; lui permettre de développer confiance et estime de soi en lui procurant un sentiment de compétence dans un climat de travail serein. Avec Mon album de réussite, l'évaluation est un réel outil de régulation pour l'enseignant. La mise en place de la différenciation, la composition de groupes homogènes ou hétérogènes et la communication avec les parents sont simplifiées, tout en portant un regard positif sur chaque élève. Dans cette perspective de parcours, la formule " En cours d'acquisition " prend tout son sens. Chaque enseignant s'attache à mettre en valeur, au-delà du résultat obtenu, le cheminement de l'enfant et les progrès qu'il fait par rapport à lui-même. Mon album de réusite est utile à tous les niveaux : Il permet aux élèves de s'autoévaluer, les responsabilise, les encourage, leur donne envie de s'entrainer, de réussir dans la confiance, l'estime de soi et la sérénité. Il permet aux enseignants d'établir une programmation, d'harmoniser les outils et les pratiques dans l'équipe, d'organiser facilement la différenciation et la composition de groupes homogènes ou hétérogènes, de préciser la consigne, de renseigner la synthèse de fin de GS. Il permet aux parents de donner du sens aux activités spécifiques à la maternelle et de comprendre clairement les compétences à acquérir au cours du cycle. Les compétences acquises par leur enfant, et le chemin que celui-ci a parcouru pour les atteindre sont clairement identifiables. Pour les parents, l'outil facilite le dialogue avec leur enfant et avec l'enseignant.

10/2021

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Essais

Incertitudes en psychanalyse

Comme toujours dès qu'on décentre durablement l'humain de son apparente et naïve quiétude, dès qu'on sème le doute sur ses souvenirs et l'origine de ses passions, on le rend malade. Malade de la peste. Le dimanche 27 aout 1909, sur le pont du George Washington qui l'amenait à New-York, contemplant la découpe des gratte-ciels de Manhattan, Freud ne s'y était pas trompé. "Ils ne savent pas que nous leur apportons la peste... " avait-il confié pensivement à Ferenczi et Jung. La psychanalyse comme peste des certitudes. Vérité impossible à formuler en Europe ? Ironie d'un viennois ciblant la naïveté américaine ? En tout cas, la mesure de cette "peste" et la qualification de ses symptômes ne sont pas plus aisés aujourd'hui qu'en 1909. C'est pourtant cela que vise ce recueil. Au demeurant, la véracité de la phrase citée fait débat. Elle ne figure ni dans les oeuvres de Freud, ni dans celles de Ferenczi ou de Jung. Pourtant, le 7 novembre 1955, à Vienne, lors d'une conférence prononcée sur le sens d'un "retour à Freud", Lacan affirme la tenir de Jung. Mais l'aurait-il finalement inventé pour propager, au nom de son fondateur, l'annonce des méfaits de la jeune science ? Comme pour le pangolin du XXIème siècle, un doute subsiste sur l'identité de l'agent infectieux. Rendre à l'incertitude son bien, tel est donc l'enjeu. Mais encore faut-il pouvoir la défaire de l'irritation qu'engendre toute retenue, fût-elle celle du jugement. Séjourner "dans les incertitudes, les mystères et les doutes sans se laisser aller à la quête agacée de faits ou de raisons" exige une solide capacité négative. John Keats en faisait la source du génie de Shakespeare, et Bion en rappelle l'impérieuse nécessité dans l'exercice de l'analyse. C'est à ce prix que l'écoute s'affranchit de tout agrippement au savoir, qu'elle accueille l'angoisse et l'effondrement pour permettre, le moment venu, les salutaires mouvements de la curiosité. Certes on pourra regretter que depuis plus d'un siècle "la jeune science" ait pris quelques rides et qu'elle puisse parfois s'essouffler sous le poids de trop généreux commentaires. Pourtant l'incertitude demeure l'ordinaire du psychanalyste. A condition, bien sûr qu'il accepte de suivre les chemins du scandaleux et de l'inouï en s'arrachant aux ornières du bien connu et du prédictible. Comme on le verra, les textes ici assemblés partent souvent de "petits riens", rencontrés au fil du quotidien analytique. Dans la cure, dans l'échange entre collègues, en marge de lectures. Ils sont comme autant de pensées incidentes. Elles en disent souvent longs sur les vastes et complexes théories qui les sous-tendent et se sont constituées au cours d'un lent parcours. A l'écart de tout conformisme assuré, chaque auteur a voulu se laisser distraire par l'imprévu et l'incertain. Sans fausse pudeur. Sans naïveté ni complaisance non plus.

12/2021

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Histoire de France

L’histoire d’Abraham Louis, Mirepoix-Bordeaux-Mirepoix, 1744-1829. Une généalogie.

Le 7 germinal an VIII (28 mars 1800), disent les registres de Mirepoix, Ariège, un certain Jean Dabail et sa bande, qui ont terrorisé la contrée de Mirepoix (Ariège) au temps de la Révolution française, tentent d'assassiner le gendarme Rives, qui se rend de Mirepoix à Pamiers en compagnie d'un marchand, nommé Abraham Louis. J'ai voulu en savoir plus sur cet Abraham Louis (1744-1829), dit "le Juif" , qui, venant de Bordeaux, a été marchand à Mirepoix (Ariège) de 1792 à 1812, qui s'y est illustré par la vigueur de son engagement républicain, qui est retourné ensuite à Bordeaux, et dont la trajectoire de vie demeure finalement énigmatique à bien des égards. Quand certains hommes ou femmes se font connaître par des faits, que l'histoire retient, d'autres passent sur la terre sans laisser grosso modo d'autres traces que les actes religieux ou civils correspondant aux trois grandes étapes de l'existence commune : naissance, mariage, décès. Ceux-là ne peuvent faire l'objet que d'une enquête généalogique, seule propre à les inscrire dans le plan d'une histoire plus longue qui, une fois éclairée, donne sens à leur incognito, partant, aux heures de leur vie. L'exégèse juive distingue de façon essentielle l'? ??? ? ?? (historia), ou l'histoire des faits, telle qu'on l'entend depuis l'antiquité gréco-romaine, et le ??? ? ??? (toledot), ou l'histoire des engendrements, telle qu'on la trouve dans les listes généalogiques bibliques. C'est cette histoire-là que j'ai envie de raconter, dans le continuum de ses générations obscures ; et c'est dans le cadre de cette histoire-là que j'ai tenté déjà d'éclairer la figure d'Abraham Louis, qui, à partir de son identité marrane, se réclame des hommes "justes, honnêtes et de bonne foi" , comme dit Spinoza, et nous renvoie ainsi à la question de l'universel, aujourd'hui plus actuelle que jamais Il y a une esthétique des généalogies qui tire son modèle de la Bible et de la tradition gréco-latine. Outre qu'elle nous reconduit aux fastes poétiques de l'Orient ancien, elle nous relie au monde des engendrements, grands ou misérables, qu'elle célèbre ou plaint dans la profondeur du temps. Les généalogies relèvent d'une sorte de pacte de lecture qui annonce ou révèle au lecteur, même si celui-ci saute les noms ou les dates, comment il convient de prendre l'histoire du personnage considéré. Les généalogies du marranisme montrent qu'une telle histoire procède à la fois d'une longue suite de médiations humaines qui tend à se constituer en destin, et d'une part de contingence qui permet éventuellement à l'individu de se saisir d'une espérance nouvelle et de nourrir à la clarté de cette dernière le possible d'une liberté. Edition papier imprimée le 19 juin 2017 à Lisbonne ; couverture à rabats 6cm, sur papier Rives Tradition Pale Cream 250g ; intérieur imprimé en offset, cahiers cousus, dos carré collé, sur papier Coral Book Creme 1. 65 90g ; une couleu

07/2017

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Autres collections (6 à 9 ans)

Le trésor du pirate - J'apprends le son ch. Petit détective - Niveau 2

Découvrez " Le trésor du pirate ", un livre de premières lectures de la série " Petit détective " pour les lecteurs débutants de 6 ans et plus ! Des histoires faciles à lire et amusantes pour débuter dans la lecture avec plaisir ! Conçu par une enseignante, le livre de premières lectures " Le trésor du pirate " a été pensé pour les parents souhaitant proposer à leurs enfants qui débutent en lecture des livres de qualité, dont les histoires sont adaptées à leur niveau et à leurs centres d'intérêt. Le trésor du pirate - Niveau 2 / J'apprends ch Dans ce livre, Eliot trouve une carte au trésor dissimulée dans sa cave. Lis l'histoire et aide-le à trouver les indices laissés par le pirate afin de découvrir son secret ! Le livre pour lecteur débutant " Le trésor du pirate " comporte des textes courts (200 à 300 mots), simples à lire pour un enfant qui devient lecteur. Dans ce titre, le son ou est introduit ainsi que les mots clés "est", "des" et "les". Au fil de la lecture des pages de ce livre, le lecteur en herbe découvre des défis de qui lui permettent de comprendre pleinement le sens des textes qu'il lit ! Et pour apprendre tout en s'amusant, de jeux sont présents à la fin du livre : labyrinthe, rébus, mots croisés... " Le trésor du pirate " est un livre idéal pour transmettre le plaisir de la lecture à son enfant et lui permettre de commencer à lire des livres seul à la maison. Quels sont les atouts des livres de premières lectures " Petit détective " ? Des histoires bien pensées, sous forme d'enquêtes, drôles et pleines d'aventures Des textes courts et simples à lire, qui contribuent au plaisir de lire de l'enfant Une démarche qui vise véritablement la compréhension du sens des textes Des illustrations douces proches de l'univers des enfants Des personnages attachants, dont Lulu (une chatte) et Eliot (un lapin), non stéréotypés Une collection qui accompagne l'enfant (plusieurs histoires et niveaux de difficulté) Un contenu de qualité, conçu par une enseignante Comment choisir un livre de premières lectures " Petit détective " pour son enfant ? Les livres de cette collection sont généralement destinés aux enfants de 6 ans et plus. Dans les livres de premières lectures de niveau 1, les textes sont relativement courts (de 60 à 200 mots) et ne comportent aucun son complexe. Dans les livres de premières lectures de niveau 2, les enfants lisent des textes plus longs (200 à 300 mots). Un digramme (ou/ch/qu) et des mots outils (les, des, est) sont introduits. Choisissez simplement le niveau qui vous semble le mieux convenir aux compétences actuelles de votre enfant en lecture et optez pour les histoires qui pourraient lui plaire ! Les livres de premières lectures Petit détective - Niveau 1 Lulu bricole Eliot va à l'école La surprise ! Les livres de premières lectures Petit détective - Niveau 2 Le papier a disparu ! - J'apprends ou Le trésor du pirate - J'apprends ch Panique à la ferme ! - J'apprends qu

09/2022

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Autres collections (6 à 9 ans)

Le papier a disparu ! Mes toutes premières lectures

Découvrez " Le papier a disparu ! ", un livre de premières lectures de la série " Petit détective " pour les lecteurs débutants de 6 ans et plus ! Des histoires faciles à lire et amusantes pour débuter dans la lecture avec plaisir ! Conçu par une enseignante, le livre de premières lectures " Le papier a disparu ! " a été pensé pour les parents souhaitant proposer à leurs enfants qui débutent en lecture des livres de qualité, dont les histoires sont adaptées à leur niveau et à leurs centres d'intérêt. Le papier a disparu ! Niveau 2 / J'apprends ou Dans ce livre, Lulu fait du camping. Mais... dans les toilettes, le papier a disparu. Lis l'histoire et aide-la à résoudre l'énigme en collectant les indices tout au long du livre ! Le livre pour lecteur débutant " Le papier a disparu ! " comporte des textes courts (200 à 300 mots), simples à lire pour un enfant qui devient lecteur. Dans ce titre, le son ou est introduit ainsi que les mots clés "est", "des" et "les". Au fil de la lecture des pages de ce livre, le lecteur en herbe découvre des défis de qui lui permettent de comprendre pleinement le sens des textes qu'il lit ! Et pour apprendre tout en s'amusant, de jeux sont présents à la fin du livre : labyrinthe, rébus, mots croisés... " Le papier a disparu ! " est un livre idéal pour transmettre le plaisir de la lecture à son enfant et lui permettre de commencer à lire des livres seul à la maison. Quels sont les atouts des livres de premières lectures " Petit détective " ? Des histoires bien pensées, sous forme d'enquêtes, drôles et pleines d'aventures Des textes courts et simples à lire, qui contribuent au plaisir de lire de l'enfant Une démarche qui vise véritablement la compréhension du sens des textes Des illustrations douces proches de l'univers des enfants Des personnages attachants, dont Lulu (une chatte) et Eliot (un lapin), non stéréotypés Une collection qui accompagne l'enfant (plusieurs histoires et niveaux de difficulté) Un contenu de qualité, conçu par une enseignante Comment choisir un livre de premières lectures " Petit détective " pour son enfant ? Les livres de cette collection sont généralement destinés aux enfants de 6 ans et plus. Dans les livres de premières lectures de niveau 1, les textes sont relativement courts (de 60 à 200 mots) et ne comportent aucun son complexe. Dans les livres de premières lectures de niveau 2, les enfants lisent des textes plus longs (200 à 300 mots). Un digramme (ou/ch/qu) et des mots outils (les, des, est) sont introduits. Choisissez simplement le niveau qui vous semble le mieux convenir aux compétences actuelles de votre enfant en lecture et optez pour les histoires qui pourraient lui plaire ! Les livres de premières lectures Petit détective - Niveau 1 Lulu bricole Eliot va à l'école La surprise ! Les livres de premières lectures Petit détective - Niveau 2 Le papier a disparu ! - J'apprends ou Le trésor du pirate - J'apprends ch Panique à la ferme ! - J'apprends qu

09/2022

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Aristote

Les choses mêmes. La pensée du réel chez Aristote, Edition revue et corrigée

Quand on lit Aristote dans son texte, on est frappé par la fréquence du retour d'expressions comme "la science de la chose" , "à partir de la chose elle-même" , "dans la nature de la chose" ; les physiciens présocratiques n'ont pu deviner l'essence, dit Aristote, que parce qu'ils ont été "poussés par la chose elle-même" . Si ce retour insistant ne se manifeste pas toujours dans la version française du texte, c'est parce que le terme grec de pragma/? ??? ? ? recueille en lui tout un faisceau de sens que la traduction fait éclater en termes distincts : ??? ? ?? se traduit par chose, mais aussi par cause, au sens juridique du terme, et par affaire. ??? ? ?? recouvre donc le champ des choses naturelles, mais aussi celui de la politique ; qui est l'affaire de tous et la cause d'un chacun, et que les Anciens nommaient "affaires communes" et "chose publique" . Ce sens anthropologique s'est oblitéré de nos jours, si bien que la signification de ??? ? ?? est beaucoup plus large que celle du vocable moderne de chose. La largeur du champ de ??? ? ?? invite à faire porter l'analyse sur l'ensemble de l'oeuvre d'Aristote. Sous son aspect négatif d'abord, avec la critique de là sophistique et du platonisme ; sous son aspect positif ensuite, tel qu'il se déploie en trois perspectives essentielles : la relation de l'homme aux choses par la connaissance ; la nature propre de la chose concrète telle qu'elle subsiste par soi dans la nature ; la réalité politique, qui certes est l'oeuvre de l'homme, mais qui aussi subsiste à l'extérieur de lui dans la Cité d'une manière autonome comme ré-publique. On sait que les textes publiés par le Stagirite ont été perdus, et que le Corpus est constitué de notes de cours rédigées à des époques différentes. C'est dire que le philosophe méditant les écrits d'Aristote ne peut faire l'économie de considérations philologiques, lesquelles ne sont pas ici surcharge érudite mais font corps avec l'interprétation. Ainsi, l'étude précise de l'évolution d'Aristote dans sa théorie du sentir éclaire la genèse du traité De l'âme et invite à reconsidérer le problème de la date de sa rédaction. On résume souvent par le mot de "réalisme" l'inspiration de la pensée d'Aristote, réalisme "naïf" ajoutent certains naïfs pour désigner une pensée parfaitement au fait de ses présupposés. Mais si le réalisme se définit comme visée du réel, il se trouve affecté d'une énorme ambiguïté puisque la réalité est ce que tente d'exprimer toute philosophie. Une inspiration philosophique va donc se caractériser par le lieu particulier où elle invente de situer ce réel énigmatique ; si Aristote ramène la philosophie du ciel sur la terre c'est parce que, refusant de voir ce réel dans un monde idéal séparé, il veut lire l'essence dans les choses de ce monde, les ??? ? ??? ? . Le recours ici fait, à travers la pensée d'Aristote, au sens ancien de ??? ? ?? vise à revaloriser la notion de chose, à lui redonner l'ampleur qu'elle a perdue en se bornant à désigner de nos jours l'objet simplement inerte.

04/2022

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Thérapies diverses

Psychothérapies des troubles du sommeil

Malgré la grande fréquence des troubles du sommeil dans la population l'intérêt des psychothérapies pour leur prise en charge est encore peu connu alors qu'elles sont recommandées en première intention par les sociétés savantes pour l'insomnie mais aussi d'autres troubles du sommeil moins fréquents y compris en l'absence de contexte psychologique évident. L'objectif de ce livre vise donc à donner des outils psychothérapeutiques accessibles aux soignants qu'ils soient ou non spécialisés dans les troubles du sommeil. Après le rappel des règles physiologiques et chronobiologiques du sommeil sur lesquelles s'appuie toute prise en charge d'un trouble ainsi que des aspects psychologiques associés ou identifiés comme ayant un rôle dans une pathologie donnée l'ouvrage présente les principes psychothérapeutiques à partir du modèle de l'insomnie où les psychothérapies cognitivo- comportementales et émotionnelles représentent les pratiques les plus évaluées. L'insomnie qui est le trouble du sommeil le plus fréquent coexiste souvent avec un trouble psychiatrique ou s'associe à d'autres plaintes de sommeil (somnolence diurne excessive trouble respiratoire nocturne trouble moteur du sommeil parasomnie...) requérant alors un travail thérapeutique avec des outils spécifiques ou complémentaires. Des notions importantes sont abordées comme l'analyse fonctionnelle d'un trouble ou l'importance de l'alliance thérapeutique qui s'appliquent à l'ensemble des situations cliniques. Une dernière partie présente les prises en charge psychothérapeutiques qui peuvent être proposées dans les autres troubles du sommeil que sont le syndrome d'apnées obstructives du sommeil les parasomnies (cauchemars somnambulisme terreurs nocturnes) la narcolepsie et les troubles du rythme veille/sommeil. Elle traite aussi des troubles du sommeil dans le cadre des pathologies psychiatriques (troubles de l'humeur anxiété stress post-traumatique). Des cas cliniques illustrent les chapitres et des fiches pratiques incluses dans l'ouvrage et téléchargeables en ligne sont proposées aux lecteurs afin d'aider les thérapeutes dans leur apprentissage des techniques et la prise en charge de leurs patients au quotidien. Cet ouvrage s'adresse aux psychiatres aux psychologues aux psychothérapeutes et à tous les professionnels (médecins ou personnels paramédicaux) prenant en charge des patients souffrant d'un trouble du sommeil. Isabelle Poirot est praticien hospitalier au sein de l'Unité de sommeil dans le service de psychiatrie adulte du CHU de Lille. Agnès Brion est psychiatre ancien praticien attaché du service des pathologies du sommeil à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris (AP-HP). La collection Pratiques en psychothérapie dirigée par Dominique Servant a une ambition double. Didactique pour les thérapeutes en exercice leur permettant de les aider dans le suivi des patients elle a aussi pour vocation d'être un guide pour la formation aux différentes modalités de soins et de prises en charge. Elle s'adresse donc à un large public de professionnels. Les thèmes traités tous liés aux multiples domaines de la psychiatrie et de la psychologie sont variés et ouverts à différents modèles. Les points théoriques cliniques et thérapeutiques développés fournissent au lecteur un grand nombre d'informations accessibles et utilisables dans la pratique quotidienne.

03/2024

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Sociologie

La restitution. Entre activité et formation, un concept à explorer

Après une période au siècle dernier de centrage sur la "restitution scolaire", la restitution acquière aujourd'hui une dimension quasi anthropologique, en est pour preuve la question de la restitution des biens culturels acquis à l'occasion de la colonisation. Sans se déprendre de cet ancrage sociohistorique et politique, cet ouvrage concerne un champ plus circonscrit ; il vise d'abord à comprendre la part de la restitution dans les démarches de recherche, notamment dans les sciences humaines et sociales, dans la formation et plus singulièrement au travers des instruments et des modes d'interaction qui l'accompagnent ou la prolongent ; enfin, dans un dispositif original, né il y a vingt ans, dans lequel elle joue un rôle central, la validation des acquis de l'expérience. Plus largement, la part de la restitution, c'est le concours décisif qu'elle peut apporter à des ambitions de partage et de négociation des savoirs. C'est une manière de donner la parole à l'expérience et, d'une certaine façon, de lui donner la possibilité d'exister en armant les sujets de nouvelles ressources réflexives. C'est une modalité spécifique d'explicitation et de mise en forme de soi et de ses acquis, rendant accessible ce qui constitue le ferment d'une valeur particulière, en quête de sa reconnaissance. L'activité de restitution est une activité qui mérite d'autant plus d'être développée qu'elle permet de donner la parole à des personnes qui, soit ne l'ont pas, soit ne savent pas très bien comment la prendre ; elle permet de parler à des personnes susceptibles en retour de donner un sens nouveau ou d'ouvrir des perspectives nouvelles à celles qui ont fait l'effort de restituer ; elle permet de formaliser ce qui, par manque de forme, empêche de (se) construire. La restitution appartient évidemment à la transaction sociale comme interaction organisée, encadrée ; comme manière d'échanger des savoirs et des représentations issus de registres divers et d'histoires différentes ; comme possibilité de faire advenir un sens nouveau dans la relation, un univers original dans des configurations humaines obligées de se constituer avec des ressources et des places différenciées pour espérer continuer d'évoluer. Cet ouvrage s'inscrit notamment dans le projet d'un Observatoire critique des transformations de la formation qui se propose d'identifier et d'analyser les transformations des activités porteuses de l'intention de former. Dans cette perspective, la restitution est une autre manière de penser la formation, à la fois comme pratique incluse dans des démarches d'enquête et comme moment particulier d'accompagnement des personnes et de construction de parcours professionnels. Cet ouvrage s'adresse aux chercheurs intéressés par les questions d'expérience et de partage des savoirs. Il intéressera également les professionnels de la formation, de l'accompagnement et des parcours, qui pourront y repérer les occasions de donner plus de place dans leurs pratiques à l'activité de restitution, écrite ou orale, plus ou moins formelle. Enfin, il aidera toutes les personnes qui portent la conviction que le développement durable se niche dans la capacité d'entendre ce que l'autre parvient à dire de son expérience, de ses découvertes, de ses étonnements.

01/2022

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Equitation

Champion, le jour JO ! Médaille d'or olympique en saut d'obstacles, mode(s) d'emploi

Dans ce livre " collector ", les dix derniers champions olympiques individuels de saut d'obstacles tentent d'expliquer comment l'on fait pour monter sur la première marche d'un podium dans une discipline particulièrement exigeante techniquement et mentalement, où l'expérience et la patience sont primordiales. Comment prépare-t-on son cheval, des années durant, comment met-on la chance de son côté, etc. Sans un crack d'exception et sans une grande complicité, pas de champion ! Comment se prépare-t-on soi-même pour pouvoir se dépasser tout en restant zen face à la pression et à un environnement différent ? Appréhende-t-on l'événement totalement différemment d'un autre ou non ? Chacun a sa recette, les plus méticuleux invoquent la chance, alors que les plus spontanés, curieusement, parlent des moult détails à peaufiner, du staff et du planning ! Et quid d'un coach mental ? Les uns répondent oui, les autres " jamais " ! Les périodes de doute, la boule au ventre, la plupart d'entre eux connaissent pourtant fort bien. Beaucoup estiment que c'est sur une grosse défaite, sur une désillusion, que l'on bâtit un succès. Chacun avoue aussi être ou avoir été... un brin superstitieux. Trois anciens champions individuels ne s'étaient-ils pas transmis un " lucky dollar " plié et mis dans une poche ? Alban Poudret a demandé aux héros des JO depuis Los Angeles 1984 et jusqu'à Tokyo 2021 leurs conseils, confidences et anecdotes. Tous se sont prêtés au jeu avec beaucoup d'entrain et d'attention. Comme journaliste spécialisé de référence et speaker passionné depuis plus de quarante ans, et aussi comme organisateur de concours, directeur sportif du CHI de Genève depuis plus de trente ans, Alban Poudret était la personne indiquée pour interroger avec sincérité et complicité ces dix champions hors du commun, lui qui avait vécu leurs exploits de visu. Et les confidences de champions plus anciens, comme Pierre Jonquères d'Oriola, Hans Günter Winkler, Raimondo d'Inzeo ou Bill Steinkraus, avec lesquels il avait également sympathisé, complètent cet ouvrage. Un sujet vaste et passionnant, qui sort à quelques mois des JO de Paris-Versailles 2024. En prime, dans ce collector uniquement (les dix interviews sont publiées par Actes Sud), des portraits des quinze derniers champions individuels, agrémentés de nombreuses photos, ainsi que les confidences de Philippe Guerdat, le coach et sélectionneur le plus titré de ces quinze dernières années, qui a successivement amené les Belges, les Français et les Brésiliens aux Jeux olympiques et aux Mondiaux avec beaucoup de fougue et une grande réussite. Les Jeux olympiques sacrant à la fois des individuels et des équipes, il était intéressant que ce Collector fasse une place au jeu des équipes. Parmi les autres compléments, des tableaux d'honneur, avec tous les médaillés individuels et par équipe de saut d'obstacles aux JO depuis 1912. Et un classement des plus grands cavaliers de l'histoire, de 1912 à nos jours, en tenant compte des JO et de tous les grands championnats, ainsi que des principaux rendez-vous, une initiative prise par l'auteur de ce livre, passionné par l'histoire de notre sport

12/2023

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Généralités

Les grands discours à l’ONU. De Harry Truman à Greta Thunberg

L'ONU est souvent vue comme une grande bureaucratie inefficace, un " machin " ainsi que la qualifiait le général de Gaulle en 1960... Mais ce livre entend montrer que l'ONU, c'est aussi la plus grande tribune mondiale, la " voix du monde ", avec son Assemblée générale où les 193 Etats membres sont représentés, et où les grands leaders politique du monde peuvent s'exprimer devant tous les représentants des Etats membres. C'est la plus grande enceinte internationale, la porte-voix des peuples. Cette Assemblée générale, l'enceinte mondiale la plus démocratique puisque chaque Etat, riche ou pauvre, y est doté d'une voix, constitue un formidable forum pour les grands dirigeants, et elle a, au fil de l'histoire, permis à des personnages historiques de prononcer des discours marquants, qui ont eu un impact déterminant sur les relations internationales : guerre froide, conflit israélo-palestinien, attentats du 11 septembre 2001... Ce livre mettra en lumière l'importance de ce forum mondial, en présentant pour la première fois une sélection des grands discours prononcés dans l'enceinte de l'ONU. En effet, cette organisation internationale, universelle, a accueilli des hommes et femmes politiques et personnalités célèbres, du dirigeant soviétique Khrouchtchev qui, lors de son discours en 1960, n'a pas hésité à taper sur la table avec ses chaussures, à Dominique de Villepin en 2003 dans son flamboyant plaidoyer contre la guerre en Irak, ou encore de Fidel Castro qui a fait en 1960 le plus long discours de l'histoire de l'ONU (d'une durée de 4h30 sans pause ! ) au leader palestinien Yasser Arafat en 1974, ou encore au pape François prononçant un émouvant discours à l'ONU en 2015, et jusqu'à la jeune Greta Thunberg, égérie des militants pro-climat, en 2019. Les discours seront sélectionnés en fonction de l'importance internationale des orateurs, et de l'impact qu'ils ont exercé dans les médias et sur les relations internationales. Ce ne sera pas un simple recueil de discours : chaque discours sera précédé d'un paragraphe introductif, présentant le contexte historique, le personnage, analysant des passages précis de chaque discours, et sera suivi d'un ou deux paragraphes d'analyse, examinant la portée, les répercussions de ces mots prononcés dans l'enceinte onusienne. Caractère novateur du livre : Un tel recueil commenté des discours prononcés à l'ONU n'a jamais été fait, et cette manière originale d'aborder l'histoire des Nations unies intéressera le public, car elle est vivante et centrée sur des personnages, elle a donc une dimension humaine, elle humanise cette institution internationale. Public visé : Ce livre intéressera tout d'abord le grand public amateur d'histoire et de relations internationales, car il permettra de revisiter toute l'histoire du XXe siècle, en rappelant les grands discours qui ont marqué la mémoire collective. De plus, il pourra être très utile aux professeurs et étudiants d'histoire, de science politique, aux élèves de lycée, des classes préparatoires littéraires aussi bien que commerciales, ainsi qu'aux étudiants et enseignants de Sciences Po.

04/2024

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Littérature érotique et sentim

La Chandelle de Sixte-Quint. Une nouvelle érotique classique

A son insu et pour son plus grand plaisir, le narrateur se voit embarqué en tant que modèle masculin dans une aventure photographique...POUR UN PUBLIC AVERTI. Un photographe spécialisé dans l'érotisme reçoit la visite d'un ami, au cours d'une séance avec un modèle féminin. Le modèle masculin se faisant attendre, le visiteur est prié de se mettre en tenue d'Adam et de remplacer l'absent. Le nouveau duo enchaîne alors les postures lascives sous l'objectif voyeur de l'artiste, qui leur réserve une Chandelle de Sixte-Quint pour sa scène maîtresse.Publiée anonymement en 1893, cette nouvelle érotique surprenante initie le lecteur-voyeur à l'art de la photographie sensuelle.EXTRAITJ'entrai dans l'atelier. Une jolie jeune femme s'y trouvait, encore habillée et vêtue d'une toilette très élégante. Elle parut un peu décontenancée à ma vue, mais après présentations elle reprit son aplomb. De plus, mon ami lui dit que j'avais déjà fait connaissance avec elle, c'est-à-dire avec son portrait ; en effet, dans l'album souvent feuilleté par moi, je pus constater sa présence en une attitude qui la dispensait de faire la prude avec moi. Mais son image ne m'avait pas autrement frappé et je vis avec plaisir que l'original valait cent fois mieux que la photographie, ce qui me procura l'occasion d'un compliment à son adresse. C'était une petite femme mariée, séparée de son mari et originaire d'un pays voisin où les femmes ont la réputation d'être excellentes pour l'amour, faciles, chaudes, cochonnes, et je constatai plus tard moi-même qu'elle soutenait dignement cette réputation. Elle se souciait peu des préjugés et encore moins de sa vertu que ses cascades avaient transformée en Niagara. Mais rien n'égalait son mépris pour la pudeur dont la totale absence chez elle formait un piquant contraste avec son air élégant et sa physionomie distinguée.Moi-même, bien qu'ayant vu sa photographie à poil, j'étais loin de soupçonner ce dont elle était capable et quel précieux sujet mon ami avait en elle.- Nous allons commencer, dit celui-ci. Installez l'appareil, je vais préparer le décor.A PROPOS DE LA COLLECTIONRetrouvez les plus grands noms de la littérature érotique dans notre collection Grands classiques érotiques.Autrefois poussés à la clandestinité et relégués dans " l'Enfer des bibliothèques ", les auteurs de ces ouvres incontournables du genre sont aujourd'hui reconnus mondialement. Du Marquis de Sade à Alphonse Momas et ses multiples pseudonymes, en passant par le lyrique Alfred de Musset ou la féministe Renée Dunan, les Grands classiques érotiques proposent un catalogue complet et varié qui contentera tant les novices que les connaisseurs.

03/2018

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Histoire internationale

L'Afrique et les Africains au XIXe siècle. Mutations, révolutions, crises

Cette histoire est celle des Africains et non plus seulement celle de leur découverte par le monde occidental. Ce fut en effet une époque de bouleversements internes : à l'ouest, les guerres saintes (jihad) de conquête et de conversion à l'islam ; à l'est, l'expansion du sultanat esclavagiste de Zanzibar ; au sud, les réactions en chaîne dues à l'avancée des Blancs ; au centre, la floraison de seigneurs de guerre esclavagistes... Sauf aux deux extrémités (Maghreb et Afrique du Sud), l'intervention des Européens apparut longtemps comme un phénomène mineur. Certes, la révolution industrielle occidentale a joué le rôle de catalyseur d'une intégration accélérée du continent dans le système mondial de l'époque, d'où une série de ruptures : fin de la traite atlantique, début de l'exploitation internationale de matières premières agricoles et bientôt minières, création des premières colonies. Mais ces processus se sont inscrits dans la continuité de l'histoire des peuples et des cultures. Les Africains ont réagi en puisant dans leur patrimoine avec une remarquable capacité d'invention, qui s'explique en partie par un long passé d'assimilation culturelle. Le XIXe siècle a provoqué un formidable métissage culturel dans des sociétés qui n'en conservaient pas moins l'illusion qu'elles pourraient en exploiter elles-mêmes les fruits, en Egypte comme en Afrique noire. L'ouvrage privilégie à la fois les différenciations régionales et les thèmes récurrents à l'ensemble du continent, soulignant la rapide diffusion hors Afrique du Nord d'un islam populaire, l'introduction encore ponctuelle mais décisive du christianisme, la généralisation du mode esclavagiste, l'essor des villes, la transformation des rapports de genre et l'émergence de formes culturelles nouvelles fondées, entre autres, sur l'usage de l'écriture. L'histoire de ce déséquilibre et des énormes soubresauts qu'il a engendrés aide à comprendre les difficultés auxquelles est confrontée l'Afrique du XXe siècle. Catherine Coquery-Vidrovitch, ancienne élève ENS, est professeur d'histoire contemporaine à l'Université Paris VII-Denis Diderot et directrice de la formation doctorale " Dynamiques comparées des sociétés en développement " . Elle a notamment publié Afrique noire. Permanences et ruptures (2e éd. révisée, L'Harmattan, 1992), Histoire des villes d'Afrique noire des origines à la colonisation (Albin Michel, 1993), L'Afrique noire de 1800 à nos jours (en coll. , 4e éd. révisée, PUF, 1994) et Les Africaines. Histoire des femmes d'Afrique du XIXe au XXe siècle (Desjonquères, 1994). Les hommes et leur environnement. Climat et démographie. L'islam politique et guerrier. Maghreb et Afrique occidentale avant la conquête. L'islam politique et marchand : L'Afrique orientale. La résistance de l'animisme. Ouverture et introversion : l'Afrique centro-occidentale. La rencontre des civilisations : L'Afrique du Sud. L'intervention coloniale. Les innovations du siècle.

07/2020

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Musique, danse

Revue de musicologie Tome 104 N° 1-2 (2018)

Introduction. Ecrire une histoire intellectuelle de la Revue de musicologie modifier / Yves Balmer , Hervé Lacombe Partie IV. Tropisme historien et goût du document modifier Un nouveau mot pour la nouvelle discipline. Enquête sur le terme "musicologie" et les modalités de son invention modifier / Hervé Lacombe Dix ans d'histoire de la musique (1917-1926). Un regard historien sur les débuts d'une revue modifier / Jean-Claude Yon Les sources musicales des bibliothèques publiques parisiennes dans la Revue de musicologie (1917-2016) / Laurence Decobert L'application des techniques de l'histoire du livre à la musicologie. L'apport de la Revue de musicologie / Laurent Guillo Les terrains de l'écriture. François Lesure et la Revue de musicologie (1947-1962) / Xavier Bisaro Définir l'espace d'une discipline. La musicologie face aux chantiers de l'histoire / Karine Le Bail Les échos de la province dans la Revue de musicologie. Enjeux spécifiques d'un champ de recherche spécifique / Guy Gosselin Partie V. Compositeurs et compositrices : penser des figures singulières Berlioz dans la Revue de musicologie / Jean-Pierre Bartoli Liszt dans la Revue de musicologie (1920-2013). Un compositeur cosmopolite vu au prisme français / Nicolas Dufetel Les études debussystes dans la Revue de musicologie. Une place paradoxale / Denis Herlin Comment la Revue de musicologie construit-elle l'image du musicien avant 1939 ? Un aperçu des conditions de la biographie / Joël-Marie Fauquet Ecrire sur les musiciennes, une question de genre ? Les recherches sur les musiciennes à la Société française de musicologie et dans sa revue / Catherine Deutsch Partie VI. Périodes et périodisations : penser des corpus Entre le monument et la voix. La Revue de musicologie et la musicologie médiévale au XXe siècle / John Haines La Renaissance dans le premier siècle de la Revue de musicologie. Réflexion historiographique à l'ère des humanités numériques / David Fiala Une guerre sans batailles. Le champ de la musique dite "baroque" dans la Revue de musicologie / Thierry Favier Les années 1760-1830 : une "période creuse" ? / Michel Noiray Le "grand dix-neuvième siècle" dans la Revue de musicologie (1917-2016). Thématiques et typologie des articles / Jean-Christophe Branger Partie VII. Du compte rendu d'ouvrage à l'historiographie critique Autour du manuel de paléographie grégorienne de Gregori Maria Sunyol. Polémiques politiques et musicologiques/ Christelle Cazaux-Kowalski Décentraliser l'Europe musicale du xve siècle. Autour de la recension par Christian Meyer de The Rise of European Music : 1380-1500 de Reinhard Strohm (1993) / Benoît Haug "Restons maîtres de Notre terminologie lorsque nous avons à juger notre patrimoine". Lecture françaises de James R. Anthony / Louis Delpech "C'est [... ] lorsqu'il nous parle des exceptions qu'il est le plus séduisant". Lecture de Die Musik des 19. Jahrhund

11/2018

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Divers

Marne. Une terre d'histoire

Frédérique, une étudiante marnaise, est à Châlons, chef-lieu de la Marne, pour y travailler sur l'histoire du département depuis le début des âges. Elle rencontre Georges, un spécialiste, qui va tout lui raconter, avec fougue et passion. Frédérique n'aura de cesse d'apprendre sur un des départements français les plus riches en passé historique. Après les premiers hommes, Jules César arrive à Durocortorum, ancien nom de Reims. Reims qui voit arriver le christianisme et les hordes Barbares, et qui voit s'installer Clovis. Reims, qui débute sa prestigieuse carrière de cité des sacres, laquelle durera mille ans ! Georges nous narre tout. Savions-nous que la Marne vit naître un futur pape avec Urbain II ? Savions-nous que ce département fut, au Mont-Aimé, un haut-lieu du catharisme ? Avions-nous encore en tête que Jeanne d'Arc se fit remarquer en allant secouer Charles VII et l'emmener dans la cathédrale rémoise pour s'y faire sacrer ? Georges est intarissable : Vitry qui brûle et que François 1er reconstruit, les guerres de religion, le châlonnais Jean Talon, premier intendant de la Nouvelle-France, c'est à dire le Québec. Il raconte les plaines en permanence pénétrées pour tenter de conquérir Paris. Il raconte Colbert qui voulait accroître la richesse nationale, Dom Pérignon qui a donné ses lettres de noblesse au plus prestigieux de tous les vins, le champagne ! Il raconte l'histoire de l'enfant sauvage capturé à Songy après dix ans d'errance du sud au nord de la France, un cas unique de résurrection intellectuelle. Georges insiste sur les grands faits historiques où la Marne a joué un rôle d'intérêt national : Louis XVI arrêté dans sa fuite, la République proclamée après la bataille de Valmy, la défaite de Napoléon à Fère-Champenoise, dernière bataille de la campagne de France avant son abdication puis son exil. Et puis Georges s'étend longuement sur trois guerres horribles dont la Marne a souffert comme peu à partir de 1870. Il n'oublie pas que le champagne a vécu lui aussi des révoltes, que la Marne a été un berceau de l'aviation, que c'est à Chalons où fut choisi le soldat inconnu américain de la première guerre mondiale, qu'avec le lac duder et ces villages engloutis, Paris n'est plus inondé. Et avant de laisser Frédérique méditer sur ses notes, il laisse le message plein d'espoir d'un département, terre de Appert et d'Oehmichen, inventeurs de la boîte de conserve et de l'hélicoptère, terre de Cabu et d'Uderzo, génies du dessin : celui de faire confiance à la jeunesse marnaise en passe de reprendre le flambeau...

09/2023

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Espagne

Maquis, histoire des guérillas anti-franquistes

L'étude la plus complète publiée à ce jour sur la myriade des guérillas espagnoles de 1936 à 1960. L'auteur s'intéresse d'abord au phénomène des "fugitifs" et des "taupes", en butte à la répression systématique de l'appareil franquiste pendant la guerre civile et qui constitueront les premiers noyaux de combattants ; ainsi qu'aux rares tentatives de l'armée républicaine de monter des troupes irrégulières. Puis de 1939 jusqu'à la fin des années 50, il relate la formation progressive de guérillas s'érigeant dans certaines régions en authentique contre-pouvoir et unique opposition à Franco. Ce qui concerne non seulement des milliers de combattants mais aussi des dizaines de milliers d'agents de liaison et autres "complices". Sont évoqués les moments les plus remarquables, comme la formation du premier groupe organisé, la Fédération León - Galice (guérilla créée majoritairement par des socialistes et des anarchistes) ; l'aide des services secrets britanniques ou américains en Galice et en Andalousie ; le passage des invasions pyrénéennes et son échec du Val d'Aran fin 1944 qui sera à l'origine de la formation de la plus puissante guérilla antifranquiste, l'AGLA. Au fil de cette histoire, l'auteur nous raconte la vie quotidienne des maquis, les problèmes de santé, le ravitaillement, l'armement, le rôle des femmes... et les différentes stratégies de la terrible répression exercée à leur encontre. A la fin de l'ouvrage, l'auteur revient sur la décadence des organisations armées quasi inexistantes après 1952, la résistance urbaine à Madrid (communiste) puis en Catalogne (anarchiste) jusqu'en 1963. L'ouvrage se clôt sur une étude politico-stratégique et une tentative d'estimation des chiffres comparant les différentes sources : un travail qui n'a jamais été fait avec une telle honnêteté. Si cette histoire a longtemps été passée sous silence pour des raisons évidentes par le pouvoir franquiste, ça l'est aussi pour d'autres plus surprenantes par les diverses organisations de l'exil (CNT, PSOE...) qui n'ont pas brillé par leur constance, ou par le parti communiste espagnol qui après avoir ouvertement soutenu les maquisards, a changé de ligne en 1947 et les a abandonnés à leur triste sort. Cet ouvrage comble donc un vrai vide historiographique. Son exhaustivité ainsi que l'honnêteté intellectuelle de l'auteur en font un document de grande valeur. Secundino Serrano est un historien spécialiste de l'après-guerre d'Espagne et de l'exil républicain. Il a écrit une douzaine de livres. Porte-parole du Centre d'archives générales de la guerre civile espagnole, il enseigne à l'Institut d'études supérieures Legio VII de Léon. Traduit de l'espagnol par Jean-Pierre Bourgeat

10/2021

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Régionalisme

Essai sur l'histoire de la ville de Roanne et de ses environs

A l'époque romaine, la cité paraît avoir occupé principalement les quartiers de la Livatte et du Marais. Les importantes quantités de tuiles, de meules et d'objets domestiques entretiennent la légende d'une ancienne ville ensevelie sous les eaux dont on entend encore "sonner les cloches à certains jours". Après six siècles de barbarie, la ville avait perdu de son ancienne splendeur et n'était plus qu'un bourg, chef-lieu d'une petite circonscription civile et ecclésiastique. L'archiprêtre conserva les mêmes limites jusqu'en 1781, mais la maison seigneuriale qui fut sans doute le lot de quelque chef barbare, burgonde ou franc après la conquête, ne subit pas le même sort. Si les sires de Roannais avaient été favorisés par la fortune et animés d'un esprit persévérant d'agrandissement, ils auraient pu arriver peu à peu à se constituer une petite souveraineté féodale, comme le firent autour d'eux les sires de Beaujeu ou de Semur. Mais ce fut le contraire qui arriva. Le pagus Rodonensis, encore à peu près au complet à la fin du Xe siècle, alla toujours en se morcelant. Au XIe siècle, les sires de Beaujeu l'entamèrent à l'est et lui enlevèrent toute la rive droite de la Loire. Au XIIe siècle, les comtes de Forez l'envahirent par le sud et rendirent effective une suzeraineté qui d'abord n'avait été que nominale, et que leur disputaient les chanoines comtes de Lyon. Le Roannais devint dès lors un satellite du Forez. Au XIIIe siècle, les sires de Semur le démembrèrent encore au nord et formèrent à ses dépens la petite Bourgogne. Au XVe siècle, la baronnie de Roannais ne comprenait plus que les paroisses de Roanne, Saint-Haon et Saint-Romain-la-Motte. Quand en 1440, pendant la guerre de la Praguerie, Charles VII vint faire le siège de Saint-Haon, Jacques Coeur jugea combien pouvait être utile à son commerce la possession du Roannais où la Loire devenait navigable. En novembre 1447, il acheta donc les riches seigneuries de la Motte, la Forest, Roanne et une partie de Saint-Haon, à Eustache de Lévis et à sa femme Alice de Couzan. Il acquit aussi le château de Boisy qu'il transforma et auquel restent attachées de multiples légendes inspirées par celui qui devint "le symbole de l'enfant du peuple parvenu", mais qui vit tous ses biens confisqués, quelques années plus tard. Puis, sous les familles Gouffier, La Feuillade et d'Harcourt, le Roannais devint successivement baronnie, marquisat et duché. Il s'agrandit constamment et atteint son apogée au XVIIIe siècle, par l'annexion de quatre châtellenies voisines. La ville de Roanne reprit, elle aussi, toute son importance.

12/2012

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Poésie

Encore une Fois

Dans "Encore une fois", tout commence par le désir de quelqu'un de précis, de connu. L'aimante décrit l'être aimé avec des termes qui évoquent le contact, le toucher, le baiser ; elle s'adresse à l'homme qu'elle aime de toutes les façons possibles. L'essentiel de cet événement se déroule la nuit puisque c'est un moment sans contrôle, sans mensonge. Toutes mes émotions sont mon chemin, puisqu'elle c'est moi... Il faudra bien que tu le saches un jour. Alors j'avance avec mes rêves sur le chemin des pierres, là où certains partent en pèlerinage. Il y a tellement de puissance du spirituel au charnel. Alors les oiseaux me surprennent en train de chanter. Ce temps là, c'est la note bleue de Chopin. L'instant qui transcende tout cet amour : je sais que tu m'aimes sinon je ne t'aimerais pas autant... Et c'est dans la mémoire de ces nuits que je recherche le temps perdu à ne pas avoir dit oui quand tu m'attendais et me voulais dans tes bras. Aujourd'hui je te demande pardon, car tu es mon premier matin. Tu es un roi, tu es une merveille. A côté de toi, le soleil s'efface et tu deviens à toi seul les rayons de lumière et de chaleur. Lorsque je te vois, j'entends le chant de la terre, et l'harmonie, le calme montent en moi comme une jouissance. Merci. Ces instants là je peux te les raconter... Il était une fois la lumière, il était une fois ta vie qui s'est juxtaposée à la mienne. Il était une fois le respect, il était une fois D. et moi, il y aura encore une fois toute l'éternité : absolument rien ne nous séparera, et notre amour sera raconté aux enfants comme un nouveau conte de fées. En t'aimant, je grandis, je découvre la force. C'est tout de toi qui pénètre en moi en t'apprivoisant du bout des doigts : tu ne marches pas, tu danses, tu ne parles pas, tu chantes, tu ne vis pas tu exultes. Cette allégresse, cette gaieté, ta force s'enroule autour de toi comme le lierre à un chêne, et pourtant tu n'as rien demandé... , c'est encore une fois l'oeuvre de la licorne. Je demande autour de moi d'où vient le vent contre ton armure, et pourquoi te raconte-t'il tous les secrets de l'immensité. Je n'ai qu'à me coucher au pied de ta voix et... je suis heureuse. Puisque tu es lumière, douceur et intelligence et je t'aime.

06/2020

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Philosophie

Morale. Edition revue et corrigée

INTRODUCTION Bibliographie 1. - Phénoménologie du repentir comme accès à la connaissance de la réalité morale 2. - Nature et objet de la morale 3. - Légitimité de la morale philosophique 4. - Philosophie morale et théologie 5. - Division de l'éthique Première Partie. - L'ACTE HUMAIN DANS SON ETRE ET SON CONDITIONNEMENT PSYCHOLOGIQUES Chapitre I. - L'ACTE HUMAIN DANS SON ETRE PSYCHOLOGIQUE I. - Volonté et liberté II. - Structure de l'acte volontaire Chapitre II. - CONDITIONNEMENT PSYCHOLOGIQUE DE L'ACTE HUMAIN I. - Principes métaphysiques du conditionnement bio-psychique de l'acte humain II. - Les éléments principaux du conditionnement psychologique III. - Les obstacles à la liberté IV. - Rémanence de l'intention passée. - Conséquences des actes librement posés Chapitre III. - LE CONDITIONNEMENT SOCIOLOGIQUE DE L'ACTE HUMAIN Deuxième Partie. - LA VALORISATION DE LA CONDUITE HUMAINE Chapitre I. - LA VALEUR MORALE I. - Caractères de la valeur en général, de la valeur morale en particulier II. - La valeur morale à travers quelques théories 1. - Le naturalisme psychologique de Von Ehrenfels 2. - Hédonisme et valeur morale 3. - Le naturalisme altruiste d'A. Smith 4. - Le positivisme sociologique de Dürkheim 5. - Le conventionnalisme de Hobbes 6. - Le cr6ationnisme de Polin 7. - La théorie sartrienne des valeurs 8. - L'idéalisme existentiel des valeurs de Le Senne III. - Valeur et être Chapitre II. - FIN DERNIERE ET BEATITUDE 1. - La fin dernière et la béatitude en général II. - La béatitude objective III. - La béatitude subjective IV. - Valeur morale et fin dernière. - Moralité et bonheur Chapitre III. -LA DROITE RAISON, NORME PROCHAINE DE LA MORALITE Chapitre IV. - LES SOURCES DE LA MORALITE Chapitre V. - LA LOI MORALE I. - Nature de la loi morale 1. - Définition 2. - La loi, ordinatio rationis 3. - La loi, ordinatio rationis ad bonum commune 4. - Loi et autorité 5. - La promulgation de la loi 6. - La valeur analogique de la notion de loi II. - Les différentes espèces de loi 1. - La loi éternelle 2. - La loi naturelle 3. - La loi humaine Chapitre VI. - L'OBLIGATION MORALE 1. - L'obligation selon Kant Il. - L'obligation selon Bergson III. - Nature de l'obligation Chapitre VII. - LA CONSCIENCE MORALE 1. - Nature de la conscience morale Il. - La conscience morale, norme subjective de la moralité Troisième Partie. - L'EXISTENCE VERTUEUSE Chapitre I. - LA VERTU EN GENERAL I. - L'habitus II. - Nature et définition de la vertu III. - Vertus intellectuelles IV. - Nature et définition de la vertu morale V. - Vertu et juste milieu VI. - L'organisation de l'existence vertueuse Chapitre II. - LA VERTU DE PRUDENCE I. - Prudence et art II. - La prudence, vertu intellectuelle Ill. - La prudence, vertu morale IV. - Prudence et connexion des vertus Chapitre III. - LES VERTUS DE L'APPETIT SENSIBLE : VERTUS COURAGEUSES ET VERTUS TEMPERANTES I. - La vie passionnelle II.

07/1967

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Littérature portugaise

Un jour j'irai à Sagres

A la fois roman d'action et roman d'un flux de conscience, ce récit, de forme autobiographique et qui s'inscrit dans la tradition des romans d'apprentissage, est un voyage dans un Portugal de la deuxième moitié du XIXe siècle mêlant inextricablement réel et imaginaire. Le narrateur, Mateus, y retrace son existence marquée par un traumatisme affectif initial. En quête désespérée d'un amour perdu d'avance, il est passionné par l'histoire portugaise et l'identification chimérique qu'elle permet avec les grands mythes de la mémoire collective. Une action structurée autour de trois lieux : le village pauvre de la province du Minho, à l'extrême nord du pays où il a passé son enfance auprès de son grand-père ; Lisbonne où il se confronte aux modes de vie de la grande ville ; Sagres, dans l'Algarve, destination mythique qui hante ses rêves depuis l'enfance, cité située entre l'Afrique et l'Europe, à l'extrême pointe du Portugal et du continent européen, choisie par l'Infant Henrique (Henri le Navigateur) pour y fonder une école navale et en faire la base de départ des expéditions qui permettront la constitution de l'empire mondial portugais. Le récit est nourri par la récurrence de plusieurs thèmes : la nature, le lien profond avec les animaux, les besoins d'amour et de sexe(s), avec leurs rituels primitifs et leurs délicatesses, le bonheur et le malheur de vivre et de mourir dans une société où le salut est individuel et le naufrage social. Le roman est aussi un hymne à la langue portugaise et à la création littéraire, dont la référence héroïque est Camões, le grand poète-barde-prophète épique des Lusiades, héritier d'Homère et de Virgile, inventeur de la mythologie des expéditions portugaises et de ses héros. " Tout triste rebelle que je suis, j'attribue des formes informes aux miettes de pain éparpillées sur la table. Alors que j'apprécie les produits de la terre, il n'y en a pas beaucoup chez moi, je me nourris pour ainsi dire de petites bricoles. Pourtant sans eux, je ne serais pas ici, sur cette colline de Lisbonne, une des sept existantes, que je parcours en m'appuyant aux murs pour ne pas tomber. Après avoir quitté les terres de mon grand-père et m'être établi à Lisbonne, à Sagres, et puis dans le monde, c'est ici que je suis revenu. Qui suis-je sans les ruines des villes humaines et sans les bribes de mon existence ? Qui suis-je sans ces histoires, mes décombres ? Je vis avec une parcimonieuse économie. Les pièces de monnaie que j'ai dans la poche nourrissent à peine mes rêves. Les restes d'un travail presque esclave, des voyages où jadis nous autres Portugais nous étions passés maîtres. "

05/2022

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Poésie

Douanes

Les douanes sont ces lieux qui n'en sont pas, dans les ports et les aéroports, où l'on contrôle la légalité de ce que l'on emporte avec soi au moment de passer la frontière. Ce sont des lieux où l'on vous demande d'où vous venez, qui vous êtes, ce que vous faites. Ou ce que vous venez faire ici. Solmaz Sharif semble écrire à partir de l'impossibilité de répondre à ces questions. Elle semble écrire à partir de la difficulté de ce passage des frontières, d'un territoire à un autre, de la mémoire au présent, d'une identité à l'exil. Dans "Mire" , son extraordinaire premier livre, Sharif se servait des termes du dictionnaire militaire américain pour évoquer la violence de l'état, la violation de l'intimité et les guerres impérialistes. Plus de dictionnaire ici, mais la difficulté d'un apprentissage solitaire, un "gribouillis" d'alphabet, des rayures sur des ardoises d'école, ou le décryptage phonétique du persan. Plus de "mire" précise, létale, face aux agents de sécurité, face au pays hostile, mais un "regard oblique" , louche, déformé qui guette l'arrivée d'une mère dans le miroir convexe des couloirs de l'aéroport. Seule face à ses origines perdues, irrattrapables, passagère en sursis dans la grande caravane de l'occident, Sharif interroge ses racines iraniennes, qui ne sont que des racines inconnues, des souvenirs inventés, un passé recomposé. Elle est "d'ailleurs" , que ce soit à Shiraz, la ville de ses parents, ou en Californie, où elle vit. Un ailleurs qu'elle a malgré elle "appris à être" . Solmaz Sharif revendique une poésie politique - ne dit-elle pas dans un poème que "toute nation déteste ses enfants" ? - et une position de femme considérée comme une barbare dans un pays de colons. Passer une frontière, est acquis pour les uns, impossible ou douloureux pour les autres, confinés derrière les barrières. "Visa" vient de "voir" nous dit-elle, et c'est ce regard qu'elle démultiplie tout au long de ces "douanes" : l'oeil noir des caméras de surveillance, le regard d'un amant sur son corps nu ou celui des policiers quand elle se déshabille, les souvenirs dans le rétroviseur, les prisonniers politiques à la télévision, tout ce que notre origine sociale ou ethnique nous autorise à voir, ou nous oblige à imaginer. A rebours de cette Amérique de synthèse droguée aux produits dévitalisés, à la richesse monétaire et au voyeurisme, Sharif retrace les rites anciens de ses ancêtres, et opère, à l'image des anciens tanneurs chassés en périphérie des villes à cause de la puanteur et qui décharnaient les peaux des bêtes pour produire du cuir, une forme de desquamation du poème, qui détache la chair émotionnelle de l'os de son identité. Comme ses ancêtres elle fabrique avec des mots des seaux de cuir qu'elle plonge dans le puits du passé pour en faire remonter un "reflet" de soi-même. Elle retourne chercher tout ce qu'elle avait soustrait d'elle faute de pouvoir "supporter de le regarder". L'exil peut-il prendre fin, lui qui vous touche jusque dans votre intimité, dans votre refus d'être touché, tant il vous habitue à "perdre même la perte" , tant tout retour est impossible quand on vient de "nulle part" ? Solmaz Sharif raconte le passage, le franchissement, une identité en quête de paysage, des cyprès, un chemin de pierres, un signe de la main.

10/2023

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Photographes

Conversation tardive

Ce livre se présente comme une collection de plus de deux cents photographies prises presque exclusivement entre le début des années trente et la fin des années cinquante par le père de l'auteur. Photographies dont il se trouva le dépositaire à la mort de ses parents mais qui l'ont toujours accompagné au point, écrit-il, de ne pouvoir "se souvenir d'un temps sans elles." C'est avec cette présence familière chargée de secret, d'énigme et d'incertitude qu'une conversation vient ici à s'engager. Photographies en noir et blanc, usées, abîmées, raturées, au format inhabituel, douées d'une incomparable aura. Un texte vient à en préciser chacune, assez court sauf quand, quelquefois, il prend le tour d'une rêverie, d'une remémoration. Ainsi les photographies ne sont jamais là pour illustrer un propos, mais au contraire pour le susciter. Un monde disparu se voit ressuscité : deux fois disparu puisqu'il s'agit de celui de l'enfance, et cela ne peut être autrement, mais aussi celui d'un pays natal que l'enfant (il avait onze ans) dut quitter définitivement, chassé par la guerre. Une double perte en vient à se conjuguer, l'une nécessaire, l'autre contingente. Et dont l'épigraphe du livre, "Sinon l'enfance, qu'y avait alors qu'il n'y a plus ? ", atteste ; c'est à cette double absence que le livre, ici, se confronte. Strictement, sans jamais côtoyer une nostalgie qui viendrait édulcorer le propos. Evocation d'une enfance disparue, de souvenirs impossibles dont seule la photographie possède le sortilège, souvenirs ante natals - la rencontre de Rose et Manuel, les futurs parents de l'auteur, la naissance de la grande soeur, etc., mais aussi inscription d'un monde ambiant auquel l'enfant ne put véritablement accéder, qui le précède et l'entoure, qui est l'émanation de la vie et des gestes, des travaux et des jours. Derrière les premiers plans des photographies - figures convenues de la représentation familiale : l'enfant, la femme, le mari, la parentèle ; figures convenues de la représentation sociale : la cohorte des amis, les activités sportives, les voyages - un monde vient à surgir dans l'arrière-scène, que le photographe ne voit pas, ne vise pas, qui ne s'impose par rien d'autre que par le fait d'être là, nécessairement là et que l'inaltérable enfant ne peut qu'entrapercevoir. Le regard fixé sur l'impossible, dans l'attente. A la recherche "d'une image dont il ne se souvient pas", dans l'intenable vision de "ce qui n'avait pas encore eu lieu ou qui avait été dérobé" est-il écrit par Jean-Jacques Gonzales qui est à la fois photographe et philosophe. Ainsi ce livre apparaît aussi comme une méditation sur l'exil de l'enfance, sur la puissance ontologique de la photographie, à la fois comme la servante des visées d'un photographe, d'une époque, d'un monde, d'un souvenir qui vient mais encore et surtout comme le nécessaire dépositaire de l'irrécusable présence qui ne veut rien. Conversation tardive, toujours tardive, toujours repoussée vers la fin d'un temps qui n'arrive pas. Ce livre témoigne de ce temps qui ne finit pas, et dont seule la photographie est capable d'en saisir les prémisses : "La photographie, est-il écrit en fin d'ouvrage, s'effaçait devant l'opacité du temps, devant l'énigme. Ce qui me troublait, c'était autant la disparition que l'apparition. Je croyais que c'était l'énigme de la photographie, c'était l'énigme de la vie."

06/2022

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Actualité médiatique internati

Confessions d'un bon à rien. Mémoires

La directrice du lycée de Beer Sheva eut ce jugement définitif sur le petit Elie : " Ah, celui-là, c'est un bon à rien ! Il faudra lui dénicher une institution à poigne, sinon ça finira mal pour lui... " . Le " bon à rien " , né dans l'immédiat après-guerre et dans une configuration tragiquement exemplaire de l'époque, s'est forgé la plus magnifique des existences. Son père, Michaël Yhiel Shkolnik, est né en 1910 en Bessarabie, qui faisait alors partie de l'empire russe, puis de la Roumanie, puis de la Moldavie. Officier dans l'Armée Rouge, il participera aux grandes batailles du front de l'Est (Leningrad, Moscou, Stalingrad.) Sa mère a survécu à la déportation mais y a perdu deux enfants et y laissera sa santé mentale... Le jeune Elie nait à Bucarest en 1946. C'est là qu'il apprend le français. Son père ne songe qu'à fuir la Roumanie communiste et à gagner Israël . Un jour il disparait, enlevé par la Securitate et emprisonné trois mois à cause de ses demandes répétées de visa. En 1961 leur parvient enfin un " certificat de voyage " , Israël " achetant " à l'époque des Juifs à l'Etat roumain (" notre meilleur produit d'exportation avec le pétrole " dixit Ceaucescu). Au sein de la " drôle de famille " qui accueille les arrivants en Terre promise, l'oncle Avi exercera une profonde influence sur l'adolescent, d'où le choix d'un nouveau patronyme : Barnavi. Après un séjour d'un an dans un kibboutz au nord du Neguev, les retrouvailles avec ses parents sont douloureuses : son père sera plus tard placé dans un Ehpad, et sa mère internée pour démence. Elie travaille pour payer ses études au collège français Saint-Joseph de Jaffa. Incorporé dans Tsahal, parachutiste volontaire, bientôt officier, il participe à la Guerre des Six Jours puis comme réserviste à la première guerre du Liban et à l'opération " Paix en Galilée " . A Jérusalem puis à Tel Aviv, des études de sciences politiques et d'histoire le font se passionner pour la séquence historique qui va de la fin du Moyen Age à la Révolution française. La France devient sa "seconde patrie intellectuelle et affective" . Il part faire sa thèse de Doctorat à La Sorbonne et c'est à Paris que se font les rencontres essentielles pour la suite de sa carrière intellectuelle : Roland Mousnier, Pierre Chaunu, Pierre Nora, Jacques Revel, François Furet, Jacques Le Goff... La politique va prendre une grande importance, parallèlement à son activité d'historien : enseignant en Allemagne, à Montréal, à l'ENS d'Ulm, à Limoges, à Reims, il retournera vivre à Tel Aviv avec sa nouvelle épouse Kirsten rencontrée à Francfort. Membre du comité central du parti travailliste, il décline le poste de chef de cabinet de Shimon Peres pour apporter son appui à Shlomo Ben-Ami. L'assassinat de Rabin met fin au processus de paix auquel il avait oeuvré sans relâche. Ambassadeur d'Israël en France de 2000 à 2002, il décrit ici l'envers des coulisses tout en brossant mille portraits de ses interlocuteurs à Paris (Lanzmann, Sarkozy, Chirac, Villepin, Jospin, Régis Debray, Edwy Plenel, Jean Daniel, DSK...). Débarqué de son ambassade par Shimon Peres, il prend une année sabbatique pour proposer la création d'un musée de l'Europe à Bruxelles et consacrera de longues années à cette passion européenne tout en reprenant son enseignement d'histoire à l'université de Tel Aviv et la direction scientifique de la Maison de l'histoire européenne à Bruxelles.

03/2022

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Littérature française

Un homme de plus

Le poète, essayiste, traducteur du grec (Yannis Ritsos, Constantin Cavafis...) et du tchèque (Vladimir Holan, Jaroslav Seifert), Dominique Grandmont (né le 25 janvier 1941), nous confie ici un livre considérable de pensées et d'Histoire(s), où par la mémoire du récit se réinvente l'autobiographie, le long de 12 chapitres et un épilogue, plus particulièrement tourné vers la Grèce, pays de prédilection de son auteur qu'il nous donne à découvrir comme son " enfance impossible à partager " (Chap. X), avec toutefois, en des sauts périlleux, des points de fuite (parfois par de simples retours à la ligne) en Russie et en France. Livre d'une vie ou de vie, la vie le fondant, fondant son écriture-même en rien formaliste, se pouvant être rapproché sur certains aspects, dans l'enchantement de la pensée et sa lucidité, du Voyage en Arménie de Mandelstam et Le Métier de vivre de Pavese. Traces subtiles mémorielles, des années 1950 à nos jours, de voyages, d'êtres rencontrés (Ritsos et Aragon pour les plus célèbres, mais aussi d'hommes et de femmes oubliés de l'Histoire : ouvriers, guides, gens de cafés, danseurs et musiciens, poètes...), au travers desquels ce que nous sommes se trouve interrogé " puisque c'est de l'imaginaire qui entre dans un réel dont il [le narrateur] ne ressortira plus " (Chap. I), puisque aussi écrire crée un fait : " Ce n'est pas moi, la première personne. C'est le moyen le plus sûr de relier les temps et les lieux sans mélanger les dates. " (Chap. I) Ou encore, écrit-il, nous aiguillant sur le sens du titre donné à cet ouvrage, Un homme de plus : " C'est parce que je n'y comprends rien que la vérité existe, et que j'arrive à exister en dehors de cet inexplicable qui nous constitue. Je ne puis croire qu'à l'impossible pour essayer de le comprendre, et c'est ce que j'ai sous les yeux. C'est à ce titre-là qu'écrire est un sacrement d'obscurité où l'écrivain n'est jamais qu'un homme de plus, même s'il est choisi par ceux qui lui demandent de porter la parole commune. " (Chap. XII) Ecriture éminemment poétique, comme en témoigne encore cet extrait, parmi bien d'autres, dans ce passage situé cette fois à Moscou : " De jour comme de nuit, les corbeaux viennent tournoyer autour de l'étoile rouge qui surmonte la tour Saint-Sauveur, à l'entrée du Kremlin. Ils jouent à se pourchasser ou à se laisser porter par les remous de l'air chaud, sous la neige protectrice qui ne cesse de tomber. Je les vois ralentir dans leur vrille ascendante, avant de s'imprimer dans la marge blanche de la nuit pour lancer des éclairs de connivence sauvage, comme des mouettes sur une mer obscure que le sel d'argent de la mémoire aurait inversée. " (Chap. X). Poésie et politique inconciliables, semble-t-il, car ce qu'il nomme ses " camarades " sont " ceux dont la politique ne rendrait jamais compte, ou qui n'avaient pas le temps d'attendre l'ascenseur, cette femme d'un soir dont les doigts tremblaient tellement que les billets de banque semblaient se multiplier dans ses mains, ou celui qui rit tout seul sur la place déserte comme un cheval qui hennit, ceux qui ne sont pas revenus parce que j'avais lu sur un mur en Grèce qu'en dehors de l'impérialisme et des monopoles, il y avait la solitude. " (Chap. VIII)

10/2019

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Musique, danse

Mikis Théodorakis par lui-même

Né en 1925, Mikis Théodorakis est l’un des plus grands compositeurs du XXe siècle. Il évoque ici sa vie, son art, les personnalités qu’il a côtoyées au fil de sa prestigieuse carrière et ses engagements politiques. Portrait d’un homme aux deux amours : la musique et la démocratie. Né en 1925, Mikis Théodorakis est l’un des plus grands compositeurs du XXe siècle. Passionné de musique dès son plus jeune âge, il écrit ses premières compositions à treize ans. Après des études au Conservatoire d’Athènes, il s’inscrit au Conservatoire de Paris où il suit notamment les enseignements d’Eugène Bigot et d’Olivier Messiaen. Il a mis en musique les plus grands auteurs de la littérature grecque des XIXe et XXe siècles (les prix Nobel Odysséas Elytis et Georges Séféris, Yannis Ritsos, Angelos Sikélianos…) mais aussi Pablo Neruda et, en parvenant à concilier sa formation symphonique classique et les spécificités de la musique traditionnelle grecque, il a créé un fantastique renouveau musical en Grèce et plus largement en Europe. Ses oeuvres sont présentées sur les plus grandes scènes internationales, certaines ont inspiré des chorégraphes parmi lesquels Maurice Béjart. En parallèle de son activité musicale, Mikis Théodorakis n’est jamais resté indifférent aux combats de don temps : pendant la Seconde Guerre mondiale, il prend part à la Résistance ; il est du côté des communistes lors de la guerre civile qui a déchiré la Grèce dans la seconde moitié des années 1940 (à ce titre il est arrêté, torturé à plusieurs reprises, déporté sur l’île d’Icarie puis à Macronissos… dans la cellule commune, il donnait des cours de solfège à ses codétenus !). Victime ensuite de la junte des colonels (arrêté, placé en résidence surveillée, banni dans un village de montagne avant d’être déporté dans un camp, il a finalement été relâché grâce à une forte mobilisation internationale initiée notamment par Leonard Bernstein, Dmitri Chostakovitch, Arthur Miller ou Harry Belafonte), il s’exile et poursuit, de France, son combat pour que personne n’oublie la Grèce opprimée. Il a traversé le XXe siècle en penseur libre et indépendant, parfois décrié car il ne s’est jamais soumis à aucune structure politique (même quand il est élu député), préférant à la lutte des partis le choix souverain du peuple, la démo-cratie. Ces dernières années ont été l’occasion de prises de position beaucoup plus réactionnaires, qu’il évoque également. Quelques-unes de ses plus grandes oeuvres symphoniques : Axion Esti (oratorio, texte d’Odysséas Elytis), Mauthausen (cycle de chansons, texte de Yakovos Kabanellis), Romiossini (cycle de chansons, texte de Yannis Ritsos), Canto General (oratorio, texte de Pablo Neruda), La Marche de l’esprit (oratorio, texte d’Angelos Sikélianos). Quelques musiques de films qu’il a composées : Zorba le Grec de Michel Cacoyannis, Z et Etat de siège de Costa-Gavras, Les Troyennes de Michel Cacoyannis, Serpico de Sidney Lumet. Issu d’un cycle d’entretiens, cet ouvrage est construit thématiquement plus que chronologiquement. Chaque chapitre commence par un préambule de Yorgos Archimandritis, qui vise à replacer ce qui va suivre dans son contexte, à en éclairer certains aspects ; ensuite c’est Mikis Théodorakis qui prend la parole. Le résultat, vivant et spontané, donne l’impression de dialoguer avec l’artiste. Environ quatre-vingt-dix photographies montrent le compositeur en compagnie des membres de sa famille mais aussi avec toutes les célébrités qu’il a côtoyées, avec lesquelles il a travaillé : Mélina Mercouri, François Mitterrand, Pablo Neruda, Manos Hadjidakis, Odysséas Elytis, Yannis Ritsos, Arthur Miller…

04/2011

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Littérature française

Vieilles oui, angéliques non!

Dans la maison de repos "Le dernier printemps". Josephine, une vieille dame de caractère raconte avec humour et transparence les aléas physiques et psychologiques de la vieillesse. Elle détaille son environnement morose et pathétique. Sa vraie histoire commence au moment où elle fait la rencontre de trois autres femmes aux antipodes de sa personnalité. Louise, gracieuse et sophistiquée. Maria, douce et réservée. Et enfin Thaïs, hippie et joviale. A quatre, elles s'enivrent et fument du cannabis en espérant profiter à fond du temps qu'il leur reste. Elles cultivent d'ailleurs leur propre production de cannabis dans les caves de l'établissement. La directrice, Madame Vieilledent est abominable. Elle impose des règles strictes et infondées toute l'année. Comme par exemple, le fait qu'il est interdit de réserver des tables pour dîner avec les personnes de leur choix. Le quatuor décide donc d'organiser une manifestation seins nus et flanquées de calicots dans les couloirs du home. Et ce, afin d'obtenir gain de cause. Les activités avilissantes proposées sont très loin d'être la panacée. Elles élaborent donc une petite fugue à la mer afin de combler leur envie soudaine de moules/frites. Une fois rendues, les hôtels, les restaurants, le cuistax, les magasins et le casino leur tendent les bras. Maria accompagnée par la chance du débutant gagne une énorme somme d'argent aux machines à sous. Ce qui leur permet de fêter leur escapade en grandes pompes dans un restaurant renommé. Mais, une fois saoule, Maria tombe du comptoir et se fracture le col du fémur. De retour, la Vieilledent ressert encore la vis pourtant déjà bien scellée. Les quatre amies subissent ensuite leur " bêtise ", mais aussi la proximité avec les autres pensionnaires tous aussi gâteux et pathologiques les uns que les autres. Elles tentent de se faire oublier. Vient Noël et sa farandole de clichés mal placés, période propice aux bonnes idées. Pour pimenter un peu, elles élaborent une élection de Miss Vieillotte et Mister Vieillard. Le spectacle s'avère surprenant et sensationnel. Mais c'est sans compter sur la détestable commandante qui s'empare de la caisse des bénéfices. Ulcérée, la bande de viocs met un plan d'attaque sur pied. Il est alors question de faire tomber la direction pour culture et deal de cannabis. Le plan adroitement ficelé fonctionne tellement bien que la patronne est arrêtée non seulement pour production et deal, mais également pour détournement de fonds. Maria propose d'investir son pactole gagné dans le home et y place à la tête leur infirmière préférée. Des nouvelles activités bien plus intéressantes et ressourçantes ainsi qu'une organisation attractive voient le jour. Et ce, au bonheur des pensionnés. Mais Josephine, fatiguée par les derniers évènements, s'éteint discrètement un matin. Elle laisse trois amies chères à son coeur, mais s'en va sans regret ni remord et un sourire aux lèvre

05/2023

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Littérature française

Sergio le Sicilien

Ce roman est l'histoire de Sergio, mon copain d'enfance, venu comme moi s'enraciner en France parce que certains événements en avaient voulu ainsi. Malgré l'amour de sa famille et l'amitié de notre petite bande, il n'a jamais su conduire sa vie comme il l'aurait pu. Il avait presque tout pour réussir, ce petit presque lui a cruellement manqué. Sa vie s'est terminée un jour sur les trottoirs lyonnais. J'ai voulu écrire ce livre à la première personne, parce que l'hommage rendu à Serge n'aurait pas eu, sinon, la même charge affective. En composant ces pages, je me suis mis dans la peau du personnage, comme un acteur dans un film ou dans une pièce de théâtre. Dans ce récit je suis Sergio, Sergio le Sicilien. Bien entendu cet ouvrage est un roman, les personnages sont tous fictifs. Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence. A moins que certains pans de ma vie et de mon vécu ne se soient glissés dans ce récit. Et que, finalement, certains des personnages décrits dans cet ouvrage ont peut-être existé. Ont sans doute existé. Comme Sylvie, ma fille, ma chérie, et sa trop courte histoire, comme Colette et Monique, mes premiers amours, Colette décédée prématurément de maladie il y a quelques années, avant que je ne retrouve sa trace, Monique qui a mis fin à ses jours du haut des Galeries Lafayette à Lyon. Colette et Monique c'est du vécu. Depuis j'ai retrouvé les deux enfants de Monique, Natacha et son frère, la maman de Colette et Monique, le mari de Colette, Jacques Morel, que j'ai retrouvé à Lyon et que je revois souvent. Nous avons d'ailleurs effectué un pèlerinage avec Jacques et les enfants de Monique dans cette fameuse rue du Plat à Lyon. J'ai regretté à ce moment-là l'absence de Colette. Du vécu comme cette bande de franco-siciliens avec J. Claude Prat, dit Kiki, J. Claude Faivre, Marcel Treffort, Daniel Romans, décédé prématurément, Marie-Madeleine Merlin, ma conscrite, Michélino, Michou ? . Ma bande de copains. Je relate aussi la période avec mon ex épouse, Chantal, Pascale dans cet ouvrage, une mauvaise expérience, un mauvais souvenir. Oui, cet ouvrage est un mélange de fiction et de vécu. C'est bien une histoire sur un copain disparu, un copain décédé dans la solitude, que je voulais raconter ? Mais au fil des lignes mon vécu est venu s'intégrer dans cet ouvrage. Pourquoi ? J'en avais sans doute besoin car depuis le décès de Sylvie, ma fille, je ne vis pas bien, je n'ai pas encore fait mon deuil. Suis-je soulagé? Non. Le décès d'un enfant ne s'efface pas, Sylvie est toujours près de moi, je la vois grandir, elle a 52 ans le 19 juin 2020. Mais elle n'est plus là pour souffler les bougies... Je vous souhaite une bonne lecture.

08/2020

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Beaux arts

Gloire et misère de l'image après Jésus-Christ

La prolifération des images a pris, au cours du XXe siècle, des proportions extravagantes. Pour le dire comme Günther Anders : " Auparavant, il y avait des images dans le monde, aujourd'hui il y a "le monde en images", plus exactement le monde comme image, comme mur d'images qui capte sans cesse le regard, l'occupe sans interruption et recouvre sans interruption le monde. " D'une part, ce règne des images et son corollaire, le désintérêt à l'égard du monde tel qu'il nous est donné, est aux antipodes de l'enseignement biblique, depuis le Pentateuque et les Prophètes jusqu'aux Evangiles et aux épîtres de Paul. Le christianisme a certes promu l'image, mais pas n'importe quelles images : les conciles ont condamné " les peintures qui charment la vue et corrompent l'esprit, et allument les flammes des désirs impurs ", et s'ils ont recommandé les images, c'est en tant que celles-ci s'accordent à la prédication évangélique et servent à confirmer l'Incarnation, réelle et non fictive, du verbe de Dieu dans la personne du Christ. Autant dire que le déluge d'images qui s'abat aujourd'hui sur le monde n'a rien de chrétien. D'autre part cependant, pareil déluge n'aurait pu advenir sans le statut accordé par le christianisme à l'image, sans l'enjeu dont il l'a lestée. Conjoncture étrange, dont seule une enquête généalogique est à même de dégager les traits, de révéler les tenants et les aboutissants. Le propos de cet ouvrage est, en mettant au jour certains fils enterrés, de comprendre comment a pu s'effectuer le passage entre l'image chrétienne et le raz-de-marée imagier contemporain. Une enquête historique, philosophique, théologique est donc nécessaire. Les hommes qui au VIIIe siècle, en Orient, se sont durement affrontés sur la question des images, n'étaient pas des insensés, mais des personnes plus au fait que nous de la puissance des images et des enjeux qui leur sont attachés. Voilà pourquoi les arguments échangés lors de cette querelle, ainsi que la théologie de l'image qui s'est dégagée alors, et précisée par la suite, réclament de nous attention et réflexion. Ils la réclament d'autant plus que, parmi les parmi les erreurs commises à l'égard des images qui nous viennent du passé, la plus courante consiste à les recevoir comme oeuvres d'art. Or, comme l'a souligné Hans Belting, l'" ère de l'art " ouverte par la modernité a été précédée par une longue " ère de l'image ", dont nous avons peine à nous faire une idée juste, dès lors que " l'histoire de l'art a tout qualifié d'art sans autre forme de procès, afin d'en revendiquer le titre de propriété, nivelant ainsi les différences ". A l'époque médiévale, il n'y avait pas d'oeuvres d'art à caractère religieux, il y avait des oeuvres sacrées réalisées avec art. Non seulement la pensée théologique se révèle indispensable pour appréhender correctement des oeuvres qui n'étaient pas proposées à l'admiration des esthètes, mais à la contemplation des fidèles ; elle s'avère également nécessaire pour comprendre de quelle manière la transition entre l'ère de l'image et l'ère de l'art a pu s'effectuer. Le XVe siècle constitue à cet égard, en Occident, une période charnière, à laquelle nous accordons une attention particulière. Durant les premiers siècles du christianisme, l'apologétique se devait d'insister sur la divinité du Christ. Vint ensuite un temps où il n'y eut plus tant à convaincre les fidèles de la divinité du Christ, ni à la proclamer contre ceux qui la niaient, qu'à rappeler son humanité, qu'il s'était vraiment fait homme. Ce souci nourrit un mouvement vers le naturalisme : plus le Christ, son entourage et le cadre dans lequel il apparaissait étaient présentés de manière naturaliste, plus l'Incarnation de Dieu en ce monde-ci révélait son caractère " surmerveilleux ". De ce point de vue, la valeur religieuse d'une peinture se trouva, sinon indexée, du moins liée à l'art dont le peintre avait fait preuve dans le rendu des personnages, des objets et de la nature. Le passage de l'ère de l'image à l'ère de l'art ne s'est pas opéré par rupture, ni par évolution progressive, mais par la production d'oeuvres à double entente, qui pouvaient tout à la fois être reçues comme images sacrées et comme oeuvres d'art. L'histoire des liens entre sacré et image ne s'achève pas avec l'émancipation de l'art vis-à-vis des thèmes et prescriptions religieux. Car quand bien même la modernité serait " sortie de la religion ", sortie ne signifie pas indépendance - pas plus que celui qui rejette sa famille pour aller vivre sa vie aux antipodes n'en a fini avec l'influence de ses parents, dont témoigne son éloignement même. S'imaginer définitivement quitte de la religion, ce n'est pas en être effectivement quitte, c'est plutôt s'interdire d'en mesurer l'héritage et se condamner à une forme de somnambulisme. Quoi qu'on en ait, le rapport à l'image demeure hanté par le sacré. A travers elle, une Présence se cherche. Cela vaut aussi bien pour les images photographiques ou cinématographiques, dans leur multiplication insensée : au fur et à mesure qu'elles se multiplient, la présence qu'elles tentent de capter s'évapore, et plus cette présence s'évapore, plus il faut multiplier les images pour essayer d'en capter malgré tout une bribe, en un emballement frénétique. En regard de la photographie, une autre quête de la présence dans l'image, différente et concurrente, s'est poursuivie au sein de l'art moderne - qui a mené à la peinture non figurative. Les deux mouvements - l'inflation photographique, l'abstraction - se répondent : plus le nombre des images photographiques et cinématographiques devient démentiel, au point de saturer le regard, plus la peinture est conduite, pour donner matière à voir, à prendre le contrepied. Dans ce livre, nous nous efforçons de suivre un fil. Le qui, partant de la façon dont les images ont été reçues et se sont épanouies au sein du christianisme, conduit au moment où la célébration du mystère de l'Incarnation a servi d'incubateur à l'ère de l'art, qui elle-même aboutit, après quelques siècles, à leur prolifération sans mesure, ou à l'abandon de la figuration. Le chemin n'est pas une marche aléatoire, il n'est pas non plus une ligne droite. Les modes d'intelligibilité varient mais, ce qu'à épouser les plis du terrain le propos perd en unité, il espère le gagner en vérité.

09/2020

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Informatique

Solidworks. Conception détaillée de pièces et d'assemblages 3D, Edition 2019

Ce livre sur SolidWorks 2019 est destiné à tout technicien, dessinateur, projeteur, concepteur, ingénieur ou designer amené à concevoir des pièces et assemblages 3D paramétriques. Il présente les fonctionnalités essentielles pour maîtriser cette application de CAO et acquérir les bonnes pratiques pour une utilisation optimale. Chaque chapitre se termine par un ou plusieurs exercices qui permettront au lecteur de mettre en pratique les connaissances acquises au fil des pages. Il débute par quelques généralités puis se concentre sur l'environnement de travail : l'interface y est précisément décrite ainsi que les différents outils de navigation afin de mieux maîtriser par la suite la conception de pièces, d'ensembles et de mises en plan. Sont abordés également l'organisation des fichiers dans SolidWorks ainsi que les échanges de données (importation et exportation de fichiers d'échange). Vous apprendrez ensuite à gérer des esquisses 2D notamment à travers les fonctions de création, de transformation et l'ajout de contraintes. Ce chapitre se termine par deux exercices qui vous permettront de mettre en application pas à pas les fonctionnalités présentées. Dans le chapitre suivant sur la création de pièces, sont développées les différentes fonctions de création de volumes (extrusion, révolution, nervure, etc...), de retraits de matière (poche, gorge, rainure, trou, etc...) et de modification de volumes (congés, chanfreins, dépouille, coque, etc...). Vous y découvrirez également l'utilisation des éléments de référence tels que les points, les axes et les plans. Deux exercices viennent compléter ce chapitre : vous créerez pas à pas deux pièces volumiques à partir des esquisses réalisées au chapitre précédent. Le chapitre suivant est consacré à la création d'assemblages. Après une brève présentation de la structuration d'un assemblage, sont détaillées les différentes manières d'insérer des composants (pièces ou produits) et de les placer les uns par rapport aux autres à l'aide des contraintes géométriques. Sont également étudiées l'utilisation de composants de catalogue (vis, écrous, etc...), les fonctions d'analyse d'assemblage (interférence, section 3D), la création de scènes (éclaté) ainsi que la gestion de la nomenclature. Trois exercices vous permettront de revoir les connaissances acquises dans ce chapitre en créant trois assemblages. Un chapitre est consacré à la mise en plan. Vous y verrez les différents outils de création de vues (vue de face, coupes, vues isométriques, etc...), l'utilisation des cartouches, les outils d'habillage de plans (cotes, textes, symboles, etc...) et l'insertion d'un tableau de nomenclature. Deux exercices vous permettront d'utiliser les outils vus dans ce chapitre. Un chapitre est consacré à la conception spécifique de pièces de tôlerie, à la gestion des plis, aux dépliés, à la mise en plan dédiée à la tôlerie. Un exercice vous permettra de mettre en pratique. Le chapitre suivant aborde la gestion des ensembles mécanosoudés et leurs spécificités : gestion de bâtis, structures, positionnement et remplacement de profils et composants, gestion des intersections, coupes à onglets, etc. Il se termine également par un exercice pratique. Les fichiers permettant la réalisation des exercices d'application ainsi que les fichiers corrigés sont disponibles en téléchargement sur le site des Editions ENI.

05/2019

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Littérature française

Théa et les portes du soir

Suivez Théa, une jeune femme désabusée, dans une aventure onirique étourdissante au-delà de la Porte des Fées !C'est une révoltée, Une désabuséeElle a des convictions, Des rêves et des passionsMais croit que le mondeNe mérite pas ses idéesElle les garde pour elleEt s'invente un mondeDans lequel, elle s'enfermeEt aimerait vivre toute sa vieMais c'est impossible. C'est pourquoi elle erre, Parmi vous, parmi tousAu cour de ce monde, De futilités et d'hypocrisiePoursuivant sa quête, Sa recherche de la véritéEt priant pour découvrirAu tournant d'une rueAu bout d'un cheminUn passant comme elleQui lui tendra la main. Pour Théa, inventer est devenu une nécessité. Immergez-vous pleinement dans ce roman fantastique où les rêves prennent le pas sur la réalité pour mieux avancer vers la vérité !EXTRAITSacré conseil, me dis-je, ironique. Les créatures de ce monde étaient douées pour déclamer des discours ombrageux et philosophique. Je me rappelai les centaures de la Forêt interdite dans Harry Potter et riais sous cape, en me disant qu'à ce rythme-là, je ne retrouverai jamais le Génie. Dans un dernier sourire, je pressai mes talons contre le flanc de Calypso et elle bondit en avant. Un cri m'arrêta et je coupai net Calypso dans son élan. Je me retournais et vis la Babouchka qui me faisait de grands signes. Je reviens vers elle.- Théa ! Attends ! Ne bouge pas !Inquiète, je regardais les alentours m'attendant à un danger quelconque, tandis que la Babouchka prenait son panier de baies et rentrait le poser chez elle. Quelques minutes plus tard, elle ressortit, ferma à clé sa chaumière et se dirigea à l'arrière de sa maison. Elle revient un tenant une mule par la bride.- C'est très gentil, dis-je, gênée, mais l'Enchanteresse m'a prêté sa licorne.- Cette mule n'est pas pour toi ! Elle ne rivalise pas avec la monture de l'Enchanteresse. C'est la mienne. Elle se mit en selle à ma plus grande surprise.- Eh oui, Théa, je pars avec toi. Allons ensemble voir dans quel camp joue la Dame Blanche, et dans quel état d'esprit elle se trouve !- Vous devez rester, certains ont besoin de vous ici !- Qu'ils attendent ! Tu es bien plus importante. Si tu réussis, tout ira pour le mieux. Je préfère venir avec toi, plutôt qu'attendre seule ici. Tu es devenue ma priorité, et je dois m'assurer que tu arrives saine et sauve. Alors, je t'accompagne jusqu'au château. Après je verrai si je te suis ou si je fais demi-tour.- Merci, c'est vraiment adorable. Êtes-vous certaine que votre mule arrivera à tenir la cadence de Calypso ?À PROPOS DE L'AUTEURLaëtitia Creysson aime lire et écrire depuis toujours. Elle vit dans le Gard, en pleine campagne, entourée de ses livres chéris. Parfois, une lumière brille encore à sa fenêtre en pleine nuit. C'est l'auteure qui couche sur papiers d'autres mondes, d'autres histoires, dans lesquels elle espère vous plonger.

04/2019

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Questions du quotidien

Vaccin, assassin ! Et si c'était vous ou votre enfant la prochaine victime...

Si je suis dans un tel état de décrépitude aujourd'hui, c'est à cause d'un vaccin ! Et c'est ma vérité, je la crie haut et fort. Si je vis une abominable dégénérescence, pareil à un crime, c'est à cause d'un vaccin. Lisez mon livre et propagez la vérité autour de vous, de génération en génération afin que chacun d'entre nous s'approprie ou se réapproprie ce qui lui appartient de plein droit, son corps en santé. Chaque jour, de nouvelles injections du vaccin mettent en péril la vie de personnes saines, sans la moindre prédisposition à développer une maladie neurologique. Les responsables se rendent-ils compte au moins que derrière cet état de déchéance totale se trouve une vie humaine ? Je suis une jeune femme d'une quarantaine d'années aujourd'hui, je parle à travers mon histoire au nom de toutes les victimes du vaccin recombinant, les victimes laissées en souffrance, les victimes pour qui le mal trop lourd a eu raison de leur vie. Je n'en peux plus ! Je n'arrive pas à sortir de mon lit, vous vous rendez compte ! Comment vais-je faire ? Je marchais, ensuite j'ai utilisé des béquilles, puis je suis passée au fauteuil roulant. Maintenant, je ne peux même plus sortir de mon lit ! Quand est-ce que cela va s'arrêter ? ! J'en ai vraiment marre de ce vaccin qu'on a introduit dans mon corps. C'est pire qu'une prison..... C'est horrible ce qu'il m'arrive, je ne sais pas quoi faire. Je vous jure, si vous saviez la haine que je ressens. J'ai envie de hurler. Si ceux qui font ces lois et ces vaccins pouvaient être à ma place et ressentir ce que je ressens à cet instant même où je vous parle, ils réfléchiraient à deux fois avant de vendre ce poison vaccinal et détruire impunément des vies comme la mienne. J'ai beau m'adapter, vivre en fauteuil roulant, mais il ne m'est pas possible d'encaisser docilement en permanence la pleine déchéance de mon corps. C'est ignoble ! Je suis fichue ! Et quoi de plus important, de plus précieux que la liberté, notre chère et tendre liberté. Adieu, ma liberté tant adorée, je peux m'asseoir dessus, on me l'a volée ! Personne ne peut comprendre, à moins de le vivre, personne. Mais est-ce qu'ils se rendent compte au moins de tout le mal qu'ils font subir à des innocents sous le couvert du rapport bénéfice-risque ! Et si ce risque soi-disant infinitésimal d'une vie brisée était tombé sur eux ? Ils ne supporteraient même pas de vivre une seule journée dans mon état ! Indignez-vous, battez-vous, car plus nombreux sont et seront les combats judiciaires, et plus le signal épidémiologique jugé comme "non significatif" au regard du nombre de vaccinés pourra être apprécié à sa juste valeur. Moi je suis arrivée au bout du chemin, je n'en peux plus. Je n'attends plus rien de mon existence si ce n'est ma libération. A quand ma libération ?

02/2021