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Julius Lester

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Pédagogie

Mon planner de professeur des écoles. Edition 2023-2024

Conçu pour vous, par Marina, voici le planner le plus pratique pour organiser votre année scolaire 2023-2024. Véritable classeur, il vous offre tout le cadre pour structurer votre année et toute la liberté pour y ajouter les documents de votre choix. Cet outil est pour vous et s'adapte à vous ! Vous le complétez à la main ? Tous les espaces dédiés à l'écriture ont été calculés pour vous laisser la place nécessaire. Vous préférez le rédiger sur ordinateur ? Flashez le code proposé à l'intérieur et téléchargez une trame adaptée au planner. Sortez une feuille du classeur et glissez-la dans votre imprimante. Le tour est joué ! Marina a tout prévu pour faciliter votre quotidien en classe et mettre de la couleur dans votre année ! Toutes les infos pratiques sur votre école et l'équipe pédagogique. Un calendrier annuel et les calendriers mensuels, aisément repérables grâce aux intercalaires joliment illustrés, pour noter vos objectifs, vos priorités et les dates à ne pas oublier. L'incontournable cahier journal, avec une double-page par semaine, pour préparer toutes vos séances de l'année, domaine par domaine et heure par heure. Le suivi des élèves avec : toutes les compétences du socle commun codées par cycle (une couleur par cycle) pour un gain de temps précieux. des tableaux pour évaluer les compétences de chaque élève et vous aider à remplir les LSU. une page par élève pour y noter vos observations et une aide au suivi des élèves à besoins éducatifs particuliers. La gestion administrative de la classe : le suivi des 108 heures, des pages de notes pour les réunions (conseils d'école, de maîtres, de cycle), votre planning des animations pédagogiques... Que vous soyez professeur des écoles en maternelle ou élémentaire (ou par cycle) les précieux conseils de Marina vous accompagneront pour relever les défis de l'année scolaire en toute sérénité ! Pour vous aider à vous réinventer et à vous organiser cette année encore, Marina vous a réservé de nombreuses nouveautés : - une double page de suivi des 108 heures, - des pages pour vous aider à construire vos progressions et programmations, - des pages où inscrire les oeuvres lues, écoutées ou chantées, - une jolie double-page mémo anniversaire à photocopier et à afficher dans votre classe, et bien d'autres choses encore... Et tous les mois, Marina vous fait bénéficier des approches pédagogiques qu'elle a pu tester en classe : enseignement explicite, classe flexible, classe dehors, etc. Au verso de chaque intercalaire, sont présentés les avantages de ces pratiques et les conseils pour les mettre en place. Professeure des écoles et maître-formatrice, Marina est aussi blogueuse et instagrameuse (@maisquefaitlamaitresse) et l'auteure de Mon Bullet agenda de Professeur des écoles. Elle a créé l'outil dont elle rêvait pour faciliter son quotidien de maîtresse.

05/2023

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Critique littéraire

Oeuvres morales. Tome 2, Traites 10-14, Edition bilingue français-grec ancien

Résumé des traités :Consolation à Appolonios Préambule : le moment propice à une consolation Ni insensibilité, ni excès dans la douleur Dans le malheur se comporter virilement Inconstance Obéir à la raison et se préparer aux vicissitudes de l'existence La mort n'est pas un mal, le cycle du devenir La sagesse socratique, la mort n'est peut-être qu'un sommeil La mort nous délivre de l'esclavage du corps La mort est la récompense de la piété La mort délivre de toutes les peines La mort prématurée La plus belle vie n'est pas la vie la plus longue Soumission aux dieux S'affliger est égoïste Les pleurs ne peuvent pas être éternels Se préparer à l'infortune Les excès dans le deuil sont indignes d'un grec La mort prématurée n'a rien d'affligeant La vraie façon d'honorer les morts Un deuil éternel n'est pas raisonnable La mort est préférable à la vie La vie nous est seulement prêtée Les leçons de la sagesse delphique Attitude insensée de ceux qui gémissent, méfaits des poètes La vie est brève, il faut l'utiliser à autre chose qu'à gémir Exemples de constance dans le malheur Eloge du défunt Le défunt est entré dans le bonheur éternel Mythe platonicien du «Gorgias» sur la vie future Epilogue Préceptes de Santé Préambule : médecine et philosophie Premier conseil : maintenir chaude les extrémités Second conseil : s'habituer au régime alimentaire des malades Précepte essentiel : la mesure Savoir refuser Ne pas manger sans faim ni boire sans soif N'accorder au corps que des plaisirs naturels Le plaisir même a besoin de la santé Il ne faut pas attendre d'être malade pour être tempérant L'excès favorise la maladie Tenir compte des symptômes Le plaisir que procure la nourriture dépend de notre santé Contre un régime trop rigoureux Observer tous les signes prémonitoires Leçons à tirer de nos amis malades Exercices recommandés aux intellectuels Préférer les bains chauds aux bains froids Préceptes concernant la nourriture Préceptes concernant la boisson Nobles moyens des intellectuels pour dominer leurs appétits Occupations appropriées après le repas Eviter vomitifs et purgatifs Pas d'abstinences strictes et à dates fixes Ni oisiveté ni surmenage Ménager le corps sans passer d'un extrême à l'autre Il faut se connaître et savoir régler soi-même son régime Nécessité de l'harmonie de l'âme et du corps Préceptes de mariage Plutarque à Pollianos et à Eurycide Dédicace et prélude Le coin, symbole du charme de la jeune épouse L'asperge symbole de l'intimité Eviter les premiers heurts La flamme de la passion doit pénétrer jusqu'à l'âme Ne pas se contenter de la volupté La femme ne doit pas rendre l'homme insensé pour le dominer Pasiphaé, symbole de la luxure Le mari ne doit pas non plus abaisser sa femme La femme ne doit être visible qu'en présence de son mari La pudeur, gage de l'amour L'harmonie dans le couple Persuader par la douceur Ne pas se quereller devant autrui La femme doit accorder son humeur à celle de son mari L'homme, lui doit associer sa femme à ses plaisirs honnêtes L'homme ne doit pas associer sa femme à ses excès Le mari inspire ses propres penchants à sa femme Réserve de la femme dans les rapports conjugaux La femme ne doit avoir que les amis et les dieux de son mari Tout doit être commun aux époux Les amours chastes apportent le bonheur, les autres le malheur Les petits désaccords continuels ruinent la vie commune Les qualités morales, jointes aux autres avantages, rendent la femme invincible Sans les qualités morales, les avantages matériels ne sont rien La vertu a plus de prix que la beauté La dignité, vraie parure de la femme La dignité doit rester aimable L'excès de gravité vaut toutefois mieux que l'excès de hardiesse Privée de bijoux, la femme préfère rester chez elle La femme doit cacher ses paroles comme son corps La femme ne doit se montrer et parler qu'avec son mari L'homme doit commander, mais avec tendresse La véritable union est une fusion totale La femme ne doit pas nuire à l'affection du mari pour sa mère La femme doit s'attirer l'affection de ses beaux-parents La femme doit calmer avec douceur les colères du mari Le lit conjugal, terrain de réconciliation Le lit conjugal pour ignorer les querelles La femme ne doit pas écouter les méchants propos La femme ne doit pas songer à se séparer de son mari Il ne faut pas souiller le mariage, fécondation sacrée L'homme doit faire régner l'harmonie Le mari ne doit pas exciter la jalousie de sa femme La femme, elle, doit éviter se qui irrite son mari La femme légitime doit briller par ses vertus Le mari doit avoir le plus grand respect pour sa femme Péroraison : Mari et femme doivent s'abstenir d'un luxe excessif Le mari doit se cultiver et instruire sa femme La vertu, suprême parure de la femme, lui apporte aussi la gloire et le bonheur Le Banquet des Septs Sages Prologue En route pour le banquet L'arrivée chez Périandre Le banquet Propos sur le gouvernement des Etats Le gouvernement domestique Le gouvernement de l'univers : la Providence divine Conclusion De La Superstition Sources de l'athéisme et de la superstition La superstition ajoute la crainte à l'erreur La crainte des dieux harcèle l'homme, même dans le sommeil Pas de refuge pour le superstitieux, même dans la mort Mieux vaut être athée que superstitieux, aveugle que fou La superstition transforme le bien en mal Comportements différents de l'athée et du superstitieux Le superstitieux ne fait qu'aggraver ses maux Dans la joie également, le superstitieux est malheureux La superstition plus impie que l'athéisme Le superstitieux, ennemi des dieux est un athée qui n'ose pas l'être La superstition favorise l'athéisme Rien n'est pire qu'une religion monstrueuse Il faut rejeter la superstition, non pour l'athéisme mais pour la piété.

01/2003

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Manga

Peuple invisible

Les histoires réunies dans ce volume complètent La promesse, achevant de rendre disponible l'intégralité des récits composés par Shohei Kusunoki. Elles ont pour la plupart été publiées dans Garo la légendaire revue d'avant-garde fondée en 1964 qui a révélé des auteurs aussi incontournables que Yoshiharu Tsuge Yoshihiro Tatsumi (édités tous deux chez Cornelius), accompagnant pendant les décennies 1960 et 1970 une jeunesse réfractaire au conservatisme de la classe dirigeante. Shohei Kusunoki a imaginé ces histoires entre 1968 et 1974 dans un Japon qui cherchait à se réinventer par une course à la modernité peu soucieuse du sort des classes populaires. Comme son ami Susumu Katsumata (Neige rouge, Cornelius), il fut marqué par l'apparition de Yoshiharu Tsuge, qu'il fréquenta à cette époque et dont l'influence se retrouve dans plusieurs des récits regroupés ici. Délaissant le registre contemporain sans renoncer à parier de son époque, Shohei Kusunoki s'attache à décrire avec justesse la vie du peuple, tout en lui insufflant une dimension épique. Au travers de genres aussi codés que le conte traditionnel ou le récit de samouraï, il décortique l'ambiguïté des rapports humains. Mettant à nu les sentiments qui unissent les êtres, les raisons pour lesquelles ils s'attirent et les malentendus qui les séparent, Shohei Kusunoki parvient, à travers un style limpide, à exprimer ce qui ne l'est pas. Un auteur immense qu'il est urgent de redécouvrir et de célébrer. Shohei Kusunoki est né le 17 janvier 1944 à Tokyo. souffre très jeune de graves problèmes cardiaques qui l'éloignent de l'école et le contraignent à rester le plus souvent inactif. C'est pendant : ces longues journées d'école buissonnière forcée que le jeune Shohei développe son intérêt pour les mangas, qu'il loue dans les librairies de prêt de son quartier. Il fonde un fanzine avec quelques ara qui aspirent comme lui à devenir mangakas. Ses auteurs favoris sont alors Tokao Saitô (Golgo 13, Glénat) ou Hiroshi Hirata (L'Ame de Kuydo, Akato). Mais son admiration se concentre plus particulièrement sur le grand Sanpei Shirato (Kamui-den, Kana), dont Shohei Kusunoki deviendra l'assistant en 1961, à dix-sept ans. Il publie ses propres histoires en tant qu'auteur à partir de 1964, notamment dans la revue Garo où il portage ne saine émulation auprès de Shin'ichi Abe (Un Gentil Garçon, Cornelius), Yoshiharu Tsuge (anthologie en sept volumes chez Cornelius) et Susumu Katsumata (Poissons en eaux troubles, Le Lézard noir), avec lequel il partagera un véritable compagnonnage. Cette carrière prometteuse est malheureusement interrompue par la maladie, qui le rattrape pendant l'été 1973.Il décédera l'année suivante à l'âge de 30 ans, avant que ne soient publiés les recueils qui lui valent le souvenir ému de ses admirateurs, dont nous espérons que cette traduction accroîtra le nombre.

06/2020

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Pléiades

Oeuvres. Réunit Au revoir et merci ; La gloire de l'Empire ; Au plaisir de Dieu ; Histoire du juif errant

"Je suis, à ma façon, un amateur d'histoire, un spectateur du bon Dieu. Dans la mesure de mes moyens, j'étais, j'essayais d'être, je suis toujours ou j'essaie d'être le témoin du temps qui passe et de ma propre vie. C'était l'ambition avouée de La Gloire de l'Empire et d'Au plaisir de Dieu. Au revoir et merci n'avait pas d'autre sens. Est-ce qu'il y a rien d'autre à faire, pour un écrivain, pour un homme, que de s'efforcer de comprendre notre monde et sa vie ? Est-ce qu'il existe d'autre tâche pour moi que de balancer mon fanal le long des trains étincelants du temps qui nous emporte ? Je suis une espèce de lampiste de l'histoire. Je suis une espèce d'agent secret de Dieu. Peut-être, un jour, tremblez, bonnes gens ! je m'en expliquerai à nouveau." Jean d'Ormesson, Au revoir et merci, préface de 1976. Comme on lui demandait un jour s'il n'avait pas été tenté de varier son style, Jean d'Ormesson répondit qu'il était au contraire heureux d'avoir pu rester identique à lui-même. "C'est pour cela, précisait-il, que vous retrouverez, par clin d'oeil et comme une marque de fabrique, dans chacun de mes livres un passage d'un livre précédent." Le lecteur découvrira ces discrets rappels dans les quatre ouvrages ici réunis et dont, c'est la première vertu d'un tel recueil, l'unité saute aux yeux : la préoccupation essentielle de l'auteur et de ses personnages, le trait commun à toutes les histoires auxquelles ceux-ci donnent vie (récit d'une jeunesse, histoire d'un Empire, histoire d'une famille, histoire sans fin des pérégrinations du Juif errant), c'est le temps. Le temps qui dure, le temps qui passe, celui contre lequel on remporte parfois des victoires plus ou moins éphémères : "Il n'y a qu'une chose sous le soleil qui mette un terme, pour un temps, à l'écoulement perpétuel : c'est l'amour." Entré en littérature pour des raisons (selon lui) "douteuses", Jean d'Ormesson a construit une oeuvre sur le "mélange du temps historique et du temps individuel", en héritier de Chateaubriand ("Chaque âge est un fleuve qui nous entraîne...") mais aussi, peut-être, de Borges : "La croyance générale a décidé que le fleuve des heures, le temps, s'écoulait vers l'avenir. Imaginer un sens contraire n'est pas moins raisonnable et en tout cas plus poétique." Etabli en lien avec l'auteur, préfacé par Marc Fumaroli, ce volume propose en outre, grâce à Bernard Degout, des notices retraçant la "carrière" des ouvrages inscrits à son sommaire, et de nombreux documents aujourd'hui inaccessibles, comme le magnifique article par lequel Jacques Le Goff salua en 1971 La Gloire de l'Empire, "oeuvre pionnière" marquant la naissance de "l'histoire-fiction".

04/2015

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Religion

Thérèse de Lisieux

Le centenaire de Thérèse a vu éclater un certain nombre de différends sur sa vie et ses écrits. J. -F. Six et R. Laurentin s'étaient opposés publiquement dans Paris-Match et ailleurs. Ils n'ont pas voulu en rester là. Hommes de dialogue, persuadés qu'une confrontation vaut mieux que la polémique et que la lumière de Thérèse porte en elle les chances de toutes les conciliations, les deux auteurs se sont rencontrés devant un magnétophone les 4-6 juillet et le 24 août 1973. Ils ont confronté leurs perspectives sur les questions controversées : le père et la mère de Thérèse, son milieu, le substrat psychanalytique, l'édition des Derniers Entretiens, la nuit de la foi de Thérèse, son actualité, etc. Ils ont tenté de faire converger leurs lumières sans faire cadrer leurs perspectives, d'élargir le débat plutôt que de l'étriquer. Le résultat est extraordinairement positif. La physionomie de Thérèse prend un nouveau relief. Ce dialogue est un bilan des travaux du centenaire et une prospective des recherches en cours : ce qui reste de documents à dévoiler, à éditer ; ce que l'éclairage interdisciplinaire des diverses méthodes scientifiques peut encore apporter ; l'actualité de Thérèse et ce que réserve encore son mystère. Les questions disputées se trouvent réglées parce qu'elles sont éclairées et situées. En terminant, J. -F. Six et R. Laurentin ont pu se poser mutuellement la question : Pour vous, comme homme de foi, qui est Thérèse ? Que représente-t-elle ? Ce livre tonique est à la fois un bilan et un programme au plan de la recherche et de la vie personnelle. Il atteste la fécondité des conflits bien surmontés, et surtout les dimensions méconnues de Thérèse de Lisieux qui reste une source pour notre temps. Jean-François Six Responsable national du Service Incroyance/Foi, consulteur, à Rome, au Secrétariat pour les non-croyants, docteur ès lettres et docteur en théologie, professeur à l'Institut catholique de Paris. S'est attaché à étudier d'un côté l'athéisme contemporain et de l'autre les mystiques contemporains : Charles de Foucauld, Antoine Chevrier, par exemple. C'est dans ce projet d'ensemble que se place son étude en deux volumes sur La véritable enfance de Thérèse de Lisieux et Thérèse de Lisieux au Carmel (Seuil, 1972 et 1973) ; J. -F. Six s'est attaché à montrer quelle révolution spirituelle radicale Thérèse de Lisieux accomplit par rapport à la mystique de son époque et à quel point cette sainte a saisi par avance, avec un sens prophétique extraordinaire, ce que Paul VI a appelé le problème le plus grave de notre époque : l'incroyance. René Laurentin Professeur à l'Université catholique d'Angers. Auteur de Thérèse de Lisieux. Mythes et réalité (Beauchesne). Sa thèse de doctorat ès lettres et ses travaux d'avant le Concile ont élargi les horizons de la "mariologie" préconciliaire, pour faire resurgir le vrai visage de la Vierge Marie, à sa place dans l'histoire du Salut et dans la Communion des saints.

01/1973

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Création de site internet

Vue.js. Développement d'applications web modernes en JavaScript

Ce livre de la collection vBook se compose d'un livre de référence sur Vue. js pour développer des applications web modernes en JavaScript avec un framework progressif et d'un approfondissement sous forme de vidéo qui présente le développement avec Vue. js d'un jeu de rapidité et d'adresse. Livre Vue. js - Développement d'applications web modernes en JavaScript Alliant théorie et pratique avec ses nombreux exemples, ce livre sur Vue. js, framework JavaScript facile à prendre en main, s'adresse à tout développeur Front End désireux de développer des applications web fluides, dynamiques et réactives. Bien que des connaissances sur les langages HTML, CSS et JavaScript soient un plus pour appréhender la lecture de ce livre, un chapitre dédié à JavaScript permettra au lecteur d'être à jour des nouvelles syntaxes apparues ces dernières années. Après une introduction sur le concept de DOM virtuel et d'architecture MVVM dont Vue. js s'inspire, le lecteur passe rapidement à la pratique avec l'installation et la configuration des outils d'aide au développement. Il apprend à utiliser Vue. js sur un nouveau projet ou sur un projet existant et devient ainsi en mesure de manipuler le DOM d'une page web, de mettre en place les comportements attendus suite aux actions de l'utilisateur ou encore de gérer des styles CSS à l'aide des directives introduites par le framework. Un chapitre est également dédié à la création de formulaires dynamiques. Dans la suite du livre, l'auteur détaille la manière d'organiser son code en composants et d'architecturer une application en fonction de sa taille, en ayant notamment recours à la mutualisation du code. Le lecteur apprend également à utiliser l'empaqueteur de modules Webpack pour compiler et déployer une application en production. Ayant pris soin de rappeler les concepts de sécurité liés aux applications web (CORS, cookies, jetons JWT, attaques CSRF et XSS, protocole OAuth 2. 0), l'auteur explique ensuite comment consommer des API dans une application de manière sécurisée, d'abord sous la forme d'une API REST puis sous la forme d'une API GraphQL. Pour finir, le lecteur appréhende le routage avec Vue Router pour simuler les URLs de l'application dans un navigateur, ainsi que la centralisation de la gestion des données avec le plug-in Vuex. Vidéo Réalisation d'un jeu de rapidité et d'adresse avec Vue. js Cette vidéo s'adresse aux développeurs qui souhaitent concevoir un jeu de rapidité et d'adresse avec le framework JavaScript progressif Vue. js. Vous commencerez par créer une première instance de type Vue avant d'utiliser Vue. js pour interagir avec le DOM. Vous manipulerez ainsi différentes propriétés, méthodes, attributs ou directives pour initialiser la grille du jeu, modifier l'affichage des cases, compter le nombre d'essais restants ou encore afficher un message de félicitations. Puis, l'utilisation de propriétés calculées, d'écouteurs et de styles dynamiques vous permettra de tester toute la réac

09/2021

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Psychogérontologie

Vieillir solidaires

Des petites structures à taille humaine où chacun est partie prenante de l'organisation du quotidien, voilà l'option ! Ce livre de Marie de Hennezel et Tristan Robet prend la suite du best-seller L'aventure de vieillir de la psychologue et auteure paru chez Robert Laffont en 2022. En approfondissant l'une des préoccupations majeures des plus de 65 ans : rester une génération responsable et consciente, décidée à assumer son âge non pas comme un désastre mais comme une aventure. Or si cette génération ne veut pas peser sur ses enfants, elle ne veut pas non plus se laisser infantiliser si elle devient plus fragile, et à plus forte raison se laisser " placer " dans une institution. Pas question de se retrouver condamné à vieillir dans un cadre de vie qui ne correspond en rien à ce que l'on souhaite ! L'actualité récente - avec le scandale des Ehpad et la peur de la maltraitance - la conduit donc à réfléchir à d'autres formes d'habitats. Et l'idée de vieillir chez soi, mais avec des amis ou des personnes partageant les mêmes convictions, l'envie de former des communautés de personnes vieillissantes qui s'entraident fait son chemin. Des petites structures à taille humaine où chacun est partie prenante de l'organisation du quotidien, voilà l'option. Ainsi, alors que l'on constate un effritement de la solidarité inter-générationnelle - parce que les enfants vivent loin, avec des vies parfois difficiles - est en train d'émerger la notion de solidarité intra-générationnelle ! Ce livre raconte cette révolution et la rencontre de Marie de Hennezel avec le co-fondateur du Béguinage Solidaire, Tristan Robet. Convaincue par la philosophie de ce type de structures, qui va bien au-delà d'un projet immobilier pour les personnes vieilles, l'auteur de La mort intime et Croire aux forces de l'esprit offre à cet homme aux valeurs humanistes l'opportunité de raconter son projet de vie solidaire. Un projet auquel les premiers intéressés, les vieux, sont invités à participer en amont pendant plusieurs mois, avant même d'y emménager. Elle raconte sa propre découverte du " terrain ", sa rencontre avec les futurs habitants de Valognes et d'Arles, qui lui ont expliqué ce qu'ils voulaient partager : établir entre eux un contrat de non-abandon, se promettre un soutien moral commun et réciproque, vivre ensemble avec générosité, désintéressement et confiance... tout autant que marcher, jardiner, méditer, cuisiner, bricoler de concert. Autant de lignes de conduite qui renforcent et renforceront, chez chacun, des sentiments d'appartenance, de sécurité et continueront à donner du sens à l'existence. Le premier Béguinage Solidaire a ouvert en février 2023. D'autres chantiers sont engagés. Et d'ores et déjà, les demandes des collectivités affluent parce que " vieillir solidaire " fait partie de l'aventure. Et parce que la réponse au vieillissement va bien au-delà des questions de logement adapté ou d'habitat.

09/2023

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Actualité politique France

Islamophobie, mon oeil !

" Le terme islamophobie est mal choisi s'il doit désigner la haine que certains tarés ont des musulmans. Il n'est pas seulement mal choisi, il est dangereux. " Charb Rachid, Mourad et Younès se sont rencontrés dans un forum de discussion sur internet. Un jour, ils ont fait le choix de rompre avec l'emprise de leurs milieux et de couper avec leurs idéologies nauséabondes. C'est là que leurs ennuis ont commencé. Aujourd'hui, ils mènent une double vie, n'osant point afficher leurs convictions. La noble tâche d'enseigner dans une école à discrimination positive au coeur de Bruxelles vire au cauchemar. Dans cette institution, l'écrasante majorité des enseignantes musulmanes y sont voilées et celles qui ne le sont pas cheminent avec mille et une contraintes. Les enseignants qui ne sont pas musulmans sont systématiquement taxés de racistes s'ils émettent la moindre réserve sur le voile ou sur l'islam. A Bruxelles, il est plus facile pour un salafiste de déambuler dans la ville, affichant sans gêne les symboles de son orthodoxie, que pour un laïque musulman de boire un café en plein mois de ramadan dans certains quartiers fort communautarisés. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi n'aurait-on pas la possibilité d'avoir des sentiments personnels, une trajectoire personnelle, des choix personnels, de croire ou ne pas croire en Dieu, d'embrasser l'être désiré, dès lors qu'on est né musulman ? C'est cette histoire que Djemila Benhabib souhaite vous raconter, à travers les témoignages de laïques ayant un héritage musulman. Le constat que ces témoins directs dressent de la poussée de l'islam politique est plus que préoccupant. Dans notre pays comme ailleurs en Europe, l'islamisme avance à bas bruit, dévoilant au grand jour la fragilité de nos démocraties. Du point de vue d'une certaine gauche identitaire, critiquer l'islam revient à stigmatiser les musulmans (considérés comme un bloc homogène), et le facteur culturel invoqué incite à moduler les droits et libertés pour les rendre " compatibles " avec l'idée qu'on se fait de " l'identité musulmane " . De l'autre côté, l'extrême-droite a trouvé un boulevard pour s'emparer de ces sujets " chauds " et démontrer l'échec de l'intégration musulmane. Une voix manque cependant à l'appel : celle des laïques musulmans. Rien n'est fait pour accueillir leur parole dans l'espace public. Bien au contraire, tout est mis en place pour les dissuader de s'exprimer. La marche arrière est enclenchée. Jusqu'où ira-t-on dans nos compromissions, dans nos " accommodements raisonnables " , face à ce qu'on pourrait, désormais, appeler " le droit de ne pas être dérangé " ? La critique de l'islam politique ne relève pas du racisme. Il faut résister à cette imposture pour sortir de la confusion. " Djemila Benhabib " Un nouveau mot a été inventé pour permettre aux aveugles de rester aveugles : l'islamophobie. " Salman Rushdie

04/2022

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Histoire de France

Emile Masqueray et la crise allemande de la pensée française dans l’Algérie coloniale. Suivi de Emile Masqueray - Formation des cités chez les populations sédentaires de l’Algérie (Kabyles du Djurdjura, Chaouïas de l’Aurès, Beni Mezab)

On dispose de grands livres sur l’histoire de la IIIe République en France et de quelques bonnes études de l’histoire de l’Algérie coloniale à la même époque. D’un côté, l’Algérie coloniale est envisagée comme une sorte d’annexe d’une histoire nationale qui ne la concerne pas vraiment. De l’autre, la France apparaît tel un arrière- plan lointain. Comme si les historiens n’avaient jamais réellement pris la mesure que, durant ces années, l’Algérie c’était la France ! En proposant de reconsidérer les trois premières décennies de l’histoire de la IIIe République vue de l’Algérie, Alain Mahé vient combler un vide, puisqu’aucune recherche n’a examiné les modalités particulières selon lesquelles la République coloniale affronta La crise allemande de la pensée française (1870-1914), analysée par le maître ouvrage de Claude Digeon. Or, la crise ouverte par la défaite de Sedan — crise indissociablement morale, intellectuelle et politique —, s’est déclinée en Algérie de telle façon que la République s’est mise en contradiction avec elle-même, comme elle ne l’a probablement jamais été aussi clairement ailleurs. Alain Mahé prolonge ici l’enquête de Claude Digeon en s’attachant à l’oeuvre d’Emile Masqueray (1843-1894). Anthropologue, chroniqueur politique et écrivain, l’intérêt des analyses de Masqueray réside dans leur manière d’affronter systématiquement ces contradictions. Directement impliqué dans la politique coloniale et personnellement lié à l’équipe de Jules Ferry, Masqueray a été l’initiateur et le maître d’œuvre de la politique scolaire en Kabylie. Ce qui l’a conduit à entrer en conflit tant avec le gouvernement colonial qu’avec le rectorat d’Alger, à tel point que ses amis politiques — qui avaient besoin des voix des élus républicains « opportunistes » d’Algérie — lui retirèrent précocement leur soutien. À l’épreuve de ses échecs, seul son projet intellectuel — un comparatisme méthodique entre les cités de l’Antiquité et les cités berbères qu’il promouvait en tant que directeur de l’Ecole d’Alger — lui a permis de rester cohérent avec lui-même. Comme si l’opiniâtreté de Masqueray à tenir la position intenable de républicain colonialiste expliquait l’audace de ses propositions scientifiques. Or nous sommes toujours redevables de ce projet d’anthropologisation de l’Antiquité que Fustel de Coulanges impulsa le premier avec La cité antique (1864). Alain Mahé a réuni tous les éléments d’un dossier qui permet de se représenter ce qu’a été la crise allemande de la pensée française dans l’Algérie coloniale : la réédition de la thèse de Masqueray (1886) ; une sélection de ses chroniques politiques dans le Journal des débats ; des bio-bibliographies. Un cahier d’une trentaine de magnifiques photographies de la Kabylie, prises par Jean Geiser — le célèbre photographe d’Alger — qui accompagna Masqueray dans ses enquêtes en 1882-1883, enrichit ce dossier. 

07/2020

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Littérature française

Le cratère

Dans un hôtel de vacances, en pays méditerranéen, une femme vieillissante retrouve, par hasard, son ex-mari, plus jeune qu'elle. Il est avec sa nouvelle femme. Elle décide alors, tout en se promettant d'éviter qu'il la reconnaisse, de lui écrire régulièrement des lettres qu'elle ne lui enverra pas, qu'elle entassera dans son tiroir : elle espère par ce biais combler un peu le vide effrayant de son départ, il y a dix-huit ans. Elle renoue donc un dialogue au jour le jour, faux puisqu'elle est seule à parler, mais rassurant dans la mesure où elle n'a pas à craindre le mépris, peut-être, de l'homme qu'elle aime toujours. Elle se persuade alors que la force de son amour est suffisante pour lui ramener son jeune mari. Comment ? Par la puissance mystérieuse qui peut émaner des mots. Qu'ils soient entassés dans un tiroir non seulement ne doit pas gêner mais, au contraire, aider la passion qu'elle a mise en eux. Et cette passion libérée, dans l'air en quelque sorte, devra l'atteindre, lui, par les lois même du destin. Les grands cataclysme ne sont-ils pas dus - entre autres - à des courants mystérieux ? Elle y croit - ou feint d'y croire - au point de nier tous les obstacles qui se dressent, surtout ceux qui se rattachent aux " lois de la nature ", ou à la vraisemblance. Pour elle le surhumain dévore l'humain. Elle apprend alors que son ex-mari tient son journal et, soudoyant le personnel, elle réussit à le lire. Ce qu'elle découvre la renforce dans son sentiment : il n'est pas heureux, il écrit des romans ratés, il vit aux crochets de sa jeune femme, toutes déchéances que, pense-t-elle, avec moi il aurait évitées. Pourtant rien ne se produit et, dans un accès de rage, voulant détruire ce cahier, elle se blesse gravement aux yeux. Pour continuer à dicter ses lettres, elle s'adressera à une amie de fraîche date, Barbara, qui accepte de rester à son chevet et de retranscrire tout, puisque seul ce " tout " peut provoquer l'explosion. Barbara continuera d'ailleurs à lui lire le journal, dont elle ne peut plus se passer, de son ex-mari. Mais l'héroïne aveugle et " aveuglée " met en doute la bonne foi de Barbara. Lit-elle le vrai journal ? Prend-elle bien en note les lettres qu'elle lui dicte ? Dans un dernier sursaut, elle tente de ramener les fils épars de la vie : on croit toujours les couper alors qu'ils vous étranglent... Le lecteur du Cratère baignera dans un étrange " climat " et il admirera comment jamais ne faiblit l'exaspération de la femme amoureuse. C'est, entre tous, un personnage vrai, qui donne au roman sa force. oeuvre singulière et attachante, le Cratère fera dire de Boris Schreiber qu'il est un romancier du tragique.

09/1975

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Pléiades

Au coeur des ténèbres et autres écrits

Octobre 1899. Joseph Conrad redoute la stérilité : "Il n'y a rien à montrer finalement. Rien ! Rien ! Rien !" Il se croit guetté par le néant, alors qu'il n'écrit que des chefs-d'oeuvre. Six mois plus tôt, Au coeur des ténèbres a commencé de paraître en revue ; la rédaction de Lord Jim sera achevée l'année suivante ; Typhon suit de près. De quoi Conrad se méfie-t-il donc ? Des "obscures impulsions" de l'imagination. "Je veux considérer la réalité comme une chose rude et rugueuse sur laquelle je promène mes doigts. Rien de plus". Il lutte pour rester à la surface, mais il a beau s'en défendre, les joyaux de son oeuvre viennent des profondeurs. Né en Ukraine polonaise, sous domination russe, puis "adopté par le génie de la langue" anglaise, Conrad sillonne les mers durant une vingtaine d'années. Il a trente-sept ans quand paraît son premier roman. Son oeuvre est impensable sans cette première vie passée à naviguer. Il s'est pourtant insurgé contre l'étiquette de "romancier de la mer" qu'on lui accolait. Ses navires sont surtout des dispositifs expérimentaux concentrant, dans un huis-clos en mouvement, les expériences humaines les plus aiguës. Fidèle au "plaisir de lire" , on objecterait à bon droit que Conrad est malgré tout un romancier d'aventures. Il est vrai que ses personnages sont tantôt confrontés à des tempêtes formidables, tantôt à une "immobilité mortelle" . ll leur arrive encore de trouver une mort brutale dans des contrées hostiles. Mais cela ne fait pas de l'oeuvre romanesque de Conrad un divertissement épique. Si l'héroïsme y est souvent introuvable, on y rencontre en revanche la trahison, l'enfer des âmes folles et l'impossible rachat. Sans oublier l'absurdité de la condition humaine. Au-delà de ses thèmes, la modernité de l'oeuvre de Conrad tient à l'extrême audace de la narration. Ses romans sont portés par des voix - celle de Marlow, bien sûr, mais ce n'est pas la seule -, et les récits sont savamment entrelacés, déjouant ainsi le piège des continuités arbitraires. Son oeuvre aussitôt traduite en France suscita l'engouement. Chose rare, La NRF lui consacre un numéro d'hommage quand, en 1924, il disparaît. L'année précédente, la même revue avait célébré Proust. Cest dire l'importance qu'avait déjà Conrad pour ses contemporains les plus avertis. Aujourd'hui plus que jamais, il est "l'un des nôtres" . Depuis Le Nègre du "Narcisse" (1897), manifeste artistique dont l'ambition est de pouvoir justifier son "existence à chaque ligne" , jusqu'au plus grand roman (ou "confession") de la dernière période, La Ligne d'ombre (1917), ce volume propose une traversée des trois décennies couvertes par son oeuvre. Chaque escale est indispensable. On regarde parfois vers la mer, parfois vers la terre, parfois dans les deux directions. L'intranquillité conradienne demeure inébranlable dans la tourmente. Bienheureux les lecteurs qui en feront leur boussole.

09/2017

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Histoire de France

L'énigme du massacre de Katyn. Les preuves, la solution

Avril 1943 : trois mois après la défaite nazie à Stalingrad et alors que la Wehrmacht reflue vers l'ouest, Joseph Goebbels annonce que l'armée allemande a exhumé à Katyn, prés de Smolensk, un charnier contenant plusieurs milliers de prisonniers de guerre polonais. Souhaitant sans doute ainsi diviser le camp allié, il impute ces massacres aux Soviétiques en les datant du printemps 1940, soit avant l'invasion allemande du 22 juin 1941. Dès le début, le rapport nazi, concocté visiblement à la va-vite, présente des incohérences, notamment le fait que les douilles des balles retrouvées sont de marque allemande. Les Soviétiques récusent aussitôt les allégations allemandes ; le gouvernement polonais en exil à Londres, en revanche, s'empresse de valider la version nazie. Septembre 1943 : ayant reconquis la région de Smolensk, les Soviétiques entament une contre-enquête ; ce sera le rapport Bourdenko qui atteste du fait que les Allemands ont capturé ces prisonniers de guerre polonais après l'invasion de l'URSS et les ont exécutés en 1941. Des documents trouvés sur les cadavres, postérieurs au printemps 1940, sont ainsi présentés aux observateurs internationaux. La propagande de Goebbels devient néanmoins, surtout à partir du maccarthysme, un dogme anticommuniste de la guerre froide. En 1992 les antisoviétiques exultent lorsque Boris Eltsine remet ou gouvernement polonais un dossier secret attestant prétendument de la culpabilité des Soviétiques. Dès 1995, ce rapport est néanmoins invalidé par des enquêteurs russes indépendants, qui montrent notamment que le tampon utilisé sur rune des lettres contenues dans le dossier secret est celui du PCUS (nom du parti communiste à partir de 1952), alors qu'en 1940 le parti portait encore le nom de Parti communiste pansoviétique (bolchevik). C'est ce tampon pour le moins anachronique que nous reproduisons en couverture du présent livre au-dessus du cartouche de titre (voir aussi la légende de l'illustration de cette couverture en page 2). On aurait pu en rester là, n'eût été la découverte faite, en 2011 d'un charnier à l'Ouest de l'Ukraine à Volodymyr-Volynskyï. Le site présente des balles allemandes datées de 1941, porte la marque indéniable des méthodes utilisées par le SS Jeckeln et contient les dépouilles de femmes exécutées avec leurs enfants — alors que les Soviétiques, contrairement aux nazis, n'ont jamais, nulle part, exécuté d'enfants. Mais on y trouve aussi deux badges de policiers polonais qu'on avait présentés comme ayant été tués lors des massacres de Katyn et enterrés à 1 200 kilomètres de là. Cela atteste du fait que les prisonniers de guerre polonais n'ont pas été exécutés en 1940 mais ont été capturés puis assassinés par les nazis après l'invasion de 1941. La thèse de la culpabilité soviétique à Katyn s'effondre. Dans ces conditions, une question se pose : continuera-t-on encore longtemps d'enseigner dans nos écoles la propagande de Joseph Goebbels ?

12/2019

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Littérature étrangère

Une fille facile

"Quand tu prononces un mot comme celui-ci, tu ne peux plus faire marche arrière. Fais comme s'il ne s'était rien passé. C'est plus simple comme ça. Plus simple pour toi". Emma a dix-huit ans, c'est la plus jolie fille du lycée. En plus d'être belle, elle est pleine d'espoir en l'avenir. Cette nuit-là, il y a une fête, et tous les regards sont braqués sur elle. Le lendemain matin, ses parents la retrouvent inanimée devant la maison. Elle ne se souvient de rien. Tous les autres sont au courant. Les photographies prises au cours de la soirée circulent sur les réseaux sociaux, dévoilant en détail ce qu'Emma a subi. Les réactions haineuses ne se font pas attendre ; les gens refusent parfois de voir ce qu'ils ont sous les yeux. La vie d'Emma est brisée ? Certains diront qu'elle l'a bien cherché. " Un roman essentiel, à mettre entre toutes les mains. " The Guardian" Un livre foudroyant, éclairant et incontournable sur la culture du viol. " Elle " Courageux et incroyablement bien mené. " Irish Times" Aussi fascinant qu'essentiel. " New York Times Extrait : "- Emma. (Elle se racle la gorge et reprend plus fermement.) Emma. J'ai surpris deux élèves de troisième en train de regarder des photos indécentes sur Facebook. Les os de mon squelette se déplacent, se resserrent comme une cage autour de mon coeur, en exprimant tout l'air que j'ai dans les poumons. - Est-ce que vous voyez de quoi je parle ? poursuit-elle. Tous les murs s'effondrent. Tombent en miettes. (Chair rose. Jambes écartées de force.) Mon corps ne m'appartient plus. Ils ont gravé leur nom partout dessus. Emma la Salope. - Oui. Ce mot est comme une limace sur ma langue, épais et baveux. - Est-ce que vous comprenez pourquoi je m'inquiète ? J'ignore pourquoi elle ne se contente pas de m'annoncer que je suis virée, que je devrai aller dans l'une de ces boîtes privées en ville pour passer mon diplôme, et que je ne pourrai sans doute pas rester là-bas non plus, parce qu'il y aura quelqu'un qui a une amie d'amie de Ballinatoom, et elle enverra le lien vers la page, cette page, avec toutes ces photos et tous ces commentaires, toujours plus nombreux à chaque seconde qui s'écoule. C'est comme un incendie de forêt, hors de contrôle, qui m'embrase sur son passage. Ne les lis pas. Ne les lis pas. (Certaines personnes méritent qu'on leur pisse dessus.) Dans le nouveau lycée, il y aura les mêmes chuuut quand j'entrerai dans une pièce, les mêmes rangées d'yeux rivés sur moi, les mêmes silences qui se creuseront quand je passerai devant une table, les mêmes éclats de rire quand je partirai. Cette pensée me donne envie de m'allonger, m'endormir et ne plus jamais me réveiller".

05/2018

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Sciences politiques

Oeuvres. Volume 1, Les prisonniers de guerre devant la politique ; Aux frontières de l'Union française ; Présence française et abandon ; La Chine au défi

Enfant du premier vingtième siècle, leader politique du second, François Mitterrand (1916-1996) fut un homme de culture. La littérature fut pour lui une passion, et il fera de l'écriture une activité de chaque instant. Arme politique tout autant que reflet d'une plume au style singulier, les textes mitterrandiens témoignent d'un homme et d'une époque. Il fallait les contextualiser pour offrir au lecteur d'aujourd'hui une analyse historique, ce à quoi cette édition des oeuvres, fruit d'un travail de plusieurs années mené par une large équipe de spécialistes, s'attache. Dans ce premier volume, se trouvent réunis Les Prisonniers de guerre devant la politique (1945). François Mitterrand, 29 ans à peine, retrace, au sortir de la guerre, l'histoire des prisonniers dans la captivité puis dans la Résistance. Dans cette histoire, il raconte la sienne, son expérience de la captivité, son rôle dans la genèse et le développement de la résistance "P.G." jusqu'à la Libération. C'est aussi un livre programmatique. La guerre terminée, se pose le problème du retour et de la réinsertion professionnelle et sociale des prisonniers rapatriés. L'enjeu est grand, cette force de près de deux millions d'hommes est en passe de devenir l'une des plus importantes du pays. Mitterrand veut avec ses amis en rester à la tête. Il doit alors séduire et convaincre pour rassembler, C'est, entre les lignes, l'ambition de son livre. Un livre politique donc. Le premier. Aux frontières de l'Union française (1953). La guerre d'Indochine dure depuis sept ans, le différend tunisien depuis deux ans, le Maroc réclame une réforme du statut de Protectorat. La France se doit de concilier la reconnaissance d'une évolution inévitable et le maintien de sa présence. Partout où s'élabore un monde nouveau, notre pays doit agir en sorte de garder sa place. A ces vastes problèmes, Mitterrand apporte des solutions. Celles qu'il préconise pour la Tunisie et l'Indochine ne manqueront pas de provoquer des réactions, bien que l'auteur se soit gardé de toute polémique. Comme Clemenceau, qu'il cite en épigraphe, il s'est proposé de servir à la fois son pays et la vérité. Présence française et abandon (1957). Hanoï, Saigon, Rabat, Tunis, capitales d'Etats indépendants, symbolisent le terme de la tragique aventure vécue par la France en ces années cinquante. Les gouvernements successifs, pour avoir voulu tout ignorer afin de tout maintenir, ont d'abord tout compromis pour tout perdre enfin. Mitterrand fut intimement lié au déroulement des événements dont il fait l'analyse. La Chine au défi (1961). Reprise de cinq articles publiés dans L'Express entre février et avril 1961, La Chine au défi est l'unique récit de voyage du corpus mitterrandien et l'une des pièces les plus méconnues : un tableau de la Chine Populaire en pleine mutation révolutionnaire.

01/2016

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Science-fiction

Camp Zéro

Amérique du Nord, 2049 : les températures atteignent des niveaux intolérables, l'industrie pétrolière s'est effondrée et chaque enfant est doté d'un implant lui permettant de rester connecté en permanence. Les plus fortunés habitent dans la Cité flottante, une île artificielle, tandis le reste de la population continentale lutte pour survivre. Embauchée comme hôtesse dans un club très privé de la Cité, Rose pense se diriger enfin vers un avenir meilleur. A White Alice, une station de recherche datant de la guerre froide, des combattantes hautement qualifiées mènent une mission de surveillance climatique. Mais les termes de cette mission deviennent de plus en plus étranges au fil du temps... Dans le Grand Nord canadien, Camp Zéro se construit peu à peu. Profitant d'un climat encore vivable, cet endroit doit marquer l'avènement d'une nouvelle communauté, d'une nouvelle façon de vivre. Pour Grant, c'est l'occasion d'expier le sinistre héritage de sa famille. Chacun suivant ses propres objectifs, à qui faire confiance ? Accepter l'amour pourrait-il s'avérer le choix le plus radical ? Palpitant, captivant et d'une inquiétante clairvoyance, ce roman déjà acquis dans une dizaine de pays et bientôt adapté à l'écran parle du monde que nous avons bâti et du chemin qui reste à parcourir. " Un récit audacieux et habile. Situé dans un avenir proche, il entre en résonance non seulement avec notre présent mais aussi avec de grandes questions liées à la condition humaine : migrations, poids du passé, catastrophes climatiques, inégalités de genre, construction de soi. Page après page, la prose de Sterling brille d'inventivité. Une oeuvre importante. " Ha Jin, La Longue Attente " Une féroce évocation des effets dévastateurs du réchauffement climatique. Tour à tour terrifiant et fascinant, un roman qui rappelle Blade Runner voire Mad Max pour l'intensité du récit et la volonté de survivre à tout prix, avec en prime une description réjouissante de la force des femmes. " Erica Ferencik, Girl In Ice " Passionnante histoire de survie dans un monde de ravages climatiques, Camp Zéro explore un avenir où se côtoient à parts égales fureur et résilience. Ce remarquable premier roman transporte le lecteur dans un paysage gelé où éclatent conflits de classes et de genres, et où les femmes ne doivent compter que sur leur propre force pour survivre. Ce récit puissant et visionnaire hantera l'esprit du lecteur bien après la dernière ligne. " Laura Maylene Walter, Body of Stars " Dans ce tour de force à la fois terrifiant et captivant, Michelle Min Sterling réécrit les réalités de notre présent, les dangers qui nous guettent et le destin qui nous attend, à travers une bouleversante histoire de loyauté, de trahison et, au final, d'amour. Les rebondissements, sombres ou lumineux, ont entretenu parfois ma fureur, parfois mon espoir, mais m'ont surtout tenue en haleine jusqu'à la dernière ligne. " Nancy Jooyoun Kim, The Last Story of Mina Lee

04/2023

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Littérature française

Rhett

Un jour ou l'autre, puis, un jour après l'autre, un auteur, son héroïne et ses personnages vivent ensemble. Dorment ensemble, se réveillent ensemble puis dans des pages poussiéreuses finissent ensemble pour l'éternité, au fond d'un grenier... Qui des uns ou des autres apprend la vie ?? Qui des uns ou des autres n'arrivent pas à exprimer les sentiments ?? Qui anéantira l'autre qui ne peut y répondre ?? L'auteur Bess bien que protégée par l'amour fou de son mari Rhett, ira au bout de son roman comme au bout de ce combat qu'elle livre sans merci à Flora, surnommée "la tempête ? ". Sous les doigts de Bess, la tendresse, la jalousie, la vanité, la folie, la mort... , la vie, trop effleurées se vengent... Derrière la porte qu'il a volontairement claquée un peu plus fort que d'habitude, Rhett entend Bess frapper à nouveau sur son clavier avec acharnement et hardiesse car une quelconque défaillance de sa part déclencherait maintenant un déraillement du train, un dérèglement de ce roman en route. Flora... Ah... Oui ! C'est joli, ça, Flora ! Elle aurait pu aussi s'appeler "Epi de blé" , car elle aime ondoyer au gré du vent. Mais elle espère son souffle comme un comédien sans mémoire. Puis, soudain, un sentiment bizarre, entre l'effroi et une solide obstination à rester bien blottie, s'empare d'elle. La parcourt, puis, peu à peu, l'enveloppe d'un voile invisible prétendu protéger délibérément sa pudeur comme si elle allait être mise à mal. Plus que cela, la prémunit d'une sorte de carapace. Ainsi baptisée, cuirassée, Flora va quitter un lieu dans lequel elle ne redoute rien, pour un autre sûrement redoutable... Jusque-là, quelque part, impalpable, elle va prendre corps. Frêle et sauvage, elle se sent curieusement, tout de suite, gonflée de hardiesse et de courage. Bess est là tout près d'elle. Elle l'entend respirer. Ses yeux brillants la transpercent. Ses mains très longues aux ongles affûtés ondulent devant elle comme des tentacules et l'effarouchent. Au bout de celles-ci ses doigts s'agitent en petites pressions décidées et rythmées sur le clavier. Les mots, les phrases qu'ils expulsent sur l'écran de Bess donnent naissance à ses personnages. D'abord un peu floue aux lignes incertaines puis de plus en plus nette, une femme jaillit comme une sirène hors de la mer. Bess, éclaboussée, mouillée, est ravie de son accouchement. Flora est née, elle est maintenant la créature de Bess. Son évolution n'appartient qu'à Bess. Sa mutation se fera sous les doigts de Bess qui va veiller de près à ce que celle qui va incarner l'héroïne de son ouvrage, contribue à faire, de cette évolution, un succès de plus, au titre prometteur qui porte son prénom "Une tempête nommée Flora" .

05/2017

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Droit pénal

Prostitutions de mineures. Trouver la juste distance

La prostitution des mineures, telle qu'elle est observée en ce début de XXIe siècle en France provoque une importante émotion et une mobilisation des services publics. Les professionnels confrontés à ces pratiques font état d'importantes difficultés dans l'accompagnement des mineures impliquées. Elles leur renvoient leur incapacité à comprendre ce qu'elles vivent, l'existence d'un fossé générationnel ou encore leur dramatisation d'une activité qu'elles considèrent comme anodine. De leur côté, les professionnels disent la difficulté qui est la leur à prendre de la distance avec des pratiques qui peuvent être très violentes, mais également avec la réaction de rejet que peut susciter le discours souvent très cru des mineures, voire leurs multiples provocations et la mise en échec de toute proposition d'accompagnement. Dès lors, nous avons fait le choix d'approcher cette réalité par la voie académique en procédant à son analyse via les différents champs disciplinaires concernés. Or ceux-ci sont nombreux, que l'on pense au droit, aux politiques publiques, à la psychologique, la sociologie, etc. L'? expression "Trouver la juste distance" entend faire état de la difficulté de se situer entre les deux écueils auxquels pousse l'étude de cette activité. Le premier est celui d'une trop grande proximité avec les jeunes concernées, proximité qui peut conduire à un phénomène d'identification, de grande empathie. L'? identification est parfois évoquée par les professionnels qui confessent avoir une fille du même âge que celles qu'ils rencontrent dans leur activité professionnelle et qui ne peuvent s'empêcher de craindre pour cette dernière. En outre, les parcours de vie bien souvent très chaotiques, caractérisés par une succession de ruptures et d'abandon peuvent également déclencher une profonde empathie et la volonté de réparer les failles auxquelles les intéressées doivent se confronter. A l'inverse, une trop grande proximité peut générer une réaction de rejet face à celles qui revendiquent parfois s'épanouir dans la vente de leurs charmes et gagner dix fois plus d'argent que le professionnel qui tente laborieusement de créer avec elle une relation de confiance pour l'aider à faire un bout du chemin qui la conduira vers l'âge adulte. L'agressivité lorsqu'elle se retourne vers celui qui propose son aide, peut se traduire en violences, insultes et mise en échec des propositions éducatives. Pour réagir aux différents écueils possiblement rencontrés par ceux qui sont au contact des mineures prostituées, l'intellectuel peut s'abriter derrière les concepts pour mettre à distance toute la violence renvoyée par de telles situations. Tels sont les différents éléments ayant présidé à l'ambition de cet ouvrage de "Trouver la juste distance" . La quête de cette juste distance se fera, on l'a dit, par la mise en oeuvre d'une approche pluridisciplinaire, qui tentera de rester toujours vigilante à l'impératif de maintenir ouvert le dialogue entre les approches et les disciplines afin de susciter le passage vers l'interdisciplinarité.

05/2022

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Revues de psychologie

Enfances & psy N° 96/2023 : Silences

De nombreuses expressions incluant le mot silence jalonnent la langue française. Celles-ci résonnent dans des domaines divers tels que la musique, la loi, la religion, le scolaire, ou tout simplement au coeur de notre quotidien. "Silence, on tourne" , "la loi du silence" , "silence, s'il vous plaît" , "rompre le silence" . "Le silence est d'or" ou encore "un silence de mort" ... , ces deux expressions marquent les extrêmes des deux valences du silence : son côté positif, structurant et son côté néfaste, mortifère. Le silence n'est pas le vide, il est "une forme particulière de langage qui permet d'exprimer des choses inexprimables par les mots" (Lewis, 1977). Il y a des silences pleins, ceux qui vont donner tout leur sens aux propos qui les précèdent ou les suivent, des silences qui en disent long et des silences qui signent une fermeture. On distingue le silence imposé, le silence consenti et le silence voulu. Sauf circonstances particulières où le silence est requis, en démocratie l'adulte est libre de parler ou de se taire. L'enfant, lui, est sous la dépendance de ses parents ou des adultes qui s'occupent de lui, qui régulent plus ou moins sa parole et son silence. L'enfant apprend à les maîtriser : ne pas tout dire, savoir garder des choses pour soi, savoir taire ce qui peut blesser l'autre, savoir se taire pour écouter. Dans ce siècle de l'hyper-communication souvent futile, de la stimulation et du bruit permanent, quelle place pour le silence, la respiration ? Quels effets sur la construction psychique des enfants et des adolescents. On associe davantage le bruit à l'adolescence mais le tapage de celle-ci s'accompagne souvent d'un silence symétrique aux désirs de communiquer des parents... Comment considérer le silence de l'enfant ou de l'adolescent sommé de parler : à l'école, au collège, ou autre occurrence, au tribunal pour enfant ? Et le silence des adultes face aux questions de l'enfant ? Qu'en est-il du silence lorsqu'il fait partie de la symptomatologie, de la clinique ? Qu'en est-il également du silence dans le groupe thérapeutique ? Rester silencieux dans un groupe de parole... et pourquoi pas ? Dans les synthèses cliniques ou institutionnelles, quelquefois un ange ou un convoi d'anges passent, que signifie ce silence qui s'installe ? Quels conflits sous-jacents ? Comment dépasser ce symptôme institutionnel ? "Accueillir, accepter, consentir ; écouter le silence et scruter l'invisible - tels sont les plus hauts actes de l'attention et de la conscience que doivent accomplir les vivants" (Sylvie Germain). Les vivants sont soignants, parents, enseignants, magistrats, éducateurs, intervenants du monde de l'enfance. Ce silence, nous ne le percevons pas tous avec le même filtre auditif. C'est pourquoi, dans ce numéro d'enfance&psy, nous nous interrogeons sur les différentes formes de silence qui jalonnent la vie des enfants.

06/2023

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Romans historiques

Les Chroniques de Camelot Tome 1 : La Pierre céleste

Nous savons tous qu'Arthur a extrait l'épée de la pierre, qu'il a fondé Camelot, que les luttes de pouvoir ont fini par détruire ses rêves. Mais comment la légende est-elle née ? Avant Arthur, avant Camelot, la Bretagne est une contrée obscure et sauvage. Les citoyens romains qui y sont installés depuis plusieurs générations sont confrontés à un dilemme : quitter la province et regagner une société corrompue qui leur est devenue étrangère, ou endurer la violence des guerriers pictes et de l'envahisseur saxon. Mais que se passera-t-il lorsque les légions, dernier rempart de la civilisation romaine, se retireront ? Pour Publius Varrus et Caius Britannicus, une seule option possible : il leur faut rester, préserver les coutumes romaines dans ce qu'elles ont de meilleur, tout en inventant une nouvelle culture à partir des vestiges de l'ancienne. Ils donneront ainsi naissance à la légende. Car ces deux héros sont les arrière-grands-pères d'Arthur, et ils vont par leurs actes forger une nation... mais aussi une épée, nommée Excalibur. " Une admirable description des derniers jours de la Bretagne romaine et des débuts de l'époque légendaire du roi Arthur... Un récit énergique et bourré d'action. " The Register-Herald " Un superbe exemple de fiction historique, riche en détails et péripéties. " The Globe and Mail " Si vous vous êtes déjà demandé comment naît une légende, celle des origines de la Bretagne arthurienne telle que la traite Whyte ici va vous fasciner. " Brazosport Facts " Whyte offre un socle historique passionnant (et très plausible) aux légendes arthuriennes... Une aventure rythmée, faite de combats rapprochés, de trésors cachés et de péripéties ; un changement bienvenu par rapport aux autres oeuvres arthuriennes parfois si politiquement correctes dans leur respect de la vérité historique. " Locus " L'un des romans historiques les plus intéressants qu'il m'ait été donné de lire, et j'en ai lu beaucoup. " Marion Zimmer Bradley " Il aura fallu plus d'un siècle, mais nous disposons enfin d'une légende arthurienne telle que les corps d'armée en ont fait l'expérience éprouvante, brutale mais palpitante. " Torn Shippey, professeur émérite en littérature anglaise du Moyen-Age à l'université de Leeds " L'un des livres les plus importants portant sur les légendes arthuriennes. " Professeur Randy Lee Eickhoff, auteur de The Fourth Horseman " Les personnages bien campés et une scrupuleuse attention portée aux détails ne manqueront pas d'attirer les amateurs de légendes arthuriennes. " Library Journal " Des événements historiques traités avec un luxe de détails... une toile de fond plus captivante encore qu'un cadre imaginaire. " Hackensack Record " Si James Michener fut le maître des sagas grandioses, il a sans doute trouvé en Jack Whyte son digne successeur. " Calgary Herald " Le monde tel qu'il existait alors, le quotidien des peuples et les fondements d'un âge nouveau. Whyte a inscrit ses personnages mémorables dans un environnement fascinant. " The Ottawa Citizen

06/2022

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Comédie romantique et humorist

People we meet on vacation

Deux meilleurs amis. Dix road trips. Une dernière chance de tomber amoureux. Poppy et Alex n'ont absolument rien en commun. Il est grand, calme et aime rester chez lui avec un bon livre. Elle est petite, grande gueule, mordue de fêtes et de voyage. Pourtant, ils sont les meilleurs amis du monde. Depuis dix ans, chaque été, ils se donnent rendez-vous pour une semaine de vacances ensemble. Jusqu'à il y a deux ans, quand ils ont tout gâché... Coincée dans son train-train quotidien, Poppy ne rêve que d'une chose : retrouver son ami et leur traditionnel road trip estival. Lorsqu'Alex accepte de repartir avec elle, Poppy sait que c'est sa dernière chance de tout arranger entre eux. Mais après deux ans de silence, peuvent-ils vraiment faire comme si rien ne s'était passé ? La nouvelle reine de la comédie romantique revient avec un roman pétillant, qui vous laissera une douce impression de chaleur et de nostalgie, comme au retour des meilleures vacances. Le phénomène TikTok enfin traduit en France et bientôt adapté au cinéma ! " La force de People We Meet On Vacation réside dans l'humour des dialogues, l'intelligence des observations que le roman dresse sur la vie et dans la justesse des personnages. la fois drôles, maladroits et attachants, ils valent vraiment le détour. " The Wall Street Journal "L'autrice nous offre dans ce nouveau roman des dialogues pétillants, souvent à mourir de rire, en particulier les conversations entre Poppy et Alex. Le résultat final est un charmant hommage aux comédies romantiques classiques, qui apporte tout de même sa propre touche d'originalité. Une version moderne et réussie de Quand Harry rencontre Sally, qui coche toutes les cases du genre". Kirkus Reviews "J'ai absolument adoré cette comédie romantique des plus parfaites ! Emily Henry pourrait vraiment être la Nora Ephron de notre génération. Un page turner subtil et chaleureux". Sophie Cousens " Le talent d'Emily Henry pour créer une ambiance et des personnages attachants brille ici de mille feux. Un choix judicieux pour les lecteurs à la recherche de vacances d'été par procuration. " Publishers Weekly " Emily Henry est particulièrement douée pour l'écriture des dialogues. Le badinage entre Poppy et Alex est si naturel, dynamique et drôle que Shonda Rhimes elle-même en serait admirative. " The Associated Press "People We Meet On Vacation est une comédie romantique chargée de tension sexuelle, qui fait monter doucement la température. Alex et Poppy m'ont conquise, j'ai adoré voyager avec eux aux quatre coins du monde". Beth O'Leary "Une échappée drôle, tendre et sincère, que l'on aimerait faire durer toute la vie". Jodi Picoult " La nouvelle reine de la comédie romantique, Emily Henry, revient avec un roman pétillant, qui vous laissera une douce impression de chaleur et de nostalgie, comme au retour des meilleures vacances. " Lausanne Cités

06/2024

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Poésie

Le veilleur

La dédicace donne le ton : " à cet homme dont j'ignore le nom qui a sauvé ma famille en juillet 1944 à Vassieux-en-Vercors. " Sur le plateau du Vercors le 21 juillet 1944, " forteresse retranchée " de la Résistance, a lieu une attaque allemande par planeurs. Les habitants se réfugient dans les forêts près du village et des fermes. Traques, errances, poursuites à travers bois et grottes tristement célèbres. Le personnage du Veilleur est l'un de ces habitants. Le livre s'articule autour de la figure de cet homme. Un jour, le groupe qu'il accompagne est surpris par un commando. S'estimant trop vieux pour fuir assez vite, il décide de rester. Les soldats arrivent, le tuent et le laissent. L'errance continue pour le restant du groupe, tandis que le corps du Veilleur demeure où il est tombé. L'accalmie revenue, mi août, on entreprend de ramasser les morts pour les reconnaître et les enterrer. Quand on soulève son corps, on voit son empreinte qui reste fortement marquée sur la terre. On raconte qu'au printemps suivant, l'herbe pousse différemment sur l'endroit où avait reposé sa dépouille l'été d'avant. Et la silhouette du Veilleur dessinée par l'herbe apparaît distinctement sur le sol. A l'origine donc, il y a les événements de juillet 1944 et la famille de l'auteur à Vassieux. Il y a le paysage, la rudesse et l'aridité de ces montagnes des Préalpes que l'auteur déplace un peu plus au sud et rend plus méditerranéen, au Kosovo parce qu'à l'époque (1999) elle est encore sous le coup d'une violence qui évoque celle que subirent en 1944 les habitants du Vercors. L'ouvrage s'articule en trois parties, trois régimes d'écriture à des moments différents. Le premier " Je " relate l'émotion ressentie à visite de la nécropole de Vassieux. Le souvenir de cet homme remonte : " Il est mort et nous serons épargnés tous ses descendants que nous serons. " Ce premier texte traite de la soudaine prise de conscience du lien ou de la distance entre le " JE " de l'aujourd'hui de l'écriture et le " ON " qui a transmis l'histoire, ce " JE " et ce " ON " entremêlés font exister le récit poétique. Suivent des variations poétiques sur le temps et l'éternel retour. L'empreinte du corps de l'homme tué apparaît au printemps, s'estompe en été, disparaît à l'automne et revient au printemps suivant. Et les années se confondent, comme si le temps n'existait pas. Car toutes les guerres ont quelque chose de semblable. " Passé, présent, futur " sont mis en écho avec " printemps, été, automne " : trois fois douze fragments. Et il est aussi en rapport avec les événements actuels, une évocation de la mémoire, de l'exil, de l'exode des nombreux réfugiés qui ne savent où trouver une place et qui éternellement marchent sur les empreintes d'autres personnes mortes avant eux, qui avaient suivi des chemins similaires...

08/2018

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Littérature étrangère

Nashville chrome

Au début des années 1930, dans le sud de l'Arkansas, à Poplar Creek près de la frontière du Mississipi, Floyd Brown dirige une scierie. En plus des difficultés économiques qui touchent l'ensemble des États-Unis, les Brown sont confrontés à des problèmes domestiques : Floyd boit avec excès, travaille avec imprudence, et son fils cadet meurt accidentellement. Ses autres enfants, Maxine, Jim Ed et Bonnie, témoignent d'un talent musical exceptionnel. Plutôt que de jouer dans les bois, ils ont pris l'habitude de se produire dans les petits concerts et les " talent shows " du sud des États-Unis. Le frère et les deux soeurs se font bientôt connaître sous le nom de The Browns. Un impresario escroc, Fabor Robinson, leur fait signer un contrat auquel ils vont rester longtemps enchaînés. Ils connaissent un succès rapide. " Ils étaient aussi grands qu'Elvis ", à cause du son particulier de leurs voix, cet éclat soyeux et rauque forgé par la fumée provenant du travail des bucherons à proximité de chez eux, et un son qui prendrait le nom de " Nashville Chrome' ", ou de " son Brown " comme le dit Elvis Presley dans le livre. Les années 1955 et 1956 sont glorieuses : ils commencent à gagner de l'argent mais restent proches de leurs racines et de leurs amis d'enfance, parmi lesquels un certain Elvis Presley qui s'est épris de la jolie Bonnie. Le groupe demeure populaire dans les années 1960, mais leur étoile commence à pâlir. En 1962, ils enregistrent une dernière chanson avec leur célèbre producteur, Chet Atkins. Au début des années 1970, les Browns se séparent. Jim Ed se lance alors dans une brillante carrière en solo. Bonnie quitte le trio et Elvis pour épouser un médecin avec qui elle s'installe dans une ferme. Maxine, se marie quant à elle à un avocat, Tommy Russel, qui ne cesse de la tromper. Au fil des années, Maxine ne peut renoncer à l'idée de renouer avec le succès. Elle s'efforce de continuer, affrontant des hauts et des bas, tout en sombrant progressivement dans l'alcool. Rick Bass alterne le récit du parcours brillant du trio Brown, " le groupe américain préféré des Beatles ", avec " la vie aujourd'hui " de Maxine Brown dans les années 2000. Cette dernière est devenue une vieille dame impotente, ne s'est jamais remise du déclin de sa carrière fulgurante et a fini par renoncer à l'alcool " pour ne rien manquer des derniers mois de sa vie. " Habitée par la fureur plus que par la nostalgie, elle ne supporte pas d'être oubliée de tous. Aussi " l'ancienne reine de la country " dépose-t-elle une annonce dans l'épicerie de son quartier. Elle recherche un cinéaste disposé à filmer " une célèbre artiste ". Jefferson, un enfant surdoué âgé de douze ans, y répond. Il entreprend patiemment de la filmer " pour acquérir une connaissance artistique de sa vie ". Lorsqu'il projette le film dans son lycée, Maxine accède finalement à une nouvelle reconnaissance, applaudie par un public de jeunes élèves.

03/2012

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Littérature française

Théa et les portes du soir

Suivez Théa, une jeune femme désabusée, dans une aventure onirique étourdissante au-delà de la Porte des Fées !C'est une révoltée, Une désabuséeElle a des convictions, Des rêves et des passionsMais croit que le mondeNe mérite pas ses idéesElle les garde pour elleEt s'invente un mondeDans lequel, elle s'enfermeEt aimerait vivre toute sa vieMais c'est impossible. C'est pourquoi elle erre, Parmi vous, parmi tousAu cour de ce monde, De futilités et d'hypocrisiePoursuivant sa quête, Sa recherche de la véritéEt priant pour découvrirAu tournant d'une rueAu bout d'un cheminUn passant comme elleQui lui tendra la main. Pour Théa, inventer est devenu une nécessité. Immergez-vous pleinement dans ce roman fantastique où les rêves prennent le pas sur la réalité pour mieux avancer vers la vérité !EXTRAITSacré conseil, me dis-je, ironique. Les créatures de ce monde étaient douées pour déclamer des discours ombrageux et philosophique. Je me rappelai les centaures de la Forêt interdite dans Harry Potter et riais sous cape, en me disant qu'à ce rythme-là, je ne retrouverai jamais le Génie. Dans un dernier sourire, je pressai mes talons contre le flanc de Calypso et elle bondit en avant. Un cri m'arrêta et je coupai net Calypso dans son élan. Je me retournais et vis la Babouchka qui me faisait de grands signes. Je reviens vers elle.- Théa ! Attends ! Ne bouge pas !Inquiète, je regardais les alentours m'attendant à un danger quelconque, tandis que la Babouchka prenait son panier de baies et rentrait le poser chez elle. Quelques minutes plus tard, elle ressortit, ferma à clé sa chaumière et se dirigea à l'arrière de sa maison. Elle revient un tenant une mule par la bride.- C'est très gentil, dis-je, gênée, mais l'Enchanteresse m'a prêté sa licorne.- Cette mule n'est pas pour toi ! Elle ne rivalise pas avec la monture de l'Enchanteresse. C'est la mienne. Elle se mit en selle à ma plus grande surprise.- Eh oui, Théa, je pars avec toi. Allons ensemble voir dans quel camp joue la Dame Blanche, et dans quel état d'esprit elle se trouve !- Vous devez rester, certains ont besoin de vous ici !- Qu'ils attendent ! Tu es bien plus importante. Si tu réussis, tout ira pour le mieux. Je préfère venir avec toi, plutôt qu'attendre seule ici. Tu es devenue ma priorité, et je dois m'assurer que tu arrives saine et sauve. Alors, je t'accompagne jusqu'au château. Après je verrai si je te suis ou si je fais demi-tour.- Merci, c'est vraiment adorable. Êtes-vous certaine que votre mule arrivera à tenir la cadence de Calypso ?À PROPOS DE L'AUTEURLaëtitia Creysson aime lire et écrire depuis toujours. Elle vit dans le Gard, en pleine campagne, entourée de ses livres chéris. Parfois, une lumière brille encore à sa fenêtre en pleine nuit. C'est l'auteure qui couche sur papiers d'autres mondes, d'autres histoires, dans lesquels elle espère vous plonger.

04/2019

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Empire colonial

L'Indigène et le citoyen. La Ligue des droits de l'homme dans les colonies 1898-1940

Avec ce nouvel ouvrage, l'auteur poursuit son exploration de la pensée coloniale dans la République impériale. Cette dernière, couvrant ce qui est convenu d'appeler la IIIe République et qui s'étend de 1870 à 1940, est celle où la France se dote d'un empire colonial aux quatre coins du globe ; le deuxième après celui du Royaume-Uni. Comme pour mes précédents travaux - consacrés à la pensée au Grand Orient de France dans la République impériale - il ne s'agit pas ici d'une réflexion globale sur la colonisation, mais simplement d'une étude précise de la Ligue des droits de l'homme et du citoyen ; de ce que furent ses idées et son action aux colonies. La Ligue naît de facto durant le procès d'Emile Zola. Ce rassemblement se mue ensuite en une " Ligue des droits de l'homme et du citoyen ", qui est officiellement enregistrée le 4 juin 1898, soit quatre années après la condamnation du capitaine Dreyfus. L'Institution se dote dès les débuts, d'un solide groupe d'avocats et de juristes. La Ligue ne veut pas " créer du droit, mais protéger le droit ". Elle regroupe dans ses rangs des politiciens de premier plan, radicaux et socialistes mais également un grand nombre d'intellectuels et d'écrivains comme Anatole France, Marcel Proust et d'autres. Après la Grande Guerre, la réflexion des ligueurs va essentiellement se porter vers le statut politique et social des colonies. Le premier élan, en compagnies des Maçons et des socialistes, va les pousser à importer la République dans les colonies ; mais surtout pour les Européens ! Quel statut alors pour les indigènes ? La Ligue va mener un combat incessant en faveur de la définition d'un statut clair et le plus libéral possible en leur faveur. Que ce soit concernant les droits fonciers, ceux en matière de justice et de défense dans les tribunaux indigènes, mais aussi de la presse et ceux de vote, essentiellement en Algérie pour ce dernier point ! L'idéal pour elle aurait été de pouvoir assimiler les masses autochtones, par l'éducation et l'amélioration de leurs conditions de vie et de les rapprocher des conditions des citoyens. La Ligue évoluera ainsi vers la recherche d'un statut du " citoyen indigène ", habitant d'un " pays en devenirs ", au sein d'une sphère mondiale française, comparable au Commonwealth. Les colonisés enfin, les indigènes, que pensaient-ils de tout cela ? Voulaient-ils devenir Français ? Voulaient-ils devenir prospères en appartenant à une superpuissance mondiale francophone, ou bien vivre plus chichement, mais librement, dans un pays qui leur appartenait ? En fait, ils ne se levèrent pas en masse contre les partis indépendantistes ou communistes pour imposer leur volonté de rester ou devenir Français. Il est d'ailleurs important de signaler que ce sont les mouvements patriotiques qui se trouveront à l'origine des grandes réflexions réformistes coloniales de la métropole, comme pour le cas du Riff et de la Syrie en 1925 et de l'Indochine en 1930. Après cette date, le pouvoir colonial perdra l'initiative et le Front populaire, malgré la vaste enquête sur les colonies de la Commission Guernut, fille de la Ligue, ne pourra rien y changer.

01/2023

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Grossesse et maternité

La peur au ventre

"En quinze ans d'exposition médiatique, je vous ai peu habitués à vous parler de ma vie perso. Pourtant, vous avez peut-être l'impression de me connaître... Après tout, je m'invite chez vous à l'heure du déjeuner ou du souper pour vous parler des nouvelles du monde. D'une certaine manière, je fais "partie la famille. C'est le paradoxe de n'importe quelle figure médiatique : à la fois familière et lointaine. Si j'ai décidé aujourd'hui de dévoiler un pan de mon jardin secret, c'est pour apporter un témoignage qui, je l'espère, pourra être utile à de nombreuses femmes dont les rêves de maternité ne se déroulent pas tout à fait comme prévu... Il y a quatre ans, je me suis retrouvée à hanter les couloirs d'un service de néonatalogie. La peur au ventre. Pendant plus de deux mois, ma vie est restée suspendue à un berceau, confinée dans les quelques dizaines de mètres carrés séparant la salle des infirmières pédiatriques du "local des parents" , cet entre-deux un peu triste où les thermos de café, berlingots de lait et spéculoos emballés à la pièce, tentaient vainement de nous donner l'illusion que "tout était normal" . J'ai découvert de façon brutale un monde dont on parle peu. J'ai eu envie de partager avec vous cette traversée en apnée, si particulière, à la fois profondément¬¬ intime, personnelle, mais aussi universelle par les flots d'émotions qu'elle provoque. Je veux en parler parce que je pense que cette expérience peut inciter celles qui ont un désir d'enfant, celles qui vivent une grossesse "difficile" , à s'écouter - vraiment ! -, à se faire confiance et à ralentir le rythme pour conduire leur bébé à bon port. J'en suis la preuve vivante : parfois, on peut faire mentir les pronostics ! Je souhaite aussi pointer le projecteur sur celles et ceux qui se battent dans l'ombre, qui accomplissent des miracles, chaque jour, pour sauver des enfants nés trop tôt. Et pour soutenir des parents traumatisés qui ont du mal à se réjouir. J'ai eu la chance d'être épaulée par des équipes médicales exceptionnelles qui se sont battues à nos côtés, de bout en bout. Dans ce combat commun, nous n'avons d'autre choix que de leur faire confiance : la vie de notre enfant est entre leurs mains. Dans ce contexte particulier, les émotions sont décuplées, chaque progrès est célébré comme une victoire et certaines minutes d'attente semblent durer des heures. Dans ces éternités, nous tentions de refroidir nos cerveaux en ébullition, de respirer calmement, de nous accrocher à chaque espoir pour ne pas sombrer. Il y a eu, malgré tout, des "craquages" , des torrents versés, des découragements fugaces. Mais nous avons gardé ce cap : rester solides, debout, envers et contre tout. Si j'ai la force de vous en parler aujourd'hui, c'est parce que cette bataille nous l'avons remportée. Lou, Jérôme et moi, mais aussi toutes celles et ceux qui nous ont accompagnés.

10/2023

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Poésie

Sur la voie abrupte

Jean-Claude Caër a pensé ce recueil durant cet étrange printemps 2020 où le gouvernement nous intimait de nous claquemurer et de limiter nos déplacements à l'essentiel. Plutôt que de rester à Montmartre sans pouvoir n'y rencontrer personne, Caër a décidé de retourner vivre avec sa femme dans la ferme même où il est né, à Plounévez-Lochrist. Ce retour amont sur les terres de son enfance semble l'avoir remis en contact avec tout un pays qu'il avait en partie refoulé lors de ses virées aux bouts du monde, celui, empreint d'une certaine raideur léonarde, de ses parents et grands-parents : "chaque route, chaque talus, chaque sentier / plongent vers les ancêtres" . Ce repaysement forcé est pour l'auteur l'occasion d'une inhabituelle mise à nu, alors même qu'il écrit depuis toujours une sorte de journal de sa vie en poèmes. Entre les ancêtres et lui s'établit un dialogue fait tantôt de connivence tantôt d'effroi : il faut d'ailleurs entendre ce mot d' "ancêtres" dans un sens large, qui recouvre à la fois ceux que la nature lui a donnés pour parents, et ceux qu'il s'est donnés pour maîtres parmi les grands morts : poètes, architectes ou sculpteurs (au cours de ses voyages d'avant et d'après le confinement, Caër se rend par exemple à Saint-Pétersbourg au musée Anna Akhmatova ou au cimetière non catholique de Rome où il se recueille sur les tombes de Shelley et Carlo Emilio Gadda). Reste que ses souvenirs les plus marquants lui sont redonnés en 2020 à travers le paysage immémorial de la Bretagne, où l'intermittent voyageur des confins qu'il est, angoissé par le désert d'hommes alentour, s'attache aux bernaches, ces oiseaux migrateurs en partance pour la Sibérie. Il y a quelque chose d'émouvant à voir Caër faire alors un usage quasi-magique d'objets, au premier rang desquels il y a la machine à écrire étiquetée du Vietnam qui lui vient du grand-père d'une amie, administrateur autrefois sur le territoire des Moï. En voyageant, en écrivant, Caër aura peut- être accompli sous le signe du bonheur ce que ses ancêtres, eux, auront fait, plus ou moins, par nécessité : au séjour contraint de son père en Allemagne pendant la guerre de 40 répond son propre désir - alors empêché - d'une marche en Forêt noire. Le recueil est composé de sept parties ; celle du confinement occupe le centre et donne la tonalité générale au volume qui, s'ouvrant sur une suite de poèmes en hommage discret à sa femme, s'achève, comme dans son précédent opus, sur une évocation de sa mère à l'agonie. Pour autant, ce livre quasi testamentaire, d'adieu au voyage ("Sur la voie abrupte, le monde ne reviendra pas".) n'est pas lugubre ; il est porté par une passion de la vie et un art de la légèreté qui se veut un peu japonais. Cäer évoque, dans l'esprit des haïkus, les sujets les plus graves sans jamais peser : "Après la pluie, les amis. / Après les amis / La neige. / Ah, quel délice ! "

04/2023

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Littérature étrangère

L'ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche

J'ouvris la porte de l'atelier de mon père un beau matin pour découvrir son ami l'éditeur Jacques Schiffrin un genou à terre tenant un balai dans sa main droite. Schiffrin fixait des yeux le haut de notre atelier avec un air menaçant alors que mon père fronçait les sourcils en dessinant dans un calepin. J'avais sept ans. On me pria de quitter les lieux, ce que je fis discrètement. Une heure plus tard, mon père lut un chapitre de Don Quichotte où le héros se confrontait à un mystérieux personnage. Je compris tout de suite que Schiffrin et le héros chevalier de la Manche ne faisaient qu'un et que le balai représentait une lance ! Bien plus tard, j'ai reconnu la silhouette osseuse de Schiffrin sur les plaques de cuivre. Après le déjeuner, mon père avait l'habitude de lire à haute voix le dernier chapitre du livre qu'il était en train d'illustrer. Ma mère, mes amis ou même notre plombier ou la femme de ménage restaient assis sans dire un mot jusqu'à ce que la lecture soit terminée. Après quoi, mon père riait, chantonnait ou bien songeait pendant de longues minutes en regardant les branches des arbres à travers la verrière avant de se tourner vers ceux dont il aimait connaître la réaction. J'entendais de loin leur voix jusqu'à ce que la porte claque, que le silence revienne et que mon père monte lentement dans la chambre où il gravait. Il m'en permettait l'accès à condition de ne rien dire et de rester debout à sa droite. De temps autre, il me regardait et disait : "Qu'est-ce que tu en dis ?" C'est ainsi que je découvrais les rêves qui ont inspiré mon père pour créer ses gravures. Dix ans plus tard, la Seconde Guerre mondiale éclatait. Le destin des cuivres, qui étaient entreposés à Fontenay-aux-Roses dans l'imprimerie d'Edmond Rigal, était en question. Lorsque nous traversâmes l'Espagne pour prendre un navire à Lisbonne qui nous mènerait à New York, il nous dit avec amertume : "Ah ! ma chère Espagne sera-t-elle épargnée ? Et mes cuivres le seront-ils eux aussi ?" Nous savions qu'il pensait à l'année où, après avoir reçu le contrat de son éditeur espagnol, il traversa la Mancha avec un petit rucksack sur le dos dans lequel il portait son carnet de croquis et quelques vêtements. Il revoyait sûrement le jour où il prit le même train que le roi d'Espagne qui fuyait vers la France pour échapper à la révolution qui venait d'éclater. A notre retour des Etats-Unis, en 1946, il apprit que les Rigal avaient réussi à cacher les cuivres de façon que les Allemands ne les prennent pas pour les faire fondre. "Edmond a dû les mettre dans son matelas !" dit mon père en poussant le bouchon d'une bouteille de champagne. Jusqu'à sa mort, en 1982, je n'entendis plus mentionner le nom de don Quichotte. Aujourd'hui, enfin, je suis délivrée du lourd fardeau qui m'accablait. Svetlana Rockwell Alexeïeff

10/2012

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Littérature française

Comme Ulysse

De 1953 à sa mort en 1978, le peintre Norman Rockwell vit à Stockbridge, une petite ville du Massachusetts. Il y fait notamment de nombreuses couvertures pour le Saturday Evening Post, parfois en prenant des habitants de la ville pour modèles. A en croire l'histoire racontée dans ce roman, vers la fin de sa vie il peint Rebecca, une fillette de Stockbridge. Une fois adulte, Rebecca épouse un autre peintre, Peter Milton, avec qui elle a deux enfants, Tom et Hannah. Tandis que Rebecca rêve de devenir écrivain mais n'arrive visiblement à rien, Peter devient progressivement un grand artiste. Il propose un jour à une jeune Française, rencontrée dans le Vermont, de venir vivre dans sa famille ; en échange, elle devra poser pour lui et enseigner le français à ses enfants. Comme Ulysse est l'histoire de cette Française, racontée par elle-même. De la narratrice, on ne connaît ni l'âge, ni le nom véritable ; elle se fait appeler Lou et se présente le plus souvent en adolescente écervelée, un peu ignare et mal dégrossie. Alors qu'elle ne devait rester aux Etats-Unis que le temps d'un séjour linguistique avec sa soeur, elle y passe plusieurs années, d'abord à New York puis en Nouvelle-Angleterre, et ses souvenirs de France (sa vie à Paris, ses vacances en Bretagne), de plus en plus douloureux, doublent le récit de ses aventures américaines, au point que la côte Est apparaît comme un mauvais reflet de la côte bretonne. La nostalgie est aussi celle de l'enfance. Lou raconte à la fois ses relations avec le peintre, sa femme et leurs amis, et ses longues conversations avec Tom et Hannah. Ces deux enfants un peu fantomatiques semblent évoluer dans un univers qu'elle comprend de moins en moins. Ainsi, de même qu'elle flotte entre deux langues et deux cultures, Lou n'a-t-elle sa place ni dans le monde des adultes, ni dans celui de l'enfance. Quelle que soit la nostalgie qui enveloppe ce roman, il est d'abord un récit d'aventures, conduit légèrement et avec désinvolture. Le langage est familier, parfois vulgaire, les phrases se brisent et partent dans des directions aussi imprévues que la pensée de Lou, qui enchaîne les digressions et préfère toujours se contredire plutôt que de se corriger. Même quand l'histoire tourne mal et que sont racontés des événements tragiques, le style reste vif et entraînant. Si la réalité est décrite de manière simplifiée et enfantine, c'est peut-être que la narratrice, incapable d'appréhender le nouveau, doit toujours ramener l'inconnu au connu (Rebecca devient ainsi un double obscur de sa mère, la plage de Newport se confond avec celle de Sainte-Anne-la-Palud...). Lou, qui se plaint de manquer de vocabulaire et d'avoir perdu son français aux Etats- Unis, aplanit le réel et peine à percevoir les nuances entre les êtres, qu'elle confond ou au contraire oppose violemment. Ses dessins en noir et blanc, qui ponctuent la narration, apparaissent eux-mêmes comme un vague écho, simple et naïf, des tableaux de Peter.

08/2015

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Littérature érotique et sentim

Troubled hearts - Tome 1. Juste un défi entre nous

Les débuts tumultueux d'une romance sous haute tension... En week-end dans une maison d'hôte à l'occasion d'un anniversaire, Meg assiste involontairement à des ébats torrides entre deux invités. En plein acte, Nick l'aperçoit, mais ne dit rien. Déstabilisée par cette rencontre conjuguant voyeurisme et érotisme, Meg se laisse progressivement apprivoiser par Nick, même si tout les oppose dans leur quête individuelle du bonheur et de l'amour. Nick pourra-t-il aimer à nouveau après la mort de son ex-femme ?? Meg sera-t-elle condamnée à rester dans l'ombre de la disparue ?? Entourés d'amis cabossés par des passés douloureux, Nick et Meg nous plongent à tour de rôle dans les débuts tumultueux de cette romance sous haute tension. Plongez dans une romance érotique abordant les thèmes de l'épanouissement sexuel, du deuil et du harcèlement, et laissez-vous emporter par l'histoire de Meg et Nick ! EXTRAIT - Non, tu n'es pas désolé. Elle te résiste, bien que tu l'attires, alors tu en fais un défi à relever. Tu t'es tellement pris à ce jeu depuis deux ans que tu ne peux plus t'en passer. Je t'ai vu faire, Nicolas. Les filles se pâment à tes pieds, elles prennent les miettes que tu leur donnes. Meg n'est pas ce genre de fille que tu pourras laisser derrière toi et tu risques d'être pris à ton propre piège. Mais comme tu te crois plus fort que tout le monde... Cependant je te fais cette promesse. Si tu lui fais du mal, je te jure que je te démolis, et pas sur un ring cette fois et crois-moi, notre amitié en pâtira. - Sur ce, il quitte la pièce. - Il est tard, je vais me coucher. Tu devrais en faire autant. J'ai laissé quelque chose pour toi sur la commode de ta chambre. CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE Juste un défi entre nous sera le compagnon parfait pour animer vos soirées avec un soupçon de légèreté et surtout, beaucoup d'amour. - Univers littéraires Juste un défi entre nous est une romance moderne où l'amour fait mal, où il ne se trouve pas facilement, où les personnages sont meurtris par leur passé et ne parviennent pas à aller de l'avant, où la douleur est plus forte que l'amour. Marie Anjoy a su me conquérir dès les premiers chapitres et cette romance est une belle histoire où l'amour pourrait être au rendez vous. - TheLovelyTeacherAddictions, Babelio A PROPOS DE L'AUTEUR Marie Anjoy est infirmière et vit dans le Sud de la France. Rêveuse, elle écrit pour son plaisir depuis l'enfance, de la prose comme de la poésie. Des histoires pour faire rêver, avec de beaux happy-ends, des romances à l'image de celles qui lui permettent de décompresser après des journées difficiles. Désormais à la retraite, elle s'est lancé le défi d'écrire sa première romance. Juste un défi entre nous est son premier roman.

09/2019

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Histoire de France

Je brulerai ma gloire

Historien de la condition des auteurs, des Grecs anciens à nos jours, Jacques Boncompain a couronné ses recherches par la publication d'un Dictionnaire de l'épuration des gens de lettres jugé " si nécessaire " par Jean d'Ormesson, fruit du dépouillement systématique des dossiers de la Commission nationale d'épuration conservés aux Archives Nationales. Des années durant il a vécu dans la compagnie de plus de 3000 auteurs, interprètes, producteurs et agents, sommés de rendre compte de leur comportement sous l'Occupation. Les côtoyer a changé son regard sur " un temps où manque toute lumière ", selon le jugement de Saint-Exupéry, et incité à élargir son étude aux deux principaux acteurs politiques du temps, le maréchal Pétain et le général de Gaulle. D'où ce nouvel essai. Le propre du Maréchal est d'être toujours demeuré en retrait. A Verdun, pendant la guerre du Rif, ambassadeur en Espagne, à chaque fois les autorités en place sont venues le chercher. Ce l'est de manière encore plus éclatante en 1940. Jules Jeanneney, Président du Sénat, reconnaît : " Il est incontestable qu'à ce moment tous les yeux étaient tournés vers le maréchal Pétain. Il était une sorte de bouée de sauvetage vers laquelle toutes les mains se tendaient. Il était certainement le seul nom autour duquel on pourrait faire l'union et la concorde de notre pays... " A 85 ans il ne s'est pas défaussé. Toute sa vie, entre deux solutions, il a choisi la plus exigeante. Doté des pleins pouvoirs, l'expatriation serait la plus facile. Par esprit de sacrifice il décide de rester en métropole et de s'interposer, autant que faire se peut, entre le peuple et l'envahisseur. Comme en 1916, mais en sous main, il va mener une guerre d'attente de l'arrivée des Américains. Au général Héring qui le félicite de son élévation au sommet de l'Etat, il répond tout de go : " A titre de martyr seulement. " Sans illusion sur ce qui l'attend il dit autrement : " Je brûlerai ma gloire. " Impossible, face à Hitler et la soldatesque allemande, d'empêcher toute atrocité. En fin de partie, il le sait, toutes lui seront comptées à charge, sans que soient prises en compte celles qu'il aura réussi à parer. D'avance il accepte d'être déshonoré par ceux qui lui devront la vie. Son amour de la France passe l'entendement, aussi ne sera-t-il pas compris. . Pendant quatre ans il va louvoyer et tenter de trouver un gentleman agreement avec Churchill qui dira en 1941 à son envoyé, le colonel Groussard : " Moi aussi, si je gouvernais votre pays, je ne dirais pas aux Allemands : " ; Je vous déteste ! " ; , parce qu' ; il faut toujours éviter le pire, avec acharnement... Moi aussi, je biaiserais, je chercherais à gagner du temps, à propos de tout : mais j' ; aiderais par tous les moyens possibles ceux qui restent mes compagnons d' ; armes... Dites à Vichy que je respecte profondément la personne du maréchal Pétain. Jamais je n' ; ai cru que cet homme puisse souhaiter la victoire allemande. " Telle n'est pas aujourd'hui l'opinion dominante, preuve que sur la période trouble de l'Occupation tout n'a pas encore été dit. Ce livre a le mérite d'ouvrir d'autres perspectives.

11/2019