Recherche

Mondadori réorganisation structure

Extraits

ActuaLitté

Analyse

Power BI Desktop. De l'analyse de données au reporting, 2e édition

La Business Intelligence (BI) est née d'une exigence de plus en plus pressante : la capacité à analyser un volume de données de plus en plus important - parfois aux limites de ce que peut supporter un tableur - et une lecture optimisée des indicateurs et des informations. Autrefois encadré par des couches intermédiaires et des acteurs souvent informaticiens, c'est aujourd'hui, avec Power BI Desktop de Microsoft, l'ère de la BI en libre-service qui s'ouvre : un accès direct aux sources de données, avec ce que cela exige d'attention, un outil capable de brasser des volumes d'informations bien au-delà d'Excel, et de les restituer sous une forme visuelle claire et efficace. Ce livre sur Power BI Desktop est destiné à l'utilisateur d'Excel qui souhaite pousser l'analyse de données dans un environnement familier, comme au spécialiste des bases de données qui veut en exploiter les ressources et diffuser l'information. Né de l'expérience de Microsoft dans le domaine des bases de données, dans la continuité d'Excel et de ses compléments (Power Query, Power Pivot), Power BI Desktop est un outil complet de préparation des données et de leur exploitation (qui repose sur le langage DAX) grâce aux langages M. Toutes les étapes nécessaires à l'élaboration d'un reporting efficace sont abordées : de la connexion aux données et de leur préparation, phase préliminaire de première importance, à l'analyse du besoin qui détermine de manière très concrète la construction du rapport ; de la maîtrise de l'éventail des visuels et de leurs interactions à une approche résolument pragmatique et immédiatement utile du langage essentiel DAX ; et jusqu'à la diffusion du rapport, l'ouvrage dévoile et structure les ressources de l'outil Power BI Desktop pour en faire un révélateur de vos données. L'approche est à la fois méticuleuse, car chaque étape du parcours est riche de multiples possibilités, et pédagogique, avec la volonté de souligner un cheminement clair vers la construction d'un rapport ou tableau de bord efficace. Ce livre couvre différents scénarios de connexion à vos sources de données (fichier Excel, base de données, dossiers...), il vous permettra d'acquérir les bons réflexes lors du travail de préparation des données, notamment en fonction de la source, mais aussi de découvrir la facilité de sa mise en oeuvre ; il vous guidera pour apprendre à choisir le bon visuel pour faire passer la bonne information et éviter la surcharge ; vous comprendrez les ressorts fondamentaux du calcul dans Power BI pour construire vos indicateurs. En définitive, l'objectif est que vous puissiez prendre plaisir à découvrir et continuer d'explorer cet outil conçu pour vous permettre d'éclairer d'une lumière nouvelle l'information dont vous disposez.

05/2021

ActuaLitté

Grec ancien - Littérature

Médecine et tragédie en Grèce antique. Scripta minora 1961-2023

Ce volume de Scripta minora réunit l'ensemble des articles scientifiques de Jacques Jouanna (Nancy, 27 mai 1935), membre de l'Institut (AIBL) et professeur émérite de littérature et de civilisation grecques à la Sorbonne, à savoir près de 250 contributions écrites essentiellement en français, mais aussi en anglais et en italien, parues en plus de soixante années de carrière (1961-2023). Il met à la portée du public lettré comme des spécialistes cette oeuvre immense et magistrale, caractérisée par une profonde unité organique, autour de deux genres littéraires principaux, la médecine et la tragédie, qui illustrent tous deux la période de naissance et d'épanouissement de la pensée et des arts grecs qu'a été le siècle de Périclès. D'une part, l'oeuvre attribuée à Hippocrate de Cos, constituée d'une soixantaine de traités médicaux, demeure, par son art de l'observation et la profondeur de son humanisme, un modèle pour le médecin ; elle est aussi l'un des monuments les plus riches et les plus impressionnants de l'éveil de l'esprit scientifique en Grèce et dans le monde occidental. Un nombre élevé d'articles traitent de la paternité, transmission, structure, langue, style ou encore doctrine, des écrits mis sous le nom de celui qui passe pour être le père de la médecine, ainsi que de la postérité de l'hippocratisme, à laquelle Jacques Jouanna a toujours été très attentif. D'autre part, les contributions de l'académicien français permettent de lire d'un oeil neuf, de pénétrer et d'analyser avec une finesse inégalée, la production théâtrale, d'une richesse inépuisable, des trois Tragiques majeurs Eschyle, Sophocle et Euripide, tout en affrontant les problèmes cruciaux, notamment de représentation, qu'elle pose. A côté de ces deux genres, un petit groupe de textes est relatif à l'hellénisme en France du XIXe siècle à nos jours. Afin de faciliter la consultation et l'utilisation du volume, il a été choisi non seulement d'insérer la pagination originelle dans la marge de droite de tous les articles qui sont classés par ordre chronologique, et, pour les renvois internes, d'ajouter systématiquement le renvoi à la nouvelle pagination, mais aussi de le compléter d'un précieux index des mots grecs qui sont discutés. Mêlant idéalement des articles de spécialisation aux travaux de synthèse, ce volume forme le complément indispensable des éditions critiques de Jacques Jouanna, ainsi que de ses biographies monumentales d'Hippocrate (éd. mise à jour, 2017) et de Sophocle (2007). Aboutissement d'une vie d'enseignement et de recherche, il constitue aussi une excellente introduction à l'histoire de la médecine et de la tragédie anciennes, et, plus généralement, à la philologie et à l'histoire de la langue grecque, par l'un des meilleurs hellénistes de notre temps.

05/2024

ActuaLitté

Critique littéraire

Géographie. Tome 15 Livre XVII 2e partie, L'Afrique, de l'Atlantique au Golfe de Soloum, Edition bilingue français-grec ancien

Le présent volume constitue le dernier tome de la Géographie de Strabon, dont l'édition est prévue en deux fascicules - le premier sera publié ultérieurement. Ce second fascicule contient donc le chapitre 3 du livre XVII qui vient conclure l'oeuvre. Faisant suite aux pays du Nil (Egypte et Ethiopie, XVII 1-2), il s'agit d'une description de la Libye antique, troisième continent connu au Ier s. de notre ère, c'est-à-dire la côte d'Afrique du Nord de l'Atlantique au golfe de Soloum, avec une évocation de l'arrière-pays. Réalisant une synthèse des oeuvres d'Eratosthène, Artémidore et Posidonius, qu'il n'hésite pas à confronter et à critiquer, Strabon passe ainsi successivement en revue, de façon plus ethnographique que topographique, la Maurousie, la Masaesylie, la Massylie ; puis le territoire de Carthage - avec un long développement sur la 3ème Guerre Punique -, la Grande Syrte et la Cyrénaïque, étudiée essentiellement à travers sa principale production, le silphium, et ses grands hommes. A l'échelle de l'ensemble des dix-sept livres la Géographie, ce continent est réduit à la portion congrue, comme de coutume chez les Anciens, et il n'a pas l'avantage, comme l'Egypte, d'avoir été visité par l'auteur. Malgré tout, il faut enfin concéder à Strabon, homme d'étude mais possédant des amis romains de haut rang, la capacité de mettre ses connaissances à jour : certaines informations de ce chapitre sont primordiales pour la datation de l'ensemble de l'oeuvre. Dans les derniers paragraphes, Strabon évoque l'hégémonie des Romains et expose, dans un tableau d'un grand intérêt historique, l'organisation par Auguste de l'Empire romain. Cette énumération des provinces romaines permet à l'auteur à la fois de clore sa Géographie universelle en récapitulant la majeure partie du monde habité décrit dans les livres précédents, et de faire un éloge, discret mais réel, de Rome et d'Auguste. C'est également une manière de montrer que la géographie est nécessaire à l'histoire : après tout, Strabon avait conçu sa Géographie comme un complément à ses Commentaires Historiques, aujourd'hui en grande partie perdus. Le texte grec, établi par Benoît Laudenbach, a fait l'objet d'une nouvelle collation des manuscrits dans l'esprit des volumes de la série précédemment parus, y compris un important palimpseste directement consulté au Vatican. Il est assorti d'une traduction française originale. Dans la notice qui les précède, Jehan Desanges revient brièvement sur la date de rédaction du livre, son plan et les sources de l'auteur. Il a surtout accompagné le texte d'un commentaire approfondi, mettant à contribution tous les outils de la philologie et de la géographie historique les plus récents (intertextualité, archéologie, épigraphie, etc.). L'ensemble est augmenté d'index toponymiques et anthroponymiques, et devrait contenir une carte des lieux nommés dans le texte. Jehan Desanges (commentaire) Agrégé de grammaire (1953), après onze ans passés en Afrique du Nord et au Sénégal, il enseigne vingt ans à l'Université de Nantes (1964-1984) et vingt-cinq ans à la IVe Section de l'Ecole pratique des Hautes Etudes (1978-2003, Histoire de l'Afrique dans le monde gréco-romain). Depuis 2012, il est membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Sa bibliographie, dont le premier titre date de 1956, porte tant sur l'Afrique du Nord que sur l'Afrique nilotique et érythréenne dans l'Antiquité. Il a orienté ses recherches vers les structures tribales et les révoltes autochtones tout comme les campagnes militaires et expéditions lointaines menées par les Lagides et les Romains. Il s'est de plus adonné à l'étude de la géographie historique et de la toponymie comme à celle du peuplement (en particulier le peuplement dit éthiopien) ou des structures et découpages administratifs. Il a établi des éditions critiques et commentées ou, au moins, des études minutieuses de sources essentielles de l'Afrique antique, notamment celle du livre VI de l'Histoire naturelle de Pline l'Ancien dans la collection des Université de France. Benoît Laudenbach (édition critique, traduction) Agrégé de Lettres classiques (2003) et docteur en Etudes grecques de l'Université Paris-Sorbonne (2012), Benoît Laudenbach est actuellement professeur dans le secondaire. Helléniste et papyrologue de formation, toutes ses recherches universitaires se sont orientées sur l'édition critique et la traduction de textes et documents grecs (Les lettres de Chion d'Héraclée, traduction et commentaire, Université Rennes II ; Les Epigrammes de Posidippe de Pella (P. Mil. Vogl. VIII 309), critique de l'editio princeps, traduction, commentaire, Université de Strasbourg ; Mondes nilotique et libyque : Strabon, Géographie, XVII, Université Paris-Sorbonne). Le présent volume est le résultat d'une partie de sa thèse consacrée au livre XVII de la Géographie de Strabon.

05/2014

ActuaLitté

Non classé

Read Ancient African scripts from any current African language. Volume 2

The son of Douaouf, the brilliant, scribe of the early XIIth Dynasty Xty " Khety " said this : "The man continues to subsist after reaching the haven of death and his actions are beside him in a heap. " If regression is the main cause of the alarming situation of Africa and its tails the perceptibles consequences at all levels, the solution to this problem is eminently political. It inevitably involves the constitution of a pan-African State. For men, there is no unity without memory of the past. In fact, the construction of a federal state inevitably involves the restoration of African historical consciousness. There is no national and federal identity without a common language. The unification of Africa will only be possible if it takes the measure of its linguistic unification issue. To a lesser extent but like Cheikh Anta Diop in his book titled the Cultural Unity, I was animated throughout this heuristic by the idea that only the true knowledge of the past can maintain the consciousness and the feeling of a historical continuity essential to the consolidation of a nation for the purpose of building a multinational state in line with its past. Like Cheikh Anta Diop, I build my sureness on the legitimate idea that a people who lost a significant part of their historical memory must engage in the investigation of their past in every possible way. This investigation can take the contours of a reconnection with its past through so-called old languages. But a people can not live only with by merely repeating of what others tell them about themselves. The investigation through its linguistic past allows especially a direct knowledge of oneself. In addition to the fact that this knowledge simply highlights its weaknesses, it allows also to become aware by an introspective and therefore reflective of its real abilities and strengths. It structures being and the consciousness of being to resist any form of servile and degrading ideology. This quest for the past, not founded on blind passion but objectivity, nourishes a healthy ambition for a real universalism. To know one's past is already to project one's future. To know one's past is to give oneself the capacity to be able to bring to others in a perspective of giving and receiving. To know one's past is to refuse intellectual guardianship and wait-and-seeism. To know one's past is to be reborn.

05/2020

ActuaLitté

Sciences de la terre et de la

Histoire de la recherche agricole en Afrique tropicale francophone et de son agriculture, de la préhistoire aux temps modernes. Volume 4, De l'empire colonial à l'Afrique indépendante (1945-1960). La recherche prépare le développement

L'Afrique, berceau de l'humanité, révèle dans son histoire agricole de multiples facettes insoupçonnées. De la préhistoire au XXe siècle, son agriculture nous apprend combien diversifié est son patrimoine et comment ses hommes et femmes de la terre ont su le bonifier au fil du temps. L'Histoire de la recherche agricole en Afrique tropicale francophone de René Tourte nous fait voyager au coeur de ce patrimoine riche de plusieurs millénaires et plein de leçons pour le monde moderne. C'est, avec une vue panoramique sur dix millions de kilomètres carrés, un retour sur des siècles de recherche, empirique puis organisée, de progrès technologiques qui ont façonné et façonnent encore l'agriculture d'aujourd'hui. Cet ouvrage de 4 volumes comprenant 6 tomes permet un regard vif et passionné sur un passé qui a préparé le présent et le futur de la région d'Afrique subsaharienne, encore en proie aujourd'hui à l'insécurité alimentaire et à la pauvreté, et qui devra nourrir 2,2 milliards d'habitants en 2050. Ce volume 4, De l'Empire colonial à l'Afrique indépendante, 1945- 1960. La recherche prépare le développement, dernier de l'oeuvre, couvre la période allant de l'après-Seconde Guerre mondiale aux indépendances de 1960. L'effort de reconstruction et de relance des économies européennes implique un renforcement considérable des structures et moyens propres à satisfaire les demandes de l'Europe. L'Afrique se retrouve à nouveau au coeur de ces efforts et est le lieu privilégié pour mener les actions de production nécessaires, au regard de ses surfaces agricoles apparemment disponibles et de ses potentialités agro-sylvo- pastorales. La recherche y apparaît alors comme le moteur principal des actions de développement. Ses organismes sont renforcés, d'autres sont créés. Ils vont constituer les socles des futurs Systèmes nationaux de recherche post-indépendances. Simultanément, la recherche en milieu paysan se développe et associe de plus en plus systématique- ment les populations autochtones au processus d'identification et de recherche de solutions aux problèmes du milieu rural. Le concept de recherche-développement, ou recherche-action, s'impose progressivement. Si l'urgence fait que, sans doute, des étapes essentielles sont mal ou trop vite franchies, les grands progrès techniques et la transformation profonde des systèmes de production, préparent néanmoins l'agriculture africaine à relever les grands défis de la fin du XXe siècle.

11/2019

ActuaLitté

Sciences de la terre et de la

Histoire de la recherche agricole en Afrique tropicale francophone et de son agriculture de la préhistoire au temps modernes. Volume 3, Le temps des Stations et de la mise en valeur (1918 - 1940-1945)

L'Afrique, berceau de l'humanité, révèle dans son histoire agricole de multiples facettes insoupçonnées. De la préhistoire au XXe siècle, son agriculture nous apprend combien diversifié est son patrimoine et comment ses hommes et femmes de la terre ont su le bonifier au fil du temps. L'Histoire de la recherche agricole en Afrique tropicale francophone de René Tourte nous fait voyager au coeur de ce patrimoine riche de plusieurs millénaires et plein de leçons pour le monde moderne. C'est, avec une vue panoramique sur dix millions de kilomètres carrés, un retour sur des siècles de recherche, empirique puis organisée, de progrès technologiques qui ont façonné et façonnent encore l'agriculture d'aujourd'hui. Cet ouvrage de 4 volumes comprenant 6 tomes permet un regard vif et passionné sur un passé qui a préparé le présent et le futur de la région d'Afrique subsaharienne, encore en proie aujourd'hui à l'insécurité alimentaire et à la pauvreté, et qui devra nourrir 2,2 milliards d'habitants en 2050. Le volume 3, "Le temps des Stations et de la mise en valeur, 1918- 1940/1945" de l'ouvrage de René Tourte nous fait découvrir l'agriculture et la recherche agricole de l'entre-deux-guerres mondiales. La France, affaiblie par la Première Guerre mondiale, n'en décide pas moins de l'élaboration et de l'engagement dans ses Colonies d'un "Plan de mise en valeur". Plusieurs structures de réflexion et de soutien se créent au sein des institutions métropolitaines et de sociétés savantes. Au niveau local, la recherche agronomique et les services de vulgarisation s'organisent, nonobstant de bien faibles moyens, autour de cinq thèmes d'action : l'amélioration génétique des plantes et des animaux domestiques, la valorisation des savoir-faire et techniques traditionnels, la mécanisation agricole, les aménagements hydro-agricoles, la mutualisation. Les cultures d'exportation restent favorisées, mais les cultures vivrières apparaissent dans les programmes de recherche et d'accompagnement. On peut d'ailleurs constater que les principales cultures d'exportation d'aujourd'hui de l'Afrique tropicale n'ont guère varié depuis cette époque. L'effort fourni par la recherche et la vulgarisation en faveur de l'agriculture familiale autochtone se traduit déjà par une meilleure productivité et par une assez forte croissance économique des ces pays.

11/2019

ActuaLitté

Beaux arts

California concrete: a landscape of skateparks

La Californie est le berceau de la culture du skateboard et même si les skateparks se trouvent aujourd'hui dans le monde entier, ces parcs continuent de prospérer à mesure que le sport évolue et que des architectes, des ingénieurs et des skateurs collaborent pour peaufiner leurs conceptions. L'artiste Amir Zaki a grandi en skate, il comprend donc bien ces espaces et depuis des années, il photographie le paysage bâti et naturel de la Californie et se passionne pour les grandes structures en béton. Non seulement sous des formes sculpturales, mais aussi comme des éléments significatifs du paysage contemporain, appartenant à une tradition de l'art public et de l'architecture brutaliste. Pour créer les images de ce livre, Zaki a photographié à la lumière de l'aube, grimpant à l'intérieur des bols et des pipes en l'absence de patineurs. Chaque photographie est composée de dizaines de photos prises avec un appareil photo numérique monté sur une tête de trépied motorisée. L'aspect des images obtenues est inhabituel dans la mesure où l'objectif de Zaki est plutôt un téléobjectif, ce qui a pour effet d'aplatir l'espace, mais l'angle de prise de vue est souvent assez large, ce qui exagère la profondeur spatiale. La technologie permet également à Zaki de photographier certaines zones à partir de positions difficiles qui seraient autrement impossibles à capturer. Dans son texte, Tony Hawk - l'un des skateurs professionnels les plus connus au monde - décrit comment les photographies de Zaki de skateparks vides et à ciel ouvert évoquent les souvenirs de la liberté idyllique qu'il ressentait lorsqu'il a visité un skatepark comme un enfant dans des piscines et des bols en béton. Dans son essai, l'architecte Peter Zellner, basé à Los Angeles, décrit les débuts du skateboard vertical moderne au milieu des années 1970 et la prolifération des skateparks construits à cet effet. Il établit un parallèle avec la réinvention presque simultanée de la photographie de paysage américaine, lorsque les photographes détournaient les yeux de la nature et se concentraient sur le paysage créé par l'homme. Les remarquables photographies de Zaki représentant des skateparks étrangement surnaturels, dépourvues de leurs utilisateurs, héritent de cette tradition réinventée en trouvant la beauté dans une banlieue en béton apparemment dénaturée.

09/2019

ActuaLitté

Histoire de France

L'âge d'or capétien (1180-1328)

Le long XIIIe siècle marque l'âge d'or de la dynastie capétienne qui compte alors de fortes personnalités : Philippe II Auguste, saint Louis, Philippe IV le Bel. Elle bénéficie également, jusque vers 1270, d'une forte dynamique agricole, ainsi que d'une révolution technique, qui s'exprime en premier lieu dans l'érection des cathédrales. La prospérité — relative — des campagnes fonde cet extraordinaire programme monumental, financé par les dîmes. Elle permet aussi l'essor des échanges et des villes. Le commerce "international" a ses centres principaux en Flandre et en Champagne et le réseau urbain se fixe tel qu'il persiste jusqu'à la révolution industrielle. L'époque connaît un certain bonheur de vivre, qui s'exprime dans la littérature courtoise et dans le naturalisme de la sculpture gothique. En parallèle, la monarchie construit progressivement un territoire et un Etat. Philippe II exploite à cette fin les structures féodales, mais au fil du temps s'élabore une doctrine qui s'appuie sur la souveraineté et non plus sur la suzeraineté. Trois lieux illustrent la royauté : Reims où le roi est sacré ; Paris, sa capitale fixe, où siège l'administration, où se développe l'Université et où est érigée la Sainte Chapelle ; Saint-Denis, où sont abrités les insignes royaux et où la nécropole atteste de la continuité de la lignée royale des Mérovingiens aux Carolingiens et aux Capétiens. En un siècle qui voit la religion informer toute la vie et toute la société, le caractère sacral de la monarchie, renforcé par la canonisation de Louis IX et celle de son petit-neveu, Louis d'Anjou, constitue un des fondements primordiaux du pouvoir capétien. Un autre réside dans l'alliance étroite du trône et de l'autel, même si cela ne va pas sans tensions avec les papes les plus attachés à la théocratie pontificale, Innocent III et Boniface VIII. Après 1270, la crise du système féodal provoque difficultés, famines, chômage et troubles sociaux, préliminaires de la grande crise du XIVe siècle. Le pouvoir monarchique, cependant, ne cesse de se renforcer. Se met alors en place un binôme caractéristique du futur Etat moderne : guerre et fiscalité. Le contexte des temps, positif ou négatif, réinterprété à la lumière des recherches récentes, est éclairé avec pertinence par des cartes et des textes et une iconographie, abondante et magnifique, qui concourt à mettre le lecteur de plain-pied avec un des "grands siècles" de l'histoire de France.

12/2011

ActuaLitté

Sciences historiques

Les Ventres de Paris. Pouvoir et approvisionnement dans la France d'Ancien Régime

Paris, au XVIIIè siècle, vit au bonheur du blé. La ville dévoreuse est friande de froment, de pain blanc, gris à la rigueur pour les maladies, les prisonniers et les soldats ; délicate, elle refuse les méchants grains et les sombres farines - le seigle, l'épeautre et le méteil. Le Roi a la charge d'assurer le ravitaillement ; il mobilise donc la police, le lieutenant général, le commissaire et les inspecteurs pour que chaque jour les ventres de Paris soient rassasiés en quantité et les palais flattés par le goût des meilleures farines. Mais comment assurer la sécurité du ravitaillement dans un environnement technique précaire, sensible aux moindres intemperies ? Dans un univers de mentalités suspectant meuniers, marchands, courtiers et autres boulangers monopoleux de spéculer sur les prix et de raréfier les grains, et proclamant qu'il faut développer le commerce tout en se gardant des commerçants ? La monarchie crut trouver la parade dans le marché : le marché serait tant le lieu physique de la vente et de l'achat transparents - le marché hebdomadaire et obligatoire - que le principe présidant à l'échange, moralisant le commerce et domestiquant les producteurs et intermédiaires plus soucieux de leurs intérêts et de leurs égoïsmes que du bien commun. Grâce à Steven L. Kaplan, le lecteur pénètre la micro-société de l'approvisionnement, structurée par la production et la surveillance policière mais divisée par les antagonismes de métiers et de fortune. La chaîne des subsistances est ici dévidée, du producteur-vendeur au consommateur : sous le regard du roi nourricier s'animent les marchands de grain et de farine, les meuniers, les courtiers et facteurs, les officiers jurés mesureurs et porteurs, les boulangers, les inspecteurs et commissaires responsables de la bonne marche du ravitaillement. Rarement le lecteur, - grâce à la veine de l'historien qui lui fait tâter les farines, le promène par monts et par vaux dans les moulins et les blutoires, lui restitue les sons, les couleurs et les odeurs d'une ville chaque jour anxieuse de manger à sa faim - aura eu à ce point le sentiment de participer au grouillement social à la veille de la Révolution. Celle-ci n'entendait-elle pas faire valoir les droits de la Nation, puis du Peuple face à la monarchie, au Boulanger, à la Boulangère et au Petit mitron ?

01/1988

ActuaLitté

Gestion

Les mondes sociaux des TPE et PME. Modèles et logiques d'action

L'entrée par les mondes sociaux met en exergue la très grande diversité des micro-entreprises, des TPE et PME qui rend souvent difficile leur analyse. En contrepoint, une connaissance spécifique de ces entreprises s'impose car elles sont à la charnière des débats sur la flexibilité, les dynamiques du marché du travail et, les disruptions du système de formation professionnelle. Si les politiques publiques ont fait de la création d'entreprise et des TPE et PME un aggiornamento pour soutenir la croissance de l'emploi, ces entreprises peinent néanmoins à embaucher et à garder les personnels qualifiés nécessaires. Comment recrutent-elles ? Quelles sont dans ces structures les formes spécifiques de gestion de la main-d'oeuvre ? Assiste-t-on à l'émergence d'une gestion modernisée des ressources humaines ? Dans les mondes sociaux des TPE et PME, le dirigeant détermine largement la stratégie et le fonctionnement de l'entreprise, l'organisation du travail et des RH, la nature des conditions de travail. Toutefois, l'accès à de nouvelles connaissances en faveur de l'innovation, induit des formes de management différenciées où le dirigeant doit composer avec la construction d'expertises et des échanges plus horizontaux. Quant à l'acquisition et la transmission des savoirs et des savoir-faire, elles constituent un pilier indissociable à la survie de ces entreprises. En outre, la formation sur le tas, en situation de travail, l'autoformation restent pour la plupart des salariés et des dirigeants, les modalités principales d'acquisition de nouvelles compétences. Parallèlement, le développement de ces entreprises repose sur les conditions liées à leur contexte local porteur de délitements et de recompositions que celles-ci soient spontanées ou liées à l'action publique. Leur engagement dans des réseaux où la coopétition est de mise invite à préciser les types de proximités, de territoires et d'identités qu'elles contribuent à définir. Enfin, les mondes sociaux des TPE et PME se nourrissent tout autant qu'ils contribuent au changement technologique et à la transformation de nouveaux modèles productifs dont ceux liés au développement durable. Dans ce continuum, les frontières habituelles entre innovation technologique, activités de conception, diffusion et appropriation de technologies s'estompent. Il en est de même pour les normes associées à l'émergence de nouveaux modèles avec des chaines de valeur parfois courtes où hiérarchies et mobilités des savoirs sont bouleversées.

01/2019

ActuaLitté

Sociologie

Au coeur du bidonville de Mathare Valley. La politique du ventre vide à Nairobi

En Afrique, la question de la pauvreté donne souvent lieu à des interprétations misérabilistes et même catastrophiques. Elle a fait l'objet de nombreux sommets internationaux où les pays, dont le Kenya, se sont engagés à l'éradiquer. Mais de quelle pauvreté s'agit-il ? Comment vivent les pauvres à qui les politiques d'aide sont destinées ? Ce sont ces premières questions qui ont guidé l'auteur dans son enquête sur les territoires de la pauvreté à Nairobi. L'ouvrage de Deyssi Rodriguez-Torres commence par un aperçu de l'histoire du bidonville de Mathare Valley à partir de données puisées dans les archives de la ville de Nairobi et de récits recueillis sur le terrain. Cette histoire met en relief le détachement des habitants par rapport aux normes sociales dites traditionnelles, ainsi que les transformations des structures familiales et l'importance donnée à la possession de la terre. L'auteur étudie l'espace de vie et le quotidien de Mathare Valley aujourd'hui. Sont ainsi décrites les différentes formes de travail formel, informel et illégal, le rapport des habitants avec les autorités et la présence des pratiques de corruption. Cinquante ans après l'indépendance du Kenya, Mathare est toujours en 2014 un bidonville où les habitants arrivent à tenir, à survivre, à manger, à se loger et à se soigner grâce à leur travail et à la débrouille. La jeunesse, largement privée de droits, fait de la politique et participe aux élections, mais son action dans celles de 2007 a été la plus violente de l'histoire locale. L'auteur montre en conclusion comment cette jeunesse exaspérée ne tient plus compte des limites tracées par la régulation locale et intervient dans l'espace public par la violence meurtrière. Issu d'un travail de sociologie politique réalisé durant les années 1990 et 2000, ce récit n'est pas sans rappeler les études publiées sur les grandes métropoles latino-américaines. Il nous offre une information de première main, riche et bien documentée, sur la périphérie d'une des grandes villes du continent africain. Deyssi Rodriguez-Torres est maître de conférences à l'Université catholique de Louvain UCL-Mons et travaille comme expert auprès d'organismes internationaux. Spécialiste de la politique comparée, africaniste et auteur de nombreuses publications, ses recherches portent sur la construction du politique et la situation des sociétés urbaines lorsque l'Etat se désinvestit.

03/2014

ActuaLitté

Beaux arts

Architecture de la contre-révolution. L'armée française dans le Nord de l'Algérie

Dans Architecture de la contre-révolution Samia Henni analyse les politiques en matière d'urbanisme et d'architecture mises en oeuvre par l'Etat colonial français pendant la longue guerre d'indépendance algérienne (1954-1962) au croisement des vastes opérations militaires contre-insurectionnelles menées sur l'ensemble du territoire algérien. Tout au long de ce violent conflit armé, les autorités civiles et militaires françaises ont profondément réorganisé le vaste territoire urbain et rural de l'Algérie, transformé radicalement son environnement bâti, construit de nouvelles infrastructures en un temps record et implanté de manière stratégique de nouveaux centres de population afin de maintenir l'Algérie sous domination française. Cet ouvrage montre de façon documentée et précise comment le régime colonial a planifié et mis en oeuvre des programmes de démolition tactique, et développé de nouvelles structures afin de faciliter le contrôle étroit de la population algérienne et la protection des communautés européennes en Algérie. Le travail de Samia Henni se concentre sur la teneur politique de trois stratégies spatiales contre-révolutionnaires interconnectées : le déplacement forcé massif de paysans algériens ; les programmes de logement de masse conçus à destination de la population algérienne dans le cadre du Plan de Constantine du général de Gaulle ; et la nouvelle ville administrative fortifiée censée permettre la protection des autorités françaises pendant les derniers mois de la Révolution algérienne. L'autrice s'applique à décrire le modus operandi de ces stratégies spatiales, leurs racines, leur évolution, leur portée et leurs effets, ainsi que les acteurs, les protocoles et les logiques de conception qui les sous-tendent. Les chapitres de ce livre ne prétendent pas offrir un panorama exhaustif des 94 mois de destruction et de construction qui caractérisèrent la guerre menée par la France en Algérie ; ils ne cherchent pas non plus à fournir une description et une analyse exhaustives de tous les édifices construits ou détruits par les autorités coloniales françaises pendant la Révolution algérienne. L'ouvrage cherche plutôt à enquêter sur les pratiques coloniales de la France telles qu'elles s'incarnent dans des instruments juridiques, des opérations militaires et des projets architecturaux, et à mettre en lumière le rôle respectif d'une série d'officiers, de technocrates, d'architectes, de planificateurs et d'ethnologues dans la création architecturale (au sens large du terme) tout au long de cette sanglante guerre d'indépendance.

11/2019

ActuaLitté

Non classé

Read Ancient African scripts from any current African language. Volume 1

The son of Douaouf, the brilliant, scribe of the early XIIth Dynasty Xty " Khety " said this : "The man continues to subsist after reaching the haven of death and his actions are beside him in a heap. " If regression is the main cause of the alarming situation of Africa and its tails the perceptibles consequences at all levels, the solution to this problem is eminently political. It inevitably involves the constitution of a pan-African State. For men, there is no unity without memory of the past. In fact, the construction of a federal state inevitably involves the restoration of African historical consciousness. There is no national and federal identity without a common language. The unification of Africa will only be possible if it takes the measure of its linguistic unification issue. To a lesser extent but like Cheikh Anta Diop in his book titled the Cultural Unity, I was animated throughout this heuristic by the idea that only the true knowledge of the past can maintain the consciousness and the feeling of a historical continuity essential to the consolidation of a nation for the purpose of building a multinational state in line with its past. Like Cheikh Anta Diop, I build my sureness on the legitimate idea that a people who lost a significant part of their historical memory must engage in the investigation of their past in every possible way. This investigation can take the contours of a reconnection with its past through so-called old languages. But a people can not live only with by merely repeating of what others tell them about themselves. The investigation through its linguistic past allows especially a direct knowledge of oneself. In addition to the fact that this knowledge simply highlights its weaknesses, it allows also to become aware by an introspective and therefore reflective of its real abilities and strengths. It structures being and the consciousness of being to resist any form of servile and degrading ideology. This quest for the past, not founded on blind passion but objectivity, nourishes a healthy ambition for a real universalism. To know one's past is already to project one's future. To know one's past is to give oneself the capacity to be able to bring to others in a perspective of giving and receiving. To know one's past is to refuse intellectual guardianship and wait-and-seeism. To know one's past is to be reborn.

05/2020

ActuaLitté

Spécialités médicales

Centres de santé. Guide pour les élus, les professionnels de santé et les porteurs de projet

Nous assistons cette dernière décennie à un transfert de compétences des soins de premier recours aux communes, au secteur associatif et aux mutuelles, conséquence du désengagement de l'offre hospitalière locale. Sous l'égide d'initiatives communale et libérale, aujourd'hui de nombreux centres de santé sont implantés en France, majoritairement en milieu urbain ; dans des quartiers prioritaires ou limitrophes, mais aussi en zone rurale ou péri-urbaine. Polyvalents, médicaux, dentaires ou infirmiers, gérés par des organismes à but non lucratif, des collectivités territoriales ou des institutions mutualistes, ils visent à assurer l'accès aux soins de proximité et une meilleure coordination entre professionnels de santé, favorisant ainsi la pertinence, la qualité et la sécurité des soins. Ces structures d'exercice regroupé de premier recours permettent la mise en oeuvre d'actions de santé publique en termes d'accessibilité sociale, de prévention et d'éducation sanitaire sur l'ensemble du territoire avec une coopération transversale pluriprofessionnelle et pluridisciplinaire. Avec la loi de modernisation du système de santé de 2016, les ordonnances de 2018 et la réforme du 24 juillet 2019 relative à l'organisation et à la transformation du système de santé, leur rôle dans la réduction des inégalités sociales et territoriales de santé et dans la lutte contre la désertification médicale s'est accru. L'importance de l'accompagnement de ces projets par les élus et les professionnels de santé locaux est désormais manifeste, notamment avec la mise en oeuvre des contrats locaux de santé et les communautés professionnelles territoriales de santé. Laurent Delprat, avocat à la Cour d'appel de Paris, Maître de conférences associé à l'université Paris 8, conseiller municipal délégué à l'accès au droit et à la santé de Chaville et conseillé de la branche dentaire du Réseau national des centres de santé mutualistes et de nombreux centres de santé mutualistes et associatifs se propose de rassembler en un ouvrage les fruits de ses expériences et tous les éléments nécessaires à la mise en place d'un centre de santé. Parce que construire un projet de création de centre de santé demande bien des connaissances, ce guide de mise en oeuvre reprend l'essentiel : effectuer le diagnostic territorial, établir un projet de santé dans un contexte plurifactoriel, appliquer les règlementations en vigueur, rédiger les contrats de travail, soigner ses relations avec l'Assurance maladie et l'agence régionale de santé, gérer les conflits...

11/2019

ActuaLitté

Franc-maçonnerie

La Franc-Maçonnerie Egyptienne au Grand Orient de France. Mythes Fondateurs, Histoire et Pratique

Les Rites de Memphis-Misraïm ne se sont pas structurés en une seule journée. Même s'ils revendiquent une filiation remontant à l'Antiquité, il s'agit là, d'une filiation essentiellement mythique. Aussi pour le maçon égyptien, l'Egypte auquel il est fait référence reste une période sublimée lui permettant de s'ouvrir à de nouvelles spéculations. Ce livre nous conduit à recouvrer les mythes fondateurs du Rite, de l'Egypte alexandrine, en passant par le renouveau de l'hermétisme à la renaissance italienne, de la campagne de Bonaparte en Egypte jusqu'à la période moderne du XXe siècle. Mais le rite comme nous le verrons possède une double particularité. A la fois creuset d'hermétistes de la fin du XVIIIe siècle, d'alchimistes, de kabbalistes, d'ésotéristes et d'occultistes de la belle époque, il va aussi tout au long du XIXe siècle produire des combattants de la liberté tel que Garibaldi, le héros des deux mondes, Jacques Ragaigne, membre de la Commune de Paris, Pierre Leroux, ou encore Louis Blanc, l'organisateur du travail. Les loges de Misraïm, profondément républicaines se retrouveront dans le collimateur de la police et parfois interdites. On y retrouve aussi tous ces proscrits de Londres, quarante-huitards, exilés après le coup d'Etat de 1851 ou la répression de la Commune. Beaucoup seront initiés ou affilés au Rite Réformé de Memphis dans des loges aux titres évocateurs : " Les Disciples de Ménès " devenue " Les Philadelphes, Les Proscrits, Les Gymnosophistes ". Quand on parle d'Egypte en cette fin du XIXe siècle, on veut parler d'Orient. Revivre en pensée le périple qui conduisit Alexandre le Grand d'Egypte jusqu'à l'Indus. Aussi n'est-il pas étonnant au sein des rituels de retrouver des allusions à l'Egypte Antique, aux Ecoles Néo-platoniciennes, aux sages de la Perse ou encore aux Védas sacrés. Cette porte sur l'Orient, ouverture vers l'universel, permet cette étude comparée des traditions, des philosophies, des sciences et ouvre à des réflexions d'actualité autour de sujets tels que la notion de conscience, de responsabilité vis-à-vis du vivant ou de spéculations scientifiques autour de l'approche quantique. Elle permet de créer du lien entre Orient et Occident, revisiter les philosophies de la Méditerranée dont le Rite est issu, faire lien entre héritage, présent et avenir.

02/2022

ActuaLitté

Templiers

Les Templiers Les mystères de 1312 à aujourd'hui - La part spirituelle templière à l'épreuve du temp

L'auteur spécialiste des Templiers a examiné les origines du Temple avant 1118, son expansion, son originalité, sa dissolution, sa dispersion. Il se penche avec force références de recherches sur les mystérieuses suites spirituelles. Cet ouvrage met donc le focus sur le phénomène templier qui, après son apogée et une éclipse relative, a connu une sorte de renaissance depuis le 18e siècle et connaît un succès d'apparence irrationnelle mais bien réelle en ce 21e siècle. La question est de savoir pourquoi. De manière inédite, le livre se penche donc sur les Ordres qui ont jalonné l'Histoire, de manière contemporaine aux Templiers dont l'Ordre est dissout en 1312 et sur les autres structures et mouvances ultérieurs et actuels. Y aurait-il un esprit templier ? Il existe plusieurs filiations templières. Aujourd'hui, les néo-Templiers se multiplient. Pourtant, par bulle papale de 1312, il a été et demeure interdit de porter l'habit, le blanc manteau, la croix pattée et de se revendiquer de l'Ordre du Temple sous peine d'excommunication. Cela étant, d'autres bulles permettront l'existence d'autres Ordres, que ce soit en Espagne ou au Portugal par exemple. Au fil du temps, le mystère des Templiers ne faiblira pas. Le 18e siècle connaîtra même un engouement templier fulgurant en Europe et ailleurs, particulièrement dans les milieux maçonniques, notamment sous l'impulsion d'un discours de 1736 prononcé à Paris par Michel de Ramsay. Toutefois, en 1782, un convent se réunit à Wilhelmsbad et met fin à l'idée que les Francs-Maçons sont les héritiers du Temple, et pourtant vont demeurer bien des références que l'on dira pudiquement chevaleresques ou symboliques. Des mouvances nouvelles seront nées et connaîtront des fortunes diverses, au sein de familles et de groupes religieux et philosophiques très différents les uns des autres. De nos jours l'esprit du Temple semble se trouver partout. Que se passe-t-il ? L'ouvrage entre dans les détails. Qu'ont transmis les Templiers qui leur survive à ce point ? Au demeurant, serions-nous de potentiels Templiers ? L'intérêt et le succès templiers ne se démentent pas. L'auteur e explique les raisons et examine à la loupe l'évolution depuis 1312 jusqu'à nos jours. Il y a des Templiers modernes sur les deux hémisphères. Lesquels et pourquoi portent-ils et se réfèrent-ils à cet Ordre qui n 'existe officiellement plus ?

ActuaLitté

Théologie

Eglise, témoin de la Parole de grâce

"L'homme contemporain écoute plus volontiers les témoins que les maîtres, ou s'il écoute les maîtres, c'est parce qu'ils sont des témoins" . Ainsi s'exprimait le Pape Paul VI dans son Exhortation Evangelii nuntiandi ; celui-ci ajoutant à l'adresse de l'Eglise : "C'est donc par sa conduite, par sa vie, que l'Eglise évangélisera tout d'abord le monde, c'est-à-dire par son témoignage vécu de fidélité au Seigneur Jésus, de pauvreté et détachement, de liberté face aux pouvoirs de ce monde, en un mot, de sainteté". Trente-huit ans plus tard, le Pape François, dans sa première Encyclique Evangelii gaudium, reprenait cette thématique : "A notre époque aussi, les gens préfèrent écouter les témoins" ; et de citer l'Exhortation de son prédécesseur : ""Ils ont soif d'authenticité [... ] Le monde réclame des évangélisateurs qui lui parlent d'un Dieu qu'ils connaissent et fréquentent comme s'ils voyaient l'invisible"" . Pour l'éternité, l'Eglise des commencements a consigné son témoignage de foi dans des Ecritures, selon son expérience - irremplaçable - de connaissance rapprochée de Dieu, venu vers l'humanité en Jésus-Christ Verbe incarné. Cet ouvrage n'a pas d'autre but que d'inviter le lecteur à se laisser à son tour toucher par cette Parole de Dieu dont les multiples personnages, rencontrés au fil d'une lecture méditée, s'avèrent davantage des "témoins" de l'oeuvre de Dieu que des "maîtres" dissertant à son sujet. Des témoins qui se sont laissés retourner, convertir au souffle de l'Esprit afin de faire grandir l'Eglise - qui leur est chère - dans le signe authentique d'une Présence qui, à la fois, la dépasse et s'avère tout intime à elle-même. Revisitant ainsi les sources scripturaires de ce grand Corps des croyants, cette étude veut retrouver ce qui a été comme la délibération spirituelle qui donne son fond de sens à leur existence de foi en commun. Rouvrir les livres où ceux-ci fixèrent ce qui leur paraissait le plus essentiel dans ce qu'ils avaient à vivre et à promouvoir du message de l'Evangile, permet de se rappeler ce qu'il est important de tenir encore aujourd'hui dans l'Eglise, bien en-deçà des préoccupations de structures et/ou de hiérarchies, pour que la conversion l'emporte sur la stagnation, l'esprit sur la chair, la foi sur la loi". .

01/2023

ActuaLitté

Psyhologie sociale

Pensée de la foule, pensée de l'inconscient. Généalogie de la psychologie des foules (1875-1895)

Le sujet de ce livre est la naissance de la psychologie des foules dans le contexte des échanges intellectuels franco-italiens, à la fin du xixe siècle. Entre autres thèmes, il met en évidence l'importance de l'inconscient, à la fois individuel et collectif, tel qu'il était conçu à la fin du xixe siècle, avant la systématisation freudienne. Dans la foule, la personnalité de l'individu se dissout, ce qui permet l'émergence de ses pulsions inconscientes. La violence de cette éruption porte en elle le risque d'une déstabilisation des structures sociétales, ce dont les contemporains prenaient déjà conscience. Cet ouvrage veut éclairer le contexte dans lequel est née la psychologie des foules. Le fait qu'elle soit le résultat d'un dialogue sans concession entre intellectuels (sociologues, juristes, psychologues, médecins, philosophes) français et italiens a été peu étudié. Le succès de Gustave Le Bon, peu enclin au partage de la célébrité, a, par ailleurs fini par éclipser les autres acteurs d'un mouvement qui fut fondamentalement collectif et dialogique. La généalogie conceptuelle montre qu'en réalité la Psychologie des foules (1895) de Le Bon, n'ouvre pas, mais referme au contraire l'époque de la pensée de la foule. Et il la referme parce qu'il a ordonné sa pensée de la foule à sa pensée de la race, et par là même dissous l'objet "foule" dans l'objet "race" . Dès lors, contrairement à la vulgate qui réduit la psychologie des foules à une idéologie conservatrice voire réactionnaire, voulant dépolitiser pour mieux neutraliser les mouvements contestataires des foules, il s'avère que les théoriciens italiens, avant Le Bon, ont tenu ensemble, sans jamais les confondre l'un dans l'autre, et au prix de fortes tensions théoriques, un discours déterministe sur la foule et un discours politique progressiste, le plus souvent proche du socialisme, militant en faveur de l'émancipation des classes dominées. Les événements récents ont donné à ce travail une actualité à laquelle je ne pouvais songer lors de son élaboration : les manifestations des gilets jaunes, mais aussi, paradoxalement, le confinement, qui a causé la disparition momentanée des foules physiques, mais révélé la puissance d'une foule imaginaire et virtuelle. L'effet de surprise provoqué par ces phénomènes tient beaucoup au fait que, dans un monde de plus en plus centré sur l'individualisme, on avait oublié le rôle spécifique de la foule comme acteur de l'histoire.

09/2021

ActuaLitté

Archéologie

Un quartier de frange urbaine en milieu humide (IIe-XVe siècle) : les fouilles de la rue Fontgiève à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)

Cet ouvrage réunissant les contributions dune quinzaine de chercheurs présente les principaux résultats d'une fouille archéologique prévenu réalisée en 2012, à l'angle des rues Docteur Gautrez et Fontgiève, au nord-ouest du centre historique de Clermont-Ferrand. Les vestiges qui ont pu erre étudiés illustrent l'évolution d'un quarter de périphérie urbaine sur le temps long entre le Haut-Empire et à la fin du Moyen Age. Pour la période romaine, les constructions les plus marquantes correspondent a un moulin hydraulique aménagé sur la berge d'un chenal, à un bassin monumental circulaire, ou encore à un édifice bâti au-dessus d'un captage de source. L'humidité du milieu et la conservation d'une quantité importante de bois gorgés d'eau rendent ces découvertes d'autant plus exceptionnelles qu'elles permettent d'une part d'affiner les chronologies et, d'autre part d'approcher des pans de l'architecture, de l'artisanat et de la vie quotidienne bien souvent inaccessibles. Au-delà, pour cette période, c'est le rythme d'occupation du site qui doit retenir l'attention, dans la mesure où il reflète concrètement les phases de développement et de repli de la capitale de cité, Augustonemetum. L'Antiquité tardive et le haut Moyen Age sont pauvres en vestiges matériels, comme souvent dans ce type de contexte urbain, mais, pour autant ces deux périodes ont pu être appréhendées par le biais des sources textuelles et par les données paléoenvironnementales. Celles-ci ont d'ailleurs été d'un apport crucial à la compréhension générale du site, toute période confondue, tant pour l'appréciation des structures que pour celle de l'environnement. La fin du Moyen Age marque de son côté un nouvel essor de la ville, illustré par la constitution progressive, à partir de la fin du XIIIe siècle, d'un quartier de faubourg. Si les vestiges de cette période sont moins spectaculaires que ceux du Haut-Empire, ils n'en demeurent pas moins exceptionnels puisqu'ils offrent une vision, là aussi rarement documentée par l'archéologie, de l'évolution d'une occupation médiévale urbaine extra muros. Cette monographie, constituant le premier ouvrage de synthèse archéologique sur un quartier ancien de Clermont-Ferrand, s'inscrit dans la liste des nombreuses fouilles préventives réalisées en centre-ville depuis 2010. Elle marque, espérons-le, le point de départ d'une série de volumes qui contribuera à restituer l'histoire du chef-lieu arverne.

10/2021

ActuaLitté

Grec, Latin - Traduction

Rome triomphante. Tome 1, Livres I et II (La Religion), Edition bilingue français-latin

Après avoir écrit Rome restaurée qui traitait de la topographie de l'Vrbs, Flavio Biondo (1392-1463), premier "encyclopédiste" parmi les modernes, réactualise le projet de Varron : ainsi, l'ambition de l'auteur de la Rome triomphante (1459) est rien moins que la constitution d'un savoir complet sur l'Antiquité. Dix livres illustrent ce projet : les livres I et II sont consacrés à la religion romaine, les livres III, IV et V à l'administration des affaires publiques ; un troisième ensemble (livres VI et VII) concerne le fonctionnement de l'armée romaine et les grandes victoires de l'histoire de Rome ; on s'accorde généralement à regrouper dans une quatrième partie les livres VIII et IX consacrés aux structures de la vie privée même si l'on peut considérer que les modes vestimentaires et les choix esthétiques en matière de coiffure, de bijoux et d'ornementation des bâtiments ne concernent pas que la famille au sens restreint. Il est d'ailleurs frappant que ce livre prépare la description de la pompa qui accompagne le triomphe des empereurs et les processions pontificales. Le livre X consacré aux triomphes de Rome constitue à lui seul la cinquième et dernière partie. Le travail d'équipe, qui mobilise les efforts de dix spécialistes responsables des différents domaines, donnera lieu à la publication de cinq volumes, une petite bibliothèque dont celui-ci n'est que le premier élément. On se fera une idée de la richesse des deux premiers livres consacrés aux religions anciennes en parcourant quelques-uns des intertitres de l'édition de Bâle 1559 que, pour la commodité du lecteur, nous avons placés dans le fil de notre traduction : les dieux chez les Egyptiens ; la théologie phénicienne ; la théologie grecque ; la théologie phrygienne ; pratiques d'inhumation des corps ; Numa Pompilius, fondateur de la religion romaine ; les noms des édifices sacrés ; la prière ; l'observance ; les présages ; les prodiges... Aucun traité préalable sur aucun des sujets abordés n'ayant été composé avant que l'humaniste ne s'attèle à son projet, la documentation réunie par Biondo repose sur les textes des auteurs antiques, au premier rang desquels Varron. Même si les fragments de ses Antiquités humaines et divines sont restitués à travers le prisme d'Augustin, il ne perd jamais de vue le postulat selon lequel la Rome chrétienne ne triomphera que si elle assume l'héritage de la Rome païenne.

06/2022

ActuaLitté

Histoire internationale

La dernière révolution de Mao. Histoire de la Révolution culturelle 1966-1976

On ne saurait comprendre la volonté aujourd'hui de la Chine communiste de devenir une superpuissance capitaliste sans en remonter à la source, traumatique : la Révolution culturelle. Lancée en 1966 par Mao Zedong, cette « guerre civile générale » visait à défaire « les éléments de la bourgeoisie infiltrés dans le Parti. le gouvernement, l'armée et la culture ». Ceux-ci auraient travaillé à renverser la dictature du prolétariat, à l'instar de Khrouchtchev en URSS et de sa révision du stalinisme. Mao incite à la rébellion tout particulièrement les lycéens, transformés en Gardes rouges. Elevée dans la violence répétée des campagnes de « luttes de classe », délivrée des freins familiaux et institutionnels, livrée à elle-même (« plus vous tuez de gens, plus vous êtes révolutionnaire »), la jeunesse instaure une première terreur contre des responsables de l'Etat et du Parti de 1966 à 1968. Mais en juillet 1968, Mao décide froidement de briser les activités révolutionnaires de la Garde rouge et d'endiguer l'effondrement de l'économie; il ordonne à l'armée de procéder au démantèlement expéditif des organisations, il contraint près de douze millions de jeunes à renoncer aux études pour travailler aux champs ou dans les usines. Le retour sanglant à l'ordre bureaucratique fit davantage de morts et de blessés que les agissements des Gardes rouges déchaînés en 1966-1967 ou les combats armés entre les « organisations de masse » rivales en 1967-1968. Il fut conduit par l'armée d'abord, puis par les nouvelles structures politiques qui remirent au pas les militaires grâce à la liquidation du maréchal Lin Biao en septembre 1971, quelques mois seulement après qu'il eut été proclamé le successeur de Mao. Cent millions de personnes ont été affectées par la Révolution culturelle, incluant les survivants estropiés à vie comme les familles dont l'existence a été simplement perturbée par les événements; le nombre de victimes directes, tuées, suicidées, voire dévorées puisque les cas de cannibalisme furent nombreux, serait d'un million. La dernière révolution lancée par Mao, afin de transformer les êtres, fut l'ultime tentative, par le refus de singer les étrangers (Occidentaux, puis Soviétiques), de perpétuer dans la modernité occidentale une essence proprement chinoise, rêvée depuis un siècle par les élites. La Révolution culturelle fut le baroud d'honneur du conservatisme chinois.

09/2009

ActuaLitté

Sciences politiques

L'Etat réhabilité en Afrique. Réinventer les politiques publiques à l'ère néolibérale

En s'appuyant sur des travaux empiriques et des études sectorielles, cet ouvrage propose une vision rénovée des interventions de l'Etat en Afrique. Au cours des années 1980, les institutions financières internationales imposèrent un Etat minimum à tous les pays en leur retirant une partie de leur pouvoir dans les domaines économiques et sociaux. En préconisant une profonde réforme de l'Etat, leurs programmes d'ajustement structurel devaient résoudre le problème de la dette, permettre aux pays de renouer avec la croissance et déposséder les pouvoirs publics nationaux de certaines de leurs prérogatives au profit d'acteurs privés afin de favoriser la mondialisation et le libéralisme. Les Etats africains furent contraints d'appliquer ces politiques libérales, élaborées par les instances internationales, qui se traduisirent presque partout par des échecs, voire par des catastrophes socio-économiques et sanitaires. De plus, les populations, qui s'appauvrissaient sous leurs effets, les rejetèrent parfois violemment si bien qu'à la fin des années 1990, on assista à une lente réhabilitation des politiques publiques : l'Etat comme acteur principal du développement retrouvait ainsi une certaine légitimité, actée par des déclarations et des forums internationaux. Les textes réunis ici reviennent sur ces trajectoires historiques et montrent combien les Etats africains, bien que sur la voie de la réhabilitation, ont du mal à retrouver le rôle central qui était autrefois le leur, peinant à définir des politiques publiques et à faire respecter leurs choix face à la multiplicité des acteurs nationaux et internationaux, aux intérêts parfois divergents et aux ressources fort différentes. Emmanuel Grégoire, docteur habilité en géographie tropicale, est directeur de recherche émérite à l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Jean-François Kobiané est maître de conférences à l'Université Ouaga 1 Pr Joseph Ki-Zerbo, spécialiste de l'éducation, de l'évaluation des politiques publiques. Marie-France Lange, spécialiste des politiques publiques d'éducation, est directrice de recherche à l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Ont également contribué à cet ouvrage : Marion Amalric, Ousmane Bamba, David Baratoux, Lenka Baratoux, Anne Bekelynck, Emmanuel Bonnet, Florence Boyer, Hamidou Dia, Anne Doquet, Jean-Luc Dubois, Fred Eboko, Bilampoa Gnoumou Thiombiano, Hugues Y. Hangnon, Yann Itard, Pierre Janin, Mark Jessell, Idrissa Kaboré, Jean Marcel Koffi, Jean-Michel Ledjou, Jérôme Lombard, Harouna Mounkaila, Aboubakar Moussa, Olivier Nay, Saliou Ndour, Sihé Neya, Aude Nikiema, Christine Raimond, Luc Siebenaller, Tatiana Smirnova, Moussa Sow, Stéphanie Tchiombiano.

08/2018

ActuaLitté

Droit

Des pérégrinations du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Nouvelle-Calédonie, Nunavut

Que devient le principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes à l'heure de la mondialisation ? Reste-t-il ce qu'il était à l'origine ? A supposer qu'il se transforme, quelles en sont les causes et comment cela se traduit-il dans les formes politiques, les structures de droit public et au-delà ? Quelle incidence cette évolution aurait-elle sur la décolonisation en général ? Pour y répondre, la Nouvelle-Calédonie et le Nunavut, deux entités aux apparences et aux trajectoires différentes, servent de champ d'investigation intéressant, car elles représentent deux formes ou "modèles" d'exercice du principe (hybride, interne), et deux "utopies concrètes" où se construisent des solutions originales. Avec une approche comparative, l'étude tente de montrer que le principe évolue, s'adapte, et qu'après avoir été associé aux nationalités et à la décolonisation, il doit aussi, de nos jours, prendre en compte les réalités de la mondialisation, du développement des droits de l'homme et du pluralisme démocratique. Cette évolution est liée, certes, au contexte actuel, mais aussi à sa propre dynamique et à son rapport dialectique avec la souveraineté des Etats. Après un bref historique, l'étude offre une analyse de l'autodétermination comme facteur de "restriction" de la souveraineté, avant d'examiner comment elle en reste protectrice, bénéficiaire et tributaire. Alors qu'on le croyait en lente désuétude, le principe connaît une éclatante fortune depuis la fin de la guerre froide. Tout en restant un droit de sécession pour les peuples coloniaux, il tend à devenir aussi un droit identitaire et un droit au partage des pouvoirs. Une nouvelle conception du principe émerge donc, qualifiée de postmoderne, car elle présente à la fois des aspects d'anti-modernité (de rupture avec la précédente) et d'hyper-modernité (de continuité). Elle est à l'origine de nouvelles formes de décolonisation ainsi que de nouvelles entités aux statuts divers, au point qu'on pourrait dire : "Dis-moi comment tu décolonises ou comment tu t'autodétermines et je te dirai qui tu es". L'auteur tente ainsi opportunément d'éclaircir les enjeux d'un principe délicat et d'une notion qui est au coeur de l'actualité calédonienne et "nunavutienne", et au coeur d'une grande diversité de représentations.

10/2014

ActuaLitté

Critique littéraire

Pour une géographie littéraire

Depuis une vingtaine d'années, on a vu se multiplier les travaux consacrés à l'inscription de la littérature dans l'espace et/ou à la représentation des lieux dans les textes littéraires. Cet intérêt pour les questions de géographie littéraire se situe dans le contexte du "tournant spatial" qu'ont connu les sciences humaines et sociales, mais aussi dans l'évolution des genres littéraires, caractérisée par une spatialisation croissante des formes poétiques et narratives (poésie spatiale, récits d'espace...), et dans le développement de pratiques artistiques liées au site (Land Art, performance...). En proposant dans la première partie de cet ouvrage un panorama de ces travaux, Michel Collot, s'emploie à en définir les principales orientations, en distinguant approches géographiques, "géocritiques" et "géopoétiques", sans renoncer pour autant à les articuler pour constituer une véritable géographie littéraire" capable de rendre compte des différentes dimensions de l'espace littéraire : la référence à des lieux réels, la construction d'un "univers imaginaire" ou d'un "paysage" et la spatialité propre au texte. Il formule quelques propositions sur leur place et leur signification respectives, qu'il illustre dans la seconde partie de l'ouvrage par une série d'études situées à diverses échelles : celle de la production littéraire d'un continent à une époque donnée (l'Afrique noire postcoloniale), celle de l'oeuvre complète d'un auteur (Supervielle, Butor, Silvia Baron Supervielle, Pierre-Yves Soucy), celle d'un ouvrage particulier (de Claude Simon ou de Jean-Christophe Bailly), voire celle d'un ou deux extraits significatifs (Barbey d'Aurevilly). Pour explorer les multiples voies qu'une géographie littéraire est susceptible d'emprunter, il a tenu à la confronter à des genres divers : roman, nouvelle, poésie et récit de voyage, chacun d'eux appelant une approche différente. Les oeuvres retenues s'étendent sur une période qui va du milieu du XIXe siècle à l'époque contemporaine et elles permettront aussi bien de s'arrêter dans une région comme le Cotentin que de voyager de l'Europe à l'Amérique, en Afrique ou en Australie. Mais on s'apercevra que la localisation des contrées évoquées importe moins que les structures spatiales qui leur confèrent une valeur et une signification que chaque auteur interprète à sa manière à travers les images et les formes qu'elles lui inspirent.

04/2014

ActuaLitté

Beaux arts

Angola figures de pouvoir

Cet ouvrage d'envergure permet d'accéder au patrimoine artistique de l'Angola. Les oeuvres reproduites, d'une qualité plastique souvent exceptionnelle, témoignent de pratiques cultuelles et esthétiques, mais aussi de contacts, de rencontres et de liens entre divers peuples. Après une introduction générale de Christiane Falgayrettes-Leveau, les meilleurs spécialistes résument ici l'essentiel de leurs connaissances. Manuel Gutierrez fournit une synthèse des perspectives actuelles sur la préhistoire et l'archéologie, tandis que l'histoire ancienne, avec les structures étatiques, la traite négrière et la colonisation portugaise, est évoquée par Maria Alexandra Miranda Aparicio, qui aborde également l'indépendance, la guerre civile et la reconstruction du pays. Pouvoirs politique et religieux sont intimement liés, comme le montre Boris Wastiau. En témoignent les statuettes de culte et les insignes de dignité des Chokwe, Lwena, Ovimbundu, Lwimbi et des Songo. Parmi les réalisations les plus puissantes des Chokwe figurent les masques de bois sculpté ou réalisés à partir de matériaux éphémères. Révélateurs d'une riche cosmogonie, ils sont, comme l'indique Manuel Jordan, les piliers de la mukanda, processus d'éducation des jeunes garçons. Les rites liés à l'initiation, la divination et la guérison se sont répandus dans le nord-est de l'Angola et le sud-ouest de la République démocratique du Congo. Viviane Baeke présente la faculté de transformation des objets utilisés par des groupes tels les Nkanu, Suku, Yaka et Zombo. Barbaro Martinez-Ruiz pose, quant à lui, un regard nouveau sur l'esthétique et la fonction des arts kongo, tout particulièrement sur le nkisi, élément " incontournable " des pratiques religieuses. Dans le sud-ouest de l'Angola, des figures de fertilité accompagnent les jeunes filles et empruntent des formes très stylisées. Leur fabrication et leur usage sont évoqués par Maria do Rosario Martins et Maria Arminda Miranda. La dernière section de l'ouvrage est consacrée à l'art contemporain : Adriano Mixinge révèle comment Antônio Ole, l'un des plasticiens angolais les plus considérés, renouvelle son oeuvre. L'artiste fait appel à plusieurs disciplines, peinture, sculpture, installation, tout en portant une attention particulière aux objets du patrimoine culturel angolais. Angola, figures de pouvoir, dont l'iconographie s'appuie sur les oeuvres et sur des photographies de terrain, permet à un vaste lectorat de découvrir des richesses qui méritent d'être mieux connues.

10/2010

ActuaLitté

Histoire de France

Nouvelle histoire du Premier Empire. Tome 1, Napoléon et la conquête de l'Europe (1804-1810)

Cette grande synthèse en 3 volumes retrace l'histoire d'un " empire " et des réactions qu'il suscita en son temps. Empire au sens d'" influence " d'abord, celle que les idées, la culture et les ambitions hégémoniques françaises exercèrent sur cette époque, dans le prolongement du Grand Siècle, du siècle des Lumières et, bien sûr, de la Révolution. C'est ainsi que l'aventure napoléonienne peut se replacer dans la longue durée. Empire au sens d'institution aussi, en ce que les gouvernants français imaginèrent des structures, avec leur fonctionnement et leur unité politique, afin de conquérir et d'organiser l'espace européen (et au-delà) pour réunir des peuples sous leur bannière par l'adhésion, l'intégration, la domination ou la suzeraineté. Si l'on ne peut échapper à la présence permanente de la volonté, de la personnalité et de l'œuvre de Napoléon qui ont marqué la période de leur empreinte, et si les développements de ce livre ont pour clef de voûte le cœur même de l'Empire (dans les deux sens évoqués plus haut), c'est-à-dire la France, il faut aussi " raconter " - en l'expliquant - un peu plus d'une décennie d'histoire de l'Europe, voire du monde, en dépassant à la fois la figure de l'empereur et les points de vue purement nationaux. Le premier volume est consacré à la naissance et au développement de l'Empire, suivant l'un des grands desseins de Napoléon : créer un " système " hégémonique sur le continent. De la proclamation du régime (1804) au mariage de l'empereur et de Marie-Louise (1810), on suit l'enchaînement des événements qui a conduit d'une part la France à amplifier (mais d'une autre manière) la conquête de l'Europe commencée en 1792, et d'autre part Napoléon à créer à l'intérieur une dictature dont la nature " de salut public " disparut pour laisser la place à un régime autoritaire " classique ". Cette histoire se garde des accents de l'épopée et des facilités de l'anecdote comme des études militaires trop détaillées - même si, comme on peut l'imaginer, les guerres en sont l'une des toiles de fond. L'auteur se place dans la position d'un observateur aussi froid, aussi impartial que possible et parfois dans celle d'un contemporain ignorant la suite... et surtout la légende (dorée ou noire) édifiée par les récits enflammés des thuriféraires.

11/2002

ActuaLitté

Economie

S.O.S Finances publiques. Osons les vraies réformes !

Deux ans après l’éclatement de la bulle du crédit qui a déclenché la crise financière mondiale, la France, comme la plupart des pays (dés)industrialisés, prend enfin conscience d’avoir à affronter un défi majeur : une dette budgétaire et sociale qui, après 27 ans de déficits cumulés, se monte à presque 2000 milliards d’euros et se creuse de presque 100 milliards d’euros supplémentaires tous les ans. Les agences de notation, le FMI, la communauté financière internationale nous observent : saurons-nous réagir comme les Anglais, qui ont entamé une cure d’amaigrissement sans concessions ? Ou suivrons-nous le chemin de la Grèce, de l’Irlande et demain du Portugal, qui se retrouvent sous la tutelle du FMI et renoncent à leur souveraineté nationale ? Jusqu’à présent, le gouvernement français s’est montré timoré : il se refuse à employer les mots honnis de rigueur ou d’austérité ; il « rabote » les budgets ici ou là ; il réforme les retraites a minima ; il morigène les collectivités territoriales trop dépensières ; il ratiocine à l’infini sur l’ISF, les niches fiscales et le bouclier du même nom. Et pendant ce temps, il emprunte plus de 800 millions d’euros par jour pour payer ses dépenses courantes et rembourser notre dette, comme un ménage surendetté pris au piège du crédit revolving. Cela ne peut plus durer, affirme Jean Arthuis avec la conviction d’un homme qui plaide depuis des années pour une plus grande rigueur budgétaire. Il nous présente ici un plan de redressement des finances publiques audacieux, équitable, structurel, et à effet rapide. Il comporte sept mesures cohérentes, argumentées et chiffrées qui vont de l’instauration de la TVA sociale à une réduction du « mille-feuille administratif » en passant par la retraite à points et un strict encadrement des dépenses publiques. Nul doute que nombre de lecteurs feront la grimace en calculant mentalement ce que cela leur coûterait personnellement (et politiquement s’il s’agit d’élus). Mais a-t-on le choix, en vérité ? Que peuvent proposer les futurs candidats à l’élection présidentielle de 2012, quelle que soit leur couleur politique, si ce n’est de la sueur et des larmes ? Alors autant nous administrer à nous-mêmes la potion amère, plutôt que de subir l’humiliation d’un diktat !

03/2011

ActuaLitté

Poésie

Poésies

«Comprendre Mallarmé a toujours paru difficile. Mais c'est que dès qu'il s'agit de lui, qui fut un des fondateurs de notre modernité, il ne faut pas hésiter à se référer pourtant à ce qui peut en paraître si éloigné : les grandes structures de la pensée archaïque. Celle-ci, en effet, cette longue et omniprésente tradition qu'a commencé de démanteler en Europe à la fin de la Renaissance le nouvel esprit scientifique, ancrait le besoin de connaître dans l'existence comme elle va, autrement dit dans le temps, avec pour horizon et énigme les moyens limités de la condition humaine, et le hasard des événements, et la fatalité de la mort. C'est par analogie avec ses situations de l'exister quotidien que les aspects que nous dirions les plus matériels du monde étaient abordés : choses que l'on percevait de ce fait comme des êtres, enchaînements qui semblaient dictés par un dessein, un vouloir. Et c'est donc de par l'intérieur de l'événement ou de l'objet qu'on avait l'impression d'accéder à leur raison d'être, à leur sens ; et sans avoir perdu pour autant contact avec leur apparence la plus immédiatement sensorielle, alors encore non simplifiée par les instruments de mesure. Par exemple, la passiflore était comprise, dans l'univers médiéval. On avait reconnu dans ses organes floraux une représentation abrégée - une image en miroir - des instruments de la Passion, chiffres eux-mêmes du salut, de la Providence. Et ce savoir préservait donc toute la présence sensible de cette fleur, il en voyait la couleur, il en respirait le parfum. Les couleurs, les odeurs, les sons restaient vifs dans l'idée de la passiflore ou du ciel étoilé, aussi riches ceux-ci apparaissaient-ils de significations symboliques ; et pour peu qu'on approfondît cette lecture de signes, on pouvait donc déboucher sur une expérience d'unité sans quitter le plan des réalités sensibles : l'expérience même que Mallarmé dans ses premiers textes appellera une extase. Mallarmé qui a ressent durement, dès ses débuts de poète, que la connaissance ne s'élabore plus, de notre temps, que de l'extérieur, qu'elle réifie tout ce qu'elle touche, que les parfums, les couleurs, les sons ne soient donc pour nous que des émergences privées de tout sens profond, désordonnées.» Yves Bonnefoy.

ActuaLitté

Comptabilité

Comptabilité générale SYSCOHADA révisé et audit fiscal. Tome 1, La lecture fiscale de la Comptabilité financière au regard du code général des Impôts du Sénégal - Manuel d'applications & applications corrigés, Edition 2019

La comptabilité et la fiscalité constituent deux matières généralement dispensées séparément. Or la réalité de l'entreprise et celle de l'Administration fiscale exigeraient, autant que faire se peut de les considérer globalement, tant les interactions sont réelles. En effet, la pratique comptable ne saurait ignorer les règles fiscales, aussi bien dans le traitement, en amont des informations chiffrées qui circulent dans l'entreprise (enregistrement comptable) que dans l'élaboration et la publication, en aval, des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, tableau des flux de trésorerie, notes annexes). De même, l'Administration fiscale, dans l'exercice du droit de contrôle (sur pièces et sur place, pertinemment qualifié de contrôle de comptabilité), corollaire judicieux de tout système déclaratif, ne saurait occulter la comptabilité, en tant qu'instrument d'investigation, de justification et de preuve. C'est parce qu'aussi bien en entreprise que dans l'Administration, le droit fiscal impacte la comptabilité et, inversement, les règles comptables influent sur le dispositif fiscal. C'est cette démarche globale qui permet de maintenir le principe de connexité entre la comptabilité et la fiscalité, que d'aucuns considèrent comme étant le principe qui a assuré depuis longtemps la Paix fiscale. Il ne s'agit donc pas de reprendre le débat sur l'autonomie (supposée ou réelle) du droit fiscal par rapport au droit comptable (ou inversement), mais de voir comment concilier efficacement, de part et d'autre, ces deux référentiels. Ce manuel, élaboré à partir du SYSCOHADA révisé et du Code général des impôts du Sénégal, offre, de façon simple et structurée, la possibilité : d'une parfaite maîtrise des concepts de base de la comptabilité dite générale et d'une bonne capacité d'analyse et d'interprétation de l'information comptable ; d'une lecture fiscale et d'un regard critiques sur les états financiers et les autres documents comptables. Ce manuel, avec ses applications corrigées, destiné initialement à la formation des élèves inspecteurs des impôts et des étudiants en fiscalité, permet aussi aux praticiens - vérificateurs de l'Administration fiscale, comptables et fiscalistes de l'entreprise, experts de la comptabilité ou de la fiscalité - d'actualiser leurs connaissances afin de mieux anticiper, au regard du droit fiscal, les modalités d'application du SYSCOHADA révisé, en vigueur depuis le 1er janvier 2018.

04/2019

ActuaLitté

Pédagogie

Réussir en grammaire au CM + Ressources numériques. Edition 2021

Enseignez la grammaire au CM avec une approche explicite et réflexive pour amener vos élèves à une bonne compréhension de la langue, en accord avec les programmes 2016 réactualisés en 2018 et 2021. Les programmes 2016, réactualisés en 2018 puis 2021, réaffirment la nécessité d'un enseignement explicite et réflexif pour amener les élèves à comprendre le fonctionnement de la langue, à travers la pratique d'activités d'observation et de manipulations d'énoncés. En effet, si les connaissances et les compétences peuvent s'acquérir par l'entrainement, leur appropriation sur le long terme par l'élève est davantage optimisée lorsque les notions sont " mises en scène ", " manipulées ". Dans la continuité de Réussir son entrée en grammaire au CE1 et de Réussir en grammaire au CE2, cet ouvrage propose donc une approche réfléchie de la grammaire, structurée autour des notions clés : les groupes dans la phrase (sujet, verbe, complément) ; les 3 groupes verbaux ; les compléments (COD, COI, CC) ; l'adjectif épithète, les types de phrases (affirmative, négative, interrogative, exclamative). Les séances sont organisées en 5 temps : Lecture et compréhension de textes variés pour introduire les notions. Réactivation des connaissances et construction de la notion avec manipulation collective pour faciliter leur compréhension. Appropriation individuelle ou approfondissement individuel : les séquences privilégient un temps de manipulation et de recherche. Synthèse et élaboration d'un mémo : construction collective du savoir, de la règle. Systématisation et projet d'écriture : stabiliser les connaissances avec des exercices d'entrainement, puis les réinvestir dans une courte production d'écrits. Dans les ressources numériques, vous trouverez tous les supports des séquences : Des outils individuels de manipulation : textes, étuiquettes mots, étiquettes phrases... ; d'entrainement : toutes les fiches élèves et leurs corrigés ; de mémorisation : tous les "mémos", "cartes mentales". Outils collectifs à reproduire en grand format ou à vidéoprojeter : textes, étiquettes mots, figurines de la nature des mots... Des fiches élèves et leurs corrigés personnalisables. Des synthèses animées. > Pour plus de facilité, retrouvez toutes les ressources liées à cet ouvrage sur https : //mes-ressources-pedagogiques. editions-retz. com Comment vous connecter ? Pour votre première connexion, identifiez-vous sur https : //activation. editions-retz. com et saisissez votre clé d'activation personnelle indiquée en page 2 de couverture (verso de la couverture). Aux connexions suivantes, cliquez simplement dans https : //mes-ressources-pedagogiques. editions-retz. com sur la couverture de l'ouvrage pour retrouver toutes vos ressources ! Comment accéder aux ressources ? Suivez le mode d'emploi.

04/2021